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Edition N° 7 – Octobre 2014
Sommaire :
Cultures fruitières : ……………… Page 2
Mouche des fruits
Cochenille de la vanille
Bunchy-Top du bananier
Maraîchage : ……………… Page 3
Thrips en maraîchage
TYLCV sur tomate
Tubercules : ……………… Page 4
Anthracnose sur igname
Mildiou sur pomme de terre
Relevés météo de votre commune : www.meteo.nc/climat/releves
Plus de détails sur le bilan hydrique hebdomadaire : www.meteo.nc/agriculture/cartes Autres liens : www.meteo.nc/climat/bulletin www.meteo.nc/previsions/prevision-saisonniere
Légende
Pression sur la période passée
Évolution possible du risque : sur la
période à venir Pas de pression
Pression faible ↗ augmentation du risque
Pression moyenne ↘ diminution du risque
Pression forte = risque identique
Réseau de parcelles fixes : Synthèse de la pression sur la pé-riode passée et risque d’évolution
sur les mois à venir
Période passée
à venir
Bananier/ Bunchy-Top =
Thrips en plein champ ↗
Thrips sous serre ↗
Avocat / Punaise ↗
Vanille / Cochenille ↗
Tomate / TYLCV =
Agrumes / Mouche des fruits
=
Igname / Anthracnose ↗
Partagez vos observations
Contacts GDS-V (en page 4)
Observations diverses :
Pourritures à sclérotes :
Durant la période, des cas de pourritures à sclérotes ont été relevés sur plusieurs communes du sud, dans des conditions de cultures diverses (agriculture biologique, conventionnelle ainsi que responsable, en plein champs comme en hors sol). Les symptômes ont été observés entre Yaté et Bourail sur salade, persil commun, haricot vert, patate douce, tomate et poivron. Les premiers symptômes se manifestent sur salade par le développement d’un feutrage blanc et cotonneux entre les feuilles basses et le sol (ou le paillage plastique). Le feutrage peut également se développer à la base du collet ou sur les tiges dans les autres cultures. Dans une deuxième phase de développement, le champignon produit des sclérotes (forme de conservation du champignon). Un sclérote c’est du mycélium compacté, dur, qui permet de conserver le champignon dans le sol en conditions défavorables (pendant 5 à 10 ans). L’apparition du champignon peut être favorisée par une faible aération de la culture, des sols riches en matière organique mal décomposée et des fumures riches en azote. Important à retenir :
Les sclérotes produites peuvent se conserver 5 à 10 ans dans le sol
Ils peuvent affecter un très grand nombre d’espèces de plantes (+ de 400)
Il y a plusieurs espèces de champignons qui provoquent des sclérotes
Coniothyrium minitans est un champignon parasite des sclérotes de sclérotiniose.
Dégâts de poules sultanes de plus en plus récurrents
De nombreux dégâts de poules sultanes ont été observés sur patates douces, aubergines, cucurbitacées, salades, bananes ... La poule sultane (porphyrio porphyrio calédonicus) est une espèce indigène. La chasse est réglementée en Province Nord et Province Sud. La chasse à la poule sultane (qui fait partie des gibiers d’eau) est ouverte du 1er mai au 31 juillet. En province Sud, la poule sultane peut être déclarée temporairement nuisible par délibération qui en fixe la durée et les limites géographiques de chasse. Pour plus d’info, contactez la direction de l’environnement de votre province (DENV-PS, DDEE-PN).
Malgré la baisse des températures, le temps sec a favorisé le maintien d’une
activité modérée des populations de thrips et acariens sur la période. A surveiller !
Sclérotiniose sur salade
Grossissement
Cochenille de la vanille
Cultures fruitières Réseau de parcelles fixes
Mouche des fruits (MDF)
On reporte des attaques de faible intensité
sur fraise cet hiver.
Les Valencia-Late en cours de récolte ont
été peu impactées par la mouche des fruits.
Attention à la production de mangues à
venir ainsi qu’aux pêches et goyaves dont
les fruits sont particulièrement attractifs.
Conseil : Surveillez vos pièges et faites
des traitements par tâche en cas de
captures importantes.
Bactrocera tryoni
5 mm
Bunchy Top : zoom Grand Nord
Ne faites pas rentrer de plants de bananiers à l’intérieur de la zone saine (Kaala Gomen, Koumac, Poum et Belep)!!
