joyeux noël et heureuse année 2017 -...
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Vol. XLV, no 2 – 1er décembre 2016
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Mt 1, 20-21)
Aussi dans ce numéro : Les forums du Tournant missionnaire suscitent une belle adhésion Un ressourcement grandement apprécié Une Lettre apostolique pour prolonger l’Année de la miséricorde
Joyeux Noël et Heureuse Année 2017
(La Sainte Famille. Photo d'une oeuvre de Claude Théberge, Collection de l'évêché de Sainte-Anne)
Page 22 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
Billet de l'évêque : Accueillir et découvrir les Lectionnaires ......................................................... 23
Agenda de Mgr Moreau ................................................................................................................. 24
Les forums du Tournant missionnaire suscitent une belle adhésion .............................................. 24
Nominations diocésaines et mandats ............................................................................................. 25
Un ressourcement grandement apprécié ........................................................................................ 26
Sainte-Lucie célèbre 75 ans de présence des Servantes du Saint-Cœur de Marie ......................... 26
Une Lettre apostolique pour prolonger l’année de la miséricorde ................................................. 28
Nouveaux évêques auxiliaires à Québec ........................................................................................ 30
Ressourcement du 24 septembre 2016 ........................................................................................... 31
En quelques mots ........................................................................................................................... 32
Notes de lecture : Pour une écologie intégrale ............................................................................... 34
Souvenez-vous de… ..................................................................................................................... 35
La libraire vous propose… ............................................................................................................ 36
Prochaines parutions Dates de tombée
2 février 2017 19 janvier 2017
6 avril 2017 23 mars 2017
INTERCOMMUNICATION est édité par l'Église de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et publie cinq numéros par année.
Coordination et rédaction : Gaétan Godbout
Mise en pages : Line Drapeau
Adresse : 1200, 4e avenue Painchaud
La Pocatière (Québec)
G0R 1Z0 Dépôt légal :
Bibliothèque nationale du Québec
Téléphone : 418-856-1811
Télécopieur : 418-856-5863
Courriel : diocese@diocese-ste-anne.net
Site internet : www.diocese-ste-anne.net
Page 23 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
ACCUEILLIR ET DÉCOUVRIR LES LECTIONNAIRES
(n.d.l.r.) Nous reproduisons ici un extrait du texte de présentation des nouveaux Lectionnaires publié dans l’Ordo de 2016-2017. Ces lectionnaires ont été officiellement accueillis dans notre diocèse le 27 novembre dernier à l’occasion du premier dimanche de l’Avent : début d’une nouvelle année liturgique (année A). (…) L’Accueil de ces nouveaux lectionnaires est d’abord un appel à redécouvrir comment, dans la fidélité à Vatican II, ils ont été pensés et construits en vue d’aider tous les fidèles à mieux connaitre et à mieux aimer la Parole de Dieu. Évêques, prêtres et diacres – et même lecteurs et lectrices – nous pourrions bénéficier de grandes lumières, si nous prenions le temps de lire la Présentation générale du Lectionnaire de la messe qui se trouve au début du Lectionnaire dominical. J’attire votre attention sur un point que souligne la Présentation et que nous négligeons peut-être trop dans nos assemblées :
« Les livres de la Parole de Dieu, de même que les ministres, les actions, les lieux et autres choses, éveillent chez les auditeurs la mémoire de la présence de Dieu qui parle à son peuple. C’est pourquoi il faut veiller à ce que même les livres soient vraiment dignes, harmonieux et beaux, puisqu’ils sont dans l’action liturgique, signes et symboles des réalités d’En-Haut. » (no 35)
Malgré les grands services que nous rendent Prions en Église ou Magnificat, il est important de proclamer la Parole de Dieu à partir des Lectionnaires eux-mêmes, et d’éviter surtout les feuilles chiffonnées! Nous nous devons de respecter la Parole de Dieu, qui a été mise par écrit à une époque et dans une culture où le langage inclusif n’était pas honoré. Mais nous nous devons aussi d’être attentifs aux personnes à qui la Parole est proclamée aujourd’hui, dans une culture vivante et toujours en évolution. Une note de La Bible, traduction officielle liturgique fait judicieusement remarquer : Pour introduire un passage d’une lettre de saint Paul, il est souvent utile de commencer par : « Frères… » ou « Frères et sœurs » (p. 34 ou 31 selon le format d’édition de la Bible). Aussi, c’est dans nos monitions, nos homélies et nos commentaires de la Parole que nous devons porter attention au langage inclusif. Puisse la réception de ces trois Lectionnaires redonner à la Parole de Dieu la place essentielle qu’elle doit avoir dans nos célébrations liturgiques, dans notre prière personnelle et dans notre vie de croyant ou de croyante! … Et surtout, toujours mieux accueillir la Parole de Dieu!
† Yvon Joseph Moreau Évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière
président de la Commission épiscopale de liturgie et des sacrements
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LES FORUMS DU TOURNANT
MISSIONNAIRE SUSCITENT UNE BELLE
ADHÉSION
Selon les données compilées à la suite des forums
régionaux tenus dans toutes
les Unités pastorales, le
Tournant missionnaire
amorcé dans notre diocèse
suscite une belle adhésion
de la part des fidèles. Un
peu partout, on se dit prêt à
assumer nos responsabilités
de baptisés et à travailler à
l’annonce de la Parole de
Dieu. Malgré cette adhésion
massive, il demeure des zones d’incertitude et des besoins
d’accompagnement et de formation ont été exprimés un
peu partout. Certaines questions demeurent sensibles,
notamment ce qui concerne l’absence de communion
eucharistique lors de Célébrations dominicales de la
Parole. D’autres communautés se disent préoccupées par
l’aspect administratif qu’implique ce Tournant
missionnaire.
