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SOCIÉTÉ SIKA
26300 B O U R G - D E - P E A G E
Téléphone 5 et 11
CARRIERE DE BEAUREGARD-RARET [26)RAPPORT N»2
ETUDE DETAILLEE DU SYSTEME DE DRAINAGE A COURT ET
MOYEN TERME SUR L'EXPLOITATION
par
P. BEAUDUC
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B. P. 6009 - 45018 ORLEANS CEDEX - Téléphone (38) 63.00.12
Service géologique régional J U R A - A L P E S
B. P. 6083 - 69604 VILLEURBANNE CEDEX - Téléphone (78) 52.26.67
76 SGN 181 JAL Lyon, Mai 1976
CARRIERE DE BEAUREGARD-BARET (20
(RAPPORT N* 2)
ETUDE DETAILLEE DU SVSÏBE DE DRAINAGEA COURT ET Vtm TERfE SUR L' EXPLOITATION
76SGN1S1 JAL
R ES UM E
A la demande de la Société SIKA à HOSTUN 26 300 DROME - BOURG DE PEAGE, le Service Géologique
régional JURA ALPES du B.R.G.M., 43 boulevard du II Novembre - B.P 6083 - 69604 VILLEURBANNE CEDEX, a
étudie comment drainer le site d'un important glissement de terrain.
Ce glissement survenu début Septembre 1975 à partir d'un remblai de matériaux stériles de
l'exploitation de sables kaoliniques de la SIKA à Beauregard-Baret, a fait l'objet d'une première étude
par le B.R.G.M. concrétisée par le rapport - 76 SGN 405 JAL -, décembre 1975 "Carrière de Beauregard-Baret
(26) Etude gëotechnique du site et recommandations relatives â l'exploitation" par J.P. ASTE et P. BEAUDUC.
La présente étude a pour but d'établir un plan de drainage destiné â isoler la zone du glissement
du contexte hydrologique général. Elle a porté sur l'analyse et la synthèse des données hydrologiques, qui
•ont principalement les sous bassins versants, les précipitations, les circulations superficielles et
hypodermiques. Ces données ainsi que le projet de déplacement de l'actuelle fosse d'exploitation ont permis
de concevoir une répartition différente des écoulements en nouveaux sous bassins, grace à quelques travaux
mineurs.
Le captage des eaux de ces nouvelles zones nécessite les travaux, plus importants, suivants :
- un petit ouvrage de captage en béton prolongé par une tranchée captante avec conduite d'évacuation.
- une tranchée captante sur le flanc de la zone glissée
- un aménagement des tranchées récoltant les eaux de l'aire de stockage des stériles 1 la partie
basse de la zone glissée.
- un drainage de la zone glissée par drains transversaux et frontaux.
Le présent rapport décrit en détail ces différents ouvrages.
Une remise en état du site est souhaitable après réalisation des travaux.
ETUDE REALISEE PAR
INGENIEUR RESPONSABLE DE L'ETUDE
INGENIEUR HYDRAULIC IEN
DESSIN
SECRETARIAT
P. BEAUDUC
J.P. ASTE
D. ROUSSELOT
M. RODET
G. FOREY
C. BOSCH
Ce rapport contient : 1 résumé, 31 pages de texte, ]7 pages de figures et 2 annexes.
- 1 -
T A B L E D E S M A T I E R E S
=-=—=s—sz—ss—s— ss— ss—=s
Pages
1 " ÏNIROgUCTION=-=OBJET=DE=L^ETUDE 5
2 - ANALYSE DES DONNEES HYDROLOGIQUES EN MARS 1976 5
21 - BASSINS VERSANTS 7
211 - Zone 1 7
212 - Zone 2 10
213 - Zone 3 10
214 - Zone 4 10
215 - Zone 5 13
22 - PRECIPITATIONS 13
221 - Généralités 13
222 - Précipitations sur la région de Beauregard 13
223 - Précipitations précédant le glissement de 1975 16
23 - DIVERSES VENUES D'EAU 16
231 - Sources captées et réservoirs artificiels 16
2311 - Sourcesi_conmunale_et Drivée 17
2312 - Source«_et_réservoirs_de_la_SIKA J7
232 - Sources "sauvages" 19
24 - CIRCULATION HYPODERMIQUE 20
241 - Localisation 20
242 - Mode de circulation 24
25 - RECUPERATIONS DES EAUX EN MARS 1976 2J
3 - SYNTHESE DES DONNEES HYDROLOGIQUES ET SCHEMA GENERAL DU FUTUR DRAINAGE 22
31 - CRITERES D'ELABORATION 22
311 - Déplacement de la fosse d'exploitation et recommandations
pour son aménagement 23
312 - Suppression des arrivées d'eau dans la fosse d'exploitation 24
313 - Réduction des arrivées d'eau en bordure ouest du glissement 26
- 2 -
32 - DEFINITION DES NOUVELLES ZONES ET DES OUVRAGES DE CAPTAGE 26
321 - Zone 3 26
322 - Zone 2 26
323 - Zone 3 29
324 - Zone 4 29
325 - Zone 5 29
326 - Zone 6 29
33 - EVALUATION DES QUANTITES D'EAU A DRAINER 30
331 - Eaux superficielles 30
332 - Eaux hypodermiques 31
4 - QUVRAGES=A=REALISER 33
41 - AIRE DE CAPTAGE DES ZONES 1 ET 2 34
42 - CONDUITE ENTERREE EN TRAVERS DU GLISSEMENT 38
421 - Tracé 38
422 - Dimensionnement et aménagement 38
43 - CONDUITE A L'AIR LIBRE 41
44 - TRANCHEE CAPTANTE DE LA ZONE 3 4 2
441 - Travaux de reconnaissance et résultats442 - Tracé et dimensionnement 44
443 - Aménagement 46
4431 - Premier_tron<¿on 46
4432 - Deuxième tronçon 47
45 - TRANCHEE DE LA ZONE 4 48
46 - DRAINAGE DE LA ZONE 5 4 9
461 - Drains transversaux 49
462 - Drains frontaux 50
5 - CONCLUSIONS 5 0
51 - APPRECIATION GLOBALE DU DRAINAGE 5 0
52 - REMISE EN ETAT DU SITE 52
- 3 -
L I S T E D E S F I G U R E S
s
Fig. 1 - Plan de situation au 1/25 000 6
Fig. 21 - Limites du bassin versant et des sous bassins 8
Fig. 211 - Plan de l'actuelle Zone 1 9
Fig. 212 - Plan de l'actuelle Zone 2 H
Fig. 213 - Plan de l'actuelle Zone 3 12
Fig. 222 - Plan de situation des stations météorologiques au 1/250) 000* 14
Fig. 2312 - Schéma du principe d'alimentation en eau de l'exploitation 18
Fig. 312 - Plan de l'aménagement à la base du relief 25
Fig. 313 - Plan de l'aménagement de la limite des nouvelles zones 2 et 3 27
Fig. 32 - Schéma du projet de captage des eaux 28
Fig. Ala - Plan de l'ouvrage de captage et de la zone de récupération 35des eaux des zones 1 et 2
Fig. 41b - Coupe de l'ouvrage de captage des eaux des zones 1 et 2 36
Fig. 41c - Planche topographique de l'aire de récupération et de 37l'emplacement de l'ouvrage de captage.
Fig. 421 - Coupe profil de la conduite en travers du glissement 39
Fig. 43 - Schéma de la conduite à l'air libre 41
Fig. 441 - Coupe passant par les puits de reconnaissance 43
Fig. 442 - Coupe profil de la tranchée de la zone 3 45
FIg. 4431 - Coupe schématique de la tranchée captante de la zone 3a 47
Fig. 45 - Coupe schématique de la tranchée de la zone 4 48
Fig. 462 - Plan et coupe schématiques des drains frontaux 51
- 4 -
T A B L E D E S P L A N C H E S
(hors texte)
Planche A Etat général du site en mars 1976 au 1/1000Circulations et récupérations des eaux
Planche B Plan général du projet : Nouvelles zones et travauxau 1/1 000
Planche C Plan des principaux travaux au 1/500
T A B L E D E S A N N E X E S
Annexe la Cahier des coupes des puits de reconnaissance de 53 à 59
Annexe lb Graphique de l'essai pénétrométrique 60
Annexe 2 Graphiques d'interprétation de l'essai d'eau effectué 61-62dans le puits 22 bis.
- 5 -
1 - INTRODyCTION=-=gBJET=DE_L^ETUDE
A la suite du glissement d'une partie d'un remblai de stérile survenu
début septembre 1975, dans l'exploitation de sable kaolinique de la SIKA
(Hostun 26 300 - BOURG DE PEAGE - DROME) cette société a demandé au B.R.G.M.
(S.G.R. JURA-ALPES - 43, Boulevard du 11 Novembre B.P. 6083 - 69604 VILLEUR_
BANNE) une étude de l'environnement géotechnique et des causes et mécanismes
du glissement, assortie de recommandations relatives à l'exploitation et
aux dépôts de stériles.
Cette étude a été concrétisée par le rapport 76 SGN 405 JAL -
"Carrière de BEAUREGARD-BARET ; Etude géotechnique du site et recommandations
relatives à l'exploitation" et a montré le rôle prépondérant de l'eau dans
les phénomènes locaux d'instabilité.
Par lettre de commande SM/mb/27 du 23 février 1976, la SIKA a confié
au B.R.G.M. une mission complémentaire, l'étude détaillée du système de
drainage à court et moyen terme sur l'exploitation.
On trouvera dans le présent rapport le projet détaillé des travaux a
entreprendre pour assécher les matériaux et contrôler les diverses circu-
lations d'eau naturelle.
