extrait délégation de service public
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0.100 TABLE DES MATIEvRES
PARTIE 0TABLES
Table des matières 0.100
Index des modèles et exemples 0.110
Index alphabétique 0.200
Liste des abréviations 0.300
PARTIE IÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE LA DÉLÉGATIONDE SERVICE PUBLIC
CRITÈRES DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC I.1
Caractère contractuel de la DSP I.100
Dénomination du contrat I.100-1Ancienneté de la catégorieDénominations variables
Nécessité de l’élément contractuel I.100-2Mention par la loiImplicationsHabilitation par décision unilatéraleHabilitation statutaireAbsence d’habilitation
Confrontation au droit de l’Union européenne I.100-3PrésentationCommunication interprétativeJurisprudence
Caractère administratif du contrat de DSP I.101
Nature du contrat par lequel une personnepublique délègue un service public I.101-1
Absence de qualification législativeExécution même du service publicPrésence d’une personne publique
Conséquences
Conventions de gestion du service public dedroit privé I.101-2
Notion de subdélégationContrat de subdélégation de droit privéContrat de subdélégation de droit public
Caractère réglementaire de certaines clauses du contratde DSP I.102
Définition de la clause réglementaire I.102-1Notion généraleRégime juridique
Identification de la clause réglementaire I.102-2Critère généralTypologie
Clauses additionnelles à la DSP I.110
Autorisation d’occupation du domaine public I.110-1Biens affectés au service géréBiens utilisés par le service géréExigence de « justification »Occupation avec droit réel
Marché public I.110-2Paiement par la collectivité publiqueMarché séparé
Mandat I.110-3Mandat de maîtrise d’ouvrageMandat de recouvrement
Prêt à la collectivité publique I.110-4Interdiction de principeReprise d’annuités
Garantie d’emprunt par la collectivitépublique I.110-5
Un acte distinctDes conditions législativesAides d’État
Notion de service public I.120
Élément organique I.120-1Rattachement à une personne publiqueCritères
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1© GROUPE MONITEUR – DSP – Juin 2013 Mise à jour no 12
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Élément de finalité : activité d’intérêt général I.120-2Notion extra-juridiqueDegrés d’intérêt général
Élément formel : prérogatives et sujétionsspécifiques I.120-3
Référence à la prérogative de puissance publiqueApplications du critère de l’exclusivitéRecherche d’une justificationExistence de services publics sans prérogatives depuissance publiqueInterprétation
Tendances de la jurisprudence I.120-4Occupation du domaine public et gestion d’un servicepublicCritère : les obligations imposées par le contratApplications
Convention de DSP et convention d’occupation dudomaine public I.125
Types d’occupation du domaine public I.125-1Activités privées et activités d’intérêt généralAutorisation conventionnelle et autorisation unilatéraleContrats d’occupation du domaine public et concessionde travauxPassation des contrats d’occupation du domaine public
Activité d’intérêt général sans service public I.125-2L’absence de requalification en DSPLes sujétions non caractéristiques du service publicApplication aux concessions de plage
Activité d’intérêt général constitutive deservice public I.125-3
Le processus de requalificationL’objet principalL’analyse du contratLes éléments extérieurs au contrat
Service public et service d’intérêt économique général I.130
Notion de service d’intérêt économiquegénéral I.130-1
SourcesDéfinitions
Service d’intérêt économique général etservice délégué I.130-2
CoïncidenceDivergence
Conséquences I.130-3TransparenceDroit exclusifObligations de service public et aides
Définition législative de la délégation I.140
Délégation de service public et autres sens duterme délégation I.140-1
Délégation de compétenceDélégation en matière de gestion d’un service
Intention du législateur I.140-2Emploi du terme « délégation » par la loiGénéralité de la loiTravaux préparatoires
Critères législatifs I.140-3Apports de la jurisprudenceAdoption d’une définition
Autres textes législatifs I.140-4PrésentationConcession de distribution d’énergieConcession d’énergie hydrauliqueConcession d’aménagementConcession de plageConcession hospitalière
Réforme I.140-5Non conformitéProposition législative sur les concessions
Critère de la gestion d’un service public I.150
Étendue de l’activité I.150-1Transfert de responsabilitéDistinction entre participation au service public etgestion du service public
Solutions législative et jurisprudentielle I.150-2Solutions législativesSolutions jurisprudentielles
Critère de la rémunération et du risque I.160
Critère tiré de la rémunération par lesrésultats de l’exploitation I.160-1
Consécration jurisprudentielle du critèreConsécration législative du critère
Transfert du risque d’exploitation, conditionnécessaire de la rémunération par les résultatsde l’exploitation I.160-2
PrésentationRéférence au risque avant 2008Intégration du risque par le Conseil d’État : l’arrêtDépartement de la Vendée
Mise en œuvre du critère financier I.160-3Origine des recettesIntégration de la notion de risque
Distinction entre délégation de service public et marchépublic I.170
Prestation de service et gestion du service I.170-1Question de la compatibilité entre marché public etgestion du serviceLa gestion du service, prestation de service
Gérance I.170-2NotionQualification avant la loi de 1993Qualification après la loi de 1993
Partenariat I.170-3NotionRapport avec la DSP
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2Mise à jour no 12 © GROUPE MONITEUR – DSP – Juin 2013
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Contrat de partenariat public-privé I.180
Définition I.180-1Contrat globalCritères
Utilisation sous conditions I.180-2Caractéristiques de l’opérationClauses obligatoires
Combinaison avec la délégation de servicepublic I.180-3
IncertitudesPositions doctrinalesLoi du 28 juillet 2008
TYPES DE DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC I.2
Concession I.200
Éléments caractéristiques I.200-1Idée générale de la concessionConcession de travaux et concession de serviceCharge des investissementsMaîtrise d’ouvrage des travauxRémunération par les usagers
Textes spécifiques aux concessions I.200-2Règles applicables à la concession et à l’affermageRègles applicables à la concession
Concession en droit communautaire : notion I.210
Législation européenne I.210-1Gestation d’une définition communautaire de laconcession de service publicDéfinition de la concession de travaux dans la directive2004/18 du 31 mars 2004Champ d’applicationTransposition de la directive « Travaux »
Précisions jurisprudentielles I.210-2Critères définis par la CJCEApplication en France
Concession en droit communautaire : régime juridique I.211
Procédure de publicité applicable auxconcessions de travaux I.211-1
SeuilProcédureExceptions
Procédure de publicité applicable auxconcessions de service I.211-2
Concession de service et marché de serviceRègles applicables à la passation de la concession deservice
Affermage I.220
Comparaison avec la concession I.220-1Caractéristiques communesDifférence avec la concession
RémunérationAffermage succédant à une concession
Détermination des dispositionscaractéristiques de l’affermage I.220-2
L’arrêt Commune d’ÉlancourtProblème de la redevance
Travaux I.220-3Catégories de travauxCandidature à l’exécution de travaux
Régie intéressée I.230
Identification de la régie intéressée I.230-1RémunérationRégie intéressée et mandat
Des notions différenciées I.230-2Régie intéressée et régie comptableRégie intéressée et délégation de service public
Contrats innommés I.240
Liberté contractuelle et qualification ducontrat I.240-1
Absence d’obligation de qualifier l’espèce à l’intérieur dugenre convention de délégation de service publicLes contrats sui specieiLa qualification par les parties
Transformation de la nature du contrat I.240-2AvenantModification substantielle
Enjeux fiscaux des différents contrats I.250
Préambule I.250-1« Autonomie » du droit fiscal des délégations de servicepublic ?Un principe d’assimilation aux contrats de droit privéUn souci d’adaptation aux spécificités des contratspublicsLes modalités de l’adaptation
Définition de la concession, de l’affermage etde la régie intéressée au travers de la doctrineadministrative I.250-2
Démarche généraleConcessionAffermageCas d’assimilation par le droit fiscal de la concession etde l’affermageRégie intéressée
Première approche du régime fiscal de cescontrats, au regard des différents impôtscommerciaux I.250-3
La TVAL’impôt sur les sociétésLa contribution économique territorialeLes taxes foncières
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PARTIES I.3
Collectivités publiques I.300
Compétence ratione materiae de l’État et descollectivités locales I.300-1
Principes de répartitionCompétence de l’État à l’égard des services nationauxCompétence des collectivités localesCompétence des communes à l’égard des servicesd’intérêt communalCompétence du département à l’égard des servicesd’intérêt départementalServices d’intérêt régional
Compétence des établissements publics I.300-2Établissements publics de regroupementÉtablissements publics spécialisés
Compétence pour gérer et compétence pourdéléguer I.300-3
PrincipeExceptions
Relations entre personnes publiques enmatière de délégation de service public I.300-4
Collectivité locale et établissement publicTransfert de compétencePlusieurs collectivités peuvent-elles être délégantes ?Substitution
Délégataires I.310
Qualité du délégataire I.310-1« Entreprise »« Opérateur sur un marché concurrentiel »Entreprise publique localeCollectivité localeÉtablissement public
Candidatures de groupements d’entreprises I.310-2Nature du contratLimites résultant des règles de passation des marchés dudélégataire
Problème de la dissociation entre candidatureet signature I.310-3
Précédent jurisprudentielConfirmation législative
PARTIE IIPROCÉDURE DE PASSATION
DÉCISION DE DÉLÉGUER II.1
Les différents modes de gestion des services publics II.100
La gestion directe II.100-1DéfinitionLa régie directeLa régie dotée de la seule autonomie financière
La régie dotée de la personnalité morale et del’autonomie financièreLa gestion directe par un organisme statutairement dédiéChoix de la gestion directe
La gestion dite « externalisée » II.100-2Établissements publicsSociétés d’économie mixteAssociationsLes « marchés d’exploitation de service public »Le contrat de partenariatLa délégation de service public
Le recours à une délégation de service public II.110
La liberté de choix du mode de gestion II.110-1Affirmation du principeLimites au principe de liberté de choix du mode degestion
Les principaux paramètres intervenant dans lechoix du mode de gestion II.110-2
Le mode de gestion préexistantLe degré de maîtrise du service souhaité par lacollectivitéLa nécessité de réaliser des investissementsLes données financièresLes incidences fiscales
Les critères du choix de la DSP II.110-3Une réponse à la diminution des ressources localesUne meilleure efficacité économiqueUne plus grande compétence techniqueUn allégement des responsabilités supportées par lapersonne publiqueUn moyen de s’affranchir de certaines contraintespropres à l’administration publique
Le recours à un type déterminé de DSP II.110-4Le recours à la concessionLe recours à l’affermageLe recours à la régie intéressée
