les zinzins du mercredi - pep 64interview . interview . interview . le groupe des reporters du cmpp...

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LES ZINZINSDU MERCREDI

BD-HISTOIRES-BRICOLES-IDEES-BLAGUES-INTERVIEW

______DécEmbre . 2016______

JOURNAL DES ENFANTS DU cmpp– N°3

CREER UN POTAGER1- Préparez votre sol :Il faut d'abord une bonne terre .Vos légumes pourront y puiser l'eau et les ressources nécessaires à leur croissance .Bêchez pour ameublir le sol en profondeur .

2- Semez pour récolter :Pour un premier potager, semez des légumes faciles à cultiver ( radis, tomates, salades ) etdes plantes aromatiques , car , plus il y a de diversité au jardin, moins il y aura de maladiesou d'invasions d'insectes.Au début du printemps, semez les légumes les plus exigeants en eau ou sensibles à lachaleur ( laitues,épinards, radis, navets ) .En plein été, préparez vos récoltes d'automne et d'hiver en semant laitues et haricots verts.Protégez vos futurs légumes : Les capucines piègent les pucerons et embellissent le potager .

3- Enrichissez votre terre : Nourrissez-la avec un engrais. Broyez vos branchages et recyclez les déchets végétaux .

4- Utilisez les bons outils :Equipez-vous de sabots et de gants pour gagner en confort et en sécurité .Adoptez les bonnes postures et travaillez avec des outils ergonomiques . Margot

HISTOIRES INVENTEES - HISTOIRES INVENTEES - HISTOIRES INVENTEES - HISTOIRES INVENTEES-

La peur de sa vie !

Un après-midi a suffi à Elodie pour êtreeffrayée par la mer , toute sa vie .

C’était un après-midi d’automne ; l’airn’était pas forcément chaud et,pourtant , cette jeune fille de seize ansavait décidé de partir à la plage , avecdes amis à elle .

Thomas , Julien et Nicolas étaient lesseuls à bien vouloir y aller , malgré letemps d’automne .

Arrivés là – bas , les quatre jeunesdécidèrent de se lancer ce stupide jeu : « Le dernier à l’eau est une poulemouillée ! »Elodie, ayant le goût du jeu , se précipitavers l’eau et frissonna.Mais elle continua à avancer , jusqu’à cequ’elle n’ait plus pied . Quand elle seretourna pour narguer ses amis, elle vitqu’ils étaient encore au bord .

Une vague arriva sur sa tête , et la fitcouler . Elle remonta mais une deuxièmevague , assez haute , la refit plonger sousl’eau .Les vagues s’enchaînaient et Elodieperdait ses forces et son souffle .Elle commença à paniquer , l’air luimanquait et le froid engourdissait sesmembres un par un . Ses amis ne s’étaient toujours pas renduscompte de ce qui se passait à quelquesmètres d’eux .

Elle commença à faire des grands gestes ,avec le peu de forces qui lui restaient .Elle tremblait de froid et son cœurbattait la chamade ,dans sa poitrine . Ellecontinuait ses grands gestes , mais sesamis pensaient qu’elle leur disait« coucou ! ». Une larme d’angoisse roula le long de sajoue.

Heureusement pour elle , Julien compritce qui se passait réellement et vint à sarescousse . Elle s’accrocha à lui , commeà une bouée et son cœur manquait desortir de sa poitrine , tellement il battaitrapidement .

Julien déposa délicatement Elodie sur lesable .

Depuis ce jour-là , Elodie n’a pas remis unpied à la plage , effrayée et angoissée dese retrouver encore dans les vagues . Cécilya

SONDAGE - SONDAGE - SONDAGE - SONDAGE - SONDAGE - SONDAGE

Comment faîtes-vous ( ou faisiez-vous ) pour ne pas stresserdevant du travail ?

Maïwen :Il faut prendre son souffle . Par exemple , tu inspires , tu expires … Si ça ne marche pas , recommenceencore une fois !

Angela : Tu te dis que tu auras une bonne note ,même si tu n'as pas trop révisé .

Valentin : Pour réciter , je regarde par terre , et pasles autres ! Ou sinon , tu te mets au premier rang .

Laurence : On organise son travail et on fait enpriorité le plus urgent . Le reste peut attendre plus tard . Il faut bien prendre conscience qu'on nepeut pas toujours tout faire . Un planning d'organisation du travailpeut aider . Et si ça ne va toujours pas , mange unbout de chocolat !

