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IFSI 1ère année soins de support
Module Nutrition
20/10/2011
Cécile Duval Diététicienne
cduval@ch-charleville-mezieres.fr
Qu ’est ce que manger?
Aspect social
Aspect santé
Aspect plaisir
Qu ’est ce que manger?
Aspect social
Aspect santé
Aspect plaisir
L ’équilibre
ProtéinesLipides
Glucides
Sels minéraux (éléctrolytes)Vitamines
Oligoéléments
Eau
Macronutriments
= énérgie
Micronutriments
= 0 énergie
Fibres
alimentaire
Les protéines
Animales Végétales
Viandes
Poissons
Oeufs
Lait
Fromages
Laitages
Légumes secs
Céréales
20%
20%
10%
3%
20%
Env 5 %
20%
7%
15 % de l ’apport énergétique total
Construction musculaire, lutte contre infections
Les lipides
Les acides gras saturés
Les acides gras poly insaturés
Les acides gras mono insaturés
Les acides gras trans
Les acides gras essentiels
Les oméga 3
Les oméga 6
Les graisses animales Les graisses végétales
Les phytostérols
PIF
PAF
POUF
Le cholestérol
35 à 40 % de l ’apport énergétique total
Les lipides (suite)
•Les graisses saturéesd ’origine animale
•Les graisses d ’origine végétale: palme palmiste coco.
•Graisses d ’origine végétale
Augmentent athérome
Diminuent athérome
•Les graisses d ’origine végétales modifiées (acides gras trans)
•Graisses d ’origine animale : poisson, viande de porc
Oméga 3Acides gras essentiels
Bœuf, saindoux, volaille, produits laitiers, oeufs
Biscuiterie du commerce, certaines margarines
Huile d ’olive, colza,tournesol...Acides gras poly insaturés, mono insaturés, Oméga 3
3/41/4
Les lipides (à retenir)
•Limiter les aliments riches en graisses saturées.
•Préférer les graisses végétales non transformées pour les graisses d’ajout.
Constituant des cellules
Les glucides
Rapides
= le sucre et les sucres
Lents
Simples
Complexes
Vont passer dans le sang facilement
Sauf sucre simple du fruit qui passe dans le sang par un autre chemin plus lent
Plusieurs molécules de glucides collées
Vont devoir être découpées pour
passer dans le sang
1 seule molécule de glucide
40 45% de la ration énergétique
Les glucides (suite)
Glucides simples Glucides complexes
Céréales
Légumes secs
Pâtes - Riz - Semoule - Tapioca - farines - pains
Lentilles poix chiches, haricots...
Légumes
Fruits
Sucre d ’ajout
Confiture,miel bonbons...
Lait laitages
Carburant de l’organisme
Les vitamines
•Toutes sont indispensables pour l’organisme car il ne peut pas les fabriquer lui-même.
•Les stocks de vitamines dans l’organisme sont très faibles.
•Les vitamines C, B, K sont plutôt présentes dans les végétaux.
•Les vitamines ADEK sont plutôt présentes dans les corps gras.
Les sels minéraux
Calcium
Fer
Sodium
Magnésium
Phosphore
Potassium
Soufre
Produits laitiers
Viandes
Fromages, conserves, charcuteries, produits de boulangerie
Fruits de mer, légumineuses, jaune d’oeuf
Poissons, fruits de mer, produits laitiers
Fruits et légumes
Os…
Transport oxygène
Influx nerveux…
Les oligo éléments
ChromeCobalt
Aluminium
Arsenic
Selenium
Bore
Chlore Cuivre
Fluor
Iode
Manganèse
Molybdène
Nickel
Plomb
Zinc
Petits éléments indispensables pour l’organisme, interviennent à différents niveaux, cicatrisation, anti oxydation, constituant de cellules… Une alimentation équilibrée permet de couvrir les besoins du bien portant.
Les fibres
Présentes dans les végétaux
Régulation du transit
L’eau
Constituant principal de l’organisme
Véhicule les éléments du sang.
Véhicules les secrétions ( sucs digestifs, bile, larmes…)Régulation de la température du corps par la transpirationÉlimine les déchets hydrosolubles dans l’urine
Qu ’est ce que manger?
Aspect social
Aspect santé
Aspect plaisir
Mange t-on des protéines, des sels minéraux ou des aliments?