2 - ANALYSE=DES=DgNNEES=HYDRgLOGigUJS=DISPgNIBLES_EN=MARS=¿976
Les divers paramètres hydrogéologiques disponibles en mars 1976
(PLANCHE A ) , seront examinés successivement :
- les bassins versants
-.les précipitations
- les diverses venues d'eau
- les circulations sub-superficielles (hypodermiques)
On observera les relations entre ces divers facteurs et notamment les
circulations des eaux et leur récupération actuelle.
- 6 -
FIG. 1
PLAN DE SITUATION
ECHELLE 1/25OOO
1+ ViRochofort-Samson
B R G M / S G R JURA-ALPES/05-76 76 SGN 1Ö1 JAL
- 7 -
21 - BASSINS VERSANTS
Pour assainir la zone de glissement, il faut non seulement évacuer
l'eau qui s'y trouve, mais surtout empêcher de nouvelles eaux d'y pénétrer.
La morphologie générale du site, ainsi que les trajets empruntés
par les eaux de ruissellement déterminent cinq sous bassins principaux à
l'intérieur du bassin versant relatif au site. Quatre encadrent la zone
du glissement, mais le quatrième, dans la partie basse, ne le menace pas.
Le cinquième est constitué par la zone de glissement elle-même.
La figure 21, décrit les limites de ces sous bassins, ainsi que
celles du bassin versant des eaux récoltées sur la totalité du site. Ce
sont à l'Est, le premier chainon du Vercors qui culmine à 700 mètres,
au Sud les derniers grands talus de stérile de l'exploitation, à l'Ouest
une légère remontée du terrain. Enfin, áu Nord, se situe la partie basse
du bassin, avec le village de Beauregard où se rassemblent les eaux récoltées
sur tout le bassin.
La superficie totale du bassin-ramenée à l'horizontale, est
d'environ 268 000 mètres carrés.
Pour clarifier, nous utiliserons les termes de zones 1, 2, 3, 4
et 5 à la place de sous bassin versant 1, 2, 3, 4 et 5.
2'' ~ Zone 1 - - Superficie 52 700 mètres carrés
On observe sur la fig» 211 sa configuration particulière
en 4 parties bien tranchées :
- en "A", une surface importante de la partie du chainon
montagneux qui limite le bassin, très fortement pentée, dont le haut est
couvert de bois et de taillis et le bas est une masse rocheuse écorchée
par l'exploitation.
- en "B", à la base du relief une étroite bande, en bordure
et dans le gisement.
- en "C", se trouve un goulet à forte pente, profondément
raviné où passent toutes les eaux récoltées en A et B.
Limite artificielle
" Merlon "
Límite artlficielle:(due aux
remblais de stériles}d écoulement des
eaux superficiellesLimite artif iciella
route)
LIMITE DU BASSIN VERSANTET DES SOUS-BASSINS
10
Limite de la zone 1
Rigolg 'd'évacuaLion
D\"s.
• » • * .\ S'\ \
\
PLAN DE L'ACTUELLE ZONE 1
" ' * »
7' X'*\ i
***.2
- 10 -
'D" la pente s'adoucit progressivement, les eaux
se digitent en de nombreux écoulements qui ravinent, puis rencontrent la
rigole d'évacuation perpendiculaire à la zone du glissement sur son
flanc Est. Cette dernière partie est une prairie avec quelques bosquets
d'arbres.
2 1 2 ~ Zone 2 - - Superficie 93 800 mètres carrés
Elle est constituée, pour moitié environ, sur sa partie
est (en A sur la figure 212) de montagne boisée. Le reste est partagé
entre la zone exploitée au Nord, en "B", et la majorité des grands
remblais de stérile au Sud et à l'Ouest en "C". Ces 2 derniers ensembles
étant totalement dénudés, sans aucune végétation.
2'3 ~ Zone 3 - - Superficie 70 300 mètres carrés
Elle est formée par une bande allongée Nord-Sud, en limite
Ouest de la totalité du site ; pour une partie dans le reste des grands
remblais de stérile ("Al" sur la figure 213) et dans la partie nord du
gisement (A2). L'autre partie (B sur la figure) est voisine de la zone
du glissement. On voit déjà l'importance des eaux de ruissellement de
cette dernière partie, quant à la protection de la zone glissée.
La zone est presque totalement déboisée (seuls quelques
rares bosquets et petits arbres isolés) et des prés constituent sa partie
nord.
214 - Zone 4 - - Superficie 12 000 mètres carrés
De moindre intérêt et de faible extension, elle est circons-
crite entre la rigole à l'Est de la zone glissée, la route du village,
le merlon de protection de celui-ci et la langue avancée de la zone glissée.
C'est une prairie légèrement pentée.
2»pio
PLAN DE L'ACTUELLE ZONE 2
\
* f
voisine issee
•to
i
a>
rni
o
PLAN DE L' ACTUELLE ZONE 3 Trajet des eaux
3Pto
CJ
- 13 -
215 - Zone 5 - ~ Superficie 39 100 mètres carrés
Correspond à la zone glissée et à l'aire de dépôt à sa
base. Elle est totalement déboisée et composée uniquement de sable
kaolinique et de stérile de l'exploitation.
22 - PRECIPITATIONS
221 - Généralités
Le calcul des quantités d'eau reçues doit se baser sur les
pluies très intenses dans un court laps de temps. C'est dans ces conditions
que les débits à évacuer seront les plus importants.
Le choix des précipitations les plus abondantes en 24 h
recherchée sur une période très longue, est valable comme estimation. Il
est possible, mais certainement rarissime, que se produisent des précipita-
tions (orages, tempêtes) très intenses dans un laps de temps plus court
(une heure par exemple) et représentant une quantité d'eau plus importante
que celle des plus fortes précipitations sur 24 heures. Dans ce cas
pourtant^1'écoulement superficiel, si rapide soit-il, s'échelonne néan-
moins sur quelques heures au moins et les collecteurs à prévoir ne
recevront pas, instantanément et simultanément, toute l'eau tombée.
222 - Précipitations sur la région de Beauregard
Le village de Beauregard est bien encadré par 5 stations
météorologiques (figure 222), qui ne fournissent les chiffres des pluies
journalières que des 14 dernières années (1962 à 1975).
Les pluies maxima en 24 h sur cette période s'observent en
mars et avril 1971 pour quatre d'entre elles et le 12 août 1963 pour la
cinquième.
IV
1
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| BEAUREGARD-BARETl
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—. BouvanLe® Forêt de Lente
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Bouvant<2-le - Hau t.Bourg
G R E N O B L E
- »' *
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SITUATION DESSTATIONS METEOROLOGIQUES
. ECHELLE 1/250000
B R G M / S G R JURA-ALPES/04-76
76 SGN 161 JAL
- 15 -
: Stations
: BOUVANTE LE HAUT: (Bourg-barrage)
: BOUVANTE: (Forêt de Lente)
: CHATUZANGE LE: GOUBET
: SAINTE EULALIE: EN ROYANS
: SAINT JEAN: EN ROYANS
Altitude
600 m
1080 m
165 m
205 m
300 m
Jour le plus plu-,vieux sur 14 ans
•
23 Avril 1971
23 Avril 1971
. 12 Août 1963
. 20 Mars 1971
23 Avril 1971
20 Mars 1971
Hauteur desprécipitationsce jour là
JOO mm
.""99,6 mm
73,0 mm61,0 mm
58,0 mm
65,0 mm
A titre indicatif, jour le plus "pluvieux après le précédent(le 20 avril 1966) \Hauteur des précipitations [
79,2 mm . .!
95,1 mm *
55,0 mm • [
52,5 mm j
II apparaît immédiatement que la quantité d'eau croit avec
l'altitude et que la pluviométrie de BOUVANTE, dans la forêt de Lente,
à l'intérieur du massif montagneux, indique les plus fortes précipitations.
La région bordiere de Beauregard s'apparente davantage aux stations de
Ste Eulalie et de St Jean. On constate cependant que la quantité d'eau
tombée en 24 h, même à Bouvante, sur 14 ans, ne dépasse pas 100 millimètres.
La pluviométrie maximum en 24 h recherchée dans la documentation
disponible sur une période plus longue et pouvant s'.appliquer au mieux
à Beauregard (situation géographique, altitude de la zone arrosée) est
celle relevée à ST Laurent du Pont (à 22km au Nord de Grenoble et à
416 mètres d'altitude). Elle est de 210 millimètres et correspond à la
pluie exceptionnelle du 3 décembre 1936 pris sur une période de 1/4 de
siècle (de J 915 à J939).
Il parait raisonnable, compte tenu du cas limite de 210 milli:
mètres dont la probabilité est extrêmement faible et des précipitations
les plus importantes observées sur 14 ans sur la région de Beauregard,
de s'en tenir à 120 millimètres en 24h, comme précipitations très
exceptionnelles possibles. Ce sera la valeur retenue comme base de
calcul des quantités d'eau à évacuer.
- 16 -
223 - Précipitations précédant le glissement de 1975
Nous indiquons ici, pour mémoire, les conditions hydrolo-
giques désastreuses de la région en 1975, favorables au glissement.
Le tableau suivant montre que les stations (a part
Chatuzange, dont l'altitude est la moins représentative de celle du
bassin de Beauregard), ont reçu largement plus de 200 millimètres d'eau
dans le mois précédent le glissement et presque 200 millimètres sur
20 jours.
:
: Stations
: BOUVANTE (Bourg)
: BOUVANTE (Lente)
: CHATUZANGE
: ROCHEFORT SAMSON *
: STE EULALIE
: ST JEAN
. 3ème décaded'Août
112,2 mm
121,7 mm
45,5 mm
?
