dynamiques 60
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L’A C T U A L I T É D E S E N T R E P R I S E S V A U C L U S E
SUCCESS STORY
Fondasol Avignon :de l'investigation des sols
COMMERCE
Manager de commerce urbain :dynamiser le commerce
VÉGÉTAL
L'OR VERT DU VAUCLUSE
OCTOBRE2009 DYNAMIQUES 60
L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE
ACTUALITÉSL’actualité des entreprises du VaucluseCommerce en fête Stratoflight
REBONDSCommerce : l'ère des caisses libre-service a commencé
À SUIVREFlorajet : quand les fleurs riment avec innovations et émotions
HORIZONEntreprises responsables : quand l'éthique rime avec réussite
PAROLES D'EXPERTSDons aux fondationsBaisse de la TVARecrutement : ayez le reflexe Force Femmes !
Directeur de la publication : François MarianiRédacteur en chef : Florence VerraRédacteur en chef adjoint : Xavier BellevilleSecrétariat de rédaction : Service communicationRédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie ValienneConception-réalisation : Service communicationPhotos : Hervé Michel, Getty imagesRégie publicitaire : A.F. Communication Tél. : 04 90 85 25 10Photogravure - Impression : RiccobonoTirage : 21 000 exemplairesCCI de Vaucluse46, cours Jean-Jaurès, BP 15884008 Avignon Cedex 1 - Tél. : 04 90 14 87 00
WWW.VAUCLUSE.CCI.FR
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DYNAMIQUES VAUCLUSE 02
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DOSSIER 18VÉGÉTAL
L’OR VERT DU VAUCLUSE
Terre de cultures, le Vaucluse compte des entrepreneurs jamais à
court d'idées pour créer de nouveaux produits à valeur ajoutée autour
du végétal. Extraits naturels des plantes, huiles essentielles, thés et
infusions, cosmétiques, semences, coccinelles à l'attaque des puce-
rons, les idées fusent et les solutions innovantes apparaissent
chaque jour. Voyage au cœur d'un département qui sait mettre en
valeur les richesses de la nature.
L'ambition de la reprise - l'ambition de l'Entreprise
Oui notre pays, et d'ailleurs pas seulement lui, connaît une crisesans précédent depuis 1929. Nos entreprises souffrent et nousavons dû prendre les mesures requises pour y faire face. La Chambre de Commerce et d'Industrie de Vaucluse a mis enplace dès les premiers signes de faiblesse une cellule d'accom-pagnement. Puis un dispositif global a été établi afin que 20 col-laborateurs soient en permanence sur le terrain pour répondre etaccompagner les entrepreneurs dans leurs difficultés. Notre action n'est pas isolée. L'Etat au premierrang a débloqué très rapidement des disposi-tifs adéquats : le(s) médiateur(s) du crédit, lesplans de relance… Les Préfets, les TrésoriersPayeurs Généraux, les DirecteursDépartementaux de la Banque de France etdes services déconcentrés ont tous été mis surle pont. Nous avons vu notre Etat se réveiller etse mettre en ordre de bataille presque sponta-nément. Par ailleurs, les unions interprofessionnelles,au premier rang desquelles l'Union Patronalede Vaucluse, et les familles professionnelles, laFédération du BTP ou l'UMIH entre autres, ontdéployé leurs outils pour soutenir les entreprises et les entrepre-neurs. Au delà des mesures, au delà des crédits débloqués, au-delàdes décisions annoncées, c'est avant tout la volonté de créer unavenir porteur pour tous et un avenir qui passera par les entre-prises ! La crise n'est pas passée… le ralentissement va certainementdurer jusqu'à mi-2010 mais les énergies sont mobilisées et lesmanches retroussées. Certains observateurs voient la crise per-durer alors que d'autres voient les signes de la reprise. Que pen-ser ? Pour ma part, je pencherais plus pour une reprise chaotiquequi doit nous voir mobilisés et prêts à toute éventualité… bonne oumauvaise !Ce dont nous sommes certains, c'est que le vent de la reprisesoufflera à nouveau. Et ce jour-là, il faudra avoir posé des fonda-tions stables. C'est pourquoi nous devons participer à la recons-truction de notre économie et être volontaires. Il nous faut prendre les bonnes décisions, les bonnes orientationset - disons-le - mener la bonne politique ! Je me réjouis du comi-té œcuménique réuni autour de Messieurs ROCARD et JUPPEpour discerner les bons choix à mener pour le fameux grandemprunt national. Alain JUPPE exprimait d'ailleurs il y a peu savision "il faut que ce soit un emprunt différent, un emprunt quiserve à enrichir la Nation"Mais pour ma part, cet emprunt n'aura de fondement que s'il sefixe comme ambition le grand chantier de l'aménagement duTerritoire en panne depuis au moins 10 ans. L'aménagement duTerritoire et le destin des PME-PMI sont intimement liés. Cela devait être rassurant pour nous entrepreneurs, de voir cerassemblement autour d'une même ambition : construire l'éco-nomie de demain et que la PME-PMI soit respectée à sa justeplace au centre de la société, car c'est elle qui crée la richesse etpersonne d'autre. Oui, encore oui… ensemble nous allons en sortir.Alors soyons prêts et mettons-y toutes nos énergies. Et soyons ambitieux !
François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse
TOURISMEHébergementL'Hôtel au naturel
PROXIMITÉL'actualité économique des territoires
CCI INFOSL'actualité de la CCI
ZOOMle Cercle des entrepreneurs : un lieu d’exception pour les évènements d’entreprise
TENDANCESLes indicateurs économiques du Vaucluse
À LIRE
AGENDA
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ÉDITO
DYNAMIQUES VAUCLUSE 03
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COMMERCE 30COMMERCE
MANAGER DE COMMERCE URBAINDYNAMISER LE COMMERCE
Dynamiser le commerce de centre-ville demande méthode,organisation et objectifs bien définis partagés par tous lesacteurs concernés. La CCI a réalisé une étude importante surle sujet. Elle comprenait un diagnostic sur le commerce enVaucluse et préconisait des solutions d'aménagement, decommunication et de gestion du centre ville avec notammentla création du manager de commerce urbain.
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FONDASOL AVIGNON
DE L'INVESTIGATION DES SOLSBureau de conseil en ingénierie géotechnique fondé en1958 à Avignon, Fondasol a pour mission de résoudre lesproblèmes de stabilité des terres avant toute constructionimportante...
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puration (800 000 €) financée pour plus
de 20 % par l'Agence de l'eau. Charles
Faraud achète 30 000 tonnes de fruits et
légumes par an dont 25 000 tonnes en
France et un tiers dans le Vaucluse.
Après celui du magasin du Pontet il y a un
an, Auchan vient de lancer un second
drive-in sur le site de Mistral 7 à Avignon-
Sud. Ce concept, développé par l'ensei-
gne depuis 2000 sur le site de Leers (59),
permet aux particuliers de faire leurs
courses en ligne sur www.auchandrive.fr
et de venir les chercher à l'arrière du
magasin.
STÉPHANE HAUTCŒUREON ARTStéphane Hautcœur se lancedans la production de hifi trèshaut de gamme. Ce Québécois,ingénieur en électronique etrobotique installé depuis 10 ansen France, juxtapose les deuxtechnologies de traitement duson électronique et à lampespour assurer le meilleur de deuxsolutions. Il conçoit et réalise sescircuits imprimés et comptecréer une unité d'assemblagesur Avignon-Champfleury. Ilcompte créer un GIE d'entrepri-ses locales pour mutualiser laprospection de clients à traversle monde.
GIRARDS'ATTAQUE AUX GRANDES MARQUES Après avoir fortement investidans son outil de productionentre 2005 et 2007 (3,1 M€), l'en-treprise Girard basée àJonquières, fondée par JulesGirard en 1924, relooke son pro-duit phare, le pastis de Marseille.Elle lance aussi un sirop d'or-geat, un pastis sans alcool et unegamme tradition baptisée Lessecrets de Jules. Le pastis repré-sente 39 % de l'activité de l'en-treprise rachetée en 1993 par legroupe bourguignon Picard vins& spiritueux, et est présenteégalement sur le marché deswhiskys, des liqueurs et desalcools blancs. La société réaliseenviron 35 % de son activité enson nom, le reste étant destiné àla grande distribution sous sesmarques propres ou pour lemarché des premiers prix. Ladistillerie Girard travaille égale-ment à l'export sur l'Afriquedepuis 10 ans (17,41 % de sonactivité), en Asie (3,83 %) maissurtout au Moyen-Orient (19,30%). Avec un CA de 12 M€ (1 M€en 1993), Girard envisage d'enréaliser 16 M€ cette année.
DYNAMIQUES VAUCLUSE 05
Les transformateurs, condensa-
teurs ou appareils électriques
fabriqués avant 1987 contiennent
potentiellement dans leurs huiles
des PCB/PCT (polluants orga-
niques susceptibles de contami-
ner l'ensemble de la chaîne ali-
mentaire). Les entreprises équi-
pées de ce type de matériel peu-
vent être soumises à des obliga-
tions réglementaires. Il est forte-
ment recommandé aux entrepri-
ses de vérifier dès maintenant leur
situation sur le site www.develop-
pement-durable.gouv.fr/pcb pour
une mise en conformité avant le 31
décembre 2010.
RENSEIGNEMENTS
Service environnement
CCI du Vaucluse
environnement@vaucluse.cci.fr
Tél. : 04 90 14 87 30
Le Marché d'intérêt national(Min) de Cavaillon vient de se doter de
nouvelles halles réfrigérées destinées
aux grossistes. L'une est consacrée aux
produits bio, fruits et légumes ainsi
qu'aux produits alimentaires secs et l'au-
tre abrite un magasin de producteurs en
gros afin d'améliorer notamment l'ac-
cessibilité des produits locaux auprès du
commerce de détail de la région. Une
opération qui s'élève à 1,92 M€.
Depuis son rachat par le fonds irlandais
Oyster Capital l'an dernier,
Eurosilicone, basé à Apt depuis 10
ans, renoue avec la croissance. Conduit
depuis par son nouveau directeur, Didier
Gaude, pharmacien, le leader européen
de la prothèse mammaire clôture son
exercice au 30 juin avec 5 % de croissan-
ce en valeur et 14 % en volume. La socié-
té, qui emploie 200 personnes, sort cette
année de 18 mois de décroissance alors
que son précédent actionnaire,
l'Américain Medicor, s'était retrouvé
sous contrôle judiciaire aux USA.
L'équipementier automobile Mecacorpdevrait procéder au licenciement de 74
personnes sur les 158 employés que
compte son site de Valréas, route de
Richerenches. Filiale du groupe moné-
gasque Mecaplast, Mecacorp (ex-Ervaf)
intervient dans la fabrication de pièces et
d'éléments en plastique pour l'industrie
automobile.
Depuis sa reprise il y a deux ans par
Thierry Goubault et la Banque de Vizille,
la société Charles Faraud a accru son
CA de 27 M€ à 50 M€. Elle est devenue le
leader de la compote en portion indivi-
duelle, essentiellement réalisée à la
marque des distributeurs. Elle réalise 15
% à l'export notamment aux Etats-Unis.
Créée en 1935 par Charles Faraud, la
société est passée de 110 personnes à
150. Sur son site de Monteux, elle comp-
te investir 5 M€ dans une nouvelle ligne
de conserves compotes. Elle fait égale-
ment construire une nouvelle station d'é-
DANGER
PCB/PCTPolluants organiques susceptibles decontaminer l'ensemble de la chaîne ali-mentaire...
COMITÉ LOCAL DES BANQUESNOUVEAU PRÉSIDENT François Farrugia, directeurGard-Vaucluse du Crédit duNord succède à Jean-PierreMiquelis, directeur départemen-tal de la Banque Populaire, à laprésidence du Comité local debanque de Vaucluse. Elu pourdeux ans, le nouveau présidentprend ses fonctions dans unepériode où l'image des banquesa été sérieusement chahutée."La situation pour emprunter apourtant rarement été aussifavorable, assure Jean-PierreMiquelis.
CRÉDIT AGRICOLE NOUVEAU DIRECTEUR Thierry Pomaret est le nouveau
directeur général du Crédit agri-
cole Alpes-Provence. Il succède à
Dominique Millour, parti en
retraite. Diplômé de l'institut
d'administration des entreprises
d'Aix-en-Provence et de l'univer-
sité des sciences, des technolo-
gies et de la santé de Grenoble
(Informatique et gestion), Thierry
Pomaret était auparavant direc-
teur général adjoint de la caisse
régionale de Crédit agricole des
Savoie
"BE API"
NOUVEAU SITE WEBDepuis le 4 septembre, les entre-prises souhaitant organiser desévénements sur Avignon et sarégion, peuvent directementsélectionner et recevoir en ligneun devis personnalisé des pro-fessionnels répondant à leurcahier des charges grâce au siteinternet de l'Association ww.be-api.eu. Répartis sur 10 rubriques(Salles de réunions, lieux deréception, animations, héberge-ment, …) les adhérents de APIvalorisent leurs prestations aumoyen de photos et de fiche des-criptive de leur activité, accessi-bles à tout client potentiel.
De 14 000 Rmistes, le département de
Vaucluse va désormais gérer les dossiers
de 30 000 bénéficiaires du RSA(Revenu de solidarité active). Le
RSA, entré en vigueur le 1er juin dernier,
succède au Revenu minimum d'insertion.
Il est versé à un Vauclusien sur près de
18. Outre sa substitution au RMI et l'allo-
cation de parent isolé, le RSA a pour
objectif de compléter les ressources de
ceux qui tirent de leur travail des revenus
limités.
Frédéric Ceccoti, dirigeant de ProvenceDéménagement, implantée sur
Cavaillon, cherche 20 000 m² pour se
développer. "Avec les nouveaux modes de
vie, affectations temporaires à l'étranger,
vieillissement de la population, décès,
divorces, familles recomposées, nous
assistons à une demande croissante sur
l'activité de garde-meuble, explique
Frédéric Ceccoti, directeur commercial
de Provence Déménagement. Nous
cherchons, dans le Vaucluse, 20 000 m²
pour réaliser 3 000 m² de bâtiments
administratifs et techniques aux critères
HQE et 17 000 m² d'entrepôts".