La formalisation de la décision de déléguer II.120en ce qui concerne les collectivités locales
Le rapport de présentation II.120-1Une formalité essentielleLe contenu du rapport
L’avis de la commission consultative desservices publics locaux II.120-2
GénéralitésL’avis sur les projets de délégation de service publicL’avis sur les projets de création d’une régie dotée del’autonomie financièreAutres consultations obligatoires pour avis
L’avis du comité technique paritaire II.120-3Une obligation d’origine législative consacrée par lajurisprudenceStade de la consultation
La décision de l’assemblée délibérante II.120-4Une décision sur le principe de la délégationLa convocation des élus
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4Mise à jour no 12 © GROUPE MONITEUR – DSP – Juin 2013
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Droit à l’information des élusTransmission au représentant de l’ÉtatRéversibilité de la décisionCaractère décisoire de la décision
DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE II.2
Mesures de publicité préalable II.200
Transparence de la passation des conventionsde délégation de service public II.200-1
Égalité d’accès des concurrents à la commande publiqueLiberté d’accès aux documents administratifsObligation spécifique de transparence à la charge descollectivités localesObligation de transparence étendue aux informationsdétenues par le précédent délégatairePréservation de l’égalité d’accès à l’octroi des délégationsde service public
Les types de publication II.200-2Obligation réglementaireInsertion dans une publication habilitée à recevoir desannonces légalesInsertion dans une publication spécialisée correspondantau secteur économique concernéPublications supplémentairesLa question de la publication au niveau européenFrais de publicitéEnvoi des avis à la publication
Le contenu des avis d’appel public àcandidatures II.200-3
Mentions obligatoiresDes mentions qui doivent apparaître au plus tard dans ledossier de consultationModèle indicatif d’avis interneModèle d’avis communautaire
La publication d’un avis de pré-information II.200-4Absence de pré-information obligatoireException dans le domaine des transports publics
Sélection des candidats II.210
en ce qui concerne les collectivités locales
Rôle de la commission de délégation de servicepublic II.210-1
CompositionCompétence exclusive pour dresser la liste des candidats
L’examen des candidatures II.210-2Vérification des dossiers de candidaturesGroupementsCas des sociétés en cours de constitution ounouvellement crééesCompétence liée de la commission des délégations deservice publicMotivation de la décision de la commissionContrôle du juge administratif
Élaboration et analyse des offres II.220
Élaboration et envoi du document programme II.220-1Nature du document programmeContenu du document programmeApprobation du document programmeEnvoi du document programmeModification du document programme en cours deconsultationCohérence du document programmeRéunions d’information et/ou de visite des installations
Élaboration des offres II.220-2Délai de remise des offresDurée de validité des offres
Ouverture des plis et avis de la commission dedélégation (collectivités locales) II.220-3
Pouvoirs de la commission de délégationRégularisation des offresContenu de l’avisPortée de l’avis
Négociation avec les candidats II.230
Généralités II.230-1Importance de la phase de négociationCompétence exclusive de l’autorité habilitée à signer laconventionCandidats appelés à la négociationNouvel avis de la commission de délégationAssistance de personnes qualifiées
Objet, modalités et limites de la négociation II.230-2Obligation de négocierModalités de la négociationDurée de la négociationPrincipaux éléments de la négociationQuestions nouvellesRégularisation des offresRespect des conditions initiales de mise en concurrenceÉgalité de traitement des candidats
Choix du délégataire II.240
Choix du délégataire II.240-1Remise en cause du principe de l’intuitu personaeRespect des critères de choixContrôle du juge administratif
Approbation du choix par l’assembléedélibérante (collectivités locales) II.240-2
Saisine de l’assemblée délibéranteInformation des élusDélibération sur le choix du délégataireTransmission
Signature et transmission du contrat(collectivités locales) II.240-3
Compétence de l’autorité exécutiveTransmission de la convention et des piècesNotification au délégataire
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Suspension et abandon de la procédure de délégation II.250
Suspension de la procédure II.250-1Exploitation provisoire du service par l’ancien délégataireConditions procédurales
Abandon de la procédure II.250-2Pouvoir discrétionnaire de renoncer à la procédureConséquences indemnitaires
EXCEPTIONS II.3
Procédure simplifiée II.300
Origines II.300-1Une procédure un peu lourdeModifications législatives
Modalités d’application II.300-2Principales étapes de la procédureObligations de publicité allégées
Seuils d’application II.300-3MontantsModalités de calcul
Négociation directe II.310
En cas d’échec de la procédure
Champ d’application et mise en œuvre II.310-1Échec de la procédureProcédure réservée aux collectivités localesIntervention de l’assemblée délibérante
Contrôle du juge administratif II.310-2Objet du contrôleDétournement de procédure
Absence de procédure II.320
Généralités II.320-1Principales hypothèses d’absence de procédureConformité au droit communautaireAutres hypothèses
Monopoles institués par la loi II.320-2Principe constitutionnelÉtablissements publics titulaires de monopoles légauxFédérations sportives
Établissements publics locaux II.320-3Notion d’établissement public localStatuts prévoyant l’activité déléguéeContrats des établissements publics locaux
Sociétés publiques locales II.320-4Création récente des sociétés publiques localesRégime juridiqueDélégation de service public à une SPL
CONTENTIEUX DE LA PASSATION II.4
Référé précontractuel II.400
Généralités II.400-1DéfinitionOrigine communautaire
Le juge du référé précontractuel II.400-2Principe du juge uniqueProcédure juridictionnelleDélai de jugementOrdonnancePouvoirs du juge
Conditions de recevabilité du référéprécontractuel II.400-3
Contrats concernésRequérantsDélais de saisine du juge
Les manquements aux obligations de publicitéet de mise en concurrence II.400-4
Moyens recevablesMoyens irrecevables
Les effets du référé précontractuel II.400-5Exécution de l’ordonnanceContestation de l’ordonnanceAbsence d’exception de recours parallèleConvention d’exploitation provisoire du service public
Référé contractuel II.402
Conditions de recevabilité II.402-1Intérêt à agirAbsence de recours en référé précontractuel préalableDéfaut d’information du candidat du rejet de son offre etnon respect d’un délai dit de « standstill »
Moyens invocables II.402-2Abandon d’une conception extensive par analogie avec leréféré précontractuelDes moyens limitativement énumérés
Pouvoirs du juge II.402-3Des pouvoirs limitativement énumérés par la loiUne annulation du contrat réservée à des hypothèsesparticulières
Recours en contestation de validité du contrat II.404
Généralités II.404-1L’arrêt « Tropic »Système contentieux antérieur à l’arrêt « Tropic »Caractère exclusif du recours « Tropic »
Conditions de recevabilité II.404-2Un recours introduit à l’encontre d’un contrat dont laprocédure de passation a été engagée postérieurement au16 juillet 2007Un recours introduit à l’encontre d’un contratadministratifUn recours introduit par un concurrent évincéDélai de saisine et mesures de publicités appropriéesObligation de joindre la décision attaquée
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Moyens invocables II.404-3Inopposabilité de la jurisprudence SMIRGEOMESTypologie des moyens invocablesCause juridique des moyens
Pouvoirs du juge II.404-4Diversité des sanctionsTypologie des vices et des sanctions attachéesAtteinte excessive à l’intérêt généralSubstitution de motifIndemnisation accordée en réparation des droits lésés
Recours pour excès de pouvoir II.410
Recours pour excès de pouvoir et conventionsde délégation de service public II.410-1
La notion de recours pour excès de pouvoirPrincipe d’irrecevabilité du recours pour excès depouvoir exercé contre un contratException au principe : le recours du candidat évincé
Recours pour excès de pouvoir contre les actesdétachables du contrat II.410-2
Détermination des actes détachablesIntérêt à agirMoyens d’annulationLes effets de l’annulation d’un acte détachable
Recours pour excès de pouvoir contre lesclauses réglementaires du contrat II.410-3
Jurisprudence CayzeeleIdentification des clauses réglementairesConditions de recevabilitéMoyens d’annulationEffets de l’annulation d’une clause réglementaire
Déféré préfectoral II.420
Généralités II.420-1DéfinitionConclusions à fin d’annulationConclusions à fin de suspensionAssimilation au recours pour excès de pouvoir
Autorité compétente pour déférer II.420-2Compétence de principe dévolue au préfetDemande du tiers lésé
Actes susceptibles d’être déférés II.420-3PrincipeL’obligation de transmissionActes soumis à transmission
Procédure de déféré préfectoral II.420-4Introduction de l’instanceEffets du jugementVoies de recours
Procédure spécifique de suspension II.420-5GénéralitésSuspension normaleSuspension accélérée
Contrôle du juge pénal II.430
Le « risque pénal » II.430-1GénéralitésPersonnes exposées au risque pénal
Peines encouruesCas d’exonérationActeurs du « risque pénal »Engagement de l’action pénale
Principaux délits en matière de délégations deservice public II.430-2
GénéralitésDélit de concussionCorruption et trafic d’influenceAbus de bien social et recel d’abus de bien socialFaux et usage de fauxSoustraction et détournement de biensPrise illégale d’intérêtsDélit de favoritisme
Contentieux de la concurrence II.440
Les autorités de la concurrence II.440-1L’autorité de la concurrenceAutorités communautaires
Pratiques contrôlées II.440-2EntentesLes abus de position dominante
Sanctions encourues II.440-3Mesures conservatoiresInjonctionsSanctions pécuniairesPublicité des sanctionsAstreintesEngagements
L’office du juge administratif en matière dedroit de la concurrence II.440-4
La légalité des délégations de service public subordonnéeau respect du droit de la concurrenceLes conditions du contrôle
PARTIE IIICONDITIONS CONTRACTUELLES D’EXÉCUTIONDU SERVICE
RÉFÉRENCE À DES DOCUMENTS TYPES III.1
Documents types et modèles III.100
Valeur juridique III.100-1Les collectivités localesL’État
Sources III.100-2Les collectivités localesL’État
Application III.100-3JurisprudenceActualisation
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7© GROUPE MONITEUR – DSP – Juin 2013 Mise à jour no 12
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CONDITIONS GÉNÉRALES III.2
Objet du contrat III.200
Nature et qualification du service délégable
Services délégables et services non délégables III.200-1Indifférence de la nature du serviceLimitation en raison de la nature du serviceLimitation en raison d’une disposition législative
Gestion d’un service administratif et gestiond’un service industriel et commercial III.200-2
Qualification du serviceConséquence de la nature du service sur le droitapplicable à la délégation
Gestion déléguée de plusieurs services III.200-3PrincipeAssouplissements
Segmentation du service III.200-4Possibilité de délégation d’une partie du serviceLimites à la segmentation du service