103,4 mm
106,5 nm
1ère décadede Septembre
80,6 nm
95,7 mm
35,2 mm
38,1 mm
65,5 mm
66,1 mm
Total
m,8mn
217,4mm
80,7mm
I
168,9mm
172,6mm
:Précipitations du :9 août au 7 septem- :bre :
237,0 mm :
259,7 mai :
» 143,0 mm :
t !
233,6 mm :
207,5 mm :
#Seule période de mesures = mois de septembre 1975
II faut retenir aussi des précipitations sérieuses et
répétées, au printemps et en été 1975, avec seulement trois périodes de
répit notables : pendant toute la deuxième quinzaine d'avril, pendant
la première décade de juin et, avant les pluies qui ont précédé le
glissement, du 20 juillet au 8 août. .. -
23 - DIVERSES VENUES D'EAU
231 - Sources captées et réservoirs artificiels
On trouvera leurs situations sur la planche A.
Il existe quatre sources captées dans la région qui nous
intéresse.
- 17 -
2311 - §ourcesJL communale etjgrivëe
L'une est propriété conjointe de la commune et
d'un particulier. Une deuxième appartient à quatre copropriétaires.
Leurs eaux s'écoulent gravitairement dans deux tuyaux, se joignant
en un seul au niveau de la goulotte d'évacuation. Celui-ci est pour
l'instant simplement posé sur le sol jusqu'à la "Baume"* d'où l'eau
s'écoule ensuite par gravité jusque dans Beauregard haut. La SIKA devra
prévoir un cheminement définitif à ce tuyau (ou bien devenir propriétaire
des deux sources et transporter leurs eaux dans un des ouvrages de drainage)
Les deux sources coulent toute l'année mais leur
débit est variable. En mars 1976, il était, cumulé, d'environ 1/2 litre/
seconde.
2312 - Sources_et réservoirs de_la_SIKA
La SUvA, est propriétaire des deux autres sources et
les utilise pour l'exploitation de sa carrière qui se fait par lavage, au
jet, du sable préalablement gerbe en tas.
L'une, "source des Reynauds", s'écoule dans un
réservoir circulaire en béton (diamètre J4,42 mètres) d'une capacité de
480 mètres cubes. Elle est perenne, mais son débit est variable en cours
d'année ; il était de plus de 5 litres/seconde le 16 mars J976.
L'autre, "source de la Tourne" se situe hors du
bassin de Beauregard, sur le versant de Rochefort-Samson. Elle vient, par
gravité, alimenter un deuxième bassin circulaire en béton (diamètre 9,1m)
situé plus bas que le premier, d'une capacité de 180 mètres cubes.
Egalement perenne et de débit variable selon les saisons, elle fournissait
3 litres 1/3 à la seconde le 16 mars 1976.
L'eau du premier réservoir s'écoule par gravité
dans une conduite enterrée jusqu'à la fosse d'exploitation.
L'eau du deuxième réservoir est remontée, dans un
tuyau en fer enterré, par pompage jusqu'au premier.
* Nom local d'un petit ouvrage de captage.
- 18 -
FIG. 2312
SCHEMA DU PRINCIPE D'ALIMENTATION EN
EAU DE U EXPLOITATION
Source des
"Reynauds" )
| Premier réservoir)
Conduite fer(0 1 O O m m )enterrée
Conduite fer (iÔ1OO-12Omm)enterrée
[Deuxième réservoir!
\ "la'0,y V
Source de
Tourne"
Forage SIKA (2 pompesimmergées à 129 et 322m)
Conduite fer(fZ>12O)
posée sur le sol.Fosse d exploitation
Goulotte sur piliers BA
Eau chargée de mineravers l'usine.
B R G M / S G R JURA-ALPES/05 -76
76 SGN 181 JAL
- 19 -
Une conduite en fer posée sur le sol relie enfin
le forage de captage de l'exploitation au 2ème bassin (eau pompée par
2 pompes immergées K SB à 322 et 129 mètres de profondeur).
La SIKA utilise donc pour son exploitation l'eau
contenue dans le premier réservoir. Selon ses besoins et le débit de
la source des Reynauds elle complète par l'adduction du deuxième réservoir
(alimenté par la source de la Tourne). C'est seulement si cet appoint est
encore insuffisant qu'elle pompe l'eau de son forage.
Les quantités consommées par la SIKA sont variables.
La lance de lavage dans l'exploitation débitait 8 litres/seconde le 16 mars
1976. Ils sont souvent satisfaits par le premier bassin. On fait cependant
appel au deuxième, assez fréquemment mais le pompage dans le forage est
relativement peu fréquent. Il n'est pas possible de faire un bilan précis
de ces différents débits sur une année par manque de mesures de débit
régulières.
232 - Sources "sauvages
On sait par de nombreux renseignements de différentes
origines (habitants de Beauregard par exemple) qu'il existe plusieurs
venues d'eau, non localisées avec précision, mais toutes dans la dépression
topographique qui passe sous la goulotte d'évacuation du minerai (flanc
ouest de la zone glissée). C'est également là que sont captées les deux
sources, communale et privées. Il est impossible de connaitre les débits
de ces venues d'eau.
Une autre venue a été èbservée sur le talus glissé, après que
le glissement se soit produit, vers sa base. Il s'agit sans doute d'eau
infiltrée dans la masse du talus et s'écoulant dans la tranche superficielle
des marnes bleues et du niveau argilo-caillouteux les surmontant ; ce
niveau venant à l'affleurement par suite du glissement (photo fig. N page
107 du 1er rapport).
- 20 -
24 - CIRCULATION HYPODERMIQUE
241 - Localisation
La localisation bien circonscrite des venues d'eau dans
la dépression topographique sous la goulotte est confirmée par celles
observées, lors du fonçage des puits de reconnaissance P 14 et P 12.
Nous verrons plus loin qu'une deuxième campagne de puits (pour reconnais-
sance d'un ouvrage de captage) a également confirmé, en en précisant les
limites, la présence d'eau hypodermique dans la dépression. Il a ainsi
été possible de limiter, au niveau de la goulotte, la largeur de terrain
concerné par cette circulation (en grisé sur la planche A ) , qui se calque
assez bien sur la forme du terrain en surface.
La deuxième campagne a aussi montré que tout le flanc aval
du terrain au Nord Ouest de la zone glissée jusqu'au village était sec.
L'autre coté de la zone glissée (zone 4 et partie basse de
la zone 1) ne peut offrir qu'une surface réduite risquant éventuellement
d'alimenter en eau hypodermique la base de la zone glissée. De plus, la
pente de ce terrain est parallèle à celle de la zone glissée et il est
coupé en son milieu par la rigole d'évacuation existante. Enfin, on n'a pas
observé de circulation hypodermique dans ce secteur où les puits étaient
secs.
La seule circulation hypodermique â prendre en compte sera
donc celle de la dépression sous la goulotte.
- 21 -
242 - Mode de circulation
La campagne de puits pour reconnaissance du tracé d'une
tranchée précise aussi le mode de circulation de l'eau hypodermique au
sommet des marnes bleues du substratum. Le puits 22 bis en particulier
(annexe 1), dans lequel a été effectué un essai d'eau (annexe 2) montre
bien que la circulation se localise dans la frange supérieure de ce
substrat, sur une épaisseur de l'ordre du mètre. Cette frange est la
marne contenant des lentilles ou des lits irréguliers, de quelques
décimètres au mètre selon le plan horizontal et de 1 à 3 ou 4 décimètres
de puissance, de cailloutis beaucoup plus perméables que la matrice assez
compacte et plastique.il n'y a pas à proprement parler de véritable "nappe"
mais des chenaux discontinus qui se digitent en ramifications complexes
dans lesquelles circule l'eau.
25 - RECUPERATIONS DES EAUX EN MARS 1976
La zone du glissement prolongée par celle des dépôts à la base
(Zone 5) n'est que partiellement protégée de l'invasion des eaux par la
tranchée provisoire sur son flanc ouest. L'efficacité de cette tranchée
est cependant considérablement améliorée par la présence du talus constitué
des stériles d'écrétage du remblai glissé (T sur la planche A ) ^
En effet, ce talus et la tranchée qui le prolonge forment une
barrière sur toute la longueur du flanc ouest de la zone glissée et les
eaux de ruissellement provenant de la totalité de la zone 3 sont ainsi
partiellement arrêtées et collectées.
Ce talus devait être transporté sur l'aire de stockage à la base de
l'ensemble mais ce transfert a été interrompu à cause du mauvais temps.
Pour plus de commoditéjOn appellera ce talus "talus transfert" par la
suite.
Dès que les conditions le permettront, son déplacement sera effectué à
la base de la zone glissée.
- 22 -
Les eaux de la zone 2 se rassemblent toutes dans la vaste
dépression creusée par l'exploitation. Celles de la zone 1 sont récupérées en
en totalité dans la rigole d'évacuation perpendiculaire à la zone glissée
sur son coté est.
A première vue, la situation actuelle ne semble pas trop
défavorable puisque la zone glissée parait assez bien isolée des circula-
tions superficielles de l'ensemble. Mais elle est provisoire et incomplète.
- provisoire^parce que d'une part l'exploitation actuelle
ne peut plus continuer très longtemps sans modification de la fosse
d'exploitation, ce qui va provoquer un remodelage de la morphologie de
cette partie et une autre répartition des écoulements. D'autre part, le talus
transfert formant écran sur le coté amont du glissement ne peut rester en
place car il est un élément dangereux pour la stabilité. Enfin il faut
éviter que la fosse d'exploitation ne demeure un réceptacle des eaux de
ruissellement.
- incomplète^ parce que les eaux hypodermiques ne sont pas
récupérées et que là . tranchée actuelle n'a été conçue que comme une
protection d'urgence, sommaire et provisoire,et se dégrade rapidement.
Le dernier aspect de l'insuffisance actuelle est l'absence
de drainage de la zone glissée elle-même.