Triade Industrie, spécialiste du
contrôle non destructif des soudures,
poursuit sa croissance. Elle devrait pas-
ser de 2 M€ de CA à 2,5 M€ voire 3 M€
cette année et vient de passer le cap de la
trentaine de collaborateurs. Implantée à
l'Isle-sur-la-Sorgue, cette société créée
par Skora Bertolo, intervient sur les
grands chantiers industriels de la région
comme à Fos-sur-Mer, sur le terminal
méthanier et GB II. Triade industrie suit
également des chantiers en Italie, en
Algérie et ponctuellement en Espagne.
Le Vieux Moulina quitté Mirabel dans
la Drôme et s'est installé à Puyméras
dans le Vaucluse. L'entreprise d'Alain
Farnoux, spécialiste du pressage et de la
commercialisation d'huile d'olives,
connaît un fort développement depuis
qu'elle vient de décrocher un marché aux
Etats-Unis. Le moulin emploie deux per-
manents et triple son effectif en saison
pour traiter 350 000 tonnes d'olives et
commercialiser 60 000 litres d'huile.
Jusqu'à maintenant, l'essentiel des ven-
tes s'effectue en France et au Benelux.
Incarvau, le spécialiste ancestral du
packaging haut de gamme de Valréas,
société coopérative de production, situé
sur la zone de la Grèze à Valréas, cherche
450 000 € pour réaliser un nouvel entre-
pôt de 3 000 m². Avec ses 44 salariés et
ses 8 commerciaux, elle assure le façon-
nage, la sérigraphie et la logistique des
emballages diffusés dans les kiosques à
bijoux des grandes surfaces en France.
Elle vient de conclure un contrat avec
Auchan et cherche un espace pour stoc-
ker et livrer juste ses clients distributeurs.
Spécialiste de l'optique de très haut
niveau, Winlight System connaît un
très fort développement sur Pertuis.
Ses solutions d'optique équipent les
derniers télescopes scientifiques, les
hélicoptères et demain, les drones et
équipements de l'aérospatial. Dirigée
par Philippe Godefroy et Daniel Soler,
Winlight System, emploie 30 ingé-
nieurs et techniciens et compte en
recruter 20 à 25 de plus à moyen
terme. Une des dernières commandes
porte sur une lentille de 40 mètres de
diamètre, les prismes et les 1 000 m²
de miroirs qui équipent un futur télé-
scope. Avec RF Tronic et
Dron'Explorer installés sur Avignon,
elle travaille sur un système de vision
pour les drones. Elle réalise 3 M€ de
chiffre d'affaires dont 30 % vers l'Inde
et le Japon. De nouveaux marchés se
profilent aux Etats-Unis.
DYNAMIQUES VAUCLUSE 07
3M€C’est le chiffre d’affaires de la société
Winlight System
DYNAMIQUES VAUCLUSE 08
grand Challenge des Associations decommerçants récompense les 3associations les plus inventives etactives. Les critères de jugementsont le nombre de commerçantsparticipants, le nombre et la qualitédes animations organisées, lesretombées médiatiques locales etl'implication dans l'organisation del'événement. Les dotations sont de1 500 €, 1 000 € et 500 € pour les3 unions gagnantes.
Trois CCI
Les CCI de Vaucluse, d'Arles et deNîmes ont travaillé de concert à lapréparation de cette opérationdédiée à la promotion du commercede proximité. Dans le Vaucluse,Commerce en Fête est coordonnépar la CCI en partenariat avec leConseil général. Les deux partenai-res prennent à leur charge la com-munication de l'opération et 50%du coût du kit commerçant. Parailleurs, les municipalités ont étésollicitées par les associations pourapporter un soutien logistique, tech-nique et financier.
Contact CCIIsabelle Calzia - Tél. 04 90 14 87 51www.commerceenfete84.com
Retrouvez l’agenda
des manifestations sur
commerceenfete84.com
Une quarantaine d’as-sociations de commer-çants vauclusienness'investissent massive-ment dans l'organisa-tion de cette nouvelleédition de Commerce enFête. Ainsi, près de1000 commerces parti-cipent à l'opération,grâce notamment à deslocomotives telles queles associations de com-merçants de Valréas,Carpentras, Pernes,Monteux, Avignon,Cavaillon, Châteauneufdu Pape, Sainte-Cécile,etc.
Animations
Durant ces 11 journées,les associations de com-merçants proposent desanimations locales surle thème de l'environ-nement, en se rappro-chant des collectivités,écoles et associations
communales. Marchés bio, baladesdécouverte, expositions… la liste desanimations par ville et par date estdiffusée sur le site www.commer-ceenfete84.com. De même, les com-merçants disposent d'un kit com-prenant affiches, fanion, sacs enpapier, bulletins de participation etune urne. En effet, un grand jeuconcours est organisé chez les com-merçants participant à l'opération,avec 12 000 € de lots à gagner (unevoiture, des vélos, des séjoursvacances). Nouveauté 2009 : un
Plus de
1000 commerces
participent à l'opération
COMMERCE EN FÊTE
SOUS LE SIGNE DE L'ENVIRONNEMENT Pour la cinquième année, la CCI de Vaucluse met en place l'opération Commerce enFête qui se déroule du 7 au 17 octobre 2009 sur le thème "Mon commerçant, monenvironnement". Cette manifestation vise à favoriser dans une ambiance festive, l'a-chat de proximité et à encourager toutes les initiatives environnementales.
Première convention européenne sur l'espace stratosphérique
STRATOFLIGHTL'aéroport d'Avignon ouvre les terrains de sa plate-forme aux entrepri-
ses aéronautiques. Bénéficiant de la présence du pôle régional de com-
pétitivité Pégase, lié à cette activité, la CCI de Vaucluse organise avec
celui-ci la Convention Stratoflight, les 20 et 21 octobre 2009 à Avignon,
sur le thème "Les enjeux et défis des appareils et vols stratosphériques".
L'exploitation de l'espace stratosphérique, couche de l'atmosphère située au-dessus de la troposphère et épaisse d'environ 40
km, offrira dans un proche avenir de formidables potentialités de développement économique. La convention Stratoflight vise à
faire émerger de nouveaux projets collaboratifs et s'adresse aux entreprises européennes de la filière aéronautique et spatiale.
Elle présentera les travaux du réseau de recherche européen Hapcos, les projets du pôle Pégase et accueillera une convention
d'affaires B to B (business to business). Stratoflight bénéficie de l'appui de Méditerranée Technologies et du soutien des collec-
tivités territoriales. En organisant la convention Stratoflight à Avignon, la CCI de Vaucluse renforce le positionnement d'Avignon
comme plate-forme d'accueil des entreprises aéronautiques, préfigurant ainsi le futur village aéronautique de l'aéroport
d'Avignon. Le pôle Pégase compte 160 adhérents dont 93 PME, 10 grands groupes industriels (dont Eurocopter, Dassault, etc.)
et 34 laboratoires. Le pôle a labellisé 39 projets pour 120 M€. Dix-huit projets sont actuellement financés à hauteur de 30 M€.
Le secteur en PACA représente actuellement 35 000 emplois et 5,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les objectifs de Pégase
sont de générer 800 M€ de CA à cinq ans et de créer 10 000 emplois à dix ans. Grâce à 50 hectares disponibles sur l'aéroport
et ses capacités de congrès, la CCI compte bien faire d'Avignon un lieu d'accueil des activités aéronautiques.
CONVENTION STRATOFLIGHT 20 ET 21 OCTOBRE 2009 Campus de la CCI, allée des Fenaisons à Avignon
CONTACT 04 90 14 87 29
Les caisses en libre-service se développent en Vaucluse. Une mutation en douceur qui amé-
liore le confort du consommateur et fait évoluer le métier d'hôtesse de caisse.
COMMERCE
L'ÈRE DES CAISSES LIBRE-SERVICE A COMMENCÉ
Le temps s'accélère et beaucoup deconsommateurs ne supportent plusl'attente aux caisses des super ethypermarchés pour l'achat dequelques articles. Pour répondre àleur impatience, certains distribu-teurs remplacent une partie de leurscaisses par des équipements auto-matiques. Le client manipule etscanne lui-même les articles devantune borne automatique, puis payeses achats par carte bancaire. Dansle Vaucluse, l'automatisation descaisses a débuté en 2007 dans lesenseignes de la grande distributionalimentaires (Auchan, Casino,Hyper U), suivies aujourd'hui desmagasins de bricolage (LeroyMerlin) et de textile (Décathlon). Ceséquipements atteindraient le millier
d'unités en France soit moins de 2%des caisses. Mais le phénomène sedéveloppe rapidement et les distri-buteurs visent en moyenne à trans-former 10% des caisses en versionself check out.
Les avantages du self check out
Voilà un an que l'enseigne Hyper Uà Pertuis (280 salariés) a ajouté 4caisses automatiques à sa ligne de26 caisses traditionnelles. Le same-di, journée d'intense activité, ellesvoient passer 9% des 5500 clients.La direction du magasin lesconseille pour les courses à faiblevolume, celles qui tiennent dans unpanier. Et cette fréquentation est en
constante augmentation. Cette solution aprouvé son efficacité pour fluidifier le pas-sage en caisse, notamment lors des picsd'affluence.
Même bilan à Auchan Cavaillon.“Nous avons remplacé les caissesréservées aux achats de moins de 10articles par un îlot de 4 caissesminutes, explique VéroniqueTramier, chef de caisse. Nous avonsatteint assez vite les 900 à 1000 pas-sages par jour, soit 19% de clientsavec une moyenne de 5 articles parachat". Dans les deux cas, pas desuppression de postes mais unsérieux programme de formation.Les hôtesses formées au Auchan deValence sur un îlot équipé de caissesminutes comparable ont à leur tourformé les autres collaborateurs, puisaccompagné les clients vers l'auto-nomie. Toutes les classes d'âge etcatégories de consommateurs utili-sent sans réticence le dispositif. Ensystématisant le règlement par cartebancaire, les postes de self scanningréduisent aussi le coût de traitementdes espèces ou des chèques par lesdistributeurs.
DYNAMIQUES VAUCLUSE 10
Le phénomène se développe rapidement et les distributeursvisent en moyenne à transformer 10% des caisses
adopté par tous, clients et collabo-rateurs".
Hôtesse de caisse : Décathlon, une première
Décathlon est le premier profession-nel du textile à intégrer la caisseautomatique dans son concept demagasin. Aujourd'hui, son enseignedu Pontet (120 salariés) dispose de 4caisses automatiques supplémentai-res depuis le début de l'année. Unesolution pour accueillir au mieux unflux de clientèle en nette progres-sion. “Notre chiffre d'affaires enre-gistre une augmentation annuellede 4% et l'installation de caissessupplémentaires avec une amplitudehoraire de 9 à 20 heures a permis degérer correctement l'augmentationdu nombre de clients, assure NicolasVogglimacci, directeur du magasin.
Hôtesse de caisse : un métier en mutation
L'introduction des caisses automatiquesavait mobilisé les syndicats de salariés,inquiets des éventuelles conséquencesde ce nouveau dispositif sur l'emploi. Ilsemble que la distribution ait privilégiél'évolution des postes et l'ait intégréedans la gestion prévisionnelle desemplois et des compétences (GPEC). Stéphan Polliotto, DRH de l'Hyper UPertuis, l'affirme clairement : “Il n'étaitpas question pour nous de supprimerdes emplois de caisse. La majorité deshôtesses a été formée au contrôle descaisses automatiques. Ce poste nécessi-te une vigilance accrue et de la réacti-vité pour aider les clients le caséchéant. Les hôtesses de caisse alternentcaisse standard et caisse automatique,et apprécient cette rupture du rythmequotidien. Le système a été très vite
Pour autant, nous ne prévoyons pasd'étendre davantage le systèmeautomatisé car la relation humainereste essentielle". Chez Décathlon,pas de réduction de la masse sala-riale donc, mais une améliorationtrès nette du service client avec deshôtesses polyvalentes. Résultat,20% des clients de Décathlon choi-siraient l'autonomie via les caisseslibre-service.
Si ces solutions se généralisent dansles hypermarchés vauclusiens, loinde là de remplacer les caisses tradi-tionnelles. La distribution s'orientedavantage vers un système mixtequi associe les caisses traditionnel-les largement majoritaires et lescaisses automatisées. Le sourire dela caissière a encore de beaux joursdevant lui.
FONDASOL AVIGNON
DE L'INVESTIGATION DES SOLS
permet de mesurer les caractéris-tiques mécaniques du sol. C'estaujourd'hui l'outil le plus utilisé enFrance. Ainsi naît Fondasol, unbureau de conseil en ingénierie géo-technique, dont les prestations seconcentrent au début sur les étudesgéologiques, les sondages et lesessais de sol in situ et en laboratoire.
Le temps des éoliennes
Au début, il fallait construire leschâteaux d'eau. Vinrent ensuite lesautoroutes, les barrages hydroélec-
C'est au cours d'un chantier expéri-mental préalable à la constructiondu Canal de Provence, près deMeyrargues, qu'il vient à l'idée deCharles Saint-Rémy, ingénieur del'ESTP (Ecole spécialisée des tra-vaux publics), de créer une structu-re capable d'analyser le comporte-ment mécanique des sols en vue deconcevoir les nouveaux ouvrages deGénie civil. Pour ce faire, il s'ap-puiera sur les performances tech-niques du pressiomètre, un nouvelappareil d'essai inventé et mis aupoint par Louis Ménard en 1955, qui
Bureau de conseil en ingénierie géotechnique fondé en 1958 à Avignon, Fondasol a
pour mission de résoudre les problèmes de stabilité des terres avant toute construc-
tion importante (autoroutes, métros, lignes TGV, viaducs, éoliennes, centrales
nucléaires, parkings…). En cinquante ans, avec ses 103 équipes de sondages mobiles,
l'entreprise est devenue un acteur majeur de l'équipement en France.
triques, les postes et les lignes élec-triques suivis des voies ferrées gran-de vitesse de SNCF et RFF (Réseauxferrés français). Aujourd'hui, aprèsla prolifération des relais hertziensde la téléphonie mobile, c'est autour des éoliennes d'équiper le terri-toire national. Pour des raisons évi-dentes de sécurité, une étude préci-se des sols est indispensable. “Les terrains naturels sont composésde grains solides, de vide et d'eau.Leurs caractéristiques sont variableset leur comportement dépend del'ouvrage qui les sollicite (bâti-ments, ponts, pylônes, barrages,tunnels…). L'étude de leurs proprié-tés mécaniques et hydrauliques estcomplexe et nécessite l'expertised'ingénieurs et de techniciens hau-tement qualifiés en géotechnique"explique Jean-Michel Gaboriaud,président du directoire de la sociétéFondasol.