Notion de groupes d’aliments
Les céréales, légumes secs, pommes de terre, pain
•GLUCIDES COMPLEXES
•PROTEINES VEGETALES (LEGUMES SECS)
A CHAQUE REPAS
Fruits et légumes
•FIBRES
•GLUCIDES SIMPLES
•VITAMINES, MINERAUX, OLIGO ELEMENTS
A CHAQUE
REPAS
Produits laitiers
•PROTEINES ANIMALES
•LIPIDES
•GLUCIDES SIMPLES
•CALCIUM
•VITAMINES, MINERAUX
A CHAQUE REPAS
Viandes poissons oeufs
•PROTEINES ANIMALES
•LIPIDES
•FER
•MINERAUX…
1 FOIS PAR JOUR
Matières grasses
•LIPIDES
•VITAMINES
EN PETITE QUANTITE
Sucreries
•SUCRES
•+/- LIPIDES
EN PETITE QUANTITE : 10% DES APPORTS CALORIQUES TOTAUX
Alcool
•ALCOOL
•+/- SUCRE
Recommandation OMS pour une consommation à moindre Recommandation OMS pour une consommation à moindre risque (ça ne veut pas dire sans risque)risque (ça ne veut pas dire sans risque) :
consommation régulière :
- 14 unités alcool par semaine (femmes)
- 21 unités alcool par semaine (hommes)
au moins 1 journée par semaine sans alcool
consommation occasionnelle
pas plus de 4 unités par prise
femmes enceintes, enfants, situations à risque (conduite…)
0+0=…
Féculents Glucides complexes,
protéines
Fruits et légumesFibres, vitamines, glucides simples
Produits laitiersProtéines, calcium
Viandes œufs poissonProtéines, fer,
minéraux
Matières grassesLipides,
vitamines
Sucreries Sucres
Alcool
A chaq
ue
repas
A chaq
ue
repas
A chaq
ue
repas
1 x /
j
Petite
quantité
Occ
Féculents
Fruits et légumes
Produits laitiers
Viandes œufs poisson
Matières grasses
Sucreries
Alcool
Féculents
Fruits et légumes
Produits laitiers
Viandes œufs poisson
Matières grasses
Sucreries
Alcool
Population française
Un repas équilibré c ’est :
Une portion de féculents
Une portion de légumes / fruits
Un produit laitier
Matières grasses
Alimentation de la femme enceinte.
Féculents
Fruits et légumes
Produits laitiers
Viandes œufs poisson
Matières grasses
Sucreries
Alcool
Alimentation de l ’enfant.
0 à 4 mois : alimentation lactée exclusivement4 à 1 an : diversification alimentaire
Féculents
Fruits et légumes
Produits laitiers
Viandes œufs poisson
Matières grasses
Sucreries
Alcool
À partir de 6 à 8 mois
•type d ’aliments
•textures
Uniquement MG crues
Alimentation de l ’enfant (suite)
Entre 1 et 10 ans s ’installent les habitudes alimentaires de toute une vie
•Éviter grignotages
•limiter produits sucrés
•proposer des menus équilibrés
•limiter les quantités de viande
•varier les plats et colorer les assiettes
•4 repas par jour
Alimentation de la personne âgée
•L’équilibre alimentaire.
•Problématiques nutritionnelles
•La personne âgée démente.
Alimentation de la personne âgée
•L’équilibre alimentaire.
•Problématiques nutritionnelles.
•La personne âgée démente.
Féculents
Fruits et légumes
Produits laitiers
Viandes œufs poisson
Matières grasses
Sucreries
Alcool
Féculents
Fruits et légumes
Produits laitiers
Viandes œufs poisson
Matières grasses
Sucreries
Alcool
Féculents
Fruits et légumes
Matières grasses
Sucreries
Alcool
Produits laitiers
Viandes
Équilibre alimentaire Personne âgée
Alimentation de la personne âgée
•L’équilibre alimentaire.
•Problématiques nutritionnelles.
•La personne âgée démente.
Problématiques nutritionnelles des personnes âgées.
•Pathologies
•Limites de la restauration collective en établissements de santé.
•Problématiques nutritionnelles majeures
Problématique nutritionnelle des personnes âgées.
•Pathologies
•Limites de la restauration collective en établissements de santé
•Problématiques nutritionnelles majeures
Limites de la restauration collective
•Normes d’hygiène
•Individualisation difficile
•Gestion de stocks et organisation des achats limitant le choix des denrées aux menus prévus.
•Multiplication de l’offre pour répondre aux nécessités thérapeutiques
•Évolution des prestations dépendent de choix institutionnels
Exemple CH Charleville
En 2000, menus à double choix sur les secteurs d ’hébergement.
Permet de choisir, au moment du service entre 2 entrées, 2 viandes et 3 textures, 1 légume, 1 féculent, plateau de fromage et desserts variés.
