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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
1 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PROCEEDING
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
2 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PREAMBULE
Le Premier Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien est organisé à Ouargla en
2010, ce colloque est une rencontre entres les géologues algériens, étrangers et les acteurs des
secteurs économiques dans le domaine de la géologie pétrolière, la géologie minières
l‘hydrogéologie et l‘environnement, pour exposer les résultats de recherches et discuter les
problèmes rencontrés au coeur du Sahara. Le colloque se déroulera à Ouargla, à 80 Km de Hassi-
Messaoud et à 30 Km du Haoud Berkaoui. Il permettra de donner des orientations aux acteurs
économiques pour améliorer les méthodologies de recherches dans ce domaine.
Cinq conférences pleinières sont consacrées aux ressources minérales naturelles et synthétiques
(W. Proshaska et Y. Fuchs), l‘environnement minier (D.E. Aïssa) et à la géologie fondamentale du
Sahara algérien (J. Fabre et Ph. Legrand).
Le Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien est organisé du dimanche 05
décembre au mardi O7 décembre 2010 en quatre thèmes : Géologie Fondamentale, Géologie des
ressources minérales, Hydrocarbures et eau et environnement. 140 présentations orales et 39
posters seront débattus pendant trois jours entre doctorants, chercheurs enseignants chercheurs ou
professionnels des Sciences de la Terre.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
3 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Présidents d'honneur
Pr. BOUTARFAIA Ahmed Univ. Ouargla, Algérie
Dr. BISSATI Samia Univ. Ouargla, Algérie
Président
Dr. HACINI Messaoud Univ. Ouargla, Algérie
Comité Scientifique
Dr. Hacini Messaoud Univ. Ouargla, Algérie
Pr. Aissa Djamel-Eddine Univ. Houari B., Algérie
Pr. Kolli Omar Univ. Bab Zouar - Algérie
Pr. Boutaleb Abdelhak Univ. Houari B., Algérie
Pr. Eric Oelkers Univ.Toulouse, France
Pr. Michel Lacroix Univ. Nice, France
Pr. Droubi Abdallah Univ. ASCAD, Syrie
Pr. Mehboubi M'hamed Univ. Oran, Algérie
Pr. Andre Haas Univ. Pau, France
Pr. Kherici Nacer Univ. Annaba, Algérie
Pr. Laouar Rabah Univ. Annaba, Algérie
Pr. Djabri Larbi Univ. Annaba, Algérie
Pr. Mezghache A/Hamid Univ. Annaba, Algérie
Pr. Vincent Valles Univ. Avignon, France
Pr. Boudoukha Abderrahmane Univ. Batna, Algérie
Pr. Ferchichi Ali Univ. Tunis, Tunisie
Pr. Benabidate Lahcene Univ. Maroc
Pr. Jacky Mania Univ. France
Pr. Aureli Alice Unesco
Pr. Jean Fabre France
Dr. HAMZAOUI Ahmed Hichem Tunisie
Pr. Walter Prochaska Autriche
Pr. Yves Fuchs France
Pr.LEGRAND Phillipe France
Pr. Settou Noureddine Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Bouabsa Lakhdar Univ. Annaba, Algérie
Dr. Djidel Mohamed Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Nezli Imed Eddine Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Aissani Belkacem Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Saker Med Lakhdar Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Mme Zeddouri Samia Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Addoum Belkacem Sonatrach, Exploitation
Dr. Arad Adjas Sonatrach, Exploitation
Dr. Boumendjel Khaira CRD Boumerdes
Dr. Guendouz Abdelhamid Univ. Blida, Algérie
Dr. Hamdi-Aissa Belhadj Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Djerrab Abderrezak Univ. Tebessa, Algérie
Mr. Bouregaa Slimane Univ. Ouargla, Algérie
Mr. Brinis Nafaa Univ. Batna, Algérie
Comité d‟organisation
Dr. Djidel Mohamed Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Nezli Imed Eddine Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Aissani Belkacem Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Saker Med Lakhdar Univ. Ouargla, Algérie
Dr. Mme Zeddouri Samia Univ. Ouargla, Algérie
Mr. Daddi-Bouhoun M. Univ. Ouargla, Algérie
Mr. Zeddouri Aziz Univ. Ouargla, Algérie
Mr. Bouregaa Slimane Univ. Ouargla, Algérie
Mr. Satouh Adel Univ. Ouargla, Algérie
Mr. Zerrouki Hichem Univ. Ouargla, Algérie
Mr. Merabet Lakhdar Univ. Ouargla, Algérie
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
4 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Mr. Harrouchi Lakhdar Univ. Ouargla, Algérie
Mme BenAissa Nabila Univ. Ouargla, Algérie
Mme Sahri Leila Univ. Ouargla, Algérie
Mme Maabdi Nawal Univ. Ouargla, Algérie
Mme Sail Nadira Univ. Ouargla, Algérie
Mlle Beguiret Lilya Univ. Ouargla, Alg
GEOLOGIE FONDAMENTALE
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
5 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Sommaire
AUTEURS TITRES PAGES
Saïda AÏT-DJAFER,
Zouhir ADJERID,
Assia BADANI,
Khadidja OUZEGANE
and Jean Robert
KIENAST
THE MIGMATITIC Al–Fe GRANULITES FROM
THE IHOUHAOUENE AREA (NW HOGGAR,
ALGERIA): PHASE RELATIONSHIPS AND P-T
PATH EVOLUTION
08
Belkacem AISSANI,
Messaoud HACINI,
Belhadj HAMDI-AISSA,
Ahmed HAMIS
EFFETS DE LA DISSOLUTION DU GYPSE ET
DES CALCAIRES
SUR LES EFFONDREMENTS DU BAS SAHARA
09
A. BAAOUAGUE
et A.CHOUABI
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE
DES ARGILES SOUS-NUMIDIENNES
DE LA REGION DE SOUK-AHRAS
10
Souhila BAGDI
LE QUATERNAIRE MOYEN ET RECENT DE
KHNEG TLAÏA (OUGARTA) ANALYSE
SEQUENTIELLE ET INTERPRETATIONS
DES ENVIRONNEMENTS DE DEPOT :
RELATION AVEC LES CYCLES DE
MILANKOVIC
11
Fahima BERRAKI,
Abderrahmane
BENDAOUD,
Boualem BRAHIMIet
Safouane DJEMAÏ
CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE DES REGIONS
PRECAMBRIENNES EN ZONES DESERTIQUES
ARIDES PAR L‘UTILISATION DES IMAGES LANDSAT
7 ETM+ :
L‘EXEMPLE DE L‘ALEKSOD (HOGGAR,
ALGERIE)
12
M.T. BENAZZOUZ, L.
BOUREBOUNE et L.
MERABET
LA MER SAHARIENNE QUATERNAIRE AU
BAS SAHARA :
LE MYTHE ET LES FAITS
16
Sana BENMANSOUR,
Ahmed INAL, Mohamed
CHADI,
El hadj YOUSSEF
BRAHIM
ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET
PALEONTOLOGIQUE DU CRETACE TERMINAL
DE L‘ATLAS SAHARIEN ORIENTAL
(DJ. GAAGA, NE ALGERIE).
17
Slimane BOUREGAA
LE CENOMANIEN SUPERIEUR DANS LE
SECTEUR D‘AOUGROUT
(PLATEAU DU TADEMAÏT OCCIDENTAL,
SAHARA ALGERIEN) :
ETUDE PALEONTOLOGIQUE
PALEOENVIRONEMENTALE, ET
SEDIMENTOLOGIQUE.
18
Mohamed CHEBBAH
SEDIMENTOLOGIE DES FACIES,
PROPOSITIONS DE CORRELATIONS ET
PALEOGEOGRAPHIE DE LA FOSSE SUD
AURESIENNE AU NEOGENE (DOMAINE PRE-SAHARIEN, ALGERIE).
19
Smaine CHELLAT, PALEO-ENVIRONNEMENT DES TERRASSES
FLUVIATILES ET ALLUVIONNAIRES DE
L‘OUED MELLEGUE ET SES AFFLUENTS
APPROCHE SEDIMENTOLOGIQUE,
STRATIGRAPHIQUE ET MAGNETIQUE
20
Nabil DAFAFLIA
et Abderrahmane
BOUMEZBEUR
LES PROPRIETES GEOMECANIQUES DES
ROCHES CARBONATEES DE LA REGION DE
TEBESSA, ALGERIE : INFLUENCE DE LA
37
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
6 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PETROGRAPHIE ET DE LA MINERALOGIE
M. DAIF et A. ARAFA
LES BRECHES MICROGRANITIQUES DE LA
REGION CAP DE FER -CHETAIBI
(NORD-OUEST ANNABA).
38
M. DAIF et A. ARAFA
ENVIRONNEMENT GEODYNAMIQUE DES
FORMATIONS MAGMATIQUES MIOCENES DE
LA REGION DE ANNABA (NE ALGERIE)
39
B. DAMNATI, S.
IBRAHIMI,
O. BENHARDOUZE,
et M.
MOUKHCHANE
QUANTIFICATION DE L‘EROSION
HYDRIQUE PAR LE 137
Cs ET LE 210
Pb AU
NIVEAU D‘UNE PARCELLE DANS LE BASSIN
VERSANT DU BARRAGE NAKHLA
(REGION DE TETOUAN, NORD-OUEST DU
MAROC)
40
B. DAMNATI,
I. ETEBAAI,
H. BENHARDOUZ,
O. BENHARDOUZ
et H. REDDAD
FONCTIONNEMENT HYDROCLIMATIQUE ET
SEDIMENTATION ACTUELLE DANS TROIS
LACS DE MOYEN ATLAS MAROCAIN
(IFRAH, IFFER ET AFOURGAGH)
41
Nadia DJEROUIT,
Djamel MACHANE
et Jean-luc CHATELAIN
LES FAILLES SISMOGENES DE L'ALGEROIS 42
Abdallah ELKHAZRI,
Saloua RAZGALLAH
& Hassen ABDALLAH
PRECISIONS STRATIGRAPHIQUES
SUR L‘APTIEN DU JEBEL AMMAR
(NORD-EST DE LA TUNISIE)
43
Jean FABRE
EVOLUTION DU SAHARA CENTRAL ET
OCCIDENTAL DU
PRECAMBRIEN A NOS JOURS
44
A.H FELLAH,
AEK. OUALIMEHADJI,
A. MEKKAOUI
et M. BENYOUSF
LE DEVONIEN INFERIEUR ET MOYEN A BEN
ZIREG :
LITHOSTRATIGRAPHIE, ANALYSE
SEQUENTIELLE ET ENVIRONNEMENTS DE
DEPOTS
(BECHAR, SAHARA ALGERIEN NORD
OCCIDENTAL)
59
O.DEGAICHIA, A.
FIFATI
et N.ALOUK
ETUDE STRUCTURALE ET PETROGRAPHIQUE
DES FORMATIONS PLIOCENES DE BEKKARIA
(TEBESSA, N-E ALGERIEN)
60
Hamid HADDOUM
LES DEFORMATIONS HERCYNIENNES DANS
LA PLATEFORME SAHARIENNE
OCCIDENTALE : UNE CONSEQUENCE DE SON
POINCONNEMENT PAR LA DORSALE
REGUIBAT
61
R. HAMDIDOUCHE ET
R. AIT OUALI
DEUX CYCLES MAJEURS DU REMPLISSAGE
PALEOZOÏQUE DU BASSIN
D‘OUGARTA (SW-ALGERIE)
63
N. HAMMAD,
M. KAHOUI
& Y. MAHDJOUB
CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE PAR
TELEDETECTION: APPORT DES IMAGES
LANDSAT ETM + ET ASTER POUR LA
CARTOGRAPHIE LITHOLOGIQUE EN ZONE
ARIDE.
64
Missoum HERKAT
CONTROLE DE LA SEDIMENTATION DE LA
MARGE NORD DU SAHARA AU CRETACE PAR
LE JEU DE L‘ACCIDENT
SUD-ATLASIQU2
65
Fatma KILANI- CARACTERISTIQUES BIOSTRATIGRAPHIQUES 66
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
7 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MAZROUI, Wissal
GHAZZAI
& Saloua RAZGALLAH-
GARGOURI
DU PERMIEN DU SUD TUNISIEN
Philippes LEGRAND
A PROPOS DES UNITES DES GRES DES
TASSILIS INTERNES (SAHARA ALGERIEN) DU
TERRAIN AUX FORAGES,
QUE VEUT DIRE UNITE III ?
66
L. LOUAIL et S. TLILI LA TRACE SISMIQUE ET ENVIRONNEMENT 75
Yamouna MAKHLOUF
& Fatouma CHIKHI-
AOUIMEUR
PRESERVATION ET VALORISATION DES
COLLECTIONS SAHARIENNES DEPOSEES AU
MUSEE DE L‘UNIVERSITE D‘ALGER :
INVENTAIRE, GESTION INFORMATISEE ET
EXPLORATION DE GEODIVERSITE
76
Abderrahmane
MEKKAOUI,
Nacera REMACI-
BENAOUDA
et Khadidja GRAINE-
TAZROUT
MAGMATISME BASIQUE DE ZERIGAT ET
KSIKSOU (REGION D‘ABADLA, SUD OUEST
ALGERIEN) : MODE DE MISE EN PLACE,
PETROLOGIE ET GEOCHIMIE
77
Abla RIHANI,
Mohamed Redha
MENANI et
Abderrahmane
BOUMEZBEUR
LE COMPORTEMENT DES ARGILES
GONFLANTES DANS UN CLIMAT SEMI ARIDE
(CAS DES ARGILES DE LA REGION DE
N‘GAOUS) ET LEUR INFLUENCE SUR LA
DURABILITE DES CONSTRUCTIONS.
78
A. SALHI,
M. BENHAMOU
& F. ATROPS
CONTROLE ALLOSTRATIGRAPHIQUE DES
CARBONATES CENOMANO-TURONIENS DES
MONTS DES KSOUR
(ATLAS SAHARIEN, ALGERIE)
85
Adel SATOUH
et Rabah LAOUAR
CARACTERISTIQUES PETROLOGIQUES ET
GEOGHIMIQUES DES ROCHES
MAGMATIQUES ACIDES DES LA REGION DE
COLLO (MASSIF DE CAP BOUGAROUN),
(NE ALGERIEN)
86
El hadj YOUSSEF
BRAHIM,
Sana BENMANSOUR,
Wahid CHATTEH
ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET
DIGENETIQUE DES CALCAIRES
MAASTRICHTIENS DE LA COUPE
D‘EL KANTARA
(AURES OCCIDENTAL. ALGERIE).
90
Rabah ZEDAM,
Abderrazak DJERRAB,
Nabil DEFAFLIA
Amel LAIFAOUI
et Samia BARKAT
ETUDE DES TERRASSES FLUVIATILES ET
ALLUVIONNAIRES DE L‘OUED BOUHASSIRA,
LOCALITE D‘EL BIR, TEBESSA (N-E ALGERIE) :
ANALYSE STRATIGRAPHIQUE &
SEDIMENTOLOGIQUE
91
TLILI Mohamed
DYNAMIQUE ET MISE EN PLACE DU COMPLEXE
CARBONATE APTIEN DU MELLEGUE.
( SE CONSTANTINOIS . ALGERIE )
93
E.-H. FETTOUS1 & Y.
MAHDJOUB1
Cinématique des déformations ductiles éburnéennes
dans le Nord
d'In Ouzzal, Hoggar occidental, Algérie.
99
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
8 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
HE MIGMATITIC AL–FE GRANULITES FROM THE IHOUHAOUENE AREA (NW
HOGGAR, ALGERIA): PHASE RELATIONSHIPS AND P-T PATH EVOLUTION
1 Saïda AÏT-DJAFER,
2 Zouhir ADJERID,
3 Assia BADANI,
1 Khadidja OUZEGANE
and
4 Jean Robert KIENAST
1 Lab. de Géodynamique, Géologie de l‘Ingénieur et de Planétologie, Faculté des Sciences de la
Terre, de Géographie et de l‘Aménagement du Territoire, U.S.T.H.B., B.P. 32 El Alia, Dar el
Beida, 16111-Alger, Algérie 2 Ecole Normale Supérieure, B.P. 92, Vieux Kouba, 16500-Alger, Algérie.
3 COMENA–CRND, Sebella, Alger.
4 Laboratoire de Géosciences Marines, IPGP, case 89, Université de Paris 7, 4 Place Jussieu,
75252-Paris, France.
saidaaitdjafer@gmail.com
The spinel-quartz-bearing Al–Fe granulites from Ihouhaouene (In Ouzzal, West Hoggar) have a
migmatitic appearance with quartzo-feldspathic layers intercalated with restitic layers. These
granulites are characterised by a hercynitic spinel-quartz assemblage typical of high grade
terranes. The stability of the spinel-quartz assemblage is attributed to an elevation of temperature
(from 800 to >1100° C) at high pressures (10-11Kbar), followed by an isothermal decompression
from 9 to 5 kbar, an evolution typical of the In Ouzzal clockwise P-T path. The Al–Fe granulites‘
history can be subdivided into different successive crystallisation stages. During the first stage, the
spinel-quartz assemblage formed, probably following a prograde event that also produced partial
melting. During a second stage, the primary spinel-garnet-sillimanite-quartz paragenesis broke
down to give rise to the secondary assemblage. The metamorphic evolution and phase relations
during this stage are shown in P-T-X pseudosections calculated for the simple FMASH system.
These pseudosections show that the orthopyroxene-cordierite-spinel symplectite appeared during
a high temperature decompression, as a product of destabilisation of garnet in sillimanite-free
microdomains with high XMg values. At the same time, the spinel-quartz association broke down
into cordierite in Fe-rich microdomains. Average pressure and temperature estimates for the
orthopyroxene-spinel-garnet-cordierite-quartz association are close to the thermal peak of
metamorphism (1000 116°C at 6.3 0.5 kbar). With decreasing temperatures garnet-sillimanite
corona developed from the breakdown of the primary spinel-quartz assemblage in the Fe-rich
microdomains, whereas cordierite-spinel formed at the expense of primary sillimanite and garnet
in the Mg-rich microdomains.
Key words: Hoggar; In Ouzzal; Al–Fe granulites; Spinel-Quartz; FMASH system; Phase
relationships; P-T path.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
9 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EFFETS DE LA DISSOLUTION DU GYPSE ET DES CALCAIRES
SUR LES EFFONDREMENTS DU BAS SAHARA
1 Belkacem AISSANI,
2 Messaoud HACINI,
3 Balhadj HAMDI-AISSA,
4 Ahmed HAMIS
1 : Département de Géologie, Université Kasdi-Merbah, Ouargla.
2,3 : Laboratoire de bio géochimie des milieux désertique, Université Kasdi-Merbah, Ouargla.
4 : Université de Tizi-Ouzou.
Le Sahara Algérien se caractérise des autres domaines de l‘Algérie par ses formations tabulaires et
ses vastes pays gypseux, affleurant dans différentes régions, telles que : Ouargla, Hdjira, M‘Rara
et Oued Righ.
La tectonique et les conditions climatiques particulières du Bas Sahara, favorisent le
développement d‘un important réseau de fissures et de diaclases, permettant ainsi la circulation
des eaux de surface.
Les dépôts de saumures (sels, gypses, anhydrites) et de carbonates (calcaires et dolomies) connus
dans les différentes formations mésozoïques du Bas Sahara sont caractérisés par un produit
important de solubilité, permettant ainsi une dissolution rapide, contribuant à la formation de
cavernes souterraines, et par conséquent à leur effondrement.
On dénombre dans la région, l‘existence de plusieurs effondrements, tels que : Guerara, Mansoura
(Saheb El-Bir), Zelfana et M‘Rara.
L‘objectif de ce travail est de réaliser un diagnostic sur ces différents effondrements qui
constituent un danger permanent pour la région et de cerner également les causes ayant contribué
à la formation de ces derniers.
Mots clés : Sahara Algérien, gypse, dissolution, effondrements.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
10 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE
DES ARGILES SOUS-NUMIDIENNES
DE LA REGION DE SOUK-AHRAS
A. BAAOUAGUE et A.CHOUABI
Université Badji Mokhtar ANNABA.
L‘étude de la caractérisation des minéraux argileux à occupé une place importante dans la
géologie des séries sédimentaires. Aujourd‘hui les études s‘intéressent à ces minéraux complexes
en vue de retracer leur mode de formation et de définir les paramètres physico-chimiques qui
contrôlent leur stabilité ; afin d‘élaborer une carte des risques des glissements le long des routes.
Une étude géologique régional marque la couverture immense des formations argileuses avec la
diversité des faciès existants, à travers différentes ères géologiques depuis le Mésozoïque (Trias)
jusqu‘au Quaternaire. On a basé notre communication sur les argiles sous-numidiennes qui se
situent au nord et nord-est de la région de Souk-ahras.
Pour une caractérisation physico-chimique on a exploité des résultats des essais géotechniques :
essais de plasticité (limites d‘Atterberg), valeur au bleu de Méthylène et l‘analyse chimique de
pourcentage de CaCO3. Pour une classification des sols, la surface étudiée a été sectionnée en trois
zones. L‘interprétation des résultats d‘analyse fait l‘accent sur l‘importance de la fraction fines
dans tous les sols de surface étudiées et signale la nécessité de multiplier les essais sur le sol pour
pouvoir recouvrir le terrain étudié et identifier les sols argileux de la région.
L‘analyse statistique par ACP (Analyse en composante principale) a été réalisée dans le but de
rechercher une corrélation entre les différents paramètres caractéristiques pour les sols étudiés.
La cartographie de la zone concerne la couche superficielle dont la profondeur ne dépasse pas les
5m pour réduire au possible l‘effet de l‘hétérogénéité des formations de surface. L‘usage du
programme Surfer a permis le traçage des cartes de limitation des zones selon leur plasticité et
leur teneur en CaCO3.L‘analyse des cartes décèle la concordance entre la variation des courbes de
la teneur en carbonate avec la plasticité.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
11 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LE QUATERNAIRE MOYEN ET RECENT DE KHNEG TLAÏA (OUGARTA) ANALYSE
SEQUENTIELLE ET INTERPRETATIONS
DES ENVIRONNEMENTS DE DEPOT :
RELATION AVEC LES CYCLES DE MILANKOVIC
Souhila BAGDI
Géologie des bassins sédimentaires/ USTHB.
Béni Abbès (Ougarta) est la région qui raconte à ceux qui savent la déchiffrer la longue et
passionnante histoire géologique du Sahara nord occidental depuis le Précambrien, avec ses
secrets les plus anciens (roches précambriennes, terrains paléozoïques, mésozoïques ou hamadas
tertiaires mais également les orogenèses panafricaine et hercynienne). De ce fait nombreuse
études y sont consacrées.
Des observations sur le Quaternaire de cette région (Khneg Tlaïa, Dj. Bou Kbeisset) qui n‘a
suscité auparavant qu‘un intérêt limité des géologues ont éveillé notre curiosité, en effet
l‘organisation de ces dépôts semble présenter une logique et une rythmicité, ce qui nous a inciter
à appliquer le concept de l‘analyse séquentielle, qui nous permettra par la suite d‘établir un lien
avec les fluctuations climatiques (cycles de Milankovic).
Le Djebel Bou Khbeisset (Ougarta) est affecté par un décrochement dextre (NE-SW) d‘âge
hercynien. Une cuvette sédimentaire occupe une partie de cette une zone de faiblesse, il s‘agit du
secteur d‘étude ; Khneg Tlaïa.
L‘ouverture du Khneg Tlaïa s‘est effectuée lors du plissement de la chaine d‘Ougarta au cours de
l‘hercynien, il s‘en est suivi une longue période d‘érosion (à l‘ origine de cette cuvette) plus ou
moins intense en fonction de la lithologie et de la structuration. Ce Khneg ne servira de réceptacle
à la sédimentation qu‘au Quaternaire moyen et récent.
Le remplissage est d‘abord conglomératique issu d‘un système de cônes alluviaux indépendants
parfois interconnectés puis éolien sableux, l‘ensemble repose en discordance sur un substratum
cambro-ordovicien ou plus ancien.
L‘analyse du remplissage quaternaire de Khneg Tlaïa basée essentiellement sur les résultats de
l‘analyse séquentielle montre des séquences de différents ordres (4eme
, 3eme
et 2eme
) soulignées par
des discontinuités traduisant les phénomènes pédogénétiques plus ou moins intenses liés
essentiellement aux battements de la nappe phréatique.
L‘importance de cette étude réalisée est d‘autant plus intéressante qu‘elle nous a permis d‘établir
des relations concrètes avec les cycles astronomiques de Milankovic (l‘excentricité pour les
membres et la formation et l‘obliquité pour les séquences d‘environnement) ainsi que de faire le
lien avec les processus géologiques actuels.
Bien que l‘objectif de cette recherche soit l‘étude géologique, en particulier sédimentologique des
sédiments quaternaires de Khneg Tlaïa, les appréciations géomorphologiques, écologiques,
environnementales, astronomiques et climatiques se sont révélée intéressantes. En effet le
remplissage étudié résulte de la combinaison de ces nombreux facteurs.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
12 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE DES REGIONS PRECAMBRIENNES EN ZONES
DESERTIQUES ARIDES PAR L‟UTILISATION DES IMAGES LANDSAT 7 ETM+ :
L‟EXEMPLE DE L‟ALEKSOD (HOGGAR, ALGERIE)
Fahima BERRAKI1, Abderrahmane BENDAOUD
1,
Boualem BRAHIMI1et Safouane DJEMAÏ
1
1LGGIP, FSTGAT/USTHB, BP 32, El Alia, Bab Ezzouar, fahiberraki@gmail.com
Résumé : Pour tester l‘apport que pourrait apporter la télédétection et particulièrement
l‘utilisation des images Landsat7 ETM+ dans la classification lithologique et la cartographie
linéamentaire au 1/100.000 du Hoggar, domaine précambrien en zones désertiques arides, nous
avons choisi la région de l‘Aleksod (Hoggar central, Algérie. Les traitements que nous avons
utilisés sont, entre-autres, des compositions colorées (ex. 742 et 731), différents filtrages
directionnels, l‘analyse en composantes principales et la combinaison de différents ratios de
bandes. Les résultats obtenus se sont révélés excellents quant à la concordance entre la carte
obtenue par les traitements d‘images satellitales et la carte réalisée de manière classique par
Bertrand (1973). Il ressort ainsi de ce travail, que pour une région tel que le Hoggar, où peu de
cartes au 1/100.000 ou au 1/200.000 ont été publiées la méthodologie utilisée, associée à un
travail de terrain minutieux, présente des perspectives très prometteuses pour une cartographie
géologique plus performante aussi bien dans la qualité que dans le temps de confection.
Mots clés: Imagerie satellitale, Séries, Aleksod, Hoggar, ENVI, RVB, ACP, Bands Ratio.
Bertrand(1974).
1. INTRODUCTION
La cartographie géologique classique (basée sur des missions de terrain et les photos aériennes)
est un travail long et complexe. Pour tester l‘apport que pourrait apporter la télédétection et
particulièrement l‘utilisation des images Landsat7 ETM+ dans la classification lithologique et la
cartographie linéamentaire au 1/100.000 du Hoggar, domaine précambrien en zones désertiques
arides, nous avons choisi la région de l‘Aleksod (Hoggar central, Algérie). Cette région,
correspond à des affleurements attribués pour l‘essentiel à l‘Eburnéen (2000 Ma) ; et elle est l‘une
des mieux cartographiée du Hoggar. En effet, Jean-Michel Bertrand, au cours de sa thèse d‘Etat
(Bertrand, 1974), a édité une carte géologique au 1/100.000. Ce travail a servi de référence à notre
étude. Notre objectif était de comparer les résultats que nous pouvions obtenir par différents
traitements des images Landsat7 ETM+ à une carte géologique d‘une grande qualité telle que l‘est
celle de Bertrand (1974).
II- GEOLOGIE REGIONALE
Bertrand (1974) reconnait dans la région d‘étude, deux séries, la série de l‘Aréchchoum et la série
de l‘Aleksod, séparées par un cisaillement profond, lié à un empilement de nappes panafricaines.
Plus en détail, nous pouvons distinguer (sur la carte de Bertrand, 1974), une partie nord dominée
par la série de l‟Aréchchoum constituée essentiellement de gneiss gris tonalitiques et
d‘orthogneiss granitiques (en rose sur la carte) et de plus rares formations métasédimentaires (en
bleu sur la carte). Cette série s‘étend également le long de la bordure Est de la carte. Elle est
séparée de la série de l‟Aleksod par la discordance de l‘oued Ouadenki, interprétée par Bertrand
et al. (1986) et par Barbey et al. (1989) comme un chevauchement précoce majeur et profond, lié
à la tectonique panafricaine. La série de l‘Aleksod, située dans la partie centrale de la carte, est
constituée de métasédiments, dont des quartzites, des marbres et des métapélites (en bleu sur la
carte) ; un volume important de roches basiques, essentiellement des amphibolites, des gneiss
amphibolitiques, des gneiss dioritiques à grenat, des métadiorites et des métaultrabasites (en vert
et en marron sur la carte), des gneiss leucocrates quartzo-feldspathiques et de migmatites à biotite-
hornblende à composition granodioritique, les migmatites de Telohat, dont le protolithe a été daté
à 2131 ± 12 Ma (en jaune orangé sur la carte).
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13 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Ces deux séries, métamorphisées dans le faciès amphibolite profond à la limite du faciès granulite,
sont considérées comme étant paléoprotérozoïque, la série de l‘Aréchchoum pouvant même être
en partie archéenne (Barbey et al, 1989).
Les formations panafricaines sont représentées par des formations volcano-sédimentaires
métamorphisées dans le faciès schistes verts (en orange sur la carte) ; des roches plutoniques
acides intrusives essentiellement des granitoïdes (en rouge).
Le volcanisme cénozoïque-quaternaire est très marqué dans l‘Aleksod et correspond à des
basaltes (en gris sur la carte) et des protusions trachytiques et phonolitiques (en noir).
2. TRAITEMENTS D‟IMAGES
2.1. Matériels utilisés
Pour cette étude, nous avons utilisé une scène Landsat 7 ETM+ (Path 191 et Row 44) couvrant
l‘Aleksod, et la carte de Bertrand (1974) au 1/100.000.
2.2. Les différents traitements utilisés :
2.2.1. Compositions colorées (dites fausse couleur RVB) : Aux trois couleurs fondamentales
(rouge, vert et bleu) sont associés trois canaux de l‘image satellitale. En codant les six canaux de
même résolution (30 m, Bandes 1, 2, 3, 4, 5 et 7) d‘une image Landsat avec les trois couleurs
fondamentales, on peut élaborer 216 compositions colorée.
2.2.2. L‟Analyse en Composantes Principales (ACP) : Les données multi-spectrales des
différentes bandes ont souvent une corrélation très élevée et contiennent de l'information similaire.
Des transformations d'images basées sur des traitements statistiques complexes sont utilisées pour
réduire la redondance des données entre les bandes ; Les "nouvelles" bandes qui en résultent sont
appelées composantes. Ce procédé vise à maximiser la quantité d'information des données
originales dans un nombre restreint de composantes. Souvent, les trois principales composantes
contiennent plus de 90% de l'information contenue dans les six bandes initiales.
2.2.3. Les bandes ratios : cette analyse se base sur la notion de réflectance, c‘est le rapport entre
la quantité d‘énergie réfléchie par un objet et quantité d‘énergie reçue par le capteur. Cette
méthode permet de réduire les effets de la topographie et d‘augmenter le contraste entre les
surfaces minérales, en pratique il s‘agit de définir les bandes (paires) qui entrent pour obtenir des
néo-bandes qu‘on utilise en ENVI. Pour obtenir des néo-bandes qu‘on utilise en RVB pour
l‘obtention des images, ici dans le cas de l‘Aleksod nous avons utilisé les ratios de bandes
suivantes : 5/1, 1/4 et 3/2 RVB et 4/3,5/1 et 5/4 RVB.
2.2.4. Les filtres directionnels : Ils améliorent la perception des linéaments en provoquant un
effet optique d‘ombre portée sur l‘image. Le rehaussement a été effectué dans de nombreuses
directions dont nous avons retenues 0°, 45°et 135° à cause du fort contraste obtenu dans les
images. Ces filtres ont été appliqués aux différentes bandes et aux résultats de l‘ACP.
2.2.5. Le filtre Sobel : il est utilisé pour détecter les contours d‘objets dans une image, en faisant
deux balayages l‘un horizontal et l‘autre vertical, la matrice utilisée est [-1 0 1 ; -2 0 2 ; -1 0 1]. Il
donne souvent de bons résultats pour la détection des linéaments.
3- METHODOLOGIE ET RESULTATS
Pour tester la cartographie des différentes lithologies sur les images obtenues par les traitements,
estimer leur apport et valider les résultats, nous avons suivi la méthodologie suivante : Après avoir
digitalisé la carte géologique de Bertrand (1974) et l‘avoir incorporé dans un système
d‘informations géographiques (SIG) dans le logiciel ArcGis, sur la superficie qu‘occupe chaque
lithologie une cinquantaine de points sont projetés de telle façon qu‘ils soient repartis de manière
homogène (cette étape est l‘équivalente d‘un échantillonnage de terrain). Les mêmes points
géoréférencés sont projetés sur les différentes images issues des traitements. Pour chaque
lithologie, les images où un maximum de ces points se projetent dans des surfaces où les teintes
sont les plus homogènes et les plus distinctives par rapport aux autres formations sont choisies
pour dessiner leurs contours.
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14 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‘estimation de l‘apport de chaque traitement est obtenue par le nombre relatif de points qui se
projettent sur les surfaces cartographiées grâce aux images obtenues par traitements (ex. 45 points
sur 50 donnent une concordance de 90%). Parfois, c‘est la combinaison de deux ou trois
traitements qui permet l‘individualisation d‘une lithologie, l‘estimation du degré de concordance
est donné dans ce cas par le nombre de points tests qui convergent.
Pour la détermination et le délimitation des différentes lithologies les compostions en RVB
(rouge, vert et bleu) des images obtenues par l‘analyse en composante principale (345, 234 et 123)
et des rapports de bandes (7/5, et 3/1 ; 4/3, 5/1 et 5/2) et à un degré moindre les compositions en
fausses couleurs (751, 742 et la 732)
Soulignons que le choix des bandes utilisées dans ces traitements a été décidé après une étude
statistique prenant en compte le degré de corrélation et de covariance entre les différentes bandes
suivant la méthode d‘Al-Mokerdi Mansour et al. (2007).
CONCLUSION:
Ce travail montre que cela peut être d'une très grande efficacité lorsque cette méthodologie est
associée à un travail parallèle bibliographique et de terrain (remplacé dans le cas de l‘Aleksod par
la carte de Bertrand, 1974) comme outil de référence, de vérification et de validation. Les
résultats montrent clairement que la nature des lithologies de l‘Aleksod peut ressortir d'une façon
extrêmement fiable, particulièrement en utilisant au préalable une étude statistique approfondie de
Fig .1. A : Carte de Bertrand 1974
B : Les rapports de bandes en RVB 4/3,5/1 et 5/4
C : Analyse en composante principale en RVB ACP 345
D : Carte obtenue par les traitements satellitales.
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15 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
la corrélation et de la covariance entre bandes et des traitements tels que l‘analyse en composantes
principales et les rapports de bandes. Le filtrage directionnel et des traitements tel que le Sobel,
ainsi que certaines compositions colorées permettent une fidèle cartographie des linéaments.
Il ressort ainsi de cette étude que la méthode que nous présentons dans cette étude permet des
gains de temps aussi bien en aval qu'en amont des missions de terrain. En amont, elle permet
d'identifier et de localiser des structures, y compris linéamentaires, et des lithologies qui
lorsqu'elles posent interrogation peuvent être vérifiées sur le terrain. En aval, elle permet, par
exemple, une finition beaucoup plus précise dans la délimitation des formations.
Cela nous offre, pour une région, le Hoggar, où seules deux cartes au 1/200.000 ont été publiées
(dans le Hoggar central), des perspectives très prometteuses pour une cartographie géologique
plus performante aussi bien dans la qualité que dans le temps de confection.
L‘un des résultats les plus importants que nous avons réalisé au cours de ce travail est
l‘intégration d‘une carte géologique au 1/100.000, celle de l‘Aleksod, dans un système SIG. C‘est
à notre connaissance la première fois que cela est réalisé pour des régions du Hoggar.
REFERENCES:
Acef, K., Liégeois, J. –P., Ouabadi, A., Latouche, L.2003. The Anfeg post-collisional Pan-
African high-K calc-alkaline batholith (Central Hoggar, Algeria), result of the LATEA
microcontinent metacratonization. J Afr.Earth. Scie. 37. 93-111.
Al-Mokerdi Mansour ,S., Guangdao,H.2007 .Using Remote Sensing Data to improve
Geological Interpretation Mapping in Heqing Area, Northwestern Yunnan Province, China
,Medwell journals, 495-501p
Bertrand, J-M, .1974 .Evolution polycyclique des gneiss précambriens de l‘Aleksod (Hoggar
central, Saha Algérien) Aspects structuraux, pétrologie, géochimiques et
chronologiques).thèse de doctorat, Montpellier et Ed. CNRS-CRZA, Paris, série Géologie,
N°19,307pHammad, N., 2008, apport de la télédétection a haute résolution à la discrimination
lithologique en domaine semi désertique et aride : application à la région de djebel Drissa
(massif des eglabs), mémoire de magister, USTHB/FSTGAT, 82p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
16 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LA MER SAHARIENNE QUATERNAIRE AU BAS SAHARA :
LE MYTHE ET LES FAITS
1M.T. BENAZZOUZ,
2L. BOUREBOUNE et
3L. MERABET
1Université Mentouri Constantine,
2Université Larbi Ben M‘hidi, Oum el Bouagui
3université Kasdi Merbah Ouargla
mtbenazzouz@yahoo.fr
La retombée méridionale de l‘Atlas Saharien oriental est caractérisée par la présence de vastes
sebkhas se relayant sur plus de 350 Km depuis la région de Biskra jusqu‘aux abords du golfe de
Gabès en Tunisie.
L‘originalité de cette région réside dans le fait qu‘elle présente un relief très déprimé avec des
altitudes négatives à – 35 et à – 40 mètres, soit nettement au dessous du niveau de la mer au Chott
Melghigh et au chott Mérouane dans le Bas Sahara algérien.
Par ailleurs, ces Chotts sont caractérisés par la présence de formations évaporitiques riches en
faunes à Cardiums.
Ces faits ont permis d‘imaginer que la mer aurait occupé une large part du Bas Sahara au cours
des trois derniers millions d‘années de l‘histoire de la terre, c‘est à dire à des époques fortes
récentes au sens géologique. L‘itinéraire de pénétration de ces invasions marines s‘établirait à
partir du Golfe de Gabès, en empruntant ensuite la dépression des grands Chotts algéro-tunisiens :
ainsi va le mythe de la mer saharienne.
L‘argumentation essentielle tient dans la signification accordée à la présence dans les dépôts de
bassins intérieurs sahariens de restes d‘organismes ordinairement connus des zones littorales
marines : les Cardiums et différentes autres espèces peuplant habituellement les lagunes et
estuaires de la Méditerranée.
Pendant longtemps, on imagina surtout, pendant la période coloniale et plus récemment, des
projets de rétablissement de cette mer saharienne par le percement d‘un canal à partir de Gabès
pour pouvoir rétablir les eaux d‘une mer intérieure dans le Bas Sahara.
La note reprend les différentes évolutions du mythe de la mer saharienne et apporte de nouvelles
données que procurent des datations radiométriques et les faits du terrain confirmant le rejet de
l‘hypothèse de la mer saharienne.
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17 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET PALEONTOLOGIQUE DU CRETACE
TERMINAL DE L‟ATLAS SAHARIEN ORIENTAL
(DJ. GAAGA, NE ALGERIE).
Sana BENMANSOUR, Ahmed INAL, Mohamed CHADI,
El hadj YOUSSEF BRAHIM
www.sana16g@yahoo.fr
Le Dj. Gaâga fait une partie de la région de Hammamet. Il se situe au NW de la wilaya de Tébessa
qui appartient au domaine de l‘Atlas saharien oriental.
L‘étude stratigraphique de la coupe du Crétacé terminal de Dj. Gaâga a permis de mettre en
évidence une première révision des attributions stratigraphiques. La région étudiée montre la
superposition de trois ensembles lithologiques, de bas en haut : - l'alternance marno- calcaires qui
se développe sur une épaisseur de 60 à 65 m, riche en Nodosaria et Frondicularia delfaensis
SIGAL,
- l'intervalle marneux constitue une épaisseur d'environ 110 m, où les Globotruncanidés, les
Globogérinidés et les Hétérohélicidés sont abondants. Ces marnes dont la couleur est grise à la
base, devient vert jaunâtre au sommet, - une série de calcaire, riche en Inocérames, Oursins,
Globotruncanidés, Globogérinidés Hétérohélicidés et Echinodermes. Elle se développe sur 250 m.
L‘inventaire paléontologique nous a permis d'estimer les limites :
1- La limite Campanien moyen – Campanien supérieur est représentée par la limite
lithologique entre l'alternance marno- calcaires et les marnes. Cette limite est déterminée par
l'apparition de Frondicularia delfaensis SIGAL et Globotruncana calcarata, qui sont des fossiles
typiquement Campanien supérieur.
2- La limite Campanien supérieur- Maastrichtien. Elle est déterminée par la disparition de
la microfaune précédente et la variation de la couleur des marnes.
Mots clés : Crétacé terminal, Campano- Maastrichtien, paléontologie, Atlas saharien oriental,
stratigraphie.
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18 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LE CENOMANIEN SUPERIEUR DANS LE SECTEUR D‟AOUGROUT
(PLATEAU DU TADEMAÏT OCCIDENTAL, SAHARA ALGERIEN) :
ETUDE PALEONTOLOGIQUE PALEOENVIRONEMENTALE, ET
SEDIMENTOLOGIQUE.
Slimane BOUREGAA
slim01dz@gmail.com
L‘étude géologique menée sur les séries crétacés occupant la partie occidentale du Plateau de
Tademaït (secteur d‘Aougrout), nous a permis de subdivisé la barre Cénomanienne en trois
membres qui sont de bas en haut :
- Membre inférieur : calcaires dolomitiques à terriers.
- membre médian : mudstone crayeuse, pelletoïdal.
- Membre supérieur : Alternance de calcrète et de calcaire bioconstruit.
Une faune diversifiée néritiques, que nous avons pu déterminer composée essentiellement
d‘Ammonites, d‘Huîtres et de Rudistes …etc.
Cette faune caractéristique, nous a permis d‘attribué un âge Cénomanien supérieur à ces terrains,
et de préciser les affinités et la distribution paléogéographique de ces fossiles.
Cette série marine réduite, s‘est déposée --sous contrôle tectono/eustatique-- dans un milieu marin
très peu profond.
Du point de vue diagénétique, Ces dépôts ont été affectés d‘abord par une dolomitisation intense
et plus tard par le processus de silicification.
Mots clés : Cénomanien supérieur, Ammonites, Rudistes, Dolomitisation, Tademaït, Sahara
algérien.
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19 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
SEDIMENTOLOGIE DES FACIES, PROPOSITIONS DE CORRELATIONS ET
PALEOGEOGRAPHIE DE LA FOSSE SUD AURESIENNE AU NEOGENE
(DOMAINE PRE-SAHARIEN, ALGERIE).
Mohamed CHEBBAH
Centre Universitaire de Mila, BP 26 RP, Mila, 43000, Algérie.
m.chebbah@centre-univ-mila.dz
Au Néogène, la Fosse Sud Aurésienne (FSA), Domaine pré-saharien, correspond à un sillon peu
subsident. Elle est comblée, surtout, par des dépôts siliciclastiques montrant des variations
latérales de faciès et d‘épaisseur très importantes, lagunaires ou deltaïques au Miocène puis
fluvio-deltaïques ou franchement continentaux pendant le Pliocène. Ils sont scindés en sept
séquences de dépôt séparées par des discontinuités majeures et s‘organisent en trois cycles
transgressifs – régressifs. Leurs comparaisons et corrélations avec celles du bassin d'El Outaya
permettent de mieux les caler et de nouvelles coupures lithostratigraphiques sont proposées.
Les cinq premières d‘âge miocène montrent, bien, une homogénéisation des milieux de dépôt,
avec un taux de subsidence constant.
Les deux dernières d‘âge pliocène indiquent l‘installation d‘une sédimentation fluvio-deltaïque de
comblement à influence continentale et une accélération du taux de la subsidence due au
soulèvement des Aurès.
L‘organisation et l‘enchaînement de ces séquences permettent de mieux les corréler à l‘échelle du
bassin qui s‘intègre dans un modèle de delta de plate-forme à faible pente sédimentaire associé à
un bassin d'effondrement.
Mots-clés : Algérie, Fosse Sud Aurésienne, séquences de dépôt, delta de plate forme, Néogène.
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20 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PALEO-ENVIRONNEMENT DES TERRASSES FLUVIATILES ET ALLUVIONNAIRES
DE L‟OUED MELLEGUE ET SES AFFLUENTS APPROCHE SEDIMENTOLOGIQUE,
STRATIGRAPHIQUE ET MAGNETIQUE 1Smaine CHELLAT,
2Abderrezak DJERRAB
(1)
Département des sciences de la terre et de l‘univers BP 511,
Université Kasdi Merbah, Ouargla (2)
Département des sciences de la terre, Route de Constantine,
Centre universitaire Larbi Tebessi, Tébessa.
smaine.chellat@gmail.com
djerrab@yahoo.fr
La région étudiée fait partie du domaine nord aurésien, le bassin versant du oued Méllègue fait
partie du grand bassin versant de la Medjerda, représenté lithologiquement par des formations
mésozoïques, cénozoïques et quaternaires, cette zone est caractérisée par un climat semi-aride.
Les terrasses alluviales et fluviatiles étudiées (Morsott et Oued Méllègue) s‘insèrent pleinement
dans la problématique de l‘évolution paléoenvironmentale au cours des périodes quaternaires.
L‘objectif est d‘établir les niveaux stratigraphiques et stratomagnétiques en donnant l‘origine des
constituants de dépôt et de leurs mises en place, en se servant des méthodes sédimentologiques
classiques. Ces travaux avaient pour but de contribuer à la reconnaissance des paléoclimats par la
multiplicité des phases d‘accumulations et d‘incision et d‘autre part par la succession de plusieurs
phases humides et sèches.
Dans la région de Morsott, les quatre phases d‘accumulation indiquent le changement climatique
entre phase subaride et humide. Une phase d‘incision a permit d‘entailler les dépôts quaternaires.
La période représentée par un climat aride daté de la période postglaciaire est surmontée d‘une
succession de phases sèches et humides. Selon les espèces malacologiques, il s‘agit de
l‘Holocène. L‘étude magnétique effectuée sur le site de Morsott a permit de déterminer les
ensembles stratomagnétiques, en fonction des concentrations en oxydes de fer, les différents
climats contribuant à la genèse de ces oxydes de fer.
Au niveau de l‘Oued Mellègue trois phases d‘accumulation sont nettement distinguées, par des
ruptures de pente. Le niveau intermédiaire est généralement effacé par les crues, deux stades
d‘incision ont affecté les formations fluviatiles en donnant des hautes et basses terrasses.
Mots clés : paleoenvironnement, stratomagnétique, incision, accumulation
Toute étude Quaternaire se base sur la reconstitution des paléoclimats par les études
sédimentologiques et magnétique, ainsi que la comparaison avec d‘autres faciès bien datés et qui
constituent le moyen de situer chronologiquement les gisements étudiés. D‘après le découpage de
l‘agence nationale des ressources hydrauliques notre région appartient à l‘extrémité orientale de
l‘atlas saharien (Fig. 01) caractérisée par un climat semi-aride. Les dépôts quaternaires étudies se
limitent entre le pléistocène et l‘Actuel qui sont du a une altération, transport et ré- sédimentation
des anciennes formations (Fig. 02) Où on a choisie deux sites très différents l‘un fluviatile (Oued
Méllègue) et l‘autre alluvial (Morsott). Dans la région de Tébessa (Nord-est de l‘Algérie)
plusieurs études faites dans un but scientifique qu‘économique afin d‘identifie et classer les
différentes formations, anciennes ou récentes, cette région comporte plusieurs richesses tel les
concentrations minérales au niveau des contactes anormaux et diapirs. L‘étude Quaternaire se
base en général sur l‘occupation humaine, l‘étude hydrolgeologique et chimique de la qualité des
eaux souterraines nous laissent confirmé les concentrations des anciennes civilisations au sud et
leurs raretés au nord de la région (eaux carbonatés au sud et sulfatés au nord).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
21 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Le plan de travail qu‘on a suivi repose sur l‘introduction, une situation géographique et
géologique, la partie de méthodologie montre les différents analyses réalisés pour arriver a
positionné et situer nos site étudiés et détaillé. Et de mettre les résultats et discussion finale.
Figure 01: Situation géographique des sites étudiés
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
22 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure
02: Cadre géologique de la région de Tébessa d’après (G.Dubourdieu 1956).
La région étudiée se compose essentiellement des formations d‘âge Crétacé, Tertiaire et
Quaternaire notons aussi la présence des diapirs au niveau des contactes anormales et sous forme
de diapirs de grandes étendus. Structuralement parlons cette région et le produit de plusieurs
phases tectoniques de compression et cisaillement (Benabbas 2006), dont les principaux traits
structuraux et morpho-structuraux des Monts de Tébessa résultent de mouvements polyphasés se
traduisent par :
La subsidence d‘après, (Dubourdieu .G 1956). L‘effondrement est dû à l‘enfoncement du socle
Algéro-tunisien. , qui a durer du Barrémien jusqu‘ à la fin du Crétacé suivit par une accumulation
sédimentaire d‘une puissance totale de 4 à 5 000 m environ, tandis que les estimations
bathymétriques n‘ont jamais dépassé quelques centaines de mètres (Photo 01).
Le fossé d‟effondrement selon le modèle de (Ben Ayed N., 1980). Ils sont soit induits par des
translations des blocs NW vers le NE selon une rotation dextre, soit par des réactivations des
accidents E-W, résultat de la phase atlasique (Photo 02).
Le diapirisme triasique présente un grand nombre de structures intrusives classiquement
nommées « diapirs », qui continue durant le quaternaire causé par:
Les compressions horizontales, donnant un plissement régional.
La dislocation de l‘écorce : elle permet l‘insinuation des diapirs dans les champs de fractures au
niveau des failles majeures.
Les déplacements des méga-blocs au sein du socle (Photo 03).
Le plissement D‘une orientation générale NE-SW. Ces derniers présentent des fermetures
périclinales coniques et souvent interrompues par des accidents orthogonaux bordant les fossés
d‘effondrement. Elles sont souvent percés par du Trias (Photo 04).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
23 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La subsidence
Le fossé d’effondrement
Le diapirisme triasique
Dj Ouenza
Poinçonnement Triasique
Dj Boulhaf
Dj Dyr
Pli sigmoïde
Synclinal perché
Le plissement
Photos 01, 02, 03, 04 : Cadre structural de la région de Tébessa
Méthodologie
Toute sorte d‘étude des formations Quaternaires se base sur une série de prospection in situ,
reconnaissance du terrain (analyse descriptive), nature des formations rencontrées, roches mère
approvisionnant nos dépôts, leurs géométries, couleur, continuité, la distinction des différentes
unités visibles à l‘oeil, la description détaillée des différentes unités conformément aux études
La subsidence Les Fossés d‘effondrement
Le Diapirisme Le Plissement
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
24 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
anciennes des formations meuble et rocheuses, ensuite vient le choix sur des coupes les plus
représentatives pour effectuer les prélèvements (Miskovsky et Debard, 2002). L‘ensemble des
analyses de laboratoire (sédimentologique) tel que l‘analyse granulométrique établie par voie
humide 18 Tamis et par Laser Coulter LS32, sédimentométrie, ce qui nous ont permis de
déterminer les différents paramètres sédimentologiques tel : le Mode, la moyenne, le cœfficient
d‘asymétrie, l‘indice de classement ces derniers permettent le classement des différentes unités
ainsi de montrer le mode et mise en place (milieu et condition) des dépôts (Fig.03).
Figure 03 : Différentes représentations d’une granulométrie ainsi leurs modes de distributions (Jean-
Claude Miskovsky 2002)
L‘analyse chimique dosage des carbonates de calcium CaCo3 en utilisant le calcimètre de
Bernard, matière organique selon la méthode de Walkley-Black modifiée, la teneur en CaCo3
illustrent le sens de circulation des fluides et la matière organique le développement des
organismes en périodes humides), la morphoscopie nous a aidés à décrire les différents
composant des unités (grains) ainsi leurs formes et aspect extérieur, les concentrations minérales
définies par analyse au RX (Holtzapffel 1985) montrent la dominance de certains minéraux par
rapport au autre selon le milieu et mode qui ont permit leur genèse, les concentration en oxydes de
fer déterminer par RX, mais bien définie par la susceptibilité magnétique qui donne aussi la nature
et taille des grains ferromagnétiques composants (Thompson 1986 et King 1982).
Les paramètres magnétiques mesurés sont :
Symbole Signification
bf et hf
Susceptibilité magnétique volumique à basse fréquence (0,46 kHz) et à haute fréquence (4.6
kHz). Sans dimension. (Mooney et al. 2002)
bf et hf
Susceptibilité magnétique massique à basse fréquence et haute fréquence :
bf / hf
= (bf / hf
.v)/p (m3.kg
-1)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
25 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
avec v = volume et p = masse de l‘échantillon.
fd
Dépendance en fréquence de la susceptibilité magnétique :
fd= ((
bf-
hf)/
bf) x 100 % (Maher 1986 et 1988 ; Mullins 1977)
Utilisée pour estimer le pourcentage des grains magnétiques de taille SP
Tc Température de Curie : au-dessus de laquelle tout corps perd ses propriétés magnétiques.
MD MonoDomaine : Grains de petite taille
SP SuperParamagnétique : Grains de taille très fine (quelques nanomètres)
PD PolyDomaine : Grains de plus grande taille. La limite de taille avec les gr. MD est variable
(selon le type de matériau et sa forme notamment).
PMD Pseudo-MonoDomaine
ARIS Aimantation Rémanente Isotherme de saturation (en A.m2.kg
-1si massique ou en A/m si
volumique)
ARI Aimantation Rémanente Isotherme.
ARI-
100/ARIs
Rapport de l‘ARI à 100 mT et de l‘ARIS (Bloemendal et al. 1992)
ARI-
300/ARIs
Rapport de l‘ARI à 300 mT et de l‘ARIS (Bloemendal et al. 1992)
ARA Aimantation Rémanente Anhystérétique (en A.m2.kg
-1 si massique ou en A/m si volumique)
H Champ magnétique appliqué
Hc Champ coercitif de saturation1
Karm Susceptibilité anhystérétique
Kferro Susceptibilité ferromagnétique : Concerne tous les corps ferromagnétiques, à susceptibilité
magnétique élevée (ex : magnétite, maghémite, hématite).
Tableau. 01 : Définition des paramètres magnétiques utilisés
Résultat
L‘analyse sédimentologique nous a permis de définir 12 unités à Morsott et quatre unités à Oued
Méllègue (stratigraphique et sédimentologique) et de tracer les limites exactes entre elles, ainsi
que leur regroupement à des unités semblables du point de vue granulométrique, l‘étude
morphoscopique des grains détermine la composition minéralogique, forme des grains
subarrondie à anguleuse ainsi que leurs mode de mise en place que ce soit autochtone ou
allochtone, en général les unités étudiées ont subi un transport hydrique, avant qu‘elles se
déposent les unes sur les autres.
A Morsott
D‘après les analyses granulométriques effectuées, nous distinguons 12 unités sédimentologiques
Unité A, B, G, I, limons sablo-argileux.
Unités C, F, H, J limons argilo-sableux.
Unités D, L cailloux et graviers emballés dans une matrice Sablo-limoneuse.
Unités E, sable limoneux.
Unités K, sable limono-argileux. (Fig.04 et 05)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
26 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
F
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Sp
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Area
:
Cen
tile Su
périeu
re
A 52,16 73,36 0,71 102,36 7,47 -0,74 0,12 -214,98 13 825,75 1,669
B 23,33 28,57 0,83 40,14 7,79 -0,27 -0,37 -144,48 22 006,25 1,397
C 11,83 13,93 0,84 32,54 6,44 -0,19 -0,18 -68,78 28 773,00 0,342
D 58,19 71,66 0,82 831,84 10,21 -0,46 -0,55 -377,48 16 174,25 1,780
E 19,56 24,47 0,80 38,28 6,73 -0,38 -0,07 -96,31 22 233,83 0,173
F 14,70 18,13 0,81 32,28 6,31 -0,29 -0,07 -66,05 25 275,75 1,027
G 13,03 18,43 0,71 35,52 5,36 -0,72 0,09 -34,18 26 176,13 0,038
H 10,38 14,30 0,74 31,46 5,33 -0,63 -0,20 -28,08 30 026,25 0,087
I 12,03 17,17 0,72 45,39 5,71 -0,57 -0,39 -35,46 27 462,57 0,094
J 17,04 24,66 0,69 43,69 5,58 -0,74 0,28 -45,18 23 254,83 0,042
K 24,97 30,29 0,83 34,57 6,71 -0,51 0,47 -125,60 20 849,91 0,093
L 24,91 24,33 1,01 24,64 7,82 -0,20 -0,05 -196,04 21 941,19 0,097
Tableau : 02 Valeurs Moyennes des Indices Granulométriques des différentes Unités de Morsott
Figure 04 : Classification des sols fins des
différentes unîtes de Morsott
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27 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 05 : Coupe stratigraphique au niveau du site de Morsott en fonction de la variation du taux des
carbonates et du PH.
L‘analyse sédimentologique nous a permis de déceler que la majorité des niveaux de Morsott ont
subi un courant faible à moyen, ce qui est indiqué par le très bon classement des grains fins So
(valeurs négatives dans la majorité des unités) ainsi leur composition hétérogène Ku (plusieurs
populations), valeurs faibles du cœfficient de dissymétrie SK (valeurs négatives). La forme
anguleuse à subarrondie des grains révèle un transport hydrique avec une courte distance
parcourue, les fines témoignent une longue distance ou bien milieu à courant faible. La
classification selon le triangle ternaire (Fig.04) sable-argile-limons montre que la majorité des
unités se trouvent dans les zones de limons sableux, sable limoneux et autres dans des limons
argilo-sableux. L‘analyse au Rx de la fraction < à 40 microns montre le classement suivant : Illite,
Smectite, chlorite, Kaolinite. Les niveaux à faibles teneur en matière organique sont : D, K, L les
niveaux A, C, F, H, J présentant des valeurs peu élevées de l‘ordre de 2.8 à 3.5 % (Cela peu être
expliqué par une pédogenèse beaucoup plus importante), les autres niveaux ont des valeurs
inférieures à 2 %. Le taux des carbonates estimés entre 42 et 55 % pour l‘ensemble des unités
elle a une valeur moyenne qui croit en fonction de la profondeur sauf le niveau K et L qui
présentent un taux élevés supérieur à 74 %, qui pourra être expliqué par soit une descendance ou
ascendance des carbonates par les eaux. La couleur rosâtre à blanchâtre des deux niveaux de base
démontre une période chaude et humide. Les résultats obtenus à partir des courbes de Visher
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28 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
montrent que les unités se regroupent A, B, I avec des taux de roulements de 18 %, 53 % de
saltation et de 25 % suspension (Fig. 06).
Les niveaux C, F, G, H, J, ont un taux faible de roulement inférieur à 10 %, un taux moyen de
saltation et suspension, seulement le niveau G et J ont un taux de suspension élevé supérieur à 75
%, les niveaux D, K, L ont des valeurs de l‘ordre de 29 à 34 % de roulement, de 30 à50 % de
saltation et de 20 % de suspension. Selon le diagramme de Passega (Fig. 07) les cailloux et
graviers sont transportés par roulement et charriage sur le fond, les sables et limons par saltation,
les argiles par suspension. D‘après la description morphoscopique les éléments constituant des
différentes unités sont semblables à ceux du turonien et cénomanien (cailloux, gravier, sable) les
limons fins et argiles sont probablement déposés lors des crues en milieu à faible pente, ces dépôts
témoignant la succession des périodes pluvieuses et interpluvieuses durant le quaternaire.
Figure 06 : Variation des taux de
Roulement, saltation, suspension en fonction
de la profondeur Coupe de Morsott
Figure 07 : Répartition des différents unités
de Morsott suivant le diagramme de
PASSEGA
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29 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Suivant les différents paramètres magnétiques obtenues par la susceptibilité magnétique les unîtes
de Morsott se regroupent en : 12 unités stratomagnetiques (Fig. 10). En unité A par exemple, la
susceptibilité magnétique massique (bf) varie de 20 à 25 10e-8 m
3/kg (fig. 24) et témoigne d‘un
faible pourcentage de grains magnétique.
La dépendance en fréquence de la susceptibilité magnétique (fd) n‘apporte pas de
renseignements sur la nature des grains magnétiques (Forster et al. 1994). Cependant, des valeurs
de fd varient de 5.5 à 6 % indiquent la rareté des éléments SP.
Les valeurs de l‘aimantation rémanente isotherme de saturation (ARIs) varient entre 0.82 et
0.9 A/m. L‘aimantation rémanente anhystérétique (ARA) varie entre 20 et 35 mA/m. Les deux
courbes ont une allure identique à celle de la susceptibilité magnétique. Et confirment la faible
concentration en grains magnétiques.
Les valeurs de l‘ARI-100/ARIs varient entre 0.6 à 0.7 quant aux valeurs de l‘ARI-300/ARIs elles
varient entre 0.65 et 0.75 et montrent que les grains magnétiques ne saturent pas à 100 %. Ce
résultat révèle la faible présence de grains magnétiques de fort champ coercitif.
Le rapport ARIs/χbf varie entre 3 à 3.5 kA/m, les grains SP donnent de faibles valeurs de et ne
contribuent pas aux valeurs de l‘ARIs De faibles valeurs de ce rapport (< 4 kA/m) indiquent la
dominance de grains magnétiques doux (‗soft‘) MD, Les valeurs de ce rapport diminuent quand la
taille des grains augmente (uniquement pour les grains dont la taille est supérieure à la taille limite
SP / MD) (Stockhausen et al., 1999). Sur le graphe du rapport ARIs/ARA égale à 0.35, Les
faibles Valeurs indiquent la dominance de grains de taille MD, les fortes valeurs du rapport
ARA/χbf confirment la dominance des grains MD (1.2). Au contraire, les grains de petites tailles
donnent la valeur de l‘ARA (28 mA/m), parce qu‘ils sont très efficaces pendant l‘acquisition de la
rémanence, particulièrement les grains MD (Maher 1988, Dunlop 1995).
Pour l‘échantillon 2A (prélevé à -20 cm), une représentation de la susceptibilité magnétique en
fonction de la température est proposée (Fig. 11). On y observe une faible augmentation des
valeurs de κ à partir de 100 C°, ce qui pourrait être due à la décomposition de la goethite en
magnétite.
Ensembles
magnéto-
Profondeur
en cm
bf.10e-
8 m3/kg fd %
ARI-
100 /
ARI-
300 /
ARIs
A/m
ARA
mA/m
ARIs/b
f. kA/m
ARA/AR
Is
ARA/bf
. kA/m
Figure 08 : Minéralogie des argiles
du site de Morsott
Figure 09 : Principaux facteurs de
l’altération : climat, roche-mère et
topographie (Beauchamp, 2002)
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30 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
stratigraph
iques
ARIs
A/m
ARIs
mA/m
A de 0 à -40 25,00 6,00 0,70 0,78 0,82 28 3,50 0,35 1,20
B de -50 à -80 22,00 5,50 0,70 0,75 0,60 18 3,50 0,30 1,20
C de -90 à -110 60,00 5,50 0,75 0,80 1,30 50 3,50 0,38 1,40
D de -120 à -150 28,00 4,50 0,60 0,78 0,70 20 3,80 0,30 1,30
E de -160 à -260 40,00 5,00 0,80 0,80 1,00 38 3,80 0,36 1,50
F de -270 à -310 60,00 5,50 0,90 0,90 1,60 60 3,80 0,42 1,80
G de -320 à -390 30,00 5.50 0,78 0,80 0,90 50 3,80 0,32 1,20
H de -400 à -430 30,00 8,00 0,78 0,80 1,00 40 4,20 0,42 1,50
I de -440 à -500 10,00 6,00 0,65 0,72 0,40 10 3,80 0,28 1,20
J de -510 à -545 22,00 6,50 0,65 0,78 1,00 30 5,80 0,32 1,80
K de -550 à -600 15,00 8,00 0,72 0,82 0,60 30 5,00 0,42 2,00
L de -605 à -680 5,00 5,00 0,58 0,65 0,20 10 4,80 0,30 1,40
Tableau 03 : Valeurs des principaux paramètres magnétiques des différentes unités
Figure 10 : Variation des paramètres magnétiques en fonction de la profondeur
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31 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 12 : repartition des unités de Morsott selon le Diagramme de Thompson 1986 (a)
et King 1982 (b).
La diminution des valeurs de κ entre 300 C° et 400 °C, est probablement le résultat de la
décomposition de la maghémite en hématite pendant le traitement thermique (Necula et al.,
2005 ; Florindo et al.1999) où la transformation des sulfures de fer (pyrrhotite ou greigite). Le
point de Curie de la magnétite est marqué par une chute totale des valeurs de κ.
Cet échantillon montre clairement : le pic de Hopkinson à environ 520 °C, la réduction de
l‘hématite de faible signal en magnétique de fort signal magnétique, soit la conversion sous l‘effet
de la température des silicates, des carbonates de fer ou des minéraux argileux en magnétite ou en
maghémite (Zhu et al., 1999 et 2000).
La présence de ce pic montre que la phase magnétique est dominée par les grains de taille MD et
PM (Deng et al. 2000). L‘hématite est aussi présente dans les sédiments, mais la contribution de
ce minéral aux valeurs de la susceptibilité magnétique n‘est pas significative et la susceptibilité
magnétique en fonction de la température ne permet pas de déterminer sa présence (Deng et al.
2004). Il y a une ressemblance des propriétés magnétiques à celles de l‘ensemble
magnétostratigraphique 1. Les grains magnétiques présents sont d‘origine primaire,
essentiellement composés d‘hématite et de goethite.
Sur le premier diagramme (variation de en fonction de l‘ARIs (Fig. 10) on observe que les
échantillons prélevés dans l‘ensemble des niveaux sont pauvres en concentration en magnétite
(inférieur à 0.001 %). Seulement les niveaux fins C, F, H présentent une valeur élevée supérieure
à 0.001%. Le second, qui représente arm en fonction de bf montre que les grains de petites tailles donnent
de hautes valeurs en arm et ce parce qu‘ils sont très efficaces pendant l‘acquisition de la
rémanence (Maher, 1988 ; Dunlop, 1995) le cas des unités C, F et H.
Figure 11 : variation de la susceptibilité
magnétique en fonction de la température
niveau A
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
32 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La susceptibilité magnétique permet uniquement d‘estimer la concentration en grains
magnétiques (Djerrab 2002). Le diagramme de Thompson et king en (Fig. 12) que la majorité des
échantillons prélevés se localisent dans la zone caractérisant des grains de magnétite de tailles fins
inférieurs à 0.1µm.
La décomposition de l‘ARI en deux composantes à faible champ coercitif montre la présence de
la magnétite de taille PD et fort champ coercitif présente (la gœthite et hématite).
Discussion
A Morsott
L‘analyse sédimentologique nous a permi d‘établir les limites exactes des différentes unités
étudiées, ainsi que leur regroupement à des unités semblables du point de vue granulométrique.
L‘étude morphoscopique des grains détermine la composition minéralogique (forme des grains
subarrondie à anguleuse), ainsi que leur mode de mise en place que ce soit autochtone ou
allochtone. En général, les unités étudiées ont subi un transport hydrique (par rivière ou torrent),
avant qu‘elles ne se déposent les unes sur les autres, ce qui est confirmé par l‘interprétation des
différents paramètres sédimentologiques.
Les dépôts de Morsott prennent parfois la forme d‘un cône de déjection dont la granularité
s‘affine progressivement de l‘amont vers l‘aval et d‘autre part il s‘agit d‘un alluvionnement qui
peut également se traduire par le dépôt de limons de recouvrement à l'occasion du débordement du
lit des rivières lors de crues exceptionnelles (niveaux fins).
Les différentes unîtes montrent une variation du mode de dépôt, témoigné par la variation de la
fraction fine ou grossière, la composition de sable ou limons est dominée par des grains
carbonatés (débris de roches carbonatées).
Les agrégats argileux : ou sol confinés hydratés, ils sont dû à une agglutination des fines autour
des concentrations minérales (carbone et calcium), ils ont subi une pédogenèse claire dans les
niveaux C, F et H (Taux de matière organique important par rapport aux autres niveaux) et aussi
elles sont très riche en espèces malacologiques (escargots) Helix aperta, Otala, Rumina decollata
qui sont probablement d’âge Holocène d‘après (Limondin 2002). Si on accepte que les carbonates
proviennent par lessivage, ces argiles résultant d‘une décalcarification du profil, le calcaire
s‘accumule en profondeur sous forme diffuse, de nodules et même d‘encroûtements. L‘altération
des roches carbonatées ne se produit qu‘en surface ou quand il n‘y a pas accumulation de calcaire,
c‘est-à-dire en milieu très peu confinant Les sols de couleur brune sont liés à un drainage
déficient, dû à la présence d‘un niveau imperméable.
L‘évolution des minéraux argileux a été étudiée dans des profils et le long de chaînes de sols. Elle
est fonction des précipitations et des milieux de pédogenèse.
En-dessous de 600 mm, les minéraux argileux ne présentent aucune évolution.
En milieux confinés hydratés, à drainage ralenti, il y a silicification des interstratifiés pour donner
de la montmorillonite sous plus de 1 000 mm. Une faible évolution de ce type est perceptible entre
600 et 1 000 mm, mais rien ne se produit sous 600 mm de précipitations.
(Lamouroux M. 1971).
Les concentrations calcaires : la valeur du taux des carbonates augmente en fonction de la
profondeur, cela est expliqué par la remonter de nappe phréatique saturée en carbonates dissous.
Le taux faible en surface est dû au lessivage du sol par les eaux de pluies, par contre dans les deux
niveaux de base K et L, les grains sont à peu près complètement carbonatés (formation des grains,
nodules, croûte calcaire). La croûte est du aussi à l‘assèchement rapide (climat chaut), après une
période pluvieuse humide. D‘après (Taupin j-d.1997) il s‘agit de carbonates issus d‘une
néogenèse.
Trois cycles principaux se succèdent ou interfèrent dans la formation des croûtes calcaires
(Miskovsky 2002) :
Un cycle rhexistasique (sédimentogénèse) auquel se rapportent les remaniements, les dépôts
sédimentaires successifs, les surfaces de discontinuité érosives, l‘incorporation des éléments
exogènes du squelette.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
33 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Un cycle biostasique (pédogénèse) auquel se rapportent les faciès diagénétiques précoces résultant
d‘une phase d‘intervention significative du bios dans le milieu (fentes, nodules, ségrégations
plasmiques, traces de racines, etc.).
Un cycle ésostasique (stromatogénèse), période d‘extrême stabilité durant laquelle se forment les
faciès à croûte zonaire. (Fig. 13).
Les résultats obtenus à partir du diffractomètre aux RX montrent que les taux dominent des
minéraux argileux sont par ordre décroissant l‘Illite, smectite, Kaolinite, Chlorite, indiquant un
paléoclimat aride intercalé par des périodes humide à subaride.
L‘application de la susceptibilité magnétique à Morsott nous a aidés à la distinction des différents
paramètres magnétiques, concentration en oxydes de fer, ainsi de confirmer le passage entre deux
périodes distinctes à la base et au sommet, de déduire deux ensembles à grain mono-
monodomaine et polydomaine qui représentent les minéraux ferromagnétiques.
Les niveaux Ket L se caractérisent par faible valeurs de grains ferromagnétiques et faible
susceptibilité magnétique, les niveaux C, F, H par une susceptibilité moyenne et une teneur
remarquable en grains ferromagnétiques, le niveau B (dans des endroits précis) présente des
foyers à susceptibilité élevé, qui revient à une époque proche de l‘actuel.
Pour donner une approche paléoclimatique et environementale du mode de dépôts en se basant sur
l‘ensemble des paramètres obtenus.
La synthèse des analyses sédimentologique, morphoscopique, géochimique, minéralogique et
magnétique permet de déceler les conditions de dépôts ainsi que le mécanisme de transport,
l‘aspect morphologique et la composition des différents niveaux étudiés donnent une idée sur leur
genèse et leur origine ainsi que sur les transformations que ces matériaux ont subies durant ou
après leur dépôt.
Les résultats obtenus par analyses sédimentologique et chimique, coincident a celle obtenu par
suceptibilité magnétique, repéré par la variation des graphes obtenus en fonction de la profondeur
(ressemblance des niveaux a pics), car on voit que la taille des grains et proportionnelle à la teneur
en éléments magnétiques.
L‘analyse au rayon X détermine la présence non seulement des minéraux magnétiques, mais aussi
l‘ensemble des minéraux composant les différentes unités (primaires et secondaires). Les niveaux
présentant une dominance de la fraction grossière, montrent des teneurs faibles en grains
polydomaine et Monodomaine, le cas contraire dans les niveaux fins, la variation remarquable en
granulométrie, teneur en carbonates, matière organique et grains magnétique, séparent deux
niveau très différents, l‘un à la base et l‘autre au sommet, ce dernier n‘a pas subi les mêmes
conditions de transport et dépôt à cause des variations climatiques.
La constatation paleoenvironnementale dans la zone de Morsott révèle deux parties différentes,
une à la base qui témoigne de la dernière phase post-glaciaire d‘après les corrélations avec les
niveaux semblables en Tunisie (Zerai 2006). L‘autre partie indique une alternance de phases
humides (niveaux fins et sombres) et de phases sub-arides (niveaux grossier et claire), donnant
lieu à quatre phases d‘accumulation suivant le relief abrupt on distingue trois niveaux
d‘accumulation et deux niveaux d‘entaillements.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
34 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
5. CONCLUSION
L‘étude des formations Quaternaires du bassin versant d‘Oued Mellègue a fait l‘objet de notre
thème de recherche.
La région appartienne à un étage géoclimatique semi-Aride et lithologique par des formations
crétacées, qui ont contribués à la genèse des dépôts récentes.
Une panoplie d‘essai sédimontologique a été faite sur la coupe Morsott nous a permis de définir
les différentes unités stratigraphiques, ainsi de déterminer les anciens milieux de dépôts
(fluviatiles), énergie du courant …etc.
L‘application de la susceptibilité magnétique à Morsott indique deux ensembles, à la base :
champs coercitif fort et une susceptibilité magnétique faible vue la faible concentration en grains
ferromagnétiques seulement des oxydes primaires, au sommet une succession de niveau à
susceptibilité faible à moyenne la présence des grains ferromagnétiques dans les niveaux C, F, H.
A Morsott: quatre phases d‘accumulations se distinguent chacune de ces phases d‘accumulations
est constituée de deux stades: rhexistasique à la base et biostasique au sommet et une phase
d‘incision qui a crée les abruptes de ces dépôts (Fig. 13).
Remerciments
Je remercie Mon encadreur Mr Djerrab de m‘avoir aidé a la correction de ce travail, je remercie
aussi tous mes enseignant de Tébessa et toutes les personne qui ont contribuées a l‘élaboration des
analyses de laboratoire à l‘université de Constantine, Jijel, Perpignan.
Rhexistasique
(sédimentogénèse) à la base et
Biostasique (pédogénèse) au
sommet.
Φ Ĕsostasique
(stromatogénèse)
Figure 13 : Différentes cycles de variation
de dépôt à Morsott
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
35 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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Stockhausen, H., Zolitschka, B., (1999):
Environmental changes since 13,000 cal. BP reflected in magnetic and sedimentological
properties of sediments from Lake Holzmaar (Germany). Quaternary Science Reviews, 18, 913 –
925.
Taupin j-d.., (1997) :
(Interprétation sur l’origine des nodules carbonatés des terrasses du niger aux environs de
niamey (niger) au moyen des outils isotopiques et géochimiques (colloque international: apport
de la géochimie isotopique dans le cycle de l’eau Tunisie (Hammamet) : 6, 7 8s 8 avril 1999.
the/ORSTOM, domaine universitaire, grenoble. france) 4 pages.
Walkley-Black., (2003):
Méthode Modifiée de la détermination de la matière organique par dosage du carbone organique
dans les sols agricoles : Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec et ministère
de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec, ma. 1010 – wb 1.0, ministère de
l'environnement.
Zerai Kamel., (2006) :
Thèse d’état en géographie physique les environnements holocènes et actuels dans le bassin
versant de l’oued Sbeïtla (Tunisie centrale) 337 pages Université de Paris VII Denis Diderot.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
37 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES PROPRIETES GEOMECANIQUES DES ROCHES CARBONATEES DE LA
REGION DE TEBESSA, ALGERIE : INFLUENCE DE LA PETROGRAPHIE ET DE LA
MINERALOGIE Nabil DAFAFLIA et Abderrahmane BOUMEZBEUR
Institut des Sciences de la Terre Université de Tébessa -Tébessa 12002, Algérie
dafaflianabil@yahoo.fr
f080263@hotmail.com
Ces dernières années plusieurs régions du pays ont bénéficié d‘une aide importante dans le cadre
d‘un plan national de développement. Les voies de communication et l‘habitat sont parmi les
secteurs aux quels on a donné beaucoup d‘importance. Ces deux secteurs demandent des quantités
énormes de matériaux de construction, alors que la production actuelle est loin de répondre à la
demande prévue. L‘inventaire de la production locale en matériaux de construction a révélé un
manque important, ce qui influence considérablement le coût de revient des ouvrages si ces
matériaux sont importés des wilayas limitrophes. Devant cette situation, il devient impératif de
procéder, d‘une manière systématique et à grande échelle, à la détermination des propriétés
géologiques et géomecanique des principales formations carbonatées, abondantes dans la région,
car cela nous permet de repérer les dépôts susceptibles d‘être des gisements potentiels de
matériaux de construction. Cette caractérisation tient en compte les caractéristiques
pétrographiques et minéralogiques ainsi que les propriétés géotechniques.
Pour les propriétés géologiques, l‘accent a été mis sur la minéralogie, la texture, la nature de
ciment, la structure …etc.) des principales formations carbonatées (Aptien, Maestrichtien, et
Yprisien). L‘aspect mécanique est élaboré par la réalisation d‘une série de tests tels que la
compression uni-axiale, le scléromètre, l‘indice de résistance (essai Franklin), la résistance à
l‘abrasion (essai Los Angeles) et l‘essai micro Deval.
L‘étude montre une relation étroite entre le degré de cristallinité de la phase de liaison et la
résistance mécanique de la roche. Quoique l‘objectif principal de cette étude et de localiser les
formations qui peuvent donner des matériaux de bonne qualité, elle permet d‘élargir la banque de
données concernant les propriétés géotechniques des roches de la région et servira de base pour
les travaux futurs de génie civil, mine, et géologie.
Mots clés : granulats, propriétés géotechniques, essai Los Angeles, micro Deval.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
38 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES BRECHES MICROGRANITIQUES DE LA REGION
CAP DE FER -CHETAIBI (NORD-OUEST ANNABA).
M. DAIF et A. ARAFA
Département de Géologie, Université Badji Mokhtar B.P.12 ; Annaba 23200, Algérie.
daifmenana@yahoo.fr
Des brèches microgranitiques néogènes affleurent entre Chetaibi et le Cap de Fer (Nord –Ouest
de Annaba) et constituent une formation très originale qui mérite une attention particulière. Leur
mode de gisement semble assez rare même dans la littérature. Il s‘avère donc important de bien
identifier ces brèches avec la nature de leurs éléments, de préciser leur nomenclature, leur mode
de transport-dépôt ainsi que le type d'éruption qui est à leur origine.
Associées aux microgranites massifs et sensiblement de même extension, elles sont
essentiellement localisées dans la partie septentrionale, depuis le Rocher Vert un peu avant Sidi
Akkacha jusqu'à l'extrémité du Cap de Fer. Leur aspect est chaotique, leur stratification fruste
avec es éléments anisotropiques et toujours de nature microgranitiques. Le ciment est aussi de
même nature. Dans tous les éléments nous retrouvons les caractères minéralogiques et chimiques
de la roche massive qui se trouve à proximité. La distinction entre le faciès bréchique et massif est
parfois impossible à l‘œil nu. Une silicifîcation affecte l'ensemble de la roche qui présente, en
plus, une altération en " taffoni".
Ces brèches renferment trois sortes d‘éléments: des fragments juvéniles vitreux, des fragments
lithiques, et des cristaux. La présence de fragments de roches soudés, de minéraux anguleux,
tordus et cassés, témoigne d'une mise en place explosive et à chaud [1]. Les brèches prédominent
très largement sur les tufs - Lapillis et surmontent systématiquement les formes massives .Elles
montrent un caractère fortement monogénique avec absence d'intercalation sédimentaire.
Toutes les données sont en faveur d‘une interprétation d‘un dôme fragmenté in situ avec peu ou
pas de transport. Ces brèches sont des autoclastites ; de plus la rareté de trace de remaniement
aquatique sont en faveur d‘un milieu de dépôt surtout continental avec des " retombées aériennes
" (ou Air Fail) [2]. Ces affleurements se sont donc mis en place sous l‘effet de deux
mécanismes combinés : un effondrement purement mécanique et un volcanisme de type péléen
en présence de lave visqueuse.
[1] R.A.F Cas, J.V. Wright, Volcanic succession, modern and ancient. A geological approch to
process, product and succession. Allen & Unwin, London, (1987) ,520p.
[2] M.R.Gillespie, M.T. Styles, BGS Rock Classification Scheme, Vol1 : Classification of
Igneous Rocks (1999) ,38p.
Mots-Clés : microgranites, autoclastites, mode de gisement, fragmentation in situ, volcanisme.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
39 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ENVIRONNEMENT GEODYNAMIQUE DES FORMATIONS MAGMATIQUES
MIOCENES DE LA REGION DE ANNABA
(NE ALGERIE)
M. DAIF et A. ARAFA
Département de Géologie, Université Badji Mokhtar B.P.12 ; Annaba 23200, Algérie.
daifmenana@yahoo.fr
Des roches ignées d'âge miocène affleurent entre Chetaibi et le Cap de Fer (Annaba, N.E
Algérie). Traditionnellement subdivisées en quatre groupes : microgranites, rhyolites, diorites et
andésites, elles forment une série calcoalcaline bien différenciée. Nous avons une nette
prédominance des termes intermédiaires, une abondance des pyroclastites et des minéraux
hydroxylés .En plus du manque d'enrichissement en fer, la série est riche en K2O rubidium,
strontium et en terre rares légères .Les rapports initiaux 87
Sr/ 86
Sr sont moyens à élevés. Malgré
son affinité shoshonitique et son extension limitée, la série montre bien les caractères de type
marge active.A la suite de Carminati et al (1998) plusieurs auteurs font intervenir le manteau
métasomatisé et la rupture d'une plaque lithosphérique plongeante pour expliquer la genèse de ce
type de magmatisme.
Une étude géologique locale permet de dégager les particularités de cette série et de la rattacher à
un contexte géodynamique plus global. Les faits essentiels à souligner sont les suivants :
-Le magmatisme est tout à fait bimodal ; bien que modérément étendues les roches plutoniques et
volcaniques sont bien exprimées sous forme d'un pôle basique (gabbros et rares basaltes) et d‘un
autre pôle acide (microgranites et rhyolites).
- La présence d'un métamorphisme général avec un épisode majeur au Miocène : le massif
cristallophyllien de l'Edough affleure à proximité des roches ignées .Son extension en profondeur
et plus à l'ouest est fort probable. L'étude tectonique de ce massif a montré que sa structuration
miocène est vraisemblablement due à un soulèvement et à une exhumation rapide de roches
crustales profondes à la même période (Caby et al, 2001).
-La sédimentation contemporaine du magmatisme est franchement détritique et discordante sur les
dépôts antérieurs. Les calcaires même gréseux sont rares. Les sédiments les mieux représentés
sont les marnes, les grès, les microbrèches et les brèches anisotropiques. Ce sont des éléments
autochtones, épais, grossiers et mal triés qui remplissent les dépressions. Toute cette
sédimentation correspond à un bassin distensif dont les bordures instables foumissent une "
molasse" composée de numidiens, de flyschs et socle.
-L'existence de minéralisations hydrothermales dans le même environnement : ces minéralisations
sont en relation avec une tectonique en extension associée à une augmentation dans le flux de la
chaleur et des fluides ascendants. L'exemple le plus explicite est donné par les minéralisations de
Ain Barbar (NW Annaba) qui accompagnent ce magmatisme.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
40 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
QUANTIFICATION DE L‟EROSION HYDRIQUE PAR LE 137
CS ET LE 210
PB AU
NIVEAU D‟UNE PARCELLE DANS LE BASSIN VERSANT DU BARRAGE NAKHLA
(REGION DE TETOUAN, NORD-OUEST DU MAROC) 1B. DAMNATI,
1S. IBRAHIMI,
1O. BENHARDOUZE, et
2M. MOUKHCHANE
1 Département des Sciences de la Terre. Laboratoire Environnement, Océanologie et Ressources
Naturelles- Faculté des Sciences et Techniques, BP 416, Tanger, Maroc. 2 ENS. Département de Géologie et environnement. Martil. Maroc.
Au Maroc l'érosion pose des problèmes graves dont le comblement et le colmatage des barrages
particulièrement au Nord du pays. L‘estimation quantitative de cette érosion a fait l‘objet de
plusieurs travaux. Nous proposons dans ce travail une méthode de quantification de plus en plus
utilisée se basant sur deux radioéléments le 137
Cs et le 210
Pb.
Le site d‘étude est une parcelle située dans le bassin versant du barrage Nakhla (région de
Tétouan). Le climat de la région est de type méditerranéen. Les précipitations annuelles moyennes
sont de l‘ordre de 600 à 800 mm. Cette parcelle a une forme rectangulaire. Elle fait 20m 80 de
longueur et 4m 50 de largeur. Quatre transects ont été échantillonnés.
Les inventaires de 137
Cs obtenus sont compris entre 426 et 777 Bq/m2. Les inventaires de
210Pbexc
varient entre 580 et 891 Bq/m². L‘estimation des taux d‘érosion se base sur une analyse
comparative des inventaires des radioéléments dans les sols étudiés par rapport à ceux des sols
stables non érodés ou sites de références (2142 Bq/m 2
et 1246 Bq/m, respectivement pour le
césium-137 et pour le plomb-210).
La conversion des inventaires en taux d‘érosion et/ou d‘accumulation a été effectuée à l‘aide de 4
modèles théoriques: le modèle proportionnel (PM), le modèle d‘équilibre de masse 1 (MBM1), le
modèle d‘équilibre de masse 2 (MBM2) et le modèle d‘équilibre de masse 3 (MBM3).
Les taux d‘érosion moyens obtenus sont respectivement de 18 t.ha-1
.an-1
(PM), 41,3 t.ha-1
.an-1
(MBM1), 33.1 t.ha-1
.an-1
(MBM2), 36.6 t.ha-1
.an-1
(MBM3) et 20 t.ha-1
.an-1
(modèle du 210
Pbexc ).
Mots clès: Erosion, quantification, radioéléments, 137-Cesium, 210-plomb, Maroc.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
41 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
FONCTIONNEMENT HYDROCLIMATIQUE ET SEDIMENTATION ACTUELLE
DANS TROIS LACS DE MOYEN ATLAS MAROCAIN
(IFRAH, IFFER ET AFOURGAGH)
B. DAMNATI, I. ETEBAAI, H. BENHARDOUZ, O. BENHARDOUZ et H. REDDAD
Faculté des Sciences et Techniques, Département des Science de la terre, Laboratoire
Environnement, Océanologie et Ressources naturelles, B.P 416 Tanger, Maroc.
Les systèmes aquatiques comme les lacs peuvent être considérés comme des observatoires
naturels des variations climatiques et environnementales. Une campagne de carottage des
sédiments d‘interface et un suivi saisonnier de la physico-chimie des eaux au cours de quatre
années (de 2003 à 2006) ont été organisés dans trois lacs de Moyen Atlas marocain : Ifrah, Iffer et
Afourgagh.
Les trois lacs sont situés au nord du Causse moyen atlasique. La lithologie du substrat est dans
l‘ensemble dolomitique à calcaro-dolomitique du lias moyen et inférieur. Le climat est de type
méditerranéen sub-humide à hiver froid. Le couvert végétal est dominé généralement par le chêne
vert associé au cèdre en haute altitude.
La sédimentation actuelle au niveau des trois lacs est généralement épisodique. La prédominance
de la fraction organo-carbonatée reflète d‘une part la nature carbonatée des apports détritiques
(dolomie et calcaire dolomitique) et d‘autre part l‘avancement de l‘état trophique des trois lacs. La
diminution du taux d‘accumulation pendant les trois dernières décennies est due à la réduction de
l‘écoulement de surface et à l‘assèchement de quelques affluents au cours des années sèches. La
sédimentation dépend essentiellement de l‘action éolienne qui redistribue les matériaux au niveau
des sols et des terrasses exondées surtout au niveau des bassins versants des lacs Ifrah et
Afourgagh. L‘augmentation périodique des éléments détritiques alumino-silicatés et
ferromagnésiens enregistrés au niveau des carottes des trois lacs paraît synchrone avec la forte
hydrolyse des sols (fragilisés par l‘activité anthropique) au cours des années pluvieuses.
Le dysfonctionnement actuel que connaissent ces trois lacs, suscite une attention particulière pour
atténuer l‘impact anthropique sur leur équilibre. Un plan d‘aménagement doit être mis en œuvre
pour le suivi, la gestion et la préservation de ces milieux lacustres.
Mots clés : Moyen Atlas ; systèmes lacustres ; physico-chimie des eaux ; sédimentation actuelle;
variabilité climatique ; impact humain.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
42 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES FAILLES SISMOGENES DE L'ALGEROIS
1Nadia DJEROUIT,
2Djamel MACHANE et
3Jean-luc CHATELAIN
1Laboratoire des ressources minérales et énergétiques. Université M‘Hamed Bougara.
Boumerdes. 2Centre de recherche appliquée en génie parasismique (CGS) Hussein Dey Alger. 3Laboratoire de géophysique interne et de tectonophysique (LGIT-IRD) France.
Djerouit nadia1 @yahoo.fr
Le séisme de Zemmouri –Boumerdes du 21 Mai 2003 de magnitude 6.8 a montré l‘importance du
risque auquel est soumis l‘Algérois. Les grands dégâts ont été enregistrés sur les bordures de ce
bassin et au voisinage des failles qui l‘affectent. Comme tous les bassins sédimentaires, le bassin
de la Mitidja (Algérois) a enregistré différentes phases de déformation. Ce travail est base sur
l‘étude des failles sismogènes de l‘Algérois.
Pour déterminer les magnitudes maximales probables pour l'ensemble des failles actives de notre
région d'étude nous avons utilisé les caractères géométriques de ces failles à savoir leur longueur,
profondeur, surface et pendage. Pour ce dernier caractère, nous avons utilisé le pendage réel et
non pas la valeur de 45° ou 90° prise habituellement par défaut. Ces calculs sont précédés par une
synthèse bibliographique se rapportant à la connaissance de la géologie régionale et la sismicité
du secteur d'étude.
Je recommande de prendre en considération le contexte géodynamique de la région d'étude pour
toute exploration.
Mots clés : séisme, phases de déformation, failles sismogènes, pendage réel, failles actives,
magnitude.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
43 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PRECISIONS STRATIGRAPHIQUES
SUR L‟APTIEN DU JEBEL AMMAR
(NORD-EST DE LA TUNISIE)
1,2
Abdallah ELKHAZRI, 2Saloua RAZGALLAH
&
1Hassen ABDALLAH
1.
Centre de Recherches et des Technologies de l‘Energie, Laboratoire LMEEVED, Technopole
Borj Cédria, BP 95, 2050 Hammam-Lif, Tunisie; 2. Département des Sciences de la Terre, Faculté des Sciences de Tunis, Université Tunis El
Manar, 2092 Tunis, Tunisie;
khazriabd@yahoo.fr
sarazgallah@yahoo.fr
Hassen.Abdallah@inrst.rnrt.tn
Le Barrémo-Aptien au J. Ammar correspond à la Formation M‘Cherga représentée par une
sédimentation argilo-carbonatée. L‘étude des foraminifères planctoniques a permis de caractériser
le Barrémien, de définir le passage Barrémien-Aptien et de subdiviser l‘Aptien.
Le Barrémien comprend des alternances marno-calcaires avec des passées argileuses à
foraminifères benthiques représentés essentiellement par les genres Lenticulina et Dentalina. Les
rares foraminifères planctoniques identifiés sont: Gorbachikella kugleri (Bolli), G. anteroapertura
Boudagher et al., G. grandiapertura Boudagher et al. et G. depressa Boudagher et al. associés à
des petites hedbergelles. Vers le sommet du Barrémien ces alternances révèlent une diminution
progressive du pourcentage du benthos au profit des planctons qui se diversifient. On distingue
deux biozones d‘intervalle: la Zone à Gorbachikella kugleri et la Zone à Praehedbergella sigali.
Le passage Barrémien-Aptien s‘effectue au-dessous d‘un niveau de calcaire feuilleté noir riche en
matière organique (1,27 < COT < 4,59 %). La limite B/A est placée à la base des premiers «black
schales» où on note la première apparition de l‘espèce index Blowiella blowi qui se situe à la base
de ces calcaires riches en matière organique; de ce fait elle marque avec précision la limite
inférieure de l‘Aptien. Les calcaires et marnes noirs sont suivis par des alternances marno-
calcaires (0,17 < COT < < 0,48 %) qui ont livré des foraminifères planctoniques à loges
allongées (Lilliputianella, Leupoldina). Vers la partie moyenne de l‘Aptien inférieur (Bédoulien
supérieur) apparaît Leupoldina cabri définissant ainsi une zone d‘extension totale. Cette espèce,
accompagnée de Lilliputianella et de Pseudoschackoïnes, représente 80 % de l‘association.
L‘Aptien moyen et supérieur sont subdivisés en cinq zones d‘intervalles distinctes correspondant
aux zones à Globigerinelloides ferreolensis, G. algerianus, Hedbergella trochoidea,
Pseudoplanomalina cheniourensis et la zone à Ticinella eubejaouaensis.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
44 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EVOLUTION DU SAHARA CENTRAL ET OCCIDENTAL DU
PRECAMBRIEN A NOS JOURS
Jean FABRE
Aperçu des concepts actuels sur l‘évolution du Sahara central et occidental depuis le Précambrien
supérieur. Au Sahara central les grands décrochements subméridiens qui encadrent des blocs de
socles d‘âge et de nature différents déterminent au Phanérozoïque des bassins sur la marge d‘une
plateforme qui enregistre les variations eustatiques longues ou brèves. La surrection du bouclier
Touareg interrompt la communication marine Sud-Nord. Avec le volcanisme qui l‘accompagne,
se crée au Plio-Quaternaire, sous le Tropique, un refuge climatique. Le Sahara occidental, plat, au
socle figé, est une référence mondiale pour les formations sédimentaires du Précambrien terminal.
Au contraire du Sahara central sa couverture Paléozoïque est mince et discontinue sauf sur sa
marge Ouest (Adrar mauritanien). Comme au Sahara central s‘y esquissent différents bassins. Le
magmatisme tholeiitique liasique, créerait une surcharge lentement érodée puis une remontée
isostatique responsable de l‘absence de Mésozoïque inférieur et moyen. La zone Ougarta-Bechar,
bien connue pour ses formations paléozoïques fossilifères, demeure mobile entre la plate-forme
panafricaine du Sahara central et la marge passive (Daoura) du craton ouest africain. Pour
terminer on signale l‘intérêt qu‘il y aurait à affiner, sur les affleurements remarquables du Sahara
central et occidental les biostratigraphies du Précambrien supérieur, les datations radiométriques,
le paléomagnétisme pour le Paléozoïque et la géochimie de certains niveaux.
Abstract :
A sketch of the saharan evolution , since Precambrian times , in the central and the western
Sahara.
The central Sahara basement appears in the Tuareg shield (Hoggar, Aïr, Iforas), and be uplifted
during Neogene times. It shows a Pan-African assemblage of submeridian precambrian terranes of
different ages and lithologies, recent granites and a remarkable tertiary volcanism. Its palaeozoic
and mesozoic cover has been well sudied for oil researches. Before atlasic orogeny, all the
detritics came from central Africa.
The marginal western zone corresponds to a Pan-African subduction of West african craton. It is
named here ―Jointure‖ and well exposed West of the Iforas and in Ugarta mounts. The Tinduf
basin represent the margin of West african craton, front of the Variscan and Alpine moroccan
orogens.
The basement of West Africa appears in two shields : a northern, the Reguibat shield , saharan,
and a southern , the Guinean (or Leo) uplift in tropical zone, and in some small outcrops between
the two. Both shields show Archean rocks in the West and Lower Proterozoic (Birimian) in their
central-eastern part. The Upper Precambrian shales, sandstones and stromatolitic limestones are
present N and S and very well exposed and studied in the North.
An important tholeiitic magmatism affected West Africa during Early Jurassic , as well as the
South Atlantic margins. Its thermic and isostatic effects are conspicuous but have to be precised,
as well as its inequal importance in different places. Cretaceous carbonatites has been studied in
the Richat dome , at the crossing of a N80° lineament and N-S faults.
Recent anti-clockwise rotation of Africa could be the cause of neotectonic features in the northern
part of Sahara : for example , the 300m uplift of Eglab, in NE western Sahara, or the 160m
subsidence of the Taoudenni sebkha, and some E-W recent faults.
South of Reguibat shield the vast desertic area of western Sahara has been called ―Bassin de
Taoudenni‖. In fact, gravimetry and stratigraphy reveal structural highs (N-S and NE-SW) and
different sedimentary zones which could be sedimentary basins.
Since 1 Ga this part of Africa extends on the margin of successive continents : Rodinia (ca
1000My) , Gondwana (ca 600My) and Africa. It registered all the main eustatic variations , as
well as three glaciations : Eocambrian, then Upper Ordovician and Permo-carboniferous Dwyka ,
these two centred mostly on Africa.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
45 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Le Sahara central et occidental, où la Terre n‘est pas, comme dans la plupart des régions du
globe, revêtue de forêts, de prés, voire de villes, offre en plus un modèle unique : la juxtaposition
de deux grands blocs de la croûte terrestre très différents par leur anatomie : celui du Sahara
occidental, formé au Protérozoïque inférieur, il y a deux milliards d‘années (2 Ga) et celui du
Sahara central assemblé il y a 600 millions d‘années.
Leurs couvertures sédimentaires, peu ou non métamorphiques, se sont déposées sur des
pénéplaines, en bordure de grands océans. Elles ont ainsi bien enregistré les fluctuations
eustatiques mondiales.
Vers 1 Ga l‘Afrique de l‘Ouest (où s‘étend aujourd‘hui le Sahara occidental) appartient à un
super-continent, la Rodinia, formé par l‘orogenèse grenvillienne qui soude la plupart des blocs
crustaux existants alors. Le craton ouest-africain se trouve sur la marge , face à un océan. Le socle
du Sahara central n‘existe pas encore.
Ce super-continent se disloque vers 750 Ma. Des traces de cet événement distensif sont
conservées dans la couverture sédimentaire du Précambrien terminal du Sahara occidental.
100 Ma plus tard, à la faveur de l‘orogenèse panafricaine, un nouveau super-continent se forme,
le Gondwana qui rassemble, dans l‘hémisphère Sud, l‘Afrique, l‘Amérique du Sud, Madagascar,
l‘Inde péninsulaire, l‘Antarctique, et l‘Australie. Le Sahara est, à nouveau, sur sa marge, face à
l‘océan.
Cette masse continentale est, lorsque le Pôle Sud la traverse, favorable à la formation d‘une
épaisse calotte de glace. C‘est ce qui se produit à deux reprises, à l‘Ordovicien supérieur et au
Permo-Carbonifère.
300 millions d‘années après sa naissance le Gondwana se disloque ; l‘Atlantique central et
méridional commencent à s‘ouvrir vers 280 Ma (Jurassique inférieur).
Aujourd‘hui l‘Afrique indépendante tourne dans le sens anti-horaire (Herkat, 2009), ce qui devrait
aboutir à un nouveau supercontinent eurafricain. Dans le nord de la plaque cette rotation
s‘accompagne de la naissance de linéaments NW et N 80°E, d‘anomalies du flux de chaleur
profond et, sur sa bordure , de chaînes de montagnes contemporaines de l‘événement alpin..
On esquissera dans ce qui suit ce que, sur les socles du Sahara central et occidental, la
sédimentation a enregisré. La zone de jointure entre les deux blocs et les marges N et W du Sahara
occidental ont leur dynamisme propre (v. Nedjari et al.2003).
. LE SAHARA CENTRAL SUR SOCLE PANAFRICAIN
L‘orogenèse panafricaine (voir L.Latouche, 2005) qui s‘est terminée au début du Cambrien a
juxtaposé des blocs allongés Sud-Nord, dont la composition et l‘âge diffèrent, de l‘Archéen au
Précambrien supérieur. Ce socle affleure dans le bouclier Touareg (Hoggar+Adrar des Iforas
+Aïr). Sa surrection est récente : auparavant, il ne formait pas de relief sur la plate-forme.
Les zones de dérochement méridiennes sont le siège de minéralisations. C‘est le cas, entre autres,
du gisement aurifère de Tirek (Ouest Hoggar) à la limite entre le bloc archéen de l‘In Ouzzal à
l‘Ouest et le large panneau de micaschistes intrudés de granites plus jeunes de Tin Zaouatène (v.
Latouche, 2005).
Des granites tardi-orogeniques (R.Black et J.P. Liégeois, 1993) se sont mis en place à la fin de
l‘événement panafricain. C‘est le cas du granite d‘In Zize au Tanezrouft oriental, bien daté par
R.Caby à 525 Ma (Cambrien inférieur). D‘autres sont anorogéniques, beaucoup plus jeunes
(Jurassique par exemple). Ils se présentent souvent sous forme de complexes annulaires,
subvolcaniques, comme dans l‘Aïr. Ils se sont révélés intéressants, comme aussi leurs cousins du
Nigeria, pour les éléments rares qu‘ils contiennent..
Tandis que les montagnes de la chaîne panafricaine finissaient de s‘élever, les matériaux
provenant de leur érosion (les « molasses » de la chaîne) se déposaient à leurs pieds.
Dans l‘Est et le centre du Hoggar elles se sont accumulées, dès le Précambrien supérieur, dans des
zones subsidentes, des fossés intra-montagneux. La Série de Tiririne, localement aurifère, est
l‘une d‘elles.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
46 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
A l‘Ouest, au pied de la chaîne principale, face à l‘Avant Pays ouest africain, la Série Pourprée,
reconnue par Th.Monod (1931-2), s‘est accumulée sur des milliers de m dans des sillons
subsidents, en discordance sur les socles métamorphiques, tantôt en milieu continental tantôt
marin. Elle a été, comme ses semblables de l‘Est, affectée par des gauchissements ultimes ce qui
fait que les Grès des Tassilis la recouvrent en discordance. Sur l‘Avant Pays de l‘Ouest les
sédiments s‘affinent. Les grès de l‘Azlaf et les argiles rouges du Kreb En Naga en sont
l‘équivalent. Sous quelles latitudes ces sédiments se sont-ils déposés à la fin du Précambrien et au
Cambrien inférieur ? On y a signalé des sédiments glaciaires (tillites, argiles à dropstones).
Ces formations molassiques ne semblent pas favorables à d‘importantes concentrations minérales.
R.Caby y a découvert des indices cuprifères (R.Caby, 1971).
Le Paléozoïque.
Il est trop connu par les travaux pétroliers pour que l‘on s‘y attarde ici. Il s‘étend au Nord comme
au Sud du Bouclier Touareg. Ses formations se terminent en biseaux sur le socle centre-africain
du Nigéria. Tantôt gréseux ou pélitiques, lorsque des fleuves amènent des alluvions depuis les
terres du Sud, tantôt argilo-carbonatés, ce sont des dépôts de plaines, de lagunes, de rivages, de
mer peu profonde, qui se succèdent à la faveur des fluctuations eustatiques.
La plate-forme a ainsi enregistré les phases glaciaires de l‘Ordovicien supérieur dont on peut
observer, largement exposées, les formes d‘érosion et les moraines du front de l‘inlandsis, les
formations périglaciaires, continentales puis marines (Beuf et al ; 1971). La glaciation du Permo-
Carbonifère (glaciation de Dwyka), elle aussi étalée sur le Gondwana, était inconnue au Sahara
jusqu‘à la découverte, au Niger ( Lang et al. 1991), de formes d‘érosion et de moraines du
Tournaisien, contemporaines de la première phase. Le Grand Canal d‘Assekaifaf décrit par la
CREPS, à remplissage de grès à végétaux terrestres, au milieu des calcaires de la formation de ce
nom (Viséen terminal-Namurien inférieur) est le témoin d‘un fleuve, issu de la calotte qui
s‘étendait sur l‘Afrique centrale, en une phase glaciaire plus tardive provoquant une brève baisse
eustatique. Retrouver d‘autres chenaux semblables, à différents niveaux, permettrait de dater les
différentes phases de cette glaciation dont les formes d‘érosion et les moraines sont bien connues
en Afrique centrale et australe.
Les faunes et les flores des sédiments de plate-forme déposés en périodes « normales » ont été
bien décrites et font référence. Différents bassins ont été reconnus, encadrés de seuils qui souvent
correspondent à degrands décrochements du socle.
La structuration postérieure des bassins de l‘ouest, comme l‘Ahnet en réaction à la formation de la
chaîne hercynienne au Nord vient d‘être bien analysée (Haddoum et al.2001). On a alors la
superposition de nouvelles directions varisques aux anciennes structures héritées du Précambrien.
Le Mésozoïque.
Dans le Sud-Est du Hoggar et le désert du Ténéré, de grands fossés se créent au Mésozoïque. Ils
sont contemporains de la distension qui accompagne l‘ouverture de l‘Atlantique. Mais y a-t-il une
liaison dircte entre ces deux phénomènes ? Ces fossés sont larges de plusieurs kilomètres, et
profonds de plusieurs milliers de m et peuvent contenir des sédiments à hydrocarbures (Dautria et
al. 2005).
Au Nord du Hoggar, les terrains de cet âge affleurent largement. Ils forment entre autres les vastes
plateaux du Tinrhert et du Tademaït. G.Busson (1971) en a analysé la stratigraphie, la
sédimentologie et décrit la paléogéographie. Il analyse et interprète le milieu de dépôt des
formations salifères que Aïcha Achab (1970) a daté du Trias-Lias.
Sur les confins algéro-libyens la région d‘In Amenas est demeurée proche de la mer qui baignait
le Sud Tunisien. Entre la fin du Carbonifère et le Jurassique, en périodes de niveaux eustatiques
bas elle se couvrait de lagunes, de marais, de plaines où croissait une flore qui, à l‘époque se
diversifiait rapidement et offrait de quoi manger aux vertébrés herbivores dont on retrouve des
squelettes noyés dans des lits de rivières, ou enlisés dans les argiles de plaines d‘inondation. Or
cette période est cruciale car elle est celle de la différenciation entre les Reptiles vrais, les reptiles
mammaliens (aux dents plurituberculées) qui sont les ancêtres des mammifères, les Oiseaux et
l‘apparition d‘oeufs à coquilles minéralisées, meilleures protectrices. La spécificité de la région
d‘In Amenas, à laquelle s‘ajoute un gisement du Sud marocain, est qu‘elle se trouve à l‘époque
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
47 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
dans une zone climatique différente des régions classiques pour l‘évolution de ces animaux,
l‘Afrique australe et maintenant la Chine.
La comparaison des faunes marines du Mésozoïque montre qu‘il y avait communication entre le
golfe de Guinée, après son ouverture, et la Téthys (Reyment , 1983). Le bouclier Touareg
n‘existait donc pas encore.
Dans l‘oued Mya on peut analyser la « limite KT », le passage Crétacé-Tertiaire (Amard et al.
