l'orfeidepetruccilibrary.us/scores/malipiero_gianfrancesco... · tousdroits detraduction,...
Post on 29-Jul-2020
1 Views
Preview:
TRANSCRIPT
G. FRANCESCO MALIPIERO.
L'ORFEIDE
II. SETTE CANZONI
SETTE ESPRESSIONI DRAMMATICHE.
aJ
G. FRANCESCO MALIPIERO(1918)
" SETTE CANZONI „SETTE ESPRESSIONI DRAMMATICHE
" SEPT CHANSONS „
SEPT EXPRESSIONS DRAMATIQUES
adaptation française par Henry Primières
Riduzione per pianoforte e canto 30 Lire
Réduction pour piano et chant 15/- net
J. & W. CHESTER.
11. Great Marlborough Street London. W. 1.
Déposé selon les traités internationaux. Propriété pour tons les pays.
Tous droits de traduction, de reproduction, et d' arrangement réservés.
Seuls Dépositaires pour la France Unico Rapprese utente per V Italia
ROUART, LEROLLE et Cie., PIZZI & Co.
'29, RUE D 1 ASTORG, PARIS. BOLOGNA
Engraved una Prinied in Italu
Copyright, MCMXIX., by J. & W. Chester.
à G. Jean Aubry
INDICE
I vagabondi - (Les vagabonds) pag. 1
A Vespro - (A Vêpres) » 19
II ritorno - (Le retour) » 31
L'ubbriaco - (L'ivrogne) » 45
La serenata - (La sérénade) » 63
Il Campanaro - (Le sonneur) > 88
L' alba delle ceneri - (L,e matin des cendres) * 111
PERSONAGGI PERSONNAGES
« i" vagabondi »
11 cieco.
Il cantastorie (baritono).
Una giovane donna.
Alcuni passanti.
« A vespro ».
Una donna.
Un frate.
(Voci interne: 1 baritono, 4 bassi).
« Il ritorno »
La vecchia madre (soprano).
Il figlio
(Voci interne : 8 tenori).
« L' ubbriaco ».
L' innamorato.
Una donna.
L' ubbriaco (baritono)
Un vecchio.
« La serenata ».
Una fanciulla.
L' innamorato, (tenore)
(Voci interne: 5 soprani, 5 contralti).
« Il campanaro ».
Il campanaro (baritono).
(Voci interne: coro).
« U alba delle ceneri ».
11 lampionaio (baritono o tenore).
Le beghine.
La compagnia del carro della morte
(4 tenori, 4 baritoni, 4 bassi).
1 pagliacci (20 tenori).
Una mascheretta.
« Les vagabonds ».
L' aveugle.
Le chanteur de complaintes, {baryton)
Une jeune femme.
Quelques passants.
« A Vêpres ».
Une femme.
Un moine.
(Voix invisibles).
« Le retour ».
La vieille mère (soprano).
Le fils.
( Voix invisibles).
« L' ivrogne ».
L' amoureux.
Une femme.
L' ivrogne (baryton).
Un vieillard.
« La sérénade ».
Une jeune fille.
L' amoureux.
(Voix invisibles).
« Le sonneur ».
Le sonneur (baryton).
( Voix invisibles).
« Le matin des cendres ».
L' cteigneur de lanternes (baryton)
ou ténor).
Les béguines.
La compagnie du Char de la Mort.
Les masques.
Une femme masquée.
Erratum
Pour les exécutions en langue française, il conviendra de modifier comme suit la traduction
qui, en certains endroits, s'adapte mal au texte musical.
Ce qui doit subsister du texte primitif est imprimé en italique. Les barres :jindiquent les
barres de mesure. Avec cette nouvelle version, les modifications apportées a la musique deviennent
inutiles. 11 ne faudra donc pas tenir compte des petites notes, à moins d'indications contraires et
chaque syllabe française, en principe, devra correspondre à une syllabe du texte italien. Une barre
horizontale placée à la suite d'un mot :- indiquera les cas où plusieurs notes devront être chantées
sur la même syllabe.
LE TRADUCTEUR.
3-5 Elle me tint Vêtrier, je me mis en|
selle|
me fit doti de la lance, j'embrassai la|targe.
Elle me tend l'épée|
et l'éperon me chausse.|
puis de l'armet me coiffe|
et moi mon cœur
lui|donne.
|
6-7 Adieu|
douce amie | , mon beau pays je
quitte|
En Avignon, en Fiance,|
je vais chercher la
gloire !|
7-1 1 Si je fais coup de lance, pour[
vous je le
veux faire|
Si tombe à la bataille, mourrai pour|votre
gloire|
Alors diront le Dames :|
« Il est mort le
Fidèle ! »|
Lors diront les pucelles :\
«Il est mort pour
nos|charmes »
|
Diront les jeunes veuves :j« Honneur lui devons
faire. »|
Où le porter en terre ?;
A Sainte-Marie des
Fleurs —|
Que jeter sui" sa tombe ?|Des roses, des vio
\
lettesi|
I4-17 Mêmes corrections que pages 6 et 7
34 Tu m'as ôte mon fils —|
le confort de mapeine
]
On n'avait jamais vu jeune homme aussi|
plein de courage
que l'enfant trop ai|niable dont j'eus du Ciel
l'of|
fraude,j
35 Viens nous voir sur un cheval à robe[blanche
Comme celui qui le Saint-Esprit por — te|
37-38 Mon fils! Mon\ fils! Mou fils! Mon | fils ! O
mon lys que j'aime !|
Fils qui mon cœur conseille|dans les jours
d'angoisse|
Mon fils aux yeux qui rient|
fils pourquoi donc
te taire ?|
39-40 File, longue lile| ta maman suit la (ile
J
puis voiei venir /' Abbesse
On chantera ta\messe, ta messe et \ tes
matines
Il fiandra courber l'é| 'chine. La 1 révérence
faite|
que l'on donne au chat la| soupe, mais s'il
fait des ma|nières
Il ira dans tes chatières. Dessous le|/// s'ouvrent
les chatières.
Nous au I rons des friandises! I
41-4-" Mêmes corrections que pages 37-38
42-4Ì A|
lette, A\
lerle|
le tambour ré|sonne!
Les|Turcs oui dèbar l que nombreux au ri
vage.
Ils emmènent Ro|sine en esclavage.
A|
lerle. A|
lerle\
le tambour ré — sonne!
70-71 Sache; que je m'en|gage
De par amour qui\point ne ment
A vous dépê cher mon cœur dolent -
73-74 ... Rose purpurine !
Sans trêve, j'ima|gine
les plus fous sfrata|
génies
Pour parvenir à|vous.
Belle, que|
j'aime. |
77-79 D'une amoureuse|flamme
S'est embrasé mon cœurau feu
|de votre œil vainqueur —
|
Je languis dans la|
peine|
Sans trouver de re|mède.
Amour a|
pris mon à — me|
Pitié je réclame.\
Votre merci j'implore|
Car mon cœur qui trop vous adore
Défiaillau se pâme.\
82 Voisins à l'aide|Voye\ mon cœur qui brûle !
|
A l'aide ! Portez lui secours de grâce!...
84 Voisins à l'aide !
N. B. Dans la chanson du sonneur, les rimes mas-
culines laissent une note sans une syllabe qui s'y adapte.
11 convient de déplacer le texte de manière à faire tom-
ber les deux dernières notes de la phrase mélodique sur
le dernier pied de la rime masculine :
99
102
io5
10
de quoi l'étouppe humecter —|
toujours elle eu doit sucer —
Engraisse un champ cultive —quelle plaisir m'est reserve —
L'âme tiendrait à ses dents —Mais n'en a plus de
\longtemps —
Ses yeux à demi eie ini s —
Oui découle dans sou sein —
Erratum :
105 crie : Ah 1 que /// me pèses !
108 devanleau lire devantail.
Pour éviter de chanter deux notes sur la mêmeSyllabe, on pourra renoncer à la traduction versifiée, en
la modifiant ainsi :
98 Sur ses os sa peau dessèche, souris dessus sa
carcasse|
99 Epuisée est sa gencive tant lui faut mâcher de
figues|
pour avoir de la salive de quoi mouiller sa
filasse|
Elle en a toujours en bouche, et du fil qu'elle
tortille...
102 l'odeur qui en émane|suffit à fumeries terres
|
Or pensez quelle1
est ma joie !|
103 Ne la quitte\Me fait don de tant de char
|mes !
106 Par ses dents ne retient l'âme, car en bouche
n'en a|mie,
Ses deux yeux qui ne voient guère...
107 qui lui mouillent la poitrine.
108 Sous ses voiles. Tablier sa pance forme
109 Ecumant comme une mule
près de moi elle s'empiesse.
-^^S^If.S/^'
Malipiero : ..Sette Canzoni"
}. & W. Chester, Ltd
Londres et Genève
u
ìi
"SETTE CANZONI,,SETTE ESPRESSIONI DRAMMATICHE
G. Francesco Malipieio
(1918)
1 VciffclDOIlQl „ (Si apre il velario.) -Le prime ore di Bera.
Una strada. Nel centro una porta chhisa
a cui si sale per due gradini.
LeS VagatlOndS „ (Le rideau s'ouvre) A la tombée delà nuit.
Une rue . Au centre, une porte close a la
quelle ou accede par deux degrés.Lento, non troppo
IV
s «
Tf§
r tWzrMêB^&êM
» -9-
^—- *a É
r cwai
Entrano i vagabondi: il cieco, un uomo di media età appoggiato al braccio di una.
giovane donna, cammina lentamente tenendo una chitarra sotto l'altro braccio. - Dietro
Entrent les vagabonds: Vaveugleynn Ao?nme d âge moyen, appuyé a?/ bras d'une Jeune
femme ymarche lentement tenant une guitare a la ?nai?i. Derrière eux vient le chan-
m*a
é=^N^r cL'#tJ*
à sa?
a loro il cantastorie, giovane e robusto,
tenr de complaintes, jeune et robuste.
ìL .jBj-r
Ii^ i
Ï
4
LLf#t/ LL!" nrì~
gE| h maizlrj-
œm i ele i
f r EfCopyright MCMXIX by J. & W. CHESTER J. W.C. 9705 Tous droits reserves
^^a i=*j e * * ïy fje!T »r f~i*f*
Fanno sedere il cieco sui gradini della porta; egli posa il cappello rovesciato di
Ils font asseoir l'aveugle sur les marches de la porte . Ilpose son chapeau renverse de -
Tranquillo assai
nanzi a se per raccogliere l'elemosina,
vant lui pour recueillir les aumônes
molto rail .
Più mosso alquanto
J.W.C. 9705
3
e comincia a preludiare sulla sua chitarra.
et commence à préluder svr sa guitare.
Un poco più ritenuto
Il giovane, guardando sempre fissa la donna, che s'è
messa a sedere accanto al cieco, canta:
Le jeune homme, regardant fixement la femme assise a co-
te de l aveugle, chante :
a — =ÏM ÏM kfe
mIL CANTASTORIELE CHANTEUR DE COMPLAINTES
^r=y p Vr> p p T~t g p p W 3E
La mi ten-ne la staf - fa et io mon - tai in ar
El . le me tint le, tri . er et moi j'en . four
.1. W. C. 9705
j ì hsciò -
cA«* / ar
ne :
'0 zzzi
ZZ.z:
ZZ
¥
wï-çî m m m a
n ? p "p'm p l I l i g Ila mi por - se la lan
el _ /« m'a /o« - ce don
eia et io im - brac - ciai la
née, fem _ bras - sai le
J. W. C. 9705
mrrri p*? e Ela mi cal-zò lo spro
et m'a chaussé Vê . pe
ne;
ron
È¥^ S 9
:z
g 4- —
»
C3tt*=3F
:z= r 3i
?-P—
^
£
5
P /-'ry-nt^
e
<?
p p i p i>fTT g gWSlì
la
m'a
mi
co?/
mis
fé
se Tel
</c l'ar
met
met
io,
lourd.