Avantages : satisfaction des résidents, diminution des textures moulinées
Nécessite l ’acceptation par les US d ’une charge de travail augmentée au moment de la commande, et par la cuisine d ’une ligne de menus supplémentaires à mettre en place, avec les limites techniques et humaines d ’une cuisine collective.
Projet rendu possible grâce au soutien institutionnel de l ’établissement.
Problématique nutritionnelle des personnes âgées.
•Pathologies
•Limites de la restauration collective
•Problématiques nutritionnelles majeures
Pathologies
Diabète
Pathologies intestinales
Traitements AVK
Obésité
Pathologies
Diabète
Pathologies intestinales
Traitements AVK
Obésité
Alimentation diabète et personne âgée
Risque majeur : hypoglycémies
Présence d’un glucide complexe à chaque repas
Collations.Risque de deshydratation si glycémies > 2.5g
Hydrater ++ dans ce cas.
Risque de complications éloigné.
Objectif de glycémie entre 1.2 et 2.00 g/l
Alimentation = alimentation équilibrée, avec présence de produits sucrés plutôt en fin de repas.
Pathologies
Diabète
Pathologies intestinales
Traitements AVK
Obésité
Pathologies intestinales
Souvent restrictions alimentaires dues à des habitudes ancrées.
Diverticules, intolérances digestives, constipation sont souvent le quotidien des personnes âgées.
Revoir prescription médicale pour voir si possibilités de diminuer les restrictions.
Pathologies
Diabète
Pathologies intestinales
Traitements AVK
Obésité
Traitements AVK
Liste des interdits (choux tomates…) obsolète
Une alimentation variée proposant tous les légumes en alternance permet un équilibre de la coagulation plus aisé.
Pathologies
Diabète
Pathologies intestinales
Traitements AVK
Obésité
Prise en charge de l’obésité.
Perte de poids = perte de muscle.
•Perte de poids doit être un objectif si surpoids responsable d’une diminution de l’autonomie
•Se fera toujours sous prescription médicale et suivi biologique
•L’objectif sera une perte de poids maximale de 10% du poids de départ
•Sur une durée de 1 an mini pour une perte lente.
Problématique nutritionnelle des personnes âgées.
•Pathologies
•Limites de la restauration collective
•Problématiques nutritionnelles majeures
•Dénutrition
•troubles de déglutition
•deshydratation
Définition de la dénutrition
Déficit en énergie, en protéines ou en n’importe quel autre nutriment
Produisant un changement mesurable des fonctions corporelles
Puis de la composition corporelle associée à une aggravation du pronostic des maladies.
La balance nutritionnelle
Entrées
Sorties
Repas
Collations
GrignotagesBoissons
Besoins de base
Activité physique
Pathologie(s)
Quelles peuvent être les causes du
déséquilibre de la balance nutritionnelle ?
DESEQUILIBRE
Maladies digestives, médicaments
Déséquilibre hormonaux
Entrées Sorties
Régimes
Baisse des capacités physiques
Besoins sous estimés
Diminution des ressourcesIsolement
Désintérêt pour l ’alimentation
Douleur, fièvre
Réparation tissulaire
Maladies infectieusesfièvre
SORTIES
ENTREES
Conséquences de la dénutrition
Conséquence/patient
Conséquence/soignant
Conséquence/institution
Conséquences / soignant
AUGMENTATION DES CHARGES DE TRAVAIL
Augmentation des infections - Augmentation du temps de soins
Perte d ’autonomie - Augmentation du temps de nursing
Difficulté de cicatrisation - Augmentation des pansements
Asthénie, TR organiques - Attention majorée auprès du Dépression patient
Conséquences/institution/Communauté
AUGMENTATION DES COÛTS DE TRAITEMENT
Augmentation des infections - Augmentation des infections nosocomiales et de leur traitement
Augmentation du temps de nursing - Augmentation des durées de séjour et risques de placement
Augmentation des pansements - Augmentation des coûts de traitement
Asthénie, Tr organiques, Dépression - Surmédicalisation
Dépistage et prise en charge de la dénutrition du patient âgé (>70 ans)
Site HAS.
« Prise en charge de la dénutrition de la personne âgée »
Poids
Perte de poids
IMC (=P/T²)
Albuminémie
Critères de dépistage de la dénutrition
Entre 5 et 10% en 1 mois
Plus de 10% en 6 moisPlus de 10% en 1 mois
Plus de 15% en 6 mois
Dénutrition modérée
Inférieur à 21
Inférieur à 18
Dénutrition modérée
Inférieure à 35
Inférieure à 30
Dénutrition modérée
MNA Inférieur à 17
Dénutrition sévère
Dénutrition sévère
Dénutrition sévère
Dénutrition
Ce qu’il faut faire
•Surveiller l’appétit des personnes âgées : surveillance alimentaire.