Nécessité de respecter les limites prévues aucontrat III.200-5
Nécessaire détermination de l’objet de la délégationInterdictions législativesSpécialité de la délégation et activités accessoiresCompétence territoriale
Prise d’effet et durée III.210
Entrée en vigueur III.210-1ÉtatCollectivités localesModalités
Durée initiale III.210-2Liberté de la collectivité publiqueDroit de la concurrenceObligation de fixer une duréeModalités de détermination de la duréeFixation d’une durée contractuelle de référence danscertains secteurs
Prolongation des conventions III.210-3Interdiction de la prolongationPossibilité exceptionnelle de prolongation pour motifd’intérêt généralPossibilité exceptionnelle de prolongation à raison del’exécution d’investissementsModalités de la prolongation permise
Responsabilité du délégataire envers les tiers III.220
Typologie III.220-1Responsabilité civile et responsabilité pénaleRisque transféré
Juridiction compétente III.220-2Détermination de la compétence en l’absenced’attribution législativeCas particuliers
Détermination du civilement responsable III.220-3Responsabilité principale du délégataireRépartition de la charge indemnitaire
Fautes propres au délégant III.220-4Responsabilité quasi délictuelleContrôle sur le délégataireComportement contractuel
Clauses contractuelles III.220-5Clauses relatives à la responsabilitéClauses procédurales
Responsabilité pénale III.220-6Infractions imputables au délégataire ou à ses agentsResponsabilité pénale de la collectivité délégante
Assurances III.230
Risques assurés III.230-1Risques de dommages causés à autruiRisques de dommages subis
Clauses de la convention de délégation deservice public en matière d’assurance III.230-2
Obligation d’assuranceJustification de l’assuranceClauses de non-recoursRisque non assurable
Formation du contrat d’assurance III.230-3Mise en concurrenceModalitésSanction
Exclusivité III.240
Distinction entre exclusivité, monopole etpréférence III.240-1
Exclusivité et monopoleExclusivité et préférence
Conditions de validité et de respect del’exclusivité III.240-2
Engagement de ne pas conclure un contrat ayant lemême objetEngagement de ne pas favoriser l’activité de concurrentsObligation de protection limitéeRespect de l’exclusivité
Obligations du déLégataire III.250
Stipulations contractuelles III.250-1Regroupement des obligationsObligations essentiellesInterprétation du contratPrincipe de loyauté
Obligations relatives à l’exécution du servicepublic III.250-2
Obligations caractéristiques du service public« Lois du service »ContinuitéAdaptationTransparence
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8Mise à jour no 12 © GROUPE MONITEUR – DSP – Juin 2013
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Qualité du service III.250-3Des exigences explicitesNature des exigences
Modification des obligations III.250-4Modifications unilatérales ou bilatéralesIndemnisation
Inexécution des obligations III.250-5Absence d’exception d’inexécutionObligations de résultat et obligations de moyensForce majeure
Cession de la convention III.260
Cession du contrat par le délégataire III.260-1Analyse de l’opérationAbsence de nécessité d’une nouvelle procédure depassationIncidence du droit de l’UE
Changement de la collectivité délégante III.260-2Suppression de la commune délégantePerte de compétence par le délégantRéforme législative
OUVRAGES ET TRAVAUX III.3
Terrain et ouvrages III.300
Acquisition du terrain III.300-1Terrain déjà acquis par la collectivité publiqueTerrain non acquis par la collectivité publique
Constructions III.300-2Permis de construirePropriété des constructions
Travaux III.310
Nature juridique des travaux et ouvrages III.310-1Critère du butCaractère immobilierConséquences
Typologies contractuelles III.310-2Travaux d’entretienTravaux de modernisation et extension
Contrats pour l’exécution des travaux III.310-3Maîtrise d’ouvrage de la collectivité publiqueMaîtrise d’ouvrage du délégataireRègles de passation des marchés de travaux dudélégataire
Autorisations relatives aux travaux III.310-4Permis de construireAutorisations domanialesInstallations classéesLoi sur l’eau
Fiscalité afférente aux travaux d’investissement III.320
Investissements financés par la collectivitédélégante III.320-1
GénéralitésActivités des organismes publics soumises à la TVAMécanisme de transfert du droit à déductionFonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutéedes collectivités territoriales (FCTVA)Traitement des éventuelles redevances perçues par lacollectivité auprès de son délégataireTraitement des éventuelles subventions versées par lacollectivité à son délégataireTraitement des investissements au regard de l’impôt surles sociétés
Coût des investissements supporté par ledélégataire III.320-2
Cas du contrat de concessionTraitement des dépenses de premier investissement auregard de l’impôt sur les sociétés
RÉGIME DES BIENS III.4
Biens apportés par le délégant et par le délégataire III.400
Biens apportés par le délégant III.400-1Dépenses de premier établissementNature des biens apportésPropriétéÉtat des biens et inventaire
Biens apportés par le délégataire III.400-2Biens entrant dans le patrimoine du délégantBiens appartenant au délégataire
FONCTIONNEMENT DU SERVICE III.5
Qualité du service III.500
Définition d’indicateurs de qualité III.500-1Des indicateurs contractuelsDistinction entre qualité de service et exécution duserviceFinalité des indicateurs
Exemples d’indices de qualité III.500-2Indices relatifs à la productivitéIndices relatifs aux effectifs directs ou indirects employésIndices relatifs aux relations avec les usagersIndices relatifs au traitement des plaintes et réclamationsIndices relatifs à la sécurité et à l’hygièneApplication aux services de distribution d’eau
Relations avec les usagers III.510
Compétence juridictionnelle en cas decontentieux III.510-1
Droits et obligations des usagers
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Compétence relative aux clauses abusives dans lescontrats
Recherche de responsabilité de l’exploitant III.510-2Recours en cas de dommages de travaux publicsResponsabilité du fermier pour dommages causés auxtiersRecours pour excès de pouvoir
Recherche de responsabilité de l’usager III.510-3Situation juridique
Droits des usagers au regard du code de laconsommation III.510-4
Principe généralPratiques commerciales en matière de publicité, de venteet de créditPratiques illicitesObligations de sécurité et de conformité des produitsInterdiction des clauses abusives
Droits des usagers à l’accès aux servicespublics III.510-5
IntroductionAide aux personnes en situation de précaritéDroit d’accès, de raccordement et frais de branchementau réseau d’eauDroit au raccordement au réseau électriqueRespect de la vie privée et refus de raccordement auxréseauxOffre cohérente de services en milieu rural
Contentieux spécifiques en cas de contestationdes tarifs III.510-6
Respect de la procédure par l’exploitantActions engagées par les usagers
Personnel III.520
Dispositions générales III.520-1Textes applicables aux fonctionnairesTextes applicables aux agents non titulaires
Consultation du comité technique paritaire III.520-2Une obligation législativeUne étape à ne pas omettre
Personnel mis à disposition III.520-3Distinction entre détachement et mise à dispositionAutorisation législativeModalités pratiquesPersonnels non titulaires
Personnel du délégataire III.520-4Des agents de droit privéDes rapprochements réglementaires et législatifs desdroits et obligations des différents personnelsObligation d’emploi de travailleurs handicapésCas de la régie intéressée
Marchandage III.520-5QualificationTextes dont l’application a été éludéeMonopole des sociétés de travail temporaireDistinction entre marchandage et prestation de service
Prêt de main-d’œuvreSanctions
Travail illégal ou dissimulé III.520-6Régularité de la situation sociale des délégatairesSanctions du recours au travail illégalLutte contre l’emploi d’étrangers sans titre de travail
Reprise du personnel III.520-7Au plan du droit interneAu plan communautaireObjectifsPrincipes dégagés par la jurisprudenceDispositions de conventions collectivesSubstitution d’une personne publique à un employeurprivéReprise de l’activité d’une personne publique par uneautre personne publiqueConséquences d’une telle substitution sur le contrat detravail
Contrats du délégataire III.530
Considérations générales III.530-1Diversité des délégataires et des formes de délégationDistinction entre délégataire et mandataire
Les contrats du délégataire au regard du droitinterne III.530-2
Les contrats du délégataire privé exclus du champd’application du code des marchés publicsCas particulier des sociétés d’économie mixtedélégatairesCas particulier des concessionnaires d’ouvrages routiersCas particulier de la sous délégation
Les contrats du délégataire au plancommunautaire III.530-3
Exigence de transparenceLes pouvoirs adjudicateurs intervenant dans les secteursclassiquesLes entités adjudicatrices intervenant dans les secteurs deréseauxCas particulier résultant d’un bail emphytéotiqueadministratifCas des concessionnaires de travaux
Règlement du service III.540
Généralités III.540-1Objet du règlement du serviceOpposabilité du règlementModèles de règlement de service
Distinction entre clauses réglementaires etclauses contractuelles III.540-2
Clauses contractuellesClauses réglementairesLimitesAction des tiers contre les clauses réglementaires d’uncontrat
Information du public III.550
Généralités III.550-1Documents mis à la disposition du publicInformation sur l’exécution des services
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TABLE DES MATIEvRES
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Consultation des usagers III.550-2Commission consultative des services publics locaux(CCSPL)Commission locale d’information et de surveillance(CLIS)Consultations ouvertes sur internet
CONDITIONS FINANCIÈRES III.6
Équilibre du contrat III.600
Équilibre général du contrat III.600-1Répartition des risques entre la collectivité et ledélégataireAdaptation de la rémunérationMarge du délégataire
Contributions financières des collectivités III.600-2Principe généralPrincipe d’équilibre financier des services publicsindustriels et commerciauxExigences du service public, contraintes particulières defonctionnementRéalisation d’investissementsDispositions particulières
Clauses financières relatives auxinvestissements III.600-3
GénéralitésGaranties d’empruntsClauses relatives au crédit-bail
Garanties des engagements du délégataire III.600-4PrincipeGarantie à première demandeCautionnementAutres techniques – Cession de créance
Versement d’indemnités par la collectivitédélégante III.600-5
Responsabilité pour fait du princeResponsabilité pour fauteImprévision et force majeure administrativeClause contractuelle d’indemnisationThéorie des sujétions imprévuesCas d’un contrat de délégation de service public concluavant l’entrée en vigueur de la loi Sapin
Les aides au délégataire III.602
Droit des aides d’État III.602-1PrincipesLimites de la prohibition : les aides licites
Application du régime des aides d’État à laDSP III.602-2
Absence d’incompatibilité liée à la nature du contratHypothèse d’absence d’aideHypothèse de qualification comme aide
Financement des délégataires III.605
Deux grandes catégories de financement III.605-1Financement « corporate »Financement de projetMise en place d’une société de projet