Èli
;*£ zz: pa ZZI
^zzi zzi
§s 3=*
^ fi tì â £fe«0
-'Salt-p p I
i 3È Eio gli par - lai d'a
je lui ai dit mon
moa
re:
mour
é=*==à 1Eb'r
in: F^ p ,/ffl ,/ffl/m
s fi MSM fi rT ta
.1. W. C. 970 5
6(Alcuni passanti, senza fermarsi, lasciano cadere qualche moneta nel cappello.)
( Des pansant, sans s'arrêter, laissent tomber leur obole dans le chapeau.")
SUI H^E âI 1 rE
a
Adi
Un poco meno mosso
bel
car
la so
je mien
l*5Fïr 5£ 1 1 p p ret da Vi _ gno . ne in Franet d'A. zri . gnon en Fran
eia,
ce,
3. W. C . 970i
glilllÉllÉlilli 3Sper ac . qui . sta . re ho.no
ow #w . ^«f . rai re
re
.
nom.
|
——1
I u 3
S'io fo
Cott/> de
col . po£a« . ce
di lan
veux
eia
fai
a tempo
i
fa
re
a!
P H T'*pro per vo. stro a mo
/owr fwe . ri . /^r z'os /«
re:
veurs
J. W. C. 97 5
E9E^ tÉ Jef-M Ml I 1 I
s'io
Si
mo.ro al. la bat - ta . glia
dois per-dre la lu . mie
mo .. ro per
re, mour _ rai
BEEE^ i à 1Evo _ stro ho . no
vo . tre ser vi
re
leur.
m û lÊÊËÊÊm S* ih
gdi . ran le ma. ri . ta
Lors les da . mes di . ront
te,
el _ les:
è m m tw
J. W. C. 9703
mor . to è il no-stro a-ma - do// «5/ mort no . /r« union
_4_——1
re:
reux:
9
S
4 ifegÉI £ (i)
ggxr y g 2 +
di
et
ran le pul.zel . let
lors di . ront les pute,
cel les,
\
mm p mm fm^mor.to è per no . stro a . moil est mort pour nos beaux
re:
yeux ,
J. W. C. 9705
10
9^^di
di
**=*F
; > P 8 I
ran le ve . do . vel
ront veti _ yes afa _ moi
i
le
5(f/
âk
ics:
P !
P g ^f^^ £vuol _ se _ gli fa _ re ho . no
?;o?/ . Ions _ hoj<s J«» fai . re /jo«
re;
neur.
^^ *
3z: ^ 2Zzr ^ zi
32¥-#
F^a
r: dS«22; È
g j p p g gdo . ve il sot .ter .re .reou l'en . se . yg . /?' .
^^ *fi-m-Prons
mo : in SantaMa.ria del
à Suinte Ma. rie des
^m fi g ita JP I I3E5E5J. W. C. 97 5
11
».
sul teK <
ìtt- g p p»p p r g j
fio
Fleurs
re; di che lo coprirre . mo?swr /«*' quefaut.ilqu'on jet . /e?
J. W. C. 9705
12
m
mm m m4l =U2 s *«
gEEg S ë«ï?s
s
feB^L *
.y
3_j__Jg j~J_J
aa^ £*g b^ btf E^^S « J r
J. W. C. 9705
13
e
Tftrfftft
Egli suggestiona la donna col
Le jeune homme semblefasciner
* b
ï
.?
I@¥ eAh Ah
i ï Ewfies £
m tóka^ yS
?7
—
- T
suo canto, ed infine con un gesto quasi imperioso le impone di seguirlo.
la femme avec son chant et a la fin il lui enjoint d' un geste presque impérieux de le siàvre.
m £f r"~>" î^ £
i
É*-*" J ^
P T iZfel
§g
p
^£ sJ. W. C. 9 70 5
14
Elle s'alza, pone nel cappello del cieco del denaro avvolto in un fazzoletto
.
Elle se lève, pose dans le chapeau de Vaveugle de V argent enveloppé d'un 7nouchoir.
J. W. C. 970 5
15
m ì | | £la so
m-en
ra
vais.
1 ^ *j g I
eh' i o me^4 . mj
ne
i
m jjgilË
É=t 1 S 8K¥s=
vo a
en
Vi . gno
A . o»
ne.
gnon
et da Vi
M
:zr :z
S gj^S^l S
iper ac . qui
J. W. C. 9705
m^ zïB *rW
=^ s ^Se ne vanno silenziosi.
//,v *'e« vo«£ A'a«.y bruit.
Il cieco
Cfrvpugle,
rimasto solo continua per un poco a improvvisare sulla sua chitarra
demeure seul continue un moment à improviser sur sa guitare.
J. W. C. !»7 0r»
17
IL CIECOl'aveugle
Poi si leva, chiama la donna, intuisce,
Puis il se leve, appelle la femme, comprend,
(chiamando forte)
\ ljp
raccatta il cappello, trova il denaro, lo prende e lo getta violentemente a
ramasse son chapeau, trouve V argent, le. prend, le jette violemment à terre.
m. s. -* «h i*tt:HËI lèni
J. w. C. «70:
18
terra. Vacillando, a tentoni se ne va dalla parte opposta di dove se ne
Vacillant à tâtons il sort du còte oppose à celui par ou sont sortis
movendo
r>
^ml e gaU îî=ê^^w^vp§ i4,m *
'-4^teû^^f EW
i7 p
ps>-*-
sono andati i due amanti,
/e* amants.
- 3
=*==*b
1 <?,.JÌ
,? -
É 'CKM ^
? I >fr f f/m
SfffF
P rtttgEE Efc^=WI
•yrail.
SS »-=- £ B gff"=*
—
rp
J. W. C. 9 7 05
1»
" A Vespro „( Si chiude il velario) h a(Le rideau se ferme) A VepreS,,
|~Llc?^^ Lu} U rïsg' '•
4V.C8 H **--k>-
w. *
.
~: g? z: o ~: &
^ s-»
J. W. C. 9
7
Or
20
ÉHH 2 ru *=» S=P= Ì
r- P'
-r3S^
S » z:
Ritenuto
iH 1-
fE^ *
s?pï1*^P**?
S1
s^u:r
^ J=J: d 4- » fej -a»s<ï ^ï *=* Iï=F r
J. W. C. 9705
21
* m MiÉ^àï^âitelpsE
ifcïjta itewf
s iè £f 13
iAJaJ^^J J J Jj „«J
P g # ïg itp
m.d.
% HH& ïs0"
SFUp=p
^ ï
w/ . .v .
iiESt ïf K ï
mW$:I
S p~~ï
ilS?=ffl :
p »;
rtf//.P?'?/ ritenuto
^ rs s ^>~
'"
Aip «J
#y
^é ptot
ISS ^«MF
-G-
#F»i»
-t»-
II?
J. W. C. 9 7 5
22
(Si afre il velario) -L'interno di una chiesa.
Nel mezzo, fra lo scintillio dei voti d'ar-
gento, un'immagine miracolosa della Madonna, dinanzi alla qua-
le ardono sette grossi ceri. Un poco più a destra una porta chiusa.
(Le rideau s'ouvre) L'intérieur d'une e'glïse .
Au centre, parmi le scintillement des
ex-voto d'argent, une image miraculeuse delà Vierge devant la.
quelle brûlent sept gros cierges.
Un peu plus a droite , une porte close .
f
"-te -1 î #*T 3* -; a? =t9 *
*E=
»r
jSC É-€*-
TT
E il tramonto.
Dal coro giungono, continue, le voci dei frati recitanti le litanie.
C est le crépuscule.
Du choeur arrivent^ ininterrompus , les chants des moines recitant les litanies.
UNA VOCE SOLAUne voix seule
\7'~~U- É*ÉESane ta Ma . ri
4 VOCI ALL'UNISONO4 voixm
( sonnolento)
J) È É J
O ra pro.no - bis
iW i -a? ^-
9=3 :z2:
J.W.C. 9705
23
m=-ff P I^ÉjjSan.ctaDe.i ge . ni . trix
Entra mia donna vestita a nero, s'inginocchia da-
Entre uve femme vêtue de noir. Elle s'agenouille
r Pr t
San . cta Vir . go
**F J J^J'JO ra prò no .bis
* ~2&t)
v-r^ t
-2& -z?—-\ 3e =:
S
^ g ^j
2±
vanti all'immagine della Vergine e prega fervidamente. Un frate, facendo risuonare
devant V image de la Vierge et prie avec ferveur. Un moine, faisant sonner un gros
m r p
Vir . gi. r.um Ma. terChri sti
*ï? j jS^;>O . ra prò no . bis
8
m m m m-& "2^ a? -:
'SËE*3 j
i m za&35C
rst
J. W. C. 9705
24un grande mazzo di chiavi che gli pende dalla cintura, gira su e giù intento ai pre-
parativi della chiusura del tempio
.
t t
trousseau de clefs qui lut pend à la ceinture va et vient, occupe aux préparatifs de
la fermeture de V église.
r>:J % «Ebjfcj:
m'* ìptr Hi - vi nae era . tieMa.ter di- vi . nae gra
O . ra prò no _bis
I J .?m m i li^ #-*Si E
Ma.ter pu . ris. sima Ma.ter ca - stis.sima
**? B S m.ww$O . ra prono.bis
JT^^S^-fO^S ThffPrnps -pffi iTflrn-j73i-^=r ^^^^ ¥¥ S^=£££
i b£ê
*« ***Ifeê ïiii
p
^^^rO-
S :o£ ^ Os± :
32^22:
:=£ ^ ^2;
221
TiJ.W.C. 97 5
25
mMa . ter a.ma. bi. lis
Sf pp p r t=#^=?=MO _ ra pro no.bis O . ra pro no.bis
«?..
-*• — ~i j „ ^4_^- ^—
1«
—
»L _—» —m -—^ a *~ '
J. W. C. 9705
26
44»_a_Jg r 1) i^^J
Ma ter crea to ris
*¥£ïr p p p r
ra prò no bis
S?
