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G. FRANCESCO MALIPIERO.

L'ORFEIDE

II. SETTE CANZONI

SETTE ESPRESSIONI DRAMMATICHE.

aJ

G. FRANCESCO MALIPIERO(1918)

" SETTE CANZONI „SETTE ESPRESSIONI DRAMMATICHE

" SEPT CHANSONS „

SEPT EXPRESSIONS DRAMATIQUES

adaptation française par Henry Primières

Riduzione per pianoforte e canto 30 Lire

Réduction pour piano et chant 15/- net

J. & W. CHESTER.

11. Great Marlborough Street London. W. 1.

Déposé selon les traités internationaux. Propriété pour tons les pays.

Tous droits de traduction, de reproduction, et d' arrangement réservés.

Seuls Dépositaires pour la France Unico Rapprese utente per V Italia

ROUART, LEROLLE et Cie., PIZZI & Co.

'29, RUE D 1 ASTORG, PARIS. BOLOGNA

Engraved una Prinied in Italu

Copyright, MCMXIX., by J. & W. Chester.

à G. Jean Aubry

INDICE

I vagabondi - (Les vagabonds) pag. 1

A Vespro - (A Vêpres) » 19

II ritorno - (Le retour) » 31

L'ubbriaco - (L'ivrogne) » 45

La serenata - (La sérénade) » 63

Il Campanaro - (Le sonneur) > 88

L' alba delle ceneri - (L,e matin des cendres) * 111

PERSONAGGI PERSONNAGES

« i" vagabondi »

11 cieco.

Il cantastorie (baritono).

Una giovane donna.

Alcuni passanti.

« A vespro ».

Una donna.

Un frate.

(Voci interne: 1 baritono, 4 bassi).

« Il ritorno »

La vecchia madre (soprano).

Il figlio

(Voci interne : 8 tenori).

« L' ubbriaco ».

L' innamorato.

Una donna.

L' ubbriaco (baritono)

Un vecchio.

« La serenata ».

Una fanciulla.

L' innamorato, (tenore)

(Voci interne: 5 soprani, 5 contralti).

« Il campanaro ».

Il campanaro (baritono).

(Voci interne: coro).

« U alba delle ceneri ».

11 lampionaio (baritono o tenore).

Le beghine.

La compagnia del carro della morte

(4 tenori, 4 baritoni, 4 bassi).

1 pagliacci (20 tenori).

Una mascheretta.

« Les vagabonds ».

L' aveugle.

Le chanteur de complaintes, {baryton)

Une jeune femme.

Quelques passants.

« A Vêpres ».

Une femme.

Un moine.

(Voix invisibles).

« Le retour ».

La vieille mère (soprano).

Le fils.

( Voix invisibles).

« L' ivrogne ».

L' amoureux.

Une femme.

L' ivrogne (baryton).

Un vieillard.

« La sérénade ».

Une jeune fille.

L' amoureux.

(Voix invisibles).

« Le sonneur ».

Le sonneur (baryton).

( Voix invisibles).

« Le matin des cendres ».

L' cteigneur de lanternes (baryton)

ou ténor).

Les béguines.

La compagnie du Char de la Mort.

Les masques.

Une femme masquée.

Erratum

Pour les exécutions en langue française, il conviendra de modifier comme suit la traduction

qui, en certains endroits, s'adapte mal au texte musical.

Ce qui doit subsister du texte primitif est imprimé en italique. Les barres :jindiquent les

barres de mesure. Avec cette nouvelle version, les modifications apportées a la musique deviennent

inutiles. 11 ne faudra donc pas tenir compte des petites notes, à moins d'indications contraires et

chaque syllabe française, en principe, devra correspondre à une syllabe du texte italien. Une barre

horizontale placée à la suite d'un mot :- indiquera les cas où plusieurs notes devront être chantées

sur la même syllabe.

LE TRADUCTEUR.

3-5 Elle me tint Vêtrier, je me mis en|

selle|

me fit doti de la lance, j'embrassai la|targe.

Elle me tend l'épée|

et l'éperon me chausse.|

puis de l'armet me coiffe|

et moi mon cœur

lui|donne.

|

6-7 Adieu|

douce amie | , mon beau pays je

quitte|

En Avignon, en Fiance,|

je vais chercher la

gloire !|

7-1 1 Si je fais coup de lance, pour[

vous je le

veux faire|

Si tombe à la bataille, mourrai pour|votre

gloire|

Alors diront le Dames :|

« Il est mort le

Fidèle ! »|

Lors diront les pucelles :\

«Il est mort pour

nos|charmes »

|

Diront les jeunes veuves :j« Honneur lui devons

faire. »|

Où le porter en terre ?;

A Sainte-Marie des

Fleurs —|

Que jeter sui" sa tombe ?|Des roses, des vio

\

lettesi|

I4-17 Mêmes corrections que pages 6 et 7

34 Tu m'as ôte mon fils —|

le confort de mapeine

]

On n'avait jamais vu jeune homme aussi|

plein de courage

que l'enfant trop ai|niable dont j'eus du Ciel

l'of|

fraude,j

35 Viens nous voir sur un cheval à robe[blanche

Comme celui qui le Saint-Esprit por — te|

37-38 Mon fils! Mon\ fils! Mou fils! Mon | fils ! O

mon lys que j'aime !|

Fils qui mon cœur conseille|dans les jours

d'angoisse|

Mon fils aux yeux qui rient|

fils pourquoi donc

te taire ?|

39-40 File, longue lile| ta maman suit la (ile

J

puis voiei venir /' Abbesse

On chantera ta\messe, ta messe et \ tes

matines

Il fiandra courber l'é| 'chine. La 1 révérence

faite|

que l'on donne au chat la| soupe, mais s'il

fait des ma|nières

Il ira dans tes chatières. Dessous le|/// s'ouvrent

les chatières.

Nous au I rons des friandises! I

41-4-" Mêmes corrections que pages 37-38

42-4Ì A|

lette, A\

lerle|

le tambour ré|sonne!

Les|Turcs oui dèbar l que nombreux au ri

vage.

Ils emmènent Ro|sine en esclavage.

A|

lerle. A|

lerle\

le tambour ré — sonne!

70-71 Sache; que je m'en|gage

De par amour qui\point ne ment

A vous dépê cher mon cœur dolent -

73-74 ... Rose purpurine !

Sans trêve, j'ima|gine

les plus fous sfrata|

génies

Pour parvenir à|vous.

Belle, que|

j'aime. |

77-79 D'une amoureuse|flamme

S'est embrasé mon cœurau feu

|de votre œil vainqueur —

|

Je languis dans la|

peine|

Sans trouver de re|mède.

Amour a|

pris mon à — me|

Pitié je réclame.\

Votre merci j'implore|

Car mon cœur qui trop vous adore

Défiaillau se pâme.\

82 Voisins à l'aide|Voye\ mon cœur qui brûle !

|

A l'aide ! Portez lui secours de grâce!...

84 Voisins à l'aide !

N. B. Dans la chanson du sonneur, les rimes mas-

culines laissent une note sans une syllabe qui s'y adapte.

11 convient de déplacer le texte de manière à faire tom-

ber les deux dernières notes de la phrase mélodique sur

le dernier pied de la rime masculine :

99

102

io5

10

de quoi l'étouppe humecter —|

toujours elle eu doit sucer —

Engraisse un champ cultive —quelle plaisir m'est reserve —

L'âme tiendrait à ses dents —Mais n'en a plus de

\longtemps —

Ses yeux à demi eie ini s —

Oui découle dans sou sein —

Erratum :

105 crie : Ah 1 que /// me pèses !

108 devanleau lire devantail.

Pour éviter de chanter deux notes sur la mêmeSyllabe, on pourra renoncer à la traduction versifiée, en

la modifiant ainsi :

98 Sur ses os sa peau dessèche, souris dessus sa

carcasse|

99 Epuisée est sa gencive tant lui faut mâcher de

figues|

pour avoir de la salive de quoi mouiller sa

filasse|

Elle en a toujours en bouche, et du fil qu'elle

tortille...

102 l'odeur qui en émane|suffit à fumeries terres

|

Or pensez quelle1

est ma joie !|

103 Ne la quitte\Me fait don de tant de char

|mes !

106 Par ses dents ne retient l'âme, car en bouche

n'en a|mie,

Ses deux yeux qui ne voient guère...

107 qui lui mouillent la poitrine.

108 Sous ses voiles. Tablier sa pance forme

109 Ecumant comme une mule

près de moi elle s'empiesse.

