les besoins en logement des ménages de seine aval
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Les Mureaux
Mantes-la-Jolie Conflans-Sainte-Honorine
Poissy
Observatoire Seine AvalLes besoins en logements des ménagesde Seine Aval La Note n° 3
Une progression cinq fois plus rapide des ménages que des habitants (+0,9% contre +0,2% par an)
Un ménage sur quatre est une personne vivant seule (1 ménage sur 8 en 1968)
Davantage de familles monoparentales (1 ménage sur 10 en 2006)
Des ménages de plus en plus petits (2,6 personnes en 2006, contre 3,3 en 1968)
Une pression accrue sur le parc existant (5% de logements vacants en 2006 contre 7% en 1999)
Avril 2010
Evolution annuelle moyenne du nombre deménages de Seine Aval entre 1999 et 2006
Avec le vieillissement de sa population et le desserrement des ménages, Seine Aval est confrontée à unehausse continue du nombre de ménages. Dans le même temps, le nombre de personnes par ménage necesse de diminuer. Cette situation accroît le besoin en logements dans le territoire.Ainsi, environ 900 logements neufs par an sont nécessaires à Seine Aval pour maintenir sa population.Au-delà, elle gagne des habitants.L’atteinte de l’objectif de construction de l’OIN (2500 logements par an) correspond à une progression dela population, de l’ordre de 1% chaque année.
Des ménages plus nombreux, des besoins en logements accrus
Depuis près de 40 ans, le nombre de ménagesde Seine Aval n’a cessé d’augmenter, allantmême jusqu’à doubler.
Depuis 1975, le rythme de croissance des mé-nages se ralentit au fil des recensements (+4,8%en moyenne par an entre 1968 et 1975 à +0,9%entre 1999-2006). Sur la dernière période, lahausse du nombre de ménages de Seine Aval estde moindre ampleur que dans les Yvelines oul’Ile-de-France (+1,0%). La région enregistremême une croissance plus soutenue comparati-vement à la période 1990-1999 (+0,7%).
Les plus fortes progressions du nombre de mé-nages en Seine Aval sont liées aux périodes deconstruction : une construction soutenue, no-tamment dans les pôles urbains jusqu’en 1975puis dans les secteurs périurbains jusqu’en 1999.Les années 1990 et le début des années 2000 il-lustrent l’essoufflementdu rythme deconstruction. Mais, endépit d’une faibleconstruction, le nom-bre de ménages deSeine Aval augmenteencore entre 1999 et2006.
66 105
91 733104 594
119 019131 653
140 165
0
50 000
100 000
150 000
200 000
1968 1975 1982 1990 1999 2006
Evolution du nombre de ménages en Seine Avalentre 1968 et 2006
Source : INSEE, Recensements de la population 1968 à 2006
Le nombre de ménages ne cesse de croître depuis 1968
MénageEnsemble des personnes qui partagent lamême résidence principale, sans que ces per-sonnes soient nécessairement unies par desliens de parenté
Evolution annuelle moyenne du nombre deménages de Seine Aval
Sources : Insee - Recensements de la population 1968 à 2006 ;IGN - BD TOPO 2008 - AUDAS, mars 2010
Entre 1975 et 1982
Entre 1982 et 1990
Entre 1990 et 1999
Entre 1999 et 2006
Entre 1968 et 1975
Seine Aval Yvelines IDF
2006 140 165 539 317 4 829 356
1999 131 653 503 068 4 509 623
99-06 +0,9% +1.0% +1.0%90-99 +1.1% +1.0% +0,7%
99-06 +1 216 +5 178 +45 67690-99 +1 404 +4 859 +30 644
TCAM*
nombre /an
Ménages
Source : INSEE, Recensements de la population 1990 à 2006
*Taux de croissance annuel moyen
33
La progression du nombre de ménages au coursdes dernières années est due à la multiplicationdes ménages d’une personne et des familles mo-noparentales.En 2006, un ménage sur 4 de Seine Aval est unepersonne seule (26,6%), soit 37 300 personnes.Cette catégorie représentait un ménage sur 8 en1968 (14,5%). Leur nombre progresse de ma-nière continue et soutenue ces dernières années(+2,4% en moyenne par an entre 1999-2006).Mais, c’est entre 1990 et 1999 que leur aug-mentation a été la plus forte (+3,9 points). Cespetits ménages demeurent encore moins repré-sentés en Seine Aval que dans le département(27,4%) et, surtout, la région (35,4%).
Au sein de Seine Aval, le fait d’habiter seul s’ob-serve dans la quasi-totalité des centres urbainsprincipaux et secondaires, et concerne davan-tage les femmes (57%) que les hommes.