J.W. C. 9705
27
ef—ihhh^ r I? jÉiiÉii
^=
Ma . ter in . vio . la . ta Ma. ter in. te . me . ra . ta
sa.
t^m e.
ir £ V le*
jjjy—4-^s :zz IZZ :s£:
zz: qp: 3C
J. W. C . 9 70 5
28
m & F^ f£
Ma . ter Sai. va _ to ris
«K=
p P P r
o ra pro no . bis
&^nTT^^ j_j i-* é » *gp rm Jgj=^ ^^^^
s:7
.
fc^=fe
p *p: A -ff-
o®-2Z 32g 2& Z2&
Ç
ig P^^P ÉeÉÊÉIMa. ter a.dmi.ra _ bî _ lis
m i i)^O _ ra prò no _ bis
P ï* -
1rfj" jSI ffl"-^33 ^ ^ ^ j
p l r rf=
22^ a£: 22ê: 3jg
?J. W. C. 9705
29
RPfSm
Spenti sei dei sette ceri, s'avvede della donna, e toccandola sulla spalla le fa se-
Apres avoir éteint six des sept cierges, ii s'aperçoit de la présence delà femme, et
t—T gr r ê
Ma . ter Bo_ni con _ si lii
y-j ù-MtîO - ra prono.bis
É ±=à g-C5*
>) ï g3*:
ÊÉ«E
—sg:
flPr rs r
2*" PFfqsz: ? "7?"«
r.
gno di uscire. La donna non si muove, egli allora la scuote con forza: ella
lui touchant V épaule, lui fait signe de sortir. La femme ne bouge pas, il la secoue
m t-tfjj^g
Vìr _ goCle mens
^^ ÊÉaÉO - raprono-bis O _ ra pro.no.bis
.T. W. C. 9 70 5
30
s'alza, esce. Il frate chiude la porta, gira la grossa chiave che stride. Spegne il
alors avec force, elle se lève et sort. Le moine ferme la porte tourne la grosse clef qui
S^:le p pr f creerà
Virgofi.de lis
¥m^=fVir.go predi.can . da
S j .mjutO . ra prò no.bis
settimo cero. Oscuritàgrince. Il éteint le septième cierge. Obscurité ,
m jjjgjj se
(Si chiude il velario)(Le rideau se ferme)
gpntj'pVirgo ve.ne.ran . da Vir . go pruden.tis . sLma
J>« J)J?
O . rapro no.bis
m# £^# *—
f-—
1 sa/H# # ^ ££*£#iffig
:fe
*¥F?--rtt»n» 3S
-«- -o- -«-
fi
J. W. C . 97 5
31
U
È
Il ritorno
Le retour „
Un poco più mosso
', è tir
i
SI:
S1—
1
3ÈÉê £»ê ê
^ 2"^^g
/*-> Ȕ. S.
U_j2 ^=^M [Hi1 ï g=?=
r
—
&
ê
P\Y
t
tranquillo
i m 4fir*Q[rjj tsmW^^ ,jfESfiiiJrfl^ ^Mi
Ip B "r?l~ 5 i
io
Ì*\ì$ìlì
t
3i* 1^
7 Ï !=:* Ï
3>» ^»
^mf
ru V ftors"
§^ H-^m eeS1
ïi. 1
V-U •-=- s
J.W.C. 9705
32
PmPmE m*wûH 1? ^ i
rS»-1-
i
tranquillo assai
- i M*^
S II hfii 331 ^ i l^(marcato)
ù .jasait*? ^
Asi&jë ,= g î Afaë
J. W. C. 9 7 05
33
(Si apre il velario.) - Giorno piovigginoso d'autunno.
L interno di una stanza.
Una finestra e una porta, chiuse.
Seduta su di un seggiolone la vecchia madre, demente, piange
(Le rideau s'ouvre) Jour pluvieux d'automne.
L'intérieur d une chambre.
Une fenêtre et une porte, fermées toutes deux .
Assise sur un banc, la vieille mère demente pleure son fils
Éites i l mé^hi-^f g^HPf Più mosso un poco
!Fl*H^
rail. ..
E 4? te
il figlio perduto;
perdu:
LA MADRELA MERE
t£wm "p p p p p«M2 ÉO mor.te di.spie.ta . ta,
mort trop in.hu. mai . ne,
tu m'hai fat .to grantor .
que tu m'asfait de torti
to
$P#=* âgE
S &«p **
Molto ritenuto
45: y7»~
J. W.C. 9705
34
m^mZZIÈ £=^=3^&^P£
Etu m'hai toi .to mio fi . glio
Tu m'as en . le . ve mon fils
che.ra lo mio con. for . to .
lui qui c - tait mon sou . tien!
* ai tt&%±
P^ r^ #s
jjH^ ir7?ià 4*=^
g ÈE
^^m=^^j^ j
i rp?Già mainonvi.di gio . va.ne di co . tanto va. lo. re quanto er alo mio
On n'a-Vaitjeûnais vu unjennehomme aussi va. leu. reux que n'é. tait le bel
Un poco meno ritenuto
if
g^ffi § ^n^t 41
* vt-m PT&
fi
ï
glio
fant,
che mi do.no il Si
£7<e «i^ donna le
gno
Set
re.
gneur.
J. W. C . 9 7 5
35
S'interrompe. Le balena il ricordo di un'antica canzone conia quale solea ad -
dormentare il suo bambino:
Elle s> interrompt . Le souvenir d u?ie vieille chanson dont elle endormait son en-
fant lui traverse l'esprit;
1/ ™^n " *tJtb\\[{ }
£j8a 8t.
$• Jl if î'fmm *-*»-
5*£—rail.
PPmolto calmo
(^Hgi .Cf^=^=g . t :-«- -tv"TT-
ÊeÉÉÊI .? I^ f-pr pir m P P p P P P
Dol . ce son.no dal eie - lo scendi e vie . ni, vie. ni a ca .vai . lo e non ve .
douxsommeil,de.scendsdescieux bien vi . te, frendsun che.val pour nous ren
8 (
! 8«
mm ^m fa*(
ari
^a à-*»- -**-
-*•
^ï
r j iri
i p p p j, | J>-r^f^4mni .re a pie
dre vi . s*
5?.
di:
te.
É
vie. ni a ca . vai . lo in un
Viens nous voir sur un che . vai
«Sf.
i
ca .vai . lo
tout blanc, jo
1 imiS
i i i-«-
J. W. C. 9 70 5
36I F
"P p p P P P P p P P
p i r>
<
bian
. K5f.
=4=
co, do . ve ca.val.ca lo Spi. ri . to Sancom.me le coursier pa . scal du Saint _ Es.
S?.
to.
prit .
* iV ft P
SÊ^ i Ì-«- -€»-
T ! > k L I .? I ! flI
,1
•? J * m \ m 9
m J»^ J,p I
p p p p ip p p p p p p p p P
Vienia caval.lo inun belca.val . li no, do . ve ca.val.ca an.cheGe.
Mon. te sur le beau petit che.val blanc que l'on voit che.vau. cher par le Di.
ï UJU WJi
gesg
un poco più ??wsso
4 J i Jr X î
*
g ï?Fsu bam.bi
&i'm Enno .
fan t.
_ ^- -
;#wiU- £-= - - - _ Jl~ iU Jït - - -Hit » k t=4=ltit
iwo//o r<?//.
a* t (ni i t f^ÉJ. W.C. 9705
37
-pi-m^Aik^n-^jft^ffff8t
Falla, la nanna, ne li dolci son. ni! Mammati can.taetu pic.ci.no dor .
Do.do,en.dorsJoi en des rê.ves ro. ses, marmante chante et toi,pe.tit, re. po .
# - '«a tempo
I
«s:
F
yjf
j Ì j e
1^*4s?.
h p
I . t :
t i
È J t i-o- -t*-
SBruscamente il dolore la riafferra
Brusquement la douleur se ranime :
i gip r puSÈ^mi.se .
<S.a.
«?.
#*#i -s>-
12=
O fi . glio,
Monfils! Mon
Un poco più mosso
1 ^p3
S.f Vif
,?-
i ï-tv -e-
j^lXpP'Ph* P-jJjHfrf ggp-Ppp*r r
fi . glio,fi.glio,
filsIMoncherfils ,
fi-glio amo.ro .so gi . glio,
toi que j'a.do. re,mon lys!
fi _glio,chidà consi . glio, al
Fils qui donne conseil à
ï^| kSi m- mB=^2
f ff
i=É |£S E iJ. W. C .9705
38
f^r-ffife: r ^^SM 1
cor mio an. gu. stia . to ?
Mon coeur dou.lou . reux,
m
fi - glio, oc. chi gio.con
mon fils au re.gard joy
Ancora un poco più mosso
di,
eux,
£=£m m—j i:ag * sr* *
* ZZIkl *3TUJX5
É f sg *p gp ^ M ^Ff^
fi . glio, co' non re.spon .di ?
fils, pour.quoi te lai . re?
fi . glio per. che t a.scon.di dal pet.to
Mon fils, pourquoi t'en.fuir in. sou . ci. eux
r t r * tt
f r r f i» f—
*)'• my. J »j~j ^ttj 2__^
É
Ha un altra visione, le sembra
Elle a une autre vision . Elle croit.
f *P ^ P' »
o . ve se' lat . ta . . to [
des pleurs de ta me . . re?
rail? un poco
Gaio, giocoso
J. W. C. 9 70 5
89giuocare col suo bambino:
joner avec Penfant :
ê M fTV' P''
t ppPpf'fFi . la, fi . la lun.ga!Fi - le, fi - le sans fin
La mamma si raggiunga:la ma.man qu i la re - joi n
t
M £S 18
ì è 1 1
* A
Ïme r r r
jr 7 y
p f
ìT a i TI^^^
# prPPPPPT"' l'Pr* p P l
r ^H^Nsi raggiunga la ba.des . sa
Puis voici ve. nir PAbbes . se
Sican.te.ra la mesOn chanJe . ra la . mes
sa; la messa e il
se, la messe et
uliìl I i t- E^P
£^£ 1 1 r i f-^-
g#—
*
£k 3^mat.tu . ti
les ma . ti
no.
nes.
Si fa . rà un bello in _ chi .no. L' in
-
77 fau.dra tous courber Pc . chi. ne. Le
fvnYè H4^4 E5=EE{=E^zR£ t^t Èp
mix Ai
^'-f-M1 St=»—; ;=—; ;==—
;
rsr
J. W. C. S705
~^=—
r
• —=- •
40
f-tri^SE i^
P p g I ik-Tr^fcpzfâ
chino e bello e fat . to .
salut est bel et bien fait.
Si fa.rà la pappa al gat .to. Il gatto non la
Qu'on donne la soupe au mi. net, si le chatfaitdes
^^E^EE^E^Ë£
i m
1 g g r
2 2
*t£ E3S • =^~
BSsJ 1 j
1 1 p p p p p Ë IÉ I I jui^Jvoma
le:
nie. res
si darà alle gat. ta
on le met dansles cha
. io . . le.
. tie - - res .
Le gat. ta
Des. sonsle
\«7
g g £ g «frhb H • • •
i-— C— ÉI»Hl|
X. Xm
— =: — M ti + £ JL ±
J W C 9705
41
io . le sonsot.toil let . to *ci da . ran . no unbel con. fe't to.
lit les châtie . res sont- nous al . Ions a . voir tous des bon . bons !
J g g -g.g j—g ^S=4
i g I e MÊ • Ër
H-H=rJ)JJJ jti
• •
-«-
Ancora più angosciata riprende il lamento:
Plus angoissée eficore, elle recommence ses lamentations,
ii_>»p
rp i p-fM *
ira//.
O fi . glio,
Mon fils, mon
fi . glio, fi . glio!
fils, mon cher fils.
im esm i&
?Un poco meno mosso
mf
ï ê S^r
^ pppp êWP#
—
i» ï S ~i
nfi.glioamoro-so gi . glio, fi.gliochidàconsLglio, al cor mioan.gu.stia . to ?
Toi que j'a.do. re,mon lys! Fils qui donnes conseil à mon cce.ur dou.lou .reux y
iï? g tìÉ| î!
si
£ET
i ±5 m m49-
S»
.1 W C 9 705
42
f^ryj) 1 1 J T=n^rS J)lf?^
fi . glio co' no re.spon
fils pour, quoi te tai
3Fi. glio, oc. chigio.con . di,
Mon fils au re.gardjoy . eux,
Un poco più mosso
di?
re]
Û 1Hr^~rt pqp »p p ! f
fi. glio per. che ta.scondi dal pet.to
Afow _/ï/s, pour. quoi Ven.fuir in . sou. ci . eux
o . ve se' lat .ta . to ?
des pleurs de ta me . re?
