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La célébration de la pénitence et de la réconciliation
Présentation du livre des célébrations et des notes
pastorales
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Le mystère de la réconciliation
Le mystère de la réconciliation Dans l’histoire du salut
Les prophètes Ézéchiel et Jérémie Une alliance nouvelle où la loi de Dieu
est inscrite dans le cœur des personnes «un cœur nouveau, un esprit nouveau»
Jean, le baptiste proclame le baptême de conversion et de pénitence pour le pardon des péchés
Le mystère de la réconciliation Dans l’histoire du salut (p.14 RR1)
Jésus lui-même Qui ne fait pas qu’exhorter les
personnes à la pénitence, à la conversion
Qui accueille les pécheurs Les réconcilie avec le Père Les guérit pour montrer son pouvoir de
remettre les péchés
Le mystère de la réconciliation Dans l’histoire du salut
Jésus, après sa mort et sa résurrection envoie son Esprit sur ses apôtres pour qu’ils aient le pouvoir de remettre les péchés
Les apôtres l’ont proclamé dans leurs premiers kérygmes (Pierre, Paul)
L’église n’a cessé par la suite d’appeler tous les humains à la pénitence et à la conversion
Le mystère de la réconciliation Dans l’histoire du salut (p.14 no.2 RR2)
L’Église a fait éclater cette victoire sur le péché par le baptême
Elle confesse sa foi en «un seul baptême pour la rémission des péchés»
Elle a toujours affirmé que l’Eucharistie elle-même était sacrement du pardon et de la réconciliation en Jésus-Christ («le sacrifice qui nous réconcilie avec toi pour que nous soyons rassemblés…», P.E.II)
Le mystère de la réconciliation Dans l’histoire du salut
Le Concile de Trente affirme que Jésus a institué dans son Église le sacrement de pénitence en donnant aux apôtres et à leurs successeurs, le pouvoir de remettre les péchés.
Le mystère de la réconciliation C’est un avenir que Dieu ouvre à l’être
humain En lui révélant sa dignité insoupçonnée Et la profondeur insoupçonnée du mal
duquel il est extrait. Par la mort et la résurrection du Christ,
Dieu se révèle d’une façon plénière comme le Vivant qui aime tous les humains et les invite à faire de même. (p.15 no 3)
Le mystère de la réconciliation C’est à cause de cette relation que
les personnes découvrent leur faute morale comme «péché», comme rupture de cette relation
Elles s’efforcent alors de changer dans leur existence ce qui les détourne de Dieu et de leurs frères et sœurs. (p.15 no 3)
Le mystère de la réconciliation C’est la joie au cœur de ceux et
celles qui sont accueillis et reconnus par Dieu.
Ceux et celles qui sont «mal-aimés» et «mal-aimant» se découvrent «bien- aimés» de Dieu
Ils apprennent du Christ à s’aimer et à s’aimer les uns les autres. (p.15 no.4)
Le vocabulaire
Les mots utilisés Conversion : on marque ici un
changement radical d’orientation de vie.
Pénitence : on exprime ici l’ensemble des actes de la personne par lesquels ce changement d’orientation s’opère et croît. (p.15 no 5)
Les mots utilisés Pardon : on marque ainsi l’initiative de
Dieu qui fait miséricorde. Réconciliation désigne surtout le le but et
le résultat du processus: l’amitié renouée entre Dieu et la personne.
Aucun des mots n’exprime toute la réalité du mystère.
Le rituel a opté pour deux mots: la pénitence et la réconciliation pour marquer à la fois l’initiative de Dieu et de l’être humain.
L’expérience de la conversion, de la pénitence et de la réconciliation dans la vie de l’Église
L’Église a sans cesse à se convertir, à se purifier, à se renouveler.
Elle témoigne ainsi de Dieu qui agit en elle et dans le monde
Par l’écoute de la Parole de Dieu Elle reconnaît ce que le péché dégrade dans le
monde Elle contribue à ouvrir les yeux des personnes
sur la nécessité de transformations personnelles et collectives
Elle reconnaît qu’elle a elle-même à se convertir (p. 16 no 6 RR3)
Le résultat de l’action de Dieu (pardon) et des personnes (pénitence) est la réconciliation.
Non seulement elle refait le lien avec Dieu mais elle le refait aussi avec les autres.
Dans le Christ l’autre est un frère ou une sœur et le péché de l’un nuit aux autres, de même que la sainteté de l’un profite aux autres. (p.16 no 7, RR5)
Les multiples façons de vivre
La conversionLa pénitenceLa réconciliation
Plusieurs manières (selon des expressions bibliques) Communier par sa patience aux
souffrances du Christ, Accomplir des œuvres de
miséricorde et de charité, Se convertir chaque jour davantage
à l’évangile, (p.17 no 8, RR4)
Concrètement: Le pardon mutuel sous ses formes les plus
diverses, Le partage, l’entraide qui sort de
l’égoïsme, Le refus de l’injustice et la lutte pour une
plus grande justice, L’engagement apostolique qui suppose
esprit de service et don de soi, La prière qui ouvre à Dieu, en l’avenir qu’il
nous ouvre. (p.17 no 8 RR4
La réconciliation sacramentelle
La réconciliation sacramentelle
Tous les sacrements sont signes de la rencontre de Dieu et de l’homme pécheur, en Jésus-Christ.
Ils manifestent l’initiative de Dieu à la quelle l’humain répond par sa foi et son engagement personnel.
Chaque sacrement le fait à sa manière (p.18 no 9)
Le baptême et la pénitence
Le premier signe du pardon du péché est le baptême.
Même si tout est engagé au baptême, tout n’est pas gagné pour autant.
