iesabrèves septembre · idéal à la croisée des arts et du jardin. Ça finira sur ... les...
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Quel est le point commun entre Londres, la gour-
mandise, le songe, une nuit blanche, l’électronique
et la tulipe ? Comment concilier les contraires,
rapprocher ce qui semblait trop éloigné ? Depuis
dix-huit ans, l’IESA rassemble sous son nom des
projets dont la diversité fait la force et l’originalité
dans le paysage de la formation professionnelle.
Ordre et désordre ; raison et imagination, c’est sur
ces mots de Claudel – déraisonnables et vrais ! –
que s’ouvre ce nouveau numéro des Brèves et sous
le signe de la nouveauté, la rentrée 2003/2004.
L’IESA propose dès novembre un 3e
cycle européen
de spécialisation dans les arts décoratifs, l’art
contemporain et le montage d’événements culturels
internationaux, en partenariat avec la Wallace
Collection à Londres et le Palazzo Spinelli à Florence.
Cette formation inédite vient couronner une recon-
naissance institutionnelle de plus en plus forte. C’est
ainsi que le Titre de l’IESA est désormais homologué
au niveau II par l’État ; ses épreuves seront acces-
sibles aux étudiants des trois départements, notam-
ment à ceux du Campus édition et communication
multimédia, la nouvelle formation initiale de l’IESA.
C’est sur ce champ d’investigation intellectuelle et
d’application concrète que l’IESA bâtit sa pédagogie
originale et cultive des projets chaque année plus
ambitieux. Ça commence sous terre, à l’invitation de
la RATP, par une exposition sur le thème des Sept
péchés capitaux qui investit la station de métro de
Saint-Germain-des-Prés pendant trois mois. Ça se
poursuit tout au long de l’année par des manifesta-
tions, des conférences et des réalisations sur le
thème de la tulipe, fleur emblématique de l’Orient
des sultans et des polders de l’Occident : un sujet
idéal à la croisée des arts et du jardin. Ça finira sur
scène, au Théâtre national de Chaillot, pour lequel
les étudiants réalisent un observatoire des publics,
un domaine d’expertise reconnu par les institutions
et qui sera, cette année, également sollicité par le
Palais de Tokyo.
C’est sous une nouvelle bannière, alliant la rigueur
contemporaine à l’élégance d’une gravure de la
Renaissance que l’IESA fédère désormais l’ensemble
de ses actions. Autre instrument fédérateur, le site
Institut d’Etudes Supérieures des Arts > Paris > Londres > Bruxelles 5, avenue de l’Opéra 75001 Paris t 01 42 86 57 01 f 01 42 97 42 54 w www.iesa.fr I e iesa@iesa.fr
Etablissement reconnu par le ministère de la Culture et de la Communication (JO du 10/07/98) Marché de l’Art : Titre homologué par l’Etat niveau II
(JO du 27/03/03)
sep
tem
bre
2003
L’ordre est le plaisir
de la raison : mais le désordre
est le délice de l’imagination.Paul Claudel, Le Soulier de satin,
Préface, éd. Gallimard, Paris, 1929.À l’affiche du Théâtre de la Ville, jusqu’au 11 octobre.
theatredelaville-paris.com
IESAbrèves
"
"
sommaire…> ÉvénementFiac – Nuit Blanche – Soirée de parrainage – Du côté de chez David Caméo et Gilles Bonnevialle p.2
> Marché de l’artL’IESA s’implante à Londres – Titre à la hausse ! – nouveaux cycles –3 questions à Adriana Turpin,
responsable à Londres, du 3ecycle européen p.3
> Métiers de la culturePalais de Tokyo, Théâtre national de Chaillot : les publics à la loupe – Une année sous le signe de la tulipe – 3 questions à Alain Montferrand, directeur de l’Observatoire national du Tourisme p.4
> MultimédiaIESA>network : une plate-forme « ressources » pourles étudiants et les professionnels – Les Rendez-Vousélectroniques à l’IESA – 3 questions à Xavier Borderie,ancien étudiant, journaliste au JDNEt p.7
> Journées européennes du PatrimoineDu métro à la Manufacture nationale de Sèvres,l’IESA revisite les Sept péchés capitaux p.5 & 6Swinging IESA…
Une rentrée européenne et connectée
IESA>network permet à chaque étudiant de dispo-
ser de nouvelles ressources pour mener à bien
recherches et projets. Organisation, prospection,
collaboration : IESA>network devient, dès cette
année, un vecteur essentiel de la pédagogie
et l’insertion professionnelle.
C’est dans ce va-et-vient perpétuel, dans cet
équilibre instable que naît la liberté d’expression,
la liberté d’action. C’est sur ce fil tendu que nous
accompagnons nos étudiants ; n’y a-t-il de meilleur
chemin qui mène à l’épanouissement personnel
et professionnel ?
Françoise Schmitt, directeur.
)>> événements
(2IESAbrèves septembre 2003
> Soirée de parrainage : royal !
R etour sur la XIIe Soirée de Parrainage de l’IESA qui restera dans
les mémoires ! C’est le 25 juin dernier que l’IESA invitait, sous
le haut patronage de Jean-Jacques Aillagon, étudiants, parents et
personnalités de la culture pour son traditionnel gala de clôture au
cours duquel chaque étudiant de 1ère année offre un trophée - cette
année, grâce à Kreo, un verre signé Jean Nouvel - à son parrain, pro-
fessionnel du monde de la culture et des médias qui le soutient tout
au long de sa formation. Placée sous les signes du feu et de l’eau, la
soirée débutait à la Manufacture nationale de Sèvres. Pour l’occasion,
son directeur, David Caméo (lire ci-contre), avait exceptionnellement
ouvert la salle des hauts-fourneaux dans un hommage fusionnel au
savoir-faire séculaire de la manufacture et à la qualité de l’expertise
de l’IESA dans le domaine de la céramique. Au son de la fanfare de
l’École nationale des Arts Décoratifs, les invités se dirigeaient ensuite,
éclairés à la lueur des bougies, à pied ou en voitures VOLVO, près de
la grande cascade du parc de Saint-Cloud, théâtre au début de l’an-
née, du lancement du cycle de formation sur la valorisation des jar-
dins, et qui, grâce à Gilles Bonnevialle (lire ci-contre), son administra-
teur, retrouva l’espace de cette soirée mémorable, les fastes des fêtes
royales. Grandes eaux et feu d’artifice vinrent couronner cette XIIe
édition avec brio.
agendaLes événements à ne pas manquer
dans les prochaines semaines.Antiquités, jardins,
art contemporain, design… L’IESA participe, l’IESA est partenaire.
20 > 21 septembreJournées européennes du PatrimoineThème national : le patrimoine spirituel
21 > 28 septembrePavillon des antiquaires Jardin des Tuileries.
26 > 28 septembreLes 3 Jours du Quartier Drouot26 > 29 septembreArt Paris Carrousel du Louvre
4 > octobreNuit blanche9 > 12 octobreMondial de l’antiquité, Puces de St-Ouen
9 > 13 octobreFiac Porte de Versailles
17 > 19 octobreJournées des Plantes à CoursonThème : ombres et plantations
29 octobre > 2 novembreSalon du Chocolat Carrousel du Louvre
> Nuit blanche :l’IESA sous un nouveau jour !
A près le succès de la première édition, la Ville de Paris fait à
nouveau nuit blanche le samedi 4 octobre pour ceux qui
aiment ou veulent découvrir Paris la nuit. Musées, salles de spectacle,
lieux insolites – comme l’église Saint-Roch – ouvrent leurs portes.
