hydro - Électriques
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RÉGION GUADELOUPE
16.JUIL.198¿,
BJBÜOfHÍQUFl
ÉTUDE DU POTENTIEL EN MICROCENTRALESHYDRO - ÉLECTRIQUES
EN GUADELOUPE
par
J.N. TONNON
collaboration Y. ATLAN & Ch. PAULIN
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
B.P. 6009 - 45060 Orleans Cedex-^Tél. (38) 63-80-01
SERVICE GÉOLOGIQUE DES ANTILLES
0,800 km, Routa d* Didier
B.P. 394
97204 Fort-d«.Franct C«d*x
MARTINIQUE T,|. 71-8868
84 ANT 016
Z.l. de Jarry . voie n° 2
B.P. 894
97175 Point» -à- Pitr.
GUADELOUPE Tel 26-63-58
CIti Rebard
B.P. 5 52
87305 Cayenti»
GUYAIME Tel 31-0S-24
MAI 1984
B. R. G. M. REGION GUADELOUPE
Service Géologique
des Antilles
Etude du potentiel en microcentrales hydro-électriques
en Guadeloupe
Par
J.N. TONNON
Collaboration Y. ATLAN et Ch. PAULIN
RAPPORT 3. R.G.M. 84. ANT. 016
Mai 19ü4
RESUME
L'évolution de la consommation d'énergie électrique en Guadeloupe
se situe actuellement aux environs de 12%/ an. Compte-tenu du nombre d'abon¬
nés supplémentaires de + 5,5 % par an. Electricité de France considère que
cette situation devrait se poursuivre durant quelques années encore. Aussi
cherchant à définir les conditions de diminution de la dépendance du dépar¬
tement vis à vis des produits pétroliers - 97.107 tonnes de fuel en 1982 -
Le Comité Régional pour la Maîtrise de l'Energie en Guadeloupe incite au
développement des énergies nouvelles et renouvelables. C'est dans le cadre
de cette action que le B.R.G.M. s'est vu confier par le Comité Régional de
la Maîtrise de l'Energie, sous le contrôle de la Direction Régionale à l'In¬dustrie et de la Recherche (D.R.I.R.), l'inventaire des sites de .nicrocen-
trale hydro-électrique d'une puissance potentielle inférieure à DOO KW et
l'appréciation économique des projets.
L'inventaire des sites a été fait sur documents : cartes topogra¬
phiques et données hydrologiques. Ce long travail de compilation nous a
conduit à retenir dans un premier temps 38 sites physiques potentiels sur
21 rivières de la Basse-Terre. Après visite sur le terrain nous avons sélec¬
tionné 14 sites, sur lesquels a porté l'étude économique.
Le chiffrage du taux de rentabilité de ces sites est nécessairement
aléatoire à ce stade de l'inventaire en raison des nombreuses incertitudes
portant sur les débits - débit moyen et débit réservé -, sur les conditions
topographiques - cartes à 1/20.000 de l'I.G.N. - et les coûts des différents
aménagements - prise, canal d'adduction, etc.. -
Seules les études d'avant projets sommaires (A. P. S.) permettront de
conclure de manière quasi-définitive sur le taux de rentabilité da chacun de
ces sites. Néanmoins, l'étude économique que nous avons menée nous a permis
de classer nettement les sites en trois catégories, d'après les critères -
Q réservé égal à 15 % du débit caractéristique d'étiage, prix d'achat du kWh
au producteur autonome à 52,85 ce, soit le coût du combustible nécessaire à
la production d'un kKh thermique.
- Catégorie A : Vieux Habitants 2
Vieux Habitants 2, puissance 1106 KW, productible annuel 5920 Wn
Capesterre 1, puissance 720 KW, productible annuel 3910 Wh
Bananier 2, puissance 287 KW, productible annuel 1625 t/h
./...
Peuvent y être rajoutés, après conclusions des études d'impact sur l'environ¬
nement. Vieux Habitants 1 et 3 qui auraient pour chacun d'eux un productible
voisin de Vieux Habitants 2.
Le taux de rentabilité interne de cette catégorie est supérieur à 11,5 %.
- Catégorie B : Le taux de rentabilité interne est compris entre 6,5 % et
11,5 %, Ces rapports ont de bonnes chances d'être rentables mais seule
une analyse plus poussée effectuée au niveau d'un A. P. S. pourra y répondre.
On retrouve :
Pérou 1 prise E puissance 530 KW
Pérou 1 puissance 390 KW
Petite Rivière à Goyaves 2 puissance 290 KW
Rivière des Pères puissance 400 KW
Carbet puissance 240 KW
Beaugendre 1 puissance 250 KW
classés par ordre d'intérêt décroissant.
- Catégorie C : dans laquelle les aménagements ne sont pas rentables. 13
s'agit de
La Rose 1 + 2
Moustique 2
Lézarde A
Moustique 1
Grande Rivière
La Rose 2
Capesterre 2
puissance
puissance
puissance
puissance
puissance
puissance
220 KW
260 KW
140 KW
190 KW
350 KW
140 KW
classés par ordre d'intérêt décroissant.
Les calculs opérés montrent très rapidement la limite de l'estima¬
tion du taux de rentabilité interne, et la nécessité de poursuivra l'étude
de l'inventaire par une étude du débit réservé des rivieres aménageables.
En effet, on note pour une augmentation du débit réservé une diminution très
spectaculaire du productible, donc du taux de rentabilité. En prenant par
exemple le débit réservé égal au débit caractéristique d'étiage, seuls les
sites de Vieux Habitants 2, Capesterre 1 et Pérou 1 prise E restent rentables,
sous réserve d'un A. P. S. Aucun des autres sites ne serait rentable.
.../..
En acceptant la première hypothèse, à savoir un débit réservé de
15 % de la D.C.E., le productible cumulé des trois sites de la catégorie A
s'élève à 11.500 MWh et en incluant les 5 sites de la catégorie B, 20.000
MWh, soit au total 3,4 % dans le premier cas et 5,5 % dans lé second de
la consommation annuelle actuelle.
L'adoption d'un plan "microcentrale" en Guadeloupe dans lequel
la construction de plusieurs aménagements serait planifiée pour les années
avenirs contribuerait par l'assurance de l'ouverture de chantier, à dimi¬
nuer le prix du génie civil, par accords avec les entrepreneurs, et par
la même occation augmenter le taux de rentabilité des aménagements.
TABLE DES MATIERES
I. Production d'énergie électrique en Guadeloupe - Place de la
microhydraulique.
II. Etablissement d'un repertoire généra! des sites potentiels de
puissance infërieiire à un mégawatf!
11.1 - Méthodologie de l'établissement du répertoire
11. 2 - Recherche des rivières aménageables
11. 3 - Analyse des conditions topographiques et choix des
sites physiques potentiels
11. 4 - Analyse des caractéristiques hydrologiques des sites
physiques recencés
11. 4.1 - Généralités
11. 4. 2 - Définition des principaux termes utilisés
11. 4. 3 - Détermination du débit rr.oyen interannual ou
module (M) et du débit caractéristique d'étiage
(DLE)
11. 4. 4 - Détermination du débit réservé
11. 4. 5 - Détermination du débit moyen disponible
11. 4. 6 - Courbe des débits classés.
11. 5 - Etablissement du répertoire.
III. Etude de préfaisabilité des sites recensés
111.1 - Les différentes parties d'un aménagement type
11 1.2 - Première sélection des aménagements
111.3 - Estimation du productible et du coût des sites potentiels
111. 3.1 - Productible
111. 3. 2 - Coût des aménagements
111. 4 - Intérêt économique des sites présélectionnés
11 1.4.1 - Calcul du bénéfice actualisé.
111. 4. 2 - Résultats du calcul
111. 4. 3 - Synthèse des résultats
IV. Conclusions
FIGURES DANS LE TEXTE
Figure 1 - Découpage des iles en régions homogènes
(extrait de la carte ORSTOM)
Figure 2 - Répartition de la courbe de charge en Guadeloupe
Jour le plus chargé (document E.D.F.)
Figure 3 - Structures types d'un aménagement de moyenne et
haute chute
Figure 4 - Principe d'une prise par en dessous - Coupe schématique
Figure 5 - Dispositions classiques d'un dessableur
Figure 6 - Dispositions classiques d'une chambre de mise en charge
Figure 7 - Usine hydro-électrique type pour microcentrale
Figure 8 - Choix du type de turbine
Figure 9 - Schéma type d'une turbine Francis
Figure 10 - Site de Vieux Habitants 2 - Calcul du productible à partir
de la courbe des débits classés.
Figure 11 - Etude de l'influence des facteurs physiques sur le taux de
rentabilité interne des aménagements.
ANNEXES JOINTES AU RAPPORT
Annexe 1 - Plan de situation des sites inventoriés
échelle 1/150.000 S.G.ANT. 2849
Annexe 2 - Tableau des sites inventoriés S.G.A,NT. 2850
Annexe 3 - Carte de la Basse-Terre de Guadeloupe
restituant les sites potentiels sélec¬
tionnés,
échelle 1/100.000 S.G.ANT. 3091
Annexe 4 - Tableau des sites présélectionnés S.G.ANT. 2851
Annexe 5 - Fiches synthétiques des sites présé¬
lectionnés. S.G.ANT. 3092 à 3106.
I. INTRODUCTION
PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE EN GUADELOUPE
PLACE DE LA MICROHYDRAULIQUE
En 1982, la production d'énergie électrique en Guadeloupe était de 395,7 Gwh,
fournie aux bornes des alternateurs de centrales thermiques dont le fonction¬
nement avait consommé quelques 95.107 tonnes de fuel ou équi valent- fuel » soit
environ 0,24 t par Mwh.
A cette production, il correspondait une distribution d'énergie électrique de366,8 Gwh.
L'évolution de la consommation est d'environ + 12 % par an, taux qui, en rai¬
son de l'augmentation du nombre d'abonnés - + 5,5 % par an - et de la consom¬
mation moyenne par abonné - + 5,9 % par an - devrait se poursuivre quelques
années encore.
Cherchant à définir les conditions d'une diminution de la dépendance de l^île
vis à vis des produits pétroliers, le Comité Régional pour la Maîtrise de
l'Energie a, dans son "livre blanc de la maîtrise de l'Energie en Guadeloupe",mis en exergue le développement des énergies renouvelables.
Compte-tenu de l'importance de la pluviométrie en Guadeloupe, il est logiqued'envisager l'exploitation des potentialités hydrauliques de l'île et l'étude
effectuée par E.D.F. INTERNATIONAL peut laisser espérer la production de plus
de 50.000 Mwh/ an dans trois centrales de plus d'un Mw.
Par ailleurs, le Comité Régional pour la Maîtrise de l'Energie envisage le re¬
cours à un deuxième type d'exploitation du gisement hydraulique, celui des mi¬
crocentrales de faible puissance, qui a connu un essor important en métropoleet dans les pays étrangers à bonne hydraulicité.
L'utilisation de l'électricité produite par ces petites unités se situe clas¬
siquement parmi les trois possibilités suivantes :
1) - electrification de villages isolés, situés loin du réseau national :cette situation ne concerne en Guadeloupe que des foyers isolés dont
les besoins - au maximum quelques kw - sont trop faibles pour rentabili¬ser l'installation de micro-centrales hydro-électriques.
L'électrification de ces foyers devra plutôt être basée sur les techniquessolaire, éolienne et soléro-éolienne, dont les dimensions sont mieux adap¬
tées à la taille de cette demande.
2) - consommation sur place par des artisans ou des industriels dont l'ins¬
tallation est favorisée par la création de cette énergie nouvelle.
C'est un aspect promotionnel de la microcentrale, passant à la décen¬
tralisation de l'activité économique.
Malheureusement, les faibles débits des rivières et un étiage assez
prononcé condamnent, en Guadeloupe comme en Martinique, les usines au
fil de l'eau à de longues périodes de non production qui seraient in¬
supportables pour des industriels non connectés au réseau.
3) - livraison au réseau par des producteurs autonomes exploitant la centrale.
Cette variante, même si elle ne concerne que des quantités d'énergie fai¬
bles par rapport à la demande de la région, reste intéressante pour la
région et la nation lorsqu'elle se substitue, dans des conditions écono¬
miques comparables, à la production d'énergie électrique thermique. On
notera que ces critères économiques impliquent que l'usine ne soit pas
trop éloignée du réseau, condition en général respectée en Guadeloupe en
raison des petites dimensions de l'île d'une part, de la vaste extension
du réseau haute et moyenne tension d'autre part.
Le développement des microcentrales hydro-électriques en Guadeloupe
doit donc être envisagé dans cette troisième direction.
C'est dans le cadre du développement de la micro-hydraulique que la
Région Guadeloupe a confié au B.R.G.M. la présente étude, dont le but est le
recensement de tous les sites d'une puissance potentielle inférieure à 1000
kilowatts ainsi que l'appréciation de l'intérêt économique des aménagements
les plus intéressants.
II. ETABLISSEMENT D'UN REPERTOIRE GENERAL DES SITES POTENTIELS
DE PUISSANCE INFERIEURE A UN MEGAWATT
II.I - MétbQdologi.e_de_2létablissemen|_du_réBertoire
Une microcentrale hydraulique est une installation de production
d'énergie hydro-électrique de faible puissance.
Comme toute centrale hydro-électrique, elle transforme donc la puis¬
sance hydraulique d'un cours d'eau offrant un débit disponible Q sous la hau¬
teur de chute H en puissance électrique selon la formule bien connue.
P = n g P Q H
ou
Q est le débit disponible en m3/s
H la hauteur de chute en m2
g l'accélération de la pesanteur en m /s
p la masse volumique de l'eau en kg/m3
n le rendement de l'installation
P la puissance électrique fournie en kilowatt.
La faiblesse de la puissance produite, et plus particulièrement dans
le cadre de notre étude qui la limitait par définition à 1000 kilowatts implique
que les équipements doivent être d'un coût particulièrement bas, et il n'y a
donc en général pas de barrage créant un réservoir régulateur : les installa¬
tions sont dans la très grande majorité "au fil de l'eau", c'est à dire qu'elles
ne permettent que le turbinage des débits instantanés de la rivière, diminués
des débits à laisser dans les cours d'eau pour le maintien de bonnes conditions
d'environnement - appelés débits réservés - et, le cas échéant, des débits né»-cessaires à d'autres usagers.
Le travail de recensement des sites potentiels doit donc comprendreles phases successives suivantes :
1) recherche des rivières aménageables
2) étude des conditions topographiques et repérage des sites présentant des
conditions favorables.
o /
- 4 -
3) étude sur les sites repérés des débits transitant : débit moyen et varia¬
tion des débits dans l'année
4) établissement des répertoires général des sites par synthèse des condi¬
tions topographiques et hydrauliques établies respectivement en 2 et 3.
X
X X
II. 2 - Reçherçhe_des_riyiëres_aménageables
Elle s'est limitée à la Basse Terre, la Grande Terre n'ayant
pas de rivière perenne susceptible d'être aménagée.
Les rivières de Basse Terre ont des débits relativement modestes,
bien qu'en général supérieurs à ceux de la Martinique.
Leur régime hydraulique dépend principalement des variations des
précipitations au cours de l'année, d'où l'importance de l'étendue du bassin
versant et de son aire géographique : plus le bassin versant est étendu et se
développe en haute montagne, plus le débit est fort et soutenu en période de
basses eaux.
Nous avons systématiquement évalué (par mesure ou calcul) les débits
moyens interannuels des rivières et nous avons retenu toutes celles ayant un
débit moyen Qm > 0,2 m3/s. Les rivières à faible débit sur lesquelles il
existait des prises d'eau importantes ont été rejetées, de même que celle
ayant des étiages très marqués - rivières de la cote sous le vent et du Nord
de la Basse Terre.
Ce long travail de compilation nous a conduit â examiner 'pratiquement
la quasi totalité des rivières de la Basse Terre. Les rivières, du Nord, entre
Pointe Noire et Ste Rose, se sont révélées les moins intéressantes en raisondu débit moyen faible et aussi de la configuration géomorphologique (annexe 1).
Les rivières retenues se répartissent de la manière suivante :
Cote au vent : - Grande Rivière à Goyave et affluents principaux- Rivière Lézarde
- Rivière Moustique (Petit Bourg)
- Rivière Rose
- Rivière Petite Goyave
- Rivière Ste Marie
- Rivière de la Capesterre
- Rivière du Pérou
Sud de la
Basse Terre : - Rivière du Grand Carbet
- Rivière Bananier
- Rivière du Petit Carbet
- Rivière Grande Anse
- Rivière du Galion
- Rivière des Pères
- Rivière du Plessis
Cote "sous le : - Rivière Vieux Habitants
vent" - Rivière Beaugendre- Rivière Lostau
- Rivière Grande Plaine
- Rivière Petite Plaine
- Rivière Cai 11 ou
- Rivière de Deshaies
- Rivière Desbonnes
- Rivière Ramée
- Rivière Salée
- Rivière Moustique (Ste Rose)
X
X X
I I . 3 - Analyse_d||^çgnditi ons_tQ2ogr|B^igyes_et_çhQi^_de|^site|_
PQt|Qtlel|
Cette analyse a consité en l'établissement du profil en long de
chacune des rivières mentionnées ci -dessus.
A partir de ce profil, on a sélectionné les tronçons présentant les
pentes les plus importantes tout en se limitant à la borne inférieure de 25 %o.
D'autres critères secondaires ont alors été appliqués :
- limitation des tronçons à une longueur de 1500 m, qui nous apparaît comme
la longueur maximum d'une adduction de microcentrale de puissance inférieure
à 1 mégawatt.
- élimination des tronçons particulièrement encaissés, dont la configuration
en gorge subverticale entraînerait pour les accès et les installations des
coûts prohibitifs.
7.
- 6 -
On a:aipisi sélectionné 38 sites physiques potentiels répartis
sur 21 rivières :
rivière Lézarde 3
rivière Moustique 2
rivière Petite Goyave 2
rivière Ste Marie 3
rivière Capesterre 1
rivière Pérou 4
rivière Grand Carbet 1
rivière Bananier 2
rivière Petit Carbet 1
rivière Glanda Anse 2
rivière Galion 1
rivière des Pères 1
rivière Vieux Habitants 5rivière Beaugendre 2rivière Lostau 2
rivière Grande Plaine 1rivière Petite Plaine 1rivière Caillou 1
rivière de Deshaies 1
rivière Moustique 1
(Ste Rose).