-^^S^If.S/^'

Malipiero : ..Sette Canzoni"

}. & W. Chester, Ltd

Londres et Genève

u

ìi

"SETTE CANZONI,,SETTE ESPRESSIONI DRAMMATICHE

G. Francesco Malipieio

(1918)

1 VciffclDOIlQl „ (Si apre il velario.) -Le prime ore di Bera.

Una strada. Nel centro una porta chhisa

a cui si sale per due gradini.

LeS VagatlOndS „ (Le rideau s'ouvre) A la tombée delà nuit.

Une rue . Au centre, une porte close a la

quelle ou accede par deux degrés.Lento, non troppo

IV

s «

Tf§

r tWzrMêB^&êM

» -9-

^—- *a É

r cwai

Entrano i vagabondi: il cieco, un uomo di media età appoggiato al braccio di una.

giovane donna, cammina lentamente tenendo una chitarra sotto l'altro braccio. - Dietro

Entrent les vagabonds: Vaveugleynn Ao?nme d âge moyen, appuyé a?/ bras d'une Jeune

femme ymarche lentement tenant une guitare a la ?nai?i. Derrière eux vient le chan-

m*a

é=^N^r cL'#tJ*

à sa?

a loro il cantastorie, giovane e robusto,

tenr de complaintes, jeune et robuste.

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gE| h maizlrj-

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f r EfCopyright MCMXIX by J. & W. CHESTER J. W.C. 9705 Tous droits reserves

^^a i=*j e * * ïy fje!T »r f~i*f*

Fanno sedere il cieco sui gradini della porta; egli posa il cappello rovesciato di

Ils font asseoir l'aveugle sur les marches de la porte . Ilpose son chapeau renverse de -

Tranquillo assai

nanzi a se per raccogliere l'elemosina,

vant lui pour recueillir les aumônes

molto rail .

Più mosso alquanto

J.W.C. 9705

3

e comincia a preludiare sulla sua chitarra.

et commence à préluder svr sa guitare.

Un poco più ritenuto

Il giovane, guardando sempre fissa la donna, che s'è

messa a sedere accanto al cieco, canta:

Le jeune homme, regardant fixement la femme assise a co-

te de l aveugle, chante :

a — =ÏM ÏM kfe

mIL CANTASTORIELE CHANTEUR DE COMPLAINTES

^r=y p Vr> p p T~t g p p W 3E

La mi ten-ne la staf - fa et io mon - tai in ar

El . le me tint le, tri . er et moi j'en . four

.1. W. C. 9705

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el _ /« m'a /o« - ce don

eia et io im - brac - ciai la

née, fem _ bras - sai le

J. W. C. 9705

mrrri p*? e Ela mi cal-zò lo spro

et m'a chaussé Vê . pe

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je lui ai dit mon

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.1. W. C. 970 5

6(Alcuni passanti, senza fermarsi, lasciano cadere qualche moneta nel cappello.)

( Des pansant, sans s'arrêter, laissent tomber leur obole dans le chapeau.")

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Un poco meno mosso

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3. W. C . 970i

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J. W. C. 97 5

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J. W. C. 9705

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mo : in SantaMa.ria del

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J. W. C. 9705

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J. W. C. 9705

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Egli suggestiona la donna col

Le jeune homme semblefasciner

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suo canto, ed infine con un gesto quasi imperioso le impone di seguirlo.

la femme avec son chant et a la fin il lui enjoint d' un geste presque impérieux de le siàvre.

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14

Elle s'alza, pone nel cappello del cieco del denaro avvolto in un fazzoletto

.

Elle se lève, pose dans le chapeau de Vaveugle de V argent enveloppé d'un 7nouchoir.

J. W. C. 970 5

15

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J. W. C. 9705

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=^ s ^Se ne vanno silenziosi.

//,v *'e« vo«£ A'a«.y bruit.

Il cieco

Cfrvpugle,

rimasto solo continua per un poco a improvvisare sulla sua chitarra

demeure seul continue un moment à improviser sur sa guitare.

J. W. C. !»7 0r»

17

IL CIECOl'aveugle

Poi si leva, chiama la donna, intuisce,

Puis il se leve, appelle la femme, comprend,

(chiamando forte)

\ ljp

raccatta il cappello, trova il denaro, lo prende e lo getta violentemente a

ramasse son chapeau, trouve V argent, le. prend, le jette violemment à terre.

m. s. -* «h i*tt:HËI lèni

J. w. C. «70:

18

terra. Vacillando, a tentoni se ne va dalla parte opposta di dove se ne

Vacillant à tâtons il sort du còte oppose à celui par ou sont sortis

movendo

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sono andati i due amanti,

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II?

J. W. C. 9 7 5

22

(Si afre il velario) -L'interno di una chiesa.

Nel mezzo, fra lo scintillio dei voti d'ar-

gento, un'immagine miracolosa della Madonna, dinanzi alla qua-

le ardono sette grossi ceri. Un poco più a destra una porta chiusa.

(Le rideau s'ouvre) L'intérieur d'une e'glïse .

Au centre, parmi le scintillement des

ex-voto d'argent, une image miraculeuse delà Vierge devant la.

quelle brûlent sept gros cierges.

Un peu plus a droite , une porte close .

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E il tramonto.

Dal coro giungono, continue, le voci dei frati recitanti le litanie.

C est le crépuscule.

Du choeur arrivent^ ininterrompus , les chants des moines recitant les litanies.

UNA VOCE SOLAUne voix seule

\7'~~U- É*ÉESane ta Ma . ri

4 VOCI ALL'UNISONO4 voixm

( sonnolento)

J) È É J

O ra pro.no - bis

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J.W.C. 9705

23

m=-ff P I^ÉjjSan.ctaDe.i ge . ni . trix

Entra mia donna vestita a nero, s'inginocchia da-

Entre uve femme vêtue de noir. Elle s'agenouille

r Pr t

San . cta Vir . go

**F J J^J'JO ra prò no .bis

* ~2&t)

v-r^ t

-2& -z?—-\ 3e =:

S

^ g ^j

vanti all'immagine della Vergine e prega fervidamente. Un frate, facendo risuonare

devant V image de la Vierge et prie avec ferveur. Un moine, faisant sonner un gros

m r p

Vir . gi. r.um Ma. terChri sti

*ï? j jS^;>O . ra prò no . bis

8

m m m m-& "2^ a? -:

'SËE*3 j

i m za&35C

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J. W. C. 9705

24un grande mazzo di chiavi che gli pende dalla cintura, gira su e giù intento ai pre-

parativi della chiusura del tempio

.

t t

trousseau de clefs qui lut pend à la ceinture va et vient, occupe aux préparatifs de

la fermeture de V église.

r>:J % «Ebjfcj:

m'* ìptr Hi - vi nae era . tieMa.ter di- vi . nae gra

O . ra prò no _bis

I J .?m m i li^ #-*Si E

Ma.ter pu . ris. sima Ma.ter ca - stis.sima

**? B S m.ww$O . ra prono.bis

JT^^S^-fO^S ThffPrnps -pffi iTflrn-j73i-^=r ^^^^ ¥¥ S^=£££

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?J. W. C. 9705

29

RPfSm

Spenti sei dei sette ceri, s'avvede della donna, e toccandola sulla spalla le fa se-

Apres avoir éteint six des sept cierges, ii s'aperçoit de la présence delà femme, et

t—T gr r ê

Ma . ter Bo_ni con _ si lii

y-j ù-MtîO - ra prono.bis

É ±=à g-C5*

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ÊÉ«E

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2*" PFfqsz: ? "7?"«

r.

gno di uscire. La donna non si muove, egli allora la scuote con forza: ella

lui touchant V épaule, lui fait signe de sortir. La femme ne bouge pas, il la secoue

m t-tfjj^g

Vìr _ goCle mens

^^ ÊÉaÉO - raprono-bis O _ ra pro.no.bis

.T. W. C. 9 70 5

30

s'alza, esce. Il frate chiude la porta, gira la grossa chiave che stride. Spegne il

alors avec force, elle se lève et sort. Le moine ferme la porte tourne la grosse clef qui

S^:le p pr f creerà

Virgofi.de lis

¥m^=fVir.go predi.can . da

S j .mjutO . ra prò no.bis

settimo cero. Oscuritàgrince. Il éteint le septième cierge. Obscurité ,

m jjjgjj se

(Si chiude il velario)(Le rideau se ferme)

gpntj'pVirgo ve.ne.ran . da Vir . go pruden.tis . sLma

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O . rapro no.bis

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§^ H-^m eeS1

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V-U •-=- s

J.W.C. 9705

32

PmPmE m*wûH 1? ^ i

rS»-1-

i

tranquillo assai

- i M*^

S II hfii 331 ^ i l^(marcato)

ù .jasait*? ^

Asi&jë ,= g î Afaë

J. W. C. 9 7 05

33

(Si apre il velario.) - Giorno piovigginoso d'autunno.

