f e n ô h r u d s e h c u o b s e u g i t r a m sai nt
Post on 15-Oct-2021
3 Views
Preview:
TRANSCRIPT
a
Martigues
Saint-Pierres i t e a r c h é o l o g i q u e
8
10
1112
9
13
60m
5
4
6
N
aireà battre
7
55m
50m
45m
45m
45m
2
3
1615
église deSaint-Pierre
anciencimetière
cimetière deSaint-Pierre
94D
vers
Entrée du site14
1
Voies de circulation
Point de vue
Carrières de pierres
Circuit de visite
Rempart archaïque
Deuxième rempart
Rempart restitué
Murs
Structures romaines
Bâtiments modernes et contemporains
Habitat reconstitué
50 m
Le circuit proposé ne concerne que les vestiges mis au jour etconservés au sud et à l’ouest de la chapelle actuelle dans les limites de
terrains appartenant à la ville de Martigues. Temps du parcours : 1h.
1 Voie principale charretière nord-sud de l’oppidum
2 Îlots d’habitations et ruelles gauloises (Ve s. av. J.-C.- Ier s. ap. J.-C.)
3 Voie charretière est-ouest
4 Fondations d’une chapelle médiévale
5 Reconstitution en cours à l’échelle 1 d’un quartier gaulois
6 Fondation d’une tour d’angle de la fortification gauloise archaïque
7 Bastions et murs de la fortification sud (IVe s. av. J.-C.- Ier s. ap. J.-C.)
8 Quartier gaulois et gallo-romain bâti hors les murs
9 Porte sud de l’agglomération
10 Fronts d’extraction d’une carrière de pierre moderne
11 Mur de terrasse à pilastre et plateforme servant d’aire de stockage (Ier s. ap. J.-C.)
12 Corridor d’entrée du village en partie taillé dans le rocher
13 Portion du rempart ouest comprenant de nombreuses stèles gauloises en remploi
14 Esplanade charretière du sommet de l’oppidum
15 Îlots d’habitations et ruelles gauloises (Ve s. av. J.-C.- Ier s. ap. J.-C.)
16 Vestiges (enfouis ou détruits) de l’habitat gaulois mis au jour dans le cimetière
Le site archéologique de Saint-Pierre-les-Martigues est situé sur la commune de Martigues dans le département des Bouches-du-Rhône. À l’extrémité ouest du massif de la Nerthe, tout près des plages de la Côte Bleue, Saint-Pierre est à 50 km d’Arles etd’Aix-en-Provence et à 40 km de Marseille.
Saint-Pierre est le nom d’une chapelle et d’un hameau situés sur la commune de Martigues, à l’extrémité ouest dela chaîne de la Nerthe. À mi-distance entre le cap Couronne et le chenal de Caronte, ils occupent la partie haute d’une petitebutte calcaire plantée dans la plaine fertile de Saint-Julien, à moins de 2 kilomètres du port et de la plage des Laurons.D’abord connu pour être le siège d’une chapelle médiévale et moderne, Saint-Pierre désigne surtout aujourd’hui le site etla longue existence d’habitats plus anciens : une station du Néolithique moyen et final, un important oppidum gaulois ;une agglomération gallo-romaine. Autant d’occupations révélées par les recherches archéologiques, dont les vestigesracontent l’histoire de la Provence.
Histoire des recherchesSi, dès 1824, la Statistique des Bouches-du-
Rhône de Christophe de Villeneuve signale
un amoncellement très important de ruines
antiques autour de la chapelle de Saint-Pierre,
il faut attendre les travaux de l’architecte
Henri de Gérin-Ricard, en 1917, pour voir les
premières véritables fouilles se dérouler au sud
de la colline. Elles concernent l’exploration
d’un temple ou mausolée gallo-romain qui
renfermait deux autels dédiés aux empereurs
Tibère et Caligula par un notable local, Sex-
tius Aelanius Pisinus.