X
X X
II. 4 - ÔQâl^|e^de|_£ârâçtiri||igy||
recensés
.hydrologigues_des_sites_Bhysigues
II. 4.1 - Généralités
Nous avons utilisé comme document de base la synthèse des ressources
en eau de surface réalisée par l'Office de la Recherche Scientifique et Techni¬
que d'Outre-Mer (ORSTOM) pour ]e compte de la Direction départementale de l'A¬
griculture de la Guadeloupe (cf, liste des stations en tableau A).
Ce document fait le point sur l'état des connaissances acquises du
début des observations hydrologiques et pluviométriques jusqu'en 1978. Depuis
d'autres stations hydrométriques et pluviographiques ont été installées afin
de compléter cette synthèse notamment en cote sous le vent de la Basse Terre
et en haute et moyenne montagne où les données sont très fragmentaires.
Aussi la qualité de l'information disponible actuellement est trèsinégale selon les secteurs (la cote au vent est la mieux connue) et selonles rivières (les rivières du Nord-Est et de l'Est sont les mieux suivies).Nous avons donc rencontré au cours de notre étude d'inventaire hydrologiquedeux types de cas :
- rivière dont le régime hydrologique est bien connu
- rivière dont le régime hydrologique est peu ou pas connu.
TABLEAU A LISTE DES BASSINS PRESENTES DANS LE DOCUÎENT ORSTOM
(1)
(2;
Bassin
Petite Plaine
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Du Plessis
Bananier
Bananier
Graid Carbet
Grand Carbet
Capesterre
Sainte Marie
Petite Goyaves
Lézarde
Graaae Riviere à
Goyaves
Grande Rivière àGc.;;.'cves
Gr;3nde Rivière àGo y,uve s
Grr. r, i.2 Rivière à
Goy 3 ve s
Grande Rivière à
Gov ave s
Riviere
Petite Plaine
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Du Plessis
Bananier
Bananier
Grand Carbat
Grand Carbet
Capesterre
Sainte Ilarie
Petite Goyaves
Lézarde
Grande Rivière à
Goyaves
Grande Rivière àGoyaves
Grande Rivière àGoyaves
Bras David
Bras .de Sable
Station.
Cote 125
Cote 570
Cote 325
Bourg
Cote 500
Déversoir
Pont Thevenin
Barrage
Prise Marqui¬sat
Cote 95
Cote 8
Cote 10
Cote 85
Traversée
Prise d'eau
Boucan
Duelos
Ravine Chaude
Coordonnées
Lat N Long V
16°13'54" 6r44'43"
16°06'47" 61°4r46"
]6°06'00" 61°42'49"
]6°03'45" 6r45'24"
16°04'04" 61°43'06"
J6°0]'39" 6]°37'07"
16°0]'40" 61°36'45"
16°02'53" 61°37'26"
16°02'23" 61°36'20"
16°04'09" 6r35'04"
]6°05'59" 61°33'48"
16°07'38" 6I°35'05"
]5°J0'47" 6r38'47"
]6°1J'38" 6]°39'20"
]6°12'20" 6r39'08"
16°16'54" 61°39'52"
16°12'10" 6r39'26"
16°13'3r' 61°40'07"
km2
Superfi¬
cie dubassin
8,8,8
8,8
12,8
28,2
2,09
J,84
5,4
7.3
9,6
18,5
7,6
30,3
8,4
14,4
54,3
130
37,5
16,2
m
Cote de
la_
station
125
570
325
22
500
340
293
410
210
95
8
10
85
125
90
12
1 10
50
Fichier de
base
1964-78
1959-58
1959-63
1951-78
1962-78
1955-78
1950-54
1961-78
1950-58
1969-78
1974-78
1974-78
1968-78
1973-78
1951-78
1973-75
1973-78
1973-75
Fichier
opérationnel
1964-78
1959-68
1959-63
1951-78
1962-78
1955-78
1961-78
1971-78
1974-78
1974-78
1968-78
1973-78
1951-78
1973-75
1973-78
1973-75
(l; Basse Terre Cote "sous le vent"
(2) Basse Terre Cote "au vent"
On remarquera de plus que seules quatre stations bénéficient d'unrelevé des débits journaliers continus pendant sept années, consécutives ou
non.
Ce sont :
- Vieux Habitants- Pont du Bourg, surface du bassin versant 28,2 kiii2, cote 22 m
- Grande Rivière de Capesterre, surface du bassin versant 18,6 km2, cote 95 m
- Lézarde, surface du bassin versant 8,4 k.ii2, cote 85 m
- Rivière du Grand Carbet, surface du bassin versant 7,3 km2, cote 410 m-
- Petite Plaine, surface du bassin versant 8,8 km2, cote 125 m
- Vieux Habitants, stirface du bassin versant 8,8 km2, cote 570 m
- Du Plessis surface du bassin versant 2,09 km2, cote 500 m
- Bananiers surface du bassin versant 1,84 k.Ti2, cote 340 m
- Grande Rivière à Goyaves, surface du bassin versant 54,3 krn2, cote 90 m
Nous avons sélectionné les trois premières dont les cotes correspon¬
dent aux cotes des sites potentiels retenus, pour effectuer une étude statisti'
que des mesures par voie informatique.
11,4.2 - Définition des principaux termes utilisés
Afin d'éviter tout malentendu et faciliter la lecture de ce documentnous avons jugé opportun de rappeler ici la définition des principaux termeshydrologiques utilisés,
- débit moyen journalier : moyenne arithmétique des débits instantanés passanton une journée à la station de mesure, s'exprime en m3/s ou l/s
- débit moyen mensuel : moyenne arithmétique des débits moyens journalierspour le mois considéré s'exprime en m3/s
- débit moyen annuel ou module : se calcule en prenant la moyenne arithmétique
des 12 débits mensuels pondérés du nombre de jour de chaque mois. S'exprimeen m3/s
- débit moyen interannuel ou module moyen : moyenne des débits moyens annuelscalculée sur une longue période. Ce concept d'année moyenne doit être complétépar l'étude des années sèches et humides. S'exprime en m3/s
- débit caractéristique d'étiage (DCE) : débit journalier dépassé 355 jours paran. S'exprime en m3/s ou en l/s
- débit spécifique : module moyen ramené à la surface du bassin versant de la
station considérée. S'exprima en l/s . km2, facilite la comparaison entre
différentes stations et différents bassins versants.
II. 4. 3 - Détermination du débit moyen interannuel
débit caractéristique d'étiage (D L E)
ou module (M) et du
Pour chaque site recensé nous avons déterminé le débit moyen inter¬annuel ou module en m3/s et le débit d'étiage médian.
La carte annexe n° 1 montre que sur les 26 rivières étudiées seulement 9 sontéquipées d'une station de mesure hydrométrique.
§iΧ-Br2£!]Ê_ii-u[!Ê_§ÎÊÎÎ2[!_^Ë_0]§§yirÊ_2y_§yr_yQ6 rivière dont_le régime
!]Y^r2lo3Í9ye_est_connu_en_un_eoint :
Neuf des rivières étudiées sont équipées de station permettant d'ap¬précier les paramètres du régime hydrologique et en particulier le débit moyeninterannuel et le débit d'étiage moyen. En revanche en ce qui concerne les dif¬férents débits caractéristiques à 3 mois, 6 mois, 9 mois la synthèse ORSTOM, nepermet pas sans un traitement préalable des données stockées de les restituerNous avons donc opéré manuellement pour tracer les courbes de débits classéspour les sites retenus (Capesterre et Grand Carbet),
Seuls 17 des 38 sites intéressés sont situés sur les rivières équipées.
rivière Lézarde
rivière Goyave (Pte)
rivière Ste Marie
rivière Capesterrerivière Grand Carbet
3 sites
2 sites
1 site
4 sites
1 site
rivière Bananier :
rivière Vieux Habitants :2 sites
4 sites
La connaissance du débit spécifique, c'est à dire le débit moyen inter¬annuel mesuré à la station et ramené à la superficie du bassin versant de lastation considérée, permet d'estimer le débit moyen interannuel du site recensé.
Q
module
m3/s(débit spécifique)
m3/s/kni2X (superficie bassin versant)
Pour les sites distants des stations l'incertitude sur Q peut être de10 % environ. Elle est d'autant plus grand'a qua le site est éloigné da la sta¬tion de mesure.
La détermination du débit caractéristique d'étiage du site ss fait de la
même manière par l'intermédiaire du calcul du débit spécifique d'étiage.
Site_situé_sur_une_ri vière_non_éguigée
Pour évaluer les caractéristiques hydrologiques des sites situés sur une
rivière non observée, nous nous sommes appuyas sur la délimitation des zones homo¬
gènes faite par l'ORSTOM au cours de l'analyse des régimes hydrologiques des ri¬
vières de la Guadeloupe (figure 1).
N
/
BASSE
DÉCOUPAGE DE LA BASSE - TERRE EN RÉ&IONS HOMOGÈNES
(extrait de la carte ORSTOM)
y 1 ^"^"^-^-^ ^H IBois du Comte ^"^
AZone y \ Plaine (X . |^Y n-8) \ \ /vord ^^^
\ -V\ Orientale \
\ ^\ °A^ . \1 -¿K o^ (Zone n»4)/ >
/ o\ ""^ S»- ( -, 1 o Duelos 7
\ 3| A (VU \ l(Zone n»6)*^v S
\ ^., \\ "tl1 \ Piton . o(^^
-i/* GRANDE -TERRE
^ v^
^, \~~~"~~--~û d» Bouillant» \ ^ )
y^ \. (Zone n'S) ) Grand3 \ ^A Sans Toucher
^ l ^-^ ,j\(Zonen»7)
Y / QA Soufrièrt
BaiUifV ôl Madel»in« A o^V
\ Vv\ (Zone n» 10) V^
<j4 Sainte Moriecl
y
FIGURE 1 84 ANT. OIS
- 9
De la pluviométrie moyenne du bassin calculée à partir des isohyètes
interannuelles, on déduit la lame d'eau écoulée interannualle en soustrayantde la pluviométrie l'évapotranspiration interannuelle (1100 à 1400 mm) modulée
d'après l'altitude moyenne du bassin.
nm E P - EtQm = =
t t
Qm = débit m3/s
E = lame d'eau écoulée mm
t = temps en seconde (1 an)
P = lame d'eau tombée (mm)
Et = évapotranspiration.
Nous avons opéré de cette façon pour déterminer le débit d'étiage
en affectant à chacune des régions homogènes définies par l'ORSTOM la valeur
du débit spécifique d'étiage correspondant.
En revanche l'information n'est que fragmentaire sur les reliefs et
les résultats donnés par application de la formule ci -dessus sont alors entachésd'une incertitude pouvant parfois dépasser 20 %.
Pour illustrer notre propos, on peut considérer le cas de la rivière
de Capesterre : le calcul du débit mené au moyen de la considération de la lamed'eau est de 2,7 m3/s à la cote 80. Le calcul mené à partir da la masure du
débit spécifique de la station de la cote 95 donne 3,8 m3/s. On constate doncune différence d'environ 30 % entre les deux méthodes, la première étant certai¬nement la moins fiable.
11,4.4 - Détermination du débit réservé
Dans le paragraphe précédent, nous nous sommes contentés de déterminer
le débit naturel, non déduit des prises et droits d'eau, caractérisant le site
recensé. L'installation d'une microcentrale sur un cours d'eau à un impact sur
l'environnement tel qu'il peut y avoir divergence d'intérêt entre l'exploita¬
tion de la microcentrale et le déroulement des autres activités liées à la pré¬
sence du cours d'eau. Aussi, il est indispensable de déterminer le débit réservé
"débit â garantir après dérivation pour assurer le maintien du déroulement nor¬
mal de la vie aquatiq-ue et les droits d'eau".
Il va de soi que la valeur du débit réservé influe directement sur la
rentabilité de la microcentrale. Aussi sa détermination et, par voie de consé¬
quence, les critères hydrologiques qui serviront à sa détermination, sont pri¬
mordiaux. Le débit réservé est en général déterminé au coup par coup par l'admi¬
nistration en fonction de l'installation envisagée de la faune et des droits
des autres usagers.
10
La documentation mise à notre disposition par la Subdivision de Pointeâ Pitre de la Direction Interdépartementale de l'Industrie et les discussionsque nous avons eues avec la Direction Départementale de l'Agriculture de la Gua¬deloupe nous ont conduit à accepter pour débit réservé les mêmes paramètres queceux pris en compte par EDF DAFECO, à savoir :
Q réservé = 15 % du débit caractéristique d'étiage.
=^ 0,15 D.C.E.
II. 4. 5 - Détermination du débit moyen disponible
Le calcul du débit moyen disponible derivable au droit de chaqueprise consiste a soustraire au débit moyen interannuel la somme du débitreserve et des prises (en amont et en cours)
Q moyen dispo- = ^moyen inter- " (^réservé ^ %rise d'eaujmble annuel ^ /
11,4,5 - Courbe des débits classés
La courbe des débits classés qui montre comment varient les débits
de la rivière dans l'année en indiquant pour chaque valeur de débit DCi , le
nombre de jours i où celui-ci est dépassé dans l'année, est un élément essen¬
tiel pour le calcul de l'énergie productible en un site donné.
Son élaboration est fort longue, puisqu'il faut reprendre les mesures
jour parjour et année par année. Néanmoins, grâce aux moyens informatiques évo¬
qués plus haut, on a pu la tracer pour les trois stations retenues pour leur
représentativité : Vieux Habitants (Pont du Bourg) , Grande Rivière da Capes¬
terre et la Lézarde.
.../...
- 11 -
On a alors calculé pour chacune de ces trois courbes, les valeurs
des rapports DC.IO - DC.20 - DC.350 - DC.355 - DC.360 - DC.365
M M M M M M
M étant le débit moyen interannuel de la rivière au site considéré.
Le tableau B présente les résultats de ces calculs.
On s'aperçoit alors qu'exprimés en fonction du module, les débits
caractéristiques varient très peu d'un site à l'autre jusqu'au DC.210 -moins de 10 % d'écart - pour diverger par la suite jusqu'au DC.365.
Il est significatif â cet égard de constater que les valeurs les plus faibles
sont obtenues sur la station de Vieux Habitants, côte sous le vent où le "ca¬
rême" est particulièrement accentué, mais un autre paramètre a un rôle parti¬
culièrement important, celui du soutien des étiages par les nappes souterrai¬
nes, pouvant expliquer que le DC.36Q de la station de la Lézarde est presque
50 % supérieur au - . '^^ de la ^ station de Capesterre, située comme ellesur la côte sous le vent. Quoiqu'il en soit, faute de connaître la courbe des
débits classés sur les prises des sites potentiels, ce qui nécessiterait plu¬
sieurs années de mesures en chacun de ces sites, on a considéré que la courbe
des débits classés pourrait être pour chaque cas reconstituée de la façon
suivante :
(1) du débit moyen M
(2) du D C E = DC.355
(3) calcul du DC.355 ^ ^
M
(4) comparaison de la valeur trouvée aux DC.355 des trois courbes de référence
M
(5) choix de la courbe de référence ayant le DC.355 le plus voisin de la
valeur tracée a. M
Reconstitution de la courbe des débits classés au site par multiplica¬
tion du débit de la rivière au site étudié par les différents DC'j de la
courbe de référence. M
On peut s'interroger sur la validité de cette démarche. Il convient
de remarquer que, s'agissant d'un calcul d'énergie, les erreurs dans les pe¬
tits débits n'ont pas une grande influence puisque l'énergie produite par ces
débits est faible et ne représente donc qu'une petite partie du productible
total.
Pour tester la validité de la méthode on a reconstitué deux courbes
de débits classés pour le même site de Capesterre 1 â partir des deux courbes
de référence les plus éloignées, puis calculé le productible du site de ces
deux courbes de débits classés, les résultats trouvés différaient de 9 %, ce
qui est tout à fait rassurant !
«
DC 10
DC 20
DC 30
DC 4Ù
DC 50
DC 60
DC 70
DC 80
DC 90
DC 100
DC 110
DC 120
DC 130
DC 140
DC 150
DC 160
DC 170
DC 180
DC 190
DC 200
DC 210
DC 220
DC 230
DC 240
DC 250
DC 260
DC 270
DC 280
DC 290
DC 300
DC 310
DC 320
DC 330
DC 340
DC 350
DCE=DC 355
DC 360
DC 365
Valeurs absolues des débits
, caractéristiques = DC
Vieux
Habitants
14
9,7
8
6,80
7,0
5,3
4,8
4,5
4,2
3,8
3,6
3,4
3,2
3,0
2,9
2,70
2,.60
2,45
2,3.0
2,20
2,lü
2,00
1,90
1,75
1.70
1,60
1,5U
1,40
1,30
1,2U
1,10
1 ,00
0,90
0,8t)
0,75
0,68
0,60
0,50
Capesterre
10,40
7,7
6,30
5,4.0
4,90
4,40
4,05
3,80
3,40
3,20
3,00
2,90
2,70
2,60
2,45
2,35
2,20
2,10
2,00
1,95
1,85 .
1,75
1,70
1,60
1,50
1,45
1,40
1,35
1,30
1,20
1,15
1.10
1,00
0,95
0,85
0,SO
0,75
0,57
Lézarde
3,30
2,50
2,00
1,70
1,45
1,30
1,20
1,1.0
1,05
0,90
0,90
0,85
0,80
0,80
0,75
0,70
0,70
0, 70
0,65
0,60
0,60
0,60
0,60
0,55-
0,55
0,50
0,50"
0,48
0,47
0,45
0,44 "
0,42
0,40
0,38
0,38
0,37'
0,30
Valeurs relatives des débits.. . . ^^
caractéristiques = M
VieuxHabitants
3,93
2,73
2,25
1,90
1,67
1,50
1,36
1,26
1,17
1,08
1,02
0,95
0,90
0,85
0,81
0,76
0,72
0,69
0,65
0,62
0,59
0,56
0,53
0,50
0,47
0,44
0,42
0,38
0,36
0,33
0,30
0,28
0,25
0,23
0,21
0,19
0,17
0,14
Capesterre
2,57
2,63
2,17
1,86
1,67
1,50
1,39
1,29
1,19
1,11
1,04
0,98
0,93
0,88
0,84
0,80
0,76
0,73
0,70
0,67
0,63
0,60
0,57
0,55
0,52
0,50
0,48
0,46
0,44
0,42
0,40
0,37
0,35
0,32
0,29
0,28
0,26
(),1(J
Lézarde
3,43
2,60
2,10
1,82
1,52
1,37
1,26
1,17
1,10
1,04
0,97
0,95
0,88
0,85
0,82
0,79
0,75
0,73
0,70
0,68
0,65
0,63
0,61
0,59
0,58
0,56
0,54
0,53
0,51
0,50
0,48
0,46
0,44
0,42
0,40
0,39
0,39
0,32
TABLEAU B - COURBES DES DEBITS CLASSES DETEU.MIN1';LS SUR 3 STAT!0,^S Di: ]{i;FKRr;Ni'E
(DEBITS MESURES)
DC = Débit caractéristique
M = Module interannuel
- 12 -
Les courbes des débits classés n'ont été reconstituées que. sur les
sites présélectionnés comme il sera expliqué au chapitre III, pour lesquels
on a dû calculer le productible nécessaire à l'analyse économique.