Sylviane : - Faire son travail dès qu'il est distribué ;cela évite de l'oublier et de devoir le faireau dernier moment , dans le stress et laprécipitation .- Essayer d'être toujours à jour et si cen'est pas le cas , relativiser et se dire quece n'est pas vital .Bref ! Il ne faut jamais remettre aulendemain ce qui peut être fait le jourmême !

Brigitte : Quand j'étais au collège , pour ne passtresser , je faisais un sport collectif .Pour se retrouver entre copines , onfaisait des sorties avant chaque vacances( un ciné , une pizza …) Je faisais aussi dusport individuel , pour me défouler , melancer des défis … Je faisais beaucoup devélo .J'étais aussi dans un club théâtre ; c'étaitune petite troupe , on faisait noscostumes , les décors , on jouait … Onavait le plaisir de créer , de faireensemble , « d' être quelqu'un » , sur lesplanches , de passer du temps entrecopains et copines , de parler , derigoler .Le sport et le théâtre étaient aussi desmoyens de se voir , de communiquer ,de sortir . Il n'y avait ni portables nifacebook .Pour ne pas stresser , il y avait aussi lamusique ; j'avais toujours un fondmusical pour faire les devoirs car jen'aimais pas le silence .On peut avancer sans se mettre lapression ; Une mauvaise note ne veut pasdire qu'on est nul . On peut plutôt sedire : « Je ferai mieux la prochaîne fois ! »Voilà !

Carine : quand j'étais au collège , jen'aimais pas trop travailler et je merappelle que j'avais beaucoup de devoirset de leçons à apprendre !

- Je demandais de l'aide quand c'étaittrop compliqué ( j'étais inscrite à l' « étude » = l'aide aux devoirs ).- Je commençais par le plus facile ;Ensuite je me défoulais en écoutant de lamusique pour danser ou en dessinant ; Etpuis je faisais ce qui était difficile .- Mais ce qui me faisait le plus de bienpour ne pas stresser , c'était de faire dusport : courir , sauter à la corde , faire duvélo ou des roulades dans l'herbe …C'est vraiment ce qui marchait le mieuxpour moi .En revanche , regarder la télé m'empêchait de travailler et de réfléchir ;Et ça me ralentissait dans mon travail .Voilà , je sais que l'on est tous différents ,alors j'espère que tu pourras trouver lameilleure solution pour toi . Bon courage et bonne chance !

GRRRRRRRRRR !!!!!!

« Je suis le plus grand ! Je suis le plus costaud ! »_______________________________________

« Je m'appelle Yako et je suis un magicien.J'aime bien faire la magie ! Quand j'enlève mon chapeau et que je prends ma baguette,je peux faire sortir un lapin ! »

« Je m'appelle Toma Du Futur ! Je suis petitet je suis lent . Je suis un Super Héros . Je suis le plus fort du monde ! »_______________________________________

« Coucou , je suis un motard-robot ! »

GRRRRRRRRRR !!!!!!

« Salut sorcier ! Tu maîtrises la glace , la foudre et le feu ? Tu es méchant ou pas ?

- Je suis un gentil ! Je peux lancer des sorts et je peux disparaître !

- Moi , je peux prendre un gun et je peux te tuer ! »

« On est les plus forts du monde !!! »

INTERVIEW INTERVIEW INTERVIEW Le groupe des reporters du CMPP est allé interviewer M. Hubert Bruyère, Rédacteur en chef du journal La République des Pyrénées . Il a bien voulu répondre aux questions que nous lui avons posées :

Combien y a-t-il de salariés ? Quel est leur rôle dans le journal ? La République et l'Eclair , ça

représente une entreprise de 110 salariés , dont 33 journalistes . Les journalistes font des reportages , mettent en page l'information , alimentent le site Web . Ici , tout le monde est amené à traiter à peu près tous les sujets mais chacun a des dossiers qu'il suit plus particulièrement parce qu'il vaut mieux être un peu au courant . Parmi les gros services , il y a celui de l'imprimerie , c'est-à-dire la rotative ; le journal est imprimé sur une machine qui doit bien faire 60 m de long . On y met des grands rouleaux de papier . Et puis , comme dans toute entreprise , il y a une comptabilité , un service administratif et le service commercial qui s'occupe de la diffusion du journal . Car , pour beaucoup d'abonnés , c'est nous qui apportons le journal dans la boîte à lettres, on ne le donne pas à la Poste . Le contrat , c'est d'amener le journal avant 7h30 du matin . Donc, il y a des gens qui , à 3h du matin , viennent chercher dans la zone industrielle de Berlanne à Morlaas, leurs paquets de journaux et ils vont le porter au fin fond d' Oloron , à Navarrenx etc...

