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Octobre 2013
Guide pour la numérisation d’un
inventaire de zones humides
Logiciel QGIS 2
Dufour
Sommaire
I- Introduction .............................................................................................................................. 1
II- Généralités ............................................................................................................................... 2
a) Lexique de base ....................................................................................................................... 2
b) L’interface de QGIS2 ................................................................................................................ 5
c) Manipulations de base ............................................................................................................. 6
III- Créer une couche vectorielle .................................................................................................... 8
a) Le format Shapefile ..................................................................................................................... 8
b) Création de la couche vectorielle ................................................................................................ 9
c) Structure de la table attributaire................................................................................................. 11
IV- Numériser .............................................................................................................................. 14
V- Réaliser des cartes ................................................................................................................ 20
a) Les panneaux du composeur d’impression ............................................................................ 21
b) La barre d’outils ‘Objets du composeur’ ................................................................................. 21
c) la barre d’outils ‘Actions de l’objet’ ......................................................................................... 22
VI- Conclusion ............................................................................................................................. 23
Annexe 1 - Les systèmes de coordonnées ....................................................................................... 24
Annexe 2 – Ajouter des fonctionnalités (extensions) ......................................................................... 26
Annexe 3 – Créer une expression avec la calculatrice de valeur d’attributs ...................................... 28
I- Introduction
Les systèmes d’information géographique (SIG) permettent d’établir des bases de connaissances
descriptives du territoire en relation avec leur représentation cartographique. Les outils logiciels
permettent à partir de ces bases de connaissance, outre la création de cartes, des analyses
statistiques, des croisements entre différentes bases de connaissances, des suivis de l’évolution du
territoire, etc.
QGIS est un Système d'Information Géographique, Projet de l'Open Source Geospatial Foundation
(http://qgis.osgeo.org). Le projet bénéficie d’une communauté d’utilisateurs et de développeurs très
active qui a su en faire une alternative pertinente aux solutions propriétaires.
Un logiciel open source ne signifie pas seulement un logiciel gratuit. Littéralement, l’expression
signifie que le code est ouvert, téléchargeable et modifiable par quiconque. Les améliorations,
corrections ou développement d’extensions proposés par un contributeur du projet sont mises dans
le pot commun afin d’en faire bénéficier tous les utilisateurs.
Une entreprise peut décider d’acquérir une solution propriétaire remplissant la plupart de ses
besoins, ou d’utiliser QGIS et financer le projet pour faire développer les fonctionnalités manquantes.
L’évolution apportée au logiciel sera accessible à tous. C’est un autre modèle économique qui est
proposé par l’open source.
Un simple utilisateur peut aussi contribuer à l’évolution du projet, en faisant remonter ses besoins ou
les disfonctionnements rencontrés.
Ce document a pour objectif de rendre le plus autonome possible un opérateur débutant qui a la
charge de numériser un inventaire des zones humides sous QGIS.
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
Deux exemples de couches raster utiles dans le cadre
d’un inventaire de zones humides :
La BD ORTHO® ©IGN est adaptée en tant que
support de délimitation car elle permet de dessiner des
contours au plus proches de la réalité, que ce soit sur
le terrain ou lors de la numérisation dans un logiciel de
traitement d’information géographique.
Le SCAN25® ©IGN ne doit pas servir de support à la
numérisation, mais est utile pour se repérer, récupérer
la toponymie d’un site, ou restituer le résultat sous
forme de cartographie thématique.
II- Généralités
a) Lexique de base
Couches : Traduction directe de l’anglais "layer", le mot couche désigne un fichier raster ou
vecteur. Le terme sous-entend que ces fichiers peuvent se superposer et se caler (projeter) entre
eux.
Raster : Synonyme d’image (formats : .bmp, .jpg, .tif, .ecw, .png, .sid, etc). Il s’agit d’une couche
d’information sous forme de pixels, le raster est à différencier des fichiers de type vecteur (couche
vectorielle).
Vecteur : Couche vectorielle. Il s’agit d’une couche
d’informations qui peut être de type point (pour représenter
des bouches d’incendie, des arbres remarquables, etc.),
ligne (routes, cours d’eau, etc.), ou polygone (parcelles,
habitats naturels, etc.).
Exemple de couche vectorielle de type polygone (extrait de l’inventaire permanent des zones humides du Finistère)
Exemple de couches RASTER (BD
ORTHO® et SCAN25® ©IGN)
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
La couche vectorielle principale est celle que vous avez à créer, et qui regroupe les polygones
d’habitats humides.
D’autres couches vectorielles apportant une aide à la numérisation peuvent être utilisées :
Plan cadastral numérisé, BD TOPO® ©IGN.
Entité : Une entité d’une couche vectorielle correspond à un enregistrement. Elle est définie par sa
géométrie (point, ligne ou polygone) et les données qui lui correspondent dans la table attributaire.
Une entité possède obligatoirement un "identifiant", c’est un code alphanumérique unique. Dans une
couche vectorielle donnée, 2 entités distinctes ne doivent donc pas avoir le même identifiant. Cet
attribut particulier sera toujours le premier champ de la table attributaire.