Mais ce n’est qu’en 1970 que se révèle
l’importance du site, quand les travaux d’un
boulodrome dévoilent au pied de la chapelle
des vestiges bien mieux conservés : deux
grandes jarres en terre cuite du IIe s. av. J.-C.
et surtout de nombreux murs de pierres et de terre crue appartenant à un
village gaulois parfaitement structuré. L’archéologue Charles Lagrand, déjà
inventeur des sites préromains de l’Arquet et de Tamaris sur la Côte Bleue,
prend alors la direction de fouilles programmées qui, de 1973 à 1987,
révèlent « l’acropole » d’un oppidum occupé sans interruption entre le VIe s.
av. J.-C. et le Ier s. ap. J.-C.
En 1989, la mise au jour subite de constructions antiques menacées par le
développement du cimetière actuel, sur le côté nord de la butte, est à l’origine
de fouilles de sauvetage menées jusqu’en 1993 par le service Archéologie
de la ville de Martigues. Avec les recherches extensives poursuivies de 1998
à 2003 au sud et à l’ouest du tertre, elles révèlent les modes d’organisation
et de fortification d’une agglomération indigène bien plus importante que
celle initialement perçue.
Depuis 2005, sont menés à Saint-Pierre des travaux de protection et de mise
en valeur, qui permettent aux visiteurs de mieux comprendre l’architecture et
les modes de vie des populations celtiques de la Provence.
Saint-Pierre, un oppidum gauloisAppartenant comme Saint-Blaise à la tribu littorale desAvatiques, le village gaulois de Saint-Pierre forme la plusimportante agglomération celtique que l’on connaisseentre Marseille grecque et le chenal de Caronte.
Elles sont disposées en terrasses le long d’étroites rues piétonnes, au sein
d’îlots simples ou doubles d’habitations. La division en quartiers et la circu-
lation sont assurées par trois voies charretières qui se rejoignent sur une
esplanade sommitale, sorte de petite acropole où bat le cœur du village. Sa
protection initiale est assurée par un puissant rempart, renforcé par deux
tours massives de plan quadrangulaire.
Gardant pendant plus de 500 ans la même organisation générale, l’oppidum
de Saint-Pierre n’en connaît pas moins plusieurs restructurations durant le
second âge du Fer. La plus importante a lieu durant le IVe s. av. J.-C. Des ruelles
s’élargissent, des maisons sont redécoupées. Il y a surtout la construction d’une
nouvelle enceinte qui marque un net agrandissement du village vers le sud.
Un destin originalTout au long de l’âge du Fer, l’oppidum de Saint-Pierre montre une occu-
pation intense et dynamique. Il est surtout épargné par les nombreux épi-
sodes militaires, destructions et périodes d’abandon que les dominations
grecque puis romaine font subir à la plupart des autres agglomérations et
villages gaulois de Provence entre le IVe et le Ier s. av. J.-C. On le doit sans
doute aux relations très privilégiées qu’il a entretenues dès l’origine avec sa
puissante voisine, Massalia.
De tels contacts expliquent l’importance des influences grecques puis
italiques repérées au sein de cette communauté celtique. Il y a d’abord la
qualité et le nombre des objets importés mis au jour à Saint-Pierre à toutes
les périodes, qui témoignent du développement de modes de vie et
d’alimentation nouveaux dans le monde indigène. Les Gaulois de Saint-
Pierre sont ainsi parmi les premiers dans le Midi à cultiver la vigne et l’olivier
et à en extraire vin et huile au moyen de pressoirs perfectionnés. Dès
le IIIe s. av. J.-C., au contact et à l’image des Grecs, certains maîtrisent aussi
bien la taille de pierre que l’écriture.
Il faut attendre le Haut-Empire, en pleine période gallo-romaine, pour que le
village de Saint-Pierre soit progressivement
abandonné et que sa population
investisse les domaines agricoles
de la plaine et les sites
portuaires du littoral.
Sous les toits de terre Avec le village de l’Île de Martigues et l’agglomérationde Lattes en Languedoc, l’oppidum de Saint-Pierrecompte parmi les sites du Midi de la France où l’archi-tecture domestique et la vie quotidienne des Gauloissont les mieux connus.