(VOCI lontane)(Voix lointaines)
Passano cantando, alcuni giovani
.
Des jeunes gens passent en chantant .
(«Tenori)
Ella ascolta.
Elle écoute.
' r P'B ir p rqiTT£ 3E
Al l'er ta,
te.
1er . ta,
1er . te,
cheiltambu _ro
eresile tambour
13
jfUn poco più rit
3*K=PP
VZL :z2: EŒ fczi irsc
VaJ. W. C . 9705
yi Ì9
43'le voci a poco a poco si avvicinano)
(les voix peu «.peu s'approchent)
Éfptf^ -t
1
1
^ é pi i
i^^^suona: i tur.chi so.no arma . ti ai-lama . ri.na, la po.ve.ra Roqu'on bat'. Les turcs ont deJbar . que nomJbreux sur le ri. vage. No . tre pauvre Ro
Sfczz
1322
3.Z3
3'i s
?"
. si . nae prLgio . nie.ra.
. si . ne onmè.ne e-scla.ve .
Al . l'er . ta, al . Ter . ta,
A . 1er .te, a . 1er . te
che iltambu.ro
c'est le tanubour
m S H£22 tEZ2 nrz2
É777a:2T b*
s:T5T
A un tratto s'apre la porta e appare il figlio che si precipita
Soudain la porte s'ouvre et son fils apparaît sur le seuil.
f^n^w im
suo.na .
qu'on bat.
I
Molto più mossom.d.
m.d. 3
i m &imi tt:
il!flt±
sfff
/
ï£2.
7/l.S.**•*•
El:eri> 7
.#•
il»s ai ±* E222
Ta ^
J. W.C. »705
44verso la madre,
77 se precipite.
È».
EÛÏ
La demente indietreggia, lo respinge qua
La folle recule, le repousse jiresçue.
Un poco meno mosso
i'¥dJ53wm,9
g ËM f tm m\[] È
jn.d.m.a. m.s.
Wmw^ir
S
si ed è presa da un riso convulso e sinistro.
Elle est prise d'?/n rire convulsi/ et sinistre;
Éi.AI
1%i
»
»4t: ^# tii?»£1
ff
*J?jJ
Si«MEPiù mosso
3-Ï ^—k&-
SÉÉ3 Ïtss tfflMtfïUS e: ^f t-**-
(Ï- * *
Poi s' irrigidisce e fisso lo sguardo nel vuoto cade pesantemente
puis elle se raidit, le regard fixé dans le vide et pesa?nment tombe
rr s—
4|ff f j£
"1
*i te^^n4 £HBH
morendo.
m -fst^ W+
p pi-i4_ tre «s
a sedere sul suo seggiolone. Il figlio la guarda, immobile
assise dans son fauteil tandis çue son fils la regarde immobile.
r
fegtë kiiâg k
T. W. C 9 7 5
3 _45
P F \\> m F JEU!F"r r ^ee^ £Ee£
m 5ËEEEJ 3 ^fc*
^Mt* ±tó ti? M
E
OSï chiude il velario)(Le rideau se ferme) k .
^^ *s ïp ;y///.
S # 1J »JL.U). U >CT3*Ê^^é v
ê
" L'ubbriaco" L' ivrogne,,
Più mosso assai
»8?.,
¥=?m îss
â ié;;/.*.
t_i # | _É_
/
fwj* si *tfpft p
=E^ e<*?
Hia ^<* y 7 •S 3
S n
#_J <» »**.a
:1
o- i?;^- -_i>-
Ss; &
J. W. . S 7 5
46
Ritenuto
* * s 3E
\,±bM±. f
èÉÉÈ *-r-d Ï ^f?J^ P# « » p3 31
cr r £Ff3E 33= TTt"
te» p=8: P^^;
£7» y?o£0 ^y«'?> ritenuto
m mtei 32e:^2*; §
J. W. C. 970 5
47
SikéjL V^fTp ^ t #f-
7Y£ mosso assai
15S?..
31ÉÉ
PIèS•- # -è*
3E
f-
m 11
P
mm-?
Se »*P
Ê
&'-
È
£""-£ i"-^ ^ 3t ^ />o^o ?//tf#o mosso
iSmÈ
^aignz
£?^e
^g A&JMjjï
felÉl ^4 ai "^ si
9^¥^ 4Hé 1enfatico
|jfe|j *4 «jjf J
i i
J. W. C. f>7<>5
48
I
V^^ w- ' "
SEE#<9- *r=a %i
Alilipi £##Mg rff>
iîl il
gçjg r &
Ê 3
ÊWMM
J. W. C. 9705
49
(Si apre il velario .)
(Le rideau s'ouvre)
Una strada. Nel centro una porta a
cui si sale per due gradini, e sopra
la porta, all'altezza di un primo piano
Une rue. Au centre, une porte a la-quel-
le on monte par deux marches et au dessus de
la porte, a la hauteur d'un pretnier etage
i 3EÏ
^H ^A J ^ J—
j
jTi hi^i J-i
piuttosto basso, una finestra. Notte.
Alla finestra una donna in attesa.
assez bas, une fenêtre. C'est la nuit.
A la fenêtre, une femme attend.
Poco dopo appare un giovane che si
Peu après apparaît un jeune homme
ferma e le parla sommessamente, aiutandosi coi gesti.
qui s'arrête et parle à voix basse en s* aidant du geste.
_ _ <fr A%»*»»****V»****»*»»»1»*»%**»«**»
J. W.C. 9705
)0
La donna si ritrae dalla finestra.
Le femme quitte la fenêtre.
\
M## #-#-
ËÉlÉÊ Mrfrrrrrfrr
*mw
La porta si apre. Il giovane sta per entra-
La porte s' ouvre.
L
e jeune ho?nme est sur le
J. W. C. 97 5
51
re, ma s'arresta perche non molto lontano, si sente il canto di un ubbriaco.
point d'entrer, mais il hésite en ente?idant se rapprocher le ehaut d un ivrogne.
^LA VOCE DELL' UBBRIACO (non molto lontana)
) La voix do 1' ivrogne (pas irop loin)
Can.ti o.gnun chiocan.te . rò don.do.lo, don.do.lo, don.do
Chan.tons ce re . frainnou . veau don.do.lo, don.do.lo, don. do.
£
r*
Cessato il canto entra, chiude la porta
Le chant cessant, il entre et referme la porte
52Sopraggiunge, barcollando, l' ubbriaco,
Survient, titubant, V ivrogne
Più mosso
m i n i n
./ A
X ir.
Ï Éf Ï 5w#\
"27
ir.
17
^fPfl s J:^igyiawwp
>) M ^f ^ «''{j^Nsi mette a sedere sui gradini della porta e canta:
qui s ì assied sur les marches de la jìorte et ckatite:
V UBBRIACOL' ivrognk
m
m
Ritenuto, zoppicante
\à& AÂ \>^à 4i i\K\ $t* ^jì -g jMti ^
tp^* r \ g j p •/\ p vm
p
^m 3C
ffa F3^
J.W.C. 9705
53
i \>m \> \y-p- fV rP'ìr i[rp'PTPP=g=p
Can . ti ognun ch'iocan . te.rò
Chan.tons ce re. fratti nouveau
don_do_ lo,don.do.lo,don . do . lo,
Dondo.lo, dando. lo, don. do . lo _
3^iHa p v* p •/ qp y >p= 7 p 7
1
» p s *^— m,
^I I I
S j^ m pT-pp" pr-p
^.j^f ^u -M-j&if*P ËÊË^ESËtt
Di pro.mes . seioson già stuc . co.
Je suis saoul de tes rai . sons,
bài hhiii febLj ulL-1 P
f 'P$ =BtP^
Sï I g;
S ^ • b . J
Pf^pp- pp ptf' W' v
ttmfa eh ornai la bot
en . fin qu^on per. ce
te spil . li,
la ton . ne!
tu mi tie . ni a ba
Tu me prends pour un
da . lue . co
oi . son
S^^f^Hf
M-^U M $Â i
I 53f %r-¥-
*ffu m m * P^f e 3:
SF ïb?
J. W.C. 9705
54
^S ^^f W^con le ma _
et tu me
ne pien di gril . li;
la bail _ les bon _ nef
mm^i ï
W!!|Jipi4 j "'»f |j Éjg
^f ^
18
^»p- fr per n»ft- n mn *n g "rdiÉDo . po tan ti bil . li bil . H quest'an.guil . la pur poi sdrucciola
Si Vanguil . le, ma mi. gnon . ne, de tes doigts i . chap pe etfuit,
%m "
i"
i'
"' tf i " f " fmw.
^ mP f r*
* i mp'p p-f-p im tw^tm teiiper dir pur lue. ciò. la, lue. ciò. la, vie. nia me, a me che prò?
tu peux dire: ver qui luit, ver qui luit, re . viens.moi! Attends plu . tôt.
$ m ?
Dtf7
iif^ I—tj:PT/
/sp | U-jtJ.
£ps Ì
.T W r. 9705k
55
g?=ft^: 1 E
9E=£=3
?//.*.
t-^- ^ JdÈ^ fi
t#jza^9ht ji p- pi | 1 1 j *h=é E
Pur
Asol . le
pri. er
ci . to, pur
je me re
bu . chero
- sous
Un poco più ritenuto
p |Wf ffh iWf fJff j ^f-rjjfjjft E
/
§S=èÏ1 i i à M MS fi
*|6 **f
T. W. C. 9705
56
p^^te.
per a .ver
pour ta . ter
^NH^H^del vi . no un sag
de ce breu . . va
£
i™
fm?ff![!f\triiftif fj|tfi*p|i ggfiTfffTTf f £
JiîîSËÉ s
^=- —
s» ?? * fît
** Sr
£-JMg§ë#ÉJÉÉ=Ê=i iM-y^^F
quan.do tut . to mi sol _ lu.chero, e
quand de ce vin je suis saoul pa
gli é San.to An.ton di
ra . dis est mon par
<^^f- & *£ w^f **E mJ. W. C. 9705
g : JE f-r-trr^mag/a
g 1^ tu
nimi meme con
È feÉ
57
ani pel vil
PSJfi * rr—g
4* #ff fi-£#=fslag
. la
gio per
corn
il na
me un buf
so co . me il
fie par le
I
J. W. C. 9705
583
m Sfe m*£3
£ ^^ aEbuf . fo.lo, tu mi me
Au sif.flet
ni pu . re a zuf _ fo.lo;
tu m'as me . «<?_ .
limili m
-h—tç$gftfjfgf
mm ï M iii iî û ti -ji«fcf
ga-Mf ..?
S^rBT"g*p Ê Ee
maïs
tambule tam
ro or non più no.
bour fait dé . faut.
55Più mosso ma non molto
*>%—-n^ f^p-5 ^*5—r~4=^3 fY V P
»/ ./
Si ^ft-a-
1. W. C. 9705
Tan . to abbia, mo fat . to
Tant a.vons cri.é
te Il59
cu,
cou
cu
CO 14
che qual
qiSon en
^Yi, l>J ^^7 7 ? 7
m
^w7^=f f
«I #1
^F=P=F s*pf*PPT P p-
p P"
P
. cun già ci di . leg
fait des chan. son.net
già,
tes,
e se ilgio . co du
si ce jeu du. re
ra più ve
beaucoup, tu
(
9£^¥^P
tlHJ » ^ #4-^4?