Table attributaire : Tableau d’information d’une couche vectorielle où chaque ligne correspond à
une entité. Chaque colonne peut aussi être appelée champ.
Projet QGIS (.qgs) : Fichier de mémorisation de l’emplacement des couches ouvertes, de leur ordre
de superposition, de leur symbologie, des documents cartographiques (compostions), etc. Il permet à
son ouverture de retrouver un espace de travail préalablement configuré.
Géoréférencement : Généralement les fichiers utilisés sont géoréférencés, c'est-à-dire qu’ils
peuvent se superposer et se caler correctement avec d’autres couches d’informations (utilisation
d’un système de projection, voir Annexe 1).
Cas d’un fichier vecteur : Pour une couche vectorielle au format utilisé dans QGIS, un fichier au
format .qgs et .prj détermine le système de projection utilisé.
Cas d’un fichier raster : Un fichier appelé "worldfile" permet le calage de l’image. Pour une image
.jpg, ce fichier world aura l’extension .jpw, pour une image .bmp, il aura l’extension .bmw, etc.
Mapinfo peut lire ces fichiers pour créer son propre géoréférencement dans le fichier .tab.
D’autres format d’images ne nécessitent pas de fichier de géoreferencement (ecw, sid ,jp2).
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
L’échelle de numérisation doit toujours être supérieure à l’échelle de restitution. De plus, la
précision des documents restitués restera toujours limitée par la précision des rasters ayant servi
à la numérisation.
Exemple : Si l’on souhaite une restitution au 1/10000 (précision environ 10 m), on pourra choisir
la BD ORTHO® avec une échelle de numérisation de 1/5000 ou supérieure. Le plan cadastral
s’il est numérisé pourra être superposé à la BD ORTHO®.
Echelle : L'échelle représente le rapport entre une distance mesurée sur la carte et la distance réelle
sur le terrain.
Exemple : si 2 cm sur la carte (ou l’écran) représentent 1 km sur le terrain, l’échelle est de :
Distance sur la carte 2 1
Distance sur le terrain 100 000 50 000
L’échelle est donc de 1/50 000, 1 cm sur la carte correspond à 50 000 cm sur le terrain soit 500 m.
Grande échelle : grande précision, pour représenter un petit territoire, exemple : 1/5000.
Petite échelle : pour représenter un vaste territoire : 1/500 000.
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b) L’interface de QGIS2
Elle se rapproche d’un modèle d’interface que l’on rencontre dans la plupart des Systèmes
d’information géographique dit de bureau. Une barre de menu, des barres d’outils, une barre d’état
(tout en bas), une partie cartographique pour l’affichage des couches, et une table des matières
(partie blanche sur la gauche où les couches affichées sont listées).
Les possibilités de personnalisation de l’interface sont poussées et l’on pourra selon les besoins
l’agrémenter de nouveaux outils, ou l’épurer pour ne garder que le strict nécessaire dans le cas
d’une utilisation sur le terrain avec tablette tactile.
Un clic droit sur la barre d’outils ou la barre de menu ouvre un menu contextuel qui permet de gérer
l’affichage des différentes parties de l’interface.
L’interface peut être personnalisée de façon plus profonde à l’aide du menu Préférences puis
Personnalisation. Cette boite de dialogue donne accès à la modification de toute l’interface,
jusqu’au contenu des menus et des boites d’outils. Un fichier de personnalisation peut être enregistré
et rechargé par la suite.
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c) Manipulations de base
Ouverture d’une couche d’information
QGIS peut lire et exporter (sauvegarder sous) des formats de données très variés. Par contre,
concernant les formats vecteurs, il ne peut pas tous les modifier. Le principal format vecteur
modifiable est le format Shapefile (.shp). Initialement développé par ESRI, ce format est devenu un
standard de fait dans le monde des SIG.
L’ouverture d’une couche d’information peut se faire à partir de la barre d’outils "Contrôle des
couches" :
Ajouter une couche vectorielle
Ajouter une couche raster
Permettre d’ajouter des couches stockées dans différents SGBD spatiaux (PostGIS, SQL
Serveur, Oracle, etc.)
Permettre la connexion à des données en ligne (serveur WMS,WFS,WCS)
Ajouter une couche csv (tableau avec deux colonnes contenant les coordonnées en X et Y)
Créer une nouvelle couche shapefile (ou spatialLite)
Créer une nouvelle couche GPS
Supprimer une couche
Ces fonctionnalités sont aussi accessibles à partir du menu Couches et à partir de l’onglet parcourir
(dans la table des matières).
Enfin, ajouter une couche vectorielle ou raster peut aussi se faire simplement à partir d’un
explorateur par un simple Glisser-Déposer.
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Correspondance Géométrie - Table attributaire
Lorsque l’on dispose d’une couche vectorielle, la manipulation de base est de sélectionner une entité
sur la partie cartographie du logiciel (un point, une ligne, ou un polygone), et de retrouver
l’enregistrement correspondant dans la table attributaire, ou inversement.
Pour opérer une sélection sur la carte, utiliser les outils
de sélection de la barre d‘outils Attributs.
L’utilisation de la touche Contrôle simultanément à une
opération de sélection permet de rajouter ou d’enlever
des entités à la sélection.