À la découverte du patrimoine de la Communauté d’Agglomérationdu Pays de Martigues
7 Martigues – Saint-Pierre-les-MartiguesSur une butte au cœur de la plaine
agricole de Saint-Julien, les fouilles
ont révélé l’habitat et les fortifica-
tions gauloises d’une aggloméra-
tion gallo-romaine (VIe s. av. J.-C.-
Ier s. ap. J.-C.). On peut y voir le
fac-similé de maisons en terre crue
de l’âge du Fer.
1 Saint-Mitre-les-Remparts Saint-Blaise Sur un plateau, au cœur de la zone des étangs,
les fouilles ont révélé les murailles et structures
d’habitat de deux agglomérations : un oppidum
gaulois et une ville paléochrétienne (IVe-IXe s. ap.
J.-C.). Au XIIIe siècle, s’y installe un petit castrum
médiéval, Castelveyre.
2 Saint-Mitre-les-Remparts – Le villageVillage fortifié de la fin du Moyen Âge. Portes,
tours et remparts du XVe siècle. Nombreux
monuments des XVIe et XVIIe siècles : maison des
Consuls, église paroissiale, fontaine et lavoir,
moulins à huile, «petits jardins».
3 Port-de-Bouc – La villeSur un site occupé depuis l’Antiquité (oppidum
gaulois de Castillon, carrières et site de la pointe
Baumasse), Port-de-Bouc, ville créée au XIXe s.,
s’est développée autour des activités portuaires
et maritimes. Jetée du port et canal d’Arles à
Bouc ouvert en 1834.
4 Martigues – TholonAu bord de l’étang de Berre, ont été mis au jour
les vestiges d’une agglomération gallo-romaine
identifiée comme le site de Maritima Avaticorum.
On y trouve aussi des sources, citernes, lavoir et
aménagements hydrauliques (XVIe-XXe s.), actuel-
lement en cours de restauration.
5 Martigues – L’Île Un village gaulois (Ve-IIe s. av. J.-C.), en partie
reconstitué in situ est à l’origine de la création
de ce quartier central de Martigues. Canaux,
placettes et rues y dessinent une structure
urbaine héritée du Moyen Âge. Église de La
Madeleine (XVIIe s.).
6 Martigues – Le fort de BoucRécemment restauré et ouvert pour la première
fois de son histoire au public, le fort de Bouc
dresse ses murailles à l’embouchure du chenal
de Caronte. Tour carrée du XIIe s. Forteresse et
garnison des XVIIe et XVIIIe siècles. En bord de mer,
au pied du fort, carrières de pierre de taille.
8 Martigues – La Côte BleueSur un littoral sauvage et préservé, vestiges
gaulois de Tamaris (VIe s. av. J.-C.) et de l’Arquet
(VIe-IV e s. av. J.-C.). Port antique des Laurons.
Carrières de pierre exploitées depuis l’Antiquité
en bord de mer (La Beaumaderie, Couronne
Vieille, Carro) et dans les terres (les Arqueirons,
les Auffans). Chapelles de Sainte Croix et de La
Couronne.
Saint-Pierre
D9
Les différentes étapes de la reconstitution à l’échelle 1 de l’habitat gaulois de Saint-Pierre sont menées par le service Archéologie de la ville deMartigues dans le cadre de chantiers d’insertion ou d’ateliers pédagogiques.
La Maison de l’Archéologie >Boulevard Camille Pelletan
Martigues (ouverture 2013).
Le Musée Ziem Boulevard du 14 juillet.
Martigues. Tél. : 04 42 41 39 60
Les archéologues Charles Lagrand(1920-2004), à gauche, et FernandBenoit (1892-1969) sur le site gau-lois de l’Arquet en 1958.