Le tableau C présente les valeurs caractéristiques des courbes
de débit classé ainsi reconstituées.
X
X X
II. 5 - E|a^li§sement^dy_nÍBiríQÍr|
L'établissement du répertoire a pour objectif de présenter l'ensembledes sites recensés sous la forme d'un tableau synoptique en fonction des diffé¬rents paramètres de décision (annexe 2),
. conditions hydrologiques
- fond topographique correspondant
- le bassin versant amont de la prise considérée- la pluviométrie interannuelle (mm)- le débit moyen interannuel (m3/s)
- le débit caractéristique d'étiage (m3/s)- les prises connues ou prévues (m3/s)- le débit réservé (m3/s)
- le débit moyen disponible (Qdisp. ni3/s).
4 conditions topographiques et puissance
- cote prise (m)
- cote restitution (m)
- hauteur chute brute (H en m)
- puissance moyenne brute en KW (P = 9.81 x H x Qdisp.)
On remarquera que la puissance moyenne brute ne correspond ni à la
puissance installée, ni â aucune des définitions conventionnelles connues.Il s'agit simplement d'un paramètre permettant une première estimation de
l 'intérêt du site.
TABLEAU C : VALEURS CARACTERISTIQL1ES DES COURBES DE DEBITS CLASSES RECONSTITUEES
Aménagement
Moustique 2
Moustique 1
Bananiers 2
La Rose 1 + 2
La Rose 2
Carbet
Petite Rivière
à Goyaves 2
Pérou
Vieux Habitants 2
Beaugendre 1
Rivière des Pères
Lézarde 2 A
Grande Rivière
Capesterre
2 km;
12,8
16,8
6,5
10
10,5
10,9
9,5
10,6
10,9
23,8
21,9
M
1,6
1,9
0,62
1
1,1
1,34
1.2
1,8
3,2
0,8
2,57
1,25
3,8
DC. 1
3,47
4,12
1,30
2,17
2,39
2,91
2,60
4,05
7,2
1,80
5,58
2,71
8,55
DC.2
2,40
2,85
0,85
1,50
1,65
2,01
1,8
2,70
4,80
1,20
3,86
1,88
5,7
DC.3
1,90
2,26
0,68
1,19
1,31
1,59
1,43
2,27
4,03
1,01
3,06
1,49
4,79
DC.4
1,57
1,81
0,58
0,98
1,08
1,31
1,18
1,71
3,04
0,76
2,52
1,23
3,61
DC.5
1,34
1,60
0,51
0,84
0,92
1,13
1,01
1,46
2,59
0,65
2,16
1,05
3,08
DC.6
1,17
1,39
0,45
0,73
0,80
0,98
0,88
1,24
2,21
0,55
1,88
0,91
2,62
DC.7
1,01
1,20
0,40
0,63
0,69
0,84
0,76
1,06
1,89
0,47
1,62
0,79
2,24
DC.8
0,86
1,03
0,37
0,54
0,59
0,72
0,65
0,88
1,57
0,39
1,39
0,68
1,86
DC.9
0,77
0,91
0,33
0,48
0,53
0,64
0,58
0,75
1,34
0,34
1,23
0,60
1,60
DC.IC
0,67
0,80
0,31
0,42
0,46
0,56
0,50
0,59
1,06
0,26
1,08
0,53
1,25
DC.U
0,56
0,64
0,28
0,35
0,39
0,47
0,42
0,45
0,76
0,20
0,90
0,44
0,95
DC.12
0,41
0,48
0,26
0,27
0,30
0,35
0,31
0,37
0,65
0,15
0,67
0,33
0,72
.pc.
0,43
0,50
0,27
0,29
0,29
0,36
0,32
0,38
0,68
0,16
0,69
0,39
0,78
0,15
DCE
0,06
0,08
0,04
0,04
0,04
0,05
0,05
0,06
0,10
0,02
0,10
0,06
0,12
Q div
0,156
0,156
0,050
0,150
0,150
0,075
0,04
0,135
0,212
0,08
0,8
0,011
0,185
13
Conditions d'accessibilité à la prise, à l'adduction et à l'usine
Après la définition sur chacun des sites d'un schéma d'aménagement
selon les principes qui seront exposés au paragraphe III.l, on a défini ces
conditions par l'examen des cartes topographiques et géologiques.
III. ETUDE DE PREFAISABILITE DES SITES RECENSES
III.l - Les_différentes_Barties_d^un_amánagemeQt_typ|
Les différents sites recensés ayant été définis, comme il a été expli¬
qué plus haut, par la "puissance moyenne brute", on a établi pour chacun d'en¬tre eux un schéma d'anénagement permettant de turbiner l'eau entre la prise
et la restitution définies sur carte.
Ce schéma correspond aux dispositions classiques d'une microcentrale
de moyenne et de haute chute (figure 1) et comprend
1°) Un ouvrage de prise sur la rivière, dont le but est de dériver l'eau vers
les installations de l'usine.
Compte tenu de la topographie très encaissée des rivières concernées ne
permettant la création de retenues d'eau importantes qu'au prix d'ouvrages
de grande hauteur et donc très coûteux, ces ouvrages ont été conçus pour
fonctionner au fil de l'eau, c'est à dire pour dériver les apports sans
les stocker au préalable. Cette disposition est d'ailleurs de loin le cas
le plus courant pour les microcentrales.
On notera que la création de mini-retenues permettant le stockage journa¬
lier destiné à turbiner de préférence pendant les heures de consommation de
pointe - par exemple, 9 h à 22 h, comme le montre la courbe de charge 1982
(figure 3) établie par EDF- n'est pas absolument impossible sur certains
sites caractérisés par le développement de larges terrasses alluviales,
A titre d'exemple, une rivière apportant à un certain moment da l'année un
débit de 800 l/s remplirait pendant les 11 heures creuses une retenue de
31.700 m3, permettant pendant les 13 heures de pointe, de turbiner un débit
de l'ordre de 1,5 m3/s. Un tel bassin pourrait être aménagé dans la terrasse
avec une profondeur de 2,5 m, les autres dimensions étant de l'ordre de
210 m X 60 m.
Son étanchéité serait garantie par la mise en place d'une membrane étanche.
Il présenterait cependant l'inconvénient majeur de condamner environ 1,3 ha
de terres en général cultivables, donc d'entraîner un impact socio-économique
assez lourd. Il n'a donc pas été étudié à ce stade des études .nais il devrait
être examiné plus en détail à un stade ultérieur sur les rares sites où il
serait physiquement envisageable.
Pour pouvoir supporter le passage des très fortes crues qui caractérisent
toutes les rivières de Guadeloupe, notamment lors des cyclones , les prises
sont submersibles, donc constituées en béton, et ont une structure ex¬
trêmement massive, destinée à leur conférer le poids le plus i.nportant pos¬
sible pour leur permettre de résister aux conditions de l'immersion.
STRUCTURES TYPES DUN AMENAGEMENT
DE MOYENNE ET HAUTE CHUTE
L'adduction se fait en conduite dans le cas des aménagements étudiés
/X/ Canal ou conduite//Wl v^de prise (f
Prise- /cJfâ
/ V >\/ ^¿>-^'"\
Dessableur ^C -5^^"^ _^
Rivière
y Passage d'un
W Thalweg
\ s
thalweg
i Canal ou conduite
Conduited'évacuation /ds l'eau IIen excès //
\ A\\ Il
^ \y/\\ ^Usine
\^ \ \j
\^ <^
r7-¿y>" vnamnra ae mise
Ja^TV charge
/r*Conduite forcée
W Massif /Z^ff /d'ancrage //^
á^ ,AyX\,\iifi^ électrique
-f^ZtZf'f^ ' î . * 1,1^
Z ~^
FIGURE 3 9A ANT. 016
- 15
Malgré leur faible hauteur, elles présentent donc des volumes de béton
importants avec l'inconvénient corollaire d'un prix élevé.
Elles doivent de plus être munies d'une profonde bêche à l'aval destinéed'une part à lutter contre les effets de l'érosion régressive, d'autre
part à augmenter la longueur des percolations à la base de l'ouvrage,
donc â se prémunir contre les effets de "renardage".
De telles prises sont bien connues en Guadeloupe où elles ont été en
général construites sous l'égide de la D.D.A. et elles sont toutes du
type "par en dessous" (cf. figure 4), c'est à dire que l'eau est dérivée
lors de son passage au-dessus du seuil en béton, tombant dans un canal
aménagé au sein même de la structure à partir duquel elle est évacuée
dans l'adduction. Ce système est le plus efficace dans toutes les rivières
à transports solides importants puisque la prise se situe au-dessus du
niveau supérieur d'envasement constitué par le niveau normal de la mini -
retenue, et il est donc généralisé en Guadeloupe.
2°) Un dessableur qui a pour rôle d'empêcher l'entrée des particules solides
dans les turbines, qu'elles détérioreraient. C'est un simple bassin, dont
la section, beaucoup plus large que celle de l'adduction, entraîne une
diminution de la vitesse de l'eau, donc la sédimentation des matériaux en
suspension.
Les dimensions sont calculées en fonction de la taille des matériaux que
l'on désire éliminer : dans le cadre de cette étude, on a pris le parti
de s'arrêter aux sables de diamètre 0,2 mm, limite inférieure qui sera
bien entendu à reconsidérer dans le cadre de chaque projet retenu.
La figure 5 schématise les dispositions d'un dessableur classique.
Le dessableur peut, en principe, être intercalé à n'importe quel endroit
dans le système d'adduction.
Il est préférable cependant de l'installer le plus en amont possible et les
schémas d'aménagement considérés ont été conçus avec dessablaga immédiate¬
ment après la prise en dessous du niveau des plus hautes eaux connues de la
rivière. L'ouvrage est alors en général muni d'un large seuil déversant,
dimensionné de façon à limiter automatiquement les débits entrant dans l'ad¬
duction â la valeur du débit d'équipement. Lorsque la topographie de la val¬
lée au voisinage de la prise na permettait l'implantation du dessableur
qu'au prix des fouilles onéreuses, les dimensions de celui-ci ont été rédui¬
tes, le complément de dessablage étant assuré dans la chambre de mise en
charge.
3°) Le système d'adduction constitué :
a - soit d'une conduite forcée sur toute la partie allant du dassableur à
la turbine. L'ensemble est alors en charge et doit être calculé pour
résister en chaque point à la pression statique ainsi qu'aux pressions
PRINCIPE D'UNE PRISE PAR EN DESSOUS
- COUPE SCHÉMATIQUE -
.Grille
A^\1^/A.*.Y/K
''-'\V^/\WAXV/A,W/,^
FIGURE 4 84 ANT 016
DISPOSITIONS CLASSIQUES DUN DESSABLEUR
Canal ouconduited'amenée
Transition
Vannes d'admission
Canal direct
Adduction
Vanne de purge
FIGURE S 84 ANT. 016
16 -
transitaires dues à des conditions de variations rapide de l'écoule¬
ment ("coup de bélier"). Pour remplir ces conditions, la conduite
doit être en fonte, et pour les vitesses les plus importantes - déni¬
vellations de plusieurs centaines de mètres sur de courtes longueurs
en acier.
C'est une disposition retenue dans tous les aménagements classiques,
mais elle possède l'inconvénient d'un prix élevé.
b - soit d'un ensembl-e adduction gravitaire, chambre de mise en charge
conduite forcée :
. la chambre de mise en charge, bassin où l'eau est mise à l'air libre
donc à la pression atmosphérique, constitue 1 'entonnement de la con¬
duite forcée, qui est donc limitée à la partie aval de l'adduction.
Grâce à son déversoir, elle évacue l'excès d'eau, provoqué par exem¬
ple par une fermeture rapide de la turbine et évite donc la mise en
charge de toute la partie amont de l'adduction. Elle peut être di¬
mensionnée pour servir de dessableur supplémentaire. La figure 6 en
montre les dispositions classiques.
. L'adduction gravitaire est constituée dans le cas le plus simple par
un canal dont Ta pente est établie à la valeur minimale nécessaire
pour provoquer le transport de l'eau depuis la prise jusqu'à la cham¬
bre de mise en charge.
Dans le cadre de cette étude, en considérant . d'une part 1 ¡exis¬
tence de nombreuses plantations et routes, d'autre part l'im¬
portance des frais nécessités par l'entretien d'un canal à ciel ou¬
vert, on a préféré des conduites enterrées dimensionnées de façon
â ce que .la pente soit la plu-» faible.possible, sans p-^ar autantaffecter les hauteurs de chute brute qui , pour les aménagements
étudiés sont "moyennes" - 15 à 80 m. On s'est donc fixé des pentes
de 1,5 à 3 m par km de conduite avec, exceptionnellement, dans le cas
de gros débits des valeurs de 5 m au km.
Le matériau constituant peut être très varié : le béton armé préfa¬
briqué, le polyethylene renforcé,sont d'un coût sensiblement
moins cher que la fonte.
Le polyethylene renforcé a souvent été préféré, malgré son prix plus
élevé que le béton car il présente le double avantage :
- d'un poids beaucoup moins important, donc d'une maniabilité bien
supérieure lors de la mise en place
- de pertes de charges plus faibles, à diamètre et pente égales.
De plus, sa bonne résistance aux pressions internes - 3 bars au mi¬
nimum permet de l'utiliser dans les tronçons où la topographie con¬
traint à de courts passages en charge.
* / » »
DISPOSITIONS CLASSIQUES DUNE CHAMBRE
DE MISE EN CHARGE
(cas où cette dernière joue ie rôle de dessableur supplémentaire)
1. canal ou conduit* d'adduction
2. transition
3* bassin da lédimeatation
4. déversoir
5. canal d'évacuation du trop plaio
6. vanna de purge
canal ou conduite d'êvactiation
du trop plain
8. conduite forée.
FIGURE 6 84 ANl 016
- 17
Les progrès récents dans l'industrie de ce matériau semblent par
ailleurs avoir remédié à l'inconvénient qui lui était reproché :
une certaine instabilité dans le temps.
On notera enfin que l'éventualité d'une adduction en tunnel n'a
pas été envisagée, pour des raisons de coût, sans commune mesure
avec la taille modeste de ces aménagements.
. la conduite forcée : voit sa longueur considérablement réduite par
rapport à la solution 1, ce qui présente un avantage économique :
- direct par la réduction concomitante de la longueur du tronçon
utilisant un matériau â coût élevé - fonte ou acier -
- indirect par la diminution du "temps de réponse" de l'adduction,
proportionnel à la longueur du tronçon en charge, donc de l'impor¬
tance de la régulation de la vitesse de la turbine, nécessaire
au maintien de la constance de la fréquence du courant produit.
Le choix de son diamètre doit résulter d'une optimisation économique
entre le coût du matériel et l'importance des pertes de charge en¬
traînant une diminution de l'énergie produite.
Au cours de cette étude préliminaire, on s'est fixé une perte de
charge maximale de l'ordre de 10 mètres au kilomètre.
Le système d'adduction du type 2 est sensiblement plus économique
que celui, plus classique du type 1. Il a été retenu pour tous les
aménagements envisagés, â l'exception de celui de Vieux Habitants
et de la Grande Rivière de Capesterre où le fort diamètre des con¬
duites - 1,4 m -,conséquence du fort débit transité, a contraint
à utiliser de la fonte.
4°) Une usine hydro-électrique : où s'effectue la transformation de l'énergie
hydraulique en énergie mécanique (turbinage) puis en énergie électrique.
La disposition générale d'une telle usine est montrée, à titre d'exemple,
sur la figure 7. Elle comprend :
1 - 1 a_t^rbi neje^l^-niême , fonctionnant sous une charge nette, correspon¬
dant, "cfans le système d'adduction choisi, à la hauteur brute existantentre la chambre de mise en charge et l'usine, diminuée des pertes de
charge dans la conduite forcée.
Pour les aménagements envisagés, ces hauteurs sont comprises entre 15
et 70 m, représentant des moyennes chutes qui sont le domaine des tur¬
bines Francis simples comme le montre la figure 8, tirée d'une docu¬
mentation NEYRPIC.
USINE HYDROELECTRIQUE TYPE POUR MICROCENTRALE
CT-K
Tableau decontrôle
Transformateur
A
I
.1 .|- - .:-i|J;i--H: ! -:r»' ! -:
TT TJ
2 C
cn~
D c
oo
oo l..o.xâTurbine
r^a^iQ'^'y.,^ /^r/^é^ff » *.'A'/
7T77'77T'777/~7TTy,^^Xi_
/Canal de fuite
"inflr> ntrifteaie m i^aiiiirtii
-Génératrice
. I
COUPE A-A
eoo
a
HtTab leau de jt-
controle p
Transformateur
Génératri mTaitaine'
-CT^
mzzy(
j-'^rr-^r Ukk^
PLAN
FIGURE 7 84 ANT. 016
CHOIX DU TYPE DE TURBINE100
(d'après document Neyrpic)
FREQUENCE: 50 HZ
TURBINE FRANCISDOUBLE
TURBINE KAPLANyiffiu
TURBINEPEJ.TOIÍ
. 2 JETS
TURBINE FRANCIS
I t ' / IV /\ i\ \l\\\\
TURBINE PELTON
FIGURE $100 10Ö0
84 A NI 015
18
Les turbines FRANCIS sont utilisées pour des chutes moyennes allant
de 15-20 m à 100-150 m. Pour les machines de faible puissance, l'axe
du groupe est, en général, horizontal et la roue située au-dessus du
niveau aval, si l'altitude de la centrale n'est pas trop élevée.
La distance verticale entre la roue et le niveau aval minimum est ap¬
pelée hauteur d'aspiration Hs, et est fixée par les conditions de
cavitation.