À l’initiative d’Isabelle Le Normand, étudiante en 3e année Marché
de l’art, l’IESA se métamorphose et invite les passants à jouer les
passe-muraille. Le projet « double trame » déjoue l’opposition entre
le dehors et le dedans, entre l’ouvert et le fermé en proposant la
projection de deux vidéos à l’extérieur et à l’intérieur de l’immeuble
haussmannien qu’occupe l’IESA. Sur la façade de la rue d’Argenteuil,
Wim Delvoye, connu pour des œuvres radicalement provocantes –
comme Cloaca, une interrogation sur le corps par la reproduction du
mécanisme de la digestion - présente Angel, le visage d’une femme
s’offrant impassible au public – celui qui joue dans le film et celui des
spectateurs, dans la rue. Tandis qu’à l’intérieur de l’immeuble,
Laurent Grasso, jeune vidéaste qui aime à instaurer dans ses films une
distance propice à un retour sur soi, propose, avec Tout est pos-
sible, un travelling hypnotique sur un homme qui marche dans la
rue. Dans la Nuit blanche, le film offre un instant de repos pour le
noctambule : c’est l’autre qui marche !
n IESA > Rue d’Argenteuil > www.nuitblanche-doubletrame.org
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Laurent Grasso, tout est possible courtesy Galerie chez Valentin, Paris
1) Quelle est votre couleur préférée ?l DC : Le bleu sans hésiter, c’est avant tout celui
de l’Océan atlantique, de l’aventure et de l’imaginaire.
u GB : Le bleu d’Yves Klein (bleu ikb) car il est unique,
seule couleur qui soit une œuvre d’art.
2) Si vous étiez un animal, lequel aimeriez-vous être ?l DC : Le chat. Comment ne pas rêver d’être réincarné
en félin furtif sautant les marches des ponts de Venise ?
u GB : Un cheval de trait, un percheron, pour sa force et son élégance.
3) Si vous étiez une étoffe ou un accessoire de mode,le(la)quel(le) seriez-vous ?l DC : Le velours pour éviter d’être pris à rebrousse poil.
u GB : Un pull en cachemire - doux, chaud et léger à la fois.
4) Si vous étiez un paysage, lequel seriez-vous ?l DC : Un paysage de ma terre natale, la Charente, où la lumière,
est si pure et où l’on ressent toute la profondeur
d’un témoin unique qui a fortement inspiré de nombreux
écrivains. Je pense à Jacques Chardonne et bien d’autres…
u GB : Le Mont Saint-Michel. À la fois paysage créé par l’homme
et par la nature. Il est solide, spirituel et en même temps,
en constant mouvement.
5) Si vous partiez sur une île déserte, quel livre emporteriez-vous ?l DC : Les Mémoires d’Outre-tombe de Châteaubriand,
livre de chevet de mon adolescence qui m’a conduit
à être ce que je suis aujourd’hui.
u GB : Le dictionnaire Littré. Parce qu’il y a beaucoup
de pages à lire et que chaque mot permet de se remémorer
ou d’inventer de multiples histoires. Ma grande crainte
dans l’isolement serait de perdre l’usage de la langue française.
6) Le Louvre brûle ; vous ne pouvez sauver qu'une seule œuvre. Laquelle choisiriez-vous ?l DC : Je choisirais le vase Vaisseau à mât, c’est une pièce
de Sèvres extraordinaire tant par sa forme que ses décors.
Elle témoigne de la richesse du savoir-faire de la manufacture
qui se perpétue de génération en génération.
u GB : La Joconde. Ce n’est pas mon œuvre préférée,
mais elle est l’image symbolique du Louvre.
7) Quelle est la qualité que vous appréciez le plus ?l DC : L’honnêteté sous toutes ses formes, c’est l’éthique même
de la vie et malheureusement, elle n’est pas toujours
mise en œuvre.
u GB : L’abnégation.
8) Pour quel défaut êtes-vous le moins indulgent ?Le plus indulgent ?l DC : Le moins indulgent : la lâcheté. Elle a conduit à travers
l’histoire de l’humanité à des drames et des atrocités.
Elle est encore fort présente, même dans des actes
les plus quotidiens.Le plus indulgent : la maladresse.
Même si elle peut avoir de lourdes conséquences lorsque
l’on est amateur de porcelaine.
u GB : le moins : le sectarisme, le plus : la gourmandise.
9) Quelle est votre définition du bonheur ?l DC : Agir avec envie et non par nécessité.
u GB : Le bonheur : un instant fugace qu’on ne mesure
souvent qu’à postierori.
10) Quel est votre mot préféré ?l DC : La solidarité car elle exprime pleinement l’écoute
que l’on doit à toutes celles et à tous ceux qui nous entourent.
La solidarité, c’est avant tout donner et partager,
c’est l’essentiel d’une vie.
u GB : Différence.
> Du côté de chez <David Caméo,
directeur de la Manufacture
nationale de Sèvres.
> et de chez <Gilles Bonnevialle,
administrateur du Domaine national de Saint-Cloud
Xiao Guo Huiau MK2 Bibliothèque du 3 au 19 octobre 2003
1ère exposition en France des œuvres de l’artiste chinois,
conçue et réalisée par Inès Galai, Sophie Actis, Hubert Landeau,
trois étudiants Campus 3e année Marché de l’art.!
!La salle des Haut-fourneaux, Manufacture nationale de Sèvres.
Au 1er plan : Sylvana Lorenz, Olivier Budin et le père Thierry de l’Épine.
Grande Cascade illuminée, Parc de Saint-Cloud.
4 > 5 novembreForum Ptoléméepour le développement des musées,
sites patrimoniaux et équipements culturels
Cité des Sciences et de l’Industrie
6 > 9 novembreSalon du Patrimoine culturelThème : arts et lieux de spectacle
Carrousel du Louvre
13 > 16 novembreParis PhotoCarrousel du Louvre
14 > 16 novembreFête des Plantes à Saint-Jean de Beauregard21 > 24 novembreSalon des antiquaires de NantesParc des expositions de la Beaujoire
27 novembre > 1er décembreSalon création et savoir-faire Porte de Versailles
27 novembre >« La Vie de château » au musée de la Poste
4 > 14 décembreSalon des antiquaires Jardin des Tuileries
> Les anciens étudiants de l’IESA font salon
A nne-Marie Monin, étudiante à l’IESA en 1989, antiquaire
au quai Voltaire était présente au Salon du Collectionneur.
Olivia Lamy Chabolle participe au Pavillon des Antiquaires. Spécialiste
de l’art du jardin, cette ancienne étudiante IESA Campus, a ouvert
sa galerie en 2000, rue du Val de Grâce. Quant à Anne Barrault,
sa galerie d’art contemporain est à la FIAC (stand D33). Anne
Roussel, étudiante de la première promotion Campus en 1991,
y présente avec la Galerie Loevenbruck (Paris) l’artiste Alain Declercq,
pendant que David Fleiss, Galerie 1900-2000, son condisciple,
propose une exposition thématique : 1 mur, 1 peintre.
Marché de l’art>>>
3IESAbrèves septembre 2003
3 questions (&+) à…Adriana Turpin,
Chargée du développement d’IESA Londres,
Ancien professeur au Sotheby’s Institute, intervenante à l’IESA
1) Quel a été votre parcours ?
J’ai suivi une formation en histoire de l’art au Courtauld Institute
(Londres, ndlr). Je suis devenue médiéviste, ce qui m’a permis de partir
travailler au musée de Barcelone. Puis, je suis revenue au Courtauld pour
finir mon Master. J’ai travaillé pour Sotheby’s pendant vingt ans. Je suis
passée de l’expertise à la direction pédagogique du Sotheby’s Institute.
J’ai notamment contribué à la création des programmes de formation.
2) Pourquoi la Wallace Collection jouit-elle d’une aura particulière ?
Tout d’abord, la Wallace Collection résulte d’une attitude très anglaise
qui considère à la fois la façon de « montrer » une collection et de la
« faire ». Les Wallace ont dès le départ conçu leur demeure privée
comme une galerie. Ils ont dépensé des fortunes pour constituer une
collection digne d’un monarque. La spécificité des Wallace, c’est qu’ils
se sont essentiellement consacrés à l’art français du XVIIIe ; la peinture
bien sûr, mais surtout le mobilier. Ce qui est relativement inhabituel à
l’époque. L’autre particularité concerne les conditions du legs : lorsque
Lady Wallace fait don de sa collection à la nation, celle-ci aurait tout à
fait logiquement pu rejoindre la National Gallery ; mais c’est dans sa
demeure qu’elle a souhaité voir conserver l’ensemble des œuvres. Ainsi,
la Wallace Collection conçue dès le départ comme un possible musée
ouvert au public offre le charme unique de présenter des œuvres excep-
tionnelles dans le cadre de vie privée de ceux qui les ont collectionnées.