L interno di una stanza.

Una finestra e una porta, chiuse.

Seduta su di un seggiolone la vecchia madre, demente, piange

(Le rideau s'ouvre) Jour pluvieux d'automne.

L'intérieur d une chambre.

Une fenêtre et une porte, fermées toutes deux .

Assise sur un banc, la vieille mère demente pleure son fils

Éites i l mé^hi-^f g^HPf Più mosso un poco

!Fl*H^

rail. ..

E 4? te

il figlio perduto;

perdu:

LA MADRELA MERE

t£wm "p p p p p«M2 ÉO mor.te di.spie.ta . ta,

mort trop in.hu. mai . ne,

tu m'hai fat .to grantor .

que tu m'asfait de torti

to

$P#=* âgE

S &«p **

Molto ritenuto

45: y7»~

J. W.C. 9705

34

m^mZZIÈ £=^=3^&^P£

Etu m'hai toi .to mio fi . glio

Tu m'as en . le . ve mon fils

che.ra lo mio con. for . to .

lui qui c - tait mon sou . tien!

* ai tt&%±

P^ r^ #s

jjH^ ir7?ià 4*=^

g ÈE

^^m=^^j^ j

i rp?Già mainonvi.di gio . va.ne di co . tanto va. lo. re quanto er alo mio

On n'a-Vaitjeûnais vu unjennehomme aussi va. leu. reux que n'é. tait le bel

Un poco meno ritenuto

if

g^ffi § ^n^t 41

* vt-m PT&

fi

ï

glio

fant,

che mi do.no il Si

£7<e «i^ donna le

gno

Set

re.

gneur.

J. W. C . 9 7 5

35

S'interrompe. Le balena il ricordo di un'antica canzone conia quale solea ad -

dormentare il suo bambino:

Elle s> interrompt . Le souvenir d u?ie vieille chanson dont elle endormait son en-

fant lui traverse l'esprit;

1/ ™^n " *tJtb\\[{ }

£j8a 8t.

$• Jl if î'fmm *-*»-

5*£—rail.

PPmolto calmo

(^Hgi .Cf^=^=g . t :-«- -tv"TT-

ÊeÉÉÊI .? I^ f-pr pir m P P p P P P

Dol . ce son.no dal eie - lo scendi e vie . ni, vie. ni a ca .vai . lo e non ve .

douxsommeil,de.scendsdescieux bien vi . te, frendsun che.val pour nous ren

8 (

! 8«

mm ^m fa*(

ari

^a à-*»- -**-

-*•

r j iri

i p p p j, | J>-r^f^4mni .re a pie

dre vi . s*

5?.

di:

te.

É

vie. ni a ca . vai . lo in un

Viens nous voir sur un che . vai

«Sf.

i

ca .vai . lo

tout blanc, jo

1 imiS

i i i-«-

J. W. C. 9 70 5

36I F

"P p p P P P P p P P

p i r>

<

bian

. K5f.

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co, do . ve ca.val.ca lo Spi. ri . to Sancom.me le coursier pa . scal du Saint _ Es.

S?.

to.

prit .

* iV ft P

SÊ^ i Ì-«- -€»-

T ! > k L I .? I ! flI

,1

•? J * m \ m 9

m J»^ J,p I

p p p p ip p p p p p p p p P

Vienia caval.lo inun belca.val . li no, do . ve ca.val.ca an.cheGe.

Mon. te sur le beau petit che.val blanc que l'on voit che.vau. cher par le Di.

ï UJU WJi

gesg

un poco più ??wsso

4 J i Jr X î

*

g ï?Fsu bam.bi

&i'm Enno .

fan t.

_ ^- -

;#wiU- £-= - - - _ Jl~ iU Jït - - -Hit » k t=4=ltit

iwo//o r<?//.

a* t (ni i t f^ÉJ. W.C. 9705

37

-pi-m^Aik^n-^jft^ffff8t

Falla, la nanna, ne li dolci son. ni! Mammati can.taetu pic.ci.no dor .

Do.do,en.dorsJoi en des rê.ves ro. ses, marmante chante et toi,pe.tit, re. po .

# - '«a tempo

I

«s:

F

yjf

j Ì j e

1^*4s?.

h p

I . t :

t i

È J t i-o- -t*-

SBruscamente il dolore la riafferra

Brusquement la douleur se ranime :

i gip r puSÈ^mi.se .

<S.a.

«?.

#*#i -s>-

12=

O fi . glio,

Monfils! Mon

Un poco più mosso

1 ^p3

S.f Vif

,?-

i ï-tv -e-

j^lXpP'Ph* P-jJjHfrf ggp-Ppp*r r

fi . glio,fi.glio,

filsIMoncherfils ,

fi-glio amo.ro .so gi . glio,

toi que j'a.do. re,mon lys!

fi _glio,chidà consi . glio, al

Fils qui donne conseil à

ï^| kSi m- mB=^2

f ff

i=É |£S E iJ. W. C .9705

38

f^r-ffife: r ^^SM 1

cor mio an. gu. stia . to ?

Mon coeur dou.lou . reux,

m

fi - glio, oc. chi gio.con

mon fils au re.gard joy

Ancora un poco più mosso

di,

eux,

£=£m m—j i:ag * sr* *

* ZZIkl *3TUJX5

É f sg *p gp ^ M ^Ff^

fi . glio, co' non re.spon .di ?

fils, pour.quoi te lai . re?

fi . glio per. che t a.scon.di dal pet.to

Mon fils, pourquoi t'en.fuir in. sou . ci. eux

r t r * tt

f r r f i» f—

*)'• my. J »j~j ^ttj 2__^

É

Ha un altra visione, le sembra

Elle a une autre vision . Elle croit.

f *P ^ P' »

o . ve se' lat . ta . . to [

des pleurs de ta me . . re?

rail? un poco

Gaio, giocoso

J. W. C. 9 70 5

89giuocare col suo bambino:

joner avec Penfant :

ê M fTV' P''

t ppPpf'fFi . la, fi . la lun.ga!Fi - le, fi - le sans fin

La mamma si raggiunga:la ma.man qu i la re - joi n

t

M £S 18

ì è 1 1

* A

Ïme r r r

jr 7 y

p f

ìT a i TI^^^

# prPPPPPT"' l'Pr* p P l

r ^H^Nsi raggiunga la ba.des . sa

Puis voici ve. nir PAbbes . se

Sican.te.ra la mesOn chanJe . ra la . mes

sa; la messa e il

se, la messe et

uliìl I i t- E^P

£^£ 1 1 r i f-^-

g#—

*

£k 3^mat.tu . ti

les ma . ti

no.

nes.

Si fa . rà un bello in _ chi .no. L' in

-

77 fau.dra tous courber Pc . chi. ne. Le

fvnYè H4^4 E5=EE{=E^zR£ t^t Èp

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^'-f-M1 St=»—; ;=—; ;==—

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J. W. C. S705

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40

f-tri^SE i^

P p g I ik-Tr^fcpzfâ

chino e bello e fat . to .

salut est bel et bien fait.

Si fa.rà la pappa al gat .to. Il gatto non la

Qu'on donne la soupe au mi. net, si le chatfaitdes

^^E^EE^E^Ë£

i m

1 g g r

2 2

*t£ E3S • =^~

BSsJ 1 j

1 1 p p p p p Ë IÉ I I jui^Jvoma

le:

nie. res

si darà alle gat. ta

on le met dansles cha

. io . . le.

. tie - - res .

Le gat. ta

Des. sonsle

\«7

g g £ g «frhb H • • •

i-— C— ÉI»Hl|

X. Xm

— =: — M ti + £ JL ±

J W C 9705

41

io . le sonsot.toil let . to *ci da . ran . no unbel con. fe't to.

lit les châtie . res sont- nous al . Ions a . voir tous des bon . bons !

J g g -g.g j—g ^S=4

i g I e MÊ • Ër

H-H=rJ)JJJ jti

• •

-«-

Ancora più angosciata riprende il lamento:

Plus angoissée eficore, elle recommence ses lamentations,

ii_>»p

rp i p-fM *

ira//.

O fi . glio,

Mon fils, mon

fi . glio, fi . glio!

fils, mon cher fils.

im esm i&

?Un poco meno mosso

mf

ï ê S^r

^ pppp êWP#

i» ï S ~i

nfi.glioamoro-so gi . glio, fi.gliochidàconsLglio, al cor mioan.gu.stia . to ?