La roue commence à "caviter" lorsque, en un point, la prassion absolue
atteint la tension de vapeur saturante de l'eau. Cette tension variant
avec la température et la pression atmosphérique, le calage de la roue,
par rapport au niveau aval sera, en particulier, conditionné par l'ai-'
titude de la centrale,
La turbine est constituée par une bâche spirale d'amenée d'eau, un
distributeur dont les directrices orientables guident l'eau, sur, la
roue et permettent un réglage du débit, une roue à aubes fixes, un
coude et un aspirateur plongeant dans le bief aval,
La figure 9 montre les dispositions et les dimensions d'une turbine
Francis, dans l'un des cas étudiés. Le rendement d'une turbine Fran¬
cis est très bon, supérieur à 0,85 au voisinage de la puissance nomi¬
nale, mais il est très sensible aux débits transitant, et ce qui cons¬
titue un inconvénient dans le cas des rivières de Guadeloupe, où les
débits disponibles varient notablement en cours d'année. C'est pour
y remédier que l'on a choisi un type où l'ouverture est réglable auto¬
matiquement en fonction du débit dérivé, l'inclinaison das directri¬
ces étant, par l'intermédiaire du cercle de vannage, solidaire du ni¬
veau du plan d'eau amont, de façon à maintenir de bonne plages de ren¬
dement. On notera cependant que ce rendement tombe aux environs de 0,6
pour des débits correspondant à 25 % du débit nominal de la turbine,
et que le rendement devient négligeable à '20 % de ce débit nominal,
ce qui conduit alors à fermer la turbine.
Immédiatement en amont de la turbine, la conduite forcée est en géné¬
ral munie d'une vanne de garde, dont les fonctions sont les suivantes :
. organe de sectionnement, permettant d'isoler de façon étanche la
turbine de sa conduite d'alimentation pour travaux de visite ou
d'entretien,
. organe de sécurité, autoclave, pouvant fermer automatiquement sous
l'action de détecteurs de sécurité, en coupant le débit maximum pos¬
sible de l'installation et arrêter la turbine en cas da non fonction¬
nement de ses dispositifs de contrôle habituels.
Le robinet de type papillon utilisable normalement pour les chutes
inférieures à 150 m environ est, par excellence, un robinet de concep¬
tion économique et de faible encombrement.
./.
SCHEMA TYPE DUNE TURBINE FRANCIS
Cas Ue Petite Rivière ;t Goyaves uu Moreau
Hauteur de chute nette=38in
Débit nominal = l.i m^/s
Puissance aux bornes
de l'alternateur = 345 KW
Vitesse de révolution = 1 000 t/min
Bache spirale vannage à ressorts
accouplement direct à la génératrice
Niveau aval i
Alter nateur Turbine
FIGURE 9 84 ANT. 016
- 19
Quel que soit le type de robinet, la manoeuvre est généralement
assurée :
, soit par un servomoteur double effet,
, soit par un contrepoids pour la fermeture et un vérin hydraulique
simple effet pour l'ouverture.
L'huile sous pression provient, en général, du bac de régulation.
En fermeture, le vérin mis à l'évacuation fonctionne en dash-pot et
limite la vitesse de fermeture du robinet.
2 - Le__gépêrateur_ qui est, dans le cas de raccordement au réseau, cons
titué le pTus souvent par une £ejié£a_ti_ce_a¿ynch^r£n£, solution laplus rustique et la moins onéreuse.
Dans le cas de réseau isolé, on devra cependant avoir recours à un
¿l_te_rnait£U£ ¿yn_c]i^r£n£, en raison de la nécessité de fournir une ten¬
sion constante.
3 - J,e_s^s t_ë]Tie_d£ £é^u2ajbi on _de ^i^e^se^ : pour des réseaux isolés, la
fréquence de courant éTë'ctrique produit doit être maintenue constan¬te, et il importe donc que la vitesse de révolution de la turbine le
soit également. Cette régulation est assurée en partie la régulation
de débit prévue dans le cadre de cette étude, mais il faut lui assurer
un dispositif supplémentaire constitué soit par un volant d'inertie
agissant sur l'arbre de la Coulisse, soit par des résistances élec¬
triques venant s'ajouter ou se retrancher au couple résistant.
Ce dernier système, plus élégant et plus économique, était limité jus¬
qu'ici aux puissances inférieures à 100 kilowatts, mais il a été éten¬
du tout récemment à des puissances pouvant atteindre 300 à 400 kilo¬
watts.
Pour un raccordement au réseau général, qui est le seul cas étudié
dans le cadre de ce document, la régulation de fréquence est assurée
par le réseau lui-même, et ces installations ne son* donc pas néces-'
sai res.
4 - le transformateur de puissance nécessaire pour le raccordement au
réseau moyenne tension - 20 KV -, lorsque la puissance est supérieure
à 100 kilowatts.
5 " l'l'l!l°i'^£ ¿^ co^njtrôle^ ^es £qjji£emejits_ £l£Ct^rj_qjje¿ comportant notammentl'organe de "HécoupTage dis groupes au réseau, l'organe de protectionà la tension du réseau, les relais et condensateurs normalisés par EDF.
Le transformateur de tension et de courant pour les comptages et les
protections.
20 -
J[e_c¿n¿l_de_ jfuj_t£ : en général à ciel ouvert, et de faible longueur -
quelques dizaines de mètres au maximum dans les cas étudiés - permet¬
tant la restitution de l'eau turbinée à la rivière.
5°) la ligne de raccordement au réseau qui pourra être basse tension dans
le cas d'un réseau isolé ou de connection avec le réseau général lors¬
que la puissance de l'usine est inférieure à 100 kilowatts, mais qui devra-
être moyenne tension dans tous les cas étudiés dans ce document.
X
X X
II 1.2 - Premiëre_séleçtigQ_d||_amén|gem|nt|
Après avoir représenté sur carte, et selon les principes exposés au
paragraphe précédent, les éléments constitutifs de chacun des aménagements re¬
censés - cf. figure - on a procédé à une analyse critique qualitative pre¬
nant en considération :
- les conditions d'accessibilité à ces différents éléments :
Les longues pistes d'accès en montagne représentent un poste proportionnelle¬
ment très important dans le coût de ces micro-centrales et l'expérience mon¬
tre qu'elles suffisent en général à les' condamner. On a donc privilégié les
sites où la prise et l'usine se situeraient à de faibles distances - en géné¬
ral moins de 500 m - des pistes existantes carossables.
- l'interférence éventuelle avec les aménagements hydroélectriques projetés
par DAFECO
- la "puissance moyenne brute disponible" définie comme le produit du débit
moyen disponible et de la hauteur de chute résultant des dispositions expo¬
sées plus haut. On n'a retenu que les sites de puissance moyenne brute supé¬
rieure à 200 kw,
- les conditions géologiques et géotechniques existent à l'emplacement des
différents éléments de chacun des aménagements. Ces conditions ont été ap¬
préciées, en particulier depuis les résultats d'une enc|uête détaillée auprès
du géologue du B.R.G.i^i.
- Gas considérations d'environnement. A ce stade, on n'a pas retenu :
, les ai'ianageifiGnts dont les installations auraient un impact trop direct
sur les agglomérations : Beaugendre 2, Vieux Habitants 4.
21
. les aménagements se répétant sur une même rivière.
- Dans le cas de la rivière de Vieux Habitants, déjà concernée par le projet
EDF amont, on n'a retenu que le projet de Vieux Habitants 2, dérivant l'eau
sur une longueur de 1000 mètres, malgré l'intérêt économique certain présen¬
té par Vieux Habitants 1, Vieux Habitants 3, ou mieux encore un projet VieuxHabitants (1) + (2),
De plus, on s'est efforcé de constituer un échantillon des sites-types
destiné à couvrir le domaine de variations des paramètres fondamentaux d'unemicro-centrale de moyenne chute à savoir débit d'équipement, hauteur de chute,"
pente moyenne de la rivière et longueur de l'adduction.
Les sites sont au nombre de 14, présentés en annexe 4, et pour lesquels le ta¬
bleau ci-dessous récapitule les valeurs des 4 paramètres fondamentaux.
Site
Grande Rivière
Capesterre 1
Grande Rivière
Capesterre 2
Vieux Habitants 2
Rivière des Pères
Pérou 1
Moustique 1
Moustique 2
Moreau
Carbet
Lézarde 2A
Rose 2
Rose 1 + 2
Beaugendre 1
Bananiers 2
Débit moyen
disponible
(m3/h)
3,5
3,5
2,9
1,67
1,6
1,67
1,4
1,1
1.2
1
0,9
0,8
0,78
0,53
Hauteur de
chute nette
(m)
27
14
49
33.
33
15
25
36
27
20
21
37
44
73
Pente de la
rivière
45 %.
26 %<,
49 %o
51 %o
47 %
21 %o
23 t
50 %o
44 %o
26 %,
28 %
¿b IOQ
50 %
97 %<,
longueur de
1 'adduction
(m)
600
650
1000
650
700
700
1100
720
620
780
750
1500
880
750
22
X
X X
111,3 - ||£ig||iSD_y?s_ptQdyçii^liS_e|_^u^çoût_des_sites_BoteQtiels
111,3,1 - Productible
L'énergie produite en une journée peut être calculée par la formule
aW = hm, Qti , pi , g . 24
où l'énergie AW est exprimée en kwh
hm est la hauteur de chute nette exprimée en mètres, que l'on peut con¬
sidérer comme constante quel que soit le jour considéré
Qti le débit turbinable moyen pendant la journée considérée, exprimé
en m3/s
pi le rendement global de l'usine pour ce débit turbinable
g l'accélération de la pesanteur, exprimée en m/s/s
24 le nombre d'heures de la journée.
On a considéré que pour une turbine Francis classique à directrices régla¬
bles, le débit turbinable maximum correspondait au débit nominal de la tur¬
bine annoncé par le constructeur, alors que la machine devait être arrêtée -
débit turbinable nul - pour un débit inférieur au 1/5 de ce débit nominal.
Sur la courbe des débits classés, reproduite à titre d'exemple pour l'aména¬
gement de Vieux Habitants (2), figure 10, on voit alors que :
- pour un débit disponible (correspondant au débit journalier théorique
moyen de la rivière diminué des prélèvements effectués en amont de la prise
ainsi que du débit réservé) supérieur à Q^;, le débit turbinable est QÉ
- pour un débit disponible compris entre Qe et 0,20 Q£, le débit turbinable
est ce débit disponible
- le volume turbinable en un an raprésanté par l'aire de la surface couver¬
te d'une double hachure
- l'énergie productible annuelle peut âtre calculée :
a - en divisant l'aire "turbinable" en des aires plus petites, correspon¬
dant à des plages de débit où le rendement varie peu ;
b - en affectant chacune de ces aires du rendement correspondant, tiré
des données classiques des turbines Francis ;
c - en sommant chacune des aires élémentaires et en multipliant le résul¬
tat par le produit de la hauteur de chute nette et de l'accélération
de la pesanteur.
.../...
c
SITE DE VIEUX- HABITANTS 2
CALCUL DU PRODUCTIBLE A PARTIR DE LA COURBE DES DÉBITS CLASSÉS
Débit d'équip&ment 2.9 mVs
Hauteur de chute nette 51.9 m
PRODUCTIBLE ANNUEL S919 MWH
P = rendement global = rendement turbine x rendement
alternateur x renueraent transformateur x rendement li^e
P = 0.79
I I I I
Î Débit réserve = 0.100 m / sDébit outres usages = 0.212 mVi
3 A 5 6 7 8 9 10 11 12
Nombre de mois où le débit correspondant est dépassé
FIGURE 10 84 ANT. 016
23
Pour chacun des aménagements, on a calculé suivant la méthode exposée
ci-dessus, l'énergie annuelle moyenne correspondant à deux débits nominaux de
turbine :
- le débit moyen disponible, c'est à dire le débit moyen de la rivière diminué
des prélèvements pour autres usages et du débit réservé.
Prenant en considération un débit réservé égal à 0,15 DCE, ce débit disponi¬
ble est en général dépassé, un peu moins de 120 jours/an
- un débit "énergétique maximum" qui, d'après les expériences en matières de
micro-centrales hydro-électriques, se situe entre 75 et 90 jours par an,
si l'on veut rester dans des conditions économiques acceptables.
Le tableau D présente les résultats de ces calculs pour les différents
aménagements étudiés. Le cas "nombre de jours" correspondant au nombre de jours
pendant lequel le débit disponible dans la rivière - compte tenu des autres
usages et du débit réservé - est supérieur au débit minimum turbinable 0,2 Qe,
on s'aperçoit que celui-ci est, à l'exception du site Rivière des Pères, compris
entre 300 et 355 jours, c'est à dire que le temps d'arrêt de la turbine serait
en général , pour les sites étudiés, inférieur â deux mois pour un débit d'équi-
pement correspondant au débit moyen disponible. Il faut cependant souligner
que ce résultat est dû à la faiblesse du débit réservé pris en compte et on a,
pour illustrer ce phénomène, repris les calculs avec un débit réservé maximum
correspondant au débit caractéristique d'étiage DCE - on soulignera au passage
que l'adoption d'un tel débit réservé serait absolument irraisonnable et qu'elle
dépasserait de loin les nécessités de la conservation d'un bon environnement.
On voit alors :
1 - que le productible chute considérablement jusqu'à des valeurs comprises en
général entre 69 et 78 % de la valeur du productible avec un débit réservé
0,15 DCE
2 - que le nombre de jours théorique de turbinage diminue considérablement
puisque à l'exception du site Rivière des Pères, il est compris entre 216
et 294 jours. Le temps d'arrêt d'une turbine équipée au dëbit moyen dispo¬
nible serait cette fois compris entre 2 et 5 mois.
Il s'agit donc d'un paramètre extrêmement important, fondamental même pour la
rentabilité des installations comme il sera établi plus loin, et il conviendra
de ne pas l'oublier lorsque, au stade du projet, on établira définitivement
la valeur du débit réservé.
III. 3. 2 - Coût des aménagements
1 1 1 . 3 . 2 . 1 - £o_ût_um t^aj_r£ _de¿ _ou_vr¿g£S_
Il a été établi après enquête auprès de fournisseurs potentiels ou
d'organisme familiarisés avec le type d'ouvrages considérés.
TABLEAU D : CALCUL DU PRODUCTIBLE POUR LES AÎeNAGEIIENTS PRESELECTIONNES (les valeurs sont en liwh^
Aménagement
Bananiers 2
Moustique 2
Moustique 1
La Rose 1 + 2
La Rose 2
Carbet
Petite Rivière à
Goyaves 2
Pérou 1
Vieux Habitants 2
Beaugendre 1
Rivière des Pères
Lézarde 2 A
Grande RivièreCapesterre 1
Débit bas
m3/s
0,530
1,4
1,67
0,8
1,1
1,2
1,1
1,6
2,9
0,78
1,67
1
3,5
Débit réservé
0, 15 DCD
ProductiTble
1625,7
. 1468,3
1089
1212,4
837,1
1434,7
1752,7
2072,3
5919,1
1243,8
1922,6
937,7
3914,2
Nombre de
iours
365
342
343
330
321
356
360
316
317
302
269
365
324
Débit réservé
DCE
Producti¬
ble
864,8
1020,7
809,2
905,6
610
992
1252,1
1606,9
4615,2
976,8
1317,8
632,4
3085,5
Nombre de
iours
222
294
250
220
216
256
270
270
253
237
186
269
262
Débit
fort
m3/s
0,760
1,65
2,05
1,17
1,31
1,35
1,22
1,95
3.7
1,0
2,3
1,35
4,25
Débit réservé
0,J5 DCE
Prociucti-
ble
1737,2
1485,7
1137,6
1325,5
891,7
1473,8
1817,3
2216,4
6167,5
1355,4
2209,9
1065
411 1
Nombre de
i ours
365
329
331
300
304
351
353
301
301
285
245
358
309
Débit réserve
DCE
Producti
949,1
1036,6
795,9
899,3
610
1030,7
1277,1
1738,6
4817,4
1064,7
1537,7
701,6
3246,3
Nonbre de
190
191
233
198
207
245
255
235
234
221
172
243
245
Débit bas : débit moyen disponible
Débit fort : débit dépassé environ 75 jours par an.
- 24 -
Accès
Le coût des pistes d'accès a été estimé, d'après des ouvrages analo¬
gues, entre 215,000 francs le kilomètre - cas de piste en plaine sans ouvrage
d'art - et 650,000 francs le kilomètre - piste en montagne en pentes très es¬
carpées - en fonction des conditions topographiques.
On notera que ce prix correspond à une piste de 5 m de large revêtua d'une
couche de base de 40 cm constituée par du tuf ou de la pouzzolane.
- Conduites
La consultation de différents fournisseurs nous a permis d'établir
pour tous les diamètres compris entre 400 et 1400 mm des prix unitaires au
mètre linéaire de conduite constituée de fonte ductile dans les conditions
d'adduction et de conduite forcée. Ces prix comportent le creusement de la
tranchée et la pose de la conduite et on notera qu'ils sont en parfaite con¬
cordance avec les prix que nous a communiqués la D.D.A.
Ces prix ont également été établis pour des conditions d'adduction entre les
diamètres 400 mm et 1000 mm, s'agissant da béton armé et de polyethylene.
- Prise et dassableur
Pour chacun de ces ouvrages, nous avons consulté la D,D.A, et E.D.F,
international, qui ont établi des devis estimatifs en Martinique et en Guadelou¬
pe.
Nous avons pu ensuite dresser une liste de prix d'ordre, établis en
fonction de la largeur de la rivière et du débit dérivé.
On notera qu'en ce qui concerne les prises, un prix de base de 50,000
francs par mètre de largeur perpendiculaire à la vallée a été retenu, modulé
en fonction du débit dérivé et des difficultés topographiques. Le prix du dessa¬
bleur, qui augmente très rapidement avec le débit dérivé, a également été modu¬
lé en fonction des conditions topographiques.
- Chambre de mise en charge
Son coût a été apprécié dans chaque cas à la suite d'un di.nensi onne¬
ment sommaire effectué suivant les indications contenues dans le manuel édité
par 1 'OLADE (Organisation de l'Amérique Latine pour l'Energie) : "Manuel de
Diseño de Pequeñas Centrales Hydroélectricas - Volume IV - obras Civiles".
Il comprend la fourniture et la pose de la conduite de trop-plein
assurant le retour à la rivière des eaux en excès.
.../...
25 -
- Génie civi 1 de l 'usine
Il a été apprécié en fonction d'expériences précédentes ainsi que
des indications des turbiniers sur l'importance de leur matériel et des re¬
commandations contenues dans le manuel cité ci-dessus. Le coût estimatif com¬
prend dans chaque cas celui de l'ouvrage de restitution à la rivière.
- Electro-mécanique
La prix de l'équipement de chaque usine a été estimé après consul¬
tation de plusieurs fournisseurs dont les réponses ont été homogénéisées.
Il comprend la turbine et les différentes vannes ainsi que 1 'quipement élec¬
trique jusqu'au transformateur élévateur de terrain, mais exclut le régula¬
teur de vitesse qui n'a pas été envisagé puisque l'on s'est placé dans le cas
d'aménagements connectés au réseau. Il a été majoré de 20 % pour aléas.