> Avec les honneurs !
L e 13 mai dernier, Françoise Schmitt a reçu des mains du ministre
de la Culture et de la Communication les insignes de chevalier de
la Légion d’honneur qui lui avaient été décernés le 1er avril 2002 par
le cabinet du Premier ministre. L’occasion pour Jean-Jacques Aillagon
de féliciter la fondatrice de l’IESA de son acharnement à défendre la
Culture d’une manière active et dynamique, imageant son discours
du célèbre cri de guerre de Françoise Schmitt « Action-réaction » !
Les nombreux invités du monde culturel et artistique, réunis dans les
salons du ministère, rue de Valois, ont pu féliciter le nouveau
chevalier pour ce petit ruban et vérifié que, contrairement au bâton
de maréchal, il n’était visiblement pas le signe d’une proche retraite.
Le discours de Françoise Schmitt, tout comme celui du ministre,
parlait d’avenir, de projets, d’un IESA tonique au service
de la création et du patrimoine.
> La Fiac souffle ses 30 bougies et Art Paris grandit
L ’IESA participe aux grandes fêtes de l’art contemporain. Comme
chaque année, les étudiants sont présents à la Fiac : au commissa-
riat, à la logistique, au Café des Arts – Céline Heydel, 3e cycle Art
Contemporain et Vincent Ercolini, Campus 2e année –, au service de
presse - Alexandre Gervais 3e Cycle Art Contemporain, et bien sûr sur
les stands des galeristes, comme Bérangère Baralle (Campus 2e année)
Chez Jousse Entreprise ou Stéphanie Cosson, chez Françoise Paviot.
Les étudiants de chaque formation initiale découvrent les arcanes de
l’un des plus grands marchés internationaux de l’art contemporain dans
le cadre de parcours-découverte conduits par les intervenants spécia-
listes, comme les tout nouveaux étudiants du Campus multimédia qui
s’immergeront dans le Vidéo Cube. L’IESA est également présent à
l’autre grand messe de l’art contemporain : Art Paris dont le rendez-
vous au Carrousel du Louvre se pérennise en offrant un diversité accrue
du marché parisien. n Art Paris (stand A8) n Fiac (stand C63)
> Titre à la hausse !
L es 15 et 17 septembre, les étudiants jeunes et adultes ayant
terminé leur cursus à l’IESA ont planché sur les épreuves écrites
du Titre homologué par l’État. Le 2 octobre, ceux qui ont passé cette
première étape se présentent devant le jury présidé pour la deuxième
année consécutive par Jean-Marc Léri, directeur du Musée Carnavalet
à Paris. Le Titre de l’IESA, qui était homologué au niveau III depuis
1991, a été élevé au niveau II et peut être présenté à l’issue
de la formation initiale des trois départements. Il était délivré au
niveau III depuis 1991. C’est pour l’IESA la reconnaissance du travail
effectué depuis près de vingt ans par les professionnels et les univer-
sitaires qui allient leurs savoir-faire respectifs pour dispenser aux
étudiants une formation-action originale. Composé de Catherine
Arminjon et Hervé Oursel, conservateurs généraux du Patrimoine,
Robert Métais et Jean-Pierre Rose, experts, Josette Delvaille,
antiquaire et Jean-Marie Schmitt, juriste, le jury de ce Titre est à
l’image de la formation qu’il sanctionne : pluridisciplinaire, scienti-
fique et professionnel. À l’Invitation du général Bernard Devaux, le
titre 2003 sera remis dans le salon d’honneur de l’Hôtel des Invalides
le 16 décembre. L’IESA bénéficie de ce lieu patrimonial pour la secon-
de fois dans le cadre du partenariat qui le lie avec ce musée pour
lequel les étudiants de 3e cycle Métiers de la culture ont réalisé deux
études des publics en 2002 et 2003.
3) Pourquoi la Wallace s’associe-t-elle à l’IESA ?
La Wallace a été particulièrement séduite par l’approche pédagogique
de l’IESA : « Partir de l’objet », ce que nous appelons le
« con-noissorship », et le contextualiser grâce notamment à l’histoire
des collections. Ce qui plaît également à la Wallace, c’est de voir des
étudiants français venir à Londres pour découvrir et apprécier des pièces
françaises dans un contexte anglais. Le lien qui unit désormais l’IESA à
la Wallace est totalement inédit ; il s’agit d’un côté d’une école, de
l’autre d’un musée. Cette combinaison est beaucoup plus porteuse
d’échanges et de rapprochement que s’il s’agissait des deux musées,
car elle repose sur des compétences différentes et complémentaires.
+) Si vous deviez d’un mot qualifiez l’apport essentiel de cette nouvelle
formation ?
C’est une question difficile… Plutôt qu’un mot, je choisirai une idée qui
me plaît beaucoup dans l’approche de l’IESA : la formation-action,
ce qui en anglais donnerait quelque chose comme « learning through
doing ». L’autre point essentiel, c’est d’être en phase avec le monde
d’aujourd’hui, avec le monde des arts en particulier.
> Coquillages, crustacés… et antiquités
L ’IESA était présent, cet été, sur le Salon de la Baule qui fêtait
cette année son 10e anniversaire. Caroline Vachet, élève en
2e année Marché de l’art, a organisé un jeu-concours auquel tous
les visiteurs et exposants étaient invités à participer. Le 1er prix - un
week-end en thalassothérapie - a été remporté par Catherine Cousin
-Brisset ; le 2e prix - une nuit en chambre double à l’hôtel Majestic -
par Josiane Monnier ; Véronique Dautel a, quant à elle, gagné une
journée de cours à l’IESA.
L’IESA était également présent pour la première fois à la foire des
antiquaires au Château de Kerduel. Une présence remarquée par la
presse locale et les organisateurs qui devrait donner lieu l’an prochain
à une nouvelle édition accompagnée… d’un jeu-concours !
> Paris, Londres, Bruxelles, Florence…
L’IESA, en avant sur l’axe européen de la culture avec
la Wallace Collection, le Palazzo Spinelli et le musée Horta
L’IESA lance le premier 3e cycle professionnel européen consacré à
l’expertise des œuvres d’art et à la réalisation d’événements culturels
internationaux.
Les étudiants bénéficieront d’une formation dispensée en français et en
anglais dans quatre villes européennes, quatre pôles culturels
essentiels : Londres, Bruxelles, Florence et Paris. Ils choisiront entre
une spécialisation en art contemporain ou en mobilier et peinture du
XVIIe au XIXe siècle. Les fondamentaux de l’IESA sur le marché de l’art,
les outils et méthodes de l’expertise seront complétés par un
enseignement pratique et théorique sur la gestion événementielle
internationale : conception d’expositions et d’événements, outils
et méthodes du sponsoring, plan média, développement des projets
transnationaux, etc.
À Paris, de novembre à janvier,
les étudiants acquièrent les fondamentaux dispensés par l’IESA,
et s’initient au fonctionnement du marché parisien. Ce premier trimestre
se déroule en alternance : 3 jours de formation et deux jours de stage
dans une institution culturelle privée ou publique.
À Florence en février,
Ils s’initient au Palazzo Spinelli, le célèbre institut d’art et de restaura-
tion, à la restauration des œuvres et des objets d’art. Selon leur
spécialité, ils suivent une formation sur la peinture contemporaine
italienne ou sur la Renaissance par des conservateurs du musée des
Offices. Grâce à l’association Boboli, ils ont également la chance de
découvrir les plus belles demeures privées toscanes et de s’initier à l’art
du jardin, une composante essentielle de la culture européenne.
n contact : Boris Grebille 3cycle-uk@iesa.fr!
!Week-end Papier – Dessin - Gravure
samedi 4 et dimanche 5 octobre, de 10h à 18h
études de cas - études de matériaux - expertise
par Jean-Pierre Rose, chargé de cours à l’Université Paul Valéry
de Montpellier et au Centre interrégional des monuments
historiques d’Avignon et conseiller technique du FRAC.