Attention : II faut toujours vérifier que la couche dans laquelle on souhaite opérer une sélection est
sélectionnée dans la table des matières.
Ceci est aussi valable pour modifier une couche.
Pour accéder à la table attributaire, cliquer droit sur le nom de la couche dans la table des matières
et choisir dans le menu contextuel Ouvrir la table d’attributs, ou utiliser le bouton équivalent de la
barre d’outils Contrôle des couches.
Pour sélectionner une entité dans la table attributaire, cliquer sur une des lignes dans la colonne
grise tout à gauche. Il ne s’agit pas réellement d’une colonne en tant que telle. Elle affiche un
identifiant de la géométrie qui est créé automatiquement lors de sa création ou de sa modification.
Cet identifiant sert à faire le lien entre une géométrie et ses données attributaires. Il n’est pas géré
par l’utilisateur.
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L’utilisation de la touche contrôle ou shift permet des sélections multiples.
L’utilisation des boutons en bas à gauche développe un sous menu permettant de modifier le mode
d’affichage de la table d’attributs (Montrer toutes les entités, seulement les sélectionnées, seulement
celles visibles sur la carte, etc.).
Pour zoomer ou centrer la carte rapidement sur les entités sélectionnées, utiliser les boutons
accessibles à partir de la table d’attributs ou leurs équivalent de la barre d’outil "Navigateur de
carte" :
III- Créer une couche vectorielle
a) Le format Shapefile
Remarque : On parle couramment d’un shape, shapefile ou d’un fichier shape voire fichier de formes
Ces termes sous-entendent la présence de quatre fichiers indispensables, aux extensions
suivantes :
.shp qui contient la géométrie.
.dbf qui contient la table d’attributs.
.shx qui permet le lien entre la géométrie et sa donnée attributaire.
.prj qui définit dans quel système de coordonnées le fichier doit être projeté. QGIS utilise une
autre extension pour faire référence à un système de projection : .qpj
C’est l’ensemble de ces fichiers qui constituent la couche vectorielle. Le fichier au format .shp est le
fichier ‘directeur’, c'est-à-dire celui sur lequel il faut cliquer pour le lire dans QGIS.
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b) Création de la couche vectorielle
Comme vu plus haut, pour créer une nouvelle couche shapefile on peut utiliser la barre d’outil
Contrôle des couches, ou utiliser le menu Couche, puis Nouveau puis Nouvelle couche
shapefile.
Choisir en premier lieu le type de Géométrie. Dans
notre cas, nous avons besoin de géométrie de type
polygone.
Ensuite, spécifier le SCR (système de
coordonnées de référence).
Nous travaillerons en Lambert93.
Le bouton Spécifier le SCR ouvre cette fenêtre
qui liste tous les systèmes de coordonnées
géographiques et cartographiques.
Un filtre permet de rechercher rapidement le SCR. Le système de coordonnées projeté lambert93 se
nomme RGF93/Lambert-93 et porte l’Id certifié EPSG:2154
Taper RGF93 ou 2154 dans le filtre pour le retrouver facilement.
Une première liste propose les systèmes de coordonnées utilisées récemment, une deuxième
propose la liste des SCR mondiaux. Le choix d’un SCR peut se faire indifféremment dans l’une ou
l’autre des listes.
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Bon à savoir sur les SCR
Pour des soucis de projection à la volée (recalage automatique de deux couches ayant
des SCR différents), préférer les systèmes de projection ayant un Id certifié commençant
par EPSG.
Si vous disposez de données en Lambert II étendu, il faudra affecter le SCR suivant :
NTF (paris)/Zone II portant l’Id certifié EPSG:27572 ou
NTF (paris)/France II (deprecated) portant l’Id certifié EPSG:27582
Pour modifier le SCR affecté à une couche dans QGIS, clic droit sur le nom de la
couche et, dans le menu contextuel, choisir Définir le SCR d’une couche.
Le projet QGIS à aussi un SCR qui lui est affecté. Pour le définir, cliquer sur le bouton
‘mappemonde’ en bas a droit de la barre d’état :
Dans la fenêtre qui s’ouvre alors, si vous travaillez avec des couches ayant des SCR
différents, il faut cocher la case Activer la projection à la volée. Autant que possible, pour
éviter les problèmes de projection et de lenteur d’affichage, il est préférable de travailler
avec des couches ayant des SCR identiques à celui du projet.
QGIS peut ne pas reconnaitre le SCR utilisé pour une couche mais en affecter un qui
sera généré automatiquement. Il ne correspondra pas un SCR EPSG connu même s’il est
équivalent. Dans ce cas, la projection à la volée ne fonctionnera pas. Il sera donc
préférable de vérifier le SCR de chaque couche ajouté à un projet.
De la même façon, si vous souhaitez convertir des données dans un autre système de
projection, il faudra au préalable vérifier que le SCR qui est affecté à la couche n’est pas un
SCR généré automatiquement. Ensuite, faire Sauvegarder sous à partir du clic droit sur le
nom de la couche à reprojeter et choisir un autre SCR pour convertir les données dans un
autre système de projection.