Toi que j'a.do. re,mon lys! Fils qui donnes conseil à mon cce.ur dou.lou .reux y

iï? g tìÉ| î!

si

£ET

i ±5 m m49-

.1 W C 9 705

42

f^ryj) 1 1 J T=n^rS J)lf?^

fi . glio co' no re.spon

fils pour, quoi te tai

3Fi. glio, oc. chigio.con . di,

Mon fils au re.gardjoy . eux,

Un poco più mosso

di?

re]

Û 1Hr^~rt pqp »p p ! f

fi. glio per. che ta.scondi dal pet.to

Afow _/ï/s, pour. quoi Ven.fuir in . sou. ci . eux

o . ve se' lat .ta . to ?

des pleurs de ta me . re?

(VOCI lontane)(Voix lointaines)

Passano cantando, alcuni giovani

.

Des jeunes gens passent en chantant .

(«Tenori)

Ella ascolta.

Elle écoute.

' r P'B ir p rqiTT£ 3E

Al l'er ta,

te.

1er . ta,

1er . te,

cheiltambu _ro

eresile tambour

13

jfUn poco più rit

3*K=PP

VZL :z2: EΠfczi irsc

VaJ. W. C . 9705

yi Ì9

43'le voci a poco a poco si avvicinano)

(les voix peu «.peu s'approchent)

Éfptf^ -t

1

1

^ é pi i

i^^^suona: i tur.chi so.no arma . ti ai-lama . ri.na, la po.ve.ra Roqu'on bat'. Les turcs ont deJbar . que nomJbreux sur le ri. vage. No . tre pauvre Ro

Sfczz

1322

3.Z3

3'i s

?"

. si . nae prLgio . nie.ra.

. si . ne onmè.ne e-scla.ve .

Al . l'er . ta, al . Ter . ta,

A . 1er .te, a . 1er . te

che iltambu.ro

c'est le tanubour

m S H£22 tEZ2 nrz2

É777a:2T b*

s:T5T

A un tratto s'apre la porta e appare il figlio che si precipita

Soudain la porte s'ouvre et son fils apparaît sur le seuil.

f^n^w im

suo.na .

qu'on bat.

I

Molto più mossom.d.

m.d. 3

i m &imi tt:

il!flt±

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ï£2.

7/l.S.**•*•

El:eri> 7

.#•

il»s ai ±* E222

Ta ^

J. W.C. »705

44verso la madre,

77 se precipite.

È».

EÛÏ

La demente indietreggia, lo respinge qua

La folle recule, le repousse jiresçue.

Un poco meno mosso

i'¥dJ53wm,9

g ËM f tm m\[] È

jn.d.m.a. m.s.

Wmw^ir

S

si ed è presa da un riso convulso e sinistro.

Elle est prise d'?/n rire convulsi/ et sinistre;

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»4t: ^# tii?»£1

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*J?jJ

Si«MEPiù mosso

3-Ï ^—k&-

SÉÉ3 Ïtss tfflMtfïUS e: ^f t-**-

(Ï- * *

Poi s' irrigidisce e fisso lo sguardo nel vuoto cade pesantemente

puis elle se raidit, le regard fixé dans le vide et pesa?nment tombe

rr s—

4|ff f j£

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*i te^^n4 £HBH

morendo.

m -fst^ W+

p pi-i4_ tre «s

a sedere sul suo seggiolone. Il figlio la guarda, immobile

assise dans son fauteil tandis çue son fils la regarde immobile.

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fegtë kiiâg k

T. W. C 9 7 5

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OSï chiude il velario)(Le rideau se ferme) k .

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" L'ubbriaco" L' ivrogne,,

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J. W. C. 970 5

47

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J. W. C. 9705

49

(Si apre il velario .)

(Le rideau s'ouvre)

Una strada. Nel centro una porta a

cui si sale per due gradini, e sopra

la porta, all'altezza di un primo piano

Une rue. Au centre, une porte a la-quel-

le on monte par deux marches et au dessus de

la porte, a la hauteur d'un pretnier etage

i 3EÏ

^H ^A J ^ J—

j

jTi hi^i J-i

piuttosto basso, una finestra. Notte.

Alla finestra una donna in attesa.

assez bas, une fenêtre. C'est la nuit.

A la fenêtre, une femme attend.

Poco dopo appare un giovane che si

Peu après apparaît un jeune homme

ferma e le parla sommessamente, aiutandosi coi gesti.

qui s'arrête et parle à voix basse en s* aidant du geste.

_ _ <fr A%»*»»****V»****»*»»»1»*»%**»«**»

J. W.C. 9705

)0

La donna si ritrae dalla finestra.

Le femme quitte la fenêtre.

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M## #-#-

ËÉlÉÊ Mrfrrrrrfrr

*mw

La porta si apre. Il giovane sta per entra-

La porte s' ouvre.

L

e jeune ho?nme est sur le

J. W. C. 97 5

51

re, ma s'arresta perche non molto lontano, si sente il canto di un ubbriaco.

point d'entrer, mais il hésite en ente?idant se rapprocher le ehaut d un ivrogne.

^LA VOCE DELL' UBBRIACO (non molto lontana)

) La voix do 1' ivrogne (pas irop loin)

Can.ti o.gnun chiocan.te . rò don.do.lo, don.do.lo, don.do

Chan.tons ce re . frainnou . veau don.do.lo, don.do.lo, don. do.

£

r*

Cessato il canto entra, chiude la porta

Le chant cessant, il entre et referme la porte

52Sopraggiunge, barcollando, l' ubbriaco,

Survient, titubant, V ivrogne

Più mosso

m i n i n

./ A

X ir.

Ï Éf Ï 5w#\

"27

ir.

17

^fPfl s J:^igyiawwp

>) M ^f ^ «''{j^Nsi mette a sedere sui gradini della porta e canta:

qui s ì assied sur les marches de la jìorte et ckatite:

V UBBRIACOL' ivrognk

m

m

Ritenuto, zoppicante

\à& AÂ \>^à 4i i\K\ $t* ^jì -g jMti ^

tp^* r \ g j p •/\ p vm

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^m 3C

ffa F3^

J.W.C. 9705

53

i \>m \> \y-p- fV rP'ìr i[rp'PTPP=g=p

Can . ti ognun ch'iocan . te.rò

Chan.tons ce re. fratti nouveau

don_do_ lo,don.do.lo,don . do . lo,

Dondo.lo, dando. lo, don. do . lo _

3^iHa p v* p •/ qp y >p= 7 p 7

1

» p s *^— m,

^I I I

S j^ m pT-pp" pr-p

^.j^f ^u -M-j&if*P ËÊË^ESËtt

Di pro.mes . seioson già stuc . co.

Je suis saoul de tes rai . sons,

bài hhiii febLj ulL-1 P

f 'P$ =BtP^

Sï I g;

S ^ • b . J

Pf^pp- pp ptf' W' v

ttmfa eh ornai la bot

en . fin qu^on per. ce

te spil . li,

la ton . ne!

tu mi tie . ni a ba

Tu me prends pour un

da . lue . co

oi . son

S^^f^Hf

M-^U M $Â i

I 53f %r-¥-

*ffu m m * P^f e 3:

SF ïb?

J. W.C. 9705

54

^S ^^f W^con le ma _

et tu me

ne pien di gril . li;

la bail _ les bon _ nef

mm^i ï

W!!|Jipi4 j "'»f |j Éjg

^f ^

18

^»p- fr per n»ft- n mn *n g "rdiÉDo . po tan ti bil . li bil . H quest'an.guil . la pur poi sdrucciola

Si Vanguil . le, ma mi. gnon . ne, de tes doigts i . chap pe etfuit,

%m "

i"

i'

"' tf i " f " fmw.

^ mP f r*

* i mp'p p-f-p im tw^tm teiiper dir pur lue. ciò. la, lue. ciò. la, vie. nia me, a me che prò?

tu peux dire: ver qui luit, ver qui luit, re . viens.moi! Attends plu . tôt.

$ m ?