La multiplication des personnes vivant seules estle fruit de modes de vie et de modes d’habiterdifférents. Tous les âges sont concernés. Les cou-ples se forment plus tardivement, ils se séparentplus fréquemment et l’allongement de la duréede vie entraîne un nombre croissant de per-sonnes seules âgées. Entre 1999 et 2006, la pro-pension à habiter seul s’est accrue pour lespersonnes âgées de 25 à 64 ans, ainsi que pourles personnes du quatrième âge.
Cet accroissement de personnes âgées isoléesdans leur logement est un enjeu pour Seine Aval,notamment pour les communes périurbaines.
1%
6%10% 8%
13%
27%
51%
0%
6%
12% 10%
15%
26%
52%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
15-19 20-24 25-39 40-54 55-64 65-79 80+
1999 2006
Evolution de la part des personnes de 15 ans et + vivant seulesde Seine Aval, selon l’âge entre 1999 et 2006
De plus en plus de personnes vivent seules
Part des ménages d’une personne deSeine Aval
En 1982
En 1990
En 1999
En 2006
En 1975
Sources : Insee - Recensements de la population 1968 à 2006 ;IGN - BD TOPO 2008 - AUDAS, mars 2010
Source : INSEE, Recensements de la population 1999 et 2006
Les besoins en logements des ménagesde Seine Aval
Part des familles monoparentales en 2006et évolution 1999 - 2006
Source : INSEE, Recensement de la population 2006
Les familles monoparentales se sont multipliéesen Seine Aval au détriment des couples avec en-fant(s), et ont contribué à la hausse du nombrede ménages et à la réduction de leur taillemoyenne.
En Seine Aval, la part des familles monoparen-tales est passée de 8,8% en 1999 à 9,8% en2006. A l’inverse, les couples avec enfant(s) sontmoins représentés parmi les ménages (37,3% en2006 contre 41,9% en 1999). In fine, le territoirecompte sensiblement moins de familles en 2006qu’en 1999 (-0,2% en moyenne par an), au pro-fit des ménages d’une personne et des ménagesde plusieurs personnes sans lien de parenté (co-location…).
Ces mêmes tendances caractérisent l’ensembledes territoires de référence. Mais, Seine Aval secaractérise encore aujourd’hui par un peuple-ment plus familial (47,1%) que le département(45%) ou la région (39,2%).
Cette progression de la monoparentalité est unetendance sociétale majeure qui transcendetoutes les catégories sociales, et donc concernetous les territoires (multiplication des séparationset des divorces). Elle accroît fortement la de-mande de logements (deux logements au lieud’un) et accentue la baisse de la taille moyennedes ménages et donc du niveau d’occupationdes logements.
Les familles monoparentales sont en forte progression
50%37%
6% 7%
Marié Célibataire Veuf Divorcé
8,8%
1999
8,2% 8,8%
41,9% 40,5%32,2%
9,8%
2006 1999 2006 1999 2006
8,8% 9,5%
37,3% 36,1%29,7%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Seine Aval Yvelines Ile-de-France
Familles monoparentalesCouples avec enfant(s)50,7%
47,1% 48,7%44,9%
41,0% 39,2%
Source : INSEE, Recensements de la population 1999 et 2006
Evolution de la part des familles parmi les ménages de SeineAval entre 1999 et 2006
Etat matrimonial légal des personnes âgées de 15 ans et plusde Seine Aval en 2006
Famille monoparentaleFamille constituée d’un seul parent qui vitsans conjoint avec son ou ses enfants dansun même logement
Les besoins en logements des ménagesde Seine Aval
55Taille moyenne des ménagesNombre moyen de personnes par ménage
Périmètre OIN
Limite communale
Taille moyenne des ménages
3,0 - 3,2
2,8 - 2,9
2,7
2,5 - 2,6
2,3 - 2,4
0 105km AUDAS - Mars 2010
Sou
rces
: IG
N -
BD
TO
PO 2
00
8 ;
INSE
E - R
P 2
00
6
Taille moyenne des ménages en 2006
L’accroissement du nombre de ménages deSeine Aval est près de cinq fois plus rapide quecelui de sa population. En effet, entre 1999 et2006 le nombre de ménages enregistre unecroissance annuelle moyenne de +0,9%, alorsque dans le même temps, la population n’a aug-menté que de +0,2%.
Ce décalage se traduit par une baisse régulièrede la taille moyenne des ménages : les ménagesoccupants leur logement sont de plus en pluspetits. Autrement dit, les logements sont demoins en moins “fortement occupés”. En 1968,les ménages de Seine Aval étaient composés enmoyenne de 3,3 personnes ; ils n’en comptentplus que 2,6 en 2006.
La taille moyenne des ménages de Seine Avalreste cependant supérieure à celle des ménagesyvelinois (2,5 personnes par ménages) et franci-liens (2,3). Cela s’explique par un peuplementplus familial en Seine Aval et en particulier par laprésence de grands ménages.