Globalement, dans les neufs Unités pastorales de notre
diocèse, ce sont plus de 900 personnes qui ont été
rejointes par ces forums régionaux. Destinées à entendre
la population, ces rencontres ont pris différentes formes. Il
est arrivé que les gens soient invités à débattre de cette
importante question pour notre Église diocésaine quelques heures avant une célébration eucharistique régionale.
Toutefois, dans la plupart des cas, ce sont les délégués paroissiaux, qui, avec l’appui des équipes pastorales des
communautés locales, ont pris le leadership de ces rencontres.
Et dans tous les coins de notre diocèse, on a souhaité que d’autres rencontres de ce genre soient convoquées afin
de poursuivre la réflexion. Une prochaine rencontre pourrait notamment aborder le sens des communautés locales
vivantes : comment les reconnaitre, leur composition, leur rôle, etc. On a aussi insisté pour que dans toutes les
régions du diocèse, on identifie de petites actions qui sont déjà en marche et qui témoignent que notre Église a
déjà amorcé son Tournant missionnaire.
Cette tournée du diocèse, à laquelle l’équipe missionnaire diocésaine a pris une part active, sera bientôt suivie de
quelques lettres de notre évêque qui pourront être partagées avec les fidèles dans le cadre d’homélies. La toute
première a été livrée aux communautés locales pour la fête du Christ Roi, le 20 novembre dernier.
DÉCEMBRE :
01 Réunion du Conseil presbytéral
04 Confirmation à Saint-Thomas
05 Conseil diocésain de pastorale
06 Halte spirituelle à la Maison provinciale des Sœurs de l’Enfant-Jésus : « Le désir de Dieu, source de la prière »
07 Rencontre avec la famille diaconale Rencontre avec les fermières de Saint-Louis-de-
Kamouraska
08 Ordination des deux évêques auxiliaires de Québec à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré
11 Présidence de l’Eucharistie pour Le Jour du Seigneur, à l’Oratoire Saint-Joseph de Québec
12-13 Séjour monastique au Val Notre-Dame
14 Réunion de l’équipe des services diocésains
16 Rencontre de Noël pour le personnel diocésain
18 Eucharistie à Notre-Dame-de-Liesse Eucharistie à Saint-Denis-de-la-Bouteillerie
24 Eucharistie à Saint-Jean-Port-Joli
27 Eucharistie et rencontre avec nos Sœurs Clarisses
28 Rencontre et diner à l’occasion de l’échange des voeux avec les prêtres, diacres et épouses, agentes et intervenant(e) en pastorale et conjoints et séminaristes au Collège de Sainte- Anne
29 Eucharistie et rencontre avec nos Sœurs de la Visitation
Une partie des fidèles réunis à Sainte-Hélène pour le forum de l'Unité « Kamouraska-Est ».
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NOMINATIONS DIOCÉSAINES ET MANDATS
Mgr Yvon Joseph Moreau, évêque du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, vient de procéder aux nominations
suivantes :
• ADMINISTRATEUR PAROISSIAL :
HUDON, M. l’abbé Odilon,
administrateur paroissial à la paroisse Saint-Antonin sans préjudice à ses autres fonctions
• AGENTE DE PASTORALE :
THÉRIAULT, S. Jocelyne, s.s.c.m.,
agente de pastorale pour les paroisses Saint-Aubert et Saint-Damase sans préjudice à ses autres fonctions
• MINISTRE EXTRAORDINAIRE DU BAPTÊME :
THÉRIAULT, S. Jocelyne, s.s.c.m.,
ministre extraordinaire du baptême pour les paroisses Saint-Aubert et Saint-Damase
• PRÉSIDENT(E)S ET VICE-PRÉSIDENT(E)S D'ASSEMBLÉE DE FABRIQUE :
BOULANGER, M. Denis,
renouvellement de mandat comme président de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Saint-Antoine
DESCHÊNES, Mme Fernande,
vice-présidente de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Saint-Adalbert
LAPLANTE, Mme Lucie,
présidente de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Saint-Germain
MASSÉ, Mme Huguette,
présidente de l’Assemblée de Fabrique de la Paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel
• CORPORATION DU SANCTUAIRE NOTRE-DAME DE FATIMA :
GRENIER DESCHÊNES, Mme Denise,
membre de la Corporation du Sanctuaire Notre-Dame de Fatima
MICHAUD, M. Normand,
membre de la Corporation du Sanctuaire Notre-Dame de Fatima
• RENOUVEAU CHARISMATIQUE :
PARADIS, Mme Suzanne,
renouvellement de mandat comme répondante diocésaine du Renouveau charismatique
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UN RESSOURCEMENT GRANDEMENT APPRÉCIÉ
Le samedi 15 octobre dernier, les délégués
paroissiaux, agentes de pastorale et responsables des
trois champs pastoraux ont eu l’occasion de vivre
une journée de ressourcement en compagnie de
M. Denis Petitclerc, laïc et fondateur du centre de
formation chrétienne Agapê de Québec.
À l’aide de textes de l’Ancien Testament, Denis
Petitclerc nous a aidés à poser un regard lucide sur la
situation de notre Église au moment où nous
amorçons un Tournant missionnaire. Comme au
temps de l’exil, nous sommes, nous aussi, en terre
étrangère et il nous faut inventer des façons
nouvelles de faire communauté.