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iif^ I—tj:PT/

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g?=ft^: 1 E

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t#jza^9ht ji p- pi | 1 1 j *h=é E

Pur

Asol . le

pri. er

ci . to, pur

je me re

bu . chero

- sous

Un poco più ritenuto

p |Wf ffh iWf fJff j ^f-rjjfjjft E

/

§S=èÏ1 i i à M MS fi

*|6 **f

T. W. C. 9705

56

p^^te.

per a .ver

pour ta . ter

^NH^H^del vi . no un sag

de ce breu . . va

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fm?ff![!f\triiftif fj|tfi*p|i ggfiTfffTTf f £

JiîîSËÉ s

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s» ?? * fît

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£-JMg§ë#ÉJÉÉ=Ê=i iM-y^^F

quan.do tut . to mi sol _ lu.chero, e

quand de ce vin je suis saoul pa

gli é San.to An.ton di

ra . dis est mon par

<^^f- & *£ w^f **E mJ. W. C. 9705

g : JE f-r-trr^mag/a

g 1^ tu

nimi meme con

È feÉ

57

ani pel vil

PSJfi * rr—g

4* #ff fi-£#=fslag

. la

gio per

corn

il na

me un buf

so co . me il

fie par le

I

J. W. C. 9705

583

m Sfe m*£3

£ ^^ aEbuf . fo.lo, tu mi me

Au sif.flet

ni pu . re a zuf _ fo.lo;

tu m'as me . «<?_ .

limili m

-h—tç$gftfjfgf

mm ï M iii iî û ti -ji«fcf

ga-Mf ..?

S^rBT"g*p Ê Ee

maïs

tambule tam

ro or non più no.

bour fait dé . faut.

55Più mosso ma non molto

*>%—-n^ f^p-5 ^*5—r~4=^3 fY V P

»/ ./

Si ^ft-a-

1. W. C. 9705

Tan . to abbia, mo fat . to

Tant a.vons cri.é

te Il59

cu,

cou

cu

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che qual

qiSon en

^Yi, l>J ^^7 7 ? 7

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^F=P=F s*pf*PPT P p-

p P"

P

. cun già ci di . leg

fait des chan. son.net

già,

tes,

e se ilgio . co du

si ce jeu du. re

ra più ve

beaucoup, tu

(

9£^¥^P

tlHJ » ^ #4-^4?

£=«p-r-

II

mI:

Itti tU teir-p*ir7ir

=g=

ffT pP" pf^x

. drai bel . la cuc . cu.reg. già,

ver. '. .ras, bel le co. quei . te;

tu sai pur che non caro

tu saisbien qu'Amour re

19

S

^^*feN4 3É I3=Tr

? J. li:- ^

**=*

¥ Svi^T >

s ï_2atl ^ J9J. W. C. 9 7 S

eo

?- P P B I e4* M? II

peg. gia, la vil . ta

jet -te Vi - le . nie

ben con l'amo

et Faux. Semblant.

re:

mini^—. d—3. m.—

«

fiM i

4FI

m 1±A Q fa; g gCi *P

H

P | P E £ I 1 P 1 g g | f-Sii

che le den.tro,e che le fuo.re

que ce soit de. hors, de. dans,

fa' da te eh io non ci f

o

.

à ta gui.se, peu m'en chaut!

sÉK- fe=êf 7 Ï

7 Fh i*^ *p

/>

/

crescendo

7^ .s ï»r «g gp

J. W. C. 9705

s i

(a squarcialo]*)

^m £• * b

lue

61

1ECan . ti o . gnun ch'io can . te . ro

Chan . tons ce re.frain nou.veau

Ritenuto

Improvvisamente s' apre la porta ed il

giovane,uscendo in gran fretta, con una

spinta fa ruzzolare a terra l'ubbriaco.

Dalla stessa porta esce, mezzo vestito e

A l' improviste, la porte s'ouvre et le.jeu-

ne homme, sorta?it en grand'Aâte, d\.ne poussée,fait rouler l'ivrogne a terre.

De la. ?nême porte sort, a demi vêtu

Ì | j | lir ïdon . do . lo, don.do . lo, don.do (cade)

don. do. lo, don.do. lo, don.do (il tombe)

S^iftHfefoMolto più mosso

**•=# h

$

Si i wm ^^p

j

SE

^3 g*—h»Zjû

^èi ^^^-

J. W.C. 9705

82

armato di bastone, un vecchio che si mette

a picchiar sodo sull' inopportuno cantore.

et armé d'un bâton, ufi barbon qui se met a

battre comme plâtre l'infortune chanteur .

S

(

mHlj»y j*j $-nl_Aï

rail... ostentatam ente.

->»

33j *rr^p

Questi se ne va carponi, strisciando lun-

go il muro

.

Celui-ci se sauve a quatre pattes en rasant

le mur.

J. W.C.9705

*ÏF?r~TT-<~7=l- > •?. - -

P ^33K=¥ E^=?

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^jJ lt^J J"3 •;

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5Sì chiude il velario)Le rideau se ferme)

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La serenata5)

La sérénadey?

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J.W.C. 97 05

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(Le rideau s'ouvre)

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S BEmJ. W.C. «7 05

66

L'interno di una stanza. E' notte. Nel centro una finestra aperta da cui

penetra la luna; un pò1 più a destra una porta chiusa. A sinistra un letto,

sul quale giace un cadavere. Dinanzi al letto due ceri accesi. Una fanciulla

inginocchiata e appoggiata al letto stesso, prega e singhiozza. Dalla stanza

attigua giunge monotono il mormorio delle donne che sommessamente reci-

tano le preghiere dei morti.

L''intérieur, d'une chambre . Il fait nuit. Au ce?itre, une fé fie tre ouverte parlaquelle e?ttre la clarté de la lune. Un peu plus à droite, u?ie porte fermée .

A gauche, un lit, sur lequel repose un mort. Devant le lit, deux cierges allu-

mes. Une jeune fille agenouillée et penchée sur le lit, prie et pleure ,

Delà chambre voisine, arrive, monotone, le murmure des femmes qui marmot-tent a voix basse la prière des morts.

LE DONNE (dietro la scena;

LES FEMMES (derière la scène)

5 SOPRANIe5 CONTRALTI

(come una ìtionotona recitazione) 22jl (vu'itc unii monoionu rttcìiffzioncj — —

g|iËl11 w

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ké' é> é' é' é' m * * * è * m * * ë' v~w m «

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De profundis clamavit ad te Domi.ne, Domi.ne exaudevo_cemmeam

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PP Alquanto ritenuto

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é^ì^^N^ p p 1 1 1 JTO J I J^ iFiant au. r es tue in .ten.den.tes in vo. cemde.pre.ca.tio.nis me.ae

F^Sa Itiî

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67

Si ini. qui. ta . tes ob . ser . va . ve . ris,Do.mi . ne quid su. sti . ne .bit ?

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Qui a apud te pro.pi - ta . tio est et pro . pter le . gem

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mFr^m^n^iïiïrnmmftd' é é

tuasu.sti.nuite Domine. Sostinuit a.nijnameain ver.bo e.jus; spe.

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.1. W.C. 9705

68

23

j^m 1 1 m lwwm ;T?Tffltra.vit a.ni.ma me.a in Domi.no.Acustodiama.tu .ti.na usqueadnoctemsperet

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w^m. ÉiI

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FT3TjrT.fr TT^ P J P i^TTPPI.srael in Do. mi . no Quia a - pud Do.mi . num mi . se . ri . cor. dia

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20!

fet co. pio. sa a . pud eo re.demptio. Et ip.se re.di.met Israel,

J. W.C. 97 5

69

g i p J> ffTîffl p »^1^^e.quiem ae.ter.nam do.na ei, Do_mi . ne. Et lux per.pe -tua lu.ceat eisç

•?%te*

Tutto ad un tratto dal di fuori s ode, audace una serenata:

Soudain on entend du dehors chanter une sérénade .

L' INNAMORATOL'AMOUREUX

J. W.C.9705

70

? ^^in . na. mo . ra _ . to si

aus . si rem . pli d' A . mour

co . me lo

que n'est le

J . W. C . 9 7 5

71

(La fanciulla senza ascoltare intensifica la sua orazione.)

( La jeune fìtte sans vouloir écouter redouble ses prières)

re im

ne ment.

$=£ W^£manA

te

vers

nen

vous

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te a

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J.W.C. 9705

72

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J . W. C . 9 7 5

73

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ta; e non ag . gio al - tra

Et sans ré . pit je

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sfa' . ne a

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J. W.C. 9 7 05

74

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la, ve

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J.W.C. 9705

J*s a ^-^

1±+±u i * sa• —!

*

-fi^

^Silenzio, interrotto soltanto dalla preghiera che giunge a ondate.

Silence interrompu seulement par le murmure de la prière gui arrive comme pai

LE DONNE (bouffées.

LES FEMMES

22

s##' -é-' -é-' -é-' ' -#' -#' #' #' * y #' -é- 1 +' -é-'-é-' *' *'. #' •*' •#'

De profundis clama.vit ad te Domine, Domine exaude vocem meam,

,ÉÉÉàs

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Un poco più ritenutoPP.