£=«p-r-
SÈ
II
mI:
Itti tU teir-p*ir7ir
=g=
ffT pP" pf^x
. drai bel . la cuc . cu.reg. già,
ver. '. .ras, bel le co. quei . te;
tu sai pur che non caro
tu saisbien qu'Amour re
19
S
^^*feN4 3É I3=Tr
? J. li:- ^
**=*
¥ Svi^T >
s ï_2atl ^ J9J. W. C. 9 7 S
eo
?- P P B I e4* M? II
peg. gia, la vil . ta
jet -te Vi - le . nie
ben con l'amo
et Faux. Semblant.
re:
mini^—. d—3. m.—
«
fiM i
4FI
là
m 1±A Q fa; g gCi *P
H
P | P E £ I 1 P 1 g g | f-Sii
che le den.tro,e che le fuo.re
que ce soit de. hors, de. dans,
fa' da te eh io non ci f
o
.
à ta gui.se, peu m'en chaut!
sÉK- fe=êf 7 Ï
7 Fh i*^ *p
/>
/
crescendo
7^ .s ï»r «g gp
J. W. C. 9705
s i
(a squarcialo]*)
^m £• * b
lue
61
1ECan . ti o . gnun ch'io can . te . ro
Chan . tons ce re.frain nou.veau
Ritenuto
Improvvisamente s' apre la porta ed il
giovane,uscendo in gran fretta, con una
spinta fa ruzzolare a terra l'ubbriaco.
Dalla stessa porta esce, mezzo vestito e
A l' improviste, la porte s'ouvre et le.jeu-
ne homme, sorta?it en grand'Aâte, d\.ne poussée,fait rouler l'ivrogne a terre.
De la. ?nême porte sort, a demi vêtu
Ì | j | lir ïdon . do . lo, don.do . lo, don.do (cade)
don. do. lo, don.do. lo, don.do (il tombe)
S^iftHfefoMolto più mosso
**•=# h
$
Si i wm ^^p
j
SE
^3 g*—h»Zjû
^èi ^^^-
J. W.C. 9705
82
armato di bastone, un vecchio che si mette
a picchiar sodo sull' inopportuno cantore.
et armé d'un bâton, ufi barbon qui se met a
battre comme plâtre l'infortune chanteur .
S
(
mHlj»y j*j $-nl_Aï
rail... ostentatam ente.
->»
33j *rr^p
Questi se ne va carponi, strisciando lun-
go il muro
.
Celui-ci se sauve a quatre pattes en rasant
le mur.
J. W.C.9705
*ÏF?r~TT-<~7=l- > •?. - -
i§
P ^33K=¥ E^=?
i
^jJ lt^J J"3 •;
i
5Sì chiude il velario)Le rideau se ferme)
-&-±-
W
e
ES~sr
a
ii
La serenata5)
La sérénadey?
É I s t*-J) y ë1fgj #tt^=Lento, triste
§§ W^ 3SE ^=^=0PP
?^ S E5
3:^5 s s:
èJ:"' TOîpRj ï
itflîife
^§3 ^F=jTg
m W §ï3f
g-5
5 _ ..? -
53 3ta El
.y
£ s^s ^z^:^^g I PïmP
^a:
3s: 3:
5t
i
31Tbz
P ELugubre
à H \i -i Ée
ï
& ït^S
S W */Ps:fe
=i F, b3
3Ï
fgffSS «—•
*F=fr*w^3 5*5¥îi11*
gjf
V w
g »
?^ 3EEEÎ E
J.W.C. 97 05
iMolto tranquillo
:ì
Î e
* è i
iry^t-
»3 5 3 ts;
*: :e
è»
è ÌIÉdi
s
I
llftf ^Q ^^ W^ns^mp.
p
ti t
i»?
iJ :e I£
»iS8.
* jjjtó3 Ï
(Si «/>*•«> »'/ velario)
(Le rideau s'ouvre)
if£
g ijjgtó« />o£0 r<zAf..
Ï E P ^^Ï ^*5
/
*T=f *^u_
S BEmJ. W.C. «7 05
66
L'interno di una stanza. E' notte. Nel centro una finestra aperta da cui
penetra la luna; un pò1 più a destra una porta chiusa. A sinistra un letto,
sul quale giace un cadavere. Dinanzi al letto due ceri accesi. Una fanciulla
inginocchiata e appoggiata al letto stesso, prega e singhiozza. Dalla stanza
attigua giunge monotono il mormorio delle donne che sommessamente reci-
tano le preghiere dei morti.
L''intérieur, d'une chambre . Il fait nuit. Au ce?itre, une fé fie tre ouverte parlaquelle e?ttre la clarté de la lune. Un peu plus à droite, u?ie porte fermée .
A gauche, un lit, sur lequel repose un mort. Devant le lit, deux cierges allu-
mes. Une jeune fille agenouillée et penchée sur le lit, prie et pleure ,
Delà chambre voisine, arrive, monotone, le murmure des femmes qui marmot-tent a voix basse la prière des morts.
LE DONNE (dietro la scena;
LES FEMMES (derière la scène)
5 SOPRANIe5 CONTRALTI
(come una ìtionotona recitazione) 22jl (vu'itc unii monoionu rttcìiffzioncj — —
g|iËl11 w
*¥?
ké' é> é' é' é' m * * * è * m * * ë' v~w m «
—
w
De profundis clamavit ad te Domi.ne, Domi.ne exaudevo_cemmeam
ai i
PP Alquanto ritenuto
w t
é^ì^^N^ p p 1 1 1 JTO J I J^ iFiant au. r es tue in .ten.den.tes in vo. cemde.pre.ca.tio.nis me.ae
F^Sa Itiî
m ïw%?J. W.C. 9705
67
Si ini. qui. ta . tes ob . ser . va . ve . ris,Do.mi . ne quid su. sti . ne .bit ?
?
TT—_r—_r—^
Qui a apud te pro.pi - ta . tio est et pro . pter le . gem
iS
mFr^m^n^iïiïrnmmftd' é é
tuasu.sti.nuite Domine. Sostinuit a.nijnameain ver.bo e.jus; spe.
i
.1. W.C. 9705
68
23
j^m 1 1 m lwwm ;T?Tffltra.vit a.ni.ma me.a in Domi.no.Acustodiama.tu .ti.na usqueadnoctemsperet
h3E £
w^m. ÉiI
wSI
e ït«
/S
FT3TjrT.fr TT^ P J P i^TTPPI.srael in Do. mi . no Quia a - pud Do.mi . num mi . se . ri . cor. dia
H b£ k- =k^3E ^=-^=*
g^F
*rrg
$•&
20!
fet co. pio. sa a . pud eo re.demptio. Et ip.se re.di.met Israel,
J. W.C. 97 5
69
g i p J> ffTîffl p »^1^^e.quiem ae.ter.nam do.na ei, Do_mi . ne. Et lux per.pe -tua lu.ceat eisç
•?%te*
Tutto ad un tratto dal di fuori s ode, audace una serenata:
Soudain on entend du dehors chanter une sérénade .
L' INNAMORATOL'AMOUREUX
J. W.C.9705
70
? ^^in . na. mo . ra _ . to si
aus . si rem . pli d' A . mour
co . me lo
que n'est le
J . W. C . 9 7 5
71
(La fanciulla senza ascoltare intensifica la sua orazione.)
( La jeune fìtte sans vouloir écouter redouble ses prières)
re im
ne ment.
$=£ W^£manA
te
vers
nen
vous
pgmtm
te a
de .
s. +.ÊL+ML:- :=:ï*
lÊMÊ^Ê
^m ï3e$
0r >
P^P^PVOI
pè
man . do Io mecher mon coeur do
o,
- lent
J.W.C. 9705
72
#per
A
$1.- > Jt
I ^chè
fin
F^Pvi deg
ywV/ OOWS />im
gio di
se di
re
P P Pz p p p;*
pe . nevous m'in
per
fit
vogez,
ii ro sa5e
copur
lo
gfofe^rïïï^ £££ffrff
J . W. C . 9 7 5
73
pi. ri
.ri
mVI
nì'ob
iteti
ta; e non ag . gio al - tra
Et sans ré . pit je
W I «J^ a ? Éta, se
sfa' . ne a
non so
re . ver
lo unde
ta
MO
rp^y^fffffffpf y #?#£M£££f
;
J. W.C. 9 7 05
74
Mbel
bel
î ±L
la, ve
jus
frrrfrfr
w—g £
J.W.C. 9705
J*s a ^-^
1±+±u i * sa• —!
*
-fi^
^Silenzio, interrotto soltanto dalla preghiera che giunge a ondate.
Silence interrompu seulement par le murmure de la prière gui arrive comme pai
LE DONNE (bouffées.
LES FEMMES
22
s##' -é-' -é-' -é-' ' -#' -#' #' #' * y #' -é- 1 +' -é-'-é-' *' *'. #' •*' •#'
De profundis clama.vit ad te Domine, Domine exaude vocem meam,
,ÉÉÉàs
;
Un poco più ritenutoPP.
mmif
ir.
frj)}}}} Jï 1 1 1 iti j; i^ffTFiant au.res tue in.ten.den.tes in vocem de.pre.ca _ tio.nis me.ac.
J.W.C. 97 5
76
È18
Elì j) i | JJXi J) J) ii 1 1
1
•
J) ii~J-é-'
-é-1
-ë-' -e-' -é-J d ) S> 'Si i.ni . qui. ta .tes ob.ser.va . ve. ris, Do. mi . ne quid su. sti . ne -bit?
i yuuuuìJìJU'i lh: pliPiPBiiiPiii'é-'-é-'-d
Quia apudtepropitatio est
a y^fy^f^M
et propterlegemtuamsustinui te, Domine.
M a|j tif-vftf^ffiff=^
^ k ^=r sra^ * »
P
I Mxtoju iny i i^y^yi iHP8Sustinuit a.nima mea in verbo e. jus: spera.vit a.ni.ma meain Domino.
# Ijjlji i M *à à ï
rtr^in * ï3 ïç
«
J. W.C. 9705
77
L' INNAMORATOL' AMOUREUX
Più calmo riprende il canto:
Le chant reprend plus apaisé.
m ft=^- p T P P
D'un a . mo . ro . so
D' u . ne amou.reu . se
'* *-iJiiI JJJi
J
I i j) JUi 'J iUfiF*wA cu.stodiama.tu.ti.na usqueadnoctemsperet I.srael inDomi.no
Ï1 €j»rUn poco più mosso
PS
F
pie S.fL?7 piip7ii(triipj)
;
iëpè^êfo . co
y/flw .melo meo coree si pre.so,che
s'est tout em.bra.se mon coeur ait
m'a -ve tanto acce . so.
feu de votre oeilvain . queur .
4ë-ë-LJ ûd?
rr..A^..JW
"
P pfg
~JZ.
mi^ A
& *
?
I
J W O. «7 05
78
r^T p P g gWt È ^-MNM^fF
Lan.gui.so in.na.mo . ran
Si je lari- guis nuit et
dojour .
/
ï h i 2 J ^ S
on.d'eo nontro.voSaws trouver au.cun
*4
!
_fiL
¥=^
§S * J*:
feg ^'tttt ïé E4
lo . co, che Amo . re
se _ cours c'est qu'A mourm'ha con. qui
a pris monso..A
a me.
ì
P SS;_&.
I p«p «p P p £'jH* P P & r
Pie. tan.ze a voi chie . ro,
P«-
. /?> je re. eia . w<?,
e do.mando mer.ee . de,
im.plo.rant vo.tre mer . ci
3EE^ Ï S 1^ PP^* r
SiI1
tt-2-
J.W.C. 9705
79
ïMtft p"p*ffipl¥ p p"pBP
ca lo me . o co. re cre.de moMon coeur, ron . gé de sou . ci,
ri. re indi, si . an . . za.
dé.fati, tant se pâ . .me.