Le cadre Nouvel Attribut permet de configurer sa table d’attributs (cette opération peut aussi être
réalisée ultérieurement (clic droit sur le nom de la couche dans la fenêtre ancrable Couche, puis
Propriétés).
Cliquer sur Ok. Il ne reste plus qu’à préciser l’endroit où l’on souhaite l’enregistrer et son nom.
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c) Structure de la table attributaire
Pour accéder aux propriétés de la couche vectorielle, cliquer
droit sur le nom de la couche, puis Propriétés dans le menu
contextuel. Puis choisir la rubrique Champs.
Pour modifier la structure de la
table attributaire, il faut basculer
en mode édition :
Les autre boutons deviennent actifs et permettent l’ajout ou la suppression de colonne à la table
d’attributs.
Par défaut Qgis ne permet pas de renommer des champs ou de changer leur ordre.
Ce manque est comblé par une extension (plugin) nommée Table Manager (Cf Annexe 2)
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Bon à savoir sur la table d’attributs
Les possibilités de personnalisation de la table attributaire et du formulaire de saisie sont
poussées dans QGIS.
Pour chaque colonne créée la partie "outil d’édition" est configurée par défaut à "Édition de
ligne" qui se présente sous la forme d’un bouton. Cela signifie que l’utilisateur devra taper
le contenu du champ au clavier. Cliquer dessus permet d’accéder à d’autres options
d’édition bien plus pratiques, permettant d’améliorer la vitesse, le confort et la qualité de la
saisie. Ne sont présentées ici qu’une partie de ces options :
Plage permet, pour un champ de type Entier ou Réel, de mettre en place des
ascenseurs pour choisir la valeur souhaitée. La plage est configurable (min, max et pas).
Valeurs uniques permet une saisie proposant les valeurs déjà renseignées pour ce
même champ (Comme pour l’option suivante, ceci à l’avantage de limiter les erreurs de
saisie et de se retrouver avec le même libellé orthographié de plusieurs manières
différentes).
Liste de valeurs permet la mise en place d’une liste de choix prédéfini pour un champ
(il est nécessaire de commencer les liste de valeurs par une valeur nulle, la première valeur
de la liste étant choisie par défaut).
Calendrier permet de saisir une date sur un calendrier et ce dans le format que l’on
souhaite : yyyy-MM-dd par défaut peut devenir dd-MM-yyyy ou yyyyMMdd, voir dd
MMMM yyyy pour un affichage du mois en lettre.
Pour l’année, garder toujours les 4 caractères yyyy, sinon au format yy, 13 sera considéré
comme 1913 !
Le M majuscule est à utiliser pour le format du mois afin d’éviter la confusion avec le m
minuscule utilisé pour le formatage des minutes.
Photo permet d’enregistrer le chemin d’une image et de l’afficher dans le formulaire (le
chemin ne devant pas dépasser 255 caractères).
Toutes ces possibilités de personnalisation du formulaire de saisie sont enregistrées au
niveau du projet (.qgs). L’ouverture de la couche en dehors du projet reste possible mais
les options d’édition de la tables d’attributs seront ceux par défaut (Edition de ligne).
Il est possible d’aller encore plus loin dans la personnalisation du formulaire de saisie avec
la conception par glisser déplacer (liste déroulante "Mise en page de l’éditeur d’attributs")
qui permet de ne faire afficher dans le formulaire que certains champs et ce dans l’ordre
que l’on souhaite.
Si le développement informatique vous attire, il est possible d’affecter à une couche un
Script Python initialisant l’affichage du formulaire pour, par exemple, la mise en place de
contrôles de saisie avec message d’avertissement avant validation. Enfin pour une
personnalisation encore plus poussée, il est possible de créer sa propre interface (au
format .ui) en utilisant le logiciel QTCreator.
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La "calculatrice de champ" est
accessible à partir de :
la rubrique "Champs" des propriétés
de la couche ;
la table d’attributs de la couche ;
la barre d’outils Navigateur de carte
pour la couche dont le nom est
sélectionné.
Elle permet de mettre à jour une colonne
existante ou à créer, à partir d’une
expression pouvant faire intervenir des
formules mathématiques, du texte, d’autre
champ de la couche. Vous pouvez
développer la liste fonction et en choisir une
pour obtenir une aide dans le cadre de droite
(pour un exemple concret, cf Annexe 3).
Pour ajouter un champ, utiliser le bouton "Options" en bas à droite, et dans le menu qui s’ouvre
"Ajouter un champ".
Un nom de champ est limité à 10 caractères et ne doit pas contenir de caractères spéciaux.
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IV- Numériser
La barre d’outils Numérisation :
Annuler ou sauvegarder les éditions
Activer ou désactiver le mode édition de la couche sélectionnée
Sauvegarder les modifications de la couche sélectionnée
Ajouter une entité
Déplacer une entité
Outil de nœud (déplacer, ajouter, ou supprimer des nœuds)
Supprimer les entités sélectionnées
Couper les entités sélectionnées (ctrl X)
Copier les entités sélectionnées (ctrl C)
Coller les entités sélectionnées (ctrl V)
Avant de commencer le dessin, il faut que la couche dans laquelle on souhaite travailler soit en mode
édition. Le "crayon jaune" de la barre d’outils Numérisation (vérifier que la couche que vous voulez
passer en mode édition soit sélectionnée) ou le menu contextuel (clic droit sur le nom de la couche)
permettent de basculer du mode normal au mode édition.