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frj)}}}} Jï 1 1 1 iti j; i^ffTFiant au.res tue in.ten.den.tes in vocem de.pre.ca _ tio.nis me.ac.

J.W.C. 97 5

76

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i yuuuuìJìJU'i lh: pliPiPBiiiPiii'é-'-é-'-d

Quia apudtepropitatio est

a y^fy^f^M

et propterlegemtuamsustinui te, Domine.

M a|j tif-vftf^ffiff=^

^ k ^=r sra^ * »

P

I Mxtoju iny i i^y^yi iHP8Sustinuit a.nima mea in verbo e. jus: spera.vit a.ni.ma meain Domino.

# Ijjlji i M *à à ï

rtr^in * ï3 ïç

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J. W.C. 9705

77

L' INNAMORATOL' AMOUREUX

Più calmo riprende il canto:

Le chant reprend plus apaisé.

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D'un a . mo . ro . so

D' u . ne amou.reu . se

'* *-iJiiI JJJi

J

I i j) JUi 'J iUfiF*wA cu.stodiama.tu.ti.na usqueadnoctemsperet I.srael inDomi.no

Ï1 €j»rUn poco più mosso

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pie S.fL?7 piip7ii(triipj)

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iëpè^êfo . co

y/flw .melo meo coree si pre.so,che

s'est tout em.bra.se mon coeur ait

m'a -ve tanto acce . so.

feu de votre oeilvain . queur .

4ë-ë-LJ ûd?

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J W O. «7 05

78

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Lan.gui.so in.na.mo . ran

Si je lari- guis nuit et

dojour .

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on.d'eo nontro.voSaws trouver au.cun

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lo . co, che Amo . re

se _ cours c'est qu'A mourm'ha con. qui

a pris monso..A

a me.

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P SS;_&.

I p«p «p P p £'jH* P P & r

Pie. tan.ze a voi chie . ro,

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e do.mando mer.ee . de,

im.plo.rant vo.tre mer . ci

3EE^ Ï S 1^ PP^* r

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J.W.C. 9705

79

ïMtft p"p*ffipl¥ p p"pBP

ca lo me . o co. re cre.de moMon coeur, ron . gé de sou . ci,

ri. re indi, si . an . . za.

dé.fati, tant se pâ . .me.

W îrtii

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m ±=*+ï

j J fî u J J

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Silenzio. Le donne pregano sempre.

Silence. Les femmes prient toujours.

LE DONNELES FEMMES

22

3ï=êPPPPPPPPPPPPPPPPPPI^T24De profun.disclama.vil ad te, Do.mi.ne,Do.mi.ne exaude vo.cem meam.

i^pPPPPI i i i iPPPPPPPiFiant au.res tue in.ten.den.tes in vo.cem de. pre . ca. tio.nis me _ ae

J. W.C. 9705

80Dalla finestra entrano molti fiori lanciati dal cantore notturno.

Par la fenêtre tombe une brassée de fleurs lancée par le chanteur nocturne.

Iï3 ï 8 ï ï Î Ï Ì ïft Ï Ì * Î Ì - ; ^Si i. ni .qui . ta . tes ob.ser . va - ve.ris, Do. mi - ne quid su . sti . ne . bit ?

Un poco più ritenuto

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I JiJiJ^iJ) JiJ) J) J3TXJTJ) I JJ)JJ)J)J)Ji BQui. a apud te prò pi.ti.atio est: et propter legemtuam sustinui te, Domi.ne,

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i %i 1 1 1 1 1 JiJUU) IOT JU> i i i i1Su.sti.nuit a. ni. ma mea in verbo e . jus: spera.vit a. ni. ma mea in

J. W. C. 9 705

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Ç| i i 'nrXJXJJTJT^PPo . mi . no. A cu.sto.dia ma. tu . ti . na us. que ad noctem

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spe.ret I.sraelin Do.mi.no. Qui.a apud Domi. nun mi. se . ri. cor. dia.

20

I j) J) J) i | J) j) | i *J) J) 1 1 j^fI-

et co.pio.sa a . pud eum redemptio. Et ip.se re. di. met Israel,

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i | j) | i | J) J) i | J) J) 1 | i i J) | J) J1ex o.mnibus i . ni .qui.ta .ti .bus e . jus. Requiem aeter.nam do.na ei,

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ji j) i j) j im ìDo . mi

«IJ «l> JJ jP V ; V j «l>

Et lux per.pe . tua lu . ceateis.ne .

che poi, esasperato dall'inutilità della sua serenata,

canta furiosamente:

leque^exaspere de voir sa sérénade demeurer sans effet, chante furieusement:

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L' INNAMORATOii' AMOUREUX

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Ac . qua, vi. ci . ni,

A Vai. de.voi . sins!

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^rmosso, ma non troppo

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Égè *Wf r

p ' p p ro ' pve. ni . te,

Ac.cou . rez,

soccor .rete, lo per Di - o!

por . te zittì secours par Dieu!

che c'è ve.nutoAmor col

A. mourestve . nu dres

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83

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sani Vo riflum - tne

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che ha mes. so a fuo.co e fiam . ma lo

II u de . dans mon coeur bou . te

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du bi.to che l'a . ju . to non

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eia, se nonTa.ju - ta . te.

il va ê . tre encen _ dres.

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J. W.C. »705

85Breve silenzio.

Court silence.

LE DONNELES FEMMES

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De profundis eia ma.vit ad te Domi _ ne. Domi _ neexaude vocem meam.

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J. W. C. 9705

86

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Qui a apudte pro.pi .ta.tio est: et propter legem tuam stustLnui te, Domine.

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1Violenti colpi alla porta. Le donne cessano di pregare.

On frappe violemment a la porte Les femmes interrompent leur prière.

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ë ' ë'ë m ' 9 ' ë ' ë ' ë 'ë

Sustinuit anima mea in verbo ejus.

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La fanciulla si alza e va ad aprire.

La jeune fille se leve et va ouvrir.

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Entra l'innamorato, si l'erma,

L 1amoureux se precipite dans

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«fJ.W.C. 9705

87

guarda, comprende e s'inginocchia. La fanciulla raccoglie

la chambre. fi s'arrête» regarde, comprend et s*agenouille. La jeune fille

da terra i fiori e li sparge sul letto.

ramasse a terre les fleurs et les repartd sur le lit.

(Si chiude il velario.)

(Le rideau se ferme)

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J. W.C. 9705

88

a" Il campanaro „Le sonneur „

Ritenuto Un poco agitato

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J. W.C. 9 70 5

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Più mosso, quasi il doppio

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(Si apre il velario .)

(Le rideau s'ouvre)

A sinistra un campanile di cui si vede soltanto la parte

inferiore, con la porta aperta. Contiguo al campanile un

muro piuttosto alto, che si prolunga verso destra. Nel

centro del muro una grande porta ad arco acuto, pure

aperta, e nella quale si delinea l'orizzonte.

Atmosfera di fuoco, infuria un vasto incendio.

Giungono le grida della folla terrorizzata.

A gauche, un clocher dont on voit seulement la partie in-

férieure avec la porte ouverte. Contigli au clocher, un mur

assez haut qui continue vers la droite. Au milieu du mur-,

une grande porte en arc d'ogive, ouverte, et a travers la-

quelle on aperçoit l'horizon.

Atmosphère embrasée . Un immense incendie fait rage.

Les clameurs de la foule terrorisée s'élèvent au loin.

SOPRANI

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% £. Vii poco meno agitato

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Il campanaro, con ritmo lento e grave, suona a stormo,

Le Sonneur, sur un ryth?ne lent et lugubre, met ses cloches en branle

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S mMolto più ritenuto

PSÈ 55 gjte e ejg r>gjipfllrtfi,ie i BU se ^^^^fff*

33:33:-kV

e intona una canzone molto contrastante con la scena che si svolge fuori

dalla sua cella:

et entonne une chanson dont le ton contraste singulièrement avec la scene çui

se déroule au dehors :

IL CAMPANAROLE SONNEUR

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J. W. C. 37 05

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a ÉÉÉÉ Ìvecchia mi va.ghegvieil- le me cour, ti .

già

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JgCflCCBllCgfe'flg'gifc

*iï *»

3E-€%-

a p g j e p e éB i f I p-m-Ovizza e secca in.fi- no al. l'os, so, non ha tan . ta car . ne ad.dos . so

Sa peau se. che sur ses os, u . ne sou . ris sur son dos

^=^-f~^4: É Ïlche sfa.masse u.na mar.megne mange, rait a sa gui

già,

se,

ii *ima \ MfE

J. W.C. 9705

* /^9»

1 P I p p Hip p p p T'rflNEl . la ha lo. gra la gin . gi

e . />«/ . se. <? es/ sa gen - ci

va tan . to bia.scia fi . chi secchi,ve aus . si fi - gucs de ma. cher

m

CL-

m_ î F M P P p p ^fttP I P h?per.chè fan del . la sci . li . va, da im.mo . lar be . ne i pen.nec.chi;pour a - voir de la sa . li . ve de quoi l'é. tou . pe hu . me . cter.

