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01020710
traceskatsuhito nishikawa
Dossier De presse
traces, proDuction D‘arte
la Démarche artistique De katsuhito nishikawa, par paul guerin
les oeuvres De l’exposition
Biographie
sommaire
1Dossier De presse
Depuis sa construction en 2003, le siège d’ARTE occupe une place visible au cœur du quartier européen de Strasbourg. Le bâtiment, qui se dresse dans toute sa transparence sur les berges de l’Ill, est connu tant des habitants de la région que des nombreux touristes. Il accueille sur son parvis le célèbre Homme-girafe de Stephan Balkenhol qui symbolise l’engagement d’ARTE et de la Ville de Strasbourg en faveur de l’art contemporain.
Dans ce lieu dédié à la production audiovisuelle et à la créativité, ARTE a souhaité, à partir de 2006, permettre à l’ensemble des arts plastiques, de la sculpture à l’art vidéo, d’investir ses locaux dans le cadre d’installations temporaires.
Pour donner vie à cette démarche, un comité, composé notamment de représentants du Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines (CEAAC), du Centre d’Art et de Technologie des Médias de Karlsruhe (ZKM), et du Fonds Régional d’Art
Contemporain (FRAC), a été chargé de sélectionner plusieurs artistes qui symbolisent la qualité de la création artistique contemporaine.
Aujourd‘hui, après le succès des expositions de Vladimir Škoda, Jakob Gautel, Daniel Firman, Axel Anklam, Jean-Michel Othoniel, Robotlab, Michael Grudziecki, Ramona Poenaru et Margret Eicher, ARTE, avec la complicité de ses partenaires, souhaite signifier plus fortement encore son engagement en faveur de l’art contemporain, en commandant à des artistes confirmés une œuvre originale, qui sera exposée durant une période de six mois.
Katsuhito Nishikawa, artiste d’origine japonaise installé en Allemagne, a pris possession des lieux dans lesquels il déploie son style épuré. La qualité poétique de son travail et le soin qu’il apporte à son intégration dans l’espace y engendrent une atmosphère de sérénité. Son installation temporaire, intitulée „Traces“, sera visible du 17 janvier au 10 juin.
arte remercie tout particulièrement evelyne loux Du ceaac, BernharD serexhe Du Zkm, et olivier grasser Du Frac,
Dont l’engagement à nos côtés renD possiBle ces expositions.
en partenariat avec
le ceaac, centre européen D’actions artistiques contemporaines
le Zkm, centre D’art et De technologie Des méDias De karlsruhe
le Frac, FonDs régional D’art contemporain D’alsace
Ci-dessus : Le siège d’ARTE à Strasbourg
Ci-contre: L’Homme-girafe, sculpture de Stephan Balkenhol, situé sur le parvis de la Chaîne
Photos : Patrick Bogner
l’art contemporain investit arte
2KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE
katsuhito nishikawa
Aqua - 2001Park von Wesserling
Dossier De presse
Photo F. Tiedje - CEAAC
Touchant tour à tour aux domaines de l’architecture, du mobilier et des arts plastiques, l’art de Katsuhito Nishikawa, né en 1949 et installé en Allemagne depuis 1974, procède d’une expérimentation précise et inventive de matériaux aussi divers que le bois, le plâtre, le béton, le verre, la céramique et le plexiglas.
Dans son travail de sculpteur, ces matériaux ont longtemps donné consistance visible à des formes que l‘on pourrait qualifier d’idéales du fait de leurs lignes épurées, de leurs surfaces lisses et surtout d’une blancheur accueillante aux jeux de la lumière et stimulante pour le regard comme pour l’imagination.
C’est ainsi qu’invité en 2001 par le CEAAC pour une commande destinée au parc de Wesserling (Haut-Rhin), son projet Aqua disséminait, sur les pelouses et dans des anciens bassins, cinq sculptures en forme de tores nervurés. Leur régularité géométrique et la perfection de leur finition suggéraient l’idée d’une transposition dans l’apparente fixité d’un béton blanc de la dynamique d’une résurgence d’eau, animée d’une rotation tourbillonnaire telle qu’elle puisse se résorber sur place pour réapparaître avec la même évidence surprenante en un autre endroit de ce lieu de plein air.
3KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE
Dossier De presse
Confronté cette fois à l’espace intérieur de l’atrium d’ARTE, Katsuhito Nishikawa a choisi d’y présenter un ensemble sculptural dans lequel l’inspiration jusqu’alors tirée de formes souvent végétales ou de phénomènes naturels fait place à un dialogue intense et subtil avec l’architecture. Tout se passe comme si les vastes dimensions en ouverture et en hauteur de ce lieu l’avaient paradoxalement engagé à y installer des sculptures de petites dimensions, placées sur des présentoirs qui les amènent ainsi à hauteur d’œil du visiteur alors qu’auparavant c’était la taille relativement importante des sculptures qui introduisait le regard du promeneur dans la proximité sensible d’une forme ou d’un mouvement secrètement à l’oeuvre dans la nature.
Dès la première vue d’ensemble de cette oeuvre, la disposition régulière des présentoirs – qui s’harmonisent par leur forme et leurs matériaux avec la texture visuelle de l’atrium – et la couleur uniformément blanche de ce qu’ils supportent opèrent une maîtrise discrète mais réglée du lieu par une sorte de tramage de toute sa surface tout en y ménageant une libre proposition de parcours.
À proximité d’un arbre vivant lui aussi et placé dans un socle, certains emplacements qu’auraient pu occuper des sculptures ont cédé la place à des sièges destinés au repos du visiteur. Comme si, en accueillant dans l’espace de l’oeuvre sa présence charnelle, lui était suggérée l’importance du temps dans la structure et l’aventure qui s’offrent à lui sous le titre de : Traces / Stations I- XXXV.
Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto : Klaus Stöber
Photo : Klaus Stöber
4KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE
Dossier De presse
La surprenante diversité d’objets, de formes qui environne le visiteur lui serait encore bien plus déconcertante si elle n’était pas tempérée par une homogénéité de leur couleur et de leurs dimensions. Alors que dans la cour de l’hôpital de Lille, Nishikawa mettait en scène selon une disposition assez analogue des répliques multiples d’une forme unique, la diversité de celles qui s’exposent ici semble se donner à lire, à déchiffrer comme les caractères d’une écriture blanche tracée, apposée sur des plaques de métal.
La lecture de ces traces engage le parcours sur la piste d’un thème commun à ces pièces toutes différentes qui serait celui de l’architecture. Passant de l’une à l’autre, l’œil croit un instant reconnaître deux maquettes ou modèles réduits de bâtiments entiers. L’un évoque l’aspect d’un édifice chinois ou japonais, l’autre d’un pavillon à plan cruciforme indien ou européen, leur écart dessinant effectivement l’espace où se déploient la culture et le parcours personnels de Katsuhito Nishikawa.
Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto Klaus Stöber
Physalis partitura2004-2006 - Hôpital Claude Huriez, Lille
La variété de ces formes architecturales semble se combiner à une variation de l’échelle de leur « représentation ». Cette échelle semble aller croissant lorsqu’à l’évocation du bâtiment complet succède celle d’un fragment détruit d’un détail de portique ou d’une façade, puis celle d’une colonne ou d’un pilier brisés jusqu’à ce qui paraît être la présence concrète (ou le moulage grandeur nature) de quelque autre fragment encore moins aisément identifiable. Plus l’échelle de figuration ou d’allusion croît, moins l’objet exposé paraît nommable, mais d’autant plus sa présence réelle s’éprouve physiquement. L’œil est ainsi invité à expérimenter plusieurs distances par rapport à ce qu’il lui vient de réminiscences, l’esprit accédant dès lors à la dimension mentale, au dispositif de mémoire configuré par cette installation, totalement dépourvue de la tonalité nostalgique suscitée par un plus traditionnel paysage de ruines.
5KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE
Dossier De presse
sur le point de s’y résorber, à la manière dont un souvenir peut émerger ou replonger dans l’oubli… Les quelques pièces à base rectangulaire qui ne sont pas affectées de cette dualité sembleraient pourtant mettre en présence de « la chose même ». Mais l’imprécision à reconnaître ou à nommer cette chose rappelle plus simplement que l’architecture fut le domaine originel de la création humaine de formes abstraites. Enfin, certaines pièces où la partie inférieure prédomine ne montrent dans les accidents de leur cassure, de leurs irrégularités que l’absence, le retrait ou l’empreinte en creux de ce qui n’est plus là, de l’évènement dont elles sont la trace, pour reprendre le titre de cette installation.