Prix du week-end : adultes : 290 euros - étudiants : 190 euros
contact : b.grebille@iesa.fr - 01 42 86 57 04
carte postale du jeu-concours
de l’IESA
Jean-Jacques Aillagon et Françoise Schmitt.
remise du Titre 2002 à la Mairie du 1er arrondissement. Aux côtés des étudiants :
Alain Renner (Sotheby’s) et Jean-François Legaret (maire du 1er).
Londres : Saint-Paul et le pont du Millenium.
Métiers de la culture>>>>
4IESAbrèves septembre 2003
À Bruxelles en mars,
les étudiants suivent un cycle de cours sur la politique culturelle
de l’Europe et sur la gestion de projets transnationaux. En applica-
tion, ils réalisent un événement culturel à caractère européen. Cas pra-
tiques et visites des structures culturelles européennes complètent
l’acquisition d’un savoir-faire indispensable. Ce mois est également pour
les étudiants un temps de formation à l’art nouveau au musée Horta
ou à l’art contemporain des écoles du Nord, notamment dans le cadre
du musée d’art contemporain de la province francophone, le Mac’s à
Mons.
À Londres, d’avril à juin,
Ils étudient dans le cadre exceptionnel de la Wallace Collection,
partenaire de l’IESA pour ce 3e cycle, l’histoire des collections, sujet de
recherche pour lequel ce musée est particulièrement reconnu. Outre la
découverte privilégiée des prestigieuses collections d’art français de la
Wallace, les étudiants sont immergés dans les arcanes de l’une des plus
importantes places du marché de l’art, et, pour ceux qui sont particuliè-
rement intéressés par l’art contemporain, vivent in situ toute le riches-
se créatrice de Londres, grâce à un partenariat avec le Camberwell
College, membre de la célèbre London School, ainsi qu’à des parcours-
découverte dans les lieux les plus en vue de la création actuelle. Comme
à Paris, les étudiants effectuent un stage de deux jours par semaine dans
une entreprise culturelle de la capitale britannique.
L’ensemble de ce cursus qui permet aux étudiants de rencontrer les
professionnels et collectionneurs de quatre des plus grandes
capitales culturelles d’Europe se finalise par un stage à plein temps
d’au moins deux mois dans une structure européenne et par la rédac-
tion d’un mémoire qui devra être soutenu dans deux langues
européennes avant le 1er
novembre 2004.
L’IESA offre aux étudiants son réseau professionnel européen, constitué
depuis 1985, et s’appuie sur les professeurs qui depuis plusieurs années
dispensent des cours d’histoire de l’art en anglais. Rachel Mangaya,
professeur d’anglais et spécialiste d’art contemporain, Anne Cérésole,
ancienne directrice du Sotheby’s Institute et professeur d’art anglais à
IESAParis, accueilleront ainsi les étudiants à Londres, sous la direction
d’Adriana Turpin, professeur et déléguée du tout nouveau IESALondres
(lire p.3).
Vase de Sèvres, XVIIIe siècle © The Wallace Collection.
3 questions (&+) à…Alain Monferrand,
directeur de l’Observatoire national du Tourisme, intervenant à l’IESA.
1) De quand datent les premiers observatoires des publics
dans les institutions culturelles ?
Le Ministère de la Culture a créé, il y a une vingtaine d’années, un dépar-
tement d’observation des publics essentiellement orienté sur des études
qualitatives. La D.M.F. a créé un peu après “Muséostat” chargé de suivre
la fréquentation de quelque 600 musées en France. Monum est le seul à
suivre régulièrement depuis plus de 50 ans la fréquentation de la centai-
ne de monuments dont il a la charge. Mais aucun organisme ne centra-
lise et c’est bien regrettable, la fréquentation même annuelle et de tous
les lieux culturels et festivals.
2 ) Depuis deux ans, on note un tassement de la fréquentation dans les
musées. Cette tendance se confirme-t-elle?
Depuis huit ans l’ONT a noté une régression des écomusées, des musées
de culture scientifique et technique ; une stagnation des musées histo-
riques et un redressement des musées des « beaux-arts », mais leur
situation est contrastée entre les bonnes performances des musées qui,
comme le Louvre ou les musées récemment modernisés en région (Lyon,
Grenoble, St-Étienne...) ont vu croître leur fréquentation, et les autres qui
n’ont fait l’objet d’aucune modernisation et dont la fréquentation s’éro-
de inexorablement. Enfin depuis le « 11 septembre », les grands
musées parisiens ont connu une baisse en raison de la forte diminution
des clientèles américaine et asiatique.
3) Des institutions prestigieuses font appel à l’IESA et à ses étudiants pour
réaliser l’observatoire de leurs publics. Comment qualifieriez-vous son
expertise dans ce domaine ?
> La tulipe dans tous ses états !
L a fleur qui fit et défit des fortunes au XVIIe siècle et dont la sortie
frauduleuse de l’empire turc value la peine de mort fera-t-elle
l’actualité de cette nouvelle année ? La réponse est oui. Se saisissant du
ravissant projet mené par Gilles Becker au château de Saint-Germain-
en-Laye, l’IESA a décidé de faire de la Tulipe un thème annuel
de recherche. Professeurs, amis, étudiants sont appelés à contribuer
à ce qui prendra la forme d’un produit multimédia ou d’une exposition,
d’un catalogue ou d’une fête. De la peinture à la faïence, de l’économie
à la culture, de l’Orient à l’Occident, l’IESA s’attaque au champ entier
que constitue la tulipe avant d’aller s’extasier devant le parterre déjà
tant attendu qui fleurira en mai non pas à La Haye, mais à Saint-
Germain-en-Laye.
> Une cabane de rêves pour l’AISR
L ’association Internationale Saint-Roch, présidée par l’abbé Thierry
de l’Épine, curé de l’église Saint-Roch, et dont Françoise Schmitt
est vice-présidente avec le décorateur Jacques Garcia et l’écrivain Eric
Orsenna, fête ses trois ans. Pour la première fois, elle a remis cette
année, à l’« Art du Jardin » 2003, dans le Domaine national de Saint-
Cloud, le prix de la « Cabane de Rèves » à deux jeunes créateurs,
soutenus par l’Institut Français d’Architecture (IFA), Michael
Raimbault et Florence l’Huillier.
> Bogard, lauréat 2003 du prix VMF-IESA
L e prix 2003 VMF-IESA a été décerné au château de Bogard,
propriété de Baudoin et Harald Capelle. Ce prix, d’une valeur de
15000 euros, est attribué à un projet de mise en valeur et en tourisme
d’un patrimoine et recouvre une dotation financière de 2300 euros, la
possibilité de suivre une année dans le cursus du 3e cycle professionnel
Conduite de projets culturels, et la réalisation d’une étude de dévelop-
pement touristique. Les étudiants de 2e
année Campus travailleront
également sur cette demeure durant l’année. Au programme, la valori-
sation du château de Bogard et le dévelop-pement de son offre com-
merciale à travers deux axes principaux : la valorisation du site dans le
circuit « route des demeures de parlementaires » et le développement
des outils de communication, notamment via l’Internet. L’an passé le
prix VMF-IESA avait été décerné au château de Troussay, propriété de
M. de Sainte-Marie, dont la fille, Alix, a bénéficié d’un an de formation
à l’IESA et a choisi d’y poursuivre ses études en Marché de l’art.
