les outils de cohÉsion syntaxique dans le rÉcit oral des apprenants avancÉs de le. Étude sur le...

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LES OUTILS DE COHÉSION SYNTAXIQUE DANS LE RÉCIT ORAL DES APPRENANTS AVANCÉS DE LE.ÉTUDE SUR LE FRANÇAIS ET L’ITALIEN.

Francesca Zirpoli

ÉD 139UNIVERSITÉ DE PARIS OUESTNANTERRE LA DÉFENSE

DIPARTIMENTO DI LINGUISTICA TEORICA E

APPLICATA UNIVERSITÀ DEGLI STUDI DI PAVIA

Plan de la présentation

Première partie : Cadre théorique de la recherche

Deuxième partie :Collecte des données

Troisième partie :Analyse et résultats

Cadre théorique de la recherche

Première partie :

Perspectives d’étude :

Psycholinguistique(Modèle de la production verbale, Levelt 1989 ; Grammaires de récit et remémoration, Bartlett 1932, Mandler & Johnson 1977, Stein & Glenn 1979, Trabasso et al. 1989)

Textuelle(Analyse de discours : le récit, Adam 1996 ; La cohérence et la cohésion, Halliday & Hasan 1976, De Beaugrande & Dressler 1981, Adam 2005)

Acquisitionnelle(Stade acquisitionnel avancé en LE, Bartning & Schlyter 2004)

Qu’est-ce qu’un récit ?

La dimension temporelle

L’idée de transformation

Les notions de nœud et dénouement

Situation initiale

Transformation

Situation finale

Le schéma narratif La notion d’épisode

Début

Développement

Fin

Qu’est-ce qu’un récit cohérent et cohésif ? Un texte caractérisé par l’équilibre entre la

continuité et la progression de l’information

Une totalité d’éléments, qui entretiennent des rapports d’interdépendance et contribuent chacun à l’intelligibilité de l’autre, cela grâce à plusieurs moyens, de type grammatical et lexical, dont nous analysons les conjonctions (Halliday & Hasan, 1976)

Les étapes du continuum acquisitionnel en termes de moyens de cohésion La structuration de récit en LE :

Principes pragmatiques et discursifs (PON), relations additives et temporelles

Relations causales (causalité physique et motivationnelle)

Sur-marquage des relations par rapport à l’usage natif

Emploi natif des connecteurs

Collecte des données

Deuxième partie

Scénario de l’enquête :

Le support (Quest, de T. Montgomery)

La tâche(Restitution immédiate et différée)

Les consignes(Qu’est-ce qu’il arrive au personnage principal tout au long de l’histoire ?)

Les sujets :

Groupe A : 15 sujets (FR-LE) Groupe B : 10 sujets (IT-LE) Groupe C : 10 sujets (IT-L1) Groupe D : 10 sujets (FR-L1)

Profil Groupe A Groupe B

Âge 18-19 ans 16-18 ans

Acquisition en milieu institutionnel guidé Oui Oui

Niveau de scolarisation baccalauréat Oui Oui

LE français italien

Scolarisation en LE 5 51

Séjour prolongé à l’étranger Non Non

1 Le groupe B se compose d’apprenants d’italien LE en classe terminale ayant commencé l’étude de cette langue en quatrième. Par conséquent au moment de notre enquête ils ont 5 ans de scolarisation en LE, tout comme les apprenants du groupe A.

Le stade acquisitionnel avancé

Les phénomènes linguistiques représentatifs :

La structuration de l’énoncé

Le développement de la syntaxe

Le syntagme nominal

La forme et la place de la négation

La morphologie verbale

Le traitement des données oralesLes critères de segmentation en énoncés et propositions :

Critères suprasegmentaux : l’intonation, le débit, la pause

Critères syntaxiques

Critères sémantiques

Analyse et résultats

Troisième partie

Hypothèses de départ :

Axe a : le récit en L1 et L21.Récits syntaxiquement complexes et hiérarchisés

2.Sur-marquage des liens temporels

3.Diversification des liens causaux

4.Répertoire de connecteurs restreint par rapport aux natifs

Axe b : le récit en RI et RD1.Récits bien structurés en RI, si l’histoire de départ a une structure canonique

2.Récits bien structurés en RD, s’ils le sont en RI

3.Informations essentielles gardées en mémoire et restituées (début et fin)

4.Informations accessoires non restituées (développement)

5.Réorganisation des récits en RD dans le but d’une structure plus cohésive, où augmentent les connecteurs et les relations causales prévalent sur les temporelles

Modèles d’analyse :

Modèle syntaxique pluridimensionnel (Kirchmeyer, 2000)

Degré de condensation Degré d’intégration Degré d’élision

Modèle de la Quaestio (Klein & Von Stutterheim, 1991)

Degré de condensation des 4 groupes, en RI et RD :