____________________________________ Comment trouvez-vous des sujets d’articles ? Il y a des gens qui nous proposent des sujets d'articles ; par exemple , il y avait une manifestation devant la Préfecture , tout à l'heure , à midi . Les gens qui organisent cette manifestation nous ont appelés hier , on a été prévenus . Il va y avoir une grève à

la Banque de France vendredi , on est prévenus . Le Maire de Pau organise « Les idées mènent le Monde » , là on est prévenus bien longtemps à l'avance . Là , ce sont les gens qui nous invitent . Après , il y a nos lecteurs , via internet , qui peuvent nous demander de faire un article sur un sujet précis et là , on va les voir et on fait un reportage . Tous les matins , il y a une réunion avec tous les journalistes ( la Conférence de Rédaction )et on se demande : « Aujourd'hui , qu'est-ce qui intéresserait nos lecteurs ? » On a une discussion autour des sujets et on choisit . Ce sont les 3 façons de trouver nos sujets d'articles .______________________

Comment l’information arrive-t-elle au journal ? Il y a les 3 façons dont je viens de parler et puis il y a 100000 personnes qui sont « amies » de la République sur Facebook . Ça fait 200000 oreilles et 200000 yeux qui voient ce qui se passe . Par exemple , ils disent : « Il y a une camionnette de gendarmes au rond-point d'Euralis à Lescar , qu'est-ce qui se passe ? » Nous , on se renseigne . Dès fois , il ne se passe pas grand chose ou alors , ils sont en train de surveiller un traffic de drogue et il va y avoir des arrestations . Il y a aussi des gens qui téléphonent , on est très au contact des lecteurs et de la réalité locale . On peut aussi utiliser les communiqués de l' AFP ( Agence France-Presse ) ; ça nous sert pour trouver des idées , ou pour couvrir l'actualité du Pays-Basque , des Landes ou de Bordeaux . Autre exemple : il y a des réfugiés qui arrivent ; l'AFP nous permet de savoir ce qui se passe à Calais , ce que décide le

gouvernement … Donc , pour nous , c'est utile aussi .

Avez-vous le droit d’interviewer tout le monde ? On a le droit d'interviewer tous ceux qui sont d'accord pour être interviewés . Après ... tout le monde ne souhaite pas être interviewé . Par exemple , chez les chanteurs et les vedettes , il y a ceux qui sont très contents qu'on les appelle quelques jours avant leur spectacle … ceux-là sont plutôt en début de carrière … Et puis il y a les Très Grands, qui sont en général accessibles . Les gens intelligents , très pointus , célèbres , ce sont pour la plupart des gens qui ont un contact simple . Là où ça se complique , c'est quand des gens commencent à avoir une certaine notoriété et se croient donc plus malins que la Moyenne. On leur demande et s'ils ne veulent pas d'interview , ce n'est pas grave . Il y a aussi des « officiels » qui détiennent des infos et qui ne veulent pas la donner . Alors , là , on se débrouille autrement ! Aujourd'hui , c'est une vraie difficulté . Théoriquement , on peut commenter tous les sujets qu'on veut , mais , avoir une info PRECISE d'un service OFFICIEL , c'est difficile , même localement ! Par exemple , on aimerait savoir combien d'auto-entrepreneurs créent leur entreprise et combien continuent à vivre au bout d'un an . Ni la Chambre de Commerce ni la chambre des métiers ni l'URSSAF ne nous renseignent ! Si vous faîtes une enquête pour savoir combien de personnes ont été flashées par des radars , on vous dit : « Le Ministre va donner les chiffres , on ne peut pas parler avant ! » Si vous voulez faire une photo d'un train , en Gare de Pau , dans le cadre d'un point sur le trafic ferroviaire local , il faut demander une autorisation à la SNCF qui , en général vous la donne , mais vous vous engagez à

n'engager la parole à aucun employé de la SNCF , en dehors de celui qui aura été désigné pour être votre interlocuteur ! La grande difficulté , c'est d'accéder à l'information : on sait qu'elle existe , on sait où elle est … mais pour leur faire ouvrir la bouche … c'est compliqué !