Il est donc indispensable que leséquipes constructrices soient assis-tées d'un géotechnicien à toutes lesétapes de l'avancement du projet :étude préliminaire ou d'esquisse,étude d'avant-projet, de projet etd'exécution. Et Fondasol, qui possè-de toutes les compétences profes-sionnelles pour répondre à cesbesoins, intervient dans tous lesdomaines de la construction et del'aménagement du territoire, desbâtiments, des équipements publics,des ouvrages industriels et mariti-mes, de stabilité des pentes et destalus rocheux, d'excavations urbai-nes, de consolidation des sols, d'étu-des sismiques, des risques naturels…
DYNAMIQUES VAUCLUSE 12
Grand Palais, Paris
Réactivité, sécurité
Grâce à sa direction Grands Projetset à ses 6 directions régionalesregroupant 26 agences en France, leréseau Fondasol offre un service deproximité d'une grande réactivité. Encadrant 103 équipes de sondageset 5 laboratoires, les ingénieursFondasol sont en mesure de prendreen charge les programmes d'investi-gations les plus complexes, conce-vant eux-mêmes, lorsque leurs mis-sions l'exigent, les instruments lesmieux adaptés, notamment les logi-ciels de calculs les plus récentsdisponibles sur le réseau informa-tique interne.
Toutes les prestations (site, labora-toire, étude) sont certifiées ISO 9001et la formation interne du personnelest permanente.
Sécurité aussi du personnel !
Prévenir les risques d'accidents dutravail est l'une des priorités quoti-diennes de Fondasol qui s'est enga-gé dans une politique d'améliora-tion continue de la Sécurité,l'Hygiène et l'Environnement selonles référentiels MASE pour les siteschimiques et CEFRI pour les sitesnucléaires. Aujourd'hui Fondasolc'est 490 collaborateurs, 108 ingé-nieurs et experts, 103 équipes desondages répartis sur 6 directionsrégionales, 26 agences régionalesaussi et 5 laboratoires. “Pour servirnotre clientèle au mieux de ses exi-gences, nous mettons à leur service
une forte culture d'entreprise avec,au centre, les hommes qui donnentsa valeur forte à la société" poursuitJean-Michel Gaboriaud.
Fondasol510 Chemin du Pont des Deux Eaux84000 AVIGNON
Tél. : 04 32 70 17 57 www.fondasol.fr
DYNAMIQUES VAUCLUSE 13
Philippe Brégi
LES OUVRAGES LES PLUS MARQUANTS
Le Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives
Diagnostic des fondations du Grand Palais à Paris
Études d'avant-projet des fondations du Ministère des finances Bercy
Études d'avant-projet géotechnique du parking souterrain au pieddu Palais des papes à Avignon
Études d'avant-projet des fondations de la Tour Manhattan à LaDéfense : autoroutes A10, A4, A11, A89…
LGV - TGV Sud-est, Nord, Est , Atlantique, Bretagne
Tramways de Montpellier, Le Mans, Reims
Métro de Strasbourg
Nouveau pont ferroviaire de Bordeaux, viaduc de la Grande ravine àLa Réunion
Centrales nucléaires de Pierrelatte et Civaux, Postes et lignes élec-triques pour EDF et RTE
Études pour la constitution des réseaux structurants
Pour des raisons évidentes de sécurité, une étude précisedes sols est indispensable
En un temps où les hommes sedéplacent sur l'ensemble du globe,où les familles se retrouvent dissé-minées sur la planète sans pourautant que leurs liens affectifs ensoient affaiblis… En un temps où ilfaut aller vite, très vite pour trans-mettre ses pensées… En un temps oùles progrès technologiques accom-pagnent l' “homo-mobilis” danstous ses déplacements, lui permet-tant de rester connecté en tout pointet en toutes circonstances… Il sem-blait judicieux d'inventer un cheminplus court pour faire livrer desfleurs fraîches en un temps record etce, sur n'importe quel point de laplanète. C'est là le pari de Philippe
fleuristes qui composent le réseaude la marque.
Une livraison en 4 heures,7 jours/7
“Il suffit d'un clic surwww.florajet.com ou d'un appeltéléphonique au 0 826 10 10 70(0.15€ TTC/mn) pour être livré oufaire livrer des fleurs n'importe oùen France. Contrairement aux bou-queteries en ligne qui utilisent desservices d'expéditions externalisésavec un délai plus long, les bou-quets sont livrés en quatre heures,sept jours sur sept, par les fleuristeseux-mêmes, garantissant ainsi unefraîcheur optimale des produits.
Une offre diversifiée et innovante
Nul doute d'y trouver le produit quisaura ravir son destinataire quelleque soit l'occasion… en effet, le sitepropose une offre de bouquets très
En un clic, Florajet livre des bouquets de fleurs dans plus de 160 pays. Forte d'unréseau de 65 000 partenaires dans le monde et de plus de 5 700 fleuristes en France,la société vauclusienne est devenue l'un des acteurs majeurs de la vente de fleurs d'a-bord grâce à son réseau physique puis sur Internet. Un joli parcours qui, compte-tenudu développement de la vente en ligne, n'a sans doute pas encore dit son dernier mot.
FLORAJET CABRIÈRES D’AIGUES
QUAND LES FLEURS RIMENT AVEC INNOVATIONS ET ÉMOTIONS
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Lefrancq, un fleuristeambitieux, charisma-tique, visionnaire,amoureux des fleurs etdu bien-être !
Bien dans son temps
C'est de son Luberonnatal qu'en 1992Philippe Lefrancq lanceune formule simple etrapide de transmissionflorale. Son but : laisserau fleuriste la possibilitéde se consacrer unique-ment à son client en s'é-vitant toute recherchelongue et coûteuse del'exécutant. Il a donc,
dans un premier temps, instauré laformule préconisant l'utilisation dufax. Cette formule innovante a per-mis à Florajet de s'imposer rapide-ment comme le N°2 de la transmis-sion florale. En 2003, Florajet voitplus loin. La bulle internet qui vientd'éclater change les modes de vie etoffre de nouvelles perspectives.Florajet lance alors son site de e-commerce destiné au grand publicet la marque devient Florajet.com.Pour Philippe Lefrancq, fleuristepassionné avant tout, il s'agit “deproposer une offre florale créative etfinancièrement compétitive”. Pourcela, il s'appuie sur le savoir-faire etla qualité du travail des artisans-
Philippe Lefrancq
catalogue produits dédié à des finsprofessionnelles et jouissent d'uneoffre diversifiée et flexible : fleuris-sement de locaux (occasionnels ouvia abonnement), décoration, évé-nements, opérations marketing, viede l'entreprise… Autant de projets,autant de raisons pour que Florajetvoie son avenir en rose !
FLORAJETLa Serrière de Giraud84240 Cabrières d’Aigueswww.florajet.com
prochainement le jour sous la formede coffrets cadeaux prestigieux.
Florajet-pro, le partenaire fleurs
Fort de son réseau et de son exper-tise, Florajet met son savoir-faire etses compétences au service des pro-fessionnels. Lancé en juin 2009,Florajet PRO (www.florajet-pro.com) est un portail destinéexclusivement aux professionnels.Les entreprises bénéficient ainsi detarifs préférentiels sur l'ensemble du
diversifiée réalisés et livrés par les 5700 artisans-fleuristes du réseau,véritables garants de la qualité et dela fraîcheur des produits. Mais l'en-treprise va plus loin. Sur un marchéde plus en plus concurrentiel, ellesait que son salut passera par sacapacité à surprendre et à proposerdes produits différents. C'est danscet état d'esprit que l'ensemble deséquipes concentre ses efforts sur larecherche et le lancement de nou-velles offres… En atteste par exem-ple, la rose Déesse : une rose natu-relle qui conserve tout l'éclat de sespétales et toute la majesté de sa tigependant plusieurs mois ! Livréedans un coffret très luxueux etdisponible dans plusieurs coloris,elle saura séduire et émouvoir lesclients les plus exigeants. Dans saversion Collector, elle devient unélément de décoration moderne, à lafois glamour et majestueux. Denombreuses déclinaisons verront
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Déesse, une rose naturelle quiconserve tout l'éclat de ses
pétales et toute la majesté desa tige pendant plusieurs mois
Créée en 1993, elle est peu connueet pourtant nous avons tous goûtéau moins une fois ses produits.Kaoka, implantée sur la zone deFontvert au Pontet, est l'initiateurdu commerce équitable de cacaobio. Ces tablettes de chocolat seretrouvent sous sa marque dans lesboutiques bio, sous le nom deCémoi dans les autres commerces etsous la marque des distributeursdans la grande distribution. Sonfondateur et dirigeant AndréDeberdt tisse des partenariats dura-bles avec les producteurs de cacao.
Kaoka
“Nous rencontrons des producteurs,nous leur préfinançons leurs récol-tes et nous nous engageons sur unprix d'achat sur trois ans, explique-t-il. La première année, les produc-teurs n'arrivent pas à croire quenous nous engageons sur un prixfixe et des quantités. Ils sont habi-tués à des acheteurs qui attendent labaisse de prix pour passer comman-de. Dans le village où nous tra-vaillons, nous voyons au fil desmois apparaître une épicerie, puisune pharmacie puis les enfants vontà l'école régulièrement. C'est lànotre satisfaction".Dans chacun des pays où il travailleEquateur, Vanuatu, RépubliqueDominicaine, Sao Tome et Principe,Kaoka a créé une fondation.L'entreprise reverse 150 $ à 160 $ latonne exportée pour financer la for-
ENTREPRISES RESPONSABLES
QUAND L'ÉTHIQUERIME AVEC RÉUSSITE Pour certaines entreprises vauclusiennes, l'éthique fait
partie de leurs gènes. Ecologiques et éco-citoyennes,
elles mettent la préservation des hommes et de la pla-
nète parmi leurs préoccupations. Voyage au cœur des
entreprises éco-responsables.
mation de techniciens locaux, despépinières de nouveaux plans, laréhabilitation de plantations et denouvelles machines de transforma-tion du cacao. Outre l'aspect socialet environnemental, la filiale dugroupe Cémoi fidélise ses milliers deproducteurs.
Un air d'ici
Franck Bonfils fait du commerceéquitable sans le dire. A la suite dela flambée des prix de l'arachidespéculative en Argentine et enChine en 2007, l'entrepreneur car-pentrassien de 34 ans décide de tes-ter la production à Madagascar. Ilfait venir les semences de Chine,s'engage à financer ce test sur unan et à acheter la totalité de la récol-te à un prix défini à l'avance. Ce futun succès. En limitant les intermé-diaires, Franck Bonfils permet d'as-surer un meilleur revenu aux pay-sans malgaches. Aujourd'hui, la pre-mière récolte vient d'être réalisée sur24 hectares. A terme, la productiondevrait s'étendre sur 450 hectares !.“Nous avons décidé de faire décorti-quer les cacahouètes sur place pourdonner du travail aux femmes,poursuit le directeur d'un Air d'ici.Plus de 400 personnes travaillentdéjà de cette production.L'exploitation devrait employer 1200 personnes en 2011." Plutôt quepayer 5 000 € pour se faire labélisercommerce équitable, il a préféréfinancer des équipements comme
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La première année, les producteurs n'arrivent
pas à croire que nous nous engageons
sur un prix fixe et des quantités
Alain Debert
lement d'améliorer les conditions devie des populations dans les pays(dont le Pérou) où Naturex s'appro-visionne en matières premières.
Forêt durable
À Courthézon, Daniel et PatrickRoux veillent à la préservation de laforêt sur les autres parties du globe.Pour réaliser leurs moulures décora-tives de bois vendues avec succèsdans les magasins de bricolage, horsde question de détruire des forêts.Roux et Fils bénéficie des certifica-tions Forest Stewardship Council(FSC) du WWF et Pan EuropeanForest Council (PEFC) de l'Europe.Elles certifient le respect d'une ges-tion durable de la forêt.
Sièges sociaux HQE
Enfin, d'autres entreprises expri-ment leur éco-responsabilité aussidans la construction de leurs locaux
des puits pour l'approvisionnementen eau.
Brevets libres
De son côté, Naturex, spécialistedans la fabrication d'ingrédientsnaturels issus des végétaux (voirdossier), cumule les certifications. Ilpossède l' ISO 9001 et la 14 001(management environnemental) etla NOP (National organic programdélivrée par l'institut américainMarketEcology sur des critères deproduction et de manipulation desproduits biologiques). Citoyenne, lasociété implantée sur Agroparc àAvignon, autorise toute entreprisedétenue à 100% par des capitauxpéruviens à utiliser gratuitement seslicences d'exploitation et ses brevetsportant sur le Maca, plante appeléeaussi ginseng péruvien. Naturex aégalement augmenté le prix duMaca payé aux producteurs locaux.Une fondation Naturex permet éga-
HQE comme Epur Nature, spécialis-te de la filtration des eaux usées parroseaux plantés (Caumont), ProNatura (Cavaillon) et Relais Vert(Carpentras), spécialistes des fruitset légumes bio. Ces entreprises vau-clusiennes prouvent qu'éthique etbusiness restent parfaitement com-patibles.