Il convient de remédier à ces insuffisances en
fonction des objectifs souhaités et des possibilités offertes, tant
pratiques que financières.
3 - SYNTHESE=DES=DONNEES_HYDRgLOGIQUES=ET=SCHEMA_GENERAL=Dy=FUTyR=DRAINAGE
(Planche B)
31 - CRITERES D'ELABORATION
Le découpage actuel des zones va sensiblement être
perturbé par les éléments à prendre en compte pour définir le nouveau
drainage et qui sont :
- le déplacement de la fosse d'exploitation
- la suppression des arrivées d'eau dans cette fosse
- 23 -
- la limitation de l'évacuation des eaux par le coté ouest
de la zone glissée au profit d'une collecte plus importante
dans une conduite enterrée en travers de la zone glissée et
le plus près possible de la base du talus.
311 - Déplacement de la fosse d'exploitation et recommandations
pour son aménagement
On trouvera le détail de cet aménagement sur la planche B.
Le déplacement de la fosse comme solution à moyen terme des problèmes
d'exploitation est souhaité par la SIKA à environ 80 mètres au Sud
de son emplacement actuel et à une cote d'altitude supérieure d'environ
10 mètres (495 à 500 mètres).
La fosse actuelle sera comblée avec du stérile de l'exploi-
tation. La fosse future sera très réduite comparativement à l'excavation
actuelle et devra avoir des bords dans sa partie nord, légèrement plus hauts
que les terrains alentour. Le coté sud, exploité, ne représentera qu'un
réceptacle des eaux de faible ampleur, si l'on prend soin de le protéger
par un petit merlon déviant les eaux. Cette petite barrière se déplaçant vers
l'amont au fur et à mesure que progresse l'exploitation.
Pendant tout le temps d'exécution de ce transfert, on
s'efforcera de modeler la topographie autour de la fosse de façon à ce que
les eaux provenant des alentours la contournent en passant de part et
d'autre, sans y pénétrer.
De façon synchrone, il faudra prolonger le tunnel actuel
d'évacuation des eaux chargées de minerai. On pourra utiliser des buses
d'un diamètre suffisant pour permettre la visite. Les remblais
supportant la conduite devront être suffisamment compactés par tranches
successives pour éviter des désordres de la conduite, tassements diffé-
rentiels importants par exemple, pouvant provoquer sa rupture. En plus
des désagréments ainsi causés au transport du minerai, on risquerait
l'invasion des remblais par l'eau.
- 24 -
312 - Suppression des arrivées d'eau dans la fosse d'exploitation
La morphologie du terrain en amont de la fosse est favorable
à une récupération des eaux ruisselant sur la totalité du flanc de la
montagne. Cette récupération se fait déjà actuellement pour moitié de la
surface de ce flanc (zone 1), mais on peut aisément prolonger la banquette
existante (A sur la figure 312) à la base du relief jusqu'à la limite sud
du bassin versant.
Les travaux nécessaires sont minimes et parfaitement réali-
sables par la chargeuse de la carrière. Ils consistent à élever un petit
merlon (' B sur la figure) en bordure du chemin qu'emprunte la chargeuse
à la base du relief, dans la partie sud de l'exploitation.
Le seul point délicat réside dans la jonction (en C sur la
figure) longue d'une trentaine de mètres entre ce chemin et la banquette
existante.
Dans l'immédiat, en attendant le comblement de la fosse
d'exploitation actuelle, la chargeuse peut ménager un passage suffisant par
apport de stérile.
Les pentes sont favorables à cette réalisation. Le point de
départ convenable se situe sensiblement à la hauteur de la limite du
gisement (point D sur la figure), sur le chemin, à la cote 540 mètres. La
pente est ensuite régulière sur 130 mètres jusqu'à la cote 521 mètres. C'est
là (au point C) qu'il faudra remblayer pour rejoindre la banquette à la
cote 501 mètres. Ce remblai de 30 mètres de long présentera une pente très
forte, entre chemin et banquette, qu'il faudra radoucir. Pour celaron
rabotera un peu la partie basse du chemin et on élèvera légèrement la partie
haute de la banquette.
Enfin on devra remblayer légèrement l'extrémité nord de la
banquette (E sur la figure) et élever une petite butte de déviation des
eaux avant qu'elles ne se précipitent dans le goulet. Il faut en effet éviter
l'intense ravinement qui s'y produit et dévier les eaux pour qu'elles se
regroupent avec celles provenant de la zone d'exploitation.
¡1/'J•yrrrZONE 1 ACTUELLE
PLAN DE L AMENAGEMENTA LA BASE DU RELIEF
Butte de "déviation
Trajet actuel des eaux /
Nouveau trajet des eaux déviées
3pw
- 26 -
313 - Réduction des arrivées d'eau en bordure ouest du
glissement
Pour diminuer la quantité d'eau arrivant sur cette bordure,
il faut réduire la zone 3 de façon que la zone 2 englobe la totalité des
grands remblais du Sud.
La topographie s'y prête bien et il est facile de déplacer
la limite zone 2/Zone 3 sur une ligne légèrement en amont de la ferme
ruinée proche de la dépression. Cette ligne existe sous la forme d'un
ressaut topographique (A sur la ligne 313 •)• le long d'un chamin, formant
parapet sur la plus grande partie du trajet. Il faut seulement la compléter
à ses 2 extrémités par 2 petits merlons (B et C sur la figure 313).
Cette simple barrière permettra de récupérer toutes les
eaux de ruissellement des grands remblais et de les envoyer, grossies de
celles des terrains entourant la zone d'exploitation et de celles de la
montagne, dans une conduite enterrée traversant le glissement.
32 - DEFINITION DES NOUVELLES ZONES ET DES OUVRAGES DE CAPTAGE
Le trajet et les récupérations des eaux, ainsi définies, déterminent
les nouvelles zones suivante : (figure 32)
321 - Zone 1
Dans sa partie nord, ses limites restent celles de l'actuelle
zone 1. Vers le Sud, elle s'agrandit par le prolongement du captage en pied
de relief et ainsi elle draine la totalité du relief à l'est du gisement.
Sa superficie est de 96 600 mètres carrés. Son exutoire n'est
plus l'étroit goulet de son extrémité nord puisque ses eaux sont déviées
(E sur la figure 312) vers l'arrière du talus éboulé et vers la zone 2 ci-après.
322 - Zone 2
D'une surface de 65 000 mètres carrés, elle reçoit toutes
les précipitations reçues par les terrains entourant la fosse d'exploitation
(actuelle et future) et par la totalité des grands remblais.
\ V/S •-
rs conduite traversant le
PLAN DE L'AMENAGEMENTDE LA LIMITE DES NOUVELLES
ZONES 2 et 3, LincwCe nouvelle preconlség
Nouveau trajet des eaux
5<J * '
Ferme ruinée
OuwO
SCHEMA DU PROJET DECAPTAGE DES EAUX
Terrains à protégerde l'invasion des eaux
Limites du bassin versant
Límites de zones
( sous - bassins versants
Numéros de zones
Trajets des eaux
O U V R A G E S
Existants
A réaliser ou'àaménager
o 2z v
O? O
c>>
m{fi
ExuLoire zones 1 2 <zl 6
N£xploitaLion Futjremoyc¿n Larme
- 29 -
Elle est limitée à l'Est par la banquette à la base du
relief, au Sud par le dernier grand remblai, à l'Ouest par le chemin reliant
les deux fermes ruinées et la base des grands remblais j Enfin au Nord par la
ligne définie plus haut (A snr la figure 313).
323 - Zone 3
Réduite par rapport à l'actuelle, cette nouvelle zone 3
a une superficie qui tombe à 41 990 mètres carrés. Elle est constituée
par la bande de terrain s'allongeant le long du flanc ouest de la zone
-gjissée et par la dépression en dessous de la ferme ruinée..
Le captage en sera une tranchée parallèle au glissement avec
pour exutoire la buse passant sous la route à la partie basse du village.
Nous verrons plus loin comment cette tranchée, qui existe déjà, devra être
améliorée, : partiellement ou totalement remplacée par une autre, plus
élaborée.
324 - Zone 4
Reste la même que l'actuelle. Superficie = 12 000 mètres
carrés. Les eaux sont récupérées dans la large tranchée qui longe le merlon
de protection du village et débouche dans la buse sous la route.
325 - Zone 5
Constituée par le talus glissé puis la zone glissée, par
l'étroite bande entre cette zone et la tranchée de la zone 3 et par l'aire
de stockage à la base. Sa superficie est de 41500 mètres carrés. La récupé-
ration se fera par les divers canaux et tranchées découpant l'aire de stockage
et aboutissant à la buse sous la route.
326 - Zone 6
Elle ne présente que peu d'intérêt dans le cadre de l'étude
puisque ses eaux s'écoulent parallèlement au flanc est du glissement et sont
récupérées par la rigole d'évacuation. Sa superficie est faible, 10 900
mètres carrés. Il n'en sera plus fait mention par.la suite que pour mémoire.
- 30 -
33 - EVALUATION DES QUANTITES D'EAU A DRAINER
331 - Eaux superficielles
Le calcul des eaux de ruissellement tient compte des
principaux facteurs suivants :
- Intensité des précipitations (quantité d'eau tombée dans
un laps de temps donné)
- Evapotranspiration (quantité d'eau évaporée et utilisée
par la végétation)
- Surface drainée concernée (bassin versant) sur laquelle
s'appliquent les précédentes données.
Dans le cas particulier de Beauregard, on peut faire abs-
traction :
- de l'infiltration. Quoique l'infiltration puisse souvent
atteindre 10 ou 20 % , voire davantage, des précipitations", il s'avère
que la circulation hypodermique (voir paragraphe suivant) , résultat des
eaux infiltrées, ne fournit que de faible quantité d'eau. De plus, on a
délibérément choisi des hypothèses pessimistes de calcul pour obtenir un
large dimensionnement d'ouvrages.