On notera que le coût d'une installation isolée serait, en première approxi¬
mation, environ 25 % plus élevé.
III. 3.2.2 - Coût des aménagements présélectionnés
Les aménagements ayant été dimmensionnés suivant les indications
des différentes fiches rassemblées dans les annexes 5 â 18, leur coût a été
estimé par application des prix unitaires obtenus selon les principes rappe¬
lés en III. 3. 2, 1,
Il est récapitulé poste par poste dans le tableau E.
NOTE : Pérou (1) Prise E n'est pas un site distinct de Pérou (1), mais simple¬
ment une variante de celui-ci utilisant une prise existante indiquée
prise E sur la carte au 1/20.000 - dont le barrage, fort imposant, est
apparemment en bon état mais qui n'alimente plus qu'une toute petite
conduite. L'adduction, en fonte, suivrait la tranchée de cette conduite
en rive droite de la rivière, qui serait à approfondir et remettre en
état.
Bien que ces prix aient été établis poste par poste, il convient de
faire remarquer qu'il ne s'agit que d'ordre de grandeur, en particulier en ce
qui concerne le génie civil, établi à partir de prix d'ordre déjà très rela¬
tifs, mais surtout en l'absence de toute topographie précise, ne permettant
donc pas le calcul des quantités à mettre en oeuvre.
On se gardera donc bien de donner à ces prix une valeur qu'ils n'ont pas et
de les considérer en particulier poste par poste : dans certains cas particu¬
liers, l'estimation pourrait être assurée de 50 %, le jeu de compensation des
erreurs laissant espérer qu'en ce qui concerne le devis estimatif da l'ensem¬
ble de l'aménagement, la précision doit être de l'ordre de 20 %,
/
Aménagement
Gr ande Rivi è re
Capesterre 1
Pérou
prise E
Petite Rivière
à Goyaves 2
Rivière des Pères
Moustique 2
Moustique 1
Bananiers 2
La Rose 1 + 2
La Rose 2
Carbet
Beaugendre 1
Lézarde 2 A
Grande Rivière 2
; Capesterre
Vieux Habitants 2
(rive gauche)
Débit
d'équipe
ment
3,5
4,24
1,6
1,95
1,95
1,1
1,22
1,67
2,3
1,4
1,67
0,53
0,8
0,9
1,2
0,78
1
3,5
2,9
3,7
Accès
450
450
461
461
130
302
302
250
250
206
89
400
305
254
140
150
360
200
691
651
Prise
1700
2050
1250
1400
200
1500
1600
1600
1800
1500
1250
1000
1250
1250
1400
1250
1100
1800
2310
2800
Dessa-
bleu
2000
2500
1270
1700
2000
850
1090
1100
1350
900
1100
500
600
600
750
600
540
2000
2240
3080
Adduc¬
ti Oïl gra
vitaire
3660
3660
1713
1800
2570
1350
1350
1750
3000
2420
2100
1100
1970
1275
1510
1300
1320
4000
8111
81 11
Chambre
mise en
charge
1200
1500
1400
1600
1000
750
830
720
800
800
750
350
250
350
580
345
350
1050
-
Conduite
forcée
750
780
725
784
441
587
587
1176
1296
615
250
160
650
440
650
340
440
820
-
-
Génie
Civil
Usine
1260
1365
720
800
800
720
720
840
985
480
400
812
440
480
480
460
540
1250
2100
2140
Electro-
mécani-
2450
2800
1048
1850
1850
1360
1440
1686
2035
1403
1250
1350
1130
1020
1320
1660
1020
2000
3752
4290
ílaccorde
ment ré¬
seau
90
90
170
170
170
150
150
75
75
125
50
75
250
250
62
25
100
90
91
90
Total
13560
15195
9357
10565
9161
7570
8069
9197
11591
8449
7231
5747
6845
5920
6892
6130
5770
13210
19255
21162
Etudes
1490
1665
1029
1162
1008
833
888
1012
1275
929
795
633
752
651
758
675
635
1450
2118
2328
Investis
sèment.
15050
16860
10386
11727
10170
8403
8957
10209
12866
9379
8025
6380
7597
6570
7650
6805
6405
14660
21373
23490
TABLEAU E : ESTIMATION DU COUT DES INVESTISSEMENTS EN KILOFRANCS (Valeur Avril 1984)
(Q équipement en m3/s) .
26
Le prix par kilowatt installé, quotient de l'investissement par la
puissance installée est un critère permettant, en première approche, de
comparer le coût d'un aménagement avec celui d'autres micro-centrales.
On a donc effectué ce calcul pour chacun des aménagements étudiés, en prenant
successivement en compte :
- le coût total de l'installation, y compris les études
- le coût de l'équipement électro-mécanique
- le coût du génie civil incluant accès, prise et dessableur, conduite gra¬
vitaire, chambre de mise en charge, conduite forcée et ancrages, accessoi¬
res (grilles etc.,), salle des machines, canal de fuite.
COUT PAR KILOWATT INSTALLE DES AMENAGEMENTS PRESELECTIONNES
Aménagement
Grande Rivière
Capesterre 1
Pérou 1
Petite Rivière
'à Goyaves 2
Rivière des Pères
Moustique 2
Moustique 1
Bananiers 2
La Rose 1 -^ 2
La Rose 2
Carbet
Beaugendre 1
Lézarde 2 A
Grande Rivière
Capesterre 2
Vieux Habitants 2
Débit d'E¬
quipement
3,5
1,6
1,1
1,67
1,4
1,67
0,53
0,8
0,9
1,2
0,78
1
3,5
2.9
Hauteur
de chute
nette
28
33
36,3
32,9
25,3
15,6
73,9
37,5
20,9
27,6
44
19,5
13,7
51,9
Puissance
installée
720
388
293
403
260
191
287
220
138
243
252
143
352
1106
Coût par KW installé en K.F
Global
20,9
26,8
21,2
25,3
36,1
42
22,2
34,5
47,6
31,5
27
44,8
41,6
19,7
Génie
ci vi 1
15,4
19,9
15,4
18.6
27,1
31,3
15,3
26,0
35,5
22,9
17.7
33.2
31,8
14,0
Electro -
mécanique
3.4
4,2
4,6
4,2
5,4
6,5
4,7
5,1
7,4
5,4
6,6
7,1
5.7
3,4
27
Les coûts globaux mis en évidence par ce tableau sont élevés et se
se situent dans la gamme supérieure des prix enregistrés sur d'autras chantiers
de micro-centrales construites dans différentes parties du monde, qui s'établit
classiquement entre 1000 et 5000 dollars le kilowatt installé, soit aux condi¬
tions d'avril 1984, entre 8.000 et 40,000 francs, pour des puissances compri¬
ses entre 1000 et 50 kilowatts.
La partie électro-mécanique est, quant à elle, plutôt inférieure aux prix
internationaux pratiqués, ce qui démontre l'effort actuel des constructeurs
français dans ce domaine.
Elle diminua logarithmiquement avec la puissance passant de 7,4 francs pour
des puissances de 150 KW à 3,4 francs pour des puissances de l'ordra de 1000 KW.
Le prix relativement bas de l'équipement de Bananiers : 4,7 francs en considé¬
ration de la puissance correspondante 87 Kl-/, traduit le phénomène bien connu
de la baissa du coût des installations électromécaniques à puissance constante
lorsque la hauteur de chute augmente.
Le coût élevé du KW installé est donc dû au montant des travaux de
génie civil parmi lesquels on retiendra principalement par ordre d'importance
décroissante :
- le coût général élevé des travaux de génie civil en Guadeloupe lui-même pro¬
voqué par :
. le coût élevé de la main d'oeuvre en Guadeloupe, sans aucune mesure avec
celui des pays en voie de développement d'où provient la plupart des données
en matière de micro-centrales.
. l'insularité de la Guadeloupe et sa faible surface, limitant le volume des
travaux à faire et contraignant par là-même les entreprises à pratiquer des
prix élevés pour se rentabiliser
- la nécessité déjà évoquée de réaliser des prises très élaborées, en raison
des crues très violentes qui peuvent multiplier le débit moyen de la rivière
par 100
- les pentes souvent faibles des rivières, qui conduisent à des adductions lon¬
gues pour obtenir des hauteurs de chutes suffisantes.
Il apparaît donc difficile de concevoir en Guadeloupe des nicro-centra-
les à des prix spectaculai rement bas, et on rappellera à ce sujet, les coûts es¬
timatifs des aménagements de puissance supérieure à un mégawatt, tirés du rap¬
port DAFECO 1981 et réactualisés par un coefficient de 24 % correspondant a la
variation des conditions économiques entre janvier 81 et janvier 84.
28 -
: Aménagement
: Moustique
: Grand Carbet
: Carbet - Pérou - Capesterre
: Grand Anse
: Vieux Habitants
Puissance installée
2000
2645
7245
420
8200
Coût global par KW installé :
15 :
12 :
13,7 :
30,2 :
12,3 :
Ces chiffres sont du même ordre de grandeur que ceux qui ont été éta¬
blis dans le cadre de cette étude.
Les valeurs plus basses enregistrées pour des puissances variant de
2000 à 8000 kilowatts - 12 à 15 francs par KW installé - ne font en effet que
traduire la loi générale bien connue selon laquelle le coût unitaire d'un amé¬
nagement hydro-électrique diminue fortement avec la puissance installée.
La valeur da cette dernière loi, qui fait des équipements les plus puissants
les équipements les plus rentables, est d'ailleurs suffisamment universelle
et établie pour que l'on recommande chaudement d'équiper en priorité les sites
supérieurs à un mégawatt.
C'est cette considération qui a fait éliminer du catalogua préalable
les sites conduisant à subdiviser les aménagements prévus par E.D.F, INTERNA¬
TIONAL,
X
x X
II 1.4 - lDtérêt_éçonomigye_des_sites_Bréséleçtignnés,
111,4.1 - Calcul du bénéfice actualisé
C'est la méthode la plus classique pour juger de la rentabilité d'un
amônagement. Elle consiste à comparer :
.../
- '¿3 -
- les recettes R produites par un aménagement pendant n années, et actuali¬
sées à la date de la mise en fonctionnement de l'équipement
- et les dépenses C constituées par :
. le montant I de l'investissement
. les charges entraînées par le renouvellement et l'exploitation de l'aména¬
gement pendant ces mêmes n années et actualisées à la date de mise en fonc¬
tionnement de l'équipement
. les intérêts intercalaires pendant la durée de la construction.
L'aménagement est jugé rentable si R > C ; il ne l'est pas dans le
cas contraire
Dans le cadre de cette étude, on a pris en considération :
1°) une durée de référence égale à celle de l'amortissement, soit, conformé¬
ment aux critères retenus par E.D.F. pour ce type d'aménagement 35 ans.
2°) un taux d'actualisation de 9 %, l'analyse étant faite hors inflation.
C'est le taux classiquement admis par la Banque Mondiale dans ses études
économiques et c'est également le taux retenu par E.D.F.
3°) un montant I de l'investissement estima, pour chaque aménagement, aux
valeurs indiquées au paragraphe II. 3. 3. 2.
, des charges annuelles non actualisées correspondant à 0,025 I
. une durée de construction de deux ans à laquelle il correspondrait des
intérêts intercalaires de :
i = I I (1,09)°'^ X n - 1n étant le nombre d'années pour la construction.
4°) une date de mise en service de l'équipement correspondant au 1er janvier
1987.
Le calcul des recettes annuelles est plus délicat. En effet, si le
productible est connu avec une précision suffisante à ce stade de l'étude, il
est clair que les résultats de l'analyse dépendant du coût pris en considéra¬
tion pour la production du kWh hydro-électrique. Il apparaît donc logique de
se référer au coût du kWh thermique, puisque la quasi -total ité de la production
d'E.D.F. est générée par ce moyen.
Le tableau suivant présente les détails du coût du kWh thermique
établi par E.D.F. pour sa production de 1982.
30
: I. Coût de production
: combustibles
; Fonctionnement
: (dont huiles et graisses)
1 Entretien
: Frais généraux
1 Amortissement charges finan-
', ci ères
: TOTAL
: II. Coût de distribution
1 Fonctionnement
: Entretien
; Développement des ventes
: Frais généraux
\ Amortissement charges finan-
; ci ères
: TOTAL
: III. Total
en c/kWh consommé :
48,94 :
14,77 :
(3,29) ':
15,15 :
0,60 :
18,12 :
97,58 :
15.39 :
4,53 :
0.13 :
3,19 :
16,48 :
39,72 :
137,30 :
L'étude étant faite dans le cas d'une connection au réseau général,
E.DiF se chargera de la distribution et on ne considérera donc que les coûts
de production. Les intallations thermiques d'E.D.F. étant par ailleurs large¬
ment excédentaires par rapport aux besoins de la consommation, il apparaît
logique de prendre comme référence le coût marginal de production, c'est à
dire le coût de tant kWh supplémentaires que produiraient les installations
thermiques d'E.D.F,
Ce coût comporte bien sûr le coût du combustible soit 48,35 c en
1982 qui, actualisé un taux de 8 % au 1er janvier 1984, date à laquelle est
faite l'étude économique correspondrait à 52,85 c par kWh.
Une position mi ni mal iste consiste à ne prendre comme référence que
ce coût du fuel et c'est celle qui a été adaptée ici, pour rester dans le
cadre d'une analyse prudente.
../...
31
Il importe cependant de remarquer que tout kWh supplémentaire produit impli¬
querait des depenses additionnelles d'entretien et de fonctionnement, donc une
part des 29,92 c causés par ces postes.
Faute de pouvoir effectuer une analyse plus poussée, on pourrait cpn-
sidérer que ces dépenses additionnelles seraient d'environ 12 c / kWh - en
coût actualisé au 1er janvier 1984 - ce qui porterait à 65 c le coût marginal
du kWh.
Une seconde analyse sera donc effectuée avec ce coût de référence,
afin d'évaluer la sensibilité du calcul à ce paramètre.
Un autre facteur doit être également pris en compte dans l'évaluation
du prix du kWh, celui de la dérive à francs constants du kWh thermique, tradui¬
sant la hausse que les experts prévoient toujours pour les produits pétroliers.
A notre connaissance, E.D.F. considère une dérive nulle jusqu'en 1986
inclus, la dérive étant de 6 % pour les années 1987 à 1990 inclus.
Nous avons donc adopté cette position pour nos calculs.
On peut donc calculer le montant de la recette non actualisée corres¬
pondant à chacune des années considérées en multipliant, pour chaque aménage¬
ment étudié, le prix du kWh établi ci-dessus par le productible moyen inter¬
annuel indiqué sur les fiches des aménagements.
IÎI. 4. 2 - Résultats du calcul
Ils sont reportés ci -dessous sous forme des 4 tableaux dans lequel
on a reporté, pour chaque aménagement
- le productible P en mégawatts- heure
- la sommé des recettes annuelles R de 1985 à 2020, actualisées au 1er jan¬
vier 1985 =
35
R = E i = 1 Ri(1+ a-)'
OÙ
Ri est la recette annuelle non actualisée pendant l'année i, comptée
à partir du 1er janvier 1985.
la somme des dépenses C, actualisées au 1er janvier 1986 et constituées de :
. 1 'investissement I
. l'intérêt intercalaire
. la somme des charges annuelles, actualisées au 1er janvier 1985
D = 2-/ Di où Di , charges interannuelles non actualisées
i = 1 (1 + a)i = 0,025 I
32
le bénéfice actualisé au 1er janvier 1987 B = R-D, pour le taux d'ac¬
tualisation de 9 %
le taux de rentabilité interne de l'aménagement. Ce paramètre est le taux
d'actualisation théorique pour lequel le montant des dépenses actualisées
est égal au taux des recettes actualisées, c'est à dire pour lequel le
bénéfice actualisé est nul.
le tableau F donne les résultats pour le montant de l'investissement tel
qu'il a été calculé pour un prix du kWh correspondant au prix du fuel
soit 0,5285 F et pour le débit réservé adapté de 0,15 DCE,
Pour 5 des aménagements considérés, on a de plus effectué le calcul dans
deux cas de débit d'équipement :
a - correspondant au débit moyen disponible
b - correspondant à un débit disponible dans la rivière seulement 75 jours
par an.
Les résultats ayant montré systématiquement que cette maximisation de la
production énergétique se traduisait par un taux de rentabilité légèrement
inférieur, on n'a pas poursuivi les calculs pour les autres aménagements
et on peut considérer que le débit d'équipement doit être le débit moyen
disponible.
On reviendra ici sur la relativité des résultats de l'étude économique à
ce niveau des études, indépendamment des considérations sur l'influence du
débit réservé et du prix de référence du kWh,
Le productible étant connu avec une précision suffisante, 1 'analyse dépend
étroitement du montant de l'investissement, dont nous avons dit qu'il n'é¬
tait connu qu'avec une précision de ± 20 % près.
Pour mettre en évidence l'influence de cette imprécision, on a, sur le ta¬
bleau I présenté pour quatre aménagements les résultats d'une analyse ef¬
fectuée en prenant en considération un montant de l'investissement augmen¬
té da 20 %. Les résultats sont très convergents et le taux de rentabilité
interne chute en moyenne de 2,5 %.
Le taux de 9 % étant le taux de rentabilité limite au-dessus duquel un
aménagement est considéré comme rentable et au-dessous duquel il ne l'est
pas , on peut établir :
(1) que les aménagements pour lesquels le tableau p donne des taux de renta¬bilité interne supérieurs à 11,5 % sont rentables :
ce sont les aménagements de :
. Vieux Habitants 2, d'une puissance de 1106 kW
, Capesterre 1, d'une puissance de 720 kW
. Bananiers 2, d'une puissance de 287 kW
classés par ordre d'intérêt décroissant.