W îrtii
j: '( ,' M lij
m ±=*+ï
j J fî u J J
p
* *
Silenzio. Le donne pregano sempre.
Silence. Les femmes prient toujours.
LE DONNELES FEMMES
22
3ï=êPPPPPPPPPPPPPPPPPPI^T24De profun.disclama.vil ad te, Do.mi.ne,Do.mi.ne exaude vo.cem meam.
i^pPPPPI i i i iPPPPPPPiFiant au.res tue in.ten.den.tes in vo.cem de. pre . ca. tio.nis me _ ae
J. W.C. 9705
80Dalla finestra entrano molti fiori lanciati dal cantore notturno.
Par la fenêtre tombe une brassée de fleurs lancée par le chanteur nocturne.
Iï3 ï 8 ï ï Î Ï Ì ïft Ï Ì * Î Ì - ; ^Si i. ni .qui . ta . tes ob.ser . va - ve.ris, Do. mi - ne quid su . sti . ne . bit ?
Un poco più ritenuto
m? %£t
*¥T
w w
I JiJiJ^iJ) JiJ) J) J3TXJTJ) I JJ)JJ)J)J)Ji BQui. a apud te prò pi.ti.atio est: et propter legemtuam sustinui te, Domi.ne,
9£^
i %i 1 1 1 1 1 JiJUU) IOT JU> i i i i1Su.sti.nuit a. ni. ma mea in verbo e . jus: spera.vit a. ni. ma mea in
J. W. C. 9 705
1 [
8113
Ç| i i 'nrXJXJJTJT^PPo . mi . no. A cu.sto.dia ma. tu . ti . na us. que ad noctem
tttE
* ï i 5?#*
m S
2»
g ji i i 1 1 i i i i 1 1 ji i i j) i i j) j jj' «i> -i ;
spe.ret I.sraelin Do.mi.no. Qui.a apud Domi. nun mi. se . ri. cor. dia.
20
I j) J) J) i | J) j) | i *J) J) 1 1 j^fI-
et co.pio.sa a . pud eum redemptio. Et ip.se re. di. met Israel,
t g ÈÌ9**S i
r r2/
i | j) | i | J) J) i | J) J) 1 | i i J) | J) J1ex o.mnibus i . ni .qui.ta .ti .bus e . jus. Requiem aeter.nam do.na ei,
j> ii j»t"
ji j) i j) j im ìDo . mi
«IJ «l> JJ jP V ; V j «l>
Et lux per.pe . tua lu . ceateis.ne .
che poi, esasperato dall'inutilità della sua serenata,
canta furiosamente:
leque^exaspere de voir sa sérénade demeurer sans effet, chante furieusement:
M
L' INNAMORATOii' AMOUREUX
t per" «r p
s
Ac . qua, vi. ci . ni,
A Vai. de.voi . sins!
li)
che nel
Vo. ye.
mio co _
moncoeur
. r e ar.do
st enfeuì
2* t
l¥ ¥ ïtnP 1U
^rmosso, ma non troppo
m pi4-b
iï? » 15
Égè *Wf r
p ' p p ro ' pve. ni . te,
Ac.cou . rez,
soccor .rete, lo per Di - o!
por . te zittì secours par Dieu!
che c'è ve.nutoAmor col
A. mourestve . nu dres
£
mï
--^
T '"~
—r^-C
S:=:
Tm
3£r
83
teM"r i—\ p 1 P P M Wsuo sten . dar - do,
sani Vo riflum - tne
.
che ha mes. so a fuo.co e fiam . ma lo
II u de . dans mon coeur bou . te
$ := I i f r
S
cor
la
±
f
mi
flutti
du bi.to che l'a . ju . to non
/>or_ ^t?2 /mì /e se. cours
Ï 1T 1TS —
«
ij^ua^+
*s
si . a tar
<? z/ ' il re . c/a
do,
me !
sen
Ah!to.mi con.su. ma . re, ohi.
je tne sens bru .1er, he _
fr
i
T2" *
-il—
r
f
£=
me,las!
S4*.
oh Di
Mon Dieu
==*Io!
i
/S 5_
3 f=r 3
* PIS *tc
P P=?
25
Ac . qua, vi. ci
^4 /W . rfi?, voi
i
ni,e piu non in . du . già . te, che il mioplus ne puis.je at.ten . dre car mon
ê ïÌf T
S ïf
É É é *I 5
cor
coeur
ê
bru
6r«
eia, se nonTa.ju - ta . te.
il va ê . tre encen _ dres.
'=m
f f'm w
J. W.C. »705
85Breve silenzio.
Court silence.
LE DONNELES FEMMES
ii_Lj) j) ji ji ji JHW j"ji p ïfWf¥¥¥i
\
De profundis eia ma.vit ad te Domi _ ne. Domi _ neexaude vocem meam.
Meno Mosso
FP ~
§Sr r
=y
r» j' 1 1
1
1TTTjnnrjn^^Fiant aures tue in _ ten.den.tes in vo.cem depreca . tio.nis me.ae.
ÉHÉi J:
3Si?=»* r
-*
iHn* P P P J^ Ï I / J^ P P J^hW^4' é> è' é' é' é' J « ' »
'
—* ' *
—è' —jt—
• ' • é—
w-
Si i. ni. qui . ta _ tes ob_ ser _ va -ve . ris, Do. mi . ne quid su. s ti .ne.bit?
J. W. C. 9705
86
22
TO 1 1 1 1CTÌÌ *^M 1 j 1
1
s*' ë r-mr é • • v r • ' ë' w #- • —« J ' J '
; *'*'-»
Qui a apudte pro.pi .ta.tio est: et propter legem tuam stustLnui te, Domine.
âl ^ 5
Sr r r
if
1Violenti colpi alla porta. Le donne cessano di pregare.
On frappe violemment a la porte Les femmes interrompent leur prière.
^^prfro^'* '
ë ' ë'ë m ' 9 ' ë ' ë ' ë 'ë
Sustinuit anima mea in verbo ejus.
S !2Ê
si?
f
—I-
îf
S te
S
£
f i
S
_ _
î
wï
ITJ-2
La fanciulla si alza e va ad aprire.
La jeune fille se leve et va ouvrir.
8?I
A
îï
m gpp
Lento
as
i i
Entra l'innamorato, si l'erma,
L 1amoureux se precipite dans
î
s
È
f^q^i^ F*
«fJ.W.C. 9705
87
guarda, comprende e s'inginocchia. La fanciulla raccoglie
la chambre. fi s'arrête» regarde, comprend et s*agenouille. La jeune fille
da terra i fiori e li sparge sul letto.
ramasse a terre les fleurs et les repartd sur le lit.
(Si chiude il velario.)
(Le rideau se ferme)
jjt| ti ì|
J. W.C. 9705
88
a" Il campanaro „Le sonneur „
Ritenuto Un poco agitato
*TJ? r.r ivr r.r r. 8
S ^f WbïPPwPpbi ^ii|5
f
Ë K* ^
setìBU^^i^'ferg^
J. W.C. 9 70 5
89
5u=m*i-r
t• *TP)
S=**^ ÉË
Più mosso, quasi il doppio
:>-
'm- P m33T^ r=T= » s ffi
p
iS 3 ïf=
£Ii?3XT
^Sïf^î * ftp
iv-fp-f-FP 1
*m -p-* #j*g=Fpf^»W?TU2g
a cjit
w/>
r^rr^iFI J e *
TTJJJJ l-J-3 ^^r^
I«I »
i ï â Kl»3=fc^ SE
t£^—fif Q f3*zJ 0m~ 7rr=zr '
m jh-j 'QkEtWk 3$ ffc=K
J.W.C. 9705
90
SE>
m.tf
B±*}i-*-fŒ^MàM^à
^mmmm¥SBff
"/.
a i?33T?r
zz:
r; aa£
Ir
s£¥£ E£-5
* l|3?i p ;
*î *
'f'm'f'» '?' mï£-ÊiStm$ttin . 1— Ê it_•«#
£?$&s s
3 h==3
tF^Ï*«^^4^4^-*S <?
î|ë9Ï^W^5*3*?Ï+V+TJ.W.C. 9705
91
m ;>***$&&^m i m %»#
È ItJmjiW ii iUUiriî s tîi
*-*-*»
—
— »- il-ule
8f
MÌ& fit
3
tebëëiSÈÉ^Ë S
29
*SȐ.*s
wzjp
si© fSfftftPtf
"^PFWfF*
/
*,ftff#ês#~M££t*
J. W. C . 9 7 5
92
tt|7è n*
1
ï
WÊ^ÊÊÊg
,1 ar
gr-^ti-ijA^g^9 L I»
* »3 3-jKï
*£jm*wçé
<,.,?
i ^gffg p
#-#-#
^f^gf5* K*«^ ^* ^
.y
Éi £i|ipip :
& *sh#-»#«-^fe.y
ji^ ii»j 1 4=
m -li ^£WT+-^^S
^
J. W.C. 9705
93
^*Hf S-A-ìwW I\i m I P ti»*
^^ molto più
7-jg- (quasi in
prestouno)
S Jz* É^^P ^*P
fpN IPP ^N «w3 fi^ï®
s"II|2
3!
aih
il t«j j i rpH 3*1 i i- ï 1rs^î P=r=*cr<? scendo. e _ un....
m'ZÎ m * 4
f3 3
J.W.C. 9 7 5
94
j i s*ï i p fpf*1
1 »#* *movendo
PPi? pppoco
Sef3 p
ri
# P I P=F*ff P I ^IjM IIf-»
S rni n* *
(in tre) J = J • y/<g un poco più mosso
fe^3irp2=î p I i ?« a « g t>
* *tf î
s 1i? ^ -«? w3. =:
(^IjJjfff J^ I
j&é&ÊéMâ
i ttjJ'jliJt'JH'JjJJB
4*le * e *^ìuum^ frfff f fy f f i
31
:ezii!
IJt «
1f 15
95
1-1•
1—
1
t/J
OQm
-•->
>—
,
oCD AS5
• 1—1
wco T3
<; cek—(
.**
«S ed
W &fc oi
C• r-1
55O
et!
h! ot—(
O XO o> >
MiMàÉêêÊÊÊÊMêÈÊÊM9- â
(Si apre il velario .)
(Le rideau s'ouvre)
A sinistra un campanile di cui si vede soltanto la parte
inferiore, con la porta aperta. Contiguo al campanile un
muro piuttosto alto, che si prolunga verso destra. Nel
centro del muro una grande porta ad arco acuto, pure
aperta, e nella quale si delinea l'orizzonte.
Atmosfera di fuoco, infuria un vasto incendio.
Giungono le grida della folla terrorizzata.
A gauche, un clocher dont on voit seulement la partie in-
férieure avec la porte ouverte. Contigli au clocher, un mur
assez haut qui continue vers la droite. Au milieu du mur-,
une grande porte en arc d'ogive, ouverte, et a travers la-
quelle on aperçoit l'horizon.
Atmosphère embrasée . Un immense incendie fait rage.
Les clameurs de la foule terrorisée s'élèvent au loin.