Etes-vous amené à voyager ? Ça peut arriver , oui ! Le collègue qui a suivi l' Elan Bearnais en Coupe d'Europe , se déplace beaucoup . Ceux qui couvrent l'actualité ici se déplacent à l'intérieur du Béarn . Nous , ce qui nous intéresse , c'est le Béarn ! Et si , pour parler d'un sujet béarnais , il faut aller au Japon , on va au Japon ! Par exemple , quand le jambon de Bayonne a obtenu des autorisations pour rentrer sur le marché américain , il y a eu un grand salon agro-alimentaire , on a été invités et on y est allés !

Comment devient-on journaliste ? Aujourd'hui , les journalistes qu'on recrute , sont passés par une école de journalisme … Il y en a 6 ou 7 qui sont reconnues par la profession , c'est-à-dire que ,quand vous sortez de cette école , vous êtes embauché à un salaire précis , on vous applique les conventions collectives etc... Les principales sont : le Centre de Formation des Journalistes à Paris , l'Ecole Supérieure de Journalisme à Lille, le Centre Universitaire d'Enseignement du Journalisme à Strasbourg , l'IUT Bordeaux Montaigne à Bordeaux , l'Ecole de Journalisme de Toulouse . Vous apprenez les techniques : comment écrire un article , comment faire une interview , comment faire un journal -radio , comment faire un reportage- télé ...Et , aujourd'hui , s'ajoutent toutes les techniques du Web . Il y a une formation de base et , après , on peut se spécialiser ! En plus de cette formation professionnelle , on fait un peu de Droit , un

peu de Sciences Economiques , on fait de l'Histoire , de la vulgarisation scientifique … pour avoir une cuture générale de base . Ce qui est intéressant dans ce métier , c'est que , la plupart du temps , vous rencontrez des gens passionnés par ce qu'ils font ! Vous avez la chance d'accéder à cette passion ! Je me souviens : j'étais à la Réunion. Je rencontrais un monsieur du Museum d'Histoire Naturelle . Je lui demande : « Qu'est-ce que vous faîtes ? » Il me répond : « Moi , je suis spécialiste du bernard-l'ermite ! » C'est un bête qui vit dans un coquillage . Je me dis : « Le pauvre homme , toute sa vie avec le bernard-l'hermite! » Il me dit : « Mais il y a plus d'une centaine d'espèces différentes de bernard-l'ermite ! Et , suivant l'endroit où ils vivent , ça donne des informations intéressantes sur l'évolution des climats , les courants océaniques...donc , on peut , en fonction de la présence du bernard-l'ermite déterminer les évolutions climatiques ! » Avec le bernard-l'ermite , il y a de quoi remplir une vie ! Vous rencontrez des enseignants , ils sont passionnés par leur métier ; j'ai rencontré un monsieur qui fait des trous chez Total , il vous explique comment il prélève des carottes ; il a des instruments qui mesurent la Température , la Pression , il est passionné par son travail ... Après , c'est un métier dans lequel vous savez à quelle heure vous commencez le matin mais vous ne savez pas à quelle heure vous partirez le soir ! Il y a la Conférence de Rédaction tous les matins , avec tous les journalistes . Dans l'après-midi , il y a des journalistes qui font un point vers 15h sur l'actualité du jour et qui font le plan des pages , dessinent les emplacements des articles . Vers 18h30-19h , on est 3 ou 4 et on fait la première page du journal . C'est à ce moment-là qu' on rédige les Titres : comment , dans l'espace dont on dispose , mettre des titres compréhensibles

qui attirent l'attention . Les articles sont écrits jusqu'à vers 23h en général , mais on peut aller jusqu'à minuit , 0h15 . C'est la force du journal : s'il se passe quelque chose d'important , même si ça se termine à 23h , les lecteurs savent que , le lendemain matin , c'est dans le journal ! Ça, on peut le faire parce qu'on imprime sur place . La nuit , il y a encore quelques journalistes qui gardent leur téléphone allumé . Les collègues qui s'occupent des faits divers savent qu'ils peuvent recevoir des appels pour les prévenir et qu'ils devront se rendre sur les lieux .

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