Dans ce parcours qui fait ainsi alterner différents degrés de proximité imaginaire, l’œil est aussi rappelé à une dimension matérielle cette fois bien réelle, préalable à toute évocation figurative. À quelques exceptions - qui s’avèreront par la suite significatives - , ces pièces unissent une partie supérieure que l’on dira « figurative » à une partie inférieure cubique dont la géométrie « abstraite » porte le plus souvent des marques d’érosion par le temps et/ou laissées par le procédé de leur fabrication. L’évidente allusion architecturale de ces pièces n’empêche pas Nishikawa de les considérer toutes comme « des sculptures abstraites et non-figuratives ». Cette partie inférieure n’est pas donc le socle de ce qui les surmonte mais fait corps avec en partageant les mêmes brisures de forme ou altérations de surface, la partie supérieure paraissant tantôt s’élever quasi-organiquement de ce substrat, tantôt être
Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto : Klaus Stöber
6KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE
Dossier De presse
sculpture qu’il a réalisée pour cette exposition manifeste deux singularités significatives : elle est en effet la seule à avoir une base cylindrique coiffée d’une calotte sphérique parfaitement lisse, dépourvue de toute forme comme de toute trace. Plutôt que d’y voir le point final d’un « work in progress », ne pourrait-on considérer sa présence énigmatique, au sein de celles qui l’entourent de leurs singularités accidentelles et variées, comme discrètement empreinte d’une dimension cosmique ? Et alors entendre dans le point d‘orgue qu’elle se prête à inscrire, la résonance lointaine d’une parole du légendaire Lie-tseu sur Le Devenir :
Yu Hiong dit : « Le devenir cyclique ne cesse jamais. Qui est capable d’appréhender les changements secrets du ciel et de la terre ? Car lorsque les choses diminuent d’un côté, elles augmentent de l’autre. Ici, elles prennent pleine consistance ; là, elles se vident. Il y a épanouissement et décrépitude qui s’engendrent et meurent perpétuellement. Leur apparition et leur évanouissement sont liées par d’invisibles transitions. Qui y est attentif ? (…) » 2
Paul Guérin - CEAACjanvier 2012
1 Correspondance avec l’artiste. C’est nous qui soulignons. (P.G.)
2 Lie-tseu, Le Vrai Classique du vide parfait, I, XII, in Philosophes
taoïstes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1980, page 377.
Placées au bas des escaliers au sommet desquels Traces / Stations I-XXXV pourra évoquer le paysage quadrillé d’un champ de fouilles archéologiques, les quatre peintures intitulées Scenery I-IV captivent le regard dans le même nouage de l’abstraction avec la figuration que le faisait la dualité plastique des sculptures de l’installation. Il faut un certain temps pour que se discernent dans la répartition des clartés et des ombres, les arbres, les herbes, le ciel, les bords de l’eau qui constituent le motif de ces « paysages ». Même si la consistance brumeuse de ces visions pourrait restituer fidèlement un moment matinal du métabolisme naturel de tels lieux, l’opacité quasi abstraite de ces toiles affirme l’option de Nishikawa de « ne pas représenter clairement un endroit mais seulement d’indiquer un endroit où il a vu 1 ».
Et c’est probablement son désir de faire partager la vérité vivante de ses expériences plastiques qui nous a valu de la part de Katsuhito Nishikawa le privilège de découvrir ses travaux les plus récents ou même en cours, liant la figuration à l’abstraction, transposant la mémoire dans une matière peinte ou sculptée et un espace ordonné. Il se trouve que la dernière
Scenery I-IV2011 - une production d‘ARTEPhoto Klaus Stöber
Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTE
7KATSUHITO NISHIKAWA - LES œUVRES DE L’ExPOSITION
traces
Dossier De presse
les œuvres De l’exposition
De katsuhito nishikawa
8KATSUHITO NISHIKAWA - LES œUVRES DE L’ExPOSITION
station i-xxxv
Dossier De presse
Bois, plâtre2011
une proDuction D‘arte
Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto : Klaus Stöber
9KATSUHITO NISHIKAWA - LES œUVRES DE L’ExPOSITION
scenery i-iv
Dossier De presse
huile sur toile100 cm x 140 cm100 cm x 140 cm2011
une proDuction D‘arte
10KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE
Dossier De presse
Katsuhito Nishikawa est né à Tokyo en 1949. Il a étudié à l‘Université de Keio, à Tokyo, ainsi qu‘à l‘école des Beaux-Arts de Munich et à l‘Académie des Beaux Arts de Düsseldorf. Il a notamment enseigné l‘art en tant que professeur invité à l‘Académie des Beaux-Arts de Hambourg ainsi qu‘à l‘Ecole Supérieure d‘Art et de Design de Reims. L‘artiste vit et travaille à Neuss.