Une fois le mode édition activé, les outils de numérisation sont accessibles.
Attention : Plusieurs couches peuvent être en mode édition en même temps. Les modifications de
géométries se font dans la couche sélectionnée. Il faut donc s’assurer que la couche dans laquelle
l’on souhaite travailler soit bien sélectionnée.
Pour dessiner une nouvelle géométrie, utiliser le bouton Ajouter une entité. Puis commencer le
dessin sur la partie cartographique. Chaque clic ajoute un nœud à la géométrie.
Ne jamais double cliquer pendant la numérisation, ceci aurait pour conséquence de créer un nœud
double. Il s’agit d’un défaut de géométrie pouvant nuire à l’exploitation de la couche.
Pour terminer la numérisation, utiliser le clic droit de la souris. Ce dernier clic n’est pas pris en
compte pour le dessin. Il faut donc avoir dessiné le dernier point avant d’opérer le clic droit.
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Renseigner les données attributaires
A ce stade la géométrie n’est pas encore validée. Une fois le clic droit opéré, le formulaire de saisie
de l’entité fraichement numérisée apparait. L’utilisation du bouton Annuler efface l’entité. Cliquer sur
Ok, après avoir renseigné ou non les données, conserve l’entité (mais elle n’est pas encore
enregistrée).
Toute modification ou création de géométrie nécessite d’être enregistrée (à partir de la barre
d’outils Numérisation ou du menu contextuel que l’on ouvre en cliquant droit sur le nom de la
couche).
Il est préférable autant que possible de renseigner les données attributaires au fur et à mesure de la
numérisation en se servant du formulaire de saisie qui s’ouvre automatiquement après avoir dessiné
une nouvelle géométrie.
L’outil Identifier les entités de la barre d‘outil Attributs permet d’ouvrir le formulaire de saisie
de l’entité cliquée sur la carte. Il est ainsi possible de consulter les données attributaires ou les
modifier (si la couche est en mode édition).
Il est bien sur possible de consulter/modifier les données directement dans la table d’attributs.
Les Options d’accrochages et de numérisation
Un défaut récurrent que l’on rencontre au niveau du dessin des
polygones concerne les erreurs de topologies. C'est-à-dire des
polygones qui se superposent ou qui présentent des espaces
(lacunes) alors qu’ils devraient être jointifs.
Sans aide topologique voici ce qu’il est très facile d’obtenir
Nous voyons clairement des zones plus foncées qui
correspondent à des recouvrements entres polygones et des
zones blanches qui sont des lacunes probablement non
voulues.
Menu "Préférences" puis "Options
d’accrochages"
Ce menu ouvre une fenêtre ancrable donnant accès à des options permettant une numérisation
confortable et propre.
La première option concerne l’accrochage. En cochant la case complètement à droite en face du
nom de la couche, nous activons l’accrochage aux géométries de cette couche. En considérant la
configuration présentée sur la capture d’écran, pendant la numérisation d’un nouveau polygone, si la
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souris se déplace à moins de 20 pixels d’un sommet (nœud) ou d’un segment d’une géométrie de la
couche zh, le curseur de la souris se déplacera automatiquement dessus.
Une deuxième option permet d’éviter les intersections pour une couche donnée. Cette option est très
intéressante car elle bannit d’entrée de jeu la possibilité de recouvrements entre polygones. En
pratique, si vous devez numériser un polygone adjacent à un autre, vous pourrez le numériser en
chevauchant volontairement le polygone
adjacent. Au moment du clic droit pour
terminer la numérisation, QGIS se charge
de découper automatiquement les
nouvelles géométries pour que ses
contours suivent parfaitement ceux de la
géométrie existante.
Cette façon de travailler est à privilégier. Elle est rapide, demande une concentration moindre et
permet de produire des données de meilleure qualité.
Un autre défaut récurrent concerne les autointersections. Pour éviter de
dessiner des polygones autointersectés, la précaution de base consiste
à ne jamais essayer de terminer un polygone en cliquant sur le
premier nœud numérisé.
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La barre d’outil "Numérisation avancée"
Annuler
Refaire
Pivoter l’entité
Simplifier l’entité
Ajouter un anneau (permet de faire des trous dans les polygones)
Ajouter une partie (permet de créer des entités multi-parties – à éviter)
Supprimer un anneau
Supprimer une partie
Remodeler les entités
Décalage X, Y
Séparer les entités
Fusionner les entités sélectionnées
Fusionner les attributs des entités sélectionnées
Rotation des symboles de points
Dessiner un polygone troué
Il est fréquent de trouver ce genre de numérisation :
Il s’agit d’une fausse bonne idée. Cette géométrie comprend des nœuds
superposés qui rendent la géométrie invalide (défaut considéré comme une
autointersection), pratique à proscrire absolument, qui est de surcroit difficile
à mettre en œuvre.
Pour éviter ceci, commencer par dessiner la partie pleine, puis utiliser
l’outil "Ajouter un anneau" pour dessiner le trou.