()
Après l’IESA… l Passage de flambeau à la galerie Delvaille entre Henri de Prat,
3e cycle Marché de l’art 2001-02 qui succède à Anne Ravel
d’Estienne, ancienne étudiante qui part ouvrir sa propre galerie
à Marseille.
l Catherine Liepin 3e cycle Métiers de la culture 2002-03, a été
embauchée, à la suite de son stage, aux Ballets de Monte-Carlo
dans le cadre de missions en direction des jeunes publics. Une
expertise qu’elle a acquise grâce aux ateliers de l’IESA et qui lui ont
permis au cours de sa formation de réaliser des opérations en direc-
tion des enfants aux Journées des plantes de Courson, ou pour
l’opération « Printemps de Guernesey » à la station Mirosmenil.
l Jean Dominique Lot, ancien étudiant Marché de l’art, ouvre sa
galerie de tableaux avec une exposition « Autour du Portrait » qui
ouvre début octobre : 4, rue Quentin Bauchart - Paris 8e.
l Xavier Borderie, formation en alternance multimédia 2001-2002,
est rédacteur au JDNet (lire p.7).
l Véronique Berté, ancienne étudiante d’IESA-Sud, a créé le
CL@C, un parc de sculptures monumentales à Fontès, près de
Clermont-l’Hérault.
l Caroline Guisnet, ancienne étudiante Marché de l’art, spécialité
Mobilier, est assistante depuis 2001 à la galerie Philippe Vichot.
l Oriane de La Noue, ancienne étudiante Marché de l’art, est as-
sistante depuis 2002 à la galerie Eric de Montbel.
l Aurore Sauvageon, ancienne étudiante Marché de l’art, est char-
gée de programmation culturelle par l’association « Savoir au
présent » qui, en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la
Communication, favorise les échanges entre les critiques africains
et les artistes français. Elle participe également au projet de dévelop-
pement éducatif « Télémaques » avec France Télévisions et Arte.
l Marie Le Bourg, 3e cycle Métiers de la culture 2002-03, ateliers
« Art et Enfance » de l’IESA, remplace la chargée de communica-
tion et de l’animation des publics enfants et adultes dans les
bibliothèques parisiennes.
l Sabine Véron-Durand, 3e cycle Métiers de la culture 2002-03,
ateliers « Art et Enfance », travaille au développement des publics
jeunes au Théâtre national de Chaillot.
l Gwenaëlle Legros, 3e cycle Métiers de la culture 2001-02, tra-
vaille pour l’Alliance française de Cork et la société
Interconnection. Sa mission est de permettre aux jeunes de trouver
un stage ou un emploi en Irlande.
l Caroline Verhalle, 3e cycle Métiers de la culture 2002-03, ateliers
« Art et Enfance », a conçu sous la houlette d’Anne Zali, le cycle
Berlioz pour les enfants.
l Fanny Servole, 3e cycle Métiers de la culture 2001-02, à la suite
de son stage et d’un premier poste au service de communication
du Parc et de la Grande Halle de la Villette, vient d’intégrer, en tant
que chargée de communication, l’Agence pour le développement des
relations interculturelles, relais cadre de la mission de préfiguration du
centre de ressources et de mémoire de l’immigration.
l Gilles Cuisy, ancien étudiant Marché de l’art, après avoir créé,
développé puis revendu une société d’événementielle, vient d’ouvrir
Barbizon Auction House Ltd, la 1ère maison de ventes aux enchères
anglaise dirigée par un Français.
Zoomsur…
Nadja Renard,
Grâce à son 3ecycle Marché de l’art suivi en 2002-03, Nadja a effec-
tué un stage chez AXA qui l’a embauchée pour réaliser l’inventaire
de ses collections – dont un ensemble mobilier de qualité muséale -
en France et à l’étranger. Sa mission s’est amplifiée, puisqu’elle conçoit
un plan de conservation englobant la formation du personnel,
ainsi qu’un plan de gestion des réserves.
Autre corde à son arc : Nadja met la touche finale à l’adaptation
française d’un ouvrage de référence anglais sur la restauration du
mobilier, Antiques Clinic, qui sera prochainement publié chez Eyrolles.
Pour avoir pris connaissance des études réalisées par les étudiants de
l’IESA, je peux attester de l’intérêt qu’elles ont suscité de la part des direc-
teurs de ces établissements et de leurs conseils d’administration. Je sou-
haite qu’elles soient le catalyseur susceptible d’entraîner la création d’un
véritable dispositif permanent de mesure quantitatif et qualitatif des
publics français et étrangers qui leur fait défaut actuellement.
> De l’observation à l’action
L a méthodologie applicative de l’IESA séduit toujours plus les institu-
tions (lire ci-contre). Après les études des publics du Plateau et du
Musée de l’Armée – qui renouvelle l’opération pour la 3e année consé-
cutive -, les étudiants du département des Métiers de la culture vont cette
année avoir l’opportunité d’élargir leur champ d’investigation sur deux
lieux prestigieux de la création : le Palais de Tokyo et le Théâtre national
de Chaillot. Concernant ce dernier, un partenariat a été signé portant sur
la réalisation d’un observatoire des publics et la possibilité, pour les étu-
diants, d’assister à des spectacles et des rencontres avec les comédiens,
metteurs en scène et administrateurs du théâtre. Claire Andriès, directri-
ce de la programmation dispensera par ailleurs un cours annuel de ges-
tion de production de spectacle auprès des 3èmes années Campus et un
atelier de 4 jours avec les 3èmes cycles. Autre satisfecit : les organisateurs
du Forum Ptolémée (4 & 5 novembre) ont décidé de confier à nouveau
aux étudiants du 3e cycle Métier de la culture la synthèse des conférences
qui permettent chaque année aux professionnels de faire le point sur
l’état et le devenir des musées et lieux patrimoniaux en France
et à l’étranger.
n theatre-chaillot.fr n palaisdetokyo.com
n forum-ptolemee.com
Françoise Schmitt et Baudoin Capelle recevant le prix VMF-IESA.
5IESAbrèves septembre 2003
Journées européennes du Patrimoine :L’IESA sous le signe des péchés capitauxPour célébrer la 20e édition des Journées européennes du Patrimoine dont le thème est le patrimoine spirituel, l’IESA
joue les bons petits diables – en apparence, seulement – et s’interroge – sérieusement – sur les Sept péchés
capitaux. En partenariat avec la RATP, l’IESA investit la station de métro Saint-Germain des Prés,
tandis que dans ses locaux de l’avenue de l’Opéra, l’institut réunit pour un débat œcuménique hommes
d’Église, artistes et personnalités de la culture.
> Universités du Thé et du Chocolat :nouvelles tentations pour les gourmands
S ous la houlette de Christine Dattner, spécialiste du thé et auteur
du livre « Le thé vert », la nouvelle saison de l’Université du
thé commence lundi 17 novembre avec de nouveaux horaires
(19h30-21h). De la cérémonie du thé au Maroc aux maisons de thé
en Chine, les prochaines conférences accompagnées de dégustation,
auront lieu les lundis 17 novembre, 1er et 15 décembre, 5 et 19
janvier, 2 février, 1er, 15 et 29 mars, 26 avril, 10 et 24 mai, clôture le
7 juin. Au cours de la saison, interviendront Fatema Hal, chef
cuisinier, écrivain et propriétaire du « Mansouria » (Paris, 11e) s
Marie-France Michalon, styliste « presse » Madame Figaro s Francis
Benteux, écrivain s Michel Finkoff, importateur et écrivain s Hugues
Pouget, pâtissier de l’année (c/o Guy Savoy) s Gérard Canet, gérant
de la société Kousmichoss s Hippolyte Romain, écrivain, salon de thé
de Mademoiselle Li au jardin d’acclimatation s Vivien Messavent,
directeur de la célèbre maison « Thé de Chine » (Paris, 6e) s
Dorothée Guillemé-Brulon, expert en céramique s Henri Burgos,
directeur général des confitures « Délices du Roy » s Ké Wem,
docteur en médecine chinoise, directeur du « Temps du corps à Paris ».
En alternance l’Université du Chocolat propose aux mêmes
horaires de vous cultiver. Coup d’envoi le 24 novembre, puis les
8 et 22 décembre, 12, 26 janvier, 9 février, 8, 22 mars, 5 avril, 3, 17
mai et 14 juin avec le suivi pédagogique de Christiane Tixier,
pharmacien, et la présence de nombreux conférenciers dont
Valentine Tibère, journaliste, de chocolatiers, de collectionneurs, ainsi
que des jeunes en pleine ascension professionnelle - citons une
nouvelle fois Hugues Pouget, le brillant chef pâtissier de Guy Savoy
et champion de France des desserts 2003.
n Les lundis de 19h30 à 21h
contact : Caroline Vachet au 01 42 86 57 01
ou 06 20 92 18 58 - the-chocolat@iesa.fr
n L’IESA au Salon du Chocolat,
s’est vu confier une nouvelle fois des conférences
Jeudi 30 octobre > Chocolat, sujet de plaisir !