1981,1992) qui correspond à la disparition des Dinosaures. Celle-ci a fait l‘objet de différentes
interprétations.Elles sont complémentaires : la fin normale d‘espèces devenues géantes et peu
adaptables, un hiver volcanique dû aux émissions de cendres et de gaz des volcans basaltiques du
Dekkan, et pour finir la chute d‘une très grosse météorite en Amérique centrale (dans le Yucatan,
le Chixculub) qui elle aussi a produit un écran de poussière caractérisé par sa teneur en iridium. Il
vaudrait la peine de rechercher si, au Sahara algérien, on retrouve l‘horizon témoin de ce dernier
événement.
Le Cénozoïque et le Quaternaire.
C‘est alors que surgit le bouclier touareg. Un volcanisme s‘y développe à partir de 35 Ma.
JM.Dautria et A.Lesquer (1989), puis J.M. Dautria, F.Aït Hamou et M. Maza (2005) en ont
analysé ses différenciations et leur répartition en fonction des structures profondes. Sous le
bouclier, le manteau serait léger et la lithosphère épaisse seulement de 100 km à 60 km.
La morphologie du Hoggar central et son évolution récente ont été remarquablement décrites par
P.Rognon (1967, 1989).
Dans le Bas-Sahara se déposent les formations détritiques du Continental Terminal, aquifères,
étudiées jadis par A.Cornet (1952). Le matériel vient du Sud pour une part, mais aussi du Nord où
l‘Atlas saharien se constitue.
Le modelé actuel date du Néogène. Après les dernières transgressions de l‘Eocène et de
l‘Oligocène, le Sahara central est directement soumis aux variations du climat, de type tropical.
Le Plio-Quaternaire voit se succéder des périodes arides où le désert s‘étendait plus loin que
maintenant vers le Nord et le Sud, et des périodes humides où il se couvrait de steppe, de savane,
de lacs, et où les hommes pouvaient vivre. Mais le paludisme développait chez eux « l‘anémie
falciforme ». Les Arides correspondent aux phases glaciaires de l‘Hémisphère Nord.
Schématiquement on en comptait six autrefois, de la fin du Pliocène à l‘Holocène : celle de Biber
vers 2 Ma, suivie d‘un interglacial où peut se développer la civilisation primitive aïdienne ; celle
de Donau, vers 1.6-1.3 Ma suivie d‘un interglacial (industrie oldowaienne) ; celle du Gunz qui
précède l‘interglacial (industrie chelléenne). Des massifs de dunes encore conservés se constituent
pendant celle de Mindel (vers 0.5 Ma). L‘interglacial plus clément permet que se développe la
technique abbevillienne. On connaît bien les ergs fossiles de la période aride correspondant à la
glaciation de Riss (0.3-0.2 Ma). Au cours de ce dernier interglaciaires les hommes recolonisent le
Sahara et fabriquent les bifaces bien connus de l‘Acheuléen puis les pointes pédonculées en
quartzites de l‘Atérien. La grande glaciation de Würm , que l‘on subdivise aujourd‘hui en
plusieurs stades se traduit à nouveau par une grande extension du désert et se termine vers 10.000
ans avant maintenant. On entre alors dans la période de l‘Holocène humide. Les hommes habitent
souvent au bord des grands oueds qui descendaient du Hoggar et de l‘Atlas saharien. C‘est
l‘époque du Néolithique, de la naissance de techniques comme la céramique qui permet de faire
cuire des graines jusque là immangeables (M.Cornevin 1982), celle de l‘agriculture, donc de
villages et, dans les montagnes plus fraiches du Hoggar, de l‘élevage des bovins.
Cette période clémente s‘est terminée il y a environ 4000 ans et les populations, maures et
peuhles se sont, pour la plupart, repliées au Maghreb et au Sahel.
Aujourd‘hui les nuages venus du sud-ouest n‘apportent pas de pluie au Tanezrouft, plat et brûlant,
mais elles sont arrêtées par les montagnes du pays Touareg . Là il pleut , il y tombe aussi de la
neige et celle-ci se conserve dans les éboulis pour alimenter , en été, des sources à leur pied
(P.Rognon, 1967). Les coulées basaltiques fissurées, comme aussi la zone altérée et fissurée du
socle cristallin et des granites représente aussi des réserves d‘eau, dispersées mais utilisables.
Enfin quelques sources émergent au pied des Tassilis ordoviciens et dévoniens du Sud. Quel
bilan ?
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LA JOINTURE ET LE SAHARA NORD-OCCIDENTAL
Nous groupons sous ce titre les zones subsidentes d‘Ougarta-Bechar, de Reggan et du Tilemsi,
situés à la jointure entre le Sahara central à socle panafricain et le craton du Sahara occidental.
Nous y ajoutons le bassin de Tindouf, sur la marge nord du craton ouest africain, face à l‘Anti-
Atlas, panafricain, hercynien et alpin.
L‘étude des séries précambriennes et paléozoïques de l‘Ougarta et celles, permo-carbonifères de
Bechar, connait depuis peu un renouveau (v. Nedjari et al. 2003). On précise l‘originalité de cet
ensemble qui présente des faciès de passage entre les domaines du Sahara central et occidental et
demeure jusqu‘à présent une zone mobile.
Dès les premières explorations géologiques, les Monts d‘Ougarta se sont imposés comme
référence pour les séries paléozoïques sahariennes. Les bons affleurements de ces séries sont
fossilifères. Beaucoup plus près de nous l‘analyse de leur socle et son histoire tectonique
complexe ont attiré les chercheurs. A son extrémité Sud, le socle de la Sebkha el Melah a des
affinités avec celui du Sahara central et ses flyschs panafricains.
Celui du craton ouest africain forme le soubassement de la Daoura, à l‘Ouest des Monts
d‘Ougarta s.s. Il pointe ses granito-gneiss à l‘Ouest d‘Adrar au Djebel Heirane. L‘analyse de sa
couverture Précambrien terminal-Cambrien par Tayeb Bouima (1986) offre une bonne base aux
travaux qui doivent s‘étendre vers le Sud Ouest.
De grandes fractures NW-SE séparent les Monts d‘Ougarta proprement dits des collines de la
Daoura à l‘Ouest. Le Kahal Taelbala est déterminé par l‘une d‘elle, encore vivante aujourd‘hui.
Dans cette oasis des argiles siluriennes schistosées, remontées par faille, ont été localement
transformées à l‘Oligocène en une argile kaolinique aux multiples usages, semblable à celle que
nous verrons à Chinguetti, dans l‘Adrar mauritanien.
Le bassin de Reggan relaie l‘Ougarta vers le Sud. La boutonnière du Bled el Mass, d‘affinité
panafricaine, en situe la limite orientale. Ailleurs il n‘est connu que par de rares affleurements
dans l‘Erg Chech, quelques sondages anciens et une gravimétrie. Il mériterait une analyse et une
synthèse en fonction de ce que l‘on découvre dans l‘Ougarta, par exemple les variations de faciès
d‘Est en Ouest dans le Paléozoïque et dans le Précambrien terminal.
Enfin le fossé subméridien du Tilemsi, dans sa plus grande partie au Mali, sépare l‘Adrar des
Iforas panafricain de l‘Est , du vieux socle ouest-africain qui affleure dans le Timétrine à l‘Ouest.
Sur ce dernier des ophiolites (chromifères ?) ont été charriées (obductées) au Panafricain. Encore
subsident le fossé se trouve à l‘aplomb des masses ophiolithiques denses de la Suture (R.Black et
al. 1979, S.Ly. 1979, 1980-1984). Les affleurements de Précambrien supérieurvisibles près de
l‘entrée Nord sont recouverts au Sud par des calcaires et marnes méso-cénozoïques (les
« Terrechts »). La découverte par Th.Monod de l‘Homme d‘Asselar rappelle que la région était
bien habitée il y a quelques milliers d‘années.
Le bassin de Tindouf
(NB. On n‘a pu ici tenir compte des derniers et fort intéressants travaux sur cette région). Au Sud
Est de Tindouf, l‘Ordovicien repose directement sur le socle ancien du bouclier Reguibat qui a dû
former là très tôt une barrière, car on n‘y connaît pas de sédiments du Précambrien terminal-
Cambrien. Il est surmonté de Silurien, de Dévonien, et de Carbonifère.
On se trouvait sur une plateforme stable où se sont développés, au Dévonien comme au
Carbonifère, des faciès littoraux, récifaux ou ferrifères.
En bordure méridionale du bassin, les gisements de la Gara Djebilet au Sud de Tindouf, d‘âge
Emsien et, à l‘Est, celui de Mecheri Abd el Aziz (Dévonien supérieur ) sont maintenant bien
connus. Leur intérêt scientifique et leur position sur la marge du continent où se répétaient des
milieux favorables, a été analysé par Guerrak et Chauvel (1985, 1991). Dans les deux gisements
des dykes de dolérite liasiques ont localement transformé l‘oxyde originel en magnétite. La
couverture méso-cénozoïque est mince et discontinue. Elle est en cours d‘étude.
Au Nord de Tindouf, le Dévonien et le Carbonifère inférieur carbonaté du Djebel Ouarkziz
passent aux séries marocaines du Drâa. Le Carbonifère supérieur grésopélitique, au pied de la
hamada de Tindouf, a livré une petite flore euraméricaine banale, quelques paléosols mais il ne
contient pas de couches de charbon exploitables.
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49 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
A l‘Ouest, Smara est dans la zone d‘affleurement du Dévonien moyen et supérieur. A l‘aval, la
Seguiet El Hamra s‘étale sur la plaine atlantique méso-cénozoïque.
Les formations néoprotérozoïques (Infracambrien) réapparaissent en bordure du bouclier
Reguibat dans le Zemmour et l‘Ouassat. On passe en effet dans le domaine marginal de l‘Ouest
africain qu‘on retrouvera dans l‘Adrar mauritanien.
. LE SAHARA OCCIDENTAL
Son socle affleure dans le bouclier Reguibat. Au Sud du Sahara le bouclier guinéen (ou de Léo)
en est la réplique. Le tiers occidental est d‘âge Archéen ; le reste n‘est pas, comme on l‘a
lontemps cru, une remobilisation d‘un socle ancien par l‘orogenèse éburnéenne (2.2 à 2.0 Ga)
mais du matériel juvénile. L‘orogenèse a soudé les fragments déplacés d‘un grand arc insulaire
(Ama Salah et al. 1996) soulignés par des gabbros. Ces reliques d‘un ancien plancher océanique
datent de la première phase de l‘orogenèse. Ils n‘ont pas tous été cartographiés, notamment un
grand sill en limite de l‘Erg Chech. Ils pourraient être porteurs de platine. Un seul essai, sur celui
de Teggeur dans les Eglab, n‘a rien donné.
Cette orogenèse n‘a pas laissé de grandes structures vivantes comme la panafricaine dans le
bouclier Touareg. Elle se termine par la mise en place des granites Aftout (vers 2 Ga) et
l‘épanchement des rhyolites Eglab. Au Protérozoïque moyen, peut être lors de l‘orogenèse
grenvillienne qui a abouti à la Pangée Rodinia, de grandes fractures NW-SE se créent. Certaines
ont rejoué ensuite. La lithosphère sous-jacente est ici d‘épaisseur normale (200km env) et froide,
contrairement au Sahara central.
Bassins et couvertures sédimentaires.
Au siècle dernier, lorsque le Service des Mines de l‘AOF entreprit la carte de l‘Afrique
occidentale, on considéra que la vaste région qui s‘étendait entre les boucliers Reguibat et
Guinéen était un seul bassin que l‘on nomma Bassin de Taoudenni. La coupe de référence fut
prise dans l‘Adrar de Mauritanie dont Th.Monod (1952) puis les géologues de Dakar-Marseille
comme R.Trompette, montraient l‘intérêt. Une dissonnance vint des travaux de géophysique
(gravimétrie et magnétisme) menés dans ce cadre par Yvette Crenn et des collaborateurs comme
J.Rechenman. Elle montra (1957, 1959), outre l‘existence d‘une forte anomalie dans ce qui
apparut ensuite comme la zone de suture panafricaine au Ghana (R.Black, 1966, 1979),
l‘existence d‘un seuil NE-SW, dit aujourd‘hui de Foum el Alba, qui séparait le Sahara occidental
en deux et dont le socle métamorphique et granitique nous apparaît dans deux petites boutonnières
vers son extrémité orientale au Sud de Tagnout Chaggueret et à In Koussamen. Bien sûr, trop en
avance sur son temps, elle ne fut pas prise au sérieux et écartée !
J.R.Villemur, étudiant l‘évolution du Carbonifère inférieur révéla (1967) l‘existence d‘un autre
seuil à l‘Ouest de Taoudenni, vers Sobti. Nous l‘appellerons Seuil d’Agueraktem. Aujourd‘hui on
doit distinguer dans cet immense espace plusieurs bassins de sédimentation. On n‘évoquera ici
que ceux proprement sahariens. Les formations y sont en général minces et discontinues.
On verra ainsi, au Sud du bouclier Reguibat, d‘Est en Ouest, les bassins sur lesquels nous avons
quelques informations : ceux de Fersiga, de Taoudenni s.str., de la Majâbat, et de l‘Adrar.
Le bassin de Fersiga.
La sédimentation débute par les belles formations du Précambrien supérieur à stromatolites
(Conophyton) de Chenachane (J.Bertrand Sarfati, 1972, A.Moussine-Pouchkine et J.Bertrand –
Sarfati, 1997). Une tillite, dont des blocs proviennent du socle reguibat, est discordante sur le tout.
Cette phase glaciaire, la dernière d‘une série du Précambrien terminal, est scellée par un horizon
calcaire, bien connu ailleurs (les Cap Carbonates) qui ont été, au Sénégal, attribués, sur la foi de
micro-organismes, au Cambrien inférieur (J.Culver et al.,1988). Ces couches sont surmontées ici
par deux formations rouges : les Grès de l‘Azlaf et les Argiles du Kreb En Naga (J.R.Villemur,
1967) que nous interprétons comme des faciès distaux des molasses de la chaîne panafricaine du
Sahara central. L‘Ordovicien, gréseux, ne donne pas ici de relief analogue aux falaises des Tassilis
au Sahara central. Il est ici réduit et seule la formation glaciaire terminale est reconnaissable.
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50 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
A Fersiga ces couches, recoupées par des dolérites liasiques, sont surmontées de grès et de petits
lits calcaires du Cénomano-Turonien comme l‘a montré A.Arnaud-Vanneau (in Fabre et al. 1996).
La dalle sommitale, des grès et conglomérats fluviatiles à bois silicifiés, n‘est donc pas
« Continental Intercalaire » (Jurassique-Crétacé inférieur) comme l‘indiquent les cartes. Les grès
fluviatiles à troncs d‘arbres du Kreb Khnachich, dateraient du Crétacé terminal, et leur
silicification du Néogène. La limite orientale du bassin, dans le Tanezrouft, est inconnue. Sa
limite occidentale pourrait être la zone de failles de Chenachane prolongée au Sud par les failles et
les filons basiques du Mahia, NW-SE (Villemur, 1967).
Le bassin de Taoudenni s.str.
L‘Infracambrien a été bien décrit par Janine Bertrand Sarfati, Alexis Moussine Pouchkine et Ali
Aït Kaci (1996). Des môles à Conophyton et diverses formes de stromatolites encaissent de petits
fossés à black shales. Il affleure bien dans le Hank qui borde au Sud les terrains cristallins du
bouclier reguibat. Cette zone qui se poursuit vers l‘Ouest dans le bassin Majabât sur plus de
600km est capitale car c‘est là que l‘on a découvert la valeur biostratigraphique et faciologique
des stromatolites. A cette biostratigraphie s‘ajoute la présence d‘algues unicellulaires et de traces
déjà reconnues dans des terrains contemporains en Australie (la faune d‘Ediacara) et en
Angleterre. G.Palausi (1959) en a figuré de semblables dans le Sud du Mali.
Il serait important de démontrer comment ces algues et ces traces évoluent dans le Temps et si
elles peuvent être prise en considération non seulement comme marqueurs du milieu de dépôt
mais aussi comme repères chronostratigraphiques en sondages.
Au Sud Est du bassin, près d‘In Dagouber, le Paléozoïque inférieur est mince et discontinu.
L‘Ordovicien est réduit à son terme glaciaire ; le Silurien est absent (sauf dans le sondage
d‘Atouila, 200 km au SE où il est représenté par quelques mètres de grès argileux à
Brachiopodes). L‘Eifelien y est transgressif sur l‘Ordovicien terminal. Le Dévonien inférieur
manque. Le Carbonifère inférieur carbonaté est, par contre, bien développé entre In Dagouber, El
Guettara et Taoudenni, donnant les plateaux des Hammadas Safia et Harichat. J.R.Villemur a
montré que ces formations se biseautent à l‘Ouest, à Bir Chali, c‘est-à-dire vers le seuil
d‘Agueraktem. Dans la cuvette de Taoudenni le Carbonifère supérieur, argilo-gréseux, rouge, et à
flore euraméricaine, ne contient pas de charbon. Des dykes (les « Agators ») de dolérite
tholeiitique liasiques le traversent. Comme à Fersiga les grès à bois silicifiés du Kreb Khnachich
forment la dalle hammadienne.
Le seuil qui limite à l‘Ouest le bassin, et que nous appellons Seuil d‘Agueraktem, s‘aligne sur une
zone NW-SE de fractures du socle, dite d‘Aioun Abd el Malek, qui limite les terrains éburnéens
du centre du bouclier, de ceux de l‘Archéen à l‘Ouest. Se prolonge-t-il au Sud jusqu‘au Seuil de
Foum El Alba ? La géophysique pourrait le dire.
Bassin de la Majâbat
L‘Infracambrien de cette partie médiane et occidentale du Hank se distingue de celui du bassin de
Taoudenni par la réduction des calcaires à stromatolites qui, à Aguelt Mahba ne sont plus que des
intercalaires mineurs, et par l‘extension de black shales à algues unicellulaires. Le professeur
Trichet, d‘Orléans, nous révéla qu‘ils pouvaient contenir jusqu‘à 28% de matière organique
(inédit).
Le Cambrien ne paraît pas y avoir été bien étudié, sauf peut être en sondages ; de même
l‘Ordovicien. La présence par contre d‘argiles siluriennes à graptolites, découvertes par
Th.Monod à Tinioulig (Villemur , 1967) est remarquable et souligne le contraste avec le bassin de
Taoudenni où elles sont absentes.
Du Dévonien je ne connais qu‘un affleurement, découvert par hasard à l‘Ouest d‘El Mraïer : des
grès grossiers à Spirifer cf Verneuilli qui indiqueraient le Dévonien terminal. Seule une
cartographie détaillée des couloirs interdunaires permettrait de connaître l‘âge (dévonien ou
carbonifère ?) des reliques de couverture qui pointent dans le M‘reyyé et le Waran, sous les dépôts
lacustres et travertineux du Plio-Quaternaire.
Près du puits d‘El Mrayer les grès ordoviciens sont recouverts en transgression par des grès
glauconieux qui ont donné à N.Clauer un âge, non publié, de 30 Ma. La mer est donc parvenue
jusque là après une longue émersion, sans doute à la faveur de légers affaissements, perceptibles
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51 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
dans la topographie. Une croûte siliceuse (silcrete) du Néogène nappe le tout . Deux sondages,
Ouassat, près d‘El Mraïer et Abolag au Sud apportent des données sur ces séries.
Dans la partie occidentale du bassin le dôme des Richât, créé au Crétacé (G.Poupeau et al. 1996),
sans doute par la montée d‘un pluton syénitique, montre une remarquable coupe depuis le sommet
de calcaires à stromatolites comparables à ceux du Hank. Ceux-ci sont surmontés ici d‘une
épaisseur anormale de la formation détritique supérieure (grès de Cheikhia = Assabet el
Hassiane). Nous pensons que cette épaisseur anormale du Précambrien supérieur pourrait être due
à sa position dans un sillon subsident, le « Tiris-Richât-Tagant trough » de G.Bronner et al.
(1980), précédant, dans l‘espace, le domaine marginal de l‘Adrar mauritanien, et situé dans le
prolongement d‘accidents NW-SE affectant l‘Archéen du Tiris.
Au pied Sud de la dernière crète (= le Rich externe) quelques mètres de pélites vertes à lits
carbonatés représentent, nous semble-t-il, l‘ultime phase glaciaire de l‘Eocambrien et l‘horizon
carbonaté qui la coiffe (les Cap Carbonates).
La large dépression périphérique s‘est creusée dans une épaisse série argilo-gréseuse , un peu
carbonatée. On n‘y a as encore trouvé de fossiles qui attestent son âge Cambrien. Elle est dominée
à l‘Ouest , au Nord et à l‘Est par une falaise de grès que l‘on attribue à l‘Ordovicien. La plateau
du Taguenzée qui la coiffe montre, au NE par exemple, des faciès hétérométriques rappelant ceux
de l‘Unité IV glaciaire des Tassilis du Sahara Central.
Ce dôme se trouve au croisement des fractures ci-dessus et d‘un linéament N70°-80°E qui
souligne à l‘Est la limite méridionale du bouclier Reguibat. Il aurait fonctionné depuis le
Jurassique et nous pensons qu‘il n‘est pas encore figé. La présence de carbonatites et de
kimberlites, datées à 96 Ma sur traces de fissions dans la partie SW du dôme, confirme son origine
dans le Manteau. Il se poursuit en Algérie dans l‘Aouker et pourrait être la source des diamants du
petit placer Quaternaire ancien de Reggan, à l‘entrée du Bled el Mass (Touhari et al. 1996).
L‟Adrar mauritanien
Le versant occidental de l‘Adrar qui borne à l‘Est la plaine mauritanienne offre une coupe
remarquable, depuis le Précambrien supérieur (calcaires à stromatolites) jusqu‘à l‘Ordovicien
supérieur. Elle a d‘abord été décrite par Th.Monod (1952). R.Trompette (1973) et M.Deynoux
(1983) y ont défini des super-groupes lithostratigraphiques et étendu ces subdivisions à tout
l‘Ouest africain. L‘Adrar se trouve sur la marge du craton, contre lequel sont venues s‘écraser
deux chaînes venues de l‘Ouest (J.Sougy, 1969) : les Mauritanides panafricaines à semelle de
croûte océanique (travaux actuels de R.Caby) puis les Mauritanides hercyniennes auquelles on
doit les beaux chevauchements d‘Akjoujt.
Sur le plateau de l‘Adrar, les grès de Tamga sont attribués à l‘Ordovicien terminal glaciaire. Au
Sud-Ouest de Chinguetti le djebel Zerga est un très bel exemple d‘esker, dirigé vers le Nord-
Ouest. Il est proche du premier astroblème reconnu dans la région par Th.Monod, Aouelloul, et
daté en K/Ar et traces de fission de 2. 6Ma. En bordure de la ville on exploite une argile
kaolinique par un système de puits et galeries. Cette argile a de multiples usages et ressemble
beaucoup à celle de Tabelbala dans le NW des Monts d‘Ougarta. Mais tandis qu‘à Tabelbala elle
provient de l‘altération d‘argiles siluriennes au voisinage d‘une faille, à Chinguetti la roche-mère
paraît cambrienne. Et pourtant toutes deux ont une composition et un âge analogue, 30 Ma,
l‘Oligocène. Qu‘en penser ?
Au Sud de l‟Adrar et du seuil de Foum El Alba
On distingue plusieurs régions qui semblent avoir des remplissages sédimentaires différents. On
ne peut cpendant parler encore de « bassins » faute faute d‘informations précises sur leurs
contenus sédimentaire, faciès, paléontologie et âges, et donc sur leurs limites.
A l‘Est, les « bassins » d‘Araouane, de Tombouctou et de Ségou-Mopti sont limités par l‘avant-
pays de la chaîne panafricaine. A l‘Ouest les zones du Mreyyé, du Hodh et de Bamako lesont par
les chaines mauritaniennes.
Les formations sédimentairs infra-cambriennes et cambriennes y semblent souvent bien
développées sous des faciès argilo-gréseux qui pourraient être riches en matière organique.
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sle Tagant et le Hodh correspondent-ils à des bassins individualisés ?, comme aussi à l‘Est la zone
d‘Araouan ? Des données sédimentologiques et structurales pourraient l‘infirmer ou le confirmer.
Esquisser bassin du Sud mali. Séries infracambriennes et cambriennes probables etudiées jadis
par Palausi . Similitudes avec le Nord mais bassin différent. Limité à l’Ouest par le seuil de
Mamako et à l’est par le Gourma ?
Le seuil de Bamako et le bassin à l’Ouest. esquisse
Le magmatisme liasique
Vers 180 Ma une fissuration des socles ouest-africain et sud-américain précède l‘ouverture de
l‘Atlantique central et austral. Hervé Bertrand (1991) en a fait une belle synthèse. Ce phénomène
concerne pour nous le Sahara occidental.
La répartition des sills et dykes de dolérite tholéiitique n‘y est pas uniforme : Dans certaines zones
ils sont très denses et bien visibles, comme à Fersiga, Taoudenni ou le Tagant. En d‘autres régions
ils sont rares et n‘ont pas apporté de chaleur aux terrains encaissants.
La comparaison que nous avons pu faire avec le réseau de dykes de même allure, de même
composition et de même âge du Karroo, en Afrique australe, est intéressante car on y connaît dans
le Lesotho voisin les coulées qu‘ils ont alimenté, soit 1500 à 2000m de basaltes intercalés de
sédiments à flore Jurassique. On doit donc admettre qu‘au Lias une épaisseur comparables de
coulées a couvert de grandes parties de l‘ouest africain qui a dû s‘enfoncer sous le poids des laves.
Il ne reste plus de ces coulées que de tous petits témoins, à Abadla-Bechar, au Maroc et au Mali.
La coupe de Fersiga, où du Cénomano-Turonien repose sur la tranche des dykes, montre le temps
qu‘il a fallu pour éroder cette couverture et permettre au craton ouest-africain de retrouver son
équilibre et se faire inonder par la mer du Crétacé supérieur.
Néotectonique
Le phénomène d‘isostasie ci-dessus n‘a rien à voir avec les déformations récentes qui affectent le
craton ouest africain. Celles-ci sont beaucoup plus discrètes et guère expliquées. La plus évidente
est la montée des Eglab, dans l‘Est du bouclier Reguibat. Ils culminent à environ 300m au-dessus
de la pénéplaine, ce qui fait que des gabbros vieux de plus de 2Ga sont tout frais, décapés de leurs
altérations et de leurs couvertures : la mer du Carbonifère inférieur l‘a submergé comme en
témoigne la microfaune identique au Nord et au Sud. Les témoins de dépôts hammadiens
mésozoïques et tertiaires sont bien développés au centre et à l‘ouest du bouclier.. L‘exemple
inverse est celui de la cuvette de Taoudenni. C‘est le point de plus bas de la région. Le plancher,
carbonifère, des sédiments quaternaires de la sebkha (quelques m), se trouve à 160 m au-dessous
du niveau du Niger à Tombouctou. Là se concentrent en sels toutes les eaux d‘un grand bassin
versant. Aujourd‘hui l‘ablation éolienne s‘ajoute à la dépression tectonique.
Un autre exemple, inattendu , se trouve dans le Tanezrouft occidental. La carte gravimétrique
dressée par A.Bourmatte (1977) et J.Rechenman suggérait des fractures NE-SW décalant le
chapelet des anomalies lourdes de la Zone de Suture à l‘Est. Dans l‘Ouest du Tanezrouft une
double faille NE, bien visible sur scènes satellite, recoupe le cours de l‘Oued Djouf. Elle a créé,
sans doute à la fin de l‘Holocène, un seuil d‘une trentaine de m de haut (selon les mesures des
géophysiciens) qui a interrompu le cours de l‘oued vers le Nord où, descendant du plateau, il
alimentait la région de Fersiga. Ses eaux, qui venaient du Hoggar sont alors allées au Sud dans la
région de Tagnout-Chaggueret. .
L‘immense plaine désolée du Tanezrouft, où la moyenne des pluies serait de moins de 5mm par
an, est dépourvue de toute ressources, sauf de l‘énergie solaire !. Celle-ci peut être une richesse
pour une zone aussi désolée. On peut rêver d‘une résurrection du vieux projet (1940) de chemin
de fer transsaharien alimenté cette fois par la production locale d‘électricité !
METHODES ET THEMES A DEVELOPPER
Biostratigraphie
Une biostratigraphie du Précambrien supérieur (« Infracambrien ») a pu être établie par Janine
Bertrand-Sarfati (1972) sur les formes de Stromatolites au Sahara occidental, dans le Hank. Les
séries contemporaines d‘Afrique centrale lui ont donné les mêmes résultats. On trouve de ces
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organismes dans les couches transgressives sur le bouclier Guinéen, au Mali et au Burkina-Faso,
associés à des empreintes de type Ediacara (Palausi,1959). Il est indispensable de les situer dans la
stratigraphie actuelle.
Sachant mainenant que ces couches contiennent des algues unicellulaires , à l‘origine
d‘hydrocarbures comme à Aguelt Mahba, il faut tenter d‘en suivre l‘évolution dans l‘ensemble de
la série, comme aussi dans les couches contemporaines du Sud Mali et du Burkina Faso.
Dans le même domaine micro-paléontologique on pourrait résoudre le problème contesté de
l‘âge du ou des « top carbonates » qui coiffent la ou les dernières tillites du Précambrien supérieur
et paraissent d‘âge Tommotien ou Atdabanien au Sénégal et au Maroc. Pour certains ils seraient
plus anciens mais les âges radiométriques invoqués sont contestables.
Enfin le Sahara se trouve bien placé pour établir des parallèles entre microflores euraméricaines
et gondwaniennes, comme l‘a montré un horizon du Permien inférieur d‘Abadla –Bechar
(Doubinger et Fabre, 1983), les dernières amenées sans doute par les vents venus des hautes
pressions polaires d‘Afrique centrale à l‘époque.
Un autre problème stratigraphique plus classique et solvable avec les données dont on dispose est
celui de la datation, dans le Permo-Carbonifère du Sahara central et de Bechar des brèves phases
d‘émersion qui se traduisent par des entailles dans les dépôts marins aussitôt recouvertes par une
nouvelle transgression. Le Grand Canal d‘Assekaïfaf, reconnu par la CREPS, en est le plus bel
exemple. Mais on en connaît aussi dans le bassin de Bechar où elles ont été attribuées autrefois à
une tectonique hercynienne (C.Pareyn et al. 1971). On pourrait ainsi enfin dater les différentes
phases glaciaires de la Glaciation de Dwyka bien connue en Afrique australe. Elle se trouvait sous
le pôle Sud au Carbonifère, puis très proche lorsqu‘il migra vers l‘Antarctique qui lui était alors
accolé.. Y a-t-il eu une seule glaciation polyphasée permo-carbonifère, ou deux , l‘une
Carbonifère inférieur et l‘autre Permien inférieur comme le suggèrent quelques données sud
africaines. ?
Datations
Un tri sévère doit être fait dans les données radiochronologiques encore admises dans la plupart
des tableaux de corrélations.
Les mesures en Rb/Sr et en K/Ar, même faites par d‘excellents laboratoires et en dépit des
précautions prises, reflètent souvent la composition donc l‘âge des roches d‘origine. Elles sont
affectées aussi par les phénomènes thermiques régionaux qui se sont produits après la
sédimentation. Un bon exemple a été donné par le sondage de Yarba où les âges mesurés sur les
grès de la base et du sommet sont très proches et reflètent non le moment du dépôt au
Précambrien supérieur mais celui du flux de chaleur venu plus tard de la chaîne panafricaine à
l‘Est.
De même, me disait Madame Claude Lalou , pour les terrains récents, les mesures en U/Th qui
relaient celles en C14 avant 40.000 ans, et ont été mises au point sur des sédiments marins,
peuvent être « vieillies » pour des couches continentales si l‘eau d‘imbibition des sédiments a
d‘abord traversé une zone de granites, plus ou moins uranifères. On en a un bel exemple dans
l‘ErgChech.
Paléomagnétisme
Pour bien des époques on connaît mal la position du Sahara en latitude et par rapport aux autres
plaques continentales. Or celle-ci permet d‘esquisser les paléocourants marins qui controlent la
vie et peuvent amener des anomalies, comme aujourd‘hui la faune froide (baleines etc.) des eaux
du courant de Benguela qui baignent les côtes du Namib situées sous le Tropique !. Elle peut aussi
suggérer les grands courants éoliens qui apportent de loin du matériel fin, des poussières, des
spores. Mais il faut tenir compte des obstacles orographiques comme la chaîne varisque qui crée
un effet de foen désséchant en bordure du Sahara nord occidental.
Les paléolatitudes, lorsqu‘elles sont déduites des faciès, sont souvent inexactes. Un bon exemple
est celui du pôle Sud silurien de Scotese et al. (1999) comparé à celui mesuré sur un granite de
l‘Aïr par Van Houten et Hardgraves (1987). Seules les mesures paléomagnétiques faites sur des
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roches ignées non altérées et bien datées comme des sills ou des granites frais peuvent donner des
résultats fiables. Mireille Perrin (1987) a en effet démontré que des sédiments ferrugineux
pouvaient être remagnétisés après leur dépôt.
Or on sait maintenant combien la température, le climat sont importants pour les organismes
notamment continentaux. La survie de grands vertébrés comme les Dinosaures du Mesozoïque
dépendait de la flore disponible.
Géochimie des sédiments.
C‘est un outil courant. Il peut être révélateur:
-pour identifier les Top Carbonates et expliquer leur composition particulière en C12/C13 ;
-pour comprendre l‘apparition de coquilles minéralisées protégeant les oeufs de dinosaures, au
moment de la crise permo-triasique. Des éléments-traces seraient-ils révélateurs d‘un volcanisme
contemporain ?
-comme enregistreur du magmatisme tholeiitique liasique dans les sédiments marins (Cohen et al.
2007).
-pour faire la part des différents « acteurs » dans la disparition des dinosaures à la limite K/T :
poussières basaltiques et/ou anomalie en iridium ?
Astroblèmes
On a cité celui d‘Aouelloul, au Sud Ouest de Chinguetti. Ce fut le premier à être authentifié. Le
Sahara en offre 5 autres, récents, bien conservés et sur trois substrats différents : ceux d‘Amguid
(26°05‘N-4°24‘25E) sur grès , et du Talemzane (33°15‘30N-4°E) sur calcaires au Sahara central
et , au Sahara occidental, ceux d‘Aouelloul, sur grès, du Tenoumer (22°55‘30N-10°26‘W), sur
socle archéen, le plus remarquable sans doute et le plus jeune (23.000 ans), celui du Temimichat
Ghallaman, aussi sur socle archéen et enfin de l‘Ouarkziz (29°N-7°30‘E) sur calcaires.
Bien des recherches restent à faire, géophysiques et pétrologiques. Mais le Sahara est, dans ce
domaine, une région du Monde où le scientifique peut les analyser sous tous leurs aspects.
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Marseille , série B, n°7, 3 t., 702 p.
Van Houten F.B. and Hargraves R.B. 1987. Palaeozoic drift of Gondwana : palaeomagnetic and
stratigraphic constraints . in African geology review,( P.Bowden and J.Kinnaird eds.) John Wiley
and sons, geol. Journ. 22, Thematic issue, , pp. 341-359.
Villemur J.R. 1967. Reconnaissance géologique et structurale du Nord du bassin de Taoudenni .
Mém. B.R.G.M. n°51, 151 p. 19 pl.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
59 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LE DEVONIEN INFERIEUR ET MOYEN A BEN ZIREG :
LITHOSTRATIGRAPHIE, ANALYSE SEQUENTIELLE ET ENVIRONNEMENTS DE
DEPOTS
(BECHAR, SAHARA ALGERIEN NORD OCCIDENTAL)
1A.H FELLAH,
2AEK. OUALIMEHADJI,
1A. MEKKAOUI et
3M. BENYOUSF
1Université de Bechar,
2Institut de sciences de la terre, université d‘Oran,
3Université de Mascara
La région de Ben Zireg se situe dans la zone de transition entre l‘Atlas saharien, au Nord, et la
plate forme saharienne au Sud. Il s‘agit d‘une structure antiforme, orientée dans la direction Est-
Ouest. Elle est constituée par des terrains paléozoïques, surmontés, en discordance angulaire, par
le Mésozoïque. Par sa position géographique, Ben Zireg correspond à une zone charnière entre le
Dévonien Maider Tafilalt (Anti-Atlas marocain) et celui du Km 30 (Algérie).
Sur le plan lithostratigraphique, le Dévonien inférieur et moyen est représenté par : (i) la
formation des carbonates de l‘Oued Khoufane (Lochkovien- Emsien supérieur) matérialisée par
une alternance marno-argilo-carbonatée, (ii) la formation des silico-clastiques de l‘Oued
Khoufane, constituée de matériaux silto-gréso-argileux, (iii) la formation des carbonates de
l‘Oued des trois palmiers (Eifelien-Givetien), représentée par une alternance marno-calcaire à
intercalations d‘épisodes détritiques. La faune des trilobites à permis de préciser le Praguien
moyen.
L‘étude faciologique et le découpage séquentiel a permis de déceler deux mésoséquences ; la
première à caractère régressif, évoluant depuis une plate forme distale vers un environnement
prodeltaïque. La deuxième est transgressive, comme partout ailleurs sur la plate forme saharienne
(Episode transgressif du Dévonien moyen).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
60 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE STRUCTURALE ET PETROGRAPHIQUE DES FORMATIONS PLIOCENES
DE BEKKARIA (TEBESSA, N-E ALGERIEN)
A. FIFATI et N. ALOUK
Université de Tébessa
fifatia@yahoo.fr
Le secteur de recherche se situe sur le flanc NW de l‘anticlinal de djebel Djebissa.La projection de
notre région d‘étude sur la carte géologique de Tébessa marque le remplissage Quaternaire sur
toute la partie NW. D‘ordre structural Les conséquences de la phase poste-tortonienne
plissements suives par une phase d‘amortissement accentuait le relief et favorisait les
phénomènes érosif Déplacement de l‘axe central de ce bassin sédimentaire.L'Analyse chimico-
pondérale a donné les résultats suivants : des sables quartzeux au sens propre du terme avec la
présence d‘un niveau singulier de sables peu argileux
Mots clés: Djebel Djebissa, structural, 'Analyse chimico-pondérale, sables quartzeux
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
61 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES DEFORMATIONS HERCYNIENNES DANS LA PLATEFORME SAHARIENNE
OCCIDENTALE : UNE CONSEQUENCE DE SON POINCONNEMENT PAR LA
DORSALE REGUIBAT
Hamid HADDOUM
Laboratoire de Géo-Environnement, FSTGAT/USTHB, BP 32, El Alia, Bab Ezzouar, Alger.
haddoum-hamid@yahoo.fr
La plateforme saharienne se caractérise par la juxtaposition de bassins sédimentaires
intracratoniques orientés N-S à NO-SE, séparés entre eux par des môles de mêmes orientations
(Fabre, 1976 et 2005). Nous allons nous intéresser dans cette contribution à l‘un de ces bassins :
le bassin de l‘Ahnet-Bled el Mass, et replacer cette région dans le contexte de l‘Afrique du Nord
au cours de l‘orogenèse hercynienne et au-delà retracer l‘histoire géodynamique globale de la
plateforme saharienne occidentale à la fin du Paléozoïque.
Le bassin de l‘Ahnet-Bled el Mass se trouve à la jonction entre deux ensembles géologiques
cratonisés à deux époques différentes, le Craton ouest africain stable depuis la fin de l‘orogenèse
éburnéenne (2000 ma), et la chaîne mobile du Hoggar, cratonisée à la fin de l‘orogenèse
panafricaine (620 ma). Il est limité à l‘Est par la faille d‘échelle lithosphérique d‘Ers oum Ellil, et
à l‘Ouest par la suture avec le Craton ouest africain. La série du Paléozoïque, discordante sur un
socle panafricain à post-panafricain, est quasiment complète, cependant, on note d‘importantes
variations d‘épaisseurs et de faciès : ces variations se font généralement de façon progressive du
Sud vers le Nord.
Toutes les données, aussi bien de surface que de sub-surface, convergent vers un seul modèle de
déformation au cours de l‘Hercynien qui s‘est déroulé après le dépôt du Moscovien. Il s‘agit d‘un
dispositif transpressif orienté NE-SO à ENE-OSO, caractérisé par la réactivation dans le
substratum des grandes failles subméridiennes héritées de l‘orogenèse panafricaine. Les
influences sur la couverture paléozoïque de ces rejeux se matérialisent par la verticalisation des
formations à l‘aplomb des failles profondes, le développement de « structures en fleurs »
positives, l‘association de failles et de plis en échelons, la disposition en « relais » des failles dans
la couverture, la formation de structures en sigmoïdes et circulaires dans les zones d‘intense
déformation, dans les conditions de l‘argilocinèse, la diverticulation des grandes failles (« queue
de cheval »), avec création de zones d‘effondrement (relais transtensifs) ou d‘ensellement (relais
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
62 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
transpressifs), l‘omniprésence de décollements, parfois très importants, notamment dans les
alternances bancs compétents-bancs incompétents, et le boudinage dans les niveaux compétents.
Toutes ces structures ont un lien direct avec la proximité du Craton ouest africain, notamment du
bouclier réguibat. En effet, ce dernier déjà affleurant au Paléozoïque, aurait joué le rôle de
« butoir » au cours de l‘événement hercynien, et aurait provoqué le poinçonnement de cette partie
de la plateforme saharienne mais également des Appalaches en Amérique du Nord. Les structures
tectoniques hercyniennes se moulant tout autour du bouclier, qui « pénètre » beaucoup plus
profondément dans la plateforme saharienne. Cette indentation est facilitée par deux déchirures
d‘échelle lithosphérique ENE-OSO, le linéament de Reggane-In Salah-Fouggaret ez Zoua qui
jalonne la dorsale réguibat sur son flanc sud, et le linéament qui borde l‘Adrar Timimoun sur son
flanc sud et la dorsale réguibat sur son flanc nord.
Mots-clés : Ahnet, Bled el Mass, Hercynien, argilocinèse, décollements.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
63 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
DEUX CYCLES MAJEURS DU REMPLISSAGE PALEOZOÏQUE DU BASSIN
D‟OUGARTA (SW-ALGERIE).
R. Hamdidouche et R. Ait Ouali
LGBSO-FSTGAT-USTHB rhamdidouche@usthb.dz
Le bassin intra cratonique de l‘Ougarta est situé à l‘aplomb de la ligne de suture panafricaine
entre le craton ouest africain et le domaine panafricain de l‘Afrique de l‘ouest.
Plissé et inversé à l‘hercynien, le bassin se présente actuellement comme une chaîne structurée en
deux rameaux. Au SW le faisceau de la Daoura et au NE celui de la Saoura ; séparés par les
dunes de l‘erg Erraoui.
Le remplissage paléozoïque du bassin s‘étend du Cambrien au Dévonien supérieur. Cette
sédimentation épaisse de 5000 m environ peut se subdiviser en deux cycles tectono-sédimentaires
distincts.
Le premier cycle comprend le Cambro-ordovicien est détritique dans sa totalité. Il débute par des
dépôts fluviatiles et se poursuit par des dépôts marins littoraux de faible profondeur au cours du
Cambrien. A l‘Ordovicien une transgression s‘amorce et les dépôts deviennent franchement
marins. La fin de ce cycle se marque par une activité tectonique importante (la phase taconique)
conjuguée à une glaciation, dont les indices sont nombreux, qui affecte tout le continent
gondwanien.
Le cycle siluro-dévonien est nettement plus épais avec plus de 3500 m d‘épaisseur et marin dans
sa totalité. Bien que le système dévonien constitue un cycle sédimentaire à lui seul, avec le
Silurien il forme une méga séquence sédimentaire limitée au sommet par une phase tectonique (la
phase bretonne des auteurs) du cycle hercynien.
Le premier cycle représenterait donc l‘essentiel du cycle calédonien, le second le cycle hercynien
précoce ; les phases hercyniennes ultérieures sont probablement marquées et ne sont pas à
exclure.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
64 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE PAR TELEDETECTION: APPORT DES IMAGES
LANDSAT ETM + ET ASTER POUR LA CARTOGRAPHIE LITHOLOGIQUE EN
ZONE ARIDE.
1 N. HAMMAD,
2 M. KAHOUI,
2 Y. MAHDJOUB
1 Département de Géologie Pétrolière, université Kasdi Merbah, Ouargla,
2 Département de Géologie – FSTGAT - USTHB
hyperspectre007@yahoo.fr
kahouim1@yahoo.fr ,
ymahdjoub@yahoo.fr
Résumé : Les ressources minières du Sahara Algérien se situent en grande partie en zones semi-
désertiques et arides. L‘étendue des terrains, les conditions climatiques très rudes, et l‘accès ardu
aux affleurements (reliefs escarpés, masqués par des recouvrements) et les durées de missions
limitées rendent souvent l'investigation géologique inaccessible, hétérogène et discontinue. Cette
discontinuité limite a son tour le nombre de gisements à découvrir et masque le réel potentiel
minier que possède notre pays.
Pour pallier ces problèmes, l‘utilisation de données de télédétection aérienne et spatiale peut
constituer une source d‘information très appréciable.
Le présent travail a pour objectif principal d‘évaluer l‘apport de la télédétection à l‘étude du
complexe pluto volcanique du Djébel Drissa dans le massif des Eglab (Sahara du sud-ouest).
Dans cette région très bien étudiée par les méthodes classiques de prospection, nous avons utilisé
cette technique afin de mieux identifier les unités lithologiques et structurales.
En effet, les techniques de traitements spécifiques employées, à savoir l‘analyse en composante
principale, les différentes compositions colorées et la transformation RVB/HSV réalisées à partir
de néo-bandes générées et de certaines bandes brutes ont permis de délimiter les contours du
massif granitique du Djébel Drissa et de certains des sous faciès qu‘il renferme grâce à leurs
signatures spectrales.
Les filtres directionnels dans de nombreuses directions appliqués à l‘image LANDSAT ETM+
ont permis de mieux identifier les linéaments majeurs de la zone d‘étude, dont les orientations
sont similaires aux accidents principaux mis en évidence dans les Eglab. Des linéaments plus
fins ont été déterminés sur les images ASTER rehaussées.
La carte géologique obtenue par la superposition des résultats des analyses lithologique et
structurale, donne une autre image de la région étudiée et apporte des informations nouvelles sur
les contacts des unités lithologiques et le schéma structural.
Cette étude ouvre une perspective pour l'application de cette technique dans des régions encors
mal en non étudiées en vu de nouvelles explorations minières.
Mots clés : Cartographie, Dj. Drissa, télédétection, Aster, LANDSAT ETM+.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
65 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTROLE DE LA SEDIMENTATION DE LA MARGE NORD DU SAHARA AU
CRETACE PAR LE JEU
DE L‟ACCIDENT SUD-ATLASIQUE
Missoum HERKAT
Faculté des Sciences de la Terre, U.S.T.H.B BP 32, Alger
Durant le Crétacé l‘accident sud-atlasique a eu un jeu à la fois vertical et également,
probablement, en décrochement, qui ont considérablement influencé la sédimentation. C‘est ainsi
que la subsidence de part et d‘autre de cet accident, donc dans le bassin atlasique et sur la « plate-
forme saharienne » a varié au cours du temps, suivant la polarité du jeu de cet accident. La
nature du remplissage sédimentaire a été déterminée aussi par les jeux successifs de cet accident.
Il y a donc une histoire complexe de cet accident, avant son jeu au Tertiaire qui est généralement
considéré comme le plus important, du fait qu‘il est le plus spectaculaire. En fait cette conception
ne reflète pas l‘évolution de cet accident au cours du temps avec des phases distensives,
antérieures à la phase tectogénétique, qui ont profondément façonné le style structural de la zone
de passage Atlas saharien / Sahara.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
66 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISTIQUES BIOSTRATIGRAPHIQUES
DU PERMIEN DU SUD TUNISIEN
1Fatma KILANI-MAZROUI,
2Wissal GHAZZAI
& 2Saloua RAZGALLAH-GARGOURI
1-Etap, 27Bis Avenue Khereddine Pacha TUNIS.
2- Faculté des Sciences Campus Universitaire 1060 TUNIS. wissalghazzay@yahoo.fr,
sarazgallah@yahoo.fr
Le Permien du sud tunisien a livré une microfaune variée et d‘abondants Acritarches additionnée
à une diversité de spores et des pollens.
L‘analyse des Palynomorphes et des foraminifères des forages pétroliers du sud a permis de
préciser l‘âge de la série et de définir différentes associations palynologiques.
-Le Bashkirien-Moscovien est caractérisé par une association de spores et pollens : Lycospora
pusilla, L.granula, Vallatisporites vallatus, Punctatisporites minitus.
-Le Permien inférieur a fourni de rares fusulinidae.
-Le Permien supérieur comporte la succession de plusieurs associations. A la base une
association dominée par des foraminifères porcelanés (Hemigordiopsis renzi,H.ovatus,
H.irregulariformis,...) suivi par des fusulinidae (Yabeina syrtalis, Dunbarula mathieui, Stafella
haymanaensis,..) et des algues. La microflore représentée essentiellement par des pollens
bisaccates et des Acritarches. Les principales espèces identifiés sont Lueckisporites virkkiae, L.
singhii, Veryhachium valensii.
Le Trias inférieur (Scythien supérieur) repose en discordance sur le Permien ou sur d‘autres
étages du Paléozoïque
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
67 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
A propos des Unités des Grès des Tassilis Internes (Cambrien ?-Ordovicien) (Sahara
Algérien) Que veut dire Unité III ?
Ph. LEGRAND
Résumé : L‘historique des Unités I, II, III, IV du Cambro-Ordovicien des Tassilis Internes
(Sahara Algérien) est rappelé. Par suite d‘erreur de corrélations, deux Unités III coexistent qui ne
correspondent pas au même ensemble de terrains. Il est recommandé d‘abandonner l‘usage de
ces Unités et d‘utiliser les noms de formations et de membres qui existent par ailleurs. Cet
exemple illustre la nécessité de ne pas se contenter de la ‘‘dernière publication‘‘ mais de
reprendre l‘historique d‘un terme avant de l‘utiliser afin de bien comprendre des articles un peu
anciens.
Mots-clés : Ordovicien, Tassilis internes, Sahara Algérien.
Introduction :
La découverte du champ d‘Hassi Messaoud (Forage S.N. Repal : Md1) date de Juin 1956 et la
confirmation de son extension vers le Nord (Forage C.F.P.(A) : Om1), de Mai 1957 (Fig. 1).
L‘objectif original était le Trias, mais après qu‘il fut admis que le réservoir d‘Hassi Messaoud
était d‘âge Cambro-Ordovicien (Fig. 2), les Compagnies Pétrolières entreprirent l‘étude des Grès
inférieurs constituant les Tassilis internes comme définis par Kilian (1922)(Fig. 3) jusque là
négligés car regardés comme devant constituer un objectif trop profond dans les bassins
sahariens.
Naissance des Unités I, II, III, IV (Figs. 4, 5, 6)
Tout naturellement, c‘est dans la région d‘Amguid qui paraissait pouvoir appartenir au même
ensemble structural que le champ d‘Hassi Messaoud que se portèrent les efforts (Figs. 4, 5) Dès
la première mission de terrain (S.N. Repal, 1957) quatre ensembles furent distingués et
numérotés de bas en haut : 1-conglomérat, 2-quartzites à Tigillites, 3-talus psammitique à
Tigillites, 4-grès quartzites, le quatrième ensemble venant en ‘‘discordance de ravinement‘‘ sur
les ensembles précédents (Chanut et Nyssen 1958).
Alors que les observations s‘étaient concentrées sur les parties centrale et occidentale du môle
d‘Amguid, ainsi que dans la région de Takoumbaret (Gorges d‘Arak), on voulut les étendre très
naturellement vers l‘Est le long du Tassili des Ajjers, d‘abord sur le flanc oriental du môle
d‘Amguid (C.F.P.(A), 1958) puis au-delà vers la frontière libyenne (COPEFA-S.N. Repal, 1958)
les découvertes se multipliant dans le bassin d‘Illizi. Les Unités I, II, III, IV furent alors définies,
(Borocco et Nyssen, 1959). En Février 1959, un premier colloque sur le Cambro-Ordovicien
réunit à Alger les différentes compagnies pétrolières opérant au Sahara (Fig.-texte 6). A l‘issue de
ce colloque, ces quatre Unités furent entérinées mais malheureusement étendues au Sahara
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
68 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
algérien tout entier, et même au-delà, ce qui ne reposait que sur de vagues ressemblances
lithologiques et l‘assimilation erronée de niveaux à Brachiopodes Inarticulés (B. R. P. et al,
1959). A noter que dès cette publication, mais de façon très logique, on peut constater que ces
unités commencent à se charger d‘un sens chronostratigraphique très hypothétique. C‘est pour
lutter contre cette dérive que des noms des locaux furent introduits pour les Tassilis (Legrand,
Poueyto et Rouaix, 1959).
Subdivisions des Unités :
Cependant, les missions se succédaient au Tassilis-n-Ajjer (C.F.P.(A), fin 1958; C.E.P., 1959). A
l‘issue de cette dernière mission en particulier, est présenté un ensemble de coupes depuis la
région de Dider jusqu‘à l‘Est d‘Amguid. Les Unités définies ci-dessus sont utilisées et pour la
première fois, l‘Unité II est subdivisée en IIa, IIb (future Vire à Mouflon) et IIc(future Banquette)
ainsi que l‘Unité III en IIIa, IIIb, et IIIc (Dubois, 1962). Le schéma supposait très correctement
une variation de faciès en abordant le flanc Est du môle d‘Amguid dans la partie supérieure de
l‘Unité II, les subdivisions IIb et IIc devenant moins évidentes et une érosion, l‘unité IV étant
supposée venir directement sur l‘Unité II ce qui était inexact, mais s‘explique par le faible
développement de l‘Unité III dans cette région (Fig. 7)
Les corrélations avec les forages :
Ces études de terrain avaient pour premier objectif d‘éclairer la stratigraphie des séries
rencontrées en forage. Ainsi dès la réunion d‘Alger (B.R.P. et al.,1959), les grès réservoirs
d‘Hassi Messaoud étaient mis en équivalence, un peu hâtivement, avec les grès de l‘Unité II.
Dans de nombreuses compagnies des schémas étaient élaborés pour expliquer le passage
possible du Cambro-Ordovicien des forages à celui des affleurements mettant parfois en
contradiction géologues de subsurface et surtout de laboratoire avec les géologues de terrain. Par
ailleurs, la première mission sédimentologique de l‘Institut Français du Pétrole se déroulait en
Décembre 1961 et Janvier 1962. Le Colloque de Stratigraphie saharienne Cambro-Ordovicien au
début de l‘année 1962 allait voir se heurter des opinions contrastées.
a) Le problème des forages du Tinrhert (Fig. 8, 9)
Etudiant les forages du Tinrhert, et en particulier celui d‘Hassi Tabankort 101 les pétrographes de
la C. E. P. dans un volumineux rapport proposèrent un découpage du Cambro-Ordovicien de la
région qu‘ils pensaient retrouver dans le Bassin de Reggane et de ce fait croyaient pouvoir être
étendu à l‘ensemble du Sahara algérien et même au-delà (Compagie d‘Exploration Pétrolière,
1962b). Sur le flanc occidental du môle d‘Amguid, l‘unité III reposait sur l‘Unité II correlée avec
les Grès d‘Hassi Messaoud supposés d‘âge cambrien. La base de l‘unité III au-dessus ne pouvait
donc être qu‘Ordovicien inférieur d‘autant que l‘on avait mis en paralléle les rares brachiopodes
Inarticulés trouvés (Chanut et Nyssen, 1958 ; Legrand, Poueyto et Rouaix, 1959), mais plus ou
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
69 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
moins bien localisés, avec la ‗‘dalle à Lingules‘‘proche de la limite Cambrien-Ordovicien dans
les Monts d‘Ougarta (Poueyto, 1952.)(Compagnies Pétrolières, 1959). L‘équivalence des
Quartzites d‘Hassi Tabankort rencontrés dans les forages du Tinrhert avec les quartzites d‘Hamra
(Larroque supérieur de l‘époque) des forages de la Province nord-orientale et des Quartzites de la
Banquette du terrain ainsi que l‘équivalence de l‘argilo-gréseux qui leur était subordonné avec les
dépôts de la Vire à Mouflon (les Grès inférieurs étant corrélés avec ceux d‘Hassi Messaoud
considérés comme représentés par l‘unité II), il ne pouvait s‘agir que de l‘unité III ; tout cela
pouvait paraître très logique. Cependant un argument important avancé par les géologues de
terrain (Compagnie d‘Exploration Pétrolière, 1962a) aurait dû retenir davantage l‘attention. Sur le
terrain dans la coupe au Sud de Dider tout ce qu‘ils attribuaient à l‘Unité II, y compris les termes
supérieurs, leur paraissait constituer un tout homogène sans coupure importante comparable à la
coupure Cambrien-Ordovicien telle que vue à Amguid Ouest (l‘existence d‘une telle coupure
reste d‘actualité en particulier dans la coupe Amguid Est). Quoiqu‘il en soit l‘existence de deux
types d‘Unité III était clairement perçue et illustrée (Fig. 9).
Le probléme était en fait l‘évolution de la Vire à Mouflon et de la Banquette (Banquette
quartzitique massive) entre Dider et Amguid. Pour expliquer leur disparition, en fait pas aussi
réelle que cela, un schéma fut présenté par l‘Institut Français du Pétrole où logiquement ces
membres étaient inclus à la base de l‘unité III (ils devaient être au-dessus de l‘Unité II réputée
cambrienne) et étaient supposés disparaître plus ou moins progressivement vers l‘Ouest par
évolution latérale (Fig. 10). En fait, c‘était leur position dans l‘Unité III qui était erronée et
d‘ailleurs, au moment du Colloque, ce problème était déjà en partie résolu par la comparaison
avec les forages du centre du bassin saharien occidental.
b) La comparaison avec les forages au centre du bassin saharien occidental :
En effet, il avait été montré que les faunes de l‘Unité III pouvaient être rapprochées des faunes du
second cycle ordovicien (Legrand et Nabos, 1962), étaient Arénigien supérieur-Llanvirnien et
qu‘ainsi, au moins sur ce flanc Ouest, il y avait une lacune importante entre II et III, peut être
moins importante sur le flanc Est (Legrand, 1962).
Après le Colloque de Stratigraphie saharienne Cambro-Ordovicien (1962).
A l‘issue de ce Colloque et devant le risque de ne plus pouvoir se comprendre entre compagnies
pétrolières un ‘‘Essai de Nomenclature lithostratigraphique du Cambro-Ordovicien saharien‘‘ fut
publié qui prenait date, en outre, vis-à-vis de la communauté scientifique (Compagnies
Pétrolières, 1964). L‘usage des Unités est restreint aux affleurements de la bordure septentrionale
du Hoggar et elles sont seulement indiquées pour mémoire, laissant place aux constituants
habituels d‘une lithostratigraphie tels que groupe, formation et membre. En particulier le membre
moyen de la Vire à Mouflon et le membre supérieur de la Banquette constituent, avec le membre
inférieur des Grès de Tin Taradjeli, la Formation des Grès des Ajjers considérée comme
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
70 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
équivalent de l‘Unité II, conformément au découpage de Dubois (1959) et ne suivent pas le
schéma suggéré par l‘Institut Français du Pétrole au Colloque ou par le Laboratoire de la C.E.P..
La démonstration définitive de l‘identité d‘âge de la partie inférieure de la base de l‘Unité III du
centre et du flanc Ouest du Môle d‘Amguid (Formation de l‘Iraouène) et de celle de la partie
inférieure de l‘Unité III du Flanc Est (Formation de l‘Oued In Tahouite, excluant la possibilité
d‘y inclure le sommet de l‘Unité II fut apportée l‘année suivante ainsi que l‘âge Arénigien
inférieur de la Vire à mouflon (Legrand, 1964). La feuille ‘‘Amguid‘‘de la carte au 1/200.000
SONATRACH dressée aux années 1974-1975 figures bien d‘ailleurs Vire à Mouflon et
Banquette sous la Formation de l‘Oued In Tahouite constituant l‘Unité III.
L‘usage des Unités a été au moins partiellement abandonné. Par exemple on ne trouve aucune
mention de l‘Unité III par Beuf et al. (1971). Malheureusement l‘habitude d‘inclure Vire à
Mouflon et Banquette dans l‘Unité III a persisté pour les forages du Tinrhert et de façon plus
regretable pour les affleurements du Tassili N‘Ajjer (Fekirine et Abdallah, 1998; Eschard et al.
2005 ; Fabre et Kazi-Tani, 2005).
Conclusions :
1) Il existe ainsi présentement dans la colonne stratigraphique du Sahara algérien deux Unités III
se recouvrant partiellement, et dont l‘usage coexiste parfois même au sein d‘un même ouvrage
(Lexique stratigraphiqhe, Fabre édit., 1983) quand ce n‘est pas dans un même article (Unité III du
même Lexique) ce qui risque d‘être à l‘origine d‘incompréhension pour un lecteur extérieur.
Ainsi que le reconnaissait déjà C.E.P., la conception de 1959 (Compagnies pétrolières et Dubois,
1959) bénéficie de l‘antériorité. En outre dans l‘approche proposée par C.E.P., l‘Unité III se
trouve ‘‘à cheval‘‘ sur la limite entre les deux premiers étages de la stratigraphie de l‘Ordovicien
saharien n1 et n2 (Legrand et Nabos, 1962, Legrand, 1974, 1985). Aussi, pour l‘avenir,
l‘utilisation du terme dans son sens original serait la solution la plus conforme aux règles
internationales de stratigraphie (Salvador, International stratigraphic Guide, 1994) : cette régle
d‘antériorité a peu de chance d‘être appliquée. L‘abandon de cette notation, au moins dans les
publications, au profit des noms de membres et de formations pour peu que ceux-ci soient définis
sans ambiguité doit être recommandé.
2) L‟analyse de ce cas n‟a pas seulement un intérêt anecdotique :
D‘abord, à l‘origine de cette double signification, il y a le passage d‘une colonne stratigraphique
de terrain à une succession stratigraphique de subsurface ce qui , sauf proximité immédiate,
présente toujours des risques pour des raisons variées et doit être le plus souvent évité.
En second lieu, dans le cas présent, l‘Unité III dans certains écrits, rapports ou publications n‘a
pas le même sens que dans d‘autres. Si l‘on doit utiliser ces travaux, il faut vérifier le sens qui
leur est donné sous peine d‘incompréhension ou de compréhension erronée. Cela est une régle
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
71 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
générale qui implique que l‘on se rapporte à d‘autres publications du même auteur ou
contemporains pour vérifier le sens qu‘il convient de donner à un mot. Par exemple, au voisinage
de la limite Ordovicien-Silurien on reconnaît une zone à Glyptograptus persculptus. Pendant des
décennies, il a été admis que cette biozone marquait la base du Silurien. Depuis 1985 une
décision internationale a fait de cette zone la dernière zone de l‘Ordovicien. Ainsi, si l‘on étudie
des séries d‘un âge voisin de cette limite et ils sont importants au Sahara puisqu‘ils sont plus ou
moins contemporains de la fin de la glaciation , il faut rechercher les arguments qui faisaient
attribuer des couches plutôt au Silurien qu‘à l‘Ordovicien. Sur la base des mêmes fossiles, ce qui,
il y a cinquante ans devait être regardé comme Silurien peut devoir être aujourd‘hui regardé
comme Ordovicien.
Légendes des figures
Fig. 1. Hassi Messaoud en Mai 1957. Un troisième forage, Md2, destiné à évaluer la taille du
champ est également en cours au voisinage de Hassi Gnifida.
Fig. 2. Forage Om1. Fiche résumé de sondage : Trias gréseux, Cambrien.
Fig. 3. Fac-similé du dessin original de C. Kilian (1922) illustrant la succession stratigraphique
du Paléozoique inférieur sur le pourtour de l‘Ahaggar. A noter que le terme Silurien est ici utilisé
dans son sens large en usage à l‘époque c'est-à-dire incluant l‘Ordovicien et que les formations
représentées avec un figuré classiquement réservé aux calcaires sont des formations gréseuses ;
les colonnettes sont des tigillites. L‘indication ‗‘dépression intra-tassilienne‘‘ a été ajoutée par
l‘auteur ; le mot dépression a été en fait introduit seulement en 1925 par C. Kilian. On
remarquera que la coupure majeure dans les Grès inférieurs entre Unité II et Unité III sensu
Borocco et Nyssen (1959), rajoutées ici entre crochets, avait déjà été vue par C. Kilian.
Fig. 4. Carte de position des régions étudiées pour la définition des Unités des Grès des Tassilis
Internes. Légende : a : Précambrien. b : Cambrien inférieur (Série pourprée etc…). c :
Précambrien terminal. d : Cambrien des Monts d‘Ougarta, du Gourara, du Touat et du Bled el
Mass. e : Cambro-Ordovicien indifférencié du Nord (Bou Khaïs, etc…). f : Conglomérat d‘El
Moungar. g : Ordovicien. h : Ordovicien terminal argileux et Silurien. Localités : Forage :1 :
Hassi Tabankort, HT 101. Affleurements d‘Ouest en Est : 2 : Takoumbaret. 3 : Ouest Amguid. 4 :
El Moungar. 5 : Est Amguid. 6 : Tin Tarha-Tahihaout. 7 : Tin Alki-Tamedjert. 8 : Ain Kalha. 9 :
Oued Arharhar. 10 : Oued Imirhou.
Fig. 5. Esquisse géologique de la région d‘Amguid d‘après la carte géologique au 1/500.000
(195.), les observations de M. Lelubre (1958) le rapport C.F.P.(A) de S. Rouaix (1957-1958), la
figure de S. Beuf et al. (1971), la carte géologique Sous-Direction de la Géologie et
Sonatrach(1970) au 1/200.000 et les levés de l‘auteur (1958, 1963, 1964). Légende : 1 Alluvions
quaternaires. 2 Dunes. 3 Formation calcaire d‘âge crétacé. 4 Formations dévoniennes et argilo-
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
72 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
gréseuses siluriennes. 5 Formation argileuse silurienne. 6 Groupe des grès des Tassilis internes. 7
Formation du conglomérat d‘El Moungar. 8 Série pourprée de la Guelta d‘Amguid. 9 Granite.10
Pharusien et Suggarien.
Fig. 6. Tableau récapitulatif des différentes colonnes lithostratigraphiques proposées de 1957 à
1959 pour le Cambro-Ordovicien (Amguid, Tassili N‘Ajjer occidental et central)
Fig. 7. Corrélation des coupes du Cambro-Ordovicien du Tassili N‘Ajjer d‘après Dubois (1959).
Les localités type de la Vire à Mouflon (IIb) et de la Banquette (IIc) sont sur la coupe au Sud de
Dider. Les âges stratigraphiques sont repris du texte. Seule la terminologie stratigraphique a été
légèrement modernisée mais non corrigée : Antécambrien a été remplacé par Précambrien,
Gothlandien par Silurien, Llandovery moyen par Aéronien. Caradocien par Sandbien +Katien
inférieur.
Fig. 8. Corrélations et comparaison des notations utilisées par le laboratoire C.E. P. en forage
(Référence : Hassi Tabankort HT 101) et par les géologues de terrain (Référence : Coupe au sud
de Dider). La différence de conception de l‘unité III apparaît clairement. D‘après le rapport de la
Compagnie d‘Exploration Pétrolière : Cambro-Ordovicien du Sahara oriental, 1962a.
Fig. 9. Tableau récapitulatif des équivalences lithologiques illustrant deux raisonnements
différents. A gauche, l‘Unité II est assimilée au Cambrien et on appelle Unité III tout ce qui vient
au-dessus. A droite, on corréle la partie inférieure de cette unité III avec la partie supérieure de
l‘Unité II et l‘unité III se trouve réduite d‘autant. La faune confirme sur le terrain l‘équivalence
de l‘Ensemble III a avec la base de l‘unité III. D‘après le rapport de la Compagie d‘Exploration
Pétrolière: Cambro-Ordovicien du Sahara oriental, 1962a.
Fig. 10. Esquisse des variations de faciés dans le Cambro-Ordovicien du Tassili N‘Ajjer d‘après
le rapport I. F. P. 1961-1962. A : Ensemble lithologique, R. Nyssen et C. Chanut, S. N. Repal,
1957. B : Ensemble lithologique, P. Dubois, C. E. P., 1960 (D‘après l‘introduction de ce rapport,
il s‘agit d‘un document établi à l‘occasion d‘une mission de reconnaissance et non définitif. Son
intérêt est d‘illustrer le problème de l‘équivalence des unités lithologiques de la région au sud de
Dider et de celles d‘Amguid, telle que la voyait I. F. P. En Février 1962. D‘après le texte, les
ensembles C, et D sont rapportés à l‘unité III contrairement au schéma de P. Dubois 1959 ce qui
est en contradiction avec la référence donnée pour la colonne B)
Références bibliographiques :
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Technique du Pétrole, 18, 464 p., fig 1-357, Pl. 1-30, 1 carte hors texte. Paris.
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BOROCCO J. et R. NYSSEN R. (1959) – Nouvelles observations sur les « Grès Inférieurs »
cambro-Ordoviciens du Tassili interne (Nord-Hoggar). Bull. Soc. géol. France, (7), I, 1959,
p.197-206, fig. 1-4, Paris.
B.R.P., C.E.P., C.F.P.A., C.P.A., C.R.E.P.S., I.F.P., S.E.R.E.P.T., S.N. Repal (1959) -
Contribution à l‘étude du Cambrien et de l'Ordovicien du Sahara. C.R. Som. Soc. géol. France,
1959, p. 194-195. Paris.
CHANUT C. et R. NYSSEN (1958)- Sur une « discordance de ravinement » dans les « grès
inférieurs » de la région d‘Amguid et de Takoumbaret(Mouydir). C.R. Som. Soc. géol. France,
1959, p. 102 , 1 fig. Paris.
COMPAGIE D‘EXPLORATION PETROLIERE (1962a) – Cambro-Ordovicien du Sahara
oriental. Colloque de stratigraphie saharienne sur le Cambro-Ordovicien, 12p., 5 pl., Paris.(non
publié)
COMPAGNIE D‘EXPLORATION PETROLIERE (1962b) – Le Cambro-Ordovicien du Tinrhert
et du Bassin de Reggan. Colloque de stratigraphie saharienne sur le Cambro-Ordovicien, 89 p.,
5 Annexes, 5 Pl., Paris.(non publié)
COMPAGNIES PETROLIERES (1964) - Essai de Nomenclature lithostratigraphique du
Cambro-Ordovicien Saharien. Mém. Hors Série Soc. Géol. Fr., 1964, p. 1-54, fig. 1-8, Pl. I-XI.
Paris.
DUBOIS P. (1962)- Stratigraphie du Cambro-Ordovicien du Tassili N‘Ajjer (Sahara central)
Bull. Soc. géol. France, (7), III, 1961, p. 206-209, fig. 1-2, Paris.
ESCHARD R., ABDALLAH H., BRAIK F. and DESAUBLIAUX G.(2005) – The Lower
Paleozoic succession in the Tassili outcrops, Algeria : sedimentology and sequence stratigraphy.
First Break , 23, figs 1-10.
FABRE J.(1983)(Ed) – Afrique de l‘Ouest-West Africa. Introduction géologique et termes
stratigraphiques. Lexique strat. intern., Nouvelle série, n° 1 I.U.G.S. stratig. com. Pergamon
press, 396 p.
FABRE J. et KAZI-Tani N.(2005)- Chapitre 4-L‘Ordovicien in J. Fabre Géologie du Sahara
occidental et central. Musée royal de l‘Afrique centrale, Tervuren, 2005, 572 p. -
FEKIRINE B. et ABDALLAH H. (1998) – Palaeozoic lithofacies correlatives and sequence
stratigraphy of the Saharan Platform, Algeria. in MACGREGOR D.S., MOODY, R.T.J. and
CLARK-LOWES D.D. (eds) : Petroleum Geology of North Africa, Geological Society, London,
Special Publication n° 132 p. 97-108.
INSTITUT FRANCAIS DU PETROLE (1962) – Observations sédimentologiques sur le
Cambro-Ordovicien du Tassili des Ajjers. Premiers résultats de la mission I.F.P. , 1961-1962.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
74 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Colloque de stratigraphie saharienne sur le Cambro-Ordovicien, 10 p., Annexe I et II, Paris.(non
publié)
KILIAN C. (1922) – Aperçu général de la structure des Tassilis des Ajjer. C.R. Acad. Sc. Paris,
175, p. 825-827, 1 fig.
KILIAN C. (1925) – Essai de synthése de la géologie du Sahara Constantinois et du Sahara
Central. C.R. XIIIème Cong. Géol. Int. ,Belgique, 1922 p. 887-926.
LEGRAND Ph. (1962) - Comparaison des séries cambro-ordoviciennes reconnues en affleuremnt
dans la région d'Amguid et en forage au centre du bassin saharien occidental. Bull. Soc. géol.
France, (7), IV, 1962, p. 132-135, fig. 1-6, 1 tabl. Paris.
LEGRAND Ph. (1964) - Découverte de nouveaux gisements fossilifères dans les Grès inférieurs
du Tassili N'Ajjer. C.R. Som. Soc. géol. France, 1, p. 14-15.
LEGRAND Ph. (1974) - Essai sur la paléogéographie de l'Ordovicien du Sahara algérien.
Compagnie fran‡aise des Pétroles, Notes et mémoires, 11, 1974, p. 121-138, Tabl. I-III, Pl. I-
VIII, Paris.
LEGRAND Ph. (1985) - Lower Palaeozoic Rocks of Algeria in HOLLAND C.H. (ed.) Lower
Palaeozoic of north-western and west central Africa, Lower Palaeozoic of the world, 3, 1985, p.
5-89, fig-text 1-28, J. Wiley & Sons, Chichester.
LEGRAND Ph. et NABOS G. (1962) - Contribution à la stratigraphie du Cambro-Ordovicien
dans le bassin saharien occidental. Bull. Soc. géol. France, (7), IV, 1962, p. 123-131, fig. 1-2, 1
tabl., Paris
LEGRAND Ph., POUEYTO A. et ROUAIX S.(1959) – De quelques faunes des Grès inférieurs
sur la bordure septentrionale du Hoggar. Bull. Soc. géol. France, (7), I, 1959, p. 796-802, fig. 1-2,
Pl. XXXVII, Paris
LELUBRE M.(1958) – La « Série pourprée de l‘Ahnet » et le problème des séries intermédiaires
au Sahara Central in Colloques Internationaux du C.N.R.S, LXXVI : Les relations entre
Précambrien et Cambrien p. 173-187, 1 fig. Paris, 1957.
POUEYTO A.(1952) – Rhyolites et Grès d‘Ougarta in H. Alimen et al. : Les Chaînes d‘Ougarta
et la Saoura. XIXème Cong. Géol. Intern., Mon. rég. Algérie n°15,p. 25—35.
SALVADOR A. (ed.) (1994) - International Stratigraphic Guide - A guide to Stratigraphic
Classification, Terminology and Procedure, (Second Ed.). IUGS and Geol. Soc. Amer. 214 p., fig.
1-15. Geol. Soc. Amer., Boulder.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
75 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LA TRACE SISMIQUE ET ENVIRONNEMENT
L. LOUAIL et S. TLILI
Laboratoire d‘Elaboration de Nouveaux Matériaux et leurs Caractérisations
Université Ferhat Abbas de Sétif, Algérie
tlilisalah2007@yahoo.fr
L‘étude de trace sismique qui est le résultat des vibrations naturelle ou artificielle est la base de
plusieurs sciences.
Nous avons utilisé la trace qui résulte par le mouvement de véhicule et par quelques donnes
géologique avec la méthode de premier principe de pseudo potentiel, contribue à un programme
informatisé pour faciliter l‘étude de quelques phénomènes naturelles ; surtout la détermination
des fuites d‘eau dans les zones urbanisées et les problèmes naturelles de circulation de sol dans la
zone d‘oasis.
Nos objectifs sont :
(i) Une image afin delocaliser ces fuites.
(ii) Déterminer des informations pour ces fuites (débit, surface,…etc).
(iii) Observation la circulation de sol.
[1] H. Fjellvag, F. Grovold, S. Stolen and B. Hauback, J. Sol. Stat. Chem. 124 52-57. 1996.
[2] B. B. Karki, L. Stixrude, R.M. Wentzcovitch, Rev. Geophy. 39(4), 507–534. 2001.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
76 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PRESERVATION ET VALORISATION DES COLLECTIONS
SAHARIENNES DEPOSEES AU MUSEE DE L‟UNIVERSITE D‟ALGER :
INVENTAIRE, GESTION INFORMATISEE ET EXPLORATION DE GEODIVERSITE Yamouna MAKHLOUF & Fatouma CHIKHI- AOUIMEUR
(FSTGAT/USTHB- ALGER) yamouna.makhlouf@gmail.com
Les formations géologiques sahariennes renferment des ressources paléontologiques très
importantes. La reconnaissance des aquifères, l‘inventaire des ressources minières, la recherche
de sources d‘énergie (charbon d‘abord, pétrole ensuite) ont été autrefois des facteurs très
favorables pour multiplier les fouilles et rapporter les fossiles, témoins d‘environnements et
instruments de corrélations.
Une grande partie des collections paléontologiques sahariennes déposées au Musée de
l‘Université d‘Alger, avait servi à la réalisation en 1952 de la carte géologique 1/ 500 000, ce qui
a donné une impulsion au développement des collections grâce aux récoltes de différents
chercheurs et même des amateurs civils et militaires. Ces collections ont fait l‘objet de plusieurs
travaux géologiques et paléontologiques. Ainsi les différentes séries de la plate-forme saharienne
livrent, pour le Paléozoïque, une flore et une faune d‘invertébrés très diversifiée qui permet outre
de dater les séries et donner des indications sur les paléoenvironnements, de préciser les affinités
paléobiogéographiques des peuplements. Pour le Mésozoïque il y a les découvertes et
l‘exploitation de gisements de vertébrés qui s‘ajoutent et laissent penser qu‘il faut encourager la
conservation.
Dans un premier temps il est important de faire le point sur ce que nous avons en collection.
Ainsi, dans le but de conserver et de protéger ces ressources scientifiques non renouvelables, un
travail d‘archivage a été commencé sous forme de fiches. Avec l‘évolution de la gestion pratique
des collections, le matériel du Musée de l‘Université d‘Alger, a été inventorié avec l‘adoption
d‘une nouvelle numérotation. Cette dernière a constitué une aide précieuse pour la réalisation de
plusieurs bases de données relationnelles et géographiques. L‘objectif des différentes banques de
données élaborées, est de rassembler le maximum d‘informations sur les échantillons récoltés,
ainsi que les données géographiques et bibliographiques, ce qui rend la gestion des différentes
informations plus simple et efficace à travers les requêtes réalisées.
L‘inventaire des collections sahariennes a permis de faire le point sur les sites riches, déjà
connus. Ces derniers constituent un patrimoine naturel très diversifié qui peut être un instrument
scientifique, voire culturel. Grâce à l‘outil informatique, nous pouvons proposer la préservation et
la valorisation de ce patrimoine. Diverses applications peuvent être proposées dont des cartes
pour le tourisme culturel par exemple. Cependant ceci ne peut se faire, que s‘il est accompagné
d‘une politique sérieuse de protection des gisements. L‘inventaire devrait aussi servir à protéger
les sites importants lorsque des grands travaux les menacent (axes routiers, barrages, installation
de villes ou autre).
Avoir une base de données descriptive ou géographique, est un apport très important pour les
chercheurs, les étudiants et même le public, surtout avec la réalisation d‘un site web permettant la
consultation des données par un maximum de personnes d‘une façon virtuelle. Pour exemple, les
enseignements des sciences peuvent alors être agrémentés par des sorties des lycéens sur site,
dans la région où ils se trouvent. Les sorties étant destinées à faire connaître et protéger les
richesses de la région.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
77 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MAGMATISME BASIQUE DE ZERIGAT ET KSIKSOU (REGION D‟ABADLA, SUD
OUEST ALGERIEN) : MODE DE MISE EN PLACE, PETROLOGIE ET GEOCHIMIE
1Abderrahmane MEKKAOUI,
2Nacera REMACI-BENAOUDA
et 3Khadidja GRAINE-TAZROUT
1 Faculté des sciences et Technologie, département d‘Hydraulique, Université de Béchar
2 Département des Sciences de la Terre, FSTGAT, Université d‘Oran
3Laboratoire de métallogénie, USTHB, Alger
Dans la région d‘Abadla, le Carbonifère est représenté par de puissantes séries gréso-argileuses et
argileuses appartenant successivement au Westphalien et au Stéphanien. Ces dépôts sont
structurés en antiforme de direction Est – Ouest, lacérés par des dykes et sills doléritiques, dont
les manifestations les plus septentrionales correspondent au dyke de Ksiksou et au massif de
Zérigat. Ce dernier, dressé sur la rive gauche de l‘oued Guir, est représenté par des coulées et des
dykes traversant les terrains marneux du Carbonifère supérieur et recouverts par des formations
tertiaires. Le dyke de Ksiksou, long de plus de 700 km et nettement visible sur les cartes
magnétiques depuis le djebel Grouz jusqu‘à Gara Djebilet, affleure sur une soixantaine de km
dans la région d‘Abadla. Epais de 50 m au niveau de Gara Ksiksou, il affecte la masse récifale de
l‘Antar et se prolonge vers le domaine atlasique.
L‘étude microscopique des roches magmatiques de Zerigat montre des textures microlitiques
porphyriques à subophitiques. La paragenèse minérale primaire est constituée de plagioclase
(An71-42), de clinopyroxène de type augite (Wo35-40 En49-48 Fs15-12) et d‘oxydes ferro-titanés (Ti1.96-
3.22 Al0.19-0.31 Fe3+
1.26-3.85 Fe2+
5.88-7.15 Mn0.03-0.07 Mg0.01-0.31 O16).
Quant au dyke doléritique de Ksiksou, de texture intergranulaire à subophitique, il présente une
paragenèse minérale à plagioclase de type labrador (An68-54), à clinopyroxène de type augite
(Wo33-38 En37-35 Fs30-27), pigeonite (Wo9-13 En66-48 Fs25-39) et à oxydes ferro-titanés (Ti2.62-2.81 Al0.23
Fe3+
2.48-2.09 Fe2+
6.43-6.62 Mn0.16-0.18 O16).
Du point de vue géochimique, ces dolérites ont des compositions de tholéiites à olivine
(Ksiksou) et tholéiites à quartz (Zérigat) et sont caractérisées par des teneurs relativement faibles
en Fe2O3 (10.19-11-75), TiO2 (1.07-1.61), P2O5 (0.13-0.20), Y (22.6-29.9), Zr (106.9-158) et Nb
(4.2-13).
Les caractères chimiques de ces roches, appuyés par la composition de leur clinopyroxène,
suggèrent une affinité tholéiitique. Les spectres de terres rares (Zérigat) sont modérément
fractionnés (La/YbN~ 4 à 5) et présentent une légère anomalie négative en Eu. Comme la plupart
des tholéiites continentales, elles sont enrichies en LILE, en LREE et appauvries en HFSE avec
une anomalie négative en Nb bien marquée. Aucun des échantillons ne présente les caractères de
magmas primaires.
Des données géochronologiques et isotopiques en cours de réalisation permettront de mieux
caractériser ce magmatisme basique fissural de la région d‘Abadla.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
78 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LE COMPORTEMENT DES ARGILES GONFLANTES DANS UN CLIMAT SEMI
ARIDE (CAS DES ARGILES DE LA REGION DE N‟GAOUS) ET LEUR INFLUENCE
SUR LA DURABILITE DES CONSTRUCTIONS
Rihani Abla1, Menani Mohamed Redha
1 et boumezbeur abderhmane
1 : Département des sciences de la terre, Université de Batna, Algérie
Email: abla.rihani@gmail.com
1/ INTRODUCTION :
Le gonflement est un phénomène très complexe, en égard à la multitude de facteurs influençant
les paramètres de gonflement. Cependant, selon les conditions climatiques, géologiques,
physiques et les composants minéralogiques, certaines argiles développent une pression de
gonflement très important.
Le gonflement des sols naturels est spécifiquement à certains sols argileux, principalement lié
aux variations de la teneur en eau et le types de minéraux qui contient ce sol. Il est beaucoup plus
marqué dans des zones à climat aride à semi -aride qui se caractérisent par des longues périodes
de sécheresse.
Cette étude à pour objectif d‘identifier les argiles gonflantes de la région de N‘gaous, et la
charge, qu‘il faut ramener par la superstructure pour rééquilibrer les pressions exercées par le
sol sous la fondation d‘une part, et d‘autre part, l‘incidence des variations de volume, sous des
conditions de chargement fixées au départ.
2/ SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ASPECT GEOMORPHOLOGIE :
La région de N‘GAOUS est situé dans la partie
occidentale des monts de Batna-bellezma. Elle
est comprise entre les latitudes 34°, 84 et35°,68 et
longitudes 5°,30 et 5°,51. Limitant à l‘est le
bassin du chott EL-HODNA.
La feuille de n‘gaous correspond au tiers le plus
occidental des monts de Batna Bellezma qui
couvre plus de deux tiers de la surface de la
région .le massif de Bellezma émerge sous forme
d‘un vaste bombement, d‘une plaine faiblement vallonnée, constituée des surfaces étagées plus
ou moins étendues, qui le ceinturent à une
altitude voisine de 800 m.
Figure N°01: photo satellite de N‘GAOUS
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
79 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Du Nord au Sud plusieurs relief souligné par des lignes de crête sensiblement orientées E-W et
s‘élevant en altitude vers l‘Est, s‘individualise dans ce massif :
kef reched et djebel refaa 2100m.
L‘ensemble de kef sefiane –Taoucherit –ech Cheffa:altitude comprise entre 800 et 1750 m.
Le réseau hydrographique est dense sur la plaine que dans le relief, il est généralement lié
à l‘organisation de ce dernier.
Des Oueds à régime temporaire entaillé le massif comme oued tifran au sud de ras Molay yahyia
et de taoucherit. Le réseau hydrographique est quasiment inactif, seulement oued berriche
drainant la partie ENE et SE du massif, et aussi la présence de quelques sources, qui ont des
débits important (la partie N et SW du massif)
3/ CARARTERISTIQUES CLIMATOLOGIQUES :
Le gonflement des sols naturels est spécifique à certains sols argileux, il est également lié aux
variations climatiques qui gouvernent à leur tour la teneur en eau des matériaux :
Lorsque la teneur en eau augmente, on observe un phénomène de gonflement ;
Lorsque la teneur en eau diminue ; on observe un phénomène de retrait et tassement.
L‘ensemble des zones géographiques au existent d‘importantes variations et déficits saisonnière
d‘humidité, en enregistre des états de surconsolidation des sols argileux dus à des actions
climatiques à fort gradient d‘évaporation. Les variations de volume de ces sols argileux ne sont
pas seulement proportionnelles aux variations de leur teneur en eau, c'est-à-dire à l‘ampleur des
cycles pluviométriques et des déficits hygrométrique, mais aussi l‘épaisseur de sol en question
La région de N‘gaous contient dans le bassin de Barika qui fait partie de Chott El Hodna, la
région est situé dans un domaine caractérisé par deux saisons, l‘une froide et l‘autre chaude, elle
subit l‘influence des vents qui sont en hiver secs et froid, en été la région est caractérisé par des
vents chauds ; qui peuvent être brûlant et augmentent l‘évaporation.
Le climat de la région de N‘gaous est typiquement semi aride (Indice de Marton I=10.61) :
- Les précipitations moyenne annuelle est de l‘ordre de 257 mm : Le mois le plus pluvieux
est le mois de Mars avec une précipitation moyenne mensuelle de 28, 3mm, Le mois le plus
sèche est le mois de Juillet, avec précipitation moyenne mensuelle de 3,8 mm.
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sep Oct Nov Dec
P (mm) 26.9 24.2 28.3 23.5 22.4 13.4 3.8 8.6 27.3 27.5 27.4 23.6 257
T°C 5.1 6.3 8.6 11.7 16.6 22.1 25.4 24.6 20.2 14.8 9.4 6.0
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
80 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
- Les températures moyenne est de l‘ordre 14,2°C.
- L‘humidité relative mesurée, varie au même temps que les précipitations mais
inversement aux températures. Selon le tableau N° 01, l‘humidité relative est faible pendant la
saison d‘été (période pratiquement sèche) et moyenne pendant les autres mois de l‘année.
Tableau № 01 : Répartition mensuelle de la pluie moyenne annuelle, température et l‘humidité
dans le bassin versant de l‘oued Barika
Le bilan hydrique montre que la hauteur des précipitations égale 257 mm, atteint leur maximum
en mois de Mars (28,3 mm) ou l‘ETP atteint en Janvier 9,81 mm le minimum, et son max au
Juillet 159,26 mm.
Le déficit agricole coïncide avec la période sèche de l‘année, et s‘étant de mois d‘avril au mois
d‘octobre et le RFU commence à partir de mois de novembre mais n‘attient pas son maximum.
Le ruissellement est de l‘ordre de 7,76 mm qui présente 3,18 % de P selon Tixeron- Berkalof,
mais selon Thornthwait pas de ruissellement.
4/ STRATIGRAPHIE ET TECHTONIQUE:
La région N‘GAOUS est située dans la zone de convergence entre l‘atlas tel lien et l‘atlas
saharien. Les monts de Batna-Bellezma limitant le bassin néogène de chott El-Hodna dans sa
partie Est. Ils sont sépares de ces deux ensembles au nord par les vallées synclinales de oued
chair-Barika qui prolonge ver l‘est le faisceau du metrassi et au sud par les vallées synclinales de
Batna Ain Touta et de seggana.
Les terrains les plus anciens qui affleurent dans le secteur étudié sont attribues au crétacé
supérieur, et le plus récent au quaternaire. Presque tous les étages sont présentés sauf le
paléogène.
Les formations de quaternaire de la feuille de N‘GAOUS apparaissent sous forme de deux
grande dépôt :
A/ Les travertins : sont bien développé dans la zone de N‘GAOUS, caractérisé par des
compositions très variable, diversité dans la couleur et leur degré d‘induration.
B/ Les dépôt détritique : les dépôts détritique représente une grande diversité dans leur âge et
leur contenue, généralement ces dépôts sont les dépôts du cône glacis et terrasse. Composé
essentiellement de galet, gravier et sable
La région de N‘GAOUS a été le siège d‘une tectonique assez complexe surtout dans la
terminaison occidental des mont de Batna- Bellezma .
14.2
Humidité 75,0 70,0 65,0 62,0 57,0 50,0 42,0 46,0 57,0 65,0 70,0 76,0
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
81 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Un style tectonique relativement souple ayant aboutir à la formation des anticlinaux et synclinaux
de direction général SW-NE .ces dernier structures sont effectue par des accidents tectoniques
(failles).
Les accidents tectonique sont forte nombreux et repartissent selon troix direction :
Les failles de direction N70 à N110, s‘observent surtout à la terminaison occidentale de
son flanc sud et sur son flanc nord avec une augmentation de leur fréquence en Est. ces
failles sont normales.
Les failles de direction N110° à N130°E sont des failles normales conformes affectant
l‘anticlinal Rafaa-Rached.
Les failles de direction N130° à N170°E peu nombreuses, regroupées sur le flanc sud de
l‘anticlinal d‘ouled sidi sliman.
L‘accident NW-SE : cet accident n‘apparaît pas de manière continue, limite le Kef sefian
au Sud Ouest.
5/ RECONNAISSANCES GEOTECHNIQUES ET INTERPRETATION DES ESSAIS:
L‘identification des sols gonflants peut s‘effectuer à l‘échelle microscopique, les formes et les
assemblages de la structure de ces matériaux étant très particuliers. Cette reconnaissance est très
couteuse et n‘informe pas sur les paramètres mécaniques du retrait-gonflement. Une
identification à partir des essais géotechniques réalisés au niveau de LNHC sur des échantillons
intacts.
Figure N°02: coupe lithologique des sondages carottés
Selon les résultats obtenues a partir des différents essais de laboratoire, on constate que :
le sol se caractérise par une quantité d‘éléments dont le diamètre inf à 0.002mm de 44% -81% se
qui signifier que nous sommes en présence d‘un sol fin , dense (γh varie de 1,93-2,15 t/m3) et
proche de saturation.
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82 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‘analyse granulométrique montre l‘existence de trois types de sol: Une couche d‘argiles
limoneuse, une couche d‘argile et une couche de marne dont la teneur en carbonate de calcuim
Ca CO3de l‘ordre de 40%.
La limite de liquidité et l‘indice de plasticité correspond sur le diagramme de CASAGRAND a
un sol plastique à très plastique, de consistance dure dont les minéraux argileux appartient à la
famille de :
- la kaolinite (0,3< ac<05) pour l‘échantillon de profondeur 5,00-5,35m
- l‟illite (0,5< ac<0,89) pour l‘échantillon de profondeur 3,00-3,45m
Le sol a un la cohésion comprise entre 0,83-1,14 bars, et un angle de frottement de 12°-13°.
L‘analyse de la courbe oedometrique nous donne des indications sur :
Pression de préconsolidation γc, c-a-d les états de contrainte qui a subi le sol au cours
de sont histoire (1,01<γc<2,22 bars), par comparaison à la pression effective appliqué
actuellement sur l‘échantillon, nous indique que le sol est sur consolidé
Cc varié entre 0,12-0,28 indique que le sol est moyennement compressible
Les pressions de gonflement varient entre 0,33- 0,59 bars.
Tableau N°02 : résultats des différents essais de laboratoire
A partir des essais de laboratoire on a déterminé les caractéristiques de sous sol, précisément le
sol d‘assise : Le bon sol se trouve à une profondeur assez faible (1-3m), on a choisit une
profondeur d‘encastrement de 1,7 m, donc on a opté à un mode de fondation superficielle.
Sur la base de calcule de la capacité portante pour les différentes semelles (carrée, filante), On a
choisi une semelle isolée carrée de largeur de 2m parce qu‘elle offre la plus grande contrainte
admissible, Cette contrainte est la contrainte limite qui peut supporte le sol.
Sondage Profondeur
M
γh
t/m3
γd
T/m3
Wn
%
Ws
%
Sr
%
So4- Argile
%
Limon
%
Sable
fin
%
Sable
gros
%
Gravier
%
02 2,40-2,75 2,15 1,84 16,81 17,34 96,94 1,09 44 8 16 8 12
01 3,00-3,45 1,99 1,60 23,94 25,5 93,88 1,29 48 38 14 - -
01 5,00-5,35 1,93 1,61 20,00 25,11 79,64 1,52 74 10 14 4 -
03 5,65-6,00 2,05 1,70 20,48 21,82 93,85 1,46 69 21 8 - -
02 7,35-7,70 2,00 1,68 19,00 22,52 84,36 1,69 81 9 6 - -
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83 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Pour un bon fonctionnement et stabilité de fondation, la charge applique doit être toujours
inférieure à la contrainte limite, Pas seulement la contrainte admissible qui joue dans la stabilité,
mais il intervient d‘autres paramètres tel que le tassement.
La capacité portante pour une semelle isolée carrée encrée à 1,70m, est nettement supérieur à
pression de gonflement σg = 0,33 bars.
Pour une profondeur assez faible de 0 à 1,50 m la pression de gonflement est supérieure à la
contrainte effective du sol, il y aura possibilité de gonflement.
On fait le calcule des tassements pour une contrainte admissible qadm = 4,76 bars. Si on trouve un
tassement inadmissible (>5cm pour une construction légère) on diminue la contrainte chaque fois
jusqu'à atteindre un tassement admissible de l‘ordre ou inférieur à 5cm, Les tassements pour une
contrainte de 1,7 bars égalent 4,28 cm.
6/ CONCLUSION :
Les régions arides à semi-arides sont d‘une situation climat–géotechnique très défavorable du
fait que les variations climatiques extrêmes sont à l‘origine des formations des minéraux argileux
très sensibles et forme par la suite des argiles dites gonflantes. Additionnes à la variation de la
teneur en eau dans les proportions considérable et le gonflement résultant en surface est donc
maximum.
A la base de l‘étude géotechnique qui été effectue sur le site, on pouvant conclure que :
Les paramètres déterminés par les essais d‘identification considéré comme les plus
déterminations dans le comportement gonflant des argiles sont l‘indice de plasticité, pourcentage
des particules argileuses et la limite de retrait. La mesure de pression de gonflement g =0.33-0.50
bars indiquant un sol potentiellement gonflant.
Les caractéristiques géotechniques de sous sols, précisément, les grandeurs de pression de
gonflement, nous guident dans le choix du système de fondation. Nous avant opté pour des
fondations superficielles de type semelle isolé carrée
La charge appliquée sur les fondations ne doit pas dépasser la contrainte limite d‘une part et
assure la stabilité de sous sol.
7/ BIBLIOGRAPHIE :
A.BOUDJENOUN divers méthodes d‘évaluation du potentiel de gonflement
EMILE OLIVER Sols et fondation tome
GERARD PHILIPPONAT fondations et ouvrages en terre, 2eme édition
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
84 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PIERRE MOUROUX, PATRICK MARGRON, JEAN-CLAUDE PINDE
Manuels et méthodes n°14 : la construction économique sur sol gonflant
Rapport du projet d‘école fondamental N‘gaous LNHC
Y.BILLON J.L BALAIS notice explicative de la carte de N‘gaous, d‘échelle 1/50000
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
85 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTROLE ALLOSTRATIGRAPHIQUE DES CARBONATES CENOMANO-
TURONIENS DES MONTS DES KSOUR
(ATLAS SAHARIEN, ALGERIE)
1 A. SALHI,
1 M. BENHAMOU &
2 F. ATROPS
1.Faculté des Sciences de la Terre, de Géographie et d‘Aménagement du Territoire, Département
des Sciences de la Terre, Campus Taleb Mourad (Ex IGMO), BP. 1524, 31100 Es-Sénia,
Université d‘Oran, Algérie, 2.Université Claude Bernard, Lyon 1, UMR 5125 du CNRS et UFR des Sciences de la Terre, 43
Bd du 11 Novembre, 69622 Villeurbanne Cedex, France.
djebar2002@yahoo.fr
La pile sédimentaire du Crétacé moyen s‘étend largement sur le long des Monts des Ksour où elle
forme une ceinture quasi-continue, plus 400km sur la bordure méridionale de l‘Atlas saharien.
L‘analyse stratonomique à l‘échelle de l‘affleurement montre une succession de lithofaciès
suggérant un dépôt de plate-forme carbonatée de lagon relativement ouvert évoluant vers des
conditions subtidales profondes.
Sur un bon affleurement, le levé d‘une coupe sur les 15 premiers mètres de la barre inférieure qui
s‘agencent en bancs massifs d‘ordre métrique (3 à 5 m d‘épaisseur), a livré des ammonites
Neolobites et des foraminifères pélagiques suggérant un milieu profond. Ces carbonates
surmontent une série détritique-évaporitique représentée par des argiles gypsifères témoignant
d‘un milieu restreint ou semi-ouvert. Ensuite, la succession se poursuit par des calcaires noduleux
à pseudonoduleux formant la partie supérieure de la barre inférieure sur 20 m d‘épaisseur. Ces
calcaires enregistrent l‘approfondissement progressif et accentué avec la persistance des
ammonites du genre Vascoceras qui deviennent fréquentes vers la partie terminale ; elles
témoignent l‘importance de la tranche d‘eau et dénote le maximum d‘inondation. Ces carbonates
à ammonites ne dépassant guère le mètre en moyenne, s‘alternent avec des marnes qui prennent
de l‘ampleur au dépend des calcaires en formant la vire marneuse intermédiaire (30m),
relativement riche en ammonites, oursins et foraminifères ; elle enregistre le maximum de
remontée du niveau marin. Enfin la stabilisation (aggradation) du niveau marin relatif est
documentée par la barre supérieure à silex et rudistes (22m) qui est de plus en plus massive. Elle
correspond à un comblement de l‘espace disponible suite aux processus de dolomitisation,
influencée de circulations subaériennes.
La variation verticale de la pile sédimentaire avec les variations de faciès et le phénomène
diagénétique de substitution induisent un agencement ou une hiérarchisation de cycles
sédimentaires élémentaires.
L‘empreinte des fluctuations du niveau marin est incontestablement guidée par les changements
climatiques orbitaux, ce qui explique manifestement cette organisation cyclique de la série
étudiée des Monts des Ksour.
Mots-clés : Cénomano-turonien, Monts des Ksour, Atlas saharien, Carbonates, Ammonites,
Allocyclicité
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
86 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISTIQUES PETROLOGIQUES ET GEOGHIMIQUES DES ROCHES
MAGMATIQUES ACIDES DES LA REGION DE COLLO (MASSIF DE CAP
BOUGAROUN), (NE ALGERIEN)
1Adel SATOUH et
2Rabah LAOUAR
1Département de Géologie, Université Kasdi Merbah Ouargla, Algérie.
2Département de Géologie, FST, Université Badji Mokhtar, B.P. 12, 23000 Annaba, Algérie
Sadel2013@yahoo.fr
Le magmatisme néogène est bien représenté au niveau de la Kabylie de Collo (NE Algérien) et
exprime une diversité de roches (roches volcaniques (dacites et rhyolites), sub-volcaniques
(microgranites) et plutoniques (granites et diorites).
La géochimie des granitoïdes révèle qu‘ils ont presque toutes les caractéristiques des granitoïdes
de type « S » caractérisant les chaînes de collision comme le montrent les diagrammes de
discrimination géotectoniques.Le spectre des terres rares des monzogranites et les roches
volcaniques de Collo normalisé à la chondrite montre une anomalie négative en europium qui
souligne le rôle joué par les feldspaths surtout plagioclases. La minéralisation liée à ces roches
magmatiques acides est magnétite, hématites, pyrite et Antimonite liée aux roches volcaniques
tertiaires et est représentée au niveau des mines d‘Ain Sedma, de Chaabet El Merdj et d‘Azam.
Mots clés : Magmatisme tertiaires, granitoïdes, Granitoïdes S-type, Chaînes de collision,
Minéralisation polymétallique.
Introduction :
Le complexe magmatique tertiaire de la Kabylie de Collo affleure au sein d‘un ensemble
métamorphique et sédimentaire qui participe à la formation à cet édifice structural (Fig. 1). Ces
unités sont bien intégrées dans le schéma géologique global des magrhébides. Les travaux de
Roubault. (1934) ont fait connaître dans la région de Collo (petite Kabylie) l'affleurement de
deux masses de roches d‘origine magmatique post Burdigalienne: le premier est localisé au Cap
Bougaroun (granite du Nord) et l‘autre a Beni Toufout (granite du sud). Ces roches ignées
comprennent des granites, des microgranites, des rhyolites et des roches basiques et
ultrabasiques. D‘après l‘analyse des différentes cartes géologiques (Roubault, 1934 ; Bouillin et
Kornoprobst. 1974; Ouabadi et al., 1992), une évolution spatiale de mise en place de ces roches
magmatiques (microgranites, granites à grains fins et granites à grains grossiers vers la région de
Oued Zhour) peut être remarquée dans la région depuis l‘Est jusqu'à l'Ouest (Fig. 1). Les roches
encaissantes sont représentées par des gneiss, des micaschistes et des schistes du socle primaire
ainsi que par des argiles et des marnes de l'Eocène. Le Quaternaire est représenté par des
alluvions.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
87 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 1: Schéma géologique de la Kabylie de Collo, d‘après (Bouillin et Kornprobst, 1974) montrant l‘affleurement
des roches magmatiques.
1 : socle de Cap Bougaroun; 2 : socle de petite Kabylie ; 3 : terrains sédimentaires : Oligo-Miocène Kabyle, flyschs
allochtones et olistrostrome, Miocene post nappes; 4 : Mésozoïque épimétamorphique (Achaiches, Sendouh, Beni
Toufout); 5 : granite et microgranites Miocène.
La pérographie a permit d‘arriver aux conclusions suivantes :
Les granitoïdes occupent une grande surface d'affleurement. Les microgranites affleurent
aux environs de la ville Collo. Les microgranites, qui sont en fait des microgranodiorites ou des
microgranites monzonitiques, sont généralement altérés ; ils présentent une texture microgrenue
avec des phénocristaux de biotite, de feldspaths (surtout des plagioclases), de biotite, de quartz et
de la cordiérite dans une matrice microcristalline.
Les minéraux accessoires sont représentés par de la tourmaline, du zircon, de l‘apatite et
des opaques. Les enclaves dans les microgranites sont altérées, et se présentent soit de couleur
sombre (plus basiques que les microgranites et formées essentiellement de paillettes de biotite
riches en oxydes de fer et plagioclases) ou blanchâtre (gros cristaux de quartz automorphes à
subautomorphes parfois bipyramidés).
Les rhyolites montrent la même composition minéralogique que les granites et
microgranites. Ces roches présentent deux types de textures indiquant des conditions de
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
88 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
formation différentes. Dans la première texture est microlitique ; la deuxième est hyaline
perlitique associée à des textures fluidales. Ces roches sont relativement riches en opaque.
Les microdiorites sont composées principalement de plagioclases, d'amphiboles et de
pyroxènes. Elles renferment de nombreuses enclaves sombres et claires. Les enclaves sombres
sont riches en amphiboles et les enclaves blanches ont composées de plagioclases.
Sur le plan géochimique La nomenclature des roches magmatiques acides et
intermédiaires de la région de Collo est basée sur la méthode de Streckeisen (1976), Les
différents échantillons microgranitiques s‘inscrit dans le champ des granodiorites et des granites
monzonitiques. L‘enclave, plus pauvre en quartz normatif, tombe dans le champ des granites
monzonitiques, plutôt rapproché du domaine du monzonite quartzique. Les granitoïdes de Collo
montrent une composition chimique d‘éléments majeurs qui couvrent un intervalle de roches
basiques, intermédiaires à acides. L‘étude des éléments majeurs indiquent que ces roches
constituent une suite largement fractionnée (64< SiO2 (%) < 72) avec une moyenne K2O/ Na2O =
1.16 et un comportement incompatible du Na2O et K2O. Les variations des teneurs des différents
oxydes indiquent que ces roches sont riches en alumine, traduit par la présence du corindon dans
la composition normative. Ce sont des roches peralumineuses avec un rapport mol.
Al2O3/Cao+Na2O+K2O supérieur à 1,1. L‘étude des éléments en traces montre de faibles teneurs
Fig. 2 : Microphotographie des microgranites (a) et du Nord (b) de la ville de Collo. Quartz (Q), biotite (Bi),
plagioclase (Pl) et mésostase (Me). L.P.
1 mm 1 mm
Q
Q
Pl
Bi
Pl
b a
Me
Me
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
89 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
en élément compatibles, généralement corrélés négativement avec les teneurs en SiO2. Les
éléments incompatibles ont une tendance évolutive généralement positive avec les teneurs en
SiO2. Le spectre des terres rares des monzogranites et les roches volcaniques de Collo normalisé
à la chondrite montre une anomalie négative en europium ; ceci souligne le rôle joué par les
plagioclases. Il indique le fractionnement des plagioclases dû à la fusion partielle. Les granitoides
de la région de Collo ont donc presque toutes les caractéristiques des granitoïdes de type « S »
caractérisants les chaînes de collision. Le spectre des terres rares des monzogranites et les roches
volcaniques de Collo normalisé à la chondrite montre une anomalie négative en europium qui
souligne le rôle joué par les feldspaths surtout plagioclases. Les plagioclases sont les plus
dominants et l'orthose représente des quantités relativement faibles. Les LREE montrent un
enrichissement par rapport à la chondrite de l‘ordre de 50 a150 fois pour lanthane, 40 a 100 fois
pour le cérium et 20 a 70 fois pour le néodyme. Les teneurs des HREE (Er Tm Yb) sont très
regroupées et ne dépassent pas 10 fois les teneurs dans la chondrite, le spectre est presque plat.
L‘enclave des microdiorites montre un appauvrissement relativement faible en LREE et des
teneurs en HREE qui ne dépassent pas 5 fois les teneurs de ces mêmes éléments dans la
chondrite. L‘anomalie négative en Eu demeure observable sur le spectre représentant cette
dernière. Le rapport Eu/Sm est égale à 0,157 et ∑ REE moyenne = 147.97 ppm.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
90 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
afsy sy enit e m on zon ite m on zod iorit e dio rite
qafs yqu artz
sy enit e
qu artz
m on zon ite
qu artz
m on zod iorit e
qu artzdio
af
gra
sy eno m on zo
granit e
grano dio rite
to nalit e
granitoid s
qtz-rich
qu artzo lite
A Felds a lca lins (%) P Plag ioclases (%)
Q Quartz (%)
Fig. 3 : position des granitoïdes de Collo et du Cap Bougaroun, sur le diagramme modal de Streckeisen
(1976).