Deux catégories de communes de Seine Aval ras-semblent ces ménages :
- de petites communes périurbaines où l’habitatindividuel récent est prédominant (Buchelay, Or-geval, Ecquevilly...),- des villes ou des pôles urbains avec un parc lo-catif social important (Chanteloup-les-Vignes, LesMureaux, Mantes-la-Jolie...).
Au cours des dernières années, un mouvementde rattrapage est en cours. La baisse de la taillemoyenne des ménages est en effet plus rapideen Seine Aval qu’en Ile-de-France : -0,7 “per-sonnes” en près de 40 ans contre -0,4 pour la ré-gion.
La taille moyenne des ménages diminue depuis 1968
3,3 3,2
2,7
3,2 3,0
2,6
3,02,9
2,5
2,9 2,82,5
2,8 2,62,4
2,6 2,52,3
0
1
2
3
4
Seine Aval Yvelines IDF
1968 1975 1982 1990 1999 2006
Evolution de la taille des ménages entre 1968 et 2006
Source : INSEE, Recensements de la population 1968 à 2006
La croissance soutenue du nombre de ménagesengendre un besoin accru en logements et posecomme enjeu la capacité d’accompagnement ré-sidentiel du territoire (construction, typologie,prix…).
En effet, comme dans les Yvelines, Seine Aval secaractérise depuis près de 40 ans par une crois-sance plus rapide des ménages que des loge-ments (+2,0% en moyenne chaque annéedepuis 1968 contre +1,8% pour les logements).Un décrochage s’opère donc et une pression ac-crue s’exerce sur le parc de logements.Parallèlement, la population des ménages évo-lue moins vite : le nombre de ménages à logerest plus conséquent mais il s’agit de ménages deplus en plus petits.
Tout ceci génère une forte demande locale enlogements.
Au sein du parc de logements, tous ne sont pasoccupés de manière permanente. Les logementsvacants et les résidences secondaires constituentun “stock” de logements disponibles qui peutêtre mobilisé pour répondre à la demande en lo-gements.
Depuis 1968, la part des logements vacants etdes résidences secondaires diminue et atteint en2006 leur niveau le plus bas (respectivement4,8% et 1,5%).
Le “pic” de vacance observé en 1999 traduit laforte détente du marché immobilier dans la se-conde moitié des années 1990. En 7 ans, de1999 à 2006, le nombre de logements vacants afortement diminué (-4,4%), période durant la-quelle la construction neuve a été insuffisante.
Si la mobilisation des logements vacants pourune occupation permanente est une des ré-ponses “mécaniques” à la demande de loge-ments, elle traduit aussi la pression s’exerçant surle parc de logements et l’insuffisance de laconstruction neuve au regard des besoins.
En effet, en deçà de 5% de vacance (seuil qui estnécessaire pour permettre le départ et l’arrivéede nouveaux ménages dans les logements), lafluidité des parcours résidentiels est contrariée.
Une forte demande locale en logements, conduisant à une sollicitationaccrue du parc existant
Evolution du nombre de ménages, d’habitants et de logements depuis 1968 (en base 100)
Source : INSEE, Recensements de la population 1968 à 2006
6,26,5
4,6
5,7 5,8
6,96,86,2
8,1
4,8 4,8
6,2
0%
2%
4%
6%
8%
10%
Seine Aval Yvelines IDF
1968 1975 1982 1990 1999 2006
en %
Evolution de la part des logements vacants entre 1968 et 2006
Source : INSEE, Recensements de la population 1968 à 2006
100
102
104
106
108
110
112
1968 1975 1982 1990 1999 2006
}} }} Diminution de lataille moyenne des ménages
Pression surle parc existant
Seine Aval
Logements
Population
IDFMénages
77
Le “point-mort” correspond à l’estimation dunombre de logements neufs à produire par unterritoire pour maintenir sa population, en com-pensant la perte d’habitants générée par ailleurssur son parc de logements existants.
En effet, compte tenu des évolutions sociétales(séparations/divorces, décohabitation desjeunes, vieillissement et allongement de la duréede la vie, baisse de la natalité…), il faut au-jourd’hui davantage de logements pour loger unmême nombre d’habitants. Il s’agit d’une ten-dance générale. En Seine Aval, la multiplicationdes ménages est beaucoup plus rapide quel’augmentation des logements.
Ainsi, sur la période 1990-1999, le point-mort deSeine Aval s’élevait à près de 1000 logements paran, soit 1000 logements neufs pour maintenir lapopulation à son niveau de 1990. Sur la périodesuivante, le point-mort s’est maintenu à un ni-veau élevé avec près de 900 logements neufspar an.