SOPRANI
mm*paig^ft—^
Ah
m
Ah~um^ £
a* g
Ah
% £. Vii poco meno agitato
Ah
www
96
Il campanaro, con ritmo lento e grave, suona a stormo,
Le Sonneur, sur un ryth?ne lent et lugubre, met ses cloches en branle
$ ?E =? 3EEÌ:
Ah
$ B mS=£ ?sp ì
pAh
Î *r pE
S H-tg f> ggJ! „ »f faE
S fP P
S
*
" rît»' • • • t *5 • * • • 7 «? •. *» • "t* •
mIII»,
«*
«f ?
^=# £7 «
^i w p
-p"
.T. W. C. 9 70 5
s?..97
S mMolto più ritenuto
PSÈ 55 gjte e ejg r>gjipfllrtfi,ie i BU se ^^^^fff*
33:33:-kV
e intona una canzone molto contrastante con la scena che si svolge fuori
dalla sua cella:
et entonne une chanson dont le ton contraste singulièrement avec la scene çui
se déroule au dehors :
IL CAMPANAROLE SONNEUR
m
ÈL S
32
£ é=êU . naU . ne
p±l^±=zt
gc^j WF ipg>"~f
K>?» g FgËi V^
:
«îFf:i=F^
s 33:33:*v
J. W. C. 37 05
98
a ÉÉÉÉ Ìvecchia mi va.ghegvieil- le me cour, ti .
già
se,
JgCflCCBllCgfe'flg'gifc
*iï *»
3E-€%-
a p g j e p e éB i f I p-m-Ovizza e secca in.fi- no al. l'os, so, non ha tan . ta car . ne ad.dos . so
Sa peau se. che sur ses os, u . ne sou . ris sur son dos
^=^-f~^4: É Ïlche sfa.masse u.na mar.megne mange, rait a sa gui
già,
se,
ii *ima \ MfE
J. W.C. 9705
* /^9»
1 P I p p Hip p p p T'rflNEl . la ha lo. gra la gin . gi
e . />«/ . se. <? es/ sa gen - ci
va tan . to bia.scia fi . chi secchi,ve aus . si fi - gucs de ma. cher
m
CL-
m_ î F M P P p p ^fttP I P h?per.chè fan del . la sci . li . va, da im.mo . lar be . ne i pen.nec.chi;pour a - voir de la sa . li . ve de quoi l'é. tou . pe hu . me . cter.
éOL
331HE
^ a
g f $ H M- p H I HK-g-Hsem.pre in bocca vi ha pa . ree . chi che'l pa . la . to se gli in . vi . sca,Tou . jours el . le en doit su. cer, et du fil qu'el . le tor . til . le
8.
J.W.C. 9705
100
Bj=r^-M-MHH Ì P g p p p p 77 i
#?..
sempre al lab.bro haqual.che li - sca, del fi - lar, che la mor.seg. gia.
sur sa le . vre des brin. dil . les com.me par glu res . tent pri .ses .
êSOPRANI /
Ah
É ^É?5 en
h .Sîz; *O d
° oO >
s-
iCONTRALTI
Ah
JL m r g ^« gTENORI
Ah Ah
* r—=^ ^ f^Nf £-k i
s
bASSI
9^#
Ah
/Ah Ah.
mr f^igrfMMse. Ah Ah Ah.
-*»•
S 35: m:331 m:
p, o -e-
J.W.C. 9705
J01
IL CAMPANAROLE SONN EUR
m -*-r>:-' \\ ^'-n^FF^
Ella sa proprio di cuo. io quand'è in
Elle sent le cuir qu'on farne, le vau .
z£
—
~
^r r? ^* ugge >
^~Ah
Ah
MmmA±él£ *. + *.£
*W
Ï
Un poco meno ritenuto
1*^mi
8t.
è
faiu !
È ÏE
1 o1
«/-t*- -o--e- -o-33*> TEO
•I. W. C. »7«> 5
102
tM+t m P i l E ; i p r fe g^Fconcia,odican morto, o di ni - do d'avvolto . io, sol col puzzo^ingrassa l'or -to
tour, le chien ere. ve, et Po. deurquien e . ma . ne engrais . se un champ culti . ve
^8?..,
*
#«.....
b^ ..li
- i
EH
m JQ g«p-*- *^^* 9-ï- *•
3**£-e- _o_ -&-
33:-©- -«-35 -V»- *5&
^^ * ^* g g Q r¥ *
i
Or pen . sa
Quel piai . sir
te che conm'est re . ser
for to,
ve!
8i et. . ..
â ,n«
si
J. W.C. 9705
gip p p P~P-P- P p I P P~P"1 p• w
sempre ha la . si . ma e la tos - sa,
j'a. mais la toux ne la quii . te,
103
^34
£m
e fug. gi . ta è dal. la fos - sa
De la fos . se a pris la fui - te,
8?.
^EÉ| -ìite
ÏK
Élu* 3: * jiÛ 1 -ffl
ppPW^m
Z2^=
-e-
1=H $g £ se con es
pourtant el
i
3 .W.C. 9 70 5
104
3
PPiù ritenuto, come prima
" p.
ptr
Tut.ta .
a--4-4 fi i f f f _ J43444Ì-e-
-tv
EP p • •—p y* p p * U jj <* "
i
' * * ^gip P P P P P^T PT-P ° e t^r^wf^e£eSee$.
. vi . a il na . so gli goccio, la sa di boz.zi.mae di su.gna,più seri-
cea Za gout.te ton. jours flit, e, l onguent , Zp ran.ce el . le pu . e, ^>/ws qu'es.
Xi
B^ Î 3—4-4=4=^-tv-
-tv
I lugubri rintocchi continuano sempre e 1 incendio a poco a poco diminuisce.
Le lugubre tintement continue,pendant que l'incendie s' éteint peu a peu.
m lT *T
E=T~E~ P P \> P P P ^ i*"T~^^ £Éta è d u . na chioccio. la, poi d un tratto il fia. sco im.pu.gna, tut . to il
got el . le est bos . su . e . Quand em.poi . gne la bon . teil .le a . lors
gnu
car.
m I èi
-tv--tv
-tvJ . W. C . 9 7 5
105
gg^irgëEiM p p p f-±-?-rësuc eia co . me spu.gna,e vuo. le an . co eh io la ba . ci : io la
le fait mer. veil . le, et puis veut que je la bai . se, je lui
1 £ .'
m a-t»~
J(grazioso)
tì fcH-rrpd
\
3^S I /
gncri
do, ol . tre va' a gia - ci,
^ : va.t . en, tu me pe _ ses,
el.lain.tor.no mi vol
mais per . sis - te a V en. tre
=± 1 1 i i é
#6
S Osé é
J.W.C. 9 7 05
106 m iNon tien 1 a . ni. ma co' den . ti, ch'un non ha per me . di
La. . me tiendrait a ses dents, mais n'en a plus de
? p p H ^=n I I P ff=P=E=£3. ci . na: i lue _ cian.ti ha qua _ si spen . ti tut. ti or .
longtemps, ses yeux a de . mi é . teints tout oitr .
la . ti di ton
les d e .car . la
jfi.
+—0-
ï
mil
| T f bf | f "F bf y flf'f f Pf 1,
s lii H P p
£=!=£ni - na : sem . pre la vir . tù
di _ s///- /f»/ /?' . queitr
di vi na
•6-
4& •—m- Ai
£:£
§0;
e-m * •
yi m i u±
J =1107
i
tin nel pet
qui de . cou
to giù gli co . . la,
le dans son sein .
m gj. #
—
i* si
i
S1»-
| T f b f f r^f^r gj^tif
^^Hr¥-rp''p p p
i
'p p f-^viz . za e secca è la sua go . la, tal che un bec - co par d'ac. ceg _ già.
Du long col des be . cas. si . nes, le sien a for . me pré . ci . se.
a:
^Fj^f *
S JÉÉlÉÉ^É£
i
Più ritenuto
f35
Tante grinze ha nelle go . te,
Son vi . sa. gè a plus de ri . des,
tein.d
.
— mp^
^ J *J j>J -JiJ. J ^J ^J àti ?» ;;? nr. ~cr
r**n
t. TV
-**-
108
>• ~r E 4-4-$~£4-LîM àmquan . te stel .le so . no in eie -
qu'au Ciel on ne voit de'- toi .
. lo
. les
1 e sue
Ses te .
à k%
\3^ ÂÀ U U-o
2E=$=$~$-fc£-f- fi-f^-:M-f-E-g ÈEEÉ
pop . pe viz . ze e vuo .te pa . ion pro.prio un ra. gna . te . lo : nel . le
. Uns retraits et vi . des semblent da. ra . gnes les toi . les . N a pi,us
m ï U u è±
SE
mu mUif | | &-f-E--f-pE *
bra . che non ha pe . lo, del . la pec . eia fa grem.biu . le,
du . vet sous ses voi . les. Pan . .ce lui est de. van. temi.
.T . W. C . S 7 5
me più bia . scìa che le mu .
E - cu . mani coni .me he . iail
109
SE
m 1 j I Ul^ìé
#A5_
-O-
quan . do in . tor . no mi voi . teg
me suit quand l A.mour Vai . ti
già.
se
.
» f-
m -IL,
:r ;* ir
?
J. W. C. 97 5
110
< 2
O C
C oO >
Ê
SOPRANI
CONTRALTI
Finit ;i la canzone egli smette di suonare, vu verse
Lo chanson finir, il cesse di' sonner, se dirige vers
ì-£-
_fl?l*Ah
( divisi)
2±±±£^2=2 m mI
TENORIAh Ah
Jl:s
ftl
BASSI
Ah
—(9-
Ah
Jl.
I9
vali.
<s-
Ah Ah
331 ICE
P
-t>-
I ï
li h
È*S
rn S K-:^.±
h
S m:-t»-
31
i
la grande porta, vede che il fuoco è domato, ritorna sui suoi passi, si mette a sedere
In grande porte, voit qne le feu est dompte, revient sur ses pas, s'assied devant ledo.
Un poco più ritenuto
^S 1 HÉÉHn ^HPÉ mix
w 3^-*
-&•
èsm S
W wJ. W. C. 37 5
in
davanti al campanile, tranquillamente si accende la pipa,
cher et tranquillement allume so pipe.
(Si chiude il velario.)
(Le rideau se ferme)
8'.
:= :- :- *zjzz ÉJfcâPP
W^ *- A*.mm
+ ?-
g Eg ||
Sm//
L' alba delle ceneri „<<
#
Le matin des cendres „
Allegro vivace, marcato
mf
m t^rza m. azzW 1. i irza:• •
J^ ^3F^ 1 ' _9m m ' - # *EF
>S 3 g3S a3 W~ m '
m z m d~ m az' J ~ é ~ +
J. W. C. 9705
112
ì
â
3
t> c# -gÇ
:==£ m m
i m i:
«."..
njg=§fji'i ^JjftjÎA j- ^
IPW e^
\
/m# ^ ^» E
Molto marcato il ritmo
p t fit iiïiiiiiiE^^SFff *
3^ ^•^
36
É mmiî iïï(UP rttf ï
s Ì?» r
>? * -*
9-
J.W.C. 9 70 5
fe^gp"J13
À J)jgS
^ggfi X i) J
E
ÎE 3E£J
1 E:» 7 7 >
P r FFi^EglJtfftfff^t^^ff
IjUlJ. J-=U= ilI î
^Mas
> >
t=4--i s—B- mP > P v P ^s
ï
É=M. *.
{SE? 3=ZZ ^ 'i, ff'f-ffff
'^m^~
-i r
114
òjffóìim ,^^^^-y*
4âÈé ì^
* ¥» m
f i r \ -r
\$^ff^'j^f^f fì*f^«p
glì ì è^ * E4—
E
iΔ=* E
37
ggj beigi u ± É*li^S5/ ?