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bouillin, J.-P., Kornoprobst, J., 1974. Associations ultrabasiques de petite Kabylie : péridotite
de type Alpin et complexe stratifié ; comparaison avec les zones internes bético-rifaines. Bulletin
de la société Géologique de France, (7), XVI, 183-194, Paris.
Ouabadi, A., Capdevila, R., Fourcade., 1992. Le granite à biotite et cordiérite du Cap
Bougaroun (Algérie). Un analogue alpin des granites de type S de la ceinture de Lachlan
(Australie). Compte rendu de l’Académie des sciences, Paris, 314, Série II., 1187-1194.
Roubault, M., 1934. La Kabylie de Collo. Etude géologique. Thèse D’état. Paris. Bulletin du
service de la carte géologique de l’ Algérie, (2), No 10, 272 p.
Streckeisen, A., 1976. To each plutonic rock its proper name. Earth Science Revue., 12,1-33.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
91 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE LITHOSTRATIGRAPHIQUE ET DIGENETIQUE DES CALCAIRES
MAASTRICHTIENS DE LA COUPE
D‟EL KANTARA (AURES OCCIDENTAL. ALGERIE).
El hadj YOUSSEF BRAHIM, Sana BENMANSOUR, Wahid CHATTEH
wahidyb@yahoo.fr
Dans l‘Aurès occidental et à 60 km au Sud Ouest de la Wilaya de Batna, se situent les gorges
d‘El Kantara. La coupe a été levée dans la combe sénonienne sur le flanc méridional de Metlili.
L‘inventaire lithologique et paléontologique de notre coupe révèle la superposition de trois
formations : - formation marno- carbonaté d‘age Campanien,- la formation marneuse d‘age
Campanien- Maastrichtien,- la formation calcaire d‘age Maastrichtien. Elles sont datées par des
Ammonites, des Inocérames, des Oursins, des Ostracodes et des foraminifères benthiques et
planctoniques (Hétérolix, Globotruncana calacarata…).
L‘analyse des faciès permet de déterminer une plate forme sur laquelle se succèdent deux
environnements majeurs, de l‘extérieur vers l‘intérieur : - une plate forme externe, dans lesquelles
les marnes dominent avec des biofaciès à foraminifères planctoniques et Ostracodes.- une plate
forme interne peu profond parfois agité, représentée par des calcaires à Bryozoaires, Algues et
foraminifères benthiques.
L‘étude diagénétique montre des phénomènes précoces liés aux processus biologiques tel que
la microperforation, l‘encroûtement biologiques, la micritisation, la bioturbation, et tardives tel
que la compaction et la cimentation.
Mots clés : El Kantara- Lithostratigraphie- Foraminfères- diagenèse- plate forme- biofaciès.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
92 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE DES TERRASSES FLUVIATILES ET ALLUVIONNAIRES DE L‟OUED
BOUHASSIRA, LOCALITE D‟EL BIR,
TEBESSA (N-E ALGERIE) :
ANALYSE STRATIGRAPHIQUE & SEDIMENTOLOGIQUE
Rabah ZEDAM, Abderrazak DJERRAB, Nabil DEFAFLIA
Amel LAIFAOUI et Samia BARKAT
Département de Géologie, Faculté des sciences exactes et sciences de la nature et de la
vie,Université de Tébessa, Route de Constantine, 12002, Tébessa, Algérie.
* Corresponding author. Phone: +213 6 62 09 99 20.
E-mail address: zedam_rabah @ yahoo.fr
L'analyse stratigraphique et sédimentologique des Terrasses Fluviatiles et Alluvionnaires de
l‘Oued Bouhassira, de la localité d‘El Bir (NE-Tébessa) a permis de reconstituer les conditions
paléo climatiques et paléogéographiques de la mise en place des sédiments quaternaires de la
zone étudiée. Cependant, les caractéristiques stratigraphiques et sédimentologiques de la terrasse
étudiée épaisse de 692 cm, ont montré de haut en bas, trois principales unités strato-
sédimentologiques:
L‘Unité I, caractérisée par une susceptibilité magnétique faible à modérée et une prédominance
de la fraction limono sableuse. Le pourcentage de la fraction argileuse reste faible, ce qui indique
que les sédiments n‘ont pas subi une importante évolution géochimique. Ceci est confirmé par les
faibles valeurs de la dépendance en fréquence de la susceptibilité magnétique (fd)
L‘unité II, présente une quantité modérée de graviers avec une prédominance de limons et de
sables fins. Les valeurs de la susceptibilité magnétique sont nettement supérieures à celles de
l‘unité I. La couleur noirâtre des sédiments n‘est que le résultat de la décomposition de la matière
organique dans un milieu réducteur. Ce type de formations représente un sol iso humique à
accumulation brutale.
L‘unité III, est de couleur ocre, elle montre des grains de quartz subarrondis de couleur mate,
ayant subi probablement un transport éolien. Cette unité est moins riche en graviers et en sables
grossiers, elle est dominée par les sables fins et les limons et repose en discordance sur les
formations carbonatées du Crétacé supérieur (substratum).
Actuellement, nous ne disposons pas de datations précises concernant l‘âge de cette terrasse
alluvionnaire, néanmoins, il serait fructueux et nécessaire d'établir des datations absolues dans
l‘ensemble des terrasses fluviatiles et alluvionnaires de la région d‘étude.
Mots clés : Terrasses Fluviatiles et Alluvionnaires, Oued Bouhassira, Tébessa, Algérie,
conditions paléoclimatiques, unité strato-sédimentologique, susceptibilité magnétique, fraction
limono sableuse, fraction argileuse, sol isohumique.
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DYNAMIQUE ET MISE EN PLACE DU COMPLEXE CARBONATE APTIEN DU MELLEGUE.
( SE CONSTANTINOIS . ALGERIE )
TLILI Mohamed ,
Laboratoire de géologie. Département de géologie, Université d'Annaba. BP 12. 23000 Annaba. Algérie
Tlilim2004@yahoo.fr
Résumé: La série urgonienne du Mellègue s‘étage de l‘Aptien supérieur à l‘Albien basal.
Elle s'est développée sur des plates formes isolées "insulaires" qui ont commencé à fonctionner à partir de
"zones hautes" commandées par des diapirs triasiques en voie d'ascension.
Chaque plate-forme insulaire présente une organisation des faciès qui aboutit à la reconstitution d'un
modèle de paysage comprenant plusieurs domaines sédimentaires typiques. Ainsi la sédimentation et la
distribution des faciès étaient conditionnées par le jeu de fractures qui produisent des remontées salifères.
Mots clés: Mellègue, Urgonien, Aptien, Diapirisme, Plates- formes insulaires.
-INTRODUCTION
Les Monts du Mellègue se situent dans le Nord-est algérien. Ils constituent l'extrémité nord
orientale du domaine atlasique. La région est caractérisée par un relief assez accusé représenté par des
hautes plaines, traversées par des chaînes montagneuses d‘orientation Nord-est (Djebel Mesloula, Djebel
Boukhadra et Djebel Ouenza).
L‘ensemble des formations sédimentaires correspond à une succession d'anticlinaux et de synclinaux de
direction générale NE-SW, qui est celle du domaine atlasique. Les structures anticlinales sont souvent
percées dans leurs charnières par le Trias diapirique (Fig.1). Autour des pointements triasiques, se
développent des complexes carbonatés de type urgonien et qui ont été interprétés dans le passé comme des
récifs. (Dubourdieu, 1956).
La série aptienne est bien développée dans plusieurs secteurs des monts du Mellègue, elle présente des
faciès très diversifiés et qui varient considérablement d‘un point à un autre, notamment au niveau des
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faciès carbonatés. D‘après les datations, elle se situe dans l‘Aptien supérieur (Gargasien et Clansayésien,
Masse et Thieuloy, 1979) et probablement dans l‘Albien inférieur (Vila, 1993 et 1994) . Du point de vue
découpage lithologique, la série aptienne est divisée en trois formations lithostratigraphiques:
Figure 1-Carte de situation et géologie du domaine étudié
2-PALEOENVIRONNEMENTS
Dubourdieu (1956) interprétait le massif de djebel Ouenza comme un dispositif récifal comportant une
muraille corallienne externe (démantelée) et un lagon à rudistes et milioles. Néanmoins, nous considérons
que le système urgonien du Mellègue ne correspond pas à un complexe récifal mais plutôt à des plates
formes isolées "insulaires" qui ont commencé à fonctionner à partir de "zones hautes" commandées par
des diapirs triasiques en voie d'ascension.
Chaque plate-forme insulaire présente une organisation des faciès qui aboutit à la reconstitution d'un
modèle de paysage comprenant, le plus souvent, quatre domaines sédimentaires typiques (fig. 2):
1-Domaine émergé qui correspond à une zone de non dépôt
(Zone haute du diapir)
2-Domaine de plate-forme interne (lagon). Le milieu de sédimentation est de type marin, restreint, en
relation épisodiquement avec le milieu marin ouvert Les dépôts sont surtout carbonatés, infratidaux. La
faible bathymétrie est marquée par une faune typique de miliolidés, orbitolinidés, madréporaires et
rudistes
3-Domaine de la plate-forme moyenne (bordure). C'est une zone qui sépare le domaine marin restreint du
domaine marin ouvert, souvent réduite à un simple ressaut morphologique. Il s'y développe de niveaux
carbonatés de haute énergie (boundstone et grainstone oolithiques) avec des faunes très diversifiées:
polypiers, bryozoaires, spongiaires, échinides et rudistes.
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95 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
4-Domaine de plate-forme externe. Il se situe dans une frange plus ou moins large, conduisant au domaine
marin profond. On peut y distinguer une partie supérieure à dépôts calcaires plus ou moins argileux à
orbitolines et une partie inférieure à dépôts marneux et marno-calcaires et silteux à ammonites,
foraminifères planctoniques et échinides.
Fig. 2- Schéma théorique montrant la répartition spatiale des principaux domaines.
Les séquences principales de progradation de ces plates-formes sont constituées successivement, du bas
vers le haut de:
-marnes et calcaires silteux à ammonites, foraminifères planctoniques et huîtres;
-calcaires noduleux à orbitolines (lumachelles);
-madréporaires constructeurs massifs ou branchus, algues rouges et rudistes.
-calcaire compact à rudistes variés, foraminifères benthiques, avec toujours une matrice micritique
importante.
4-STRATIGRAPHIE SEQUENTIELLE
Les observations réalisées dans les différents secteurs montrent clairement, de la base au sommet, une
organisation générale de la série en deux séquences de dépôt de 3ème ordre (Haq et al 1987) à tendance
régressive (fig. 3).
L‘analyse des deux séquences permet de mettre en évidence un découpage en séquences de différents
ordres.
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Ainsi apparaissent clairement des ensembles cycliques correspondant à huit paraséquences plurimétriques
de quatrième ordre de P1 à P8, au sein desquels peuvent se distinguer des séquences métriques
assimilables à des séquences génétiques.
Les quatre premières paraséquences appartiennent à la première séquence de dépôt (S1). Quant aux autres,
elles font partie de la seconde séquence (S2).
La paraséquence P1 qui correspond à la formation de Mesloula, est caractérisée à sa base par une
sédimentation terrigène, dans le secteur de Koura Ouenza, d‘environnements littoraux qui marquent
l'installation des conditions marines sur les hauts fonds diapiriques, passant dans sa partie sommitale à des
dépôts de milieux plus ouverts. En termes de stratigraphie séquentielle, elle correspond au cortège
transgressif de la séquence de dépôt S1.
Les paraséquences P2, P3, P4 se situent au niveau d‘environnements infralittoraux distaux à proximaux.
Elles constituent le prisme de haut niveau de la séquence S1, composées de dépôts bioconstruits ou non,
représentant la formation de l'Ouenza. . L'évolution des paraséquences répond à uns baisse du niveau
marin relatif. Au niveau des hauts fonds, ces séquences montrent une succéssion de faciès de lagon
émergés à leur sommet. Elles enregistrent au niveau des talus des hauts fonds, le passage de faciès
bioclastiques et bioconstruits à coraux vers des mudstones à rudistes et milioles. . Ces dépôts sont
surmontés d'une surface durcie et sont considérés comme les derniers témoins de la progradation dans le
domaine externes des faciès urgoniens.
Les quatre dernières paraséquences P5, P6, P7, P8 qui s'intègrent dans la formation de Koudiet Ettebaga,
appartiennent à la deuxième séquence de dépôt S2. Elles révèlent une évolution similaire aux séquences
précédentes.
Ainsi, après un approfondissement (P5), chacune des trois dernières paraséquences de tendance
régressive se termine par une régression vers des environnements plus proximaux que la précédente. Le
cortège transgresif est indiqué par des bioaccumulations à orbitolines annonçant une tendance à
l'augmentation de la profondeur, signalée par un enrichissement des marnes en ammonites. Le cortège
transgressif est surmonté d'un empilement de paraséquences composites, formant le prisme de haut niveau
de la seconde séquence de dépôt. Les paraséquences complètes montrent une succession de faciès
bioconstruits interrompus par des niveaux marneux et des packstones à orbitolines
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Fig. 3- Succession lithologique et interprétation séquentielle.
7- CONCLUSIONS GENERLES ET DISCUSSIONS
Par le jeu de la tectonique distensive et la remontée diapirique, des hauts fonds se sont mis en place. Il
s'agit de plates-formes carbonatées insulaires (Pascal, 1984), peu profondes, allant parfois jusqu'à
l'émersion, Cernées totalement par des milieux plus profonds de bassin, et qui ont une extension
plurikilométrique à décakilométrique. Le terme de plate forme insulaire a été préféré au terme d'atoll car il
ne semble pas qu'on ait une barrière annulaire à madréporaires entourant un lagon profond, mais plutôt un
ensemble discontinu carbonaté comprenant à la périphérie des dépôts de calcaires de forte énergie et au
centre des dépôts micritiques de très faible profondeur avec des figures d'émersion .
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Cinématique des déformations ductiles éburnéennes dans le Nord
d'In Ouzzal, Hoggar occidental, Algérie.
E.-H. FETTOUS1 & Y. MAHDJOUB
1
(1) FSTGAT-USTHB, BP 32 El-Alia 16111 Bab Ezzouar, Alger
Le terrane granulitique d‘In Ouzzal, un des 23 terranes du bouclier Touareg (Black et al.,
1994), affleure au sein de la chaîne Panafricaine Trans-Saharienne du NW de l‘Afrique (Caby et
al., 1981). C‘est un bloc paléoprotérozoïque, allongé Nord-Sud, montrant les parties les plus
profondes d‘une croûte continentale accrétée à l‘Archéen (3.1, 2,65 et 2.5 Ga) et recyclée à
l‘Eburnéen (2.0Ga) sous les conditions de faciès granulite de haut degré. Il est limité par les
zones de cisaillement qui le séparent des terranes néoprotérozoïques déformés au Pan-Africain
sous les conditions d‘amphibolites faciès et des schistes verts.
Le terrane d‘In Ouzzal est constitué de deux ensembles lithologiques distincts :
- Un ensemble orthodérivé constitué de protolithes archéens et de leurs dérivés accrétés
durant la période allant de 3.4 Ga à 2.5 Ga (Peucat et al., 1996). Il renferme (1) des orthogneiss
acides juvéniles de compositions trondhjémitique à tonalitique, classiquement attribués à des
produits de fusion partielle du manteau ou de ses dérivés, mis en place entre 3,3 et 2,7 Ga et
ayant livré un âge modèle de 3.3 - 3.2 Ga, (2) des gneiss granitiques alcalins, de composition
similaire aux granites des rifs et mis en place à 2650 ± 10 Ma dans une croûte continentale
épaissie et (3) d‘une suite, monzogranitique et granodioritique calco-alcaline, datée à 2.5 Ga et
dérivée de la fusion partielle des niveaux moyens et inférieurs de la croûte continentale
précurseur (3.3 - 3.5 Ga).
- Un ensemble paradérivé, constitué de quartzites clairs, quartzites rubanés à magnétite, de
marbres et de roches alumino-magnésiennes, emballant des granulites orthodérivées basiques et
ultrabasiques. L‘âge de dépôt des métasédiments est probablement plus jeune que 2.7 Ga (âge sur
zircons détritiques) (Bernard-Griffith et al., 1996).
Dans ces deux ensembles, sont emballées des granulites orthodérivées basiques et
ultrabasiques (Ouzegane, 1987 ; Haddoum et al., 1994 ; Ben Daoud, 2008) dans lesquelles, seuls
les protolithes calco-alcalins andésitiques hyperpotassiques ont livré un âge modèle à 3.4 Ga
(Peucat et al., 1996).
L‘évolution thermomécanique éburnéenne retrace un cheminement horaire des conditions
de pression et de température. Elle montre un stade prograde avec un pic métamorphique aux
conditions de T = 1050°C et de P = 10+ 1.5 Kbar suivi d‘un stade de décompression
isothermique avec des T = 750-800°C pour des P = 9-6 Kbar (Ouzegane, 1987 ; Bertrand et al.,
1992).
Les anorthosites, contemporaines de la déformation et du métamorphisme granulitique
éburnéen, ont livrées un âge (U/Pb sur zircon) de 2002±7 Ma dans la région d‘Alouki (Peucat et
al., 1996).
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100 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La fin de l'histoire éburnéenne de ce terrane est accompagnée par la mise en place des
monzogranites à cordiérite et des carbonatites, datées à 1996 Ma (Bernard-Griffiths et al., 1988 ;
Peucat et al., 1996). Le refroidissement total de l‘In Ouzzal s‘achève vers 1.7Ga comme le
montre les âges 40
Ar/39
Ar sur biotites (Maluski et al., 1990).
La partie nord du bloc lithosphérique d‘In Ouzzal, contrairement à sa partie sud, est
épargnée par l‘orogenèse Panafricaine excepté une légère rétromorphose au niveau de ses
accidents bordiers et la mise en place de rhyolites et d‘ignimbrites datées à 530Ma (Piciotto et al.,
1965) et des granites alcalins (Allègre and Caby, 1972).
La déformation régionale éburnéenne peut être interprétée dans le cadre d‘une tectonique
transpressive (Fettous et Mahdjoub, 2000, 2006 ; Fettous, 2001). Elle est marquée par des
foliations verticales associées à des zones de cisaillement anastomosées orientées principalement
ENE-WSW et NE-SW compatibles avec un raccourcissement de direction NW-SE. Cette
déformation transpréssive, se démarque du modèle de tectonique tangentielle par empilement de
nappes suivi d‘un replissement (Haddoum et al., 1994).
Les trajectoires des foliations éburnéennes synchrones des conditions métamorphiques de
haut grade (1050°C), à forts pendages et de direction NE-SW à ENE-WSW montrent dans la
partie nord du terrane d'In Ouzzal une organisation en domaines lenticulaires symétriques et
asymétriques, dont l'aplatissement varie d'une zone à une autre. Ces domaines lenticulaires sont
délimités par des couloirs linéaires parfois anastomosées orientées principalement ENE-WSW et
NE-SW et correspondant à des zones de cisaillement.
L‘analyse structurale détaillée, basée sur l‘établissement de cartes des trajectoires de la
déformation finie (plan de raccourcissement maximum (12), l‘axe d‘étirement maximum (1),
des axes de plis et des marqueurs du sens de déplacement, la détermination des conditions de
température, de pression et de pression fluide, synchrones de ces déformations, estimées par
l‘analyse des équilibres de phases et intégrant les données thermobarométriques existantes dans
deux zones de cisaillements majeurs montre l‘homogénéité des conditions métamorphiques et
une hétérogénéité localement dans les marqueurs et le taux de déformation.
La zone mylonitique d'Alouki, un couloir de direction NE-SW, affecte principalement les
formations métasédimentaires et leur encaissant orthogneissique. La déformation ductile
s‘exprime par (1) des foliations de direction ENE-WSW à NE-SW et à fort pendage, associées à
des réseaux de cisaillements verticaux à sub-verticaux anastomosés, (2) des linéations
d‘étirement fortement plongeantes voire verticales et évoluant vers l‘horizontale dans les
directions ENE-WSW à NE-SW, (3) des plis de directions NE-SW avec des axes évoluant de la
verticale à l‘horizontale. Autour du tracé général de la zone de cisaillement, les foliations et les
linéations définissent des obliquités qui attribuent un jeu senestre au cisaillement. La rotation des
cisaillements vers la direction du tracé générale de la zone de cisaillement et l'orientation E-W du
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101 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
plan axial du pli d'échelle cartographique, et son sens de diversement, compatible avec sa surface
axial, indiquent également un mouvement senestre.
La zone mylonitique de Tin Tchick Tchik, un couloir de direction NE-SW et localisé
principalement dans les orthogneiss charnockitiques les plus anciens du terrane d‘In Ouzzal. Les
foliations, de direction générale ENE - WSW et plongeant fortement, portent des linéations
d'étirement qui présentent des pitchs de 0° à 15°. Localement, les pitchs de la linéation peuvent
atteindre 75° à 90°. Cette shear zone a enregistré contrairement à celle d‘Alouki un taux de
déformation plus élevé. Ce dernier, est marqué par le développement spectaculaire des
ultramylonites et des plis en fourreaux. A l‘extérieur de cette zone de cisaillement, la déformation
est concentrée le long de zones de cisaillements anastomosés ménageant des domaines
lenticulaires peu déformés, globalement de direction NE-SW et plongeant fortement. En
s‘approchant de la zone centrale, les lentilles deviennent de plus en plus étirées tendant à se
rapprocher de la direction de la foliation régionale. Ce taux de déformation élevé apparaît bien
dans l‘organisation des plans de cisaillement fortement plongeant et des lignes de glissement
qu‘ils portent en deux familles. Une famille dominante et correspond aux cisaillements (C) de
direction N070 et une deuxième qui est lui orientée à 30° et correspond aux plans C‘ (développée
après blocage de mouvement sur les cisaillements C (C//S)). L‘asymétrie marquée des différentes
fabriques de déformation à travers la zone de cisaillement régional et l‘évidence des glissements
C‘ confirme le caractère non-coaxial de la déformation et le sens dextre du cisaillement global de
direction ENE-WSW.
Ces marqueurs de déformations retracent un continuum de déformation en deux stades.
Les foliations fortement plongeantes et soulignées par la première génération des saphirines
blindant le spinelle, stable avec l‘hypersthène, caractérisant le stade métamorphique à 800°C et à
10 ± 1,5 kbars (Bertrand, et al., 1992). Ces minéraux restent parallèles à la deuxième génération
de saphirines constituant avec le grenat, l'hypersthène et le phlogopite la paragenèse stable à 970
± 70°C et à 10 ± 1,5 kbars (Ouzegane, 1987; Kienast et al., 1987 et Bertrand, et al., 1992). Ces
foliations et les réseaux de cisaillements verticaux à sub-verticaux anastomosés, les linéations
d‘étirement minéral et les lignes de glissement montrant de forts pitchs (80-90°) sont des
structures compatibles avec un stade de déformation précoce par raccourcissement homogène
horizontal.
Le stade tardif est dominé par une déformation ductile transcurente matérialisée par des
directions d'étirements évoluant vers l‘horizontal et confondues avec des directions cisaillantes,
sénestre de direction NE-SW et dextre de direction ENE-WSW. Ce stade de déformation est
accompagné par le développement de symplectites à orthopyroxène, saphirine, spinelle et
cordiérite, paragenèse du stade de décompression isothermique, de 9 Kbars à 6 Kbars,
(Ouzegane, 1987 ; Bertrand, Ouzegane et Kienast, 1992) sont systématiquement parallèles aux
linéations d'étirement.
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102 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Les structures et les sous-structures montrent que, dans le premier stade, la déformation
s‘effectue à très haute température par fluage-diffusion solide des grenats et par glissement
intracristallin des pyroxènes. Au cours du deuxième stade, le glissement intracristallin à basse
température prédomine.
L‘évolution de ces structures ductiles montre le caractère tranpressif de la déformation
combinant une cinématique verticale qui est relayée par une déformation décrochante confondue
avec des directions cisaillantes Nord-Est Sud-Ouest et ENE-WSW.
L‘organisation de ces deux zones de cisaillement en réseau joue un rôle important dans la
localisation de la déformation et dans l‘acquisition de la structure finale de cet orogène Elle
traduit un régime de déformation de type coaxial à l‘échelle régionale et rend compte d‘une
déformation quasi-homogène qui contribue de façon importante à un épaississement homogène
de la croûte continentale ouzzalienne au Paléoprotérozoïque qui est cohérente avec l'existence de
reliefs distribués.
Mots clés : Bouclier Touareg, In Ouzzal, paléoprotérozoïque, granulite, tranpression,
épaississement homogène.
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
104 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
RESSOURCES MINERALES
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
105 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Sommaire
AUTEURS TITRES PAGES
Djamel-Eddine AISSA ,
Abdelhak BOUTALEB &
Omar KOLLI
OROGENESIS AND MINERAL RESOURCES IN
ALGERIA
110
Djamel Eddine AÏSSA
et Christian. MARIGNAC
CONTROLES DES MINERALISATIONS
AURIFERES
ET METAUX RARES DU HOGGAR
123
Djamel Eddine AISSA,
Nabila GUESSOUM
et Rabah BOUTRIKA
RELATIONS ENTRE LES MINERALISATIONS
AURIFERES
ET A METAUX RARES DU HOGGAR
126
Nadjet AIT-TALEB,
Rabah LAMALI,
Abdelhafid AFALFIZ
et Mokrane KESRAOUI
CONTRIBUTION A L‘ETUDE GITOLOGIQUE
DE LA MINERALISATION AURIFERE DANS
LE SECTEUR D‘IN-ABBEGUI (HOGGAR
CENTRAL)
127
Assia AZIZI,
Mokrane KESRAOUI,
Ahmed HAMIS,
Yasmine SARNI
et Christian MARIGNAC
LES GRANITES DE LA COUPOLE DE TIT N
ENIR (LAOUNI, HOGGAR CENTRAL) ET LES
MINERALISATIONS A METAUX RARES
ASSOCIEES.
129
Naçiba BARÇA
et Abdelhak BOUTALEB
APPLICATIONS DES TECHNIQUES
NUCLEAIRES A L‘ETUDE DES BLACK
SHALES PALEOZOÏQUES DE LA REGION
DES ÉGLAB-OUALLEN (FERSIGA –
TANEZROUFT)
130
Hanafi BENALI
PROSPECTION MINIERE DANS LES ZONES
DE SUBDUCTION : MODELE PREVISIONEL
MINERAL EXPLORATION IN SUBDUCTION
ZONES : A PREDICTING MODEL
131
Lilia BEGUIRET
et Fella ASSASSI
CONTRIBUTION A
L‘ETUDEDES MINERALISATIONS
DE DJEBEL DEBBAGH (N- E ALGERIEN)
132
Lilia BEGUIRET
et Hamid MEZGHACHE
TRAITEMENT STATISTIQUE ET
GEOSTATISTIQUE DES DONNEES DE Fe – Cu
DU GISEMENT DE DOUAMIS
136
B. BRAHIMI,
A. BENDAOUD,
S. DJEMAI,
J.P. DEROUIN,
F. BERRAKI,
J. R. KIENAST
et K. OUZEGANE
UTILISATION DES IMAGES ALOS-
SCANSAR POUR LA DETERMINATION DES
MEGA-SHEAR ZONES INTRA-OZZALIENNES
ET LEUR SENS DE CISAILLEMENT (TERRANE
DE L‘IN OUZZAL, HOGGAR)
.
140
Moussa BRIEDJ
and Djamel-Eddine AISSA
GEOLOGIC AND METALLOGENIC
COMPARISON BETWEEN THE HOGGAR AND
ARABIAN SHIELD
141
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
106 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Nour-Eddine
BOULFELFEL
GISEMENTS URANIFERES DE TIMGAOUINE-
ABANKOR-TINEF DE TAHAGGART
(HOGGAR-ALGERIE)
142
Abdelhak BOUTALEB
et Halima CHAA
« LES MINERALISATIONS KARSTIQUES
A Zn – Pb d‘EL ABED,
MONTS DE TLEMCEN - NW ALGERIEN »
143
Rabah BOUTRIKA
et Djamel Eddine AISSA
ETUDE PETROGRAPHIQUE ET
MINERALOGIQUE DE L‘INDICE AURIFERE
D‘AFRA HEOUHINE
(FEUILLE TAHIFET, HOGGAR CENTRAL)
144
Rabah BOUTRIKA,
Djamel Eddine AÏSSA
et Omar KOLLI
CONTRIBUTION A L‘ETUDE DES
MINERALISATIONS AURIFERES
LIEES AUX APLITES ET MICROGRANITES DE
LA REGION
D‘IN ABEGGUI (HOGGAR CENTRAL)
149
Abdellah CHABBI
LA MINERALISATION GYPSYFERE DE
GHARDAIA
150
Riad CHAHDANE,
Omar KOLLI,
Ziane KAMEL,
Ahmed ZAHRI,
Djahid SAHEL
et Idris METREF
LES MINERALISATIONS URANIFERES
ASSOCIEES AUX ALTERATIONS DU SOCLE
DANS LA REGION DE TAHAGGART :
MINERALOGIE ET RELATION AVEC
L‘ENCAISSANT.
151
Ismahane CHAOUCHE,
Mokrane KESRAOUI,
Yves FUCHS
SIGNIFICATION DE LA PRESENCE DE LA
TOURMALINE DANS LES FILONS
AURIFERES DE L'ISKEL (HOGGAR
OCCIDENTAL), L‘INTERET POUR LA
PROSPECTION DES GISEMENTS
153
M. DJEDDI,
N. ZAOURAR,
N. RAHAI
ET N. ZIANI
ANALYSE DES DONNEES
AEROMAGNETIQUES
DANS LE HOGGAR OCCIDENTAL
(DECONVOLUTION D'EULER)
154
Yves FUCHS
CRYSTAL CHEMISTRY OF TOURMALINE
AND SUBORDINATED BOROSILICATES IN
AU AND U BEARING HYDROTHERMAL
SYSTEMS.
155
Said GACI,
Naima ZAOURAR,
Louis BRIQUEU &
Mohamed DJEDDI
ANALYSE FRACTALE DES MESURES AERO-
SPECTROMETRIQUES
DE LA REGION DU HOGGAR (ALGERIE)
157
Khadidja GRAÏNE
et Abderrahmane
MEKKAOUI
LES MINERALISATIONS SULFUREES Fe-Cu-
Pb-Zn-(Ag ET OR LIBRE) DES MONTS
D‘OUGARTA : UN MODELE HYDROTHERMAL
LIE AU VOLCANISME SUBAERIEN A AERIEN
158
Nabila GUESSOUM, H. ETUDE DES MINERALISATIONS AURIFERES 159
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
107 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MEZERED
et Djamel Eddine AISSA
ASSOCIEES AUX SERIES VOLCANO-
SEDIMENTAIRES DU NEOPROTEROZOÏQUE
DE LA REGION DE TIN EZZERARINE, TIN
ZOUZAT , AOUIKER ET IN ABBEGUI
(HOGGAR CENTRAL)
M. HACINI
LES POTENTIALITES MINIERES ET LES
RESSOURCES BIOLOGIQUES ET
ECOLOGIQUES DES CHOTTS
DU SUD DE L‘ALGERIE
164
Omar HADDOUCHE
et Abdelhak BOUTALEB
LES MINERALISATIONS LIEES AU SEGMENT
NE DU DJEBEL AZREG-DJEBEL KHENCHELA
(NE DE L‘ALGERIE) : GEOLOGIE, GITOLOGIE
ET APPORT DE L‘ETUDE DES INCLUSIONS
FLUIDES.
165
N. HADJ MOHAMED
& A .BOUTALEB
MINERALISATIONS DU HORST DE GHAR
ROUBANE
(TLEMCEN, ALGERIE NORD-OCCIDENTALE)
167
Ahmed HAMIS
et Djamel Eddine AISSA
MINERALISATIONS A CUIVRE, ZINC,
MOLYBDENE, OR ET TUNGSTENE LIEES
AUX FORMATIONS VOLCANO-
SEDIMENTAIRES NEOPROTEROZOÏQUES DU
HOGGAR OCCIDENTAL
168
Ahmed HAMIS
et Djamel Eddine AISSA
MINERAUX PRECIEUX ET GEMMES EN
ALGERIE
170
Ahmed HAMIS,
Mokrane KESRAOUI, 1Hassen KERDOUN
et Christian MARIGNAC
PARTICULARITES MINERALOGIQUES ET
GEOCHIMIQUES DU GRANITE A METAUX
RARES DE TILLIK (LAOUNI, HOGGAR
CENTRAL
171
Bachir HENNI
LES FORMATIONS FERRIFERES DU MASSIF
DE L‘EDOUGH (NE ALGERIEN) ET
POSSIBILITES DE COMPARAISON A
D‘AUTRES FORMATIONS FERRIFERES DU
SUD ALGERIEN.
172
M. KAHOUL,
R. AOUISSI, A. TOUBAL
F. ASSASI
LA GEOCHIMIE DES SABLES DU CORDON
DUNAIRE DE BOUTELDJA
174
Ouarda KAMLI,
A. DJELLALI,
L. Saad HAMIDECHE
LE SOUTIRAGE DU MINERAI DE FER
CAS DE LA MINE DE BOUKHADRA –
ALGERIE
175
Mokrane KESRAOUI
et Samia NEDJARI
MINERAUX ACCESSOIRES A Nb-Ta DU
GRANITE A METAUX RARES D‘EBELEKANE
(HOGGAR CENTRAL, ALGERIE)
182
Omar KOLLI,
Lounis SAMI
et Abdelhak BOUTALEB
LA MINE DE L‘OUENZA : UN PATRIMOINE
GEOLOGIQUE ET MINERALOGIQUE
183
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
108 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Bachir LAMOURI,
Mechati BOUKOFFA
et Lakhdar BOUABSA
CARACTERISATION GEOLOGIQUE,
MINERALOGIQUE ET GEOCHIMIQUE
DE L‘INDICE D‘ATTAPULGITE DE RHOUFI
(W. BATNA).
185
Rabah LAOUAR,
Sihem SALMI-LAOUAR,
Adel SATOUH
& Adrian BOYCE
LES CHROMITES DES ROCHES
ULTRABASIQUES DE COLLO, NE ALGERIEN :
COMPOSITION CHIMIQUE ET ISOTOPIQUE
186
Messaoud MEDKOUR
« CONTRIBUTION DES DIAGRAPHIES
ELECTRIQUES CONVENTIONELLES A LA
VERIFICATION DE LA LITHOLOGIE DANS
LES SONDAGES MINIERS DES SECTEURS DE
ZITOUNA ET DE KEF ZOUKRANE –REGION
D‘EL TARF »
187
Hamid MEZGHACHE,
S. SOUADNIA,
Leila SAHRI
et M. DASSAMIOUR
LES METHODES GEOSTATISTIQUES - DU
KRIGEAGE SIMPLE A LA SIMULATION ET
LEURS APPORTS A L'INDUSTRIE MINIERE :
QUELQUES CAS D'ETUDE
188
Hamid MEZGHACHE,
Mohamed DASSAMIOUR
et A. BOUDRIES
REPARTITION DES ELEMENTS EN TRACES -
URANIUM ET CADMIUM - DANS LES
MINERAIS DE PHOSPHATES DE DJ.
ONK (ALGERIE ORIENTALE)
189
Khadidja MOUSSAOUI
et Abdelhak BOUTALEB
ETUDE DES DOLOMIES ET DES
MINERALISATIONS ASSOCIEES DU
GISEMENT D'EL ABED, MONTS DE TLEMCEN
190
Larbi TANDJIR
REVALORISATION DES RESSOURCES
GEOLOGIQUES ET MINIERES DE L‘EX
COLONISATION FRANÇAISE : CAS DES
REGIONS DE SKIKDA (NORD-EST ALGERIEN)
191
Fatiha OULEBSIR,
Mokrane KESRAOUI
et Dalila NEMMOUR-
ZEKRI
MINERALISATIONS A METAUX RARES
ASSOCIEES AUX GRANITES POST-
OROGENIQUES DE DJANET
(HOGGAR ORIENTAL)
193
Walter PROCHASKA
HYDROTHERMAL SIDERITE FORMATION BY
HIGHLY SALINE FLUIDS IN THE EASTERN
ALPS (EXAMPLES FROM THE EASTERN ALPS
AND FROM NORTHERN AFRICA)
194
هؽب أ بي
حى تسيير يستداو نهىارد انجيخ في انجزائر
196
Hacène REDJEHIMI,
Abdelhak BOUTALEB
CARACTERISATION PETROGRAPHIQUE ET
CRISTALLOCHIMIQUE DES PHOSPHORITES
DE KEF ES SENNOUN, DJEBEL ONK
200
Ahmed Zine Eddine SAAD
TELEDETECTION ET GEOLOGIE DU
HOGGAR.
CONTRIBUTION DES IMAGES ALSAT 1 A LA
201
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
109 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISATION SPECTRALE DU PROFIL
D‘ALTERATION, REGION D‘IN-AZAOUA ,
HOGGAR CENTRAL POLYCYCLIQUE.
L. SAHRI & H.
MEZGHACHE
LES MINÉRALISATIONS AURIFÈRES DE LA
PROVINCE TIN FELKI – TESNOU – IFTESSENE
(TTI) (HOGGAR OCCIDENTAL -ALGÉRIE):
ÉVALUATION DES POTENTIALITÉS À L'AIDE
DE MÉTHODES GÉOSTATISTIQUES NON-
PARAMÉTRIQUE.
202
Lounis SAMI,
Walter PROCHASKA,
Omar KOLLI
& Abdelhak BOUTALEB
CARACTERISATION GEOCHIMIQUE DES
MINERALISATIONS
A Pb-Zn ; Ba ; Cu ET F DU DJEBEL MESLOULA
(MONTS DU MELLEGUE, NE ALGERIEN)
203
Yasmine SARNI,
Mokrane KESRAOUI,
Ahmed HAMIS,
Assia AZIZI et
Christian MARIGNAC
MINERALISATIONS A Ta, Nb, Be, W, Mo,
LIEES A LA COUPOLE GRANITIQUE DE
NAHDA (LAOUNI, HOGGAR CENTRAL).
204
A. SEMIANI & T.
LARDJANE
QUELLE ORIGINE POUR LES DIAMANTS DE
REGGANE
206
Anissa SOMRANI,
Ahmed Hichem
HAMZAOUI
et Adel M‘NIF
RÉCUPÉRATION DU LITHIUM À PARTIR
D‘UNE SOLUTION AQUEUSE (AL3+ + LI
+)
APRÈS SÉPARATION SUR UNE RÉSINE
ANIONIQUE AMBERTITE IRA 402
210
Mohamed TALBI
et Youcef CHALAL
LES MINERALISATIONS AURIFERES DU
HOGGAR : CAS DE TIREK ET TIRIRINE
211
A. TOUBAL, M. ARAFA
et S. HADJ-ZOUBIR
LA RHYOLITE DE ZITOUNA (N-E ALGERIE) :
MODE DE GISEMENT, DATATION RELATIVE
ET INCIDENCES SUR LES
MINERALISATIONS POLYMETALLIQUES
(Cu,Pb,Zn,Hg,Sb) DE LA REGION.
212
N. ZAOURAR ,
M. DJEDDI,
D. SELLAM
ET N. ZIANI
ANALYSE DES DONNEES
AEROSPECTROMETRIQUES
DANS LE HOGGAR OCCIDENTAL
213
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
110 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
OROGENESIS AND MINERAL RESOURCES IN ALGERIA
AISSA D.E. , BOUTALEB A.and KOLLI O.
Laboratoire de Métallogénie de l’Algérie- Facultré des Sciences de la Terre –USTHB Alger
aissadj@yahoo.fr
Algeria territory is still underprospected owing to its vastness and youthfulness of its research
institutions.
We can define three area ore prospects or metallogenic provinces from South to North of Algeria:
(i)South-West Algeria domain including Eglab craton (West African craton), Touareg shield and
Ougarta ranges
(ii) Saharian plateform and atlas which are the main hydrocarbon reservoir
(iii) Tellian Atlas which can subdivided in hercynian chain and alpian chain
South of Algeria is the area collision between West African Craton and Est African Craton,
whereas Northern Algeria is located along the convergent plate boundary between Eurasia and
Africa.
Moreover, we can define some prospects on the basis of various orogenesis stages
I/-ORE DEPOSITS LINKED WITH EBURNEAN/KIBARIAN OROGENESIS AT
EGLAB CRATON:
Eglab massif belong to the West African Craton. The main mineralisations setting in this massif
are:
- rich gold vein linked vith shear zone (10 ppm up to 1829 ppm) at Akilet Deilel for instance
-Cu-Mo-Au hosted in a magmatic complex (monzonites , monzosyenites , granites) at Bled
M‘denna (Eglab Chérif).
- R.E.E. occurences ( Nb, Y ,Ce,…) and Zirconium linked with alkali granites at Djebel
Drissa
- Ni-Cu , P.G.E. showings linked with mafic-ultramafic rocks
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
111 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
-B.I.F. and associated gold
-placer and paléoplacer of gold, rutile, ilménite, zircon
-diamantiferous placer in quaternary alluvial deposits at Reggane around Eglab craton
-diamantiferous placer in quaternary alluvial deposits at Reggane around Eglab craton
-detrital diamant at Tanezrouft, Azel Matti ,Tdikelt (Ahnet)
-U,Th calcrete at Hamada
II/ -ORE DEPOSITS LINKED WITH PANAFRICAN OROGENESIS
These deposits are mainly specific to the Hoggar shield
- -Sn- W- Ta- Nb-Li-Cs-Rb mineralization associated to post-tectonic fractionated peraluminous
granites, pegmatites and greisen.
- - quartz-veins bearing Sn-W-Be in close relationship with late orogenic to post tectonic
granites
- stockwork/greisen with Sn-Li-W
-Sn-Ta/Nb-Li-Cs-Rb-REE, Be :linked with pegmatites and apical parts of greisenised Taourirt
Granite
-gems linked with pegmatite and skarn
-- quartz-veins bearing Au in close relationship with late orogenic granites (fig. 2)
- REE, Nb, and Zr mineralization related to carbonatites and differentiated alkalines intrusions
(Thakhamelt & In-Rabir)..
- Cr-Ti-Fe-Ni-Cu mineralizations and P.G.E. traces associated with ultramafic rocks and
ophiolites,
- Cu-Au of VMS (volcanic-massive-sulfides) type
- Diamant showing linked with Miocene basaltic rocks and eclogites
-U linked with synorogenic metaluminous or alkaline granites
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
112 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
III/ -ORE DEPOSITS LINKED WITH LATE HERCYNIAN OROGENESIS
A- Ougarta ranges
Main minéralisations existing in Ougartha ranges are :
-Ba- Pb veins and Cu, U (Au) lenses hosted by sandstones , quartzites , andésites, basaltes
-Pb - Ag veins (Draâ el Kelba)
- Manganse deposit at Dj Guettara
- -REE showings
A‘ - Tindouf basin
-oolitic iron deposit :Gara Djebilet & Mecheri AbdelAziz
B/Palaeozoic inliers (uplifts) : Ghar Rouban, Tifrit & Bechtout Horsts -
The basement of this variscan belt crops out mainly in Ghar Roubane Tifrit and Bechtout
inliers, as Horsts. It belongs to the « Meseta Oranaise » domain
In late Carboniferous times, final docking of the main continental masses and associated strike-
slip transpressive deformation was accompanied by : occurrences of orogenic gold
mineralization.
Late hercynian post collisional granitic intrusions are favourised Sn-W occurrences
-Pb-Zn_Cu (Sn, W) veins crosscutting hercynian microgranites and dolerites , overall overlain
by Jurassic cover.
C/ Northern basements of Algeria
-Au bearing stockwerk linked with mafic rocks
-Ta -Nb showing linked with hercynian pegmatites.
Later, Eoene and Miocene events have favourised Cu-Pb-Zn and Ba-Pb-Zn deposits as veins
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
113 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
IV/ -ORE DEPOSITS LINKED WITH ALPIAN OROGENESIS
Alpian chain was formed during an oblique continental collision between mesomediterranean
terrane and Africa margin.
A/ KABYLIDES DOMAIN
We distinguish firstly a set of mineralization wich are apparently linked with a metamorphic
basement
1/ Greater Kabylia
a/ Mineralisations strongly linked with the crystalline basement (hercynian to eoalpine
phases). All the mineralisations (Fe -magnetite-Ba-Pb, Sb,Au) are hosted in the crystalline
basement (gneiss, micaschistes, marbles, pegmatites)
- Boudouaou Gold deposit (Boumerdés wilaya) occurring as veins and stockwerks hosted in
amphibolites,tourmaline gneisses & schist's formation. Gold is ultramicroscopic and associated
with Arsenopyrite, Pyrrhotite & Pyrite .
- massiv layers of magnetite hosted in marbles-micaschists - amphibolites series at Beni
Douala & Ain Oudrer (North of Lakhdaria)
-- magnétite+ baryte (lenses, layers,veins) hosted in orthogneisses and micaschistes
-- baryte (veins,lenses) hosted in micaschistes at Bou Mahni, LNI Districts
-- sphalérite-galène (MVT Type) occuring as lenses &veins hosted in micaschiste-marble
formation at Tinzar Laghba
2/ Lesser Kabylia
Lesser Kabylia basement contain many deposits and mineral occurrences.
-Beni Belaid Rare Metals (Sn, Ta,Nb), occurrences are hosted in greisenised pegmatites which
setted as sills in micaschists . It constituted mainly by : cassitérite , columbo-tantalite and
chrysobéryl (Al2Be04 ) . Pegmatites are deformed (Permian magmatism ?) and show strong
enrichment in Be ( 200 ppm), Ta (≤ 260 ppm) et Sn (≤ 1300 ppm),
-Cap Bougaroun
Peridotites within the crystalline basement are hosting more of 35 chromitites lenses (pods),
wich are composed mainly by : chromite-magnétite-ilménite, hematite. However the main
interest for these chromitites it the presence of platinoides traces
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
114 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
-Jijel basement district contains:
-layers of magnetite hosted in amphibolites within gneisses
-layers and veins of Zn (2.3% )
-Zn-Pb-Ag (Pyrite-Chalcopyrite–Sphalérite- Baryte ) hosted in marbles and mcaschistes
Edough massif, (NE Algeria) contains
-magnetite deposits, linked to some calc silicates rocks. The ore bodies are stratiforms and
enclosed in the kyanite, straurolite and garnet schists .
-PGE (Platinoides) traces in metabasic rocks
-Sn-W in calcsilicates rocks and metagreisens
Mineralisation linked with basement cover : (dorsale calcaire and flyschs)
-Ba, Pb, F especially hosted in dorsale calcaire ( typical example Keddara)
-Cu-Pb-Zn- (Au, Ag) hosted by flyschs ( typical example Ain Barbar )
-Hg, Sb , As , Ag hosted in the cover and partialy in the basement (typical example :
Azzaba)
B/ -TELLIAN OVER THRUST DOMAIN
- Mouzaïa-Guerrouma Districts
• - Cu-Pb-Zn veins ( typical exemple :Guerrouma deposit)
• -Fe -Cu-Ni- Ag occurrences (typical exemple : Mouzaia)
-Babors –Berrouaghia Districts
• -Cu Pb Zn As F , veins (Beni Seghoual deposit)
-Bibans District
• -Fe (hematite) bodies (Timezrit deposit)
• - Zn-Pb-F occurences
• -Sr (strontianite) deposit (Beni Mansour deposit)
-Intra-Tellian Autochtonus
• -Fe (Hematite,Magnetite) bodies ( Zaccar &Doui deposits)
•
• Polymetallic mineralisation (Pb-Zn) is often accompanied by various grade of Sb, As,
Ni , Hg, Cu, Ag, in
• Many of deposits are setting in neighbouring of thermal springs
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115 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
C- HIGH PLATEAUX AND SAHARAN ATLAS or “ PARAUTOCHTHONOUS
DOMAINS”
1/ High Plateaux and Hodna domains
- Pb-Zn-Ba-F mineralisation (of MVT type) as expressions of basinal fluid flow of regional
dimensions
(typical exemples : El Abed & Kherzet Youcef deposits)
2/ Constantine neritic promontory and parautochtonus formations
- Sb-Pb-As-Zn- Au deposits at Geothermal area of Guelma
-Sb (stibine, senarmontite ,nadorite, flajolotite) Geothermal area of Guelma
- Zn-Pb- Hg- As-Au mineralisations & -Sb-As-Au occurences
3/ Saharian Atlas
-Cu mineralisation (red bed type) at Ain Sefra et Pb-Zn at Ras El Guenatis (Western part)
- Pb-Zn-Ba vein at Aurés-Belezma zone
-Ba-F -Pb, Zn- Cu –Ag -Au veins linked with Trias diapir (El Khangua, Souk Ahras)
-Fe (siderite) stratabound linked with Trias diaper (Ouenza, BouKhadra)
D/ MINERALISATIONS LINKED WITH MIO-PLIOCENE MAGMATISM
1/Mineralisations strongly linked with Miocene granites
-W- Au Skarns (Edough)
-Iron skarns (Ain Sedma, Filfila )
-Sn -W-Nb-Ta RMG ( Filfila)
-Cu, Zn, Fe (As,W,Mo, Bi, Au ) occurrences (Thenia)
-2/ Mineralisations linked with volcanic formations
-Zn-Pb (Cu, Au ) of VHMS type (El Aouana , Oued Amizour ,Tifaraouine)
-Cu, Pb, Ba ( Ag, Ni-Co , Au) stockwerks (Tenes-Cherchell)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
116 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
-Au –Sb ( LS type) & W-F -Nb–REE linked with peraluminous rhyolite (Edough)
3/ Hydrothermal stages
-Zn-Cu-Pb-Au veins (Edough, Kabylides)
- Sn-W-Nb-Ta--F veins (Lesser Kabylia)
-Sb-Zn-As-Au veins (Guelma basin)
- Ba-Pb veins (Kabylides)
-various clays deposits : Kaolinite resulted from hydrothermal alteration of granites and
gneisses
-bentonite resulted from hydrothermal alteration of Mio-Pliocene volcanic rocks
V/ “HIGH-TECH” ELEMENTS OR STRATEGIC TRACE ELEMENTS :zirconium (Zr),
hafnium (Hf), yttrium (Y), rare-earth or lanthanide elements (REE), germanium (Ge), gallium
(Ga), niobium (Nb), tantalum (Ta) , beryllium (Be) indium (In), selenium,(Se) tellure (Te)
rubidium (Rb) , cesium (Cs), lithium (Li)
There are no own deposits for these ―High-Tech‖ Elements , but they are a by-product from
many various deposits
In Algeria a lot of these THE can be recover from many deposits
Main References
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
118 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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12, 15-47
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
119 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MINERAUX PRECIEUX, SEMI PRECIEUX
ET NOBLES EN ALGERIE
AISSA Djamel Eddine * et HAMIS Ahmed *
aissadj@yahoo.fr
L‘Algérie recèle un potentiel inestimable en minéraux précieux, semi précieux et nobles qui ne
demandent qu‘à être étudiés et valorisés : béryl, diamant, or natif, corindon, tourmaline,
disthène, turquoise, spath d‘Islande, grenat, fluorine, topaze, serpentine, olivine, opale, jaspe,
calcédoine, zircon, améthyste, quartz piézo-électrique, agate, bois silicifié, apatite, quartz rose,
néphrite,...
Les terrains cristallophylliens et plus particulièrement les socles anciens sont les sites
privilégiés de ces minéraux ; aussi distingue –t-on par ordre d‘importance les régions
suivantes :
1-Le Hoggar :
Le Hoggar représente la région la plus riche en minéraux précieux, semi précieux et nobles
qui sont associés aux pegmatites, granites, roches volcaniques effusives, roches métamorphiques
de contact, roches métasomatiques et processus hydrothermaux . Les principaux minéraux
rencontrés en place sont ceux des groupes du béryl, corindon, quartz, apatite, améthyste, quartz
piézo-électrique, fluorite, zircon, apatite, grenat, tourmaline, topaze, olivine, pyroxénes, kyanite,
, andalousite, corrindon, néphrite, turquoise ,opale, calcédoine, serpentine,agate,….
2- Le Sud-Ouest algérien ( Eglabs, Monts de l‟Ougarta, Béchar, Regane) :
diamant,améthyste, citrine, corindon, fluorite, zircon, ilménite, rutile, apatite, , tourmalines,
topaze , kyanite,, turquoise ,opale, calcédoine, agate, azurite, malachite, graphite,
3- Le Nord de l‟Algérie (massifs cristallophylliens de Grande et Petite Kabylie, Edough,
massifs volcaniques )
Améthyste, quartz fumé , citrine, corindon, fluorite, zircon, apatite, grenat, tourmaline,
olivine, pyroxénes, kyanite, , , andalousite, turquoise ,opale, calcédoine agate, beryl (Bou
Maane-Mouzaia)….
Après avoir localisé les minéraux qu‘on peut prospecter en place dans les massifs
cristallophylliens ou leurs pourtours . ; nous allons aborder les minéraux qui peuvent être
transportés sur d‘énormes distances de leurs sources. Beaucoup de minéraux précieux, semi
précieux et nobles sont résistants à l‘altération chimique et physique et peuvent parcourir des
centaines de kilométres sans subir de dommages (rutile, ilménite, grenats, corrindon,diamants,
platinoides, or natif , beryl, topaze, ….)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
120 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
En affet, à travers l‘histoire géologique (fig. 1 ) l‘altération des socles a libéré des quantités
innombrables de ces minéraux qui sont drainés sur des centaines de kilomètres par les réseaux
hydrographiques ; avant d‘être piégés dans des sîtes adéquats et constituer ainsi des placers.
Beaucoup de minéraux utiles et nobles peuvent-être prospectés dans des paléo-placers dans
toute la partie méridionale de l‘Algérie
a
b
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
121 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 1 : Positon du Sud-algérien et des cratons dans le Gondwana avant la séparation et la
dérive des continents. L‘altération physique de ces cratons peut alimenter le Sud –algérien en
minéraux utiles et nobles .
En effet, à titre d‘exemple l‘apport de sédiments détritiques (plus particulièrement des
minéraux utiles et nobles) du continent américain vers le Ghana et le Sud-algérien (fig.2)
a été mise en évidence par (Baer et Riegel, 1980)
Fig 2 : Corrélation des formations dévoniennes du Ghana et Brésil nord-oriental (Baerr et
Riegel, 1980)
Durant le Mésozoique et Cénozoique les boucliers tels que le Hoggar ou les Eglabs ont
alimentés en minéraux utiles les zones situés au Nord et Nord-Es (fig.3).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
122 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig.3 : Origine des sédiments détritiques du continental intercalaire (d’après Legrand et
Guiraud, 1990)
Il faudra donc procéder à une paléogéographie détaillée afin d‘y prospecter les paléoplacers
réultants . A titre d‘exemple une reconstitution paléogéographique dans le sud-algérien
(Conrad,1969) au Villafranchien permet de prospecter les sites favorables de minéraux utiles
.(Fig. 4)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
123 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 4 : Reconstitution paléogéographique du Sud de l’Algérie au Villafranchien (Conrad,1969)
Par ailleurs , divers gisements de roches ornementales peuvent-être valorisés à l‘exemple des
bois silicifiés, marbres-léopard , marbres roses ,migmatites polycolorées, talcites et magnésites
Bibliographie succincte :
BAER P. &RIEGEL W. 1980 Latest Ordovician to Earliest Silurian from the lower Sekondi
series of Ghana (West Africa) and their relations to those from the Itaim formation of the
Maranhao bain in NE Brazil . N Jb Geol Palaon t Ab, 160, ½ p 43-40
FABRE Jean (1976) Introduction à la géologie du Sahara algérien et es régions voisines-
Editions SNED Alger, 472 pages
GUIRAUD R. 1999 Paleozoic geodynamic evolution of the north-eeastern epicratonic
basins.
Abh. Geol BA band 54n s. 14-26 Wien Oct. 1999
LEGRAND Phillipe (1983) Aperçu sur l‘histoire géologique de l‘Algérie paléozoïque –In
Lexique stratigraphique international de l‘Afrique – Fabre edit. Pergamon ; 96-108
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
124 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTROLES DES MINERALISATIONS AURIFERES
ET METAUX RARES DU HOGGAR
1 Djamel Eddine AÏSSA et
(2) Christian MARIGNAC
1 Labo. de Métallogénie USTHB-Alger
2 Ecole des Mines, Nancy (France)
La répartition de l‘or est générale à tout le Hoggar, tandis que les gisements à Sn-W sont
localisés uniquement dans la partie centrale de ce bouclier.
Les gisements et indices filoniens d‘or sont largement répartis à travers tout le Hoggar (terranes
In Ouzzal, Iskel, LATEA, Aouzegueur) et leur typologie est variée (Aissa et al., 2002, 2005). On
constate qu‘ils sont toujours en relation avec les grands accidents lithosphériques N-S tardi pan-
africains qui dilacèrent le Bouclier Touareg et font souvent rejouer les sutures entre terranes, que
la relation soit directe (Tirek-Amesmessa, le long de la « shear-zone » est-ouzzalienne), soit, le
plus fréquemment, à travers les satellites de deuxiéme ou troisiéme ordre. Ces gisements se sont
formés tout à la fin du cycle pan-africain : à Tirek-Amesmessa, une datation directe donne 535
Ma (Ferkous, 2002) ; à In Abeggui (terrane de Laouni), les veines à quartz aurifères recoupent
des dykes d‘aplite et microgranites apparentés aux granites à métaux rares (Boutrika 1987,
2006) ; à Tiririne (terrane d‘Aouzegueur), les filons ne recoupent pas la série volcano
sédimentaire supérieure.
Les granites « Taourirt qui se mettent en place au Cambrien inférieur, à l‘extrême fin du cycle
pan-africain (Azzouni-Sekkal et al., 2003), ont joué un rôle important dans la mise en place des
minéralisations au Hoggar.
Une relation étroite existe entre la minéralisation en or et ces granites. On a cité le cas d‘In
Abeggui, où or et granites tardifs sont spatialement liés. Dans le terrane d‘Iskel, les districts
aurifères jalonnent la suture de ce terrane avec celui d‘In Tedeini, suture qui contrôle aussi la
mise en place des granites « Taourirt » ; en outre, plusieurs de ces districts sont spatialement
associés à des plutons « Taourirt ». Enfin, une liaison génétique semble établie entre les
gisements majeurs de Tirek et Amesmessa, dans la « shear zone » est-ouzzalienne, et la mise en
place des batholites à l‘origine des grandes émissions ignimbritiques du Cambrien inférieur : ces
batholites auraient fourni la chaleur nécessaire au fonctionnement d‘un système hydrothermal
d‘échelle crustale, lessivant l‘or dans le socle archéen de l‘In Ouzzal et le concentrant dans le
drain majeur constitué par la « shear zone » (Marignac et al., 1996).
Les granites « Taourirt » résultent de phénomènes de délamination lithosphérique localisés le
long des méga « shear zones » N-S à la faveur d‘une réactivation transtensive à l‘extrème fin du
cycle pan-africain (Liégeois et al., 2003). Un tel phénomène pourrait aussi expliquer la genèse
des gisements d‘or et leur étroite relation avec les derniers granites, en fournissant la source
ultime de l‘énergie nécessaire à la mise en route de systèmes hydrothermaux d‘échelle crustale.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
125 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Les deux groupes de minéralisation (or et métaux rares) caractéristiques du Bouclier Touareg
résulteraient donc, en dernière analyse, du même processus géodynamique en fin de collision
pan-africaine.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
126 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
RELATIONS ENTRE LES MINERALISATIONS AURIFERES
ET A METAUX RARES DU HOGGAR
1 Djamel Eddine AISSA,
1,2 Nabila GUESSOUM et
1,3 Rabah BOUTRIKA
1 Labo. de Métallogénie-FSTGAT/USTHB Alger
2 Centre de Génie parasismique Alger
3 ENS- Kouba, Alger
djam.aissa@laposte.net
Au Hoggar, les concentrations à or et métaux rares sont directement ou indirectement
liées à la mise en place des granites taourirts qui se mettent en place au Cambrien inférieur, à
l‘extrême fin du cycle panafricain. Ces deux types de concentrations minérales formées aux
environs de 520-530 Ma. sont donc pénécontemporaines. En effet, les datations par la méthode 39
Ar/ 40
Ar des micas accompagnant les minéralisations à Sn-W (Cheilletz et al. 1992) et Au
(Marignac et al. 1996 ; Ferkous &Leblanc, 2002) ont donné des âges de 520 ± 10 Ma
La répartition de l‘or est générale à tout le Hoggar, et les concentrations les plus
importantes sont situées dans ses parties occidentales (Amessmessa, Tirek) et orientales
(Tiririne, In Ebegui,…). Tandis que les gisements à Sn-W sont localisés uniquement dans la
partie centrale de ce bouclier.
Pour le moment, l‘association des minéraux à Au et à Sn-W n‘est rencontrée que dans de
rares localités des terranes de Laouni et d‘Aouzegueur. C‘est le cas des indices et gisements
auriféres de la marge méridionale du terrane de Laouni (In Ebegui, In Etei, Tin Ezzerarine, Tin
Zouzat , Aouiker , Tiririne, Tin Zekri ,… . ) où on note l‘association de l‘or avec des minéraux
tungstiféres (wolframite, scheelite) et topaze ; ou bien celui des gisements à Sn-W (Nahda,
Djilouet, Sedis…) où on note l‘ apparition sporadique de l‘or.
Ces phénomènes de zonalité régionale entre Au et Sn-W seraient-ils liés à un comportement
particulier de ces métaux durant le fractionnement dans ce type de magma hyper évolué ?
et/ou à des spécificités locales du matériel fondu ayant donné naissance à ce genre de
magmas ?
En outre, la genése, la composition et les particularités physico chimiques des fluides (qui sont à
dominante carbonique) ayant mobilisé et transporté ces métaux est aussi décisive.
Par ailleurs, dans les régions où se côtoient les minéralisations en Au et Sn-W , il serait
intéressant de savoir si c‘est le même type de magmatisme (rôle de moteur thermique et/ ou
génétique ) qui est à l‘origine de ces concentrations métallifères.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
127 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE GITOLOGIQUE DE LA MINERALISATION
AURIFERE DANS LE SECTEUR D‟IN-ABBEGUI (HOGGAR CENTRAL)
1
Nadjet AIT-TALEB, 2 Rabah LAMALI,
2 Abdelhafid AFALFIZ et
1Mokrane KESRAOUI
1 Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l'Algérie
2 Laboratoire de Géodynamique, Géologie de l‘Ingénieur et Planétologie
ait.nadjet@yahoo.fr,
Ce présent travail est une contribution à l‘étude de la minéralisation aurifère dans le secteur
d‘In-Abbegui. Ce dernier se trouve à 200 km au SSE de Tamanrasset avec comme coordonnées
21°00′ 53″ de latitude nord et 6°11′51″ de longitude est.
La région d‘In-Abbegui, qui fait partie du terrane de Laouni, correspond à des terrains d‘âge
protérozoïque supérieur formés de roches volcaniques, volcano-sédimentaires peu
métamorphisées et intrusives telles que les gabbros à titano-magnétite, les diorites, les
serpentinites, les granodiorites et les granites.
Les gabbros à titano-magnétite affleurent sous forme de massifs orientés NE-SO, ils
constituent l‘encaissant principal de la minéralisation filonienne (zone minéralisée), ils sont
parcourus par un réseau de failles d‘orientation principalement NE-SO et N-S.
Les fluides hydrothermaux ont provoqué l‘altération des gabbros, celle-ci étant plus intense à
l‘approche des filons minéralisés, elle est caractérisée par la carbonatation, la chloritisation et la
saussuritisation.
Le champ aurifère d‘In-Abbegui est représenté par un système de filons de quartz à
tourmaline, qui sont distribués sur une superficie de 2,5 Km2 et répartis en relais dont la direction
essentielle NE-SO ou parfois sub-méridienne. Leur pendage est vers le NW (70°-90°), leur
longueur varie de quelques mètres à une centaine de mètres et leur puissance centimétrique à
métrique. La morphologie et la répartition des corps du minerai sont très complexes et sont
généralement influencées par les structures tectoniques, zones faillées sub-méridiennes et fissures
diagonales en particulier. D‘autre part, dans certains cas, il se manifeste également un contrôle
lithologique dû vraisemblablement à l‘existence des roches aux propriétés physico-chimiques
différentes, à savoir le recoupement des filons par les dykes d‘aplite.
La minéralisation aurifère est soit disséminée dans la masse quartzeuse, soit remplissant des
microfissures. Elle est mise en place dans deux générations de quartz (QI) et (QIII) auxquelles se
rapportent aussi deux générations d‘Or : - Or I sous forme de petits grains isolés dans des veines
centimétriques du quartz (QI) et Or II sous forme de grains de 130 µm de dimension dans le
quartz (QIII) au niveau du contact quartz-tourmaline.
Tandis que l‘Or III, libéré lors de l‘oxydation de la pyrite, est observé aux alentours des cubes du
même minéral, dans les microfissures des minéraux de gangue (quartz et tourmaline) et dans les
veinules d‘oxydes de fer.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
128 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‘étude gîtologie des différents échantillons, a permis d‘émettre une proposition quant à la
relation entre la minéralisation et les roches encaissantes. Les discontinuités tectoniques, à savoir
les grandes fractures et les fissures d‘orientation NE-SO et N-S dans le corps gabbroïque, ont
joué le rôle d‘un drain pour des fluides hydrothermaux porteurs de la minéralisation aurifère.
Dans ce cas, on peut dire que les gabbros pourraient être à l‘origine de la minéralisation aurifère.
La preuve en est donnée par la présence de grains très fins qui correspondraient à de l‘Or observé
sur des sections polies.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
129 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES GRANITES DE LA COUPOLE DE TIT N ENIR (LAOUNI, HOGGAR CENTRAL)
ET LES MINERALISATIONS A METAUX RARES ASSOCIEES.
1Assia AZIZI,
1Mokrane KESRAOUI,
1Ahmed HAMIS,
1Yasmine SARNI
et 2Christian MARIGNAC
1Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie.
2Ecole des Mines de Nancy (France).
assiaazizi@gmail.com
La coupole granitique de Tit n Enir est située à environ 290 Km au Sud Ouest de la ville de
Tamanrasset. Elle fait partie de la province à c. 525 Ma de granites à métaux rares (RMG) du
terrane de Laouni. Elle forme un petit massif de faible altitude de 2.7 Km de long sur 1.7 Km de
large. L‘encaissant immédiat est formé d‘un panneau de quartz porphyre de 50 m de large et
s‘étirant dans une direction N 20°, des gabbros de différente granulométrie et des filons de
rhyolite très siliceuse.
Le massif est constitué, en périphérie, d‘un granite albitique à muscovite avec des quartz plus ou
moins globuleux. Vers le centre, dans une progression en arc de cercle, le granite s‘enrichit en
feldspath potassique et le grain devient de plus en plus gros. Au centre même de la coupole le
granite est rose et affleure sous des panneaux reliques de quartz porphyre. C‘est un granite à
albite, microcline et micas faiblement pléochroïques certainement enrichis en fluor et lithium.
Les minéraux accessoires sont du béryl, craquelé et chargé d‘inclusions de petites albites, ainsi
que des petits cristaux subautomorphes de la série des columbo-tantalites. Ce faciès contient aussi
de nombreuses poches de pegmatites à quartz et feldspath. Elles contiennent des cristaux de béryl
translucides ou pierreux de couleur vert clair. Elles se trouvent toujours immédiatement sous les
panneaux de quartz porphyre. Au Sud Est de la coupole ces derniers forment aussi l‘encaissant
d‘un réseau de filonets, orientés N 30°, à greisen minéralisé en Sn et W.
Dans la coupole de Tit n Enir, les reliques de quartz porphyre constituent incontestablement un
guide pour la recherche des minéralisations tant à béryl qu‘à Sn – W. Elles ont servi d‘écran pour
piéger les fluides minéralisateurs.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
130 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
APPLICATIONS DES TECHNIQUES NUCLEAIRES A L‟ETUDE DES BLACK
SHALES PALEOZOÏQUES DE LA REGION
DES ÉGLAB-OUALLEN (FERSIGA – TANEZROUFT).
1Naçiba BARÇA et
2Abdelhak BOUTALEB.
1Centre Nucléaire d‘Alger
2 LMMA - FSTGAT – USTHB
n_barca@yahoo.fr
Les black shales sont des formations géologiques qui renferment une quantité
appréciables de matière organique. Cette dernière joue un rôle dans la fixation de la
minéralisation. Ils sont enrichis en métaux de transition (Mo, U, Th, Cu…).
Ces formations bien que présentes en Algérie sont très peu connues sur le plan minier. On
les retrouve au niveau des Eglab-Ouallen (région de Fersiga dans le Tanezrouft).
Ces black shales sont d‘âge Silurien et Carbonifère.
Afin d‘étudier ces formations géologiques, il est nécessaire d‘observer le comportement
géochimique de leurs éléments. Pour cela, différentes techniques analytiques ont été appliquées à
savoir : la spectrométrie de Fluorescence des Rayons X, la Spectrométrie d‘émission optique, la
chimie classique, l‘Analyse par Activation Neutronique.
L‘analyse géochimique révèle la présence d‘éléments majeurs, d‘éléments de transition,
des lanthanides et des actinides dans les échantillons.
Les éléments majeurs obtenus ont permis de classer les échantillons de Fersiga dans deux
(02) principaux champs : les « shales » et les « Fe-shales ».
Les lanthanides révèlent la présence d‘anomalies négatives pour le césium (Ce) et positive
pour l‘europium (Eu). Les actinides sont représentés par le thorium et par l‘uranium qui
enregistrent des concentrations assez importantes de l‘ordre du ppm.
Mots clés :
Géochimie – Black shales – Matière organique – Paléozoïque (Silurien et Carbonifère) –
Eglab Ouallen – Diffraction des rayons X – Spectrométrie de Fluorescence X – Spectrométrie
d‘émission optique – Analyse par Activation Neutronique.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
131 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PROSPECTION MINIERE DANS LES ZONES DE SUBDUCTION : MODELE
PREVISIONEL MINERAL EXPLORATION IN SUBDUCTION ZONES : A
PREDICTING MODEL
Hanafi BENALI
Laboratoire de métallogénie et magmatisme de l‘Algérie
FSTGAT - USTHB Algeria
hbenali@yahoo.fr
The relation betwen the geochemistry of magmatic rocks in subduction zones and associated
mineralisations is well studied, several models were proposed to explain this relation, and
however, there is no general model for predicting a type of mineralization based on the
geochemistry of the magmatic rocks
In this paper we propose a predicting model, based on the geochemistry of igneous rocks, which
can be used in the mineral exploration in subduction zones. this model is then applied to the
igneous rocks of algerian margin.
La relation entre la géochimie des roches magmatiques des zones de subduction et les
minéralisations associées a été bien étudiée. Plusieurs modèles ont été proposés pour expliquer
cette relation, néanmoins, aucune synthèse n‘a été faite pour élaborer un modèle général
permettant la prévision d‘un type de minéralisation en fonction de la géochimie de la roche
magmatique encaissante.
Dans cette étude on se propose de faire la synthèse des données existantes et de proposer un
model prévisionnel pour l‘appliquer ensuite aux roches magmatiques tertiaires de la marge
algérienne
Pour avoir des minéralisations économiques il est nécessaire d‘avoir des roches calco-alcalines
normales (anomalie négative en Eu, à spectres des terres rares à pente douce ou nulle) dont la
mise en place s‘est faite dans un milieu sous marin (Amas sulfurés) ou alors des roches du clan
adakitiques mises en place dans un milieu continental côtier (porphyriques ou épithermales).
Les roches de Bou Soufa et quelques roches de Oued Amizour présentent des spectres des
roches calo-alcalines avec de nettes anomalies négatives en Eu. Ces deux régions présentant des
signes hautement prospectifs pour les minéralisations de type VMS.
Les autres roches de la province magmatique de l‘Algérie du nord présentent, des caractères
permettant de les classer parmi les roches du « clan adakitique ». Ces roches sont donc
susceptibles, d‘être associées à des minéralisations de type porphyrique ou épithermale à cuivre
et or.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
132 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE DES MINERALISATIONS
DE DJEBEL DEBBAGH (N- E ALGERIEN)
1Lilia BEGUIRET et
2Fella ASSASSI
1Université Kasdi Merbah Ouargla, Algérie.
2Université Badji Mokhtar Annaba
beguiretlilia@yahoo.fr
Les massifs de la série néritique constantinoise se subdivisent en trois groupes: Le groupe
méridional, le groupe central et le groupe nord-oriental d‘où Djebel Debbagh fait partie. Il est
constitué par des formations du Trias, du Jurassique, du Crétacé et du Paléocène. Il est situé à 35
Km du Nord-Ouest de la ville de Guelma.
Des analyses aux rayons X ont été faites sur toutes les formations, elles ont donnés les
résultats suivants :
- La formation argileuse est composée d`halloysite, de kaolinite qui sont dues à la réorganisation
de la silice et l‘alumine et d‘illite.
- Le chapeau de fer est composé des minéraux non argileux: la goethite; l`hématite, la jarosite avec
la présence de la gibbsite.
- Et l‘encaissant calcaire est composé de quartz et de la calcite
Au point de vue géochimique, le kaolin est subdivisé en trois catégories en se basant sur la
quantité de MnO dans chaque catégorie.
Les analyses chimiques concernant uniquement les éléments majeurs: Al2O3,
Fe2O3, MnO, SO3 et (CaO+ MgO) dans chaque catégorie (1,2 et 3) du minerai permet de le
répartir en trois couches. Pour le chapeau de fer; les teneurs en SiO2 et Al2O3 sont relativement
faibles, leur présence peut être attribuée à la présence des minéraux argileux formant le
remplissage des pores de limonite
Pour les éléments en trace : les teneurs en Co, Ca, Ni et Mo sont de quelques dizaines de
ppm et le Sr est de moins de 10 ppm. Ces résultats peuvent être expliqués par le lessivage
important de ces éléments, très mobiles à des pH voisins de 3. Ces éléments migrent latéralement
et en profondeur. Les faibles teneurs en métaux de base peuvent être attribuées à un faible
contenu métal de la roche mère mais aussi à l‘action d‘un lessivage par des solutions acides
Donc la genèse des minéralisations kaoliniques de Dj. Debbagh, est considérée comme
résultat de circulation des solutions météoriques dans les réseaux karstiques (ASSASSI, 2006),
qui représentent des zones de remplissage ou de précipitation de ces chapeaux de fer.
Mots clés : Debbagh, argile, chapeau de fer, Diffractométrie, géochimie
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
133 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CADRE GENERAL Les massifs de la série néritique constantinoise se subdivisent en trois groupes: Le groupe
méridional, le groupe central et le groupe nord-oriental d‘où Djebel Debbagh fait partie. il est
constitué par des formations du Crétacé et du Paléocène. Il est situé à 35 Km du Nord-ouest de la
ville de Guelma et il se présente sous forme d‘un vaste dôme allongé approximativement Est-
Ouest sur près de 10Km et a une largeur maximale de 3Km. Au Nord, il est entouré de Djebel
Bou Asloudj et de la dépression de Roknia, au Sud par le bassin de Hammam Debbagh et les
vallonnements de Mechtat La Baïda, et à l‘Ouest, par le plateau de Roknia et des collines du
Fedjoudj et du Bou Zitoun à l‘Est (Fig. 1).
Fig. 1- carte de situation géographique de gisement de
Djebel Debbagh
Le gisement de Djebel Debbagh fait partie du Môle Néritique Constantinois, il est
constitué par des formations du Crétacé et du Paléocène.
Les minéralisations au sein de Djebel Debbagh sont représentées essentiellement par
le kaolin et le chapeau de fer, qui présentent un contact net et régulier avec l`encaissant
carbonaté (calcaires)
METHODES ANALYTIQUES Des analyses aux rayons X ont été faites sur toutes les formations, pour donner une idée
précise sur la nature minéralogique des formations étudiées afin d‘avoir des renseignements sur
leur milieu de formation et leurs transformations.
Une étude analytique pour les analyses chimiques concernant les argiles et le chapeau de
fer, afin d'établir la composition chimique de ces formations (constituants majeurs et en trace) et
de donner une idée sur les conditions géochimiques de leur mise en place
DISCUSSION ET CONCLUSION Les diffractogrammes obtenus (Fig. 2) permettent de noter que la formation argileuse est
composée d`halloysite, de kaolinite qui sont due à la réorganisation de la silice et l‘alumine et
d‘illite (Fig. 2),
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
134 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig.2- Diagramme de diffractométrie aux rayons X d‘argile
Le chapeau de fer est composé des minéraux non argileux: la goethite qui est largement
prédominante, elle constitue la majorité des limonites; de moindre importance l`hématite qui est
localisée dans les parties inférieures du chapeau de fer, elle est associée aux argiles formant le
remplissage des pores de la goethite et elle est associée aussi avec les calcaires;et la jarosite qui
se précipite à des PH égale à 3 avec la présence d`un seul minéral argileux, la gibbsite qui est due
à la désilification déhalloysite- kaolinite (Fig. 3).
Fig.3- Diagramme de diffractométrie aux rayons X de chapeau de fer
Et l‘encaissant calcaire est composé du quartz et de la calcite (Fig. 4)
Fig.4- Diagramme de diffractométrie aux rayons X de calcaire
De point de vue géochimique, le kaolin est subdivisé en trois catégories en se basant sur
la quantité de MnO dans chaque catégorie. L‘étude analytique des analyses chimiques
concernant uniquement les éléments majeurs de kaolin du karst N° 46: Al2O3, Fe2O3, MnO,
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
135 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
SO3 et (CaO+ MgO) dans chaque catégorie (1,2 et 3) du minerai (Tab. 1) permet de le répartir
en trois couches :
• la 1ère couche : halloysite blanche très riche en minerai de la 1ère catégorie,
• la 2ème couche : halloysite détritique dans laquelle on rencontre les différentes catégories
du minerai,
• la 3ème couche : halloysite veinée très riche en minerai de la 3ème catégorie.
Tqb.1- Analyse chimique des éléments majeurs de la cave 46
N° de catégorie Al2 03 Fe2 03 MnO SO3 (CaO + MgO)
1 38,73 0,13 0,08 0,10 0,22
2 37,50 1,68 0,27 0,12 0,23
3 37,10 0,37 1,17 1,14 0,28
Pour le chapeau de fer, on a étudié les résultats des analyses de 15 échantillons de
limonite faites par [M. Bourezg (1989)].
Pour les éléments majeurs; les teneurs en SiO2 et Al2O3 sont relativement faibles,
leur présence peut être attribuée à la présence des minéraux argileux formant le remplissage des
pores de limonite;
• les teneurs en Fe2O3 sont corrélées négativement avec les teneurs en SiO2 du fait que la
présence de la silice contrarie la fixation du fer;
• Les fortes teneurs en As2O3 donnent une indication sur les conditions d‘acidité du milieu
Pour les éléments en trace ; les teneurs en Co, Ca, Ni et Mo sont de quelques
dizaines de ppm et Sr moins de 10 ppm. Ces résultats peuvent être expliqués par le lessivage
important de ces éléments, très mobiles à des PH voisins de 3 [J.G. Webster et al, (1994)]. Ces
éléments migrent latéralement et en profondeur [Barbier J. et Wilhelm E., (1978)]
Les faibles teneurs en métaux de base peuvent être attribuées à un faible contenu métal de
la roche mère mais aussi à l‘action d‘un lessivage par des solutions acides
• Donc la genèse des minéralisations kaolinitiques de Dj. Debbagh, est considérée comme
résultat de circulation des solutions météoriques dans les réseaux karstiques (ASSASSI,
2006), qui représentent des zones de remplissage ou de précipitation de ces chapeaux de
fer.
Références bibliographiques
Assassi F. 2006. Reconstruction des températures des fluides de minéralisation karstiques de Dj.
Debbagh. Guelma- Nord-Est Algérien. Thèse de Doctorat. Université Badji Mokhtar. Annaba,
Algérie, 161p.
Barbier J. et WIlhelm E. 1978. Superficial chemical dispersion around sulfide deposits-some
example in France. Journal of Geochemical Exploration, 10, 1-39.
Bourezg M. 1989. Etude minéralogique et géochimique des chapeaux de fer du Nord-Est
Algérien. Thèse de Magister. Université de Constantine, Algérie, 130 p
Webster J.G. Nordstrom D.K et Smith K.S. 1994. Transport and natural attenuation of Cu, Zn, As
and Fe in the acid mine drainage of Leviathan and Bryant Creeks. In Environmental
Geochemistry of sulfide oxidation. Am. Chem. Soc. Symp. Series 550, 244-260.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
136 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
TRAITEMENT STATISTIQUE ET GEOSTATISTIQUE DES DONNEES DE Fe – Cu DU
GISEMENT DE DOUAMIS
1Lilia BEGUIRET et
2Hamid MEZGHACHE
1Université de Kasdi Merbah Ouargla, Algérie.
2Département de Géologie, FST, Université Badji Mokhtar Annaba
beguiretlilia@yahoo.fr
Le gisement de fer de l‘Ouenza présente la source principale en matière
d‘approvisionnement en minerai de fer de la sidérurgie nationale
L‘analyse statistique monovariable faite sur les teneurs de carottes (1363) montre une
teneur moyenne de 50,98% en Fe et 0,224% en Cu Le traitement bivarié et l‘ACP : corrélation
négative entre Fe et Cu, SiO2, S et CaO
Au total les teneurs en FeT, Cu et SiO2 de 5292 blocs de 25x25x15m dans 15 niveaux
ont été krigées
La cartographie des teneurs krigées en Fe et Cu et de (s2k) a été faite dans chaque
niveau=localisation des zones riches
Etant donné les faibles quantités en Cu, il ne serait pas rentable de les extraire,
- afin d‘obtenir une fonte à une teneur en Cu<0.1%: nécessité de mélanger ce minerai de fer
cuivreux à un minerai de fer «sans cuivre».
Mots clés : minéralisation à Fe-Cu, analyse statistique, krigeage, variogramme, estimation des
réserves.
Introduction :
Le gisement de Douamis est situé dans la terminaison N- NE de l‘anticlinal de Djebel Ouenza au
cœur duquel affleure un trias à piston halitique (Bouzenoune, 1993 ; Bouzenoune et al, 1995). Il
présente des minéralisations à Fe-Cu. Ce type de minerais peut être utilisé en qualité de matière
première pour les hauts fourneaux s‘il répondait aux exigences en matière de teneur en Cu
comme il peut être utilisé comme source possible pour le métal cuivre si le prix de revient le
permettait.
L‘analyse statistique monovariable montre que le minerai présente une teneur moyenne de
50.98% en Fe et de 0.224% en Cu. Le traitement bivarié et l‘ACP montrent une corrélation
négative entre le fer et le cuivre.
La géostatistique par les méthodes paramétriques en utilisant le krigeage ordinaire (cas
stationnaire, dont la moyenne est inconnue a étudié le phénomène régionalisé; la minéralisation
de fer cuivreux à travers les teneurs en Fe et Cu (variables régionalisées) (Matheron ,1970).
Les variogrammes expérimentaux horizontaux et verticaux en 3D des teneurs en Fe et en
Cu ont été calculés, tracés et ajustés par des modèles théoriques sphérique et exponentiel (Fig 1).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
137 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 1- Variogrammes expérimentaux horizontaux et verticaux moyens (3D) des teneurs de Fe et Cu i du
gisement de Douamis
Les résultats de la variographie seront utilisés pour le calcul de krigeage qui est une
procédure d‘interpolation qui fournit, à partir des données disponibles, une estimation optimale
linéaire et non biaisée de la propriété étudiée dont l‘erreur de d‘estimation est minimisée. Le
krigeage ordinaire des teneurs en Fe et en Cu par bloc est établi suivant les axes X,Y,Z d‘où
l‘existence de 33blocs en X, 28 blocs en Y et 15 blocs en Z avec une maille de recherche de
25m x25m x15m, a donné les résultats suivants (Tableau 1 ) Tab.1- Résultats de krigeage ordinaire dans le gisement de Douamis
Elément Moyenne Variance Variance de krigeage Nbre de blocs
Fe 46.044 123.686 38.818 5292
Cu 0.275 0.061 0.049 2956
Au total les teneurs en FeT et de Cu de 5292 blocs de 25x25x15m dans 15 niveaux
distant de 15m ont été krigées (krigeage ordinaire). Les résultats obtenus de la variographie sont
utilisés en cartographie automatique des variables krigées qui sont Fe, Cu et de l‘erreur
d‘estimation de Fe (Fig 2). Les cartes des teneurs krigées des blocs ont été effectuées par niveau
pour mieux visualiser la répartition des variables dans les différents blocs et pour la détection des
zones les plus riches.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
138 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 2-Cartographie de teneurs en fer krigées et de l‘erreur d‘estimation ; et des teneurs en fer et en cuivre par niveau
Les résultats de krigeage ordinaire sont utilisés pour l‘estimation des réserves locales au
niveau du gisement de Douamis. Les teneurs de coupure sont de l‘ordre de 45% pour le Fe et
0,4% pour le Cu (Tableau 2). En se basant sur la formule suivante ;
Q min= V. d. Tmoy / 100
d‘où Q min ; Quantité de minerai
V ; Volume= 25mx25mx15m
d ; Poids volumitrique du minerai= 2,6
Tmoy ; Teneur moyenne
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
139 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Tab.2- Tonnage des réserves en fer et en cuivre du gisement de Douamis
Niv Z
(m)
N
bloc
N bloc:
TFe>45 (%)
T moy
Fe (%)
Quantité FeT
(tonnes)
T moy Cu
(%)
QuantitéCu:T
Fe>45%
(tonnes)
Quantité Cu
:T>0,4%(tonnes)
1 494 494 47 53,56 613570 0,15 1782 1003
2 509 232 36 48,07 433511 0,23 1848,75 0
3 524 347 64 46,79 741349 NA - -
4 539 404 142 48,09 1664461 NA - -
5 554 441 283 49,7 3428126 0,25 12697 8830
6 569 445 330 54,92 4107901 0,41 22369,9 18438,6
7 584 449 384 51,62 4843844 0,39 23468,2 19180,8
8 599 476 436 52,99 5644674 0,23 16446,7 7876,2
9 614 496 489 51,08 6100909 0,16 15540,4 2873,7
10 629 506 431 52,75 5554261 0,16 12770 2185,9
11 644 490 373 52,82 3643801 0,23 12576,9 2871
12 659 423 351 50,26 3643801 0,3 18666,9 10151,8
13 647 298 263 49,13 3161462 0,34 13033,7 6981,7
14 689 105 69 47,78 815338 NA - -
15 704 37 0 / / / / /
5643 3698 50,68 45065564 133406 71211
Total en Mt
=45Mt
L‘estimation de réserves locales effectuée n‘a pas tenu compte des quantités déjà extraites
à ce jour. Les anciennes estimations n‘ont été faites que jusqu‘au niveau 570m, qui est considéré
comme dernier niveau d‘exploitation à ciel ouvert.
Les réserves estimées sont classées selon l‘ordre croissant de la variance relative
(Tableau 3) comme suit: La catégorie A : 17.41% ; la catégorie B : 55.08%, la catégorie C1 :
27.36% et la catégorie C2 : 0.14%. Tab.3- Catégorisation des réserves du gisement de Douamis
Etant donné les faibles quantités en Cu, il ne serait pas rentable de les extraire, et afin
d‘obtenir une fonte à une teneur en Cu<0.1%: nécessité de mélanger ce minerai de fer cuivreux à
un minerai de fer «sans cuivre».
REFERENCES
Bouzenoune, A. (1993). Minéralisations péridiapiriques de l‘Aptien calcaire : les carbonates de fer du gisement
hématitique de l‘Ouenza (Algérie orientale). Thèse Doct, d’Univ. Paris IV. P 206.
Bouzenoune, A.; Rouvier, H.; Thibieroz, J. (1995) . Trias de l‘ouenza : contexte diapirique, zonation
minéralogique et conséquences métallogéniques. Bull. Serv. Géol. Algérie, vol 6, n°1, pp3-24.
Chauvet, P. (1999). Aide mémoire de géostatistique linéaire. Application au domaine minier. Les presses de l‘école
de Paris, 123p
Matheron, G. (1970).Random functions and their applications in geology. In " Geostatistica-Acolloquim" E d .D.F
.Merriam plenum press. New York .U.S.A, pp: 79-87.
Catégorie des réserves Erreur relative (%) Nombre de blocs Réserves (%)
Catégorie A 0-20 (%) 889 17.41
Catégorie B 20-30 (%) 2812 55.08
Catégorie C1 30-60 (%) 1397 27.36
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
140 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
UTILISATION DES IMAGES ALOS-SCANSAR POUR LA DETERMINATION
DES MEGA-SHEAR ZONES INTRA-OZZALIENNES ET LEUR SENS DE
CISAILLEMENT (TERRANE DE L‟IN OUZZAL, HOGGAR)
B. BRAHIMI, Abderrahmane BENDAOUD, Safouana DJEMAI, J.P. DEROUIN,
Fahima BERRAKI, Jean Robert KIENAST et Khadidja OUZEGANE.
LGGIP, FSTGAT/USTHB, BP 32, El Alia, Bab Ezzouar,
abendaoud@gmail.com
Le terrane de l‘In Ouzzal est un exemple de croute archéenne, remobilisée au cours d‘un
événement métamorphique de très haute température, lié à l‘orogenèse paléo-protérozoïque
(2GA). Il est limité par deux méga shear zones les accidents est et ouest ouzzalien.
C‘est une région désertique à relief essentiellement plat, avec cependant quelques grandes
collines de granites archéens tardifs et des rhyolites panafricain. On y note également un
important réseau de dykes essentiellement doléritique et plus rarement microgranitique attribués
également à l‘orogenèse panafricain. Les régions plates sont particulièrement propices aux études
utilisant l‘imagerie radar satellitale en raison :
1- Le couvert sableux et rare voir absent ;
2- Les pentes sont généralement faibles et le réseau hydrographique peu exprimé ;
3- Les structures (pli, failles, dyke etc.) sont relativement faciles à observer ;
4- Le lien entre la rugosité de la surface et le faciès lithologique est souvent présent (exemple :
marbre, formations ferrifères litées et roches ultrabasiques).
Cette étude concerne la détection des différentes shear zones et failles intra-ouzzaliennes par
l‘utilisation de différentes images radar :
L‘ALOS-PALSAR (bande L, bande qadpol) et ALOS-SCANSAR (large swath).
Les résultats obtenus ont été comparés aux données spectrométriques aéroportées et complétées
par l‘étude des images optiques Landsat 7 UTM+.
Nous avons ainsi mis en évidence plusieurs familles de linéaments, dont nous avons pu pour
certaines déterminer la cinématique et définir une chronologie relative. Par exemple :
Des méga-shear zones intra ouzzaliennes de direction N40°, dont les longueurs peuvent dépasser
la centaine de kilomètre. Ces méga-shear zones sont au moins paléo-protérozoïques puisque la
trajectoire de la foliation des formations métamorphiques leur est cohérente et que des structures
d‘enroulement de taille, plurikilométriques leur sont associées.
Il ressort également que les directions panafricaines subméridiènnes et Crétacé E-O sont
également fortement exprimés. On note en fin que les shear zones paléo-protérozoiques ont été
plusieurs fois réactivées.
La validation de ses résultats, en plus de leur accord avec les données aéroportées ou
spéctrométriques, a été effectuée grâce a plusieurs missions de terrain ayant aboutis, à ce stade, à
la cartographie au 1/100 000 de plusieurs régions de ce terrane.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
141 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
GEOLOGIC AND METALLOGENIC COMPARISON BETWEEN THE HOGGAR AND
ARABIAN SHIELD
1 Moussa
BRIEDJ and
2 Djamel-Eddine AISSA
1 National Agency of Geology and Mining Control/ National Geological Survey, Algiers, Algeria
2 Houari Boumedienne University USTHB , Algiers, Algeria
moussabriedj@yahoo.fr
The Neoproterozoic crust in the Hoggar (South Algeria) which belongs to the trans-Saharan chain
(from South Morocco to Nigeria) was formed by amalgamation of old continental blocks and
accretion of intra-oceanic island arcs, oceanic plateaus and active continental margin deposits
during the Pan-African orogeny.
The comparison between the Hoggar and Nubian-Arabian shield (Arabian Peninsula shows that,
their geologic evolution and chronology of events are roughly similar in the framework of the
Pan African orogeny. They both have approximately the same environments at the same period of
time.
The metallogenic evolution of Hoggar and Nubian-Arabian shield show also the following
similar mineralization:
- Tin-tungsten mineralization associated to post-tectonic peraluminous intrusive
plutons.
- REE, Nb, and Zr mineralization related to differentiated alkalines intrusions.
- Cr-Ti-Fe-Ni-Cu mineralizations associated with ophiolites,
- The volcanic-massive-sulfide (―VMS‖) and Cu ore bodies.
- The gold mineralizations show different geostructural settings, and
- The lack of Pb-Zn mineralization in the Hoggar shield.
In conclusion, it appears from the literatures that the different Pan-African orogens
are comparable from the East African Orogen to the tran-Saharan orogen in the West, going
through the Zambezi, Lufilian and Damara belts in the South of Africa, the Brasilian shield.
The Pan African orogeny are not local and separate events but it represents a global and planetary
event. A lot of work is needed now to decipher the movements of the different old cratons
involved in this very interesting orogeny which occurs just before the explosion of the life over
the world!
Key words: Neoproterozoic, Nubian-Arabian shield, Hoggar shield, Panafrican orogeny,
metallogeny.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
142 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
GISEMENTS URANIFERES DE TIMGAOUINE- ABANKOR-TINEF DE TAHAGGART
(HOGGAR-ALGERIE)
Nour-Eddine BOULFELFEL
Commissariat à l‘Energie Atomique (COMENA) Centre de Recherche Nucléaire de Draria
(CRND) BP 43, Sebala – Draria – Alger
nboulfelfel@yahoo.fr
Le minerai d‘uranium diffère peu des minerais des autres substances métalliques, pour
l‘extraction et la concentration, bien que sa teneur soit généralement plus faible; en revanche
l‘utilisation de l‘uranium comme source d‘énergie lui donne, pour l‘économie d‘un pays, un rôle
équivalent à celui du charbon et des hydrocarbures.
Deux types de gisements existent en Algérie :
Type filonien : Gisements d‘uranium, d‘importance économique, sont localisés dans le Hoggar
(gisements de Timgaouine – Abankor - Tinef).
Le gisement de Timgaouine est contrôlé par une faille (4°18‘) et se localise dans un granite à
deux micas. La minéralisation se présente sous forme filonienne et en stockwerk.
Type stratiforme : Gisement (TAHAGGART) est connu dans le bassin de Tin-Seririne situé dans
la bordure Sud-est du Hoggar et dans la partie Nord du grand bassin sédimentaire de Tin-Morsoï.
La minéralisation uranifère est associée, principalement, aux conglomérats de base, d‘âge
Cambro-ordovicien, reposant sur un socle cristallin, représenté par des gneiss, des amphibolites et
des granites plus ou moins migmatisés.
D‘importants gisements uranifères, mondialement connus, sont localisés dans la partie sud du
bassin sédimentaire de Tin-Morsoï (bassin d‘Agadès), situé dans le territoire du Niger (gisements
Maduila, Arlit et Azelik).
Mots clefs : Hoggar, Timgaouine, Tahaggart, minéralisations, minerai d‘Uranium.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
143 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
« LES MINERALISATIONS KARSTIQUES A Zn – Pb d‟EL ABED,
MONTS DE TLEMCEN - NW ALGERIEN »
Abdelhak BOUTALEB et Halima CHAA
Laboratoire de Métallogénie FSTGAT – USTHB
abdelhak_boutaleb@yahoo.fr
Ce travail traite la minéralisation karstique d‘El Abed qui jusqu‘ici n‘a jamais fait l‘objet d‘une
étude thématique spéciale. En effet la morphologie du karst du gisement d'El Abed étant
prouvée, mais le caractère sédimentologique proprement dit n‘a pas bénéficié d‘un grand intérêt
de la part des auteurs qui ont étudié les minéralisations d‘El Abed. Les principales questions
auxquelles nous essayerons de répondre :
- La nature des remplissages karstiques en termes de sédiments internes,
- quelle est la part des sédiments internes détritiques de ceux qui sont chimiques.
- Les conditions de dépôt de ces sédiments internes.
- et enfin, la reconstitution de la chronologie de dépôt.
Ainsi, en dehors d‘El Abed on trouve divers gisements et indices minéralisés dans la zone des
horsts. Tous sont liés aux dolomies de l‘Aaléno-Bajocien soit en stratabound ou en remplissage
de karst.
Les karsts se développent soit au sein d‘un seul banc quand celui-ci est massif ou chevauchent
sur l‘épaisseur de plusieurs bancs.
Ainsi les cavités karstiques se présentent en forme de poche en « U ». La surface du karst ou du
ravinement est très irrégulière aussi bien à grande qu‘à petite échelle. La sédimentation débute
par une litière de sédiments internes détritiques faits d‘argiles de fraction détritique fine de
quartz, de dolomites et de matière organique associée à de la pyrite et/ou marcasite ; puis
s‘ensuivent des niveaux entiers constitués chacun d‘eux par des éléments remaniés et bréchifiés
contenant des sulfures, des dolomites, de la matière organique et de la silice tardive.
En outre, le karst peut être dépourvu de minéralisation dans le cas ou le fluide hydrothermal
minéralisant n‘a pas rencontré sur son chemin des zones renfermant les minéralisations en
stratabound.
L‘étude microscopique révèle un mélange de sulfures, dolomite et quartz détritique le tout
baignant dans une matrice argileuse riche en matière organique. Les sulfures montrent des
textures de remaniements mécaniques et des phénomènes de recristallisations.
Mots clés : Minéralisation à Zn-Pb d‘El Abed ; Karst, Sédiments internes détritiques, Fluide
hydrothermal minéralisant.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
144 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE DES MINERALISATIONS AURIFERES LIEES
AUX APLITES ET MICROGRANITES DE LA REGION D‟IN ABEGGUI
(HOGGAR CENTRAL)
BOUTRIKA R., AÏSSA D.E. et KOLLI O.
Laboratoire de métallogénie-USTH, Alger
Les minéralisations aurifères rencontrées dans le terrane de Laouni (Hoggar central) sont
différentes des autres types du reste du Hoggar. Elles ne sont pas liées aux grands accidents
lithosphériques subméridiens (2° 30‘, 4° 50‘ ou 8° 30‘) et elles montrent des paragenèses
minérales qui sont plus variées et complexes.
La principale région d‘étude (fig.1) est le secteur d‘In Abeggui (feuille d‘In Abeggui/Terrane de
Laouni, Hoggar Central).
Fig.1 : Situation géographique du secteur In Abegui - Afrahéhouhine
Le gisement d‘In Abeggui est localisé dans les zones marginales d‘un bloc tectonique . Il et
encaissé dans un massif de gabbro mis en place dans des formations volcano-sédimentaires d‘âge
néoprotérozoïque. Ce dernières sont également intrudées par des granites et leur cortège de
microgranites, aplites et pegmatites.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
145 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Les gabbros montrent une certaine zonalité: la partie centrale est un gabbro à olivine, tandis que
la périphérie est un gabbro-diorite, accompagné de nombreux dykes diversement orientés de
compositions diverses (aplites, microdiorites, diabase).
Une importante faille passant par le centre de la région d‘In Abeggui recoupe en deux le massif
de gabbro-diorites. Cette faille décrochante ayant rejoué à plusieurs reprises représente
vraisemblablement la structure tectonique principale qui contrôle la mise en place des
minéralisations du champ minier d‘In Abeggui.
Le gisement aurifére d‘In abegui est représenté par un système de filons de quartz à tourmaline
(d‘orientation NNE -SSW et NE –SW) et des zones d‘altérations hydrothermales bien
développées à quartz-séricite-feldspaths-carbonates-pyrite, tourmaline (fig.2 et 3)
Ces minéralisations aurifères sont encaissées dans des gabbros, des microgranites, aplites ainsi
que dans des zones d‘altérations hydrothermales intenses.
Notons tout de même qu‘elles sont surtout concentrées sur la bordure nord du massif de gabbro,
là, où la fracturation et les altérations hydrothermales sont particulièrement intenses
Fig.2 : Disposition des corps minéralisés dans la partie centrale du gisement d‘In Abegui
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
146 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig.3 : Morphologie irrégulière des filons révélée par les sondages
Dans le détail, on distingue divers types morphologiques de la minéralisation :
-filons de quartz à tourmaline : direction NE-SW et NNE -SSW avec des pendages de 60-90°
vers le NW.. Dans les zones d‘intersection avec les directions méridiennes, la direction des filons
de quartz aurifères subit un changement de direction pour se rapprocher de la direction
méridienne, en formant des renflements de 3 à 5m, tandis que d‘habitude leurs puissances ne
varient que de quelques dizaines de centimètres à 1m.
-lentilles et filons lenticulaires en relais
-stockwerk caractérisé un réseau de veinules et filonnets de quartz de direction NE-SW.
-micro fissures de cisaillement.
-disséminations dans les zones d‘altérations hydrothermales
La paragenèse du gisement est caractérisé par l‘association minéralogique suivante: quartz,
tourmaline, topaze, wolframite, pyrrhotite, pyrit, arsenopyrite, - chalcopyrite Bismuthinite
Bismuth natif, galene, -or natif. (tableau 1)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
147 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Ta
bleau 1 : tableau de succession paragnénétique minérale dans le filons auriféres d‘In Abegui
Conclusion Le gisement d‘In Ebegui montre certaines particularités par rapport aux autres
gisements auriféres du Hoggar :
-il est localisé sur la zone marginale d‘un bloc tectonique
-il montre des morpholgies variées , réguliéres et exceptionnelles
-présence exceptionnelle de wolframite et topaze associés à la paragénése aurifère
Bibliographie succincte :
Aissa D.E., Talbi M. , Lazouni A. , Kesraoui A. & Nedjari S. 2002 . Les minéralisations
aurifères du Hoggar (Sud algérien) et leurs relations avec les zones de cisaillements
lithosphériques- Bull. Serv. Geol. Algérie. Vol.13, n°2, pp. 1-23 , 9 fig. 8 ph.
Aissa D.E,. Marignac . Kesraoui 2004 - Structural and magmatic controls on Gold and Rare
Metals In The Touareg Shield (Central Sahara, South Algeria) 2Oth Colloquium of
African Geology-Orléans France-June 2004 ,Ed. BRGM page 41
Aïssa, D.E., , Kesraoui, M., Marignac C. & Semiani, A. (2005). Contrôles des minéralisations
en or du Hoggar et des Eglab, Tamanrasset, Mars 2005, pp. 8-9. « orogénique » et en
métaux rares du Hoggar. 1er
Séminaire Intern. de Géologie te de Métallogénie
AISSA D.E, MARIGNAC Ch., KESRAOUI M., NEDJARI S, BOUTRIKA R., GUESSOUM N.
(2007) -Relations entre les minéralisations aurifères et a métaux rares éocambriennes du
Hoggar. PIGC 485/UNESCO- Alger , Décembre 2006
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
148 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Boutrika R. (2006) : Contribution à l‘étude des minéralisations aurifères liées aux aplites et
microgranites de la région d‘In Abeggui et aux rhyolites d‘Afra Héouhine (Hoggar Central) –
Thése de Magister-USTHB Alger
Boutrika R. & Aissa D.E. . 2006 Etudes pétrographique et minéralogique de l‘indice aurifere
d‘Afra Heouhine (feuille Tahifet Hoggar central). XII° Séminaire National des Sciences de la
Terre – université d’ORAN – p.61
ORGM (1993) Rapport sur les travaux de prospection aurifère réalisés dans le périmètre d’In
Abeqgui
Document interne inédit.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
149 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE DES MINERALISATIONS AURIFERES
LIEES AUX APLITES ET MICROGRANITES DE LA REGION
D‟IN ABEGGUI (HOGGAR CENTRAL)
Rabah BOUTRIKA, Djamel Eddine AÏSSA et Omar KOLLI
Laboratoire de métallogénie-USTHB, Alger
aissadj@yahoo.fr
Les minéralisations aurifères exprimées dans le terrane de Laouni (Hoggar central) sont
différentes des autres types du reste du Hoggar. Elles ne sont pas liées aux grands accidents
lithosphériques subméridiens (2° 30‘, 4° 50‘ ou 8° 30‘) et elles montrent des paragenèses
minérales qui sont plus variées et complexes.
Le principale région d‘étude est le secteur d‘In Abeggui (feuille d‘In Abeggui,Terrane de
Laouni, Hoggar Central).
Le gisement d‘In Abeggui est représenté par un système de filons de quartz à tourmaline et des
zones d‘altérations hydrothermales, encaissés dans un massif gabbroïque, lui même cerné par une
formation volcano-sédimentaire du Néoprotérozoïque (Boutrika, 1987, 2006).
Dans ce gisement, un système de failles d‘orientation privilégiée NNE -SSW et NE -SW,
contrôle les minéralisations aurifères exprimées dans des roches altérées à pyrite-quartz-séricite-
carbonates et tourmaline.
Ces minéralisations aurifères sont encaissées dans des gabbros, des microgranites, aplites ainsi
que dans des zones d‘altérations hydrothermales intenses.
La minéralisation aurifère s‘exprime sous forme de filons, veinules, lentilles et stockwerk. Elle
est constituée essentiellement par pyrite, pyrrhotite, arsénoppyrite, chalcopyrite, or natif et
bismuth natif. Néanmoins l‘originalité dans la paragenèse minérale est la présence de
wolframite, topaze et barytine.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
150 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LA MINERALISATION GYPSYFERE DE GHARDAIA
Abdellah CHABBI
Université de Ghardaïa
chabbiabdellah@yahoo.fr
La wilaya de Ghardaïa est située au centre du Sahara septentrional à environ 600 Km de la
capitale Alger. La région est caractérisée par un climat désertique, et une végétation sporadique
étroitement liée avec la pluviométrie. Les formes géomorphologiques la région sont de vastes
plateaux étagés séparés par des falaises abruptes et parsemés de buttes et d‘ergs de sables, leurs
surfaces sont recouvertes de débris de roches calcinées et modelées par les facteurs climatiques.
Du point de vue géologique la région de Ghardaïa est située dans la partie nord de la
plateforme saharienne, elle est située sur la partie ouest du bassin triasique d‘oued Mya ; c‘est
une dépression saharienne de direction SO -NE, correspondant à la partie occidentale de la
province Triasique. Les terrains connus dans région présentent un âge allant du Crétacé au
Quaternaire.
La wilaya de Ghardaïa possède des réserves très importantes en gypses de bonne qualité,
localisées dans des formations argilo – carbonatées d‘age Sénonien sous forme de couches
métriques.
Les réserves en gypse et anhydrite de gisement de Ras Fouinis (sur la route de Ghardaïa Metlili et
le gisement d‘El Kouazeh situé Ghardaïa - berrienne) son estimés successivement de : 6720260,
2503299 tonnes avec plus de 94% de plâtres pures.
Mots clés : Ghardaïa, Sahara, gypse, sénonien, Ras Fouinis, El Kouazeh.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
151 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES MINERALISATIONS URANIFERES ASSOCIEES AUX ALTERATIONS DU
SOCLE DANS LA REGION DE TAHAGGART : MINERALOGIE ET RELATION
AVEC L‟ENCAISSANT.
1
Riad CHAHDANE, 2 Omar KOLLI,
3 Ziane KAMEL,
3 Ahmed ZAHRI,
3 Djahid SAHEL et
1 Idris METREF
1 Centre de Recherche Nucléaire de Draria, B.P.43, Sebala, Draria, Alger.
2 Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie – FSTGAT -USTHB
3 Centre de Recherche Nucléaire d‘Alger, 02 Bd Frantz-Fanon – Alger.
riad.chahdane@yahoo.fr
Les minéralisations uranifères de Tahaggart représentent la plus grande concentration uranifère
connue dans le bassin sédimentaire de Tin Séririne (Sud-Est du Hoggar). Elles font partie des
gisements et indices qui constituent la province uranifère algéro-nigérienne. Celle-ci est
caractérisée par une permanence métallogénique du Cambrien au Crétacé inférieur.