éOL

331HE

^ a

g f $ H M- p H I HK-g-Hsem.pre in bocca vi ha pa . ree . chi che'l pa . la . to se gli in . vi . sca,Tou . jours el . le en doit su. cer, et du fil qu'el . le tor . til . le

8.

J.W.C. 9705

100

Bj=r^-M-MHH Ì P g p p p p 77 i

#?..

sempre al lab.bro haqual.che li - sca, del fi - lar, che la mor.seg. gia.

sur sa le . vre des brin. dil . les com.me par glu res . tent pri .ses .

êSOPRANI /

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iCONTRALTI

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mr f^igrfMMse. Ah Ah Ah.

-*»•

S 35: m:331 m:

p, o -e-

J.W.C. 9705

J01

IL CAMPANAROLE SONN EUR

m -*-r>:-' \\ ^'-n^FF^

Ella sa proprio di cuo. io quand'è in

Elle sent le cuir qu'on farne, le vau .

~

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•I. W. C. »7«> 5

102

tM+t m P i l E ; i p r fe g^Fconcia,odican morto, o di ni - do d'avvolto . io, sol col puzzo^ingrassa l'or -to

tour, le chien ere. ve, et Po. deurquien e . ma . ne engrais . se un champ culti . ve

^8?..,

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Or pen . sa

Quel piai . sir

te che conm'est re . ser

for to,

ve!

8i et. . ..

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si

J. W.C. 9705

gip p p P~P-P- P p I P P~P"1 p• w

sempre ha la . si . ma e la tos - sa,

j'a. mais la toux ne la quii . te,

103

^34

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e fug. gi . ta è dal. la fos - sa

De la fos . se a pris la fui - te,

8?.

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3 .W.C. 9 70 5

104

3

PPiù ritenuto, come prima

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Tut.ta .

a--4-4 fi i f f f _ J43444Ì-e-

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EP p • •—p y* p p * U jj <* "

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' * * ^gip P P P P P^T PT-P ° e t^r^wf^e£eSee$.

. vi . a il na . so gli goccio, la sa di boz.zi.mae di su.gna,più seri-

cea Za gout.te ton. jours flit, e, l onguent , Zp ran.ce el . le pu . e, ^>/ws qu'es.

Xi

B^ Î 3—4-4=4=^-tv-

-tv

I lugubri rintocchi continuano sempre e 1 incendio a poco a poco diminuisce.

Le lugubre tintement continue,pendant que l'incendie s' éteint peu a peu.

m lT *T

E=T~E~ P P \> P P P ^ i*"T~^^ £Éta è d u . na chioccio. la, poi d un tratto il fia. sco im.pu.gna, tut . to il

got el . le est bos . su . e . Quand em.poi . gne la bon . teil .le a . lors

gnu

car.

m I èi

-tv--tv

-tvJ . W. C . 9 7 5

105

gg^irgëEiM p p p f-±-?-rësuc eia co . me spu.gna,e vuo. le an . co eh io la ba . ci : io la

le fait mer. veil . le, et puis veut que je la bai . se, je lui

1 £ .'

m a-t»~

J(grazioso)

tì fcH-rrpd

\

3^S I /

gncri

do, ol . tre va' a gia - ci,

^ : va.t . en, tu me pe _ ses,

el.lain.tor.no mi vol

mais per . sis - te a V en. tre

=± 1 1 i i é

#6

S Osé é

J.W.C. 9 7 05

106 m iNon tien 1 a . ni. ma co' den . ti, ch'un non ha per me . di

La. . me tiendrait a ses dents, mais n'en a plus de

? p p H ^=n I I P ff=P=E=£3. ci . na: i lue _ cian.ti ha qua _ si spen . ti tut. ti or .

longtemps, ses yeux a de . mi é . teints tout oitr .

la . ti di ton

les d e .car . la

jfi.

+—0-

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mil

| T f bf | f "F bf y flf'f f Pf 1,

s lii H P p

£=!=£ni - na : sem . pre la vir . tù

di _ s///- /f»/ /?' . queitr

di vi na

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qui de . cou

to giù gli co . . la,

le dans son sein .

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| T f b f f r^f^r gj^tif

^^Hr¥-rp''p p p

i

'p p f-^viz . za e secca è la sua go . la, tal che un bec - co par d'ac. ceg _ già.

Du long col des be . cas. si . nes, le sien a for . me pré . ci . se.

a:

^Fj^f *

S JÉÉlÉÉ^É£

i

Più ritenuto

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Tante grinze ha nelle go . te,

Son vi . sa. gè a plus de ri . des,

tein.d

.

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^ J *J j>J -JiJ. J ^J ^J àti ?» ;;? nr. ~cr

r**n

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108

>• ~r E 4-4-$~£4-LîM àmquan . te stel .le so . no in eie -

qu'au Ciel on ne voit de'- toi .

. lo

. les

1 e sue

Ses te .

à k%

\3^ ÂÀ U U-o

2E=$=$~$-fc£-f- fi-f^-:M-f-E-g ÈEEÉ

pop . pe viz . ze e vuo .te pa . ion pro.prio un ra. gna . te . lo : nel . le

. Uns retraits et vi . des semblent da. ra . gnes les toi . les . N a pi,us

m ï U u è±

SE

mu mUif | | &-f-E--f-pE *

bra . che non ha pe . lo, del . la pec . eia fa grem.biu . le,

du . vet sous ses voi . les. Pan . .ce lui est de. van. temi.

.T . W. C . S 7 5

me più bia . scìa che le mu .

E - cu . mani coni .me he . iail

109

SE

m 1 j I Ul^ìé

#A5_

-O-

quan . do in . tor . no mi voi . teg

me suit quand l A.mour Vai . ti

già.

se

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J. W. C. 97 5

110

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C oO >

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SOPRANI

CONTRALTI

Finit ;i la canzone egli smette di suonare, vu verse

Lo chanson finir, il cesse di' sonner, se dirige vers

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( divisi)

2±±±£^2=2 m mI

TENORIAh Ah

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BASSI

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Ah Ah

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31

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la grande porta, vede che il fuoco è domato, ritorna sui suoi passi, si mette a sedere

In grande porte, voit qne le feu est dompte, revient sur ses pas, s'assied devant ledo.

Un poco più ritenuto

^S 1 HÉÉHn ^HPÉ mix

w 3^-*

-&•

èsm S

W wJ. W. C. 37 5

in

davanti al campanile, tranquillamente si accende la pipa,

cher et tranquillement allume so pipe.

(Si chiude il velario.)

(Le rideau se ferme)

8'.

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L' alba delle ceneri „<<

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Le matin des cendres „

Allegro vivace, marcato

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J. W. C. 9705

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J.W.C. 9 70 5

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Più mosso un poco

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J. W.C. 9705

115

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116

(Si apre il velario.) Una strada di una piccola città.

Casupole

.

Comincia ad albeggiare . Entra, canticchiando, 1 uomo che spe.

(Le rideau s'ouvre) Une me de petite ville.

Masures .

L aube commence a poindre. Entre en chantonnant un homme qui

Molto ritenuto

gne alcuni fanali primitivi

.

éteint quelques lanternes primitives .

IL LAMPIONAIOI/ETEIGNEUR DE LANTERNES

¥(canticchiando qnasi senza ritmo)

ifftTp r> g m^#p=£*

La mi tenne la staf. fa et iomontaiinar.

Elle me tint le. tri . er et moi j'enfov.r.

J.W.C. 9705

11?

PUgÈBÊëé Et fr h¥fof^-Q P p

. cio. ne,

_ chai l'arçon

lamipor.se la lan.cia et io imbracciai la

el.lem'a lance don.née.j'ambras-sai le

8-

izUJ^fc r ys^r ^gr^2^

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tar . ga .

bou. cher

A^4

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J.W.C. .9705

118

Tintinnano pettegole le campane della prima messa di quaresima .