Modèle financier : hypothèses et ratios III.605-2Hypothèses du modèle financierRatios utilisés
Sources de financement III.605-3Ordre de priorité des sources de financementFonds propresQuasi fonds propresDette seniorGaranties et sûretés offertes aux prêteursCrédit-bailContribution des collectivités
Tarif de base III.610
Établissement des clauses tarifaires III.610-1Cadre généralDiversité des tarifications possiblesModification des tarifs
Principes de fixation du tarif III.610-2ProportionnalitéPrincipe d’égalitéPratique de tarifs différenciésDispositions législatives applicables à certains secteursPrincipe de non-rétroactivité
Interdiction de la prise en charge de services etde paiements étrangers à l’objet de ladélégation III.610-3
Transfert de charges
Exemple : règles de fixation du tarif de l’eau III.610-4Assiette de la facturation de l’eauRègles de fixation des niveaux de prix de l’eauGrille tarifaire
Paiements III.620
Paiement par les usagers du service III.620-1GénéralitésExemple : distribution d’énergie calorifiqueProcédures applicables en cas de non-paiement parl’usager
Paiement entre la collectivité et le délégataire III.620-2PrincipeDélais de règlement et pénalités de retardCompensations
Indexation III.630
Règles applicables aux indices III.630-1Champ d’applicationDispositions législatives
Mise en pratique III.630-2Partie fixePériodes prises en comptePluralité des formules d’indexation
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TABLE DES MATIEvRES
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Modification des formules d’indexation III.630-3Disparition d’indices, modification des bases 100Changement de nomenclatureClauses habituelles de révision de la formuled’indexationLimitations ou dérogations au jeu de la formule
Indices utilisés III.630-4SalairesProduits et services diversÉnergiesSource des indices
Révision des tarifs de base III.640
Mécanisme général III.640-1Motivation de la révision des tarifs de baseRévision périodiqueRévision exceptionnelle des tarifs
Limitations de l’évolution des tarifs danscertains secteurs III.640-2
Fondements de la limitationCas des transports urbainsCas de la restauration scolaireCas de l’électricité
Recettes complémentaires III.650
Nature des recettes complémentaires III.650-1Contribution à l’équilibre du contratDiversité des recettes complémentaires
Traitement contractuel des recettescomplémentaires III.650-2
GénéralitésCas particuliersObservations de la Cour des comptes et des Chambresrégionales des comptes
Vente de prestations à des tiers III.650-3Nécessité d’une prise en compte contractuelleProblèmes liés au principe de l’utilisation des moyens duserviceRisques induits par une activité extérieure à la délégationActivité accessoire et qualification du contrat
Redevances payées au délégant III.660
Principes III.660-1Dispositions législativesDiversité des redevances
Typologie des redevances III.660-2Redevance domanialeRedevances de participation au résultatDroits d’entrée
Redevances de contrôle et de sécurité III.680
Principes III.680-1Absence de disposition législative généraleLégitimité et nécessité du contrôle
Spécificité de certains services III.680-2Transports publics guidés et remontées mécaniquesDistribution d’électricité
Impôt sur les sociétés et autres personnes moralesdélégataires III.690
Champ d’application III.690-1L’exploitant du service est une société privéeL’exploitant du service est une personne morale de droitpublic
Spécificités propres aux contrats de délégationde service public III.690-2
PrincipeL’amortissement de caducitéLes provisions pour renouvellementLes provisions pour grosses réparations
PARTIE IVMODIFICATIONS DU CONTRAT
MODIFICATIONS BILATÉRALES IV.1
Avenants IV.100
Généralités IV.100-1DéfinitionHypothèses de recours à un avenant
Régime de passation IV.100-2Une liberté de conclure des avenants désormais encadréeAvis de la commission de délégation de service publicAutorisation de l’assemblée délibérante
Conditions de légalité des avenants IV.100-3Maintien de l’objet de la conventionInterdiction de toute modification substantielle d’unélément essentiel de la délégationCas particulier des avenants de prolongationRespect des seuilsAutres conditions de validité
MODIFICATIONS UNILATÉRALES IV.2
Modifications à l’initiative de l’autorité délégante IV.200
Généralités IV.200-1NotionAffirmation jurisprudentielle du pouvoir de modificationunilatéraleInterdiction de renoncer à l’exercice du pouvoir demodification unilatérale
Conditions de mise en œuvre IV.200-2Présence d’un intérêt généralInterdiction de changer l’objet ou de bouleverserl’économie générale de la conventionObjet de la modificationEngagement de la responsabilité pour utilisation abusivedu pouvoir de modification unilatérale
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TABLE DES MATIEvRES
12Mise à jour no 12 © GROUPE MONITEUR – DSP – Juin 2013
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Indemnisation du délégataire IV.200-3JustificationConditionsÉtendue de l’indemnisation
Cas particuliers d’application IV.200-4Utilisation du pouvoir de modification unilatérale enprésence d’un délégataire personne morale de droitpublicUtilisation du pouvoir de modification unilatérale en casde transfert du contrat entre personnes publiques
Contentieux des mesures de modificationunilatérale IV.200-5
Recours indemnitaireRecours de pleine juridiction en contestation de validitéet demande de rétablissement de l’état antérieur ducontrat
PARTIE VCONTRÔLES
CONTRÔLES PAR LE DÉLÉGANT V.1
Contrôle interne V.100
Généralités V.100-1Contrôles internes et contrôles externesÉvolution du contrôle interne
Contrôle interne de gestion V.100-2Définition du contrôle interne de gestionRôle de l’administrationObligation générale de surveillanceContrôle prévu au contratFondement du contrôle
Modalités du contrôle interne de gestion V.100-3Activité traditionnelleRègles de fonctionnementBesoins nouveauxCaractéristiques du contrôleContrôle interne et certification
Outils du contrôle interne de gestion V.100-4Recours à la comptabilité analytiqueUtilisation du rapport annuel du délégataireObtention des informationsPrise en charge du coût du contrôle
Droit à l’information V.110
Principe du droit à l’information V.110-1Un principe essentielDocuments mis à la disposition du publicDocuments mis à la disposition des élusCas des organismes subventionnés
Documents relatifs à l’exploitation des servicespublics délégués V.110-2
Champ d’application et modalitésExceptionsCas particulier des associations subventionnées
Communication spécifique aux servicespublics de l’eau, de l’assainissement et à lacollecte et la destruction des déchets V.110-3
Présentation d’un rapport annuelEn cas de transfert de compétence à un EPCIEn cas de délégation
Rapport annuel V.120
Dispositions législatives générales V.120-1Obligation récenteContenu du rapportObjectifs
Rapports particuliers V.120-2Loi sur l’eau, l’assainissement et les déchetsDispositions applicables aux contrats de transportsDispositions spécifiques aux remontées mécaniquesDispositions spécifiques aux délégations d’autoroutesLoi sur les pompes funèbresLoi sur l’électricité
Comptes du service délégué V.130
Obligations législatives et réglementaires V.130-1Information de l’autorité déléganteObligations réglementaires découlant du CGCTObligations contractuelles
Contenu du compte rendu financier V.130-2Application du plan comptable général de 1982Analyse des dépenses et des recettes
Annexe sur les conditions d’exécution du service V.140
Objectifs de l’annexe sur les conditionsd’exécution du service V.140-1
Distinction entre « conditions d’exécution du servicepublic » et « qualité de service »Indicateurs relatifs aux conditions d’exécution du service
Contrôle du respect des principes généraux etdes engagements contractuels V.140-2
Le respect des grands principes gouvernant l’exécutiondes services publicsPrincipe d’égalitéPrincipe de continuitéPrincipe d’adaptabilitéPrincipe de l’équilibre contractuelPrincipe de liberté de choix de l’autorité délégante en finde contrat
Analyse des tarifs pratiqués V.140-3Aspects économiques et financiers de la tarificationAspects juridiques de la tarification
Compte rendu technique V.150
Dispositions générales V.150-1Obligations législatives et réglementairesContenu
Dispositions spécifiques pour l’eau etl’assainissement V.150-2
Obligation réglementaireIndicateurs pour l’eau potableIndicateurs pour l’assainissementFichier des abonnés
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CONTRÔLES EXTERNES V.2
Juridictions financières V.200
Contrôle des comptes V.200-1Vérification des comptes des collectivités territoriales lesplus importantesAutres organismes soumis au contrôleContrôle des comptes relatifs aux services publics locauxExtension du contrôle aux comptes des délégataires deservice publicLes moyens d’investigation des juridictions financièresProcédure juridictionnelle
Contrôle de gestion V.200-2Principe et définitionExamen de la bonne administration des collectivitésterritorialesMoyens du contrôle de gestionProcédure du contrôle de gestionContrôle de gestion sur demande
Contrôle des actes budgétaires et del’exécution des budgets V.200-3
Saisine par le préfetDate limite d’adoption du budgetÉquilibre budgétaireInscription de dépenses obligatoiresExécution du budget
Contrôle des marchés ou des conventions dedélégation de service public V.200-4
Cadre légalProcédurePortée du contrôle
Rôle de la Cour des comptes V.200-5Juge d’appel des chambres régionalesLes différents organismes contrôlés par la Cour descomptesRapport annuel de la Cour des comptes
Relations entre l’autorité judiciaire et lesjuridictions financières V.200-6
Rôle du ministère public près les chambres régionalesdes comptesArticulation entre les procédures pénales et financièresÉchanges d’informations et de pièces
Mission interministérielle d’enquête sur les marchés etles conventions de délégation de service public V.210
Organisation générale de la Missioninterministérielle V.210-1
Statut
Autorités de régulation V.220
Origine de la notion de régulation V.220-1Libéralisation des secteurs de réseauxPartage des trois fonctions de réglementation,d’opération et de régulationFondement de l’intervention des autorités de régulationDéfinition
Caractéristiques des autorités de régulation V.220-2Commission de régulation de l’énergie (CRE)Autorité de régulation des communications électroniqueset des postes (ARCEP)Réseau ferré de France dans son rôle de répartition descapacités d’infrastructures ferroviairesCréation de l’office national de l’eau et des milieuxaquatiques (ONEMA)
Contrôle fiscal V.230
Préambule V.230-1Principe du contrôle fiscalLes formes du contrôle
Le contrôle fiscal des comptabilitésinformatisées V.230-2
Principe de la vérification de comptabilité informatiséeLes brigades de vérificationDurée de conservation des documentsMenace d’une procédure d’évaluation d’officeProcédure de contrôle de comptabilités informatisées
L’organisation de l’administration fiscale V.230-3Répartition des compétencesLes directions à compétence nationaleLes directions territoriales
Le droit de communication del’administration fiscale V.230-4
GénéralitésUn champ d’application particulièrement vasteL’exercice du droit de communication
Le pouvoir de contrôle et de vérification del’administration V.230-5