Elles sont affleurantes à sub-affleurantes et se localisent le long du contact socle précambrien-
couverture sédimentaire paléozoïque (discordance infratassilienne). Elles apparaissent à deux
niveaux bien distincts :
(i) dans la partie supérieure altérée (profil d‘altération) du socle granitique et métamorphique
d‘âge protérozoïque supérieur probable et
(ii) (ii) dans le conglomérat de base de la série ordovicienne sus-jacente.
Dans le profil d‘altération, les minéralisations couvrent une grande superficie et affleurent de
façon sporadique. Elles se rencontrent associées indifféremment à des gneiss altérés, des rhyolites
altérées et à certains granites porphyroïdes altérés.
L‘étude pétrographique et minéralogique du profil d'altération montre qu‘il est composé de
kaolinite néoformée, de quartz, de goethite, d‘hématite, de micas blancs (damourite et reliques de
muscovite) et par endroits, de rutile et de minéraux accessoires (apatite, zircon, monazite). Tous
les minéraux résiduels apparaissent souvent craquelés.
La minéralisation elle-même est composée par des minéraux jaunes, verts et jaune verdâtre sous
forme disséminée, en veinules et en pellicules le long des plans de schistosité. L'examen, au
microscope optique, au MEB et par rayon X, montre que la minéralisation est de type supergène,
à U6+
. Elle est composée de l'association minérale suivante : autunite, torbernite, métatorbernite,
ulrichite, sabugalite, uranophane et carnotite. Ces minéraux apparaissent sous forme de cristaux
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
152 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
automorphes, sous forme disséminée, en tablettes, en enduits microcristallins, en remplissage de
microfissures ou encor soulignant les clivages et les craquelures des minéraux de l‘encaissant. Ils
se trouvent adsorbés (adsorption de U6+
) par la kaolinite, le quartz, l'apatite et d'une manière
moindre les oxydes et hydroxydes de fer. Les différentes observations conduisent à suggérer une
mise en place de la minéralisation synchrone à l'altération chimique.
La source de cette minéralisation uranifère serait probablement liée aux minéraux accessoires des
formations cristallines du socle. L‘altération supergène, la perméabilité, les conditions Eh, pH du
milieu et la paléotopographie du socle semblent être les paramètres essentiels qui ont guidé la
libération, le transport, l‘accumulation et la précipitation de l‘uranium dans le profil d'altération.
Mots-clés : Tahaggart, Hoggar, socle, profil d'altération, kaolinite, minéraux accessoires,
uranium (U6+
), minéralisation uranifère.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
153 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
SIGNIFICATION DE LA PRESENCE DE LA TOURMALINE DANS LES FILONS
AURIFERES DE L'ISKEL (HOGGAR OCCIDENTAL), L‟INTERET POUR LA
PROSPECTION DES GISEMENTS.
1 Ismahane CHAOUCHE,
2 Mokrane KESRAOUI,
3 Yves FUCHS
1 SGN/ANGCM. Val d‘Hydra, tour B 2
eme étage.
2 Laboratoire de Métallogénie et du Magmatisme de l‘Algérie, FSTGAT, USTHB.
3 Université Paris Est-Marne la Vallée, France.
Ismahane.Chaouche@angcm.mem.gov.dz
La tourmaline, par son omniprésence dans les filons de quartz aurifères, apparaît comme un
minéral clé dans la compréhension des conditions ayant présidé lors du dépôt de l'or. Les
différentes analyses effectuées sur les tourmalines dans les filons de quartz aurifères des indices
du terrane d‘Iskel (Hoggar occidental) ont amené, chacune, des éléments de réponse.
Le Microscope Electronique à Balayage a révélé des zonages dus à la variation de composition
chimique dans ces tourmalines. Cela pourrait être dû à une contamination épisodique des fluides.
La microsonde électronique a révélé que ces tourmalines évoluent du centre du système
hydrothermal, où les fluides sont chauds, avec des foïtites, termes très alumineux dans lesquels le
site X est totalement vacant à fort déficit en alcalins, vers l‘extérieur avec des solutions solides
schorl-dravite ayant des températures de dépôt les plus basses. Cette évolution est représentée par
la formule suivante:
1(2Fe2+
,1Al3+
)3Al6Si6O18(BO3)3(OH)3(OH,O)1 Na1(Fe2+,Mg2+)3Al6Si6O18(BO3)3(OH)3(OH,F)1
La Spectroscopie Mössbauer a mis en évidence la coexistence de Fe2+
avec Fe3+
en site Y, ce qui
correspond à des conditions de dépôt plus oxydantes lors de leur formation (O2 plus élevée). Par
contre il peut y avoir des oxydations ultérieures attestées surtout par une déshydroxylation
(déprotonation) du groupe OH externe, sensiblement visible au niveau des spectres infra-rouge et
Raman.
Le processus d‘oxydation des tourmalines (fréquent dans les gites d‘or) suggère qu'elles ont pu
jouer un rôle de tampon pour les solutions oxydantes transportant l'or et favoriser la précipitation
de ce dernier élément. Leurs propriétés physiques (piézo électricité,… etc.) peuvent en favoriser
le dépôt. Dans quelle mesure? Certains auteurs ont déjà ouvert des pistes.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
154 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ANALYSE DES DONNEES AEROMAGNETIQUES
DANS LE HOGGAR OCCIDENTAL
(DECONVOLUTION D'EULER)
1 M. DJEDDI,
1 N. ZAOURAR,
1 N. RAHAI &
2 N. ZIANI
1 Laboratoire de Géophysique, FSTGAT, USTHB, BP 32, 16123 Bab-Ezzouar, Alger,
Algérie. 2 Centre de Recherche Nucléaire de Draria BP 43, Sebala, Draria, Alger.
La disponibilité d‘un important volume de données aérogéophysiques dans le Hoggar occidental,
et la particularité géologique certaine de l‘un des terranes que le môle In-Ouzzal lui appartenant,
en sont un critère de choix pour l‘étudier sous son aspect magnétique. Ces travaux constituent
ainsi une base de données de plus pour une éventuelle utilisation dans la recherche et
l‘exploration des matières premières. Le môle In-Ouzzal constitue une exception dans le Hoggar
du fait qu‘il ne fut ni déformé, ni métamorphisé au panafricain en demeurant un bloc rigide et à
un niveau structural peu profond.
Notre travail a pour but l‘interprétation qualitative des cartes aéromagnétiques du môle In-
Ouzzal, afin de mettre en évidence les traits structuraux de la zone d‘étude, la détection des
failles existantes par l‘utilisation de différents filtres, ainsi que l‘estimation des profondeurs des
sources magnétiques en appliquant la méthode de la Déconvolution d‘Euler.
L'application des différents filtres a permis de mettre en évidence les grands traits structuraux du
môle In-Ouzzal, ses limites ainsi que les accidents tectoniques subméridiens caractéristiques du
Hoggar, et les accidents de direction E-W, notamment la faille situé dans la partie centrale du
môle In-Ouzzal.
Nous avons aussi constaté trois classes principales de sources magnétiques qui se distinguent
spatialement dans le môle In-Ouzzal. Une source profonde liée à l‘ouverture crétacée (la partie
médiane du môle). L‘ensemble des accidents et des failles existant dans la zone d‘étude. Enfin,
deux groupements de sources peu profondes situés au nord du môle In-Ouzzal.
L'ensemble de ces résultats permet d'élaborer un modèle de distribution des matières magnétiques
et peut servir d‘une part, aux études de faciès et d‘autre part, aider à la cartographie géologique
de la région. Il est à noter la grande résolution et l'efficacité de la Déconvolution d‘Euler dans le
cas des contacts et des failles.
Mots clés: Aéromagnétisme, filtres, Déconvolution d'Euler, facies, Hoggar Occidental.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
155 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CRYSTAL CHEMISTRY OF TOURMALINE AND SUBORDINATED
BOROSILICATES IN AU AND U BEARING HYDROTHERMAL SYSTEMS.
Yves FUCHS
Laboratoire Géomatériaux et Environnement, Institut Francilien des Sciences Appliquées
Université Paris Est Marne la Vallée
yves.fuchs@univ-mlv.fr
Borosilicate (mainly tourmaline and dumortierite and in some cases danburite or reedmergnerite
an albite type mineral where B substitutes for Al) are important hydrothermal alteration minerals
in hydrothermal systems associated to economic gold and/or uranium deposits and some non
economic occurrences.
Novazza in the Bergamasc Alps, Northern Italy (uranium with some subordinated zinc and
molybdenum), Val Vedello also in Bergamasc Alps, Northern Italy (uranium), Ben Lomond in
Queensland, Australia (uranium and molybdenum), Lincoln Hill in Nevada, USA (gold and zinc),
Jack Creek in Montana, USA (gold), Novoveska Huta in Slovakia (uranium, molybdenum and
copper), some gold deposits Russia, in Burkina Fasso and in Hoggar (Algeria) belong to this type
of deposits.
In most cases the deposits and the associated hydrothermal systems are located in cyclic volcanic
piles in a Basin and Range post-orogenic setting.
Pervasive hydrothermal alteration in these systems induces important tourmalinisation processes
(mainly schorl-dravite). Dumortierite is the most frequently other borosilicate present. The
horizontal extent of pervasive alteration ranges within several hundred of meters to 3 kilometres
(Novazza). On the basis of core and field examination the hydrothermal alteration extent is
known down to a depth of 400 m in some of the fields.
From the outer limit toward the centre of the hydrothermal system one can successively meet
associations with Fe rich Ca-tourmaline+chlorite, tourmaline with an increasing deficiency of
occupation of the X site and, finally totally alkali deficient tourmaline (foïtite) occurring in
association with pyrophyllite. In the most central zone association of dumortierite with
andalousite and quartz is frequent (Novazza, Lincoln Hill, Ben Lomond).
In some deposits (Ben Lomond, Jack Creek, Los Acuélos in Chile) the microprobe analyses of
dumortierite show particularly high content in As (1.43% As2O5 in Jack Creek, 0.075 APFU) and
Sb (2.04% Sb2O3 in Ben Lomond, 0,081 APFU). The composition of the dumortierite of these
deposits has an intermediate position in the dumortierite-holtite solid solution: (Al1-x
x)Al2Al4Si3BO18-x(OH)3x↔holtite(Al,Ta, )Al6(BO3)(Si,Sb3+
,As3+
) 3O12(O,OH, ) 3.
Mössbauer spectra of tourmalines show a typical evolution from the outer part of the
hydrothermal system toward the central area with changes in the Fe2+
/Fe3+
ratio as well as in the
structural attribution of the fitted doublets. The results were compared to those of hydrothermal
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
156 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
tourmaline samples synthesized at different T (from 400°C to 650°C) and different buffered O2
conditions. It is then possible to classify natural hydrothermal tourmalines on the basis of their
cristallochemical composition and the results obtained by Mössbauer Effect spectrometry. The
accuracy of the results was controlled on the basis of fluid inclusions in quartz and δS34/32
on
sphalerite/pyrite in Lincoln Hill (Nevada, USA).
The relationship between this borosilicate-rich hydrothermal systems and the frequently
neighbouring gold bearing epithermal systems (Montana Tunnels near Jack Creek, Rochester
Mine and Floridia Canyon near Lincoln Hill) remains unclear. The question of the relationship of
these hydrothermal systems with the tectonic activity in the Basin and Range system is quite
exciting and its study could give important guides for exploration.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
157 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ANALYSE FRACTALE DES MESURES AERO-SPECTROMETRIQUES
DE LA REGION DU HOGGAR (ALGERIE)
1 Said GACI,
1 Naima ZAOURAR,
2 Louis BRIQUEU &
1 Mohamed DJEDDI
1 Département Géophysique- FSTAT- Université des Sciences et de la Technologie Houari
Boumediene (USTHB)-Alger, Algérie. 2 Laboratoire Géosciences- Université Montpellier 2, 34095 Montpellier, France
said_gaci@yahoo.com
Les données aéro-spectrométriques sont d‘un grand apport pour la compréhension et
l‘établissement du modèle lithosphérique du sous-sol. Pour les rendre exploitable, les mesures
brutes doivent subir certains prétraitements (interpolation, corrections des effets de Compton,
d‘altimétrie et du bruit de fonds). Ces opérations risquent d‘altérer la composante stochastique
des données, censée contenir des informations sur les hétérogénéités du milieu.
Dans cette étude, nous présentons une analyse fractale des mesures aéro-spectrométriques
enregistrées dans la région du Hoggar. Nous montrons que le caractère fractal des données brutes
n‘est pas affecté par l‘ensemble des traitements préliminaires. De plus, un autre résultat important
mis en exergue, est le fait que les cartes de l‘exposant de Hurst (H) locales estimées pour les
mesures brutes et les mesures prétraitées présentent des valeurs H très proches. L‘analyse fractale
pourra alors s‘effectuer directement sur les mesures brutes en gardant la composante stochastique
intacte.
Mots clés: Hoggar, données aéro-spectrométriques, fractal, exposant de Hurst.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
158 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES MINERALISATIONS SULFUREES Fe-Cu-Pb-Zn-(Ag ET OR LIBRE) DES MONTS
D‟OUGARTA : UN MODELE HYDROTHERMAL LIE AU VOLCANISME SUBAERIEN
A AERIEN
1Khadidja GRAÏNE et
2Abderrahmane MEKKAOUI
1Laboratoire de métallogénie, USTHB, Alger
2Faculté des sciences et Technologie, département d‘Hydraulique, Université de Béchar
Les volcanites des monts d‘Ougarta représentent un volcanisme fissural, sub-aérien à aérien, mis
en place à la faveur de la direction NW-SE. Elles forment des intrusions en dykes et dômes au
sein des terrains paléozoïques qui débutent par un Cambrien « présumé » et se terminent par le
Dévonien.
Des filons à sulfures et barytine sont encaissés dans les différents systèmes stratigraphiques
ougartiens :
Le Cambrien « présumé », en contact direct avec les intrusions, encaisse la racine des filons qui
montrent une paragénèse de relative haute température (environ 300°C). Elle est représentée par :
Pyrite - Chalcopyrite - Bornite ± Cuivres gris ± Mathildite ± or libre. La chalcocite, issue de
l‘altération hydrothermale de la chalcopyrite est omniprésente. La gangue est formée de quartz
massif qui résulte de la silicification intense de la barytine.
Dans l‘Ordovicien, le sulfure dominant est représenté par la galène. La gangue est toujours
siliceuse et la barytine est encore visible. La température de cristallisation se rapporte, en
moyenne, à 250°C.
Dans le Silurien, la sphalérite, dont la température de formation, est de l‘ordre de 200 à 150°C,
existe mais reste rare.
Dans le Dévonien, le Zn s‘exprime sous forme d‘anomalie géochimique.
La zonalité minéralogique verticale, observée à l‘échelle régionale et centrée sur les volcanites
rapporte les minéralisations des monts d‘Ougarta à des gîtes hydrothermaux filoniens liés à un
volcanisme proche de la surface.
L‘âge des minéralisations serait, comme les volcanites, au moins permo-carbonifère
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
159 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE DES MINERALISATIONS AURIFERES ASSOCIEES AUX SERIES VOLCANO-
SEDIMENTAIRES DU NEOPROTEROZOÏQUE DE LA REGION DE TIN EZZERARINE,
TIN ZOUZAT , AOUIKER ET IN ABBEGUI (HOGGAR CENTRAL)
Guessoum N. 1 , Mezered H.
2 et Aissa D.E.
3
(1) Centre de Génie Parasismique, Alger, (2) ORGM, Tamanrasset ,(3) Labo de Métallogénie-
USTHB Alger
Le terrane de Laouni qui fait partie du Hoggar central se distingue surtout par l‘abondance
d‘intrusions de granites post-tectoniques riches en minéralisations stano-wolframifères, et de
granitoïdes calco-alcalins porphyroïdes dans un socle gneissique et amphibolitique. Les
formations volcano-sédimentaires néoprotérozoïques associées à des intrusions de gabbros,
affleurent sous forme de bandes linéaires N-S se surimposant à des failles profondes. Ces
formations encaissent des filons de quartz plus ou moins riches en or dans les régions de
Tin Ezzerarine, Tin Zouzat , Aouiker (fig 1)
Fig. 1 : Plan de situation des travaux de prospection réalisés par l‘ORGM
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
160 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Une coupe générale des formations d‘Est vers l‘ Ouest montre des formations gréseuses du
Tassili, suivies en contact tectonique à l‘ouest par des formations du Néoprotérozoïque (laves
basiques et leurs tufs, andésites, andésito-basaltes, gabbros) et des schistes; recoupées par des
granites plus à l‘ouest.
Les bassins volcano-sédimentaires néoprotérozoïques intrudés de gabbros sont les terrains hôtes
préférentiels de ce type d‘occurrences aurifères. Notons aussi la présence importante de schistes
graphiteux, autour des intrusions gabbroïques.
-A Aouiker, Tin Ezzerarine, Tin Zouzat et In Etei, les minéralisations se présentent sous forme
de filons, veinules, filonnets, stockwerks, , lentilles et zones bréchiques . Les roches encaissantes
sont très variées : gabbros, diorites, porphyrites, laves volcaniques (basaltes et andésites)
séricito-schistes, schistes mylonitisés, niveaux de schistes et quartzites noirs, schistes graphiteux
, métasomatites noires.
La Succession paragénétique minérale dans ces filons est la suivante :
• -Tourmaline
• -Epidote
• -Chlorite
• -Calcite
• -Quartz
• -Magnétite
• -spécularite
• -Pyrite
• -Chalcopyrite
• -Cuivre gris
• -Pyrrhotite
• -Or natif
• -Chalcocite
• -Covéllite
• -Goethite
L‘association Tourmaline, spécularite, magnétite, cuivre gris, pyrrhotite distingue les filons
d‘Aouiker, Tin Ezzerarine, Tin Zouzat et In Etei i et Tin Zerarine du rese des autres filons
auriféres du Hoggar
-A In Abeggui, (fig 2) l‘or est porté par un réseau de veines de quartz et de zones d‘altérations
hydrothermales à quartz-séricite-pyrite-tourmaline qui soulignent des zones de fractures. La
roche encaissante est une intrusion de gabbro mise en place au sein d‘un bassin
volcanosédimentaire épizonal d‘âge néoprotérozoïque. Cette intrusion se présente sous forme
d‘un corps allongé N-S dont la partie centrale est matérialisée par des pyroxénites à olivine alors
que les bordures sont matérialisées par des gabbros riches en titane qui passent parfois à des
gabbro-diorites, voir même à des diorites.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
161 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig 2 : Situation du gisement d‘In Abegui par rapport aux indices d‘In Etei.
Ces minéralisations aurifères sont encaissées dans des gabbros, des microgranites, aplites ainsi
que dans des zones d‘altérations hydrothermales intenses.
Notons tout de même qu‘elles sont surtout concentrées sur la bordure nord du massif de gabbro,
là, où la fracturation et les altérations hydrothermales sont particulièrement intenses.
La paragenèse du gisement est caractérisé par l‘association minéralogique suivante: quartz,
tourmaline, topaze, wolframite, pyrrhotite, pyrite, arsenopyrite, - chalcopyrite Bismuthinite
Bismuth natif, galene, -or natif. (Tableau 1)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
162 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Conclusion :
Les minéralisations de la marge sud-est du terrane de Laouni montrent certaines particularités
par rapport aux autres gisements et indices aurifères du Hoggar :
-ils sont localisés sur la zone marginale d‘un bloc tectonique
-ils montrent des morphologies variées, irrégulières et exceptionnelles
-ils montrent une association à spécularite, magnétite, cuivre gris, pyrrhotite
-présence exceptionnelle de wolframite et topaze associés à la paragénése aurifère dans le
gisement d‘In Abegui
Bibliographie succincte :
Aissa D.E., Talbi M. , Lazouni A. , Kesraoui A. & Nedjari S. 2002 . Les minéralisations
aurifères du Hoggar (Sud algérien) et leurs relations avec les zones de cisaillements
lithosphériques- Bull. Serv. Geol. Algérie. Vol.13, n°2, pp. 1-23 , 9 fig. 8 ph.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
163 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Boutrika R. (2006) : Contribution à l‘étude des minéralisations aurifères liées aux aplites et
microgranites de la région d‘In Abeggui et aux rhyolites d‘Afra Héouhine (Hoggar Central) –
Thése de Magister-USTHB Alger
Boutrika R. & Aissa D.E. . 2006 Etudes pétrographique et minéralogique de l‘indice aurifere
d‘Afra Heouhine (feuille Tahifet Hoggar central). XII° Séminaire National des Sciences de la
Terre – université d’ORAN – p.61
ORGM (1993) Rapport sur les travaux de prospection aurifère réalisés dans le périmètre d’In
Abeqgui
O.R.G.M. – Documents internes inédits
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
164 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES POTENTIALITES MINIERES ET LES RESSOURCES BIOLOGIQUES ET
ECOLOGIQUES DES CHOTTS DU SUD DE L‟ALGERIE
Messaoud HACINI
Laboratoire de Biogéochimie des Milieux Désertiques, Université Kasdi Merbah,
BP 511, 30000 Ouargla, Algeria.
hacimess@yahoo.fr
Plusieurs études ont été réalisées, dans plusieurs régions du monde, dont le but est l‘analyse
chimique des saumures des lacs salés et de comprendre le chemin d‘évolution des saumures.
L'évolution géochimique des lacs salés est régie par la composition des sources d‘alimentation.
Le concept de formation des minéraux évaporitiques à été traité par Garrels et Mackenzie (1967),
Hardie et Eugster (1970); Eugster et Hardie (1978). Un grand nombre de travaux de recherches
sont disponibles sur l‘interaction eau / roche et les facteurs contrôlant ces interactions. Eugster
et Smith (1965); Hardie (1968); Eugster et Jones (1979); Bois et Sanford (1990). Egalement, un
récent travail de recherche de Yan et al. (2002) a mis en évidence que les modèles existants sont
influencés par des conditions locales, les variations lithologiques, les modèles de l‘hydratation et
les paramètres physico-chimiques des sources d‘alimentation.
Les études des Chotts ou le système évaporitique en Algérie sont rares. Il faut noter l‘étude de
Bouhlila, R. (1994), sur un modèle de simulation des interactions entre sels et saumures et
l‗estimation de l‘évaporation des eaux souterraines du chott Chergui et l‘étude de Saltec-lavelin
(1983), dont le but est l‘exploitation du Chott Merouane. Les études des chotts du Sahara algérien
est aussi très rares notant les études faites par Hacini, et al 2006, Hacini, M ; 2006, Hacini et al
2008, Hacini et al 2010, sur le chott Merouane. Ces études présentent plusieurs objectifs, soit
sur le plan géologique, géochimique, économique, biologique et environnemental.
Les lacs salins présentent des richesses économiques très importantes, soit sur le plan
minier ou sur le plan biologique ou même écologique. Il faut également noter l‘exploitation de
plusieurs types de sels : halite, les sels potassiques, le lithium (80% de la production mondiale
provient des lacs salés), le borax, le potassium, les nitrates, les carbonates de sodium, les zéolites
…etc.
Le présent travail à pour objectif la mise en évidence des potentialités minières et les
ressources biologiques de ces écosystèmes aquatiques.
Mots clés : Saumures, Cycle géochimique, évaporites
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
165 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES MINERALISATIONS LIEES AU SEGMENT NE DU DJEBEL AZREG-DJEBEL
KHENCHELA (NE DE L‟ALGERIE) : GEOLOGIE, GITOLOGIE ET APPORT DE
L‟ETUDE DES INCLUSIONS FLUIDES.
1&2
Omar HADDOUCHE et 2 Abdelhak BOUTALEB
1 UMMTO – Tizi Ouzou ;
2 LMMA - FSTGAT – USTHB
L‘axe Djebel Azreg-Djebel Khenchela, recèle de nombreux petits gîtes à Ba-Pb (Zn-Cu-Hg) qui
se répartissent en amas stratoïdes d‘aspects lenticulaires dans les niveaux dolomitiques à
Orbitolines, alternés avec des calcaires, des marnes et des pélites sombres de l‘Aptien inférieur
(Ichmoul), dans les filons et veines encaissés dans les formations calcareo-dolomitiques et
gréseux albo-aptiens (Aïn Mimoun) et dans les veines et imprégnations dans les grès et argiles de
l‘Hauterivien (Taghit-El Hrig).
Ces minéralisations sont caractérisées par une association minérale composée principalement de
barytine, galène, accompagnées localement par du cuivre gris, du cinabre, de la chalcopyrite, de
la pyrite et divers produits d‘oxydation. Les textures des minerais sont de type extensif,
représentées surtout par des brèches d‘effondrement, des rubanements, des disséminations et des
veinules. L‘étude pétrographique et métallogénique montre une mise en place de façon
épigénétique, liée à des phénomènes de dissolution-recristallisation (dolomitisation-silicification)
et de Kaolinitisation (particulièrement dans le gîte de Taghit).
L‘étude microthemométrique des inclusions fluides piégées dans divers minéraux (quartz,
barytine et calcite) associés aux minéralisations d‘Ichmoul et d‘Aïn Mimoun montre des fluides
salés (riches en Ca, Na et Cl) et relativement chauds (100°C à 250 °C). Ces caractéristiques
correspondent à des fluides des eaux de formation issues de bassins sédimentaires et montrent
une analogie avec les gîtes localisés au NW dans le Hodna-Sétifien (Boutaleb et al, 2000;
Boutaleb, 2001) ou au NE dans la zone des diapirs (Akrour, 1991; Bouzenoune, 1993;
Haddouche et al; 2004 ; Sami, thèse en cours) et même plus au Nord dans le domaine interne
(Kolli et al, 1999).
Les gîtes liés au segment NE de Djebel Azreg-Djebel Khenchela, ainsi que ceux observés plus au
nord dans les monts de Batna (Djendeli, Tenoun Kenine) montrent une distribution selon des axes
NE. Ces minéralisations se calquent sur des accidents majeurs de socle (avec des ruptures locales
matérialisées par des accidents NW-SE), délimitant de part et d‘autre le bassin subsident de
Timgad. Ce genre d‘accidents sont responsables de la structuration en blocs basculés des bassins
sédimentaires du NE algérien, initiées au Jurassique (Herkat, 1999). Les événements
géodynamiques de convergences durant la phase Eocène supérieur « intra-lutétienne » à Miocène
(Guiraud, 1973; Obert, 1974; Mahdjoub, 1991; Aïssaoui, 1984 ; Addoum, 1995; Herkat, 1999 ;
Marmi et Guiraud, 2006) sont probablement responsables de l‘expulsion de fluides
minéralisateurs des bassins subsidents, selon le modèle de Van Balen et Cloetingh. (1994) et tel
que proposé par Boutaleb (2001) pour les minéralisations du sétifien-Hodna, suivie du dépôt des
minéralisations de type amas stratoïdes (en lentilles et disséminations dans les calcaires
dolomitisés du Crétacé inférieur). La phase d‘extension Miocène terminal-Pliocène-Quaternaire
(Aris, Coiffait et Guiraud, 1998) génère des failles normales subverticales et des fentes de tension
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
166 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
qui joueront le rôle de réceptacle aux minéralisations de type filonien et veines encaissés dans le
Crétacé inférieur (Hauterivien, Barrémien, Aptien et Albien). La présence de brèches
sédimentaires minéralisées miocènes, laissent supposer que les solutions minéralisatrices ont
atteint au moins les niveaux inférieurs du Miocène.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
167 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MINERALISATIONS DU HORST DE GHAR ROUBANE
(TLEMCEN, ALGERIE NORD-OCCIDENTALE)
N. HADJ MOHAMED & A .BOUTALEB
Laboratoire de métallogénie FSTGAT/USTHB
hadj_nacera@yahoo.fr
Le domaine tlemcenien forme la marge septentrionale des hauts plateaux algéro-marocains. Les
monts de Ghar Roubane et du tenouchfi qui font partie de ce domaine se caractérisent par une
structure en horsts et grabens, délimité au Nord et au Sud par deux grandes failles presque
parallèles de direction Est- Ouest.
Le horst de Ghar Roubane comprend une série de schistes et quartzites, plissée et métamorphisée lors
des mouvements hercyniens, au sein de laquelle sont injectés les granites et dacites viséens du Tairet
et Bou Abdous, au Nord Est de Ghar Roubane et d‘El Abed.
En considérant leurs encaissants, leurs caractères morphologiques, structuraux et paragénétiques,
les gîtes du horst de Ghar Roubane et du Ténouchfi peuvent être regroupés en plusieurs ensembles :
1. veines de quartz N 110° à 150° E, à or, arsénopyrite, liées aux roches granitiques et les schistes des horsts
de Ghar Roubane.
2. Filons de Barytine et polymétaux (Pb-Zn et ± Cu), de direction générale N 45° E, dans les Beni Snouss ;
ils sont encaissés dans le socle de quartzite - schistes et granitoïdes, recoupant en partie le Jurassique de
Ghar Roubane. Ce sont les filons à Pb (accessoirement Zn) de Ghar Roubane et de Beni Abir.
3. Les filons de Menchar et Beni Bahdel sont à barytine dominante avec accessoirement du plomb et du
zinc.
4. Minéralisations stratiformes à Pb-Zn dans la mine d‘El Abed et de Deglen et du remaniement de cette
minéralisationde Deglen.
Les résultats préliminaires de l‘étude microthermométrique des filons de quartz, calcite et barytine
permettent de séparer une métallogénie hercynienne de la métallogénie alpine.
Mots clés : Aire métallogénique occidentale, Ghar Roubane, Ténouchfi métallogénies hercynienne et
alpine superposées, filons de Barytine et polymétaux, inclusions fluides.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
168 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MINERALISATIONS A CUIVRE, ZINC, MOLYBDENE, OR ET TUNGSTENE LIEES
AUX FORMATIONS VOLCANO-SEDIMENTAIRES NEOPROTEROZOÏQUES DU
HOGGAR OCCIDENTAL
Ahmed HAMIS et Djamel Eddine AISSA
Laboratoire de métallogénie, USTHB Alger
hamis_ahmed@yahoo.fr
Les bassins volcanosédimentaires du Hoggar constituent un sîte privilégié pour le dépôt de
minéralisations métalliféres (or, cuivre, uranium, …). On choisira l‘exemple du bassin de Chet
Iller pour illustrer ce phénoméne. Ce bassin édifié au cours de l‘orogenèse panafricaine est
composé de deux séries volcano-sédimentaires d‘âge néoprotérozoïque, métamorphisées dans
le faciès schistes verts.
A la base, la série Chet Iller est à dominante gréso-pélitique, avec des termes volcaniques (acides
et basiques). Des plutonites et des roches hypovolcaniques de faibles profondeurs l‘intrudent en
plusieurs endroits et provoquent un métamorphisme de contact. Ces dépôts de type flyschoïdes
se sont déposés dans une marge active.
Au sommet, la série Ameskor surmonte en discordance la série Chet Iller. Elle est
composée de termes détritiques terrigènes et volcaniques bimodaux.
Les termes détritiques souvent grossiers et à dominance de grauwackes et arkoses témoignent
d‘une sédimentation assez rapide d‘une phase orogénique.
Les termes volcaniques témoignent d‘une forte activité magmatique à la fin du Néoprotérozoïque.
Dans ce bassin se sont mises en place de nombreuses occurrences métallifères encaissées
dans des faciès différents, essentiellement volcaniques (séries Chet Iller et Ameskor). Ces
minéralisations se présentent sous forme disséminées, en petits amas lenticulaires et/ou en
remplissage de fissures.
Les indices du fossé Chet Iller montrent en surface une minéralisation secondaire de
cuivre caractéristique des zones supergènes : Cuivre gris – chalcocite – covellite – malachite et
azurite. Les roches encaissantes sont des schistes tachetés, chloritoschistes, leptynites, schistes
d‘origine mafique, métagrès et métavolcanites acides et basiques.
En profondeur, dans la série Chet Iller sont observés deux types de minéralisations
polymétalliques :
Une minéralisation à Cu - Zn caractérisée par une paragenèse à Pyrite, Magnétite,
Sphalérite, Chalcopyrite, molybdénite et or encaissée dans des métavolcanites basiques
entièrement transformées.
Une minéralisation à Cu - W caractérisée par une paragenèse à Pyrite, Magnétite,
Pyrrhotite, Wolframite, Chalcopyrite et Scheelite, encaissée dans des épidiorites.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
169 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La série Ameskor est caractérisée par une minéralisation cuprifère à pyrite - chalcopyrite et
polymétalliques à Cu-Zn et Pb.
L‘Au est rarement libre, les toutes premières analyses rapides révèlent des teneurs de
l‘ordre de 2g/t.
Les minéralisations du bassin Chet Iller seraient associées au plutonisme post
orogénique, responsable dans la mise en place des minéralisations aurifères et wolframe - étain
du Hoggar. Le caractère épithermal de ces concentrations cuprifères et polymétalliques est
caractérisé par une intense propylitisation des roches encaissantes.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
170 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MINERAUX PRECIEUX ET GEMMES EN ALGERIE
Ahmed HAMIS et Djamel Eddine AISSA
Laboratoire de métallogénie, USTHB Alger
hamis_ahmed@yahoo.fr
L‘Algérie recèle un potentiel inestimable en minéraux précieux et gemmes qui ne demandent
qu‘à être étudiés et valorisés.
Les terrains cristallophylliens et plus particulièrement les socles anciens sont les sites
privilégiés de ces minéraux ; aussi distingue –t-on par ordre d‘importance les régions
suivantes :
1-Le Hoggar représente la région la plus riche en minéraux précieux et gemmes qui sont
associés aux pegmatites, granites, roches volcaniques effusives, roches métamorphiques de
contact, roches métasomatiques et processus hydrothermaux. Les principaux minéraux
rencontrés sont ceux des groupes du béryl, corindon, quartz, améthyste, quartz piézo-
électrique, fluorite, zircon, apatite, grenat, tourmaline, topaze, olivine, pyroxénes, kyanite, ,
andalousite, , turquoise ,opale, calcédoine agate,….
2- Le Sud-Ouest algérien ( Eglabs, Monts de l‘Ougarta, Béchar, Regane) est également
perspectif par la présence de zircon, ilménite, améthyste, citrine, corindon fluorite, , rutile,
apatite, , tourmalines, topaze , kyanite, turquoise ,opale, calcédoine,silex , azurite, malachite,
graphite, agate. Ce dernier minéral est particuliérement abondant
3- Le Nord de l‘Algérie (massifs cristallophylliens de Grande et Petite Kabylie, Edough,
massifs volcaniques) est également perspectif, mais en quantités relativement moins importantes :
améthyste, quartz fumé, citrine, corindon, fluorite, zircon, apatite, grenat, tourmalines, olivine,
beryl, pyroxénes, kyanite, andalousite, cordiérite, turquoise , azurite, malchite, opale,
calcédoine, agate,….
En outre, divers gisements de roches ornementales peuvent-être valorisés à l‘exemple des bois
silicifiés, marbres-léopard, marbres roses, migmatites polycolorées, granites rouges, talcites et
magnésites
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
171 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PARTICULARITES MINERALOGIQUES ET GEOCHIMIQUES DU GRANITE A
METAUX RARES DE TILLIK (LAOUNI, HOGGAR CENTRAL)
1 Ahmed HAMIS,
1 Mokrane KESRAOUI,
1Hassen KERDOUN et
2 Christian MARIGNAC
1 Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie, FSTGAT - USTHB
2 Ecole des Mines de Nancy France
hamis_ahmed@yahoo.fr.
La petite coupole de Tillik, située dans le Sud Ouest du terrane de Laouni, est exceptionnelle car
constituée en grande partie d'un granite blanc verdâtre, couleur visible de loin. Elle est encaissée
dans des granites grossiers porphyroïdes et des roches fortement métamorphisées. Elle est
contrôlée par des failles NNE-SSO.
Ce granite occupe le centre du massif et s'enrichi en topaze vers la périphérie en devenant de plus
en plus blanchâtre. Sa texture est à quartz en "snow ball", elle est caractéristique des granites à
métaux rares. Il est constitué en grande partie d'albite automorphe, de microcline et de quartz
globuleux. Son mica est une zinnwaldite riche en fluor, manganèse et rubidium. Les minéraux
accessoires déterminés au MEB sont la columbo-tantalite, la monazite (Ce), la cerianite (Th), la
melanocerite et la fluocerite. La columbo-tantalite est zonée avec un cœur de ferrocolumbite
s‘enrichissant en Mn et une bordure de manganocolumbite montrant un trend d‘évolution vers de
la manganotantalite. Le passage du cœur vers la bordure est marqué par un hiatus assez net dans
l‘évolution des rapports Mn/Mn+Fe et Ta/Ta+Nb.
Le granite est très siliceux, riche en Na2O + K2O et pauvre en fer, calcium et phosphore. Les
éléments traces sont caractérisés par des teneurs élevées en Rb, Ga, Sn, Ce, Zn, Cr et des rapports
Nb/Ta et Th/U supérieurs à l‘unité. Il est peralumineux et, dans le diagramme A versus B de
Debon et Le Fort (1988), il forme un trend dans la continuité de celui des alaskites de l‘Iskel et
parallèle à celui du granite de Beauvoir sans en atteindre son degré de peraluminosité. Les
spectres de Terres Rares sont de type mouette avec des effets tétrades bien marqués. Nous
pouvons classer le granite de Tillik parmi les granites à métaux rares (GMR) du Hoggar malgré le
fait qu‘il ne présente pas d‘indices de mélange de magmas comme ceux d‘Ebelekane et de Rechla
par exemple. Cependant, il a pu cristalliser soit à partir d‘un magma alaskitique très évolué type
Egelé soit à partir d‘un magma peralumineux donnant des GMR et se fractionnant normalement.
Mots clés : Tillik, granite à métaux rares, columbo-tantalite.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
172 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES FORMATIONS FERRIFERES DU MASSIF DE L‟EDOUGH (NE ALGERIEN) ET
POSSIBILITES DE COMPARAISON A D‟AUTRES FORMATIONS FERRIFERES DU
SUD ALGERIEN.
Bachir HENNI
Département des Sciences Naturelles –Ecole Normale Supérieure B.P 92. Vieux Kouba, Alger –
ALGERIE.
Le massif de l‘Edough, témoin le plus oriental des massifs cristallins du littoral algérien, contient
d'anciens gisements et indices à magnétite ± hématite. Ces derniers, connus jusqu‘à l‘heure
actuelle, ceinturent la partie méridionale du massif. Les corps minéralisés se présentent sous
forme de couches ferrifères stratiformes plus ou moins lenticulaires de composition générale
calcitique et calco-silicatée. Les minéraux précoces sont magnétite, hématite, sidérite, quartz,
calcite, fayalite, hédenbergite et grenat. Ils sont répartis en proportions variables selon le type de
faciès de minerai et sont affectés par un métamorphisme Mn+2 se traduisant à l‘affleurement par
la présence d‘une linéation N130-N140 sur la surface des corps minéralisés et en lame mince par
une foliation concordante aux schistes encaissants. La projection des échantillons représentatifs
des corps minéralisés de Berrahal et de Bou Maïza dans le diagramme de ―Beukes‖ montre une
affinité avec des formations ferrifères (Iron formations). La localisation des corps minéralisés
dans plusieurs sites et leurs similitudes pétrographiques laissent présager que l‘étendue régionale
de la minéralisation est héritée des formations originelles ou protolithes, à caractère sédimentaire
ou volcano-sédimentaire (formations ferrifères anciennes) transformées par métamorphisme
régional. L‘interprétation des analyses des éléments majeurs et en traces des échantillons montre,
effectivement, que les corps minéralisés sont d'origine métasédimentaire (volcano-sédimentaire)
et correspondent à un mélange suivant des proportions variables entre un pôle carbonato-ferrifère
±siliceux d'origine chimique et un pôle pélitique d'origine détritique ; ou un pôle carbonato-
ferrifère et un pôle volcano-sédimentaire (Henni & Aïssa, 2007). Les formations ferrifères de
l‘Edough dérivent du métamorphisme d‘une série pélitique renfermant des intercalations de
différentes épaisseurs de chert (jaspe)-carbonates ferrugineux (à sidérite essentiellement) et des
passées de roches volcano-clastiques. La répartition plus ou moins homogène de ces
intercalations à l‘échelle régionale est matérialisée par des similitudes pétro-géochimiques notées
d‘une région à une autre du massif de l‘Edough, sur une cinquantaine de kilomètres, et
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
173 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
démontrent l‘origine volcano-sédimentaire des protolithes. Les teneurs relativement élevées en
Mn et l‘association de roches volcano-clastiques aux formations ferrifères de l‘Edough
permettent de rapprocher ces dernières aux formations ferrifères du monde (Banded Iron
Formations, BIF) et particulièrement au type ‗Algoma‘ défini par Gross (1996) d‘une part et de
procéder à de possibles comparaisons avec d‘autres formations ferrifères du Sud algérien.
Références bibliographiques :
• Gross G. A. (1996). Algoma-type iron formation. In: Geology of Canadian Mineral deposits
types, (ed) O.R. Eckstrand, W. D. Sinclair and R.I. Thorpe. Geological survey of Canada,
Geology of Canada, n°8, pp. 66-73.
• Henni, B. & Aïssa, D.E (2007): Géologie et géochimie des formations ferrifères du massif de
l‘Edough (Annaba, NE algérien). Bulletin du Service Géologique National, vol. 18, n°3, pp.297-
314.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
174 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LA GEOCHIMIE DES SABLES DU CORDON DUNAIRE DE BOUTELDJA
1 Manel KAHOUL,
2 Riad AOUISSI,
3 A. Toubal &
3 F.
ASSASI
Département de géologie – université Badji Mokhtar Annaba-Algérie
kahoulmanel@hotmail.fr
Les observations et mesures effectuées sur le cordon dunaire sableux de la côte extrême nord
oriental de l‘Algérie (wilaya d‘el TARF), d'une largeur de10km et une superficie de 183 km ²,
mettent en évidence les principaux changements dans la morphologie, la granulométrie, et la
géochimie des sédiments. Ce massif est situé entre la ville d‘Annaba et la frontière Algéro-
Tunisienne. 3 zones ont fait l‘objet de prélèvements des échantillons de sables. (RIGHIA,
BOURDIM, CAP ROSA). Les prélèvements des échantillons on été réalisés par des puits, ainsi
que des prélèvements directs sur les affleurements (les dunes et la carrière). L'analyse chimique
des échantillons de sables a été faite sur les éléments majeurs et essentiellement sur le SiO2 et le
Fe2O3. 10 échantillons dans la zone de Righia (puits et affleurements), et 11 échantillons de la
zone de Bourdim (puits et affleurements), et 3 échantillons de la zone de Cap Rosa
(affleurements). L'analyse chimique a enfin permis de déterminer les teneurs en silice et en
Fe2O3. Les concentrations essentielles de la silice ont été marquées après l‘enrichissement et la
flottation magnétique au laboratoire, les teneurs sont estimées à 99.32% de SiO2, et de 0.19 à
0.50% pour le Fe2O3. Les résultats de cette étude attestent de la richesse en silice et la faible
teneur en Fe2O3, la teneur en humidité a été déterminée. La perte au feu varie entre 0,22 et 0.86%
dans la zone de Righia cela veut dire que le sable est sec.
Mots clés : cordon dunaire, sable, morphologie, granulométrie, analyse chimique, la silice, la
perte feu
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175 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LE SOUTIRAGE DU MINERAI DE FER
CAS DE LA MINE DE BOUKHADRA – ALGERIE
1 Ouarda KAMLI,
2 A. DJELLALI,
3 L. Saad HAMIDECHE
1 Département de génie minier, Université Badji Mokhtar, BP 12 23200 Annaba-Algérie.
2Département de génie civile et hydraulique, Université de Biskra -Algérie.
3Lboratoire lerec département de physique Université Badji Mokhtar, BP 12 23200 Annaba-
Algérie.
kamliouarda@yahoo.fr
Le minerai de Fer constitue l‘une des ressources minières les plus importantes en Algérie,
de ce fait son exploitation nécessite une prise en charge spéciale.
A la différence du soutirage du minerai de Fer dans des espaces de travail ouverts
(chambre magasin, sous niveaux abattus et d‘autres), son soutirage sous le poids des roches sus
jacentes est très compliqué surtout en ayant comme objectif la contribution à la qualité des
indices d‘extractions (pertes et dilution).
Sur la base d'une modélisation physique, notre investigation nous a permis d'établir
l'influence des paramètres géométrique, physique et technologiques du point de chargement sur la
formation du tas de roches abattus et la productivité des chargeuses. L‘étude que nous avons
mené porte sur :
l‘influence de l‘obstruction du point de chargement, l‘inclinaison de l‘excavation et la forme de la
fenêtre d‘écoulement sur les paramètres du tas de roches abattus LH et VT ;
l‘influence des paramètres du tas de roches abattus dont: l‘inclinaison de l‘excavation de
chargement et la granulométrie sur, le coefficient de chargement Kch et la productivité des
chargeuses lors du processus technologique du soutirage du minerai.
Donc, l'étude du phénomène du soutirage de la matière minéralisée sous le poids des
roches stériles, a permis d'établir la relation entre les paramètres sus cités et les indices
quantitatifs et qualitatifs de l'opération de soutirage du minerai.
Mots clés: Soutirage du minerai; foudroyage du minerai; entonnoir et cheminée de soutirage;
dilution du minerai; ellipsoïde de soutirage.
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176 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
1. Introduction
l‘objectif que doivent se fixer nos entreprises minières, est celui d‘une exploitation optimale des ressources
Algériennes en tenant compte de leurs diverses caractéristiques techniques, économiques humaines et leurs
répercutions sur l‘environnement. Ceci nous contraint à réfléchir sur les travaux à réaliser, et parmi eux le
processus technologique du soutirage du minerai sous les roches sues jacente qui est très compliqués et
nécessite une prise en charge spéciale. En effet, dans ces conditions, du point de vue technologique,
l‘extraction du minerai nécessite une prise en charge spéciale afin de contribuer d‘une manière ou
d‘une autre à la qualité des indices d‘extractions (pertes et dilution). Techniquement, il a été démontré que
le volume du minerai propre dont l‘axe du mouvement vers l‘orifice du soutirage se trouve renfermé dans
une ellipsoïde, ce qui nous donne une idée pour cerner la question posée, et d‘étudier tous les facteurs
possible influant sur la variation du volume de cette ellipsoïde. Etant donné que dans la pratique minière, le
soutirage du minerai s‘effectue à l‘intérieur de blocs fermés, dans notre investigation l‘étude du phénomène
de soutirage s‘est basée sur une modélisation physique.
1. Modèle physique
Notre étude s‘est basée sur une modélisation physique du processus de formation du tas de roche
abattus, et dont le but est de déterminer la configuration de la disposition des bords du tas de
roches, sa longueur et son volume ainsi que le coefficient de chargement du godet. Les
paramètres de notre modèle ont été mesurées lors du soutirage du minerai à partir de la fenêtre de
soutirage directement dans le sol de l‘excavation de chargement (dans les conditions naturelles, la
largeur de l‘excavation BB = 4m) dont l‘inclinaison peut être variée par rapport à la fenêtre
d‘écoulement, c'est-à-dire le modèle physique est conçu à effectué des essais suivant divers angle
d‘inclinaison de l‘excavation de chargement. L‘échelle de la modélisation est pris égale à 1 :50,
le modèle physique est préparé par du bois et du plexiglas, représente un bunker de section
transversal de forme rectangulaire fig.10 suivant des dimensions 0,5x0,2x0,1m, a partir duquel, le
minerai s‘écoule à travers des fenêtre de dimensions 0,06x0,08m. Vers la fenêtre d‘écoulement
du minerai, une excavation minière de portée 0,15m, destinée pour le chargement du minerai
abattu, est construite suivant un procédé de montage et démontage de parois pour permettre la
variation de son inclinaison de 90 jusqu‘à 30° suivant un pas de 10°. La surface de la section
transversale de la fenêtre d‘écoulement du minerai est constante est égale à 12m2 dans les
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
177 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Conditions naturelles. Pour la modélisation nous avons pris du minerai de la mine de Boukhadra
Dont les dimensions granulométriques varient de 0,075 jusqu'à 0,575m tableau 1.
Fig.1– schéma du modèle physique. 1- minerai abattu ; 2 –excavation de chargement ; 3 –chargeuse ;BB – largeur de
l’excavation ; largeur du tas de roches ; αKP – angle du bord du tas de roche ; αΠ – inclinaison de l’excavation de chargement
3. Essais effectues sur la base de la modélisation physique
Nous avons réalisé plusieurs essais en fonction de notre modèle physique débouchant sur l‘étude
de l‘influence des paramètres essentiels tranchant pour l‘appréciation du processus du soutirage
du minerai en vue de l‘amélioration de sa qualité; diminuer les pertes et sallissage du minerai et
donc diminuer la pollution de l‘atmosphère :
3.1.influence de l‟obstruction du point de chargement et la forme de la fenêtre de
l‟écoulement des roches sur les paramètres du tas de roches abattus
Lors de l‘étude de l‘influence de la forme de la fenêtre de soutirage, la masse minière avec un
diamètre moyen de roches 0,075m, sous l‘action de force gravitationnelles, est soutiré à partir de
l‘excavation de soutirage. Ensuite, on mesure la longueur « LH » du tas de roche et son volume
« VH » tout en fixant la configuration les bords du tas dans le plan. Les surfaces des sections
transversales des fenêtres d‘écoulements sont approximativement identiques. Aussi, nous avons
étudié l‘influence de la présence ou de l‘absence des parois aux niveaux des fenêtres
d‘écoulement du minerai. Les résultats des essais sont illustrés dans le tableau 2.
Dimension des fractions Composition des fractions dans le mélange,
%
dans le modèle Dans la nature I II III IV V
+0,001- (-0,002) +0,05- (-0,1) 20 30 40 50 100
+0,002- (-0,005) +0,1 – (-0,25) 20 25 30 30 100
0,005- (-0,01) +0,25 – (-0,5) 20 15 10 10 100
+0,01- (0,02) +0,5- (-1) 20 15 10 100
+0,02- (-0,04) +1- (-2) 20 15 10 10 100
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
178 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Conditionsde
soutirage Longueu
du tas,
m
Volume
du tas,
m3
Angle
d‘inclinaison,
degré
Fenêtre de soutirage de forme rectangulaire
Sans parois 3.51 31.09 90
Avec une seule
paroi 3.7 23.17 90
Avec deux
parois 3.73 20.87 90
Fenêtre de soutirage de forme en voute
Sans parois 3.41 28.73 90
Avec une seule
paroi 3.45 22.11 90
Avec deux
parois 3.62 19.59 90
Fenêtre de soutirage de forme obliquangle
Sans parois 4.77 45.61 74
Avec une seule
paroi 4.68 39.68 74
Avec deux
parois 3.85 24.33 74
Tableau. 2 –illustration des résultats des essais.
3.1. Influence de l‟inclinaison de l‟excavation de chargement et la forme de la Fenêtre de
l‟écoulement des roches sur les paramètres du tas de roches abattues:
Lors de l‘emploi des chargeuses dans des excavations, destinées pour le chargement des
roches, les excavations minières, pour des raisons de sécurités, doivent maintenir leurs
largeurs ‘BB‘ dans les cas de changement de leurs inclinaisons ‗αΠ‘ par rapport aux fenêtres
d‘écoulement du minerai. Dans ce cas, avec la réduction de ‗αΠ‘ de 90 –jusqu'à 30°, la surface
de la section transversale ‗S‘ de la fenêtre d‘écoulement du minerai doit augmenter. Pour les
conditions de notre expérience (S=12m2) suivant une fenêtre d‘écoulement de forme
rectangulaire, la dépendance ‗S‘ de ‗αΠ‘ est S = 12/ sinαΠ. Les essais sont conduit par
écoulement d‘un minerai suivant une granulométrie ‗dm‘ =0,075, ensuite une fois que le
minerai est déversé complètement dans le modèle, on mesure la longueur et le volume du tas
de roches. Les résultats, du traitement des données obtenus, après leurs transformations dans
les conditions naturelles, lors des essais de la dépendance de la longueur du tas (lH) et de son
volume (VH) de la forme de la fenêtre d‘écoulement et de l‘inclinaison de l‘excavation de
chargement (αΠ), sont les suivant :
• Forme rectangulaire de la section transversale de la fenêtre d‟écoulement
lH = 4,972 – 0,014 αΠ
r = - 0,86, t= 8,702 > tg D* =0,805
VH = 27,044 – 0,071 αΠ
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
179 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
r = -0,86, t= 8,904 > tg , D* + 0,739
• Forme en voute de la section transversale de la fenêtre d‟écoulement.
lH = 4,602 – 0,011 αΠ
r = - 0,895, t= 10,636 > tg D* =0,802
VH = 25,926 – 0,073 αΠ
r = -0,888, t= 10,636 > tg , D* + 0,78
• Forme obliquangle de la section transversale de la fenêtre d‟écoulement (coté
droit).
lH = 3,155 + 0,008 αΠ
r = 0,78, t= 7,048 > tg D* =0,64
VH = 10,458 + 0,156 αΠ
r = 0,988, t= 33,749 > tg , D* + 0,976
• Forme obliquangle de la section transversale de la fenêtre d‟écoulement (coté
gauche).
lH = 6,455 - 0,029 αΠ
r = - 0,98, t= 26,257 > tg D* =0,961
VH = 35,339 - 0,124 αΠ
r = -0,944, t= 15,172 > tg , D* + 0,89
Où ; r, t et D sont respectivement le coefficient de corrélation, coefficient de studient et
coefficient de détermination.
Relativement aux résultats des données obtenues, nous avons construit des graphiques
correspondant à l‘influence de la forme de la fenêtre d‘écoulement et de l‘angle de pendage de
l‘excavation de chargement sur la longueur du tas de roches et de son volume.
2. Résultats:
En analysant les différents graphes, nous constatons qu‘avec l‘accroissement de l‘inclinaison
de l‘excavation de chargement de 45 jusqu'à 90°, la longueur du tas ‗LH‘ croit tout on
conservant, approximativement, la même dépendance suivant la forme rectangulaire et en
voûte des sections transversales des fenêtres d‘écoulements fig.2.4. Lors des formes
obliquangle des sections transversales des fenêtres d‘écoulement, la conservation de la
dépendance observée dans les deux cas précédent n‘en découle pas, on observe deux cas
opposés. Dans le cas d‘une forme obliquangle du coté droit de la fenêtre, la longueur du tas de
roche ‗LH‘ augmente avec l‘augmentation de l‘inclinaison de l‘excavation de chargement
‗αΠ‘, mais dans le cas d‘une forme obliquangle du coté gauche de l‘excavation de chargement
c‘est le contraire qui se produit (dans tout les cas de figures, la longueur du tas de roches
abattues est mesurée suivant l‘axe de l‘excavation de chargement). Concernant la dépendance
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
180 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
du volume de roche abattu, de l‘inclinaison de l‘excavation de chargement et la forme de la
fenêtre d‘écoulement des roches, c‘est le même constat des lieux, comme dans le cas
précédent, qui a été observé fig.2.5. fig.2.4 graphique montrant l'influence de l'inclinaison de
l'excavation et les différentes formes de fenêtres sur LH
3.5
4
4.5
5
5.5
45 60 75 90
inclinaison de l'excavation, degré
longueur
du t
as a
batt
u L
H,
m
forme
obliquangle
( droit)
forme en
voute
rectangulai
re
forme
obliquangle
(gauche)
fig.2.5 - Graphique montrant l'influence de l'inclinaison de l'excavation
et les différentes formes de fenêtres sur "Vt"
16
20
24
28
45 60 75 90
inclinaison de l'excavation,degré
volu
me d
u t
as a
batt
u' V
t',
m3
forme
obliquan
gle (droit)
forme en
voute
forme
rectangul
aire
forme
obliquan
gle(gauc
he)
3. Conclusion:
Dans la pratique minière, le processus technologique de soutirage du minerai est l'une des
plus importantes opérations technologiques lors de l'application des méthodes d'exploitation
avec foudroyage du minerai et des roches sus jacentes. Donc, dans de pareils cas pour
atteindre les plus hauts indices d'extraction d‘une part et de l‘autre le minimum de
répercutions néfaste possible sur notre environnement si cher, une étude du phénomène du
processus de soutirage est recommandée. Les résultats obtenus, sur la base de l‘étude menée
suivant l‘influence des paramètres constructifs et technologiques nous permis de déduire que
la position de l‘excavation de chargement et la forme de la fenêtre d‘écoulement du minerai
influent d‘une manière considérable sur les résultats du soutirage du minerai, ce qui donne
une idée quant à l‘orientation de la conduite futur des travaux miniers dans des cas similaires.
4. Références Bibliographiques:
1. Doubinin N.G Soutirage du minerai pendant l‘exploitation souterraine-Moscou, Ed. Nedra 1965.
2. Ikonitov A.N Processus de soutirage du minerai des blocs foudroyés-Leningrad, Revue minerale n°11
1964.
3. Iminitov V.R Exploitation, mécanisation et organisation des travaux souterrains- Moscou, Nedra 1986.
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181 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
4. Kalnetsky Y.B Filimov A.T Engins de chargement et de déblocage lors de l‘exploitation souterraine-
Moscou, Nedra 1975.
5. Kaplounov D.R Stabilisation de la qualité du minerai lors de l‘exploitation souterraine-Moscou, Nedra
1983.
6. Koulikov V.V Denika A.j Méthodologie de prédiction des indices d‘extraction lors du soutirage du
minerai-Moscou, ED. Nedra 1969.
7. Koulikov V.V Théorie de soutirage du minerai-Moscou; ED, Nedra 1980.
8. Kounin M.R Soutirage et déblocage du minerai lors de l‘exploitation souterraine- Moscou, Ed. Nedra
1964.
9. Ko^pilov A.S Stabilité de la base des blocs d‘exploitation lors du soutirage du minerai- Université des
mines de moscou, Bulletin d‘information techniques minières 2003.
10. Kouzneky E.V Consolidation des entonnoirs lors de l‘exploitation souterraine-Moscou, Nedra 1991.
11. Malakov G.M Soutirage du minerai des blocs foudroyés-Moscou, Rouda et Métal 1980.
12. Malakov G.M Théorie et pratique du soutirage du minerai foudroyé-Moscou, Nedra 1968.
13. Medvedev I.F Liquidation des arcs boutment et débitage secondaire-Moscou, Nedra 1975.
14. Mines et environnement. CESEV/DESS-ENSG- Vandoeuvre, Nancy 2000.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
182 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MINERAUX ACCESSOIRES A Nb-Ta DU GRANITE A METAUX RARES
D‟EBELEKANE (HOGGAR CENTRAL, ALGERIE)
Mokrane KESRAOUI et Samia NEDJARI
Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie
(LMMA) FSTGAT / USTHB.
mkesraoui@gmail.com
Le granite à métaux rares (Ta > 300ppm) d‘Ebelekane représente l‘événement magmatique
tardif à la fin de l‘orogenèse panafricaine du Hoggar. Il appartient au groupe des granites les
plus récents datés entre 539 et 525 Ma (40Ar/39Ar ; Cheilletz et al., 1992). Il est situé à
l‘extrême Sud-Est du Hoggar central dans le terrane d‘Assode Issalane et forme une petite
coupole elliptique intrusive dans des sédiments métamorphisés dans le faciès amphibolite. Le
massif d‘Ebelekane a cristallisé à partir d‘un magma riche en fluor. Il est composé
principalement d‘un granite à albite, zinnwaldite et topaze surmonté d‘une aplite pegmatite
litée à rare béryl. Les minéraux à Nb-Ta forment de petits cristaux (100 à 400 µm)
subautomorphes, tabulaires ou prismatiques en inclusion dans la zinnwaldite et plus rarement
dans le feldspath potassique, le quartz ou la topaze. Ils sont d‘origine magmatique. Leur
composition chimique a été étudiée au MEB et la microsonde électronique. Les minéraux sont
hétérogènes et montrent une intercroissance de 2 phases : un cœur à columbo-tantalite et une
bordure de wodginite. Les images en électrons rétrodiffusés d‘un cristal montrent clairement
un zonnage chimique complexe du à des substitutions majeures Nb ↔ Ta, Fe ↔ Mn, Ti ↔
Sn. Ces variations reflètent les fluctuations physiques et chimiques du milieu de
cristallisation. La columbo-tantalite montre des figures de corrosion ainsi qu‘un zonage en
taches (patchy zoning). Projetée dans le diagramme de classification FeTa2O6 – MnTa206 –
FeNb2O6 – MnNb2O6, la columbo-tantalite forme un trend remarquable avec une
augmentation progressive et simultanée des rapports Ta/Ta+Nb et Mn/Mn+Fe d‘abord du
cœur vers la bordure du cristal et ensuite du granite vers la pegmatite aplite. Dans cette
dernière les compositions correspondent à celles de manganotalites. Ce trend représente un
fractionnement magmatique normal au cours de la cristallisation tendant vers un
enrichissement en Ta. La wodginite quant à elle montre un zonage oscillatoire de croissance
avec des limites parallèles aux plans cristallographiques. Sa formule structurale a été calculée
selon les recommandations de Tindle et al. (1998), à partir de la formule générale A4B4C8O32.
Projetée dans le diagramme de classification MnA/Total Site A versus Ti/Total Site B les
compositions se rapprochent de la wodginite (s. s.) MnSnTa2O6. Le rapport Ti/Sn augmente
alors que Fe/Mn diminue du cœur vers la bordure du minéral. Dans l‘aplite pegmatite la
wodginite évolue vers des compositions de titanowodginite. La présence de Sn et Fe3+
suggère une augmentation de la fugacité de l‘oxygène (fO2) au cours de la cristallisation, mais
les hautes teneurs en Ti sont difficiles à expliquer seulement par le fractionnement
magmatique. Cet élément est certainement lié à une interaction des fluides issus de la
pegmatite avec les roches encaissantes (Tindle et al, 1998). Le zonage chimique observé dans
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
183 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
les minéraux à Nb et Ta représente un trend magmatique primaire. La résorption partielle et le
remplacement des minéraux par des phases plus riches en Ta résultent de l‘activité d‘un fluide
aqueux enrichi en fluor. L‘ajout de cet élément dans le système augmente la solubilité de la
columbite-tantalite et provoque la dissolution des minéraux tôt formés. Cet exemple est une
bonne illustration du concept de « trempe chimique ».
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
184 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LA MINE DE L‟OUENZA : UN PATRIMOINE GEOLOGIQUE ET
MINERALOGIQUE
1 Omar KOLLI,
1, 2 Lounis SAMI et
1 Abdelhak BOUTALEB
1 Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie, FSTGAT/USTHB, Alger
2 Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences Agronomiques, UMMTO, Tizi Ouzou
La mine de l‘Ouenza se trouve à 50km à l‘Ouest de Tébessa. La mine est connue depuis
l‘antiquité. Les romains y exploitèrent du cuivre. Cette exploitation est attestée par la
présence de nombreuses galeries et d‘un village minier dans les environs. Par la suite, les
arabes exploitèrent le fer du XII au XIV ème siècle. Vers la fin du 19 ème siècle, les français
redécouvrent la mine et la remettent en exploitation pour le fer. Cette exploitation se poursuit
jusqu‘à l‘heure actuelle.
L‘Ouenza est tout d‘abord un massif anticlinal orienté NE-SW qui fait partie des Monts du
Mellègue. Il est caractérisé par l‘accumulation de puissantes séries sédimentaires,
essentiellement carbonatées du Crétacé. Cet anticlinal est éventré par un Trias diapirique. Du
point de vue structural, il appartient au domaine atlasique et est recoupé par de nombreuses
failles de directions N140 et N55.
La mine de l‘Ouenza est un géant de plus de 100 millions de tonnes de minerai de fer de très
bonne qualité. Elle renferme deux types de minéralisations distinctes : (i) – une minéralisation
essentiellement ferrifères qui fait l‘objet de l‘exploitation et ( ii) – une minéralisation à F, Ba,
(Pb-Zn) et Cu subordonnée.
La minéralisation ferrifère comprend deux paragenèses différentes. Une paragenèse primaire
essentiellement carbonatée à sidérite et ankérite et une paragenèse oxydée à hématite, goethite
et limonite. Cette minéralisation apparaît sous forme stratiforme, en amas et en filonnets.
La minéralisation à F, Ba, (Pb-Zn) et Cu est tardive et recoupe la minéralisation ferrifères et
apparaît essentiellement en remplissage de faille. Elle comprend elle-même deux paragenèses
séparées. Une paragenèse à F, Ba, (Pb-Zn) et une paragenèse à cuivre gris.
La minéralogie rencontrée dans cette mine est très variée et l‘association minéralogique
comprend de la sidérite, de l‘ankérite, de la calcite, du quartz, de la dickite, de la fluorite, de
la barytine, de la malachite, de l‘azurite, de l‘hématite, de la goethite, de la limonite, de la
pyrite, de la chalcopyrite, de la sphalérite et de la galène.
Au point muséologique, la mine de l‘Ouenza recèle de nombreux minéraux de qualité
exceptionnelle comme la tétraédrite, le quartz, la fluorine, la calcite et la sidérite.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
185 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISATION GEOLOGIQUE,
MINERALOGIQUE ET GEOCHIMIQUE
DE L‟INDICE D‟ATTAPULGITE DE RHOUFI (W. BATNA).
1 Bachir LAMOURI,
2 Mechati BOUKOFFA et
3 Lakhdar BOUABSA
1 Univ. Mohamed Kheider Biskra
2 Centre universitaire Tamanrasset
3 Univ Badji Mokhta, Annaba
lm20202000@yahoo.fr
La couche d‘attapulgite de Rhoufi "objet de cette communication", fait partie des formations
constituant le coeur du synclinal de Rhassira. Elle est encaissée dans l‘assise médiane marno
calcaire du Lutétien moyen et se présente sous forme d‘une couche lenticulaire
subhorizontale.
Les observations de terrain et l‘interprétation des travaux miniers ont décelé que la puissance
de cette couche décroît avec le sens du pendage et que la zone la plus perspective est celle
située dans la partie centrale sud du secteur d‘étude.
Le résultat des études minéralogiques (DRX et FTIR) et géochimiques ont montré qu‘il s‘agit
d‘une attapulgite à excès de CaO. Elle est associée à des minéraux issus de la sédimentation
chimique, à savoir la calcite, la dolomite et le gypse. On note l‘absence des minéraux
d‘origine détritique.
Les essais de purification et de traitement afin de neutraliser l‘excès de CaO de cette
attapulgite par la méthode d‘attaque à l‘HCl dilué et à froid ont donné des résultats
encourageants en réduisant le taux de CaO de 11,25 % à 0 ,75%.
L‘étude cristallochimique par spectroscopie infrarouge à transformée de fourrier (FTIR) de
cette argile a permis la localisation des bandes d‘absorption des hydroxyles structuraux (OH-)
qui, à leur tour nous ont fourni des indications sur le caractère dioctaédrique des feuillets.
La combinaison des données minéralogiques, géochimiques, géologiques et l‘histoire
paléogéographique de la région, avec notamment :
- L‘encaissement de la couche d‘attapulgite dans des formations du Lutétien moyen qui
représente une période de transition entre l‘éocène marin et continental ;
- l‘absence de matériel détritique au sein de la fraction argileuse ;
- l‘association de cette argile avec des minéraux de la précipitation chimique basique
(calcite, dolomite et gypse) ;
- la présence de fortes teneurs en MgO (5.5 à 12%) et de faibles teneurs en Al2O3 (5 à 7%).
Confirme que cette argile est une attapulgite issue des processus de la néoformation au cours
de la sédimentation basique, dans un milieu confiné en excluant l‘héritage et la transformation
à partir des sols et des roches préexistantes.
Mots clés : Attapulgite, Rhoufi, synclinal de Rhassira, Lutétien, néoformation
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186 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES CHROMITES DES ROCHES ULTRABASIQUES DE COLLO,
NE ALGERIEN : COMPOSITION CHIMIQUE ET ISOTOPIQUE
1 Rabah LAOUAR,
1 Sihem SALMI-LAOUAR,
2 Adel SATOUH,
3 Adrian BOYCE
1 Département de Géologie, Faculté des Sciences de la Terre, Université de Annaba, B.P. 12,
23000 Annaba ; Laboratoire de Géodynamique, Géologie de l‘Ingénieur et Planétologie,
USTHB, Alger. rabahlaouar@yahoo.fr 1 Département de Géologie, Faculté des Sciences de la Terre, Université de Annaba, B.P. 12,
23000 Annaba. ssalmit@yahoo.fr 2 Département de Géologie, Université Kasdi Merbah Ouargla, Algérie. E-mail:
Sadel2013@yahoo.fr 3 SUERC, Glasgow, UK.
Les roches ultrabasiiques de la région de Collo affleurent sous forme de masses ‗stratifiées‘
recoupant les terrains anciens du socle métamorphique. Ces roches sont représentées par des
péridotites composées d‘olivine, d‘orthopyroxène, de clinopyroxène et de spinelle (chromite),
et de serpentinites.
Les spinelles sont essentiellement des chromites. Deux types peuvent être distingués d‘après
leur composition chimique : des chromites alumino-ferro-magnésiennes et des chromites
ferreuses. La composition isotopique de l‘oxygène des différentes chromites varie entre 3,9 et
5,2‰. Ces valeurs sont identiques à celles obtenues sur roches totales des péridotites du
massif de Collo ; elles indiquent une origine mantellique du magma. Selon la composition
isotopique de l‘oxygène ; la contamination crustale des magmas ultrabasiques ainsi que les
processus d‘altération post-magmatique sont très limités.
Mots Clés : Péridotites, Serpentinites, Chromites, Minéralogie, Collo.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
187 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
« CONTRIBUTION DES DIAGRAPHIES ELECTRIQUES CONVENTIONELLES
A LA VERIFICATION DE LA LITHOLOGIE DANS LES SONDAGES MINIERS
DES SECTEURS DE ZITOUNA ET DE KEF ZOUKRANE –REGION D‟EL TARF »
Messaoud MEDKOUR
Laboratoire de Géologie, Département de géologie- Université de Annaba
B.P. 12, 23000 Annaba. E-mail : m_medkourdz@yahoo.fr Fax (038) 87 65 62
Depuis l‘adaptation des techniques de diagraphies pétrolières aux sondages minieres, les
diagraphies sont devenues des outils presque systématiques en exploration miniére. En effet,
Les forages seuls, aussi bien les forages carottant que les forages destructifs ne fournissent pas
une image suffisamment complète des formations géologiques .Cette carence semble justifier
l‘emploi de plus en plus accrue des diagraphies en recherche minière.
L‘étude que nous proposons repose sur l‘exploitation des données de onze sondages forés par
l‘office national de recherche géologique et minière sur les secteurs d‘étude (Sept à Zitouna
et quatre à Kef Zoukrane) totalisant une longueur de 2050 m dont deux sondages ont été
diagraphiés ( SZ3 et le SKZ 1)..
A ce propos, le programme de logging mis en œuvre sur le prospect de Zitouna et de Kef
Zoukrane s‘est limité aux enregistrements des logs electriques conventionels de PS, PN et
GN. l‘interprétation qualitative des logs composites SZ3 et SKZ1 conduite manuellement
dans les deux secteurs a permis d‘identifier les différentes assises lithologiques traversées
par le forage et de localiser les niveaux poreux et perméables qui se manifestent par la
séparations des courbes de petite et grande normales, recelant la minéralisation sulfurée. En
effet, le SZ3 est constitué essentiellement d‘une alternance de grès et d‘argiles qui se
manifeste par une diminution de la déflexion PS qui est d‘autant plus importante que les
formations sont épaisse et le SKZ1 est composé de marnes, d‘argiles et de grés. Les colonnes
lithologiques sommaires déduites des logs composites de SZ3 et SKZ1 montrent une
corrélation satisfaisante avec les données de Forage.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
188 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES METHODES GEOSTATISTIQUES - DU KRIGEAGE SIMPLE A LA
SIMULATION ET LEURS APPORTS A L'INDUSTRIE MINIERE :
QUELQUES CAS D'ETUDES
1 Hamid MEZGHACHE,
2 S. SOUADNIA,
2 Leila SAHRI et
3 M. DASSAMIOUR
1 Université Badji Mokhtar - Annaba, Faculté des Sc. de la Terre; Département de
géologie;BP. 12; -ANNABA- 23000. 2 Université Kasdi Merbah - OUARGLA
3 Université Farhat Abbas – SETIF
hamid.mezghache@yahoo.fr
La géostatistique, en tant que «Théorie des Variables Régionalisées - VR et des Fonctions
Aléatoires ‖ appliquée aux sciences de la terre, est née à partir des années 50 à l‘Ecole des
Mines de Paris. G. Matheron en est le fondateur. La géostatistique minière a évolué avec le
développement des moyens de calcul et de l‘informatique à partir des années 70. Chauvet
(1999) a différencié plusieurs modèles et types de géostatistiques. Le développement de cette
science physique (Chauvet, 1999) a connu différentes étapes : de la géostatistique
paramétrique et les procédures de krigeages simple et ordinaire à la géostatistique non
paramétrique et le krigeage des indicatrices. En plus de constructeurs d‘estimateurs, la
géostatistique permet la simulation de phénomènes régionalisés. Chacune de ces étapes a été
présentée et illustrée par trois principaux cas d‘études : dans le domaine de la géotechnique,
l‘estimation de réserves minières locales et la localisation de zones aurifères potentielles dans
le Hoggar-Sud algérien (Sahri, 2010). La simulation du réservoir de pétrole TAGI-HBNS-
Hassi Berkine, est présentée d‘une façon plus détaillée par Souadnia (2010).
Mots clés: Géostatistique minière, Fonction aléatoire, Krigeage, Simulation, Réserves, Pétrole
Principales références bibliographiques :
Chauvet. (1999) - Aide mémoire de géostatistique linéaire application du domaine minier. Les
presses de l‘école des mines de Paris, 140 p.
Journel A., Huijbregts, G. (1978) - Mining geostatistics. Acadimic Press, London, U. K, 600p.
Matheron G. (1971) - La théorie des variables régionalisées et ses applications. Les cahiers
des CMM5. Paris ENSMP, 212p.
Souadnia S. (2010) – Application de la géostatistique à l‘estimation et la simulation du
réservoir d‘hydrocarbure TAGI-HBNS- Hassi Berkine. Communication orale - 1er
Colloque
International sur La Géologie du Sahara algérien: Ressources minérales, en hydrocarbures et
en eau -05,06 et 07 Décembre 2010 - Ouargla
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
189 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
REPARTITION DES ELEMENTS EN TRACES - URANIUM ET CADMIUM - DANS
LES MINERAIS DE PHOSPHATES DE DJ. ONK (ALGERIE ORIENTALE)
1 Hamid MEZGHACHE,
2 Mohamed DASSAMIOUR et
3 A. BOUDRIES
1 Université Badji Mokhtar – FST - Département de Géologie - B.P. 12, ANNABA – 23000.
2 Université Farhat Abbas – Sétif – 19000
3 Université Mouloud Mameri – Tizi Ouzou – 15000
hamid.mezghache@yahoo.fr
En plus du P2O5, les minerais de phosphates contiennent, généralement, des éléments en
traces parmi lesquels le zinc, le cuivre, le titane mais aussi l‘uranium et le cadmium. Si
certains de ces éléments ont souvent une utilité dans le processus biologique et sont même
indispensables à la nutrition des plantes, d‘autres tels que l‘Uranium et le cadmium peuvent
présenter, à certaines doses, une toxicité pour la vie d‘une façon générale et l‘homme en
particulier.
Un certain nombre d‘analyses chimiques effectuées sur des échantillons des phosphates des
gisements du bassin de Djebel Onk ont montré la présence de U et de Cd.
SOMIPHOS-FERPHOS a décidé de procéder à la fabrication d‘acide phosphorique par la
transformation de 3 à 4Mt/an de minerais de phosphates qui contiendraient 120 à 200 tonnes
de U-métal. Alors le souci de préserver l‘environnement d‘une part et celui de préparer l‘après
pétrole d‘autre part rendent nécessaire la valorisation de l‘uranium contenu dans ces minerais.
Il était donc nécessaire d‘évaluer la quantité de U dans les gisements de phosphates de Djemi
Djema et de Kef Essennoun. Ce travail a été fait à l‘aide de méthodes géostatistiques.
L‘analyse multivariée des données de Cd (Analyse en Composantes Principales) a été réalisée
sur 31 données chimiques des échantillons de saignées. Les résultats obtenus ont permis de
localiser cet élément : Il est essentiellement localisé dans l'exogangue dolomitique.
L'élimination de cette exogangue, au cours du traitement du minerai, permet donc d'obtenir
une matière phosphatée avec une teneur en Cd très négligeable (moins de 2 ppm). L‘engrais
qui serait fabriqué ne présenterait aucun risque de toxicité pour l'agriculture et donc aucun
risque pour la santé humaine.
Mots clés : Uranium, Cadmium, Minerais de phosphate, Analyse en Composantes
Principales, Géostatistique, Engrais.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
190 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE DES DOLOMIES ET DES MINERALISATIONS ASSOCIEES DU
GISEMENT D'EL ABED, MONTS DE TLEMCEN
Khadidja MOUSSAOUI et Abdelhak BOUTALEB
Laboratoire de Métallogénie FSTGAT – USTHB
moussaouikhadidja@yahoo.fr
El Abed constitue la partie orientale d‘un large district « le district Touissit – Boubekeur - El
Abed » qui s‘étend sur plus d‘une trentaine de kilomètres d‘est en ouest. Ce gisement peut
être rattaché aux grands gisements du type « vallée du Mississippi » ou MVT.
Il se localise au Nord Ouest de l'Algérie et à 70 Km au sud ouest de Tlemcen. La
minéralisation comprend des amas en « stratabound » et des remplissages de karst. Elle est de
compositions simple : Galène, sphalérite, marcasite, pyrite, chalcopyrite et cuivre gris. Les
minéraux de gangue sont les dolomites de différentes générations, du quartz, de la kaolinite et
de la matière organique.
Nous nous intéressons plus particulièrement à l'étude de la dolomitisation exclusivement
associées à la minéralisation en « stratabound » (dolomitisations hydrothermales anté-
minérale et post- minérale).
Les dolomies stratiformes diagénétiques proviendraient de la métasomatose d‘anciennes
calcarénites (présence de fantôme d'allochèmes).
La dolomite grisâtre, est la plus précoce, car elle est représentée par la dolomicrite DI et la
dolosparite DII, la dolomite zébrée DIII est remplacée par la DIV (phase de dissolution
précipitation).
Les dolomies épigénétiques sont représentées par la dolomite blanche qui a précipité soit dans
les fractures ou dans les géodes DV / DVI.
La minéralisation est à sphalérite dominante avec accessoirement de la galène. On note que
les sulfures présentent des textures disséminées, en ciment de brèches, en veinules et
géodiques.
L‘étude préliminaire des inclusions fluides primaires des dolomites DV et DIV ainsi que les
sphalérites indiquent que les fluides minéralisateurs qui sont à l'origine du dépôt de ces
minéralisations sont des eaux connées chaudes et salées.
Mots clés: Gisement El Abed, minéralisations à Pb/Zn, dolomites épigénitiques, inclusions
fluides.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
191 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
REVALORISATION DES RESSOURCES GEOLOGIQUES ET MINIERES DE L‟EX
COLONISATION FRANÇAISE : CAS DES REGIONS DE SKIKDA (NORD-EST
ALGERIEN)
Larbi TANDJIR
Université du 20 Août 1955. B. P. 26, Route El Hadaiek. 21000 Skikda, Algérie.
Laboratoire d‘Eco Toxicologie Animale et Végétale (LETAV).
tandjir@yahoo.fr
Les régions de la ville de Skikda (Nord-Est Algérien) se qualifient d‘une richesse
caractéristique géologique, minière, … et hydrique. C‘est le cas, notamment de la mine de fer
(Sidi Kambar, Oum Toub) de marbre (Filfila, Skikda), de phosphate, du sulfate et
probablement du pétrole (Zeggar, Ain Kechera), cuivre, zinc et plomb (Collo) voire des
roches salifères fournissant du sel, ajoutés à cela des terrains aptes pour la poterie et
l‘obtention de briques et tuiles voire la matière première pour des cimenteries…
Aussi, ses montagnes offrent des sources d‘eaux minérales de qualité physicochimique et
bactériologique irréprochable (Sidi Idriss, El Alia, Kanouaa, El Malab,…).
Ses terrains, de formation millénaire, constituent des foyers de prise de la terre entrant dans la
fabrication du ciment (Hadjar Soud ou pierre noire). A cela s‘ajoutent des carrières desquelles
s‘obtiennent des granulats de propriété de durabilité incontestable, se localisant
principalement à Ben Azzouz, Collo et Essebt.
Des puits d‘extraction de minéraux, d‘une diversité appréciable, sont délaissés par l‘ex
colonisation française et notre ambition est d‘éveiller l‘opinion des Elus à reprendre ce
créneau socio-économique de première nécessité (réouverture des gisements métallifères et
hydrauliques : forages ne sollicitant que l‘installation des pompes élévatoires).
Devant de telle capacité de ces richesses du sous-sol, le Ministère d‘Industrie et de l‘Energie
(MIE) devrait dépêcher ses Techniciens à inventorier ce patrimoine hydrogéologique
conséquent, au même titre que les terres agricoles et les autres activités socioprofessionnelles.
Sur le plan régional, Skikda, et à l‘instar des autres villes algériennes, est dotée de gisements
exceptionnels constitués par des plaques rocheuses singulières riches en composantes servant
comme matière première participant au développement de la localité géographique.
Ses ressources géologiques, minières et hydrauliques sont exploitées par le Ministère des
Energies et des Mines (MEM), exploitation assurée, depuis l‘indépendance en 1962, par la
Société Nationale de Marbre (ENAMARBRE), marbre se différenciant par ses
caractéristiques très recherchées dans tous travaux, notamment des constructions
prestigieuses : Palais, Maisons luxueuses...
Historiquement, une phase transitoire a fait que la gestion de ces ressources souterraines
s‘affaiblit avec une détérioration significative de la production d‘année en année.
Face à cela, notre étude porte sur un premier inventaire en visant la maîtrise de l‘exploitation
de ces ressources naturelles par leurs transformations et leurs stockages.
Ainsi, des équipes veillant sur ces exploitations seront prises le défit du redressement et seront
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
192 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
créées en Entreprises par Action à Responsabilité Limitée (EARL), équipes qui devront porter
la production à son apogée au moyen d‘une gestion rationnelle et soutenue.
L‘objectif attendu de cette approche permettra aux travailleurs de ce patrimoine, à quel
niveau où se placent, de gérer raisonnablement les produits géologiques, miniers et
hydrauliques tout en évitant les causes d‘endommagement du milieu naturel dus aux
exploitations de ces richesses.
Cet objectif ne sera atteint qu‘en valorisant les concepts suivants : maintenance des moyens
de production, vulgarisation du facteur humain, protection de tous risques y afférant,
compréhension des droits et devoirs du personnel y exerçant et enfin la réglementation
sauvegardant la vie de tout travailleur de ce secteur promoteur.
Pour ce faire, on procèdera avec les méthodes de maintenance à respecter toutes questions
juridiques pour une intervention saine de toutes activités d‘extraction, …, de transformation
de cette matière première nationale.
A cette fin, l‘impact raisonné d‘une bonne gestion obvie le désordre permettant à ces activités
d‘être gérées à bons escients et socio-économiquement.
Mots clés : Algérie, extraction, exploitation, géologie, mine, ressources hydriques, roches.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
193 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MINERALISATIONS A METAUX RARES ASSOCIEES AUX GRANITES POST-
OROGENIQUES DE DJANET
(HOGGAR ORIENTAL).
Fatiha OULEBSIR, Mokrane KESRAOUI et Dalila NEMMOUR-ZEKRI
Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie. FSTGAT /USTHB.
foulebsir@yahoo.fr
Le terrane de Djanet comprend une série peu métamorphique d‘age protérozoïque inférieur.
Elle est constituée de silts, grès et schistes de composition variée, intercalés et subflyschoïdes.
Elle constitue la molasse de la chaîne panafricaine. Ses caractéristiques indiquent qu'elle s'est
déposée sur un socle subhorizontal et bas suggérant une zone stable cratonique. La phase
panafricaine tardive est marquée par la mise en place, vers 570 Ma, de grands batholites de
type granite de Djanet, contrôlés par des shear zones. Les massifs minéralisés sont
franchement intrusifs dans cet ensemble et sont donc beaucoup plus tardifs. Ils sont post-
tectoniques à l‘image de ceux du centre et de l‘Ouest du Hoggar. Cil s‘agit de coupoles
circulaires constituées en grande partie d‘un granite à biotite et de faciès plus évolués à
muscovite. Ces derniers sont associés spatialement à des minéralisations à Sn et W. Les
indices reconnus sont ceux de Djilouet, Edjeréou et Edjedjé. Ce dernier contient aussi de
faibles teneurs en Au. Les accidents sublatitudinaux et NW s‘avèrent être ceux qui contrôlent
cette minéralisation.
Le granite le plus évolué, dans la plupart des coupoles, est caractérisé par ses micas
légèrement pléochroïques donc fluorés et lithinifères. Dans ces derniers ont été décelés des
minéraux opaques subautomorphes susceptibles d‘appartenir à la série des columbo-tantalites.
Un granite à grenat en petit affleurement est observé dans la coupole de Djilouet. Le grenat
est de l‘almandin avec une faible proportion de spessartite. Dans ce granite les minéraux
accessoires sont représentés par le rutile, l‘uranothorite, la Ce-monazite et le xénotime. Le Th
et l'U forme l'auerlite, espèce d'uranothorite riche en P, Ca et Y. Le zircon est hafnifère et peut
indiquer un certain degré d'évolution du granite.
La minéralisation à Sn-W est accompagnée d‘un phénomène hydrothermal qui est la
greisenisation aux épontes des filons de quartz. Les stockwerks sont plus enrichis en
cassitérite bipyramidée indiquant des hautes températures de cristallisation. La wolframite,
proche du terme ferbérite, se loge préférentiellement dans les grands filons. Elle s'altère en
scheelite dans les zones de cataclase.
Les fluides affectant les granites de cette coupole ont une origine profonde. Ils sont de toute
évidence fluorés. Leur source serait à relier à des granites non affleurant qui s'emboîteraient
dans les faciès du toit. Leur mise en place aurait induit l'épisode minéralisé.
Mots clés : Djanet, granites post-orogéniques, minéralisation à Sn-W, métaux rares.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
194 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
HYDROTHERMAL SIDERITE FORMATION BY HIGHLY SALINE FLUIDS IN
THE EASTERN ALPS (EXAMPLES FROM THE EASTERN ALPS
AND FROM NORTHERN AFRICA)
Walter PROCHASKA
Department of Applied Geological Sciences and Geophysics,
University of LeobenA-8700 Leoben/Austria
walter.prochaska@unileoben.ac.at
Numerous siderite mineralizations of various sizes can be found in the tectonostratigraphic
units of the Easten Alps, many of them have been exploited in the past. Presently only the
Erzberg siderite deposit, situated near the village Eisenerz in the province of Styria, Austria, is
operating. Currently the Austrian iron ore production (2 mio tpa) is exclusively produced
from this mine. The cut off grade is 22% Fe and approximately 50% of the ore production has
to be processed to a grade > 30% Fe. The total volume of rock mined at the Erzberg is around
6 mio tpa. Opinions concerning the genesis of the siderite mineralizations of the Greywacke
Zone are inconsistent and discussion about this topic is longstanding tradition. Different
genetic models, including a synsedimentary origin or an Eoalpine vein type mineralization,
have been proposed in the past. Recently an epigenetic genetic model for siderite
mineralization in the Greywacke Zone has been reintroduced on the basis of microthermo-
metric, geochemical and isotope data and especially on the basis of their inclusion fluid
chemistry.
According to their Cl/Br and Na/Br molar ratios the inclusion fluid chemistry of none of the
investigated samples from the mineralization matches the seawater composition. The molar
ratios are characterized by low Na/Br (55 - 499) and low Cl/Br (78 - 530) numbers. All
samples from different Alpine siderite deposits are situated on the ―evaporation trend―, thus
indicating an origin of the fluids from subaereal evapo-concentration of seawater. In addition,
these fluids were modified by water-rock reactions after these surface waters penetrated into
deeper crustal levels.
In contrast to the Alpine siderite mineralizations the North African metasomatic siderite
deposits Ouenza and Jerissa, both situated in Cretaceous hostrocks, the highly saline
hydrothermal fluids were interpreted as diagenetic waters acquiring their salinities by
dissolution of halite (Pohl et al., 1986). The chemical composition of the inclusion fluids
show very high Na/Br and Cl/Br ratios and is in very good agreement with regional hotspring
waters and is perfectly situated on the halite dissolution trend.
Genetic model: After the closure of the Permoscythian basins the evaporative brines were
buried. Continous sedimentation of the platform carbonates during the Triassic and the
corresponding increasing superimposed load set the evaporative formation waters in motion
resulting in the circulation of hydrothermal systems. Recent radiometric Sm-Nd dating
yielded an age of 219,8 ± 7,9 mio a. Diagenetic reactions and hostrock alterations during the
Upper Meszoic changed these brines into acid and reducing fluids with the capacity of
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
195 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
leaching Fe from the country rocks. Siderite-hematite-sulphide veins were formed in the
metapelitic and metavolcanic hostrocks. Within the Devonian platform carbonates
metasomatic siderite bodies were formed.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
196 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
حى تسيير يستداو نهىارد انجيخ في انجزائر
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r.amel70@yahoo.fr
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
197 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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: انىارد انؼديخ في انجزائر و انتيخ انستدايخ3انحىر
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
198 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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قبئخ انهىايش و انراجغ:
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
199 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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l‟avenir de l‟environnement, 2003, p289.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
200 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISATION PETROGRAPHIQUE ET CRISTALLOCHIMIQUE DES
PHOSPHORITES DE KEF ES SENNOUN, DJEBEL ONK
1 Hacène REDJEHIMI,
2 Abdelhak BOUTALEB
1 Université Badji Mokhtar, faculté des sciences de la terre, département de géologie, B.P.12,
Sidi Amar, 23000 Annaba. 2 Université des sciences et de la technologie, Houari Boumediene, département de géologie.
B.P.32, El Alia, 16111- Alger
redjehimi@yahoo.com
La série du Djebel Onk est marquée par le dépôt d‘une formation phosphatée, d'âge
paléocène supérieur-éocène inférieur (Thanétien supérieur à Yprésien). L‘étude détaillée
d‘échantillons de phosphorites provenant du gisement de Kef es Sennoun a permis de
caractériser cette formation de point de vue pétrographique et minéralogique.
L‘analyse des diagrammes de diffraction des rayons X (DRX) des échantillons pris
dans les différents types de phosphates de Kef es Sennoun a mis en évidence un assemblage
de minéraux suivants par ordre d‘abondance : dolomite, quartz, calcite, glauconite, Feldspath
potassique et zéolite et montre que le constituant minéralogique typique des grains
phosphatés est une carbonate-fluorapatite ( francolite ) dont les paramètres cristallographiques
a et c ont été déterminés à l‘aide d‘un programme en mode « whole pattern fitting », a partir
des raies caractéristiques enregistrées entre 10-64° 2 que nous avons pu indexer à partir de
la fiche AMCSD de la carbonate-fluorapatite, Le paramètre cristallographique « a » peut être
employée comme indicateur des substitutions isomorphes (CO3, Na, magnésium, F, etc.) dans
la structure de la francolite, Ainsi le remplacement de PO43-
par CO32-
s‘est traduit par une
modification sensible du paramètre a, en effet le minerai de Kef es Sennoun est parmi les plus
substitué par conséquent la valeur la plus faible du paramètre cristallin a, variant entre
9.3228 et 9.3243Å.. La valeur du paramètre « a » est aussi en relation avec la taille des
cristaux, en d‘autres termes lorsque la substitution de PO4 3-
par CO32-
croit la taille des
diminue.
Les observations au M.E.B (la microscopie électronique à balayage) révèlent qu‘ils
sont formés de peloïdes et pseudo-oolithes, grains allochtones, dont la taille est comprise
entre 50 μm et 1 mm se distinguent aisément par leur forme arrondie à ovoïde, leur structure
souvent concentrique et leur couleur jaunâtre, brunâtre et parfois noirâtre, selon leur degré
d‘imprégnation en matière organique. Ces grains de phosphate sont liés par ciment
dolomitique, d‘origine diagénétique, plus ou moins bien cristallisé et dont la proportion varie
d‘un microfaciès à un autre.
Mots clés : phosphorite, carbonate-fluorapatite, paramètre cristallographique, Kef es
Sennoun, pseudo-oolithes, peloïdes, scanning électron microscope, and DRX.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
201 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
TELEDETECTION ET GEOLOGIE DU HOGGAR.
CONTRIBUTION DES IMAGES ALSAT 1 A LA CARACTERISATION SPECTRALE
DU PROFIL D‟ALTERATION, REGION D‟IN-AZAOUA , HOGGAR CENTRAL
POLYCYCLIQUE.
Ahmed Zine Eddine SAAD
Agence Spatiale Algérienne Centre des Techniques Spatiales Division d‘Observation de la
Terre Bp, 13, 01 Avenue de la Palestine, Oran, 31200
a_z_saad@yahoo.fr
L‘objectif du travail consiste à la caractérisation du profil d‘altération de type
ferruginisation (oxydes et hydroxydes de fer) et de type kaolinisation (alumino-silicates) en
relation avec la minéralisation uranifère et ceci par le biais des données numériques du
satellite Alsat1.
Pour ce faire, le calcul de l‘indice de fer ferrique et de l‘indice d‘acidité ont été appliqués à
nos données images. Ce calcul d‘équations correspond à un ratio (combinaison de canaux) des
trois canaux du proche infrarouge, du rouge et du vert.
Le premier indice ou indice de fer permet de mettre en évidence les roches riches en oxydes et
hydroxydes de fer. Quant au second, qui est celui d‘acidité, il a tendance à caractériser le
teneur géochimique des roches riches en minéraux clairs et essentiellement des alumino-
silicates.
L‘application de ces deux indices au profil d‘altération compris entre le socle primaire et la
couverture sédimentaire a permis de faire des constatations probantes. Ainsi l‘indice de fer
ferrique a fait ressortir des informations d‘ordre spectral où des formations d‘hydroxydes de
fer ont été mises en évidences. Ces formations de fer sont en relation avec la minéralisation
uranifère Le deuxième indice d‘acidité qui est supposé nous renseigner sur le second type
d‘altération en relation avec le faciès blanchâtre de kaolinisation, offre un résultat moins
évident. Il est probablement « noyé » par la patine désertique qui à tendance à influencer sa
réponse spectrale de part sa faible extension.
Mots clés: données Alsat1 ; profil d‘altération ; indice ferrique; indice d‘acidité.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
202 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES MINÉRALISATIONS AURIFÈRES DE LA PROVINCE TIN FELKI – TESNOU
– IFTESSENE (TTI) (HOGGAR OCCIDENTAL -ALGÉRIE): ÉVALUATION DES
POTENTIALITÉS À L'AIDE DE MÉTHODES GÉOSTATISTIQUES NON-
PARAMÉTRIQUE.
1
Leila SAHRI & 2 Hamid MEZGHACHE
1
Université Kasdi Merbah; Faculté des Sciences de la nature, des sciences de la terre et de
l‘univers, Département de sciences de la terre et l‘univers – BP 311 - Ouargla 2 Université Badji Mokhtar -Département de Géologie – BP12 – ANNABA
sahrigeo@yahoo.fr
La province aurifère Tin Felki – Tesnou – Iftessene (TTI) est située dans le terrane
d‘Iskel (Liégeois. 2000), limité à l‘Est par le linéament subméridien 4°50‘ et l‘accident 4°13‘
à l‘Ouest. Cette province appartient à l‘ancien rameau Pharusien oriental du Hoggar
occidental, est constitué de deux séries affleurantes: Une série gneissique d‘âge
Paléoprotérozoïque (Pr1-Pr2), et série volcano-sédimentaire d‘âge Néoprotérozoïque (Pr3-
Pr4). Le magmatisme couvre plus de 50% de la région et caractérisé par une diversité de
roches de composition différentes : Le complexe magmatique préorogénique type Afedafe
(Tin tekadiouit-Taklet) ; Le complexe magmatique synorogénique type Aderniba
(Imezzarene); Le complexe magmatique post orogénique type Taourirt (Tesnou). La
tectonique cassante est caractérisée par la présence de quatre systèmes de failles: méridien à
subméridien, NW–SE, NE-SW et un système de failles d'orientation E-W.
Ce champ filonien TTI est constitué de trois cent cinquante (350) filons. Ces filons
sont constitués de quartz, de l‘or natif, de polymétaux à Pb, Cu, Ag,…. Etc. Les minéraux
polymétalliques rencontrés sont : galène, chalcopyrite, cuivre gris, sphalérite et pyrite. La
gangue est constituée de quartz se présentant en deux couleurs blanche et rose. La pyrite est
observée sous forme altérée. Les minéraux secondaires observés sont: la malachite, la
covilline, la gœthite et l‘hématite comme oxydes.
L‘estimation des potentialités du champ filonien d'TTI a été faite à l'aide de la
géostatistique non paramétrique (krigeage des indicatrices). Les variogrammes expérimentaux
de surface et directionnels des indicatrices relatives pour différentes teneurs de coupures dans
différentes directions ont été tracés. Les variogrammes expérimentaux directionnels montrent
un effet de trou dans la direction N160°E avec une amplitude de 26 km et dans la direction
N70°E avec une amplitude de 8 km. Cet effet de trou est dû à l‘alternance de zones
potentielles et de zones stériles. Une anisotropie géométrique est observée avec un coefficient
égal à 0.42.
L'ensemble des cartes des indicatrices relatives krigées montre les zones plus
potentielles. La superposition des cartes des isopotentiels et géologique schématique ne
montre pas un contrôle lithologique net de la minéralisation en Or. Les zones potentielles ont
une forme allongée le long des failles de direction NE40-70° E et la direction N160°E. Ce
sont donc les failles NE-SW, qui contrôlent la minéralisation aurifère dans cette province. La
tectonique semble avoir joué un rôle très important dans la mise en place des minéralisations
aurifères. Les filons aurifères sont généralement liés aux accidents (NNE-SSW et SSE –
NNW)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
203 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISATION GEOCHIMIQUE DES MINERALISATIONS
A Pb-Zn ; Ba ; Cu ET F DU DJEBEL MESLOULA
(MONTS DU MELLEGUE, NE ALGERIEN)
1,3
Lounis SAMI, 2 Walter PROCHASKA,
3 Omar KOLLI &
3 Abdelhak BOUTALEB
1 Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences Agronomique, Université de Tizi Ouzou.
2 Department. of Applied Geosciences and Geophysics, University of Leoben, Austria
3 Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie, USTHB, Alger
Le Djebel Mesloula constitue l‘un des meilleurs exemples des pièges des concentrations
minérales situées dans les formations calcaires d‘âge aptien supérieur renversées au contact
du Trias. Ces formations sont des calcaires récifaux qui ont subi une silicification
hydrothermale intense et une dolomitisation.
Du point de vue structural, le Djebel Mesloula constitue l‘une des structures atlasiques à cœur
triasique. C‘est un anticlinal à structure très compliquée. Il est marqué par des accidents à jeux
différents dont les accidents majeurs sont de direction NE-SW.
L‘étude de la minéralisation montre une paragenèse minérale globale constituée de galène,
barytine, cuivre gris, sphalérite, hydrozincite, pyrite et dickite.
Ces minéralisations se présentent sous plusieurs aspects :
Sous forme de disséminations de galène ou de cuivre gris dans les calcaires récifaux. dans le
cas de M‘Zeïta, la galène est souvent associée à la sphalèrite.
Sous forme de filons et filonnets à remplissage de barytine, galène et calcite.
Sous forme d‘amas de barytine en remplissage de poches irrégulières et de cavités de
dissolution.
L‘étude microthérmomètriques des inclusions fluides contenus dans les calcites, barytines et
Quartz, donnent des Tfg de l‘ordre de -23 °C et des Th de l‘ordre de 170 °C. Les Te de ces
inclusions nous indiquent des salinités allant de 22,66 pour les quartz et 28 % équivalant
NaCl.
L‘étude des halogènes réalisée par la méthode des Crush Leach, montre que le fluide
responsable de la mise en place de ces minéralisations est un fluide résiduel issu de la
dissolution de l‘halite.
Le modèle génétique de mise en place des minéralisations polymétalliques de l‘Ouenza est
similaire au modèle de la formation des gisements du type Mississipi Valley type (M.V.T).
Mots clés : Aptien récifal, Minéralisation péridiapiriques, Inclusions fluides, Halogènes,
MVT, Mesloula.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
204 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MINERALISATIONS A Ta, Nb, Be, W, Mo, LIEES A LA COUPOLE GRANITIQUE
DE NAHDA (LAOUNI, HOGGAR CENTRAL).
1 Yasmine SARNI,
1 Mokrane
KESRAOUI,
1 Ahmed Hamis,
Assia Azizi et 2 Christian Marignac
1- Laboratoire de Métallogénie et Magmatisme de l‘Algérie.
2- Ecole des Mines de Nancy (France).
mine_yas@yahoo.fr
La région de Laouni dans le Hoggar Central est caractérisée par son essaim de granites
évolués formant de petites coupoles. Celles-ci sont alignées nord est - sud ouest. Elles sont de
petites dimensions et espacées très régulièrement entre elles de 30 à 35Km. Nahda se trouve
en position centrale. Elle est de faible élévation et de forme elliptique de 3,5x3Km. Elle est
intrusive dans des gneiss à silicates calciques (GASC) et un granite régional à gros grains.
Cette coupole est constituée d‘un granite à biotite. Il forme la partie orientale du massif. Un
granite à grains moyens en occupe la partie centrale. Un granite à grains fins en un véritable
croissant souligne les bordures nord ouest et sud ouest.
Trois types de pegmatites coexistent à Nahda. La première est un stocksheider. Il
forme une bande irrégulière de faible largeur. Il sépare le granite à grains fins de l‘encaissant
gneissique. La deuxième est une pegmatite zébrée. Elle se localise sur la bordure sud-ouest de
la coupole en petits affleurements de 1,5m de large intimement associés au stocksheider. Elle
est formée d‘une alternance de bandes claires à feldspaths potassiques et quartz et de bandes
sombres micacées. La troisième est intragranitique et se présente sous forme de masses
lenticulaires ovales à l‘intérieur des granites à biotite. Sa texture est franchement pegmatitique
avec de gros cristaux de quartz, de feldspaths potassiques, d‘albite (An0,1) et des amas
micacés. A environs 2Km au Nord Est de la coupole se trouve le filon minéralisé à wolframite
d‘Ernestine.
Les minéralisations observées consistent en :
- une minéralisation à Nb-Ta qui est associée à la pegmatite intragranitique. Il s‘agit de
minéraux de columbo-tantalite en inclusion principalement dans les micas. Ce sont des
cristaux irréguliers plus ou moins prismatiques bien zonés à cœur de ferrocolumbite et
bordure de manganocolumbite.
- du béryl que l‘on trouve essentiellement dans des poches pegmatitiques de 10 à
20cm de long à l‘intérieur du granite fin. Il s‘agit de béryl pierreux de 1 à 2cm de long et de
couleur blanc verdâtre. On en trouve aussi dans les collines à greisen, au nord ouest de la
coupole, formant de petits nids irréguliers. Ce minéral a aussi été observé au microscope
polarisant dans la pegmatite zébrée.
- de la wolframite (Hub25) qui constitue la minéralisation principale du filon Ernestine.
Elle se présente en petites disséminations ou en agrégats de cristaux allongés cimentés par le
quartz et pouvant atteindre 5cm de long. Elle est associée à de la chalcopyrite subordonnée.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
205 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La scheelite y a aussi été observée en lame mince dans des échantillons de skarn à hornblende
verte.
- de la molybdénite en cristaux de 5mm, dans des filons de quartz peu épais (2cm) à
épontes greisenisées, et qui se rencontre aussi dans le secteur d‘Ernestine.
La coupole de Nahda de par la grande diversité des minéraux à métaux rares qu‘elle
renferme peut être considérée comme l‘une des plus intéressantes de la région du point de vue
de son potentiel minier.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
206 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
QUELLE ORIGINE POUR LES DIAMANTS DE REGGANE ?
Abdelkader SEMIANI et Tarek LARDJANE
Holding AIE/SONATRACH AVAL.
asemiani@hotmail.com
Résumé : Le traitement d‘images STRM et LANDSAT ETM+ a permis de reconsidérer
l‘évolution structurale et géomorphologique, depuis le Néogène jusqu‘à aujourd‘hui, de
certaines dépressions localisées dans la partie du Tanezrouft positionnées dans les limites de
la paléo-suture séparant le craton ouest africain du bouclier Targui. La dépression Reggane-
Adrar-Timimoun qui s‘y situe et contenant des diamants et des minéraux accompagnateurs se
comportait alors comme un immense lac s‘étendant sur une superficie de plus 40 000 km²
(≈600x70 km) édifié durant la période alpine selon des mécanismes hérités de l‘évènement
tectonique panafricain. Elle est alimentée en sédiments par l‘intermédiaire de trois principales
« ouvertures » drainant respectivement le Hoggar, au sud-est, l‘Ouggarta au nord-ouest et le
plateau du Tademaït-Tassili à l‘Ouest. Une étude structurale, et géomorphologique a permis
de délimiter les domaines structuraux, sources possibles des kimberlites ayant livrées les
diamants des placers de Bled el Mess et d‘El Kessibet.
Mots clés : Diamant, Reggane, Tanezrouft, Suture, Subduction
Introduction : La délimitation des terrains hôtes des sources primaires de diamant a été,
depuis la découverte des premiers grains dans les sédiments meubles mio-plio-quaternaires du
désert du Tanezrouft, le centre des préoccupations des prospecteurs et chercheurs en Algérie.
Les quelques travaux de recherche réalisés à ce jour (Touahri et al., 1996, Kahoui et al., 2008)
privilégient une source primaire à partir du craton ouest africain en se focalisant sur
l‘évolution géodynamique de la région, sans pour autant présenter des arguments forts
permettant d‘exclure les autres régions avoisinant les zones à concentrations alluvionnaires
mises en évidence. La problématique de l‘origine des diamants alluvionnaires de Bled el Mass
et d‘El Kessibet reste donc entière. Une nouvelle approche de la reconstitution
paléogéographique et structurologique de la région durant la période Néogène-Quaternaire
fondée sur le traitement des images satellitales de type STRM et Landsat ETM+, combiné aux
différents modèles géodynamiques connus sur la région permet de contraindre les sources
primaires potentielles. Cette étude à aboutit à un résultat inattendu tant sur le plan de l‘origine
des apports en sédiments que sur celui de l‘instabilité tectonique de la « ceinture structurale »
correspondant à la zone de suture comprise entre le craton ouest africain et la bouclier Targui.
Cadre hydrogéologique de la région d‟étude : Situé entre la bordure orientale du Erg Chech
et le front occidental du plateau de Tademaït (figure1), la méga-auréole de dispersion
secondaires de diamants et de minéraux accompagnateurs, d‘une superficie de plus de
140 000 km², coïncide avec le domaine d‘affrontement du craton ouest africain avec le
Bouclier Targui. Il s‘agit d‘un immense plateau à relief doux (<0.05mm/m), d‘altitude
modeste variant entre 100 et 400m. Il est entrecoupé par un important réseau hydrographique
généralement identifiable qu‘à travers les images satellites. Selon les résultats de nos travaux
et la compilation des données anciennes, le système fluviatile se présente comme suit :
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
207 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
1. Tous les oueds qui traversent le Tanezrouft atterrissent systématiquement dans l‘une
des trois dépressions suivantes : Au nord, la dépression de Reggane et la Sebkha de
Megerghane ; à l‘Ouest, la dépression de Fersiga et au Sud-Ouest les dépressions d‘In Sakane
et In Echaïe (Chorowicz et Fabre, 1996).