Utilisant le récit des vendeurs du temple, Denis
Petitclerc nous
a aussi fait
comprendre
qu’aux yeux
de Dieu, ce
sont les
personnes qui
sont impor-
tantes, pas les
pierres de nos temples. Aujourd’hui encore, le
Seigneur nous demande d’entrer « en terre de
Canaan » pour y vivre la mission. Et comme ce fut le
cas au temps des premiers disciples, le Seigneur
nous demande d’être une « Église en sortie », d’aller
en périphéries comme nous le répète à son tour le
pape François dans son exhortation apostolique La
joie de l’évangile. Cette Église que nous tous,
baptisés, sommes appelés à édifier, elle se doit d’être
ouverte et accueillante…
À lire les évaluations
déposées à la suite de cette
journée de ressourcement, on
peut sans se tromper affirmer
que Denis Petitclerc a su
captiver son auditoire au
point que presque tous les
participant(e)s lui ont accordé
une note frôlant la perfection.
Ci-dessous, quelques
commentaires recueillis à
l’issue de cette rencontre :
- « C’est encourageant, ça prouve que l’Église
catholique a déjà eu des difficultés et elle est passée
au travers. Ça nous donne de l’espoir. »
- « Les exemples apportés sont très éclairants; une
nouvelle façon d’annoncer l’Évangile. »
- « C’est une richesse qui va m’aider au niveau de
mon fonctionnement. La Parole de Dieu sera mon
guide pour la suite. »
- « J’ai tout apprécié et je pars nourrie et prête à
continuer. »
- « D’autres avant nous ont vécu le défi des
changements radicaux. À faire atterrir dans les
Unités et les communautés paroissiales. »
Plusieurs se sont dit prêts et prêtes à revivre cette
expérience en ouvrant la session à d’autres
personnes intéressées et impliquées dans notre
Église. Des rencontres dans les différentes Unités
seraient très appréciées. Quant à la personne-
ressource, elle ne recueille que des éloges.
SAINTE-LUCIE CÉLÈBRE 75 ANS DE PRÉSENCE
DES SERVANTES DU SAINT-CŒUR DE MARIE
Le 30 octobre dernier, à l'occasion de la messe
régionale du mois, présidée par l'abbé Martin Patrice
Pelletier, les paroissiens et paroissiennes de Sainte-
Lucie et des environs soulignaient les 75 ans de
présence des Servantes du Saint-Coeur de Marie
(s.s.c.m.) à Sainte-Lucie. En effet, c'est le
Monsieur Denis Petitclerc
Vue des participant(e)s à la journée du 15 octobre
Page 27 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
26 septembre 1941 que le Seigneur nous accordait la
grâce d'accueillir les deux premières représentantes
de la communauté, soit Mère Marie-Emérentia
(Cécile Pouliot) et Mère St-Rémi (Thérèse Roy).
Pour cette occasion, nous avions lancé une invitation
à toutes les religieuses de la communauté,
particulièrement à celles qui ont déjà oeuvré chez
nous (et qui, bien sûr, pouvaient se déplacer ou
n'étaient pas déjà décédées). Nous avons eu la joie
de recevoir la visite d'une quinzaine de celles-ci.
Après leur avoir livré un hommage au début de la
célébration, comportant un bref historique de leur
arrivée à aujourd'hui, nous avons fait participer
quelques-unes d'entre elles à la procession des
offrandes.
Nous avions
fait asseoir
les Soeurs
juste à côté
de la chorale,
ce qui leur a
permis d'unir
leurs magni-
fiques voix à
celle-ci.
Pas moins de
62 religieuses
de la com-
munauté s.s.c.m. se sont succédé pendant ces 75 ans.
Nous avons eu la chance, à une certaine époque, d'en
avoir quatre en même temps. Chacune avait ses
tâches particulières et les accomplissait avec amour :
enseignement au primaire, musique, chorale,
pastorale paroissiale, visite aux malades et aux
personnes âgées. Même la petite Soeur toute humble
et discrète qui faisait la cuisine et le lavage pour ses
compagnes avait son importance pour le bon
fonctionnement de la communauté.
Nous ne savons pas combien de temps encore la
communauté pourra continuer de nous envoyer une
représentante chez nous, mais, je crois que
S. Georgette Bilodeau a posé un geste prophétique à
la fin des années 1990 en créant un groupe
d'affiliés(es) aux s.s.c.m. Depuis une vingtaine
d'années, les membres de ce groupe se réunissent à
Sainte-Lucie une fois par mois de septembre à juin.
C'est une laïque, Mme Marie-Paule Asselin, qui est
en charge de l'animation. Le groupe est composé de
personnes provenant de 7 ou 8 paroisses de la
région. Le groupe est bien vivant et, nous le
souhaitons, pourra assurer une certaine continuité de
la présence des s.s.c.m. chez nous advenant
l'impossibilité pour elles, un jour, de pouvoir
continuer de nous envoyer une des leurs.
Au fil des ans, les religieuses qui se sont succédé
sont demeurées chez nous un an, quelques années ou
même plusieurs années, selon le cas. Mais celle qui
détient le record de longévité est S. Élisabeth Roy,
qui a été la dernière religieuse enseignante de la
communauté à Sainte-Lucie et qui a oeuvré ici
pendant 23 ans (soit de 1970 à 1993). Aujourd'hui,
la présence de la communauté est assurée par
S. Claudette Pilon qui
nous fait grâce de sa
présence autant qu'elle
le peut, puisqu'elle est
aussi rattachée à la
communauté que les
s.s.c.m. ont à
Charlesbourg. À cause
de sa formation
d'infirmière, c'est
aussi elle qui fait le
soin des pieds des
Soeurs âgées de
l'infirmerie à
Beauport.
Comme vous pouvez
le constater, les Servantes du Saint-Coeur de Marie,
malgré leurs effectifs vieillissants, sont encore bien
présentes et actives dans nos communautés. L'oeuvre
qu'elles ont accomplie à Sainte-Lucie et dans la
région au cours de toutes ces années est
incommensurable, d'autant plus que beaucoup de
travail s'est fait dans la discrétion. Leur présence et
Le groupe des Servantes du Saint-Coeur de Marie qui assistait à la célébration spéciale en hommage à leurs 75 ans de présence à Sainte-Lucie.