Site
Grande Rivière
Capesterre 1
Pérou 1
Pérou 1 Prise E
Petite Rivière à
Goyaves 2
Rivière des Pères
Moustique 2
Moustique 1
Bananiers 2
La Rose 1+2
La Rose 2
Carbet
Beaugendre 1
Lézarde 2A
Grande Rivière
Capesterre 2
Vieux Habitants 2
Aménagement
Débitd'équipe¬
ment
3,5
4,24
1,6
1,95
1,95
1.1
1,2
1,67
2,3
1,4
1,67
0,53
0,8
0,9
1,2
0,78
1
3,5
2,9
3,7
Débit
réservé
0,15 DCE
Productible
annuel
moyen en
MWH
3914
4111
2072
2216
2216
1752
1817
1922
2209
1468
1089
1625
1212
837
1435
1244
937
1915
5919
6167
Recettes
actualisées
à 9 %
en KF
26856
28206
14217
15204
15204
12021
12467
14295
15156
10072
7472
11150
8315
5742
9846
8535
6429
13199
40612
42313
Dépenses actualisées en KF
Investis¬
sement
15050
16860
10386
11727
10170
8403
8957
10209
12866
9379
8025
6380
7597
6570
7650
6805
6405
14660
21373
23490
Intérêtsinter¬
calaires
1355
1517
935
1055
915
756
806
918
1157
626
536
426
507
438
510
454
427
1319
1923
2114
charges
actualisées
3976
4454
2744
3097
,2687
2220
2366
2697
3398
2478
2120
1685
2007
1735
2020
1797
1692
3872
5646
6205
Bénéfice
actualisé
en KF
+ 6475
+ 5375
+ 152
- 676
1426
642
337
471
- 2266
- 2411
- 3209
-1- 2658
- 1795
- 3001
- 335
- 521
- 2095
- 6712
11670
10504
Taux de
rentabilité
interne
12,5
11,6
9,1
8,5
10,2
9,7
9,3
9,4
7,4
6
5
12,5
6,4
4,4
8,6
8,3
5,5
4,6
13,4
12,6
T.ABLEAU F - 'fAUX ÜK RENTABILITE INTERNE DES SITES PRESELECTIONNES
33 -
(2) que les aménagements pour lequels ce même tableau a établi des taux
de rentabilité interne compris entre 6,5 % et 11,5 % ont da bonnes
chances d'être rentables, seule une analyse plus poussée effectuée
au niveau de l'Avant Projet Sommaire permettant de décider.
Il s'agit de : Pérou 1 prise E,
Pérou 1,
Petite Rivière à Goya'
Rivière des Pères,
Carbet,
Beaugendre 1,
»/es
CVJpuissance
puissance
puissance
puissance
puissance
puissance
531 kW
388 \a
293 kW
403 kW
243 KW
252 kW
classés par ordre d'intérêt décroissant.
(3) que les autres aménagements ne sont pas rentables
Il s'agit de La Rose 1+2, puissance 220 kW
Moustique 2, puissance 260 k.J
Lézarde 2 A, puissance 143 kW
Moustique 1, puissance 191 k/J
Grande Rivière Capesterre 2, puissance 352 kJ
La Rose 2, puissance 138 kW
B - On a vu plus haut l'importance du débit réservé, dont l'augmentation pour
un site donné se traduit par une diminution très spectaculaire du produc¬
tible. Le tableau G, où l'on a pris en considération pour chacun des aména¬
gements un débit réservé extrêmement élevé et irréaliste correspondant au
DCE illustre ce phénomène.
Avec un tel débit réservé :
. la rentabilité de Vieux Habitants 2, Capesterre 1 et Pérou 1 prise E est
possible, mais elle resterait à pousser au niveau de l'APS
. aucun des autres sites n'est rentable.
Ces résultats montrent une nouvelle fois l'inportance du choix du débit
réservé, qui sera primordial.
.../...
Site
Grande Rivière
Capesterre 1
Pérou 1
Pérou 1 Prise E
Petite Rivière
à Goyaves 2
Rivière des Pères
Bananiers 2
Carbet
Beaugendre 1
vieux Habitants 2
Aménagement
^Débitd'équipe¬
ment
3,5
4,24
1,6
1,95
1,95
1,1
1,22
1,67
2,3
0,53
1,2
0,78
2,9
3,7
Débitréservé
DCE
Produc¬tible mo¬
yen en KF
3085
3246
1606
1738
1738
1252
1277
1317
1537
864
992
976
4615
4817
Recettesactuali¬sées à9 % en KF
21667
22272
11019
11924
11924
8590
8761
9027
10546
5928
6806
6696
31664
33050
Dépenses actualisées en M'
Investis¬sement
15050
16860
10386
11727
10170
8403
8957
10209
12866
6380
7650
6805
21373
23490
Intérêtsinterca¬laires
1355
1517
935
1055
915
756
806
918
1157
426
511
454
1923
2114
^chargesactuali¬
sées
3975
4454
2744
3097
2687
2220
2366
2697
3398
1685
2020
1798
5646
6205
Bénéfice
actualisé
en KF
-i- 786
- 559
- 3045
- 3955
- 1847
- 2788
- 3367
- 4797
- 6877
- 2563
- 3375
- 2360
+ 2722
+ 1241
Taux de
rentabili¬
té interne
9,5
8,7
5,8
5,6
7,4
5,6
5,3
4,5
3
5
4,6
5,4
10,1
9,4
TABLEAU G - SITES PRESELECTIONNES
VARIATION DU TAUX DE RENTABILITE INTERNE AVEC UN DEBIT RESERVE
"MAXIMALISTE" EGAL AU DCE
34
C - On a enfin sur le tableau H montré l'influence des prix de référence du
KWh, que l'on a pris correspondant au coût de production marginal thermi¬
que soit, comme on a pu l'établir précédemment, 65 c.
Avec ce prix de référence, le taux de rentabilité interne augmente de 1,5
à 3 points par site et la rentabilité des sites Pérou 1, Petite Rivière â
Goyaves 2, Rivière des Pères 1, devient assurée. Celle de six autres si¬
tes : La Rose 1+2, Moustique 2, Lézarde 2 A, Moustique 1, Carbet, Beau¬
gendre 1, devient ou reste possible.
111,4.3 - -Synthèse des résultats
Visant â dépasser les résultats de l'analyse ponctuelle site par
site, on a étudié l'influence respective des paramètres physiques dont dépend
une microcentrale hydro-électrique : débit et hauteur de chute.
Les corrélations de ces paramètres avec le taux de rentabilité in¬
terne n'apparaissent pas clairement, même par l'intermédiaire de leur produit
pondéré : la puissance installée. On a alors pensé à étudier l'influence de
la pente da la rivière qui conditionne notamment la longueur de l'adduction
poste en général le plus important du devis.
La figure 11 montre pour les différents débits d'équipement corres¬
pondant aux sites présélectionnés la variation du taux de rentabilité interne
en fonction de la pente de la rivière.
Pour préciser les conclusions, on a complété le diagramme par trois
points théoriques correspondant à des aménagements fictifs que l'on a dimen¬
sionnés pour les débits considérés et en se plaçant dans des condi t'i ons topo¬
graphiques et d'accessibilité moyennes (s'agissant des débits de 0,2 m3/s, on
a supposé qu'ils concernaient le cours supérieur des rivières, donc éloigné
des agglomérations et on a majoré le coût des accès et de la ligne électrique)
Il en ressort que le facteur pente joue un rôle primordial, les conditions
d'ordre général suivantes pourront être esquissées pour des équipe;nents en
Guadeloupe de puissance comprise entre lOOO et 2000 kW.
- pour une pente de rivière de 100 %q, un aménagement sera rentable dès lors
que le débit moyen disponible dépasse 0,5 m3/s
- pour une pente de rivière de 50 %o , les aménagements seront rentables pour
des débits d'équipement supérieurs à 2,5 m3/s. La rentabilité est possible
pour des débits compris entre 0,3 et 2,5 ni3/s
- pour une pente de rivière de 25 %o, les aménagements ne sont pas rentables
quel que soit le débit moyen disponible.
» / u »
ETUDE DE [INFLUENCE DES FACTEURS PHYSIQUES
SUR LE TAUX DE RENTABILITÉ INTERNE DES AMÉNAGEMENTS
[X
FIGURE 11
UJ
oc
UJ
Q
X
3
<
(B)
-6.5
1.6»
1.2»
1.1
1.67
+ 0.5
0.78
+ 0.2
PENTE DE LA RIVIEREH,_
o Aménagement étudié
+ Aménagement fictif
50 V., 100 V.O
(A) Zone à rentobilité assurée dans Les conditions de l'étude
(B) Rentabilité à prouver lors de i'aPS
y/ (c) Zone à aménagements non rentables
3.5« Débit moyen disponible par site étudié
84 ANT. 16
Site
Grande Rivière
Capesterre 1
Pérou 1
Pérou Prise E
Petite Rivière à
Goyaves 2
Rivière des Pères
Hous tique 2
Moustique 1
Bananiers 2
La Rose 1 + 2
La Rose 2
Carbet
Beaugendre 1
Lézarde 2 A
Grande Rivière
Capesterre 2
Vieux Habitants 2
Débit d'é¬
quipement
3,5
1,6
1,95
1,1
1,67
1,4
1,67
0,53
0,8
0,9
1,2
0,78
1
3,5
2,9
Producti¬
ble moyen
en mîiih
3914
2072
2216
1752
1922
1468
1089
1625
1212
837
1435
Taux derentabili¬
té interne
15,5
11,7
12,9
1,6
11,9
8,9
8,1
15,6
9,2
5,85
11,2
1243 10,8
937
1915
5919 1
8,1
6,2
16,5
TABLEAU H SITES PRESELECTIONNES
VALEURS DU TAUX DE RENTABILITE INTERNE AVEC UN COUT DU
KWH DE 0,65 F
EQUIVALENT AU COUT IIARGINAL DE PRODUCTION DU K^ THER1ÍIQUE.
site
Grande Rivière
Capesterre 1
Vieux Habitants 2
Bananiers
Pérou Prise E
Aménagement
Débitd'équipe¬
ment
3,5
2,9
0,53
1,95
Débit
réservé
0,15 DCE
DCE
0,15 DCE
DCE
0,15 DCE
DCE
0,15 DCE
Produc¬
tible mo¬
yen en
MWH
3914
3085
5919
4615
1625
864
2216
Recettes
actualisées
à 9 % en
KF
26855
21677
40612
31664
11150
5928
15204
Dépenses actualisées en KF
Investis¬
sement
18060
18060
26079
26079
7656
7656
12204
chargesinter¬calaires
1625
1625
2347
2347
511
511
1098
charges
actualisées
4770
4770
6890
6890
2022
2022
3233
Bénéfice
actualisé
en KF
+ 2398
- 3289
t 52 96
- 3650
t 962
- 4261
- 1321
Taux de
rentabilité
interne
10,13
7,39
10,71
7,77
10,11
3,00
8,05
TABLEAU I - SITES PRESELECTIONNES
EVOLUTION DU TAUX DE RENTABILITE INTERNE AVEC UN INVESTISSEMENT
AUGMENTE DE 20 % PAR RAPPORT A L'ESTIMATION
- 35
Il convient bien sûr de n'accorder qu'une valeur purement indicative
à ces considérations qui ne sauraient, en aucun cas, se substituer aux études
d'avant projet. Elles peuvent cependant avoir une certaine utilité. Il est pos¬
sible en effet que le filet tressé au cours de cette étude ait laissé passer
entre ses mailles quelques sites de faible puissance.
Une étude systématique, mais longue, consistant en la construction le
long des cours d'eau d'une carte des pentes et d'une carte des débits puis de
leurs intersections positives, permettrait peut être de détecter quelques sites
supplémentaires, en particulier dans le cours supérieur des rivières.
On notera par ailleurs que l'application de ces critères montre, qu'in¬
dépendamment des considérations sur l'environnement, les sites de Vieux Habitants
1 et de Vieux Habitants 3 seraient rentables.
IV. CONCLUSIONS
La présente étude avait pour but le recensement en Guadeloupe des sites
potentiels de microcentrales hydro-électriques, de puissance inférieure
à 1 mégawatt. La liste détaillée en a été établie en l'annexe 3.
Le chiffrage de la rentabilité de ces sites est nécessairement aléatoire
au stade d'un inventaire qui comporte, par son extension obligeant à re¬
courir à des méthodes d'études générales, de nombreuses imprécisions :
. sur le calcul des productibles, résultant de l'incertitude des calculs
du débit moyen et du débit réservé qui sera pris en compte d'une part,
de la hauteur de chute déduite de la carte au 1/20.000 d'autre part.
. sur le coût des aménagements, qui n'a pu être estimé que d'après la
topographie au 1/20.000 de la carte IGN, suivie de visites sur les
sites sélectionnés, ne permettant qu'une appréciation qualitative des
difficultés.
On a cependant, dans le cadre de ce document, calculé le taux de rentabi¬
lité interne des 14 sites présélectionnés en faisant varier les principaux
paramètres dans des études de sensibilité : débit d'équipement, débit réser¬
vé, prix de référence du kWh, montant de l'investissement établi par chif¬
frage sommaire des différents postes de l'aménagement.
Il n'en reste pas moins évident que, seules les études de préfaisabilitéou avant-projets sommaires, dont c'est par définition l'objet, pourront
permettre de conclure définitivement à la rentabilité de chacun des sites
pris séparément, l'inventaire ayant, quant à lui, permis une classification
nette des sites intéressants. Ceux-ci sont répartis en :
. une catégorie A comportant trois sites qui, dans les conditions étudiées -
débit réservé correspondant à 15 % du débit caractéristique d'étiage,
prix du kWh de 52,85 c, soit le coût du combustible nécessaire à la
production d'un kWh thermique - apparaissent séduisants.
Il s'agit de
Vieux Habitants 2, puissance 1106 k.'J, productible annuel 5920 ñm
Capesterre 1, puissance 720 ki, productible annuel 3.^1J Ihh
Bananiers 2, puissance 287 kl, productihlo annual 162.5 r
37
On pourra peut être y ajouter, selon les conclusions d'études ultérieures
concernant l'impact sur l'environnement, les sites de Vieux Habitants 1 et
de Vieux Habitants 3,
Chacun de ces sites aurait un productible voisin de celui de Vieux Habi¬
tants 2,
. une catégorie B comportant cinq sites que les études ultérieures d'APS
pourraient établir comme rentables avec une bonne probabilité.
Il s'agit :
Pérou 1, puissance 531 kW, productible annuel 2220 Mwh
Moreau 2, puissance 293 kW, productible annuel 1750 Mwh
Rivière des Pères, puissance 403 kW, productible annuel 1920 Mwh
Carbet, puissance 243 kW, productible annuel 1430 Mv/h
Beaugendre 1, puissance 252 kW, productible annuel 1240 l'iwh.
Une étude complémentaire basée sur l'application de critères de pente de
rivière et de débits, définis quantitativement en conclusion de l'étude
économique effectuée dans le cadre de ce rapport, permettrait peut être
d'identifier quelques sites supplémentaires de faible puissance inférieure
à 300 kW et localisés dans le cours supérieur des cours d'eau.
L'attention doit être portée sur la forte sensibilité de la rentabilité au
débit réservé. Si de fortes valeurs venaient à être retenues pour celui-ci
la rentabilité des sites de la catégorie A serait compromise et les cinq si¬
tes de la catégorie B seraient condamnés.
L'adoption d'un prix du kWh correspondant au coût marginal de production d'I
kWh thermique - estimé ici à 65 centimes - conférerait par contre des condi¬
tions de rentabilité plus attrayantes aux aménagements étudiés et les cinq
sites suivants pourraient être attribués à la catégorie A : Vieux Habitants 2,
Capesterre 1, Bananiers 2, Pérou 1, Rivière des Pères.
Bien que le productible cumulé des sites potentiellement rentables - 11500
mWh pour les trois premiers sites 20.000 mWh en incluant les cinq suivants -
ne représente qu'un faible pourcentage de la consommation annualle actuelle
de la Guadeloupe - 3,4 % dans le premier cas '5,5 % dans le second - il appa¬
raît souhaitable de viser la construction la plus rapide possible des centra¬
les dont la rentabilité sera définitivement prouvée et qui pemettrait une
économie annuelle de fuel et équivalent comprise entre 2760 tonnes (cumul des
trois sites) et 4800 tonnes (cumul des huit premiers sites).
../...
38 -
Un avant-projet sommaire sera dans tous les cas nécessaire, qui, par la
connaissance de la topographie exacte du site - 1/200 pour les différents
ouvrages et 1/500 pour l'adduction - permettra d'établir la hauteur de
chute exacte et de tracer des plans de génie civil de principe, donc de
calculer les quantités mises en oeuvre et, par le biais de prix unitaires
obtenus par une consultation préalable des entrepreneurs et fournisseurs,
d'établir un devis estimatif beaucoup plus sûr.
Il devrait également permettre de fixer, après consultation des organismes
intéressés, le débit réservé.
Un tel avant-projet sommaire, portant par exemple sur l'un des trois pre¬
miers sites, pourrait commencer immédiatement et sa durée serait, compte
tenu des travaux topographiques, d'environ quatre mois.
On rappellera enfin que le principal obstacle au développement intensif des
microcentrales hydro-électriques est probablement le coût très élevé des
travaux de génie civil, lui-même conséquence de l'insularité de la Guadelou¬
pe.
On peut alors se demander si l'adoption d'un "plan microcentrales", où la cons-,
truction de plusieurs aménagements serait planifiée pour les années à venir, -
ne contribuerait pas, par l'assurance de l'ouverture d'autres chantiers ainsi^>
donnée aux entrepreneurs, à faire baisser les prix et par là-même à augmen¬
ter la rentabilité de ces aménagements, entraînant peut être d'autres voca¬
tions d'investisseurs.
On citera ainsi l'exemple de TAHITI, aux conditions topographiques au moins
aussi difficiles que celles de la Guadeloupe et où, sous la forte impulsion
des pouvoirs publics, une microcentrale d'un ou plusieurs mégawatts se cons
truit chaque année dans le cadre d'un plan décennal, avec des coûts au kW
installé à peine supérieurs à 1.000 francs.
PETIT-CAIÜAL
net 3 /!,inoujnne
MER
DES
ANTILLES
^ BAIE-MAHAULT
La JstHf
POINTE-NOIRE
BOUILLANTEb"5"
APESTERRE--BEUE-EAU
C * " V BASSE-TER
TRO S-R VERES
ea"n"M JZET «TERRE-0E-BAS
o ^¿^
Pflnvr tub ^ Vy'
>K
i
tf cítame
TERRE-DE-HAUT
/
.ȊintF o o cohJirn
B . R . G . M .
INVENTAIRE DES SITES DE MICROCENTRALESEN GUADELOUPE
PLAN DE SITUATION DES SITES INVENTORIÉSÉCHELLE 1/ ISO 000
enfe rfHffrvt/ei ifr GètH/raphie Tropicale (C N H S I. I9S0
LEGENDE
Site inventaire (1ere phased
Site présélect ionné
Site retenu
Rivière étudi ée
Station de j a u g e a g e
ANNEXE 1 S.G.ANT. 2849
DESIGNATION
Rivière Lésarde
Site EDF 12
Hi viere ^Lézarde^ . ,^variante aile Prcc.)