Objets et formes du contrôleLa prescription du droit de reprise de l’administrationfiscaleLes différents délais de prescription
La procédure de vérification de comptabilitéet de redressement V.230-6
DéfinitionUne procédure encadréeUne procédure contradictoireLe champ d’application de la procédure contradictoirede redressementLe déroulement de la procédure contradictoire deredressementLa procédure de régularisation au cours de la vérificationde comptabilitéL’instauration d’une nouvelle garantie pour lecontribuableLes particularités des services publics délégués
SANCTIONS V.3
Pénalités V.300
Définition V.300-1Types de sanctionsMontant des pénalités
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Non-production des comptesModalités de paiement
Modalités d’application des pénalités V.300-2Modalités de mise en œuvreAbsence de mise en demeureContrôle du juge administratifImputabilitéRenonciation à l’application des pénalités
Clauses contractuelles V.300-3Clauses typesSynthèse des dispositions contractuelles
Mise en régie provisoire V.310
Sanction administrative contractuelle V.310-1Caractère provisoire de la sanctionEffets d’une mise en régie injustifiéeMise sous séquestre du concessionnaire de service public
Modalités de mise en œuvre V.310-2Mise en demeure motivéeConséquences financières pour le titulaireFin de la mise en régieContrôle du juge administratif
Clauses contractuelles V.310-3Clauses typesSynthèse des dispositions contractuelles
Déchéance V.320
Sanction administrative contractuelle V.320-1Caractère définitif et résolutoire de la sanctionFautes graves du délégataireHypothèse de défaillance du délégataire
Modalités de mise en œuvre V.320-2Mise en demeure motivéeConséquences financièresReprise des contrats privés par la personne publiquePouvoirs du juge du contrat
Clauses contractuelles V.320-3Clauses typesSynthèse des dispositions contractuelles
PARTIE VIFIN DU CONTRAT
FIN ANTICIPÉE VI.1
Résiliation pour motif d’intérêt général et renonciation aubénéfice de la délégation VI.100
Pouvoir de résiliation unilatérale VI.100-1ExistenceMotifsProcédure
Conséquences de la résiliation VI.100-2IndemnisationContestations
Renonciation au bénéfice de la délégation VI.100-3Subordination à une stipulationConditionsConséquences
MODALITÉS DE FIN DE CONTRAT VI.2
Continuité du service en fin de convention VI.200
Transition VI.200-1Opportunité de clausesObjet des clauses
Continuation VI.200-2MotifsProlongationPassation d’un marché de gérance selon la procédurenégociée sur le fondement de l’article 35 du Code desmarchés publicsConvention provisoireRéquisition des moyens de l’ancien délégataireSituation de fait
Sort des biens en fin de contrat VI.210
Remise au délégant VI.210-1Remise des moyens du serviceRéféré
Catégories de biens VI.210-2Biens « de retour »Biens « de reprise »Biens propres
Cas particulier des fichiers VI.210-3Exemple de clauseSecteurs de l’eau et de l’assainissementAbsence de droit de propriétéDroit sui generisProtection de la vie privée
Cas particulier des quotas d’émission de gaz àeffets de serre VI.210-4
Système des quotasBiens meublesPropriété
Biens appartenant à des tiers VI.210-5Établissement crédit-bailleurExemple de clause
Reprise des engagements VI.220
Les clauses de « subrogation » VI.220-1Clauses de « subrogationEngagements directs
Transfert des contrats VI.220-2Contrats transférablesContinuité du service public
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Contrats de travail
Condamnation de la collectivité délégante encas d’insolvabilité VI.220-3
Responsabilité subsidiaireEnrichissement sans cause
Règlement des comptes de la concession VI.230
Règlement des comptes liés à l’exploitation VI.230-1Comptes définitifsIndexationsTraitement de certains aspects fiscauxPériode de prescription
Règlement des comptes liés auxinvestissements VI.230-2
Dispositions approuvées par le Conseil national de lacomptabilitéTraduction comptable du statut des biens de laconcession : les amortissementsLes provisionsBiens de reprise et biens propresÉvolutions envisagées des règles comptables
Autres opérations VI.230-3Information des tiersTransfert des contrats de travail : arrêté des comptes liésaux créances salarialesTransfert des baux et droits dont la durée dépasse cellede la convention de délégation de service public
PARTIE VIILITIGES
EXÉCUTION VII.1
Conciliation VII.100
Généralités VII.100-1DéfinitionLiberté de recours à la conciliation
Modalités de recours à la conciliation VII.100-2Deux voies de mise en œuvreConciliation conventionnelleConciliation institutionnelle
Les suites de la conciliation : la transaction VII.100-3Nature de la transactionConditions de validitéContenu des contrats de transactionEffets de la transactionLe pouvoir d’homologation de la transaction par le juge
Contestation de mesures d’exécution VII.110
Généralités VII.110-1Décisions de l’autorité délégante en cours d’exécutionLitiges en cours d’exécution
Conditions générales de recevabilité VII.110-2Détermination du tribunal compétentMinistère d’avocatExistence d’une action
Pouvoirs du juge VII.110-3Réformation d’une mesure d’exécutionIndemnisationRésiliation du contratAnnulation d’une mesure d’exécution
Procédures de référé en matière d’exécutions des DSP VII.120
Référé-constat et référé-expertise VII.120-1Définition et objetConditions de mise en œuvreDéroulement des mesures d’instruction
Référé-provision VII.120-2Définition et objetConditions de mise en œuvrePouvoirs du juge
Référé conservatoire VII.120-3Définition et objetConditions de mise en œuvre
NULLITÉ VII.2
Action en nullité VII.200
Généralités VII.200-1Recours en déclaration de nullité et déféré préfectoralRecours pour excès de pouvoirDéclaration d’inexistence
Procédure VII.200-2Compétence exclusive du juge du contratIntérêt à agirPrescriptionException de nullité
Fondements de la nullité VII.200-3Deux catégories d’irrégularitésIrrégularités externesIrrégularités internesMoyens d’ordre public
Déclaration de nullité VII.200-4Jugement déclaratif de nullitéNullité totale ou partielleRépétition de l’indu
Confirmation du contrat VII.200-5De rares possibilités de confirmationRéparation de l’irrégularité
Conséquences indemnitaires VII.200-6Pouvoir d’indemnisation du jugeConditions préalables à une éventuelle indemnisationApplication de la théorie de l’enrichissement sans causeMise en œuvre de la responsabilité quasi délictuelle del’administrationPartage de responsabilité
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II.404 RECOURS EN CONTESTATIONDE VALIDITÉ DU CONTRAT
Mots clés .
●ANNULATION DU CONTRAT
●ANNULATION POUR EXCÈSDE POUVOIR DES ACTES
PRÉALABLES DÉTACHABLES
●CONCURRENT ÉVINCÉ
●DROIT DES COCONTRACTANTS
●INDEMNISATION
●INTÉRÊT GÉNÉRAL
●JUGE DU CONTRAT
●LITIGE
●MESURES DE PUBLICITÉAPPROPRIÉES
●RECOURS DE PLEINEJURIDICTION
●RÉSILIATION DU CONTRAT
●SUSPENSIONDE L’EXÉCUTION DU CONTRAT
●VALIDITÉ DU CONTRAT
c Les litiges relatifs à la validité desconventions de délégation de ser-vice public peuvent être portés parun concurrent évincé devant lejuge du contrat, lequel exerce àcette occasion un contrôle de pleincontentieux.c Le juge apprécie les conséquen-ces des vices constatés et peut soitprononcer la résiliation du contrat,soit modifier certaines de ses clau-ses, soit encore décider de la pour-
suite de son exécution, éventuelle-ment sous réserve de mesures derégularisation par la collectivitédélégante, soit accorder desindemnisations en réparation desdroits lésés, soit sous réserve del’absence d’atteinte excessive àl’intérêt général ou aux droits descocontractants, annuler, totale-ment ou partiellement, le caséchéant avec un effet différé, lecontrat.
TEXTES CODIFIES
Code de justice administrativev Art. R. 421-1
TEXTES NON CODIFIES
Pas de dispositions non codifiées
II.404-1 Généralités
1 | L’arrêt « Tropic »Au travers de son arrêt d’assemblée du 16 juillet 2007,« Société Tropic Travaux Signalisation », le Conseil d’État aouvert une nouvelle voie de recours aux candidats évincésd’une procédure de mise en concurrence, et notammentd’une procédure de délégation de service public.
Cette nouvelle voie de recours, communément appelée« recours Tropic », leur permet, d’une part, de saisir directe-ment le juge du contrat de conclusions aux fins d’annulationdu contrat, et d’autre part, d’introduire en parallèle un
référé-suspension aux fins d’obtenir, dans l’attente de ladécision au fond du juge administratif, la suspension ducontrat contesté.
JURISPRUDENCECE Ass. 16 juillet 2007, Société Tropic Travaux Signalisation, req. n° 291545,publié au recueil Lebon :
« Considérant que, indépendamment des actions dont les parties au contrat dis-posent devant le juge du contrat, tout concurrent évincé de la conclusion d’uncontrat administratif est recevable à former devant ce même juge un recours depleine juridiction contestant la validité de ce contrat ou de certaines de sesclauses, qui en sont divisibles, assorti, le cas échéant, de demandes indemni-taires ; que ce recours doit être exercé, y compris si le contrat contesté est relatifà des travaux publics, dans un délai de deux mois à compter de l’accomplisse-ment des mesures de publicité appropriées, notamment au moyen d’un avis
. Ce qu’il faut retenir
DSP PROCÉDURE DE PASSATION II.404-1v
CONTENTIEUX DE LA PASSATIONBenoît Neveu
1© GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012 Mise à jour no 11
v
mentionnant à la fois la conclusion du contrat et les modalités de sa consultationdans le respect des secrets protégés par la loi ; qu’à partir de la conclusion ducontrat, et dès lors qu’il dispose du recours ci-dessus défini, le concurrent évincén’est, en revanche, plus recevable à demander l’annulation pour excès de pou-voir des actes préalables qui en sont détachables ;Considérant que, ainsi saisi de telles conclusions par un concurrent évincé, ilappartient au juge, lorsqu’il constate l’existence de vices entachant la validité ducontrat, d’en apprécier les conséquences ; qu’il lui revient, après avoir pris enconsidération la nature de l’illégalité éventuellement commise, soit de pro-noncer la résiliation du contrat ou de modifier certaines de ses clauses, soit dedécider de la poursuite de son exécution, éventuellement sous réserve demesures de régularisation par la collectivité contractante, soit d’accorder desindemnisations en réparation des droits lésés, soit enfin, après avoir vérifié sil’annulation du contrat ne porterait pas une atteinte excessive à l’intérêt généralou aux droits des cocontractants, d’annuler, totalement ou partiellement, le caséchéant avec un effet différé, le contrat ; que, par ailleurs, une requête contes-tant la validité d’un contrat peut être accompagnée d’une demande tendant, surle fondement des dispositions de l’article L. 521-1 du code de justice administra-tive, à la suspension de son exécution […]Considérant qu’il appartient en principe au juge d’appliquer les règles définiesci-dessus qui, prises dans leur ensemble, n’apportent pas de limitation au droitfondamental qu’est le droit au recours ; que toutefois, eu égard à l’impératif desécurité juridique tenant à ce qu’il ne soit pas porté une atteinte excessive auxrelations contractuelles en cours et sous réserve des actions en justice ayant lemême objet et déjà engagées avant la date de lecture de la présente décision, lerecours ci-dessus défini ne pourra être exercé qu’à l’encontre des contrats dontla procédure de passation a été engagée postérieurement à cette date ».