Pour en savoir plus sur Saint-Pierre :Un nouvel habitat de la période de la colonisation grecque : Saint-Pierre-les-Martigues (VIe s. av. J.-C.-Ier s. ap. J.-C.). Charles-Henri Lagrand, Documents d’Archéologie
Méridionale, n°3, 1979, p. 81-106 – Villa et vicus sur le territoire de Martigues durant le Haut Empire. Jean Chausserie-Laprée et Michel Rétif, Revue archéologique
de Narbonnaise, n° 35, 2002, p. 163-194. – Martigues, terre gauloise. Jean Chausserie-Laprée. Éditions Errance, 2005.
Restitution du quartier nord de l’habitat gaulois de Saint-Pierre.
Mur de briques crues sur son soubassement de pierres (IIe s. av. J.-C.).
Depuis les années 1970, les recherches archéologiques ont fait de Saint-Pierre l’une des agglo-mérations préromaines les mieux connues et plus importantes du Sud de la Gaule. Alors que cethabitat occupait initialement toute la butte, les recherches en ont surtout révélé les vestiges endeux secteurs distincts : d’abord au pied de l’église sur le sommet et la partie sud de la colline ;puis lors de fouilles de sauvetage sur son flanc nord, dans l’enceinte du cimetière actuel.
Fortifications et quartier sud Dégagée sur plus de 50 m, une muraille bastionnée forme deux tronçons encadrant laporte frontale qui marque l’entrée sud du village. Dans le prolongement d’une voiecharretière courant au pied de la fortification, la porte s’ouvre sur un long couloiroblique, en partie entaillé dans le rocher, qui permet d’accéder au sommet de l’oppi-dum. Plus au sud, l’habitat se poursuit hors les murs au sein d’un vaste espace aménagéen pente douce. Distribués par des voies de circulation charretières ou piétonnes, lesîlots d’habitation s’y agencent en masses architecturales compactes dont l’occupations’étend du IVe s. av. J.-C à la fin du Ier s. ap. J.-C.
Ne pa
s jeter sur la voie pu
blique
Création
graph
ique
Saint-Pierre site archéologique
7
Vestiges gaulois mis au jour lors des fouilles de sauvetage entreprises de 1989 à 1993dans l’enceinte du cimetière actuel.
Structures de l’habitat gaulois dégagées en 1972 au sommet de la colline de Saint-Pierrepar les fouilles de Charles Lagrand.
© J. C
L
© Dessin Den
is Delpalillo
© Georges Xuereb
© J. C
L© Ch. Lag
rand
© Yves Rigoir
Restitution de la porte fortifiée sud de l’oppidum.
Ritumos, nom gaulois écrit en grec sur des bols campaniens (début IIe s. av. J.-C.).
Céramiques tournées de Grèce et de Marseille découvertes à Saint-Pierre (VIe-Ve s. av. J.-C.).
© Clichés Chr. Durand, C
NRS
© J. C
L© Den
is Delpalillo
© J. CL
© J. CL
© J. CL
© J. CL
© J. CL
© Éric Ribot
© Ch. Lag
rand
© J. C
L
© J. C
L
La durée et la continuité exceptionnelles de l’occupation du site font que,
pour une période de cinq siècles, les structures enfouies d’habitat gaulois
s’empilent parfois sur trois mètres de haut. Jusqu’à l’apparition, durant le
Haut-Empire, des maisons gallo-romaines en pierres et aux toits de tuiles,
on y relève surtout l’importance de la terre crue dans la construction, l’amé-
nagement intérieur et la finition des habitations.
Retrouvés en place ou effondrés, les murs sont presque toujours composés
de deux parties : un soubassement en pierres et une élévation en terre crue
(briques moulées ou terre massive). Leurs parois étaient protégées par un
enduit de terre argileuse très fin qui se confondait avec l’argile du sol des
pièces d’habitation. Les toits, en terrasse, étaient également composés de
matériaux périssables : charpente en bois et couverture de végétaux
(roseaux, graminées) que recouvrait une épaisse couche de terre damée.