S. Georgette Bilodeau a mis sur pied le groupe des Affiliés à Sainte-Lucie.
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leur dévouement a sûrement suscité l'admiration de
plusieurs jeunes filles puisque pas moins de huit
d'entre elles ont accepté de consacrer toute leur vie
au Seigneur par l'entremise de la communauté des
s.s.c.m.
La célébration eucharistique qui soulignait les 75 ans
de présence et d'amour des s.s.c.m. chez nous a été
suivie d'un repas fraternel et de chaleureuses
retrouvailles pour plusieurs. Le seul fait de savoir
qu'une quinzaine d'entre elles ont pris la peine de se
déplacer de Lac Etchemin, de L'Islet et de Beauport,
nous a fait chaud au coeur.
Merci aux fondatrices qui ont eu le courage de venir
chez nous en 1941! Merci à toutes celles qui sont
passées dans nos vies depuis 75 ans! Continuez
votre beau témoignage et longue vie aux Servantes
du Saint-Coeur de Marie.
Que la Sainte Famille, Jésus, Marie et Joseph vous
bénissent!
Bruno Lachance
délégué paroissial
UNE LETTRE APOSTOLIQUE POUR PROLONGER
L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE
Quelques minutes après avoir refermé la Porte sainte
de la basilique Saint-Pierre, à Rome, le pape
François apposait sa signature au bas d’une Lettre
apostolique qu’il adresse à l’Église universelle.
Intitulée « Misericordia et misera » (que certains
traduisent par « miséricorde et pauvreté »), ce
document du Saint-Père a été rendu public le
21 novembre par Mgr Rino Fisichella, président au
Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle
évangélisation.
Dans l’homélie qu’il prononçait à l’occasion de la
messe conclusive de l’Année de la miséricorde, le
pape François a aussi affirmé que « même si la Porte
sainte se ferme, la vraie porte de la miséricorde
qu’est le cœur du Christ reste toujours ouverte pour
nous. » De fait, précise-t-il dès le premier
paragraphe de sa lettre apostolique, « la miséricorde
ne peut être une parenthèse dans la vie de l’Église,
mais elle en constitue l’existence même qui rend
manifeste et tangible la vérité profonde de
l’Évangile. »
Se référant à de nombreux extraits bibliques, le
Saint-Père ne craint pas de soutenir que « le pardon
est le signe le plus visible de l’amour du Père que
Jésus a voulu révéler dans toute sa vie. » Il n’y a
dans l’évangile, soutient le pape François, aucune
page où cet impératif de l’amour qui va jusqu’au
pardon ne soit présent. C’est pourquoi, ajoute-t-il,
« aucun d’entre nous ne peut poser de conditions à la
miséricorde. Elle demeure sans cesse un acte gratuit
du Père céleste, un amour inconditionnel et
immérité. »
Pour le Souverain Pontife, la célébration de la
miséricorde prend
tout son sens dans le
Sacrement de la
réconciliation. Dans
ce sacrement, dit-il,
« Dieu montre le
chemin pour revenir
à lui et invite à faire
de nouveau
l’expérience de sa
proximité. » Et le
pape François
insiste : Dieu seul
pardonne les péchés
mais il nous demande aussi de pardonner aux autres
comme lui-même nous pardonne. « Quelle tristesse
quand nous restons enfermés en nous-mêmes et
incapables de pardonner! La rancœur, la colère, la
Le pape François procédant à la fermeture de la Porte sainte de la miséricorde. (Photo : Osservatore Romano)
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vengeance prennent alors le dessus, nous rendant la
vie malheureuse et l’engagement joyeux de la
miséricorde vain. » (no 8)
Aux prêtres appelés à célébrer le Sacrement de la
réconciliation, le pape demande de se préparer avec
grand soin à ce ministère les invitant aussi à être
« accueillants avec tous », à être les témoins de la
tendresse paternelle, prompts à aider la réflexion sur
le mal commis, clairs dans l’exposé des principes
moraux, disponibles pour accompagner les fidèles
dans leur chemin pénitentiel. « Que le prêtre, dans le
confessionnal, ait un cœur magnanime, conscient
que le pénitent le renvoie à sa propre condition
personnelle de pécheur mais ministre de la
miséricorde. » (no 10)
Un dimanche consacré à la Parole de Dieu
Comme c’est le cas depuis le début de son
pontificat, le pape François souhaite ardemment que
la Parole de Dieu soit toujours davantage célébrée et
diffusée. Pour lui, la Bible est le « grand récit qui
raconte les merveilles de la miséricorde de Dieu ».
Dans la Lettre apostolique publiée le 21 novembre,
le Saint-Père soutient qu’il serait bon qu’un
dimanche de l’année liturgique (il ne précise pas
lequel) soit entièrement consacré à la Parole de Dieu
afin que nous puissions comprendre « l’inépuisable
richesse qui provient du dialogue permanent entre
Dieu et son peuple. » (no 7)
Un grand souci pour les pauvres
Dans cette Lettre apostolique, le pape François nous
redit à quel point il se préoccupe des pauvres de
notre société. « Les œuvres de miséricorde
corporelles et spirituelles constituent jusqu’à
aujourd’hui la confirmation de la grande et positive
incidence de la miséricorde en tant que valeur
sociale. Elle nous pousse en effet à retrousser nos
manches pour redonner dignité à des millions de
personnes qui sont nos frères et sœurs, appelés à
construire avec nous une “cité fiable” » (no 18) Plus
loin, le Saint-Père soutient qu’être « sans travail et
ne pas recevoir un juste salaire, ne pas avoir une
maison ou une terre où habiter, subir des
discriminations pour la foi, la race, le statut social…
ces réalités et d’autre encore, sont des conditions qui
portent atteinte à la dignité de la personne face
auxquelles l’agir miséricordieux des chrétiens
répond avant tout par la vigilance et la solidarité. »
« Nous ne pouvons pas oublier les pauvres : c’est un
appel plus que jamais d’actualité et qui s’impose
dans son évidence évangélique », écrit encore le
Souverain Pontife. (no 20)
Alors qu’à travers le monde se fermaient toutes les
« Portes de la miséricorde » le pape François a
demandé que dorénavant, comme signe concret de
cette Année sainte extraordinaire, on célèbre, dans
toute l’Église une Journée mondiale des pauvres.