Si le dessin de l’anneau (trou) ne convient pas, utiliser l’outil "Effacer un
anneau" puis cliquer à n’importe quel endroit sur la bordure de l’anneau pour le voir disparaitre.
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Remodeler un polygone
Lorsque le dessin d’une géométrie ne convient pas, le premier réflexe est de la supprimer pour la
recommencer. Pour des géométries simples, contenant un nombre limité de nœud, c’est
envisageable. Mais pour des géométries plus travaillées qui ont demandé un temps conséquent de
numérisation, il existe une solution très pratique.
L’outil "Remodeler les entités" permet de modifier un polygone que ce soit pour l’agrandir ou le
rogner :
Commencer et terminer le dessin de la modification à l’extérieur du polygone pour le rogner.
Commencer et terminer le dessin de la modification à l’intérieur du polygone pour l’agrandir.
La aussi la numérisation se termine par un clic droit.
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Dans le cas d’un inventaire de zones humides…
Lorsque la numérisation de l’inventaire est faite, c’est le moment d’importer la couche
vectorielle dans le logiciel Gwern. Ce logiciel propose une saisie assistée et rapide des
données attributaires.
Le logiciel dispose d’un menu d’export permettant de récupérer une couche vecteur contenant
les données saisies dans Gwern, et utilisable dans votre logiciel SIG.
Pour se familiariser à l’utilisation de Gwern, se reporter à son guide d’utilisation.
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V- Réaliser des cartes
Au préalable il faut avoir configuré la symbologie de ses couches (clic droit sur le nom de la couche,
Propriété, rubrique Style ou Étiquettes).
Un document cartographique porte le nom de composition d’impression dans l’environnement
QGIS. Il existe donc une interface nommée Composeur d’impression (menu Fichier puis au choix :
Nouveau composeur d’impression ;
Gestionnaire de composition pour
renommer ou supprimer les
compositions existantes ou en créer
une nouvelle à partir d’un modèle préétablie ;
Composeur d’impression pour ouvrir une composition déjà créée.
La partie centrale permet d’interagir directement avec le document cartographique à créer
(composition).
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a) Les panneaux du composeur d’impression
La partie de droite est composée de 4 ‘panneaux’ :
Historique de commande. Toute opération effectuée rajoute une ligne à l’historique. Il est
ainsi possible de revenir à un état précédent en cliquant sur une ligne de l’historique. La
configuration de la composition reprend alors à partir de l’opération. Une nouvelle opération
efface la partie de l’historique postérieure à l’opération sélectionnée.
Composition. Il convient de s’y intéresser en premier lieu afin de définir le format (A4, A3,…),
l’orientation (portrait ou paysage), la résolution1.
Propriété de l’objet. Permet de configurer l’objet sélectionné sur la partie centrale. Il peut
s’agir de la carte, de la légende, d’une photo que l’on a ajoutée au document, …
Génération d’atlas. Permet d’automatiser la création de carte à l’aide d’une couche de
couverture. Une carte par géométrie présente dans la couche de couverture est créée. Il est
possible d’utiliser une grille créée à l’aide du menu Vecteur puis Outils de recherche, puis
Grille vecteur.
Le composeur d’impression présente 4 barres d’outils, qui reprennent la plupart des outils
disponibles dans la barre de menu.
b) La barre d’outils ‘Objets du composeur’
Elle permet d’ajouter des éléments (objets) à la composition en cliquant sur l’outil et en dessinant un
cadre sur la composition :
Ajouter une nouvelle carte
Ajouter une image
Ajouter une étiquette (zone de texte)
Ajouter une légende
Ajouter une nouvelle échelle graphique
Ajouter un rectangle ou un triangle ou un ovale
Ajouter une flèche
Ajouter une table d’attribut
Ajouter du HTML (permet une mise en page plus poussée à l’aide du langage utilisé pour les
sites Web)
Chaque élément ajouté à la composition peut être configuré à l’aide du panneau Propriétés de
l’objet (nécessite de sélectionner l’objet sur la composition au préalable).
1 La résolution s’exprime en dpi (dot per inch), ppi (pixel per inch), ou ppp(pixel par pouce). Ces trois unités
sont équivalentes. Il s’agit du nombre de pixel par pouce (1 pouce = 2,54 cm).
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Bon à savoir sur le composeur d’impression
Une composition ne s’enregistre pas à partir de l’interface du composeur d’impression. Il
faut enregistrer le projet (.qgs) à partir de l’interface de QGIS. On ne peut enregistrer que
le modèle à partir du composeur d’impression, c'est-à-dire la configuration de la
composition avec la taille et l’emplacement des objets.
Après avoir sélectionné un objet, un clic gauche permet de le verrouiller (utile afin
d’éviter les modifications par inadvertance). Le sélectionner puis cliquer gauche pour le
déverrouiller.
Il est possible d’exporter une composition en PDF et de finaliser le document
cartographique à l’aide d’un logiciel de dessin (Adobe Illustrator, Inkscape,…).