2 | Système contentieux antérieurà l’arrêt « Tropic »
La création prétorienne d’un recours en contestation de vali-dité du contrat a permis de simplifier la tâche des concur-rents évincés souhaitant contester, par un recours au fond, lalégalité d’une procédure de passation d’un contrat public.
Le système antérieur reposait sur l’idée qu’un tiers à uncontrat administratif ne peut valablement saisir le juge ducontrat afin d’obtenir son annulation.
Mise à part l’hypothèse du recours en annulation de clausesréglementaires ou du contrat d’engagement d’un agentpublic, la seule solution consistait à contester par la voie durecours en excès de pouvoir la légalité d’un acte détachabledu contrat, tel que la décision de passer le contrat, la déci-sion de rejet de son offre ou encore la décision de signer lemarché.
Le requérant pouvait alors assortir sa requête de conclusionstendant à obtenir du juge qu’il enjoigne à l’administration, sicelle-ci ne pouvait obtenir la résolution amiable du contrat,de saisir le juge du contrat qui pouvait seul, et dans ce cadreuniquement, prononcer l’annulation de la convention.
Cette complexité excessive aboutissait le plus souvent àpriver de réelle efficacité le recours du concurrent évincé, le
contrat étant le plus souvent, au jour où le juge du contratétait enfin amené à statuer, entièrement exécuté.
3 | Caractère exclusif du recours« Tropic »
Dès lors qu’il dispose de la possibilité d’introduire unrecours « Tropic », le candidat évincé n’est désormais plusrecevable à introduire un recours en excès de pouvoir contreles actes détachables du contrat : « qu’à partir de la conclu-sion du contrat, et dès lors qu’il dispose du recours ci-dessusdéfini, le concurrent évincé n’est, en revanche, plus rece-vable à demander l’annulation pour excès de pouvoir desactes préalables qui en sont détachables ».
Ainsi, le recours en excès de pouvoir introduit avant lasignature du contrat devient sans objet et celui introduitaprès n’est plus recevable.
Il faut par ailleurs relever que pour que la fin de non-recevoir tirée de l’existence du recours « Tropic » puisse luiêtre opposée, d’une part, le requérant doit nécessairementavoir la qualité de « concurrent évincé », et d’autre part, lecontrat contesté doit avoir été signé.
Cette irrecevabilité est naturellement acquise quand bienmême le recours en excès de pouvoir aurait été introduitantérieurement à la date de publication de l’avis d’attribu-tion et que le requérant n’a eu connaissance de la signatureque par le mémoire en défense de l’administration.
Il peut en effet dans cette dernière hypothèse, sous réservede la recevabilité ratione temporis de telles conclusions, saisirle juge du contrat d’un recours « Tropic ».
À noter à cet égard une intéressante décision de la couradministrative d’appel de Lyon qui, à l’instar du mécanismemis en œuvre par l’arrêt de section du Conseil d’État« Société Citécable Est » permettant au requérant d’invo-quer pour la première fois en appel, à la suite de l’annulationde son contrat par un tribunal administratif, la responsabi-lité délictuelle de l’administration, semble admettre quel’appelant forme pour la première fois en appel des conclu-sions aux fins d’annulation du contrat :
« Considérant que, si la société Portelinha, qui, n’ayant étéinformée que par le mémoire en défense présenté au coursde l’instance d’appel de ce que le contrat avait été signé,aurait été de ce fait recevable à former pour la première foisdevant la cour le recours de pleine juridiction dont, ainsi quedit ci-dessus, elle disposait après cette signature, elle s’en estabstenue ; que, dans ces conditions, ses conclusions, quitendent seulement à l’annulation d’un acte détachable ducontrat, ne peuvent qu’être déclarées sans objet ».
II.404-1 PROCÉDURE DE PASSATION DSPv
CONTENTIEUX DE LA PASSATION
2Mise à jour no 11 © GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012
De la même façon, le requérant semble pouvoir être admis àmodifier le fondement juridique de sa requête en sollicitantnon plus l’annulation d’un acte détachable, mais l’annula-tion du contrat :
« Considérant que tout concurrent évincé de la conclusiond’un contrat administratif dont la procédure de passation aété engagée postérieurement au 16 juillet 2007, est recevableà former un recours de pleine juridiction contestant la vali-dité de ce contrat ou de certaines de ses clauses ; que, néan-moins, rien ne s’oppose à ce qu’il soit recevable à présenterun recours pour excès de pouvoir dirigé contre les actesdétachables du contrat si, à la date d’enregistrement durecours, le contrat n’a pas été conclu ; que, dans cette hypo-thèse, ledit recours perdra son objet si le contrat est signé encours d’instance, le demandeur devant alors diriger sesconclusions contre le contrat lui-même ».
Cette approche a au demeurant déjà été admise par leConseil d’État, s’agissant d’une requête en référé précon-tractuel, transformé en cours d’instance en référé contrac-tuel.
JURISPRUDENCE– CE Sect. 20 octobre 2000, Société Cité-Câble Est, req. n° 196553 ; Rec. CE2000, p. 457.– TA Caen 9 juillet 2009, Société Foncière d’investissements immobiliers, req.n° 0800458.– CE 10 novembre 2010, Société AGRIMER, req. n° 340944.– CAA Paris 1er février 2011, Société Vedalab, req. n° 09PA01746.– CAA Lyon 7 avril 2011, SARL Ambulances du Livradois Forez, req.n° 09LY01896.– CAA Marseille 4 juin 2012, Société Azur Fêtes, req. n° 09MA01929.– CAA Lyon 5 janvier 2012, Société Portelinha, req. n° 10LY02248.– CAA Lyon 12 janvier 2012, Société Portelinha, req. n° 10LY02249.– CAA Lyon 2 février 2012, S. A.R. L. Lapied, req. n° 10LY02198.– CAA Bordeaux 5 juillet 2012, Cabinet d’assurances AXA A, req. n° 11BX00962.
II.404-2 Conditions de recevabilité
1 | Un recours introduit à l’encontred’un contrat dont la procédurede passation a été engagéepostérieurement au 16 juillet 2007
● Principe. — Le recours « Tropic » ne peut être exercé qu’àl’encontre des contrats « dont la procédure de passation a étéengagée postérieurement » à la date de lecture de l’arrêt duConseil d’Etat.
Une procédure de consultation est considérée commeengagée au jour de publication de l’avis d’appel public à laconcurrence.
JURISPRUDENCE– CAA Douai 27 avril 2010, Cabinet MPC Avocats, req. n° 08DA01633.– CAA Paris 1er février 2011, Société Vedalab, req. n° 09PA01746.– CAA Douai 8 mars 2011, Société Soreve, req. n° 09DA00875.
● Exception. — Sont néanmoins recevables les conclusionstendant à obtenir l’annulation d’un contrat administratifdont la procédure de passation est antérieure au 16 juillet2007, dès lors qu’elles ont été introduites devant le jugeadministratif antérieurement à cette date.
La jurisprudence se montre à cet égard rigoureuse en refu-sant de requalifier les conclusions en annulation d’acte déta-chable en conclusions en annulation du contrat. Elle consi-dère que : « un recours en annulation d’un acte détachabledu contrat ne saurait s’analyser comme une action en justiceayant le même objet que le recours contestant la validité ducontrat ouvert par la jurisprudence [« Tropic »], quand bienmême la finalité poursuivie par le requérant, soit la résilia-tion ou l’annulation du contrat, serait la même dans les deuxcas ».
JURISPRUDENCE– CE 22 décembre 2008, Société Berri Développement, req. n° 313677.– CAA Bordeaux 4 mars 2010, Société Nicollin, req. n° 08BX02366.– CAA Bordeaux 20 octobre 2011, Département de la Martinique, req.n° 10BX01145.
2 | Un recours introduit à l’encontred’un contrat administratif
Le recours « Tropic » ne peut être exercé qu’à l’encontred’un « contrat administratif ».
● Critères de qualification. — Un contrat doit être regardécomme administratif dès lors que, sauf dispositif législativeexpresse, celui-ci comporte une clause exorbitante de droitcommun ou fait participer le cocontractant de l’administra-tion à l’exécution du service public.
Une délégation de service public est donc par définition uncontrat administratif puisqu’elle a pour objet de permettre àune personne morale de droit public de confier la gestiond’un service public dont elle a la responsabilité à un déléga-taire public ou privé (CGCT, art. L. 1411-1).
JURISPRUDENCE– CE Sect. 20 avril 1956, Époux Bertin ; Rec. CE, p. 167.– CE 8 octobre 2010, Société d’HLM un toit pour tous, req. n° 316723.
DSP PROCÉDURE DE PASSATION II.404-2v
CONTENTIEUX DE LA PASSATION
3© GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012 Mise à jour no 11
v
– CE 31 juillet 1912, Sté des granits porphyroïdes des Vosges ; Rec. CE, p. 909,concl. L. Blum.
● Contrats administratifs non soumis à obligation de publi-cité et de mise en concurrence. — Se pose la question desavoir si le champ d’application de la jurisprudence « TropicTravaux Signalisation » s’applique aux seuls contrats soumisexpressément par un texte à une obligation de publicitéet/ou de mise en concurrence, ou si au-delà le concurrentévincé d’une mise en concurrence librement organisée parune personne publique serait également fondé à se prévaloirde cette jurisprudence pour contester la validité du contratconcerné. Cette question revêt un intérêt notamment en cequi concerne les conventions d’occupation du domainepublic qui ne sont pas soumises à une obligation de mise enconcurrence (voir CE 3 décembre 2010, Ville de Paris etAssociation Paris Jean Bouin, req. nos 338272 et 338527),mais qui en pratique en font fréquemment l’objet. Le jugeadministratif ne s’est pas encore véritablement prononcé surcette question. On peut toutefois observer que compte tenudes termes très généraux de l’arrêt « Société Tropic TravauxSignalisation », qui se réfère à « tout concurrent évincé de laconclusion d’un contrat administratif », rien ne devraits’opposer à ce qu’un recours « Tropic » soit engagé àl’encontre de contrats administratifs pour lesquels aucuneprocédure de passation n’est requise.
