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Dr Olivier FERRAND - ADOC 18 _ IRSA INPES Avril 2010

Aide au transport des femmes

dans le cadre

du DO CS dans le CHERBilan et recensement d’actions similaires en France

Contexte politique

« Les femmes qui échappent à notre DO

sont issues de milieux défavorisés. C’est

un vrai marqueur social. C’est pourquoi je

veux mettre en place une politique

d’accompagnement avec des réseaux et

de la communication de proximité. »

Mme Roseline BACHELOTMarie Claire nov. 2009

14ème département En superficie *

82ème en terme de densité de populationAvec 43 hab/Km² °

Population 314 675Répartie en 55% urbaineEt 45% rurale °

*CG 18, ° INSEE 2006

Population cible ≈ 50000

Contexte local / Organisation

• Recherche d’un partenaire «prestataire» du transport GFAI

• Toutes femmes signalées sont contactées par ADOC 18 pour le RDV et le transport était assuré par GFAI

• Mais les financements n’ont pas été obtenu selon ce modèle

Communication

• Auprès des maires lors de la réunion de l’association des maires du Cher

• Info presse• Info collectives au public• Info professionnels de santé• Travailleurs sociaux du Cher Nord

(Présentation de l’action à une réunion d’équipe)

• Communication lors d’événements des partenaires

RESPECT de la charte graphique nationale

Retours des professionnels

• Travailleurs sociaux• « Pas du ressort des AS, mais celui du MT »• « Quelle légitimité des AS pour un sujet médical ? »• Ne fait pas partie des priorités : alimentaire,

ressources, logement, ….• Les personnes « précaires » ne se projètent pas

dans cette logique : souci du quotidien, du « aujourd’hui »

• Praticiens• « Ramener des sous aux Radiologues »

Retours des femmes

• Beaucoup d’inquiétude– Qui êtes vous ?– Comment avez-vous eu mon N°téléphone ?– Comment savez vous que je dois passer une

mammographie ?

Difficultés rencontrées

• Malgré les moyens mis en œuvre– Contacts téléphoniques– Doublement de la prise de rendez-vous par téléphone

et par courrier– Rappel des personnes la veille du RV Les personnes n’ont pas accepté ou se sont

désistées à la dernière minute

• Transports à vide et temps bloqué du minibus

• Difficultés à gérer avec cabinets de radiologie

Conclusion 1

• La mobilité est le premier argument avancé par les femmes qui ne participent pas au DO CS

• MAIS c’est le dernier argument valableMAIS c’est le dernier argument valable !!• Ce prétexte cache de

– l’angoisse– de la négligence– de la non prise de conscience – et touche à « l’intime » qui dérange et fait peur

• Pertinence du porteur de projet qui n’a pas « pignon sur rue » en terme de prévention ?

• Comment rendre le projet plus visible au sein du réseau santé ?

• Et comment faire pour que le réseau se l’approprie ?

• La logistique doit-elle être envisagée sous forme de prestation confiée par le porteur de projet ?

Interrogations quant au porteur de projet

Interrogations quant au public

• Les « vrais » précaires n’ayant pas le DO comme première préoccupation, quels moyens mettre en œuvre pour les amener vers le dispositif ?

• Quel serait l’élément déclencheur ? (pour aider au passage à l’acte du DO)– Femmes relais : comité féminin ?– « Bonus » après le DO ?

• Enquête auprès des médecins coordonnateurs des Structures de Gestion des dépistages, été 2009

• 45 réponses

– Pas d’action prévue 34 (75.6%)– Action envisagée 3 (6.6%)– Action réalisée 8 (17.8%)

• 50% sont encore actives (4/8)• 50% sont stoppées (4/8)

Et ailleurs ?

4 actions en cours

• Exemple de l’Aisne – Financement par le CG– Bons de transport de 20 € maxi– Pas de relais– Contact direct des femmes– 500 femmes / an– Femmes rurales habitant à + de 15 km d’un

centre de radiologie

• 3 autres SG– Financement par DRASS (fonds dédiés),

fonds propres de la SG– Budget de 56 à 62.5 €– 5 à 12 femmes par an– Pas de relais ou relais (MT,L1…) peu

productifs

4 actions en cours

• Action compliquée à mettre en place• Peu ou pas de relais sur lesquels s’appuyer• Mais offre à la SG un moyen d’entrer en

communication avec cette population «précaire»

• Le problème de transport n’est pas le vrai n’est pas le vrai problèmeproblème à la non participation au dépistage organisé.

• Il s’agit d’un refus déguisé

Conclusion

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