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Post on 10-Sep-2018
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univh2c.ma ; univ-adieng.com ; encgcasa.ac.ma ; lrpfg.ma
CONGRES INTERNATIONAL SUR LE MANAGEMENT ET LA PROSPECTIVE
STRATEGIQUE DES ORGANISATIONS (CIMPSO 6ème édition)
REFLEXIONS GENERALES SUR LA THEMATIQUE
Le concept du développement durable trouve ses
origines théoriques dans le milieu du XIXe siècle. Une
vaste littérature a permis de raffiner la définition
conceptuelle de cette notion que l’on associe
souvent aux négociations internationales portant sur
l’environnement et le développement et surtout aux
travaux de la Commission Brundtland. Le concept a
débuté à se forger très tôt, mais ce n’est qu’en 1980,
avec la publication de la stratégie mondiale de la
conservation (SMC), que le terme « développement
durable » a été employé au sens qu’on lui attribue
aujourd’hui. C’est en effet entre la publication de la
SMC et la déclaration de Rio en passant par le
rapport Brundtland "Notre Avenir à tous", que le
concept de développement durable a d’une part
grandement évolué et, d’autre part, été le plus
largement diffusé. Il peut être défini comme une
forme de développement économique ayant pour
objectif principal de concilier le progrès économique
et social avec la préservation de l'environnement, ce
dernier étant considéré comme un patrimoine
devant être transmis aux générations futures.
De cette notion de développement durable découle
un autre concept de « Responsabilité sociale des
entreprises RSE », qui peut être défini comme
l’ensemble des pratiques mises en place par les
entreprises dans le but de respecter les principes du
développement durable (social, environnemental et
économique). A l’heure actuelle, la RSE est en pleine
évolution les entreprises cherchent à définir de
nouveaux moyens d’agir pour le développement
durable, sans perdre de vue la nécessité d’améliorer
leurs performances et aussi leur image surtout dans
environnement de plus en plus concurrentiel et où la
création de valeur pour les actionnaires est devenue le
nouveau credo.
L’intégration de nouvelles responsabilités sociales et
environnementales est souvent appréhendée comme
une opportunité économique que l’entreprise peut
saisir afin d’améliorer sa position concurrentielle. Poser
la question des conditions d’un alignement entre
performances sociales et économiques permet
d’aborder cette problématique sous un autre angle en
essayant de mettre à jour les choix stratégiques
envisageables par une entreprise, surtout que la mise en
place d’une politique RSE et d’une vision d’entreprise
axée sur le concept du développement durable est un
choix effectué par les dirigeants qui va certainement
avoir une incidence sur la richesse de ceux qu’ils sont
censés représenter, en l’occurrence, les actionnaires.
Pour les théoriciens de la finance d’entreprise, ce
discours n’est pas nouveau : l’objectif des dirigeants
a toujours été de maximiser la valeur de l’entreprise,
ou encore la valeur des capitaux investis par les
actionnaires, mais à la logique actionnariale de la
firme (Friedman, 1970) s’oppose une vision plurale
qualifiée de «partenariale», fondée sur une juste
répartition de la valeur créée (économique,
financière, sociale et environnementale) pour
l’ensemble des «ayants droit» de l’entreprise
(actionnaires et parties prenantes) (Hirigoyen, 1997;
Charreaux et Desbrières, 1998; Kochan et Rubinstein,
2000 ; Poulain - Rehm, 2002). Selon Brisley et al.
(2011), le développement durable permet aux
entreprises d'intégrer en plus de la maximisation des
valeurs actionnariales, des objectifs des parties
prenantes dans la chaîne de valeur globale de
l'entreprise.
Dans ce sens, Porter et Kramer (2006, 2011)
proposent replacer les démarches RSE au cœur de la
stratégie de l’entreprise au travers du concept de
création de valeur partagée « Creating Shared
Value».
En tout état de cause, il s’agit d’un thème porteur,
car la relation entre le concept de la création de
valeur actionnariale et le développement durable est
en passe d’acquérir ses lettres de noblesse dans le
développement durable est en passe d’acquérir ses lettres
de noblesse dans le management des entreprises.
Nombreuses sont les études qui ont montré qu’impact
social, sociétal et rendement financier ne sont pas
incompatibles, quoique pour être mis en œuvre, ce
concept nécessite une responsabilité partagée et un
engagement de tous les acteurs, car même si les intérêts
de ces divers acteurs sont naturellement différents, le
développement durable représente un point d’ancrage
commun pour l’adoption d’une vision collective. Ainsi, il
est impératif de pouvoir démontrer les bénéfices que peut
retirer une entreprise en termes de création de valeur afin
d’accroitre son adoption dans la sphère économique.
Dans ce contexte, le colloque vise à répondre à une
question fondamentale de savoir si les entreprises
s’inscrivant dans ces pratiques arrivent-elles à être plus
performantes. Ainsi, la question principale de notre
colloque est « Quels impacts de développement durable
des entreprises sur la création de valeur ? »
Toutes contributions théoriques et/ou empiriques
explorant les différentes facettes de la relation entre les
pratiques de développement durable et de la
responsabilité sociale des entreprises et la création de
valeur des entreprises sont éligibles. Cette thématique
générale peut notamment être déclinée autour des axes,
dont la liste n’est pas exhaustive :
1- Développement durable et Création de valeur
2- Développement durable et performance
globale des entreprises ;
3- Finance durable ;
4- Marketing durable ;
5 - Développement durable et organisations
logistiques
6- Gestion des ressources humaines et
développement durable.