- de 1'evapotranspiration. Elle est négligeable sur 24 h
(base de calcul choisie) dans une atmosphère saturée et sur un terrain en
grande partie dépourvu de couverture végétale, de plantes et d'arbres
Nous avons donc tenu compte de la surface drainée et de
l'intensité des précipitations en appliquant la formule : Q = H.S (où
Q est- le débit recherché, H la hauteur des précipitations en 24 h = 0,12 m
(§ 221) et S la surface de la zone intéressée), ce qui donne :
- 31 -
Zone 1 = 0,12m • 90 600 m2 = 11.592m3 en 24h = 134 1/sec.
Zone 2 = 90 1/s
Zone 3 = 58 1/s
Zone 4 = 17 1/s
Zone 5 = 57 1/s
Zone 6 = 15 1/s
332 - Eaux hypodermiques
Nous avons vu que seul un tronçon dans la zone 3, sur le
flanc ouest de la zone glissée est concerné par ces eaux (§ 24). Ce
tronçon correspond à la dépression topographique située sous la goulette
et prenant naissance au niveau du chemin allant de la ferme ruinée à
l'exploitation.
Pour estimer la quantité de ces eaux à prendre en compte,
étant dans l'impossibilité de les apprécier par un bilan complet, nous
avons considéré ce terrain comme saturé (toujours en hypothèse pessimiste)
et appliqué la loi de Darcy (*) . Elle définit le débit fourni par unité
de surface et peut s'énoncer : Q = K i S (ou K est la perméabilité du terrain
en mètres par seconde, i est la pente du terrain en % et S la surface de la
tranché de terrain intéressée en mètres carrés).
Les paramètres i et S sont faciles à obtenir. Pour le
gradient i, il suffit de mesurer la pente du terrain à l'endroit où la
tranchée récupère les eaux hypodermiques. S est la surface de la tranche
de circulation ; son épaisseur (§ 44) varie de quelques décimètres a
deux mètres.
* Loi pessimiste dans les argiles colloidales et à faible vitesse.
- 32 -
La perméabilité K est moins facile à connaitre. Elle a été
calculée de deux façons :
- à partir des essais de compressibilitë réalises en labo-
ratoire sur des échantillons intacts (*0
- à partir d'un essai d'eau réalisé dans un des puits de
reconnaissance in situ (#2)
Les calculs effectués à partir de 8 essais oedométriques
donnent une fourchette, selon la nature des terrains, variant de 1,7 10— 9
a 5,7 10 mètres/seconde. La perméabilité obtenue in situ est de
3 10 mètres/seconde.
Nous choisirons la perméabilité la plus forte soit :
K = 3 10"5m/s (*3)
La longueur de tranchée à prendre en compte pour cette cir-
culation hypodermique est de 190 mètres. C'est la distance^largement
estimée, sur laquelle la reconnaissance par puits a montré la présence
d'eau hypodermique. L'épaisseur de la couche intéressée étant, également
largement estimée, de 2 mètres, on obtient une surface S de 380 mètres carré.
Le gradient moyen sur ce tronçon est de 15 % (il varie de
10 à 20 % ) .
Le débit fournit par la circulation hypodermique, en appli-
cation de la loi de Darcy, peut donc être estimée à :
3 10 . 0,15 . 400 = 2 litres/seconde
A partir de la formule du coefficient de consolidation : Cy a
ou K est la perméabilité recherchée
E' est le module oedométrique
Vv est le densité de l'eau - I
Détail de l'essai in situ en annexe 2
Ce moyen in situ de connaître la pern.oâbilité est beaucoup plus précis et sur rjue le calcul a pjtcird essais oedoirictriqurs. Il est effectué sur le terrain lui-T.ê.-no et non sur cirs eVn.viti ï lcns quiprésentent 1 ' incor.vcnien: d'être trop ponctuels et pas forcèrent irûs representéis ¿e U tccsUtéde la tranche de terrain â tester.L'importance de la fourchette des valeurs obtenues en laboratoire le prouve.
- 33 -
C'est donc un débit négligeable en valeur absolue, mais
il reste un facteur important, primordial même pour la stabilité du
terrain et il est indispensable de le capter, car il maintient une
saturation constante de la surface des marnes bleues.
Le débit total de la zone 3, fournit par les eaux de
ruissellement et la circulation hypodermique, est de 60 litres/seconde.
4 - OUVRAGES A REALISER= = = = = = = = = = = = = = = =£=;£ = =
L'aménagement complet du site nécessite deux catégories de travaux
différents. Les premiers, peu importants, sont réalisables à peu de
frais et rapidement par la SIKA elle-même. Les autres plus élaborés, plus
onéreux devront être confiés à une entreprise en majeure partie.
Les premiers se réduisent à :
- mettre en forme la banquette à la base du relief, c'est à dire
édifier le petit merlon de bordure (B sur fig. 312) et remblayer
(C et E sur fig. 312).
- déplacer la limite des zones 2 et 3 en élevant deux petits merlons
(B et C sur fig. 313).
- réaliser quelques interventions mineures telles que :
. le grattage sur quelques décimètres (au point A sur la planche B)
où se produit actuellement une séparation des eaux (qui n'apparait
d'ailleurs pas à la lecture des points cotés de la planche)
. l'amélioration de l'écoulement actuel (en B)
. la création d'ouvertures en crêtes du talus (en C).
Les seconds comprennent :
- le transfert définitif et complet du "talus transfert" (T sur planche
A) jusqu'à l'aire de stockage en bas de la zone glissée
- la création ou l'amélioration des ouvrages suivants (planches B & C) ;
- 34 -
- un captage des eaux récoltées sur les zones 1 et 2
- une conduite enterrée en travers du glissement pour le transport
de ces eaux
- une conduite d'évacuation de ces eaux à la sortie de la conduite
enterrée sur le coté est du glissement
- une tranchée de captage des eaux de ruissellement et hypodermiques
de la zone 3
- une tranchée d'évacuation des eaux ruisselant sur la zone 4
- un drainage de la zone 5 (glissement).
41 - AIRE DE CAPTAGE DES ZONES 1 ET 2 (figures 4 U , 41b, 41c)
La configuration du terrain au point prévu est très favorable au
Une surface sensiblement plane est totalement fermée par des
talus, sauf en un point où existe une ouverture propice a l'aménagement
ù'ui.1 petit ouvrage.
Il est nécessaire que la conduite d'évacuation à la sortie du
captage soit au niveau du toit des marnes bleues, ce qui oblige à quelques
travaux de terrassement pour atteindre ce toit à la sortie de l'ouverture
dans le talus.
On connait la profondeur du toit en 2 points très proches. Au
point M sur la figure 41a, où se trouve un passage préférentiel fortement
raviné avec gros débit, les marnes apparaissent à une cote légèrement
supérieure à celle de l'aire de récupération derrière le talus. Le deuxième
point a été observé dans le puits 21, à une quinzaine de mètres en aval
du futur ouvrage, où les marnes se trouvent, à 2 mètres de profondeur,
soit à la cote 467 mètres environ.
L'ouvrage à réaliser en béton présenté ici n'est qu'un projet
possible parmi d'autres. Le principe général étant le regroupement de
la totalité des eaux des zones 1 et 2 dans une conduite.
"Talus transfert." Remblai récent
(déblais du talus éboulé en voie
d 'acheminement vers l'aire de
stockage à la base du glissement)/
- 3 5 -FIG
Sens des écoulements superficiels
PLAN DE L'OUVRAGE ET DE LA ZONEDE RECUPERATION DES EAUX
DES ZONES 1 ET 2
L\! I I ' / /
Affleurement des marnes bleuesau fond de la saignée.
Aire de récupération des eaux 'a °" des zones 1 et 2
Depot de sable kaolinique
Tranchée et conduited'évacuation des eauxr écoltces dans l'ouvrage
Trajet actuelRavinement prorond
et étroit
Tunnel d e la fossed 'exploitation
refus du tamis
Talus recent d elements derefus du tamis
E C H E L L E 1 /10O
@ \
Goulotte aérienne B R G M / S G R JURA-ALPES/04-76
76 SGN 181 JAL
-36 -
FIG. 41b
COUPE LONGITUDINALE AB
476
477
476
475
474
473
472
471
470
469
466
467
466
465
464
- (SUD SUD-EST)
COUPE TRANSVERSALE CD
(SUD-OUEST)
Profil topographique actuel
Talusircfus du tamis)Talus (éléments de refus du tamis)en projection
Profil topographique Talus anclenen projection}
^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ * * ^ ^ ^ ^ i É ^ ^ ^ ™ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ™ ^ — É l ^ ^ ^ ^ ^ ^ - i i ^ ^ ™ " ^^^^mAire de recuperation des eaux
/Profil futur
Puits de reception
Plan
inclinéProfil topographique actuel
Toit approximatif des marnes
loit approximatif desmarnes bleues Puits de
réception
(NORD NORD-OUEST) (SUD-EST) <i Coupe projetée de l'ouvrage
Départ de la conduite d'évacuation
Depart de la conduite d evacuationenterrée dans les marnes
Tranchée de la zone 3(en projection
Fond de la tranchée
0 1 2 3 4 5 mètres
E C H E L L E S 1/100
478
477
476
475
474
473
472
471
470
469
46Ö
467
466
465
464
B R G M / S G R JURA-ALPES/04-76
76 SGN 161 JAL
Voir calquedans document
papier
- 3 7 -
Fl 3 41 c
AIRE DE RECUPERATION ET
EMPLACEMENT DU FUTUR OUVRAGE DE CAPTAGE
AIRE DE RECUPERATION DES E A U X
( Vue depuis le point B de la planche C
Talus transfert. "
Seuil existant et emplacement de l'ouvrage
Talus anciens
Aire de récupération
r
L
IMPLANTATION DE L O U V R A G E DE C A P T A G E
( Vue depuis le puits 21 )
Talus transfert"
Talus ancien
Talus récent | constitué des éléments
de refus du tamis).