2. Le réseau fluviatile, d‘orientation d‘ensemble SE-NW, draine exclusivement les
terrains panafricains en se jetant directement dans une cuvette d‘allongement NE-SW en
longeant la bordure Est du cordon dunaire d‘Erg Chech (fig.2). En matière de superficie
drainée, ce réseau couvre la région allant de la frontière occidentale de l‘unité granulitique
d‘In Ouzzal à la bordure orientale du plateau du Khnachich. La rectitude sur plusieurs
dizaines de km de ce système fluviatile, suivant la direction NW, depuis le massif
Ignimbritique d‘In Zize, pourrait correspondre à la présence d‘un réseau de fractures qu‘ils
épousent. Des dykes de mêmes directions à dolérites, gabbro à olivine et pyroxénites ont été
cartographiés dans la région. L‘ensemble de cet important réseau fluviatile est ensuite collecté
par l‘intermédiaire de l‘oued Mouillah en se déversant directement sur les rebords d‘un ancien
lac dont seuls certains témoins subsistent encore et où l‘on parvient à partir du traitement des
images de type SRTM à en donner sa configuration générale (zoum1). L‘existence de palé-
chenaux situés à l‘approche des paléo-rivage témoignent de l‘important débit et de la vitesse
de transport des sédiments. C‘est dans ces sédiments grossiers que les nombreux grains de
micro-diamants de type G9 et G10 ont été mis en évidence.
3. Le système fluviatile drainant directement le massif des Eglab n‘est pas identifiable
directement. Seuls les paléo-oueds datant probablement de la période Miocène sont
discrètement visibles. Ils se manifestent par l‘existence de bandes évoluant en tresse, suivant
une orientation générale NW-SE. Ils sont comblés de sédiments représentés essentiellement
par des calcrètes et des silcrètes. Vers l‘ouest des Eglab ils sont recouverts par les cordons
dunaires formant l‘Erg Chech. On parvient à suivre leur tracé dans les espaces non couverts
par ces dunes. Par ailleurs, durant le quaternaire récent (post dune), aucun oued en provenance
du massif Eglab ne franchie la barrière du cordon dunaires qui délimite à l‘ouest l‘auréole de
dispersion alluvionnaire des diamants et de ses minéraux satellites. La topographie de la
région montre qu‘il y a peu de chance même pour les paléo-oueds émanant des Eglab
d‘atterrir dans la région correspondant à la zone diamantifère (figure 3).
4. Le système fluviatile d‘orientation ouggartienne où se distinguent nettement les oueds
Saoura et Daoura est plus que jamais le plus significatif par rapport d‘une part à l‘évolution
morpho-structurale de l‘axe El Kessibet-Adrar-Reggan et d‘autre part à la présence de
diamants alluvionnaires. Tous ces oueds prennent naissance dans les régions suivantes : le
plateau du Kemkem, les monts de Béchar et les monts du K‘sour.
Cadre géologique : La méga-auréole de dispersion secondaire diamantifère est située le long
de la zone de suture comprise entre le craton ouest africain et le bouclier Targui. En absence
d‘affleurements des deux socles sur une largeur de plus de 400km comprises entre les deux
domaines structuraux, seules les données géophysiques existantes et les extrapolations à
l‘échelle du continent africain permettent de la positionner avec cependant une marge d‘erreur
assez importante du fait de l‘existence d‘un volcanisme doléritique et basaltique influant
l‘interprétation des données aéro-magnétométriques. Il est proposé donc un accolement entre
les deux continents suivant une ligne passant à la bordure (Est ou ouest ?) de la chaîne de
l‘Ouggarta, se prolongeant jusqu‘au nord du Timétrine, au mali, ou l‘on note l‘existence, sur
une centaine de km, des gabbros et de serpentinites chromifères charriés sur des gneiss datés à
2 Ma (Caby et Andreopoulos, 1985, Black et al., 1979). Les anomalies gravimétriques situées
sous le désert du Tanezrouft se relayant à ces zones sur quelques centaines de km, entre la
chaine d‘ouggarta et le Timetrine (Bourmatte, 1977) sont interprétés comme une zone de
suture. La cartographie, à partir des données géophysiques, de la base des formations
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
208 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
paléozoïques de la plate forme saharienne montrent cependant une limite positionnée à plus
d‘une centaine de km à l‘est de la bordure orientale de la chaine de l‘Ouggarta.
Discussion : La configuration générale actuelle du désert du Tanezrouft et du réseau fluviatile
qui s‘y trouve témoigne d‘une évolution morphologique et structurale en relation avec des
mouvements discrets de surrection et d‘affaissement durant l‘Alpin. Leur héritage, au moins
partiel, des anciennes tectogenèses se traduit sur terrain par les rejeux des anciens accidents
tectoniques tant panafricains, qu‘hercyniens et ce durant au moins la période mio-plio-
quaternaire. A l‘état actuel, le processus de penéplaination, combiné à l‘influence de la
dynamique globale de la région, à savoir une surélévation des vieux socles (Eglab et Hoggar)
et un affaissement de la région d‘affrontement, semble atteindre un point d‘équilibre comme
en témoigne la planéité à un même niveau, des régions « sources des apports » et « milieu de
dépôts des sédiments ». En reconstituant et en cartographiant les paléo-rivages, les paléo-
deltas et les paléo-oueds de la région où sont découverts de nombreux grains de diamant, il est
maintenant certain qu‘une source située à l‘Est et au Nord-Est de la longitude 1°W ne peut
être écartée. Elle peut s‘avéré même d‘unique source aux diamants découverts à ce jour,
même si cela semble en contradiction avec les fondements mêmes des théories développées
sur la relation diamant-particularités des terrains hôtes des « sources primaires
économiques ». Ce résonnement exclut une origine par remaniement d‘anciens paléo-placers
(Crétacé ?). En tout les cas, une approche géomorphologique et bathymétrique montrent bien
la difficulté d‘admettre un remaniement, même en plusieurs étapes, contribuant à la formation
de nouveaux paléo-placers de type Bled El Mass et El Kessibet à partir d‘anciens placers
situés dans deux régions diamétralement opposées. Par rapport à l‘ensemble des résultats
obtenus, il est proposé ici l‘existence d‘un socle ancien qui serai épargné des déformations
panafricaines à l‘instar du môle In Ouzzal et se situerai à l‘est du la ligne de l‘oued Saoura. En
effet, si l‘on exclut les remaniements de diamant, les paléo-placers de Bled El Masse et
d‘Elkessibet seraient alimentés à partir de l‘Est de l‘actuelle ligne de suture. Cela traduit en
fait que (i) la ligne de suture proposée doit être déplacé à plus d‘une centaine de km vers l‘est
de l‘ouest Saoura (ii) l‘existence d‘un fragment de continent de type Archon épargnée des
déformations panafricaine, comparable au môle In Ouzzal et qui se situerai dans la région du
périmètre délimité par le tracé Reggane-Timimoune-Bechar en incluant les Hamada de Guir
et de Chemmar.
Conclusion : Sans pour autant écarté le modèle de subduction, les diamants du Tanezrouft
proviendraient de l‘Est de la zone de suture actuelle. Cela traduit que celle-ci se situera à au
moins une centaine de km plus à l‘Est. Le cas échéant, l‘existence d‘un fragment de continent
de la taille d‘au moins de celle du môle In Ouzzal dans le périmètre délimité par le tracé
Reggane-Timimoune-Béchar incluant les hamadas de Guir et de Chemmar est à admettre. Si
on l‘admet comme terrain hôte des sources primaires des diamants d‘El kessibet et de Bled El
Mass, il serait de type Archon et serait épargné des déformations éburnéennes et
panafricaines. Les travaux de recherche en cours cibleront cette problématique.
Bibliographie
Black, R., Caby, R., Moussine-Pouchkine, A., Bayer, R., Bertrand, J.M., Boullier, A.M., Fabre, J., Lesquer, A.
1979. Evidence For Late Précambrien Plate Tectonics in West Africa. Nature, 278, 5701, 223-227 (observations
de Thomas et al. 284, (1980) p. 192 et réponse de Black, Bayer et Lesquer).
Bourmatite, A. 1977. Etude gravimétrique du Tanezrouft (Algérie). Thèse 3e cycle, Montpellier. 1 vol., 143 p.
Caby, R. et Andreopoulos-Renaud, U 1985. Etude pétro-structurale et geochronologie U/Pb sur zircon d‘une
métadiorite quartzique de la chaîne Pan-Africaine de l‘Adrar des Iforas (Mali). Bull. Soc.géol. Fr., (8), 1, 6, 899-
903.
Kahoui M., MahdjoubY.& Kaminsky F. V. 2008 Possible primary sources of diamond in the North African
diamondiferous province. Geological Society, London, Special Publications; 2008; v. 297; p. 77-109.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
209 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Touahri, A., Fabre J., Piboule M., et Kaddour M. 1996. Les diamants de bled El Mass (Touat) : Memoire du
service géologique de l‘Algérie n°8 : contexte géologique. Géodynamique du craton ouest africain central et
oriental : héritage et evolution post-panafricains.
(a) (b)
Figure 2 : (a) vue générale de la région Adrar-Timimoun montrant la configuration de la zone affaissée (vert
pistache) comprise entre le CWA et Bouclier Targui.(b) coupe topographique E-W a travers le bassin. La zone
la plus affaissé est coloriée en « rouge brique ». Les fleches bleux indiquent les approts en sédiements
(a) (b)
Figure 3 : Image STRM montrant (a) vue générale de la topographie (b) la délimitation en bleu foncé du terrain
dont l’altitude est inférieure à 250m, coincident avec la mega-anomalie des diamants alluvionnaires..
Figure 4 : Paléochenaux en tresse avec un sens d’écoulement orienté NNW vers SSE, légèrement oblique par
rapport à l’orientation ouggatienne.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
210 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
RÉCUPÉRATION DU LITHIUM À PARTIR D‟UNE SOLUTION AQUEUSE (AL3+ +
LI+) APRÈS SÉPARATION SUR UNE RÉSINE ANIONIQUE AMBERTITE IRA 402
Anissa SOMRANI, Ahmed Hichem HAMZAOUI et Adel M‘NIF
Laboratoire de Valorisation des Ressources Naturelles et des Matériaux de Récupération
Centre National de Recherche en Sciences des Matériaux -Technopôle de Borj Cedria
B.P.95-2050 Hammam-Lif. Tunisie
somranianissa@yahoo.fr
Le lithium est un élément important dans la nature. Il se trouve essentiellement dans des
rares gisements miniers, l‘eau de mer et les saumures naturelles. Il est utilisé dans différents
domaines tels que :
-domaine énergétique : dans les piles, les réactions nucléaires de fusion. A titre d‘exemple, 1
Kg de l‘isotope 6Li est équivalent à 60000 barilles de pétrole.
-domaine pharmaceutique
-domaine industriel (peinture, colle…)
Les études réalisées jusqu'à présent dans notre laboratoire sur l‘extraction de cet élément à
partir des saumures naturelles ont été très encourageantes et ont permis d‘obtenir les
conditions optimales de rétention du lithium par le gel d‘aluminium.
Le but de cette étude est d‘effectuer la séparation du lithium à partir d‘une solution
contenant des ions Al3+
en utilisant une résine échangeuse d‘ion. Celle-ci est anionique de
type Amberlite IRA 402 qui peut être régénérée par le chlorure de sodium.
A cet effet, une étude théorique a été réalisée en se basant sur les diagrammes de spéciations
de toutes les espèces présentes afin de préciser le domaine adéquat de pH pour favoriser la
séparation. La complexation des ions aluminium est effectuée par l‘oxalate d‘ammonium à un
pH variant de 3,5 à 4 ou les formes prédominantes de ces deux espèces sont Al-(Oxalate)3-3
et
Li+. D‘autre part, l‘étude expérimentale montre que le rendement de cette séparation atteint
98.5%. Elle a permis aussi de déterminer la capacité maximale d‘échange, le volume d‘élution
et le procédé de régénération de la résine. Il est à signaler que l‘émission de flamme et
l‘absorption atomique ont été utilisées pour doser respectivement Li+ et Al
3+.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
211 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES MINERALISATIONS AURIFERES DU HOGGAR : CAS DE TIREK ET
TIRIRINE.
Mohamed TALBI et Youcef CHALAL
Laboratoire Magmatisme et Métallogénie de l‘Algérie. FSTGAT/USTHB.
Mtalbi55@gmail.com
Dans le Hoggar les minéralisations aurifères sont distribuées selon une répartition
spatiale remarquable. En effet les filons de quartz sont encaissés soit à l‘intérieur des grands
accidents subméridiens ou shearzones, soit aux limites des Terranes dans des séries
volcanosédimentaires toujours à proximité de ces accidents ayant structuré le Hoggar au
panafricain.
1-Le district de Tirek : ce district se situe dans le Hoggar occidental. Il comprend les deux
gisements de Tirek et d‘Amesmessa où les filons de quartz sont encaissés dans le couloir
mylonitique de la Zone de Cisaillement Est Ouzzllienne (ZCEO) ayant une longueur de
quelque 400 km et une largeur de l‘ordre du km. Cet accident délimite à l‘ouest le Terrane de
l‘In Ouzzal et le Terrane de Tirek.
Le premier est caractérisé par un facies granulitique avec une série orthoderivée (charnockites
acides et basiques) et sa couverture alumino, ferro-magnésienne alors que le terrane de Tirek à
l‘Est comprend une série chaotique à orthogneiss, quartzites et marbres recoupée par des
granitoïdes et métamorphisée dans le faciès amphibolite moyen à haut degré.
Les filons de quartz sont encaissés dans des mylonites indifférenciées et dans les gabbros
syntectoniques à Tirek (630 Ma) par contre à Amesmessa ils sont particulièrement associés
aux protomylonites des dykes de rhyolite. Les filons de quartz présentent deux directions
principales : NS et NW-SE. La paragenèse associée à l‘or est constituée par : pyrite, galène,
chalcopyrite, blende, pyrrhotite, marcassite et mispickel.
2-Le district de Tiririne se situe dans le Terrane d‘Aouzeguer à l‘Est du Hoggar et comprend
deux gisements contrôlés par l‘accident du 8°30.
-Dans le gisement de Tiririne s.s l‘encaissant des filons aurifères est constitué
essentiellement par une série volcanosédimentaire grésopélitique du Protérozoique supérieur
renfermant des sills d‘andésites, de dacites et de rhyolites. Les filons de quartz appartiennent
à deux systèmes conjugués N050 et N120. L‘essentiel de la minéralisation est porté par un
quartz rouge ; elle est constituée de pyrite, chalcopyrite, galène, sphalérite, or et des tellurures
de bismuth et d‘argent.
-A Timolétine (50 km au Sud de Tiririne) les filons de quartz sont encaissés dans des
granites et des granodiorites qui recoupent la série volcanodétritique. Ils présentent deux
directions principales, l‘une N010 et l‘autre N050. La minéralisation est portée par un quartz
blanc grisâtre et dans une moindre mesure par un quartz blanc rougeâtre rubané. Elle se
résume a une paragenèse simple à pyrite, chalcopyrite, galène, or et blende (plus rare).
Mots clés : shearzone, volcanosédimentaire, filons, quartz, sulfures, or.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
212 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La rhyolite de Zitouna (N-E Algérie) : mode de gisement, datation relative et incidences
sur les minéralisations polymétalliques (Cu,Pb,Zn,Hg,Sb) de la région.
A. TOUBAL, M. ARAFA et S. HADJ-ZOUBIR
Laboratoire de Géologie, Faculté des Sciences de la Terre.
Université de Annaba. toubim@yahoo.fr
La rhyolite de Zitouna représente le témoin oriental extrême du magmatisme Néogène du
Maghreb oriental ; Il s‘agit d‘un appareil intrusif correspondant à deux apex de rhyolite
d‘une centaine de mètres chacun, le plus connu a été décrit par Hilly J et Rast A.(1954) ; il
affleure au milieu d‘éboulis du Quaternaire. Le second se situe plus à l‘ouest, n‘était pas
connu à ce jour ; Il recoupe les marnes et les grès du numidien, ce qui nous a permis de dater
ces intrusions post-mise en place de la nappe numidienne.
Mots-clés : Rhyolite, Numidien, magmatisme Néogène, Hydrothermalisme, minéralisations.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
213 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ANALYSE DES DONNEES AEROSPECTROMETRIQUES
DANS LE HOGGAR OCCIDENTAL
1 N. ZAOURAR
,
1 M. DJEDDI,
1 D. SELLAM ET
2 N. ZIANI
1 Laboratoire de Géophysique, FSTGAT, USTHB, BP 32, 16123 Bab-Ezzouar, Alger,
Algérie. 2 Centre de Recherche Nucléaire de Draria Bp 43, Sebala, Draria, Alger.
La prospection Aérogéophysique intervient actuellement dans différents domaines de
recherche minière et pétrolière. Dans ce travail nous avons utilisé les données
aérospectrométriques du levé aérogéophysique réalisé entre 1969-1974 par la société
Américaine « Aéroservice-corporation » couvrant tous le territoire Algérien. La prospection
Aérospectrométrique constitue un outil très efficace pour la recherche des anomalies
spectrométriques, la délimitation des principaux domaines litho-structuraux ainsi que la
cartographie lithologique et radiométrique des zone étudiées.
Le Hoggar Occidental constitue un vaste domaine pour la recherche minière dont
plusieurs gisements sont déjà localisés. L‘existence d‘un important volume de données
aérospectrométriques ainsi que la disponibilité des informations géologiques nous ont incités
à choisir cette région comme objet d'étude. Notre travail consiste en la mise en évidence des
paramètres physiques des différents domaines litho-structuraux ainsi que la détermination du
lien entre la lithologie et la spectrométrie des rayons Gamma dans le Hoggar occidental.
Autrement dit, la distribution des teneurs des trois radioéléments Potassium (40K), l'Uranium
(238U) et le Thorium (208Th) dans les différentes formations lithologiques de la zone
d‘étude.
Dans le but de déterminer une loi de variation de la radioactivité des rayons gamma en
fonction de la lithologie, nous avons effectué une étude comparative entre les rapports des
concentrations spectrométriques (U/Th et U/K) et les formations lithologiques. En effet, ces
deux rapports spectrométriques montrent la tendance Uranifère de la majorité des anomalies
radiométriques dans la zone d‘étude. De même, Les variations du rapport Th/K fournissent
des informations sur la loi de variation du rapport spectrométrique en fonction de la lithologie
de la zone d‘étude. Enfin, l'ensemble de ces résultats permet d'élaborer un modèle de
distribution des matières radioactives sur les différents faciès et peut servir d‘une part, aux
études de faciès et d‘autre part, aider à la cartographie géologique de la région
Mots clés: spectrométrie, teneurs en radioéléments, facies, lithologie, Hoggar Occidental.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
214 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
HYDROCARBURES
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
215 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Sommaire
AUTEURS TITRES PAGES R. BENRABAA,
H. BOUKHLOUF,
A. RUBBENS,
E. BORDES-RICHARD,
R. N. VANNIER, et
A. BARAMA
HYDROGEN PRODUCTION VIA NATURAL
GAS TRANSFORMATION OVER Ni AND Fe
BASED CATALYSTS
216
S. BENSAADI, M. AMARA
& H. KERDJOUDJ
CONTRIBUTION A L‘ETUDE DU
POLYETHYLENE GLYCOL EN SOLUTION
AQUEUSE. ELEMENT CONSTITUANT LES
MEMBRANES POLYMERIQUES.
217
H. BOUKHLOUF, R.
BENRABAA and A.
BARAMA
MOLYBDENUM BASED OXIDES FOR
ETHYLENE PRODUCTION VIA THE
TRANSFORMATION OF NATURAL GAS
218
Adel DJELLALI
& Ouarda KAMLI
ÉTUDE DU COMPORTEMENT D‘UN
RÉSERVOIR PÉTROLIER RENFORCÉ PAR DES
COLONNES BALLASTÉES
219
S. HAMDIDOUCHE, O.
HAMDIDOUCHE, H.
HADOUM,
& M. BERGHEL
ÉTUDE STRUCTURALE ET POTENTIEL
PETROLIER DU
PERIMETRE IN MADHI- LAGHOUAT
228
M. M. KADRI
ETUDE DU RESERVOIR « TAGI » DE LA
STRUCTURE
DE SIF-FATIMA BASSIN DE BERKIN
229
K. KRADRA BRAHMA, D.
BENDEDOUCH
et Y. BOUHADDA
EVALUATION D‘UNE METHODE
SPECTROPHOTOMETRIQUE D‘ABSORPTION
POUR LA DETECTION DE LA FLOCULATION
D‘ASPHALTENES DU PETROLE
230
Slimane MEROUANI et
Oualid HAMDAOUI
TRAITEMENT PAR SONOCHIMIE D‘UNE EAU
POLLUEE PAR LES COLORANTS
SYNTHETIQUES :
INCIDENCE DU FER ELEMENTAIRE FE0 SUR
LES VITESSES DE REACTION
231
Sabrina SOUADNIA,
Hamid MEZGHACHE
et Messaoud HACINI
APPLICATION DE LA GEOSTATISTIQUE A
L‘ESTIMATION ET LA SIMULATION DES
PARAMETRES PETROPHYSIQUES : CAS DU
RESERVOIR TAGI-HBNS - HASSI BERKINE
232
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
216 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
HYDROGEN PRODUCTION VIA NATURAL GAS TRANSFORMATION OVER Ni
AND Fe BASED CATALYSTS
1 R. BENRABAA,
1 H. BOUKHLOUF ,
2 A. RUBBENS,
2 E. BORDES-RICHARD,
2 R. N. VANNIER,
1 A. BARAMA
1Laboratoire de Matériaux Catalytiques et Catalyse en Chimie Organique, Faculté de Chimie,
USTHB, BP32, El- Alia, 16111 Bab Ezzouar, Alger, Algérie. 2Unité de Catalyse et de Chimie du Solide, UMR CNRS 8181, Université des Sciences et
Technologies de Lille, Cité scientifique, 59655 Villeneuve d‘Ascq, France.
Algeria has a great reserve in natural gas and their transformation became a preoccupation in
the recent years for the production of several products such as: ethylene, propylene,
hydrogen…etc. The hydrogen is the principal source of energy where can be used in many
fields: fuel cell, chemistry industry, electronic, metallurgy…etc.
Currently, the main industrial process of hydrogen and synthesis gas production is the steam
reforming of natural gas. The endothermicity of this reaction (∆H°298 = +206 Kj/mol) is the
major inconvenience of this process. The partial oxidation of methane (POM) constitutes a
proper way to produce synthesis gas. This reaction is middly exothermic (∆H°298 = -35
Kj/mol) and provides a suitable H2/CO ratio for the methanol and Fisher-Tropsch synthesis.
This characteristic makes POM an attractive and feasible alternative to steam reforming in
order to produce hydrogen and synthesis gas.
Spinal ferrite oxides NiFe2O4 are of scientific and technological interest due to their structural
and catalytic properties. Their physicochemical properties are strongly dependent on the
nature of the cation metal incorporated into the structure.
In the present work, NiFe2O4 nano-sized materials were synthesized by co-precipitation (CP)
and hydrothermal (HT) methods, characterized by: X-ray diffraction (XRD), Raman Laser
Spectroscopy (RLS), Scanning electron microscopy and X-Ray Photoelectron Spectroscopy
(XPS) and tested in partial oxidation of methane reaction (POM) using air as oxidant in the
order to produce the hydrogen at low temperature.
The results obtained showed that the solids prepared by hydrothermal method presented many
advantages compared with co-precipitation route; they revealed good performances for HT-
sample evaluated by the formation of hydrogen at low temperature (more 30% of conversion
and 22% of selectivity in Hydrogen at 450°C).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
217 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE DU POLYETHYLENE GLYCOL EN SOLUTION
AQUEUSE. ELEMENT CONSTITUANT LES MEMBRANES POLYMERIQUES.
S. BENSAADI, M. AMARA & H. KERDJOUDJ
Laboratoire d‘hydrométallurgie et de la chimie inorganique moléculaire
Faculté de chimie, USTHB, BP 32 El Alia 16111 Alger
bensaadi.sofiane@yahoo.fr
La séparation et la récupération des constituants d‘un milieu minéral ou organique
constituent un domaine de recherche très important dans les nouvelles technologies, ce qui
encourage le développement de nouveaux matériaux destiné à améliorer la purification de ces
milieux. La complexation de cations métalliques par des complexants macromoléculaires
hydrosolubles a été envisagée pour piéger ces cations dans une espèce dont la taille permet la
rétention dans des procédés tels que l‘ultrafiltration ou les membranes polymériques.
Cependant, le succès d‘une telle opération est conditionné par une bonne connaissance de la
nature des espèces présentes en solution.
Notre travail présenté consiste en une étude des propriétés acido-basiques et complexantes
du polyéthylène glycol en solution aqueuse vis-à-vis d‘ions métalliques bivalents. Le PEG est
un polymère utilisé dans différents domaines, notamment dans l‘élaboration des membranes.
Nous avons d‘abord suivi l‘évolution du pH d‘une solution de PEG en fonction du volume
de soude versé. Les résultats obtenus illustrent bien les propriétés acides du PEG. La
constante d‘acidité apparente a été déterminée. Nous avons par la suite entrepris d‘étudier les
propriétés chélatante du PEG avec le cuivre, le nickel, le zinc et le cadmium et de déterminer
les conditions d‘analyse complexométrique du PEG. Nous avons procédé au titrage
potentiométrique d‘une solution de PEG en présence de cations métalliques par la soude.
L‘écart entre les courbes du PEG seul et en présence d‘un cation métallique permet d‘établir
un ordre de stabilité relative. La formation des complexes est vérifiée par spectroscopie UV-
Visible.
Mots clé : polyethyleneglycol ; complexation ; potentiométrie ; polyvinylpyrrolydone, cuivre
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
218 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MOLYBDENUM BASED OXIDES FOR ETHYLENE PRODUCTION VIA THE
TRANSFORMATION OF NATURAL GAS
H. BOUKHLOUF, R. BENRABAA and A. BARAMA
Laboratoire de Matériaux Catalytiques et Catalyse en Chimie Organique, Faculté de Chimie,
USTHB, BP32, El- Alia, 16111 Bab Ezzouar, Alger, Algérie.
Ethylene is the olefin the most produced and consumed in the world where over 80% of its
production is used for the production of polyethylene, rubberized, food industry, etc. Because
of the importance of this olefin, on July 17, 2007 a contract has been signed between
Sonatrach and French company Total for a steam cracking unit of ethane petrochemical
complex at Arzew in order to produce the polyethylene and ethylene glycol.
Currently, the main industrial process of ethylene production is the steam cracking of natural
gas (ethane). The endothermicity of this reaction is the major inconvenience of this process.
The oxidative dehydrogenation of ethane (ODH) is a proper way has been developed in the
recent years.
In this work, two series of materials M-Mo-O system unsupported and supported on alumina
and silica (M = Ni or Co) were prepared, characterized and tested in oxidative
dehydrogenation of ethane using air as oxidant in order to produce the ethylene. The catalysts
obtained were calcined in air at 550°C and characterized by their specific areas BET, X-ray
diffraction (XRD), Spectroscopy Raman (RLS), Spectroscopy FTIR and UV–vis NIR,
Scanning electron microscopy (SEM) and X-Ray Photoelectron Spectroscopy (XPS). The
catalytic activity tests were carried out in a fixed bed quartz reactor under the following
experimental conditions: P = 1 atm and T° = 470- 650°C. The catalytic performances showed
that the as-prepared are very actif and selectif in ethylene under these conditions and the
support (alumina or silica) has a great influence in the activity and selectivity of materials for
ethylene production.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
219 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ÉTUDE DU COMPORTEMENT D‟UN RÉSERVOIR PÉTROLIER
RENFORCÉ PAR DES COLONNES BALLASTÉES
DJELLALI. Adel(1)
; Ounis Abelehfid(1)
KAMLI. Ouarda(2)
(1)Département de génie civile et hydraulique, Université Mohamed Khiathar, 070000
Biskra- Algérie.
(2)Département de génie minier, Université Badji Mokhtar, BP 12 23200 Annaba-
Algérie.
Résumé
La méthode de renforcement des sols par colonnes ballastées est l‘une des méthodes qui à
connue un essor considérables dans le domaine de la géotechnique et le domaine pétrolier.
Cet article présente une analyse du comportement d‘un réservoir de pétrole renforcé par
colonnes ballastées. L‘analyse est faite par le concept de la cellule unitaire. Discutions sur le
mécanisme de transfert des charges, l'analyse de déformation de chaque constituant, le sol et
la colonne, finalement calcul de tassement du système par une simulation numérique du
modèle en code de calcul Plaxis.
Abstract
The method of improvement the soil with stone columns is one of methods how‘s known a
great successes applications in geotechnicals and petroleums fields. This paper presents a
study of behavior of petroleum tank improved with stone columns. The analyses aim on
concept of unit cell, which discusses state of transfer of stresses from soil to columns,
deformation of column and soil independently, and finally the calculation of settlement of
system with numerical simulations of model by Plaxis.
Mots clés: Colonnes ballastées; Modèle numérique, modélisation, Tassement, réservoir
pétrolier.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
220 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Introduction
Les inclusions verticales relevant de la technique la plus ancienne dans le domaine des
fondations, les réseaux de pieux de bois fichés sous nombreuses cathédrales ou ponts anciens,
remplissent encore leur fonction de nos jours. Récemment, plusieurs recherches ont été
développées pour l‘amélioration des sols d‘une manière techniquement et économiquement
praticable, ont abouti à plusieurs solutions, amélioration par inclusion des matériaux
granulaire ou rigide, la vibro-flottation, la géo- grille, le géotextile et d‘autres méthodes
chimique. L‘une des méthodes qui a connu un grand succès et avait fait ses preuves dans la
majorité des applications est la méthode de traitement de sol par colonnes ballastées. Il s‘agit
d‘un procédé développé dans les années soixante qui connaît aujourd‘hui un essor
considérable du fait de l‘amélioration du matériel d‘exécution et de la qualité de la mise en
œuvre assurée par des appareils de contrôle informatisés.(Malarvizhi et al, 2000).
Cet article porte sur l'analyse du comportement d'un système réservoir de pétrolier renforcer
par colonnes ballastées. L'analyse porte sur le mécanisme de transfert des contraintes, la
charge limite en tête de la colonne, mode de déformation du système, déformation de la
colonne et du sol et finalement calcul de tassement du système.
Modèle numérique
L‘ouvrage est un réservoir de stockage de brut au terminal pétrolier de Zarzis (Tunisie). Il a
été réalisé sur un site gagné sur la mer par remblaiement hydraulique. La reconnaissance
géotechnique du site a montré une stratigraphie du sol constitué : d‘une couche de sable
3600 kPa et une cohésion non drainée Cu =25 kPa. Une couche de calcarénite, assimilée à un
substratum rigide indéformable.
Le bac transmet au sol une contrainte quasi-uniforme estimée à 120 kPa, qui dépasse
nettement la capacité portante admissible du sol initial. Afin d‘augmenter la capacité portante
et de réduire le tassement du réservoir à une valeur admissible (qui permet de garantir sa
stabilité en cours de service), un renforcement par colonnes ballastées a été décidé.
Le renforcement a été réalisé avec des colonnes de longueur égale à 7 m de diamètre nominal
égal à 1,2 m disposées en maillage triangulaire (figure 1). Le sol a été traité sur une aire
circulaire avec un débord de 4 m autour de la surface du réservoir avec un taux
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
221 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
d‘incorporation égal à 32%. Le matériau constitutif des colonnes est un ballast de cohésion
ement à l‘état compacté est
estimé à 43°. Le module d‘élasticité du ballast Ec a été estimé à Ec = 10Es (Bouassida, M.,
(2009).
Figure 1. Réservoir reposant sur un sable silteux traité par colonnes ballastées, (Bouassida
et al, 2009).
Conception de base
Considérons dans le cas général un sol traité par colonnes ballastées qui subit une charge
verticale flexible (réservoir de pétrole) où les colonnes reposent sur une couche indéformable.
Pour bien analyser ce phénomène, on applique le concept de la cellule unitaire qui prend en
compte la colonne et le sol entourant (Figure.2).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
222 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 2. Système sol-colonnes
Modèle de déformation du système sol – colonne
Pour bien analyser le phénomène, on suppose un modèle de déformation du système comme
le montre la figure 3.
Figure 3. Modèle de déformation du système
de
s
c
de
c- Distributions des contraintes
b- Vue en plan
H
a- Cellule unitaire
Matelas de répartition
Niveau original
Déformation finale
a
b
rzU
czU
h
vc vs
h
s 0
Dc
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau – OUARGLA 2010
223 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La déformation latérale de la colonne reste la même, bien que sur le sol les
déformations verticales augmentent de l'interface jusque aux frontières de la cellule. Le mode
de déformation du système est exprimé selon la formule suivante (Alamgir et al 1996):
cz
rEa
szczrzs
sc
eUUU
)1().
.(
pour a ≤ r ≤ b (1)
Avec:
a et b sont respectivement les rayons de la colonne et de la cellule;
r : distance radiale mesurée du centre de la colonne;
rzU : déplacement d'un élément de sol à une profondeur Z et une distance r;
czU : déplacement de la colonne à une profondeur Z;
cz et cB sont des paramètres de déplacements.
Déformation de la colonne
On divise la colonne en L éléments avec des épaisseurs égaux qui ont une valeur
(L
HH ). La discrétisation de la colonne et les contraintes appliquées sur un élément de
colonne sont représentés dans la figure 4.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
224 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 4. Discrétisation de la colonne
Le calcul la déformation d‘un élément de colonne, où est pris seulement le sens vertical du jème
élément est la dérivée de l‘équation 1 d‘après (Alamgir et al 1996) :
sc
cjsc
cj
c
cjE
EBaH
E
HU
12
1/2
pour 0 ≤ Z ≤ H (2)
Déformation du sol
On divise le sol en L éléments le même nombre que pour la colonne mais on le subdivise en N éléments
annulaire qui ont une larguer égale à
N
abr
(Figure. 5).
Figure 5 Discrétisation du sol environnant
La déformation verticale pour le (N, j) ème
élément de sol est calculé selon l'équation 2 d'après
(Alamgir et al. 1994) :
H
2a
cj
LHH /
ij ij
r r
b
z
a
b
z
a
sij
1sij
ij
1ij
sNj
1sNj
Nj 0
Élément ij
Élément Nj
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
225 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
s
cj
RnB
c
SNj
s
SNjRnR
eBRna
H
E
HU
C
12/4
11
2
(4-22)
Où Rna
r et a
rR et '
s : poids volumique du sol.
Modélisation du modèle numérique
La modélisation du système est établie par la méthode des éléments finis (F.E.M) sous un code
de calcul Plaxis version 8.2, les résultats de la simulation mettant en œuvre un renforcement de l'horizon
compressible par inclusion souple est comparé à celles de l'approche théorique.
Modèle de déformation du système
D'après les résultats de la simulation numérique de la cellule unitaire, on constate qu'il n'y a pas
de déformation latérale sur la colonne, bien que sur le sol les déformations verticales augmentent de
l'interface vers la frontière de la cellule comme le montre la figure ci-dessous
Figure 6. Mode de déformation du système
État final
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
226 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L'examen de l'évolution du rapport de concentration des contraintes effectives en fonction des
phases de construction (application des charges) conduit à distinguer :
- L'état initial : au début du chargement (t = ti = 0), il n'y a pas de report de charge sur la
colonne, donc pas de réduction de contraintes sur le sol
- L'état final de transfert de charge : après un certain temps, on observe une concentration de
contraintes sur la colonne c et une diminution de la contrainte s verticales sur le sol figure
7
.
Figure 7 Modèle numérique du système sol colonne- état final de transfert de charge
Conclusion
- Le tassement avant renforcement est de l‘ordre de 19 cm au centre de réservoir. Alors que le
tassement admissible est exigé à 6 cm, et après renforcement est de l‘ordre de 2 cm ;
- Le rapport de concentration de contraintes évolue de l'unité à court terme (état initial en début
de chargement) jusqu'à une valeur maximale qui se stabilise à long terme (état final de transfert
de charge) dans un temps relativement court;
- L'examen du mode de déformation du système sol colonne nous a montré que n'y ont pas de
déformation latérale sur la colonne, bien que sur le sol les déformations verticales augmentent
de l'interface vers la frontière de la cellule;
- La méthode des éléments finis peut être aussi appliquée aux milieux traités par colonnes
ballastées sous charge de grandes dimensions (remblai, dallages, radiers) pour estimer les
tassements. De plus, cette méthode se heurte au choix des paramètres et reste entre les mains de
spécialistes, demeurant ainsi plus ou moins opaque aux ingénieurs praticien;
BIBLIOGRAPHIE
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
227 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
228 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ÉTUDE STRUCTURALE ET POTENTIEL PETROLIER DU
PERIMETRE IN MADHI- LAGHOUAT
S. HAMDIDOUCHE, O. HAMDIDOUCHE, H. HADOUM,
& M. BERGHEL
L‘Analyse stratigraphique, structurale et géochimique ainsi que les mesures physiques sur les
différents puits réalisés dans la zone d‘étude montre qu‘au Jurassique, l‘Atlas saharien était le siège
d‘une sédimentation carbonatée alternée par des arrivées détritiques signalant les transgressions et
régressions de la mer, caractérisant les milieux deltaïques (Ait Ouali, 1991). Au Jurassique Supérieur, le
delta se cantonne dans la partie centrale signalé par des épaisseurs très importantes des dépôts et une
migration de la sédimentation vers l‘Est, D‘ailleurs les épaisseurs du Crétacé sont beaucoup plus
importantes à l‘Est qu‘à l‘Ouest.
La télédétection qui était d‘un apport majeur pour l‘analyse structurale ainsi que la cartographie
géologique et la sismique réflexion, ont permis de faire ressortir les traits structuraux majeurs du
périmètre Ain Mahdi, à savoir, le découpage de la région en zone de fort gradient de déformation à
l‘approche de l‘Accident Sud atlasique, caractérisé par des plis serrés disposés en échelon orientés N30
à N35, et des accident profonds du socle (?) à jeu apparemment dextre qui réorientent les structures pré
- existantes.
Une zone centrale comprenant l‘anticlinal Ain Mahdi et le dôme de Tadjmout, caractérisée par de
larges structures (anticlinales et synclinales) affectées en profondeur, par des failles inverses à caractère
chevauchant vers le NW (mises en évidence par la sismique réflexion).
Une zone Nord occidental, caractérisée par une activité diapirique et par des accidents orientés
NE-SW chevauchant vers le NW.
La région montre au moins deux phases de déformation :
- La
première caractérisée par une compression que l‘on peut estimer à N120 - N130° engendrant des
structures plicatives orientées N020 à N030°, et le rejeu d‘anciennes failles en inverse, cette phase serait
la phase Atlasique majeure ;
- Une phase ultérieure, réoriente les structures pré existantes, la contrainte est légèrement inclinée par
rapport à la première phase, induisant le rejeu d‘anciens accidents E – W en dextre et la naissance
d‘autres. Cette phase serait Miocène.
Du point de vu pétrolier, la roche mère reste hypothétique. Le gaz produit par le puits AMI-1
pourrait avoir une origine soit paléozoïque non atteinte par les forages implantés dans la région, ou son
origine est lointaine (Peut être le sillon de Ben Aoud).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
229 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE DU RESERVOIR « TAGI » DE LA STRUCTURE
DE SIF-FATIMA BASSIN DE BERKIN
Med Mehdi KADRI
Université Kasdi Merbah OUARGLA
mlogger@hotmail.com
Dans le domaine de la géologie des réservoirs pétroliers, ce travail étudie le Réservoir (TAGI) de
la structure de SIF-FATIMA (BASSIN DE BERKIN)
Le bassin de Berkine située au Sud-Est du Sahara algérien s‘étend sur plus de
120 000Km2 . C‘est une région d‘accès particulièrement difficile à cause de son ennoyage sous
l‘épaisse couverture dunaire du grand Erg Oriental.
La région de SIF-FATIMA située à environ 230 km au Sud-est de Hassi Messaoud est limitée par :
Les parallèles : 31° et 32° N
Les méridiens : 8° et 9°
La région de SIF-FATIMA est limité au :
Nord : par le dôme de Dahra et Hassi-Messaoud
Sud : par le bassin d‘ILLIZI
Ouest : par le horst AMGUID et la dorsale d‘EL BIOD
EST : par le môle de TIHEMBOKA et les confins Tuniso-libyens.
Le permis de SIF- FATIMA a fait l‘objet de certains travaux avant 1970, dont des études de
gravimétrie et de magnétométrie.
Le prospect de SIF- FATIMA situé dans le Bassin de Berkine (bloc 402b), dans le grand Erg
oriental a été reconnu par un premier forage SIF FATIMA – 1 (SF1) foré en 1983 par l‘association
SONATRACH / TOTAL et avait pour objectifs principaux les grés du Trias Argilo Gréseux Inférieur
(TAGI) et du Siégènien, mais les résultats des différents tests n‘avaient révélés qu‘une petite
production d‘huile à partir d‘une intercalation gréseuse de 3m dans le Trias carbonaté.
Plus tard, le forage de SIF FATIMA – 2 (SF2) a mis en évidence la présence d‘hydrocarbures au
niveau du Trias Argilo Gréseux Inférieur (TAGI) sur deux horizons distincts, ce qui a encouragé la
SONATRACH à explorer davantage la région avec les sondages de SIF- FATIMA – 3 (SF3) et SIF
FATIMA – 4 (SF4) qui se sont révélés très prometteurs.
Dans le cadre de cette étude, et afin de toucher à l‘ensemble des paramètres qui contrôlent le
réservoir (géologie, diagraphie, test de formation) nous allons utiliser :
1) l‟interpretation diagraphique permettra:
Identification des paramètres pétrophysiques (porosité, perméabilité, saturation).
Détermination des intervalles à hydrocarbure.
Détermination du contact Huile / Eau.
2) le test de formation (DST) permettra:
L‘évaluation qualitative et quantitative du réservoir.
Mots clés: Sif-Fatima, Tagi, Huile, Diagraphie, Réservoirs.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
230 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EVALUATION D‟UNE METHODE SPECTROPHOTOMETRIQUE D‟ABSORPTION POUR
LA DETECTION DE LA FLOCULATION D‟ASPHALTEES DU PETROLE
1K. KRADRA BRAHMA,
1D. BENDEDOUCH et
1,2 Y. BOUHADDA
1Laboratoire de Chimie Physique Macromoléculaire, Faculté des Sciences, Département de Chimie,
Université d‘Oran, Es-Senia, 31100, Oran. 2 Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Département de Biologie, BP 305, Route de Mamounia,
Université de Mascara, 29000, Mascara, Algérie.
brahmakhadidja@yahoo.fr
L‘industrie pétrolière est confrontée depuis quelques années à des problèmes épineux liés aux dépôts
de matières organiques solides lors de la production, transport, stockage et raffinage du pétrole brut [1].
Les asphaltènes, qui représentent la fraction la plus lourde et la plus polaire du pétrole, sont
principalement responsables de ce phénomène en raison de leur forte tendance à l‘auto-agrégation qui
provoque leur floculation, entrainant éventuellement leur précipitation dans certaines conditions
physico-chimiques et thermodynamiques [2], en particulier en présence d‘un agent floculant.
Le travail présenté ici a pour objet l‘analyse critique de la méthode spectrophotométrique
d‘absorption la plus largement employée pour la détermination du seuil de floculation (SF) des
asphaltènes en milieux floculant [3]. La démarche adoptée consiste à analyser des données
expérimentales à l‘aide d‘un modèle qui exprime l‘absorbance en fonction du volume de floculant
injecté. Ainsi, l‘absorbance totale mesurée est modélisée en tenant compte de trois contributions : deux
liées à l‘effet de dilution, en l‘absence d‘effets physico-chimiques additionnels, pour les fractions des
asphaltènes non floculables et celles susceptibles de floculer mais qui n‘ont pas encore floculées, et la
troisième exprimant la diffusion du rayonnement due à la fraction floculable à l‘état floculé. Le système
modèle expérimental est constitué d‘asphaltées, extraits d‘un dépôt d‘un puits de pétrole de Hassi-
Messaoud [4], en solution dans le toluène à différentes concentrations de départ (0,05 ; 0,1 ; 0,5 % en
poids), à température ambiante. Les SF sont déterminées pour l‘agent floculant le plus commun, le n-
heptane.
Les résultats des simulations des données expérimentales, obtenues avec de bons ajustements,
indiquent d‘une part que la proportion des asphaltées les plus instables est de l‘ordre de 10 %, et que
d‘autre part le SF expérimental serait en fait un SF apparent dont la valeur est significativement
supérieure au celle du SF de la simulation. Les résultats illustrent l‘effet de la cinétique de la floculation
des asphaltènes qui s‘accélère brutalement dans les conditions du seuil.
Mots clés: asphaltées, floculation, spectrophotométrie.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
231 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
TRAITEMENT PAR SONOCHIMIE D‟UNE EAU POLLUEE PAR LES COLORANTS
SYNTHETIQUES :
INCIDENCE DU FER ELEMENTAIRE FE0 SUR LES VITESSES DE REACTION
Slimane MEROUANI et Oualid HAMDAOUI
Laboratoire de Génie de L‘environnement, Département de Génie des Procédés, Faculté des Sciences de
l‘Ingénieur, Université de Annaba, BP 12, 23000 Annaba
s.merouani@yahoo.fr, ohamdaoui@yahoo.fr
Les effluents colorés de l‘industrie de textile sont la majeure source de la contamination de
l‘environnement. L‘élimination de la coloration des eaux usées textile a pris ces deux dernières
décennies un intérêt majeur, non seulement dû à la toxicité potentielle de certains colorants mais
également en raison de leur effet colorant sur les eaux naturelles (souterraines et de surfaces). Les
colorants synthétiques ont obtenu la notoriété en tant que substances dangereuses, car la plupart d‘eux
sont toxiques et persistants dans l‘environnement. Des procédés biologiques d‘épuration sont appliqués
à ces effluents dans l‘objectif est d‘éliminer la pollution soluble à caractère organique biodégradable.
Par contre, il n‘est pas possible d‘assurer la dépollution des rejets renfermant des composés organiques
récalcitrants, que par l‘intermédiaire de procédés d‘oxydation avancés (POA). L'onde ultrasonore, suite
au phénomène de cavitation acoustique qu'elle engendre, est susceptible de dégrader, en solution
aqueuse, des molécules organiques dissoutes rebelles aux traitements classiques. Ce travail s'inscrit
donc dans le contexte de la mise en œuvre des ultrasons de haute fréquence (300 kHz) pour le traitement
des eaux contaminées par la Rhodamine B (RhB). L'activité radicalaire du milieu, liée à l'utilisation des
ultrasons, a été quantifiée par l‘estimation de la production du peroxyde d‘hydrogène dans l‘eau.
L‘influence des différents paramètres expérimentaux (concentration initiale du polluant, puissance
ultrasonore, température, acidité et ajout de Fe0) sur la destruction sonolytique de la RhB a été étudiée.
Les résultats obtenus montrent que la technique ultrasonore peut être utilisée efficacement pour
l‘élimination de la RhB. La vitesse de dégradation de la RhB augmente avec la concentration initiale du
polluant, la puissance ultrasonore, la température et l‘acidité du milieu. La présence du fer élémentaire
(Fe(0)) favorise remarquablement la dégradation sonochimique des polluants organiques.
Mots clés: Environnement, traitement des eaux, Procédés d‘oxydation avancés, Sonochimie,
Dégradation, Rhodamine B
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
232 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
APPLICATION DE LA GEOSTATISTIQUE A L‟ESTIMATION ET LA SIMULATION DES
PARAMETRES PETROPHYSIQUES : CAS DU RESERVOIR TAGI-HBNS - HASSI BERKINE
1 Sabrina SOUADNIA,
1 Hamid MEZGHACHE et
2 Messaoud HACINI
1Université Badji Mokhtar – Annaba, Département de Géologie; Laboratoire de Recherche en Géologie
(LRG) BP. 12, Annaba – Algérie.
souadniageo@yahoo.fr
hamid.mezghache@yahoo.fr 2Université Kasdi Merbah– Ouargla; Laboratoire de Biogéochimie des zones arides.
hacimess@yahoo.com
Le réservoir du Trias Argilo Gréseux Inférieur de Hassi Berkine Sud (TAGI-HBNS) appartient à
la province orientale du Sahara algérien. Le bassin de Hassi Berkine est un bassin intra cratonique qui
est situé à 200 Km au Sud Est de Hassi Messaoud. Les roches magasins du réservoir se trouvent à plus
de 3000m de profondeur ; elles sont constituées essentiellement de dépôts fluviatiles qui gisent en
discordance sur les dépôts du paléozoïque – Cette discordance est appelée «discordance hercynienne ».
Depuis sa découverte en 1995 par l‘association SONATRACH-ANADARKO et jusqu‘en 2007, ce
réservoir, d‘une superficie de plus de 150km2, a été exploré à l‘aide de 61 puits assez régulièrement
répartis. Son épaisseur qui varie de 25m à 41m, est en moyenne de 34m. Cette dernière est constituée
d‘un empilement vertical de séquences gréseuses et argilo-gréseuses de dépôts fluviales.
Le réservoir est traversé par plusieurs accidents créant un ensemble de failles dont les
principales sont des failles normales, orientées NE- SW. Les diagraphies effectuées dans les puits ont
permis de mesurer les paramètres pétro-physiques dans chaque intervalle de 0.15m. Au total 11763
mesures ont été effectuées au niveau de la couche réservoir. Les paramètres mesurés sont la
perméabilité (K), la porosité (), la saturation (Sw), le gamma Ray (GRCC), le Sonic (DTCC), la
densité (RHCC) et le Neutron (TNPHCC).
Deux Analyses en Composantes Principales Normées – ACP - ont été effectuées: la première a
été faite sur l‘ensemble des mesures et la deuxième sur les valeurs moyennes calculées dans chaque
puits. Les résultats des ACP ont permis de substituer la modélisation de plusieurs paramètres
pétrophysiques contrôlant la répartition des hydrocarbures par la celle d‘une seule variable qui est le
facteur des individus auquel sont associés la majorité des paramètres sus cités.
L‘estimation et la Simulations Séquentielles Gaussiennes à 3D et 2D des données de ce facteur
ont été effectuées. A l‘issue de l‘étude géostatistique, deux principaux secteurs potentiels ont été
localisés. Les cartes simulées permettent de prendre en charge et planifier correctement les travaux de
forages qui seront éventuellement réalisés.
Mots clés: Puits, Réservoir, Paramètres pétrophysiques, Géostatistique, Simulation Gaussienne
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
233 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
HYDROGEOLOGIE ET ENVIRONNEMENT
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
234 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Sommaire
AUTEURS TITRES PAGES
Nadhira
ABDERRAHMANE –
SAIL
Omar SAIGHI
EVOLUTION DE LA SALINITE DES EAUX DES
NAPPES
DU COMPLEXE TERMINAL DE LA REGION
DE OUED M‘YA - OUARGLA.
242
Zineb ALLIA et Mohamed
CHEBBAH
LE SYSTEME AQUIFERE MIO-PLIOCENE DE
LA FOSSE SUD AURESIENNE, BAS SAHARA
SEPTENTRIONAL : GEOMETRIE ET
CARACTERISATION DES EAUX
247
Ali ATHAMENA ;
Malika ATHAMENA
et A. BOUDOUKHA
DETERMINATION DE LA
POTENTIALITE DE LA SOURCE OULED
AÏCHA, TIGHANIMINE,
WILAYA DE BATNA.
248
Ali ATHAMENA ;
Malika ATHAMENA
et A. BOUDOUKHA
ETUDE DU FLUX AZOTE AU NIVEAU
DE LA PLAINE
DE ZANA-EL-BEÏDA
249
Yacine AZIZI
& Nafaa BRINIS
CARACTERISATION DU SYSTEME
D‘AUSCULTATION DU BARRAGE
RESERVOIR D‘OUED ATHMENIA
WILAYA DE MILA
(ALGERIE NORD ORIENTALE)
253
O. BACHI
et S. BISSATI
TREATMENT OF WASTEWATER USING
WASTEWATER GARDENS, CASE OF THE
STATION OF OLD K‘SAR OF TEMACINE
(ALGERIA)
254
Karima BAGHDAD
& A. BENDRAOUA
LA POLLUTION LIQUIDE AU NIVEAU DE LA
BAIE D‘ARZEW : QUEL AVENIR ?
255
Lazhar BELKHIRI,
A. BOUDOUKHA,
et Lotfi MOUNI
HYDROCHEMISTRY OF
GROUNDWATER IN AIN AZEL PLAIN,
ALGERIA
256
Moufida BENDADA,
Belhadj HAMDI-AISSA et
Tewfik MOSTFAOUI
Cartographie Des Etats De Surface Des Sols Par
Télédétection Cas Du Bassin Versant De Oued
Zegrir (REGION DU Mzab)
257
Moussa BENHAMZA,
Françoise PICARD-
BONNAUD
VULNERABILITE DE L‘ENVIRONNEMENT A
LA CONTAMINATION PAR LES
MICROPOLLUANTS METALLIQUES
(Hg, Pb, Zn, As …)
DANS LA REGION DE AZZABA
258
S. BENSAADI, M.
AMARA et H.
KERDJOUDJ
CONTRIBUTION A L‘ETUDE DU
POLYETHYLENE
GLYCOL EN SOLUTION AQUEUSES.
ELEMENT CONSTITUANT LES MEMBRANES
POLYMERIQUES.
259
Fatih BOUCENNA,
Saadane DJORFI
et Billel FENAZI
CARTHOGRAPHIE DE LA VULNERABILITE A
LA POLLUTION D‘UNE NAPPE COTIERE PAR
LA METHODE DE REHESE, CAS DE LA
PLAINE ALLUVIALE DE L‘OUED DJENDJEN
« JIJEL, NORD-EST ALGERIEN »
260
Fattoum BOUCHEMAL et
Samia ACHOUR
HYDROCHIMIE DES EAUX SOUTERRAINES
DE LA REGION DE BISKRA
261
BOUDJENAH S;
DADAMOUSSA B ; HADJ-
MAHAMMED M
CONTRIBUTION A L‘IDENTIFICATION DES
PROCESSUS CONTROLANT LES
VARIATIONS PHYSICO-CHIMIQUES DES
EAUX POTABLES DANS LA CUVETTE
D‘OUARGLA
262
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
235 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
M. L. BOUKELLOUL,
M. BOUNOUALA,
A. BOUHEDJA
et A. IDRES,
IMPACT DE L‘EXPLOITATION SOUTERRAINE
DES GISEMENTS MINIERS SUR
L‘ENVIRONNEMENT
263
N. BOUSSAADA-
MAABDI ;
H. BOUSNOUBRA-
KHERICI ;
N. KHERICI
et M. DJIDEL
ASPECT QUANTITATIF ET QUALITATIF DES
EAUX DE LA VALLEE D‘OUED RIGH
(SAHARA SEPTENTRIONAL)
277
Ali BOUSSIS, Azzedine HANI,
Abderaouf REMITA
et Bilel FENAZI.
DEVELOPPEMENT DURABLE : UNE
APPROCHE INTEGREE POUR LA GESTION
DES RESSOURCES EN EAU DANS LA
WILAYA DE GUELMA
278
Imad Eddine BOUZNAD,
Derradji ZOUINI et
Mohamed Salah BELKSIER
ESSAI DE LA GESTION INTEGREE DES
RESSOURCES EN EAU DANS LA VALLEE
SUD D‘OUED RIGH (WILAYA D‘OUARGLA
279
Nabil BRAHMIA -
Salah CHAAB
et Bachir SAKAA
EVALUATION ET GESTION DES
RESSOURCES EN EAU DANS LE BASSIN
VERSANT DE LA MOYENNE SEYBOUSE
280
Nafaa BRINIS,
A. BOUDOUKHA,
& Larbi DJABRI
L'UTILISATION DU STRONTIUM POUR
L'ETUDE DE L'ORIGINE DE LA SALINITE DES
EAUX SOUTERRAINES
CAS DE LA PLAINE D'EL-OUTAYA, BISKRA,
ALGERIE
289
Abdelmadjid CHABANI,
Abdelaziz YAZID,
Younes SADEK
et Merwan ALLALI
IMPACTS DE L‘INDUSTRIE EXTRACTIVE SUR
LES EAUX SUPERFICIELLES ET LES EAUX
SOUTERRAINES
290
Abdelmadjid CHABANI,
Abdelaziz YAZID,
Younes SADEK
et Merwan ALLALI
CARTOGRAPHIE DES RISQUES
GEOLOGIQUES, UN INSTRUMENT DE
PLANIFICATION TERRITORIALE ET
URBANISTIQUE
294
Nabil CHABOUR
LES ZIBAN UNE ZONE DE TRANSITION
HYDROGEOLOGIQUE
ET RESERVOIR DES AQUIFERES DU BAS
SAHARA
295
L. CHEBBAH,
A. BOUDOUKHA
et A. KABOUR
APTITUDE DES EAUX SOUTERRAINES A
L‘IRRIGATION EN ZONE ARIDE,
CAS DE LA NAPPE DES GRES CARBONIFERE
DE LA REGION DE KENADSA (SW
ALGERIEN).
296
Bakhta CHENAOUI
IMPACT DU DESSALEMENT DE L‘EAU DE
MER SUR L‘ENVIRONNEMENT
CAS DE LA STATION DE MAINIS - WILAYA
DE CHLEF.
297
MM.. CCHHEETTTTIIHH,,
KK.. MMOOUUAATTTTAAHH
&& MM.. MMEESSBBAAHH
PPRROOPPRRIIEETTEESS FFRRAACCTTAALLEESS EETT
MMUULLTTIIFFRRAACCTTAALLEESS
DDEE CCHHAAMMPPSS DDEE FFRRAACCTTUURREESS..
IIMMPPLLIICCAATTIIOONNSS PPOOUURR LLAA
RREECCOONNNNAAIISSSSAANNCCEE DDEESS
AAQQUUIIFFÈÈRREESS FFIISSSSUURRÉÉSS DDEE LL‘‘AATTLLAASS
SSAAHHAARRIIEENN CCEENNTTRRAALL
298
Imene DIB,
Wahid CHETTAH,
& A.BOUDOUKHA
L‘IMPACT DE L‘ACTIVITE AGRICOLE ET
URBAINE SUR LA QUALITE DES EAUX
SOUTERRAINES DE LA PLAINE DE GADAINE
– AIN YAGHOUT (EST ALGERIEN).
299
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
236 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L. DJABRI,
A. HANI,
A. ROUABHIA,
Ch. FEHDI,
& F. BAALI
APPORTS DU RAPPORT Sr++
/Ca++
, POUR LA
DETERMINATION DES ORIGINES DE LA
SALINITE DES EAUX : CAS DE LA REGION
DE L‘EXTREME EST ALGERIEN
(EL AOUINET, TEBESSA ET EL MA EL
ABIOD).
300
Samir DJEMMAL,
Wahid CHETTAH
& Hocine SHOUT
L‘EFFET DE LA SEBKHA SUR LA QUALITE
DES EAUXSOUTERRAINES DANS LA PARTIE
SUD-EST DE SETIF : CAS DE GUIDJAL
« ALGERIE NORD ORIENTALE »
301
M. DJIDEL ;
H. BOUSNOUBRA-
KHERICI ;
I. NEZLI ;
V. VALLES
LES MECANISMES DES VARIATIONS DE
QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE
SUPERFICIELLE EN ZONE DESERTIQUE (CAS
DE LA CUVETTE DE OUARGLA, SAHARA
SEPTENTRIONAL, ALGERIE)
302
H. MAJOUR,
N. LOUCIF,
S. DJORFI
& K. KHENCHOUL
ETAT QUALITATIF DES RESSOURCES EN EAU
DANS LE LA PLAINE DE BERRAHAL. N-E
ALGERIEN.
303
Bouazza FAHSI,
B. SALLAI,
K.H BENRAHOU
et A. TOUNSI
CONTRIBUTION A L‘ETUDE DE
L‘ENVASEMENT DES BARRAGES EN
ALGERIE « CAS DU BARRAGE SARNO A SIDI
BEL ABBES »
309
A. H. FELLAH,
M. MADANI,
A. MEKKAOUI
& T. MERZOUGUI
LES EAUX SOUTERRAINES DE LA PLAINE
D‘OUAKDA (BECHAR) : CONNAITRE POUR
MIEUX PROTEGER
320
Y. FERRAH,
& H. MAJOUR
ETATS QUALITATIF ET QUANTITATIF DES
RESSOURCES EN EAUX SOUTERRAINES DU
NORD EST ALGERIEN
321
Cherif GHERBI,
Lakhdar BOUABSA
et H. Eric OELKERS
ETUDE EXPERIMENTALE DES
INTERACTIONS EAU-SEDIMENTS DANS LA
RETENUE DU BARRAGE DE L‘OUED CHERF,
ALGERIE.
322
Ali GHOMRI,
Mahmoud DEBABECHE
et Ferhat RIGUET
ETUDE EXPERIMENTALE DU RESSAUT
HYDRAULIQUE DANS UN CANAL PROFILE
EN U, A FOND RUGUEUX
327
A. GUENDOUZ
et A. S. MOULLA
PROBLEME DE LA DRAINANCE
ASCENDANTE DES AQUIFERES PROFONDS
VERS LES AQUIFERES SUPERFICIELS SUR LE
BASSIN SAHARIEN: ARGUMENTS
ISOTOPIQUES ET GEOCHIMIQUES
328
Sameh HABES,
L. DJABRI
et L. GHRIEB
CARACTERISTIQUES CHIMIQUES DES EAUX
DU LAC FEDZARA, LAC APPARTENANT AUX
ECOSYSTEMES HUMIDES DU NORD DE
L‘ALGERIE.
329
MESSAOUD HACINI,
MERABET SOUMIA ET
ERIC H. OELKERS
ETUDE COMPARATIVE DE DEUX SYSTEMES
EVAPORATOIRES, CHOTT MEROUANE ET
CHOTT AIN BEIDA, DANS LE SAHARA
SEPTENTRIONAL ALGERIE
333
Zineb HACINI,
Ahmed Abdelhafid BEBBA,
H. JEDIRA, Z. KENDOUR,
et O. BOUSSEBAA
EVALUATION DU DEGRE DE POLLUTION
DES EAUX DE DIFFERENTES NAPPES
PHREATIQUE DU CANAL OUED RIGH
334
Abida HADDOUCHE,
Abdennour HANNACHI
& Kaissa HARZOUNE
DEFINITION DES FORMATIONS AQUIFERE
ET EVOLUTION DU CHIMISME DES EAUX
DANS LA VALLEE D‘OUED M‘ZI
335
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
237 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
(W. LAGOUAT)
Fatiha HADJOU
MODELISATION MATHEMATIQUE DES EAUX
SOUTERRAINES DE LA VALLEE ALLUVIALE
DE L‘OUED SEBAOU (NORD-EST ALGERIE).
352
Fatiha HADJOU
INTERPRETATION DES ESSAIS
HYDRAULIQUES DANS LES GRANITES
FISSURES ET ALTERES DE MAHESHWARAM
PAR LA METHODE ‗DISCRET FRACTURE
NETWORK‘
362
Soraya HADJZOBIR
LES ELEMENTS TRACES METALLIQUES
(ETM) DU MASSIF DE L‘EDOUGH (ANNABA,
N.E ALGERIEN) : UN EXEMPLE DE
POLLUTION NATURELLE
363
Oualid HAMDAOUI
& Slimane MEROUANI
ULTRASOUND IN WATER TREATMENT:
SONOCHEMICAL DECOMPOSITION OF
RHODAMINE B IN THE PRESENCE OF
VOLATILE AND NONVOLATILE ORGANIC
COMPOUNDS
367
Mani HANNOUCHE
et F. Lilia BENOSMANE
POLLUTION DES REJETS INDUSTRIELS
(EAUX, HYDROCARBURES) DANS LA
REGION DE HASSI MESSAOUD (SAHARA
ALGERIEN).
PREVENTION, LUTTE ET LEGISLATION.
368
Cherif HAOUES
et Ahmed AKAKBA
VILLE DE GHARDAÏA ENTRE PATRIMOINE
URBAIN
ET RISQUE D‘INONDATION
369
Linda HECINI
et Samia ACHOUR
EFFET DE LA DURETE DES EAUX SUR
L‘ELIMINATION DES COMPOSES
ORGANIQUES PHENOLIQUES PAR
COAGULATION-FLOCULATION AU SULFATE
D‘ALUMINIUM.
370
Idir Menad
HOUARI
RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE ET
MINERALOGIQUE DES AQUIFERES
DE LA BASSE VALLEE DE L'OUED MYA
(REGION DE OUARGLA)
371
Abdelhak IDDER,
Hamid CHELOUFI
& Tahar IDDER
COMPORTEMENT DES EAUX PHREATIQUES
SOUS UN SOL SABLEUX NON CULTIVE (CAS
DE LA CUVETTE D‘OUARGLA
372
Abdelhak IDDER,
Imed NEZLI,
& Tahar IDDER
EVOLUTION GEOCHIMIQUE DES SOLUTIONS
SALINES DANS UN SOL SABLEUX EN ZONE
ARIDE.
373
Tahar IDDER,
Gérard MOGUEDET,
Abdelhak IDDER,
& Mohamed MENSOUS
LES CONSEQUENCES DE LA
SUREXPLOITATION DES RESSOURCES
D‘EAU SOUTERRAINES SUR LA
DEGRADATION DES CONDITIONS
ENVIRONNEMENTALES DANS LES OASIS
ALGERIENNES. QUELS REMEDES
POSSIBLES ?
UN CAS TYPIQUE : LA VILLE D‘OUARGLA
374
Tahar IDDER,
Gérard MOGUEDET,
Abdelhak IDDER,
& Mohamed MENSOUS
EVOLUTUTION HYDROCHIMIQUE DES EAUX
DE DRAINAGE DANS L‘OASIS DE OUARGLA
ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
379
Abdesselem KABOUR
et Lynda CHEBBAH
CONTRIBUTION A L‘ETUDE DE LA
PERMEABILITE DU GRAND ERG
OCCIDENTAL (SUD OUEST ALGERIEN),
APPROCHE PAR L‘EXPERIENCE DE DARCY.
380
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
238 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
A. KABOUR,
A. HANI, A. MEKKAOUI,
et L. CHEBBAH
NOUVELLES DONNEES
HYDROGEOLOGIQUES ET IDENTIFICATION
DE L‘IMPACT DE L‘OUED SUR LE SYSTEME
AQUIFERE DE LA VILLE DE BECHAR
(SW ALGERIEN).
381
S. KHALLEF, L. BENKARA MOSTEFA
et S. ATTAB
REJETS DOMESTIQUES BRUTS DE LA
REGION DE HAOUD BERKAOUI. ANALYSES
PHYSICO-CHIMIQUES ET RISQUES DE
POLLUTION
382
W. KHERIFI,
H. KHERICI-
BOUSNOUBRA,
et B. SALAH
RENDEMENT D‘EXPLOITATION DE LA
STATION D‘EPURATION DE LA VILLE D‘EL
GANTRA EL HAMRA (EL-KALA)
383
N. KOULL,
M.E. KHERAZ
& T. BEN ZAOUI
PALEO-HYDROLOGIE DE LA REGION DE
L‘OUED RIGH
384
M. LAÏSSAOUI
et M. MESBAH
LE MODELE MATHEMATIQUE DE LA NAPPE
ALLUVIALE
DE L‘OUED ISSER, (NORD-EST ALGERIEN)
395
Med Salah LAOUAR
PREDICTION DU COMPORTEMENT DES SOLS
DES ZONES ARIDES
PAR DES ESSAIS EXPERIMENTAUX
396
S.E. LAOUINI, L. TOUHAMI,
S. LADJEL
et M
ed.R. OUAHRANI
DEGRADATION DE LA QUALITE DES EAUX
DE LA NAPPE PHREATIQUE PAR LES
ENGRAIS UTILISEES DANS L'AGRICULTURE
397
Mohamed MADI
et Abdelkader
BOUDERBALA
CONTRIBUTION DES METHODES DE
VULNERABILITE DRASTIC, SI ET GOD A
L‘ETUDE DE LA POLLUTION DE LA NAPPE
CONTINENTAL INTERCALAIRE DANS LA
REGION D‘IN SALAH (SUD-EST DE
L‘ALGERIE)
398
Zina MANSOURI
& Derraji ZOUINI
LES RESSOURCES EN EAU ET ESSAI DE
GESTION INTEGREE DU BASSIN VERSANT
DE L‘OUED BOUHAMDANE (NORD-EST
ALGERIEN)
413
Torkia MEDJBER,
Leila KADIK
et Saida BAZINE
ETUDE DE LA VARIABILITE
MICROCLIMATIQUE DES PALMERAIES
(CAS : PALMERAIE DE HASSI BEN
ABDELLAH)
416
Torkia MEDJBER
TEGUIG;
Habiba BICHI;
& Fatma BEN TAMER
CONTRIBUTION A L‘ETUDE DE LA
VARIABILITE CLIMATIQUES DANS
QUELQUES REGIONS SAHARIENNE
417
A. MEKKAOUI,
R. TAYEBI
& N. REMACI-
BENAOUDA
CONTRAINTES ET CONSEQUENCES SUR LES
RESSOURCES HYDRIQUES
DANS L‘OASIS DE BENI ABBES
418
Hadj Ahmed MELIANI,
Mohamed BENSLIMANE
et Khaladi MEDERBAL
ESSAIS SUR UN PILOTE EXPERIMENTAL DU
PROCEDE D‘EPURATION DES EAUX USEES
PAR LES VEGETAUX
MACROPHYTES
419
Lakhdar MERABET
VULNERABILITY OF THE LOWER SAHARA
AND THE HUMAN IMPACT
ON THE INCREASE OF DESERTIFICATION
420
Lakhdar MERABET &
Mohamed Tahar
THE USE OF REMOTE DETECTION FOR THE
EVALUATION AND SATELLITE
421
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
239 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
BENAZZOUZ
EXPLORATION OF THE RIVER-FLOW
DYNAMICS:
THE OUED GHIR CASE
Fadila MERMOUL-
ALLIGUI & Abdelhak
BOUTALEB
ASSESSMENT OF GROUNDWATER
POLLUTION
IN AZZABA DISTRICT MINING AREA
422
Slimane MEROUANI
et Oualid HAMDAOUI
TRAITEMENT PAR SONOCHIMIE D‘UNE EAU
POLLUEE PAR LES COLORANTS
SYNTHETIQUE :
INCIDENCE DU FER ELEMENTAIRE FE0 SUR
LES VITESSES DE REACTION
423
Abdelouahab
MESSAOUDANE
RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DANS
LA WILAYA DE BISKRA
424
Imed Eddine NEZLI,
Samia ACHOUR
et Mohamed DJIDEL
CARACTERISTIQUES
HYDROGEOCHIMIQUES DES NAPPES
AQUIFERES DE OUARGLA (SAHARA
SEPTENTRIONAL ALGERIEN)
426
Nejla OTHMENE;
Halim HAMMI;
Abderrazak SMAOUI;
Adel M‘NIF;
&
Abdessalem EL GHALI
BIOACCUMULATION DU CADMIUM PAR
DUNALIELLA SALINA EXTRAITE DE CHOTT
DJERID
427
Abla RIHANI
et Mohamed Redha
MENANI
LES RESSOURCES HYDRIQUES DANS LE
MASSIF DES AURES
– CAS DE LA VALLEE DE BOUZINA.
428
Younes SADEK,
abdelmadjid CHAABANI
et Hui LUO ZHAO
INTERPRETATION OF WATER QUALITY
PARAMETERS FOR XIAN JIANG RIVER BY
USING PRINCIPAL COMPONENTS ANALYSIS
434
Sofiane SAGGAÏ
LES RESSOURCES EN EAU :
SUREXPLOITATION ET IMPACTS SUR
L‘ENVIRONNEMENT (CAS DU SAHARA
SEPTENTRIONAL ALGERIEN)
435
B. SAKAA,
N. BRAHMIA
et A. HANI
LA MODELISATION DE LA CATEGORIE
DE POLLUTION ENVIRONNEMENTALE DE
GIRE PAR LES RNA
(CAS DU BASSIN VERSANT SAF-SAF N-E
D‘ALGERIE)
436
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
240 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
SAKER Mohamed Lakhdar,
Mustapha DADDI
BOUHOUN,
M. Didi OULD EL HADJ
et Louhichi BRINIS
REMONTEE DES NAPPES PHREATIQUES A
OUED RIGH : SITUATION ACTUELLE ET
PERSPECTIVES D‘AMENAGEMENT (SUD EST
ALGERIEN)
443
SAKER Mohamed Lakhdar,
DADDI BOUHOUN
Mustapha, OULD EL HADJ
Mohamed Didi et BRINIS
Louhichi
EFFETS DE LA REMONTEE DES EAUX
PHREATIQUES SUR LA SALINISATION DES
SOLS A OUED RIGH (SUD EST ALGERIEN)
444
Mustapha DADDI
BOUHOUN, Mohamed
Lakhdar SAKER,
BOUHOUN,
M. Didi OULD EL HADJ
et Louhichi BRINIS
EFFETS DE LA REMONTEE DES EAUX
PHREATIQUES SUR LA SALINISATION DES
SOLS DANS LES GHOUTS A OUED SOUF
(SUD EST ALGERIEN)
445
Mustapha DADDI
BOUHOUN
Mohamed Lakhdar SAKER,,
M. Didi OULD EL HADJ
et Louhichi BRINIS
IMPACT DU NIVEAU DE LA NAPPE
PHREATIQUE SUR LA DYNAMIQUE DES
SELS DANS LES SOLS DE LA CUVETTE DE
OUARGLA
(SUD EST ALGERIEN)
446
Ahcène SEMAR
L‘EVALUATION HYDROCHIMIQUE DES
EAUX SOUTERRAINES DANS LA REGION DE
OUARGLA PAR L‘UTILISATION DES
TECHNIQUES MULTIVARIABLES
447
K. SEMARI,
L. BENAYADA
ET B. ALAM
ETAT DES RESSOURCES HYDRIQUES DE LA
WILAYA DE MASCARA
448
Abdelhakim
SENOUSSI
L‘EAU ET L‘AGRICULTURE DANS LES
REGIONS SAHARIENNES : UN DEFIS ET DES
RISQUES !
449
M. STAMBOUL et H.
MANSOUR
APPORT DE L‘HYDROCHIMIE A L‘ETUDE
DES MODALITES D‘ALIMENTATION DES
AQUIFERES DU CONTINENTAL
INTERCALAIRE, EXEMPLE LA CUVETTE
D'AFLOU; DJEBEL AMOUR, ATLAS
SAHARIEN CENTRAL, (ALGERIE)
451
Mohamed Abdellatif
TABET HELAL,
Nassera GUELLAÏ,
Belaïd RADJA
QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA
REGION D‘EL BAYADH, ATLAS SAHARIEN,
ALGERIE.
452
Samia TITI BEN RABAH,
H. KHERICI-
BOUSNOUBRA,
S. BOUNAB
et S. BAHROUN
DEGRADATION DE LA QUALITE DES EAUX
DE SURFACES DE LA REGION DE SKIKDA
(NORD EST ALGERIEN)
453
ZAABOUBI Siham
ETUDE EXPERIMENTALE DE L‘INFLUENCE
DES EAUX RESIDUAIRES
SUR CERTAINS ACTIVITES BIOLOGIQUES
AINSI SUR LE COMPORTEMENT D‘UNE
GRAMINEE FOURAGERE
DANS UN SOL BRUN CALCAIRE –BATNA-
454
ZAABOUBI Siham
EFFETS COMPARATIFS DE DEUX OUTILS
ARATOIRES (DISQUES – DENTS) ET DE
456
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
241 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
DIFFERENTS PRECEDENTS CULTURAUX SUR
LES PROPRIETES PHYSIQUES D‘UN SOL
CULTIVE EN CEREALES DANS LA REGION
DE TIMGAD
Meriem ZAMOUCHE et
Oualid HAMDAOUI
ENLEVEMENT DE LA RHODAMINE B PAR
LES CONES DE CEDRE :
MODELISATION DE L‘ISOTHERME DE
SORPTION
457
A. ZEDDOURI, H.
BOUTELLI, S. HADJ-
SAID, M. SAKER
PROPRIETES GRANULOMETRIQUES ET
PHYSICOCHIMIQUE DES SOLS DE SEBKHAT
BAMENDIL
458
N. ZENATI
et D. MESSADI
IMPACT DES EAUX DU LAC FETZARA SUR
LES EAUX SOUTERRAINES DE LA PLAINE
OUEST D‘EL HADJAR
459
Sabrina ZOUAINIA
et Mohamed KAHOUL
CONTROLE PHYSICO-CHIMIQUE ET
BACTERIOLOGIQUE DES EAUX DE
CERTAINS PUITS DANS LA REGION
D‘ANNABA
460
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
242 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Les ressources en eau et essai de gestion intégrée du bassin versant de l‟oued
Bouhamdane (Nord-Est Algérien)
Mansouri Zina * zouini derraji*
* Faculté des sciences de la terre, UBM- Annaba
Introduction
Le bassin versant de Bouhamdane est situé au Nord _ Est de l'Algérie fait partie du grand
bassin versant de la Seybouse le bassin couvre une superficie de l‘ordre de 1105 Km2
; occupe la partie
Ouest de la wilaya de Guelma.
Le bassin versant de l'oued Bouhamdane présente une opposition topographique très nette entre
le Nord et le Sud. Ou partie Nord caractérisée par une topographie plus nette et marque par les massifs
montagneux , par contre la partie Sud à une topographie plus libre.
L'étude géologique de bassin versant de l'oued Bouhamdane :
A l‘ouest du bassin de l'oued Sabath, présente des formations raide de faible pente est constitué
principalement de grès et de conglomérats. Elle est généralement perméable,
Le bassin supérieur, présente des formations tendres, constitué principalement de marnes, grés,
marno- calcaies, de quaternaire et des formations superficielles.
Le bassin inférieur - le plus arrosé - constitué en majeur partie de roche résistantes à
moyennement résistantes: grès, des argiles, marne et des schistes
Fig. 1– Extrait de la carte géologique régionale (J.M Vila 1980)
L‟étude de l‟occupation du sol du bassin versant de Bouhamdane nous a permis de dégager les
différents domaines d‘occupation ou la majorité des terres de sous bassin de l'oued Zenati est
considérée comme incomplètement protégée, car la majorité de ces terres sont couvre par la
céréaliculture.
Les terrains de parcoure représentent aussi une proportion importante. Elles s'étendent généralement
aux centre de sous bassin.
Dans le sous bassin de l‘oued Sabath, le couvert forestier se localise sur les reliefs de Dj. Meliani, Béni
Seline, Béni M'djeled où les précipitations sont abondantes, ce qui permet la conservation de ces forêts.
Les terres de culture représentent aussi une proportion importante. Elles s'étendent dans le sud du
sous bassin. Alors que les terrains de parcours et les terrains rocheux s'étendent à l'Ouest de sous bassin.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
243 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‟étude hydroclimatologie montre que le bassin est soumis à un climat semi-aride avec l'influence
du celui sub-humide plus au Nord. Ou :
Fig.2 Diagramme ombro – thermique des stations retenues du bassin versant de l‘oued Bouhamdane
La précipitation de l‘ordre 556,16mm et 531.60mm
Les températures de l‘ordre de 16.34°C, 15,16°C. Cela se manifeste par une saison pluvieuse au
printemps, et une saison pluvieuse en hiver
Le bilan hydrique calculé par la méthode de Thornthwaite donne un taux de ruissellement de
(76.53, 57.50, 51.38) mm et l‘infiltration (161.98, 7.98, 25.88) mm pour les stations Hammam Bourdj
Sabath Ras El Agba
L‟étude des écoulements de surface montre que : le bassin versant de Bouhamdane a un débit
moyen de 6,83 m3/s pendant 39 années d'observation
Fig. 3 Représentation graphique de cœfficients de L‘hydraulicité (C.h)
Le bassin versant de l'oued Bouhamdene présente une la lame d‘eau écoulée est nettement faible par
rapport à la hauteur pluviométrique moyenne du bassin traduit une forte évapotranspiration ; elle est de
l'ordre de 195..07 mm.
Le coefficient d'écoulement moyennement élevé (plus de 33%), en raison de l'influence du couvert
végétale dégradé et la nature lithologique moyennement perméable qui prédomine
L‟étude hydrogéologique du bassin versant de Bouhamdane a permis de constater que :
la plaine de l‘ Oued Zenati est de composition hétérogène et d'épaisseur varie entre 5 à 25mètres.
Le substratum et toujours constitué par les marnes et argile Mio - Pliocène.
Les études géologiques, géophysiques et hydrogéologiques effectuées dans la plaine de montré
l‘existence des formations des alluvions qui donne nappe captive
L‟étude des caractéristiques chimique. des eaux du barrage révèlent un faciès dominant de type
Chlorurée – Magnésien pour les années 2002-2003, 2003-2004, 2004-2005et2005-2006 , l‘année 2001-
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
244 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
2002 marquée par un faciès chimique de Sulfaté – Magnésien et un faciès chimique de Chlorurée -
calcique pour l‘année2006-2007
L‘interprétation des résultats des analyses chimiques des eaux souterraines a permis de montre
que le faciès le plus dominant dans les deux forages est de type Chlorure de Calcique pour l‘année
2005-2006 au Forage F1 Ain Branis et Chlorurée – Magnésien pour les deux forages F1 Ain Branis
2006-2007 Boulganafade 1Bis années 2005-2006 ,2006-2007
Fig.4 Représentation des analyses chimiques des eaux du barrage de Hammam Debaghe d‘après Le
diagramme de PIPER.
Etude quantitative des ressource en eau : La qualité Les eaux d u barrage et les eaux souterraines
se sont des eaux potables et ne sont présentent pas de danger pour les habitants.
D‘après les résultats du dernier recensement de 2008. Le bassin versant de l‘oued Bouhamdene
regroupe134314 habitants avec une densité démographique de121, 54 hab. /km2 et
un total de logement
14458 Qui sont répartis spatialement en trois zones principales La potentialité des ressources totale
reconnue dans le bassin versant de Bouhamdene est de l‘ordre 63.1 hm3/an, mobilisé un potentiel de
11.60 hm3/an avec un volume exploitable de 09.05 hm
3/an qui répartie comme ce suit :
Les ressources en eau de surface avec une potentialité reconnue de 57,82 hm3/an, mobilisé un
potentiel de 9.2 hm3/an et exploité un volume de 06.25 hm
3/an.
Les ressources en eau souterraines avec une potentialité reconnue de 05.28 hm3/an, mobilisé un
potentiel de 02.4 hm3/an et exploité un volume de 01.5 hm
3/an.
L'estimation quantitative des besoins en eau est établie suivant des normes unitaires tenant
compte de paramètres, socio-économiques en ce qui concerne l'A E P (degrés de croissance,
démographie, et niveau de vie des populations), technique pour ce qui est de l'industrie (type de
l'industrie, processus technologique et volume de production) et biophysique concernant l'irrigation
(déficit d'apport d'eau naturelle – précipitation – par rapport au besoins physiologiques des plantes).
L‘alimentation en eau potable des agglomérations en 2008 le volume produit annuellement est de
7.50 hm3, ce qui correspond à une dotation unitaire moyenne de 250 /hab./ jour. Par contre les besoins
actuels de ces populations sont estimés par 13.175 hm3/an avec un déficit de l‘ordre de5.66751hm
3/an
L‘alimentation en eau pour l‘agriculture est essentiellement d‘origines superficielles ou les besoins
sont estimés 10.39 hm3/an
L‘alimentation en eau industrielle avec un volume de consommation est de l‘ordre 0.625hm3/an
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
245 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Les besoins en eau pour l‘agriculture en 2008 sont de l‘ordre de10.39 hm3 /an, à court terme,
12,77hm3/
an à moyen terme est 15.14 hm3/an hm
3/ an à log terme sont de l‘ordre17, 52 hm
3 /an
Les besoins en eau pour l‘industrie sont de l‘ordre de 0.625 hm3/an à court terme 0.75 hm
3/an
moyen terme et 0.875 hm3/an à long terme1.125 hm3/an
Les besoins globaux en eau actuelle dans le bassin versant de l‘oued Bouhamdene sont de l‘ordre
de 24,19 hm3/an à l‘horion2018 les besoins sont de l‘ordre29.79hm
3/an à l‘horion2028 de l‘ordre 35.35
hm3/an et en 2038 est de l‘ordre 42.34 hm
3/an que la potentialité totale actuellement dans le bassin
versant de Bouhamdene (62,79 hm3/an) est suffisant pour satisfaire les besoins en eau des différents
secteurs à court, moyen et long terme
Fig.5. Bilan des besoins globaux dans le bassin versant de l‘oued Bouhamdane
24,1929,79
35,35
42,34
0,00
10,00
20,00
30,00
40,00
50,00
2008 2018 2028 2038
Beso
ins G
lobau
x
Hm3
Besoins Globaux Hm3
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
246 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EVOLUTION DE LA SALINITE DES EAUX DES NAPPES
DU COMPLEXE TERMINAL DE LA REGION DE
M‟YA - OUARGLA.
1 Nadhira ABDERRAHMANE – SAIL et
2 Omar SAIGHI
1 Université KASDI MERBAH / Ouargla. sail_nadi@yahoo.fr
2 FSTGAT- USTHB El Allia Bab Ezzouar. saighio@yahoo.fr
La région de M‘ya - Ouargla, située au centre du Sahara septentrional, est soumise à un climat
hyper aride. Néanmoins, son sous-sol renferme deux vastes systèmes aquifères importants: le Complexe
Terminal et le Continental Intercalaire. Les ressources en eau renouvelables étant insignifiantes par
comparaison aux réserves emmagasinées, l‘exploitation de ces aquifères à des débits très supérieurs au
débit d‘alimentation, entraînent des conséquences graves telles que l‘abaissement important des niveaux
piézométriques et du débit d‘artésianisme ainsi que la dégradation de la qualité chimique des eaux.
L‘accroissement inconsidéré des prélèvements ne fait qu'aggraver cette situation.
L‘objectif de cette étude consiste en une approche des problèmes posés par la salinité des eaux
des nappes du Complexe Terminal qui sont contenues dans trois niveaux aquifères superposés à savoir
de haut en bas: les sédiments quaternaires constituant une nappe phréatique, les sables du Mio-Pliocène
et les carbonates du Sénonien. Dans cette étude, il s'agit dans une première étape de caractériser le degré
de minéralisation de chaque nappe et de définir son faciès hydrochimique et dans une seconde étape,
d'essayer de cerner les mécanismes intervenants dans l‘acquisition des minéralisations élevées des eaux.
Pour la concrétisation de cet objectif, nous avons exploité les résultats hydro chimiques des trois
campagnes d‘échantillonnages effectuées entre 1989 et 2001, dans divers forages captant les différentes
nappes. L'interprétation de ces analyses s'est effectuée selon les procédés classiques de l'hydrochimie,
mais aussi par une analyse en composantes principales (ACP) et l'utilisation des techniques isotopiques.
Le travail réalisé nous a permis de déterminer la répartition spatiale de la salinité et des faciès
chimiques des eaux et de suivre leur évolution au cours du temps. De même, il nous a été possible de
préciser l'origine des minéralisations excessives constatées et d‘apprécier la qualité des eaux, selon le
type d'usage envisagé (alimentation humaine, irrigation ou usage industriel). Enfin, les techniques
isotopiques, utilisées conjointement aux connaissances sur la géologie, nous ont permis de mieux
comprendre certaines variations brutales de salinité et de localiser les zones des mélanges d'eaux
provenant de différentes nappes.
Mots clés : Complexe Terminal -Nappes mio-pliocène et sénonienne - Nappe phréatique -
Hydrogéologie - Hydrochimie - Isotopes- Qualité chimique des eaux - A.C.P.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
247 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LE SYSTEME AQUIFERE MIO-PLIOCENE DE LA FOSSE SUD AURESIENNE, BAS
SAHARA SEPTENTRIONAL : GEOMETRIE ET CARACTERISATION DES EAUX
Zineb ALLIA et Mohamed CHEBBAH
Centre Universitaire de Mila, BP 26 RP, Mila, 43000, Algérie.
m.chebbah@centre-univ-mila.dz
Dans la Fosse Sud Aurésienne (FSA), le système aquifère du Mio-pliocène ou la nappe des
sables est contenue dans les dépôts néogènes dans lesquels plusieurs ensembles sédimentaires sont
identifiables et contiennent deux niveaux aquifères indépendants. Leur relation est déterminée à partir
de la corrélation des données d‘affleurement et de sondages qui nous a permis une construction 2D des
formations de l‘aquifère multicouche et de préciser sa géométrie. Cette dernière montre une structure
synclinale dissymétrique à une plus grande profondeur au sud et une discordance des ensembles
supérieurs (aquifère supérieur) sur les ensembles de base (aquifère inférieur) ainsi qu‘une réduction de
leurs épaisseurs du Sud vers le Nord. L‘aquifère supérieur communément désigné par « nappe du Mio-
Pliocène indifférencié » est le plus exploité. Ses eaux sont moyennement à fortement minéralisées et
présentent deux familles à faciès chimiques évolutifs dont leur répartition est fortement influencée par le
contexte naturel et la géométrie de l‘aquifère. Les processus minéralisateurs sont, essentiellement, les
dissolutions des carbonates (CaCO3 ou CaMgCO3), des sulfates (CaSO4) et les sels (NaCl) soit sur
place, soit plus au Nord et leur entraînement par la suite vers la fosse. Dans cette région dépourvue de
moyens de traitement et d‘adoucissement, l‘exploitation des résultats de cette étude, qui restent partiels,
peut aider les décideurs à choisir préférentiellement les champs de captage et l‘implantation des forages
principalement destinés à l‘AEP dans des secteurs contenant les eaux les moins chargés.
Mots-clés: Fosse sud aurèsienne (FSA), nappe des sables, géométrie de l‘aquifère, hydrochimie.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
248 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
DETERMINATION DE LA POTENTIALITE DE LA SOURCE OULED AÏCHA,
TIGHANIMINE, WILAYA DE BATNA.
Ali ATHAMENA ; Malika ATHAMENA et Abderhmane BOUDOUKHA
Bureau d‘études génie hydraulique
aliaures@yahoo.fr ;
malika_athamena@yahoo.fr ;
boudoukha_abderrahmane@yahoo.
L‘étude hydrogéologique de la source thermale d‘Ouled Aïcha, a montré que cette dernière
émerge dans un contexte naturel particulier. Ainsi, la présence d‘une faille verticale de direction nord
est – sud ouest affectant les calcaires du Crétacé a favorisé la remontée en surface d‘une eau
moyennement chaude dont la température est de l‘ordre de 30 °C et un débit d‘exploitation de 31 l/s.
L‘étude géophysique par prospection électrique a montré la présence en profondeur d‘un niveau
conducteur salifère au sein d‘une masse résistante calcaire qui s‘est probablement installée à la faveur
de la faille. La présence de ce niveau salifère a fortement influencé le chimisme de l‘eau de cette source
thermale ce qui lui a donné un faciès et un caractère chimique particuliers. Ces caractéristiques physico-
chimiques donnent à cette eau de vertus thérapeutiques fortes intéressantes grâce à son chimisme
équilibré, à sa richesse en sels minéraux et à sa faible teneur en nitrates.
Malgré ces caractéristiques hydro-chimiques qui sont à la faveur d‘une utilisation thérapeutique,
la température et le débit restent des facteurs qui sont à l‘encontre de cette hypothèse. Ainsi, une
température de 30 °C à l‘émergence avec un débit d‘exploitation de 31 l/s, limitent son utilisation. Ces
deux paramètres peuvent être améliorés à l‘aide d‘un forage d‘une profondeur de 100 m environ.
Cette recommandation s‘avère donc la plus adéquate pour ne pas prendre des décisions qui
aboutissent à un investissement mort ou à une punition de la région en la privant de cette opportunité
pour le développement local.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
249 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE DU FLUX AZOTE AU NIVEAU DE LA PLAINE DE ZANA-EL-BEÏDA
ATHAMENA Ali1, ATHAMENA Malika
1, BOUDOUKHA Abderrahmane
1
(1) Université de Batna, Faculté des Sciences de l‗ingénieur département de l‘hydraulique-Batna
aliaures@yahoo.fr; malika_athamena@yahoo.fr. boudoukha_abderrahmane@yahoo.fr;
Résumé étendu
Nous avons essayé, par ce travail, d’apporter une contribution à l’étudier les aquifères de la plaine de
Zana, et d’évaluer les risques de la pollution liée au flux azoté.
La plaine de Zana fait partie du bassin versant des hauts plateaux constantinois et plus précisément du
sous bassin versant Merdja Zana, qui s’étend sur une superficie de 369 Km² environ.
L’étude de la géologie en association avec les données de la géophysique met en évidence l’existence de
deux formations. La première formation, de surface d’âge Mio-Plio-Quaternaire formée par des
niveaux de sable, de gravier, de calcaire lacustre et des intercalations argileuses. La deuxième
formation, elle est carbonatée et formée essentiellement par des calcaires du Crétacé inférieur et du
Jurassique supérieur de l’ensemble sud sétifien et du parautochtone aurésien. Le recouvrement de
surface atteint dans certain endroits les 150m d’épaisseur notamment au milieu de la plaine et une
faible épaisseur au voisinage des massifs. Quant aux formations carbonatées elles ont 350m
d’épaisseur.
La géomorphologie, montre que notre bassin est allongé, il a une altitude moyenne de 935m et il est
caractérisé par un relief modéré et de pente douce. Le réseau hydrographique est peut développer et de
type endoréique avec un écoulement temporaire.
L’étude climatologique a montré que la région d’étude a un climat semi aride avec un bilan
hydrologique déficitaire.
L’aperçu hydrogéologique de la plaine montre que les formations du Crétacé inférieur et du Jurassique
supérieur peuvent offrir des possibilités aquifères très intéressantes de même que la formation
superficielle, elle présente des potentialités aquifères non négligeables. La piézométrie montre une
convergence vers les dépressions de Merdja de Zana et le Chott Saboun, qui représentent des exutoires
naturels de la nappe.
L’étude hydrochimique a permis d’attribuer l’origine évaporitique aux éléments Na, Mg, K, Cl, SO4,
quant à l’élément HCO3-, il est issu des formations carbonatées.
Les deux compagnes d’analyses effectuées montrent que les eaux issues de l’aquifère superficiel et de
l’aquifère karstique ont le même faciès hydrochimique qui est de type chloruré et sulfaté magnésien, ce
qui témoigne de l’existence d’une interaction probable entre les deux aquifères.
La pollution azotique n’est pas visible malgré que la région est à vocation agricole
.
Mots clés- azote, plaine de Zana, pollution
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
250 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Texte
Le développement agricole, entraîne souvent une pollution rapide des eaux souterraines par les
composés azotés, surtout celle des nitrates, en raison de leur grande solubilité et leur faible affinité aux
échanges ioniques. Les autres formes de l‘azote (nitrite et ammonium) apparaissent uniquement dans les
milieux réducteurs. La présence de ces éléments dans les eaux souterraines est souvent liée à
l‘utilisation parfois abusive des engrais chimiques et naturels dans l‘agriculture vu la faible épaisseur de
la couche pédologique.
La plaine de Zana- Chott Saboun, fait partie de l‘ensemble sud sétifien, elle est comprise entre la zone
tellienne et l‘atlas Saharien (monts des Aurès). Elle est située au nord-ouest de la wilaya de Batna à
quelque dizaine de kilomètres du chef lieu de la wilaya. Faisant partie du bassin versant des hauts
plateaux Constantinois et plus précisément du sous bassin versant Merdja Zana, La plaine de Zana-
Chott Saboun est délimitée par les méridiens 6°.00‘ E et 6°.12‘E et par les parallèles 35°.50‘ N et
39°.60‘ N. Le climat est semi aride avec un faible couvert végétal type steppe et armoise. Ce type de
végétation est le signe d‘une salinité assez élevée des terrains. L‘autre partie est occupée par des
cultures céréalières. La pollution azotée n‘est pas visible, bien que la région est à vocation agricole à
dominance céréalière et où l‘élevage des ovins et bovins est fort important.
A travers l‘étude géomorphologique, il apparait que le bassin de Zana-Chott Saboun est de forme
allongée draine une superficie de 369 Km² et son périmètre est égal à 96 Km. Il est caractérisé par un
réseau hydrographique non développé et une pente faible à douce. Généralement le couvert végétal est
faible, et laisse l‘écoulement superficiel converger vers les zones basses (Merdja et le Chott) avec un
apport peu important en débit solide lors des averses importantes. Le point le plus culminant du bassin
est le Mestaoua avec 1596, et le plus bas correspond au Chott avec 800m d‘altitude.
L‘étude des indices climatiques a confirmé l‘appartenance de la zone d‘étude au climat semi aride
influencé par les courants humides de la méditerrané en hiver et chauds du Sahara en été; quant au bilan
hydrologique ; on constate qu‘il est déficitaire pour l‘ensemble des stations étudiées. L‘infiltration
directe à partir du sol est pratiquement nulle pour la station d‘Ain Djasser et positive pour la station de
Batna ville et Batna Aéroport, ce qui pose le problème de l‘infiltration directe au niveau de la plaine
(nappe du Mio-Plio-Quaternaire)
Géologiquement on distingue deux ensembles structuraux, le secteur des massifs qui présente des
caractéristiques morphométriques favorables à la genèse et à la propagation des crues ; et le secteur de
plaine qui est le siège d‘une accumulation des dépôts détritiques et l‘infiltration des eaux ruisselées.
Elles apparaissent comme une plate forme remplie de formations du Mio-Plio-Quaternaire, cernée par
des massifs carbonatés fortement plissés et tectonisés composés de calcaire massif d‘âge Jurassique et
Crétacé. La plaine apparait comme une plate forme qui s‘est déplacée sur la couverture triasique. Cette
plate forme constitue un anticlinal dont le flanc Nord plonge sous l‘écaille de Djebel Hammam, qui fait
lui-même partie du front de la nappe néritique constantinoise. Pour le flanc Sud, l‘anticlinal butte conte
l‘autochtone aurésien ce qui a pour effet par endroit de redresser à la vertical les couches. Ce
redressement des couches imperméables au niveau du contact anormal entraine une limite
hydrogéologique étanche.
Dans l‘ensemble, l‘étude géophysique a montré que la zone étudiée présente des possibilités assez
importantes. Les résultats obtenues sont particulièrement intéressants non seulement en ce qui concerne
le substratum mais aussi et surtout en ce qui concerne le remplissage sur lequel au début on fondait peu
d‘espoirs. Sommairement les résultats obtenus peuvent se résumer comme suit :
1. Le remplissage de la plaine est Miocène à Plio-Quaternaire, en majorité marneux et argileux
mais il peut contenir quelques niveaux perméables (conglomérats ou grès Miocènes, calcaires lacustres
Pliocènes, sable, gravier Plio-Quaternaire). Ce recouvrement épais de 150 m semble présenter un
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
251 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ancien cône de déjection de l‘Oued Titaouine qui s‘aminci et remonte en surface au centre de la plaine,
pour alimenter la Merdja de Zana et le Chott Saboun ; il constitue probablement un bon aquifère ;
2. Un aquifère superficiel alimenté par des massifs du Crétacé par l‘intermédiaires des niveaux
en charge du recouvrement, a comme exutoire Chott Saboun. La salure de la nappe augmente au
voisinage de ce Chott ;
3. L‘étude délimite les divers compartiments du substratum Crétacé ou Jurassique dans le
prolongement de Mestaoua. Ces horizons sont relativement peu profonds (inférieur à 300m en général)
et qui, en outre, sont en liaison avec les massifs affleurant. Le complexe aquifère de la région est formé
par deux nappes :
1. Aquifère superficiel contenu dans le remplissage du Mio-Plio-Quaternaire d‘une
épaisseur pouvant atteindre les 200m. La nappe est alimentée par les massifs carbonatés qui l‘entoure et
son exutoire principal est le Chott Saboun et la Merdja de Zana ;
2. Un aquifère profond karstique contenu dans les massifs calcaires et dolomitiques du
Crétacé inférieur et du Jurassique supérieur dont l‘exutoire naturel est l‘ensemble de sources
qui émergent en surface. à fort débit comme Ain Zana qui avait permis l‘implantation de l‘antique
Diana Veteranorum. C‘est cette source qui entretien en permanence les marécages de l‘Oued Saboun.
Les deux aquifères sont superposés et en communication par endroits. Les axes d‘écoulement des eaux
souterraines convergent vers les zones de drainage qui sont le Chott et la Merdja.
Les conclusions suivantes pourront être tirées à partir de l‘étude hydrochimique des eaux de la plaine de
Zana sont:
1. Les eaux de cette zone possèdent une forte salinité;
2. On a une dominance de l‘anion SO4-- sur HCO3
- et Cl
- et du cation Mg
+ et Ca
+ sur Na
+ est K
+ ;
3. Le faciès observé est du type sulfaté magnésien et chloruré magnésien;
4. Les eaux de la plaine sont plus sulfatées que chlorurés a cause du lessivage des terrains riches en
sulfates et au engrais à base de sulfates utilisés pour l‘agriculture ;
5. L‘élément Ca2+
proviennent à la fois des formations carbonatés et évaporitiques;
6. La majorité des points d‘eau de la plaine de Zana sont acceptables et peuvent être exploitées pour
l‘irrigation pendant les deux saisons ; et présente une qualité d‘eau bonne a moyenne pour la
consommation humaine
En se référant aux résultats d‘analyses chimiques sur vingt cinq puits et quinze forages, la pollution des
eaux est insignifiante et ne dépasse pas dans l‘ensemble la teneur limites recommandée par l‘O.M.S qui
est de 50 mg/l de NO3 et 44 mg/l recommandée par la France.
Dans la plaine de Zana on a enregistrée une valeur maximale au point d‘eau N° 132 avec une teneur de
71,0 mg/l, quand à la valeur minimale elle de l‘ordre de 0,2 mg/l au point d‘eau N° 123, voir figure
N°.1. Quand à l‘ammonium, qui est un indicateur de pollution, ne dépasse guère 0.5 mg/l admissible par
l‘union européenne. Or il est généralement admis qu‘une eau non polluée montre des résultats plus
élevée en NO3- et NH4
+, on est également encore loin de la limite maximale fixée par la directive de la
CEE et l‘organisation mondiale de la santé. Pour l‘impact actuel de la fertilisation sur le chimisme des
eaux, il est encore difficile d‘avancer des jugements tranchants, vu la nature des données disponibles. La
norme de 50mg/l de nitrate n‘est pas dépassée dans l‘ensemble des points de la région, mais il existe un
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
252 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
certain nombre de points ayant des teneurs qui sont porches de cette norme. Une teneur même de 71,0
mg/l a été enregistrée.
Mais la question qu‘on se pose à ce niveau est celle relative à la représentativité des échantillons
analysés. La tendance qui s‘inscrit à l‘horizon peut cependant être différente en raison de
l‘intensification de l‘exploitation agricole, de la densité croissante de la population et des unités
d‘élevage. Un programme de recherche visant l‘étude spatiale et temporelle du phénomène devra donc
élaboré pour les prochaines saisons.
Figure N° 1 Répartition des points d‘eaux retenus et analysés (puits et forages)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
253 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISATION DU SYSTEME D‟AUSCULTATION DU BARRAGE RESERVOIR
D‟OUED ATHMENIA WILAYA DE MILA
(ALGERIE NORD ORIENTALE)
1 Yacine AZIZI &
2 Nafaa BRINIS
1 Université Chikh Laarbi Tébessi Tébessa.
ramiraze123@gmail.com. 2 Université Hadj Lakhdar Batna.
nafaa_brinis@yahoo.fr
Le barrage réservoir d'Oued Athmenia crée une retenue sur Oued El Kaim de 33.6 hm3. Il est destiné à
l'emmagasinement de l'eau provenant du barrage de Beni Haroun via un système de transfert pour subvenir par la suite aux besoins de la population concernée en eau potable (après traitement) et alimenter des périmètres en majorité nouvellement créés en eau d‘irrigation. Le barrage est constitué d'une digue en terre homogène de 44 mètres de hauteur fondée en partie centrale sur des argilites avec des passages gréseux et reposant en rives sur des intercalations des barres de calcaires et d‘argilites. Au cours de son exploitation, l'ouvrage vieilli. Les dégâts occasionnés seront désastreux si par malheur
la digue cède. C‘est pourquoi une auscultation bien planifiée et adaptée est une composante essentielle
du succès pour assurer la pérennité et la sécurité de l‘ouvrage et par voie de conséquence la sécurité des
infrastructures et des populations à l‘aval.
Le barrage étudié est doté d‘un système de contrôle performant permettant de déceler à temps, tout
comportement suspect pouvant entraîner sa détérioration, de façon à pouvoir prendre les mesures
correctives requises. Ce système, en fait, permet à l‘exploitant de vérifier en temps réel les paramètres
géotechniques responsables du bon fonctionnement du barrage et la durabilité de ses composantes.
Mots-clés :
Barrage, digue terre homogène, Stabilité, Système auscultation, sécurité des infrastructures.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
254 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
TREATMENT OF WASTEWATER USING WASTEWATER GARDENS, CASE OF THE
STATION OF OLD K‟SAR OF TEMACINE (ALGERIA)
O. BACHI et S. BISSATI
Laboratoire des bioressources sahariennes, université d‘Ouargla, Algérie
nawelecol@yahoo.fr
Wastewater can cause contamination of ground water, lakes, streams, rivers and coastal ocean waters. It
wastes and decreases the amount of potable water available on earth, causes an imbalance in all aquatic
ecosystems and wastes the nutrients contained in sewage by not recycling them. Water pollution has
health risks through contamination of drinking water, economic risks through damaging the potential to
attract tourists and environmental impacts through damaging ecosystems.
Wastewater Gardens were developed over a decade of research by Planetary Coral Reef Foundation
(PCRF-US). The first step of treatment using Wastewater Gardens is water entering a septic tank, after
which it will be fed into a hole filled with a diverse range of plants with a gravel base. The plants
maintain a population of aerobic bacteria and take up and transform the wastewater. Once water has
passed through the Garden, it can be used for irrigation of gardens. In this way plants, microbes,
sunlight and gravity transform the wastewater into beautiful gardens and water that can be reused.
Key words: purgation, WWG, water quality, Temacine, Algeria.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
255 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LA POLLUTION LIQUIDE AU NIVEAU DE LA BAIE D‟ARZEW
QUEL AVENIR ?
Karima BAGHDAD & A. BENDRAOUA
Université des Sciences et de Technologie d‘Oran Mohamed Boudiaf
Département de Chimie Industrielle B.P 1505 Oran el M‘naoueur Oran Algérie
Email : arwachime @yahoo.fr
bendraouas@yahoo.com
La baie d‘Arzew est considérée comme une zone vulnérable à d‘éventuelles catastrophes
pouvant causer d‘énormes pollutions maritimes. Ceci en raison de l‘intensité du trafic maritime que
connaissent le port et le large d‘Arzew. Comme il existe des nombreux sites vulnérables, qui pourraient
faire l‘objet de graves pollutions dues aux déversements des hydrocarbures, la baie d‘Arzew présente
probablement le milieu marin le plus pollué de la Méditerranée.
Le travail présenté est basé sur l‘analyse des effluents liquides rejetés au niveau de cette baie , les
résultats d‘analyse doivent respecter les normes algériennes citées dans le journal officiel, tel que le
décrit exécutif N°06-141 du 20 Rabie El Aouel 1427 correspondant au 19 Avril 2006 ,et le plus
important c‘est d‘étudier l‘impact de la pollution organique sur la qualité des eaux superficielles a fin
de protéger le milieu réceptionnaire qui est présenté dans notre cas par la mer.
Dans ce but plusieurs échantillons sont prélevés et une gamme d‘analyses est réalisée, tel que la
demande chimique en oxygène (DCO), la demande biologique en oxygène (DBO5), la teneur en
hydrocarbures (HC), L'objectif principal de ce travail est la détermination de la source de la pollution la
plus intense et le procédé de traiter cette pollution avant d‘être évacuer vers la mer.
Mots clés : Eaux usées, Rejets industriels, Pollution, Hydrocarbures.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
256 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
HYDROCHEMISTRY OF GROUNDWATER IN AIN AZEL PLAIN, ALGERIA
1 Lazhar BELKHIRI,
2 Abderrahmane BOUDOUKHA,
3 Lotfi MOUNI
1Department of hydraulics, University Hadj Lakhdar 05000 Batna, Algeria
belkhiri_Laz@yahoo.fr 2
Research Laboratory in hydraulics applied, University Hadj Lakhdar 05000 Batna, Algeria 3 Laboratory of technology of materials and genius of precede,
University of Bejaia, Targa- Ouzemour 06000
Hydrochemistry of groundwater in Ain Azel plain, Algeria was used to assess the quality of
groundwater. Interpretation of analytical data shows that Ca-Mg-HCO3 and Ca-Mg-Cl-SO4 are the
dominant hydrochemical facies in the study area. Factor analysis generated three significant factors.