Chantier de Relais Vert à Carpentras
VÉGÉTAL
L'OR VERT DU VAUCLUSE
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Qualifié de jardin de la France etcapitale mondiale de la garance dèsle début du XIXe, le Vaucluse resteaujourd'hui un des départementsqui crée de la valeur ajoutée sur levégétal. A côté de la viticulture, ilcompte de nombreuses entreprisesqui innovent sans cesse dans lesproduits de demain, alimentaires etc o s m é t i q u e snotamment. Laplus célèbre d'ent-re-elles resteNaturex. Accueilliesur Agroparc dansces années 90 diteshigh tech, elle estdevenue cet été lenuméro mondialdes ingrédientsnaturels. Naturex asigné avec l'espa-gnol NatraceuticalGroup (161 M€ dechiffre d'affairesen 2008) un proto-cole d'accord pourla fusion de leurs activités dans ledomaine des ingrédients avant lafin de l'année. Naturex devrait dés-ormais franchir le seuil des 200 M€de chiffre d'affaires annuel.L'entreprise vauclusienne fabrique
Terre de cultures, le Vaucluse compte des
entrepreneurs jamais à court d'idées pour
créer de nouveaux produits à valeur ajou-
tée autour du végétal. Extraits naturels
des plantes, huiles essentielles, thés et
infusions, cosmétiques, semences, cocci-
nelles à l'attaque des pucerons, les idées
fusent et les solutions innovantes appa-
raissent chaque jour. Voyage au cœur d'un
département qui sait mettre en valeur les
richesses de la nature.
et commercialise des extraits 100%naturels pour l'industrie agroali-mentaire, aromatique, nutraceu-tique et cosmétique. L'entreprisecréée par Jacques Dikansky estcotée en bourse et travaille essen-tiellement à l'international avecplus de 90 % des ventes hors Francedans trente pays. Elle assure 70 %
de son chiffred'affaires surle marchéaméricain. Elledispose d'uni-tés industriel-les en France,au Maroc, auxEtats-Unis eten Italie, desfiliales enChine et auRoyaume-Uniet des bureauxcommerciauxen Allemagneet à Singapour.
Thés et infusions
Autre gazelle en pleine croissance,Herbissima à Vaison-la-Romaine,dirigée par Jean-Paul et MarinetteGravier. Elle enregistre 30 % de
le Vauclusereste aujour-d'hui un desdépartementsqui crée de lavaleur ajoutéesur le végétal
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Pourtant l'entreprise revient de loin.Accueillie sur Vaison-la-Romaine,l'usine brûle quatre ans plus tard.Reconstruite, elle sera emportée parles inondations de 1992. Aidée parle Conseil général, elle s'installeensuite sur 6 000 m² sur la zoneindustrielle de l'Ecluse.
Auxiliaires contre ravageurs
Le client est sans cesse plus exigentsur la qualité des produits qu'ilconsomme. Pesticides et engraischimiques reculent au profit de lalutte raisonnée voire du bio.Koppert France, créée et dirigée parMichel Allene en 1985 propose auxproducteurs de maraîchage sousabri et à l'horticulture florale desinsectes (les auxiliaires) pour tuerles ravageurs, pucerons, araignées,mouches blanches et autres mou-ches mineuses. “Nous sommes pas-sés de 7 MF de chiffre d'affaires en1992 à 7 M€ aujourd'hui expliquel'entrepreneur de Cavaillon quirayonne sur toute la France via sesimplantations cavares, de Nantes etde Marmande. Les insectes, qui pré-fèrent se reproduire au froid, vien-nent de la maison-mère des Pays-Bas dans des camions réfrigérésdeux fois par semaine. Ensuite, latrentaine de collaborateurs français,dont 17 vauclusiens, travaillent auplus près des producteurs. Ils étu-dient sur place les populations deravageurs, organisent la fréquencede lâchers d'auxiliaires en étudiantles effets. Les coccinelles et autresinsectes déciment les nuisibles. Leséquipes de Michel Allene organisentégalement des lâchers de bourdonspour transporter le pollen vers lesfleurs de tomates. “Nous comptonsdoubler notre chiffre d'affaires dansles quatre ans en nous attaquant aumarché de l'agriculture hors des ser-res, l'arboriculture, la viticulture etles espaces verts", souligne MichelAllene. Après s'être occupé du déve-loppement de l'AfriqueFrancophone, Michel Allene réviseson portuguais. Il s'attaque aujour-d'hui au marché brésilien. “Les
croissance par an. Son métier :acheter dans le monde entier desfeuilles de thé ou pour infusionqu'elle transforme et assemble pourle compte de ses clients distribu-teurs qui les commercialisent sousleur marque. Dans son usine, laforce et la multiplicité des senteursfont croire aux visiteurs qu'ils tra-versent un comptoir de laCompagnie des Indes de la grandeépoque. Elle traite 4 000 tonnes paran qui finiront dans des sachets de2 grammes réalisés chez son parte-naire, l'usine Pagès au Puy-en-Velay. Herbissima propose aux dis-tributeurs 900 références et les ras-sure sur la qualité de ses produitsgrâce à 300 000 € consacrés chaqueannée dans les analyses de qualité.Le bio s'envole passant en trois ansde 3 tonnes à 600 tonnes. Née à Mollans-sur-Ouvèze, en 1983,elle ne comptait alors que deuxsalariés. Aujourd'hui, elle emploie42 personnes et a réalisé 16 M€ dechiffre d'affaires en 2008.Herbissima mise désormais sur l'ex-port en Europe du Nord. Elle assuredéjà 100 % des produits à marquedistributeur sur l'Espagne.
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Pesticides
et engrais
chimiques reculent
au profit de la lutte
raisonnée
voire du bio
proscrit les produits chimiques deses linéaires. Samabiol, basé auThor propose une gamme complèted'engrais, de biostimulants et deproduits de protection des plantespour l'agriculture biologique. Il n'enoublie pas les adeptes de l'agricul-ture classique, à qui il propose desintrants réalisés dans un esprit denon toxicité. Née il y a 40 ans,Samabiol propose une cinquantainede produits réalisés par une dizainede personnes. Elle a été rachetéel'an dernier par l'Italien Valagro.Marc Loison, l'ancien directeurcommercial, dirige désormais cettefiliale vauclusienne. Le Vauclusepossède aussi une vieille traditiondes produits phytosanitaires avecnotamment les établissementsPlantin (Courthézon).
Semences
Pour faire pousser des plantes, ilfaut des plants et des graines.Rappelons que le Vaucluse défendsa place de numéro un mondial deproducteur de vignes mères, quiproduisent des boutures à greffer. Latechnique du greffage des vitis vini-féra, sur des portes greffes du genrevitis d'origine américaine, et résis-tants au phylloxéra, a permis desauver la viticulture en Europe à lafin du XIXe siècle. Le jardin de la France possède éga-lement une tradition de fabricationde semences. L'entreprise Girerd aété créée en 1930 par le grand pèrede Claude Girerd. Aujourd'hui, cettesociété basée au Thor réalise deuxactivités au service des maraîchersamateurs. Tout d'abord, elle produitdes semences de base dans deschamps qui appartiennent à desagriculteurs. Elle suit les cultures etrécupère toute la récolte pour lacommercialiser. Par ailleurs, elleeffectue du négoce en achetant dessemences sur le marché. Toutes ses graines de laitue, de chi-corée, de melons, de courges, deciboulette, d'oignons, de poireau,d'aneth, de romarin, sauge, sarrietteet persil se retrouvent en sachets.Ces semences potagères du Sud se
retrouvent chez les distributeursspécialisés de la région, mais aussien Europe du Nord. Girerd réalise1,5 M€ de chiffre d'affaires.
Variétés nouvelles
Notre région compte également dessemenciers qui, avec leurs labora-toires de R&D sophistiqués, créent etproposent chaque année des varié-tés améliorées pour faire progresserles productions de légumes et decéréales comme le néerlandais RijkZwaan à Aramon (30) ou Gautier àEyragues (13). L'une d'entre-elles, etpas des moindres, est située surAvignon : Plan Sas (voirDynamiques 58 pages 12 et 13). Elleréalise 60 M€ de chiffre d'affaires etemploie 330 personnes dont 150dans le Vaucluse. Société familiale,née en 1920 à Montélimar, elle a étéreprise en 1975 par Jean-ClaudePlan après des études et une expé-rience au sein de la plus grandeentreprise de semences de l'Illinois.Grâce à la croissance externe, l'en-
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Brésiliens ont compris que pourgagner des parts de marché enEurope sur le melon, l'ananas et labanane, il fallait miser sur des pro-duits sains et de grande qualité.Nous leur apportons des solutions".
Les coccinelles à l'attaque
Si les Néerlandais sont présents àCavaillon, leur confrère belgeBiobest diffuse ses auxiliaires enFrance à partir de sa filiale oran-geoise. L'entreprise, née il y a dixans, dirigée par Loïc Goeau mèneune guerre sans merci à partir de lacité des Princes et de Nantes dansles serres contre les pucerons, lesacariens, thrips, aleurodes… “Nousproposons des solutions tant pourles serres que les espaces exté-rieurs", explique Thomas Torrecillas,responsable commercial. Dans lesespaces verts, leurs armées d'auxi-liaires s'attaquent aux divisions dehannetons, de tipules et autresotiorhynques. Des pièges à phéro-mones, attractifs sexuels, charmentpuis emprisonnent les chenilles quidévastent nos arbres. Biobest Franceemploie 7 personnes dont 5 àOrange qui travaillent avec des dis-tributeurs sur tout l'Hexagone.
Produits phytosanitaires
Le Vaucluse compte également undes pionniers des produits phytosa-nitaires respectueux de l'environne-ment à tel point qu'il est référencéchez le distributeur Botanic qui a Claude Girerd
treprise n'a cessé de se développerpour devenir le numéro deux euro-péen derrière Vilmorin. Son métier :produire des graines sur les terres de400 agriculteurs-multiplicateurspartenaires, les conditionner et lesexpédier à partir de Courtine. Unepremière division de l'entreprise dif-fuse ses produits auprès du grandpublic sous les marques Caillard, lePaysan, Royalfleur. Une deuxièmeentité de l'entreprise s'organise surle marché du paysage et de l'aména-gement urbain. La dernière structu-re s'est spécialisée sur le marché desprofessionnels de l'horticulture.L'entreprise possède 60 ha dans laDrôme pour ses opérations derecherche et développement. L'andernier, Plan SAS a racheté un opé-rateur majeur en Suisse et vise undéveloppement à l'export.Aujourd'hui, l'entreprise avignon-naise réalise moins de 10 % de sonchiffre d'affaires hors de France.Cela ne devrait plus durer.
Bains japonais
Loin des multinationales, MauriceRomieux ne se doutait certainementpas, lorsqu'il créa FranceAromatique en 1988 dans le sous-sol de sa maison de Valréas, que 20ans plus tard il produirait 3 tonnespar mois de produits de beauté natu-rels à destination du Japon. Lié auculte shinto, le bain tire son origined'un rituel de purification avant depénétrer dans un temple. La cérémo-nie se pratique maintenant de plusen plus dans la sphère privée. Et lesjaponaises s'avèrent très exigeantesdans le choix de leurs produits debeauté. C'est ce que Iroko, jeunechef d'entreprise dynamique, estvenue expliquer à Maurice Romieuxlorsqu'elle a découvert sur Internetque France Aromatique n'utilisaitque des produits naturels, qui plusest biologiques. Le Vauclusien puiseson savoir faire dans les pratiqueslocales ancestrales. La qualité desplantes utilisées par son entrepriseest une obsession pour MauriceRomieux. Agriculteur d'origine, puisdistillateur de lavande, il a crééFrance Aromatique pour lutter con-tre l'utilisation de produits de syn-thèse dans la fabrication des par-fums. Héritier de recettes ancestralesprovenant de sa grand-mère, il avoulu mettre en valeur les produitsde son terroir : l'hysope, l'abricot, lacerise, l'huile d'olive, le romarin, lasauge, le tilleul et la truffe, véritablebotox naturel. France Aromatiqueexporte chaque mois 1 tonne decrème et 2 tonnes d'eau faciale versle pays du soleil levant. L'Angleterrelui achète 4 à 5 tonnes de bains aro-matiques. La Belgique débute l'im-portation de produits pour bébéssans conservateur. L'Allemagne luicommande 200 à 300 kg mensuelsde plantes aromatiques et d'huilesessentielles. Avec 3 employés et350 000 € de chiffre d'affaires paran, l'entreprise, installée dans1800 m² possède son propre labora-toire d'essais et de contrôles, sonespace de fabrication, de condition-nement et de stockage. Le contrôledes bactéries et moisissures se fait
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VALRÉAS
La cosmétique et les extraits végétaux ont le vent en poupe.Valréas compte en tirer avantage. La communauté de communesde l'Enclave met à disposition sur la zone du Plan 10 ha de ter-rains destinés à n'accueillir que des activités liées à cette filière.Ce projet bénéficie de l'ingénierie de la CCI et répond à unedemande forte des entreprises cosmétiques qui bénéficient d'uneactivité profitable peu délocalisée et cherchent de nouveauxlocaux pour développer des lignes de production correspondantaux nouvelles normes européennes. La CCI a obtenu le soutiende la Région. La Ville et la CCI se sont rapprochées de Cosmed,le réseau national des PME du secteur qui regroupe plusieurscentaines d'entreprises françaises. Valréas accueille déjà Sicaf,un spécialiste de la cosmétique qui réalise des formulations,fabrique et conditionne une large gamme de produits cosmé-tiques. Il emploie 90 personnes. Biolances, basé dans les Landeset spécialiste de la production d'huiles essentielles, a choisil'Enclave en 2004. Elle offre une gamme de plus de 300 produitsnaturels aromatiques collectées dans 30 pays pour la parfumerie,la cosmétique, la nutraceutique et l'aromathérapie. Dans leVaucluse, elle dispose d'une unité de distillation et d'extraction àValréas qui lui permet de collecter les grands produits aroma-tiques traditionnels de Provence : lavandins, lavandes, saugesclarée, estragon et cyprès.
La cosmétique
et les extraits
végétaux ont le vent
en poupe.
Valréas compte
en tirer
avantage
sur place, les tests cutanés, eux,dans des laboratoires extérieurs.“Aucune réclamation en 21 ans !” sefélicite Maurice Romieux qui, s'étantengagé dans la voie exigeante dubiologique, recherche “le summumde la qualité” pour ses produits.