Site EDF 13
Rivière Lizarde
Site BRCH 1
Rivière Lézarde
Site BRGM 2
Rivière Lézarde
Site BRGN 3
Rivière Moustique
Rivière Moustique
EDF 2 (sans riv. Pal-
Rivière Moustique
BRCM 1
Rivière Moustique
BRCM 2
Rivière La Rose
BRGN 1
Rivière La Rose
BRCH 2
Rivière Petite à üoyaves * affluents ,
Rivière Petite à üoyaves * affluents
Rivière Petite à Coya
8fi6M*3'fÉ¿Íl|SÍÍRivière Ste Marie
BRCH
Rivière de la Capester
re - BRCM 1
Rivière de la Capes¬terre - BRCMÎ trive.
Rivière de la Capes-terr. - UMM |;:,}tjy«
Rivière de la Capea-
terre - EOF X
Rivière de la Capes¬
terre - EDF 2
Rivière du Pérou
BRGH 1
Rivière du Gd Carbet
EDF 1
Rivière du Gd Carbet
EDF 2 (variante 500)
Rivière du Cd Carbet
Rivière du Bananier
BRGH 1
Rivière du Bananier
BRCH 2 '
Rivière du Pt Carbet
URGH 1
livière Grande Anse
EDF 1
Rivière Grande Anse
EDF 2
Rivière Grande Anse
IIRGH 1
Rivière Grande Anse
IRCM 2
Rivière du Galion
3RGH 1
Rivière des Pères
EDF 1
Rivières des PèresEOF 2 (canal St Louis)
Rivière des Pères
BRGM 1
Rivière de Vieux tUbi-
tanU - BRGH 1
Rivière de Vieux Habi¬
tants - BRCH 2
Rivière de Vieux Habi-
tanU - BRGH 1 * 2
Rivière de Vieux Habi¬
tant* - BRCH 3
Rivière de Vieux Habi¬
tants - BRCH 4
Rivière Beaugendre
BRGN l
Rivière Beaugendre
BRGN 2
Rivière Beaugendre
EDF 1
Lostau -
Rivière Lostau - BoiaMahler _ bRGH 2
Rivière Grande Plaine
EDF 1
Rivière Grande Plaine
BRCM 1
Rivière Petite flainr
URGN 1
EDF 1
BRüH 1
Rivière de beshaiea
BRGN 1
Rivière Moustique
URGM 1
TABLEAU
Cort*
topeyrAphlqiia
1/20000
Petit Bourg
Petit Bourg
Petit Bourg
Petit Éfour^
Petit Bourg
Petit Bourg
Petit Bourg
Petit bourg
Petit Bourg
Petit uourg
Petit Bourg
Capesterre
Petit Bourg
Petit Bourg
Goyave
Capesterre
Capesterre
Capesterre
Capesterre
Capea terre
Capesterre
Capesterre
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Trois Rivières
Basse-Terre
Basse-Terre
Basse-Terre
Bas se-Terre
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Vieux Habitants
Victix Habitants
Vieux Habitants
Bou i 1 1 an te
Bouillante
Pointe Noire
Pointe Noire
Pointe Noire
Pointe Noire
Pointe Noire
Deshaies
Ste Rose
DES SITES INVENTORIES
C«ndltionf hydrolosiquas
Bossin
vtrcont
tkm»|
7,4
Ï.7
7.3
«.9
13
9,6
4
16.»
12,0
10
10.5
3.2
tf,5
13
7,4
21,9
22,3
22.3
16.3
10.1
10.6
6
6
10.9
6.2
6.5
5,2
11,6
11.6
11.6
11,6
9.6
21.4
6,2
23,6
19,1
22.9
19,1
25,4
27.3
10,9
12,2
6.9
7,7
3.4
10
9,4
9.2
5.9
6.1
4.0
6.6
PluviométrieInleronnuella
(mm)
4 000
4 750
4 960
4 720
4 330
4 920
5 320
4 560
4 460
3 640
5 170
4 770
3 640
S 200
5 130
5 130
> « 000
> 6 000
4 090
>6 000
»6 000
5 100
4 050
4 320
4 240
4 250
4 250
3 240
cale. ORSTOH
3 240
cale. ORSTOH
4 240
5 250
« 000
4 700
S 300
cale. ORSTOK
cale. ORSTOM
5 300
cale. ORSTOM
4 660
ealc.ORSrm
4 370
calc.ORSTOH
3 660
3 370
3 000
4 220
3 320
2 750
3 180
3 390
2 200
2 730
2 150
2 060
Modula
Qm
(mVtl
0,75
0,75
0.9
1.U5
1.3
1,9
calculeORSTOI
1,6
calculéURSTOI
1.0
Cale. ORSTOM
1.1
cale.°0^TOM
1.2
1.4
0.37".e-,^^suré.,.-'^ 5'
3,8 i^
^.^'"'"zT»
2.0
2.3
2.3
l.B ^^^
^^ calculé
1.1
1,1
1.34
0,70
0,62
0,50
1,0
1,0
1.0 ^...--'^^.-^^730
.--^^l.ORSTOI1,0 ^^--^
---^740^"^^l .OASTOI
0.91
2,45
U.B
[prise canal)
2.57
^calc.ORSTOH
'f^.DRSTON
3
I.S
],
o.azo
Ole.ORSTOH
o.aw
0,45
0,71
0,22
0,45
0,500
calculiORSTO
-rlrfr. ORSTOM
0,200
0,260
cale.ORSTOM
0.11
0,360
Dibit cartietfr
rivtique détioge «uOCCcm^s
(0,210)
(0,210)
U,2«
0.34
0,410
0,5U
0,43
0,29
0,2,
0,070
0,320
0,37
0,145^--,^-^0,060
n.iwi^^..^^
... ^0.540
^Í^6Ü
0,S6o
0,380^^,^.^
0,36
0,3
0,270
0,130
0,280 ^^-^
.,^0,20(0,260^---^
^^-^11,200
0,176 J^^'
_^..^'0,250
0,C90
0,640
0,680
0,640
0,700
0,770
0,160
0,2*20
0,180
o,too
0,060
0,120
0.110
0,050
0.030
0,120
Frittvementvcennus eu pré
vMf 4 cn im^lsl
0
0
0
0,011
0,011
0,156
0,156
ij.lSO autop.1939cote pa»
0,030
0,O40
(cote HO a)
0,040
(cote 80
0,003
(cote 30 .)
0,175 ,0,010
),17S , 0,010
',175 0,01"
34 1/a
0,135
(0.160?)
0,075 l/e
0,050
0,050
0,200
0,100
0,800
0,212
0,212
0,212
0,212
0,212
0,300 .risçinteraediairt
0,008
0,008
0
Débit réfervé
Or
(ISV, DCE)
(0,030)
(0,030)
0,045
0,05
0,06
e
0,075
0,065
0,043
0,043
0,020
0,050
0,06
0,015
0,0,
0,120
0,084
il.hi^ '
^--''0,036
0,05
0,045
0,040
0,020
0,040^^.-
^,.^"0,030
0,040^
^..-.-'^030
^,^.--'^0,037
0,103
0,0»
0,100
0.096
0,105
0,115
0,025
0,030
0,020
0,015
0.010
0,020
0,016
0,010
o.oio
0,020
nébil moyen
disponible(Qm.Or.q)
0.72
0,72
0,850
1,0
1,24
1,67
1,37
1.0(ou 0,85)
1,05
(ou 0,9)
0,220
1,10
1,30
0,350
3.5
3,5
2.5
^^^.^^^15
1,2
0,6
0,530
0,280
^.^"^ n 7nn
^^^.-^ 0,700
0,780 '-
^.- 0,77
1,67
2,7
2,9
2.7
3,2
.3
0,78
0,8
0,69
0,210
0.480
0.480
0.27
0.1
0.34
Conditionf tepegrophiques et pujcfonce
Cele
de la priie
(ml
150
120
110
62
50
405
405
32
72
80
50
140
90
40
30
78
40
40
200
130
90
432
500
50
65
145
195
100
110
95
65
90
205
470
92
250
200
250
100
4<
140
55
206
70
80
92
90
iU5
120
105
50
50
Cete de larcetitutien
(">l
45
45
75
36
36
145 ou 105
145 ou 105
17
43
50
27
57
50
14
8
47
25
23
140
47
137
137
22
10
70
ISS
20
20
25
15
40
25
2110
50
205
145
150
22
as
2S
10
30
35
32
40
60
10 ^^.,..-'
^^--'' 20
35
8
Hauteur de
chute brute
(m|
105
75
35
26
14
260 k 300
260 i 300
15
29
30
23
83
40
26
24
30
15
17
60
50
43
299
363
28
55
75
40
80
90
70
50
50
160
190
42
49
55
100
35'
24
55
30
198
40
45
60
50
45
110 ^,,^^^'^^.^''^ 1.10
70
42
42
PulfconcemofCnne bnifc
(k«|
(760)
PUIS. Inst.
l.^W,
I*ul8. Inst.
0,9 m
300
260
170
250
400
310
(i précjlçr)
(a préciser)
210
160
440
340
85 ^^^..^
^.-- 125
1 000
379
425
695 ^,^.^'
.-"'^ 440
340
330
400
110
70Ü ^'
.. 490
500 ^.^.--''^
^^-^ 350
390 ^
^-^ 380
1 520
700
1 210
1 590
2 700
1 120
720
430
240
051
275
99
240
22 U
190
40
140
»
Lenoueur du
eonoi d'omenêe(n>|
2 700
2 350
1 IOO
1 000
620
5 100
4 300
500
1 000
800
75U
1 250
700
900
720
600
750
650
1 «SO
1 250
900
3 600
4 600
650
SOO
750 .
450
1 320
1 540
1 050
1 300
condui te fore,lie 1
1 420
galerie
canal exis¬tant
850
aso
1 150
2 300
1 250
1 200
aso
700
-
800
550
-
900
1 000
-
750
600
1 800
Longueur de
lo conduite
forcée (m)
eoo
250
aO
100
70
200
200
140
120
200
150
200
150
100
80
110
70
100
200
200
120
400
. 400
190
75
90
ao
320
390
140
80
e en fond val-Su a
1 900
900
140
100
130
190
80
80
80
120
4 000
80
100
1 400
80
«0
1 250 - 1400
120
90
200
Conditions d'occosBÎbititï
Prifo(m)
Piate A créer
Piate A créer peu facile
Piste A créer (1 000 facile
Piate i créer 1 000
Piate existante facile
Piste à créer facile (IWKI
Piste à créer dans se^M^r tacile d'ac¬cès (BOO
Piste existantegéotechnique facile
Piste à créer dans secteur facile d'ac-cèa (i 500
Piste A créer 400
Piste existante
Piste A créer sur 1,000 dans tone ao-yenneaent facile, géotechnique facile
Bijite A créer, zone peu boisée,
Piste A créer cn sone prairie, accèsfaeilo
idea
Prise en aval, piste existante
idea BRCM 1
Piste existante dans zone boisée
(100 a A créer)
Piste A créer dans le fond de la vallée
500 a
Piste A créer sur 1 000 a accès aoyenne-
aent facile
Plate A créer sur 200 a, accès facile
par habitation Habitua
Accès par piste et route existantesfacile
Piste A créer en zone agricole, accès
facile (300 a)
idea
Accès pour le fond de la vallée, piste
A créer sur 1.000 a
Piste A créer sur 500 a environ
Topographie difficile
Topographie difficile
Topographie difficile
Plate A créer sur 1 500 (difficile)
Piste existante
Piste A aaénager 650 a
Route existante
Topographie difficile
Adduction
(m)
Piste A cr^er(zone d'habitation)
Plate A créer peu facile
Piste A créer 1 000 a environfacile
Piste A créer 600 a
Piste exiatante facile
Piste A créer facile (600 a)
Piste A créer dans secteur facile d'ac¬cès.
Piste existantegéotechnique facile
idea
Piste A créer 700 a
Piste A créer dans secteur facile d'accèsgéotechnique facile
Piste A créer sur 1 000 a zone aoyenne-
aent facile, géotechnique facile
Piste A créer, zone peu boisée et agri¬cole, facile
Piste A créer, zone prairie, accès fa¬cile
idea
Piste existante
( prise DDA)
idea BRGM 1
Piste A créer, zone boisée * prairie
accès facile (900 a)
nêne piste que la prise
Piste A créer sur 1 UOO a accès B«yenne-
aent facile
Piste A créer sur 700 à BOO a A partir
Habitation Habitué accès facile
idea
facile
Zone agricole, piste existante A partir
700 a environ
idea
idea
Mëae piste que la prise
Idea
Idea
Idea
Piste A créer sur 1 500 a
Route existante A proximité
(zone habitée)
K£ae piste que pour 1 *aceèa A la priae
350 A 400 de piste
Usina(m|
Piate existante
Piste A créer peu facile
Piste existante facile
Piste existante facile
Piste existante facile
Piste existante facile
Piste existante
Piste existantegéotechnique facile
idea ' V
Piste existante
Piste existantegéotechnique facile
Piste A créer sur 1 UOO n dans zone ao-yenneaent facile géotechnique facile
Piste A créer, sone agricole .facile
Piste A créer, zone prairie * alluvions
accès facile
idea
Piste existante(prise DDA)
idea BRCH 1
Piste existante accès facile(100 a A créer)
Piste existante
Piste A créer sur 1 000 a accès aoyenne-aent facile
Piste à créer A partir Habitation St Sau¬veur, 300 à 40O a, accès difficile
idea
fscile
Piste A créer sur 00 A 100 (accèsfacile)
idea
idea
Piste existante A prolonger sur
50 a
Idea
Idea
Idea
Route existante A proxiaité ( < 100 a)
Piste (route) existante
Route Mcistante
100 a de piate
~-
ANNEXE 2 S. £> ANT. 2850
* -^ ^
TABLEAU OES SITES PRESELECTIONNES
DÉSIGNATION
LEZARDE
MOUSTIgUE
ROSE
PETITE RIVIERE A
COYAVE
CAPESTERRE
PEROU
l,KAND CARBET
BANANIER
RIVIERE DES PERES
BEAUGENDRE
Csrtt
topogropliiqu.
1/20 000
Petit Bourg
Petit Bour^
Petit Bourg
Petit Bourg
Capesterre
Capesterre
Trois Rivieres
Trois Rivières
Basse-Terre
Vieux Habitants
Conditions hydrologiques
Bossin
versant
»,9
12,8
10
9, S
21,9
10, S
10,9
e,s
23, e
10,9
Pluviométrie
interannuell.
(mm)
4 720
S 320
4 560
5 170
5 200
4 890
5 leO
4 320
4 700
3 680
Module
Qm
(mVi)
1,05
l.s
1.0
1,2
3,8
1.8
1,34
0,62
2,57
0,80
Débit caracté¬ristique d'étio
ge su DCElmVs
0,35
0,43
0,Z9
0,32
0,54
U,38
0,36
0,27
0,69
0,16
Prélèvementsconnus ou p.-é-
vus q en (m'/s:
0,011
0,156
0,150
0,04
0,185
0,135
0,075
0,05
0,8
0,08
Débit réservé
Or
(ISV. DCE)
0,05
0,065
0,043
0,05
0,09
0,057
0,05
0,04
0,103
0,025
Débit moyendisponible
(Qm.Or.q)
1.0
1.4
0,85
1.1
3,5
1,62
1,2
0,53
1,67
0,78
Conditions topogropliiques puisionce
Cote
de la prise
(m)
62
72
80
90
78
90
50
145
92
140
Cote de lo
restitution
(m)
36
43
50
50
47
47
22
70
50
85
Hauteur de
chute brute
(m)
26
29
30
40
30
43
28
75
42
55
Puissanc?
install (ÎÊ
260
260
310
440
1 000
695
34U
400
700
430
Dirnenstons de l'adduction
Longueur du
conol d'amenée
(m)
1 1 UU
1 1 ou
800
700
600
900
650
750
850
BOO
Longueur de
la conduit,
torcée (m)
150
150
200
150
110
120
150
90
14U
80
Conditions d'accessibilité
Prise
(m)
SOOrnvà par¬
tir piste
300 m de
piste
900
100
600
100
500
200
500
route exis¬
tante
Adduction
(m)
mcme piste
que la prise
même piste
que la prise
mêrae piste
700
mcme piste
9O0
même piste
750
mène piate
Piste à créer
sur 400
Usint
(m)
300m à p(^^_
aob
150
piste is^is-
tante
100
100
piste exis¬
tante
300
Topo diffi¬
cile
piste exis¬
tante
50
Céotechnîqut
t env ironntmcnt
- argile d'altération
- forêt
- formations meubles : éboulis
alluvions - argiles d'aitéra-tion
- ancienne plantation
- formation d'altération
- forêt
- fonnation d'altération
~ limite forêt - plantation
- forraation d'altération
- limite zone agricole
- formations meubles
- zone agricole
- coulées pyroclastiques
- zone agricole (mais en fond
de vallée)
- alluvions fines et matériauxaltérés
- petite forêt
- coulées de ponces et de pyro¬
clastiques
- zone agricole
piste loo poui - zone moyennement boisée et
C.F. route u i. .. -habitée
existante
ProximittriscQU
(m)
400
500
1 800
600
350
700
250
300
300
IOO
ANNEXE 4 S.G.ANT 2851
r
VUE EN PLAN DE L'AMENAGEMENT PROPOSÉ
Echelle 1/2O 000
MOUSTIQUE 1
P ; Prise
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
CFi Conduite forcée
U ! Usine
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
1100-
1O00-
900-
f
S£c
tib
ie c
'rod
uc
/
A
Débit (J'équîpement
— — •
en m^
:
/s
.1.2 ,1.4 1.8
CARACTERISTIQUES T0P0GRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L' A M É N A G E M E N T
Débitmoyen( m a / s )
1,9
Débitréservéí m 3 / s )
O , U b
Prélè-vements(m3/s)
0,156
DebitdisponiblefmVs)
1,67
Cote depriseim)
34
Cote dechambœdemise en
charqe(m)
33
Cote derestitution
(m)
17
Débitequipem'(m3/s)
1 ,67
Hauteurde chute
nettefml
15,6
Puissanceinstallée
(Kw)
191
Productible
fMwh)
1089
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre (mm )
Longueur (m)
Matériau
Adduction
1200
700
POLYETHYLENE
Conduite forcée
850
140
POLYETHYLENE
C O U T E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au k minstalle'
Génie civil
5 98U
3 1 , 3
Electromécanique
12 5!)
6 , 5
Divers
7 v) ñ
Globa l
ANNEXE 5 S.G.ANÎ. 3092
t :, j , ,i:-
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSÉ
Echelle i/20 000
MOUSTIQUE 2
• > .