•Peser mais surtout tracer l’évolution du poids•Alerter le médecin en cas de situation à risque et/ou perte de poids pour suivi biologique
Bilan nutritionnel réalisé par un diététicien
Prise en charge de la dénutrition, 1ere étape
Discussion pluri professionnelle
Médecin
IDE - Diététicien
Aide soignante
Auxiliaire de vie
Patient ou son représentant
But : définir l’objectif de la prise en charge nutritionnelle
Cherche-t-on à renutrir la personne
la maintenir dans son état
l’accompagner pour sa fin de vie?
Prise en charge de la dénutrition, 2ème étape
Enrichir l’alimentation, soit en proposant des collations à base de laitage, soit en incluant des aliments riches en protides dans les recettes
Soit de façon institutionnelle
Soit directement dans l’assiette.
Lait en poudre, jambon mouliné, œufs (à domicile), lait concentré…
Prise en charge de la dénutrition, 3ème étape
Les compléments nutritionnels oraux
Expliquer l’objectif au patient
Rassurer sur la tolérance digestive
Ne pas proposer 2 heures avant 1 repas
Proposer plusieurs arômes
Adapter la température (de froid à chaud)
NE DOIVENT PAS REMPLACER UN REPAS;
En cas d’échec, recours à la nutrition artificielle
Nutrition entérale Nutrition parentérale
Prise en charge de la dénutrition, 4ème étape
Deshydratation
Besoins en eau : 30 ml / kg /jour
70 kg : 2100 ml tout compris
Besoins augmentés si
fièvre
température extérieure élevée
glycémies élevées
diarrhées, vomissements
Les troubles de déglutition
Régime sur prescription médicale
La prescription médicale doit être réévaluée…
L’élargissement du régime se fait sur prescription médicale écrite.
Prise en charge nutritionnelle de la personne âgée démente
Perte des repères = risques accrus de dénutrition.
Critères de dépistages identiques au sujet non dément
Modalités de prise en charge identiques au patient non dément sauf nutrition artificielle non recommandée si démence sévère.
Difficultés quotidiennes en cas de troubles de la conduite alimentaire.
Autour du repas
Conception du menu
Le repas
Le repas du malade déambulant.
Difficultés quotidiennes en cas de troubles de la conduite alimentaire.
Autour du repas
Conception du menu
Le repas
Le repas du malade déambulant.
Autour du repas du malade dément
Les courses : vérifier la variété des aliments choisis, acheter de petite quantités pour vérifier leur consommation
La cuisine : placards aux portes vitrées
Ustensiles de cuisine connus
Nappe unie, pas de dessins de fruits ou légumes
Difficultés quotidiennes en cas de troubles de la conduite alimentaire.
Autour du repas
Conception du menu
Le repas
Le repas du malade déambulant.
Le menu du malade dément.
Proposer un choix entre 2 aliments maximum
Présenter des plats connus du malade
Difficultés quotidiennes en cas de troubles de la conduite alimentaire.
Autour du repas
Conception du menu
Le repas
Le repas du malade déambulant.
Le repas du malade dément.
Les recettes : attention au respect des recettes, quand le malade cuisine, en cas de souci lui proposer de vous aider en lui faisant faire les travaux de pluche par exemple.
La vaisselle : utiliser des ustensiles connus, éviter les styles modernes.
Vient ensuite le temps ou le malade ne reconnaît que la cuiller.
Un pas de plus et il ne reconnaît plus la vaisselle, on passe alors au manger doigts
Dans ce cas préférer des aliments type chips, frites, charcuteries…
Difficultés quotidiennes en cas de troubles de la conduite alimentaire.
Autour du repas
Conception du menu
Le repas
Le repas du malade déambulant.
Le repas du malade déambulant.
Contention
Sandwiches, compotes à boire, aliments « nomades »
Journée RESCLAN Champagne Ardenne le 05/04/12 à Reims,
« Dénutrition et pathologies chroniques »
renseignements et demande de plaquette d ’inscription
resclan@orange.fr
AGENDA
Merci de votre attention
Le bilan nutritionnel
1- Évaluation du degré de dénutrition
albumine, perte de poids
2- Calcul des besoins caloriques
sexe, taille, âge, poids, pathologies
3- Évaluation chiffrée des apports caloriques
surveillance alimentaire
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