Biographie
11KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE
Dossier De presse
1981 Kunstforum der Städtischen Galerie im Lenbachhaus München
Frankfurter Kunstverein, Francfort-sur-le-Main
1982 Galerie Schmela, Düsseldorf
Städtische Kellergalerie, Düsseldorf
1983 Schmitz & Becker, Duisbourg
1985 Philippe Casini, Paris
M + R Fricke, Düsseldorf
Annette Gmeiner, Kirchzarten
Gallery Shimada, Yamaguchi
1987 M + R Fricke, Düsseldorf
1988 Gatodo Gallery, Tokyo
PAC, Padiglione d’Arte Contemporanea, Milan
1989 Philippe Casini, Paris
J. Friedrich, Dortmund
Gallery Shimada, Yamaguchi
Karin Bolz, Cologne
Kunstraum Falkenstein Elke Dröscher, Hambourg
Denise van de Velde, Aalst
1990 Möbel, M + R Fricke, Düsseldorf
1991 Inner Courtyard of Sintra, Shigeru Yokota Inc., Tokyo
Galerie Heimeshoff Jochen Krüper, Essen
1992 Museo Comunale Galleria d’Arte Contemporanea, Rimini
Durhammer Galerie, Francfort-sur-le-Main
House of Season, M + F Fricke, Düsseldorf
Cours Intérieures de Sintra, Carre des Arts, Paris
Haus der Jahreszeit, Philippe Casini, Paris
1993 Shigeru Yokota Inc., Tokyo
Schatten weißer Räume, Wilhelm Lehmbruck Museum Duisbourg
MAI Furniture, Axis Gallery, Tokyo
1994 La mort, Allgemeines Krankenhaus, Vienne
Passage, Jochen Krüper, Art Cologne, Cologne
1995 Schatten weißer Räume, Heidelberger Kunstverein, Heidelberg
1996 Physalis, Shigeru Yokota Inc., Tokyo
1997 Konchiya, Philippe Casini, Paris
1998 Katsuhito Nishikawa Arbeiten 1990-1997, Musée Schloß Moyland, Bedburg-Hau
1999 A day of Life, Philippe Casini, Paris
2001 CEAAC, Centre Européen d’Actions Artistiques contemporaines, Strasbourg
Color as shadow, Philippe Casini, Paris
Kulturforum Franziskanerkloster, Kempen
2002 Color as shadow, Shigeru Yokota Inc., Tokyo
2003 Ombra della luce, Philippe Casini, Paris
Color as shadow, Kunstraum Falkensein Elke Dröscher, Hambourg
Kawamura Memorial Museum of Art, Chiba
projets et expositions inDiviDuelles (sélection)
12KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE
Dossier De presse
2005 Chemins de lumière, Philippe Casini, Paris
Nature, Philippe Casini, Paris
Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main
Herbert Gerisch Stiftung, Neumünster
2006 Inner Courtyard of Sintra, Philippe Casini, Paris
Mazzocchio, Kulturforum Alte Post Neuss
Nocturne, Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main
Boundary, Shigeru Yokota Inc., Tokyo
2007 Fragmentum, Philippe Casini, Paris
Farbe als Schatten, Krefelder Kunstverein
2008 Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main
2009 Neige de Silence, Musée des Beaux-arts d´Angers
Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main
2010 Iconography, Shigeru Yokota Inc., Tokyo
œuvres collectives (sélection)
1979 Perspektive 2, Kunstverein Düsseldorf
Plastische Versuche, Rheinisches Landesmuseum, Bonn
1981 Junger Westen 81, Kunsthalle Recklinghausen
1982 (0211), Kunstmuseum Düsseldorf
1983 Natur Zeichen Raum, Skulpturenpark Seestern, Düsseldorf
1984 Auberger Nishikawa Sauer, De Zaak, Groningen
1985 Abstract Sculpture and Drawings, Gallery Shimada, Yamaguchi
1986 Christian Nishikawa Sauer, Gatodo Gallery, Tokyo
Das andre Land, Schloss Chalottenburg, Berlin
1987 Bundesgartenschau, Düsseldorf
Synopsis, Cora Hölzl, Düsseldorf
1988 Farbe + Raum, Kunstraum Falkenstein Elke Dröscher, Hambourg
Aperto 88, La Biennale di Venezia, Venise
1989 Heerich Nishikawa Christian, Shigeru Yokota Inc., Tokyo
4. Triennale Kleinplastik, Fellbach
Color and/or Monochrome, The National Museum of Modern Art Tokyo,
The National Museum of Modern Art Kyoto