Sur Tiabet (Poum), les 34 souches découvertes en juin 2014 ont été très rapidement détruites par les habitants. D’autres symptômes sont ressortis sur 4 pieds en septembre. Les efforts sur place continuent. Aucun symptôme découvert sur Arama (Poum). Sur Ouégoa, la dernière découverte date de mars 2014 à Paraoua (2 pieds malades). Sur Pouébo, seule la zone de Galarino-Colnett est touchée pour le moment. Les derniers cas datent d’août 2014 et la plupart des habitants sont actifs face à la maladie. Sur les 3 communes, les efforts de surveillance de tous doivent continuer afin de maintenir la pression de la maladie à un niveau le plus bas possible et ainsi préserver le potentiel de production de bananes.
Stades physiologiques en octobre et novembre
des productions fruitières suivies
Avocat :
floraison et nouaison
Agrume :
suite de la récolte des valencia &
début de la saison des limes.
Vanille :
Floraison
et mariage
Letchi :
Grossissement et
maturation des
fruits
Mangue :
grossissement des
fruits et début de
récolte lorsque la
floraison de juin a tenu
Là où la cochenille est
présente, les
symptômes étaient en
hausse en septembre.
La fin de l’hiver semble
favorable à l’éclosion des
œufs et à la fixation de
nouvelles générations.
La cochenille effectue son cycle de développement sur la plante (pas de phase au sol).
Les stades de développement sont :
L’éclosion des « crawler » : seul stade mobile
La sécrétion du bouclier et la fixation du crawler
Croissance jusqu’au stade adulte
Ponte sous le bouclier, mort et
dessèchement de l’adulte
Sans son bouclier, le crawler est le
plus vulnérable : Stade clé pour la
maîtrise des populations.
Œufs et crawler de la cochenille avec la trace du bouclier de l’adulte (IAC)
En 2013 : les captures s’étaient intensifiées à partir du 15 octobre
Tomate-Aleurode-TYLCV
Une nouvelle détection de TYLCV en août 2014 a été confirmée par analyse virale. La parcelle de tomate concernée était située à Bourail dans la vallée de la Pouéo.
Bourail jusque là indemne de TYLCV est désormais en zone infectée.
Il n’y a pas eu d’autre alerte sur la commune pour le moment.
Carte des cas de TYLCV recensés depuis son apparition en 2007-2008
Comme pour toutes les maladies virales des plantes, il faut avoir une vision globale de la situation et impliquer le voisinage dans la démarche afin que les mesures de lutte et de prophylaxie mises en œuvre soient efficaces. C’est le meilleur moyen de pouvoir continuer à produire malgré la présence du virus. Attention : des variétés tolérantes existent. Elles n’expriment pas les symptômes jusqu’à 30°C mais sont quand même porteuses du virus si elles sont infectées. Ce sont alors des foyers masqués.
Pour aller plus loin : documents en ligne pour vous aider à reconnaitre les symptômes et le vecteur, comprendre le fonctionnement de la maladie et identifier les mesures adaptées à votre situation. www.canc.nc
Maraîchage : Réseau de parcelles fixes
Thrips sur maraîchage :
On constate une augmentation des populations de thrips dès le mois d’août dans les parcelles de plein champ. Cette augmentation a été souvent régulée dans les parcelles ayant reçu suffisamment de pluies (effet de lessivage dû à l’eau : pluviométrie >50 mm). L’augmentation reste soutenue dans les zones les plus sèches (Pouembout-Koumac). Sous serre la pression diffère selon la stratégie globale de lutte mise en place vis-à-vis du thrips au sein de l’exploitation.
Pour contribuer à maintenir à jour le zonage du TYLCV, contactez votre technicien référent ou le GDS-V en cas de symptômes
Symptômes de TYLCV sur tomate
Planche des symptômes du TYLCV sur tomate (DDR-PS 2008) Liste des plantes hôtes du TYLCV TYLCV facteurs favorables et premières mesures
(d'après document DDR-PS 2008) Différencier Bemisia de Trialeurodes (DDR-PS & DDEE-PN 2008) Fiche d'auto diagnostic TYLCV
En 2013, les fortes augmentations de populations de thrips avaient eu lieu à partir du 10 octobre.
Ravageur à surveiller dans les parcelles au cours des prochains mois
Tubercules : Réseau de parcelles fixes
Anthracnose de l’igname (Colletotrichum gloeosporioïdes) Cliquez pour voir le cycle de la maladie
Retour de la campagne 2013 - 2014 : 10 parcelles ont été suivies sur 5 communes du Nord et des Iles.