Il devrait en aller de même de recours dirigés à l’encontred’avenants pour la conclusion desquels le requérant soutientqu’ils constituent en réalité de nouveaux contrats, pour les-quels une nouvelle procédure de mise en concurrence auraitdû être engagée.
3 | Un recours introduit par un concurrentévincé
Le recours « Tropic » n’est ouvert qu’aux « concurrentsévincés ».
Le Conseil d’État exigeait initialement dans sa décision« Tropic » que le requérant ait présenté sa candidature àl’attribution du contrat. Il a ensuite admis que le requérantnon candidat, fasse état d’éléments justifiant qu’il aurait puêtre candidat.
La qualité de concurrent évincé est désormais reconnue àtout requérant qui aurait eu intérêt à conclure le contrat,alors même qu’il n’aurait pas présenté sa candidature, qu’iln’aurait pas été admis à présenter une offre ou qu’il auraitprésenté une offre inappropriée, irrégulière ou inacceptable.
Le titulaire du contrat n’a en revanche pas qualité à agir.
JURISPRUDENCE– CE Ass. 16 juillet 2007, Société Tropic Travaux Signalisation, req. n° 291545,publié au recueil Lebon.– CE 16 novembre 2009, Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identiténationale et du Développement solidaire, req. n° 328826.– CAA Lyon 22 mars 2012, Société Gimaex, req. n° 11LY01317.– CE Avis 11 avril 2012, Société Gouelle, req. n° 355446.
4 |Délai de saisine et mesuresde publicités appropriées
Le recours doit être exercé, y compris si le contrat contestéest relatif à des travaux publics, dans un délai de deux mois àcompter de l’accomplissement « des mesures de publicitéappropriées ».
Le Conseil d’État a indiqué dans l’arrêt « Tropic » que cesmesures de publicité appropriées pouvaient consister en lapublication d’un avis mentionnant à la fois la conclusion ducontrat et les modalités de sa consultation dans le respectdes secrets protégés par la loi.
Plusieurs arrêts de cours administratives d’appel ont exigéexpressément que la mesure de publicité mentionne lesmodalités de consultation du contrat.
Par ailleurs cette publicité doit concerner la conclusion ducontrat en elle-même de telle sorte que la notification durejet d’une offre ne peut être regardée comme suffisante.
En outre, il a été jugé que le degré de publicité de la signa-ture du contrat doit correspondre à celui exigé pour sa pas-sation. Ainsi, ne peut constituer une mesure de publicitéappropriée la publication d’un avis d’attribution dans unjournal local, alors que le montant du contrat imposait lapublication d’un avis d’appel public à la concurrence auBulletin officiel des annonces des marchés publics.
JURISPRUDENCE– CE Ass. 16 juillet 2007, Société Tropic Travaux Signalisation, req. n° 291545,publié au recueil Lebon.– CAA Marseille 15 octobre 2009, Société X, req. n° 07MA03259.– CAA Lyon 5 mai 2011, Société SMTP, req. n° 10LY00134.– CAA Lyon 22 mars 2012, Société Gimaex, req. n° 11LY01317.
5 |Obligation de joindre la décisionattaquée
L’article R. 421-1 du code de justice administrative disposeque :
« Sauf en matière de travaux publics, la juridiction ne peutêtre saisie que par voie de recours formé contre une déci-
II.404-2 PROCÉDURE DE PASSATION DSPv
CONTENTIEUX DE LA PASSATION
4Mise à jour no 11 © GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012
sion, et ce, dans les deux mois à partir de la notification oude la publication de la décision attaquée ».
Le recours « Tropic » est un recours de pleine juridictioncontestant la validité d’un contrat ou de certaines de sesclauses, assorti, le cas échéant, de demandes indemnitaires.
Ce recours a donc à la fois pour objet de contester la légalitéd’un contrat et de solliciter l’indemnisation du préjudice enrésultant.
L’application de l’article R. 421-1 du code de justice admi-nistrative suppose donc que le recours soit accompagné,sauf en matière de travaux publics, de la copie du contrat,ou à tout le moins de l’accusé réception du courrier en solli-citant la communication, ainsi que de la décision expliciteou implicite de rejet des demandes indemnitaires.
En revanche, la demande indemnitaire préalable n’a pas àêtre adressée à l’administration dans les deux mois de la réa-lisation des « mesures de publicité appropriées », pas plusque les conclusions indemnitaires, nécessairement motivéeset chiffrées, accompagnant les conclusions aux fins d’annu-lation du contrat.
JURISPRUDENCE– CAA Marseille 15 octobre 2009, Société X, req. n° 07MA03259.– CAA Douai 27 avril 2010, Cabinet MPC Avocats, req. n° 08DA01633.– CAA Douai 8 mars 2011, Société Soreve, req. n° 09DA00875.– CE Avis 11 mai 2011, Société Rebillon Schmit Prevot, req. n° 347002.– CE 4 juillet 2012, Ministre de la Défense et des anciens Combattants, req.n° 352714.
II.404-3 Moyens invocables
1 | Inopposabilité de la jurisprudenceSMIRGEOMES
Le Conseil d’État considère qu’il appartient au juge desréférés précontractuels de rechercher si l’entreprise qui lesaisit se prévaut de manquements qui, eu égard à leur portéeet au stade de la procédure auquel ils se rapportent, sontsusceptibles de l’avoir lésée ou risquent de la léser, fût-ce defaçon indirecte en avantageant une entreprise concurrente.
Cette exigence n’a pas été étendue au recours « Tropic », lerequérant pouvant, à l’appui de son recours en contestationde la validité du contrat, mais aussi de ses conclusionsindemnitaires présentées à titre accessoire ou complémen-taire invoquer tout moyen.
Il ne résulte en effet d’aucun texte ni principe que le carac-tère opérant des moyens soulevés soit subordonné à la cir-
constance que les vices auxquels ces moyens se rapportentaient été susceptibles de léser le requérant.
JURISPRUDENCE– CE Sect. 3 octobre 2008, SMIRGEOMES, req. n° 305420, RFDA 2008, p. 1128,concl. B. Dacosta.– CAA Marseille 10 octobre 2011, Département de la Corse du Sud, req.n° 09MA04637.– CAA Bordeaux 20 octobre 2011, Département de la Martinique, req.n° 10BX01145.– CE Avis 11 avril 2012, Société Gouelle, req. n° 355446.
2 | Typologie des moyens invocables
Les moyens susceptibles d’être invoqués à l’appui d’unrecours Tropic sont multiples :
a) Moyens tirés des manquements aux obligations de publi-cité et de mise en concurrence de l’autorité délégante
– absence d’avis de publicité ou publicité insuffisante ;
– insuffisance des capacités techniques, professionnelles etfinancières de l’attributaire ou au contraire capacités suffi-sante d’un candidat évincé pour ce motif ;
– erreur manifeste d’appréciation ;
– offre non conforme aux prescriptions impératives du règle-ment de la consultation ;
– non-respect des règles encadrant la négociation ;
– application d’un critère non mentionné dans le dossier deconsultation des entreprises ;
– non-respect de la pondération des critères ;
– insuffisance du délai de mise en concurrence et absence degarantie du secret des offres ;
– erreur dans l’analyse des offres, qui compte tenu de lafaible différence entre les deux premières offres, aurait puconduire l’autorité délégante à lui donner la possibilité denégocier.
JURISPRUDENCE– CAA Marseille 15 octobre 2009, Société X, req. n° 07MA03259.– CE 16 novembre 2009, Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identiténationale et du Développement solidaire, req. n° 328826.– CAA Nantes 16 décembre 2010, Commune d’Epron, req. n° 09NT02195.– CAA Lyon 5 mai 2011, Société SMTP, req. n° 10LY00134.– CAA Marseille 10 octobre 2011, Département de la Corse du Sud, req.n° 09MA04637.– CAA Marseille 21 octobre 2011, Société SCAM TP, req. n° 08MA04768.– CAA Lyon 24 novembre 2011, Société Crystal, req. n° 10LY02005.– CAA Paris 20 mars 2012, CNAVTS, req. n° 11PA02323.– CAA Lyon 22 mars 2012, Régie départementale des transports de l’Ain, req.n° 11LY01323.
DSP PROCÉDURE DE PASSATION II.404-3v
CONTENTIEUX DE LA PASSATION
5© GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012 Mise à jour no 11
v
– CAA Lyon 22 mars 2012, Société Gimaex, req. n° 11LY01317.
– CAA Marseille 4 juin 2012, Société Azur Fêtes, req. n° 09MA01928.
– CE 4 juillet 2012, Ministre de la Défense et des anciens Combattants, req.n° 352714.
b) Moyens tirés de la méconnaissance d’une dispositionlégislative ou réglementaire relative à l’objet et l’étendue ducontrat.
JURISPRUDENCE
CE 16 novembre 2009, Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identiténationale et du Développement solidaire, req. n° 328826.
c) Moyens tirés de l’insuffisance d’information sur les motifsde rejets d’une offre et sur le délai que s’impose l’autoritédélégante avec de signer le contrat.
JURISPRUDENCE
CAA Bordeaux 5 juillet 2012, Cabinet d’assurances AXA A, req. n° 11BX00962.
3 | Cause juridique des moyens
Le juge administratif considère traditionnellement que lerequérant n’est pas fondé à soulever, après l’expiration dudélai de recours ou du délai d’appel ou de pourvoi, unmoyen (sauf d’ordre public) tenant à une cause juridiquedistincte de celles soulevées dans ce délai.
La jurisprudence distingue ainsi en excès de pouvoir lesmoyens se rattachant à la légalité interne de la décision deceux relatifs à sa légalité externe.
Il existe en plein contentieux autant de causes juridiques quede fondements de responsabilité (responsabilité contrac-tuelle, responsabilité extracontractuelle pour faute, respon-sabilité sans faute, responsabilité quasi-contractuelle).
Le recours « Tropic » étant un recours de plein contentieuxtotalement autonome, il est difficile d’identifier les diffé-rentes causes juridiques susceptibles d’être identifiées par lejuge administratif.
Il a simplement été jugé que tous les moyens relatifs aux« fautes », c’est-à-dire aux irrégularités commises par l’admi-nistration lors de la passation du contrat se rattachent à unecause juridique identique.
JURISPRUDENCE
– CE Sect. 20 février 1953, Sté Intercopie ; Rec. CE 1953, p. 88.