Seuil avec grille.
Plan incliné.
Puits de réception.
J
B R G M / S G R JURA-ALPES/ 05-7S 76 SGN 131 JAL
- 37 -41c
AIRE DE RECUPERATION ET
EMPLACEMENT DU FUTUR OUVRAGE DE CAPTAGE
AIRE DE RECUPERATION DES E A U X
{ Vue depuis le point. B d<z la planche C
Talus transfert "
Seuil existant et emplacement de l'ouvrage
Talus anciens
Aire de récupération
IMPLANTATION DE H O U V R A G E DE CAPTAGE
( Vue depuis le puits 21 )
Talus transfert"
Talus ancien,
Talus récent ( constitué des éléments
de refus du tamis).
Seuil avec grille.
Plan incliné
Puits de réception.
B R G M / S G R JURA-ALPES/ 05-76 76 SGN 161 JAL
- 38 -
Les coupes de la figures 41b montrent de quelle manière peut se
concevoir le captage. Il s'agit donc de schémas de principe avec des
variantes possibles. En particulier les cotes des profondeurs étant
directement fonction de la position du toit des marnes, on ne pourra
définitivement arrêter ces profondeurs que lors de l'exécution de
l'ouvrage. On peut cependant prévoir une cote de fond de bassin d'en-
viron 4 68 mètres, soit largement un mètre sous le toit supposé des
marnes, l'aire de récupération ayant son point bas à l'entrée de l'ou-
vrage à la cote 474 mètres.
42 - CONDUITE ENTERREE EN TRAVERS DU GLISSEMENT
421 - Tracé
A la sortie du captage précédent^l'eau sera évacuée dans
une conduite traversant le "talus transfert" puis le glissement (implan-
tation planche C et coupe profil fig. 42J).
Le tracé est imposé par le point de départ (ouvrage de
captage) et d'arrivée (le plus haut possible sur le coté est de la zone
glissée pour limiter, par économie, autant qu'il est possible la longueur
de tranchée ; tout en respectant une pente convenable).
Le tracé retenu représente environ 110 mètres avec une
pente topographique tres variable. La pente du toit des marnes est
d'environ 16 % sous le "talus transfert" et sous la première partie de
la zone glissée. Ensuite elle passe a environ 8 % jusqu'à la 2 in ûu trace.
422 - Dimensionnement et aménagement
On profitera de la saignée creusée au toit des marnes afin
de déposer la conduite pour en faire une coupure captante. On récupérera
ainsi les eaux percolant dans le glissement en amont.
La conduite devra avoir un diamètre de 0,30 m à 0,35 m,
nécessaire pour évacuer 230 litres/seconde avec une pente de 8 % (eaux
récupérées sur les zones 1 et 2 et sur la partie amont du glissement).
F/û.
C O U P E PROFIL DE LACONDUITE EN TRAVERS
DU GLISSEMENT
SUD S. O U EST |
¿,76
458 . .
452.
NORD SUD NORD N.EST{"refus du tamis)
Changement de d/rect/on de /o tranchée.
TQ/US transfert
Prof/V octue!Pror// avant dépôtdu to/us transfert¿eper c/iançement tfe d/rect/on
/a tronciïée
Bordure Sw des
Rupture de pente dutoit des marnes
Pa/ts de recept/on de/'ouvrage de captoge/eaux des zones ie¿2)Bordure /V£ du q//ssement
Terro/n g/t'ssë (sob/t kao/migue)Pet/i ouvrage de trar?s/àtone/?tre conduite er?¿crrée, eâ con/veou
Fond de /o trancnee
To/t des marnes fopprox/mot/r') I
Condu/âe â /'<?/>- //Are
Coupe AB7b/us tromfert
Banquette oour /a c/rcu/at/on
Pente du can/veau > 20%
Coupe EF Coupe C D
7ranc/?ee d re/rrb/ayeravec /<r mater/au en/evé farg/'A^ co/Z/ouêeuse.)
e à remà/oyeravec /e saófe kao//n/çuee/7/evé
Vo//e etortche
lërroé'n gl/sseÇscàJe koo/m/çue )G//s sèment / J
Marne à/eue
7b/us transfertterro/n à transportersur /Q zone de stockage
Saá/e gross/er Saa/e grossier Saó/e gross/eriáftPfej&fl Tranchée d Creuserd remb/ayer avec /emater/au en/ei/éfargi/e ca///outeuse )
--980
..if78
..£,70
- 468
-- t<62
ECM£UE t/200
O 2 ¿f 6 8 m
BAGM/SGR JU/?A-AIP£S/Û5.7676 SG.V /3/dAL
_ 40 -
II faudra creuser la tranchée d'au moins 1,00 m sous
le toit des marnes et l'aménager de la façon suivante :
- dépôt en fond de tranchée, sur une dizaine de centimètres,
de sable grossier
- pose de la conduite, sur ce lit de sable, et remplissage de
même sable jusqu'à ce que la conduite affleure.
- dépôt sur une épaisseur de 0,50 m à 1,00 m de mélange
hétérogène de cailloutis à gros éléments dominants
(1/3 de gravier roulé de l'ordre de 5 mm et galets
roulés pouvant atteindre 100 mm pour le reste)
- remplissage final avec le sable kaolinique enlevé lors
du creusement
Auparavant, on prendra soin de tapisser le fond et la
paroi aval de la tranchée d'un voile êtanche (du matériau souple et
résistant conçu dans ce but existe dans le commerce) selon le schéma
suivant :
Surface du glissement
Voile étanche
O.5<h<1 m
O.35mO 1 O m
. Eaux percolant dans*glissement . • ' • / ? ' • • • • •
Terrain glissé; sable
kaolinique et blocs
calcaires.
Marne bleue.
- 41 -
A3 - CONDUITE A L'AIR LIBRE
Après la traversée de la zone glissée, il n*est plus nécessaire
d'enterrer la conduite. Il n'y a pas lieu en effet de drainer le terrain
au toit des marnes, car d'une pareil ne menace plus la zone glissée,et
d'autre part, ne contient pas d'eau hypodermique en quantité notable
(Puits 3 et observations jusqu'aux marnes dans les rigoles profondes creusées
par le ravinement des eaux superficielles).
Par conséquent, une simple rigole d'écoulement sur le sol suffira.
Elle pourra être de n'importe quelle forme et de n'importe quelle matière
(caniveau préfabriqué, demi buse ; en béton, en P.V.C. ou caniveau coulé
en place), pourvu que la section (compte tenu de la pente supérieure à
20 % en général) soit suffisante pour évacuer 240 litres/seconde. C'est
le débit fourni par la conduite enterrée (230X/e)} plus les eaux de
ruissellement de la partie amont de la zone 6 (\0l/s). En effet, cette
conduite pourra avantageusement, en l'enterrant juste, assez pour qu'elle
affleure au niveau du sol, récolter les eaux ruisselant sur le terrain
situé au dessus, selon le schéma suivant :
Eaux de ruissellement Fig. 43
>y y Sol naturel
Conduite à l'air libre
Vers le coude de la rigole d'évacuationformant la limite des zones 4 et 6.
Un petit massif de béton sera nécessaire pour réaliser la
jonction de la conduite enterrée et de cette conduite à l'air libre.
- 42 -
Le tracé n'est pas impératif, mais on pourra suivre celui
indiqué sur la planche C, qui respecte une pente assez régulière.
Nota : Cet aménagement ne sera entrepris qu'en dernier. Il n'est
pas de première urgence. Pour des raisons économiques
(répartition des dépenses dans le temps), la SIKA ne désire
réaliser cette partie des travaux qu'après les autres*»
44 - TRANCHEE CAPTANTE DE LA ZONE 3
Elle doit arrêter toutes les eaux de ruissellement sur le flanc
gauche (ouest) de la zone glissée et récolter les eaux hypodermiques
circulant dans la dépression topographique.
441 - Travaux de reconnaissance et résultats
Une reconnaissance du tracé a été faite pour connaitre
la profondeur du toit des marnes du substratum et les circulations hypo-
dermiques.
En annexe 1, se trouvent les coupes des 12 fouilles (situa-
tion sur la planche C) correspondant à . _ cette reconnaissance, creusées
par un tracto-pelle le long de la tranchée provisoire actuelle.
Les enseignements apportés par les puits 21 à 24 sont précieux
quant ä la circulation hypodermique. Le puits 22 bis montre particulièrement
bien que dans la frange supérieure des marnes bleues existent des petits
amas ou lentilles caillouteuses, saturés, dans lesquels l'eau circule. La
coupe hydrique de ce puits en est une bonne illustration. Ainsi certaines
anomalies ou non concordances entre les coupes géologiques et hydriques
des puits de la première phase (1er rapport) s'expliquent mieux.
:- On trouvera fig. 441, une coupe interprétative passant par
les puits. On y observe que le toit des marnes bleues se trouve en général
vers 2 mètres de profondeur et les marnes saines un mètre plus bas.
Confirmation est faite de la disparition des marnes ; entre les puits 26
et 27? à 200 mètres environ du début amont de la tranchée.
FIG 441
LEGENDE
0*0/0*0
0*00*0 0*0
.