P ; Prise
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
C F : Conduite forcée
U : Usine
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION OUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
1400-
1200-
5Sc
tib
ie t
Pro
duc
Débit (J'équîpement en rm /s
1.2 1.4 1.6
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE Lr AMÉNAGEMENT
Débitmoyenímys)
1,6
DébitréservéimVs)
0,06
Prélè-vementsinvVs)
0,156
DebitdisponiblefmVs)
1,4
Cote deprisef m )
72
Cote dechambre demise en
charrje(m)
70
Cote derestitution
(m)
43
Débitéquipemi(ma/s)
1,4
Hauteurde chute
nette(m)25,3
Puissanceinstallée
(Kw)
260
Productible
(Mwh)
9379
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre (mm )
Longueur (m)
Matériau
Adduction
i)nO
1100
POI,YET1IYI,KNE
Conduite forcée
ano
150
FONTE
COUT ESTIMÉ EN KF
Coût total
Coût au k minstallé
Génie civil
27,1
Electromécanique
1 •]()':>
Divers
1 OfTl
Global
36 ,1
ANNEXE S S.G. ANT. 3Q93
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSÉEchelle i/20 000
LEZARDE 2A
I Bjeaucfheval '
P ; Prisa
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
CFl Conduite forcée
U : Usine
1100-
900- r.
700
500
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT - ,. •
0.6
X
SSe
tib
03
"DO
n
y
;;
s*
Débit
• . ;
; |!. |p
;^"
• ] ! ! •
j'équipement en m 3
: : .JT.:
/s
0.8 1.2 1.4
CARACTÉRISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
DébitmoyeninP/s)
1,05
DébitréservéfmVsl
U,O6
Pre'lè -vements( m 3 / s )
0,011
Debitdisponible( m 3 / * }
1
Cote deprise(m)
56 ,5
Cote dechambre demise en
charqe(m)
55
Cote derestitution
(ml
3 5
Débite'quipem!(m3/s)
1
Hauteurde chute
nette(m>
1 9 , 5
Puissanceinstallée
(Kw)
143
Productíbit
fMwh)
937
CARACTÉRISTIQUES DE Lr ADDUCTION ET OE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre ( m m )
Longueur (m)
Matériau
Adduction
9 50
7tíO
POl.YKTllYUiNK
Conduite forcée
750
120
FONTE
COUT E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au k minstalle'
Génie civil
4750
33,2
Electromécanique
1 021)
7,1
Divers
fi .in
Global
n • ] ( i Ci
A A t *
ANNEXE 5 S.GtANT. 309A
v\
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSÉEchelle 1 /2OOOQ
L A H O S E 1 + 2
900
P ; Prise
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
CFi Conduite forcée
U : Usine
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
3Ec
tib
ie (
'ro
du
c
/
/
/
Débit (
' "• 'A
: ! . ; :
l'équip
M 1 "
ement
• !
e n n V
;'.\' "
/ S
0.5 0.7 0.9 1.1 1.3
CARACTÉRISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitmoyen( m y s )
1
Débitréservé(mVs)
0,04
Prélè-vements(m3/S)
0 , 1 5 0
Debitdisponible
0,8
Cote depr ¡se(m)
70
Cote dechambre dtmise en
charqe(m)
67
Cote derestitution
(ml
42
Débitéquipem?fms/s)
0,8
Hauteurde chute
nette(m)
37,5
Puissanceinstallée
(Kw)
220
Product ¡bit
(Mwh)
1212
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre (mm )
Longueur (m)
Matériau
Adduction
950
1500
BETON
Conduite forcée
700
200
FONTE
C O U T E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au k minstallé
Génie civil
fi 7 1 ñ
26
Electromécaniiitie
1 I;Î(I
5,1
D i v e r s
'(' 5 il
GIOIMI
7;viy
34 ,5
ANNEXE 5 S.G.ANT. 3095
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSEEchelle i/20 OOO
LA ROSE 2
•ríí^^l:A:I&ríTí::W::. 1000-—•"• \ ^ ' •»—J-1 - • \ A f* - | »» ; •> ^ \ • / • T.
P ; Prise
C : A d d u c t i o n
M C ! S t r u c t u r e d e m i s e e n c h a r g e
C F : C o n d u i t e f o r c é e
U : U s i n e
800-
600
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
á
c
0)XI
u"DD
n
yS
^y
y^
y
Débit (
i
l'équip
i
ement en m^ /s
0.6 0.8 1.2 1.4
CARACTÉRISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L' A M É N A G E M E N T
Débitmoyenfm3/s)
1,1
Débitréservéi'mVs)
0,04
P r é l è -v e m e n t s( m 3 / s )
0,150
Debitdisponiblef m 3 / s )
U , 8
Cote depr ise(m)
50
Cote dechambre demise en
charqelm)
48,8
Cote derestitution
(ml
27
Débitéquipent!(ms/s)
1,1
Hauteurde chute
nette(m)
21
Puissanceinstallée
(Kw)
138
Productible
(Mwh)
837
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre [ m m )
Longueur fm)
Matériau
Adduction
850
750
P O L Y E T H Y U i N K
Conduite forcée
7 5 0
120
FONTE
COUT E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au k minstallé
Génie civil
4 8 94
3 5 , 5
Electromécanique
1020
7,4
Divers
651
Global
fi570
• 17 , H
ANNEXE S SG.ANT. 3096
VUE EN PLAN DE L'AMENAGEMENT PROPOSE'
Echelle 1 / 2 0 000
PETITE RIVIERE A GOYAVES 2
P : PrisB
C : Adduction
M C : Structure de mise en charge
C F ; Conduite forcée
U : Usine
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
1800-
1600 •
1400 -
3£c
tib
ie <
'ro
du
c
/
/
/
y
Débit J'équipement en m *
[
i'V
i • •
/»
0.7 0.9 1.1 1.3
CARACTÉRISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L' A M É N A G E M E N T
Débitmoyen(m3/s)
1,2
Débitréservéf m y s )
0,05
Prélè-vements(ms/s)
U,04
Debitdisponiblef m 3 / * )
1,1
Cote deprisef m)
88
Cote dechambee de
mise encharqe(m)
86
Cote derestitution
(m)
48
Débitéquipemî(m3/s)
1,1
Hauteurde chute
nette(m)
36
Puissanceinstallée
(Kw)
293
Productible
fMwh)
1752
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre ( m m )
Longueur im)
Matériau
Adduction
1000
570 150
BETON FONTE
Conduite forcée
750
160
FONTE
ANNEXE 5
COUT ESTIMÉ EN KF
Coût total
Coût au k minstallé
Génie civil
6210
21,2
Electromécanique
1360
4,6
Divers
833
Global
8403
28,7
S.G.ANT. 3097
VUE EM PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSEEchelle 1 /20 000
GRANDE RIVIERE CAPESTERRE 1
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
P ; Prisa
C '. Adduction
M C ] Structure de mise en charge
CFl Conduite forcéeU : Usine
4000-
3000-
2000-
.c
2c
tib
ie «
Pro
du
c
/
/f
Débit <
\ •
iij,11
1
t'équip
: ] ' •
V.
ement en m-*/s
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitmoyenfm3/s)
3 , 8
Débitréservéím 3 /s)
0 ,12
Prélè-vementsim3/s}
0 ,105
Debitdisponiblef m V s )
3,5
Cote deprisefm)
78
Cote dechambre de
mise encharqe(m)
Cote derestitution
(m)
47
Débitéquipemî(mVs)
3,5
Hauteurde chute
nettefm>
28
Puissanceinstallée
(Kw)
720
Productible
(Mwh)
3 914
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre [ m m )
Longueur (m)
Matériau
Adduction Conduite forcée
1400
710
FONTE
C O U T E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au k minsta lié
G é n i e civil
11110
15,4
Electromécanique
2450
3, A
Divers
M an
Global
15050
L i n , i)
ANNEXE 5 S.G.ANT. 3Q9a
VUE EN PLAN DE L'AMENAGEMENT PROPOSÉEchelle 1/20 000
GRANDE RIVIERE CAPESTERRE 2
P ; PriseC : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
C F ; Conduite forcée
U ! Usine
2000-
1800 -
1600
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
S£c
41
tib
u3•aoCL
/
/
Débit {
i
\
i
J'équip
!
ement en m^ /s
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitmoyeni m y s )
3,8
Débitréservéfm3/s)
0 , 1 2
Prélè-vements( m 3 / s )
0,105
Debitdisponible(mV s)
3,5
Cote deprisef m )
40
Cote dechambre demise en
charqB(m)
3 7 , 7
Cote derestitution
(ml
23
Débitéquipemî(m3/s)
3,5
Hauteurde chute
nettefmî
1 3 , 5
Puissanceinstallée
(Kvu)
352
Productible
(Mwh)
1915
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre (mm )
Longueur (m)
Matériau
Adduction Conduite forcée
14 00
65U
F O N T E
COUT ESTIMÉ EN KF
Coût total
Coût au k minstalle
Génie civil
1 1 2 1 0
3 1 , 0
Electromécanique
2001.)
5,7
Divers
1-150
Global
Listín
• 1 1 , 6
ANNEXE 5 S.G.ANT. 3099
VUE EN PLAN DE L'AMENAGEMENT PROPOSÉEchelle 1 /20 000
PEROU 1
P : Prise
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
C F ; Conduite forcée
U : Usine
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
2200 -
1800 -
1400-
1000 J
£c
tib
ie «
3ro
du
c
/
/
Débit
• M 1 ; .
! •
J'équip
•;:Í
- — '
ement en m-/s
1.4 1.6 1.8
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitmoyenim3/s)
1,8
Débitréservéfmys)
0,06
Prélè-vements(mVs)
0,135
Debitdisponiblef m V s )
1,6
Cote deprise( m )
83
Cote dechambee demise en
charqe(m)
8 1 , 5
Cote derestitution
(ml
47
Débitéquipent(m3/s)
1,6
Hauteurde chute
nettefm)
33
Puissanceinstallée
(Kw)
388
Productible
(Mwh)
2072
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre [mm )
Longueur (m)
Matériau
Adduction
1000
700
POLYETIIYLKNii
Conduite forcée
850
160
FUN TE
COUT E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au |<minstallé
Génie civil
7709
1 9 , 9
Electromécanique
1648
Ay2
D i v e r s
11)29
Global
103 8 6
2 ri , «
ANNEXE S S.G.ANT. 3100
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT" PROPOSÉ
Echelle i/20 000
PEROU 1 - PRISE E
P ; Prise
C '. Adduction
M C : Structure de mise en charge
C F : Conduite forcée
U : Usine
21O°-
1900 -
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
1.4
• C
" 3Sc
0)
u
o
Débit (
!
!
' 1 . .
j'équip
el-
ement
• , '
en m**
• • ' ;
:
"
/s
1.6 1.8
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES ' HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitmoyenfm3/s)
1,0
Débitréservéi m 3 / s )
0,06
Prélè-vements(ma/s)
0,135
OebitdisponiblefmV*J
1,6
Cote deprisef m l
80
CotB dechambiBdemise en
charqe(m)
78
Cote derestitution
(m)
40
Débitequipem!(m3/s)
1,95
Hauteurde chute
nettefm>
37
Puissanceinstallée
(Kw)
530
Productible
fMwh)
2216
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre [mm )
Longueur (m)
Matériau
Adduction
1250
1000
POLYETHYLENE
Conduite forcée
900
90
FONTE
ANNEXE 5
COUT E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au k minstalle'
Génie civil
7 3 1 2
1 3 , 8
Electromécanique
18 SO
Divers
1()O,X
Global
! il] 7 1 )
ht,-
S.G, ANT. 3101
r •
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSÉ
Echelle l/20 000
CARBET
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
P ; Prise
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
C F : Conduite forcée
U : Usine
1400-
1200-
1000-
• c
S£c
üb
le <
'ro
du
c
S
y
3ébit (
^ >
:
['equip
J
ement en m '
•:T
/s
0.8 1.2
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L' AMÉNAGEMENT
Débitmoyen(my s)
1 , 3 4
Débitréservéfm3/s)
0,05
Prélè-vements( m V s )
0,075
Oebitdisponiblef m 3 / s )
1,2
Cote deprise(nO
50
Cote dechambre demise en
charne(m)
48,5
Cote derestitution
(m)
20
Débitequipem?(ma/s)
1,2
Hauteurde chute
nette(m)
27,56
Puissanceinstallée
£Kw)
243
Prod u et i b lu
(Mwh)
1435
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre (mm )
Longueur fm)
Matériau
Adduction
000
6 20
P0LYETIIY1.KNK
Conduite forcée
800
160
FONTK
COUT ESTIMÉ EN KF
Coût total
Coût au kminstalle
Génie civil
5572
2 2 , 9
Electromécanique
L32O
5,4
Divers
758
Global
7650
ANNEXE 5 S.G.ANT. 31Q2
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSÉ*
Echelle i/20 000
BANANIERS 2
'Hábil
P : Prise
C : Adduction
M C ) Structure de mise en charge
Cri Conduite forcée
U : Usine
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
1700-
1500
1300
.c3Ee
41
•a
u3-ao
/
/
¡s
+ * "
Débit
:
J'équip
1 \
ement en m 3/s
0.3 0.5 0.7
CARACTÉRISTIQUES TOPOGRAPHIQUES HYOROLOGIÛUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitmoyenimys)
0,62
Débitréservéf m 3 / s )
0,0.1
Pré le-vementsfmVs)
0,05
Debitdisponible(m3/s)
0,62
Cote deprisefrrO
145
Cote dechambre demise en
charqe(m)
143,5
Cote derestitution
(m)
68
Débite^uipemf(m3/s)
0,53
Hauteurde chute
netteim)
73
Puissanceinstallée
(Kw)
287
Productîblti
fMwh)
1625
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre [mm )
Langueur (m)
Matériau
Adduction
700
750
POI.YKTHYI.KNL;
Conduite forcée
80
500
l'ONTK
COUT ESTIMÉ EN KF
Coût total
Coût au k minstalle'
Génie civil
4 3 97
1 5 , 3
Electromécanique
i 3 5 0
•1 ,7
Divers
p.". ;
Global
n 3 H ' t
. . . , ,
ANNEXE S S.G, ANT. 3Î03
VUE EN PLAN DE L'AMÉNAGEMENT PROPOSÉ
Echelle i /20 000
RIVIERE DES PERES
P ; Prise
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
C F ; Conduite forcée
U ! Usine
VARIATION DU PR00UCTIBU EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
2300-
1900-
1500-
-cSSc
tib
ie (
arod
uc
—
Débit
• i
S'
J'équîpement en m * /s
1.1 1.5 1.9 2.3
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES ' HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L'AMÉNAGEMENT
Débitmoyenfm3/s)
2 , 5 7
Débitréservéfm 3 /s )
0 , 1 0
Prélè-vements(mVs)
0,8
DebitdisponiblefmVs )
1 , 6 7
Cote deprise(m)
84
Cote dechambre demise en
charqe(m)
8 2 , 5
Cote derestitution
(m)
48
Débitéquipem!{IÎ13/S)
1 ,67
Hauteurde chute
nettefm>
33
Puissanceinstallée
(Kw)
403
Productiblb
fMwh)
1317
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADDUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre (mm )
Longueur (m)
Matériau
Adduction
1100
650
FONTE
Conduite forcée
750
240
KilNTK
COUT E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au kminstalle'
Génie civil
7511
1 8 , 6
Electromécanique
1686
4,2
Divers
1012
Global
1020 9
2f),3
ANNEXE S S.G.ANT. 31Q4
VUE EN PLAN DE L'AMENAGEMENT PROPOSÉ
Echelle 1 /2OODD
VIEUX HABITANTS 2
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
P : Prise
C : Adduction
M C ; Structure de mise en charge
C F : Conduite forcée
U : Usine
6000-
JS
3£c
tib
ie «
'ro
du
c
/
/
f
/
Débit <
• • • ' !
: ! • • ' ;
|
l'équip
. . !
.... ; I..
:
: ; ' ; : . , •
ement en m-* /s
CARACTERISTIQUES TOPOGRAPHIQUES ' HYDROLOGIÛUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitm o y e n(my s)
3,2
Débitréservéfni3/s)
0,10
Prélè-vements(m3/s)
0,212
DebitdisponiblefmVs)
2,9
Cote depr ¡se(m}
201
Cote dechambre de
mise encharne(m)
-
Cote derestitution
(m)
145
Débitéquipem?f m V s )
2,9
Hauteurde chute
nette(m)
52
Puissanceinstallée
(Kw)
1106
Productiblu
(Mwh)
5919
CARACTÉRISTIQUES OE L'ADOUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre (mm )
Longueur (m)
Matériau
Adductionen charge
1300
1150
F O N T K
Conduite forcée
-
-
-
COUT E S T I M É EN KF
Coût total
Coût au k minstalle
Génie civil
1 5 5 0 3
14
Electromécanique
3 7 52
3,4
Divers
2 ! 1 >S
Globnl
:i 1 3 7 5
h!,7
ANNEXE 5 S.G, ANT. 3105
VUE EN PLAN DE L'AMENAGEMENT PROPOSE
Echelle i/20 000
BEAUGENDRE 1
VARIATION DU PRODUCTIBLE EN FONCTION DUDÉBIT D'ÉQUIPEMENT
1400
1200-
1000
P : Prise
C : Adduction
MC; Structure de mise en charge
CF; Conduite forcée
U : Usine
0.5
£c
tib
O=1
•a
o
/
/
Jébit (
I
J'équip
• i
¡
ement en m^/s
0.7 0.9 1.1
CARACTÉRISTIQUES TOPOGRAPHIQUES ' HYDROLOGIQUES ET ÉNERGÉTIQUES DE L ' A M É N A G E M E N T
Débitmoyenfm3/s)
0,8
Débitréservéimysl
0,02
Prélè-vementsimVsJ
0,08
DebitdisponiblefmV* )
0,72
Cote deprisef m )
125
Cote dechambee &mise en
charqe(m)
123
Cote derestitution
(m)
78
Débitéquipem!(ma/s)
0,78
Hauteurde chute
nettefm>
44
Puissanceinstallée
(Kwï
252
Productible
(Mwh)
1244
CARACTÉRISTIQUES DE L'ADOUCTION ET DE LA CONDUITE FORCÉE
Diamètre [mm )
Longueur fm)
Matériau
Adduction
800
880
POLYKTHYI.KNK
Conduite forcée
650
120
FONTE
COUT ESTIMÉ EN KF
Coût total
Coût au |<minstalle'
Génie civil
4 4 7 0
1 7 , 7
Electromécanique
1 660
6 ,6
Divers
n 7 5
Global
MU'
ANNEXE 5 S.G.ANT. 3106
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