Factor 1 includes EC, Ca, Mg, Na and Cl, factor 2 has high loading values of K and HCO3 and the
factor 3 includes SO4 and NO3. The US salinity diagram illustrates that most of the samples fall in C3S1
quality with high salinity hazard and low sodium hazard. The groundwater of Ain Azel plain is low
concentration of nitrogenous elements (NO3 and NO2) and the higher concentration of trace elements
(Pb and Fe) may entail various health hazards.
Keywords: groundwater, factor analysis, US salinity laboratory diagram, Ain Azel; Algeria.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
257 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Cartographie Des Etats De Surface Des Sols Par Télédétection Cas Du Bassin Versant De Oued
Zegrir (REGION DU Mzab)
Moufida BENDADA (1)
, Belhadj HAMDI-AISSA (1)
et Tewfik MOSTFAOUI (2)
(1)
Laboratoire de Biogéochimie des Milieux Désertiques, université de Ouargla, BP. 511, 30000
Ouargla (1)
Centre de Recherches Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA), Biskra
Correspondant : hamdi_30@yahoo.fr
Résumé
L‘originalité de ce travail réside dans l‘utilisation de la télédétection comme nouvelle méthode autre que
les procédés classiques longs, onéreux et qui ne peuvent pas couvrir de grandes étendues pour
cartographier les états de surface des sols tels que ceux du bassin versant de oued Zegrir (M‘zab) qui
couvre pratiquement une superficie de 5200 Km2.
Le traitement numérique des images satellitaires du capteur ETM+ de Landsat7 a décomposé le bassin
versant de oued Zegrir à partir de la classification non supervisée de la trichromie ACP1 7/4 1/7
judicieusement choisie en un certain nombre de classes radiométriques, dont chacune, à l‘aide d‘un
GPS, a fait l‘objet d‘une validation sur terrain.
La confrontation des données satellitaires acquises et les données collectées sur terrain ont contribué à
la conception de la légende avec 13 classes et donc à la création de la carte finale des états de surface
des sols du bassin versant en question.
L‘application du filtre directionnel 7x7 a permis de tracer une carte des linéaments qui constituerait un
document propice à de nombreuses applications (recherche minière et autres).
La carte des états de surface du bassin versant de oued Zegrir est établie pour la première fois grâce à
l‘apport de la télédétection ; ce qui montre explicitement l‘intérêt des images satellitaires pour la
cartographie des états de surface qui devient de plus en plus incontournable en particulier dans les
régions arides ; la télédétection constitue sans nul doute la technique de l‘avenir.
Mots-clés
Télédétection, cartographie, états de surface des sols, géologie, régions arides, Ghardaïa, Oued Zegrir
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
258 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
VULNERABILITE DE L‟ENVIRONNEMENT A LA CONTAMINATION PAR LES
MICROPOLLUANTS METALLIQUES (Hg, Pb, Zn, As …)
DANS LA REGION DE AZZABA
1 Moussa BENHAMZA,
2 Françoise PICARD-BONNAUD
1 Université Badji Mokhtar Annaba - Algérie, Faculté des Sciences de la Terre. Département de
Géologie. B.P 12 Annaba 23200 Algérie. 2 Laboratoire des Sciences de l‘Environnement et de l‘Aménagement, Faculté des Sciences,
Universitéd‘Angers, UFR Sciences, 2 boulevard Lavoisier, Angers Cedex 01 49045, France
moussa_benhamza@yahoo.fr
Les gisements mercurifères de la zone Nord numidique sont situés sur le flanc Nord de la chaîne
calcaire, au Sud de la ville d‘Azzaba, Nord-est Algérie.
La zone d‘étude est subdivisée en deux parties de composition litho chimique différentes. La partie
Nord est constituée de grès et d‘argiles Oligocène, la partie Sud est formée par les roches calcaires, les
microbrèches calcaires et les grès carbonatés de la dorsale Kabyle (chaîne calcaire).
Les différents indices minéralisés affleurant dans la dorsale kabyle sont classés en poly métalliques (Pb,
Zn, Cu) et mercuro poly métalliques (Hg, Pb, Zn, Cu).
Les argiles et les grès de l‘Oligocène présentent des teneurs en fond géochimique en Hg, Pb et Zn
respectivement de 0.6 ppm, 30 ppm et 60 ppm, par contre la teneur du Cu est relativement élevée (80
ppm). Pour les roches calcaires et les grès carbonatés de la dorsale, les teneurs en fond géochimique du
Hg varient de 0.2 à 1.5 ppm ; celles du Cu, Pb et Zn sont aussi élevées.
La zone d‘étude est caractérisée par deux nappes aquifères. La nappe phréatique Oligocène composée
de grès fissurés alternant avec des lits d‘argiles et la nappe profonde Palécène-éocène constituée de grès,
de calcaire et des microbrèches calcaires. Ces deux nappes sont séparées par les roches imperméables
du Paléozoïque et du lutétien-Priabonien caractérisé par les microbrèches calcaires, les argiles et les
calcaires et représentant la minéralisation mercurielle de Cinabre (HgS).
Les résultats d‘analyses effectuées sur neuf forages et deux sources situés dans les deux différents
aquifères révèlent trois principaux faciès le bicarbonaté calcique, le sulfaté calcique et le bicarbonaté
magnésien.
Les eaux de la nappe phréatique Oligocène présentent des teneurs élevées en Hg et en Pb par
rapport à celles de la nappe profonde Paléocène-Eocène.
L‘interprétation thermodynamique en utilisant la simulation de la concentration des ions
majeurs, sous l‘effet de l‘évaporation isotherme (25 °C) par le logiciel thermodynamique « PhreeqC »
en termes d‘équilibres sels/solution, montre que les eaux de la région sont sous saturées par rapport à la
halite, entraînant la dissolution et l‘enrichissement des eaux en Na et en Cl. Les eaux sont en équilibres
et par endroits en sursaturation par rapport au gypse et à l‘anhydrite, entraînant la précipitation des ces
minéraux évaporitiques.
Les minéraux carbonatés se trouvent sursaturés et tendent à se précipiter sous forme de calcite,
d‘aragonite et particulièrement de dolomie.
Les eaux de la région sont sous saturées en Hydroxyde de Plomb et en sulfates de plomb, ce qui
provoque la dissolution de ces minéraux entraînant un enrichissement en Pb. Les eaux sont sursaturées
vis à vis du PbCO3, ce qui provoque dans les zones d‘oxydation une précipitation sous forme de
bicarbonate de Plomb.
Les eaux sont sursaturées par rapport au ZnCO3 et Zn(OH)2, entraînant la dissolution des ces minéraux
et l‘enrichissement des eaux en Zn.
Mots Clés : eau, micropolluants métalliques, pollution, simulation, modèle Phreeq C.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
259 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE DU POLYETHYLENE
GLYCOL EN SOLUTION AQUEUSES.
ELEMENT CONSTITUANT LES MEMBRANES POLYMERIQUES.
S. BENSAADI, M. AMARA et H. KERDJOUDJ
Laboratoire d‘hydrométallurgie et de la chimie inorganique moléculaire
Faculté de chimie, USTHB, BP 32 El Alia 16111 Alger
bensaadi.sofiane@yahoo.fr
La séparation et la récupération des constituants d‘un milieu minéral ou organique constituent un
domaine de recherche très important dans les nouvelles technologies, ce qui encourage le
développement de nouveaux matériaux destiné à améliorer la purification de ces milieux. La
complexation de cations métalliques par des complexants macromoléculaires hydrosolubles a été
envisagée pour piéger ces cations dans une espèce dont la taille permet la rétention dans des procédés
tels que l‘ultrafiltration ou les membranes polymériques. Cependant, le succès d‘une telle opération est
conditionné par une bonne connaissance de la nature des espèces présentes en solution.
Notre travail présenté consiste en une étude des propriétés acido-basiques et complexantes du
polyéthylène glycol en solution aqueuse vis-à-vis d‘ions métalliques bivalents. Le PEG est un polymère
utilisé dans différents domaines, notamment dans l‘élaboration des membranes.
Nous avons d‘abord suivi l‘évolution du pH d‘une solution de PEG en fonction du volume de soude
versé. Les résultats obtenus illustrent bien les propriétés acides du PEG. La constante d‘acidité
apparente a été déterminée. Nous avons par la suite entrepris d‘étudier les propriétés chélatante du PEG
avec le cuivre, le nickel, le zinc et le cadmium et de déterminer les conditions d‘analyse
complexométrique du PEG. Nous avons procédé au titrage potentiométrique d‘une solution de PEG en
présence de cations métalliques par la soude. L‘écart entre les courbes du PEG seul et en présence d‘un
cation métallique permet d‘établir un ordre de stabilité relative. La formation des complexes est vérifiée
par spectroscopie UV-Visible.
Mots clé : polyethyleneglycol ; complexation ; potentiométrie ; polyvinylpyrrolydone, cuivre
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
260 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARTHOGRAPHIE DE LA VULNERABILITE A LA POLLUTION D‟UNE NAPPE COTIERE
PAR LA METHODE DE REHESE, CAS DE LA PLAINE ALLIVIALE DE L‟OUED
DJENDJEN « JIJEL, NORD-EST ALGERIEN »
1 Fatih BOUCENNA,
2 Saadane DJORFI et
3 Billel FENAZI
La plaine de l‘oued Djendjen, située à l‘Est de la wilaya de Jijel, à vocation agricole par
excellence ne cesse de subir l‘influence directe de l‘activité anthropique (rejets urbains et industriels,
engrais chimiques, biseau salé). La dégradation de la qualité des eaux superficielles et souterraines est
devenue une préoccupation majeure pour les gestionnaires et les usagers de cette ressource si précieuse.
A cet effet, une approche méthodologique a été proposée, d‘une part sur l‘évaluation du risque, d‘autre
part, sur la détermination de la vulnérabilité de la plaine à la pollution. Les résultats obtenus, sur la base
d'un certain nombre de scénarios d'utilisation, montrent clairement l'influence des rejets sur la
dégradation de la qualité de vie des populations. L‘étude de la vulnérabilité de la plaine à la pollution
selon la méthode REHESE a montré que la zone à forte vulnérabilité se localise dans la partie centrale
de la plaine (influence de l‘oued) et le long de la cote (surexploitation et avancée du biseau salé). Ceci
implique la nécessité impérieuse de protéger l'eau. Il faut la traiter que ce soit pour produire une eau
propre à la consommation ou à des usages spécifiques industriels ou pour limiter les rejets de pollution
dans le milieu naturel.
Mots-clés : N-E Algérien, eaux souterraines, rejets industriels, carte de risque.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
261 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
HYDROCHIMIE DES EAUX SOUTERRAINES
DE LA REGION DE BISKRA
Fattoum BOUCHEMAL et Samia ACHOUR
Laboratoire de Recherche en Hydraulique Souterraine et de Surface-LARHYSS
Faculté des Sciences et de Technologie
Université de Biskra, BP 145 RP, 07000, Biskra, Algérie
samia.achour@larhyss.net
bouchemal_hydro@yahoo.fr
La maîtrise de la qualité de l'eau distribuée associée à une bonne gestion de la ressource
constitue un facteur de développement économique et social.
Par ailleurs, l'hydrochimie et la connaissance des formations géologiques et hydrogéologiques
des aquifères, objet de ce travail, nous permettent d'identifier la qualité de l'eau examinée à travers les
paramètres physico-chimiques.
L'étude de ces paramètres, plus précisément pour la région de Biskra, révèle en règle générale,
une minéralisation élevée dont l'origine est essentiellement la nature géologique des terrains encaissant
les aquifères.
Toutefois, le faciès chimique des eaux du continental intercalaire (albien) indique pour ces eaux
une minéralisation plus faible mais la température excessive à la sortie des forages les rendent
difficilement utilisables aussi bien pour l'A.E.P que pour l'irrigation.
Après synthèse des résultats relatifs aux différents nappes (Phréatique, Miopliocène, Eocène,
Albien), celle des calcaires reste la plus intéressante du moins pour l'AEP, de part son taux de
minéralisation, sa température acceptable (24°C) et sa minéralisation relativement peu élevée (1 à 3 g/l).
Cependant, ces eaux ne sont pas utilisables directement pour la consommation humaine. Elles
nécessitent un traitement plus poussé.
Mots clés : Aquifères, Biskra, minéralisation, faciès chimique, eau potable.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
262 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟IDENTIFICATION DES PROCESSUS CONTROLANT LES
VARIATIONS PHYSICO-CHIMIQUES DES EAUX POTABLES DANS LA CUVETTE DE
OUARGLA
BOUDJENAH S.1 ; DADAMOUSSA B
1 ; HADJ-MAHAMMED M.
2
1) laboratoire de protection des écosystèmes en zones arides et semi arides. Faculté des Sciences
de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l‘Univers. Université K.M.de
Ouargla..Algerie.
E-mail : harunsali@yahoo.fr
2) laboratoire de biogéochimie des milieux désertiques Université K.M.Ouargla. Algerie.
Les eaux exploitées pour l'alimentation en eau potable dans la ville de Ouargla, qui renferme
d'importantes réserves, sont issues de deux grands systèmes aquifères connus au Sahara Algérien ;Le
Complexe Terminal (CT), regroupant les nappes du Mio-Pliocéne et du Sénonien et le Continental
Intercalaire (CI) qui est représenté par la nappe de l'Albien.Ces trois nappes se distinguent par leur
profondeur et leur formation géologique. L'objet de cette étude est d'évaluer la qualité des eaux de ces
aquifères à travers une analyse physico-chimique et l‘étude de l'évolution de la qualité de ces eaux au
cours des traitements chimiques.A cet effet cinq (5) forages ont été étudiés. Les résultats obtenus nous
ont permis de situer la qualité des eaux échantillonnées par la détermination des faciès hydrochimiques
et d‘identifier les principaux processus qui contrôlent les variations physico-chimiques de ces eaux.
Mots clés : Salinité, Eaux potables, Sahara, Forage, Aquifères
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
263 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
IMPACT DE L‟EXPLOITATION SOUTERRAINE DES GISEMENTS MINIERS SUR
L‟ENVIRONNEMENT
1, 2 BOUKELLOUL Mohamed Laid,
1BOUNOUALA Mohamed,
2BOUHEDJA Ahcène
2IDRES
Abdelaziz,
1Laboratoire des Ressources Naturelles et Aménagement (LRNA) , Université d‟Annaba
2Laboratoire de Métallurgie physique et Propriétés des Matériaux (LM2PM), Université
d‟Annaba
Email : mboukelloul@yahoo.fr
Résumé - L‘extraction du minerai par les méthodes d‘exploitation souterraines induit des risques
d‘instabilité. Ces risques peuvent être à l‘origine d‘affaissements et des effondrements en surface. Ils
peuvent aussi bien survenir pendant la phase de préparation et d‘exploitation qu‘a très long terme après
l‘abandon des travaux. L‘ampleur de cet affaissement dépend de la structure du massif rocheux, du taux
de d‘extraction, de la profondeur du gisement et de la superposition des piliers de protection, Deck.O
(2002). Cependant les problèmes de stabilité causés par plusieurs entraves dans les exploitations
souterraines sont imminents pour la sécurité du personnel et des équipements miniers en profondeur
Si des mesures de prévention et de technologie ne sont pas prises en considération, à cet effet,
l‘environnement du sol est considérablement affecté.
Pour évaluer ces risques et mettre éventuellement en ouvre des moyens de prévention, nous avons axé
notre étude sur la détermination de l‘impact des vides créés par les exploitations souterraines sur
l‘environnement immédiat et sur la stabilité des ouvrages miniers à l‘aide de la modélisation numérique
par éléments finis (application du logiciel Plaxis version 8.2), pour les cas de la mine de Boukhadra ..
Les résultats obtenus nous ont permis de quantifier en deux dimensions la cuvette d‘affaissement et les
déformations engendrées dans les ouvrages
Mots clés : Mines d‘Algérie, exploitation souterraine, modélisation numérique, affaissement,
environnement.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
264 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
1. Introduction
La mine de Boukhadra se situe sur l'Atlas saharien, à l'Est Algérien. Son unité se trouve à une
altitude de 850 m, le point culminant du Djebel est de 1463 m .La commune de Boukhadra fait partie
de la wilaya de Tébessa. Elle se situe à 45Km au Nord – Est de celle -ci, à 200Km au sud de la ville
côtière de Annaba, et à 18Km de la frontière Tunisienne. Elle est reliée à Annaba par une voie ferrée qui
assure le transport du minerai de fer au complexe d‘el Hadjar. Le climat est continental et sec, les
températures varient entre 40° c en été et 0°c en hiver, la pluviométrie est faible avec parfois de faibles
chutes de neige.
Ce présent travail s‘oriente sur l‘étude du phénomène d‘effondrement et d‘éboulement dans la mine à
l‘étude. Il comporte cinq chapitres :
Dans le premier chapitre on a procédé à l‘examen de l‘approche géologique, et hydrogéologique et ce
pour comprendre les causes du phénomène d‘éboulement, Cette approche nous a permis de relever les
remarques suivantes :
Le massif de Boukhadra et constitue de couches de roches sédimentaire subverti- cales, affectées par un
phénomène tectonique (Diapirisme) qui favorise la présence de plusieurs types de discontinuités
(diaclase, fracturation, failles etc.).
L'étude hydrogéologique du site d‘éboulement a montré que le niveau hydrostatique est en dessous de la
minéralisation, ce qui fait que les différentes formations sont pratiquement sèches.
Dans le deuxième chapitre, on a envisagé une approche théorique concernant les phénomènes
d‘affaissements et d‘effondrements qui sont caractérisé par les différents paramètres géométriques et
structuraux des formations rocheuses.
Le troisième chapitre a fait l‘objet de prélèvement d‘échantillons à travers les couches de roches situées
dans la galerie du niveau 1105m, Le nombre d‘échantillons prélevé est de 98 sur la base de 16 couches
rocheuses, Ces échantillons ont fait l‘objet d‘étude de laboratoire et ce, pour déterminer les paramètres
physico-mécaniques,
Dans le quatrième chapitre, on a réalisé une modélisation numérique pour quantifier la cuvette
d‘affaissement et les déformations engendrées dans les ouvrages et ce, à l‘aide de deux logiciels Plaxis
version 8.2 et Rocscience.
2. APPROCHE THEORIQUE SUR LES AFFAISSEMNTS ET LES EFFONDREMNTS
MINIERS
La ruine des espaces exploités souterrains dans les mines du monde est de nature à provoquer en
surface des effets de différents types à savoir :
2.1. Le fontis
Le fontis se traduit par l‘apparition soudaine en surface d‘un entonnoir de quelques mètres de rayon et
quelques mètres de profondeur (figure 1). Les dimensions du fontis dépendent de l‘importance du vide
et de la nature des terrains qui le séparent de la surface.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
265 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 1: Schéma d'un fontis par rupture du toit d'une carrière souterraine
2.2. L‟affaissement progressif
Il se traduit par la formation en surface d‘une cuvette de quelques dizaines à quelques centaines de
mètres de diamètre (figure 2). Au centre de la cuvette, les terrains descendent verticalement. Sur les
bords, les terrains se mettent en pente avec phénomène d‘extension sur les bords extérieurs (ouverture
de fractures) et un phénomène de compression sur les bords intérieurs (apparition de bourrelets
Fig. 2 : Schéma d'un affaissement minier
2.3. L‟effondrement brutal
Dans certains cas, la ruine de l‘édifice minier ne se fait pas progressivement, mais on observe
l‘effondrement en bloc de l‘ensemble des terrains compris entre le fond et la surface. L‘effondrement de
la surface se produit alors de manière dynamique, en quelques secondes. Une forte secousse sismique
est ressentie. Les bords de la zone affectée sont plus abrupts que dans le cas de la cuvette
d‘affaissement, des crevasses ouvertes y apparaissent (figure3).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
266 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 3 : Schéma d'un effondrement généralisé de carrière souterraine
Selon les travaux effectues par Jean-Jacques. BOYER (2008), un effondrement brutal se produise
suivant deux conditions ci-dessous :
• les travaux de fond doivent être très fragiles (fort taux de défruitement, piliers élancés), c‘est
le critère géométrique.
• un banc, ou un ensemble de bancs, épais et résistant doit exister dans le recouvrement; la rupture de
ce banc qui protégeait les piliers du poids des terrains déclenche le processus
d‘effondrement, c‘est le critère géologique. Il a conclu son étude par une classification en types d‘aléas
en fonction des conditions d‘exploitation, (Tableau1) ;
Tableau 1 : Types d’aléas en fonction des conditions d’exploitation
Conditions d‘exploitation minière
Classification en type d‟aléa
- chambres et piliers très
défruitées avec banc raide
Effondrement brutal
non écarté en cours d‘étude
- galerie ou chambres et piliers à
mois de 50m
- puits traitement non pérenne
- dépilages anciens à moins de 50 m
Fontis
- sur chambres et piliers
- sur puits
- sur dépilage
- chambres et piliers non
stables/effets notables en surface
- dépilages incomplets signalés sur
les plans
Affaissement progressif
- dépilages récents à moins de 50 m
- dépilages anciens à plus de 50 m
- chambres et piliers avec effets limités en
surface (déformation 4 mm /m,
pente =0,8%)
- Mouvements résiduels
2.4. Quelques exemples tragiques des affaissements et effondrements.
- Impacts directs de fractures et de fissures Observés en 2007 sur les infrastructures publiques en
surface suite au développement des travaux miniers souterrains de la mine de Kherzet Youssef
Algérie, (Figure 4).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
267 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 4 : Apparition de fissures
- Observation des fontis Causant la mort de deux individus BAGNOLET en 1993 et un disparu la
NEUVILLE (27) en 2001(Figure5)
Fig. 5 : Schéma d’un fontis
- Observation de doline de dissolution et d‘effondrement (76) (figure 6)
Figure 6 : Les différents types de dolines (d‟après Salvati et Sasowsky, 2002)
Selon le rapport établi en (2010) par DRS-10-103862-00411A sur l‘impact du changement climatique
sur la Stabilité des cavités souterraines : Etat des connaissances, montre que la volumétrie des vides
résiduels abandonnés dans le cas d‘une ancienne carrière de craie, dépend aussi de l‘existence de
niveaux superposés. Dans certaines configurations (carrières de la région parisienne, bassin ferrifère
lorrain…), l‘exploitation des ressources minérales a en effet donné lieu à la constitution d‘un véritable «
gruyère », avec des excavations qui se superposent sur plusieurs niveaux (Figure 7).
D‘autre part, le rapport mentionne les autres caractéristiques géométriques des ouvrages jouent
également un rôle important sur le comportement des terrains. On s‘attardera ainsi sur la dimension des
piliers (lorsqu‘il en existe) et la portée des galeries, sur l‘épaisseur des intercalaire rocheux qui séparent
d‘éventuels niveaux superposés ainsi que sur la précision de
Superposition des piliers au sein de ces mêmes couches (l‘existence de piliers mal superposés
augmentant la sensibilité d‘un ouvrage à la ruine).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
268 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 7 : Exemple de cavités se développant sur plusieurs niveaux superposés
(Carrière de gypse, Bouches du Rhône)
2.5. Synthèse de l‟étude
Sur la base de cette étude bibliographique, on a abouti à la conclusion suivante : :
L‘ampleur de ces catastrophes dépend de plusieurs paramètres géologiques, hydrogéologiques et
géotechniques, qui peuvent être résumé ainsi :
- Géologie du gisement, surtout son aspect lithologique et structural ;
- Etat du massif rocheux ;
- La disposition spatiale du gisement ;
- Les propriétés physiques et mécaniques de la masse rocheuse ;
- Les éléments géométriques des couches minéralisées et les paramètres de la méthode
d'exploitation et de l'espace vide.
- La présence des nappes d’eau souterraines.
3. APPROCHE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE
La Stratigraphie du mont de Boukhadra à montrer que ces couches sont subverticales avec une
orientation de (N00E) ce qui peut accélérer le phénomène d‘éboulement des roches
La tectonique du djebel de Boukhadra à montrer qu‘il est touché par un Diapirisme provoquant ainsi un
bouleversement de toutes les couches préexistantes. Ce phénomène est approuvé par l‘existence de
diaclase et d‘une fragmentation interne des différentes couches aussi par l‘existence des formations
triasique. La discontinuité présente dans le massif nous conduit vers leurs quantifications (géométrie, et
géologie). Le niveau hydrostatique est en dessous de la minéralisation ce qui n‘affecte pas les ouvrages
miniers donc le problème d‘eau ne se pose pas dans les conditions de la mine.
L‘étude géologique visuelle de terrain nous a permis de réaliser une coupe schématique des formations
existantes ainsi que leurs dimensions (figure 8).
Marne grise
Conglomérat
Marnes minéralisées
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
269 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Calcaire
Grès
Zone stable
Zone moyennement stable
Zone d’éboulement
Zone stable
Failles
Fig. 8 : Géologie visuelle de la galerie de base, niveau 1905m
Sur le plan travaux minier, le gisement étudié «est exploité par la méthode des sous niveaux abattus
(figure 9).
Fig. . 9 : méthode d’exploitation par sous niveaux abattus
4 .PARTIE EXPERIMENTALE
4.1 Détermination des paramètres physiques et mécaniques des formations rocheuse existantes.
Une étude pratique au laboratoire de géotechnique de ‘Institut de Génie Civile de l‘université de
Tébessa est faite sur 98 échantillons pour la détermination des paramètres physico mécanique des
formations rocheuses, du site étudié, GADRI .Larbi (2009). L‘objectif principal de ces essais est la base
de toute cette étude d‘effondrement et d‘éboulement des roches au niveau des blocs d‘exploitation et de
la galerie principale de roulage du niveau 1105 m . Les résultats des essais sont donnés dans le tableau
2.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
270 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Tableau 2. Résultats des caractéristiques physiques et mécaniques
4.2. Interprétation des résultats
- La teneur en eau (W) des différentes formations rocheux montre que le terrain est pratiquement
sec.
- Le massif de Boukhadra présente une déformabilité moyenne montrant ainsi qu'il est en phase
élasto-plastique
- L'existence des marnes jaunes perturbe l'état de stabilité des ouvrages miniers qu'ils soient a ciel
ouvert par des glissements de terrains ou en souterrain par effondrement dans les chantiers
d‘abattage et déboulement des parements et du toit des galeries minières.
- Les valeurs importantes du paramètre mécanique (cohésion) des différentes formations montrent
que le massif de Boukhadra est formé de roches compactes et résistantes.
- L'indice de qualité des différentes formations montre que ce massif est très fissuré, cette
conclusion été confirmer par l'étude structurale du massif de Boukhadra.
5. MODELISATION NUMERIQUE
On s‘intéresse aux mécanismes de déclenchement des affaissements de terrains en surface, pour cela
on étudie le problème posé par Modélisation numérique. Ce cas est modélisé en deux dimensions. Le
massif rocheux est constitué de plusieurs matériaux. Pour le calcul de stabilité, l'hypothèse de
déformation plane est adoptée. Le comportement mécanique des matériaux suit le critère du Mohr-
Coulomb avec les propriétés mentionnées dans le tableau 2
Roches
Masse
volumique
(g/cm3)
Dureté Cohésion
MPa
Angle de
frottement
interne
(°)
Résistance
compression
moyenne
MPa
E
MPa
v
w %
Marnes
jaunes 2.2 3 0.033 23
20
1000
0, 35
1,43
Marnes
minéralisées 2.4 - 0,26 40
4000
0, 35
1,87
Marnes
grises 2.2 4 0,26 40
4000
0,3
9,53
Grès 2.3 4 - -
32000
0,25
4,23
Calcaires 2.6 7 5 50
27000
0,3
4,11
Minerai 2.7 5 4 45
30000
0,35
-
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
271 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Les données principales du projet sont la géométrie et les caractéristiques des matériaux. Pour la
résolution du problème, il faut tenir compte des paramètres déclenchant la localisation des déformations
dans la galerie et la capacité portante des piliers dans la chambre d‘exploitation. La configuration
étudiée est des blocs d‘exploitation et la galerie de base niveau 1905m. Le modèle est présenté selon la
longueur et la puissance du gisement.
Le modèle est caractérisé par la géométrie ci-après (tableau 3).
Tableau 3 : Paramètres géométriques du gisement
Paramètres
Dimensions géométriques
Longueur du gisement, m 500m
Hauteur du bloc d‘exploitation, m 60m
Puissance du gisement, m 5m à 35m
Angle de pendage du gisement, en degré 50° à 60°
Longueur du bloc d‘exploitation, m 40m
L‘épaisseur du pilier de couronne, m 10m
Largeur du pilier de barrière entre les blocs,
m
10m
L‘épaisseur du pilier de base du bloc, m 10m
Distance entre recoupes des chargements, m 7,5 m à 10m
5.1 Présentation du modèle géométrique
Etant donné que le gisement de Boukhadra est dressant, on a présenté le modèle selon sa puissance,
pour voir mieux lors de la modélisation, les déplacements totaux et les déformations aux niveaux des
piliers (figure 9).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
272 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig.9 : Présentation du modèle géométrique de la configuration
(Méthode par sous niveaux abattus)
Nomenclature :
1- Couche de calcaire 5- Plier de couronne en minerai
2- Couche de Marne grise 6- Bloc d‘exploitation
3- Couche de la Marne jaune 7- Pilier en minerai entre les sous niveaux
4- Gisement de minerai de fer 8- Pilier en minerai de base du bloc
Les limites du modèle sont fixées horizontalement et verticalement au niveau de la borne inférieure et
sont fixées horizontalement au niveau des bornes latérales. Le modèle est constitué d‘éléments
triangulaires, de nœuds dont 15 pour chaque élément et de points de contraintes. Les conditions aux
limites et Maillage d‘étude sont présentes sur la figue 10 ;
3
4
2
1 5
6
7
8
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
273 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 10 : Conditions aux limites et Maillage de l’étude
5.2. Informations générales sur le modèle
Notre modèle (A) est constitué de 177 éléments triangulaires, de 390 nœuds dont 15 nœuds pour
chaque élément de 531 points de tension et de 11,8.100m d'éléments de tailles moyennes.
Notre modèle (B) est constitué de 155 éléments triangulaires, de 1303 nœuds dont 15 nœuds pour
chaque élément de 1860 points de tension et de 31,27.100m d'éléments de tailles moyennes.
Le calcul est réalisé sur la base de deux phases ci après :
- Phase 1 : avant exploitation
- Phase 2 : après exploitation
Résultats
Les résultats obtenus, nous ont permis d‘avoir les valeurs des déplacements totaux (verticaux et
horizontaux) figure 11, et la distribution des contraintes figure12, pour la phase (avant l‘exploitation).
Pour la phase après exploitation, les valeurs des déplacements totaux, de la distribution de
contraintes et de la plasticité, sont présentées dans les figure 13,14 et 15 ;
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
274 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Phase 1 : Avant exploitation
Fig. : 11 Total déplacement, Ut = 500,710-9
m Fig.12 : Distribution des
contraintes
µ= 9,00.103
KN/m2
5 ; 3. Interprétation des résultats
Dans cette phase, on constate que les contraintes effectives sont uniformément reparties et ont une
valeur de, par contre les déplacements totaux (horizontaux et verticaux) sont de l‘ordre de. Bien qu'ils
soient de faibles valeurs, les déplacements horizontaux et verticaux existent réellement. Et ce, grâce à la
présence des failles, fissures, fractures et le phénomène d‘altération.
Phase 1 : Après exploitation
Fig. 13: Total déplacement, Ut = 623,710-3
m Fig.14 : Distribution de contraintes,
µ= 26,58.103 KN/m
2
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
275 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 15 : Distribution de la plasticité
Les résultats obtenus des déplacements totaux sont traduit en courbe (figure16)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
0,96
0,97
0,98
0,99
1,00
Displacement [m]
Multiplier
Fig.16 : Relation entre les points de charge et les déplacements.
5.4 Interprétation des Résultats
Pour la phase 2, après exploitation, on constate que l'amplitude maximale et la distribution des
contraintes atteignent respectivement les valeurs de 623,710-3
m et de 26,58 .103 KN/m
2, ce qui
engendre des perturbations en surface causées par la présence de la couche de marne jaune au toit du
gisement qui est fortement friable. D‘où la rupture des trois piliers des sous niveaux peut être observée
au niveau de la partie du gisement exploité (figure13).
D‘autre part, on constate que les déplacements sont importants dans le cas des grandes charges, ceci
résulte des zones exploitées (vides). Voir figure 16
0,1 0,2 0,4 0,3 0,5
1
0,99
0,98
0,97
0,96
0,6 0
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
276 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
6. CONCLUSION GENERALE
L'objectif principal de l'exploitation souterraine des gisements miniers horizontaux et dressants est
d'assurer avant tout la stabilité des espaces exploités (vides),
La modélisation numérique montre qu'avant l'exploitation, les contraintes effectives sont uniformément
reparties. Cependant, après l'exploitation du gisement, on remarque que plus la largeur de l'espace
exploité, la profondeur de la zone d'exploitation et la puissance des couches minéralisées augmentent,
plus l‘angle d‘inclinaison du gisement diminue ;
Les résultats obtenus montrent que les contraintes totales, les déplacements totaux et les déformations
dans les piliers sont très importants.
Les paramètres de la cuvette sont de l‘ordre de :
Amplitude maximale = 623,710-3
m :
Déformations maximales = 21% .
L'analyse de ces résultats montre que malgré l‘importance des déplacements et des déformations, les
méthodes de foudroyage et de remblayage, présentent moins de risque par rapport aux exploitations par
chambres vides. Dans les dernières méthodes d'exploitation, l‘effondrement gagne progressivement vers
le haut, au fur et à mesure que l‘exploitation s‘étend au fond.
Par conséquent, l‘effondrement atteint finalement la surface du sol en provoquant un affaissement en
surface progressif, brutal ou imprévu.
Comme recommandation, on préconise les méthodes de foudroyage pour les gisements dressants et les
méthodes de remblayage pour le cas des gisements horizontaux et faiblement inclinés.
Le remblayage, que se soit partiel ou total, améliore la stabilité des piliers et favorise ainsi la stabilité
de surface à l‘aplomb de l‘exploitation.
7. BIBLIOGRAPHIE
1. BOUKELLOUL M. Laid, (2007) – Elaboration d‘un système rationnel d‘exploitation souterraine des
gisements horizontaux et faiblement inclinés (cas de la mine de Chaabet el Hamra Algérie), Thèse de
doctorat d‘état, Faculté des sciences de la terre, Université Badji Mokhtar Annaba, Algérie
2. Deck O., Harlaka A. (2007) - Evaluation des sollicitations induites par des affaissements miniers sur
les ouvrages, XVIIIème Congrès Français de Mécanique. ...
3. Duchêne F, Morel Jet alii, (2004) - Les affaissements miniers dans le bassin ferrifère lorrain
4. GADRI L ; (2009) – Réalisation des essais physiques et mécaniques des échantillons de roches de la
mine de Boukhadra, Laboratoire de génie civil, Université de Tébessa Algérie.
5. Rapport INERIS DRS-10-103862-00411A - impact du changement climatique sur la stabilité des
cavités souterraines. Direction des Risques du Sol et du Sous-sol
6. Salvati and Sasowsky. (2002) - While processes controlling the formation of epigenic collapse
dolines have been well understood, the role of hypogenic.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
277 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ASPECT QUANTITATIF ET QUALITATIF DES EAUX DE LA VALLEE D‟OUED RIGH
(SAHARA SEPTENTRIONAL)
1 N. BOUSSAADA-MAABDI ;
2 H. BOUSNOUBRA-KHERICI
;
2 N. KHERICI et
1 M. DJIDEL
1
Département de géologie, ITE, BP 511Université Kasdi Merbah, Ouargla, Algérie 2
Faculté des sciences, Laboratoire de Géologie, Université Badji Moukhtar,
BP N° 12 El Hadjar 23200 Annaba, Algérie.
En zone aride, comme partout en Algérie et dans le monde, le développement durable d‘une région
repose essentiellement sur la bonne maitrise de ses ressources en eaux. L‗exploitation irrationnelle des
potentialités hydriques, les rejets d‘eau usée, et le manque dans la législation sont autant d‘actes dans la
limite d‘utilisation des eaux.
Avec le développement de l‘urbanisation, de l‘industrialisation et du mode de consommation, les
rejets d‘eaux dites ―usées‖ ont considérablement évolué en quantité et en qualité. Les rejets domestiques
et d‘irrigations déversées dans la nature se chargent en produits minéraux et organiques et augmentent
d‘autant le flux polluant. Lorsque ces eaux usées ne sont pas traitées, les cours d‘eau sont dépassés dans
leur capacité naturelle d'épuration et se retrouvent pollués.
Au cours, des vingt dernières années, le niveau de la nappe phréatique, dans la vallée d‘Oued Righ
n'a cessé de monter et pose de graves problèmes écologiques. L‘exploitation anarchique des nappes
profondes (CT et CI), marquée par une importante chute des niveaux piézométriques (disparition de
l‘artésianisme), entraîne une remontée spectaculaire des eaux.
Par sa lithologie évaporites, son climat hyper aride, la région est soumise à un degré de
vulnérabilité à la pollution assez important s‘accroît continuellement par une mauvaise gestion de la
ressource en eau, aggravée le plus souvent par les rejets domestiques et les eaux de drainages.
C‘est dans cette perspective que nous avons envisagé, en tout état de cause, de tenter de mettre à
jour l‘état qualitatif et quantitatif des ressources dans notre région d‘étude et leur impact sur
l‘environnement et le consommateur.
D‘énormes masses d‘eaux excédentaires de drainage issues de l‘irrigation des palmeraies et celles
des eaux usées des régions proches et limitrophes se déversent, sans aucun traitement préalable, dans
l‘Oued Righ, pour enfin joindre le Chott Merouane. Cette forme de pollution hydrique, à terme
d'affecter les caractéristiques écologiques du chott.
Cette situation est à analyser par l‘observation de l‘évolution spatio-temporaire des données
physico-chimiques et organiques sur le parcours du canal évacuateur. Ainsi il faudrait une bonne
gestion des ressources en eau pour améliorer la qualité de l‘eau et garantir ses utilisations.
Mots clé : Indice d‘altération, Pollution organique, Canal collecteur, Gestion intégrée.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
278 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
DEVELOPPEMENT DURABLE : UNE APPROCHE INTEGREE POUR LA GESTION DES
RESSOURCES EN EAU DANS LA WILAYA DE GUELMA
Ali BOUSSIS, Azzedine HANI,
Abderaouf REMITA et Bilel FENAZI.
geoalib6@yahoo.fr
Ce travaille a été réalisé dans la Wilaya de Guelma dont l‘objet d d‘étude est une approche
intégrée pour la gestion des ressources en eau dans la wilaya.
La wilaya de Guelma s‘étend sur une superficie de 3.686,84 Km2 et abrite une population (Estimée en
fin 2005) de 515.512 habitants.
La mobilisation de l‘eau se fait à partir des différents types de ressources (forages, barrages, retenues
collinaires,…), pour rencontrer l‘alimentation en eau potable « AEP », l‘alimentation en eau d‘irrigation
« AEIr » et l‘alimentation en eau industrielle.
Dont on a : Le volume Global Mobilisable 120 millions m3, ressources totale produites 62 millions m
3
et 23 millions m3
ressources distribuées
L'analyse de donnés en utilisant le réseau ANN, les statistiques de base, l'analyse multivariée et
l'évaluation peuvent être résumé comme suit :
Les résultats obtenus dans l'analyse du réseau ANN indiquent que le meilleur ANN trouvé est le MLP
(MultLayer Perceptron) à quatre couches; pour modéliser et simuler les catégories des variables
indépendantes de la catégorie des variables socioéconomiques, et a trois couches pour les catégories des
variables indépendantes qui sont sources de pollution, qualité de l'eau et la catégorie de réponses des
gestionnaires. En outre, le réseau MLP peut caractériser et classer par ordre de priorité les variables
efficaces de chaque catégorie.
La sélection de la priorité efficace de chaque catégorie (population : pour la catégorie
socioéconomique, DomWW : pour la catégorie sources de pollution, PH et Cl : pour la catégorie de la
qualité de l'eau, ImpotW : pour la catégorie de réponses des gestionnaires) aident les organismes
chargés la gestion de l'eau de mettre en place les bonnes démarches pour la satisfaction de la demande
en eau, pour la protection d l'eau et de l'environnement, et pour l'importation de l'eau.
La commune de Guelma et Hammam Débagh sont caractérisées par une forte l'occupation du sol, le
tourisme, alors que Les communes d‘Héliopolis, Boumahra Ahmed, Medjez Ammar, Guelaât Bou
Sbaâ, Oued Zénati, Belkheir sont caractérisées par une forte perte d'eau.
La commune de Guelma est différenciée par le CO2 et les eaux usées industrielles dû à la
concentration des industries et des voitures dans cette ville.
Les communes de Belkheir, Medjez, Sfa, Dahouara, Oued Cheham, Ain Regada Khezaras, Tamlouka,
Ain Makhlouf, Hammam N‘Bails, Ain Larbi et Bordj Sabath, à vocation agricole se distinguent avec
les engrais organiques, les engrais chimiques et les pesticides.
Le stockage des eaux pluviales se résume à la commune de Bouhamdane.
Mots clés : GIRE, facteur socioéconomique, pollution, qualité d‘eau, Guelma.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
279 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ESSAI DE LA GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU DANS LA VALLEE SUD
D‟OUED RIGH (WILAYA D‟OUARGLA)
Imad Eddine BOUZNAD, Derradji ZOUINI et Mohamed Salah BELKSIER
Elle occupe une superficie de 1874 km2, représente administrativement 8 communes et englobe un
nombre de population de 200916 habitants. La vallée sud d‘Oued Righ est une unité de ressources en
eau situé au Sud Est Algérien, elle possède un réservoir très important des ressources hydriques : nappe
phréatique, complexe terminal CT et la nappe albienne CI.
L‘étude géologique nous a permet d‘identifier la stratigraphie régionale qui allant de Miopliocéné
jusqu‘au Quaternaire. Le climat de la région est comme le climat saharien, se caractérise par une
température élevée et un faible taux de précipitation, d‘une évaporation importante et d‘un rayonnement
solaire excessif.
L‘application du concept de la gestion intégrée des ressources en eaux dans la vallée d‘Oued Righ
vienne à résoudre les problèmes d‘ordre quantitatifs et qualitatifs affectés tous les activités.
Commençant en premier pas, par la mise en oeuvre de certain mesure préliminaires permettre à un
certain degré de réduire la consommation de l‘eau, rabattre la nappe phréatique ce qui permettre au sol
d‘augmenter son pouvoir épurateur, réutilisation agricole des eaux évacuées et maintenir du site de
rejets de point de vue écologique et sanitaire.
Une telle stratégie dans la vallée Sud d‘Oued Righ contribue à optimiser les effets des rejets sur la
qualité environnementaux ainsi que la qualité des eaux restaurés sur le développement de l‘agriculture
locale.
Mots clés : CT, CI
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
280 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EVALUTION ET GESTION DES RESSOURCES EN EAU DANS LE BASSIN VERSANT DE
LA MOYENNE SEYBOUSE
Nabil BRAHMIA - Salah CHAAB et Bachir SAKAA
Faculté des Sciences de la terre Département de Géologie
Université Badji Mokhtar - Annaba -
nabilbra@yahoo.fr
Ce travail de recherche a pour objectif de l‘évaluation des ressources en eau dans le bassin versant
de la moyenne Seybouse. Les trois grands secteurs utilisateurs d‘eau sont l‘alimentation en eau potable
de la ville de Guelma et des communes environnantes, l‘irrigation et l‘alimentation en eau pour
l‘industrie des moyennes et petites entreprises, exerçant dans la région de Guelma. L‘approche utilisée
consiste à faire l‘inventaire de toutes les ressources en eau disponibles, qu‘elles soient souterraines ou
de surface à travers le bassin versant de la moyenne Seybouse et également de leur variation selon les
périodes et les saisons. L‘analyse de l‘information et le traitement des données vont servir de base de
données pour une gestion intégrée des ressources en eau.
L‘approche prévisionniste montre que toutes les ressources mobilisables seront mises à contribution
vers l‘an 2030 et au-delà car le déficit se fera sentir. Il est donc fondamental de poursuivre les efforts
déjà consentis pour les arriver à le réduire et permettre ainsi l‘accès à l‘eau dans le future.
Pour cela la réforme devrait axée sur les points suivants :
Limitation et optimisation de la demande en eau.
Dépollution et préservation des eaux.
Mobilisation des eaux non conventionnelles.
Amélioration de la connaissance du secteur de l‘eau.
Mots clés : Ressources, bassin versant, Seybouse, inventaire, gestion intégrée, déficit, dépollution.
Introduction générale
L‘eau douce est un élément indispensable à toutes les formes de vie. Elle est utilisée pour la boisson,
l‘agriculture, l‘assainissement, l‘industrie, les environnements aquatiques, les loisirs, les transports, etc.
Dans tous les écosystèmes, l‘eau est en interaction avec le sol, l‘atmosphère et les organismes vivants.
Chez l‘homme, c‘est un élément intégrateur qui reflète l‘intérêt porté à l‘environnement. Toute gestion
durable des ressources en eau dépend donc étroitement de notre capacité à évaluer correctement ces
ressources.
L‘évaluation des ressources en eau est définie comme la ―détermination des sources, de l‘étendue, de la
fiabilité et de la qualité des ressources en eau en vue de leur utilisation et de leur maîtrise‖. Les
ressources en eau sont définies comme ―l‘ensemble des eaux disponibles, ou que l‘on peut mobiliser,
pour satisfaire en quantité et en qualité une demande donnée en un lieu donné, pendant une période
appropriée‖.
La première chose à faire pour les gestionnaires devrait être d‘apprécier les activités nationales
d‘évaluation des ressources en eau afin de développer les programmes dans tout le pays et de les
renforcer pour qu‘ils puissent répondre aux besoins présents et futurs.
L‘évaluation de base des ressources ; l‘extension des réseaux d‘observation et des investigations plus
détaillées pour répondre aux besoins des projets de mise en valeur des ressources ; enfin, la fourniture
des données et des informations requises pour la gestion intégrée des ressources en eau.
Evaluer la quantité et la qualité de l‘eau disponible est indispensable à la mise en valeur et à la gestion
des ressources en eau, qu‘il s‘agisse d‘eau potable pour les populations, de production agricole,
industrielle ou d‘énergie. La Conférence des Nations Unies sur l‘eau (Mar del Plata, Argentine, 1977) a
reconnu ce fait et décidé que tout devait être mis en œuvre au niveau national pour augmenter
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
281 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
sensiblement le financement des activités nécessaires à cette évaluation. Des progrès significatifs ont été
réalisés dans la période qui a suivi immédiatement la Conférence mais cet élan est retombé au cours des
armées suivantes. A la fin des années 80 et au début des années 90, de nombreux pays à une
détérioration nette des capacités d‘évaluation des ressources en eau. C‘est une situation paradoxale car
une telle évaluation est de plus souvent demandée aux pays qui souhaitent obtenir une aide extérieure
pour des projets de mise en valeur de l‘eau. Il est, donc important que les pays soient capables
d‘effectuer eux-mêmes l‘évaluation de leurs ressources en eau. En outre, cette situation est en
contradiction avec la reconnaissance de l‘importance des ressources en eau pour le développement
durable, importance confirmée par la Conférence internationale sur l‘eau et l‘environnement (ICWE)
(Dublin, 1992) et la Conférence des Nations Unies sur l‘environnement et le développement (Rio,
1992). Il semble donc inconcevable qu‘à une époque où l‘ensemble de la communauté internationale
s‘intéresse de plus en plus aux questions d‘environnement, des nations perdent rapidement leur capacité
à évaluer leurs ressources hydrologiques, qui sont pourtant le principe vital de nos écosystèmes.
L‘évaluation des ressources en eau demeure une responsabilité nationale de même que l‘examen de la
capacité d‘un pays à pratiquer cette évaluation.
A cet effet, dans le cadre de cette étude nous nous appesantirons sur l‘évaluation de la quantité et la
qualité de l‘eau disponible est indispensable à la mise en valeur et à la gestion des ressources en eau,
qu‘il s‘agisse d‘eau potable pour les populations, de production agricole, industrielle ou d‘énergie dans
le bassin de la moyenne Seybouse (Guelma)
Aussi, notre étude s‘articulera en trois parties principales :
- le diagnostic physico- géographique, première étape de la connaissance des bassins versants,
permettra de caractériser les principaux facteurs naturels intervenant dans l‘alimentation en eau et dans
l‘écoulement ; facteurs morphologiques, lithologiques, climatiques et biogéographiques.
- En seconde partie s‘intéresse à l‘évaluation quantitative et qualitative de la ressource dans le bassin.
- la troisième partie s‘intéresse à l‘évaluation des besoins en eau des différents secteurs d‘utilisation,
l‘établissement du bilan ressources besoins, qui nous permettent de prévoir si les disponibilités
potentielles en eau sont suffisantes, pour répondre à l‘accroissement rapide de la demande sectorielle en
eau et développé dans une dynamique prospective vise à faire d‘une part un état des lieux de la gestion
des ressources eau au bassin versant et d‘autre part fournir à la lumière la gestion intégrée de la
ressource en eau dans le bassin.
Ces principaux thèmes concernant le problème de l‘eau dans sa globalité auront pour un aboutissement
la détermination des axes majeurs de la gestion intégrée des ressources en eau dans le bassins versants
de la moyenne Seybouse.
2. MATÉRIELS ET MÉTHODES:
Ce travail de recherche a pour objectif de l‘évaluation quantitative et qualitative de l‘eau
disponible à la mise en valeur et à la gestion des ressources en eau, qu‘il s‘agisse d‘eau potable pour
les populations, de production agricole, industrielle dans le bassin de la moyenne Seybouse (Guelma).
L‘approche utilisée consiste à l‘évaluation de base des ressources en eau c‘est-à-dire un inventaire des
ressources disponibles pour l‘ensemble des usages, y compris la caractérisation de la variation temps-
espace des volumes d‘eau disponible en quantité et qualité et à la fourniture des données et des
informations requises pour la gestion intégrée des ressources en eau.
3. Situation géographique de la zone d‟étude :
Le bassin de Guelma s‘étend sur la totalité de la wilaya de Guelma, il appartient à la moyenne
Seybouse dans sa partie Nord-est et à la haute Seybouse dans sa partie Sud. Le bassin est limité au Nord
par les monts de Houaras et Béni Ahmed, au Sud par la Mahouna, Ain Larbi et Sedrata, au Sud Ouest
par les monts de Sellaouas,à l‘Est par les monts de Nador N‘bail et à l‘ouest par le monts Débagh..
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
282 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure1 : situation géographique de la zone d‟étude.
4. Diagnostique quantitatif de la ressource en eau:
4.1-La ressource souterraine:
Le fond du bassin est occupé par une plaine alluviale correspondant à un synclinal comblé par des
argiles, des conglomérats marno-calcaires, des grès numidiens et des calcaires lacustres.Les bandes de
calcaires yprésiens qui affleurent au Sud de Guelma largement jusqu‘à Sedrata. Les calcaires sénoniens
du djebel Debar et Taya où l‘infiltration est probablement importante il est possible que la source
Hammam Bradaa (100 l/s), soit une résurgence issue de ces formations.Le potentiel hydrique souterrain
global est estimé à120 Hm3/an.
Figure2 : La nappe alluviale de Guelma.
Basse Seybouse Moyenne Seybouse Haute Seybouse
Piézomètre 9Piézomètre 3
F502O.ZimbaPièzomètre 5O.Seybouse
100
150
200
250
300
Altitude (m)
0 2 4 km
Alluvions fins
Limons et argiles
Argiles
Alluvions
grossières
Marnes à gypse
Limons
Niveau piézométrique
Sens d'écoulement
N S
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283 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure3 : La nappe de hammam Bradaa.
4.2-Eaux de surface:La ressource en eau de surface provient essentiellement de l‘oued Seybouse et ces
principaux affluents, qui sont alimentés principalement par les eaux pluviales avec un Apport203.15
hm3.
*-Barrage Bouhamdane : retenue crée par le barrage aura une capacité total de 220 hm3, permettant
une régularisation annuelle de 55 hm3 a 60 hm
3.
*-Les retenues collinaires : elles sont au totale cinq (DHW Guelma) et mobilisent un volume global de
0.123 hm3/an.
5-Diagnostique qualitatif de la ressource en eau :
5-1.Qualité des eaux souterraines :
Les eaux de la plaine alluviale de Guelma ayant en générale un faciès chloruré calcique.
L‘évolution des éléments chimiques sont liés à la nature géologique des formations formant le réservoir.
La dureté des eaux souterraine de la plaine alluviale de Guelma est dans l‘énorme fixée par l‘OMS. Les
valeurs de pH sont généralement acceptables.
5-2.Qualité des eaux de surface :
Dans cette partie du travail on s‘intéresse à étudier la qualité de l‘eau de l‘oued Seybouse en se basant
sur les caractéristiques physico-chimiques, bactériologiques :
Les résultats obtenues indiquant de fortes concentrations en sulfates (314-374 mg/l), chlorures (270-
375mg/l), bicarbonates (189-384 mg/l). Magnésium (59-70mg/l). Sodium (74-200 mg/l) calcium (134-
148 mg/l).
On se limite à la détermination de six éléments présents dans les eaux irrigation l‘oued Seybouse, à
savoir : Fe (0.063 et 0.102mg/l), Mn(0.028 - 0.05mg/l), Pb,(0.029 -0.075 mg/l) Cr(0.013 et 0.027mg/l),
Cd(0.063 et 0.102mg/), Cu(0,006 et 0,01 mg/l) et .
L‘analyse bactériologique des eaux de l‘oued sybouse montre que ces eaux sont chargée s en bactérie.
Forage Bouzitoune
Chaabat BouzitouneForage El Fdjoudj
Forage Bouzitoune
O.Bradaa
EW
400
300
200
100
2500 500
Niveau Piézometrique
Le sens d'écoulementCalacair néritique fissuré
Marnes
Legende
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Figure4 : Points de prélèvements des échantillons dans l‟oued Seybouse.
6-Mobilisation et gestion de la ressource en eau :
Dans l'ensemble, les efforts déployés en matière de mobilisation des ressources en eau permettent de
disposer, en année moyenne, d'un volume global de 64.4 hm3 par an 18.8 hm
3 d'eau souterraine et 45.6 hm3
eau de surface (Figure). Ce qui permet, en année moyenne, d'assurer l'irrigation de 4712.34 ha, et la
production de 19.8 hm3 pour l'alimentation en eau potable et industrielle. La caractéristique essentielle de
l'utilisation de l'eau dans le bassin réside dans l'importance de la demande en eau du secteur de l'agriculture
qui constitue près de 92 % de la demande globale en eau, l'eau potable et industrielle n'intervenant que pour
8 %. Dans la satisfaction de la demande en eau, la priorité est d'abord accordée à l'approvisionnement en eau
potable, puis à l'irrigation.
915 920 925 930 935 940 945
340
345
350
355
360
365
370
Guelma BelkheirBoumahra.A
Khezara
Bouhachana
Djebala.K
Beni MezelineHéliopolis
El Fedjoudj
Guelaat. B
O.S
eybouse
Point de prélevement
Commune
0 2.5 5 km
S1
S2 S3
S4
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285 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure5 : Schéma récapitulatif du potentiel hydrique dans le sous bassin
de la moyenne Seybouse.
7-Conclusion :
La réserve souterraine est estimée à 120 hm3, et provient de deux principaux champs captant
essentiellement dans les formations alluvionnaires et calcaires .Ces réserves sont la nappe alluviale de
Guelma (70 hm3), la nappe de Hammam Bradaa (50 hm
3) et d‘autres nappes secondaires.
L‘apport de l‘oued Seybouse et ces affluents constitue la principale ressource dans le bassin il est de
l‘ordre de 203.15 hm3
/an. A cet apport s‘ajoute l‘eau stockée dans le barrage de Bouhamdane avec une
capacité de stockage égale à 220 hm3
/an et les retenues collinaires avec une capacité globale de 0.21
hm3
/an.
Les eaux de la plaine alluviale de Guelma ayant en générale un faciès chloruré calcique.
L‘évolution des éléments chimiques sont liés à la nature géologique des formations formant le réservoir.
La présente étude met en évidence la dégradation de la qualité de l‘eau de l‘oued Seybouse et ce par la
pollution chimique et bactériologique, cette pollution a comme origine : les rejets domestiques,
industriels et agricoles.
Le volume total d'eau utilisé dans le bassin de la moyenne Seybouse s'élève à 36.22 hm3
répartis entre :
- 28.1 hm 3 /an d'eau de surface utilisés en totalité pour l'irrigation et AEP
Ressource en eau totale
423.15 Hm3
Ressources en eau mobilisables
62.97 hm3 /an
Eaux souterraine Mobilisables
18.8 hm3
Eaux de surfaces mobilisables
44.17 hm3
Eaux de surface
Mobilisées
28.1 hm3
Eaux de surface
non mobilisées
16.01 hm3
Eaux souterraine
mobilisées
8.12 hm3
Eaux souterraine
non mobilisées
10.68 hm3
Ressource en eau exploitée
36.22 hm3
Industrie
1.08 hm3
Irrigation
16.7 hm3
AEP
18.8 hm3
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286 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
-8.12 hm3 d‘eau souterraine utilisée comme suit :
- 0.4 hm3
destiné à l'irrigation et 8.08 hm3
pour l'AEP et l‘AEI. La couverture actuelle des besoins est
assurée totalement pour le secteur de l‘AEP et AEI et reste encore insuffisante pour les secteurs
d‘agriculture.
L'irrigation utilise près de 16.7 hm3, ce volume utilisé ne couvrent que 73.89% des besoins évalués à
22.6 hm 3
/an.
Face à une de mande de 37.47 hm3
/an on a un potentiel exploité égale à 36.22 hm3
/an donc un déficit
de 1.25 hm3 /an, l‘an 2030 c‘est une période durant laquelle le bassin sera en situation de pénurie d‘eau
et l‘ensemble des ressources en eaux conventionnelles mobilisables seraient déjà mobilisées.
Outre la poursuite des efforts entamés pour arriver à la mobilisation totale des ressources mobilisables
et à la généralisation de l‘accès à l‘eau potable vers 2030, la vision du secteur eau pourrait s‘articuler
autour des axes suivants :
Limitation et optimisation de la demande en eau.
Dépollution et préservation des eaux.
Mobilisation des eaux non conventionnelles.
Amélioration de la connaissance du secteur de l‘eau.
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289 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L'UTILISATION DU STRONTIUM POUR L'ETUDE DE L'ORIGINE DE LA SALINITE DES
EAUX SOUTERRAINES
CAS DE LA PLAINE D'EL-OUTAYA, BISKRA, ALGERIE
1 Nafaa BRINIS,
2 Abderrahmane BOUDOUKHA,
3 Larbi DJABRI
1 Faculté des sciences, Dpt des scs de la terre, Université de Batna. nafaa_brinis@yahoo.fr
2 Dpt d'Hydraulique, Université de Batna.
3 Dpt des scs de la terre, Université de Annaba.
La plaine d‘El-Outaya (la grande plaine) se trouve dans la wilaya de Biskra au sud algérien. Elle
est largement tournée vers l'agriculture et compte plus de 11 000 habitants. Elle a porté jadis plus de 100
fermes romaines dont on voit encore les ruines. Elle est soumise un climat aride. Les autorités locales
estiment, dans un bilan récent (2008) basé sur des études pédologiques, que sur une surface totale de
33000 hectares, 9 884 sont affectés à l'agriculture et peuvent être exploités directement dont seulement
5491 hectares sont irrigués (eaux souterraines et de surface). Ce qui demande davantage d'études et
d'effort pour mettre en valeur la plus grande partie de cette plaine.
Le problème posé par les exploitants dans certaines zones de la plaine n'est pas lié à la
disponibilité des eaux souterraines mais plutôt à la qualité. L'étude de ces eaux montre par endroit une
minéralisation assez élevée et fait apparaître l'importance du faciès gypso-salifère.
Nous tentons dans ce travail d'étudier l'origine de cette salinité et de déterminer son évolution
dans l'espace aquifère. Nous cherchons, par ailleurs, à expliquer le rôle de la géologie dans cette
minéralisation. Dans cette optique, nous avons exploité les résultats d'une vingtaine d'analyses du
strontium prélevées sur l'ensemble de la plaine.
Les résultats de l'analyse de cet élément trace ainsi que le rapport Sr/Ca ont confirmé l'influence des
formations de l'aquifère Néogène ainsi que le Trias affleurant au Nord de la région sur le chimisme des
eaux de la région. Il est connu que les fortes teneurs en Sr2+
dans les eaux sont le résultat de la
dissolution de la Célestite (SrSO4), minéral associé au gypse.
L'influence des évaporites n'est pas la même dans tous les secteurs de la plaine, nous délimiterons les
zones selon l'importance de la minéralisation.
Mots clés: Néogène, Trias, Evaporites, Gypse, Halite, Salinité, Faciès chimique, Strontium, EL-Outaya.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
290 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
IMPACTS DE L‟INDUSTRIE EXTRACTIVE SUR LES EAUX SUPERFICIELLES ET LES
EAUX SOUTERRAINES
1 Abdelmadjid CHABANI,
1 Abdelaziz YAZID,
1 Younes SADEK et
2 Merwan ALLALI
1 Faculté des sciences et de la Technologie,
Laboratoire fiabilité des matériaux et des structures,
Risques géologiques et dynamique du relief, Université de Béchar, Algérie. 2 Université François Rabelais, Tours, France.
Email: madjchsah@yahoo.fr
Différentes Matières premières sont extraites du sol.
Les hydrocarbures, les métaux et les minerais métalliques, les minerais non métalliques, les matériaux
de construction et industriels.
L‘industrie extractive malgré qu‘elle génère des richesses est toujours considérée comme une activité
extrêmement polluante de part les rejets solides, liquides et gazeux qu‘elle génère mais aussi à cause des
destructions des terres arables et des écosystèmes qu‘elle occasionne.
Actuellement l‘impact de l‘industrie extractive sur les eaux compte parmi les problèmes de
l‘environnement les plus préoccupants. En effet, l‘intensification des activités extractives a favorisé
l‘augmentation des cas de contamination des eaux et aussi a provoqué des changements hydrologiques
et hydrogéologiques dans la région de l‘activité.
Notre travail consiste à introduire les altérations engendrées par l‘industrie extractive aux ressources en
eau et aussi proposer un certain nombre d‘instruments de planification et de gestion de l‘industrie
extractive.
Mots clés: industrie extractive, polluante, eau, hydrologique, hydrogéologique, planification, gestion.
I. INTRODUCTION
L'eau de la planète bleue est à 99.39% salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers
intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L'eau douce, elle, représente donc 2.61% de
l'eau de la terre. Dans ce faible pourcentage, les glaces polaires représentent 2.01%, les eaux
souterraines 0.58%, les eaux de surface (lacs, fleuves et rivières) seulement 0.019% et reste seulement
0.001% pour l'atmosphère.
Ces chiffres reflètent l'importance des eaux douces continentales (de surfaces et souterraines) et
montrent que les eaux souterraines constituent une ressource considérable d'eau douce.
Toutes les activités humaines interfèrent avec les eaux et l'exploitation minière ne fait pas exception
ainsi les variations plus évidentes des caractéristiques des eaux dépendent directement ou indirectement
de l'activité anthropique.
L'intensification des activités de l'industrie extractive compte parmi les facteurs qui ont favorisé
l'augmentation des cas de pollution des eaux. La pollution des eaux compte parmi les problèmes de
l'environnement les plus menaçants et les plus discutés actuellement. Elle correspond à l'introduction
dans les eaux de produits chimique, physique ou biologique qui dégradent la qualité de l'eau et affectent
les organismes vivants.
II. EXTRACTION MINIERE, PROSPERITE ET CONSEQUENCES ENVIRONNEMENTALES
Généralement, l'activité minière produit la prospérité dans les régions où elle se développe, mais
certainement elle a un impact environnemental. En effet, la plus part des mines ont une usine de
traitement du minéral à leurs alentours et beaucoup ont en plus une fonderie à proximité. Donc pour
évaluer l'impact environnemental de l'activité minière on doit prendre en considération ces trois
composantes.
La complexité de l'extraction minière (dans les roches minéralisées) réside non seulement dans la
variété des processus nécessaires, mais aussi du fait que cette activité génère des déchets solides, des
émissions de gaz et des effluents liquides contenants des espèces métalliques et d'autres contaminants.
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291 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Ces effluents qu'on appelle aussi drainages miniers acides (Acide Mine Drainage en anglais) sont des
eaux avec des niveaux élevés d'acidité et une importante charge de métaux en solution. Ces drainage
miniers acides (DMA) sont le résultat de la réaction des eaux (de surface et souterraines) avec les
minéraux sulfurés.
De tous les polluants dans les cours d'eau, peut-être le drainage acide des mines est l'un des plus graves,
par sa nature, son extension et la difficulté de sa résolution.
Le drainage acide des mines est caractérisé par:
- Une acidité élevée
- Une concentration en métaux élevée
- Une présence de sulfates
- Une présence d'éléments solides en suspension
On considère le drainage acide des mines comme la plus grande responsabilité environnementale et
économique qu'affronte actuellement l'activité minière.
III. FORMATION DES DRAINAGES MINIERS ACIDES, DMA
1. Qu'est-ce que le drainage minier acide:
L'expression drainage minier acide est une traduction littérale de l'expression anglaise Acide Mine
Drainage (AMD) qui désigne les eaux acides formées à l'intérieure de la mine et qui s'en échappent par
les galeries. Par extension, elle englobe généralement toutes les eaux acides d'origine minière provenant
de l'oxydation spontanée des minéraux sulfureux.
2. Formation du drainage minier acide
On retrouve fréquemment dans le minerai des mines des minéraux sulfureux
Tableau des minéraux sulfureux
Dans la nature et en absence d'oxygène, les sulfates restent dans le sol.
Le drainage minier acide se forme quand ces minéraux sulfureux (qui contiennent du soufre),
principalement la pyrite (FeS2), se mettent en contact avec l'atmosphère qui provoque leur oxydation et
forme l'acide sulfurique et du fer dissous.
Différents phénomènes affectent la qualité du drainage minier dans les sites abandonnés (tout comme
pour les sites miniers en opération), notamment l‘oxydation des minéraux sulfureux. Dans le cas de
rejets sulfureux, lorsque le pouvoir neutralisant d‘un rejet minier ne permet pas de neutraliser tout
l‘acide qui est produit par l‘oxydation des minéraux réactifs, on parle à ce moment de génération de
DMA.
Une équation générale du processus d'oxydation pour le cas de la pyrite:
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
292 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
2FeS2(s) + 7O2(g) + 2H2O → 2Fe2+
+ 4SO42-
+ 4H+
4Fe2+
+ O2(g) + 4H+ → 4Fe
3+ + 2H2O
FeS2(s) + 14Fe3+
+ 8H2O (l) → 15Fe2+
+ 2SO42-
+ 16H+
Ces réactions provoquent l'acidité et la libération de grandes quantités de sulfates, de fer et d'autres
métaux.
Le lixiviat obtenu est toxique et réagit avec les roches pour produire pour produire l'hydrolyse d'autres
minéraux (Al, Ca, Mg, Mn, Na, Si, etc.).
IV. ALTERATIONS ENGENDREES PAR LES DRAINAGES MINIERS ACIDES
Les drainages miniers acides causent beaucoup de préjudices, ils provoquent l'interruption de la
croissance et de la reproduction de la faune et de la flore aquatiques, ils causent des dommages aux
écosystèmes (chaine trophique, communautés et autres), contaminent les sources d'eau potable et ont un
impact sur les ouvrages de génie civil (ponts et autres).
Lorsque cette pollution qui est le drainage minier acide atteint les eaux souterraines les conséquences
sont sévères car la décontamination des eaux souterraines, lorsqu'elle est possible exige des techniques
et des coûts souvent inabordables, et l'abandon de l'exploitation de cette eau suite à une pollution
entraîne alors de sévères conséquences économiques et sociales.
V. CONTROLE DE LA GENERATION DE L'ACIDE
1. Mélanger les roches qui génèrent l'acide avec un autre type de roches, dont la composition soit
neutralisante, créant ainsi un PH neutre.
2. Amortir les réactions productrices d'acide par l'ajout de matériaux alcalins, tels que le calcaire, la
chaux, carbonate de soude à la roche génératrice d'acide.
3. Couvrir la roche génératrice d'acide par de la terre, l'argile ou par une couverture synthétique afin de
minimiser l'infiltration de l'eau et de l'air.
4. Réduire les bactéries Acidithiobacillus ferrooxidans. Ces bactéries catalysent les réactions de
génération d'acide.
Il est d'introduire certains produits chimiques pour réduire ces bactéries.
5. Traitement des drainages miniers acides. Il s'agit de capter le drainage minier acide et le traiter par les
méthodes connues passives ou actives.
CONCLUSION
Pour réduire l'impact de l'activité minière sur l'environnement, on doit prendre un certain nombre de
mesures:
1. Exiger la réalisation d'études d'impact pour toutes pour toutes les opérations minières et aussi les
déclarations des impacts environnementaux pour toutes les activités d'exploitation minières.
2. Ces études d'impact doivent inclure les effets sur la société, la végétation, la faune, l'infrastructure, les
sites d'intérêt archéologique, les bruits, les eaux superficielles et les eaux souterraines.
3. Pour les eaux souterraines, réaliser des études de vulnérabilité en tenant compte des conditions
hydrogéologiques (hydrodynamiques et hydrodispersifs) du site.
4. Proposer des méthodes pour l'amélioration, la récupération et la réhabilitation des terrains après
fermeture de la mine.
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294 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARTOGRAPHIE DES RISQUES GEOLOGIQUES, UN INSTRUMENT DE
PLANIFICATION TERRITORIALE ET URBANISTIQUE
1 Abdelmadjid CHABANI,
1 Abdelaziz YAZID,
1 Younes SADEK et
2 Merwan ALLALI
1 Faculté des sciences et de la Technologie,
Laboratoire fiabilité des matériaux et des structures,
Risques géologiques et dynamique du relief, Université de Béchar, Algérie. 2 Université François Rabelais, Tours, France.
Email: madjchsah@yahoo.fr
Les événements géologiques sont des processus qui se déroulent sur la terre et qui génèrent des
transformations qui peuvent survenir de manière lente ou subite. Toutefois, ils peuvent être tous aussi
fatals à la société en fonction d‘un certain nombre de facteurs.
Les risques géologiques peuvent être compris comme une circonstance ou une situation de danger, de
perte ou de dommages sociaux ou économiques, due à une condition géologique ou à une possibilité
d‘occurrence de processus géologiques internes ou externes.
Risques géologiques liés aux processus internes: séismes, volcans, liquéfaction de sol, diapirs.
Risques géologiques liés aux processus externes: érosion, inondation, subsidence, salinisation,
mouvements de terrains
La planification des risques géologiques compte parmi les actions les plus importantes qui
peuvent être appliquées pour réduire les dommages causés par les phénomènes géologiques. Elle a pour
objectif l‘élaboration de mesures destinées à faire face aux différents types de risques géologiques. Elle
est basée sur la prédiction et la prévention de ces derniers.
La cartographie du risque géologique constitue un instrument primordial pour la planification
territoriale et urbanistique.
Mots clés: processus géologiques, risque géologique, dommages, planification.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
295 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES ZIBAN UNE ZONE DE TRANSITION HYDROGEOLOGIQUE
ET RESERVOIR DES AQUIFERES DU BAS SAHARA
Nabil CHABOUR
Laboratoire de Géologie et environnement
Faculté des Sciences de la Terre
Université mentouri Constantine
Les nappes des ziban constituent une ressource importante des eaux souterraines contenues
essentiellement dans les calcaires sénono-éocènes. Ces nappes, situées sur le piémont de l'atlas saharien
sont en relation avec les nappes du Turonien et du Cénomanien situées plus au Nord (les massifs des
Aurés ) qui constituent l‘aire d‘alimentation et la zone de recharge. Ces mêmes nappes constituent une
zone de transition avec les aquifères du bas Sahara situées plus au Sud. Dans la partie méridionale de la
flexure sud atlasique, au niveau de l‘atlas saharien, les études hydrogéologiques sont très rares et sont
rendues compliquées par la présence de nombreuses et importantes discontinuités structurales qui
peuvent jouer le rôle hydrodynamique de barrière ou de drain. Les seules connaissances
hydrogéologiques sont acquises lors des études locales dont les objectifs sont l‘implantation des forages
d‘exploitation. Le réservoir de la nappe est constitué par les formations carbonatées du Sénonien
supérieur et l'Eocène inférieur. Il est à noter que la surface de cet impluvium n‘est pas très grand pour
pouvoir justifier l‘importance de la recharge dans une zone où la pluviométrie est relativement faible
(moins de 200 mm/an). Il a été fait, alors, appel à d‘autres impluviums situés plus au nord. Autrement
dit dans les reliefs méridionaux de l‘Atlas saharien et les versants de la plaine d‘El Outaya. De ce fait la
connaissance des potentialités en eaux des aquifères du Bas Sahara et leur quantification doit passer
obligatoirement par la connaissance fine de cette région de transition. Par la connaissance fine, déjà, de
la géologie et la détermination des flux de transfert Nord-Sud des eaux souterraines.
Mots clés : Ziban; bas sahara; hydrogéologie saharienne, recharge; transfert.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
296 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
APTITUDE DES EAUX SOUTERRAINES A L‟IRRIGATION EN ZONE ARIDE,
CAS DE LA NAPPE DES GRES CARBONIFERE DE LA REGION DE KENADSA (SW
ALGERIEN).
1 L. CHEBBAH,
2 A. BOUDOUKHA et
1 A. KABOUR
1 Université de Bechar, 2 Université de Batna.
cheblyn@yahoo.fr
Aridité est synonyme de manque d'eau, de sécheresse et de végétation rare. L‘utilisation des
ressources en eau souterraines au Sud ouest Algérien, se trouve limitée non seulement par l‘exploitation
intense, mais aussi par la qualité.
La qualité des eaux peut être mesurée par plusieurs paramètres selon le domaine utilisant ces eaux.
En agriculture la salinité est un paramètre important.
L‘irrigation par des eaux minéralisées provoque la salinisation des sols, et en particulier des
horizons de surface, l'intensité de la salinisation est en rapport avec la qualité des eaux d'irrigation
utilisées, qui constitue un facteur de dégradation des sols, et qui se traduit par une chute des rendements.
Les perspectives d‘aménagement agricole dans la région de Kenadsa (zone aride) nécessite une
étude préalable de la qualité physico chimique des eaux souterraines (nappe des grées carbonifère) pour
définir leurs aptitude à l‘irrigation.
Une analyse hydro chimique a été réalisée pour 15 puits réparti sur la région d‘étude. Ces analyses
ont concerné les concentrations en éléments majeurs dans les eaux de la nappe des Grés Carbonifère. La
période d‘échantillonnage est Mai 2007.
La conductivité électrique présente des valeurs assez variables oscille entre 5810s/cm et
9270s/cm, le faciès chimique chloruré sodique prédomine avec des teneurs en chlorure atteint 2880
mg/l et les sulfates peuvent atteindre les 1700 mg/l.
Ce travail à pour objectif d‘évaluer l‘aptitude des eaux de la nappe des Grés Carbonifère à
l‘irrigation, en utilisant les diagrammes de Richards et Wilcox.
Mots clés : Kenadsa, irrigation, zone aride, grés carbonifere.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
297 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
IMPACT DU DESSALEMENT DE L‟EAU DE MER SUR L‟ENVIRONNEMENT
CAS DE LA STATION DE MAINIS - WILAYA DE CHLEF.
Bakhta CHENAOUI
Département d‘hydraulique. Université de CHLEF.
Le dessalement de l'eau de mer permet notamment d'augmenter la ressource en eau douce
disponible, de fournir une solution en cas de sécheresse et de faire face aux situations de pénuries et de
crises. Reste plusieurs inconvénients : des conséquences environnementales négatives (rejets de
saumure, effluents chimiques…), des besoins énergétiques importants (et donc un impact climatique, les
usines étant essentiellement alimentées par des énergies fossiles) et un prix de vente élevé de l‘eau ainsi
produite.
Malgré les nombreux atouts du dessalement, son impact environnemental demeure donc une
préoccupation majeure. Ses avantages et inconvénients doivent être évalués en termes de coûts et
bénéfices, sociétaux et environnementaux, et comparés aux autres procédés de production d'eau douce.
Mots clés : déssalement, eau de mer, saumure, impact, énergie, effluents chimiques.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
298 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PPRROOPPRRIIEETTEESS FFRRAACCTTAALLEESS EETT MMUULLTTIIFFRRAACCTTAALLEESS
DDEE CCHHAAMMPPSS DDEE FFRRAACCTTUURREESS..
IIMMPPLLIICCAATTIIOONNSS PPOOUURR LLAA RREECCOONNNNAAIISSSSAANNCCEE DDEESS
AAQQUUIIFFÈÈRREESS FFIISSSSUURRÉÉSS DDEE LL‟‟AATTLLAASS SSAAHHAARRIIEENN CCEENNTTRRAALL
11
MM.. CCHHEETTTTIIHH,, 11
KK.. MMOOUUAATTTTAAHH && 22
MM.. MMEESSBBAAHH
11
DDééppaarrtteemmeenntt DDee GGéénniiee CCiivviill,, UUnniivveerrssiittéé AAmmaarr TTeelliiddjjii,, LLaagghhoouuaatt,, AAllggéérriiee.. 22
DDééppaarrtteemmeenntt DDee GGééoollooggiiee,, UUnniivveerrssiittéé HHoouuaarrii BBoouummeeddiieennee,, AAllggeerr,, AAllggéérriiee.
En sciences de la Terre, les multiples disciplines qui étudient la déformation cassante des
matériaux de l'écorce terrestre visent des objectifs très différents. En hydrogéologie des milieux fissurés,
ce sont les caractères géométriques et la distribution des discontinuités cassantes qui interviennent.
Il est possible d'établir des lois reliant : intensités de fracturation en longueurs cumulées ;
intensités de fracturation en nombre de fractures et distances interfracturales. Chaque groupe de deux
facteurs permettant de définir le troisième, on aboutit à l'hypothèse selon laquelle le processus de
fracturation obéît à des lois de nature déterministe. Par ailleurs, l'analyse de la distribution des longueurs
de fractures aboutit le plus souvent à une loi de type Log-Normale, et la fracturation peut être un
phénomène aléatoire. En fin, l'analyse structurale par variogramme semblerait montrer que le
phénomène est continu, régulier et qu'il présente une certaine anisotropie, la fracturation peut être
également considérée comme un phénomène régionalisé.
Cependant, les champs de fractures constituent des ensembles naturels complexes qui
peuvent également être étudié par une approche fractale et multifractale.
A ce titre, une analyse fractale du champ de fracturation de l‘Atlas Saharien Central a été
effectuée suivant la méthode de comptage de boîtes, pour tenter de caractériser la géométrie des réseaux
de fractures. Elle montre que les champs de fracturation étudiés possèdent des propriétés d‘auto-
similarité. Les dimensions fractales calculées dans différents secteurs sont de 1,70 à 1,84.
L‘algorithme de calcul du spectre de Legendre basé sur les transformées en ondelettes et la
technique du comptage de boites utilisé dans cette étude, montre des spectres multifractals présentant un
comportement assez caractéristique à singularités et décroissant suggérant une distribution hétérogène.
La distribution en loi puissance des longueurs de fractures semble montrer une invariance d‘échelle.
Ces propriétés pourraient être attribuées à l‘ensemble des réservoirs fissurés à l‘échelle de
l‘Atlas Saharien Central et constituer des voies de reconnaissance éventuelles pour les implications
hydrogéologiques.
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299 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‟IMPACT DE L‟ACTIVITE AGRICOLE ET URBAINE SUR LA QUALITE DES EAUX
SOUTERRAINES DE LA PLAINE DE GADAINE – AIN YAGHOUT (EST ALGERIEN).
1 Imene DIB,
2 Wahid CHETTAH,
1 Abderrahmène BOUDOUKHA
1 Laboratoire de recherche en hydraulique appliquée,
Université Hadj Lakhdar - Batna.
2 Attaché de recherche au Centre National de Recherche
Appliquée en Génie Parasismique (CGS)
La région d‘étude (la plaine de Gadaïne – Ain Yaghout) se situe au Nord Est de la ville de Batna.
Cette plaine s‘étale sur une superficie de 416 km². L‘étude que nous proposons a pour objet la
connaissance des caractères géologiques, hydrogéologiques et hydrochimiques de cette plaine avec une
mise en relief des différentes sources de pollution et leur impact sur les eaux souterraines de l‘aquifère
superficiel de la région.
L‘interprétation des diagrammes et la classification hydrochimique a montré que les eaux de la
région de Gadaïne - Ain Yaghout sont caractérisées par une dominance des chlorures et des sulfates qui
semble être liée à la nature géologique salifère.
L‘analyse cartographique fait ressortir que le calcium, le magnésium et les bicarbonates ont des
concentrations élevées à proximité des massifs. Cette augmentation est due à l‘influence des formations
carbonatées telles que les calcaires et les calcaires dolomitiques. Par contre les chlorures, les sulfates et
le sodium sont caractérisés par des teneurs élevées à l‘Est et au centre de la plaine, l‘influence des
formations salifères comme le gypse et les marnes, les argiles relativement salées.
Les eaux de la plaine de Gadaïne – Ain Yaghout ont des teneurs inférieures aux normes
maximales admissibles pour Cl-, NO3
-, Ca
++ et Mg
++ mais supérieures aux normes. Ces eaux sont très
dures, ce qui entraîne des inconvénients de cuisson et pour la lessive. Ces eaux ayant de très fortes
minéralisations et peuvent entraîner des risques de salinisation des sols. L‘étude statistique (A.C.P) nous
a précisé la compétition des métaux lourds dans les eaux de la plaine de Gadaïne – Ain Yaghout.
L‘étude des éléments traces, montre que les eaux de la plaine de Gadaïne – Ain Yaghout sont
excessivement polluées par le zinc et le cuivre dans toute la plaine et par un degré moindre par les
nitrates, les nitrites et l‘ammonium et légèrement polluées par le fer et les phosphates.
Mots Clefs : Hydrochimie, vulnérabilité, pollution urbaine et agricole, plaine Gadaine – Ain Yagout.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
300 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
APPORTS DU RAPPORT Sr++
/Ca++
, POUR LA DETERMINATION DES ORIGINES DE LA
SALINITE DES EAUX : CAS DE LA REGION DE L‟EXTREME EST ALGERIEN
(EL AOUINET, TEBESSA ET EL MA EL ABIOD).
1 L. DJABRI,
1 A. HANI,
2 A.
ROUABHIA,
2 Ch. FEHDI,
2 F.
BAALI
1 Université Badji Mokhtar Annaba. Département de Géologie.
2 Université de Tébessa.
djabri_larbi@yahoo.fr
L‘Algérie est caractérisée par un affleurement important des formations évaporitiques pouvant
avoir un intérêt économique. Dans ce but des études géologiques ont été menées montrant que
l‘Algérie occupe le troisième rang mondial en ce qui concerne les réserves en Gypse. Cependant en
contact avec l‘eau, les formations d‘évaporites (gypses, halites) entraînent un accroissement de la
salinité des eaux souterraines rendant leur utilisation limitée. La région étudiée se caractérise par des
affleurements importants de formations gypsifères pouvant conduire à la salinité observée. Pour
mettre en évidence le probable lien entre la salinité et les formations à l‘affleurement, nous avons utilisé
le rapport Sr2+
/ Ca2+
, ainsi que la Lixiviation.
Le rapport Sr2+
/ Ca2+
, montre des valeurs dépassant le seuil de 3 ‰, ce qui laisse supposer une
influence directe des formations gypsifères sur la salinité des eaux. Cette influence est corroborée par la
Lixiviation réalisée, cette dernière a été réalisée selon le protocole suivant :
Prélèvement des sédiments de sol appartenant aux trois zones ciblées, ces derniers ont été déposés dans
de l‘eau déminéralisée, nous avons effectué cinq lixiviations, se répartissant comme suit : 24 heures, 48
heures, 7 jours, 30 jours et 90 jours. Les analyses effectuées sur les Lixiviats montrent après 24h et 90
jours de réaction, un accroissement de la valeur du rapport Sr 2+
/Ca 2+
, particulièrement pour les
points, El Aouinet 4, El Ma Labiod plaine Cimenterie, Djebissa 9, dont les valeurs ne dépassaient pas la
valeur seuil de 3 ‰ (tableau 7), au début, acquièrent des valeurs dépassant 3 ‰, mettant ainsi en
évidence, l‘apport en sel par dissolution des formations évaporitiques 24 heures, 48 heures, 30 jours et
3 mois.
L‘analyse spatio temporelle effectuée montre que les trois zones étudiées ne réagissent pas de la même
manière. A ce titre les régions de Djebissa et d‘El Ma Labiod, montrent une relation de cause à effet
entre la minéralisation et la dissolution, par contre, la région d‘El Aouinet montre une évolution variable
et limitée dans le temps. Ces tendances sont générées par les positions des formations évaporitiques
vis-à-vis des nappes d‘eau. En effet à Tébessa et El Ma Labiod, le Trias se situe en amont et donc
influence la composition chimique des eaux. A El Aouinet par contre, l‘affleurement du Trias, se fait
de manière éparse, expliquant ainsi les valeurs obtenues.
Mots clés : Salinité, Trais, formations gypsifères.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
301 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‟EFFET DE LA SEBKHA SUR LA QUALITE DES EAUX
SOUTERRAINES DANS LA PARTIE SUD-EST DE SETIF
CAS DE GUIDJAL « ALGERIE NORD ORIENTALE »
Samir DJEMMAL, Wahid CHETTAH & Hocine SHOUT
Laboratoire de géologie environnementale, Département de Géologie,
Université Mentouri – Constantine
samirgeol@yahoo.fr
L‘eau est une des clefs essentielles du développement durable, les changements climatiques
accompagnés de sécheresses prolongées ont-ils créé une rupture de qualité entre eau douce-eau salée.
Or l'un des grands problèmes liés aux zones arides et semi-arides
est sans doute la salinité des eaux souterraines.
La sécheresse est un facteur important qui provoque la dégradation de la qualité des eaux
naturelles, qui est souvent liée à la nature lithologique des roches réservoirs, à l'évaporation intense et au
faible régime pluviométrique, ce manque d‘eau entraîne une sollicitation très accrue des nappes, pour
pallier au déficit quantitatif, cette surexploitation des nappes a favorisé une augmentation de la
minéralisation des eaux, ce qui a amené les gestionnaires à procéder au mélange des eaux des champs
captant avec celles du Sebkha pour atténuer la salinité.
Le but de cette recherche consiste à démontrer l‘effet de la sebkha et son extension sur le terrain,
à partir de l‘interprétation des résultats obtenus.
Les résultats obtenus sont axés principalement sur l‘identification des aquifères et la
détermination de leurs caractéristiques hydrodynamiques et également sur l‘établissement des cartes de
minéralisation, des faciès chimiques et d‘exploitation des eaux.
Mots Clés : Salinité, qualité des eaux, lithologie, Sebkha, minéralisation.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
302 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES MECANISMES DES VARIATIONS DE QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE
SUPERFICIELLE EN ZONE DESERTIQUE (CAS DE LA CUVETTE DE OUARGLA,
SAHARA SEPTENTRIONAL, ALGERIE)
1 M. DJIDEL ;
2 H. BOUSNOUBRA-KHERICI ;
1 I. NEZLI
;
3 V. VALLES
1 Laboratoire des Bio-ressources Sahariennes. Préservation et Valorisation,
Université Kasdi Merbah, Ouargla BP. 511 Ouargla 30000, Algérie.
djidelm@yahoo.fr 2 Faculté des sciences, Laboratoire de Géologie, Université Badji Moukhtar, Annaba
BP N° 12 El Hadjar 23200 Annaba, Algérie.
Houria.Kherici@univ-annaba.org 3 UMR EMMAH Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes,
Université d‘Avignon, 33 rue Louis Pasteur 84000 Avignon, France.
vincent.valles@univ-avignon.fr
Les nappes superficielles peuvent être le siège de l‘action évaporante du climat et de l‘action
anthropique (pollutions d‘origines agricoles, domestiques ou industrielles). Ainsi, en zone désertique,
l‘évaporation des eaux conduit à une augmentation de la minéralité des eaux. Cependant, cette action est
dépendante de la position de la surface de la nappe par rapport à l‘interface sol/atmosphère.
L‘objectif de ce travail est d‘identifier les mécanismes responsables des variations de la qualité
des eaux de la nappe superficielle dans une zone saharienne de l‘Algérie, pour permettra notamment
d‘individualiser les mécanismes liés à l‘aridité du climat et/ou à l‘action anthropique.
L‘étude de la nappe superficielle de la région de Ouargla a montré que les concentrations en
éléments majeurs dissous étaient régies par une interaction entre de nombreux facteurs et mécanismes.
Ces mécanismes sont de nature très diverses.
Le caractère aride du climat induit une forte concentration des eaux de la nappe superficielle,
provoquant la formation de solutions de type saumures. Les mécanismes physico-chimiques qui en
résultent sont les échanges ioniques sodium/calcium, les précipitations successives de calcite, gypse,
mirabilite ou de blœdite et halite. L‘empreinte des processus biologiques se traduit par une forte
variabilité de la charge en CO2. Ces processus biologiques sont responsables d‘une relation inverse
entre la teneur en CO2 et en O2.
Ainsi, les mécanismes responsables de la variabilité de la composition chimique des eaux sont
nombreux, de nature et d‘intensité très variable. Ils sont parfois confondus par exemple pour les
équilibres carbonatés, la pression partielle en CO2 étant influencée par l‘activité biologique et par la
température.
Mots clef : Hydrochimie, Activité chimique, La pCO2, Facteur de concentration.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
303 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Etat qualitatif des ressources en eaux dans la plaine de Berrahal (N-E Algérien)
H. Majour1, N. Loucif
2, k. khenchoul
1 et S. Djorfi
1
Auteur correspondant:yah_majour@yahoo.fr
1 : Laboratoire de Géologie. Université de Annaba.
2 : Laboratoire de biologie marine. Université de Annaba.
Résumé
La commune de Berrahal connaît depuis ces dernières années une forte expansion
démographique et un grand essor économique suite, à un important développement des activités
agricoles et industrielles. Elle abrite la plus importante zone industrielle de la wilaya d‘Annaba (121
ha). Ce tissu industriel est susceptible de contaminer les eaux souterraines fortement sollicitées par la
population locale pour ses besoins en eau potable et d‘irrigation des terres arables. Dans le but de mettre
en évidence le risque sanitaire sur la population riveraine, de cette pollution anthropique par les
éléments traces métalliques nous avons déterminé préalablement les caractéristiques physicochimiques
des eaux souterraines.
Les résultats analytiques obtenus montrent que l‘eau prélevée des puits et forages au voisinage
de la zone industrielle, est contaminée. En effet, les fortes charges enregistrées en sels dissous
(essentiellement des chlorures), en matières organiques et en éléments traces métalliques (Cu, Pb, Fe et
Ni) potentiellement toxiques témoignent de cette contamination. L‘évaluation de l‘indice de risque sur
l‘enfant et l‘adulte montre que la population attenante au sud de la zone industrielle encoure un éventuel
risque potentiel d‘intoxication pour l‘élément plomb.
Mots clés: qualité des eaux - Pollution anthropique - Risque sanitaire - Berrahal- Algérie
Introduction
Au cours de ces 30 dernières années, suite au développement des activités humaines, les sources
potentielles de pollution des eaux souterraines se sont non seulement diversifiées mais surtout
connaissent une croissance exponentielle inquiétante (Garcier, 2005 ; Danielpol et al., 2003 ; Datry,
2003). Ces activités ont introduit dans les hydrosystèmes (cours d‘eau, nappes souterraines, lacs…) des
substances chimiques polluantes, aux répercussions néfastes sur l‘environnement mais aussi sur la santé
humaine (Brosselin, 2006 ; Blondi, 2005 ; Gold, 2002 ; De Miquel, 2001). L‘objectif de cette étude est
d‘évaluer la contamination par les eaux usées de la ressource en eau et‘d‘évaluer l‘indice de risque sur
la santé de la population locale.
Matériel et méthodes
L‘étude de la chimie des eaux souterraines et superficielle de Berrahal, a porté sur 41 points d‘eaux (20
puits, 13 forages et 8 rejets), couvrant une large superficie comprise entre la zone industrielle au nord et
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
304 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
le lac Fetzara au sud (Fig.1). 6 campagnes de prélèvements des eaux souterraines et superficielles ont
été effectuées en vue d‘analyses physico-chimiques. L‘appareillage utilisé: spectrophotomètre
d‘absorption atomique, spectrophotomètre à flamme, produits et instruments de laboratoire courants
pour titrage, valise de terrain pour mesures in situ.
Figure 1 : Carte des points d‘eaux échantillonnés dans la plaine de Berrahal
Résultats et discussion
La demande biologique en oxygène (DBO5)
La DBO5 des eaux souterraines fluctue entre 2,68 mg/l et 21,25 mg/l, avec une moyenne de 7,97 mg/l et
un écart-type de 0,67. Contrairement aux forages dont les teneurs en DBO5 sont acceptables, la plupart
des puits échantillonnés dépassent cette norme de potabilité admise (5mg/l). Notamment les puits P16 et
P17 qui présentent les concentrations moyennes les plus élevées soit respectivement 20,75 mg/l et 18,15
mg/l (Fig.2). L‘augmentation de la DBO5, témoigne d‘une contamination organique liée aux activités
anthropiques (activités agropastorales, déchets urbains et industrielles). Dans les eaux de rejet les valeurs
de la DBO5, varient de 12 mg/l à 419,37 mg/l pour une moyenne de 170,87 mg/l et un écart type de 6,55.
On constate que c‘est au niveau des rejets des industries agroalimentaires (R6, R7, R8) qu‘on enregistre
les plus fortes valeurs de la DBO5 (Fig.2). Selon Bremond et Vuichard (1973), la présence de la matière
organique dans les eaux naturelles, entraîne la prolifération des micro-organismes et la réduction des
quantités d‘oxygène. Ainsi, La DBO5, constitue un bon indicateur pour quantifier la charge polluante
organique de l‘eau.
Berrahal
Légende: Unités industrielles ; P = puits ; F = forage ; R = rejet
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
305 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 2 : Fluctuation de la DBO5 des points d‘eau échantillonnés
Le fer
Dans les eaux souterraines de plaine de Berrahal, les concentrations du fer fluctuent entre 0,35
mg/l et 1,83 mg/l avec une moyenne de 0,74mg/l et un écart type de 0,05. Tous les points d‘eau ont des
teneurs qui dépassent la norme de potabilité (OMS, 2002). Cependant les puits P7, P16, P15, P6, P10 et
P11 présentent des teneurs moyennes élevées (>1mg/l), (Fig.3). Ces fortes teneurs sont expliquées
surtout par une contamination due aux infiltrations d‘eaux usées dans la nappe sous jacente, provenant
des rejets R2 et R3 des unités Protuil et Coprac (spécialisés dans la galvanisation et le stockage de fer).
Kholtel et al, (2003) indiquent que la pollution des eaux par le fer augmente la turbidité des eaux en leur
donnant une couleur et un goût métallique désagréables. Les eaux de rejets enregistrent des
concentrations en fer relativement plus importantes que celles des eaux souterraines, notamment les
rejets R2 (2,07mg/l) et R3 (1,61 mg/l). La valeur moyenne des eaux de rejets est de 0,79 mg/l (Fig.3).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
306 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 3 : Fluctuation de la teneur en Fer des points d‘eau échantillonnés
Le plomb
Dans les eaux des puits et forages, les teneurs en plomb fluctuent entre un minima de 0,01 mg/l
et un maxima de 0,65 mg/l pour une moyenne de 0,1 mg/l et un écart type de 0,06. Les puits qui sont
caractérisés par les teneurs en plomb les plus élevées sont P5 (0,23 mg/l), P3 (0,25 mg/l), P11 (0,36
mg/l), P6 (0,44 mg/l), P10 (0,53 mg/l) et P7 (0,61 mg/l) (Fig.4). La présence de telles concentrations
rend les eaux de ces puits impropres aux usages domestiques. La contamination de ces puits est liée à
l‘infiltration des eaux résiduaires chargées en plomb de l‘unité Naftal (R1) qui marque une
concentration moyenne 1,67 mg/l.
Figure 4 : Fluctuation de la teneur en Plom des points d‘eau échantillonnés
Evaluation de l‟indice de risque pour le plomb
Selon Petit (2007), le risque est la probabilité d‘apparition d‘un événement (maladie) chez un
individu ou dans une population pendant une période donnée. En outre, la notion de risque est fonction
du danger et de la probabilité d‘exposition. L‘exposition est fonction de l‘intensité, du nombre de
contacts et des voies par lesquels ont lieu ces contacts (ingestion, contact dermique ou inhalation). Les
résultats obtenus pour l‘évaluation du risque de contamination par le plomb sur les deux récepteurs
(enfants et adultes) sont illustrés sur la figure suivante:
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
307 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure5 : Indice de risque d‘intoxication par le plomb chez l‘enfant et l‘adulte.
Les résultats obtenus par le RISK 4 pour le plomb (Fig.5), expriment la présence d‘un gradient
de contamination acceptable à l‘heure actuelle, mais peut être inquiétant à long terme (le risque toléré
étant ≤1). En effet, l‘indice de risque total pour le plomb chez l‘enfant est proche de ce seuil 0,89. Mais
pour l‘adulte(R = 0,42), il reste acceptable.
Conclusion
L‘analyse de la répartition spatiale des concentrations de quelques éléments traces, montre que
la ressource en eaux souterraines de la région de Berrahal est soumise à une pression anthropique ayant
pour conséquence la dégradation de sa qualité physicochimique. Les résultats analytiques ont montré
que l‘ensemble des puits et forages analysés présente des teneurs en plomb, fer et nickel relativement
élevés, voire même inadmissibles, pour des eaux destinées à la consommation. L‘analyse des cartes de
distribution spatiale de ces EMT a mis en évidence cette contamination. En effet, on constate que le
seuil de ces EMT est plus élevé au niveau des puits et forages proches des rejets
Références bibliographiques
Brosselin P., 2006. Environnement et milieu. In site Affset, Dossier Santé et environnement : enjeux et
clés de lecture
Bloundi. M.K., 2005. Etude géochimique de la lagune de Nador (Maroc oriental) : Impact des facteurs
anthropiques. Univ. Mohamed V- Agdal. 286p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
308 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
De Miquel G., 2001. Rapport sur les métaux lourds et leurs effets sur l'environnement et la santé. Paris,
365 p.
Danielpol D., Griebler C., Gunatilaka A., Notenboom J., 2003. Present state and future prospect for
groundwater ecosystems. Environnemental Conservation, vol. 30, n° 2, 0-27.
Datry T., 2003. Urbanisation et qualité des nappes phréatiques - Réponses des écosystèmes aquatiques
souterrains aux pratiques d'infiltration d'eau pluviale. Thèse de Doctorat Université Claude
Bernard. Lyon I, 221 p.
Garcier R., 2005. La pollution industrielle de la Moselle française: naissance, développement et gestion
d‘un problème environnemental, 1850-2000. Thèse doctorat, 473p.
Gold C. (2002) Etude des effets de la pollution métallique (Cd/Zn) sur la structure des communautés de
diatomées périphytiques des cours d'eau. Approches expérimentales in situ et en laboratoire.
Thèse de Doctorat, Université Bordeaux I, 175 p.
Petit K.M.B., 1971. Actualisation des connaissances sur les éléments biologiques et minéraux
persistants dans les boues des stations d'épuration. Impact sur la sante publique. Doctorat
Vétérinaire. Faculté de médecine de Créteil. 163p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
309 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Contribution à l'Etude de l'Envasement des Barrages en Algérie
"Cas du Barrage Sarno à Sidi Bel Abbes "
FAHSI Bouazza*, B. SALLAI, K.H BENRAHOU, A. TOUNSI et E. ADDA BEDIA
Laboratoire des Matériaux et Hydrologie; Faculté des Sciences de l’Ingénieur ;
Université Djillali Liabes de Sidi Bel-Abbès - 22000 - ALGERIE
*E-mail : bfahsi@gmail.com
Résume: Les barrages sont faits pour durer des décennies. Mais le manque d'entretien réduit
considérablement leur productivité. Ils sont parmi les ouvrages les plus durables qui existent. Mais dans
certaines régions semi-arides, comme au Maghreb, les pluies sont parfois violentes et entraînent de
grandes quantités de terre des montagnes. Les barrages peuvent alors se remplir de boue en quelques
dizaines d'années, et être définitivement abandonnés. Cet état de fait nuit énormément à
l'environnement.
En Algérie, la situation est encore plus sombre : l'ensemble des réservoirs perdrait 2 % à 3 % de ses
capacités par an. Même si certains grands barrages ont une durée de vie supérieure à cent cinquante ans,
d'autres se remplissent en moins de trente ans.
Si en 1962, la disponibilité en eau théorique par habitant et par an était de 1500 m3, elle n'était plus que
de 720 m3 en 1990, 680 m3 en 1995, 630 m3 en 1998. Estimée à environ 500 m3 à l'heure actuelle, elle
ne sera que de 430 m3 en 2020 et serait encore plus réduite ramenée aux ressources en eau mobilisables.
Les pluies de courte durée et de forte intensité, le relief jeune et le couvert végétal insuffisant, font que
l‘érosion des bassins versants est importante en Algérie. On estime, que l'érosion des sols affecte 28%
des superficies du Nord de l'Algérie concentrée sur les plaines et massifs telliens qui à eux seuls
localisent 83% des terres érodées.
En matière de mobilisation des eaux de surfaces, notre pays dispose actuellement plus de 108 barrages
en exploitation auxquels s'ajouteront, 24 en construction et 57 en projet, soit un total de 189 ouvrages
pour le court, le moyen et le long terme.
Le barrage Sarno non fonctionnel actuellement, qui a la réputation d‘avoir un évacuateur unique dans le
monde qui est la marguerite de Sarno est construit sur l‘oued du même nom à environ 2.5 Km du chef
lieu de SBA. Le bassin versant de sarno est formé de terrains alluvionnaires et fluviatiles éminemment
compressibles .Ce bassin moyennement accidenté est dépourvu de toute végétation. La digue est d‘une
hauteur de 28 m, Le barrage est d‘une capacité initiale de 22 Millions m3, d‘un débit annuel régularisé
(théorique) de 10 Millions m3, et d‘une superficie irrigable de 3.000 ha.
Les apports solides en suspension au barrage Sarno dépassent 12.54 g/l en période de crue. Mais
actuellement ; et suite à des visites effectuées sur place le taux d‘envasement n‘a pas beaucoup changé
et ce par défaut d‘arrivée de nouvelles crues importantes.
Les Caractéristiques géotechniques des vases prélevées dans la cuvette du barrage Sarno ont été
déterminées au niveau du laboratoire des matériaux de l'UDL de Sidi Bel Abbes. Une étude rhéologique
de ces vases aurait surement des résultats pour des applications dans le domaine du génie civil.
Il est fort important de rappeler qu‘il s‘agit d‘un barrage qui pourrait toujours être rénove et exploité et
ce dans le but de préserver l'environnement.
Mots clés : Barrage- - Entretien- Relief- Erosion- Réservoirs- Environnement- Envasement– Irrigation-
Rhéologie.
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1. Introduction générale
Les barrages sont parmi les ouvrages les plus durables qui existent, les plus anciens datant de la Rome
antique. Mais dans certaines régions semi-arides, comme au Maghreb, les pluies sont parfois violentes
et entraînent de grandes quantités de terre des montagnes. Les barrages peuvent alors se remplir de boue
en quelques dizaines d'années, et être définitivement abandonnés.
L‘Algérie se situe parmi les pays les plus pauvres en matière de potentialités hydriques, soit en dessous
du seuil théorique de rareté fixé par la Banque Mondiale à 1000 m3 par habitant et par an.
L'érosion hydrique est un phénomène complexe très répandu en zone méditerranéenne, touchant
particulièrement les pays du Maghreb dont il menace gravement les potentialités en eau et en sol.
Les conditions physiques, géomorphologiques, hydro - climatiques et socio-économiques des pays du
Maghreb et notamment l‘Algérie sont particulièrement favorables au déclenchement et à l'accélération
de ce phénomène.
II. Causes principales de l'érosion en Algérie
En Algérie, l'ampleur du phénomène est considérable et a pour causes principales :
Facteurs Physiques:
Les pluies torrentielles sous forme d'averses orageuses de forte intensité (supérieure à 100
mm/heure) qui se produisent souvent en automne, période où le sol est pratiquement dénudé donc
facilement érodable ;
La nature lithologique du substrat constitué en majorité de roches tendres (argiles, schistes,...)
étant donnée la jeunesse du relief.
• La prédominance de fortes pentes (31% du territoire du Nord de l'Algérie à une pente de plus de
12,5%) qui augmente la vitesse de ruissellement et donc le ravinement des sols.
Facteurs socio-économiques
Leurs prééminences est reconnue comme facteur aggravant la rupture de l'équilibre écologique du fait
de la pression croissante exercée par la population sur les ressources naturelles par :
La généralisation du système de production "céréale - élevage extensif " de caractère minier sur
pente forte;
Les défrichements et incendies répétés des forêts et maquis;
Les techniques culturales utilisées (labours dans le sens de la pente, systèmes culturaux
inadaptés, etc.) ainsi que le morcellement excessif des exploitations contribuent à l'aggravation des
phénomènes d'érosion.
III. Conséquences de l‟érosion Selon les estimations actuelles quelques 12 Millions d'hectares sont menacés par l'érosion dont la
majorité sont situés en zone montagneuse au niveau des bassins versants;
Quelques 7.000.000 d'hectares sur une superficie de 14.000.000 d'hectares sont répertoriés
comme érodés;
On estime, que l'érosion des sols affecte 28% des superficies du Nord de l'Algérie concentrée sur
les plaines et massifs telliens qui à eux seuls localisent 83% des terres érodées;
On estime que 120 millions de tonnes de terres sont arrachées annuellement des versants
dénudés par les eaux de pluie, ce qui entraîne une réduction progressive des superficies agricoles et une
sédimentation des barrages en aval;
L'importance des débits solides diminue d'année en année la capacité des barrages et accélère
leur réforme, occasionnant des pertes (sur les coûts de l'ouvrage et sur le volume d'eau mobilisé),
entravant par la même occasion les conditions de vie et de production des populations de toute la région
(programmation en matière d'A.E.P);
IV. Ressources Hydrauliques
L'Algérie sur le plan hydrographique est divisée en 17 Grands bassins versants présentant des régimes
hydrologiques très variés et pouvant être classés en 03 groupes :
· Les bassins tributaires de la Méditerranée .Ce sont les bassins versants des oueds qui drainent tout
l'atlas tellien et les côtiers sahéliens au nombre de 12, ils couvrent une superficie de 130.000 Km2;
· Les bassins endoréiques. Il s'agit des bassins versants des hautes plaines dont les eaux de surfaces se
jettent dans les chotts.
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311 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
· Les bassins sahariens. Les eaux superficielles sont évaluées à 15 milliards de m3 par an. Sur les 15
milliards qui tombent sur l'impluvium national 50% sont mobilisables. Actuellement 2,1 milliards de
m3 par an seulement sont régularisés par les ouvrages hydrauliques existants (barrages et ouvrages de
dérivation) au nord du pays. Ce volume pourrait atteindre les 3,7 milliards de m3 par an dés la mise en
service des autres ouvrages en cours de construction.
En matière de mobilisation des eaux de surfaces, notre pays dispose actuellement de 108 barrages en
exploitation auxquels s'ajouteront, 24 en construction et 57 en projet, soit un total de 189 ouvrages pour
le court, le moyen et le long terme.
V. Envasement du barrage Sarno
V.1. Presentations du barrage SARNO
Le barrage SARNO (W de SIDI BEL ABBES) est construit sur l‘oued du même nom à environ 2.5
Km du village de SIDI HMADOUCHE, ce village se trouve à presque 15 Km de la ville de SIDI BEL
ABBES en allant vers ORAN.
C‘est un barrage réservoir ayant pour but de remédier à la faible capacité de stockage du barrage
CHEURFA dont le taux d‘envasement est important. Le barrage SARNO a été mis en eau en 1953-
1954, il est caractérisé par un déversoir unique dans le monde sous forme de marguerite à 08 pétales
déversant dans un puit de 06 mètres de diamètre, une digue fusible est également réalisée pour
l‘évacuation de la crue quand la marguerite est saturée.