On Kawara/Again and Against, ICA Nagoya
Julius/Nishikawa, Japanisches Kulturinstitut, Cologne
1990 Blau Farbe der Ferne, Heidelberger Kunstverein, Heidelberg
Japanische Kunst der achziger Jahre, Frankfurter Kunstverein, Frankfurt am Main, Bonner Kunstverein,
Bonn, Museum moderner Kunst, Wien, Bregenzer Festspiele, Bregenz
1991 Interrelations & Migration, The queens Museum of Art, New York
xxI Bienal Internacional de Sao Paulo, San Paulo
Des Usages à la Couleur, école Régional des Beaux-Arts, Rennes
1992 Mobiles, M + R Fricke, Düsseldorf
Das Ei des Columbus, Rathaus Fellbach
1993 Spirale, mit Erwin Heerich und A.D. Christian, Aussellungsgesellschaft für zeitgenössische Kunst Zollverein, Essen
Oro D’autore, Basilica Inferiore di San Francesco, Arezzo
13KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE
Dossier De presse
Sculpture Triennale Korea, Walker Hill Art Center, Seoul
1994 Shatkon, mit Erwin Heerich, Shigeru Yokota Inc., Tokyo
1995 Zeichnung, M + R Fricke, Düsseldorf
1996 Homborich Architecture, 6. International Exhibition of Architecture, Venise
Möbel, Ulrich Fiedler, Cologne
Radierung, Griffelkunst, Hambourg
1997 Hombroich Architecture, Deutsches Architektur Museum, Francfort-sur-le-Main,
RIBA Architecture Centre, Londres
Un silence, Philippe Casini, Paris
Skulptur im Licht der Fotografie, Wilhelm Lehmbruck Museum Duisbourg
Stad(t)-Art, Künstlerzeche Unser Fritz 2/3, Herne
Photographie + Skulptur, Kunstraum Fleetinsel Elke Dröscher, Hambourg
1998 White and Black, Meguro Museum of Art, Tokyo
L´autre le meme, Philippe Casini, Paris
1999 Spore, Universita degli studi Cassino, Cassino
Les Champs de la sculpture II, Avenue des Champs-Elysées, Paris
Kulturräume Skulptur seit 1970, Wilhelm Lehmbruck Museum Duisbourg
2000 Die Natur der Dinge, NRW-Forum Kultur und Wirtschaft, Düsseldorf
Han-Architekturmodelle + Katsuhito Nishikawa, Kunstraum Falkenstein Elke Dröscher, Hambourg
2001 L‘impureté, Philippe Casini, Paris
2002 Territoires inoccupés, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand
Rives, parcours en plein air, Douai
2003 Messagers de nos solitudes, Philippe Casini, Paris
2004 Lumière naturelle, Centre Pomel, Issoire
quand j´en trouve, j´en mets à la carte, Philippe Casini, Paris
spaceplacelab, 9. International Architecture Exhibition, Venise
Raum/NEST, mit Emi Fukuzawa, Tokyo Publishing House, Tokyo
2005 Raumortlabor, Stiftung Insel Homborich, Neuss
Form und Farbe, Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main
spaceplacelab, AIA center for Architecture, New York
2006 Busan Biennale 2006, Busan
8×2, mit Yuko Shiraishi, Gesellschaft für Kunst und Gestaltung, Bonn, Galerie Friedrich Müller,
Francfort-sur-le-Main
2007 Global Books, Bibliothèque Carnegie, Médiathèque Jean Falala, Reims
Il Velo, Il Filatio (Cuneo)
2008 Clear Surface, Kunstruimte, Groningen
Raumortlabor Hombroich, Museum Ludwig, Cologne
Kyoto Art Walk 2008, Kiyomizudera Temple, Kyoto
Global Books, Cité du Livre & Mejanes Library, Aix-en-Provence
2010 IDEEN Sitzen-50Jahre Stuhldesign, Museum für Kunst und Gewerbe Hambourg
Raum der Stille, Shi Fang Fine Art, Düsseldorf
2011 Katsuhito Nishikawa und Tomas Riehle, Design Post, Cologne
pararellspur, Shi Fang Fine Art, Düsseldorf
13KATSUHITO NISHIKAWA
Dossier De presse
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CS 2003567080 STRASBOURG CEDEx
Tél : +33 3 88 14 22 22
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CAMILLE MICHEL
camille.michel@arte.tv
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en partenariat avec
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