Énoncés

Groupe A Groupe B Groupe C Groupe DRI

n=151

RD

n=157

RI

n=163

RD

n=125

RI

n=87

RD

n=88

RI

n=138

RD

n=135

% 1 prop

% 2 prop

% 3 prop

% 4 prop

% 5 prop

% 6 prop

% 7 prop

% 8 prop

9.2

29.19

32.11

19.2

6.6

1.9

1.6

0.6

12

33.54

31.65

13.29

6.33

1.9

1.27

-

3.68

23.93

26.99

23.93

12.27

7.36

1.84

-

8

20.8

23.2

23.2

15.2

8.8

0.8

-

3.4

16.6

19

23.8

21.4

13

2.3

-

4.55

26.14

26.14

15.91

15.91

10.23

1.14

-

5.07

16.67

21.01

28.26

18.84

8.7

1.45

-

3.70

20

30.37

22.96

14.07

6.66

2.22

-

Degré d’intégration des 4 groupes, en RI et RD :

Groupes

Coordination

syndétique

Coordination

asyndétique

Subordinationvf

Subordinationvnf

RI RD RI RD RI RD RI RD

% A (n=451/435)

% B (n=565/434)

% C (n=340/306)

% D (n=513/476)

31.48

33.09

30

29.18

28.2

28.34

32.69

26.05

3.98

5.13

5.8

6.80

3.6

7.14

7.05

9.03

25.22

26.72

28.8

27.82

26.8

29.26

21.7

28.36

5.9

6.5

9.7

9.53

5.05

6.22

9.6

7.98

L’emploi de la subordination par les 4 groupes, en RI et RD : Subordonée

s

vf

Groupe A Groupe B Groupe C Groupe DRI

n=114

RDn=11

7

RIn=15

1

RDn=12

7

RIn=98

RDn=68

RIn=18

1

RDn=13

7

% Relatives%

Temporelles% Causales% Finales

% Complétives

% Interrogatives

indirectes

58.7718.712.5

-8

2.6

64.116.2310.25

-6.81.7

62.257.943.97

-22.513.11

68.57.146.34

-16.661.58

57.1415.37.14

116.323.06

67.6414.7

10.02-

7.35-

68.799.213.54

-12.765.67

71.532.186.56

-16.053.64

Subordonnées

vnf

Groupe A Groupe B Groupe C Groupe DRI

n=27RD

n=22RI

n=37RD

n=27RI

n=32RD

n=30RI

n=49RD

n=38

% Complétives

% Temporelles

% Finales% Participiales% Gérondifs

203.836

40.74-

18-

18594.5

27.7-

44.4416.1611.11

7.43.7

40.7422.2225.92

12.5-

40.621.825

6.63.3340

23.326.6

10.26.12

40.8120.4

22.44

18.42-

47.3615.7818.42

L’emploi des relatives par les 4 groupes, en RI et RD :

RelativesGroupe A Groupe B Groupe C Groupe DRI

n=67RD

n=75RI

n=94RD

n=87RI

n=56RD

n=46RI

n=97RD

n=98% Sujet

% Pseudo-relatives2

% Objet % Locatives

53.7333.33

4.4741.79

5645.23

6.6637.33

58.5129.09

3.1938.29

66.6625.86

3.4429.88

5050

7.1442.85

54.3424

4.3441.30

58.7656.14

9.2731.95

61.2268.33

10.228.57

RelativesGroupe A Groupe B Groupe C Groupe DRI

n=67RD

n=75RI

n=94RD

n=87RI

n=56RD

n=46RI

n=97RD

n=98% Trame

% Arrière-plan17.5482.46

2476

15.9584.04

20.6879.32

16.0783.92

10.8689.13

23.7176.28

28.5771.42

2 Dans chaque groupe, les pourcentages des pseudo-relatives attestées ont été calculés sur la base du total de relatives sujets.

Répertoire des connecteurs au niveau macro-syntaxique (4 groupes, en RI/RD) :

Connecteurs

macro-syntaxiques

Groupe A Groupe B Groupe C Groupe DRI

n=95

RD

n=76

RI

n=127

RD

n=96

RI

n=68

RD

n=56

RI

n=98

RD

n=98

% Temporels

% Spatiaux

% Argumentatifs

% Énumératifs

% Structurateurs

du discours

% Marqueurs de source du

savoir

25.26

11.57

22.1

29.47

9.47

2.1

19.73

19.73

27.63

26.31

6.57

-

9.44

3.14

24.40

40.94

22.04

-

7.29

6.25

22.91

50

13.54

-

14.70

17.64

14.70

33.82

19.11

-

17.85

21.42

7.14

30.35

23.21

-

7.14

14.28

17.34

22.44

38.77

-

7.14

9.18

23.46

31.63

28.57

-

Vérification des hypothèses :

Axe d’analyse a :Écart entre natifs et apprenants dans le traitement des informationsPlus fort degré de condensation en L1Emploi de structures syntaxiques moins accessibles ou plus intégrées en L1Répertoire de connecteurs plus développé en L1, selon les groupes et les relations sémantiques expriméesAxe d’analyse b :Malgré une histoire de départ à structure canonique, il subsiste des restitutions inexactesSeules les informations retenues essentielles (début et fin) ont été retenues, alors que les informations concernant les tentatives ne sont parfois pas restituéesLe répertoire des connecteurs en RD est plus restreint qu’en RILes relations causales sont plus exprimées qu’en RI

Questions & Réponses

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