Arg 11 <z brune L<2r reuse
Marne ocre sableuse
Marne b1¿ue superficielle
Marne bleue saine
Toit des marnes bleuessuperficielles,
. Toit des marnes bleuessaines
. Toil de \A circulation hypo-dermique en M A R S 1976
ZONE SECHE
Limite approximative
ZONE A CIRCULATION HYPODERMIQUE
P22
P22bis
P23
4S6
456
452
450
448
446
444
442
440
438
436
434
432
430
Profil topographique
P29
— 470
- 466
- 466
- 464
- 462
— 460
- 456
- 456
- 454
Essai péneLromètre
Disparition des marnesbleues COUPE PASSANT PAR LES
PUITS DE RECONNAISSANCE
ECHELLE VERTICALE 1/2O0
ECHELLE HORIZONTALE 1/5OO
Argile plastique, rouge sombreavec peu d'éléments.
B R G M / S G R JURA-ALPES/05-76
76 SGN 181 JAL
- 44 -
L'eau circulant dans les lentilles caillouteuses de la
frange supérieure du substrat n'apparait que dans les 5 puits amonts
(P 21 à P 24) alors que tous les autres puits en aval, sont secs. Les
deux puits suivants ces 5 premiers puits (25 et 26) ont touché les marnes
bleues mais ne présentent pas d'eau.
On est bien en présence d'une circulation hypodermique
bien localisée dans la dépression passant sous la goulotte.
442 - Tracé et dimensionnement
Le levé topographique détaillé effectué par la SIKA ainsi
que les résultats des puits de reconnaissance ont permis d'établir le
tracé le plus favorable de la future tranchée.
Dans la partie amont, en particulier sur les 150 premiers
mètres, on pourrait reprendre la tranchée actuelle. Cependant pour les
raisons pratiques déjà évoquées plus haut (échelonnement des différents
travaux dans le temps), il vaut mieux conserver un certain temps la tranchée
actuelle, si imparfaite soit-elle. En effet, la première phase sera le
creusement de cette nouvelle tranchée le long de la zone glissée, la collecte
des eaux par la conduite enterrée ne venant qu'ensuite. Pendant le temps
nécessaire à la confection de la conduite enterrée et de son ouvrage de
captage en tête^les eaux qu'elle devra acheminer envahiront la tranchée
de la zone 3. Celle-ci ne serait pas dimensionnée pour les recevoir en cas
de précipitations importantes et la tranchée actuelle sera alors là pour
faire la transition.
Le profil en long sur le tracé (figure 442) montre une
bonne régularité de la pente générale avec une petite remontée vers le
puits 22 et une légère rupture entre les puits 24 et 25 (rappelons que
c'est peu après, entre les puits 26 et 27, que les marnes du substrat
disparaissent).
La circulation hypodermique cessant entre les puits 24
et 25, la tranchée, destinée essentiellement au captage de cette circu-
lation, se relèvera progressivement à partir de là pour faire place, entre
les puits 26 et 27, à un simple caniveau.
460 —
P30Iproj-)
450 —
440 —
430 _
Pente uniforme de 13%
420 —
410 -
- 45 -
P23 P22 bisP22
Surface Lopographiquz
Toit d e s m a m e s bleues /
Fond dz la tranchée ( pente 7S°/o)
Canniveau I pente moyenne 13°/o)
DEUXIEME TRONÇON- CANNIVEAU
ZONE SECHE
PREMIER TRONÇON : TRANCHEE
ZONE AVEC CIRCULATION HYPODERMIQUE
Limitez approximative 1
- 4ôO
— 470
- 460
- 45O
- 440
FIG. 442
P21Iproj)
Ouvrage de captagedes zones 1 et 2
COUPE PROFIL DE LA TRANCHEE
DE LA ZONE 3
ECHELLE 1 / 500
B R G M / S G R JURA-ALPES/O5-76
76 SGN 161 JAL
- 46 -
On détermine ainsi un premier tronçon constitué d'une
tranchée captant les eaux hypodermiques et superficielles et un deuxième
équipé d'un caniveau au niveau du sol récupérant les seules eaux super-
ficielles s'écoulant sur le terrain amont.
La pente du fond de tranchée est de 7,8 %. On essaiera
dans la mesure du possible, de la respecter, lors de l'exécution. Cela
nécessite une fouille variant de 3 à 5 mètres avec une moyenne de 3,50m
De cette façon, on restera toujours dans le toit du substratum.
La pente du caniveau ne peut être aussi régulière puisqu'il
devra épouser la surface topographique ; elle est en moyenne de 13 %.
On pourra cependant atténuer les bosses les plus apparentes entre les puits
28, 29 et 30 en approfondissant un peu ce secteur.
443 - Aménagement
4431 - Premier_tronçon
Long de 190.m, il devra comporter un tuyau drainant
enfoui en fond de tranchée sous un massif très perméable, permettant la
récolte de l'eau, constitué de gravier dont les éléments seront compris
entre 1 et 5 mm en mélange hétérogène.
La drain devra pouvoir acheminer les eaux hypoder-
miques (§ 332, négligeable en quantité absolue = 2l/s) et les eaux
superficielles récupérées sur la longueur de ce tronçon qui détermine
une sous zone 3a (planches B et C). La superficie de cette sous zone 3a
est de 31 200 mètres carrés ce qui donne un débit de 43 litres/seconde.
Pour la pente de 8 % qui nous intéresse un tuyau de
0 18 cm ä moitié plein débite 48 litres/seconde. Ce sera un bon diamètre
à adopter pour le drain qui pourra être une conduite drain P.V.C. par
exemple.
On tapissera la paroi aval et le fond de la tranchée
d'un voile étanche et la paroi amont d'une couche de Bidim.
- 47 -
Pour surveiller l'évolution des niveaux d'eau
respectifs après réalisation de l'ouvrage, on placera deux piézomètres à
quelques mètres de part et d'autre de la tranchée.
Fig. 4431
Eaux de ruissellement dela sous-zone 3 a
Déblais
Massif de gravier
Voile étanche
:«-.«•» o ? . * - : - . o . f-off5\L° \ Terre végétale
• . -_'<3 'o "' •. ° , 'o ' . f/ô • •.»'.
^n°^'"° ^ o ° B a ' ' — Argile caillouteuse
COUPE SCHEMATIQUE DE o ° o : 0 ¿ •?•]*:• Mo-*-*
c ' . - - o ..•o—•:;• o-ouo'i'
LA TRANCHEE CAPTANTE
DE LA ZONE 3
v - " Marne bleue
Lentilles caillouteusesavec circulation d'eau
hypodermique
4432 - P.euxième_tron£on
II mesure 290 mètres et draine les eaux de
ruissellement de la sous zone 3 b d'une superficie de 10 700 mètres carrés
qui fournit un débit de 15 litres/seconde.
A ce débit, il faut ajouter les 45 litres/seconde
du premier tronçon. , Le caniveau devra donc avoir une section,
selon la forme choisie et compte tenu d'une pente de 10 % (la plus faible
sur son parcours), capable de débiter 60 litres/seconde.
Sa coupe type sera celle décrite au paragraphe 43.
- 48 -
45 - TRANCHEE DE LA ZONE 4 (Planche B)
La tranchée actuelle, plutôt un large fossé, récoltant les
eaux de la zone 4 fait partie du réseau de drainage des dépots situés
à la base de la zone glissée. Elle est á conserver avec quelques
aménagement s.
Il faut, en effet, arrêter le ravinement important qui s'y produit.
Le fossé est très large, de 3 à 5 mètres, et l'eau divague sur le fond
plat en creusant des rigoles étroites qui s'approfondissent rapidement.
On devra creuser dans son axe une petite tranchée de 1 mètre sur 1 mètre
environ. Cette tranchée, rendue étanche sur le fnnd, sera remplie de
matériau assez grossier permettant une bonne circulation (gravier roulé
de 1 à 5 millimètres par exemple en mélange hétérogène) ; il serait encore
meilleur de la garnir avec des éléments de granulométrie décroissante selon
le schéma suivant :
Fig. 45
Galets, gros galets.et blocsbien arrondis et > 100 m m .
L'écran étanche pourra être soit un produit spécialement conçu
pour ce genre d'ouvrage, soit un voile de béton coulé sur. place (comme
semble le désirer la SIKA qui le ferait elle-même).
Le débit à évacuer est celui des eaux de ruissellement de la zone
4 (17 litres/secondes) plus celui provenant de la partie basse de la zone
glissée et de l'aire de stockage (soit environ 30 litres/seconde). A noter
que ce débit global d'environ 50 Z/s ne se produira que sur le dernier tronçon
de tranchée, sur une longueur de 50 mètres, avant la traversée de la route
par la buse existante.
_ 49 -
L'aire de stockage est parcourue par 2 ou 3 autres fossés
similaires, larges et plans sur leur fond. Il est nécessaire de les
aménager de la même manière avec une tranchée drainante axiale.
46 - DRAINAGE DE LA ZONE 5 (ZONE GLISSEE)
Maintes observations montrent que les sables kaoliniques cons-
tituant la zone glissée présentent un important pouvoir de rétention.
Leur drainage en est difficile. Cette difficulté est aggravée par la
situation de cette langue glissée, enchâssée entre deux bourrelets d'argiles
caillouteuse comprimée, transportée parfois, plissée et même déversée,
provenant du terrain raboté au moment du glissement selon la coupe schéma-
tique théorique suivante :
Sable kaolinique
Zone glissée
Toit des marnes bleues
Bourrelets de bordure
On peut cependant assécher partiellement la zone glissée en la
coupant par des drains, transversaux dans sa partie basse et sur le front
de son extrémité aval.
461 - Drains transversaux
Le principe est, comme pour la tranchée enterrée drainante
qui traverse la zone glissée dans sa partie haute, de creuser une saignée
dans le toit des marnes bleues, sur un mètre de profondeur.