Une reconstitution grandeur natureDepuis une vingtaine d’années, le service d’archéologie de la ville de Martigues
conduit à Saint-Pierre un important programme de conservation et de mise
en valeur des vestiges. Après des travaux de consolidation, de prélèvement et
de moulage de certaines structures fragiles (coupes stratigraphiques, fours et
foyers domestiques, murs en terre, squelettes d’animaux), il a voulu restituer
au public l’image grandeur nature de cet habitat gaulois sur le site même où
il a été découvert. Depuis 2005, c’est en s’appuyant à la fois sur les données
de fouilles et sur des sources ethnographiques, qu’est né et se poursuit le
projet expérimental de reconsti-
tution d’un quartier-type d’un vil-
lage gaulois méridional.
Avec ses rues, ses maisons à
pièce unique, sa placette, ce fac-
similé bâti en extérieur ne recourt
à aucun matériau contemporain.
Soumis à des conditions atmo-
sphériques naturelles, il exige
un entretien et une surveillance
importante, qui donnent aux
archéologues l’occasion d’évaluer
au fil des ans l’impact de l’usure
du temps et du climat sur les
constructions restituées.
Le site de Saint-Pierre est d’accès libre et gratuit
Renseignements complémentaires auprès de :� L’Office du Tourisme de Martigues, rond-point de l’Hôtel de ville, 13500, Martigues Tél. : 04 42 42 31 10 ; mail : info@martigues-tourisme.com ; www.martigues-tourisme.com
� Service Archéologie de la ville de MartiguesHôtel de ville, BP 101, 13692 Martigues Cedex. Tél : 04 42 41 61 35 ; mail : archeologie@ville-martigues.fr
Comment s’y rendre : � En venant de Martigues-centre, prendre la route départementale (RD5) endirection de La Couronne et Carro. Dans la plaine de Saint-Julien, au croisementavec la route départementale 49a prendre à droite la direction Saint-Pierre/Les Laurons. Au premier rond-point, prendre à gauche. Dans la montée, suivre à droite le chemin vers le cimetière. Laisser la voiture sur le parking aupied de la chapelle. � Depuis les villages et plages de la Côte Bleue, quitter la voie rapide (RD9) etrejoindre la RD 49 en direction de Martigues. Après le col de La Gatasse, dansla plaine, au croisement avec la route départementale 49a prendre à gauchela direction Saint-Pierre/Les Laurons. Au premier rond-point, prendre à gauche.Dans la montée, suivre à droite le chemin vers le cimetière. Laisser la voiture surle parking au pied de la chapelle.
Avertissement aux visiteurs :
Le site de Saint-Pierre est situé dans le massif forestier de la Côte Bleue, qui est sou-
mis à des conditions d’accès réglementé du 1er juin au 30 septembre, en fonction
du niveau de danger de feux de forêt.
Se renseigner auprès du serveur vocal du
Comité départemental du Tourisme :
0811 20 13 13.
Autres lieux à visiter La Galerie de l’Histoire de Martigues Rond point de l’Hôtel de ville – Martigues. Tél. : 04 42 44 31 51 <
Martigues�Bouches-du-Rhône�France
Dès le IVe millénaire avant J.-C., au cœur de la plaine fertile de Saint-Julien,
la butte de Saint-Pierre abrite un des habitats de plein air à la fonction agro-
pastorale, qui ont contribué à faire de la Provence littorale l’un des premiers
foyers de la révolution néolithique en France. En témoignent les nombreux
objets de pierre (meules en calcaire, faucilles et outils de silex) et poteries mis
au jour au sein de fosses de rejet domestique.
Après l’installation d’un premier habitat gaulois (560-490 av. J.-C.) construit
en matériaux légers (bois et torchis), c’est une agglomération de type urbain,
bâtie en pierres et terre crue, qui se met en place sur toute la butte, soit sur
plus d’1,5 hectare. Occupés en continu entre le début du Ve s. av. J.-C. et le
Ier s. ap. J.-C., le sommet et les pentes nord de la colline se couvrent de cen-
taines de maisons à pièce unique de formats variés, qui permettaient d’ac-
cueillir plusieurs milliers d’habitants.
Plan et parcours de visite
© J. C
L
© J. C
L
top related