histoire des arts : phèdre par alexandre cabanel
Post on 28-Jan-2018
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Gustave Courbet, Un enterrement à Ornans, 1849-1850, Musée d’Orsay, Paris. Huile sur toile. Hauteur 315 cm - Largeur 668 cm
« La déesse, noyée dans un fleuve de lait, a l'air d'une délicieuse lorette, non pas en chair et en os - cela semblerait indécent - mais en une sorte de pâte d'amande blanche et rose. »
Emile Zola, Nos peintres au Champ-de-Mars, 1867.
« Voyez cette misère. Voilà M. Cabanel avec une Phèdre. La peinture en est creuse comme toujours, d'une tonalité morne où les couleurs vives s'attristent elles-mêmes et tournent à la boue. Quant au sujet, que dire de cette Phèdre sans caractère, qui pourrait être aussi bien Cléopâtre que Didon ? C'est un dessus de pendule quelconque, une femme couchée, et qui a l'air fort maussade. Cela est faux de sentiment, faux d'observation, faux de facture. »
Emile Zola, Le naturalisme au Salon,1880
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