Vendredi 31 octobre > Les alliances du chocolat
Dimanche 2 novembre > Le chocolat de demain
A varice, Envie, Orgueil, Colère, Luxure, Gourmandise
et Paresse nous accompagnent quotidiennement. Que nous
soyons croyants, agnostiques ou athées, les Sept péchés
imprègnent la culture occidentale et pèsent encore sur nos
comportements. L’Église les a institués, un poète les a imaginés
et popularisés. La montagne du Purgatoire de Dante, sorte de
pyramide à degré de la chrétienté, est un vaste théâtre sur lequel
se déploie chacune des figures à jamais « croquées » qui,
de Giotto à Otto Dix, ont hanté les artistes à travers les siècles.
La réponse est dans le ciel...Aujourd’hui, traversés par nos penchants que nous maîtrisons -
rarement ? - et auxquels nous succombons - souvent ! - nous
sommes ces femmes et ces hommes qui, sur le fil du rasoir, tentent
de maintenir l’équilibre entre notre conscience et nos actions.
Y a-t-il une issue aux faiblesses qui nous condamnent aux yeux
des autres, à nos propres yeux ? Le patrimopine spirituel célébré
par ses 20e Journées regorge de ces témoignages d’hommes et de
femmes qui ont cherché, sur la voie du Salut ou de la sagesse, une
réponse religieuse ou philosophique, à cette question.
Aujourd’hui, l’IESA propose, jusqu’en décembre dans la station de
métro Saint-Germain des Prés, une exposition collective -
« La réponse est dans le ciel » - coordonnée par Catherine Schuck
(lire ci-contre) avec le soutien d’Yves Jammet et de Daniel
Lesbaches, ainsi que de Pascal Blondeau à la scénographie. Telle
une chapelle romane, la station revêt les couleurs primaires
qu’affectionnaient les Primitifs dans leurs fresques : le bleu pour
une voûte devenue étoilée, le jaune et le rouge pour porter le nom
écrit en phonétique de chaque péché. Dans les niches-vitrines,
artistes, critiques, galeristes ou personnalités de la culture dépo-
sent les reliques contemporaines ou anciennes, objets personnels
ou qui leur sont chers, créations ou objets de collection qui sont
autant d’évocation, de réflexion, d’interrogation sur nos vices
petits et grands ; objets exposés, questions posées à chaque
voyageur, qu’il soit de passage ou usager quotidien du métro.
La réponse est dans le ciel, mais nous nous gardons bien de la lui
donner. Entre transcendance et raison, nous laissons le voyageur
s’interroger, guidé par la seule force de la poésie, celle
de Dante,comme lui-même l’avait été auparavant par Virgile…
Ce projet ambitieux, l’IESA l’a voulu fédérateur. Il témoigne de sa
capacité à mobiliser les compétences plurielles nécessaires à la
réussite d’une telle entreprise et à réunir des universitaires, des
plasticiens ou des galeristes autour d’un thème qui trouve sa
pertinence dans des lieux « grand public ». C’est en effet son
expertise dans le domaine de la médiation culturelle qui assure à
l’IESA la faculté de nourrir des projets s’adressant à tous les publics
pour une meilleur compréhension de l’histoire de notre culture et
une plus grande accessibilité aux différentes formes d’art, en
particulier, la création actuelle. Pour cette raison, l’IESA a es
sentiellement sollicité des artistes d’aujourd’hui, que la combinai-
son du lieu et du thème ont particulièrment inspiré. Parmi
les artistes, galeristes, antiquaires, personnalités invités, citons :
Rodolphe Alexis, Paul Armand Gette, Catherine Arminjon,
Sylvie Aubert, Catherine Beaugrand, Claude Clovsky, Serge
Comte, Corneille, Pierre Cornette de Saint-Cyr, Bernard
Faucon, Marie-Ange Guilleminot, Raymond Hains, Christian
Jaccard, Claude Lévêque, Sylvana Lorenz, Françaoise Paviot,
Hippolyte Romain, Yves Sabourin...
n La réponse est dans le ciel, exposition réalisée
en partenariat avec la RATP, à la station Saint-Germain
des Prés (ligne 4), jusqu’en décembre 2003.
1) Rodolphe Alexis, sans titre, 2003 - 30 x 40, tirage argentique.
2) Les Septs péchés capitaux, gravure courtesy Baudoin Capelle.
1)
2)
)
6
(
IESAbrèves septembre 2003
s du Patrimoine :
> Fais-moi peur…Les 7 péchés capitaux aujourd’hui
A vant notre rituel gourmand – le traditionnel gaspacho offert le
premier soir des Journées du Patrimoine, l’IESA, sous la houlet-
te de Boris Grebille, directeur des études du département Marché de
l’art, dresse une table ronde œcuménique sur les Sept péchés capi-
taux dans la culture contemporaine, samedi 20 septembre de 16h à
18h.
Arts plastiques, théâtre, littérature… les 7 têtes de liste des péchés
sont en effet au goût du jour et investissent le champ culturel
contemporain. Descendus des jubés ou des fresques murales des
églises, la paresse, la luxure, la gourmandise, l’orgueil, l’avarice,
l’envie et la colère scintillent depuis près de trente ans à l’affiche des
cinémas, dans les expositions des grandes institutions d’art
contemporain, ou plus récemment pour vanter les mérites d’un gel
capillaire ou d’une crème glacée. Mais que leur reste-t-il de capitaux
ou même de religieux à ces fameux péchés ? C’est à cette question
que plusieurs personnalités du monde culturel tenteront de
répondre, comme le père Alain de la Morandais, auteur d’un livre sur
le sujet, et Pierre Cornette de Saint-Cyr, commissaire-priseur
spécialiste de l’art contemporain. L’occasion aussi pour l’IESA de fêter
le 70e anniversaire de deux œuvres éponymes, créées en 1933 :
la toile d’Otto Dix conservée au Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe
et le ballet avec chant de Bertolt Brecht et Kurt Weill.
> Catherine Schuckrejoint l’équipe permanente de l’IESA
P lasticienne, spécialiste du champ social, elle apportait jusqu’à
présent ses compétences sur des opérations ponctuelles comme
l’organisation d’expositions - denrière en date : « La réponse est
dans le ciel » - et a créé l’atelier « Art et Enfance », un pôle de l’IESA
en plein développement, porteur d’emplois et qui suscitent des
vocations chez un nombre croissant d’étudiants (lire p.4). En
intégrant désormais l’équipe pédagogique permanente, elle apporte
son expérience du terrain, ses compétences dans la gestion de projet
artistique et culturel en vue de coordonner l’ensemble des projets de
l’IESA et de ses étudiants. Pleine d’énergie, Catherine continue ses
recherches dans les sciences cognitives à l’EHESS et ses expositions
personnelles.
Le 2 octobre s’ouvre au Centre International du Vitrail,
« Les Passeurs de lumière », une exposition qui joue
de la métaphore cosmique dans un lieu habité par la spiritualité.
L’IESA s’associe à cet événement orchestré par Hubert Reeves,
Michel Cassé et Jean-Philippe Poirée-Ville, jeune talent dont nous
présentions les créations numériques lors des précédentes éditions
de la Fiac et Paris-Photo, et dont le spectaculaire jardin suspendu
est, cette année, l’un des « clous » du Festival international
des jardins de Chaumont-sur-Loire.
Pour « Les Passeurs de lumière », des étudiants du département
multimédia – Géraldine Barre, Laurence Challamel, Nathalie Le Caër
et David Thomas-Collombier, ont réalisé la borne interactive
qui servira de « médiateur » entre les œuvres et le public.
n « Les Passeurs de lumières », Centre International
du Vitrail, Chartres. À partir du 2 octobre 2003.
> Dans le secret du feu
L a Manufacture nationale de Sèvres (lire p.2) ouvre pour la première
fois ses portes au public lors de ces Journées européennes du
Patrimoine. Durant ces deux jours, c’est l’occasion pour le public de
pénétrer dans les bâtiments classés monuments historiques, mais aussi
dans les différents ateliers de fabrication et de décoration au sein de la
manufacture. Des visites commentées permettent de découvrir
quelques-uns des secrets, notamment au travers de démonstrations.