Le congrès est ouvert à tous les chercheurs, enseignants-
chercheurs, doctorants, post-doctorants et professionnels.
Les meilleures communication et le meilleur projet de
thèse seront sanctionnés par des prix d'excellence
DATES A RETENIR
Résumés : 15 Septembre 2018
Notification aux auteurs : 30 Septembre 2018
Réception des papiers définitifs : 15 Octobre 2018
Notification aux auteurs : 30 Octobre 2018
Date du colloque : 22 et 23 Novembre 2018
CONSIGNES DE SOUMISSION
Les contributions peuvent être en français ou en anglais
ou en arabe à l’adresse suivante :
colloqueencg2018@gmail.com
A/ Soumission des résumés (voir calendrier)
Résumé d’environ 250 mots en français ou en anglais en
format Word, police de caractère Times New Roman 12
points et interligne 1,5.
Les auteurs doivent accompagner leurs résumés des
informations suivantes :
Titre de la communication (14 points, Gras)
Noms et affiliations des auteurs (Université,
Laboratoire.../10 points).
Téléphone, adresse électronique, adresse postale...
Axe de la communication
5 Mots clés en français et en anglais
B/ Soumission des articles complets (voir calendrier)
Format Word, police de caractère Times New Roman 12
points et interligne 1,5.
Le texte complet, bibliographie et annexes comprises, ne
doit pas excéder 20 pages.
LOGISTIQUE ET FRAIS DE PARTICIPATION
Une lettre d’acceptation sera transmise aux auteurs
Les frais d’inscription des participants au colloque
couvrent la documentation, les pauses café et les repas
de midi. Ils sont de :
doctorants
➢ 1500 DH (150€) pour les enseignants-chercheurs
et,,chercheurs.
➢ 700 DH (70 €) pour les doctorants
COMITE SCIENTIFIQUE :
Abdelmajid IBENRISSOUL, ENCG Casablanca,
Abdellatif KOMAT, FSJES Casablanca,
Hanane ROCHDANE, ENCG Casablanca,
Moryah Conte, Universite AHMADOU DIENG
KarimGASSEMI, ENCG Casablanca,
Boubacar koubia Diallo, Universite AHMADOU DIENG
Mohamed ABOUELJAOUAD, FSJES Casablanca,
Alfa oumar Diallo, Universite AHMADOU DIENG
Mohamed IBRAHIMI, ENCG Casablanca,
Hanane AAMOUM, ENCG Casablanca,
Naima ELHAOUD, ENCG Casablanca,
Nafii IBENRISSOUL, ENCG Casablanca,
Karima MIALED, ENCG Casablanca,
Mbarka ELGAZALI, ENCG Casablanca,
Abderrahim RHARIB, ENCG Casablanca,
Siham JABRAOUI, ENCG Casablanca,
Hasna GABER, ENCG Casablanca,
Mohamed LAHMOUCHI, ENCG Casablanca,
Mustapha AMRI, ENCG Casablanca,
Youssef SAID, ENCG Casablanca,
Smail KABBAJ, ENCG Casablanca,
Salahddine KOBAA, FSJES Casablanca,
Hamid NECHAD, ENCG Tanger,
Tarik KASBAOUI, ENCG Eljadida,
Rhizlane GUATI, ENCG Casablanca,
Abdenbi LOUITRI, FSJES Marrakech,
Alain REDSLOB, Université Panthéon Assas Paris
Mohamed Larbi SIDMOU, FSJES Marrakech,
Mohamed ZERHOUNI, ENCG Casablanca,
Mohamed MOUTMIHI, FSJES Mohammedia
Taoufik ZINAOUI, ENCG Casablanca,
Mohamed BENHRIMIDA, FSJES Mohammedia.
Mamadou Saliou Diallo, Université AHMADOU DIENG
Sidi Mohamed RIGAR, FSJES Marrakech,
COMITE D’ORGANISATION :
Nesror KAGBANDOUNO,
Smail KABBAJ,
Youssef SAID,
Thierno saidou DIENG,
Mbarka ELGAZALI,
Karima MIALED,
Ibrahima SECK,
Kamal ABOUELJAOUAD,
Youssef Alaoui Ismaili, Abdallah RHIHIL,
Youssouf Joseph GOMEZ,
Mohamed Zerhouni,
Fahd Chraibi,
Hicahm Drissi
Anouar Hasbaoui,
Mohamed MOUTMIHI,
Nafii IBENRISSOUL,
Abderrahim RHARIB,
DIRECTION DU CONGRES : Idriss MANSORI, président de l’Université HASSAN II Casablanca
Dleng Hadja Ramatoulaye SOW, Fondatrice de l’Université Ahmadou Dieng
Mohamed Nabil BENCHEKROUN, Directeur de L’ENCG Casablanca
Mamadou Pathe DIENG, Président Université Amadou Dieng
Smail KABBAJ, Professeur à L’ENCG Casablanca
Youssef SAID, Professeur à L’ENCG Casablanca
Nafii IBENRISSOUL, Professeur à L’ENCG Casablanca
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