On rend le fond et le coté aval êtanche et on garnit cette
tranchée de gravier comme préconisé au paragraphe 422 auquel on se
rapportera.
Sur la planche B sont notés les emplacements favorables à
l'implantation de deux drains dans la zone basse de la zone glissée.
- 50 -
462 - Drains frontaux
L'extrémité de la masse glissée, réduite maintenant en
une langue étroite, peut être assainie par deux drains conçus selon
le schéma décrit dans le premier rapport.
Il s'agit de creuser deux tranchées d'environ 1 mètre.de
largeur et pénétrant dans le front de la coulée de quelques mètres. Ces
tranchées, tapissées latéralement de Bidim et au fond étanche seront
comblées par du matériau grossier, bien lavé, formant deux cordons reliés
à la tranchée d'évacuation des eaux de la zone 4.
Ces drains sont illustrés par la figure 462 et leur
emplacement noté sur la planche B.
5 - CONCLUSIONS===========
51 - APPRECIATION GLOBALE DU DRAINAGE
Nous nous sommes attachés à tenir compte, dans la conception et
la future réalisation des travaux, non seulement des facteurs géologiques
et hydrologiques ainsi que des possibilités offertes par la topographie
mais aussi de l'aspect financier.
Pour cette raisonjaucun travail, de grande importance n'a été
envisagé.
Les travaux proposés répondent cependant bien au but recherché.
Ils-sont susceptibles de modifications mineures dans le détail, mais il
faut respecter leur principe et les grandes lignes tracées. Pour certains
d'entre eux, on a seulement indiqué le schéma, par ailleurs suffisamment
précis, car le détail dépend soit des matériaux que choisira le maître
d'oeuvre, soit de la précision de certaines cotes qui ne seront connues
qu'à l'exécution (toit des marnes bleues, ponctuellement, par exemple).
- 51 - FIG. 46
Eau venant de la zone A
"Merlon" devantle village
Tranchée drainante dela zone A
O1 2 3m
SCHEMA DES DRAINS
FRONTAUX
COUPE ABBidim
Matériau glisséN
"Merlon"de protectiondu village
76 S G N 181 JAL
- 52 -
52 - REMISE EN ETAT DU SITE
Le glissement et les travaux déjà réalises ainsi que ceux prévus
ont abimé et abimeront un site agréable qui mérite une remise en état.
Cet aspect esthétique n'est pas le seul à prendre en compte. Toute
plantation est par ailleurs un facteur important de stabilité des terrains.
Pour parfaire les travaux une fois terminés, sur ces deux plans, on
favorisera et on. provoquera la reprise de la végétation sous toutes ses
formes, sur toutes les zones où c'est possible, en particulier dans la
partie basse du site depuis la zone d'exploitation.
Sur la zone glissée elle-même, la composition exclusive de
sable kaolinique ne laisse pas de grandes possibilités dans ce domaine .
Seuls des acacias pourraient pousser. D'autres plantations nécessiteraient
des apports de terre végétale et un assainissement assorti d'un remode-
lage.
- 53 -
A N N E X E N° 1
1 A - CAHIER DES COUPES DES PUITS DE RECONNAISSANCE
Iß - GRAPHIQUE DE L'ESSAI PÉNÉTROMÉTRIQUE
P 20 P 21
0 -
0,3 -
1,3 J
puits sec
erre végétale
sableuse,plastique, ocre,très nombreux graviersgalets et blocs cal-caires (jusqu'à 300mm)
Marne bleue compactelégèrement plastique
0
0,3
0,5
0,8
1,1
2.Q -
3,0 J
P 220 -,
2,8
3,4
Terre végétale
Argile terreuse, sans gravierArgile ocre avec galets
Niveau â gravier et galetsdominants, presque exclusifs
Argile ocre à galets
"sTLerement estimée à lOlitres/heure
Marne bleue, altérée (taches blanchâtres)se débitant facilement ; assez peu compacte
Terre végétale
Argile ocre, plastique
W0---0 a v e c très nombreux^—y graviers, galets et
blocs (> 400 mm)o
Sèche sauf à la base
-—- Marne bleue verdatre, très^ sableuse, compacte «¿ec
quelques passages gréseux
P 22 Bis
2,0 _
3,0 -
3,40.
C O U P E H Y D R I Q U E
végétale
Argile ocre, nombreuxéléments de toutestailles, peu rouléssans répartition enlits ou en bancs
M a r n G bleue altérée, plastique(passages rubéfiés) avecpoches et lentilles de gravier^ a l m et gros galets ou cir-^cule- de
Marne bleue compacte sans gravier
0,3
2,60-_2,S0_3,0Q_
i -3,30-
Nombreuses venues d'eau
i i i i rih « rt 20 U
i i i TZi ¿t X ÍZ
1 humiditéJ superfi-cielle
Vu1
Zonecircula-tionhypoder-mique
W"/
P 23 P 24
0 n
1,4-
2,20.
erre
?"- Argile ocre? plastique avectrès nombreux
? graviers, galets
Z. et b l ° C S ^ 4 O O l T , 65Marne bleue
avec tranched'altérationde 0,70m envi-ron (jusquevers2,10m) % ^
3.5OJ
Terreq^ végétale
'iZ^T~ Marne ocre bruneterreuse avecgalets ; pas debloc
Partiesuperfi-cielle desmarnes bleues
verte foncéetrès plastique avecquelques galets decalcaire : Nombreusesvenues d'eau surtoutdans moitié inférieure
Marne rouille plastiquesableuse avec petitsgraviers bien roulés ;lentilles de galets etblocs où circule de l'eau
P 25
0,2.
1,70
2,7QJ
Terre végétale
Argile brune un peuplastique légère-ment terreuse avecgalets de l'ordrede 20 mm (maxi 100mm)
Marne bleue altérée(blanchâtre et rouille)de plus en plus compacte
~ vers la buse.
0,2-
2,A0J
P 26
&£$ Terrevégétale
Argile brunecontact peu franc, ¿ f " a s s e z Plas~r hsp tique, un
pÜsTgeprogr¡s7if Vur 7 ^ p e u t e r « u s e
20 centimètres / ^ a v e c galets/ZT et blocs
Puits sec
Puits sec
Marne bleuetranche supe-rieure altérée(blanchâtre etrouille)
P 27
0,2.
2,0 -
3,4 -
o,Terre végétale
Argüe bruneterreuse avec if ;galets et blocs(300 mm)
puits sec
Cailloutis argileux"ocre jaune trèssableux un peuplastique, avecgalets un peu rouléset blocs (300 mm)et très graveleux, 3f5
Beaucoup de gros éléments
P 28
,/Terre végétale
Argile bruneJ^ terreuse avec |[gß galets et gros ^I - blocs
fëy 'IX&C Marne ocre sableuse
<- ,I*Q\ ' /-Q^5" avec très nombreux^ \ lZJ éléments de toutes*"\ / ¿ S - tailles (dont gros
b l o c s) légèrementplastique,très légèrementhumide
puits sec
0,2 -
1,3 -
2,0 -
3,10.
P 29
I Terre végétale
Argile plastique brunefinement sableuse, trèsgraveleuse avec galets etblocs (majorité d'éléments de
2 a 8 mm)
Lit d'argile plastique, plusrouge et plus sombre, peu
ü\_ graveleuse, sans cros élémen
'C—'X I Argile sableuse ocre jauneplastique avec beaucoup d'éléments de toutes taillesdontde très gros, mais matriceplus fine que de 0,2 à 1,3m
Puits secs
P 30
lm -,
1 mi
.0,15
-0,9i
u>
.3,0
- 60 -
ESSAI PENETROMETRIQUE
50 nombre de coups
Terre végétale
Marne ocre à
galets
Marne verte trèsplastique, quelquesgalets
Partie superficielledes marnes bleuesavec lentillesgraveleuses
Rappel coupe du
puits 24 à proximité
Profondeur
(m)
- 61 -
A N N E X E N°2
GRAPHIQUE D'INTERPRETATION DE L'ESSAI D'EAU
EFFECTUÉ DANS LE PUITS 22 BIS
ANNEXE 2
— U mn)
10 -
2O _
30 _
4O _
50 -
60
70 _
80 -
9O -
100-101h
cm) -
D 1 > 3
/
/
1
•
/
/•
t c
)
i ~
y w
SURFACLl
7 (m2i
:E D'EAU3RE
101: fond de la fouille
in
r0.9
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
11O
23 MARS
0.5 1.5 (m)— R
24 MARS 25 MARS
i
RAYON DU CERCLEEQUIVALENT
0
1O .
20 -
3O -
40 .
5O .
6O -
70 -
&O -
90 -
Hcm)
3 OC
^ . .
2 OC
[
)4 OC
\
>6 oc
\
S\
)& 0.10 01
y
- \
12 |m3 /h l
DEBIT DE
REAUMENTATIONI
CALCUL DE LA PERMEABILITE A PARTIR D'UN ESSAID'EAU DANS LE PUITS 22 BIS
LA FORMULE SUIVANTE , D'APRES SCHNEEBELLI , PERMET LE CALCUL
DES PERMEABILITES HORIZONTALES ET VERTICALES DANS UNE FOUILLE
Q =V2~7r Kh H V S M
Dans laquelle :
Os Débit 0.12 m 3 / hH = Hauteur de la remontée 0 58 mS = Surface 3.8 m**
f = Fonction KvKh
•0.4
Kh= Perméabilité horizontale recherchée
Kh =0.12
0.58 0.4 252 1.95
Ce qui donne ;
Kh : 3 1O"5 m / s
h lcm75 S G N 181 JAL
B R G M / S G R JURA-ALPES/05-76
L t h ] 11 31 M A R S l 5 AVRIL
-
l•
^ —
J REMONTEE |
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H . "
Î
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1
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