A sa mise en eau en 1954 il disposait d‘une capacité théorique de départ de l‘ordre de 22 millions de
mètres cubes.
D‘après des sources régionales: A l‘heure actuelle, les réserves hydriques du Sarno ne dépasseraient pas
les 500.000 mètres cubes du fait de l‘envasement et de la sécheresse.
V.2. Historique de la région de Sarno
L‘histoire géologique du pays nous apprend que l‘oued Sarno qui draine le flanc sud du mont du
Tessala et dont la vallée est généralement large, se trouve dans la moitié orientale de la petite plaine qui
appartient à l‘immense plaine de Sidi Bel Abbés, se situe entre la chaîne de Tessala au Nord-Ouest et
les monts de Béni-Chougrane au Sud-Est.
Le tessala constitue un grand anticlinal auquel répond, au sud – est, l‘anticlinal moins accusé de Béni
Chougrane, le cœur de cet anticlinal est formé de marnes schisteuses et de marnes d‘âge crétacé
fortement injectées de trias .Au dessus de ces marnes, on trouve des marnes éocènes qui sont en
plusieurs places sous forme d‘énormes lentilles de calcaires à nummutiles .L‘éocène lui même se trouve
au dessus des marnes et de grés de l‘oligocène.
Dès avant le pliocène, une grande dépression comprise entre les deux chaînes, dont celle du Nord qui
offre des reliefs forts accusés (Tessala) sachant que la destruction de ces reliefs va commencer au profit
du remblaiement du sillon dont la première phase a eu lieu au pliocène et au quaternaire ancien sachant
que les dépôts alluviaux sont généralement grossiers.
Vers le quartenaire moyen une phase de recreusement intervient en dessinant le cours des vallées
actuelles.
En fin, un léger remblaiement se produit au quartenaire récent (terrasse de 4 mètres), puis un léger re
creusement qui amène les rivières à leur stade actuel.
V.3. Description du bassin versant
Le bassin versant de sarno est formé de terrains alluvionnaires et fluviatiles éminemment compressibles.
Ce bassin moyennement accidenté est dépourvu de toute végétation.
La superficie du bassin versant est évaluée à Sbv = 264 Km2, son périmètre est évalué à P = 88 Km, et la
longueur du talweg principal est de 38 Km , coefficient de compacité de GRAVELIUS :Ke = 1.52
Les points culminants se trouvent sur le Djebel Tessala (1061 m) et sur le Djebel Kerrouch (809 m).
La digue est d‘une hauteur de 28 m, Le barrage est d‘une capacité initiale de 22 Millions m3, d‘un débit
annuel régularisé (théorique) de 10 Millions m3, et d‘une superficie irrigable de 3.000 ha
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Fig. 1: Bassin versant de sarno
V.4. Caractéristiques climatiques
a) Température
Du fait d‘une altitude moyenne assez basse, le climat est celui de l‘atlas TELLIEN et resté sensiblement
identique sur l‘ensemble du bassin. La température moyenne annuelle basée sur les années 1953-1961
est de 15°- 8°C .Les maxima et les minima annuels au barrage sont 37°et 20° avec gelées blanches .Le
thermomètre peut parfois monter à 40°sous l‘effet des vents du sud ou descendre en dessous de 0°sur les
périodes excédents rarement deux jours. Les amplitudes journalières sont en moyenne de 10 à 12°.
b) Pluviométrie:
La pluviométrie varie avec l‘altitude ; les variations sont plus importantes sur le djebel Tessala ou le
gradient pluviométrique atteint 100 à 150 mm par an.
La moyenne annuelle à Tessala (584m) est de 542.1 mm, à SBA (486 m) est de 393 mm. La
pluviométrie moyenne annuelle du bassin versant, basée sur la pondération des précipitations des
stations de Tessala, Ain Trid, Sidi Ali Boussidi et SARNO est de 435 mm pour la période 1953-1961,
les moyennes établies pour la période 1913-1938 par la méthode THIESSEN donnent une pluviométrie
de 460 mm, tandis que celle de la station de SARNO, pour la période 1948-1967 est de 422.9 mm.
V.5. Les apports
a) Apports liquides
Il apparaît que l‘oued Sarno est en crue 2 à 3 fois par an et que l‘ordre de grandeur de la crue moyenne
annuelle est de (70 – 80) m3/s .Les apports relatifs à ces crues varient suivant l‘importance de la
répartition des pluies sur le bassin versant.
Les mesures effectuées au barrage pour la période 1953-1960 donnent un apport moyen de 8.48 Mm3,
soit un module légèrement supérieur à 1 litre /s /Km2. Il a été remarqué que seules les fortes
précipitations dans la région Ain Trid influencent directement les crues instantanées, lesquelles
contribuent de façon notoire à l‘apport annuel par leur coefficient d‘écoulement assez élevé : 22 à 30 %.
On notera l‘irrégularité des apports dont la presque totalité (90 %) est fournie au cours des mois
d‘hivers de Novembre à Avril.
a) apports solides dans la retenue
A l‘exutoire d‘un bassin versant, l‘étude de l‘érosion se fait essentiellement par la mesure des matières
solides qui y transitent. Ces matières sont transportées en suspension ou par charriage au fond du cours
d‘eau qui draine le bassin versant. Sans entrer dans les détails des descriptions des différentes méthodes
de mesures, nous citons quelques points essentiels. Ces matières solides envasent les retenues. Leur
étude est liée à celle des débits qui les transportent et qui peuvent être mesurés par les méthodes
classiques. Deux possibilités sont offertes pour mesurer les charges solides dans les cours d‘eau ou dans
les réservoirs :
- les mesures par prélèvement d‘échantillons dans le cours d‘eau ou le réservoir et par
interprétation de l‘analyse au laboratoire de ces échantillons.
- Les mesures directes in situ.
Les caractéristiques des pluies permettent de quantifier la masse des terres transportées. Fournier (cité
par Olivry, 1991) établit une formule en prenant en compte les précipitations et la morphologie du
bassin versant :
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Ou: - E: apport solide annuel spécifique moyen (1/km2 .an)
- Pa : pluie annuelle (mm)
- Ps : pluie mensuelle moyenne du mois le plus pluvieux
- H : dénivelée moyenne
- S : superficie (km2)
Il est signalé toutefois que si les prélèvements et les mesures sont correctement réalisables sur les
matières en suspension, il est clair que concernant le charriage, les moyens disponibles actuellement ne
sont pas très efficaces.
Dans l‘oued Sarno, la concentration est de 7.81g/l en moyenne, et elle dépasse 12.54 g/l en période de
crue.
Des échantillons prélevés en cours de crues à l‘amont du barrage SARNO, fournissent les quelques
valeurs des transports solides suivants :
Date du prélèvement 17-11-1946 12-04-1954 18-04-1954 23-04-1954 03-04-1956
Concentration (g/l) 4.65 g/l 12.54 g/l 6.17 g/l Négligeable 7.9 g/l
Lors de la décrue du 8Avril 1954, on a observé que pendant les heures sous citées, les concentrations
étaient comme suit:
Heure de prélèvement 9 h 12h 14h 16h
Concentration (g/l) 6,2 g/l 5,7 g/l 4,3 g/l 3,3 g/l
Les études faites par SETUDE entre 1953 et 1954, montrent que les matières en suspension deviennent
négligeables en dehors des temps de crues. Il ya lieu de préciser qu'un lac artificiel de Sidi M‘hamed
Benali est appelé aussi « barrage de décantation» ; permet à l‘eau ramenée par les crues de se stabiliser
afin d‘être récupéré par le barrage « Sarno » à travers un canal souterrain de 5 km construit en 1945.
Le lac occupe une cuvette naturelle développée dans des terrains sédimentaires, qui a été fermée à l'aval
par une digue. Son fond, initialement très perméable, est devenu étanche en quelques années, grâce au
dépôt de sédiments.
En pleine eau, le lac s'étend sur une cinquantaine d'hectares. Sa profondeur maximale avoisine 30 m.
[11]
Fig. 2: Bassin versant de sarno et environs
N.B: Les traits bleus continus représentent le réseau hydrographique principal. Les cours d'eau
temporaires sont figurés par des traits discontinus. Les flèches indiquent le sens de l'écoulement.
V. 6. Evolution de l'envasement du barrage SARNO
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Le premier levé comparatif de la cuvette du barrage effectué en 1966 par le cabinet HAKIM a montré
que les chasses d‘eau régulières effectuées par la vidange de fond parviennent à éliminer la plupart des
apports solides et que l‘envasement parait être faible.
Néanmoins il est fort intéressant de signaler que d‘après des mesures effectuées entre 1964 et 1968,
l‘évaporation moyenne sur la retenue de SARNO est de 1260 mm / an (0.78 fois l‘évaporation mesurée
sur bac Colorado).Lors des mois les plus chauds, il y a lieu de craindre prés de 250 mm d‘évaporation
tandis que pour les mois de pluies régulières (Décembre et Janvier) cette évaporation devient
pratiquement nulle.
Le tableau suivant donne une idée sur les capacités des retenues de certains barrages de faible taux
d‘envasement.
Barrage Capacité initiale (106 m
3) Capacité en 1986
(106 m
3)
Capacité en 1995
(106 m
3)
Capacité en 2000
(106 m
3)
Mefrouche 16 10 9 8.5
D.El Torba 350 316 305 296
Sarno 22 18 17 16.5
L'évolution de l'envasement de faible taux de comblement dans le barrage de Sarno pour les années
allant de 1950 à 1985 est donnée par le graphe ci-dessous:
Figure 3 : Evolution de l'envasement dans le barrage Sarno
Néanmoins le tableau suivant illustre d‘une manière très claire le taux d‘envasement du barrage Sarno,
pour les années qui suivent d‘ou on déduit les pourcentages suivants :
Année 1986 1995 2000 Résultat
5,5 106 m
3 de vase
Taux d'envasement 18,00% 22,75% 25%
Ceci est du à notre avis au mauvais soutirage qui se pratiquait au niveau de ce barrage. Preuve à l'appui
ou les vannes de soutirage sont enterrées par la vase.
La «technique du soutirage » est définie comme étant une méthode pratique qui consiste à évacuer les
sédiments drainés par les courants de densité sur le fond de la retenue en utilisant les pertuis de vidange
(vannettes de dévasement et vannes de fond) du barrage [2] et [3].
IL est intéressant de constater sur la figure4, représentant l‘évolution de l‘envasent dans le temps pour le
barrage de sarno, que les résultats obtenus par la relation de prévision se rapprochent beaucoup mieux
des mesures de levés bathymétriques que ceux obtenus par la formule de ORTH (Orth F. en 1934 (in
Saidi, 1991). Il suppose que la capacité résiduelle varie dans le temps en fonction d‘une loi à
décroissance exponentielle. La formule est largement utilisée en Algérie pour la prévision du volume
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315 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
des dépôts sédimentaires dans une retenue. Saidi (1991), en utilisant 18 levés bathymétriques des
barrages algériens, a pu dégager une formule de prévision de l‘envasement pour chaque barrage [4].
Figure 4: Evolution temporelle de l‘envasement dans les barrages algériens
(Cas du barrage sarno)
V. 7. Conséquences de l‟envasement du barrage Sarno
- Capacité : Actuellement le barrage Sarno est presque à sec à l‘exception d‘un certain volume d‘eau
très négligeable et qui est du essentiellement aux pluies tombées en amont de la digue. Il est très clair
que cette situation est illustrée par le niveau de la vase qui est apparent et qui bloque les vannes de
vidange ou tout simplement le niveau de l‘eau est inférieur au niveau de la vase.
- Dégradation de la digue :
Sachant que le barrage de Sarno est un barrage en terre, et afin de protéger sa digue, elle a été munie
d‘un masque étanche de 32 cm d‘épaisseur ; les couches constituant le masque (respectivement de
l‘intérieur vers l‘extérieur) sont :
1) une couche de ciment poreux de 7 cm d‘épaisseur renforcé par un grillage Zimmerman, cette couche
est en contact direct avec le massif.
2) Une couche d‘accrochage, constituée du mastic bitumineux de 2 cm d‘épaisseur.
3° Une couche de béton bitumineux poreux de 10 cm d‘épaisseur.
4) Une couche de gravillons enrobés de 5 cm d‘épaisseur.
5) Une couche de béton bitumineux étanche de 3 cm d‘épaisseur.
6) Une couche de mastic de 5 cm d‘épaisseur sur laquelle a été déposée une laque anti solaire
réfractante des rayons solaires afin de garder une température ambiante au sein du masque ; chose qui
n‘a pas été préservée pour toujours ou on constate actuellement plusieurs fissures au sein du masque ou
il y a eu poussée d‘herbes sur la partie amont de la digue à quelques mètres au dessous de la passerelle.
- Dégradation de la qualité de l‟eau :
Dans les années précédentes, la commune de Sidi Hamadouche était alimentée par les eaux de Sarno
traitées au niveau de la station à l‘aval du barrage ; actuellement cette alimentation n‘est plus possible à
cause de l‘indisponibilité de l‘eau elle même (volume dérisoire) au niveau du barrage ; en plus de sa
qualité médiocre.
VI. Etude et analyse de la vase de Sarno
VI.1. Essais géotechniques
Des échantillons de la vase de la cuvette du barrage sarno ont été prélevés par les membres du
laboratoire d‘hydrologie et de matériaux de l'UDL de Sidi Bel Abbes ou le même jour du prélèvement
des essais de tamisage, de sédimentométrie, calcul du poids spécifique des grains solides, limite
d‘ATTERBERG ont été effectués au sein du laboratoire de mécanique des sols [6].
Les résultats obtenus montrent que La vase du barrage SARNO est composée par des sables propres mal
gradués avec une granulométrie bien étalée ou le coefficient d‘uniformité est supérieur à 2 et le
coefficient de courbure est inférieur à 1.
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Nous remarquons bien que la vase du SARNO est plus grossière car probablement la MEKKERA
transporte plutôt des sables. Ainsi on pourra dire que puisque la vase représente une texture très fine, si
on l‘additionnait à une texture plus grossière on pourrait augmenter la perméabilité du sol d‘où l‘idée de
l‘utilisation agricole.
VI.2. Confection du Béton de Terre Stabilisée (BTS)
D'autres essais de mécanique des sols ont été effectués à savoir:
a) le compactage
Le compactage a été réalisé au moyen de l‘essai PROCTOR où les résultats suivants ont été obtenus:
Fig 5: Diagramme de l‘optimum PROCTOR
La courbe de compactage montre bien que γd =17.63KN/m3 est obtenue pour une teneur en eau
optimale égale à 12.50% et pour préparer les éprouvettes servant aux essais de compression simple
pratiquement on utilise la teneur en eau directe, car elle englobe les différentes pertes d‘eau
(évaporation, humidification…..)[6].
b) Fabrication des éprouvettes Des éprouvettes ont été confectionnées à partir de la vase du barrage SARNO. Elles étaient mélangées
aux différents dosages de ciment allant de 0% à 15% avec un pas de 5%. Ces éprouvettes ont été mises
dans une presse après un temps de durcissement de 7 jours, 14 jours et 21 jours. Les résultants obtenus
sont regroupés dans le graphe ci dessous [6]:
Fig 6 : contrainte de compression pour différents pourcentages en ciment
et pour différents temps de cure.
Il s'avère que la contrainte de rupture augmente en fonction du temps de cure allant de 2108.33 Kpa
pour 07 jours pour atteindre 4144.03 Kpa à 28 jours. Ce résultat à notre avis est appréciable [6].
VII. Etude rhéologique sur la vase de sarno
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Une option valide est de prévoir dans le proche avenir une étude rhéologique afin de déterminer les
paramètres rhéologiques de la vase de sarno.
Généralement les vases se présentent comme un matériau très fin polydispersé, contenant un
pourcentage élevé de précolloïdes et de colloïdes et des traces plus ou moins marquées de matières
organiques.
Les matériaux vaseux forment des complexes sol-eau très variables dans le temps. Leurs propriétés
physiques sont très différentes de celles de leurs particules élémentaires isolées.
On considère, que pour une vase donnée, ses propriétés dépendent exclusivement de la température et
de la concentration en matières sèches. On appelle propriétés d'un corps [1], l'ensemble des
déformations correspondantes aux différentes contraintes. On dit que deux corps ont les mêmes
propriétés, si toute contrainte s'accompagne de déformations identiques sur l'un et l'autre corps.
La vase des barrages est généralement thyxotropique, c'est à dire, Un fluide est thixotrope, si sa
viscosité apparente diminue en fonction, du temps pour une contrainte constante appliquée. Après un
temps de récupération et après suppression de la contrainte de cisaillement, le système se régénère et
retrouve son état initial.
Des essais rhéométriques seront réalisés à l'aide d'un rhéomètre avec de la vase reconstituée de sarno, ce
qui nous permettra de tracer les rhéogrammes y afférents pour des températures et des concentrations
variables.
VII.1. Différents Comportements Rhéologiques des Fluides
La rhéologie se limite aux déformations mécaniques, isothermes, macroscopiques et stationnaires. Si
sous l'action d'une force appliquée constante, la déformation augmente sans cesse, il y a écoulement. Il
est du type plastique lorsque les forces appliquées sont supérieures à un seuil critique (τc) pour que
l'écoulement se produise. Si le seuil est nul, c'est un écoulement visqueux qui correspond évidemment à
une déformation permanente irréversible. D‘après cette relation, les fluides homogènes se classent en
deux familles :
Fluides newtoniens et Fluides non – newtoniens
Le graphe suivant regroupe les différents comportements rhéologiques des fluides sus cites:
Figure 7 : Différents comportements rhéologiques des fluides newtoniens et
Non- newtoniens indépendants du temps
VIII. Conclusion
Les retenues de barrages sont exposées à une perte de capacité de stockage d‘eau due au phénomène
d'envasement. Cette situation s'exprime par l'alluvionnement des retenues et l‘entraînement des
particules transportées par les cours d'eau. L‘envasement des retenues est un état critique qui produit la
diminution de la capacité de stockage des barrages. Il est la conséquence naturelle de la degradation des
bassins versants.
Or la prévision des dépôts des sédiments dans une retenue de barrage est extrêmement importante. Le
suivi régulier des apports solides dans un barrage est nécessaire pour un éventuel dévasement de la
retenue.
Le rejet des vases à Proximité des sites ou à L‘aval dans l‘oued pose d‘énormes problèmes écologiques
et environnementaux. Ceci incite à réfléchir sur la réutilisation et la valorisation de la vase dans
les domaines de la construction, poterie et agronomique.
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318 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Néanmoins, les résultats obtenus sont très encourageants pour l‘utilisation de la vase comme
matière première pour la fabrication de la brique. La vase doit être considérée désormais comme un
produit bénéfique et non pas un simple rejet dont les difficultés d‘élimination ou de stockage
posent un problème d‘environnement.
Ainsi, les boues de dragage des retenues de barrage constituent un problème majeur avec l‘importance
de leur volume. Il est nécessaire de gérer ces déchets car ils constituent d‘une part une contrainte pour
l‘environnement (inondation des berges avec nuisance esthétique ou un danger toxique) et d‘autre part,
un gisement de matières premières ou de matériaux à valoriser. Ces solutions peuvent régler en partie le
problème du dévasement au point de vue coût et stockage.
Les perspectives de notre travail s‘orientent vers l‘étude des paramètres mécaniques en prenant comme
mélange vase + un certain pourcentage de chaux et de ciment. Il serait souhaitable d‘ajouter aux
traitements utilisés d‘autres matériaux correcteurs de granulométrie tel que le sable. On pourrait aussi
étudier l‘évolution des caractéristiques mécaniques en fonction du temps de conservation des
échantillons d'une part, d'autres part la détermination des caractéristiques du comportement rhéologique
de la vase toute seule ainsi que les mélanges vase-ajouts.
En fin, Il est fort important de rappeler qu‘il s‘agit d‘un barrage non fonctionnel actuellement mais qui a
la réputation d‘avoir un évacuateur unique dans le monde qui est la marguerite de Sarno. Pour cela ce
barrage pourrait toujours être rénove afin :
D‘assurer l‘alimentation en eau potable des régions avoisinantes.
L‘irrigation des alentours.
Un moyen de tourisme sûrement rentable.
Bibliographie
[1] Anglès d'Auriac, P. "Définitions et Principes de Rhéologie Tensorielle". Rhéologie et Mécanique
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contre l‘envasement, Revue Techniques Sciences et Méthodes (Paris) n° 3, Mars, pp. 69-76.
[3] REMINI B., AVENARD J-M.et KETTAB A., 1997. Evolution dans le temps de l‘envasement dans
une retenue de barrage dans laquelle est pratiquée la technique du soutirage, Revue Internationale de
l‘eau : La Houille Blanche n° 6, pp. 4-8.
[4] REMINI B, PREVISON DE L‘ENVASEMENT DANS LES BARRAGES DU MAGHREB,
Larhyss Journal, ISSN 1112-3680, n° 04, Juin 2005, pp.69-80.
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chougrane.
[6] Z.LABIOD* M.MEGHACHOU* M.DRIS*, utilisation de la vase dans différents domaines.
[7] Pierre balayn, thèse de doctorat 2001, contribution à la modélisation numérique de l'évolution
morphologique des cours d'eau aménagés lors des crues.
[8] B. Mekerta1, A. Semcha2, A. Benaissa3, F. Kazi-Aouel-Benslafa4, 1st International Conference on
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October 12-14, 2009, "comportement mécanique des sédiments de dragage pour leur valorisation en
technique routière".
[9] Abdélaziz SEMCHA, UFR Sciences Exactes et Naturelles, 2006, Valorisation des sédiments de
dragage :
Applications dans le BTP, cas du barrage de Fergoug.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
319 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
[10] Martin SANCHEZ ANGULO, UNIVERSITح DE CAEN - BASSE NORMANDIE, U.F.R.
Sciences, Dynamique des sédiments fins en milieu marin et agitation portuaire, 2000.
[11] Mohamed Ali BOUZIDI (1), Youcef AMAR (2), Ilhem ATTAOUI (1), Ali LATRÈCHE (1),
Mohamed BENYAHIA (3), Nadia BOUGUENAYA (3) et Habib MELIANI (3), Physio-Géo -
Géographie Physique et Environnement, 2010, volume IV, "copépodes, cladocères et rotifères du lac
sidi m'hamed benali (algérie nord occidentale)
[12] Boutouil M., 'Traitement des vases de dragage par stabilisation/solidification à base de ciment et
additifs', Thèse de doctorat, Université du Havre, 1998, 245p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
320 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES EAUX SOUTERRAINES DE LA PLAINE D‟OUAKDA (BECHAR) : CONNAITRE POUR
MIEUX PROTEGER
1 A. H. FELLAH,
2 M. MADANI,
1 A. MEKKAOUI &
3T. MERZOUGUI
1 Université de Bechar,
2 Direction de l‘environnement Bechar,
3 Université de Tlemcen
La plaine d‘Ouakda renferme des ressources hydriques souterraines et superficielles. Ces dernières sont
subordonnées, marquées par une digue d‘une capacité minime, construite sur le cours de l‘Oued Bechar.
En revanche, les ressources souterraines sont d‘une extrême vitalité à la fois pour la plaine elle-même et
pour la ville de Bechar. Elle assure l‘alimentation en eau potable de la ville en proportion de 20% et
l‘irrigation de la plaine.
La nappe du turonien est la composante principale du système aquifère de la plaine d‘Ouakda, qui
s‘alimente ponctuellement par l‘infero-flux d‘Oued Béchar et la nappe de quaternaire.
L‘activité anthropique exercée dans une dynamique de développement engendre des sérieux dégâts sur
ce système aquifère qui est très sensible.
Dans cette optique une bonne connaissance du fonctionnement de ce système et sa vulnérabilité
représente la clef pour une meilleure gestion durable de ce patrimoine.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
321 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETATS QUALITATIF ET QUANTITATIF DES RESSOURCES EN EAUX SOUTERRAINES
DU NORD EST ALGERIEN
Y. FERRAH & H. MAJOUR
Laboratoire de Géologie. Université de Annaba.
y.ferrah@hotmail.fr
Face à une demande en eau sans cesse croissante, la gestion des ressources en eaux en Algérie
reste tributaire des aléas environnementales (climatiques, hydrogéologiques et hydrochimiques).En
effet, l‘alimentation des aquifères est assurée essentiellement par les eaux météoriques. La qualité
physico chimiques est liée au contexte géologique, aux activités industrielles, domestiques et agricoles.
Notre travail entre dans cette thématique. L‘objectif de cette étude est la détermination de l‘état
qualitatif et quantitatif de quelques ressources en eaux souterraines du Nord Est Algérien.
Les résultats analytiques obtenus ont permis de faire le point sur les principales caractéristiques
physico chimiques des eaux et d‘appréhender les principaux processus agissant sur la variation de la
qualité de ces ressources. En effet, les rejets liquides industriels et urbain, associe à une utilisation
intensive des fertilisants engendrent une dégradation de la qualité physico chimiques des principales
nappes aquifères dans les sites concernés par cette étude.
Mot clés : Activités anthropiques, qualité, dégradation, ressources en eaux, N-E Algérien.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
322 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Etude expérimentale des interactions eau-sédiments dans la retenue du barrage de l‟Oued Cherf,
Algérie.
An experimental study of lake water-sediment interaction rates
GHERBI Cherif*, BOUABSA Lakhdar, OELKERS H. Eric
Address : * Département des Sciences Naturelles, Ecole Normale Supérieure, BP 92 Kouba, 16050
Alger, Algérie, telephone : +213 6 62 10 70 86, fax : +213 2128 20 67 and e-mail :
chergherbi@yahoo.fr .
INTRODUCTION
Several studies have focused on how sediment-lake water interaction could affect the availability of
essential nutrients such as phosphorous (e.g. House, 2003; Lijklema, 1993; Smits and Vandermolen,
1993). Other studies have investigated how lake sediments can influence the aqueous concentration of
toxic or trace metals, such as mercury (Vandal et al., 1995; Wolfenden et al., 2005) and other heavy
metals (Gonzalez et al., 2000; Owens et al., 2005). To date, little is available on the rates of dissolution
of major elements into lakes. This study attempts to fill, in part, this knowledge gap through a series of
controlled laboratory experiments investigating the dissolution rates of Oued Cherf lake sediments in its
waters
The region is composed of sedimentary rocks from Trias to Quaternary in age; these rocks are
dominated by limestones, sandstones, evaporates, and marls. The Oued Cherf lake has a total capacity
of 160 million m3 of water. The Oued Cherf river, which enters the lake from the southeast, is the most
important. It has an average flow of 5m3/s in winter and 0.02m
3/s in summer. The climate is semi-arid
with an average annual rainfall of 300 mm. Annual evapotranspiration is estimated to be approximately
270mm representing 90% of the total rainfall.
Natural sediments are in many ways similar to the material used in laboratory dissolution
experiments. Whereas laboratory dissolution rates are commonly performed on minerals that have been
ground and cleaned, natural sediments are ground during their transport and regularly cleaned by their
interaction with flowing fluids. By dissolving sediments in the fluids that coexisted with them in nature
we can mimic as close as possible the dissolution rates of these sediments in the natural environment.
METHODE
Experiments were performed in 120 ml closed-system batch reactors. Approximately 0.5 g of
sediment was placed into each reactor, together with ~80 ml of the corresponding lake water sample.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
323 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
These reactors were sealed and placed a 25 °C temperature controlled oven. Each reactor was shaken by
hand every 48 hours. Fluid samples were regularly taken from these reactors through 0.45 µm Millipore
Nitrocellulose filters and stored till analysis.
The sediments used in these experiments were obtained by direct sampling from the bottom of
the Oued Cherf near the lake edge. These sediments were characterized by X-ray diffraction, scanning
electron microscopy (SEM), and X-ray fluorescence. X-ray diffraction measurements indicates that
these sediments are comprised of quartz, calcite, clay minerals, and minor iron oxides and sulfate
minerals. The chemical compositions of these solids, as determined by X-ray fluorescence, vary
considerably sample to sample; the SiO2 content of these samples range from 18 to 78%. The surface
area of these sediments was determined by the three-point BET method using N2 gas. The results of
these analyses range from 16 to 45 cm2/g.
The aqueous solutions were collected in acid washed bottles and filtered through 0.45µm
Millipore Nitrocellulose filters prior to their use in the experiments. The composition of these solutions,
as well as those collected during the experiments, were determined by atomic absorption spectroscopy
(AAS), and ion chromatography (HPLC). Alkalinity was determined by standard HCl titration. pH of all
aqueous solutions was measured at 25 °C using a standard glass electrode.
The saturation state of various mineral phases in these aqueous solutions was investigated via the
PHREEQC (Parkhurst and Appelo, 1999) together with its LLNL database. These solutions are close to
equilibrium with respect to quartz and calcite, the minerals that dominate the sediments. These natural
solutions are also undersaturated with respect to the sulfates gypsum and anhydrite, and various
evaporate minerals (e.g. epsomite, hexahydrite). Interestingly calculations suggest these lake fluids are
supersaturated with respect to the Al-oxihydroxide diaspore and the primary Al-silicate phases K-
feldspar, kaolinite, and muscovite. This later results could stem from an overestimate in the activity of
aqueous Al due to lack of characterization of potential Al-ligand complexes in solution.
RESULTS
The concentrations of a number of elements changed substantially at the onset of the
experiments. The aqueous concentrations of Na, K, Al, Si, Cl, and SO4 tend to increase notably once
the sediments are introduced into the lake water. In contrast, the aqueous concentration of calcium
dropped appreciably during the first few minutes of each experiment. The initial release of NO3 and
alkalinity to aqueous solution shows no clear trend.
Following this initial period the aqueous concentrations of Si, Ca, Na, Mg, Cl, SO4, and NO3
increase systematically with time, which is consistent with mineral dissolution. The slowing of
dissolution rates could stem from an approach to equilibrium of the aqueous fluid with respect to one or
more minerals in the sediments (c.f. Schott and Oelkers, 1995). In such instances rates computed from
the first two and last two measured aqueous concentrations differ from that of the regression curve by
no more than a factor of 2. Note that the evolution of aqueous Al concentration tend to remain nearly
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
324 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
constant, likely due to the combination of the dissolution of Al-bearing phases coupled to Al-hydroxide
precipitation. In contrast to the other elements, the long term aqueous K concentrations and alkalinity
tend to decrease throughout the experiments.
Calculated element release rates of Si, Ca, Na, Mg, Cl, SO4, and NO3 are remarkably consistent
experiment to experiment and element to element. Logarithms of Si release rates in units of mol/cm2/s,
vary only from -18.4 to -17.4; those of Mg vary only from -16.4 to -16.9. The fastest measured released
element is Na, the logarithm of its release rates are as high as -15.8, which is less than three orders of
magnitude faster than that of the slowest measured element release rate in this study.
DISCUSSION
The results presented above illustrate distinct behaviours between the initial and long-term element
release rates into solution. At the onset of the closed-system experiments, the concentration of elements
in the aqueous solution changed rapidly compared with their longer-term evolution. As these
experiments consist of reacting lake sediments in the aqueous solutions collected simultaneously from
the same locations it seems likely that this distinct initial behavior stems from the handling of the
solutions and sediments between their collection and the beginning of the experiments. Three distinct
processes that could contribute to the observed distinct initial behaviour include:
the partial or complete equilibration of the lake water samples with the atmosphere;
the formation of soluble salts on the sediments during drying;
the precipitation of insoluble phases in the aqueous solution.
It seems likely that each of these processes contributed to the initial behavior of the experiments
described above. Ca drops notably during the initial part of each experiment consistent with calcite
precipitation and the observation that calcite is supersaturated in the initial aqueous fluids. This
supersaturation could have stemmed from interaction of the lake water with the atmosphere following
its collection. The rapid initial release of Na, K, Si, Cl, and SO4 suggests the rapid dissolution of
soluble salts that could have formed during the drying of the sediments following their original
sampling. The rapid rise in Al concentrations of the lake water could be due to Al hydroxide
precipitation during the time between their sampling and their use in these experiments; note these lake
samples are supersaturated with respect to diaspore. Once the experiments started, aqueous Al
concentrations could increase due to the dissolution of Al-bearing phases (e.g. clay minerals).
Comparison between element release rates generated in this study with dissolution rates of
individual minerals can provide insight into both lake water-sediment interaction and the degree to
which one can use laboratory measured rates to model natural processes. One striking feature of the
results of this study is that the long-term release rates of element measured in this study vary by only
three orders of magnitude. This consistency contrasts with the large differences in the dissolution rates
of the minerals containing of Si, Ca, Na, Mg, Cl, SO4, and NO3 present in the sediments as measured
during laboratory experiments, which span by over 12 orders of magnitude. The near to neutral pH ‗far-
from-equilibrium‘ dissolution rates of halite are > 10-6
mol/(cm2 s) (Alkattan et al., 1997), of barite are
~10-7.5
mol/(cm2 s) (Dove and Czank, 1995), of calcite are ~10
-9.8 mol/(cm2 s) (e.g. Cubillas et al., 2005;
Plummer et al., 1978), of quartz are ~10-17.7
mol/(cm2 s) (Brady and Walther, 1990) and those of the
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
325 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
clay minerals montmorillonite are ~10-18.2
mol/(cm2 s) (Rozalen et al., 2008), kaolinite are ~10
-18.2
mol/(cm2 s) (Huertas et al., 1999) and illite are 10
-18.8 mol/(cm
2 s) (Ko¨ hler et al., 2003). Possible
reasons why the element release rates measured in the sediments are similar to one another and similar
to that of the slow dissolving minerals are that the rapidly dissolving minerals either:
attain rapidly an equilibrium or close to equilibrium state, as appears to be the case for calcite;
rapidly consume all accessible material, which is likely the case for halite.
Measured element release rates are, however, close to those of the slow dissolving minerals, quartz
and clays, suggesting these minerals are controlling the chemical evolution of the aqueous phase during
our experiments. Nevertheless, the aqueous phase is close to equilibrium with respect to quartz, and
supersaturated with respect to a large number of clay phases. It is, therefore, difficult to determine
which phase dominates the overall dissolution
of the sediments. As many of the sediment grains are agglomerates of a number of minerals, the
dissolution of less reactive minerals could expose the surfaces of soluble salts present in the
agglomerates to dissolution explaining the similar release rates of a number of elements not normally
present in silicate minerals (e.g. Cl, SO4, and NO3).
CONCLUSION
A detailed experimental study of the rates of interaction between lake sediments and their
coexisting fluids suggest the long-term (hours to months) chemical transfer between sediments and lake
waters are dominated by the dissolution of the relatively inert silicate phases like quartz and clay. As a
significant percent of sediment grains are agglomerates of both rapidly and slow dissolving minerals,
the dissolution of these silicates could expose some more soluble salts, if present in the agglomerates to
dissolution. The close correspondence between the dissolution rates of quartz and clay minerals and
element release rates measured in this study suggest that laboratory measured silicate dissolution rates
can be applied to estimate element fluxes among fluids and sediments in a large number of natural
environments.
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
327 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE EXPERIMENTALE DU RESSAUT HYDRAULIQUE DANS UN CANAL PROFILE EN
U, A FOND RUGUEUX
Ali GHOMRI, Mahmoud DEBABECHE et Ferhat RIGUET
Département d‘hydraulique, Faculté des sciences et des sciences de l‘Ingénieur
Universite Mohamed Khider, BP 145 RP – 07000 Biskra - Algerie
alighomri@yahoo.fr
Cette étude a pour objectif d‘étudier et d‘analyser expérimentalement le ressaut hydraulique contrôlé
par seuil, évoluant dans un canal profilé en ‗U‘ à fond rugueux. liant les différentes caractéristiques du
ressaut, faisant apparaître l‘effet de la rugosité du fond du canal.
Le ressaut hydraulique est utilisé pour la dissipation de l‘énergie cinétique générée par l‘écoulement
torrentiel, à l‘aval d‘un ouvrage hydraulique, afin d‘éviter d‘importante modifications au niveau du lit
du bassin d‘amortissement. Ce phénomène trouve également son intérêt dans les raies d‘irrigation, afin
de surélever le plan d‘eau à l‘aval pour un éventuel amorçage d‘un siphon. L‘étude se propose d‘étudier
expérimentalement le ressaut hydraulique contrôlé par seuil en canal profilé en ―U‖ à fond rugueux.
L'étude bibliographique montre que les caractéristiques adimensionnelles essentielles, intervenant au
phénomène du ressaut, dans un canal profilé en ‗‗U‘‘, sont le nombre de Froude IF1 ou le débit relatif
Q*, la hauteur relative amont y1=h1/D (h1 est la hauteur au pied du ressaut, D est la largeur du canal), la
hauteur relative aval y2=h2/D (h2 est la hauteur maximale mesurée à l‘aval du ressaut) et le rapport
Y=h2/h1 des hauteurs conjuguées du ressaut.
À l‘exception des travaux de Hager (1987, 1989) et ceux plus récemment de Debabeche (2003) et
Achour et Debabeche (2003) qui ont concerné, le ressaut hydraulique en canal profilé en U à fond lisse,
ce type de ressaut n‘a pas reçu beaucoup d‘attention. Quant au ressaut en canal à fond rugueux, à notre
connaissance l‘étude la plus connue est celle de Rajaratnam (1968), qui a expérimenté le ressaut
hydraulique en canal rectangulaire à fond rugueux également, celle de Kateb (2005) relative au ressaut
hydraulique en canal triangulaire à paroi rugueuse. A notre connaissance, le canal profilé en ‗U‘ à fond
rugueux, n‘a pas connu une étude plus poussée jusqu‘à ce jour. C‘est dans le but de combler cette
lacune que cette étude a été proposée.
Mots clés : Ressaut hydraulique, canal profilé en U, bassin d‘amortissement, rugosité, bassin
d‘amortissement.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
328 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PROBLEME DE LA DRAINANCE ASCENDANTE DES AQUIFERES PROFONDS VERS LES
AQUIFERES SUPERFICIELS SUR LE BASSIN SAHARIEN: ARGUMENTS ISOTOPIQUES
ET GEOCHIMIQUES
(1)
A. GUENDOUZ et (2)
A. S. MOULLA
(1)
Université de Blida, Faculté des Sciences de l‘Ingénieur/Dépt.des Sciences de l‘eau et de
l‘Environnement, BP.270 Soumâa, Blida, Algérie (2 )
Centre de Recherche Nucléaire d‘Alger, BP. 399, Alger, 16000, Algérie
ah_guendouz@hotmail.com
Les transferts d'eau entre aquifères sont difficilement révélés par les méthodes "classiques" de
l'hydrogéologie. En revanche, ce phénomène a souvent été mis en évidence par l'étude des isotopes de
l'environnement. L'identification et La quantification de ce phénomène pose un vrai problème dans
certaines régions dans le cadre de la modélisation hydrodynamique des aquifères.
Sur le bassin du Sahara Nord Est septentrional, L'exemple le plus démonstratif est celui de la drainance
acsendante de la nappe du continental Intercalaire vers l'aquifère du Complexe Terminal notamment
dans la région de Ouargla ainsi qu'en Libye dans la zone des horsts et Grabens de la région d'El Hun.
Dans cette communication nous présenterons l'apport de l'outil isotopique (isotopes stables et
radioactifs) couplé aux données hydrochimiques à l'identification de ce phénomène et l'essai de
quantification de cet apport sur la région d‘Ouargla et le long des accidents de la dorsale d'Amguid.
Mots clés: Drainance ascendante, Isotope Stable, Aquifère, Dorsale.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
329 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Caractéristiques chimiques des eaux du Lac Fetzara, lac appartenant aux écosystèmes humides
du Nord de l‟Algérie.
Sameh Habes*, L. Djabri**
*habes_sameh@yahoo.fr/ **djabri_larbi@yahoo.fr
Introduction :
Le Lac Fetzara s‘étend sur le piémont Sud du massif de l‘Edough, sur une superficie d‘environ
20.680ha, avec une altitude avoisinant les 11m (Fig.01). Il a une dépression de quelques (23.000ha),
dont 16.000 totalement inondés à longueur d‘année, il est situé entre Berrahal, El Eulma et Chorfa, dans
la wilaya de Annaba, il a été officiellement classé comme une zone « Ramsar », autrement dit une zone
humide, donc sa protection s‘impose. Les eaux du lac Fetzara sont des eaux riches de point de vue
chimique, étant donné que le lac est alimenté par les précipitations, les eaux traversant les montagnes
environnantes, et les eaux des oueds à savoir ; Oued El Hout, El Mellah, Zied. Tous ces affluents vont
rendre la minéralisation du lac assez riche. La vidange du lac se fait par le biais du canal d‘assèchement
bordant l‘Oued Meboudja, pour enfin se déverser dans l‘Oued Seybouse et en dernier lieu la mer
Méditerranée. Le but de notre travail est de donner un aperçu sur le chimisme des eaux de ce dernier.
Géologie :
Le massif de l‘Edough constitue le complexe métamorphique le plus oriental du littoral algérien, il est
originaire de l‘activité tectonique durant la période Oligo-Miocène. Les études réalisées dans la région
du lac Fetzara montrent l‘existence de deux types de formations: l‘une métamorphique et l‘autre
sédimentaire (Fig.02). Les affleurements métamorphiques sont datés du Précambrien au Paléozoïque, ils
sont présents au niveau du massif de l‘Edough et ses environs constituants la limite Nord du Lac, ils
sont constitués de: Gneiss, Métapélites (Unité de Schistes alumineux).
Pour ce qui est des Formations sédimentaires, résultant de l‘activité Oligo-Miocène, elles occupent le
reste de la zone d‘étude, elles sont constituées de:
Marnes, Argiles, Grés crétacés (Flysh crétacés), et les Grés Oligo-Miocène (Grés Numidiens).
Fig1 : Situation géographique du lac Fetzara Fig. 02 : Carte géologique de la plaine de Annaba
Hydroclimatolgie :
Au terme de cette étude, on retiendra que la région du lac est soumise à un climat méditerranéen
caractérisé par deux saisons distinctes. L‘une pluvieuse et humide et l‘autre sèche et chaude. Le bilan
d‘eau établi par la formule de Thornthwaite montre que l‘ETP atteint son maximum au mois de juillet
(147.8 mm) et son minimum au mois de févier (24.80 mm). (Fig.03)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
330 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La reconstitution de la RFU s‘effectue au mois de novembre (47.4 mm) et atteint son maximum (100
mm) à partir du mois de novembre jusqu‘au mois d‘avril, à partir duquel on assiste à un épuisement du
stock.
L‘écoulement commence après le remplissage de la RFU (100 mm) c‘est-à-dire au mois de décembre et
se termine en avril, avec un maximum au mois de Janvier (78.1 mm) et un minimum au mois d‘avril
(3.2 mm).
L‘excédent égal à (209.03 mm) représentant 30.83 % des précipitations annuelles allors que l‘ETR est
de l‘ordre de (469.6 mm) représentant 69.17 % des précipitations annuelles.
Le déficit agricole DA débute au mois de juillet, et se poursuit jusqu‘au mois d‘octobre.
Fig. 03 : Bilan hydrique selon Thornthwaite de la station des salines (1980-2008)
Hydrologie :
Les eaux du lac Fetzara proviennent des oueds Zied, El Hout, El Mellah, La superficie submergée en
hiver est de l‘ordre de 60 km². Les débits ont été mesurés avec des pas hebdomadaires au cours du cycle
2004-2005. On constate (fig. 4) une forte variabilité des débits au cours du temps.
Cette partie nous a permis de montrer que les apports d‘eau vers le Lac sont tributaires des
précipitations, étant donné que lorsque les précipitations sont élevées les débits estimés au niveau de
chaque oued sont élevés aussi, par contre les sorties sont régies par l‘oued Meboudja.
On a pu remarquer quand période estivale le Lac s‘assèche (in Belhamra, 2001), seules les eaux de
l‘oued El Hout continuent à l‘alimenté. Donc, la succession de périodes d‘assèchement et
d‘alimentation rend particulièrement intéressant le Lac au vu de la minéralisation renouvelée à chaque
saison.
Fig. 04 : Débits de l‟Oued El Hout
Hydrochimie :
Pour étudier l‘évolution saline, un suivi de quatre mois a été réalisé. Les analyses effectuées se
rapportent aux eaux des quatre oueds. La conductivité électrique, le pH, l‘oxygène dissous et la
température ont été mesurés in situ à l‘aide d‘un appareil multiparamètres. Le dosage des métaux
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
331 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
majeurs et traces (Ba, Ca, Cr, Cu, Fe, K, Mg, Mn, Na, Ni, Si, Zn, ……….) a été effectué au laboratoire.
Pour mieux apprécier les principaux grands traits hydrochimiques des eaux des Oueds, une analyse en
composantes principales a été effectuée. (Fig. 05). L‘observation du cercle formé par les deux axes
F1F2, nous montre que selon l‘axe horizontal F1, les eaux fortement minéralisées s‘opposent aux eaux
faiblement minéralisées. Alors que, pour l‘axe vertical F2, ce dernier oppose les eaux bicarbonatées
calciques aux eaux chlorurées sodiques. Le strontium accompagne le calcium ce qui peut indiquer la
présence d‘évaporites dans la région conduisant ainsi, à la salinité des eaux par dilution
Fig. 05 : ACP de la campagne de 31/12/2004
Nous avons aussi, suivi l‘évolution de la conductivité qui est un excellent indicateur de la minéralisation
qui reflète la concentration de l‘ensemble des minéraux dissous, et cela durant 4 mois (Déc. Jan. Fév.
Mars) des années 2004-2005.
Au niveau, de l‘Oued Meboudja, la conductivité augmente, atteignant des valeurs assez élevées de
l‘ordre de 3000µs/cm.
Ce même phénomène est observé au niveau des oueds Zied, El Hout, El Mellah, les valeurs de la
conductivité sont assez élevées durant les mois de : décembre, janvier, et février, les valeurs oscillent
entre: 500 et 2500µs/cm.
Les mesures effectuées se ramènent aux mois les plus pluvieux de l‘année, se traduisant donc par une
dilution. Il est à remarquer que les conductivités sont plus élevées en été, de l‘ordre de 5000µs/cm.
Conclusion :
Au niveau du lac, la matrice va influencer la composition chimique de l'eau, la composition est
différente à sa sortie au niveau de l'oued Meboudja. Ce changement de la composition chimique est
également dû aux facteurs tel que; le climat (l'évapotranspiration intense), les apports (les terrains
traversés sont différents; on note à titre indicatif, les gneiss, les calcaires, les sables, les marnes, qui au
contact de l'eau vont modifier sa composition chimique). La matrice argileuse du lac, par le biais des
échanges de base, entraîne des changements de la composition de l'eau. L‘étude réalisée au niveau du
lac a montré que ce dernier est alimenté par les eaux des précipitations, soit directement ou
indirectement par les apports des affluents. Les eaux arrivant au lac par les affluents présentent une
certaine minéralisation. Ce type de contribution va influencer la composition chimique des eaux du lac,
accentuant ainsi le phénomène de la salinité des eaux du lac Fetzara.
Bibligraphie :
- Debieche T.H., 2002. Evolution de la qualité des eaux (salinité, azote et métaux lourds) sous l‘effet de
la pollution saline, agricole et industrielle. Application à la basse plaine de la Seybouse Nord – Est
Algérien. Thèse de Doctorat, Université de Franche-Compte, pp 197.
- Djabri L., 1996. Mécanismes de la pollution et vulnérabilité des eaux de la seybouse. Origines
géologiques, industrielles, agricoles et urbaines. Th. Doct. Es. Sciences, Univ. Annaba, 261 p.
- Djamai R., 1995. Contribution à l‘étude de la salinité des sols et des eaux du lac Fetzara (Annaba).
Thèse Magister, INA Alger.
- Habes S., 2006. Pollution saline d‘un lac, cas du Lac Fetzara « Est algérien », mémoire de Magister,
Université de Badji Mokhtar, Annaba, pp. 101.
- Hani A., Djabri L., Mania J. et Majour H., 2002. Evolution des caractéristiques physico-chimiques des
eaux souterraines du massif cristallophyllien de l‘Edough (Annaba, Algérie). 19e colloque de Géologie
africaine, El Jadida (Maroc), pp. 100.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
332 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
- Plummer &al (1984) : A computer grogram for calculating chemical equilibria of natural waters. U.S
Geological Survey Water Resources Investigations paper 76-13.
- Zenati N., 1999. Relation Nappes-lac Confirmation par l‘Hydrochimie cas de la plaine Ouest d‘El
Hadjar Lac Fetzara N-E Algérien. Mémoire de Magister, option : Chimie et Environnement. Université
de Annaba, Institut de Chimie.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
333 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE COMPARATIVE DE DEUX SYSTEMES EVAPORATOIRES, CHOTT MEROUANE
ET CHOTT AIN BEIDA, DANS LE SAHARA SEPTENTRIONAL ALGERIE
Messaoud Hacini1, Merabet Soumia et Eric H. Oelkers
2
1. Laboratoire de Biogéochimie des Milieux Désertiques, Université Kasdi Merbah de Ouargla, BP 511.
30000 Ouargla, Algeria. hacimess@yahoo.fr
2. Géochimie et Biogéochimie Experimentale. CNRS UMR 5563-Universtié Paul Sabatier. 14 rue
Edouard Belin. 31400 Toulouse. France
Résumé :
Les lacs salins présentent des richesses économiques très importantes, soit sur le plan minier ou sur le
plan biologique ou même écologique. Il faut également noter l‘exploitation de plusieurs types de sels :
halite, les sels potassiques, le lithium (80% de la production mondiale provient des lacs salés), le borax,
le potassium, les nitrates, les carbonates de sodium, les zéolites …etc.
Le présent travail à pour objectif de faire une comparaison entre deux systèmes évaporatoire dans le
bas Sahara, le chott Merouane dans région d‘El Meghaier et le chott Ain Beida à Ouargla. Ces deux
chotts sont soumis à des conditions climatiques similaires par contre les sources d‘alimentation sont pas
les mêmes ; le chott Merouane est moins influé par les eaux excédentaires polluées (eaux usées,
engrais….), en revanche le chott Ain Beida est fortement influés par des sources de pollutions. Dans ce
travail on va essayer de comprendre l‘évolution spatiotemporelle des saumures.
Mots clés : Saumures, Cycle géochimique, évaporites
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
334 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EVALUATION DU DEGRE DE POLLUTION DES EAUX DE DIFFERENTES NAPPES
PHREATIQUE DU CANAL OUED RIGH
Zineb HACINI, Ahmed Abdelhafid BEBBA, H. JEDIRA, Z. KENDOUR, O. BOUSSEBAA
Université Ouargla, Faculté des Sciences et Sciences de l'Ingénieur
Le canal Oued Righ est le principal réseau collecteur des eaux de drainage des palmeraies ( excés
d'irrigation ) et de rejets d'eaux usées des communes de Touggourt , Djamaa , EL Mghaier et EL oued .
D'une longueur de 150 Km il a Pour exutoire chott Merouane.
Bien que aucune évaluation degré de pollution de ce canal n' a été faite Jusq' a' ce jour ; le canal est
considéré comme étant très pollué . Sa pollution a même été citée parmi les causes qui sont a' l' rigine
des cas de typhoïde observés durant l' été 2004 a' Blidet –Amor (Article H. Alioua –((Civisme contre
scorpionisme )) et typhoïde EL-Watan de 24/08/2004).
Le but de notre travail est de mettre en évidence de la qualité chimique des eaux afin de pouvoir par la
suite faire une évaluation du degré de pollution canal.
Rejet le troncon Goug –Blidet Amor – Témacine de canal de oued Righ présente une pollution très
importante. Bien que le phénomène d' auto-épuration naturelle peut jouer un rôle important ( la
pollution de canal provient essentiellement composés biochimiquement dégradables); mais le fait que
le canal reçoit a' différents point de nouveaux rejets limite l' efficacité de cette opération.
Les prélèvements ont été effectués directement au niveau des différentes points de tronçon Goug-
Temacine du canal de Oued Righ l'échantillonnage au canal à été délaisse pour toutes le tronçon Goug-
Temacine du canal de Oued Righ.
Les quatre points nous permettrons de conclure les prélèvements au niveau des pollutions du canal ne
pouvait représenter avec exactitude les teneurs réelles rejetées, vers l‘évaluation du degré de pollution.
La pollution d'un ou des points de prélèvements nécessite une connaissance approfondie de 3m-3.5m ou
fond du canal. Les valeurs de pH sont des valeurs normales comprises entre 6.5 et 9. Certains pH sont
légèrement basiques comme ceux des points P2, P3, et P4 ce qui est conforme avec la nature des eaux
de la région qui sont des eaux dures et incrustantes. Les résultats de la conductivité montrent que ce
paramètre varie d'une façon très significative d'un point à un autre ce qui signale l'existence d'une
pollution.
Les valeurs des matières en suspension (MES) confirment bien que l'eau du canal contient des matières
en suspension ce qui est tout à fait normale pour une eau résiduaire.
Les valeurs de la DBO5 sont toutes largement supérieures à 25 ce qui confirme que les eaux des canal
sont des eaux hors classe présentant une pollution très importante en matières biochimiquement
dégradables.
La valeur de la DCO au point 1 (P1) c'est –à-dire à l'entrée de blidet – Amor, bien que nous avons
encore affaire à une pollution importante (80>DCO>40), nous constatons tout de même une nette
diminution de la valeur de la DCO. Le phénomène d'auto-épuration naturelle suite à l' activité des
micro- organismes rend les eaux du canal de moins en moins polluées à fur et à mesure qu'on s'éloigne
de point de rejet des eaux usées. A la sortie de Blidet Amor, il a une nette augmentation de la DCO
conséquence des eaux usées de l'agglomération rejetées dans le canal sans aucun traitement. Il y a une
diminution de la quantité des matières polluantes en termes de DCO à l'entrée de Témacine.
Les concentrations en nitrates ne sont pas trop excessives) ceci s'explique par l'utilisation des engrais.
Les valeurs des phosphates qui proviennent de l'agriculture, des foyers domestiques et de certaines eaux
industrielles présentent la variation des concentrations en phosphate d'un point à un autre peuvent être
interprétées par l'importance de l'agglomération et des activités existantes à proximité.
Le rapport DCO/DBO5 confirme que la pollution du le tronçon Goug- Blidet Amor- Temacine provint
essentiellement des matières dégradables biochimiquement.
Mots clés: paramètres physico- chimiques, eaux usées, pollution, biochimiquement dégradables.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
335 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Définition des formations aquifère et évolution du chimisme des eaux dans la vallée d‟Oued M‟zi
(W. Laghouat)
A. HADDOUCHE & A. HANNACHI & K. HARZOUNE
A. HANNACHI
Chargé de cour à l‘Université des Sciences et de la Technologie
Houari Boumédiène.
A.HADDOUCHE
Ingénieur d‘état en hydrogéologie, étudiante en post-graduation
Université des Sciences et de la Technologie
Houari Boumédiène.
K. HARZOUNE
Ingénieur d‘état en hydrogéologie
Université des Sciences et de la Technologie
Houari Boumédiène
Résumé :
La ville de Laghouat est située à 400Km au Sud d‘Alger, la vallée de l‘oued M‘zi, restreinte aux
contreforts de l‘Atlas Saharien est soumise à des influences sahariennes caractérisant un climat aride.
Du point de vue géologique la région d‘étude représente une zone de transition entre l‘Atlas
Saharien et la plate forme saharienne.
Les études géophysiques, ont permet de définir une structure schématique simple de la vallée de
l‘Oued M‘zi, de haut en bas on rencontre:
Les alluvions Quaternaires (premier aquifère);
Les argiles rouges faiblement sableuses d‘âge Mio-Pliocène (substratum de l‘aquifère
Quaternaire);
Le remplissage Mio-Pliocène (deuxième aquifère).
Les données piézométriques couplées à celles fournies par l‘étude géophysique et quelques logs
de forages nous a laisser supposer l‘existence d‘un niveau argileux (environ 20m d‘épaisseur) au sein de
la formation aquifère du Mio-Pliocène, le devisant ainsi en deux niveaux perméable.
Du point de vue hydrochimique, dans la majeure partie de la vallée de l‘Oued M‘zi, les eaux du
Mio-Pliocène sont sulfatées calcique (64.71%). Comparée à l‘étude faite en 2002, on a apparition de
deux nouveaux faciès ; chloruré calcique et bicarbonaté calcique, de plus l‘évolution du faciès sulfaté
sodique vers un faciès sulfaté calcique (zone de Taounza).
Mots clés : Algérie, Géologie, hydrogéologie, hydrochimie, vallée de l‘Oued M‘zi, Laghouat.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
336 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
1- Limites et morphométrie de la vallée de l‟Oued M‟zi :
La vallée de l‘Oued M‘zi se situe à 400 km au Sud d‘Alger, dans la partie Est de la ville de
Laghouat.
Le secteur d‘étude est limité :
Au Nord par Djebel Dakhla ;
Au Sud par les pays des Dayas ;
A l‘Est par Oued Djedi (qui se déverse dans le chott melrigh) ;
A l‘Ouest par Djebel Amour (Djebel Sekhlafa et Djebel Azreg).
Le bassin versant a une altitude moyenne de 1090 m. Du point de vue morphologique, deux
domaines se mettent en place :
1. Au Nord, l‟Atlas saharien :
Constitué par des reliefs peu accidentés, son altitude moyenne varie entre 700 et 900 m.
2. Au Sud, la plate forme saharienne :
Se présente comme une grande étendue très plane, caractérisée essentiellement par des dépôts tertiaires
(Mio-Pliocène) et Quaternaire (fluvio-éolienne).
2- Ressources en eau au Sud algérien :
Au Sahara, l‘essentiel des ressources souterraines est constituées par le système hydrogéologique
des eaux fossiles ou semi fossiles, qui sont des eaux faiblement renouvelables à non renouvelables, le
renouvellement de ce nappes n‘est assuré qu‘à hauteur de 800 millions de m3 environs (conseil national
économique et social). Selon quelques études, l‘exploitation de ces nappes pourrait être portée à cinq
(05) Milliards de m3 /an.
- Au Niveau de la Wilaya de Laghouat
Le problème des ressources en eau potable pour l‘alimentation de Laghouat se pose déjà depuis
longtemps, il devient particulièrement aigue à l‘heure actuelle à cause des conditions climatique, du
développement démographique, mais aussi de l‘exploitation irrationnelle des nappes d‘eau souterraine
de la région.
3- Géologie :
L‘Algérie fait partie de l‘ensemble Nord africain, on y distingue deux domaines principaux qui
forment quatre grands ensembles structuraux caractéristiques de la géologie de l‘Algérie.
1-Domaine septentrional : constitué par les deux Atlas, tellien et saharien séparés par les hauts
plateaux.
2-Domaine méridional : où affleure le socle précambrien du Hoggar et des Egglabs et leurs
couverture phanérozoïque dite la Plate forme saharienne.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
337 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La région de Laghouat, qui constitue notre secteur d‘étude, appartient à l‘Atlas saharien et à la
Plate forme saharienne.
3- 1- Lithologie de la région d‟étude :
1-Le Trias :
Le Trias affleure en position anormale grâce aux accidents tectoniques, il est essentiellement
constitué de :
Marnes et argiles bariolées, rougeâtres, violacées, verdâtres souvent gypseuses ;
Gypses souvent blanchâtres parfois en amas massifs ;
Silts gris fins, gris et verdâtres ;
Dolomies d‘aspects plus ou moins brechiques ;
Roches verdâtres d‘origines volcaniques.
2-Le Jurassique :
D‘après des études lithostratigraphiques de (Abed.S1982 et Harket.M1982) il y‘aurait dans le
Jurassique supérieur et le Crétacé basal quatre séries :
2. 1. La série d‟El Bayadh : (Bathonien et Callovo-Oxfordien)
Elle est composée par :
Le Bathonien : 400m d‘argiles silteuses.
Le Callovo- Oxfordien : on y trouve trois unités :
1- Argiles silteuses d‘El Aouidja.
2- Formation de zone de passage constituée de grés blancs et de grés fins à moyens à
ciments silteus
3- Calcaires gris : ce sont des calcaires fins à brachiopodes.
2. 2. La série de Brezina: (Kimméridgien inférieur à supérieur)
Cette série affleure dans la partie méridionale du Djebel Amour en particulier dans l‘axe de
l‘anticlinal Mimouna jusqu'à Djebel El Azreg, elle a une épaisseur qui varie de 500 à 1000m et
comporte quatre formations principales :
1-Formation d‘El Azreg : constituée par des marnes à intercalation calcaires (ensembles
marno-calcaire basal).
2-Formation intermédiaire : alternances de marnes de calcaire et de grés.
3-Formation de Seklafa : essentiellement formée par des grés et des argiles.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
338 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
4-Formation de Kourdane à grés rouges : constituée de bas en haut par :
- Des calcaires, argiles rouges, une alternance marne grés ;
- Des grés à petits bancs ;
- Une alternance de niveau lumachellique et de marnes vertes ;
- Des calcaires oolithiques, argiles rouges (ensemble argilo-gréseu rouge).
2. 3. Série de Laghouat (Fig. 01): (Kimméridgien supérieur-Portlandien inférieur)
Cette série a une épaisseur moyenne de 1000m avec un maximum de 1300m au niveau du Dj
El_Azreg de Laghouat. On y distingue deux sous séries :
2. 3. 1. Sous série inférieur de Tadjmount : marno-calcaire constituée principalement par :
- Formation basale : elle affleure dans la région d‘Aflou et Ain Medhi formée par des marnes à
alternance de bancs massifs de la sous série de Tadjmount.
Cette formation présente des épaisseurs qui varient de 200m à 400m d‘Ouest en Est.
2. 3. 2. Sous série supérieur d’Aflou : Elle est subdivisée en trois formations :
a- La première formation : on y distingue de bas en haut :
- Des niveaux de brèches calcaires ;
- Des calcaires avec des marnes ;
- Des marnes gypseuses et des cargneules.
b- La deuxième formation : Constituée de la base au sommet par :
- Une brèche à intraclast ;
- Marnes vertes ;
- Rares niveaux oolithiques à débris d‘ostréidés ;
- Intercalation calcaire ;
- Laminites calcaires.
c- La troisième formation : Les grés à chenaux de Taouila qui débute par :
- Des lumachelles alternant avec des calcaires oolithiques ;
- Ensuite, des argiles rouges et vertes avec quelques niveaux de calcaires à lamination.
- Enfin des grés rouges à stratification entre croisées chenalisées.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
339 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
2. 4. La série de Ain Rich: (Portlandien supérieur)
C‘est la dernière série du Jurassique supérieur. On y distingue deux formations :
2. 4. 1. Formation inférieure : d‘une épaisseur de 180m de nature essentiellement marno-gypseuse, on
y distingue de bas en haut :
- Un niveau de grés, des argiles rouges ;
- Marnes gypseuses ;
- Grés rouges ;
- Marnes à gypses avec intercalation de cargneules.
2. 4. 2. Formation supérieur : d‘une épaisseur de 150m, c‘est une formation de calcaire oolithique du
Zerga, elle présente de bas en haut :
- Silt, marnes vertes, Laminites calcaires et des lumachelles ;
- Un niveau de grés et une alternance de lumachelles et de marnes vertes et de calcaires ;
- Des marnes vertes entrecoupées par des gypses et des bancs de calcaires oolithiques avec
intercalation de lumachelles.
3-Le Crétacé :
Contrairement au Jurassique qui n‘affleure que dans l‘axe du Djebel El Azreg, les dépôts crétacés
sont bien visibles dans la région, surtout dans les synclinaux perchés.
Il est subdivisé en deux ensembles :
- Calcarodolomitique et évaporitique de l‘Albien supérieur au Sénonien ;
- Grés à dragées, du Berriasien supérieur à l‘Albien inférieur.
Selon leurs âges les ensembles du Crétacé sont subdivisés en huit (08) formations :
3. 1. Crétacé inférieur :
3. 1. 1. Berriasien : d‘une épaisseur de 60m, il est constitué d‘une alternance de bancs calcaires
oolithiques lumachelliques et de marnes vertes.
3. 1. 2. Vallenginien-Barremien : d‘une épaisseur moyenne de 850m environs. On y trouve de bas en
haut :
- Des séries marno- calcaire fossilifères (fin du Jurassique) ;
- Des argiles et des marnes de couleurs variées ;
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
340 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
- Des argiles siliceuses rouges verdâtres;
- Des cargneules associées à des niveaux gypseux ;
- Des silts, des grés fins à ripples laminés et des micros stratifications obliques ;
- Des grés en stratifications en auges ;
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Fig. 01 : SERIE DE LAGHOUAT.
- Des grés grossiers à quartz, de grandes stratifications obliques et des fragments de végétaux.
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
341 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
3. 1. 3. Aptien : d‘une épaisseur de l‘ordre de 50 à 60m, il est marqué par des dépôts d‘argiles et de
gypses avec des niveaux de calcaires à concrétion de calcite, la barre calcaire de l‘Aptien constitue un
ressaut dans la masse puissante des grés de Laghouat.
3. 1. 4. Albien inférieur : d‘une épaisseur de l‘ordre de 130m avec un maximum de 250m au Djebel
Milok. Le passage de la barre calcaire de l‘Aptien aux grés à dragées de l‘Albien se fait par
l‘intermédiaire d‘une série argilo-silteuse à intercalations gréseuses et cargneulisantes d‘une trentaine de
mètres.
3. 1. 5. Albien supérieur : d‘une épaisseur de 100 à 150m, c‘est une formation calcaireo-gréseuse à
passé marneux. Elle comporte les faciès suivants :
- Calcaires en plaquettes peut épais fossilifères ;
- Grés tendres jaunâtres ;
- Marnes verdâtres.
3. 2. Crétacé supérieur :
3. 2. 1. Cénomanien : cette formation comporte des marnes gypseuses et des bancs calcaires
dolomitiques. Le gypse est associé à des marnes vertes avec des passés dolomitiques. Ces formations
constituent la série de Milok, son épaisseur varie de 140 à 200m.
3. 2. 2. Turonien : d‘une épaisseur moyenne de 130 à 300m.Il est composé par des dolomies et des
calcaires dolomitiques. Ces formations ressortent dans le paysage sous forme de corniche avec une
pente relativement faible.
3. 2. 3. Sénonien : d‘une épaisseur moyenne de 250m, elle diminue rapidement dans le sens Est-Ouest.
Dans les synclinaux perchés (Dj Dakhla et Dj Milok) des formations du Sénonien, très peu visible sous
le recouvrement tertiaire et quaternaire. Elle comporte trois ensembles qui sont de bas en haut :
- Un ensemble de gypse et de craquelle avec de petit bancs de calcaires ;
- Une barre de calcaire épais de 60 m et des grés ;
- Massif à brèches, associées constituées par trois ensembles ;
- Calcaires crayeux et calcaires lacustres à gastéropodes.
4. Tertiaire continental :
Ce sont des formations de 600m voir plus, déposées lors du retour de la mer.
On retrouve au dessus des brèches à microdium, qui vraisemblablement appartiennent déjà au Tertiaire,
les dépôts suivants :
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
342 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
-Environs 30m d‘argiles brunes et des grés à la base ;
- Puis vient une série de 250 à 300m d‘argiles, sable et de grés.
- Enfin, une série détritique grossière, qui commence par des canglomerats et se termine par des
sables et argiles rouges.
5. Quaternaire :
Constitué par des alluvions fluviatiles à faciès gravelo-sableu, des limons, et des poudingues. Ils sont
subdivisés en trois périodes :
5. 1. Quaternaire ancien : D‘après M.Chettih, il est subdivisé du point de vue morphologique en deux
niveaux :
- La haute surface formée de poudingues à ciment calcaire et d‘épaisseur variable ;
- Le glacis du Quaternaire ancien constitué par des galets et une épaisse croûte de calcaire. Ce
glacis est bien conservé dans la région de Tadmait et au Sud de la vallée de l‘Oued M‘zi.
5. 2. Quaternaire moyen : Au cours du Quaternaire moyen deux glacis ont étés aménagés :
- Le premier glacis est mieux représenté dans la région de Tademaït, il est bien individualisé
sous forme d‘une longue lanière dont la croûte sommitale enrobe une nappe de galets ;
- Le deuxième glacis est bien fossilisé par une croûte calcaire surmontant une nappe de galets
hétérométriques.
Dans la partie méridionale, la terrasse est à 5 mètres au dessus des écoulements actuels,en aval de
Laghouat , elle tend à se confondre avec la nappe alluviale du Quaternaire récent et à disparaître même
à certains endroits sous le remblaiement.
5. 3. Quaternaire récent : Il est représenté par un glacis d‘âge Soltanien.
L‘oscillation climatique pendant cette période à façonné un niveau morphologique dont la
couverture caillouteuse est constituée par des débris de roches consolidées par un encroûtement calcaire
léger.
Au Fini Soltanien, un remblaiement formé de sables, de marnes, de grés fins consolidés d‘une lentille
de calcaire lacustre et de petits bancs de galets anguleux.
Au Gharbien, de basses terrasses représentées par des alluvions gris-bruns à lentilles de galets bien
arrondis, au Nord de la partie méridionale.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
343 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
4- Caractéristiques hydrogéologiques des formations (Tab. 01) :
Du point de vue hydrogéologique, la vallée de l‘Oued M‘zi est constituée de plusieurs aquifère
distincts, le système de nappe superposées du Crétacé est constitué de haut en bas de :
La nappe du Sénonien :à terrains perméables d‘une épaisseur de 250m ;
La nappe du Turonien : à terrains perméables et à eau potable, d‘une épaisseur de 130m ;
La nappe du Cénomanien : constituée par des terrains imperméables ;
L‘Albien supérieur : se sont des terrains perméables à au potables ;
Le Barrémien-Aptien-Albien inférieur: à terrains très perméables, d‘une épaisseur moyenne de 10m ;
Ce système se rencontre dans les synclinaux de djebel Milok et djebel Dakhla et dans les collines
au Sud de Laghouat.
Au dessus de ces formations, un autre système aquifère Mio-Plio-Quaternaire s‘est met en place,
constitué :
Une formation Mio-Pliocène, d‘une épaisseur moyenne de 500m, formées essentiellement d‘argiles
sableuses à quelques bancs de calcaires ;
Au dessus on a des un remplissage alluvionnaire d‘âge Quaternaire, d‘une épaisseur de 5 à 20m ;
Ce complexe constitue l‘aquifère le plus important et le plus exploité dans la vallée du M‘zi.
5- Etude géophysique par sondages électriques verticaux :
Dans le cadre de l‘étude hydrogéologique de la vallée de l‘Oued M‘zi, et à fin de déterminer
l‘épaisseur et la nature du remplissage Mio-Plio-Qnatarnaire. Nous avons pris en considération des
travaux géophysique réalisés en 1975 par la Strojex-Port-Prague et supervisés par L‘ANRA d‘Alger,
ainsi qu‘une étude géophysique, plus récente, par sondage électrique verticaux site Taounza-Kabeg,
réalisé par L‘ENAGEO en 2002. (Fig. 02)
- Travaux réalisées par la Strojex-Port-Prague (1975)
300 sondages effectuées dans la vallée du M‘zi, répartie en (40) profils, séparé par une distance
de 250 à 500m ;
De plus (03) sondages étalons ont été effectués, réalisées sur des forages situés à 400m en aval
du pont de Laghouat entre les profils 12 et 13.
- travaux réalisées par l‟entreprise nationale de géophysique (ENAGEO) 2002 :
Etude géophysique par sondages électriques verticaux site Taounza- Kabeg.
Etude géophysique par sondage électriques verticaux site Taounza.
Tab. 01: Log hydrogéologique (d’après M. Chettih, 1994) Modifié d’après les données de 2006
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
344 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
5- 1- Comparaison et interprétation :
Epaisseur
(m)
Etage Lithologie Perméabilité Hydrogéologie
Quaternaire Alluvions
limono sableuses
Perméable Circulation
d’interstices
500 Mio-Pliocène
Sables argileux
et
calcaires
Perméable
Circulation
d’interstices et
de fissures
250 Sénonien Calcaires et
argiles gypsifères
Perméabilité de
fissure Circulation de
fissure
140 Cénomanien Argiles
gypsifères Imperméable Substratum
100 Albien
supérieur
Calcaro-gréseux Perméabilité de
fissure
130 Turonien Calcaires
dolomitiques
Perméabilité de
fissure
130
50
350
à
400
Albien
inférieur
Argileux
Gréseux Perméable
Imperméable Aptien
Barrémien Gréseux Perméable
Aquifère
multicouche
Circulations
d’interstices, de
fissures
Perméable
Imperméable 20 Argiles
Log
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
345 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
518000 522000 526000 530000 534000 538000 542000 546000
350000
354000
358000
P29
P21
P26P24
P22
P27
P23
P28
P20
F33
F3
F1
F31
F14
F17
F25
F34
F2
F4 F5
F7
F9
F10F11
F12
F13
F15
F16
F18A1'
A2'
A3'
A4'
B1'
B2'
B3'
B4'
B5'
A1
A2
A3
A4
A5
B1
B2
B3
B4
B5
C1
C2
C3
C4
C5
D1
D2
D3
D4
D5
E1
E2
E3
E4
E5
F1
F2
F3
F4
F5
G2
G3
G4
G5
H2
H3
H4
H5
I1
I2
I3
I4
J1
J2
J3
J4
K1
K2
K3
K4
L1
L2
L3
Légende:
Quaternaire: Cretace:
Accumulations sableuses
Dépots actuels
Quaternaire recent
Quaternaire moyen
Quaternaire ancien
Sénonien
Turonien
Cénomanien
Albien supérieur
Aptien
C3-5
C2
C1
n7
n5q1-2
q3-4
q5-6
q7
q7
q7
q7
q7
q5-6
q5-6
q5-6
q5-6
q5-6
q5-6q5-6q5-6
q5-6
q1-2
q1-2
q1-2
q1-2
q1-2
q3-4
q3-4 q3-4q3-4 q3-4
q3-4q3-4
q3-4
q3-4
q3-4q3-4
C2
C2
C1
n7
C3-5 n5C
2
LAGHOUAT
Bled el Fatha
El Mekharreg
Ksar el Hirane
Ksar Kabeg
Taouennza
El Assafia
Oued M' ZI
Fig.V.11: Carte des sondages éléctriques éffectué dans la valléee de l'Oued M'ZI ( 1975 et 2002).
Puits et son numéro avec la profondeur de l'eau
Forage et son numéro
Réseau hydrographique
0km 2km 4km
Sondage éléctrique (2002)
Profil des sondages éléctriques (étude de 2002)
Profil des sondages éléctrique et son numéro (étude de 1975).
34
23 24
25
2526 27
28
29 30
3132
3334
35
36 37
38 39
Etant donné que l‘on dispose des cartes des sondages électriques des deux études (1975 et 2002),
on a comparé les résultats de quelques coupes, précisément aux points de croisements des coupes.
De plus on a comparé et complété, les coupes géo-életriques avec les données géologiques fournis par
les logs lithologiques de quelques forages, lorsque ces derniers sont disponibles (forages réalisés et
repartis dans la région de Taounza et Ksar Kabeg).
- On remarque que certaines coupes passent par un ou deux forages, d‘autres à proximité, mais la
plus part des coupes se trouve loin de forage.
Fig. 02 : carte des sondages électriques verticaux effectués dans la vallée de l‟Oued M‟Zi
(1975 2002)
5- 1- 1- Coupes (32), (E) avec les forages (F10) et (F12) :
En se basant sur les logs lithologiques que présentes les forages F10 et F12 situés au niveau de Taounza,
on peut dire que la coupe E présente trois terrains :
a- une couche superficielle d‘une résistivité qui va de 60 à 250 ohm.m, représentant les formations
alluvionnaires du Quaternaire formé par :
Silts et limons ;
Alluvions moyens et conglomérats ;
A la base se sont mis en place des galets et graviers.
Cette couche présente une épaisseur variable et qui atteint 40m (F10).
b- une couche plus importante, d‘une épaisseur maximum de 550m (en E2), d‘âge Mio-Pliocène,
présentant des résistivités plus faibles (de 10 à 45 Ohm.m), ce niveau est constitué de :
Une intercalation d‘argile, argiles gréseux et de sables argileux, sables fins à moyens ;
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
346 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Sables argileux et sables moyens avec quelques formations argileuses et marneuses ;
Argiles sableuses ;
En fin on trouve une alternance de sables argileux, sable fin à moyens et d‘argiles sableuses.
c- Un substratum très résistant (de 160 à 245 Ohm.m).
Cette coupe montre que le Quaternaire disparaît au NNW où le Mio-Pliocène affleure en surface.
- La coupe 32 présente les mêmes formations.
5- 1- 2- Coupes (34), (F) avec le forage (F4) :
Tout en se basant sur le forage F4, la coupe 34 montre la superposition de deux formations présentant :
a -Des terrains Quaternaires avec une épaisseur qui va de 15m à environs 45m formés par :
Limons, silts fins et sable ;
Sables grossiers, galets et graviers ;
En fin vient des galets, graviers et sables.
b -Au dessous s‘est mit en place des formations Mio-Pliocène d‘une épaisseur d‘environs 210 m,
constitués par :
Un niveau formé par environs 20m d‘argiles sableuses et d‘argiles rouges imperméables ;
Une formation gréseuse (grès fin et argiles gréseuses, grès grossiers et moyens et des grès
sableux) de 50m d‘épaisseur.
Formation sableuse de 80m (sables fin homo métrique, sables grossiers aquifères, sables avec
des grès fins et grossiers).
Tout en dessous, s‘est mit en place, un niveau de 70m formé de sable moyen à intercalation
d‘élément de calcaire, graviers, calcaire lacustre et des intercalations argileuses.
5- 1- 3- Les coupes (37) et (H) :
Ces deux coupes s‘entrecroisent au niveau de H4.
La coupe 37 montre au niveau de ce point la disparition du Quaternaire et l‘affleurement des terrains
Mio-Pliocène, et cela est confirmé par la coupe (H) qui ne présente que deux terrains :
Un Mio-Pliocène affleurant et peut résistant (20 à 40 Ohm.m) avec une épaisseur qui atteint
250m (H2) ;
Un substratum très résistant.
5- 1- 4- La coupe B :
La coupe B montre la superposition de trois terrains de résistivités différentes :
Une couche superficielle de 50 m et de résistivité de 50 à 85 Ohm.m, mais qui atteint 265m à la
bordure NNW , cette formation correspondrait, selon la coupe 27 à des dépôts alluvionnaires du
Quaternaires ;
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
347 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Au dessous on a une formation en endulation, peut résistante (15 à 25 Ohm.m) qui serait (selon
la coupe 27) des dépôts Mio-Pliocène, avec des épaisseurs qui varies de 100m (B2) à 480m
(B3). Cette formation est constituée de niveau gréseux à intercalation d‘argiles gréseuses.
En fin un substratum très résistant de 70 à 250 Ohm.m.
5- 1- 5- Les coupes (G), (H), (I), (J), en aval de la zone d‟étude (Fig.III.13 et 14)
Ces coupes présentent deux terrains :
Une formation superficielle conductrice (10 à 45 Ohm.m), et qui est d‘une épaisseur de 250m
(I3) au niveau de Ksar Kabeg (I2).
Ces terrains recouvrent le toit d‘une couche présentant des résistivités très élevées qui
atteindraient des valeurs de 800 Ohm.m en quelques endroits, ces formations constituent un
substratum sans intérêt hydrogéologique.
- Selon ces coupes et les coupes complétées par des forages (E, F10, F12) on peut dire que la zone
orientale présentée par ces quatre coupes, les terrains aquifères du Mio-Pliocène affleurent en surface et
donc disparaissions des formations Quaternaires.
6- Evolution du faciès chimique dans le temps :
Le but de cette étude est de voir l‘évolution du chimisme de l‘eau dans le temps dans notre zone
d‘étude, et pour cela on s‘est basé sur notre étude faite au cours du mois de juin 2006, ainsi que sur
d‘anciennes études (1980, 1994, 2002).
La comparaison des résultats des analyses chimiques est réalisée à l‘aide de :
- La classification d‘après les formules caractéristiques de Stabler ;
-La classification des eaux en utilisant les diagrammes semi-logarithmiques de SCHOELLER
BERKALLOF des périodes 1980 et 2006.
6- 1- Comparaison des cartes des faciès chimiques (2002-2006) :
La comparaison des cartes d‘iso faciès (fig. VI.18, 19) des compagnes de 2002 et 2006, établies à
partir de la classification de Stabler permet de tirer les conclusions suivantes :
Allure du substratum
Quaternaire
Echelle :
Verticale : 1/10 000
Longitudinal : 1/100 000
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
348 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
- Le faciès sulfaté calcique représentait 83.33% de la zone d‘étude en 2002, pour 2006 il représente
64.7%, donc ce faciès reste le faciès dominant pour les eaux de la région de notre étude.
- On souligne un changement de faciès au niveau de Taounza, d‘un faciès chimique sulfaté sodique en
2002 à un faciès sulfaté calcique.
- Apparition de 2 nouveaux faciès au niveau de point bien précis il s‘agit du faciès chloruré calcique au
point P26, et du faciès bicarbonaté calcique au point P28.
6- 2-Diagrammes de Shoeller-Berkalloff (1980-2006) :
Les figures (fig.VI.20.21.22,23), représentent les teneurs en éléments chimiques de chaque région
du secteur d‘étude, il s‘agit des teneurs chimiques de quelques échantillons analysés en 1980 et d‘autres
en 2006.
Nous observons à partir des figures que les eaux du Quaternaire (1980) sont plus chargées en minéraux
que les eaux du MioPliocéne (2006), ceci peut s‘expliquer par :
La forte évaporation à laquelle est soumise l‘eau du Quaternaire, contrairement à l‘eau de la
nappe du MioPliocéne qui est plus profonde donc moins soumise à ce phénomène climatique ;
L‘infiltration des eaux de pluies dans la nappe du MioPliocéne fait que celle-ci soit mois
concentrées en élément chimiques.
Il existerait d‘après A.Hannachi (relation entre aquifères superficielles et aquifères profonds de la
vallée de oued M‘zi, 1980), une relation entre tous ces différents types d‘eau ; il semblerait que les eaux
souterraines de la région d‘étude proviendrait pour leurs grande part de mélanges entre eaux profondes
et anciennes transitant dans le continental intercalaire, avec des proportions plus ou moins importantes
d‘eau superficielle récente.
Les résultats obtenus sont mentionnés dans le tableau suivant :
Région
Années
1980
Nappe alluviale
1994
Nappe alluviale
2002
Nappe
MioPliocéne
2006
Nappe
MioPliocéne
Pont de
Laghouat-
Mekhareg
Sulfaté calcique et
magnésien
127 /478
Sulfaté calcique
P20
Sulfaté
calcique
Fm
Sulfaté calcique
P20
Taounza
Sulfaté calcique et
magnésien
110/479
Sulfaté calcique
P72
Sulfaté
sodique
F4
Sulfaté
calcique,F17
Bicarbonaté
calcique
P26
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
349 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Ksar El
Hirane
Chloruré sulfaté
magnésien
P166/479
Bicarbonaté
calcique
P54/479
Sulfaté sodique
F60
Chloruré calcique
et magnésien
Sulfaté
calcique
FH
Chloruré calcique
P28
Sulfaté sodique
F3
Ksar Kabeg
Sulfaté chloruré
magnésien et
sodique
274/479
Chloruré calcique
et magnésien
Sulfaté magnésien
P46
Sulfaté
calcique
F13
Sulfaté calcique
F31
Tab. 02 : récapitulatif des résultats.
Conclusion générale :
La région de Laghouat représente une zone de transition entre l‘Atlas saharien à terrains
secondaire (Jurassique et Crétacé) et la Plate-forme saharienne à remplissage Mio-Pliocène et
Quaternaire reposant sur des terrains secondaires.
L‘étude géophysique (1975) couplée avec les nouvelles données (2002) et complétée par les
données de quelques forages, permet de définir une structure schématique simple de la vallée de l‘Oued
M‘zi:
Alluvions Quaternaires : qui est une formation superficielle constituée de dépôts fluvio-éolien
(galets, graviers, sables,…), il présente un niveau aquifère intéressant dans la zone West, au
niveau de Mekhareg, contrairement à la zone Est, où il est complètement absent en quelques
endroits, l‘épaisseur décroissante d‘Ouest vers l‘Est de ce niveau aquifère et la salinité de ces
eaux croissante vers l‘Est, diminue nettement son importance.
Les argiles rouges faiblement sableuses d‘âge Mio-Pliocène, constituent le substratum de cette
formation.
Le remplissage Mio-Pliocène : constitué de sables argileux, de calcaires lacustres, de grès et
d‘argiles gypseuses. Ce niveau aquifère devient de plus en plus intéressant grâce à son étendu
et son épaisseur et à cause de la diminution de la qualité des eaux du Quaternaire, mais son
exploitation demande des forages profonds donc un financement plus important.
Les eaux du Mio-Pliocène (2006), comparé à l‘étude de 2002, ont subis des changements qui se
résument par l‘évolution du faciès chimique sulfaté sodique vers le faciès sulfaté calcique au niveau de
Taounza, ainsi que l‘apparition des faciès chloruré calcique et bicarbonaté calcique.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
350 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
En fin pour une meilleure gestion des ressources hydriques de la région on juge nécessaire un bon
maintien des ouvrages (en particulier les forages) pour limiter le contacte entre les deux nappes
(superficielle à eau salée et profonde), de plus sensibiliser les paysans de la vallée de l‘état de cette
source vitale.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
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351 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
352 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
MODELISATION DES ECOULEMENTS SOUTERRAINS DE LA VALLEE ALLUVIALE DE
L‟OUED SEBAOU
(NORD-EST ALGERIE)
Fatiha HADJOU et Mohamed MESBAH.
Département de Géologie, Faculté des Sciences de la Terre, de Géographie et de l‘Aménagement du
Territoire (FSTGAT), Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediène. BP 32 El Alia,
Bab Ezzouar, Alger, Algérie.
Résumé
La vallée du Sébaou connaît un important développement démographique et socio-économique.
L‘eau souterraine est la ressource majeure pour une population croissante, soutient les activités
agricoles, industrielles et assure l‘approvisionnement en eau potable. Cependant, la demande en
eau ne cesse d'augmenter; toutefois, l‘irrégularité et la diminution de la pluviosité depuis l‘année
1976 ont entraîné une nette réduction des apports. Parallèlement, l‘oued Sébaou subit une
dégradation significative dans le secteur aval de la nappe, par la menace de l‘avancée du biseau
salé. Face à cette situation alarmante des eaux souterraines, un programme de gestion et de
protection s‘impose. L‘objectif de cette étude est axé sur une approche appliquée de simulation
des écoulements souterrains. Nous avons construit un modèle en régime permanent et transitoire
de la nappe alluviale du Sébaou. Son principe consiste en la simulation de plusieurs cas de
scénarios qui permettront de visualiser l‘évolution des rabattements en fonction des débits
extraits croissants.
Mots clés : Hydrogéologie, Aquifère alluvial, modèle d‘écoulement souterrain, vallée de l‘oued
Sébaou.
Introduction
L‘étude sur le fonctionnement hydrologique et hydrogéologique de la nappe alluviale du Sébaou,
contribue en partie à répondre aux nombreuses questions relatives à la nature et au fonctionnement de la
nappe. Le rôle d‘un modèle numérique est d‘intégrer toutes les données disponibles, d‘approximer de
façon logiques et fiable les données manquantes afin de fournir une réponse globale montrant toutes les
tendances de la nappe en régime permanent ou transitoire. Son principe consiste en la simulation de
plusieurs cas de scénarios qui permettent de visualiser l‘évolution des rabattements en fonction des
débits extraits.
I. Contexte hydrogéologique général
La plaine alluviale de l‘oued Sébaou se localise à 80Km à l‘Est d‘Alger et couvre une superficie de
2500 Km². La lithologie et la tectonique ont imposé une grande diversité de paysages où se côtoient des
reliefs parallèles d‘orientation Est- Ouest et des dépressions renfermant des plaines étirées, plus
étendues vers l‘aval. A l‘exception des formations perméables de la chaîne calcaire et des alluvions de
l‘oued Sébaou, les formations du bassin versant sont souvent imperméables.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
353 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
La vallée de l‘oued Sébaou appartient à la branche sud méditerranéenne de l‘orogène alpine. Elle
s‘étend d‘Azazga à Dellys et occupe la grande zone synclinale miocène au nord de la grande Kabylie.
1. Formations Quaternaires :
Le Quaternaire est représenté par des formations marines et continentales : éboulis, dépôts de pente,
cônes de déjection et des dunes récentes. Il s‘étend sur envions 80Km de Djebel Bouberoune jusqu‘à
l‘embouchure. La largeur de la vallée du Sébaou est approximativement de 500m à l‘entrée des gorges
de Belloua et à l‘aval de Dar El Beïda, atteint les 2000m aux zones de confluences de l‘oued Sébaou
avec les principaux affluents. Les alluvions Quaternaire de la plaine du Sébaou constituent le réservoir
le plus important de la région. Par ailleurs, l‘approvisionnement en eau potable est assuré dans sa
majorité par les ouvrages hydrauliques implantés dans ce niveau.
II. Paramètres climatologiques et hydrologiques
La région du Sébaou est soumise à l‘influence d‘un climat méditerranéen, caractérisé par des
précipitations d‘origine cyclonique. Le régime des cours d‘eau est caractérisé par une alternance de
crues courtes et brutales.
La lame d‘eau moyenne annuelle précipitée à l‘échelle du bassin versant est estimée à 888mm. Les
températures maximales sont enregistrées au mois d‘août (26° C), le mois de janvier étant le plus froid
(9° C). L‘ETP est évalué à 833mm. Par ailleurs, la valeur de l‘ETR est de 650mm. Les débits
enregistrés témoignent d‘une irrégularité du régime d‘écoulement, saisonnière et inter- annuelle. Aux
mois de février et mars sont consignés la majorité des écoulements. La valeur attribuée au ruissellement
(R) est de 227mm, ainsi l‘infiltration efficace (I) est estimée à 17mm. La figure 1, résume les résultats
des différents termes de l‘équation du bilan hydrologique du bassin du Sébaou.
L‘analyse des données acquises de cette étude apporte des informations cohérentes, relatives au
comportement hydrologique du bassin du Sébaou. Le fonctionnement global de la vallée est déterminé
par l‘évaluation de certains paramètres, en appliquant diverses formules empiriques. Mais le bilan
hydrologique du Sébaou tel qu‘il est présenté requiert des améliorations. Par conséquent, nous jugeons
utile le recours à la modélisation des écoulements.
Fig. 1 – Éléments du bilan hydrologique du bassin du Sébaou
Fig 1– Different rudiment of hydrologic balance in Sebaou basin
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354 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
III. Modélisation mathématique des écoulements
La meilleure exploitation des données disponibles relatives à une nappe aquifère, est de combiner
celles-ci aux lois physiques appropriées pour former un modèle mathématique.
Le rôle d‘un modèle numérique, est d‘intégrer les données disponibles, d‘approximer de façon logiques
et fiable les données manquantes et de fournir une réponse globale des tendances de la nappe en régime
permanent ou transitoire. L‘objectif habituel d‘une modélisation, est la réalisation des prédictions sur le
comportement du système considéré, en réponse à des sollicitations [Bear, 1993].
Nous avons sélectionné pour l‘analyse et la modélisation de la vallée alluviale du Sébaou, trois états
piézométriques représentatifs du régime permanent. Les cartes de [Y. Chadrine, 1972] pour le haut et le
moyen Sébaou, et une période de septembre 2004 [l‘ANRH] pour le bas Sébaou.
1. Présentation du domaine à modéliser
Le logiciel de modélisation utilisé, est le Processing visual Modflow, c‘est un modèle hydrogéologique
décrivant le transfert hydrique dans un milieu poreux Saturé.
Le code ModFlow résout l‘équation de la diffusivité pour un aquifère captif :
t
hSW
z
hK
zy
hK
yx
hK
xszzyyxx
)()()(
Kxx, Kyy, Kzz sont les conductivités hydrauliques au long des axes, x, y et z [m/s]. h est la charge
hydraulique [m] ; W est le terme source ou perte par unité de volume [l/s]. Ss : est le coefficient
d‘emmagasinement spécifique [l/s] : En nappe libre, S est remplacé par la porosité de drainage, t est le
temps [s]
La vallée alluviale du Sébaou se subdivise en trois régions, le haut, le moyen le bas Sébaou. Djebel
Belloua divise la vallée du Sébaou en deux secteurs indépendants, c‘est une frontière entre deux
structures aux conditions géomorphologiques, géologiques et hydrogéologiques diverses. Le domaine
modélisé est considéré comme une unique couche d‘alluvions, reposant sur un substratum marneux
imperméable. A l‘aval, le domaine est bordé par la mer méditerranée. Les épaisseurs et les profondeurs
de la formation aquifère sont déduites des données de forages. L‘aquifère du haut Sébaou est discrétisé
en 2175 mailles carrées. Nous comptabilisons, un total de 2829 mailles en moyen Sébaou et 2550 dans
le bas Sébaou.
2. Conditions imposées aux limites du domaine
Les formations limitant l‘extension des alluvions quaternaires, tant sur la rive droite que sur la gauche,
correspondent à des limites naturelles imperméables. Cependant, on y impose une limite à flux nul. Une
condition de débit non nul, évaluée par le taux d‘infiltration efficace, est répartie régulièrement sur la
surface du toit de la nappe. Aux mailles rivière du cours de l‘oued Sébaou et ses affluents, est affecté
une limite à potentiel imposé.
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355 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Une condition à potentiel imposé ou condition de Dirichlet est affectée à l‘ensemble des mailles bordant
la mer Méditerranée, à l‘embouchure de l‘oued Sébaou. Cependant, l‘oued est modélisé comme une
charge imposée dont les valeurs sont connues en amont et en aval.
3. Calage du modèle
Le calage du modèle consiste à ajuster aussi finement que possible les réponses calculées par la
machine, aux réactions du milieu naturel, observées dans les mêmes conditions. La qualité du réglage en
régime permanent a pu être appréciée par l‘analyse des écarts entre les piézométries calculées et
mesurées.
En régime permanent
Cette modélisation permet de déterminer les conductivités hydrauliques, considérées comme paramètre
de calage de l‘aquifère alluvial. Les nombreuses modifications de la conductivité hydraulique, à la suite
de chaque simulation ont permis d‘obtenir une piézométrie calculée assez correcte. De légers décalages
des hydroïsoypses sont constatés sur la figure 3, néanmoins les tendances piézométriques de l‘état initial
sont enregistrées. Des points de contrôle sont choisis, afin d‘y comparer les niveaux calculés et mesurés
(figure 2). Des différences sont relevées en certains points d‘eau, cela peut être dû au fait que la nappe
n‘est pas en réel régime permanent.
Fig. 2 – Résultats des charges simulées et mesurées en régime permanent
Fig 2 – Calibration graphs in steady state
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356 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig. 3 – Carte piézométrique de la nappe alluviale du bas Sébaou simulée en régime permanent
(septembre, 2004)
Fig 3– Piezometrical map of alluvial slick of lower Sebaou simulate in steady state (September, 2004)
En régime transitoire
Des simulations successives ont été testées, au fur et à mesure que l‘on augmente le débit prélevé sur
une période d‘exploitation, d‘environs 45 années.
L‘un des résultats des simulations en transitoire, est de montrer que la piézométrie de la nappe alluviale
du Sébaou, est totalement dépendante de l‘arrêt ou de la mise en route des pompages. Nous avons
essayé de comparer l‘évolution de la piézométrie, de quelques points de prélèvements, pris
respectivement à l‘aval, au centre et à l‘amont de chaque vallée alluviale. Les tableaux 1 à 3 donnent les
variations du niveau piézométrique (en côte N.G.A).
a) Haut Sébaou
Les débits de captage sont variables, avec un maximum 11,22 Mm3/an. Nous avons simulé trois cas de
scénarios d‘exploitation de la nappe, avec les débits de pompage insérés en tableau 1. Après 15 années
d‘exploitation, les rabattements sont plus importants, à l‘aval la baisse dépasse les 10m. On notera
l‘assèchement de quatre puits, situés à l‘amont de la nappe, ce qui pourrait être lié aux forts gradients
hydrauliques dans cette zone et aux faibles épaisseurs de la nappe.
Tableau 1 – : Cas de scénarios et variations des niveaux piézométriques de la nappe du haut Sébaou
Table 1 – Main scenario cases and piezometrical level of upper Sebaou alluvial slick
Haut Sébaou
Forage
Débit de pompage (l/s) *Charge piézométrique (m)
Cas** Cas 1 Cas 2 Cas 3 Cas** Cas 1 Cas 2 Cas 3
1972 1982 1987 2017 1972 1982 1987 2017
ET6 9 10 11,5 13,5 80,9 80,9 96,6 93
SM2 8 9 10 12 81 81 96,6 93
TM1 10 11,5 12,5 15 95,7 95,7 97 93,2
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357 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
F12-5 1 1,5 2,5 5 100 100 96,8 93,2
FR3 3 3,5 4,5 5,5 119 119 asséché asséché
W58 10 11,5 12,5 15 111,7 111,7 asséché asséché
* les données sont en côte N.G.A ; ** régime permanent
Tableau 2 – : Principaux cas de scénarios et variations des niveaux piézométriques de la nappe alluviale
du moyen Sébaou
Table 2– Main scenario cases and piezometrical level of medium Sebaou alluvial slick
Moyen Sébaou
Forage
Débit de pompage (l/s) *Charge piézométrique (m)
Cas** Cas1 Cas 2 Cas 3 Cas** Cas 1 Cas 2 Cas 3
1972 1982 1987 2017 1972 1982 1987 2017
W14 70 78,5 87,5 105 29,7 29,7 31 30,7
F1-2 57 64 71,3 85,5 33,6 33,6 31 30,7
Wm5 50 56 62,5 75 42,7 42,7 28 28,7
8A3 28 31,5 35 42 45,9 45,9 asséché asséché
BA5 40 45 50 60 52,4 52,4 asséché asséché
* les données sont en côte N.G.A ** régime permanent
a) Moyen Sébaou
Les ouvrages de captage de la nappe du moyen Sébaou, sont répartis par champs de captage assez
proche de l‘axe de l‘oued principal. Le débit global de captage de l‘aquifère est estimé à 63,72 Mm3/an.
L‘aspect de la piézométrie après 10 années d‘exploitation est semblable à la piézométrie de 1972. Au-
delà de cet intervalle de temps, nous avons enregistré une modification de l‘allure de la piézométrie. Sur
la période avoisinant 30 ans d‘exploitation, cette nappe présente également le phénomène de
l‘assèchement des puits dans la partie amont et près du verrou hydraulique de la cluse de Belloua.
Tableau 3 – : Principaux cas de scénarios et variations des niveaux piézométriques de la nappe alluviale
du bas Sébaou
Table 3 – Main scenario cases and piezometrical level of lower Sebaou alluvial slick
Bas Sébaou
Forage
Débit de pompage (l/s) *Charge piézométrique (m)
Cas** Cas 1 Cas 2 Cas 3 Cas** Cas 1 Cas 2 Cas 3
2004 2009 2014 2016 2004 2009 2014 2016
W9 62 70 77,5 93 6 6 5,5 -3
Fir-vas1 30 34 37,5 45 10 8,9 7,8 -3,9
F7 80 90 100 120 14,2 10,6 9,3 -3,6
F8c 60 67,5 75 90 16,4 12,9 11,4 -3,2
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358 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Wb2 14 16 17,5 21 20,3 18,6 17,4 3,5
* les données sont en côte N.G.A ** régime permanent
a) Bas Sébaou
Le débit maximum d‘exploitation est de 53,3 Mm3/an. Avec les prélèvements mentionnés en tableau 3,
les niveaux piézométriques ont baissé légèrement sur 5 ans à l‘embouchure Le cas 3 (figure 4), montre
qu‘après 12 ans d‘exploitation intense, le sens d‘écoulement des eaux souterraines, s‘est inversé à
l‘embouchure. Nous percevons un appel d‘eau de mer vers la nappe, qui atteigne la région de Ben
Choud. Il convient de ce fait, de limiter les prélèvements dans le secteur aval de la nappe et d‘éviter
toute implantation d‘ouvrage de pompage à l‘embouchure de l‘oued Sébaou.
4. Bilan du modèle
En régime permanent :
Le bilan en régime permanent, de la nappe alluviale du Sébaou, met en évidence un système penchant à
l‘équilibre, puisque la somme des flux entrants est équivalente à la somme des flux sortants. Les
résultats du bilan des flux en régime permanent, restitués par le modèle sont insérés dans le tableau 4.
En régime transitoire :
Le bilan de la nappe alluviale tend à l‘équilibre, que ce soit pour le haut, le moyen ou le bas Sébaou.
Toutefois, l‘examen du tableau 5, montre qu‘il existe une alimentation de l‘oued par la nappe dans le
moyen et le bas Sébaou, puisque les flux sortants de la nappe sont légèrement supérieurs aux flux
entrants. D'autre part dans le haut Sébaou, le flux entraîné vers la nappe est supérieur à celui qui en sort.
Fig. 4 – Carte piézométrique simulée en régime transitoire de la nappe alluviale du bas Sébaou en
[septembre, 2014; cas 2 (à gauche)] et [septembre, 2016; cas 3 (à droite)].
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359 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Fig 4 – Piezometrical map of alluvial slick of lower Sebaou simulate in transient flow [September,
2014; case 2(on the left)] and [September, 2016; case 3(on the right)].
Tableau 4 – : Bilan du modèle en régime permanent
Table 4 – Model water balance in steady state flow
Haut Sébaou
Emmagasinement Charge
imposée
Prélèvement Maille
rivière
Recharge Total
Entrée 0 0 0 7036625 5207,247 7041832
Sortie 0 0 20036 7022123 0 7042159
Entrée-
sortie
-327
Moyen Sébaou
Entrée 0 0 0 2872132 1757,2 2873889
Sortie 0 0 131375 2742431 0 2873806
Entrée-
sortie
83
Bas Sébaou
Entrée 0 0 0 839900 3292,8 843190
Sortie 0 29629,33 141255 672342,2 0 843230
Entrée-
sortie
-40
* les données de flux sont en m3 /jour
Tableau 5 – : Bilan du modèle simulé en régime transitoire
Table 5– Model water balance simulate in transient flow
Haut Sébaou
Emmagasinement Charge
imposée
Prélèvement Maille
rivière
Recharge Total
Entrée 653,5455 0 0 0 0 653,5455
Sortie 0 0 653 0 0 653
Entrée- sortie 0,5455
Erreur dans le 0,080
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360 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
bilan (%)
Moyen Sébaou
Entrée 155,7867 0 0 0 0 155,7867
Sortie 142.8877
0 13 0 0 155,8877
Entrée- sortie -0,1010
Erreur dans le
bilan (%)
0,060
Bas Sébaou
Entrée 106072,2 35177,02 0 0 0 141249,2
Sortie 0 0 141255 0 0 141255
Entrée- sortie -
5,812500
Erreur dans le
bilan (%)
0
* les données de flux sont en m3 /jour
Conclusion
La vallée alluviale du Sébaou se situe à l‘Est- Sud Est d‘Alger, Elle est de forme allongée et couvre une
superficie de 2500 Km².Les grandes unités géologiques se résument aux formations cristallophylliennes
d‘âge protérozoïque et paléozoïque du socle kabyle. Les formations du jurassique et Crétacé du massif
du Djurdjura et enfin les formations alluvionnaire du Quaternaire.
Les caractéristiques hydrologiques de la zone d‘étude, montrent que le bassin bénéficie d‘une pluviosité
importante augmentant de l‘Ouest à l‘Est. Le bassin du Sébaou est caractérisé par un climat humide
avec une influence marine dans le bas Sébaou.
Le travail de modélisation via le logiciel Visual MODFLOW, avait pour objectif de comprendre les
écoulements et de quantifier les flux de transfert au sein de la nappe alluviale du Sébaou. Dans ce
contexte, la démarche adoptée au cours de la modélisation est d‘acquérir des connaissances sur le
fonctionnement de la nappe en régime permanent et transitoire. La modélisation de la nappe alluviale du
Sébaou s‘est avérée globalement satisfaisante. Les simulations effectuées en régime transitoire,
permettent de bien rendre compte de la dynamique des nappes face à l‘accroissement des débits
prélevés.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
361 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
En conclusion, la mise en œuvre de ce modèle mathématique nous a conduit à évaluer sommairement
les potentialités de l‘aquifère et de localiser les zones d‘extension des cônes de pompage ainsi que les
zones à risque de contamination dans le bas Sébaou.
Références bibliographiques
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Kabylie). Mémoire d‘ingénieur, IST-USTHB, 208p.
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Seltzer P. (1946) — Le climat de l‘Algérie. Université d‘Alger, 219p
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
362 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
INTERPRETATION DES ESSAIS HYDRAULIQUES DANS LES GRANITES FISSURES ET
ALTERES DE MAHESHWARAM PAR LA METHODE „DISCRET FRACTURE NETWORK‟
Fatiha HADJOU
fatihahadjou@yahoo.fr
L‘Inde, un des pays le plus peuplé, connaît une crise croissante de la ressource en eau. A
l‘échelle de l‘Andhra Pradesh (AP) Etat du sud de l‘Inde, les aquifères les plus soumis à la
surexploitation sont constitués de roches granitiques, très présentes dans d‘autres parties du monde. Les
aquifères de socle peuvent offrir de bonnes potentialités en eau quand la fracturation est bien
développée.
Des travaux de recherche sont mis en œuvre dans la perspective de développer la méthodologie
de modélisation de ce type d‘aquifères, pour la détermination de la géométrie du réseau de fractures et
ses propriétés hydrauliques, ainsi que le développement d‘un modèle adapté à ce type de milieu
Le site expérimental retenu pour réaliser ce programme scientifique, est le bassin versant de
Maheshwaram, situé à 30 km de Hyderabad, au sud de l‘Inde.
Le présent travail effectué en milieu fracturé sous couverture altérée est axé principalement sur
l‘interprétation des essais hydrauliques de Maheshwaram par la méthode ‗Discret Fracture Network‘
Via le code numérique FRACAS. Le code utilisé est développé au Centre d‘Informatique et Géologique
de l‘Ecole des Mines de Fontainebleau (CIG) France.
Les résultats obtenus des simulations par le code numérique sont comparés et analysés par les
méthodes analytiques spécifiques aux milieux fissurés (Warren et Root, Barker). Cependant, il est
nécessaire de réunir des informations précises sur la géométrie de la fracturation du site ainsi que des
réponses à des essais courts, pour prédéterminer des ordres de grandeur des paramètres des lois
aléatoires.
Ce procédé présente des possibilités d‘économie de temps et d‘argent car la mise en œuvre de
tests hydrauliques de longue durée est souvent coûteuse.
Mots clés: Hydrogéologie, granites fissurés et altérés, essais hydrauliques, l‘Inde.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
363 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES ELEMENTS TRACES METALLIQUES (ETM) DU MASSIF DE L‟EDOUGH (ANNABA,
N.E ALGERIEN) : UN EXEMPLE DE POLLUTION NATURELLE
Soraya HADJZOBIR
Université Badji Mokhtar, Faculté des Sciences de la Terre,
Laboratoire de Géologie, BP12, 23 000 Annaba, Algérie
shadjzobir@yahoo.fr
Les éléments traces métalliques sont naturellement présents en faible ou très faible concentration dans
les roches. Cependant certains processus géologiques, tel que l‘altération par l‘eau et/ou l‘érosion,
peuvent conduire à leur accumulation et provoquer ainsi une pollution naturelle. La zone étudiée,
localisée dans le massif de l‘Edough, dans la région de Annaba (Algérie), est essentiellement composée
de roches métamorphiques (gneiss et micaschistes) et par endroits de roches mantelliques. Les
échantillons de roches ont été prélevés à 15-20 cm de profondeur et éloignés des zones habitées ou
fréquentées excluant ainsi une possible origine anthropique des éléments traces métalliques. L‘altération
a fragilisé la roche, permettant ainsi la formation de minéraux argileux. Ces derniers sont considérés
comme pièges à éléments. Les roches altérées sont très friables et produisent des poussières ainsi que
des sols qui sont un vecteur important du transfert des métaux de l‘environnement vers l‘organisme. Les
roches du massif de l‘Edough se caractérisent par de fortes teneurs en Ni (326-1658 ppm), Cr (467 à
6784 ppm), Pb (92 à 151 ppm) et Cu (76 à 433 ppm). Toutes les concentrations sont au dessus des
normes internationales. Dans les roches mantelliques les teneurs en Cr et Ni sont jusqu‘à 10 fois
supérieures aux normes admises pour les sols. Cette étude à fait ressortir la présence d‘une pollution
naturelle en ETM.