D’où le sacrement de pénitence et de réconciliation apparaît alors comme un déploiement du baptême tout au long de la vie, marquée par des ruptures, des replis sur soi, des nouveaux départs. (p.18 ,o 10)
Eucharistie et pénitence Quand on célèbre l’eucharistie D’une part, on rend grâce, on reconnaît
que tout est grâce, que tout vient de Dieu. Il est miséricorde, il est tout amour.
D’autre part, on entre, par la conversion, dans la réconciliation avec Dieu pour que le don de Dieu porte des fruits.
C’est l’essentiel d’une démarche pénitentielle et elle est présente dans l’eucharistie. (p.18 no 11)
La réconciliation sacramentelle
Mais l’Église reconnaît la nécessité d’un signe sacramentel spécifique pour la réconciliation des pécheurs (Mt. 18, 18 ss.) p.18 no 11
La réconciliation sacramentelle
Signe de l’initiative de Dieu Dans la conversion du croyant
Au cœur du quotidien Dans l’ensemble de son existence
Dans la réconciliation même Qui renouvelle l’aujourd’hui Qui crée de nouvelles relations
Le sacrement part de ce que nous vivons pour révéler ce que Dieu nous propose (p.19 no 12)
La réconciliation sacramentelle
Ce sacrement met en cause la communauté Le péché est refus de l’autre, repli sur soi et
contredit l’unité du rassemblement dans le Christ.
Pour sortir en vérité de cette situation, la personne est invitée à rejoindre ceux et celles que le Seigneur rassemble dans son Église.
L’assemblée liturgique en est le signe. Y venir c’est accepter d’être rassemblés par le Christ, dans l’Église. (p.19 no 13)
La célébration de la pénitence
Les éléments essentiels de la pénitence La contrition
Le regret du péché commis, Avec la résolution de ne plus pécher: Il s’agit d’abord d’un changement intérieur Selon lequel on évalue, on juge, on règle sa
vie en se laissant toucher par la sainteté et l’amour de Dieu
C’est de ce changement intérieur que dépend la vérité du sacrement. (p.19 no 15, RR6)
Les éléments essentiels de la pénitence La confession
La confession des fautes fait partie du sacrement.
Elle naît de la connaissance de soi-même et de la contrition des péchés, dans la foi au Dieu qui pardonne (p.20 RR6)
Les éléments essentiels de la pénitence La satisfaction
La vraie conversion s’accomplit par le changement de vie
Et la réparation des dommages causés
En ce sens elle doit être adaptée à chacun pour favoriser sa conversion et renouveler sa vie. (p.20 RR6)
Les éléments essentiels de la pénitence L’absolution
C’est le geste sacramentel par lequel Dieu accorde son pardon
Geste par lequel le sacrement trouve son accomplissement (p.16 RR6)
Les composantes du sacrement
Les composantes du sacrement S’accueillir mutuellement Écouter la Parole de Dieu
Qui annonce la réconciliation, qui invite à la conversion
Confesser l’amour de Dieu (ministre et pénitent) en même temps que son péché (pénitent).
Accueillir le pardon de Dieu pour en être témoin, manifester dans sa vie les fruits du pardon. (p.20 no 16)
Les formes et les rythmes de la pénitence
Les formes et les rythmes de la pénitence Les expressions pénitentielles dans
la vie de l’Église dépendent De la situation personnelle de chaque
chrétien ou chrétienne, Des différents types de
rassemblement qui existent dans l’Église.
Chacune de ces formes a sa valeur propre. (p. 21 no 17 RR7)
Les formes et les rythmes de la pénitence
Elles sont des expressions complémentaires d’une même réalité,
Aucune forme à elle seule ne peut prétendre épuiser dans sa totalité.
Elle peuvent permettre de mettre en valeur divers aspects de la pénitence et manifestent la diversité de la vie ecclésiale
Elle peuvent permettre une adaptation à une diversité de situations. (p.21 no 17 RR7)
Dans la vie des communautés chrétiennes Autant il y a de sortes de
rassemblements de chrétiens Autant il y aura des formes pour
exprimer la conversion Il revient aux responsables des
communautés de veiller à ce que la vie pénitentielle trouve à s’exprimer
Par un rythme dans le propositions faites aux chrétiens. (p.21 no 18)
Dans la vie de chaque chrétienne et chaque chrétien Lorsqu’on a péché gravement le recours au
sacrement est nécessaire Lorsqu’on est à un moment important de son
existence (mariage, engagement dans la vie religieuse, ordination)
Lorsqu’on veut croître dans la foi le sacrement est utile
Dans tous les cas il est nécessaire que le sacrement s’enracine dans toute la vie des chrétiennes et chrétiens et les entraîne à servir Dieu et leurs frères et sœurs. (p.21 no 19 RR7)
La réconciliation, œuvre de toute l’Église
La réconciliation, œuvre de toute l’Église C’est l’Église entière qui exerce
l’œuvre de réconciliation Par la proclamation de la Parole Par l’intercession pour les pécheurs Par l’invitation à vivre la communion
et la reconnaissance de ce qui divise les chrétiens en vue de se convertir ensemble (p.22 no 21 RR9)
La réconciliation, œuvre de toute l’Église Le ministre du sacrement
L’évêque et les prêtres, Le prêtre compétent est celui qui en a la
faculté Il a la responsabilité de bien se former de
façon continue. Il doit vivre ce ministère dans la prière. Il doit être accueillant pour montrer
l’amour du Père. Il est tenu par le secret sacramentel. (p.
23 no 22 RR10)
La réconciliation, œuvre de toute l’Église Le pénitent
Son rôle est essentiel Il montre l’Église qui, en chacun de
ses membres se renouvelle continuellement dans la miséricorde de Dieu. (p.23 no 23 RR11)
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