Cosmétique
Autre pépite de la beauté : AromaZone, à Cabrières d'Avignon. Ce spé-cialiste de la conception, la fabrica-tion et la commercialisation surInternet d'huiles essentielles et deproduits cosmétiques a vu son activi-té multipliée par 30 depuis 5 ans !Elle est implantée depuis 2005 dansle Vaucluse. Ses secrets : innover,proposer une gamme de mille pro-duits et les diffuser uniquement surson site aux particuliers au tarifgrossiste ! A sa tête, les filles du créa-teur, Anne Vausselin, ingénieur chi-miste, directrice d'exploitation, et sasœur Valérie Vausselin, ingénieur deproduction et directrice technique.Elles recherchent elles-mêmes à tra-vers le monde les 500 substancesd'origine végétale qui entreront dansla composition de leurs produits.L'entreprise dispose de son proprelaboratoire de recherche qui lance200 nouvelles références par an.“Nous pensons réaliser 7 M€ de chif-fre d'affaires en 2009", souligneAnne Vausselin. Le potentiel esténorme. Si l'entreprise réaliseaujourd'hui 95 % de son chiffre d'af-faires sur la France, c'est que son siteest uniquement en français. “Certainsinternautes, notamment Italiens,Espagnols, Russes et des pays arabes,nous commandent des produits",reprend Valérie Vausselin. La gestionde la croissance passe ici par le ryth-me de traduction du site internet !
Fruits et légumes
Mais ces pépites industrielles ne suf-fisent pas seules à tirer toute uneéconomie ancestrale liée au végétal.La filière fruits et légumes doit faireface à la concurrence internationale,à la diminution des surfaces de ver-gers et de maraîchage, à la trop fai-
ble part de fruits et légumes de notrerégion destinés à l'industrie de latransformation et l'effort de R&Dnettement insuffisant. Alain Juppé etMichel Rocard, les deux anciens pre-miers ministres chargés de réfléchirsur les investissements d'avenirfinancés par le grand emprunt natio-nal, relèvent que notre industrieagroalimentaire perd du terrain àl'export. Ils souhaitent redynamiserle secteur. Sur Agroparc, le Peifl (pôle européend'innovation des fruits et légumes),pôle de compétitivité, labellisé Pôlede Compétitivité dès 2005, fédèredéjà les acteurs de la filière, semen-ciers, producteurs, transformateurs,équipementiers, distributeurs,consommateurs, chercheurs, ensei-gnants, autour d'ambitions parta-gées. Il les réunit autour de projetscommuns comme la création de nou-velles variétés plus résistantes et plusgoûteuses (recherche de goût avec lesproducteurs de tomates de Provence,les semenciers, l'Inra deMontfavet…), la réflexion sur l'amé-lioration de la culture en serre avecles chercheurs de laboratoires uni-versitaires (Avignon…) et les équipe-mentiers fabricants de serres, l'utili-sation de nouveaux ingrédientsfavorisant une bonne santé (antioxy-dants 100% naturels de Naturex…),amélioration des emballages (en2008, un quart des innovations enpackaging concerne le sachet plas-tique), la collaboration serrée avecles transformateurs (bio, chercheursde l'Université de Reus en Espagne,développement des outils d'intelli-gence économique et de veille tech-nologique…). Pour qu'un projet soitretenu par le pôle, deux entreprisesau moins doivent s'allier avec unlaboratoire de recherche pour lancerun produit, un concept ou une étude.Une fois le projet labellisé, ils peu-vent bénéficier de subventions.Depuis le début de l'année 2009, lacommission de labellisation a retenu19 projets supplémentaires.
Partenariats
Travailler tout seul dans son coinmène à l'échec. Le Peifl mutualise sestravaux avec d'autres pôles régio-naux comme Pass à Sophia-Antipolis (Parfums, arômes, senteurs,saveurs) et Trimatec à Pont Saint-Esprit. Il souhaite étendre ses activi-tés avec le réseau inter-pôles avecQualimed à Montpellier (vigne,céréales, fruits et légumes), Valorial àRennes (Valorisation pour la recher-che et l'innovation alimentaire),Vegepolys à Angers (semences,maraîchage, plantes médicinales etarboriculture), Qualitropic à laRéunion (agro-nutrition en milieutropical) et le pôle NSL à Lille(Nutrition, santé et longévité). Il veut aussi sensibiliser le grandpublic. Avec l'Epicurium (ouvertureprévue en 2010), le Peifl crée un cen-tre culturel et scientifique entière-ment dédié aux fruits et légumes.Situé dans la Cité de l'Alimentation,inaugurée à Avignon en novembredernier, il jouxte le Laboratoire d'é-valuation sensorielle, déjà utilisé parles grandes entreprises agroalimen-taires et les enseignes de distribution.
Outils techniques
L'Epicurium sera installé à deux pasde l'Inra d'Avignon. Ce fabuleuxgisement de création végétale à quil'on doit depuis 50 ans un grandnombre de nouvelles variétés notam-ment de fraises et de tomates. Lesindustriels vauclusiens peuvent éga-lement s'appuyer sur le CTCPA
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(Centre technique de la conservationdes produits agricoles) qui disposesur Agroparc d’entités capables derépondre aux demandes de rechercheappliquée dans la conservation deleurs productions. Pour réussir, ilsdisposent d'autres outils surAgroparc comme le Critt agroali-mentaire (transfert de technologies),l'Ifria (formation), l'Agefaforia(Opca), le Miffel (salon profession-nel), rassemblés à la Cité de l'alimen-tation. La Friaa, Fédération desindustries agroalimentaires, y dispo-se même de son siège.
Mobilisation universitaire
Dans la course à l'innovation,l'Université d'Avignon et des pays deVaucluse n'est pas en reste. L'actuelprésident, Emmanuel Ethis, sociolo-gue et écrivain, souligne bien, dansson socioblog, que les principes fon-dateurs de l'Université d'Avignon,“la pensée, la formation, la rechercheet la science ont une pertinence dansl'aménagement du territoire et lerayonnement d'une province”. Ainsi,à la veille de prendre son autonomie,prévue pour 2010, l'université veutrelever un défi noble : être un incu-bateur de talents et valoriser le terri-toire. Elle s'y emploie par le biais deplusieurs laboratoires, ouverts sur lemonde économique, dont certainsdans le domaine du végétal.
Écologie de la restaurationdes écosystèmes
Dans le domaine de la restaurationd'espaces naturels, le Laboratoired'Ecologie de la Restauration desEcosystèmes (créé en 2006 et dirigépar Thierry Dutoit) a été rattaché dès2008 à l'Institut méditerranéen d'é-cologie et de paléoécologie (unitéCNRS à l'Université d'Aix-Marseille).Grâce à sa renommée auprès de lacommunauté scientifique, il a étéchoisi pour organiser, en août 2010,le 7e congrès international en écolo-gie de la restauration. Evénementmajeur en Europe et dans le bassinméditerranéen, cette manifestationrassemblera au Palais des Papes le
gratin mondial de la restaurationécologique, environ 800 personnes,et permettra des échanges intensifsentre le monde de la recherche etcelui des professionnels.
Éco-extraction en 5 secondes
Le 14 mai 2009, toujours àl'Université, 170 chercheurs et desindustriels se sont retrouvés lors dela 1ère journée sur l'éco-extractiondu végétal organisée à Avignon partrois pôles de compétitivité du Sud-Est, Pass, Peifl et Trimatec en parte-nariat avec l'Université d'Avignon etl'IFS (Innovation fluides supercri-tiques). Ils ont présenté une approchecollaborative dans le domaine del'éco-extraction du végétal. Parmielles, le Green (Groupe de rechercheen éco-extraction de produits natu-rels) de l'Université d'Avignon, dirigépar Farid Chemat et opérationneldepuis 2006. Conscient de l'intérêtcroissant des consommateurs pourdes produits d'origine naturelle etdes besoins de procédés propres desfilières, pharmaceutique, cosmétiqueou alimentaire, ce laboratoire,accompagné par le Peifl, axe sesrecherches sur l'utilisation desmicro-ondes et des ultrasons. Le pro-fesseur Chemat, dans sa présenta-tion, y a rappelé la nécessité “dedévelopper des nouveaux procédésplus efficaces en terme de réductionde temps, de rendement et de sélecti-vité, pour œuvrer vers une chimieplus respectueuse de l'environne-ment utilisant moins de solvant,moins d'énergie et diminuant lesrejets. Au deuxième siècle, il fallait 3jours pour extraire des huiles essen-tielles. Le micro-ondes permet main-tenant de faire la même chose en 20secondes". Il espère descendre à 5secondes pour le plus grand bonheurde ses partenaires industriels, lesgroupes cosmétiques Kenzo,l'Occitane, l'Oréal, Melvita...
Physiologie des fruits et légumes
Le laboratoire de physiologie des
Travailler
tout seul
dans son coin
mène à l'échec.
Le Peifl mutualise
ses travaux
avec d'autres
pôles régionaux
Farid Chemat, Université d’Avignon
DYNAMIQUES VAUCLUSE 25
fruits et légumes dirigé par HuguetteSallanon concentre ses efforts à l'ou-verture sur le monde économique.Son équipe établit de nombreusescollaborations scientifiques avec l'é-tranger, notamment le Brésil. Elletravaille sur l'amélioration de la qua-lité des produits végétaux. Parmi sestravaux, le laboratoire étudie deslégumes en serre qui gardent toutesleurs qualités, détermine les consé-quences d'une culture biologique surla qualité, s'investit sur la conserva-tion des produits frais une fois récol-tés… L'engouement pour les produitsprêts à consommer (légumes maisaussi fruits) conduit certains indus-triels à se rapprocher des centres derecherche. Mais nul n'est prophète enson pays. Peu d'entreprises localestravaillent avec l'universitéd'Avignon. Pour se développer, l'université pré-pare le déménagement de ses filièressciences et agro-sciences pour 2012sur Agroparc. Elle forme 7 000 étu-diants disponibles pour l'industrie
locale : 72% d'entre eux trouvent unemploi dans l'année qui suit leurmaster. Et pour accentuer le partena-riat public-privé, un projet de fonda-tion universitaire sera concrétisé à lafin de l'année. Il constituera un modede financement complémentaire per-mettant à l'université de recourir au
mécénat des entreprises et des parti-culiers, comme cela se fait ailleurs,Outre-Atlantique par exemple, oùl'université, étape obligée et recon-nue dans la formation des jeunesadultes, fait partie de l'imaginairesocial des citoyens américains. Entrel'Inra, la Cité de l'Alimentation, les
pôles de compétitivité régionaux etl'Université, les entreprises vauclu-siennes disposent de tous les outilspour gagner la bataille de l'innova-tion et de la création de nouvellesvaleurs ajoutées. Le Vaucluse, “jardinde la France", a tous les atouts pourle rester pour longtemps encore.
POIDS DES IAAL'enjeu est énorme. Notre industrie agro-alimentaire vauclusienne
représente 250 entreprises qui emploient 9 000 personnes, 1 100 en
Paca qui emploient 30 000 collaborateurs pour 6 milliards d'euros
de chiffre d'affaires dont 900 M€ à l'export. Elle reste pénalisée par
d'importants problèmes structurels qui mettent en péril sa compé-
titivité : la taille des entreprises (la plupart n'emploie qu'une dizaine
de personnes et sont nées d'opportunités d'affaires ou du génie
culinaire de leurs dirigeants). Leur taille réduite ne leur permet pas
d'accéder aux circuits de la grande distribution qui diffuse la majo-
rité des produits alimentaires ou à l'export. Autre handicap, l'indivi-
dualisme des entrepreneurs qui s'investissent difficilement sur des
projets communs. En Bretagne, les IAA travaillent de concert pour
proposer des offres communes et markétées. Enfin, les observa-
teurs du secteur dénoncent souvent l'impréparation dans la trans-
mission des entreprises, dangereuse pour la pérennité de l'activité
et des emplois. Pourtant, les axes de développement existent. Nos
entreprises peuvent se saisir de l'aubaine de la segmentation des
marchés (premier prix, marque distributeur, bio, diététique, pro-
duits de terroir…) pour faire valoir leur spécificité méditerranéenne
très en vogue.
L’Épicurium, projet de la Cité de l’Alimentation
DONS AUX FONDATIONS
UN LEVIER POUR L'ÉCONOMIE LOCALE Depuis son entrée en vigueur en octobre 2007, la loi travail, emploi, pouvoir d'achat (Tepa) permet aux entre-
prises ou aux particuliers assujettis à l'impôt sur la fortune et sur le revenu de bénéficier d'une déduction
fiscale en participant au capital d'une PME ou en réalisant des dons à des organismes d'intérêt général. La
commune de Ménerbes a décidé d'en bénéficier en soutenant la création d'une fondation pour financer ses
projets. Explications avec Yves Rousset-Rouard, Maire de Ménerbes.
RECRUTEMENT
AYEZ LE REFLEXE FORCE FEMMES !
L'antenne Force Femmes Avignon-
Montélimar a été créée en janvier 2008. Elle
accompagne et soutient les femmes de plus
de 45 ans dans leurs démarches de retour à
l'emploi et de création d'entreprise.
Pourquoi cette fondation ?
La Fondation pour Ménerbes, sousla présidence de Thierry Desmarest,agissant sous l'égide de laFondation de France, a pour but decontribuer financièrement à la res-tauration, la valorisation et l'enri-chissement du patrimoine de lacommune de Ménerbes. Elle doitsoutenir la protection de l'environ-nement sur le territoire de la com-mune et éventuellement aider à laconstruction de nouveaux bâti-ments communaux d'intérêt géné-ral. Le don à une fondation permetau contribuable de choisir le projetqu'il veut aider, grâce à la déducti-bilité de son don.
Cette création ne contourne-t-elle pas l'essence même de laLoi Tepa, qui doit favoriser lesinvestissements dans les PME ?
L'impact sur l'économie locale estidentique puisque ces fonds permet-
50.000 €. Par ailleurs, les entreprisesont également la possibilité de pro-céder à des dons et de bénéficier deréductions d'impôt, équivalant à60% de leur montant.