Et le Saint-Père a retenu le 33e dimanche du temps
ordinaire pour célébrer cette journée. Ce sera, écrit-
il, « la meilleure préparation pour vivre la solennité
de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers,
qui s’est identifié aux petits et aux pauvres et qui
nous jugera sur les œuvres de miséricorde. » (no 21)
Ceux et celles qui voudraient prendre connaissance de l’intégralité de cette Lettre apostolique pourront la trouver
à l’adresse suivante : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/apost_letters/documents/papa-francesco-lettera-ap_20161120_misericordia-et-misera.html
Page 30 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
NOUVEAUX ÉVÊQUES AUXILIAIRES À QUÉBEC
Le 25 octobre dernier, le pape François annonçait la
nomination de deux évêques auxiliaires pour
l’archidiocèse de Québec. C’est ainsi que, dans leurs
nouvelles fonctions, les abbés Louis Corriveau et
Marc Pelchat assisteront désormais l’archevêque de
Québec, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix.
En commentant cette double nomination, le cardinal
Lacroix se disait « très reconnaissant envers le pape
François pour la nomination de ces deux nouveaux
évêques auxiliaires à Québec ». Il dira des nouveaux
élus que ce sont « deux pasteurs riches d’expériences
diversifiées qui seront d’un grand soutien pour la
mission dans notre diocèse ».
Qui sont-ils?
Au moment de sa nomination, l’abbé Louis
Corriveau était curé des paroisses de Saint-
Raymond, Saint-
Bernardin-de-Sienne à
Rivière-à-Pierre, Saint-
Léonard et Sainte-
Christine dans Portneuf.
Âgé de 52 ans, il est natif
de Sainte-Marie-de-
Beauce. Il a terminé ses
études primaires dans sa
ville natale et fait son
secondaire au Collège de
Lévis. En 1983, il est entré
au Grand Séminaire de
Québec pour se préparer à la prêtrise.
Il a été ordonné prêtre en juin 1990 par Mgr
Clément Fecteau, alors évêque auxiliaire à Québec.
Au cours de son ministère sacerdotal, il a été vicaire
à Saint-Georges et Saint-Jean-de-la-Lande, dans la
région de la Beauce; animateur pour les vocations;
membre de la communauté de formateurs du Grand
Séminaire. En 1997-1998, il a assisté à des cours de
spiritualité au Centre Sèvres à Paris et, une fois de
retour dans le diocèse de Québec, il fut de nouveau
affecté à la formation et à la direction spirituelle au
Grand Séminaire où il est demeuré jusqu’en 2011.
Au début de 2011, il fut nommé curé des paroisses
de Saint-Léonard, Sainte-Christine et Saint-
Raymond de Portneuf. Puis, le 7 septembre 2011, on
lui ajoute la responsabilité de la paroisse Saint-
Bernardin-de-Sienne, à Rivière-à-Pierre. Depuis
2009, il agissait aussi comme directeur spirituel des
équipes Notre-Dame pour le Canada.
Quant à l’abbé Marc Pelchat il fut professeur et
doyen de la Faculté de théologie et de sciences
religieuses de l’Université Laval. Au moment de sa
nomination à titre d’évêque auxiliaire, il agissait
comme vicaire général de l’archidiocèse de Québec
et modérateur de la curie. Âgé de 66 ans, l’abbé
Pelchat est natif de Saint-Samuel-du-Lac-Drolet.
Il a terminé ses études primaires dans son village
natal et fait son secondaire au Petit Séminaire de
l’Immaculée Conception de Saint-Georges de
Beauce, où, en 1970, il a obtenu un diplôme en
sciences humaines. Il est ensuite entré au Grand
Séminaire de Québec. En 1976, il a obtenu une
maitrise en théologie à l’Université Laval. Il a
ensuite poursuivi ses
études à l’Université
Pontificale Grégorienne,
où il a obtenu un doctorat
en théologie en 1986.
Il fut ordonné prêtre le
19 juin 1976, dans l’église
Saint-Honoré-de-Shenley,
en Beauce, village où
l’abbé Pelchat a grandi.
Durant ses trois premières
années de ministère, il a
été vicaire dans la paroisse de Saint-Édouard et
Mgr Louis Corriveau
Mgr Marc Pelchat
Page 31 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
Saint-Louis de Lotbinière (1976-1979). Il est ensuite
devenu animateur de la région pastorale de
Lotbinière et Bois-Francs (1979-1982), curé de
Sainte-Émmélie de Lotbinière (1980-1982) et
animateur de la région pastorale Québec-Centre
(1986-1987).
Après avoir obtenu son doctorat à Rome, il a
commencé à enseigner à la Faculté de théologie et
de sciences religieuses de l’Université Laval,
d’abord comme chargé de cours, puis comme
professeur adjoint, professeur agrégé et professeur
titulaire de la Chaire de théologie « Monseigneur-de-
Laval ». Il fut doyen de la Faculté de Théologie et de
sciences religieuses durant trois termes (1997-2012).