Cependant, les trois secteurs de Seine Aval sui-vent des évolutions distinctes. Le point-mort duSecteur Ouest (Mantois) a fortement augmenté(+180 logements) entre les deux périodes. En re-vanche, celui des Secteurs Centre et Est diminue. Ces évolutions sont liées à des besoins généréspar un desserrement des ménages et un renou-vellement du parc plus importants. Le secteurOuest se situe notamment dans une phase avan-cée de son programme de rénovation urbaine(démolition de logements sociaux) sur la dernièrepériode.
Même si le point-mort de Seine Aval est élevé, laconstruction de logements entre 1999 et 2006 aété supérieure de près de 300 logements par an.Ceux-ci ont permis une progression sensible de lapopulation. Les secteurs Centre et Est se placentdans la même tendance, ce qui n’est pas le casdu secteur Ouest pour lequel la constructionneuve a été inférieure au point-mort.
Il faut toutefois nuancer ces constats au regardde la forte reprise de la construction neuve après2006 qui a vraisemblablement induit un regaindémographique, qui sera mesuré par les pro-chains recensements.
1000
280 300
420
900
460
100
340
0
200
400
600
800
1000
1200
Seine Aval Secteur Ouest Secteur Centre Secteur Est
1990 - 1999 1999 - 2006
Point-mort de Seine Aval et des trois sous-secteurs(en nombre de logements/an)
Sources : INSEE, Recensements de la population 1999 et 2006 ;SITADEL/AUDAS (enquête PC 2006-09)
Point-mortNombre de logements nécessaires au main-tien de la population à son niveau initial
900
460
100
340
1200
400280
520
0
500
1000
1500
Seine Aval Secteur Ouest Secteur Centre Secteur Est
Point-mort Construction neuve
Point-mort et construction neuve de Seine Aval et des 3 sous-secteurs pour 1999-2006 (en nombre de logements/an)
Sources : INSEE, Recensements de la population 1999 et 2006 ;SITADEL/AUDAS (enquête PC 2006-09)
La nécessité d’un niveau de construction élevé pour maintenir le nombred’habitants de Seine Aval
Les besoins en logements des ménagesde Seine Aval
74, rue Aristide Briand - 78130 Les Mureaux - FranceTél : +33 (0) 1 30 04 04 30 - Email : info@audas.fr - Site : www.audas.fr
La décomposition du point-mort apporte deséclaircissements sur les tendances à l’œuvre enSeine Aval.
Le desserrement (séparations/divorces, décoha-bitation des jeunes, vieillissement, allongementde la durée de la vie, baisse de la natalité,…) de-meure le facteur essentiel de la hausse des be-soins en logements. Il représente 940 logementspour la période 1999-2006, en forte croissancepar rapport à la période précédente (+32%). Parailleurs, le renouvellement du parc, correspon-dant aux restructurations du parc ancien et auxdémolitions dans le parc social, a généré un be-soin important de 460 logements sur la périoderécente contre 110 entre 1990 et 1999.
Ainsi, pour la période 1999-2006, le desserre-ment et le renouvellement ont généré un besoinde 1400 logements.
La baisse de la vacance dans le parc existant etl’occupation des résidences secondaires en rési-dence principale, ont permis de répondre au be-soin de 500 logements en moyenne chaqueannée. La forte progression de la vacance sur leterritoire entre 1990 et 1999 (+3,2% enmoyenne chaque année) a constitué une réservede logements qui a été sollicitée et qui a permis“d’amortir” la progression de la demande de lo-gements durant la période suivante ; une au-baine pour le territoire compte tenu de la fortedemande en logement. Mais cette tendance tra-duit aussi, une forte pression sur le parc de lo-gements.
Les enjeux pour le territoire pour les années àvenir concernent notamment sa capacité à gé-nérer et maintenir un développement résidentielsoutenu et diversifié : l’objectif de constructionde 2500 logements par an visé par l’OIN devraitpermettre de répondre à la demande locale touten favorisant une plus grande mixité sociale.Dans cette perspective, l’effet démographique liéà la construction neuve (déduction faite dupoint-mort) portera sur environ 1500 logements,soit une croissance de la population de 1%chaque année.
1000
710
110180
900 940
460
-500-600
-400
-200
0
200
400
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800
1000
1200
Point-mort Desserrement Renouvellementdu parc
Var. logements vacantset rés. secondaires
1990 - 1999 1999 - 2006
Décomposition du point-mort (en nombre de logements/an)
Sources : INSEE, Recensements de la population 1999 et 2006 ;SITADEL/AUDAS (enquête PC 2006-09)
Les Notes de l’Observatoire de Seine Aval
A paraître��La construction en 2009 (N°4)� Les ZAE de Seine Aval (N°5)
Déjà parues�� La construction neuve en 2008 (N°1)�� Les dynamiques démographiques en 2006 (N°2)
Au delà de 900 logements construits par an, Seine Avalgagne des habitants
Impression Environnementale ISO 14001 - Imprimerie Wauquier - 01 30 93 13 13
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