Renseignements
Mairie de Ménerbes
Tél. : 04 90 72 22 05
mairiemenerbes@wanadoo.fr
DYNAMIQUES VAUCLUSE 26
Cette antenne est fédérée au réseau national
FORCE FEMMES, mis en place en 2005 par
Véronique Morali (Fimalac) avec le soutien d'un
panel de femmes chefs d'entreprises influentes,
toutes convaincues que les femmes de plus de 45
ans constituent une vraie ressource pour les
entreprises qui recrutent. Leur expérience, leur
savoir et leurs compétences sont reconnus, valo-
risables et transférables, leur permettant d'être
de véritables forces de proposition et d'innovation
pour l'entreprise. Les employeurs peuvent comp-
ter sur leur implication et leur investissement pro-
tent d'entreprendre des travaux et demaintenir des emplois en particulierceux des artisans et des PME. Ainsi,grâce aux estimations d'une nouvel-le collecte de 300.000 à 500.000 €,nous allons poursuivre la restaura-tion de l'église Saint-Luc et réaliserdes aménagements d'intérêt généraldans Ménerbes. Autant de travauxqu'une commune de 1.200 habitantspeine souvent à financer par lesinstitutions traditionnelles ou parl'augmentation de la fiscalité.
Comment faire un don ?
Tout d'abord, il n'est pas nécessaired'habiter Ménerbes. Les chèques à laFondation sont à libeller à l'ordre dela Fondation de France - Fondationpour Ménerbes, qui enverra un reçufiscal, et à envoyer soit à la Mairiede Ménerbes, soit directement à laFondation de France. Les contribua-bles peuvent imputer 75 % de leurversement sur le montant de leurI.S.F. dans la limite annuelle de
DYNAMIQUES VAUCLUSE 27
fessionnel induit par leur expérience de vie. Par ailleurs, les
entreprises peuvent également bénéficier d'avantages fis-
caux à l'embauche d'une femme de 50 ans et plus, sous
forme d'aide dégressive (ASSEDIC). Les bénévoles de l'anten-
ne Force Femmes Avignon - Montélimar sont toutes des pro-
fessionnelles des Ressources Humaines. Elles soutiennent et
guident les candidates dans leurs démarches et mettent en
lien les offres d'emploi des entreprises avec les profils ciblés
des femmes de plus de 45 ans accompagnées. Les chefs
d'entreprises trouvent donc auprès de Force Femmes une
solution sur mesure à leur besoin spécifique d'embauche.
BAISSE DE LA TVA AU 1ER JUILLET 2009
1ER ENGAGEMENT DU CONTRAT D'AVENIR
LA BAISSE DES PRIXLe 28 avril dernier, après 12 années de combat, la baisse de la TVA à 5.5% était confirmée et annoncée au
1er Juillet 2009. Baisse de la TVA et signature d'un contrat d'avenir, un véritable contrat de Modernisation
pour le secteur qui doit aujourd'hui engager son potentiel de développement dans une phase de réactivité
optimale face à une demande complexe, exigeante et avide de curiosité de la part de la clientèle. A travers
ce contrat les organisations se sont engagées à répercuter totalement les gains obtenus sur la baisse des
prix, la création d'emplois, l'amélioration de la situation des salariés et la modernisation du secteur.
Par Franck GOMEZ
Président Général de l'UMIH 84
Aujourd'hui la priorité est la baissedes prix. J'en appelle avec fermeté àla conscience professionnelle desadhérents de l'UMIH 84. A tous lesrestaurateurs et cafetiers scrupuleuxet attentifs, permettez-moi de vousmettre une fois encore en garde surle possible refus de baisser vos prix,comme demandé, à savoir sur septproduits minimum (et plus si vous levoulez) que vous achetez à 5.5%, ousur 1/3 de votre CA TTC.Il vous appartient de vous identifierà l'extérieur de votre établissementet de rendre lisible la baisse consen-tie qui, je le rappelle, bénéficieraaux consommateurs sans pourautant que votre chiffre d'affaireshors taxe en soit altéré. C'est unepromesse morale que nous avonssignée avec Bercy après un combat
suasion de l'UMIH.Je vous engage à avoir le bonréflexe en baissant vos prix TTC,cela n'entame pas votre résultat.Soyez comptablement réfléchis,commercialement pragmatiquesafin d'être reconnus à juste titrecomme de bons entrepreneurs ges-tionnaires, aptes à préparer l'avenir.J'ai la conviction que par cette déci-sion vous obtiendrez de bons résul-tats malgré une époque économiqueinternationale compliquée.
de près de 15 ans soutenu par deuxPrésidents nationaux de notreConfédération, d'André DAGUIN àChristine PUJOL.Vous avez toute liberté de ne pasobtempérer, mais alors soyez assu-rés que dans un délai maximum de3 ans cette convention cessera, nousobligeant à revenir à un taux de19.6 % et qui sait, peut être plus,avec la certitude de ne pas renouve-ler “l'aide Sarkozy”. Voilà de quoisera fait votre avenir économiquedès 2012 si vous n'y prenez pasgarde.Il est temps de répondre aux atten-tes des clients informés de ce dispo-sitif et de faire taire les médias sup-putant que nous n'avons pas deparole. Dans le même temps, je vou-drais vous assurer que c'est unaccord acceptable, un très bonaccord qui n'aurait pu prendre effetqu'au 1er janvier 2010, sans la per-
Pour nous contacter et déposer les offres d'emploi :
emploi@forcefemmes.com
Plus d'informations sur www.forcefemmes.com
Par Françoise Augier
Responsable Régionale d'Antenne Force Femmes
Avignon - Montélimar, économiste du travail, fondatrice
de l'Institut de Promotion de l'Egalité Professionnelle
(IPEP)
Cette marque collective protégée estassociée aux valeurs des parcsnaturels régionaux, et est unique-ment attribuée dans leur périmètre.Elle exprime l'attachement au parc :les prestataires concernés contri-buent au développement du terri-toire et s'attachent à faire découvrirleur environnement à travers leursproduits et leurs prestations. PourThierry et Nina Crovara, du Mas desGrès, ce marquage de leur établisse-ment ne doit rien à l'opportunisme.Il est une reconnaissance.Respectueux de l'environnementdepuis toujours dans leur vie privéecomme professionnelle, ils onttrouvé cette distinction qui exprimele mieux leur philosophie. Formés àl'École hôtelière de Lausanne, ilsont repris en 1996 un hôtel de 14chambres exploité depuis 1984.C'est dans ce mas vieux de 200 ansqu'ils ont voulu préserver et pro-mouvoir les valeurs environnemen-tales.
Agriculture raisonnée locale
Dans les hôtels au naturel, le chef decuisine met en avant toutes les sub-tilités du terroir, avec au menu desplats savoureux, élaborés à base deproduits frais et locaux…Ainsi, lesproduits préparés par ThierryCrovara sont tous issus de l'agricul-ture raisonnée, voire bio, cultivéspar des producteurs locaux pouréviter les polluants déplacements etfavoriser l'économie locale. Mêmecrédo pour la carte des vins qui pré-cise si la bouteille est produite enbio ou en agriculture raisonnée,mais aussi les cépages, le rendementà l'hectare de chacun des 60 vigne-rons sélectionnés. Dans l'assiette,
pas de gaspillage. Le chef italo-franco-suisse, né au Maroc, proposeun menu unique de produits frais dumarché chaque soir (36 €) et un buf-fet froid le midi (20 €).
Tri sélectif
Adhérer au groupement “Hôtels aunaturel", c'est avoir un souci cons-tant de respect de l'environnement.Dans chaque établissement, onveille à modérer les consommationsd'énergie, on surveille les gaspilla-ges d'eau ou de papier, et on utilisedes produits qui ne sont pas nuisi-bles à l'environnement. Au Mas desGrès, les clients ont la possibilitéd'utiliser les poubelles de tri sélectifet ceux qui y dorment plusieursjours de ne pas changer leurs drapsquotidiennement, pour éviter deslavages au bilan écologique négatif.Quant aux déchets verts, Thierry etNina Crovara les confient à leurcomposteur. “Nous étudions l'instal-lation de panneaux photovoltaïques
HÉBERGEMENT
L'HÔTEL AU NATURELNi norme, ni label, l'Hôtel au naturel est un signe distinctif créé par les 46 parcs régionaux deFrance pour mettre en valeur les hôteliers qui ont un souci constant de respect de l'environ-nement. Situés dans des sites calmes, entourés de nature, ces hôtels valorisent les savoir-faire régionaux. Illustration avec le Mas des Grès à Lagnes, premier établissement enVaucluse à bénéficier de la mention Hôtel au naturel.
DYNAMIQUES VAUCLUSE 29
mais nous nous questionnons surleur recyclage à terme, confessel'hôtelière germano-suissesse. Noussommes dépositaires de la nature etnous devons la transmettre à nosenfants comme nous l'avons reçue.Pour nous, rien n'est difficile carnous faisons tout avec notre cœur". L'établissement, très fréquenté, nereçoit que sur réservation. Il estouvert de la mi-mars à la mi-novembre. Il espère bien que sonmarquage fera école dans tout leparc du Luberon.
Adhérer au groupement“Hôtels au naturel", c'est avoir un souci constant de respectde l'environnement
Thierry et Nina Crovara, Le Mas des Grès
Dynamiser le commerce de centre-ville demande méthode, organisation et objectifs biendéfinis partagés par tous les acteurs concernés. La CCI a réalisé une étude importante surle sujet. Elle comprenait un diagnostic sur le commerce en Vaucluse et préconisait des solu-tions d'aménagement, de communication et de gestion du centre ville avec notamment lacréation du manager de commerce urbain. C'est aujourd'hui une réalité.
Le manager de commerce urbainfait aujourd'hui son apparition dansune première ville du Vaucluse :Avignon. “La cité des Papes est lapremière ville à faire appel à notresavoir-faire, explique FrançoisMariani, président de la CCI, maisCavaillon, Monteux, le Pontet,Sorgues, Carpentras et Orange sontégalement intéressées par notreméthode. Rares sont toutefois lesvilles à mettre en place une stratégieglobale pour le commerce. Danscette réflexion, désormais, il fautcesser de se focaliser sur les com-merçants, mais s'intéresser au per-sonnage essentiel : le consomma-teur."Si le Vaucluse adopte enfin cetteformule, elle existe depuis long-temps dans d'autres pays. Apparueau Québec, puis au Canada et enGrande-Bretagne, la formule s'est
MANAGER DE COMMERCE URBAIN
DYNAMISER LE COMMERCE
DYNAMIQUES VAUCLUSE 30
propagée sur le continent européen,notamment en Belgique oùl'Association du Management deCentre Ville (AMCV) existe depuis1997. Certaines villes suisses,comme Lausanne, comptent aussiun “city manager". L'UnionEuropéenne a même mis en placeson label Town Center Management(Tocema) qui repose sur trois critè-res. L'association locale doit êtregérée par une structure publique-privée ; elle doit avoir défini unplan stratégique à trois ans ; enfin,elle doit disposer d'outils de mesurede performances de ses actions.
L'exemple lyonnais
Seules la France et la Grèce appa-raissent comme les mauvais élèvesde l'Europe. Dans l'Hexagone, la CCIde Lyon fait figure d'exemple. Elleest à l'origine de quatre associationsqui font leurs preuves : celles de lapresqu'île de Lyon, de Neuville-sur-Saône, d'Oullins et de Saint-Priest.La CCI de Saint-Etienne s'est enga-gée dans une action similaire. ANouméa, l'association a démarré il ya quelques années avec un budgetde 160 000 €. Performante, elle estdevenue incontournable avec unbudget de 1,2 M€. Par ailleurs,l'ESSEC a créé un mastère spécialiséen Management Urbain,Environnement et Services. PourMarie-Josée Roig, maire d'Avignon,“notre ambition est de redonner aucentre ville la qualité de vie et d'en-vironnement qu'il mérite en rendantl'espace public aux commerces etaux résidents, explique-t-elle. Nousallons essayer de créer les condi-tions d'une meilleure attractivité denotre ville, qui accueille, en plus dela clientèle locale, plus de 2 millionsde touristes par an."
Autonomie
François Mariani précise que cetteaction se construit autour d'une per-sonnalité fédératrice : le manager decommerce urbain. “Il assure le lienentre les acteurs locaux afin d'ac-compagner la mutation du commer-ce de proximité. Il a aussi pour mis-sion de se faire l'interface entre lesacteurs et peut intervenir dans lesdomaines du nettoiement, de lasécurité, de l'urbanisme, de l'accessi-bilité, des livraisons ou bien encoredu ravalement des façades. La réus-site d'un manager de commerceurbain passe avant tout par sonautonomie." Il est salarié d'unestructure issue d'un partenariatpublic-privé. Il n'est pas un employémunicipal et peut intervenir demanière autonome.Car en France, sur les 150 managersde commerce urbain, 70 % dépen-dent directement de la municipalité.Leur situation est fragile. Ils ne sontpas à l'abri de décisions ou d'alter-nances politiques. Avec la formuledu partenariat public-privé, tous lesacteurs participent aux décisions, àl'instar de l'exemple belge, qui s'a-vère, d'expérience, le plus efficace.C'est elle qui a été retenue pourAvignon et par le label Tocema. “Dans une ville, nous avons affaire àune multitude d'acteurs qui font del'urbanisme commercial et qui ne serencontrent pas, souligne RomainDarchez, le nouveau manager decommerce urbain d'Avignon. Lemaire, les présidents d'associationsde commerçants, le directeur de l'ur-banisme, la CCI, la Chambre demétiers, les gestionnaires de parking,de sites touristiques et même lesagents immobiliers. La réussite d'unprojet passe par la réunion de tousces acteurs qui définissent ensemble
Romain Darchez
un objectif commun. Ce n'est qu'a-près ce travail de prospective qu'ilschoisissent un manager de commer-ce urbain pour fédérer tous lesacteurs et mettre en place leur pro-jet. Le manager apportera égalementdes données chiffrées pour que tousdisposent d'éléments fiables d'ap-préciation comme la typologie de laclientèle, des bâtiments de laville, les flux commer-ciaux… et mesurer la perti-nence des actions entrepri-ses. Un centre-ville souffred'une multitude d'acteursconfrontés parfois à desconflits d'usage. C'est le casentre les consommateurs, lescommerçants, les élus, lespiétons, les automobilistes,les touristes, les habitants,les gens qui viennent y tra-vailler… Seule la concerta-tion permet de donner debons résultats".