A Pouembout, l’apparition a été rapide. Elle est survenue 1 mois après la plantation mais du fait du climat sec défavorable au
développement de la maladie, elle a peu évolué.
A Ouégoa, l’évolution a suivi la même tendance, mais selon les stratégies de protection sanitaire, elle a plus ou moins évolué.
Sur la côte Est, l’apparition de l’anthracnose a été plus tardive (2 à 3 mois après la plantation), mais elle a évolué rapidement en
janvier-février. Les champs suivis sur Canala ont été partiellement détruits par les inondations de début février.
Sur Maré, l’anthracnose a eu un impact sur les variétés sensibles. Dans certains cas, l’absence de désherbage dans les premiers
mois de la culture a favorisé les départs d’anthracnose.
Sur Ponérihouen ou Pouembout notamment, malgré l’irrigation, la sécheresse a impacté les rendements.
Sur les 10 parcelles suivies, 4 effectuent quelques traitements phytosanitaires. Chez deux d’entre eux (côte est/Ouégoa), ces pratiques ont permis de ralentir le développement de la maladie et de diminuer son impact sur les rendements.
Points de Vigilance pour la saison à venir : début de plantation
Il est important, de faire vos choix variétaux en fonction de votre zone de production (humide ou sèche) et d’adapter les pratiques culturales selon la variétés. Si la variété est sensible à l’anthracnose (cf. BSV N°2 page 3) il est conseillé de :
Choisir une parcelle ensoleillée (dégagée), qui reçoit le soleil le plus tôt possible le matin (orientation Nord-Est à Nord).
Choisir un système de tuteurage haut.
Orienter les lignes de plantation dans le sens des vents dominants pour améliorer l’aération et un séchage rapide des feuilles.
Augmenter les espacements entre les plants et entre les lignes de plantation.
Assurer la bonne santé de vos plants (un plant qui a faim est un plant stressé qui devient plus sensible).
Contrôler les mauvaises herbes surtout en début de culture pour une meilleur aération du feuillage (Paillage & désherbage).
Pour les variétés précoces, un poids de semences supérieur à 500 g assure une bonne vigueur des plants et limite l’impact de l’anthracnose.
Mildiou sur pomme de terre (Phytophthora infestans)
La majorité des parcelles sont en fin de cycle. Les récoltes ont débuté.
Il n’y a pas eu de signe de mildiou dans les parcelles cette année. Malgré un climat plutôt sec pour la saison, les calculs effectués par modèle Mileos (calcul du risque mildiou) avec les données météorologiques de Bourail font ressortir un risque mildiou important de juin à septembre.
Afin de gérer le risque mildiou sur le long terme les experts d’ARVALIS préconisent le défanage de la culture et l’élimination des écarts de récolte pour éviter les repousses et le maintien de foyers de maladie éventuels.
A retenir : Le mildiou des solanacées ne survit généralement pas s’il n’a pas de matériel végétal vivant à sa disposition
Partenaires financiers : APICAN, DAVAR. Groupe de rédaction : ADECAL Pôle terrestre, ARBOFRUITS, Chambre d’Agriculture, Repair, SIVAP. Autres partenaires techniques : AIHNC, BIOCALEDONIA, COSH, DDE Province Iles, DDE-E Province Nord, DDR Province Sud, FCTE, IAC.
Gwenaelle LETOURNEUR Koumac - Ouégoa - Pouébo 73.74.20 gletourneur@canc.nc
Sophie TRON Coordinatrice GDS-V Zone : Koné - Pouembout - Poindimié 71.72.69 stron@canc.nc
Lucienne NEMEBREUX Canala - La Foa - Bourail 71.25.99 lnemebreux@canc.nc
Pothin WADRA Iles Loyauté 70.97.26 pwadra@canc.nc
Nicolas HUGOT (BSV) Zone : Mont Dore - Païta 71.72.45 nhugot@canc.nc
Contacts
GDS-V
Le BSV est téléchargeable sur le site de la CANC : www.canc.nc
inscription à la mailing list : nhugot@canc.nc
Nouveau !
Dépliant illustré en couleur sur
les maladies et ravageurs de
l’igname. Télécharger
Opération de collecte des PPNU
de décembre en province Nord
et Sud. Inscrivez-vous dans les
antennes CANC ou contactez
Laura au 24 31 60
Pour plus de renseignements sur vos variétés, contactez le CTT à Poindimié 42.84.04 ou Port-Laguerre 43.08.51
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