Des pièces uniques sortiront des réserves pour l’occasion. L’IESA est
partenaire de l’événement : des étudiants, en liaison avec les
permanents bénévoles de la Manufacture, accueilleront, renseigneront
et guideront le public, attendu nombreux pour cet événement.
n Manufacture nationale de Sèvres
4 grande rue 92310 Sèvres
samedi 20 et dimanche 21 septembre 2003, de 10h à 17h
> Avec le temps…
A utre sujet de méditation et d’inspiration : le temps. C’est
sous le signe de ce maître de l’échappée que se place la
nouvelle édition des 3 Jours du Quartier Drouot. Temps que l’on
mesure, temps qui nous fuyons et qui nous rattrape… Depuis la
nuit des temps, le sujet hante nos cogitations existencielles et
inspire les artistes. Pour l’occasion, vanitas, horloges et montres,
allégories et curiositas peupleront les vitrines des antiquaires du
quartier. Membre de l’association du Quartier Drouot, l’IESA avec
ses dix-huit ans d’expérience dans le domaine de l’expertise,
prouve par sa longévité que le temps sait aussi être le meilleur allié.
L’IESA a anticipé le sujet en confiant à Catherine Cardinal, profes-
seur des universités et ancien directeur du musée de l’Horlogerie,
un séminaire de 3e cycle sur les figures du temps en peinture,
le lundi de 14 à 16h, à partir du second semestre.
n 3 Jours du Quartier Drouot > 25, 26, 27 septembre
Douce couleur de saphir orientalQui s’accueillait
dans le serein aspectDe l’air, pur jusqu’au
premier tour...
Dante Alighieri (1265 – 1321), Le Purgatoire, chant I, in La Divine Comédie."
"
> Les étudiants pris au jeu
A u XVIIe
siècle, existait-il pire vice que de jouer aux cartes ?
Selon les moralistes, il vous entraînait immanquablement sur la
voie de la perdition. Caravage, La Tour et leurs suiveurs ont fait du
jeune noble trompé aux cartes un sujet de prédilection.
Aujourd’hui, c’est autour des étudiants du département Multimédia
de se laisser prendre au jeu… En tout bien, tout honneur,
puisqu’Emmanuel Barrachant et Loïc Illiaquier, en formation en alter-
nance, conçoivent un CD-Rom ludo-éducatif sur les collections du
Musée français de la carte à Jouer d’Issy-les-Moulineaux. Son conser-
vateur, Agnès Barbier, a accepté d’ouvrir ses réserves pour que ces
trésors uniques et fragiles puissent accéder à une nouvelle vie grâce
aux outils numériques. Au-delà du jeu, c’est toute une histoire cultu-
relle qui se trame derrière ces figures étonnantes, parfois effrayantes
comme on peut en trouver sur les jeux de tarot du XVIIe. Apprendre
en s’amusant, n’est-ce pas la plus belle des vertus ?
n Musée français de la carte à jouer
16, rue Auguste Gervais 92130 Issy-les-Moulineaux
issy.com/statiques/musee/index.html
Manufacture natoinale de Sèvres. Salle des Hauts-fourneaux.
Multimédia>>>>>
7IESAbrèves septembre 2003
Nouvelles têtes
()
IESAbrèvesJournal d’information avril 2003
Groupe IESA, Institut d’Etudes Supérieures des Arts
Directeurs de l’IESAFrançoise et Jean-Marie SchmittResponsable de la publication
Bastien SperanzaConception graphique
Céline Demay
Ont collaboré à ce numéro :Clémence Demouzon, Marianne Denis, Boris Grebille, ChristelJobbé-Duval, Alexandrine Laurent, Amandine Milossis, Isabelle
Rousseaux, Catherine Schuck, Caroline Vachet.
5, avenue de l’Opéra - Paris Ier
tél : 01.42.86.57.01 - fax : 01.42.97.42.54 - iesa@iesa.fr - www.iesa.frCe numéro a été tiré à 10 000 exemplaires. N° ISSN : 1142-2386
3 questions (&+) à…Xavier Borderie,
26 ans, rédacteur au Journal du Net, spécialiste des nouvelles
technologies, formation en alternance IESA, promotion 2001
1) Comment es-tu devenu journaliste au Journal du Net ?
Grâce à un stage, j’étais entré en tant qu’assistant de rédaction
au sein du site communautaire Praktica.net, tourné autour de la créa-
tion Web (site que je recommande à tous les étudiants).
J’ai alors voulu intégrer l’IESA pour parfaire mes connaissances
techniques du Web. Au bout d’un an, j’ai du chercher une nouvelle
entreprise pour mon contrat de qualification, en septembre 2003.
Il ne m’a fallu qu’une semaine pour trouver quatre entreprises cor-
respondant à ce que je voulais ou pouvais faire ; et le Benchmark
Group (éditeur du JDNet, de L’Internaute et de Copains d’Avant,
entre autres) m’a rapidement accepté. J’ai donc passé ma seconde
année de formation à l’IESA tout en étant analyste technique
au JDNet Développeurs. À la fin de ma formation, le JDNet m’a
proposé à un CDD, ce qui me va parfaitement pour l’heure.
2) Que t’as apporté la formation de l’IESA
dans ton parcours professionnel ?
Je souhaite donner un angle plus « développeur » à ma carrière une
fois que je m’en sentirais prêt. L’IESA m’a permis d’aborder
des technologies de manière progressive (comme le PHP et la pro-
grammation) et d’aborder des domaines qui ne m’auraient pas attiré
autrement (3DS Max, notamment). La deuxième année à l’IESA a été
très utile pour ma formation personnelle ; et ma position de rédac-
teur technique au sein du JDNet (j’y écris surtout des didacticiels) me
permet de continuer à apprendre, tout en transmettant ce que j’ap-
prends aux autres. Je pense que sans l’IESA, j’aurais cruellement
manqué de méthode et de rigueur lors de mes approches des diffé-
rents langages de programmation - ce qui m’est très utile maintenant
en tant que rédacteur.
3) Quels conseils donnerais-tu aux étudiants
pour percer compte tenu de la conjoncture actuelle ?
J’ai tendance à croire qu’il vaut mieux être spécialisé dans peu de
choses, que de savoir faire beaucoup de choses à moitié
(son, graphisme, programmation...), même si je suis moi-même un
touche à (presque) tout. L’informatique devient plus accessible de
jour en jour, chaque génération dispose d’outils qui facilitent toujours
plus les tâches. Savoir faire un site Web n’est plus suffisant (c’est
même la base), et PHP/MySQL deviennent des pré-requis. Il faut se
démarquer, et ne pas attendre qu’on vienne se faire démarcher.
Marianne DenisAprès une maîtrise en histoire de l’art soutenue à Bruxelles,
Marianne a obtenu un DESS de Pratique des métiers de l’art
contemporain à la Sorbone et le diplôme de muséologie à l’École
du Louvre. Forte d’expérience au musée de Grenoble, à la Biennale
d’art contemporain de Lyon, au Centre Georges Pompidou,
chez Flammarion et chez Christie’s, elle rejoint aujourd’hui l’IESA
en tant qu’assistante pédagogique au département
des Métiers de la culture.
Amandine MilossisHistorienne de l’art, Amandine vient de soutenir brillamment
un DEA en verrerie contemporaine. Ses études lui ont permis
de travailler au Centre d’Art contemporain de Genève
et chez des antiquaires. Elle a également été assistante d’artistes,
pour Jan Pei Mingh dans le cadre d’une exposition à Besançon,
et pour Ultra Violet à New York. Elle est désormais assistante
pédagogique du département Marché de l’art.
Thomas PlanqueÀ vrai dire, Thomas n’est pas un inconnu à l’IESA.
Il intervient depuis plusieurs années dans les formations multimédia.
Chef de projet chez Kinotek, une agence de production,
il a des compétences multiples qui lui valent d’enseigner
le montage vidéo comme la création de sites web.