MONTEUX BIENTÔT UN MANAGER DE CENTRE VILLE
La Communauté de communes des Sorgues du Comtat, présidée par
Christian Gros, maire de Monteux, va mettre en place une association en par-
tenariat public-privé et adhère depuis plusieurs années à l'AMCV à Bruxelles.
Elle termine le cahier des charges et lancera prochainement un appel à can-
didatures pour recruter un "manager de centre- ville". Il dirigera l'association
qui regroupera tous les acteurs de la ville et n'aura de compte à rendre qu'à
son conseil d'administration. La collectivité locale lui mettra à disposition cer-
tains services techniques comme le nettoiement, qu'il gérera en direct. La
commune de Pernes-les-Fontaines, qui fait partie de la même communauté
de communes, travaille aussi sur un projet similaire.
La réussite d'un manager de commerce urbain passe avant tout par son autonomieFrançois Mariani
Olivier Curel, maire d'Apt, veut
accueillir de nouvelles entre-
prises sur sa communauté de
communes. "Aujourd'hui,
nous ne disposons que de 30
ha, dont 3 à 4 ha à l'Est du
Fangas, environ 10 ha à Villars
et le reste dans le prolonge-
ment de la zone industrielle
des Bourguignons, explique-t-
il. Maxime Bey, président de la
communauté de communes
compte accueillir des entre-
prises sur l'ancienne carrière
de Villars ainsi qu'une ferme
solaire avec 10 000 m² de pan-
neaux photovoltaïques. Olivier
Curel se bat pour que le Pays
d'Apt soit classé en zone
TRDP (Territoire rural de déve-
loppement prioritaire) qui
apporte certains avantages
fiscaux aux investisseurs. Le
pays d'Apt compte également
développer un tourisme à plus
forte valeur ajoutée et travaille
sur la création d'un centre cul-
turel de 800 places près de la
gare d'Apt.
La Cove cède un terrain sur la zone d'activités de Bellecour III à
Carpentras à Relais Vert, grossiste en produits bio. La parcelle de
18 341 m² doit accueillir de nouveaux entrepôts équipés de 7 000 m² de
panneaux photovoltaïques en toiture pour une capacité de production
annuelle de 840 000 KwH. Ce déménagement représente un investisse-
ment de 5 M€ pour Relais Vert. La cession de ce terrain par la Cove, pour
un montant de 529 230 € HT, doit aussi permettre d'enraciner sur le
Comtat les 80 emplois de Relais Vert.
Sur la demande de son concurrent Leclerc devenu Intermarché et d'une
association de commerçants, le Tribunal administratif a annulé la CDEC
d'octobre 2007 autorisant Auchan à déplacer son hypermarché dans la
zone de la Voguette sur Cavaillon. Les travaux de viabilisation avaient
débuté en mai sur cette zone de 23 hectares qui prévoit d'accueillir un
centre commercial comprenant un hypermarché Auchan ainsi qu'une
galerie marchande de 55 boutiques sur une surface totale de 16 230 m².
Un espace commercial de
4 612 m² devrait voir le jour à
Bollène sur la zone située
entre le cen-tre ville et Bollène
l'écluse avec un Kiabi de
1 700 m², deux magasins spé-
cialisés dans l'équipement de la
personne, deux magasins mix-
tes d'équipement de la person-
ne et d'équipement de la maison
ainsi que deux autres boutiques.
Très soucieux des problèmes de
congestion d'Avignon-Nord
qui pourrait nuire à son activité,
Auchan attaque le permis de
construire d'Ikea sur Vedène
alors que le distributeur de
meubles entame la construction
de son bâtiment. L'enseigne
d'hypermarchés souligne que le
géant suédois s'est engagé ver-
balement devant les pouvoirs
publics à aménager les accès de
son site mais que rien n'a été
réalisé à ce jour alors que l'im-
meuble sort de terre.
DYNAMIQUES VAUCLUSE 33
L ’ A C T U A L I T É É C O N O M I Q U E D E S T E R R I T O I R E S
La ville d'Avignon cède
l'hôtel des monnaies sur la
place du palais des Papes
au groupe britannique
Art'Otel, filiale de Park Plaza
Hôtel. La transaction rap-
portera 3 M€ à la
Commune. Le bâtiment,
dont la façade baroque du
XVIIe siècle est classée par
l'Unesco, devrait abriter un
hôtel 4 étoiles de 27 cham-
bres. La municipalité a éga-
lement décidé de démolir
plusieurs bâtiments situés
le long du Rhône en direc-
tion d'Avignon-Nord, dans le
prolongement du parking
des Italiens. Le chantier a
été confié à l'entreprise châ-
teaurenardaise Morelli TP.
Le coût des travaux devrait
s'élever à 89 344 € TTC.
Claude Haut, président du
Conseil général, a rappelé
que le Départementinvestissait près de 5 M€
par an sur la rocade de
Carpentras. Cette année, il
lance les travaux d'un nou-
veau pont sur le tracé Sud-
Ouest entre le rond-point
de l'Amitié (RD 942) et le
rond-point d'Orange (RD
950). D'ici 2013, la rocade
entre la route de Bédoin et
la quatre voies vers Avignon
sera réalisée permettant le
désenclavement du pié-
mont du Ventoux. Les tra-
vaux entre le rond-point de
l'Amitié et la zone de
Carpensud se poursuivent.
JEUDI 18 JUIN
INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE
La CCI et la gendarmerie nationale signent une
convention de partenariat afin de poursuivre la
sensibilisation des chefs d'entreprises à l'intel-
ligence économique. Le texte formalise un tra-
vail réalisé depuis deux ans. Avec 90 % des 22
000 entreprises du département dans sa zone
de juridiction, la gendarmerie est l'un des pre-
miers acteurs de protection du monde écono-
mique. La gendarmerie et la CCI proposent aux
entreprises de réaliser un diagnostic de vulné-
rabilité, de mettre en place des préconisations
et d'apporter une aide à la définition de la stra-
tégie de l'entreprise.
LUNDI 22 JUIN
DÉBAT RAJE - LA PROVENCE LA LEO
François Mariani, dans les studios deRaje, réaffirme son engagement enfaveur de la Leo.
11, 23 ET 25 JUIN
LES ANTENNES DE LA CCI MODERNISÉES
Afin de renforcer la qualité de son service,la CCI de Vaucluse présente ses antennesrénovées à Carpentras, Orange etCavaillon. Ces nouveaux espaces, désor-mais plus fonctionnels, permettent d'of-frir à leurs clients une prestation demeilleure qualité et un accès plus simple.La CCI entend donner une nouvelleenvergure à sa représentation sur cesterritoires du Comtat, du Haut Vaucluseet du Pays Cavare.
TROPHÉLIA
BRILLANT PALMARÈSPOUR LA 10e ÉDITION 5 produits sur 19 finalistes ont été récompensés lors de lafinale de Trophélia, concours de l'innovation alimentaire, quis'est déroulée le 26 juin dernier au Centre des Congrèsd'Avignon.
Trophélia d'or
FESTIPIC DE L'ISARA LYON(Apéritif - Premier pic apéritif comestible, coloré et aromatisé naturellement,à destination des professionnels)
Trophélia d'argent
SO POMME DE MONTPELLIER SUPAGRO (Dessert composé de quartiers de pomme agrémentés d'un mélange desaveurs, décliné en une gamme de 3 produits)
Trophélia de bronze
CHOC 2 FRUITS DE L'IUP IIA QUIMPER (Snacking - Encas léger et gourmand qui allie les fruits frais a une couche dechocolat solide qui devient liquide après agitation)
Trophélia Innovation Fruits & Légumes
FRUI'NDIZ DE L'ENITIAA NANTES (Bonbon fruit, constitué de morceaux de fruits frais enrobés d'un gel sucre etaromatisé à la vanille).
Prix spéciaux
PRIX FRUITS ET LÉGUMES ACCESSIBILITÉ FRUI'NDIZ de l'ENITIAA Nantes et à So Pomme de Montpellier SUPAGRO.
Prix Spécial Bernard Loiseau
MERINGUISE DE MONTPELLIER SUP AGRO(dessert - Aide à la pâtisserie qui revisite la meringue traditionnelle dans unebombe aérosol).
DYNAMIQUES VAUCLUSE 35
La CCI de Vaucluse accueille dans ses locaux leCercle des entrepreneurs. Cette nouvelle asso-ciation, portée par Patrick Canac, son présidentet PDG du groupe ABCD, rassemble dirigeantset chefs d'entreprise autour de valeurs et thé-matiques se rapportant à l'économie, à la cultu-re, au sport et aux débats de société en général.Le comédien et humoriste Michel Leeb, invitéde la première soirée du Cercle a débattu sur lethème ''Artiste, mécène et entrepreneur, unevie peut-elle en cacher une autre ?''.
JEUDI 25 JUIN
AVIGNON A SON CERCLE DES ENTREPRENEURS !
François Mariani et Jacques Bres, Président de la Fédération du BTP deVaucluse, inaugurent de nouveaux locaux dédiés au BTP à la Cité del'Entreprise à Montfavet. Ce site de la CCI de Vaucluse accueille désormaisl'annexe de la Fédération du BTP de Vaucluse et ses structures d'insertion :GEIQ BTP 84, Bat'Insérim et GE BTP 84. Ces 3 structures au service des entre-prises du BTP font le lien entre celles-ci et les candidats à l'emploi.
JEUDI 18 JUIN INAUGURATION FBTP
MARCHES PUBLICS Les consultations lancées par la CCI de Vaucluse sont accessibles en ligne sur
WWW.VAUCLUSE.CCI.FR RUBRIQUE MARCHÉS PUBLICS
MARDI 30 JUIN
GROUPEMENT
D'ENTREPRISES
D'ENTRAIGUES
S'inscrivant dans une straté-
gie fédérative, la CCI de
Vaucluse met en place une
politique d'animation au sein
des zones d'activités écono-
miques (ZAE), via la création
de Groupements d'entrepri-
ses. L'association d'entrepri-
ses de la ZAC du Plan à
Entraigues est le premier
groupement favorisé grâce à
l'action de la CCI et vise à
défendre les intérêts des
adhérents auprès des collec-
tivités territoriales, des insti-
tutions locales et des pouvoirs
publics. Présidé par Alex
Roubert, directeur général de
Mistral, il compte actuelle-
ment 17 entreprises.
JEUDI 8 JUILLET
FRANÇOIS MARIANI
REÇOIT L'AMBASSA-
DEUR D'ISRAËL
En déplacement à Avignon,
l'ambassadeur d'Israël en
France a rencontré François
Mariani, président de la CCI.
Ensemble, ils envisagent des
pistes de coopération entre le
Vaucluse et Israël, notam-
ment dans le secteur du
développement durable.
François Mariani et son excellence Daniel Shek
LE CERCLE DES ENTREPRENEURS
UN LIEU D'EXCEPTION POUR LES EVENEMENTS D'ENTREPRISEEnsemble architectural d'exception, la CCI de Vaucluse met à la disposition desentreprises des espaces et des équipements techniques de qualité pour l'organi-sation de leurs événements. Dans un cadre chargé d'histoire, le Cercle desEntrepreneurs accueille ainsi toute l'année des réunions de travail mais égalementdes événements célébrant les moments forts de la vie des entreprises.
Ce nouvel espace de 300 m² situédans la partie XIXe de la CCI, coursJean Jaurès à Avignon, offre sixsalles et salons, entièrement réno-vés. Séminaires, conférences, lance-ments de produits, salons profes-sionnels… les espaces de 30 à 63 m²sur un même niveau s'adaptent àtous les événements d'entreprise.Le Cercle des Entrepreneurs estidéalement situé, face à la gareSNCF d'Avignon centre, avec, surplace, toutes les facilités d'accès,(parking, bus, navette TGV) dans uncadre séculaire chargé d'histoire.
Clé en main
Quel que soit l'événement, la CCI deVaucluse met en place les meilleuresprestations et les équipements lesplus performants pour assurer lesuccès des manifestations. Toutesles salles sont ainsi équipées dematériel informatique et de diffu-
sion (vidéo projecteur, ordinateurportable, micros). Le cas échéant etsur simple demande, un technicienpeut être présent pour prendre encharge cet aspect.Les prestations de restauration sontassurées par l'Ecole Hôtelièred'Avignon, selon les besoins de l'or-ganisateur. Petit-déjeuners, buffets,collations ou formules personnali-sées permettent une grande souples-se dans le déroulement des anima-tions. Une hôtellerie et une restau-ration de qualité à proximité com-plètent cette offre pour faire de l'é-vénement un moment privilégié.
Tarifs compétitifs
A partir de 60 € la location d'unesalle pour une demi-journée, il fautcompter environ 330 € pour unejournée de réunion incluant petit-déjeuner, déjeuner et pause pour 10personnes. Pour des manifestationsplus importantes, la CCI propose son
DYNAMIQUES VAUCLUSE 37
amphithéâtre d'une capacité d'ac-cueil de 140 places sur son Campus,route de Marseille. Un conseiller està votre service pour personnaliservotre projet et renforcer l'impactauprès des participants.
CONTACT
LE CERCLE DES ENTREPRENEURS
PASCAL BOUCNIAUX
pboucniaux@vaucluse.cci.fr
Tél. : 04 90 14 10 19
LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU VAUCLUSE
PACA : 4 PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
INTERVENANT SUR LA FILIÈRE VÉGÉTALE
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DÉFINITION DU PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ
En 2004, le Gouvernement a lancé la politique nationale des pôles de compétitivité afin de soutenir la croissance économique et l'emploi par
le développement de projets innovants. Les pôles de compétitivité permettent la mise en synergie sur un territoire donné, d'entreprises, de
centres de recherche et d'organismes de formation qui oeuvrent sur un même domaine. Parmi les 10 pôles de compétitivité impactant la
Région, 4 interviennent notamment sur la filière végétale. L'un a pour objet le développement de la filière Parfums, Arômes, Senteurs, Saveurs
(Pôle PASS) ; l'autre vise à favoriser le développement économique de l'ensemble de la filière fruits et légumes (pôle Européen d'innovation
fruits et légumes) ; le troisième porte sur les écotechnologies dans une logique de développement durable (pôle Trimatec) ; le quatrième a
pour objet les énergies non génératrices de gaz à effets de serre (pôle Capénergies).