» *
^ £^£
fmp
-«s-
& 1,0,- ì «à=ffl=ì=
«jTF̱=&fe#
Più mosso un poco
3E
^ * ?* P
^$^ 2=Es§E I S
J. W.C. 9705
115
infini«2 "«
p s*s^ï3iï»ïï* Ip ? jB y B Ëp/i* »îi'*ri
8t *w/> =
zs:
*lr -xs"fi *(t?P It-
itiImi y i
rail.
ê " JSfiïTif ',^*-wmm fm Pff/
r^ t^>
»* * *»
1 »» I'S tt
1
116
(Si apre il velario.) Una strada di una piccola città.
Casupole
.
Comincia ad albeggiare . Entra, canticchiando, 1 uomo che spe.
(Le rideau s'ouvre) Une me de petite ville.
Masures .
L aube commence a poindre. Entre en chantonnant un homme qui
Molto ritenuto
gne alcuni fanali primitivi
.
éteint quelques lanternes primitives .
IL LAMPIONAIOI/ETEIGNEUR DE LANTERNES
¥(canticchiando qnasi senza ritmo)
ifftTp r> g m^#p=£*
La mi tenne la staf. fa et iomontaiinar.
Elle me tint le. tri . er et moi j'enfov.r.
J.W.C. 9705
11?
PUgÈBÊëé Et fr h¥fof^-Q P p
. cio. ne,
_ chai l'arçon
lamipor.se la lan.cia et io imbracciai la
el.lem'a lance don.née.j'ambras-sai le
8-
izUJ^fc r ys^r ^gr^2^
r4V jt i——
*t" ^ ïir tfeji s?
tar . ga .
bou. cher
A^4
di .
_ dieu,
ê à £
an
2_î H j*-J k? 2 J-/> 7 lt! K~ J
J)
* y. 7
*Ur*r'v ''gpr=#rf S*
y-aJt Ti «L
S4- U à =À
J.W.C. .9705
118
Tintinnano pettegole le campane della prima messa di quaresima .
Les cloches sonnent brvyament appelant les fidèles a la premiere messe du carême .
g , | | | tjgEpF mi £ îet da Vi. gno.ne in Fran
e/ d A . vi. gnon en Fran
. eia.
. ce
per ac . qui
où ga . g-Ke
J.W.C. 9705
119
Nero vestite passano, isolate e a gruppi, le beghine che vanno alla chiesa .
Les béguines, qui se rendent a l office, passent vêtues de noir, isolées ou en groupe .
^iïjljil^ gpgmme
{ss &ff s ? a sj39
i fiiMiJ-k£Fm
ODl; ÛifflTffm _-
*jR=FS j, n T\TìT\ J3
?
—
r~-**£?J.W.C. 9075
1 2 v
i LU LD LU±gn î i ï i îTf
i=t i^
..firmaf—
'
f Li fc 7 OD- -s" :ï
iil il Mil*=e
E
hfg
?//? poco crescendo
3 jj J^eJJflh r r00- :^ *r
LA COMPAGNIA DEL CARRO DELLA MORTELA COMPAGNIE DU CHAR DE LA MORT
(da lontano, avvicinando!'! a poco a poco)
(de loin, s'approchant peu à peu)
m X w^ w**T
(2 TENORI, 2 BARITONI, 2 BASSI)
(2 TENORI, 2 BARITONI, 2 BASSI)
Penitenza!
Pénitence !
Peni.
Peni
.
w1 ' Pft
Penitenza !
Pénitence !
ì
rail.
Penitenza!
Pénitence !
m J>^nr- %X y^G P G>
f
3y ^
Molto pesante
è3e£ EÈEEE= ' tt = i = i ff^f
121
S'avanza, da sinistra, a passi lenti la compagnia del carro della morie borbottando :
Penitenza! Penitenza!
A pas lents,la compagine du Char de la Mort elitre par la gauche, marmottant : Pénitence !
Pénitence !
*¥£
n^'-w^^rw^im » « y T=3PI
a
tenza!
ience !
Penitenza !
Pénitence !
Peni .tenza !
Peni . ience !
Penitenza !
Pénitence !
Peni.
Peni
.
**FS fr~FTPPP
7 7
ppq
PP7 •
t> 3± P^Penitenza !
Pénitence !
-r^>
Penitenza!
Pénitence !
Penitenza !
Pénitence !
Peni.tenza !
Pèni, terre !
gg isi1SË
j -l m à m -a i
z_J^_j^_j-l_j-l_j-l_H. T^T
P*-br,fl* Ë EEf
Penitenza !
Pénitence !
w q », »^* • » »•
ffffPenitenza!Pe.nitence !
tenza !
tene e !
Peni . tenza!
Peni . ience !
crescendo
.
Pe.ni.
Pé.ni.
a .poco.
*ï£=y=fc y Éi « t
:
ffFP^-^-fPy g § •W
Penitenza!
Pénitence !
Penitenza!
Pénitence !
Peni -tenza!
Peni . ience !
Penitenza!
Pénitence !
SS m É^*
crescendo a poco....
122
V ;
\>mm*f ' yWb««7—y
pfF^ PFPfr'^pf3EEÈ
. tenza !
. tence!
PenLtenza!Pénitence !
Peni
.
tenza !
P^m . tence !
Penitenza!
Pénitence!
a poco
m i=ÌtW^W 7' 9 m m
P
-7 y e ë c ë
fpfPPeni. tenza !
Peni, tence !
Penitenza !
Pénitence !
Penitenza!
Pénitence !
Penitenza!
Pénitence!
m^ 5^¥**
L#w mbjggu2 1
tf poco
HPlPIf1^*ir^t=i-? -r
•
iîi•l-pu^lt
Esce da sinistra, correndo, un'allegra mascherata di pagliacci, che, sghignazzando , si
mette a danzare intorno al carro funebre, impedendogli di continuare per la sua strada.
Une joyeuse troupe de masques survient en courant por la droite . En rigola?it,ils forme?it
ime ronde auteur du char funebre qu'ils arrêtent dans sa marche.
PAGLIACCIILES MASQUES (2 TENORI, DIVISI)
g £Be be be be
Mosso alquanto
J. W. C. 970 h
123
* mm
1
l l
i ^^j -fTH
Be be be be
^ ^ ^ ^
f^=ri^
f f3EEI
(Uniti)
F^¥ê^^ fc£
be be
T* É ffgffflUn poco meno mosso
H f ìjjim ^*./•
s ^~
fJ. W.C. »7 05
124
1 gbe
S * #be
ta
I Ê'
r
; yLyHrf9£^ LU Lift? 1=1 Ig v>^_
Sbf
(urlando)
Ad un tratto dal carro
Soudain , sur le char, se
ïEÊE
be be be be be
t S.g- = lJî3
EË3
Smovendo
^s^ 3f> -
S *
funebre s'alza, scattando, una figura "orribile a vedersi „ raffigurante la morte .
I pagliacci fuggono atterriti, uno di essi perde il berretto.
dresse, mû par un ressort, un mannequin ''horrible a voir „ représentant la Mort. Lesmasques fuient épouvantes . Un pierrot perd son bonnet .
Molto più mosso
.te ti >i . x
W F g W 3~^J. W. 0. 970 5
125
Con ostentata solennità gli uomini
del carro della morte cantano :
Avec une solennité ostentatoire , la.
compagnie du char de la Mort chante :
LA COMPAGNIA DEL CARRO DELLA MORTELA COMPAGNIE DU CHAR DE LA MORT.
(4 TENORI, 4 BARITONI, 4 BASSI.)
-* * £ fv * £ r-0-m è 5 i=8=É P I fi ? F P_EDo.lor, pian . to e pe . ni . ten
Doti. leur, Plain . te, Pe . nt . te».
za ci tor.men.tan tut . ta .
ce nous tourmentent corps sana
\
3^# * * * *Ê
" Quasi solenne
S # Ie ?F~î
***1 E-E. M I P F P P M P P
vi . .a. Que . sta mor . ta
vi . . e
,
la de . fun . te
com . pa . gni
com . pa . gni
a va gri . dan . doe vous vient cri . er :
g j j ê=ê t QTJTTSî mP g=f? * *=T? 3 F
J. W.C. 9705
126
m^$àpe.ni.ten
Te', ni.ten
m m X
3^t3>
*mza
ce .
1 +
^m ï Sff
T
m
7~J—f
afit
40
gg^^f^^^j^ •g -p » »
£r +-
Funi . mo già
.F« . mes jV/
co . me voi
ce que vous
se
e
s^ l
te,
i
m
voi sa . re . te
tòt vous nous res
ïP
S ?
~31
JLr^rryi—i-e-w-h-^êfH?co . me noi
semble . rez
Mor . ti siam,
no . tre chair
mmmco. me ve.de . te,
Mort a dé.fai - te,
co. si moi . ti ve
ainsi morts un
Ï^É *=*=M t
*TT
f p s3 te ff^v=*: 5 ï?J. W. C. 970 5
127
S m f #
—
p-
ï^r p p_p_Iig^ B~»TLBr s v >>
drem vo. i, e di là non gio - va po . i , do . pò il mal fai
jour se.rez, fai. re lors plus ne pour.rez de vos pé . ches
*gEfagp^^ i¥ *
SS r^
m % p p pr-^ I ^ i
* fhrtr-^p^f^. va . le i no. stri a. mor' gimmo can
.val allions van . tant nos mai .
tan. do. e
tresses et
co. si di ma .le in
ainsi de mal en
^=&P^ Sfrnîtim
i Ie
«J. W. C. 9/05
128
$*-
gpt^^LM r j
,, g [
=pB=êiS Sma . le ve.ni.vam mol - ti . pli .
mal apprêt tu. mes nos de .
nu;- f^tplB^^
**
can.do. Or pel mon.doan.très. ses. Or cri.ons, car
i1
rv'r p r r P Tî ifi— i£êI. diam gri.dan.do pe.ni.ten
tempsnous près se: pe.ni.ten
za
ce.
w^mAâ -J- SLÀm ï
pe. ni.ten
pé .ni. ten
A
^m-m-
^ ïï5 f ^=^ 3=¥*
if fi»
Gridando sempre "penitenza, penitenza,, se ne vanno,
Criant toujours: pénitence,pénitence, ils s'' éloignent
sfp
gravi nell'incedere
lentement .
129
(allontanandosi)
(en s ' éloignant)
*K= ssê IgiiPeni.ten
Peni .ten
za !
ce /
Peni.ten
Pèni, ien
za !
ce!
m g | p r
Con grande circospezione entra il pagliac-
cio che aveva perduto il berretto, e lo rac.
-4i><?c circciìspectimi, le pierrot qui avait
perdu so?i bonnet vie?:t le ramasser. En se
Pe.ni.ten
Pe .ni . ten
za !
ce!
tèÉpJHfe^ h^=A
J. W. C. 9705
130
catta: nel rialzarsi si imbatte con una mascheretta che sta rincasando, 1 abbraccia, la
redressant, il se heurte a une femme masquée qui rentre au logis. Il Vembrasse, la prend
(ancora più lontano)
(encore plus loin)
m m £mPeni.ten
Peni, ten
za!
cel
81..
'"" li&t
prende per la vita e saltando allegramente se ne vanno insieme. (Si chiude il velario.)
par la taille et, sautant gaiement, ils s'en vont ensemble. (Le rideau se ferme)
m s£-*mPeni.ten
Peni.ten
za!
ce!
J. W. C. 9705«L KO M AFEBBRAIO MC'MXIX
top related