La génération d’Atlas est automatique (si elle est cochée dans le panneau Atlas) lors de
l’export au format PDF. Une carte est créée pour chaque géométrie de la couche de
couverture selon le modèle configuré dans le composeur. Dans une étiquette du
composeur, il est possible d’insérer une expression faisant appel à la valeur d’un champ
de la couche de couverture. Utile pour avoir un titre adapté à chaque carte de l’atlas :
dans les Propriétés de l’objet d’une étiquette, utiliser le bouton Insérer une
expression, le fonctionnement est similaire à celui de la calculatrice de valeur
d’attribut (Cf. Annexe3).
c) la barre d’outils ‘Actions de l’objet’
Elle permet d’interagir avec l’objet sélectionné sur la composition.
Sélectionner/Déplacer un objet (Indispensable pour sélectionner un objet de la composition)
Déplacer le contenu d’un objet (utile pour recentrer le contenu du cadre carte)
Grouper les objets
Dégrouper les objets
Relever/Descendre les objets sélectionnés (ordre de superposition)
Aligner les objets
L‘outil Déplacer le contenu d’un objet permet de modifier l’emprise géographique du cadre « carte »
sans modifier l’échelle. Pour modifier l’échelle, il faut sélectionner la carte sur la partie graphique de
la composition, puis accéder aux Propriétés de l’objet, et renseigner une valeur numérique dans le
champ Échelle.
La barre d’outils Composeur propose des outils de zoom qui ont une
action sur la composition. Il est inutile de s’acharner à vouloir zoomer sur
la carte à l’aide de ces outils.
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VI- Conclusion
Outre l’hétérogénéité des données produites, les défauts récurrents de qualité sont un frein à leur
exploitation.
Sans être exhaustif sur les fonctionnalités de QGIS, ce guide permet une prise en main rapide et une
appropriation des outils permettant une numérisation correcte.
Le Forum des Marais Atlantiques apporte son aide aux acteurs locaux investis dans une démarche
d’inventaire de zones humides : formation, édition de guides, mise à disposition de CCTP type et de
l’outil logiciel Gwern, appui technique à la demande.
http://www.forum-zones-humides.org/
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Grand axe
Petit axe
Annexe 1 - Les systèmes de coordonnées
Il faut différencier deux types de systèmes, les systèmes de coordonnées géographiques et les
systèmes de coordonnées projetés qui découlent des premiers mais permettent de représenter la
réalité sur une surface plate (écran, papier), avec des coordonnées en mètres alors que pour les
systèmes géographiques, il s’agit de coordonnées angulaires.
Tout est question de déformation de la réalité, pour un
système de coordonnées. On commence par créer un
ellipsoïde (ou plus précisément un sphéroïde) qui colle
le mieux à la forme de la terre. Certains sphéroïdes
sont faits pour correspondre au mieux à la terre dans
sa globalité, d’autres pour représenter au mieux la
réalité pour un pays ou une région précise.
Le sphéroïde ressemble à une sphère qui serait aplatie. Elle est caractérisée par les longueurs de
ses 2 demi-axes.
Une fois que l’on dispose de ce sphéroïde, un méridien de référence est défini, par exemple
Greenwich qui sera la longitude 0 et un parallèle de référence, par exemple l’équateur, qui sera la
latitude 0.
Après avoir choisi une unité d’angle, nous disposons d’un système de coordonnées géographiques :
chaque point se trouvant sur le sphéroïde peut être défini par sa latitude et sa longitude.
Latitude : angle partant du centre du sphéroïde que
forme le point à localiser avec le parallèle de référence
(équateur). La latitude peut être nord ou sud selon la
position du point par rapport à l’équateur.
Longitude : angle partant du centre du sphéroïde que
forme le point à localiser avec le méridien de référence
(Greenwich). La longitude peut être ouest ou est selon
la position du point à localiser par rapport au méridien
de référence (la longitude ouest est souvent défini
avec une valeur négative).
Si l’on veut obtenir un système de coordonnées projetées, il nous reste à choisir un système de
projection. Celui qui nous intéresse et qui concerne la France est le système conique conforme, qui
est le système des projections Lambert. Conforme signifie ici que ce type de projection restitue
correctement les angles. Les distances quant à elles subissent des déformations plus notoires.
Le principe expliqué de façon imagée est de projeter la surface du sphéroïde sur un cône de papier.
En le mettant à plat, on obtient une carte. En définissant artificiellement un repère orthonormé dont le
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centre se situe à l’ouest et au sud de la zone à cartographier, nous disposons d’une projection ou
tous les points peuvent se définir avec des coordonnées en x (axe ouest/est) et y (axe sud/nord) en
unité de distance (ex : le mètre) avec des valeurs positives.
Dans le cas des projections Lambert, ce cône n’est pas simplement posé sur le sphéroïde, mais
sécant. Il coupe le sphéroïde au niveau de deux parallèles dits parallèles standards. Ceci a pour effet
de réduire les erreurs qui seraient plus importantes dans le cas d’un cône simplement tangent en un
point à l’ellipsoïde. En effet les zones proches de ce point de tangence subiraient une déformation
négligeable mais ce ne serait pas le cas des zones de France les plus éloignées.