Il met aujourd’hui ses compétences au service
du nouveau Campus multimédia dont il a conçu
le programme et dont il assure le suivi pédagogique.( )Ylang Xia, étudiante chinoise
et Violaine Fenestre
en 3e cycle Métiers de la culture,
adhèrent avec Inès Galai à l’association
IMACHINE créée par Shi Shixin, réalisatrice.
Au programme 2 expositions
en octobre et en février.
Félicitations à l’organisateur de Rock en Seine,
François Missonnier ainsi qu’à Gilles Bonnevialle
qui a pris le risque d’accueillir ce premier festival
qui a réjouit nos 25 élèves stagiaires
ainsi que les 23000 jeunes venus célébrer les musiques pop
et électroniques pour un programme d’exception!!
Fabrice Bonniot et Ariel Kyrou.
Dates de rentrée et de pré-rentrée 2003/2004Comme chaque année, l’IESA organise une journée de pré-rentrée pour tous les étudiants. Elle permet de familiariser les 1ères années
avec leur nouveau cadre de formation et à tous, de prendre connaissance de l’orientation générale de l’année et des projets qui les attendent.
Au cours de la première semaine de cours, chaque étudiant bénéficie d’une formation pour apprendre à maîtriser les outils informatiques
que l’IESA met à sa disposition : en particulier, son compte mail et les fonctions d’IESA>network, la plate-forme éducative
et relationnelle étudiants-entreprises.
l Marché de l’art
Campus > Rentrée > lundi 6 octobre >> Pré-rentrée
> 1ère
année : mercredi 1er octobre à 10h >> 2e
année : lundi 29 septembre à 14h30 >>> 3e
année : vendredi 3 octobre à 10h
3e cycle > Rentrée > lundi 13 octobre >> Pré-rentrée >> mardi 30 septembre à 10h00
l Métiers de la culture et de l’événement
Campus > Rentrée > lundi 6 octobre >> Pré-rentrée
> 1ère
année : mercredi 1er octobre à 14h30 >> 2e
année : mardi 30 septembre à 14h30 >>> 3e
année : vendredi 3 octobre à 14h30
3ecycle > Rentrée > lundi 13 octobre >> Pré-Rentrée >> samedi 20 septembre à 10h00
l Multimédia
Campus > Rentrée >> lundi 13 octobre
Dates des épreuves et de remise du Titre homologué par l’État
écrit > 15 & 17 septembre oral > 2 octobre remise du Titre > 16 décembre 2003 à 19h, Salon d’honneur de l’Hôtel des Invalides.
¤a
> Rendez-Vous électroniquesUn phénomène culturellement reconnu…
et enseigné à l’IESA !
E n partenariat avec technopol – association pour la défense,
la reconnaissance et la promotion des cultures et musiques électro-
niques, l’IESA présente dans le cadre des Rendez-Vous électroniques,
un cycle de conférences animé par Fabrice Bonniot, co-fondateur de
delisound.com et responsable des partenariats du groupe wanadoo,
un habitué de l’IESA puisqu’il y a suivi les cours d’art contemporain du
département Marché de l’art. C’est avec Ariel Kyrou, spécialiste incon-
testé des musiques électroniques, auteur de Techno rebelle, un siècle de
musiques électroniques (éd. Denoël), que s’est ouvert le cycle. La mise
en perspective historique qu’il a proposée était à la fois renversante et
éclairante, puisqu’il fait débuter la préhistoire de l’électronique au XIXe
siècle avec la découverte des ondes radio pour arriver jusqu’à nos jours,
en passant par une Antiquité électronique - les années 50-60 - dominée
par la figure des pères de la musique concrète. Sa vision historique
a permis de prendre conscience que ce que l’on pensait être un phéno-
mène récent, presque sans passé, s’inscrit en réalité dans un temps
beaucoup plus long qui croise les chemins de la science, des techniques
et de toutes les musiques.
prochaines conférences, mardi de 18h à 20h.
23 septembre > Musiques électroniques et cinéma :
un champ de métissages insolite, avec la participation
de Grégory Papin, musicographe.
30 septembre > Les médias web et radio : terrains d’interactions
économiques et artistiques, avec la participation de Henri Maurel,
président de Radio FG et de Rémi Sommers, éditeur multimédia
et producteur phonographiques.
n technopol.net
8IESAbrèves septembre 2003
Les formations
Cette cohérence graphique sert la diversité du propos : chaque formation dans chaque département a sa plaquette.Là encore, un principe unique de mise en page permet d’embrasser l’ensemble de l’offre et de repérer facilement les centres d’intérêts de chaque formation.Un format carré, facile à ranger, déploie sur 5 ou 6 volets lespoints essentiels à retenir. Chaque couverture contient la synthèse des informations et permet un repérage des dif-férents cursus, en haut à gauche : gris foncé pour le Campus –gris moyen foncé pour l’alternance – gris moyen clair pour laformation continue – grisclair pour le 3e cycle.
L’IESA fait peau neuvePour fêter son dix-huitième anniversaire, l’IESA s’offre une nouvelle identité.
La pluralité des services proposés, la présence de l’institut sur les fronts
les plus divers rendaient nécessaires la création d’une bannière unique et fédératrice.
Aux quatre initiales est désormais associé un visuel unique dont la déclinaison
permet un repérage immédiat de l’ensemble des formations et des services de l’IESA.
Le logo
Passé, présent ; hommage à l’invention formelle de laRenaissance et rigueur contemporaine de l’épure, le nouveau logo propose dans la continuité le mariage desépoques et des styles. Deux carrés inscrits dans un rectangle ; quatre initialesblanches sur un fond prune – nouvelle couleur fédératricede l’IESA ; la gravure sur un fond parme ; une solution graphique simple qui s’impose comme une évidence.
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Le visuel
Du songe, Shakespeare ou Calderón nous ont appris à lire nosvies. Avant eux, un auteur quasi oublié de la Renaissance –Francesco Colonna - a publié en 1499 un curieux ouvrage quiconnut un succès foudroyant chez les humanistes et dans lescours européennes : Le Songe de Poliphile. Le texte et ses gravures ont servi de fonds iconographique audéveloppement des jardins italiens et européens, de laRenaissance jusqu’au style Rocaille du XVIIIe siècle. Le Songe aégalement influencé les peintres – comme Giorgione, Bellini ouTitien – et des auteurs – comme Rabelais, et bien sûr, les archi-tectes, au premier rang desquels, Palladio.
Cette Divine Comédie bucolique met en scène un jeune noble- Poliphile – qui perdu dans son rêve, part à la recherche de sabien-aimée Polia à travers un jardin où l’attendent des énigmes. La gravure choisie représente une de ces inventions fabuleusesque se plaisaient à décrire écrivains et peintres de la Renaissancepour faire de leur art un dépassement de la nature. Tirée parune élégante servante à la sinuosité « botticellienne », imagi-nez-vous une fontaine faite d’or et de pierres précieuses dontcoule sans fin un parfum extraordinaire…Souffle, mouvement, inspiration et élégance : voilà qui caracté-rise tout entier l’esprit du livre et désormais, celui de l’IESA !
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Les départements
C’est ce même souci de simplicité et de renouvellement dans lacontinuité qui a présidé à la déclinaison de la ligne graphique surl’ensemble des supports de l’IESA. Ainsi, chaque départementest caractérisé par une couleur – la même qu’utilisée dans lespremières années de l’IESA, et par un détail de la gravure duSonge.
Marché de l’art
Bleu (Pantone 647). Évocation de l’objet d’art.
Métiers de la culture
et de l’événement
Vert (Pantone 382). Colonne et ramage : patrimoine et art dujardin, les deux pôles du département. La fontaine fabuleusedans son ensemble, en tant que création éphémère et specta-culaire, renvoie à la dimension événementielle.
Multimédia
Rouge (Pantone 206). Le zoom et les hachures : deux tech-niques de rendu de l’image. La première fait référence aux appa-reils optiques, la seconde à une technique de base du dessin –les hachures permettant le rendu volumétrique des objets endeux dimensions.
Le Songe de Poliphile, de Francesco Colonna, collection «La Salamandre», Imprimerie nationale Éditions.
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