Depuis 2013, il est professeur associé, à la
retraite. De 1987 à 1996, il a aussi fait partie du
groupe de formateurs du Grand Séminaire de
Québec.
Le 1er juin 2015, il était nommé vicaire général et
modérateur de la Curie de l’archidiocèse de Québec.
Mgr Corriveau et Mgr Pelchat seront ordonnés
évêques en la Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré
le jeudi 8 décembre prochain, fête de l’Immaculée-
Conception.
Ressourcement du 24 septembre 2016
« SUIS-JE AUSSI MISÉRICORDIEUX ENVERS MOI-MÊME
QUE LE PÈRE L’EST POUR MOI? »
C’est sous ce thème que l’abbé Gérard Marier a
animé cette journée pour 85 personnes. En voici
quelques bribes :
« La Parole de Dieu (2 Cor 5, 21) témoignant de
l’amour fou de Dieu qui a identifié son Fils au péché
pour nous en délivrer. Voici l’Agneau de Dieu qui
porte le péché du monde! Bien loin du Dieu sévère,
surveillant pour nous prendre en défaut, comme on
l’a cru à tort.
Il court après la brebis perdue, la prend sur ses
épaules, soigne ses blessures. Et nous, nous aimons-
nous tels que nous sommes, avec nos manques, nos
limites, nos pertes? Cela nous humilie, tant mieux,
cela rabat notre orgueil qui nous empêche de
ressembler à Dieu, doux et humble de cœur,
miséricordieux à l’infini.
Comment je vis les moments où je perds? En
rageant, en me décourageant? Jésus s’est fait petit et
faible, dépendant de nous. Acceptons avec humour
les pertes inévitables dues à l’âge, à l’usure du
temps, en gardant le sourire par amour pour ne pas
assombrir les autres. Au contraire, témoignons de la
joie qu’il y a à être
chrétien, à marcher
dans l’amour vers
l’Amour. Si on met
nos souffrances avec
celles de Jésus, elles
deviennent plus
légères, surtout si on
les offre pour ceux
qu’on aime, ou qu’on
n’aime pas assez ou
qui n’ont personne à
aimer. On découvre ainsi les vraies dimensions de la
miséricorde, don gratuit de Dieu penché sur notre
misère pour y laisser couler sa grâce.
Soyez miséricordieux pour vous-mêmes comme le
Père l’est pour vous. Le Père m’a créé par amour,
unique au monde. Il m’aime comme je suis, une
créature faible, fragile, avec ses faiblesses, pas
parfaite. Dieu est proche, il s’occupe de nous. Rien
de ce qu’on est, de ce qu’on vit n’est indifférent à
Dieu. Notre ange gardien nous protège, nous
accompagne! Nous ne sommes jamais seuls.
Les entretiens de l'abbé Gérard Marier sont toujours très appréciés.
Page 32 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
Le pape François nous invite à être des consolateurs
pour les souffrants. C’est une mission qu’il nous
confie.
Comment aimer les autres si nous ne nous aimons
pas? Nous sommes invités à aimer notre corps tel
qu’il est avec ses beautés, ses laideurs, se voir
comme un cadeau de Dieu. En un mot, être
miséricordieux pour ce que nous sommes.
N’oublions jamais qu’il nous a créés à son image.
Remplaçons nos plaintes et lamentations par la
louange et l’action de grâce pour ce qu’il nous donne
en toute gratuité.
Aimes-tu tes péchés? Le plus beau cadeau que tu
puisses faire à Dieu, c’est de reconnaitre tes péchés.
Nous sommes tous des êtres blessés, des êtres
pécheurs! C’est difficile de ne pas être parfaits mais
s’il n’y a pas d’ivraie, c’est l’orgueil qui grandit sans
arrêt. Je fais de mon mieux, Dieu ne m’en demande
pas plus. Les handicaps peuvent être des richesses si
on sait les accueillir. Dieu rend capable ceux qu’il
choisit.
Nous devons être miséricordieux pour notre corps,
notre entourage, notre conjoint, les voisins, etc. Il
faut en arriver à aimer ce qui est moins beau en soi!
Comment vivre en paix? Aimer ce qui est détestable
en soi, dans son passé comme dans son présent!
Aimer sa vie quotidienne, faire tout avec amour.
Tout est grâce! Il faut regarder avec les yeux de
Dieu, rayonner sa joie! (La joie prolonge la santé.)
La maladie provoque l’érosion de l’égo, dépouille de
bien des choses. Il est difficile d’accepter sa maladie,
il faut dire oui à ce que je ne peux pas changer. Il
faut demander cette grâce à Dieu d’accueillir,
d’aimer sa maladie, son handicap, son mauvais
caractère. L’Esprit nous devance toujours dans le
cœur des autres. Ma vie doit devenir un hymne à
l’amour! Qu’il est difficile d’aimer!
La mesure dont nous nous servons pour les autres
servira aussi pour nous! (Psaume 90). Ce qui restera
c’est l’amour.
Est-ce que le plus beau est derrière ou devant moi?
Suis-je capable d’aller chercher en moi ce qui est
faible comme la brebis perdue? Est-ce que j’accepte
d’aller là où Dieu veut me conduire?
C’est l’intérieur qu’il faut changer! À l’intérieur, il y
a un diamant brut qu’il faut frotter pour qu’il soit de
plus en plus beau et que sa beauté éclate pour
transfigurer tout notre être. « Ce diamant c’est
l’amour. »
Merci à l’abbé Marier pour ces interpellations au
sujet de l’amour et de la miséricorde dans notre
quotidien.
