le risque incendieekladata.com/jxwgqopnewxglh-bli6cwy4rjhm.pdf · 2015. 4. 9. · –± 10 trackers...

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Le Risque INCENDIE

I. Origine et dimension du risque (1h)+

II. Caractérisation de l’aléa (5h) - p9

III. Vulnérabilité du territoire (3h)-

IV. Gestion des risques (6h)-

Etude de cas : le GARD(3h)+

IV. Gestion des risques : la DFCI- La prévision

• Les leçons du passé (les causes)• La végétation, les sols et le climat (le vecteur)• L’étude cartographique

- La prévention• Le débroussaillement• L’agro-sylvo-pastoralisme• Les brûlages dirigés• La surveillance

- L’organisation de la lutte• Pistes• Pare-feu• Points d’eau• Postes de surveillance

IV. Gestion des risques : la DFCI1) Les systèmes de surveillance

• terrestre, aérienne, alerte, lutte, mesure du risque

2) Les équipements de terrain3) Les aménagements DFCI

• Conception et entretien

4) Les moyens DFCI• Humains : pompiers, forestiers sapeurs, FSIRAN• Matériels : camions, avions, hélicoptères

5) La rationalisation des actions• Aménagements, PAFI ou PIDAF, SDAFI, PPFCI, PPR…

6) La recherche7) L’information du public

IV.1) a Les systèmes de surveillancesurveillance terrestre

• Les vigies ou tours de guet (14 dans le Gard)

– Répartition géographique (env. 10 à 20 / département)– Périodes de surveillance (2 à 7 mois / jusqu’à 24h/24)– Résultats : 10 à 20% des alertes (zones peu fréquentées)

• Les patrouilles, ordinaires ou de prévention– Le guet armé ou simple– Couverture de 2 à 3000 ha par patrouille– Résultats : peu de détections, mais interventions rapides– Autres rôles : dissuasion, sensibilisation, renseignement

Vigie des Alpilles

A ces postes fixes peuvent s’ajouter des pointsd’observation sommaires, aménagés ou non.

Patrouilles de guet armé

Sont mobilisés les forestiers sapeurs et les comités communaux feux de forêts.Ces véhicules légers d’intervention (VLI ou CCFL) sont équipés d’une cuve de500 l env. pour intervenir dans les 10’.Selon le risque, les sapeurs-pompiers peuvent être mobilisés (GIFF, GIP, DIP)

Patrouilles complémentaires

• Véhicules légers de surveillance (VLS)• ONF, CCFF, DDAF (DDTM),• Conseils Généraux, ONCFS, CSP,• Gendarmerie• Parcs (PNR ou PN), Certains SIVOM• …• La majorité des alertes émanent de la

population (80% qui appelle le 18)

IV.1) b Les système de surveillanceguet aérien armé (GAAR)

• Les moyens nationaux– ± 10 trackers +10 canadairs sont mis en œuvre par le

CIRCOSC– Tous sont basés à Marignane ; les trackers, par 2, sont

sur des bases temporaires en été (ex : Nîmes)• Des moyens complémentaires

– Certains départements louent des avions d’aéroclubs

Canadairs et trackers (ABE)

Les trackers qui coûtentmoins chers assurent

l’essentiel du guet aérien.

Situation pardépartement

(2005)

L’alerte et la lutte

• Plan ALARME (Alerte Liée AuxDangers Métérologiques Exceptionnels)

• plan ALADIN (Alerte Lié Aux Départsdʼincendies de Nuit)

• Renforts ponctuels du ministère de ladéfense

Les camions citernes (CCFF)

Les véhicules moyens(CCFM) ont unecapacité de 2 à 4000 l.

Des véhicules de grandecapacité (CCGC) assurent unravitaillement de 15 à 25.000 l.

Hélicoptères (HBE)

Il existe de nombreux modèles (ici EC225) qui sont loués pouratteindre des secteurs d’accès difficile.Ils sont dotés d’un réservoir (tanker) ou ils transportent unecharge au bout d’une élingue. Capacité : 1000 à 10.000 l.

IV.2) Les équipements de terrain

• Réalisation spécifiques depuis 1950– Financements du FFN relayés depuis 1987 par le CFM

• Les pistes DFCI (annexe 4)– Faciliter l’accès rapide aux feux

• Les points d’eau (annexe 5)– Réserves de très grande capacité ou collinaires– Bassins artificiels et citernes

• Le débroussaillement (fiche ONF)– Eliminer la strate arbustive et les branches basses– Limiter la végétation arborée (60 à 120 tiges/ha)

Classification des pistes DFCI

Citerne DFCI métallique

Une grande trappe sur le dessus permet aux HBE devenir remplir. Ici, posée sur le sol. Peut être enterrée.Capacité : 30 m3 (mini pour le Gard).

IV.3) Les aménagements DFCI

• Des lieux sans broussailles cloisonnent le territoire– Ce sont des zones d’appui à la lutte (moins de combustible)

• Zones agricoles, urbaines ou en eaux– Complétées par des « coupures DFCI » (pare-feu…)

• Limiter les départs et faciliter les interventions de lutte– Selon les lignes de relief (crêtes)

• Le débroussaillement est– réalisé régulièrement, surtout en hiver, pour limiter la biomasse– mécaniquement ou manuellement,– voire par le feu (brûlages dirigés)– ou par le pâturage

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