– CE Ass. 15 juillet 1954, Sté des aciéries et forges de Saint-François ; Rec. CE,p. 482 ; AJDA 1954, p. 205, concl. P. Laurent.
– CAA Marseille 15 octobre 2009, Société X, req. n° 07MA03259.
II.404-4 Pouvoirs du juge
1 |Diversité des sanctions
● Principe. — Le recours « Tropic », en sa qualité de recoursde pleine juridiction, confère une importante marge demanœuvre au juge administratif, qui, constatant l’existenced’un vice doit prendre en considération ses conséquencespour décider de prononcer ou non son annulation.
Il peut ainsi, en considération de l’illégalité commise :
– soit prononcer la résiliation du contrat ou modifier cer-taines de ses clauses ;
– soit décider de la poursuite de son exécution, éventuelle-ment sous réserve de mesures de régularisation par la collec-tivité contractante ;
– soit accorder des indemnisations en réparation des droitslésés ;
– soit enfin, après avoir vérifié si l’annulation du contrat neporterait pas une atteinte excessive à l’intérêt général ou auxdroits des cocontractants, annuler, totalement ou partielle-ment, le cas échéant avec un effet différé, le contrat.
● Origine de la solution. — Ce large pouvoir d’appréciationconféré au juge administratif, propre à l’office du juge duplein contentieux, n’est pas une nouveauté en contentieuxadministratif.
Ainsi, le juge de l’exécution, saisi par un tiers avant la créa-tion du recours « Tropic », pour qu’il enjoigne à une partieau contrat de saisir le juge compétent afin d’en constater lanullité, à la suite de l’annulation par le juge de l’excès depouvoir d’un acte détachable, devait-il prendre en compte lanature de l’acte annulé ainsi que le vice dont il était entachéet vérifier que la nullité du contrat ne porterait pas uneatteinte excessive à l’intérêt général.
JURISPRUDENCECE 10 décembre 2003, Institut de recherche pour le développement, req.n° 248950.
2 | Typologie des vices et des sanctionsattachées
Il a pu être jugé que justifiaient l’annulation du contrat :
– l’insuffisant degré de publicité de l’avis d’appel à laconcurrence ;
II.404-4 PROCÉDURE DE PASSATION DSPv
CONTENTIEUX DE LA PASSATION
6Mise à jour no 11 © GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012
– son attribution à un soumissionnaire ayant présenté uneoffre non-conforme aux exigences du règlement de consulta-tion et au projet de contrat ;
– l’irrégularité de nature à modifier le choix de l’attributairetelle que la modification de la pondération des critères oudes erreurs matérielles ;
– l’insuffisance du délai de mise en concurrence et l’absencede garantie du secret des offres.
JURISPRUDENCE– TA Caen 9 juillet 2009, Société Foncière d’investissements immobiliers etFONCIM, req. n° 0800458.– CAA Marseille 10 octobre 2011, Département de la Corse du Sud, req.n° 09MA04637.– CAA Marseille 21 octobre 2011, Société SCAM TP, req. n° 08MA04768.– CAA Lyon 24 novembre 2011, Société Crystal, req. n° 10LY02005.– CAA Paris 20 mars 2012, CNAVTS, req. n° 11PA02323.– CAA Lyon 22 mars 2012, Société Gimaex, req. n° 11LY01317.– CAA Bordeaux 5 juillet 2012, Cabinet d’assurances AXA A, req. n° 11BX00962.
3 | Atteinte excessive à l’intérêt général
Le juge administratif se montre relativement rigoureux dansl’appréciation de l’atteinte excessive portée à l’intérêtgénéral, et l’écarte souvent sans justifier réellement sa déci-sion.
Il a, à plusieurs fois récemment précisé que l’annulation decontrats entièrement exécutés ne porte pas une atteinteexcessive à l’intérêt général même si celle-ci peut être denature à priver le maître d’ouvrage des garanties post-contractuelles qui y sont attachées.
JURISPRUDENCE– CAA Nantes 16 décembre 2010, Commune d’Epron, req. n° 09NT02195.– CAA Marseille 21 octobre 2011, Société SCAM TP, req. n° 08MA04768.– CAA Lyon 24 novembre 2011, Société Crystal, req. n° 10LY02005.– CAA Paris 20 mars 2012, CNAVTS, req. n° 11PA02323.– CAA Lyon 22 mars 2012, Société Gimaex, req. n° 11LY01317.– CAA Marseille 4 juin 2012, Société Azur Fêtes, req. n° 09MA01928.– CAA Bordeaux 5 juillet 2012, Cabinet d’assurances AXA A, req. n° 11BX00962.
Le juge se réfère le plus souvent à l’objet du contrat pourjuger de l’atteinte excessive portée ou non à l’intérêt général.
En matière de délégation de service public, il ne fait pas dedoute que l’atteinte à la continuité du service public puissenotamment constituer un motif légitime avancé par l’auto-rité délégante, motif qui ne sera toutefois pas forcémentretenu par le juge. Ainsi, saisi de tels arguments, le jugeadministratif n’a pourtant pas hésité à annuler une conven-tion d’affermage du service public de l’assainissement des
eaux usées. Dans une autre affaire, le juge s’est limité à unerésiliation avec effet différé d’une délégation de servicepublic de transport terrestre de voyageurs.
JURISPRUDENCE– CAA Marseille 21 octobre 2011, Société SCAM TP, req. n° 08MA04768.– CAA Lyon 22 mars 2012, Régie départementale des transports de l’Ain, req.n° 11LY01323.
Si l’on se réfère par ailleurs à la jurisprudence relative àl’annulation d’un acte détachable, il faut considérer quel’atteinte excessive à l’intérêt général ne peut être déduite duseul fait que le responsable du contrat exerce des missionsde service public, mais peut en revanche tenir au degréd’avancement de son exécution ou de conséquences finan-cières importantes résultant de sa nullité.
Le juge administratif considère également dans un certainnombre de cas que la continuité du service public peut êtreassurée en régie ou par la conclusion d’un contrat tempo-raire.
JURISPRUDENCE– CE 10 décembre 2003, Institut de recherche pour le développement, req.n° 248950.– CE 19 décembre 2007, Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potabledu Confolentais, req. n° 291487.– CAA Marseille 16 octobre 2008, Communauté d’agglomération de Montpel-lier, req. n° 08MA01375.– CAA LYON 5 novembre 2009, Société Véolia Propreté, req. n° 07LY02662.– CAA Lyon 7 janvier 2010, Société Ophrys, req. n° 09LY02174.– CAA Lyon 10 juin 2010, SEEDR, req. n° 09LY01098.– CAA Bordeaux 1er juillet 2010, Sydec, req. n° 08BX01968.– CAA Bordeaux 7 juin 2011, Association Collectif des Citoyens du Breuil-Coiffault, req. n° 09BX02775.– CAA Bordeaux 31 janvier 2012, STSR, req. n° 10BX02851.
4 | Substitution de motif
● Principe. — Le juge administratif considère que l’admi-nistration peut, en première instance comme en appel, fairevaloir devant le juge de l’excès de pouvoir que la décisiondont l’annulation est demandée est légalement justifiée parun motif, de droit ou de fait, autre que celui initialementindiqué, mais également fondé sur la situation existant à ladate de cette décision.
Il appartient alors au juge, après avoir mis à même l’auteurdu recours de présenter ses observations sur la substitutionainsi sollicitée, de rechercher si un tel motif est de nature àfonder légalement la décision, puis d’apprécier s’il résulte del’instruction que l’administration aurait pris la même déci-sion si elle s’était fondée initialement sur ce motif.
DSP PROCÉDURE DE PASSATION II.404-4v
CONTENTIEUX DE LA PASSATION
7© GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012 Mise à jour no 11
v
Il peut dans l’affirmative procéder à la substitutiondemandée, sous réserve toutefois qu’elle ne prive pas lerequérant d’une garantie procédurale liée au motif substitué.
● Application au recours « Tropic ». — La cour administra-tive d’appel de Marseille semble avoir implicitement admisqu’une telle substitution de motif soit sollicitée du juge de lavalidité du contrat.
JURISPRUDENCE– CE Sect. 6 février 2004, Mme Hallal, req. n° 240560.– CAA Marseille 15 octobre 2009, Société X, req. n° 07MA03259.
5 | Indemnisation accordée en réparationdes droits lésés
● Combinaison des sanctions. — En apparence, le considé-rant de principe de l’arrêt « Tropic » semble imposer defaçon alternative au juge de la validité du contrat, soitd’accorder des indemnisations en réparation des droits lésés,soit de faire application d’une des autres sanctions qui luisont ouvertes.
Une telle lecture de cette jurisprudence paraît toutefois res-trictive, le Conseil d’État ayant depuis précisé qu’en vued’obtenir réparation de ses droits lésés, le concurrent évincéa la possibilité soit de présenter devant le juge du contrat desconclusions indemnitaires, à titre accessoire ou complémen-taire à ses conclusions à fin de résiliation ou d’annulation ducontrat, soit d’engager un recours de pleine juridiction dis-tinct, tendant exclusivement à une indemnisation du préju-
dice subi à raison de l’illégalité de la conclusion du contratdont il a été évincé.
JURISPRUDENCECE Avis 11 mai 2011, Société Rebillon Schmit Prevot, req. n° 347002.
● Application des règles indemnitaires classiques. — Lejuge administratif considère que lorsqu’un candidatdemande la réparation du préjudice né de son éviction irré-gulière, il appartient au juge de vérifier d’abord si l’entre-prise était ou non dépourvue de toute chance de remporterle marché.
Dans l’affirmative, l’entreprise n’a droit à aucune indemnité.Dans la négative, elle a en revanche droit en principe auremboursement des frais qu’elle a engagés pour présenterson offre.
Il lui appartient ensuite de rechercher si l’entreprise avait deschances sérieuses d’emporter le marché et le cas échéant, del’indemniser de son manque à gagner, incluant nécessaire-ment, puisqu’ils ont été intégrés dans ses charges, les frais deprésentation de l’offre qui n’ont donc pas à faire l’objet, saufstipulation contraire du contrat, d’une indemnisation spéci-fique.
Ces principes sont appliqués par le juge de la validité ducontrat.
JURISPRUDENCE– CE 18 juin 2003, Groupement d’entreprises solidaires ETPO Guadeloupe, req.n° 249630.– CAA Lyon 24 novembre 2011, Société Crystal, req. n° 10LY02005.– CAA Lyon 5 mai 2011, Société SMTP, req. n° 10LY00134.
II.404-4 PROCÉDURE DE PASSATION DSPv
CONTENTIEUX DE LA PASSATION
8Mise à jour no 11 © GROUPE MONITEUR – DSP – Décembre 2012
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