Source : http://www.competitivite.gouv.fr - Tableaux de bords des pôles de compétitivité : DGCIS / INSEE / DIACT - site des pôles de compétitivité
DOMAINE SECTORIEL
D'INTERVENTION
THÉMATIQUES
PRINCIPALES
TERRITOIRE (RÉGIONS
PRINCIPALES)
SIÈGE(S)
NOMBRE
DE MEMBRES
NOMBRE DE PROJETS
LABELLISÉS EN 2007
PRIDES
PÔLE PASS (PARFUMS,
ARÔMES, SAVEURS, SEN-
TEURS)
Parfumerie
Aromatique alimentaire
Cosmétique
Produits agro-aromatiques
Activités agricoles dans la
production de plantes à
parfum et aromatiques
Activités industrielles dans
les arômes, la parfumerie,
la cosmétique, les colo-
rants, les biocides, l'indus-
trie agro-alimentaire et
agro-aromatique
PACA
Rhône Alpes (Drôme sud)
Grasse - Forcalquier
115 adhérents
dont 85 entreprises
3
Parfumerie, cosmétique,
arômes, saveurs et sen-
teurs
PÔLE EUROPÉEN D'INNO-
VATION FRUITS ET LÉGU-
MES
Fruits et légumes
Agro-alimentaire
Agriculture
Nutrition et santé
Sécurité des aliments
Goût
Emballage
Procédés
Agriculture
PACA
Rhône Alpes
Languedoc Roussillon
Avignon
202 adhérents
dont 133 entreprises
18
Agro-alimentaire,
filières fruits et légumes
PÔLE TRIMATEC
Développement de procédés
propres et innovants repo-
sant notamment sur des
technologies maîtrisées
dans le domaine nucléaire et
qui trouvent des applications
industrielles dans une
démarche de développement
durable, dans et hors champ
nucléaire.
Maîtrise des environnements
confinés
Applications des fluides
supercritiques
Production et valorisation de
la biomasse algale
Utilisation des technologies
séparatives et membranaires
Languedoc Roussillon
Rhône Alpes
PACA
Pont Saint Esprit
95 adhérents
dont 70 entreprises
24
TRIMATEC
PÔLE CAPENERGIES
Énergies non génératrices
de gaz à effet de serre
Maîtrise de la demande
en énergie
Éolien
Solaire
Hydrolique
Hydrogène/Biomasse
Fusion
Fission
PACA
Saint Paul Lez Durance
430 adhérents
dont 306 entreprises
56
Energies renouvelables
non génératrices de gaz
à effet de serre
PLUS D'INFOS SUR ECONOMIE.VAUCLUSE.CCI.FR
POIDS DES ENTREPRISES VAUCLUSIENNES AU SEIN DES 4 PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
Adhésion individuelle des entreprises Vauclusiennes au sein des 4 Pôles de compétitivité100%
80%
60%
40%
20%
0%
PASS FRUITS ET LÉGUMES CAPÉNERGIES TRIMATEC
ENTREPRISES ADHÉRENTES HORS VAUCLUSE
ENTREPRISES VAUCLUSIENNES ADHÉRENTES
Les entreprises vauclusiennes sont les plus représentées au
sein du Pôle Fruits et Légumes puis TRIMATEC et
Capénergies. Le pôle PASS est celui qui totalise le moins
l'adhésion des entreprises vauclusiennes.
Ces représentativités doivent néanmoins être nuancées au
regard de l'adhésion des réseaux d'entreprises.
L'ENTREPRISE,
LE YIN ET LE YANG
Prenant sa sourcedans la philosophiechinoise et la théo-rie des cinq élé-ments naturels -eau, bois, feu, terre,fer - cet essai met enavant une concep-tion originale de l'a-nalyse décisionnelle.Il s'agit, selon l'au-teur, de proposer
“une nouvelle pensée économiquepour une autre vision du mondede l'entreprise”. Présenté commeun “laboratoire d'idées”, le livres'ouvre sur une citation d'ArthurSchopenhauer.
“Gérer son entreprise avec la théoriedes cinq éléments", par Jean-ClaudeRobert, Publiobook éditions, 148pages, 22 €.
MÉCÉNAT : SUIVEZ LE GUIDE
La 17e éditionmise à jour decet ouvragepluridiscipli-naire est des-tinée à tousles acteurs dum é c é n a t ,qu'ils soientnovices oup r a t i c i e n s .L'associationAdmical pro-meut le mécénat d'entreprise etfédère plus de 170 entreprises etinstitutions de toutes tailles et detous secteurs. Le guide les présen-te, ainsi que les actions qu'ellessoutiennent, et tous les outils etcoordonnées utiles.
Répertoire du mécénat d'entreprise2009, Admical, 544 pages, 82 € + 9€ de port. www.admical.org/pro-ducts.asp
LA RETRAITE QUI BOUGE
Le “plan emploiseniors " mis en placepar le gouvernementcomporte d'importan-tes mesures. Les voicidécrites et expliquéespar une avocate, spé-cialiste du droit dutravail, du momentoù l'on quitte la vieactive à la reprise d'une activité,en passant par la formation et lavalorisation des acquis de l'ex-périence. Un astucieux glossaireet un annuaire des adresses uti-les terminent un ouvrage quiconcerne tous les baby boomers. “Retraite et emploi : commentconcilier les deux ", par Clara SariEditions du Puits fleuri -222 pages-22,50 €. www.puitsfleuri.com
LA CONTREFAÇON SANS FAÇONS
Il faut “protéger lecommerce loyal, frap-per le commercedéloyal". Cette formu-le n'est pas du direc-teur de laConcurrence, maisde… Victor Hugo !Aussi ancienne que leséchanges écono-miques, la lutte contre la contre-façon est une guerre mondiale,engagée contre un ennemi invi-sible. Deux juristes regroupentdans ce “premier manuel pra-tique à l'usage de ceux qui veu-lent protéger leur création” toutce qu'il faut savoir pour se pro-téger de ce phénomène d'am-pleur internationale : d'où vient-il, quelles actions légales per-mettent de s'en prémunir (dépôtsde marque, brevets, noms dedomaine), quels sont les droitsdes auteurs et des entreprisespropriétaires et les prérogativesdes institutions qui les défen-dent. Si la Chine joue ici un rôlemajeur, un chapitre particulierest consacré à Internet, protago-niste dématérialisé mais nonmoins actif de la fraude.
“Guide anti-contrefaçon", parPhilippe Van Eeckhout et ElisabethPricaz, Bourin Editeur -256 pages -19 €. www.bourin-editeur.fr
Source : L’Interconsulaire
MIEUX GÉRER NOS RESSOURCES
Depuis son apparition dans levocabulaire, l'expression “déve-loppement durable” fait l'objetd'innombrables définitions. Ceguide de la collection “les topos” aplusieurs mérites. Le premier estde donner un fondement scienti-fique au souci de mieux gérer lesressources de la planète. Il metégalement en évidence l'émergen-ce de cette préoccupation, lesréponses techniques ou scienti-fiques qui lui sont données, etleurs limites. Les visions des deuxauteurs, l'un enseignant àSciences-Po Paris, l'autre ingé-nieur des Eaux et Forêts, sontcomplémentaires. Leur proposn'est ni béatement optimiste, nicatastrophiste. Il s'appuie sur desdonnées chiffrées, des exemplesnombreux qui illustrent l'évolu-tion des mentalités, et décrivent lamultitude d'initiatives, globales etlocales, qui s'emploient à donnerau progrès un sens nouveau.
“Le développement durable", parThierry Libaert et André-Jean GuérinEditions Dunod -160 pages- 12,90 €www.dunod.com
A VOS MARQUES…
Dirigeant de plusieurs grandesagences de publicité, l'auteur estun spécialiste des marques. Depuisvingt ans, constate-t-il, des centainesd'entre elles ontdisparu. Pourtant,l'avenir est à cellesqui sauront seremettre en ques-tion et se réinven-ter. La bonne straté-gie est donc la stra-tégie du courage.“Posture d'engage-ment et d'offensive marketing, lecourage fait vendre !”. De nom-breux exemples viennent illustrercette profession de foi.
“La stratégie du courage”, par Patrick Mercier Editions Eyrolles -300 pages-24 €.www.eyrolles.com
DYNAMIQUES VAUCLUSE 41
DOSSIER DU PROCHAIN NUMÉRO
ARTS ET ANTIQUITÉS EN VAUCLUSE
DYNAMIQUES VAUCLUSE 42
ORIZON7, 8 ET 9 OCTOBRE 2009 PARC DES EXPOSITIONS DE NÎMES
Pour sa 4ème édition, Orizon prend pour thé-matique centrale la construction durable.Avec plus de 100 exposants, 3 conférencesplénières, 10 ateliers workshops, des ren-contres d'affaires européennes, Orizon est lerendez-vous incontournable pour les entre-preneurs et collectivités qui agissent enfaveur du développement durable.
Contact : 04 66 879 866 www.orizon.nimes.cci.fr
COMMERCE EN FÊTEDU 7 AU 17 OCTOBRE 2009
Les commerçants participant à l'opérationproposent des animations locales sur lethème de l'environnement. Un grand jeuconcours est organisé avec 12 000 € de lots .
Contact : 04 90 14 87 51
www.commerceenfete84.com
54e FOIRE D'ORANGE DU 10 AU 18 OCTOBRE 2009 PARC DES EXPOSITION D'ORANGE
Habitat, artisanat, gastronomie, tourisme,énergies renouvelables, agriculture, auto-mobiles, Luna Park…
FAVHEALTH 2009 DU 18 AU 21 OCTOBRE 2009 PALAIS DES PAPES AVIGNON
Colloque international dédié aux scienti-fiques et aux acteurs économiques de lafilière sur les avancées de la recherchedans le domaine des liens entre fruits etlégumes et santé et des facteurs qui lesimpactent. 250 chercheurs et industriels dumonde entier sont attendus.
www.favhealth2009.com
CONVENTION STRATOFLIGHT 20 ET 21 OCTOBRE 2009 CAMPUS DE LA CCI, ALLÉE DESFENAISONS À AVIGNON
“Les enjeux et défis des appareils et volsstratosphériques”. Organisée par la CCI de
Vaucluse et le pôle de compétitivité Pégase,la convention Stratoflight vise à faire émer-ger de nouveaux projets collaboratifs et s'a-dresse aux entreprises européennes de lafilière aéronautique et spatiale.
Contact : 04 90 14 87 29OEL
RISQUE ROUTIER PROFESSIONNEL20 OCTOBRE 2009 DE 8H30 - 10H30CCI DE VAUCLUSE, ANTENNE DE CAVAILLON
Réunion d'information pour échanger aucours d'un petit déjeuner avec des responsa-bles de la CRAM et de la DDEA sur le thème"Entreprise et circulation routière : risques,coûts, responsabilités et prévention"
Contact : 04 90 14 87 59
FORUM SANTÉ ET SALON APM VENDREDI 23 OCTOBRE 2009 CAMPUS DE LA CCI, ALLÉE DESFENAISONS À AVIGNON
Organisé par le pôle Sud Formation Santéde la CCI de Vaucluse, ce Forum Santéaccueille cette année le Salon APM.Laboratoires, grossistes, de nombreux pro-fessionnels sont réunis et participent à desconférences thématiques. Des diagnosticssanté et ateliers pratiques sont dédiés augrand public.
Contact : 04 90 13 86 27
www.sudformationsante.frMARCESDE NOELFOIRE DE LA SAINT VÉRANDU 7 AU 11 NOVEMBRE 2009 CAVAILLON
Avec près de 400 stands répartis sur19 000 m², la Foire de Cavaillon est un ren-dez-vous économique et social majeur. acti-vités agricoles, commerciales, industrielleset culturelles.
FOIRE DE LA SAINT SIFFREINDU 27 AU 29 NOVEMBRE 2009 CARPENTRAS
Cette manifestation allie modernité et tradi-tion avec une foire agricole et commercialependant 3 jours et le 30 novembre, la tradi-tionnelle foire dans toute la ville, point d'or-gue et fierté des Carpentrassiens qui luisont fidèles depuis plus de 400 ans!
ANIMATION DES ZONESD'ACTIVITÉSPROJET DE FÉDÉRATION8 DÉCEMBRE 2009 COURTHÉZON
Suite à la mise en place d'une politique d'a-nimation des Zones d'Activités du Vaucluseet à la création de groupements d'entrepri-ses, il a été proposé aux Présidents de l'en-semble de ces associations de se regrouperau sein d'une Fédération Départementale.
Contact : 04 90 14 87 23
RENCONTRES EURO-MÉDITER-RANÉENNES TECH FRUITS &LÉGUMESLUNDI 7 ET MARDI 8 DÉCEMBRE 2009CENTRE DES CONGRÈS – PALAIS DESPAPES À AVIGNON
Organisées sous forme de Convention d'af-faires et de tables rondes, l’événementdédié à la filière Fruits et Légumes devraitaccueillir une centaine d'entreprises et 300rendez-vous d'affaires.
Contact : 04 91 90 82 30 – www.ccif-
marseille.com
20 ANS DU RLA VENDREDI 11 DÉCEMBRE 2009 SITE AGROSCIENCE DE L'UNIVERSITÉD'AVIGNON
Développement local, présentation desstructures et bilan des actions mises enplace jalonneront cette journée organisée àl'occasion des 20 ans du Réseau Locald'Accueil. À 18H se déroulera la 10e éditiondes Trophées de la création-reprise, quirécompensent les créateurs et repreneursd'entreprises du Vaucluse.
www.rla84.fr
SOIRÉE ANNUELLE SPRINT VENDREDI 11 DÉCEMBRE 2009 À 18H00 CCI DE VAUCLUSE
Présentation de l'association d'accompa-gnement à l'international SPRINT et de sesadhérents, témoignages d'entreprises,bilan des actions 2008, présentation desactions pour 2009
Contact : CCI de Vaucluse 04 90 14 87 05
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