Dans le cas d’un cône sécant, on peut considérer que les déformations sont quasiment nulles pour
les zones proches du plan sécant. Et que les zones les plus éloignées de ce plan sécant sont à une
distance raisonnable et ne subissent pas de déformations trop importantes.
Point de passage des
parallèles standards
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Annexe 2 – Ajouter des fonctionnalités (extensions)
QGIS évolue en fonction du retour des utilisateurs qui peuvent exprimer des souhaits ou faire part
d’un dysfonctionnement, et par les extensions (plugins) proposées par une communauté de
développeurs grandissante. Certaines extensions finissent par être installées par défaut au gré des
nouvelles versions. Pour les autres, c’est à l’utilisateur de les installer.
Les extensions sont mises sur des sites de dépôts auxquels QGIS se connecte pour les proposer à
l’installation. Tout se fait sans quitter l’interface de QGIS.
Le Gestionnaires d’extensions
Menu Extension puis Installer/Gérer les extensions
Un certain nombre d’extensions sont installées par défauts. La rubrique « En obtenir plus » permet
d’accéder à celles non encore installées. Cliquer sur une extension dans la liste et appuyer sur le
bouton « Installer l’extension ». Généralement un sous-menu est ajouté au menu « Extension » pour
accéder aux nouvelles fonctionnalités. Mais il peut s’agir d’un nouvel icone dans une barre d’outils.
Un filtre permet de retrouver rapidement une extension. La recherche s’effectue au choix selon le
nom de l’extension, sa description, …
La rubrique « Paramètres » donne accès à la liste des sites de dépôts d’extensions auxquels QGIS
se connecte. Par défaut, seul le site de dépôt officiel est renseigné.
Certaines extensions sont dites expérimentales, il est tout de même possible de les tester en cochant
la case correspondante.
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Exemple d’extensions
OpenLayers Plugin
Ajoute un sous menu au menu Extension.
Nécessite d’être connecté à internet.
Modifie le SCR du projet en WGS84/PseudoMercator EPSG : 3857
Permet d’accéder à des données en ligne (Google Map, Bing Map,
OpenStreetMap,…)
Très pratique pour disposer de fond de plan permettant de se repérer
rapidement.
Attention aux SCR des couches affichées. S’il s’agit de SCR générés
automatiquement par QGIS, la projection à la volée ne fonctionnera
pas et les couches ne seront donc pas correctement calées entre elles.
Table Manager (Gestionnaire de table)
Ajoute un outil à la barre d’outils Vecteur
Permet de modifier une table attributaire :
Changer l’ordre des champs
Modifier leur nom
Supprimer ou ajouter des champs
Cloner des champs
GroupStats
Il s’agit d’un outil permettant de calculer des
statistiques à partir d’une couche de données.
Les résultats se présentent sous forme de
tableaux ou de tableaux croisés dynamiques
et peuvent être copié-collés ou enregistrés au
format CSV.
Une liste de choix permet de choisir parmi les
couches ouvertes celle que l’on souhaite
traiter.
Il faut ensuite faire glisser les noms des
champs listés dans les cadres Rows et/ou
columns pour déterminer quelles données on
souhaite voir en abscisse et/ou ordonnées.
Et enfin déterminer une expression qui sera la
valeur à calculer (cadre Value).
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Annexe 3 – Créer une expression avec la calculatrice de valeur d’attributs
A titre d’exemple, afin de montrer les possibilités de cet outil sans pour autant s’éterniser à toutes les
lister, nous allons voir de quelle façon écrire une expression permettant la création d’un identifiant de
longueur fixe composée de 3 lettres suivies de 5 chiffres. L’intérêt est de disposer d’un identifiant qui
fasse toujours la même longueur pouvant contenir un préfixe en toute lettre significatif (3 premières
lettres d’une commune par exemple) et dont le tri alphabétique est identique au tri numérique :
Cette expression fait intervenir une chaine de 3 caractères qu’il faudra écrire ‘COM’. Les
doubles cotes sont réservées pour les noms de champs qui peuvent aussi faire partie d’une
expression ("NomDunChamp").
Le caractère de concaténation utilisé dans QGIS qui est le ‘double pipe’ : ||
Une fonction d’extraction de chaine de caractères qui permet d’extraire un nombre n de
caractères les plus à droite d’une chaine de caractères :
right(‘turlututu’, 4) retournera la chaine ‘tutu’
Une fonction de numérotation automatique : rownum. Elle permet de donner à chaque
géométrie un identifiant unique. Le premier recevra le numéro 1, le suivant le numéro 2, etc.
Commençons pour concaténer une chaine de caractère composée de 4 zéro avec l’identifiant
automatique : ‘0000’ || rownum.
Selon le numéro attribué par rownum nous obtiendrons par exemple 00001, ou 0000100. Cette
chaine de caractères sera donc de longueur variable selon les cas.
Il nous faut donc récupérer que les 5 derniers caractères : right(‘0000’ || rownum). Si nous
reprenons les mêmes exemples, nous obtenons 00001, et 00100
Enfin nous pouvons concaténer ce résultat après la chaine de caractère ‘COM’ :
'COM' || right ( '0000' || rownum ,5)
Pour tout renseignement technique :
Forum des Marais Atlantiques
Courriel : fma@forum-marais-atl.com
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