Suzanne Paradis
EN QUELQUES MOTS
VŒUX DE NOËL DU MOUVEMENT DES MARGUERITES
Déjà l’hiver est à nos portes et tout autour de nous laisse percevoir que Noël s’en vient à
grands pas. L’année liturgique se termine en nous laissant de belles réalisations.
Remercions le Seigneur pour l’Année de la miséricorde, pour le Tournant missionnaire,
pour l’ordination de Fernando vécu cet automne, pour le rassemblement diocésain du
Mouvement des Marguerites en mai et bien d’autres événements vécus dans vos
communautés chrétiennes. Demeurons debout et veillons pour vivre la joie de Dieu au
Page 33 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
creux de nos existences, de nos familles, de nos communautés chrétiennes et dans notre Église diocésaine. En ces
moments de grâce, confions à l’Enfant-Jésus nos pasteurs et tous ceux que le Seigneur appelle. Que ce Noël soit
rempli d’amour et de joie et que la nouvelle Année soit porteuse d’espérance et de paix pour l’Église de Sainte-
Anne.
JOYEUX NOËL ET HEUREUSE ANNÉE 2017!
Carmelle Laplante, Céline Hudon et Colette Lévesque
pour le Mouvement des Marguerites
UN SYNODE SUR LES JEUNES, LA FOI ET LE DISCERNEMENT VOCATIONNEL
À la mi-novembre, le Conseil ordinaire du
Secrétariat général du synode des évêques se
réunissait au Vatican afin d’élaborer le Document
préparatoire à la prochaine assemblée synodale qui
aura lieu à Rome en octobre 2018. Cette
XVe Assemblée générale ordinaire des évêques aura
pour thème « les jeunes, la foi et le discernement
vocationnel. » Présidée par le pape François, la
réunion des 21 et 22 novembre dernier a permis
d’examiner en profondeur ce document préparatoire,
aussi appelé « Lineamenta » qui a été préparé par le
secrétariat général, appuyé de quelques experts. En
préparation de ce synode, un questionnaire sera
bientôt envoyé aux diverses Conférences épiscopales
du monde catholique afin qu’il soit transmis aux
diocèses et autres institutions ecclésiales.
UN TIMBRE DE NOËL À THÉMATIQUE RELIGIEUSE
Motif profane ou religieux? Le Père Noël ou la mère
de Jésus? C'est ce que les maitres de poste vont
demander ces jours-ci aux clients qui se procureront
des timbres pour leurs cartes de vœux. Une des
quatre vignettes postales émises par Postes Canada
propose une œuvre d'un peintre du XVe siècle qui
fait partie aujourd'hui de la collection du Musée des
beaux-arts de Montréal. Cette œuvre, La Vierge et
l’Enfant a été réalisée en 1460 par un maitre
florentin. L'identité du peintre n'est pas connue mais
il est « surnommé le Maitre de la Nativité de
Castello », expliquait Postes Canada lors du
lancement de ce timbre. La vignette, qui porte le
tarif intérieur, est intégrée
dans un carnet de douze
timbres vendu au cout de
10,20 $. Son tirage est de
650 000 exemplaires.
N’hésitez donc pas à
demander ce timbre la
prochaine fois que vous
vous rendrez à l’un ou
l’autre bureau de Postes
Canada. (Source : Présence
information religieuse)
Page 34 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
POUR UNE ÉCOLOGIE INTÉGRALE
Dutton, Robert, Émile Robichaud, Stéphan Thériault et Patrick Vinay. Pour une écologie intégrale, Médiaspaul,
Montréal, 2016, 121 p.
Ce livre regroupe les textes de quatre conférences en
matière d’écologie humaine prononcées lors d’un
colloque qui avait pour thème « L’écologie
humaine : l’Invisible existe-t-il? » L’Invisible
exprime ici les « éléments incontournables qui
assurent le développement harmonieux de
l’humain. » Une question très pertinente dans un
monde qui promeut le matérialisme.
« Écologie » est un mot à la mode habituellement
utilisé en référence à notre environnement physique.
On oublie souvent qu’une approche intégrale en
matière d’écologie englobe l’humanisme, l’éthique
et la spiritualité.
Le premier texte intitulé : « Pour une écologie
humaine au service de l’invisible », présente les
éléments de cette écologie.
L’écologie humaine vient dire l’interaction entre
l’être humain et son milieu de vie, que l’auteur
nomme environnement. Il est ainsi question
d’environnement naturel; d’environnement
interpersonnel (les lieux d’appartenance : la famille,
la communauté chrétienne); d’environnement social
(système économique, politique, d’éducation, de
santé, les classes sociales); d’environnement
culturel : (l’univers des valeurs, de nos
communications, nos règles de socialité). Dans une
vision chrétienne, s’ajoute le milieu divin, celui de
l’interaction de l’humain avec Dieu.
Tous les environnements ont été reconnus porteurs
du divin dans les prises de parole des papes en
matière d’écologie humaine.
La personne, la relation à un autre
et l’esprit de communion
constituent les fondements de
cette écologie humaine qui repose
sur une écologie intérieure.
L’auteur identifie ce qu’il nomme
des capteurs de l’invisible et
auxquels il associe les vertus
théologales : intelligence du coeur et foi, affectivité
et charité, action/création et espérance. Un rappel de
l’urgence d’une conversion écologique humaine
termine ce texte.
Les autres textes du recueil nous proposent
réflexions et expériences réalisées dans différents
secteurs d’activités : milieu des affaires, de
l’éducation et de la santé. Des textes qui témoignent
de l’actualisation d’une préoccupation commune aux
auteurs : rendre visible l’invisible. Le dernier, celui
d’un médecin en médecine palliative, propose trois
fois le même récit pour faire prendre conscience des
perceptions différentes d’une même situation selon
le regard, l’attention et la sensibilité manifestés par
les témoins de la scène décrite. Une présentation qui,
se termine par cette phrase : « Et l’essentiel est dans
l’invisible. » Un texte fortement en appui à une
écologie intérieure.