Les cloches sonnent brvyament appelant les fidèles a la premiere messe du carême .

g , | | | tjgEpF mi £ îet da Vi. gno.ne in Fran

e/ d A . vi. gnon en Fran

. eia.

. ce

per ac . qui

où ga . g-Ke

J.W.C. 9705

119

Nero vestite passano, isolate e a gruppi, le beghine che vanno alla chiesa .

Les béguines, qui se rendent a l office, passent vêtues de noir, isolées ou en groupe .

^iïjljil^ gpgmme

{ss &ff s ? a sj39

i fiiMiJ-k£Fm

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i LU LD LU±gn î i ï i îTf

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iil il Mil*=e

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?//? poco crescendo

3 jj J^eJJflh r r00- :^ *r

LA COMPAGNIA DEL CARRO DELLA MORTELA COMPAGNIE DU CHAR DE LA MORT

(da lontano, avvicinando!'! a poco a poco)

(de loin, s'approchant peu à peu)

m X w^ w**T

(2 TENORI, 2 BARITONI, 2 BASSI)

(2 TENORI, 2 BARITONI, 2 BASSI)

Penitenza!

Pénitence !

Peni.

Peni

.

w1 ' Pft

Penitenza !

Pénitence !

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rail.

Penitenza!

Pénitence !

m J>^nr- %X y^G P G>

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Molto pesante

è3e£ EÈEEE= ' tt = i = i ff^f

121

S'avanza, da sinistra, a passi lenti la compagnia del carro della morie borbottando :

Penitenza! Penitenza!

A pas lents,la compagine du Char de la Mort elitre par la gauche, marmottant : Pénitence !

Pénitence !

*¥£

n^'-w^^rw^im » « y T=3PI

a

tenza!

ience !

Penitenza !

Pénitence !

Peni .tenza !

Peni . ience !

Penitenza !

Pénitence !

Peni.

Peni

.

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Pénitence !

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Penitenza!

Pénitence !

Penitenza !

Pénitence !

Peni.tenza !

Pèni, terre !

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Penitenza !

Pénitence !

w q », »^* • » »•

ffffPenitenza!Pe.nitence !

tenza !

tene e !

Peni . tenza!

Peni . ience !

crescendo

.

Pe.ni.

Pé.ni.

a .poco.

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ffFP^-^-fPy g § •W

Penitenza!

Pénitence !

Penitenza!

Pénitence !

Peni -tenza!

Peni . ience !

Penitenza!

Pénitence !

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crescendo a poco....

122

V ;

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pfF^ PFPfr'^pf3EEÈ

. tenza !

. tence!

PenLtenza!Pénitence !

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.

tenza !

P^m . tence !

Penitenza!

Pénitence!

a poco

m i=ÌtW^W 7' 9 m m

P

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fpfPPeni. tenza !

Peni, tence !

Penitenza !

Pénitence !

Penitenza!

Pénitence !

Penitenza!

Pénitence!

m^ 5^¥**

L#w mbjggu2 1

tf poco

HPlPIf1^*ir^t=i-? -r

iîi•l-pu^lt

Esce da sinistra, correndo, un'allegra mascherata di pagliacci, che, sghignazzando , si

mette a danzare intorno al carro funebre, impedendogli di continuare per la sua strada.

Une joyeuse troupe de masques survient en courant por la droite . En rigola?it,ils forme?it

ime ronde auteur du char funebre qu'ils arrêtent dans sa marche.

PAGLIACCIILES MASQUES (2 TENORI, DIVISI)

g £Be be be be

Mosso alquanto

J. W. C. 970 h

123

* mm

1

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i ^^j -fTH

Be be be be

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(Uniti)

F^¥ê^^ fc£

be be

T* É ffgffflUn poco meno mosso

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fJ. W.C. »7 05

124

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S * #be

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Sbf

(urlando)

Ad un tratto dal carro

Soudain , sur le char, se

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be be be be be

t S.g- = lJî3

EË3

Smovendo

^s^ 3f> -

S *

funebre s'alza, scattando, una figura "orribile a vedersi „ raffigurante la morte .

I pagliacci fuggono atterriti, uno di essi perde il berretto.

dresse, mû par un ressort, un mannequin ''horrible a voir „ représentant la Mort. Lesmasques fuient épouvantes . Un pierrot perd son bonnet .

Molto più mosso

.te ti >i . x

W F g W 3~^J. W. 0. 970 5

125

Con ostentata solennità gli uomini

del carro della morte cantano :

Avec une solennité ostentatoire , la.

compagnie du char de la Mort chante :

LA COMPAGNIA DEL CARRO DELLA MORTELA COMPAGNIE DU CHAR DE LA MORT.

(4 TENORI, 4 BARITONI, 4 BASSI.)

-* * £ fv * £ r-0-m è 5 i=8=É P I fi ? F P_EDo.lor, pian . to e pe . ni . ten

Doti. leur, Plain . te, Pe . nt . te».

za ci tor.men.tan tut . ta .

ce nous tourmentent corps sana

\

3^# * * * *Ê

" Quasi solenne

S # Ie ?F~î

***1 E-E. M I P F P P M P P

vi . .a. Que . sta mor . ta

vi . . e

,

la de . fun . te

com . pa . gni

com . pa . gni

a va gri . dan . doe vous vient cri . er :

g j j ê=ê t QTJTTSî mP g=f? * *=T? 3 F

J. W.C. 9705

126

m^$àpe.ni.ten

Te', ni.ten

m m X

3^t3>

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ce .

1 +

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gg^^f^^^j^ •g -p » »

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Funi . mo già

.F« . mes jV/

co . me voi

ce que vous

se

e

s^ l

te,

i

m

voi sa . re . te

tòt vous nous res

ïP

S ?

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JLr^rryi—i-e-w-h-^êfH?co . me noi

semble . rez

Mor . ti siam,

no . tre chair

mmmco. me ve.de . te,

Mort a dé.fai - te,

co. si moi . ti ve

ainsi morts un

Ï^É *=*=M t

*TT

f p s3 te ff^v=*: 5 ï?J. W. C. 970 5

127

S m f #

p-

ï^r p p_p_Iig^ B~»TLBr s v >>

drem vo. i, e di là non gio - va po . i , do . pò il mal fai

jour se.rez, fai. re lors plus ne pour.rez de vos pé . ches

*gEfagp^^ i¥ *

SS r^

m % p p pr-^ I ^ i

* fhrtr-^p^f^. va . le i no. stri a. mor' gimmo can

.val allions van . tant nos mai .

tan. do. e

tresses et

co. si di ma .le in

ainsi de mal en

^=&P^ Sfrnîtim

i Ie

«J. W. C. 9/05

128

$*-

gpt^^LM r j

,, g [

=pB=êiS Sma . le ve.ni.vam mol - ti . pli .

mal apprêt tu. mes nos de .

nu;- f^tplB^^

**

can.do. Or pel mon.doan.très. ses. Or cri.ons, car

i1

rv'r p r r P Tî ifi— i£êI. diam gri.dan.do pe.ni.ten

tempsnous près se: pe.ni.ten

za

ce.

w^mAâ -J- SLÀm ï

pe. ni.ten

pé .ni. ten

A

^m-m-

^ ïï5 f ^=^ 3=¥*

if fi»

Gridando sempre "penitenza, penitenza,, se ne vanno,

Criant toujours: pénitence,pénitence, ils s'' éloignent

sfp

gravi nell'incedere

lentement .

129

(allontanandosi)

(en s ' éloignant)

*K= ssê IgiiPeni.ten

Peni .ten

za !

ce /

Peni.ten

Pèni, ien

za !

ce!

m g | p r

Con grande circospezione entra il pagliac-

cio che aveva perduto il berretto, e lo rac.

-4i><?c circciìspectimi, le pierrot qui avait

perdu so?i bonnet vie?:t le ramasser. En se

Pe.ni.ten

Pe .ni . ten

za !

ce!

tèÉpJHfe^ h^=A

J. W. C. 9705

130

catta: nel rialzarsi si imbatte con una mascheretta che sta rincasando, 1 abbraccia, la

redressant, il se heurte a une femme masquée qui rentre au logis. Il Vembrasse, la prend

(ancora più lontano)

(encore plus loin)

m m £mPeni.ten

Peni, ten

za!

cel

81..

'"" li&t

prende per la vita e saltando allegramente se ne vanno insieme. (Si chiude il velario.)

par la taille et, sautant gaiement, ils s'en vont ensemble. (Le rideau se ferme)

m s£-*mPeni.ten

Peni.ten

za!

ce!

J. W. C. 9705«L KO M AFEBBRAIO MC'MXIX

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