L’ordre de lecture des quatre textes de ce volume
peut s’établir selon nos intérêts. Réflexions ou récits
d’actions concrètes, ils portent tous vers une
écologie intégrale.
Nicole Paradis
Page 35 – INTERCOMMUNICATION – Décembre 2016
* S. Rose-Aimée Landry, s.s.c.m., décédée à la Maison provinciale de Beauport, le 12 octobre dernier.
Funérailles à la chapelle des Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie, le 17 octobre. Elle était la sœur de
monsieur l’abbé Clément Landry.
* S. Pierrette Leblond, n.d.p.s., décédée le 22 novembre dernier à la Maison mère de Saint-Damien de
Bellechasse à l’âge de 68 ans et 10 mois. Funérailles le samedi 26 novembre en la chapelle de la Maison Mère,
suivies de l’inhumation au cimetière de la communauté. Missionnaire avant l’heure, S. Leblond a été
particulièrement active à Sainte-Apolline (1974-1980) puis à Montmagny (secteur Normandie), de 1980 à
1989.
* Monsieur l’abbé Jean-Roch Castonguay, décédé au Centre hospitalier régional
de Rivière-du-Loup le 23 novembre dernier à l’âge de 66 ans et 7 mois. Présidées
par Mgr Yvon Joseph Moreau, ses funérailles ont été célébrées en l’église de Saint-
Alexandre le mercredi 30 novembre. L’inhumation de ses cendres aura lieu à une
date ultérieure.
Né à Saint-Alexandre, l’abbé Jean-Roch Castonguay a fait ses études théologiques
au Grand Séminaire de Québec, avec stage comme animateur de pastorale à Saint-
François-Xavier de Rivière-du-Loup. Il fut ordonné prêtre à Saint-Alexandre le
22 novembre 1985 par Mgr André Gaumond, alors évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Dès son
ordination, il exerce son ministère en milieu paroissial, d’abord comme vicaire à Saint-Mathieu, puis à Sainte-
Perpétue, Sainte-Félicité et à Cap Saint-Ignace. En 1990, il est nommé curé aux paroisses de Sainte-Lucie-de-
Beauregard et de Saint-Léonidas de Lac-Frontière. En 1992, il poursuit des études en pastorale et il intègre
l’équipe d’animation de la Maison de la Paix (La Pocatière) l’année suivante. En 1994, il est nommé curé de la
paroisse de Saint-Onésime, poste qu’il occupera jusqu’en 1998 alors qu’il retourne à Saint-François-Xavier de
Rivière-du-Loup comme collaborateur. En 1999, avec l’autorisation de son évêque, il est nommé curé des
paroisses de Saint-Jean-Baptiste de l’Isle-Verte, Saint-Paul-de-la-Croix et Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de
L’Isle-Verte par Mgr Bertrand Blanchet, archevêque de Rimouski.
Après une année d’études en pastorale à l’Université Saint-Paul d’Ottawa, l’abbé Castonguay fut nommé
collaborateur aux paroisses de Saint-Pascal et de Saint-Germain en 2001. Deux ans plus tard, il acceptait la
cure des paroisses de Notre-Dame de Bonsecours, de Sacré-Cœur (L’Islet), de Saint-Cyrille et de Saint-
Eugène. En 2005, il est nommé membre de l’équipe « in solidum » pour les paroisses de Marie-Médiatrice
d’Estcourt, Saint-Athanase, Saint-David, Saint-Éleuthère, Saint-Joseph et de Saint-Marc. L’année suivante, on
le retrouve comme collaborateur aux paroisses de Saint-Pierre-du-Sud, Saint-François-de-Sales, Saint-Thomas
et Saint-Mathieu (Montmagny). En 2007, il est nommé animateur de pastorale à l’établissement de détention
de Québec par le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec. En 2009, il revint dans notre diocèse comme
collaborateur aux paroisses Notre-Dame-du-Rosaire, Saint-Paul-de-Montminy, Sainte-Apolline et Sainte-
Euphémie. Enfin, en août 2010, il retourne dans le Transcontinental comme curé des six paroisses de ce
secteur. Affecté d’une grave maladie, il démissionnera de ses fonctions en mars 2014. Depuis quelques mois,
il vivait à la Maison Reine-Antier de Rivière-du-Loup.
Sincères condoléances.
Spécialisation dans le livre religieux. Vente d’articles religieux (crucifix, plaques, cadres, chapelets, etc.). Disques compacts. Possibilité de commander livres et cahiers de catéchèse. Chèques-cadeaux disponibles.
SCAVO, Nello. Les ennemis du pape, Novalis, 2016, 393 p., 24,95 $.
METZGER, Marcel. Divorcés remariés. Les voies de la réconciliation, Cerf, 2016, 199 p., 25,95 $.
HERVY, Jean-Pascal. Des jeunes dans l’Église? Leurs attentes, leurs pratiques, leurs soifs, Médiaspaul,
2016, 110 p., 18,95 $.
BOSTROM, Kathleen Long. Les plus beaux récits de la Bible, Novalis, 2016, 144 p., 27,95 $.
SCARAFFIA, Lucetta. Du dernier rang : les femmes et l’Église, Salvator, 2016, 163 p., 31,95 $.
MICHELET, Thomas. Les papes et l’écologie. De Vatican II à Laudato si (1965-2015), Artège, 2016,
594 p., 39,95 $.
COLLECTIF. Tibhirine. L’Héritage, Bayard, 2016, 177 p., 24,95 $.
5 CD. Anthologie – John Littleton, Bayard musique, 2016, Durée : 4 h 46, 39,95 $.
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