Mots clés : Pollution naturelle, Elément trace métallique, Altération, Edough, Algérie
INTRODUCTION
La pollution des sites et des sols par les métaux lourds représente un risque important de santé publique
en raison des pathologies variées que peuvent engendrer ces éléments. L‘exposition aux métaux lourds
et/ou aux éléments traces métalliques peut se faire par l‘inhalation de particules, l‘ingestion de poussières
ou de particules de sols. Ces derniers sont un vecteur important du transfert des métaux de
l‘environnement vers l‘organisme. Les métaux toxiques sont naturellement présents en faible ou très
faible concentration dans le sol. Cependant certains processus géologiques peuvent conduire à leur
accumulation et provoquer ainsi une pollution naturelle
CADRE GEOLOGIQUE ET CLIMATIQUE
Le massif de l'Edough est constitué de formations métamorphiques diverses formant une structure
antiforme de direction NE-SW (Fig. 1). Le cœur de l'antiforme, dite "unité inférieure" est composé de
gneiss à biotite et de gneiss oeillés à deux micas avec parfois des bancs de leptynites et de marbres et
des pointements de roches ultrabasiques-basiques [1]. Au-dessus des gneiss vient une unité dite
"intermédiaire" composée de micaschistes avec des bancs métriques de marbres. L'unité supérieure, dite
"série des alternances", est composée principalement par des séricitoschistes, chloritoschistes avec des
bancs centimétriques à métriques de quartzites [2]. Le complexe métamorphique et la couverture
sédimentaire ont été recoupés durant le Miocène par des magmas de composition acide à intermédiaire
avec la mise en place de roches volcaniques. Le massif de l‘Edough a subi un métamorphisme
polycyclique (Fig.1).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
364 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 1. Carte géologique simplifiée du massif de l‘Edough
Le massif se caractérise par un climat de type méditerranéen. La température moyenne annuelle est de
16°C et les précipitations sont abondantes avec un total moyen annuel de 1184mm. Le réseau
hydrographique est très dense et de type dendritique. Les valeurs de l‘index d‘altération météorique ou
CIW (Chemical index of Weathering) [3] montrent que les roches ont subi une importante altération
chimique, CIW varie de 89.67 à 93.88 %. L‘altération de ces roches a conduit à la formation de
minéraux argileux qui sont considérés comme des pièges à éléments traces métalliques.
METHODE
Les analyses des éléments traces ont été exécutées par XRF au laboratoire de l‘Université de Potsdam,
Allemagne.
RESULTATS ET INTERPRETATION
Les résultats des analyses montrent que les teneurs en éléments traces métalliques sont élevés. Les
concentrations oscillent entre des teneurs en Ni (326-1658 ppm), Cr (467 à 6784 ppm), Pb (92 à 151
ppm) et Cu (76 à 433 ppm).
La comparaison des teneurs en ETMs des roches du massif de l‘Edough avec les valeurs admises pour
les sols (Directive Européenne N°86-278) [4] montre qu‘elles sont dans l‘ensemble supérieures aux
valeurs maximales acceptées (Fig.2).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
365 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
0
100
200
300
400
500
600
Echantillons
Ten
eurs
en C
r (p
pm
)
Norme Cr: 150 ppm
0
50
100
150
200
250
300
350
Echantillons
Ten
eurs
en
Ni (p
pm
)
Norme Ni: 50 ppm
0
50
100
150
200
250
Echantillons
Ten
eurs
en
Zn
(pp
m) Norme Zn: 150 ppm
0
50
100
150
200
Echantillons
Ten
eurs
en
Pb
(pp
m)
Norme Pb: 100 ppm
0
100
200
300
400
500
Echantillons
Ten
eurs
en
Cu
(p
pm
)
Norme Cu: 100 ppm
Vivier
Figure 2. Comparaison des teneurs en ETMs des roches du massif de l‘Edough avec les valeurs admises
pour les sols (Directive européenne N°86-278).
La valeur de l‘indice de risque (IR) calculé pour les roches acides montre des valeurs acceptables
pour tous les éléments (Fig.3a). Cependant dans les roches basiques, uniquement le nickel (IR>1.5)
dépasse largement la valeur maximale admise avec IR=1 (Fig.3b). Cet élément a également un impact
négatif très élevé sur l‘organisme des enfants (Fig.3b)
a)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
366 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 3. Valeurs de l‘Indice de Risque (IR) des ETMs: a) dans les roches acides, b) dans les roches
basiques du massif de l‘Edough.
CONCLUSION
Les formations métamorphiques du massif de l‘Edough sont fortement altérées. L‘altération
météorique a abouti à la formation de roches friables et de sols riches en minéraux argileux. Ces
derniers sont des pièges à éléments traces. L‘analyse de ces roches a révélé des teneurs en ETMs au
dessus des normes internationales admises pour les sols. L‘étude de l‘indice de risque (IR) a montré des
valeurs raisonnables pour tous les éléments dans les gneiss et micaschistes. Dans les roches basiques, la
valeur de l‘indice de risque pour le nickel est très élevé (IR>1.5) alors que la valeur maximale
admissible IR=1. Les sols des roches basiques constituent donc un risque de santé pour les jeunes
individus.
REFERENCES
[1] S. Hadj Zobir, R. Laouar. R. and R. Oberhänsli, Les métabasites de Sidi Mohamed (Edough, NE
Algérien): Caractéristiques pétrographiques, minéralogiques et géochimiques. Bulletin Du Service
Géologique National 18, 1, 2007.
[2] J. Hilly, J, Etude géologique du Massif de l'Edough et du Cap de Fer (Est
Constantinois).Publications du Service de la Carte Géologique de l‘Algérie (nouvelle série) 19,
1962, pp. 408.
[3] L. Harnois, The CIW Index: A New chemical index of weathering, Sedimentary Geology, 55, 1988,
pp. 319-322 .
[4] Directive n° 86-278 relative à la protection de l'enviro
b)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
367 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ULTRASOUND IN WATER TREATMENT:
SONOCHEMICAL DECOMPOSITION OF RHODAMINE B IN THE PRESENCE OF
VOLATILE AND NONVOLATILE ORGANIC COMPOUNDS
Oualid HAMDAOUI et Slimane MEROUANI
Laboratory of Environmental Engineering, Department of Process Engineering, Faculty of Engineering,
University of Annaba, P.O. Box 12, 23000 Annaba, Algeria
E-mails: ohamdaoui@yahoo.fr, s.merouani@yahoo.fr.
Sonochemical treatment which combines destruction of the target compounds by free radical
reaction (mainly with •OH radicals) and thermal cleavage is one of the recent advanced oxidation
processes (AOP) and proven to be effective for removing low concentration organic pollutants from
aqueous streams. This work describes the degradation of recalcitrant cationic dye pollutant, Rhodamine
B (RhB), in the presence of several organic compounds of varying volatility (carbon tetrachloride CCl4,
sucrose and glucose) in water by application of 300 kHz and 60 W ultrasonic irradiation waves. The
effects of initial dye concentration and temperature were also examined. It was observed that the RhB
initial degradation rate increased with an increase in initial dye concentration and temperature.
Additionally, the addition of high concentrations of sucrose or glucose in RhB solution had no
practically effect on the degradation of the dye which clearly indicates that ultrasonic irradiation is a
promising process for the removal of RhB from liquids containing sucrose and glucose. It was also
found that the degradation of the dye was accelerated in the presence of CCl4 via the formation of
oxidant chlorine species.
Key-words: water treatment, advanced oxidation processes, Dye, Degradation, Ultrasound, Rhodamine
B.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
368 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
POLLUTION DES REJETS INDUSTRIELS (EAUX, HYDROCARBURES) DANS LA REGION
DE HASSI MESSAOUD (SAHARA ALGERIEN).
PREVENTION, LUTTE ET LEGISLATION.
Mani HANNOUCHE et F. Lilia BENOSMANE
1
Laboratoire de Géologie, Université de Badji Mokhtar, BP 12, Annaba, Algérie.
hannouche_mani@yahoo.fr
La pollution est le phénomène du siècle. La responsabilité des hommes, de leur technique, de
leur système est capable volontairement ou involontairement de provoquer des mutations, de bousculer
les systèmes sans être toujours capable d‘en neutraliser les périls, car les déchets industriels rendent
l‘industrie responsable de pollution multiple (eaux, atmosphère et sols). Le gisement pétrolier de Hassi
Messaoud étudié est situé au Sud-Est du chef-lieu de la wilaya de Ouargla. Ce gisement est la résultante
d‘une histoire paléo-tectonique assez complexe, il se trouve dans la province triasique dont la superficie
est de 280.000 Km2
et qui reste à l‘heure actuelle la région pétrolifère la plus riche d‘Algérie. Le débit
total des rejets est de l‘ordre de 6500 m3 /jour.
De ce fait, la plupart des pays du monde ont été amenés à établir une législation ou une
réglementation, suivant la gravité de danger et suivant la structure politique du pays et souvent, les deux
à la fois.
Cependant, un des aspects les plus inquiétants de la pollution après son action sur la santé
humaine et l‘environnement, est celui de son coût. En effet, il faut envisager cette question sous
plusieurs aspects : d‘une part, les dommages résultants de la pollution et d‘autre part, les
investissements consentis pour la prévention et la lutte contre la pollution ainsi que la recherche
scientifique et technique.
Mots clés : Pollution, Hydrocarbures, Eaux, Industrie, Législation.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
369 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
VILLE DE GHARDAÏA ENTRE PATRIMOINE URBAIN
ET RISQUE D‟INONDATION
Cherif HAOUES et Ahmed AKAKBA
Beaucoup de personnes vit dans écosystèmes fragiles et en déséquilibre, ces derniers sont
souvent négligés et leur importance n‘est pas reconnue à sa juste valeur.
Les multiples risques naturels majeurs auxquels les populations peuvent être confrontées sont
inhérents aux conditions extrêmes de ce milieu, notamment sur le plan géographique et météorologique.
Les inondations qui prennent la forme d‘une véritable crise environnementale témoignent de ce fait
dans la vallée de M‟Zab(Ghardaïa).
Bien qu‘elle soit située dans le sahara septentrional central à 630km d‘Alger, étendue sur
2750000 hectares et classée comme zone de patrimoine international, il n‘en reste pas moins que la
ville de Ghardaïa n‘est pas épargnée vue le caractère torrentiel brutal de son régime hydrologique en
automne et au printemps exprimé souvent par un risque d‘inondation dont l‘ampleur est catastrophique
(inondation d‘octobre 2008), c‘est pourquoi la gestion de ces crises passe inévitablement par la
détermination précise du niveau de vulnérabilité de cette vallée aux risque d‘inondation.
Mots clés : Risques naturels, inondations, vallée de M‘Zab patrimoine international, niveau de
vulnérabilité
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
370 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EFFET DE LA DURETE DES EAUX SUR L‟ELIMINATION DES COMPOSES
ORGANIQUES PHENOLIQUES PAR COAGULATION-FLOCULATION AU SULFATE
D‟ALUMINIUM.
Linda HECINI et Samia ACHOUR
Laboratoire de Recherche en Hydraulique Souterraine et de Surface – LARHYSS –
Faculté des Sciences et Sciences de l'Ingénieur,
Département d'Hydraulique – Université de Biskra ; BP. 145. R.P.07000, Algérie
lindahecini@yahoo.fr ,
samia.achour@Larhyss.net
Les phénols et les composés phénoliques dans l‘environnement et dans l‘eau résultent de la
dégradation de substances naturelles et des pratiques agricoles, ainsi que sont parmi les formes les plus
répandues de polluants chimiques dans les eaux usées industrielles. Ils proviennent principalement des
raffineries de pétrole, d‘usines de conversion du charbon, des produits pétrochimiques, les produits
pharmaceutiques, etc... Ils sont potentiellement toxiques. Il paraît donc essentiel d‘éliminer au mieux
ces composés organiques responsables de l‘instabilité de la qualité de l‘eau dans le temps. Dans les
filières classiques de traitement d‘eaux potable, la coagulation-floculation peut réduire d‘une façon
notable ces substances organiques malgré leur état dissous.
L‘objectif de cette étude est de mettre en lumière le rôle que peuvent jouer les sels minéraux liés
à la dureté de l‘eau lors de la coagulation-floculation au sulfate d‘aluminium sur l‘élimination de
composés phénoliques (phloroglucinol et pyrogallol). Les essais ont été réalisé sur des solutions
synthétiques d‘eau distillée enrichies par les ions de calcium et de magnésium introduits sous
différentes forme (CaCl2, 2H2O ; CaSO4, 2H2O ; CaCO3 ; MgCl2, 6H2O ; MgSO4,7H2O). L‘influence
du pH sera étudiée en particulier.
L‘ajout de sels minéraux semble améliorer les rendements d‘élimination de composés
phénoliques testés et avoir un effet sur la gamme de pH optimal de coagulation.
Une application de ce procédé à des eaux minéraliseés de la région de Biskra (eaux de forage),
aboutit à une amélioration des rendements comparés à ceux de l'eau distillée.
Mots clés : Composés phénoliques, sels minéraux, substances naturelles, coagulation-floculation,
sulfate d‘aluminium.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
371 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE ET MINERALOGIQUE DES AQUIFERES
DE LA BASSE VALLEE DE L'OUED MYA (REGION DE OUARGLA)
Idir Menad HOUARI
Université Kasdi Merbah OUARGLA
houarimenad22@yahoo.fr
La région de Ouargla se situe au Sud-Est algérien, elle appartient au bassin sédimentaire du Sahara
Nord-Est septentrional et fait partir d'un des plus grands déserts du monde, elle recèle d'énormes
réserves d'eaux souterraines. Ces eaux se trouvent sous forme de nappes aquifères encassées dans des
horizons géologiques de différentes profondeurs et épaisseurs.
En l'absence d'une étude détaillée sur la géologie et la lithologie des formations aquifères du
Continental Intercalaire et du Complexe Terminal de cette region, ce travail peut être considéré comme
une contribution à la reconnaissance géologique, lithologique, morphologique et hydrodynamique des
différents aquifères utiles de la cuvette de Ouargla (Continental Intercalaire et Complexe Terminal).
Cette étude se base sur la collecte des données géologiques de la région en exploitant les résultats des
forages qui traversent ces aquifères (forages pétroliers ou forages d'eau), puis le traitement de ces
données à l'aide de l'outil informatique pour aboutir à des logs stratigraphiques et des coupes
géologiques illustrant ces formations aquifères.
Les résultats obtenus révèlent la richesse de ces formations en évaporites qui confèrent aux
eaux une minéralisation excessives, exprimée par de fortes teneurs en chlorures, en sulfates et en
sodium.
Mots clés: Ouargla, Continental intercalaire, Complexe terminal, géologie, aquifère, évaporites.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
372 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
COMPORTEMENT DES EAUX PHREATIQUES SOUS UN SOL SABLEUX NON CULTIVE
(CAS DE LA CUVETTE D‟OUARGLA)
Abdelhak IDDER, Hamid CHELOUFI & Tahar IDDER
Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-arides
Université KASDI Merbah Ouargla
idder_haki@yahoo.fr
Un grand réservoir hydrique souterrain enserre la ville d‘Ouargla. Il est réparti le long d‘une
profonde et large dépression, correspondant à la basse vallée de l‘un des plus grands fleuves fossiles
sahariens : l‘Oued Mya.
Compte tenu de cette situation qui marque l‘importance du volume hydrique de ce réservoir, un suivi de
la qualité des eaux superficielles a été entrepris dans une parcelle naturellement nue, sans actions
anthropiques et sans possibilités de vidange dans le réseau de drainage.
Les principaux résultats des conductivités électriques obtenus dans trois profils explorés (14,84 ; 24,18
et 25,31 dS/m) montrent une évolution de la salinité selon une toposéquence diagonale orientée
Sud/Nord. Cette orientation est similaire au sens de l‘écoulement des eaux souterraines. Ces valeurs des
conductivités électriques sont nettement éloignées de la limite standard de seuil de salinité qui est de 3
dS/m sont bousculées dans la sodicité, d‘où leur classe C5-S3. Par ailleurs, le faciès général chimique
est chloruré sodique et ce pour les trois profils examinés.
Mots clés : Nappe phréatique, salinité, nudité du sol, Ouargla
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
373 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EVOLUTION GEOCHIMIQUE DES SOLUTIONS SALINES DANS UN SOL SABLEUX EN
ZONE ARIDE.
Abdelhak IDDER, Imed NEZLI, Tahar IDDER
Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-arides
Université KASDI Merbah Ouargla
idder_haki@yahoo.fr
Notre étude sur la précipitation saline estivale a concerné un sol sableux naturellement nu. Le sol en
question n‘a jamais connu d‘actions anthropiques ni par sa mise en culture ni par son irrigation. La seule
source hydrique disponible est celle d‘une nappe phréatique excessivement salée.
L‘approche géochimique, en considérant l‘ion chlore comme traceur stable le plus approprié aux
évaporites, montre un ordre précis de précipitation. A partir de log de facteur de concentration Fc≤0,2,
toutes les calcites sont sursaturées, d‘où leurs précipitations prioritaires. Il s‘agit essentiellement de la
calcite (CaCO3), magnésite (Mg CO3) et la dolomite Ca Mg (CO3)2.
Concernant les solutions sulfatées, les précipitations sont observées à partir de log Fc = 1,24, soit pour
des concentrations en ions chlorures > 280 mé/l et pour des concentrations en sulfates dépassant 324
mé/l. Concernant les minéraux solubles, l‘halite (NaCl) semble le minéral le plus proche de la
cristallisation.
Mots clés : Sol nu sableux, précipitations estivales.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
374 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Les conséquences de la surexploitation des ressources d‟eau souterraines sur la dégradation des
conditions environnementales dans les oasis algériennes. Quels remèdes possibles ?
Un cas typique : la ville de Ouargla
IDDER Tahar1, MOGUEDET Gérard
2, IDDER Abdelhak
1, MENSOUS Mohamed
1
1 Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-arides - Université Kasdi Merbah
Ouargla tahar_id@yahoo.fr
2Laboratoire d'Etudes Environnementales des Systèmes Anthropisés (LEESA) – Université d‘Angers
(France)
Résumé
La plus grande majorité des oasis du bas Sahara est actuellement touchée par un problème de remontée
du niveau des eaux de la nappe superficielle causée par les rejets d‘eaux de drainage et d‘eaux
résiduaires urbaines. En effet, l‘augmentation importante de ces rejets, due non seulement à
l‘accroissement des besoins, mais aussi à l'exploitation incontrôlée des ressources hydriques
souterraines, associée à des conditions naturelles particulièrement défavorables, a contribué à faire de
ces oasis un lieu privilégié de stagnation et d‘accumulation des eaux excédentaires qui ont fortement
perturbé les équilibres naturels dans les milieux urbains sahariens, milieux déjà très fragiles où
l‘application des schémas d‘assainissement traditionnels pour évacuer les eaux excédentaires n‘est pas
envisageable. Ce problème d‘excédents hydriques est devenu une véritable menace pour
l‘environnement et les conséquences s'en font ressentir aussi bien en agglomérations qu‘en périphéries
des zones habitées. Ceci se traduit, d'une part, par la présence d‘énormes mares stagnantes qui
engendrent d‘importantes nuisances olfactives et qui favorisent la prolifération d'organismes vecteurs de
maladies, et, d'autre part, par le dépérissement des palmeraies et la dégradation de l‘infrastructure
urbaine.
L‘oasis de Ouargla représente un cas très typique dans lequel la surexploitation des nappes d‘eau
souterraines, aggravée par l‘absence, jusqu‘à une date très récente, d‘un dispositif efficace de gestion de
ces ressources en aval, a conduit à l‘apparition d‘énormes quantités d‘eau excédentaires sui ont
provoqué une remontée importante du niveau de la nappe phréatique.
Des outils rationnels permettant une meilleure prise en charge de ce problème de remontée de la nappe
commencent à voir le jour dans différentes oasis du Sahara algérien. Ces outils ont pour principal
objectif de rétablir un équilibre hydrologique durable pour ces osais. Le modèle de Ouargla sera exposé
afin qu‘il puisse éventuellement servir d‘exemple de gestion aux autres agglomérations sahariennes
affectées par le même phénomène.
Mots clés : Eau et gestion de l‘eau, Assainissement, drainage, écosystème saharien, Oasis de Ouargla
1. Origines et conséquences du phénomène des excédents hydriques à Ouargla
Le problème des excédents hydriques que connaît l‘oasis de Ouargla, et qui est favorisé par les
conditions topographiques, est dû l‘accumulation des eaux de drainage et des eaux résiduaires urbaines.
Il faut noter cependant que c‘est surtout l'exploitation incontrôlée des ressources hydriques souterraines,
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
375 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
sans qu‘aucun dispositif d‘accompagnement efficace ne soit mis en place pour gérer convenablement
ces ressources après utilisation, qui accentué l‘ampleur de ce phénomène d‘excédents hydriques. En
effet, le débit exploité dans la cuvette de Ouargla à partir des différentes aquifères a été pratiquement
multiplié par trois, entre 1888 et 2002, passant de 0,4 m3/s à 0,9 m
3/s, sans qu‘aucun aménagement
adéquat ne soit mis en place pour absorber les eaux résiduaires (Idder, 2007).
Les eaux de drainage, qui constituent la partie la plus importante de ces excédents, sont essentiellement
dues à une sur-utilisation des doses d'irrigation pendant la période hivernale. Un bilan hydrique, basé
sur le calcul des débits d‘eau d‘irrigation utilisés dans chaque secteur irrigué de la palmeraie de Ouargla
et sur la détermination des besoins d'eau maxima des cultures, a montré que le volume excédentaire
d‘eau de drainage serait suffisant pour combler les déficits d'irrigation observés pendant la période
estivale (Idder, 1998), ce qui montre qu‘il existe à la base un problème sérieux de gestion des eaux
d‘irrigation : les volumes d‘eau distribués dans les parcelles ne tiennent pas compte des besoins réels
des plantes irriguées.
La gestion des eaux usées urbaines était, jusqu‘à un passé très récent, confrontée, à son tour, au
problème de l‘absence d‘un système de traitement efficace, permettant d‘écarter tout risque de nuisance
pour l‘homme et son environnement.
L‘ampleur du phénomène des excédents hydriques s‘est considérablement accentuée par l‘absence d‘un
système efficace de collecte et d‘évacuation des ces excédents.
Au centre-ville, en effet, d‘énormes mares d‘eaux usées stagnaient pratiquement en permanence sur les
voies publiques et dans les quartiers populaires. Ces mares se transformaient, en saison chaude, en de
véritables nids à moustiques et autres insectes nuisibles. La situation n‘était point meilleure dans les
palmeraies où les drains, quand ils existent, étaient mal organisés et leur hiérarchie était souvent
aléatoire. À cette mauvaise organisation, s‘ajoutait un manque flagrant d‘entretien. Le réseau était
souvent délaissé et livré à lui-même, et les mauvaises herbes proliféraient gênant, ou obstruant parfois
totalement, les écoulements. Dans beaucoup de parcelles, les drains secondaires n‘aboutissaient nulle
part et se perdaient au sein même des palmeraies où ils donnaient naissance à d‘énormes surfaces
d‘eaux stagnantes qui provoquaient l‘engorgement et le dépérissement de ces palmeraies. L‘oasis de
Ouargla, ainsi que l‘avait qualifié Côte (1998), est, en effet, une oasis malade de trop d‘eau.
2. De quelle manière les eaux usées étaient gérées dans la cuvette ?
Les eaux usées de la cuvette étaient drainées vers une station de pompage qui recevait, en plus des eaux
de drainage, les eaux usées urbaines non traitées qui lui parviennent d‘une station d‘épuration par boues
activées qui n‘a pratiquement jamais fonctionné, et ce depuis la date de sa réalisation en 1975.
L‘ensemble de ces effluents était évacué vers la sebkha d‘Oum ErRaneb, une dépression de 800
hectares, située au nord-est de la cuvette. Cette Sebkha, se situant pratiquement en pleine cuvette, a posé
d‘importantes nuisances, dont l‘ampleur est devenue désastreuse du fait de l‘accroissement considérable
des rejets. Les nuisances observées sont, entre autres, le retour des eaux vers les palmeraies, contrariant
leur drainage, la formation d‘efflorescences salines sur les sols les rendant impropres à l‘usage agricole,
les débordements des eaux sur les voies publiques et le dégagement de mauvaises odeurs et la
prolifération des anophèles, moustiques vecteurs du paludisme. Ce site de rejet constitue une véritable
menace aussi bien pour les agglomérations environnantes, principalement celle d‘Oum Er Raneb, qui se
situe à une centaine de mètres des rives du site, que pour l‘oasis entière.
Nous constatons donc que les moyens qui étaient mis en place pour collecter et évacuer ces eaux étaient
malheureusement loin d'être satisfaisants. Ceci était dû, certes, dû aux difficultés pratiques générées par
la nature difficile du milieu saharien, mais surtout à l‘absence d‘une vraie politique de gestion générale
des ressources hydriques dans ce milieu.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
376 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
3. Vers une meilleure prise en charge du problème des excédents hydriques
L'évacuation des eaux excédentaires de la ville de Ouargla, comme c‘est le cas pour toutes les
agglomérations sahariennes, se heurte au problème de l'absence, à proximité, d'un cours d'eau
susceptible de servir d'exutoire. La situation est bien différente de celle des régions tempérées traversées
par une rivière ou situées sur un littoral, où l'on peut appliquer des schémas d'assainissement plus
traditionnels. Dans les régions dépourvues de réseau hydrographique, cas fréquent en zone aride ou
semi-aride, l'assainissement "manque en effet sa cible" (ARMAND et BIZE, 1978).
3.1. Quelles solutions possibles pour l‟évacuation des eaux excédentaires
Parmi les différentes alternatives possibles permettant d‘évacuer ces excédents qui sont, notamment,
l‘injection dans les nappes souterraines, l‘infiltration à travers le sol, la réutilisation ou l‘évacuation vers
un site approprié d‘évaporation, situé en dehors de la cuvette, seule cette dernière solution paraît
convenir pour Ouargla et lui garantir un assainissement durable. La sebkha Safioune dont la limite sud
se situe à une vingtaine de kilomètres au nord de Ouargla, semble constituer le site le plus approprié.
C‘est une vaste dépression, totalement stérile et suffisamment éloignée des zones habitées, couvrant une
superficie d‘environ 10 000 hectares. Ce site paraît apte à recevoir et à évaporer d‘importantes quantités
d‘effluents. Des estimations basées, d‘une part, sur les corrélations existant entre l‘évaporation en bac
Colorado et celle des nappes d‘eau de grandes superficies, et, d‘autre part, sur des expériences
antérieures menées sur l‘ancien chott de Ouargla (Dutil & Samie, 1962), ont montré que ce site pourrait
potentiellement évaporer plus de 150 millions de m3 annuellement. Cette solution permettrait également
de récupérer les eaux de colature de l‘ensemble des palmeraies situées entre la ville de Ouargla et ce
lieu de rejet, c‘est-à-dire pratiquement toutes les palmeraies du lit septentrional de l‘oued Mya. C‘est
justement cette solution qui a été retenue dans le cadre des nouveaux travaux d‘aménagement visant
l‘assainissement de la cuvette et la lutte contre la remontée de la nappe phréatique dont l‘Office
National de l‘Assainissement a été le Maitre de l‘ouvrage.
3.2. Gestion des eaux de drainage
3.2.1. Solutions préventives
Compte tenu du fait que les énormes quantités d‘eaux excédentaires agricoles trouvent essentiellement
leur origine dans la mauvaise gestion des eaux d‘irrigation, la maîtrise du problème de ces excédents
doit donc nécessairement commencer par une réorganisation générale des conditions d‘arrosage. Il
faudrait en effet raisonner l‘utilisation de l‘eau à usage agricole en l‘adaptant aux besoins réels des
plantes cultivées. Ainsi, d‘une part, le calcul des besoins mensuels globaux, et d‘autre part, l‘évaluation
des propriétés pédoagronomiques des sols (densité apparente, humidité, etc.), devront permettre, dans
un premier temps, de préciser les modalités pratiques de l‘arrosage, comme par exemple les doses à
appliquer, les durées et les fréquences d‘arrosage. Lorsque ces facteurs seront clairement définis, il sera
ensuite possible d‘établir un calendrier annuel des campagnes d‘irrigation. La rationalisation des
pratiques d‘arrosage va permettre de diminuer le volume d‘eau de drainage à la source et d‘économiser
les eaux pour combler notamment les déficits d‘irrigation observés pendant la période estivale.
3.2.2. Solutions curatives
Pour améliorer les conditions de collecte et d‘évacuation des eaux usées agricoles, les pouvoirs publics
ont mis en place deux collecteurs principaux : l‘un permettant de drainer la partie Est de la cuvette et
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
377 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
l‘autre la partie Ouest. Ces deux drains aboutissent à une station de pompage qui évacue ensuite les
eaux vers l‘exutoire décrit plus haut dans le point 3.1.
3.3. Gestion des eaux usées urbaines
Comme pour les eaux de drainage, l‘évacuation des eaux résiduaires urbaines, par injection ou par
infiltration, n‘est pas envisageable à Ouargla, mais leur réutilisation pour l‘arrosage de palmiers ou de
certaines autres espèces d‘arbres pour lutter notamment contre les risques d‘ensablement (Tamarix
articulata, Parkinsonia, etc.) semble en revanche intéressante.
Mais le milieu récepteur impose, comme on le sait, pour l‘effluent, un niveau de qualité déterminé, en
fonction duquel il sera possible de choisir le type de traitement susceptible d‘assurer les performances
souhaitées.
Les techniques de traitement, dites classiques, ont non seulement l‘inconvénient de ne pas être toujours
aptes à garantir le niveau de qualité souhaité pour l‘usage envisagé (manque d‘efficacité vis-à-vis de
l‘élimination des parasites, mais elles sont également très peu adaptées aux pays en développement.
L‘expérience vécue depuis 30 ans avec la station d‘épuration par boues activées de Ouargla est à cet
égard très instructive. Le mode de traitement par lagunage est reconnu pour son efficacité à garantir des
niveaux de qualité appréciables, en particulier lorsque les effluents sont destinés à l‘arrosage (Idder et
al, 2008). Cette technique de traitement naturelle paraît en outre, compte tenu de ses avantages pratiques
et de sa relative facilitée de mise en œuvre, parfaitement adaptée à la situation de Ouargla, et également
de toutes les oasis sahariennes, où les superficies nécessaires sont largement disponibles et le climat
favorable. En définitive, le problème du traitement et d‘évacuation des eaux usées n‘aurait jamais dû se
poser avec autant d‘acuité à Ouargla, et d‘ailleurs aussi dans toutes les villes sahariennes, si les preneurs
de décisions, avaient su mettre à profit les forces et avantages qu‘offre gratuitement la nature. Mais,
heureusement, depuis quelques années, une forte prise de conscience collective commence à voir le jour
dans de nombreux pays en développement, notamment au Maghreb et dans les pays subsahariens pour
le recours aux procédés rustiques d‘épuration (Koné et al., 2002).
A Ouargla, la solution du lagunage aéré a été retenue pour le traitement des eaux usées urbaines, grâce à
la réalisation d‘une station d‘une capacité de 400.000 E/H à l‘horizon 2030. (Voir photos ci-dessous).
Les premiers résultats obtenus concernant les abattements des principales formes de pollutions sont très
encourageants : environ 80 % sur la DBO5 et DCO et 40 % sur les MES. Un temps de recul est
cependant nécessaire pour bien confirmer ces résultats et tenter d‘améliorer les performances obtenues.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
378 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Vue générale de la station d‟épuration par lagunage de la ville de Ouargla
4. Conclusion
Les milieux oasiens, milieux fragiles et fermés, qui ont pourtant toujours fonctionné en équilibre
hydrologique parfait, ont connu ces dernières décennies de profondes perturbations qui trouvent leurs
origines, en partie, dans l‘urgence de l‘obligation de répondre à un certain « impératif de
développement ».
Les récents aménagements mis en place dans l‘oasis de Ouargla par les pouvoirs publics pour tenter de
rétablir cet équilibre ont un enjeu capital : c‘est désormais tout l‘avenir écologique de l‘écosystème
oasien qui en dépend. Ces aménagements entrepris à Ouargla devront servir de modèle de gestion aux
autres agglomérations sahariennes affectées par le phénomène des excédents hydriques.
Références bibliographiques
- ARMAND JC., BIZE J. Définition des bases de schémas d‘assainissement des régions dépourvues de
réseau hydrographique. Société hydrotechnique de France (SHF), XVèmes journées de l‘hydraulique,
rapport 2, question III, Toulouse, 5-7 septembre 1978.
- Côte M. Des oasis malades de trop d‘eau? Sécheresse 1998 ; 9: 123-30.
- DUTIL P.;SAMIE C. Essai de bilan du Chott de Ouargla. Société hydrotechnique de France (SHF),
VIèmes journées de l‘hydraulique, rapport 2, question III, Nancy, 28-30 juin 1962.
-KONE D.; SEIGNEZ C. et HOLLIGER C. Etat des lieux du lagunage en Afrique de l'ouest et du
centre. Proceedings of International Symposium on Environmental Pollution Control and Waste
Management 7-10 January 2002, Tunis (EPCOWM‘2002), 698:707.
-IDDER T. Le problème des excédents hydriques à Ouargla : Situation actuelle et perspectives
d‘amélioration. Sciences et changements planétaires, Sécheresse 2007 ; 18 (3), 161 : 167
- IDDER T., Laouali MS., Yansambou B., Kawa R., Abba M., Seidl M. Examen des possibilités de
Valorisation des sous produits du lagunage au Niger et perspectives de recherches dans le Sud algérien
(Cas de la cuvette de Ouargla) : In CRSTRA Ed., Biskra, 2008, 237 : 248.
IDDER T. La dégradation de l‘environnement urbain liée aux excédents hydriques au Sahara algérien.
Impact des rejets d‘origine agricole et urbaine et techniques de remédiation proposées. L‘exemple de
Ouargla. Thèse de doctorat, Université d‘Angers, 1998, 284 p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
379 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EVOLUTION HYDROCHIMIQUE DES EAUX DE DRAINAGE DANS L‟OASIS DE
OUARGLA ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Tahar IDDER
1, Gérard
MOGUEDET
2, Abdelhak IDDER
1, Mohamed MENSOUS
1, Salah Zenkhri
1
1 Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-arides
Université Kasdi Merbah Ouargla 2 Laboratoire d'Etudes Environnementales des Systèmes Anthropisés (LEESA)
Université d‘Angers (France)
tahar_id@yahoo.fr
L‘objectif de cette étude est de mettre en évidence l‘évolution spatiotemporelle des
caractéristiques physico-chimiques des eaux excédentaires agricoles dans l‘oasis de Ouargla et l‘impact
qui en résulte.
Ces eaux, particulièrement minéralisées, sont caractérisées par une conductivité électrique très
élevée qui atteint environ 14 mS.cm-1
dans les drains secondaires de la palmeraie et qui est 3 fois plus
importante que celle de l'eau d'irrigation, égale à 4,4 mS.cm-1. Cette conductivité électrique s'élève
ensuite, sous l'influence de l'évaporation, à près 46 mS.cm-1 lorsque les eaux arrivent à la Sebka, le lieu
de rejet. Les eaux d'irrigation deviennent donc plus de 10 fois plus concentrées entre le moment où elles
sont utilisées et le moment où elles atteignent le rejet.
Mots-clés : Eau de drainage, caractéristiques physico-chimiques, oasis de Ouargla
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
380 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE DE LA PERMEABILITE DU GRAND ERG OCCIDENTAL
(SUD OUEST ALGERIEN),
APPROCHE PAR L‟EXPERIENCE DE DARCY.
Abdesselem KABOUR et Lynda CHEBBAH
Dpt Hydraulique, Universite de Bechar,
kabour_abs@yahoo.fr
Le Grand Erg Occidental est une immense mer de sable en forme de croissant, d‘une superficie
d‘environ 90 000 km², situé au Sud Ouest Algérien, limité au Sud et Sud Est par l‘immense haut
plateau de Tademaït, a l‘Ouest par Oued Saoura et l‘Erg Er-Raoui et au Nord par l‘importante chaîne
montagneuse de l‘Atlas (Monts de Ksour et Djebel Amour).
Le Grand Erg Occidental est limité par plusieurs Bassins versants au Nord, dont les Oueds perdent
leurs terminaisons dans l‘Erg, ainsi leurs exutoires y sont localisés, ce qui nous permet d‘avancer que
leurs eaux s‘infiltrent dans le Grand Erg Occidental (alimentation).
L‘Erg est situé dans une zone à climat saharien qui reçoit une précipitation irrégulière, variant de
40 à 80 mm / an, avec des températures très élevés en été (38°C à Laghouat à 46°C à Adrar, comme
moyenne des maxima).
Les sables dunaires de l‘Erg, très perméable, offrent d‘énorme potentialité d‘infiltration des eaux de
pluie, la valeur hydrique du Grand Erg Occidental réside dans son aptitude a l‘alimentation en eau
potable des Oasis situés au niveau de ses exutoires ( source de Sidi Othmane à Beni Abbés), et a
l‘alimentation de la nappe du Continentale Intercalaire, cette alimentation est favorisé par l‘absence de
couverture imperméable entre les sables Mio-Plio-Quaternaire et le Continental Intercalaire (Ould Baba
Sy, 2005).
La base fondamentale du calcul de quantité d‘eau souterraine ou débit d‘une nappe, par
l‘hydrodynamique souterraine est la loi expérimentale de Darcy (Castany G., 1982).
Cette approche a permit de quantifier ce paramètre sur toute la limite du Grand Erg Occidental, et
d‘en établir une répartition spatiale quantitative intéressante.
Mots clés : Grand Erg Occidental, perméabilité, Darcy, hydrogéologie.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
381 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
NOUVELLES DONNEES HYDROGEOLOGIQUES ET IDENTIFICATION DE L‟IMPACT DE
L‟OUED SUR LE SYSTEME AQUIFERE
DE LA VILLE DE BECHAR (SW ALGERIEN).
1 A. KABOUR,
2 A. HANI,
1 A. MEKKAOUI,
1 L. CHEBBAH
1 Univesite de Bechar,
2 Université de Annaba
Kabour_abs@yahoo.fr
L‘hydrogéologie de la région de Bechar (SW Algérien) a fait l‘objet d‘études a grandes
échelles, par plusieurs auteurs, citons entre autres : Delau P. 1955, Chavaillon J. 1964, Roche MA.
1967, durant la période de prospection sur le charbon, de Kenadsa, qui était considéré comme une
source économique importante.
Les études réalisaient par ces auteurs indiquées les grands trais de la géologie et de
l‘hydrogéologie de la région de Bechar-kenadsa, en mettant la lumière principalement sur la nappe du
turonien, vue son importance qualitative et quantitative, et la possibilité de son exploitation pour AEP.
Notre travail consiste à faire un zoom sur l‘hydrogéologie de la ville de Bechar, dans une
perspective de détail, et un objectif de détermination et de protection de ces ressources hydriques.
L‘accent est principalement mit sur la situation de la ville dans une zone a climat aride, ou l‘eau est très
convoité de par la rareté de la précipitation et l‘augmentation de la demande.
Les nouvelle observations montrent que le sous sol de laville de Bechar abrite six formation
aquifères, nettement individualisées (namurien, westphalien, turonien, éocène, quaternaire ancien, et
l‘infero-flux).
L‘oued Bechar par son tracé partage la ville en deux parties, le quartier populaire de Debdaba
et le centre ville, et aussi par le même trajet recoupe les différents affleurements des formations
aquifères, ce qui affecte la possibilité d‘un grand impact, soit d‘alimentation, de déversement ou de
contamination.
Mots clés : Bechar, hydrogéologie, climat aride, ressources hydriques.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
382 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
REJETS DOMESTIQUES BRUTS DE LA REGION DE HAOUD BERKAOUI.
ANALYSES BACTERIOLOGIQUES ET RISQUES DE POLLUTION.
KHALLEF.S1, BENKARA MOSTEFA.L
2, ATTAB.S
3
1, 3: Laboratoire de Protection des Écosystèmes en Zones arides et semi-arides. Université Kasdi
Merbah Ouargla. Sakina_khallef@yahoo.fr; saraatt@yahoo.fr
2: Division Exploitation, Haoud Berkaoui. SONATRACH. bkm_lamya@yahoo.fr
La région de Haoud Berkaoui, représente l'une des principales zones d'hydrocarbures du Sahara
algérien, localisée à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Ouargla. Elle se positionne
entre les deux régions de Hassi Messaoud et Hassi R‘mel, à 700Km au sud-est de la capitale, Alger. La
mise en production en Janvier 1967, s'est accompagnée d'un développement important de l‘activité
industrielle.
Suite à l'arrêt de la station d'épuration d'eaux usées domestiques, celles-ci sont rejetées sans aucun
traitement préalable dans un bourbier naturel, avec toutes les conséquences sur un milieu récepteur
aride.
Les analyses bactériologiques des eaux résiduaires urbaines rejetées à cinq niveaux différents, de
H.Berkaoui, révèlent des concentrations rapprochés en coliformes totaux et fécaux au niveaux de la
buanderie et de la cuisine, du à la nature de ces eaux, qui contiennent des quantités importantes de
chlore et de détergents.
Concernant les rejets de la base de vie et des 20 villas, le taux de coliformes totaux et fécaux parait
constant 21 x 103g/ml. La présence de ces germes résulte de leur abondance dans les matières fécales
des animaux à sang chaud et constituent des indicateurs fécaux de première importance.
Quant au rejet final, qui accumule les rejets de la base de vie, les 20 villas et la cuisine, il est très chargé
en coliformes totaux et fécaux avec une concentration de 11 x 104 g/ml.
L‘absence de clostridiums sulfito-réducteurs résulterait de la sédimentation de ces spores au fond des
canalisations, ces germes témoignent d‘une contamination extrahumaine (environnement, animaux) ne
peuvent survivre dans un milieu inadéquat à leur développement.
Mots clés: Rejets domestiques, paramètres bactériologiques, pollution, H.Berkaoui.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
383 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
RENDEMENT D‟EXPLOITATION DE LA STATION D‟EPURATION DE LA VILLE D‟EL
GANTRA EL HAMRA (EL-KALA)
1 W. KHERIFI,
2 H. KHERICI-BOUSNOUBRA,
3 B. SALAH
1Département d‘hydraulique, Faculté des sciences de l‘Ingénieur, Université Badji-Mokhtar, Annaba,
wahida.kherifi@yahoo.fr. 2 Laboratoire de géosciences, Faculté des Sciences de la terre, Université Badji-Mokhtar, Annaba.
BP 12, El Hadjar, Annaba, 23000 3 Ecole Nationale Supérieure de l‘Hydraulique, Soumaa, Blida, (Algérie)
Les eaux usées collectées par les communes environnantes de la ville d‘El Gantra el hamra à
travers leurs réseaux d‘égouts ont deux origines: anthropique (domestiques, industrielle) et naturelles
(précipitation ou lessivage). Ces eaux usées sont chargées de matières organiques, de coliformes, de
déchets, de sable, d‘hydrocarbures, de produits chimiques de synthèse et de métaux lourds. Cette charge
polluante détériore considérablement l‘état des milieux récepteurs (lac, oued…).
Notre travail consiste à une étude hydrochimique, se basant sur des analyses physico-chimiques
pour une période allant du mois de janvier jusqu‘au mois de juillet 2008. Les paramètres physico-
chimiques analysés sont : Température, pH, Conductivité, Oxygène dissous, Matières en suspension,
DCO et DBO5.
A travers ces analyses, différentes technologies existantes de traitement vont permettre de
mesurer les concentrations de la charge polluante dans les eaux usées en amont et en aval de la station
d'épuration et d‘évaluer ainsi le rendement de la station.
Mots clés : Réseaux d‘égout, Station d‘épuration, Pollution, Eaux usées, charge polluante.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
384 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PALEO-HYDROLOGIE DE LA REGION DE L‟OUED RIGH
N. KOULL, M.E. KHERAZ & T. BEN ZAOUI
Centre de Recherches Scientifiques et Techniques sur les Régions Arides. Touggourt. E.mail.
kllnaima@gmail.com
La région de l‘Oued Righ fait partie d‘un large fossé de direction Sud Nord.
Cette région est connue sous le nom de Bas Sahara, à cause de sa basse altitude, notamment dans la
zone des chotts au Nord, où les altitudes sont inférieures au niveau de la mer (- 27m au milieu du chott
Mérouane).
Au cours des périodes plus humides, l'Oued Igharghar descendait des pentes du Hoggar pour rejoindre
ce grand bassin mais l'arbre hydrographique est aujourd'hui masqué par la mer de dunes du Grand Erg
Oriental. La grande gouttière de l'Oued Righ en représente la partie avale, plus ou moins colmatée par
des placages sableux et des dunes vives et jalonnée de petites sebkhas
Les formations géologiques de la vallée de l‘Oued Righ sont en majeure partie d'âge quaternaire et
résultent de l'érosion continentale des dépôts Mio-Pliocènes à l'exception du plateau de Stil qui se
caractérise par une croute gypseuse Pliocène. Ces formations, largement représentées à l'0uest de l'axe
routier Touggourt-Biskra sur les versants abrupts qui matérialisent le plateau de Stil et au sud de
Touggourt par les buttes et bas plateaux (El Goug, Blidet Omar, Temacine), montrent des sables
gypseux comportant à la base des intercalations d‘argiles plus ou moins sableuses, rougeâtres et
également gypseuses.
Les recherches récentes ont montré que les oueds Igharghar et Righ n‘existent pas. La seule vraie rivière
est le grand drain alimenté par les eaux de collecteur des oasis.
Mots clés : Bas Sahara, Oued Igharghar, paléo-hydrologie, Erg oriental.
Summarized
The region of the Righ wadi is part of a large ditch of North South direction.
This region is notably known as Low Sahara, because of his/her/its low altitude, in the zone of
the chotts to the North, where the altitudes are at sea level lower (- 27m in the middle of the Mérouane
chott).
During the more humid periods, the Igharghar wadi descended of the slopes of the Hoggar to
join this big basin but the hydrographic tree is concealed today by the sea of dunes of the Big Erg
Oriental. The big gutter of the Righ wadi represents the part of it swallows, plugged more or less by
sandy veneers and the quick dunes and staked out of small sebkhas
The geological formations of the valley of the Righ wadi are in quaternary age major part and
result from the continental erosion of the Mio-Pliocèneses deposits with the exception of the tray of Stil
that is characterized by a crust gypseous Pliocène. These formations, represented extensively to the
0uest of the axis road Touggourt-Biskra on the abrupt sides that materialize the tray of Stil and to the
south of Touggourt by the mounds and low trays (El Goug, Blidet Omar, Temacine), show the gypseous
sands including more or less to the basis of the intercalations of clays sandy, reddish and also gypseous.
The recent research showed that the Igharghars wadis and Righs don't exist. The only true river
is the big drain nourished by the waters of collector of the oases.
Key words: Low Sahara, Wadi Igharghar, paléo - hydrology, oriental Erg,
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
385 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Introduction :
Le Bas Sahara, plus peut-être que dans d'autres déserts, sa toponymie et son hydronymie sont marquées
par l'insistance sur la présence d'eau ruisselante de surface avec les "pays" nommés oued Mya, oued
Rhir ou encore oued Souf. L'obsession de l'eau vitale explique la signification précise du mot "oued" qui
peut désigner aussi bien l'organisme hydrographique, le cours d'eau, que la forme topographique, la
vallée. C'est ainsi que RECLUS (1886) cite dans son glossaire géographique : "nahr : cours d'eau,
fleuve ou rivière; ouâdi, ouâd, oued : rivière, ruisseau, torrent, lit torrentiel à sec et aussi dépression,
crevasse, fosse, vallée".
Tout d‘abord, il faut distinguer entre oueds mythiques et oueds réels, tant il est vrai que le Sahara est
espace de mythes (BISSON, 2003). C'est là que BENOIT (1919) place son Atlantide, sévèrement
critiquée par VATIN (1985), dont la version cinématographique a été tournée au nord de Biskra, dans
les gorges de l'oued el Abiod (GAUTIER, 1939). Les autres déserts sont tout autant espaces mythiques
(BALLAIS, 2003), que ce soit pour les aborigènes australiens (REED, 1980), les navajos (BERGER,
1990).
Le Sahara actuel porte les vestiges d‘un réseau hydrographique ancien qui témoigne d‘écoulement de
surface énergiques au cours des périodes humides du quaternaire. Bien que ce réseau soit aujourd‘hui
plus ou moins colmaté par des apports éoliens, il est encore possible de discerner une organisation
hydrographique importante dont le fonctionnement a déterminé le modelé actuel.
En observant la carte générale de réseau (Fig 1 p73) on voit que ces écoulements ne se produisaient pas
vers la mer mais vers l‘intérieur du Sahara : il s‘agit d‘un réseau endoréique débouchant dans les
grandes sebkhas (Mereouane, Safioune, Melghir par exemple) en communication avec les nappes
aquifère souterraines, ou plus encore dans d‘immenses plaines, comme celles de la Saoura et
Tanezrouft.
1 ) L'oued Igharghar
Le plus invoqué des cours d'eau mythique est l'oued Igharghar qui aurait pris sa source très loin au sud,
peut-être même dans l'Ahaggar, pour couler au maximum sur une distance de 260 km (DUBIEF, 1953-
a) et disparaître à 560 km des chotts (DUBIEF, 1953-b). L‘oued Igharghar, un peu en aval d‘Amdjid, se
trouve resserré entre le Tassili des Azdjer et les monts, tous deux dévoniens, s‘élargit beaucoup en
amont, vers le sud, et forme une immense pleine bornée à l‘est par le même plateau de Tassili, et à
l‘ouest par le plateau de Mouydir, également dévonien. Il se serait jeté dans le chott Mérouane-Melrhir
encore au Paléolithique, en suivant les tracés actuels des oueds Mya et Rhir (Fig. 2) (AUMASSIP,
2001) ou un tracé plus oriental (RECLUS, 1886). Cependant RECLUS attirait déjà l'attention sur la
connaissance insuffisante du cours de cet oued, malgré les nombreuses explorations, ainsi que sur les
seuils rocheux qui séparent les dépressions secondaires à l'intérieur du bassin versant de l'Igharghar.
Jusqu'à la zaouïa de Temassinin, on distingue une forme, ressemblant à un lit fluvial, large de 2 à
10 km, ce qui paraît énorme pour un cours d'eau issu de l'Ahaggar, même si celui-ci atteint l'altitude de
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
386 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
2908 m. Plus au nord, "la pente devient indistincte : on ne sait si elle s'incline au nord et l'on se
demande de quel côté coulerait l'eau s'il en existait dans les dépressions. Le talweg disparaît"
(RECLUS, 1886). L‘oued Igharghar à la longue trajectoire sud nord coule à peine une fois par an et
seulement dans son cours supérieur, le point extrême atteint étant Amguid. Au quaternaire cet oued
puissant déversait ses crues jusque dans le sud tunisien (COPOT, 1925). En 1939, un aussi bon
connaisseur du Sahara que GAUTIER pense encore que l'oued qui passe à Ghadamès, juste au sud de la
frontière tuniso-libyenne (Fig. 2), se rattache au réseau quaternaire algérien de l'Igharghar.
Enfin, dans ses cartes des pages 91, 104 et 109, GRANGER (1922) montre que l'Igharghar part du
Tassili Najjer (2158 m) et atteint le chott Mérouane en empruntant l'oued Rhir, selon un tracé rectiligne
sud-nord, alors que l'oued Mya, qui se forme sur le plateau du Tademaït, atteint le sud d‘Ouargla.
Fig2 : Les réseaux de l’Oued Igharghar et du piedmont oriental de l’Atlas
(Source : Pierre, 1994)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
387 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
2) L’oued Righ
La région de l‘Oued Righ se présente comme une large dépression allongée dans le sens Sud Nord,
jalonnée de chotts communiquant entre eux par le collecteur des oasis qui évacue les eaux de drainage
dans le chott Mérouane. Cette région est connue sous le nom de Bas Sahara, à cause de basse altitude,
notamment dans la zone des chottes au Nord, où les altitudes sont inférieures au niveau de la mer.
La dépression topographique de l'Oued Righ (Fig. 3) paraît bien trop immense (15 à 30 km de large –
BISSON, 2003) pour être constituée par une vallée, même celle d'un très grand cours d'eau, d'autant
plus si on la compare avec les oueds fossiles du Souf qui venaient du même amont (Tinghert et
Tademaït). Il s'agit donc probablement d'une dépression structurale.
De l'amont à l'aval, l'existence incontestable de terrasses alluviales, n'a jamais été démontrée. DUBIEF
(1953-b) ne montrait pas la présence de telles formes et formations. L‘étude de CDARS (1998) montre
qu‘à l'exception du plateau de Stil qui se caractérise par une carapace gypseuse Pliocène, les formations
géologiques sont en majeure partie d'âge quaternaire et résultent de l'érosion continentale des dépôts
Mio-Pliocènes. Ces derniers, largement représentés à l'ouest de l'axe routier Touggourt-Biskra et sur les
versants abrupts qui matérialisent le plateau de Stil, montrent des sables gypseux comportant à la base
des intercalations d‘argiles plus ou moins sableuses, rougeâtres et également gypseuses.
Fig 3 : Carte de l’Oued Righ (BALLAIS, 2010).
Oued Khrouf
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
388 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Dans la vallée proprement dite, le Mio-Pliocène ne s'observe plus que sur quelques buttes-témoins dont
les bases sont actuellement le siège d'une intense accumulation éolienne.
Au sud de Touggourt, dans l'ancien village d'El Goug (Photo 1), les buttes constitués d‘alternance de
couche grise et jaune du sables très gypseux consolidés vers le sommet où il passent à un lit de gypse
blanc léger cristallisée qui indique une phase humide au cours de laquelle les sables ont été fixés,
probablement humide (BALLAIS, 1987). Aussi des formations miocènes constituées de sable argileux
sous une couche gypseuse (Photo 2).
Au nord-ouest Blidet Amor, sur la route de Temacine (Photo 3), une coupe, probablement dans les
formations mio-pliocènes, montre des sables à stratification entrecroisée typiquement éolienne.
Photo 1 : Sable consolidé d’El Goug (cliché : CRSTRA, 2010)
Photo 2 : Sable argileux d’El Goug (cliché : CRSTRA, 2010)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
389 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Vers le nord-ouest, les carrières entaillent les formations attribuées au Mio-Pliocène sur plusieurs
dizaines de mètres de haut : il s'agit d'argiles et de limons, souvent gypseux, en lits subhorizontaux, qui
constituent des dépôts de milieux de faible énergie, concordants, dépourvus de sable (Photo 4).
À l'Est du lac de Temacine, une butte entaillée par plusieurs carrières, montre des lits d'argile, de limons
(parfois calcaires et indurés) et de gypse (sous forme de petites roses des sables) discontinus, non
horizontaux. C'est plutôt une ancienne butte de source qu'un dépôt fluviatile (Photo 5).
Photo 3 : Sable argileux de Beldet Omar (cliché : CRSTRA, 2010)
Photo 4 : Les argiles et limons de Beldet Omar (cliché : CRSTRA, 2010)
Photo 5 : Les argiles et limons de Témacine (cliché : CRSTRA, 2010)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
390 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
À l'Est de la palmeraie de Beni Issouid (Sud-est de Touggourt), des buttes de petites dimensions
montrent, à la base, des argiles gypseuses verdâtres, surmontées par environ 6 m d'alternances de sables
quartzeux et d'accumulations gypseuses (Photo 6). De ces formations, une seule, constituée de sables en
lits subhorizontaux, accumulés sur 3 m d'épaisseur, pourrait être d'origine fluviatile.
À El Harihira, entre Touggourt et Djamâa, une butte au nord du village est constituée d'argiles vertes
gypseuses couvertes d'une croûte gypseuse (photo 7)
Au nord-est d'Aïn Choucha, près de Djamaa (Fig. 3), la butte tabulaire en bordure de la route nationale
3 est constituée d'argiles vertes gypseuses couvertes d'une croûte gypseuse de moi-pliocène (Photo 8).
À Sidi Khelil, au sud de Mghaïer, des buttes dépassent 140 m d'altitude, probablement à la faveur d'un
anticlinal (NESSON, 1975), montrent des sables gypseux comportant à la base des intercalations
d‘argiles plus ou moins sableuses, rougeâtres et également gypseuses (Photo 9).
Photo 6 : Les sables quartzeux et accumulations gypseuses de Beni Issouid
(Cliché : CRSTRA, 2010)
Photo 7 : Les argiles de El Harihira (cliché : CRSTRA, 2010)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
391 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Au total, ce qu‘on voit d‘abord dans l‘Oued Righ, c‘est qu‘il n‘existe pas, du moins eut tant qu‘oued.
Pas d‘eau, naturellement, pas même de vallée : aucune dépression continue, limitée par des versants,
n‘annonce que l‘eau est passée là et pourrait y repasser, pas de cailloux roulés, du moins visibles : rien
que la croûte de gypse aux reflets de mer, qui se prolonge vers l‘Est, dans les chotts (CAPOT, 1925). A
la fin, sur plus de 250 km de l'amont de Touggourt jusqu'au chott Mérouane, aucun dépôt ne paraît
franchement fluviatile et aucune terrasse alluviale n'a été identifiée.
L‘Oued Righ n‘est que la zone d‘épandage de l‘oued Igharghar descendu du Hoggar, et l‘oued Mya qui
vient du Tadmait.
3) Le Grand Drain
$Achevé en 1984, il forme le seul cours d'eau pérenne du Bas-Sahara avec un débit de 2 à 2,5 m3/s (et
même 5 m3/s, selon la Direction de l'ANRH à Ouargla) à l'amont de l'embouchure dans le chott
Mérouane. Sa pente moyenne de 1 pour mille est suffisante pour évacuer correctement les eaux de
colleteur des oasis et d'assainissement. Il pourrait être appelé "nahr", et non pas oued, si cette
nomenclature n'était pas curieusement presque totalement inconnue au Maghreb (Photo 10).
Photo 8 : Les argiles vertes gypseuses de Ain Choucha (cliché : CRSTRA, 2010)
Croûte gypseuse
Argile gypseuse
Photo 9 : Les sables gypseuses de Sedi Khelil (cliché : CRSTRA, 2010)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
392 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
D‘une longueur estimée de 130 km il traverse la vallée comme suite : Il commence à Goug. (Fig 3)
en amont jusqu‘ Sidi khelil, il reçoit directement les eaux usées de toutes les oasis par le baie de
différents rejets installes d‘une part et d‘autre du canal.
A partir de Sidi Khelil, le canal de l‘Oued Righ porte une nouvelle appellation qui est « Oued
Khrouf », les eaux usées de Sidi Khelil et celle de Ain Cheikh sont évacuées par deux grands rejets
qui débouchent dans une petite cour d‘eau naturelle dite « Oued Maylah » puis l‘eau s‘écoule vers
Oued Khrouf.
A Meghaier Oued Maylah n‘existe plus, les nombreux rejets de la ville versent directement dans
Oued Khrouf.
Notre collecteur de la vallée qu‘il soit dénomme canal Oued Righ ou Oued Kharouf débouche dans
le Chott Merouane.
Le canal Oued Righ joue un rôle très important dans la vallée car, il assure l‘évacuation des eaux
d‘irrigation excédentaires; et celles d‘assainissement des zones urbaines.
Ecologiquement le canal est un biotope hébergeant de nombreuses espèces : Des salsolacées poussent
sur ses bords, des joncs et des phragmites se développent, abritant des canards, au moins une espèce de
rapace et de nombreux sangliers.
La capacité auto-épuratrice du grand drain paraît réelle, si on compare sa couleur à l'aval avec celle qu'il
a à Touggourt et la transformation qu'il fait subir à la partie méridionale du chott Mérouane. Les
données sur la composition chimique et la pollution organique, collectées par l'ANRH (direction
régionale d‘Ouargla), ne sont pas disponibles. L'ENASEL, dans son marais salant plus au nord, ferait
des mesures quotidiennes qui ne montreraient pas de pollution bactériologique. Malheureusement, le
taux de salinité (qui serait de l'ordre de 7 à 11 g/l) limite drastiquement la réutilisation de son eau pour
l'irrigation sans désalinisation. L'apport annuel de sel dans le chott Mérouane serait d'environ
1300000 tonnes 150000.
Ainsi, le cours d'eau le plus abondant de tout le Bas-Sahara algérien est maintenant le grand drain,
rivière totalement artificielle qui résulte de la colature des eaux usées des oasis et des agglomérations de
l'Oued Righ. Il oppose son débit régulier et ses eaux salées et polluées aux oueds naturels au régime
spasmodique dont seuls ceux qui descendent de l'Atlas saharien sont influencés par les rejets urbains et
oasiens. A la place d'un oued mythique fonctionne maintenant une rivière réelle qui a bouleversé les
écosystèmes de l'extrémité méridionale du chott Mérouane, fournissant ainsi l'un des modèles possibles
pour résoudre les problèmes catastrophiques posés par la remontée de la nappe phréatique d'El Oued
(BALLAIS, 2005).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
393 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Conclusion
La région de l‘Oued Righ fait partie d‘un large fossé de direction Sud Nord. Cette région est
connue sous le nom de Bas Sahara, à cause de sa basse altitude, notamment dans la zone des chotts au
Nord, où les altitudes sont inférieures au niveau de la mer (- 27m au milieu du chott Mérouane).
Le Sahara actuel porte les vestiges d‘un réseau hydrographique ancien qui témoigne d‘écoulement de
surface énergiques au cours des périodes humides du quaternaire. Bien que ce réseau soit aujourd‘hui
plus ou moins colmaté par des apports éoliens, il est encore possible de discerner une organisation
hydrographique importante dont le fonctionnement a déterminé le modelé actuel.
Au cours des périodes plus humides, l'Oued Igharghar descendait des pentes du Hoggar pour rejoindre
ce grand bassin mais l'arbre hydrographique est aujourd'hui masqué par la mer de dunes du Grand Erg
Oriental. La grande gouttière de l'Oued Righ en représente la partie avale, plus ou moins colmatée par
des placages sableux et des dunes vives et jalonnée de petites sebkhas
À la lumière de recherches récentes, l'hydrographie du Bas-Sahara est réétudiée. Il est montré que les
oueds mythiques, Igharghar à partir du sud du Grand Erg et Righ n'existent pas. Les seules vraies
rivières, pérennes, tel le grand drain, sont celles alimentées par les eaux de collecteur des oasis et des
réseaux pluviaux des villes.
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Photo 10 : Le canal de l’Oued Righ (cliché : CRSTRA, 2010)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
394 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
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1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
395 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LE MODELE MATHEMATIQUE DE LA NAPPE ALLUVIALE
DE L‟OUED ISSER, (NORD-EST ALGERIEN)
1 M. LAÏSSAOUI et
2 M. MESBAH
1 Département de Biologie des Organismes et des Populations, Faculté des Sciences Naturelles et de la
Vie (FSNV), Université Abderahmane Mira. Route de Targua – Ouzemour Béjaia 06000, Algérie. 2
Département de Géologie, Faculté des Sciences de la Terre, de Géographie et de l‘Aménagement du
Territoire (FSTGAT), Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediène. BP 32 El Alia,
Bab Ezzouar, Alger, Algérie.
laissaoui.mounir@yahoo.fr
mohamed_mesbah@hotmail.com
L‘aquifère de la plaine alluviale de l‘oued Isser se situe à environ 60km à l‘Est d‘Alger. Il constitue une
ressource en eau de grande importance pour les usagers locaux. Cependant, l‘augmentation de la
population, l‘urbanisation progressive du territoire, le développement des superficies aménagées pour
l‘agriculture et de nombreuses autres activités économiques, menacent cette eau dans sa pérennité et sa
qualité. Il s‘avère nécessaire de prévoir à moyen et long terme la réaction de l‘aquifère, et la ressource
qu‘il contient, au développement et à l'exploitation.
À l‘aide du logiciel ‗‗MODFLOW‘‘ on a pu élaborer un modèle mathématique destiné à apprécier le
comportement de l‘aquifère de l‘oued Isser vis-à-vis des prélèvements. Ce modèle qui demeure
suffisamment réaliste en dépit des simplifications inéluctables reproduit adéquatement l‘allure des
isopièzes et le sens d‘écoulement souterrain observés sur le terrain. Les simulations en régime
transitoire ont servi à analyser le niveau de la nappe selon plusieurs scénarios d‘exploitation. Elles ont
montré très clairement qu‘un accroissement des débits pompés ne ferait qu‘accroître les risques pesant
sur l‘aquifère.
Cette approche basée sur la modélisation constitue un instrument de prévision efficace aux mains des
gestionnaires. Le modèle pourrait être enrichi avec de nouvelles informations afin d‘assurer sa mise en
œuvre périodique et affiner son calage.
Mots clés : modèle mathématique, ressource en eau, aquifère, plaine alluviale de l‘oued Isser,
MODFOW.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
396 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PREDICTION DU COMPORTEMENT DES SOLS DES ZONES ARIDES
PAR DES ESSAIS EXPERIMENTAUX
Med Salah LAOUAR
Université de Tebessa
C_laouar@yahoo.fr
Des désordres importants causés par l‘affaissement des sols ont été constatés dans plusieurs
régions du monde. Récemment, les observations faites dans les régions de Biskra et de Hassi Messaoud
en constituent une bonne illustration (CTC Biskra et LNHC Batna 2002).
Ces types de sol (collapsibles) ou effondrables sont des sols non saturés qui ont une structure
métastable, ils subissent un effondrement brusque quand ils sont inondés avec ou sans chargement ; ce
qui provoque des dégâts importants.
De large surface de l‘écorce terrestre sont couvertes de ce type de sol, surtout dans les régions arides et
semi arides : en Afrique surtout dans le sud Algérien et le sahel africain, la Chine, l‘Amérique et
l‘Europe de L‘Est essentiellement dans la Russie où 14% du territoire total est couverte du lœss. La
profondeur de ces dépôts dépasse parfois les trente mètres. Ces sols sont formés par une structure lâche,
formées souvent de grains allant du silt aux particules fines.
En se basant sur la conception de ces sols, nous avons reconstitués des échantillons de sols effondrables
composés de différentes proportions de sable de dune et de rivière et du kaolin de deux sites différents.
La première phase du travail consiste à la détermination expérimentale des caractéristiques
géotechniques de ces échantillons, par la suite un programme expérimental a été proposé dans l'objectif
de prédire le comportement de ce type de sols et d‘étudier les facteurs qui influent sur le potentiel
d'effondrement comme la fraction argileuse, le degré de saturation et l'état de compacité.
Mots clés : sols affaissables, zone aride, particules fines, potentiel d'effondrement.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
397 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
DEGRADATION DE LA QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE PHREATIQUE PAR LES
ENGRAIS UTILISEES DANS L'AGRICULTURE
1 S.E. LAOUINI,
1 L. TOUHAMI,
2 S. LADJEL et
2 M
ed.R. OUAHRANI
1 Laboratoire de valorisation et technologie des ressources sahariennes (VTRS), Instituts des sciences et
technologie, centre universitaire d'El-oued, C.P 39101 El-oued Algérie. 2 Département des génies des procédés, faculté des sciences et sciences de l'ingénieur, université Kasdi
Merbah Ouargla, Algérie.
salah_laouini@yahoo.fr
L'augmentation exponentiel des espaces vertes irriguées de la zone d'oued Souf (Sud-est
d'Algérie) dans les dernières années provoqué la dégradation des eaux de la nappe phréatique.
L'agriculture est responsable de la plus grande part de rejets en nitrates (67 % des nitrates), et la plus
faible en phosphates. Cette source est aussi la plus difficile à maîtriser, car c'est une source diffuse,
constituée principalement des eaux de ruissellement circulant à travers les terrains cultivés, et non une
source ponctuelle et bien délimitée comme celles de l'industrie et des collectivités. L'agriculture apporte
des nitrates et des phosphates aux milieux naturels par les engrais artificiels ou les engrais naturels
comme les fumiers. Ces nitrates et ces phosphates sont partiellement utilisés par les plantes, mais une
bonne partie reste dans les sols et est lessivée jusqu'aux eaux de surface ou aux nappes phréatiques.
L'importance du phénomène dépend de nombreux paramètres. Le premier tient à la nature du sol,
notamment sa capacité à retenir les nitrates et les phosphates et à contenir des micro-organismes
capables de les dégrader. Certains microorganismes peuvent en effet transformer les nitrates en
ammoniac (NH3), qui sera utilisé par d'autres organismes. D'autres, qui vivent en milieu anaérobie, les
transforment en azote gazeux (N2).
Les nitrates et les phosphates menacent l'équilibre des milieux aquatiques. Par exemple, seulement 10 %
des cours d'eau dans le monde ont un taux de phosphate inférieur à 0,1 mg/l, limite de l'apparition des
effets sur l'environnement. Ces substances favorisent le développement des végétaux, qui étouffent petit
à petit le milieu. Les nitrates sont également considérés comme responsables de certaines maladies, dont
la maladie bleue du nourrisson. Même si ces effets sur la santé sont aujourd'hui remis en cause, les
nitrates et les phosphates restent des perturbateurs de l'environnement et les efforts de dépollution ne
doivent pas se relâcher.
Ce travail a été réalisé sur sept différents points de la zone d'étude, l'expérimentation visait à définir les
quantités de nitrates et phosphates diffusés par les engrais existent dans les zones étudiées et en fin
évalué (estimer) la qualité des eaux de cette nappe.
Les résultats donnés des concentrations très élevées de nitrates et peu élevée phosphates pour les zones
agricoles. On observe des concentrations élevées pour les zones rural où n'existe pas des réseaux
d'asservissement est l'utilisation des fausses septiques ancienne
Mots clés : Oued Souf, engrais, nitrates, phosphates, eau souterraine, nappe phréatique, contamination,
agriculture.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
398 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Contribution des méthodes de vulnérabilité DRASTIC, SI et GOD à l‟étude de la pollution de la
nappe continental intercalaire dans la région d‟in Salah
(Sud-Est de l‟Algérie).
Madi Mohamed (1)
, Bouderbala Abdelkader (1)
(1)Centre Universitaire Khemis Miliana. Route de Theniet El-Had Khemis Miliana (44225). Algérie.
e-mail: madi.medsa@yahoo.fr, Tel:+213664647525
e-mail : bouderbala.aek@gmail.com
Résume :
Ce travail a été réalisé dans le but d‘étudier la vulnérabilité de la nappe continentale intercalaire
de la région d‘in Salah par l‘application des méthodes DRASTIC, SI et GOD. Ces trois méthodes sont
des méthodes paramétriques de vulnérabilité. Elles tiennent compte des caractéristiques de l‘aquifère en
exposant sa prédisposition ou sa vulnérabilité à une pollution liée à une activité provenant de la surface
du sol.
La méthode DRASTIC prend uniquement en compte les facteurs hydrogéologiques qui influent
sur la vulnérabilité. Il s‘agit des propriétés physiques qui jouent un rôle dans la migration et
l‘atténuation d‘un contaminant au sein du complexe sol zone aérée aquifère. Sept paramètres sont pris
en compte : la profondeur du plan d‘eau, la recharge efficace annuelle de l‘aquifère, la lithologie de
l‘aquifère, les types de sol, la topographie, l‘impact de la zone vadose et la conductivité hydraulique de
l‘aquifère.
La méthode SI (Susceptibility Index ou méthode d‘Indice de Susceptibilité), qui estime la
vulnérabilité verticale spécifique à la pollution agricole (essentiellement par les nitrates et également par
les pesticides), a été développée au Portugal par (Ribeiro., 2000). Cette méthode prend en considération
cinq paramètres. Les quatre premiers paramètres sont identiques à quatre paramètres déjà utilisés dans
la méthode DRASTIC (D : la profondeur de la nappe, R : la recharge efficace de l‘aquifère, A : la
lithologie de l‘aquifère, et T : la pente topographique du terrain).
La méthode GOD quant à elle considère trois paramètres ; le type d‘aquifère, l‘impact de la zone
vadose et la profondeur de la nappe. Cette méthode selon (Bézelgues et al., 2002), permet de réaliser
une estimation rapide de la vulnérabilité d‘un aquifère.
Ces trois méthodes complémentaires ont donc été utilisées pour évaluer la vulnérabilité de la
nappe d‘eau souterraine de la région d‘in Salah en vue d‘éclairer les autorités sur l‘utilisation de cette
ressource.
Mots clés : Vulnérabilité, Pollution, Nappe continental intercalaire, DRASTIC, SI, GOD, In Salah.
Introduction :
Les eaux souterraines représentent une importante ressource exploitée pour la consommation
humaine et pour l‘utilisation dans les domaines agricoles et industriels. Ces eaux sont souvent menacées
par la contamination par des polluants de différente nature : biologique, chimique ou physique. La
prévention contre la pollution des nappes constitue une étape importante à laquelle les scientifiques
consentent de plus en plus d‘effort, notamment en étudiant la vulnérabilité des nappes souterraines. La
notion de vulnérabilité à la pollution d‘un aquifère est définie comme sa susceptibilité à la modification
de la qualité et de la quantité d‘eau souterraine dans l‘espace et dans le temps, à cause des processus
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
399 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
naturels. La nappe étudiée est la nappe captive d‘In Salah se située à 700 km au Nord de Tamanrasset et
1300 km au sud de la capitale d‘Alger (Figure 1). Cette nappe est principalement localisée dans les
formations du Continental Intercalaire essentiellement exploitée par l‘agriculture, consommation
humaine et où de plus en plus d‘installations industrielles s‘implantent. Ainsi, ce travail a été réalisé
dans le but d‘établir des cartes de vulnérabilité à la pollution suivant les méthodes paramétriques
suivantes : la méthode DRASTIC standard (Aller et al., 1987) avec sa classification classique et sa
classification proposée par (Engel et al., 1996), la méthode SI (Ribeiro., 2000), et la méthode GOD
(Bézelgues et al., 2002). D‘autre part, une comparaison statistique des résultats obtenus par les
différentes méthodes, a été effectuée.
Les méthodes utilisées se présentent sous forme de systèmes de cotation numérique basés sur la
considération des différents facteurs influençant le système hydrogéologique.
2. Présentation générale de la zone d‟étude
La région d‘In Salah est située au Sud-Est de l‘Algérie. Elle est comprise entre la latitude
27°11'N et la longitude 2°28'E. Cette région couvre une superficie de 43937,50 Km2 avec un
pourcentage de 7,88% d‘occupation des sols de la Wilaya Tamanrasset.
Figure 1 : Localisation géographique et astronomique de la région d‘In Salah
Elle est caractérisée par deux traits morphologiques : la plateau (Reg) c‘est une vaste plaine
allongée sensiblement NE-SO, limitée au sud par les affleurements du primaire et au nord par les
falaises des formations du crétacé supérieur avec des altitudes moyennes égale 288 m, la pente est
d‘ordre 1% et le pendage est vers le Sud-Ouest.
La dépression : elle marque la limite Sud-Ouest du plateau de Tidikelt et caractérisée
l‘extrémité occidentale des palmeraies (ANRH DRSO., 2004).
Les principaux cours d‘eau observés dans la zone sont le réseau diffus d‘oueds qui ravinent les
piémonts du Tademaït et qui se réunissent pour forme des oueds plus importants, tel que l‘oued Souf.
Ces oueds sont alimentés de façon intermittente par des pluies locales (BEREGH., 2008).
Sur le plan de la couverture de végétation, dans la région d‘In Salah est presque inexistante sauf
quelques types des Arbustes qui se trouvent sur le long des oueds, la rareté des pâturages gène le
développement de l‘élevage dans la région mais l‘activité agricole dans est basée sur la production des
Adrar27°11'27°11'
2°28'
T amanrasset
OuarglaGhardaia
IlliziIn Salah
2°28'
Zone d'étude
500 km
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
400 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
dattiers, la récolte des céréales et les cultures diverses dont le rendement est médiocre et se fait
généralement sous palmeraie dans des parcelles (ANRH DRSO., 2004).
Du point de vue pluviométrique, les hauteurs de pluies annuelles enregistrées dans la région d‘In
Salah n‘excédant pas les 150mm. Elle a un climat est continental excessif et qui se caractérise par une
grande sécheresse due à la rareté des pluies en hiver, une température généralement très élevée en été ;
avec un grand écart journalier et un régime du vent irrégulier parfois très violents (Simoun, Sirocco).
Ces conditions assurant au niveau da la plaine la persistance d‘une végétation du type steppique
(BEREGH., 2008).
Sur le plan géologique et hydrogéologique, deux domaines sont le même dans la zone d‘étude
(Figure 2): la région d‘étude se située dans la limite Sud-Est d‘un grand bassin sédimentaire d‘age
mésozoïque, ces formations reposent tentant en discordance cartographique et tentant en accordance sur
un substratum d‘age primaire et qui apparaît à l‘Est et au Sud à la faveur de la disparition des
recouvrements par l‘action des l‘érosion éolienne (ANRH DRSO., 2004).
Figure 2 : Carte géologique de la région d‘In Salah.
Le principal aquifère du secteur d‘étude est celui sous bassin hydrogéologique Occidental du
Continental Intercalaire cet ensemble continental repose au Sud et à l‘Est en accordance sur des
formations marines du carbonifère basal (Argile noire à silex du Visèen), vers le Nord et à l‘Ouest le
substratum devient plus ancien, se sont les formations du dévonien supérieur (Argile schisteuse noire à
passée des grés et de la pyrite « série de khenig »).
L‘ensemble géologique qui renferme la nappe d‘eau dans la région d‘In Salah est constitué par
une alternance des formations détritiques continentale.
3. Matériel et méthodes
3.1. Environnement de travail
L‘environnement de travail a bénéficié des données. Il s‘agit des fiches techniques de forages
issues de l‘agence nationale des ressources hydrauliques (2004); direction regionale Sud-ouest Adrar
(DRSO).
In Rh a r
1°30' 2°
27°
28°
30'
el Ara b
H. El Ha d ja r
El Ba rk a
In Salah
S a h ela Ta h ta n iaS a h ela F o u k a n ia
Ig o sten e
F o g g a ret
2°30' 3°
28°
F o u g g a ret el Zo u a
30'
27°
kilometers
0 30 60
Crétacé inférieur (ci)
Cénomanien e t Turonien (cm)
Dunes (Erg) (D)
Carbonifére inférieur-viséen (hv)
Q uaternaire récent (qr)
Sabkha
Sénonien supérieur e t inférieur (CS)
O ued
Route
Tertiaire continental (T)
Localité
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
401 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
A ces données s‘ajoutent des informations cartographiques comportant la carte géologique de la
région au 1/500 000 rédigée en 1951 au centre de recherches sahariennes par Follot. J, d‘après les levées
de Meyendorff. A, Follot.J, Lefranc. J et celle de topographie à l‘échelle 1/250 000 (prepared by the
Army Map Service (NS), corps of engineers, U.S. Army, Washington, D.C compiled in 1953).
Le traitement de toutes ces données s‘est effectué avec les logiciels MapInfo 6.5 et Surfer 7.0 a
permis de constituer la base de données physique de la zone d‘étude.
3.2. Démarche d‟évaluation de la vulnérabilité de la nappe
L‘évaluation de la vulnérabilité s‘est faite à partir de trois méthodes DRASTIC, SI et GOD.
L‘utilisation de ces méthodes se justifie par leur complémentarité. L‘importance de GOD réside dans le
fait qu‘il tient seulement compte des facteurs les plus significatifs pour évaluer la vulnérabilité. La base
de données relative à ces paramètres est facilement accessible contrairement à la méthode DRASTIC où
les paramètres tels que la recharge, la zone non saturée qui jouent un rôle prépondérant dans la
migration d‘un polluant sont évalués avec beaucoup d‘approximations.
Cependant, la méthode DRASTIC reste et demeure l‘une des meilleures méthodes pour
l‘estimation de la vulnérabilité intrinsèque lorsque toutes les conditions sont réunies.
3.2.1. Evaluation de la vulnérabilité par la méthode DRASTIC
La méthode DRASTIC développée dans les années 1980 par la National Water Well Association
est un moyen pour évaluer la vulnérabilité des eaux souterraines à la pollution. Bien qu‘il ne soit pas
initialement conçu pour les Systèmes d‘Informations Géographiques (SIG), ce modèle repose sur une
analyse spatiale classique largement répandus dans les SIG.
Dans la pratique, chaque paramètre a été subdivisé en intervalles de valeurs significatives et a été
affecté d‘une cotation numérique croissante, en fonction de son importance dans la vulnérabilité.
L‘acronyme DRASTIC correspond aux initiales de sept facteurs déterminant la valeur de l‘indice de
vulnérabilité (Bézélgues et al., 2002) : la profondeur de l‘eau (D) ; la recharge efficace (R) ; les
matériaux de l‘aquifère (A) ; le type de sol (S) ; la topographie ou la pente (T) ; l‘impact de la zone
vadose ou zone aérée (I) et la perméabilité ou la conductivité hydraulique de l‘aquifère (C).
A chaque paramètre est attribuée une échelle comprenant des intervalles où une cote est attribuée
selon la particularité du milieu. Chaque paramètre a été classé en classes associées à des cotes variant de
1 à 10. Par exemple, plus la profondeur de la nappe est grande, plus la cote est faible. Chacun des sept
paramètres a ensuite été affecté d'un facteur multiplicatif (Dp) fixe de 1 à 5 qui augmente selon
l'importance du paramètre dans l'estimation de la vulnérabilité. Une valeur numérique appelée indice de
vulnérabilité DRASTIC et notée ID est déterminée : elle décrit le degré de vulnérabilité de chaque unité
hydrogéologique. L‘indice de vulnérabilité DRASTIC est calculé en faisant la somme des produits des
cotes par les poids des paramètres correspondants :
ID = rDND + rRNR + rANA + rSNS + rTNT + rINI + rCNC (1).
(Où D, R, A, S, T, I, et C sont les sept paramètres de la méthode DRASTIC, rI étant le poids du
paramètre et NI la cote associé).
Les valeurs des poids des paramètres de la méthode DRASTIC utilisées sont celles définies par
(Aller et al., 1987). Ces valeurs sont représentées dans le (Tableau 1).
Quant aux valeurs de l‘indice DRASTIC, utilisées, elles sont celles fournies par (Engel et al.,
1996) et représentent la mesure de la vulnérabilité hydrogéologique de l‘aquifère.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
402 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Ces valeurs varient de 23 à 226 dans le cas de la version standard. Les valeurs obtenues sont
regroupées, selon (Aller et al., 1987), en cinq classes dont chacune correspond à un degré de
vulnérabilité (Tableau 2). D‘autre part, (Engel et al., 1996) propose la classification des valeurs en
quatre autres classes (Tableau 3).
Cette autre classification permet de fixer les limites des intervalles des indices calculés et de
faire correspondre des classes de vulnérabilité à ces indices.
Tableau 1: Poids des paramètres dans la version standard de la méthode DRASTIC.
Paramètres Version DRASTIC standard
D:profondeur du plan d‘eau
R:recharge efficace
A:matériaux de l‘aquifère
S:type de sol
T:pente du terrain
I:impact de la zone non saturée
C:conductivité hydraulique
5
4
3
2
1
5
3
L‘indice ainsi calculé représente une mesure du niveau de risque de contamination de l‘unité
hydrogéologique à laquelle il se rattache. Ce risque augmente avec la valeur de l‘indice. L‘équation (2)
permet d‘effectuer la conversion des indices DRASTIC en pourcentage.
Indice en %= (ID-23)/226 (2).
Ce pourcentage peut prendre la valeur maximale de 100 (226) et une valeur minimale de 0 (23)
(Tableau 2 et 3).
Tableau 2: Critères d‘évaluation de la vulnérabilité dans la méthode DRASTIC (Aller et al., 1987).
Degré de vulnérabilité Indice de vulnérabilité
Très faible
Faible
Moyen
Élevé
Très élevé
<80 (0 à 25%)
80 – 120 (25 à 43%)
121 – 160 (43 à 61%)
161 – 200 (61 à 78%)
> 200 (78 à 100%)
Tableau 3 : Critères d‘évaluation de la vulnérabilité dans la méthode DRASTIC (Engel et al., 1996).
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403 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Degré de vulnérabilité Indice de vulnérabilité
Faible
Moyen
Élevé
Très élevé
< 101 (0 à 35%)
101 – 140 (35 à 52%)
141 – 200 (52 à 78%)
> 200 (78 à 100%)
Une nouvelle approche développée par le Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de
l'Alimentation du Québec en 1995 (Anonyme, 2007) consiste à diviser en trois catégories l'échelle de
vulnérabilité hydrogéologique (0 à 100 %) (Tableau 4).
Tableau 4 : Indices DRASTIC en pourcentage et vulnérabilité hydrogéologique.
Indice de vulnérabilité en % Conclusion
Catégorie 1 0 à 35% Assurément bien protégé.
Catégorie 2 Compris entre 35 et 75% Protection hydrogéologique incertaine.
Catégorie 3 75 à 100% Assurément vulnérable.
3.2.2. Evaluation de la vulnérabilité par la méthode SI (Susceptibility Index).
La méthode SI (Susceptibility Index ou méthode d‘Indice de Susceptibilité), qui estime la
vulnérabilité verticale spécifique à la pollution agricole (essentiellement par les nitrates et également par
les pesticides), a été développée au Portugal par (Ribeiro., 2000). Cette méthode prend en considération
cinq paramètres.
Les quatre premiers paramètres sont identiques à quatre paramètres déjà utilisés dans la méthode
DRASTIC (D : la profondeur de la nappe, R : la recharge efficace de l‘aquifère, A : la lithologie de
l‘aquifère, et T : la pente topographique du terrain). Les cotes correspondantes aux différentes classes de
ces paramètres, dans la méthode DRASTIC, ont été également conservées. Un cinquième nouveau
paramètre a été introduit : le paramètre occupation des sols (OS). La classification utilisée pour ce
paramètre est la classification Corine Land Cover (European Community., 1993) (Tableau 5). Une
valeur appelée facteur d‘occupation des sols et notée LU, variant de 0 à 100, est attribuée à chaque
classe d‘occupation des sols. Il est à signaler que les valeurs des cotes attribuées aux classes des
différents paramètres ont été multipliées par 10 pour faciliter la lecture des résultats obtenus. Ces
valeurs varient par conséquent de 0 à 100, allant du moins vulnérable au plus vulnérable.
Les poids attribués aux paramètres SI varient de 0 à 1 selon l‘importance du paramètre dans la
vulnérabilité (Tableau 6).
La méthode SI présente quatre degrés de vulnérabilité selon les valeurs des indices obtenues
(Tableau 7).
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404 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Tableau 5 : Principales classes d‘occupation des sols et valeurs correspondantes.
Occupation des sols selon la classification
Corine Land Cover
Valeur du facteur
d‟occupation des sols LU
(Land use factor)
Décharge industrielle, décharge d‘ordures, mines.
Périmètres irrigués, rizières.
Carrière, chantier naval.
Zones artificielles couvertes, zones vertes.
Cultures permanentes (vignes, vergers, oliviers, etc.).
Zones urbaines discontinues.
Pâturages et zones agro-forestières.
Milieux aquatiques (marais, salines, etc.).
Forêts et zones semi-naturelles.
100
90
80
75
70
70
50
50
0
Tableau 6 : Poids attribués aux paramètres SI.
Paramètres D R A T OS
Poids 0,186 0,212 0,259 0,121 0,222
Tableau 7 : Critères d‘évaluation de la vulnérabilité dans la méthode SI.
Degré de vulnérabilité Indice de vulnérabilité
Faible
Moyen
Élevé
Très élevé
< 45
45 - 64
65 – 84
85 - 100
3.2.2. Evaluation de la vulnérabilité par la méthode GOD
La méthode GOD utilise aussi une approche empirique où la vulnérabilité des aquifères est
définie en fonction de l‘inaccessibilité de la zone saturée, au sens de la pénétration du polluant, et de la
capacité d‘atténuation que présente-la couche sus-jacente à la zone saturée. L‘approche employée pour
ce modèle a recours à trois paramètres. Le premier réside dans l‘identification du type d‘aquifère en
fonction de son degré de confinement (Cl). Le deuxième correspond à la profondeur de la nappe (Cp) et
le troisième est défini par la lithologie de l‘aquifère (Ca) (Murat et al., 2003). Les cotes attribuées aux
classes des différents paramètres sont inférieures ou égales à " 1 ".
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
405 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‘Indice GOD (IG) qui permet d‘évaluer la vulnérabilité de l‘aquifère à la pollution est obtenu
par la multiplication de ces trois paramètres.
La cartographie de la vulnérabilité à la pollution des aquifères par la méthode GOD a été faite
par le calcul de l‘Indice GOD (IG) selon l‘équation (3) (Murat et al., 2003).
IG = Ca × Cl × Cd (3).
Avec Ca : Type d‘aquifère ; Cl : Lithologie de l‘aquifère ; Cd : Profondeur de la nappe. Les
différentes plages d‘IG obtenues ont été mises en parallèle avec les classes de vulnérabilité.
L‘Indice GOD a pour valeur minimum " 0 " et " 1 " comme valeur maximum. D‘une manière
générale, les indices GOD sont répartis en cinq classes de vulnérabilité allant du "très faible" à
"extrême" (Tableau 8). Le degré de vulnérabilité augmente avec l‘indice GOD (IG).
Tableau 8: Intervalles des valeurs de l‘Indice GOD et classes correspondantes (Murat et al., 2003).
Intervalle Classe GOD
0,0 – 0,1
0,1 – 0,3
0,3 – 0,5
0,5 – 0,7
0,7 – 1,0
Vulnérabilité très faible
Vulnérabilité faible
Vulnérabilité modérée
Vulnérabilité forte
Vulnérabilité extrême
La vulnérabilité à la pollution augmente avec l‘indice. La démarche de classification de la carte
des indices en fonction des classes de vulnérabilité est similaire à celle décrite précédemment au niveau
de la méthode DRASTIC. Cette classification tient compte des indices GOD obtenus. Au niveau de la
méthode GOD, les différentes classes de vulnérabilité obtenues sur la base de la classification adoptée
par (Murat et al., 2003) ont été réexaminée en tenant compte des caractéristiques de notre zone d‘étude.
La classification de la carte des indices GOD en tenant compte de la vulnérabilité a permis
l‘élaboration de la carte de vulnérabilité à la pollution des eaux souterraines de la région d‘In Salah.
4. Résultats et discussion :
L‘élaboration de la carte de vulnérabilité s‘est effectuée par le calcul de l‘indice de vulnérabilité
(ID) qui intègre les sept paramètres, selon la formule (1). Les indices DRASTIC obtenus oscillent entre
104 et 155. Le calcul des pourcentages de vulnérabilité à partir des indices DRASTIC obtenus a permis
d‘obtenir un catégorie à l'échelle de vulnérabilité hydrogéologique qui compris entre 35% et 75%
(Tableau 4) peut s‘explique que toutes les forages ont une protection hydrogéologique incertaine des
eaux souterraines. Nous pouvons conclure que les eaux souterraines de la région d‘In Salah ont une
protection hydrogéologique incertaine un suivi analytique régulier de cette nappe s‘avère donc
nécessaire ainsi qu‘un contrôle des activités qui sont menées à sa surface.
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406 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
0 to 80
81 to 120
121 to 160
160 to 200
200 to 226
0 0.2 0.4
4.1 Niveau de vulnérabilité de la nappe d‟In Salah selon DRASTIC
La carte de vulnérabilité DRASTIC standard basée sur la classification (Aller et al., 1987)
(Figure 3) montre l‘existence de deux degrés de vulnérabilité dans la zone d‘étude : faible et moyen. Les
forages à faible vulnérabilité occupent 14 % (Figure 7) des points d‘eau totale, ce degré se rencontre
dans les parties Nord, Ouest et Centre de la zone d‘étude. Cette situation peut s‘expliquer par une
grande majorité de niveau statique supérieure à 10 m rencontrée dans ces zones, celles à moyenne
vulnérabilité occupent 86 %. Elle se rencontre dans les parties Ouest, Centre et Centre- Sud de la zone
d‘étude. Le degré moyenne de vulnérabilité peut s‘expliquer par les niveaux statiques sont généralement
compris entre 0 m et 9,74 m.
Figure 3 : Synthèse des cartes de vulnérabilité DRASTIC standard classification
(Aller et al., 1987).
D‘autre part, la carte de vulnérabilité DRASTIC standard basée sur la classification d‘ENGEL et
al. (1996) montre l‘existence des degrés de vulnérabilité suivants : moyen et élevé (Figure 4) avec 38 %
(Figure 7) des forages à vulnérabilité moyen, ce degré se rencontre dans les parties Nord, Ouest et
Centre de la zone d‘étude. Le degré moyenne de vulnérabilité peut être lié à des profondeurs moyennes
dans cette partie de l‘aquifère, entre 3,94 et 122 m ; Le degré élevée est la plus dominante, car elle
représente 62 % des forages dans la zone d‘étude. Cette degré se rencontre dans la partie centre de la
région d‘In Salah, Ce degré de vulnérabilité peut s‘expliquer par le fait que la profondeur de la nappe
est entre 0 et 0,65 m avec une pente inférieure à 2%. Ces conditions favorisent l‘infiltration de tout
contaminant présent à la surface. Aussi, notons-nous que l‘aquifère est constitué de sable grossier dans
ces zones, pouvant faciliter la circulation des polluants.
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407 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
0 to 101
101 to 140
141 to 200
200 to 226
0 0.2 0.4
Figure 4 : Synthèse des cartes de vulnérabilité DRASTIC standard classification
(Engel et al., 1996).
4.2 Niveau de vulnérabilité de la nappe d‟In Salah selon la méthode SI
Les cartes relatives aux quatre premiers paramètres nécessaires (D, R, A et T) ont été déjà
préparées lors de l‘élaboration des cartes DRASTIC. La carte relative au paramètre occupation des sols
(OS) est la carte du facteur d‘occupation des sols LU. La carte de vulnérabilité SI obtenue (Figure 5)
montre l‘existence d‘un seul degré de vulnérabilité dans la zone d‘étude : avec 100 % (Figure 7) des
forages à vulnérabilité faible.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
408 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 5 : Synthèse des cartes de vulnérabilité SI.
4.3 Niveau de vulnérabilité de la nappe d‟In Salah selon la méthode GOD
La carte de vulnérabilité réalisée par le calcul de l‘indice de vulnérabilité (IG) révèle également
deux classes d‘indices.
Compte tenu de la variation de nos indices GOD qui vont de 0,14 à 0,49 ; le degré de
vulnérabilité très faible, forte et extrême n‘existe pas dans notre zone, seuls les deux autres degrés sont
présents et la carte issue de cette classification est illustrée à la (figure 6).
Les degrés de vulnérabilité faible et modérée ont été mises en évidence par la méthode GOD et
traduisent le degré de vulnérabilité auquel est soumise la nappe d‘In Salah. Cette vulnérabilité croît du
Centre vers le Sud, Sud-ouest et Nord-Ouest. L‘analyse de ces plages révèle deux classes de
vulnérabilité.
La classe "faible" : Cette classe se rencontre au Nord-Ouest, sud et Sud-ouest de la zone d‘étude
et garantit une pollution moins sévère en cas de contamination de la nappe. Elle représente 21 % des
forages étudiés (Figure 7). Elle serait due aux profondeurs de la nappe comprises entre 6,78 et 122 m
dans cette partie et à la nature de la zone non saturée constituée de grés argile, gravier et sable du
crétacé inférieur.
La classe "modérée" : Cette classe se rencontre dans la partie Centre vers le Sud et ouest de la
zone avec une proportion plus importante que la classe faible. Elle serait due également à des
profondeurs de la nappe comprises généralement entre 0 et 4,64 m dans cette partie avec une
combinaison de zone vadose constituée de l‘argile rouge sableuse et gré tendre.
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
0 to 45
45 to 64
65 to 84
85 to 100
0 0.2 0.4
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
409 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Figure 6 : Synthèse des cartes de vulnérabilité GOD.
5. Analyse comparative des résultats des quatre méthodes utilisées
Les résultats montrent que les cartes de vulnérabilité obtenues en se basant sur la méthode
DRASTIC compte tenu des deux classifications (Aller et al., 1987) et (Engel et al., 1996) sont
différentes entre elles, et différentes par rapport à celles obtenues par les méthodes SI et GOD. D‘autre
part, les résultats obtenus par les méthodes SI et GOD différent significativement entre eux, notamment
pour les forages à moyenne vulnérabilité, qui occupent la plus grande partie de la zone d‘étude (Tableau
9).
En absence de validation des différentes méthodes on ne peut que constater que :
La méthode SI, donne des résultats largement différents des autres méthodes. Cette méthode ne
permet de définir qu‘une seul classe de vulnérabilité : faible.
Les méthodes DRASTIC (Aller et al., 1987) et GOD fournissent des résultats assez homogènes
où prédomine nettement la classe de vulnérabilité moyenne (86 % du forage totale pour la méthode
DRASTIC (Aller et al., 1987) et 79 % pour la méthode GOD). Le taux de coïncidence relatif à la classe
de vulnérabilité moyenne entre ces deux méthodes est de plus de 64 %.
La méthode DRASTIC, selon (Engel et al., 1996), donne des résultats qui se caractérisent par un
taux de vulnérabilité forte de 38 % et 62 % de vulnérabilité moyenne, avec un taux de coïncidence de 86
% avec la classe de vulnérabilité moyenne de la méthode DRASTIC (Aller et al., 1987) et de 79 % avec
la classe de vulnérabilité moyenne de la méthode GOD.
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
1.7 1.8 1.9 2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
27
27.1
27.2
27.3
27.4
27.5
27.6
27.7
27.8
27.9
28
0 to 0.1
0.1 to 0.3
0.3 to 0.5
0.5 to 0.7
0.7 to 1
0 0.2 0.4
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
410 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Tableau 9 : Comparaison des cartes de vulnérabilité obtenues.
Méthode
Degré de vulnérabilité
Très faible Faible Moyenne Forte Très Forte
Nombr
e
% Nombr
e
% Nombr
e
% Nombr
e
% Nombr
e
%
DRASTI
C (Aller
et
al.,1987).
0 10 0 0 0
0 10 14 62 86 0 0 0 0
DRASTI
C (Engel
et al.,
1996)
- - 0 0 43 62 29 38 0 0
SI - - 72 100 0 0 0 0 0 0
GOD 0 0 15 21 57 79 0 0 0 0
Figure 7 : Distribution des degrés de vulnérabilité à la pollution (pourcentage en nombre).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
411 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
6. Conclusion.
La comparaison des cartes de vulnérabilité à la pollution obtenues selon les méthodes DRASTIC
classification de (Aller et al.,1987), (Engel et al., 1996), SI et GOD, montre que les résultats les plus
proches sont ceux issus de la méthode DRASTIC classification de (Aller et al.,1987) et GOD. La carte
de vulnérabilité SI, donne, quant à elle, des résultats largement différents des autres méthodes.
Trois classes de vulnérabilité ont été mises en évidence (Faible, Moyenne et Elevée). La class, la
plus dominante est la classe Moyenne et correspond à une protection hydrogéologique incertaine des
eaux souterraines en considérant l‘échelle de vulnérabilité hydrogéologique. Cette étude a été rendue
possible grâce la base de données mise en place par l‘utilisation des fonctions analytiques de simulation.
La simulation s‘avère donc un outil indispensable à la prévention et la protection des aquifères.
Une validation de ces différentes méthodes de vulnérabilité utilisées mériterait d‘être effectuée
dans la région en établissant une comparaison des résultats qualitatifs et quantitatifs de la vulnérabilité
avec les analyses de la qualité chimique des eaux.
Les résultats obtenus par ces méthodes paramétriques méritent également d‘être comparés avec
les résultats d‘autres méthodes qui peuvent être appliquées dans la zone
7. Références bibliographiques :
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DRSO)., 2004 : Rapport de la mission effectuée dans la région d‘In Salah pour l‘inventaire des points
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Grand-Terre et de Marie-Galatie (Guadeloupe). Phase 1 : Méthodologie de détermination de la
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des données ETM+ de Landsat et d‘un SIG pour l‘évaluation du potentiel en eau souterraine dans le
milieu fissuré précambrien de la région de Korhogo (nord de la Côte d‘Ivoire) : approche par analyse
multicritère et test de validation ». Revue de Télédétection. vol.5, n°4, pp. 339-357.
Isabel D., Gelinas P. et Aubre F., 1990 : Cartographie de la vulnérabilité des eaux souterraines au
Québec. Rev Sc Tech Eau, 23 p.
Kouamé K. J., 2007: Contribution à la Gestion Intégrée des Ressources en Eaux (GIRE) du District
d‘Abidjan (Sud de la Côte d‘Ivoire) : Outils d‘aide à la décision pour la prévention et la protection des
eaux souterraines contre la pollution. Thèse Unique de Doctorat. Université de Cocody, UFR Sciences
de la Terre et des Ressources Minières, 250p.
Mohamed R. M., 2001 : Evaluation et cartographie de la vulnérabilité à la pollution de l‘aquifère
alluvionnaire de la plaine d‘El Madher, Nord-Est algérien, selon la méthode DRASTIC. Sciences et
changement planétaires / sécheresse, vol. 12, n°2, pp. 95-101.
Murat V., Paradis D., Savard M. M., Nastev M., Bourque E., Hamel A., Lefebvre R et Martel.,
2003: Vulnérabilité à la nappe des aquifères fracturés du sud-ouest du Québec : Evaluation par les
méthodes DRASTIC et GOD. Ressources naturelles Canada, Commission
Géologique, 16p.
Ribeiro L., 2000: Desenvolvimento de um índice para avaliar a susceptibilidade dos aquíferos à
contaminação. Nota interna, (não publicada), ERSHA-CVRM, 8 p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
413 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES RESSOURCES EN EAU ET ESSAI DE GESTION INTEGREE DU BASSIN VERSANT
DE L‟OUED BOUHAMDANE (NORD-EST ALGERIEN)
Zina MANSOURI & Derraji ZOUINI
Faculté des sciences de la terre, département de géologie UBM - Annaba
mansourigeo @Yahoo .fr
Le bassin versant de Bouhamdane est situé à Nord _ Est de l'Algérie occupant la partie Ouest
de la wilaya de Guelma, le bassin de Bouhamdane s‘étant sur une superficie de 1105 Km2. avec une
population de prés 134314 habitants (66.37 % de la population totale de la wilaya)
Le climat de la région est de type semi-aride avec une forte évaporation
Les conditions géologiques, hydro_ climatiques et hydrogéologiques, montrent que les
ressources en eau dans bassin versant sont variés entre les eaux des surfaces (barrage retenues
collinaires) et les eaux souterraines
Le développement socioéconomique du bassin versant de Bouhamdane a engendré une
augmentation importante de la demande en eau des différents secteurs (L‘alimentation en eau potable
(A.E.P), l‘alimentation en eau agricole (A.E.A) et l‘alimentation en eau industrielle (A.E.I)
Cette étude nous donnant une estimation perspective des besoins en eau des différents secteurs a
court, moyen et longue terme nous essayons pour la première fois d'appliquer les concepts d'une gestion
intégrée et durable des ressources en eau, en se basant sur la quantité et la qualité des potentialités
hydriques dans le bassin, pour arriver à mettre les grands axes de cette nouvelle vision qui a pour but
d'améliorer la gestion intégrée de l'eau
Mots clés : Bassin versant, Climat semi-aride, Hydro - climatiques et hydrogéologiques, Eaux
souterraines potentialités hydriques la gestion intégrée.
INTRODUCTION
Le climat, défini comme l'état moyen, sur une période d'au moins 30 ans, de l'atmosphère en un lieu
donnée en terme de température, de précipitations, ou encore d'humidité de l'air, présente des variations
notables au cours du temps (DECONINCK,2009).
Méthodes du travail :
Après les prospections nous avons retenu deux stations suivant certains critères de choix :
l‘existence des stations météorologiques.
la disponibilité des données météorologiques.
la présence des instruments météorologiques.
1-Méthode externe (étape analytique) :
-Les observations sont faites trois fois par jours: à 8h, 12h et 16h.
-Dans les zones arides les instruments nécessitent un contrôle périodique car le dépôt de
poussière et de sable peuvent entraîner une diminution de degré de précision, décalage horaire,
et blocage des enregistreurs.
2-Méthode interne (étape synthétique)
L‘étape synthétique concerne le calcul des moyennes mensuelles, saisonnières, annuelles et périodiques
des éléments climatiques et/ ou des totaux
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
414 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
3- Représentation graphique des données:
Il existe plusieurs types de représentations graphiques : la courbe, utilisée pour la température et
l'humidité; l'histogramme pour l'évaporation et précipitations, , la rose de vent, sans oublier le
diagramme ombrothérmique et le climagramme d'Emberger.
RESULTATS
S2 Q2
m
(°C)
S1 3.43 4.96
S2 2.98 3.61
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
TX
(°C
)
mois
fig1:La température maximale mensuelle des deux stations durant la période 1991-2009
Ouargla
HBA
0
5
10
15
20
25
30
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
TN
(°C
)
mois
fig 2:La température minimale mensuelle des deux stations durant la période 1991-2009
Ouargla
HBA
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
TM
(°C
)
mois
fig 3:La température moyenne mensuelle des deux stations durant la période 1991-2009
Ouargla
HBA
0
10
20
30
40
50
60
70
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
H (%
)
mois
fig4: L'humidité mensuelle des deux stations durant la période 1991-2009
Ouargla
HBA
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
EV
AP
(mm
)
mois
fig5:Le cumul mensuel de l'évaporation des deux stations durant la période 1991-2009
Ouargla
HBA
0
1
2
3
4
5
6
Jan Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
V (
m/s
)
mois
fig 6:La vitesse du vent mensuelle des deux stations durant la période 1991-2009
Ouargla
HBA
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
415 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
DISCUSSION :
L‘étude comparative des deux stations à pour but de caractériser le climat qui règne au sein de chaque
station. L‘analyse des données dégage plusieurs enseignements :
les résultats obtenus reflètent l‘influence de brise vent et l‘effet oasis sur la modification des paramètres
climatiques ce qui engendre une variabilité climatique notable entre le climat régional et le microclimat
de la palmeraie en particulier :
- Abaissement de la température avec ses composantes (TX, TN, TM), au niveau de la palmeraie par
apport au milieu extérieur. ce ci est dû à l‘effet brise vent et l‘effet oasis, et la présence du couvert
végétal.
- L‘augmentation de l‘hygrométrie de l‘air au niveau de la palmeraie, vient de la réduction du vent par
les brises vent donc l‘atténuation de leur effet desséchant de l‘air, de la transpiration de la couverture
végétale, et de l‘irrigation d‘où une forte évaporation.
-L‘élimination de la forte évapotranspiration sous l‘action de brise vent, l‘effet oasis et l‘apport d‘eau
d‘irrigation. Selon TOUTAIN(1979), l'intensité de l'évaporation est fortement renforcé par les vents et
notamment ceux qui sont chauds. et de la couverture végétale, ainsi que l‘effet oasis. Cette réduction de
la vitesse du vent entraine en faite une modification de tous les éléments du climat. La chute
progressive du vent à l‘intérieur de la palmeraie due à l‘augmentation de la rugosité de la surface du
sol par l‘effet combiné de brise vent, On constate que les haies successives, non seulement protégeant
les parcelles qu'elles entourent, mais également freinent, par la rugosité qu'elles donnent au paysage, le
déplacement générale de l'air agissant à la fois sur le microclimat et sur le climat local ou régional
(SOLTNER, 2007). Le test STUDENT (t) montre et confirme cette variabilité climatique entre les deux
stations.
- L‘indice d‘aridité de DE MARTONNE nous permet de classer les deux stations parmi les régions à
climat hyper-aride à caractère xérique.
-Le diagramme ombrothermique permet de constater que la période sèche s‘étale sur toute l‘année
durant la période (1991-2009) pour les deux stations d‘études.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE :
DECONINCK J. F., 2009.-Paléoclimats, l'enregistrement de variations climatiques,
société géologique de France, Ed: Vubert, Paris, 197p.
GODARD A. et TABEAUD M., 2004.- Les climats, mécanismes, variabilité, répartition,
3eme
édition, Paris, 217p.
GUYOT P., 1999.- Climatologie de l'environnement, Ed : Masson, Paris, 133p.
SOLTNER D., 2007.-Les bases de la production végétale,Edit 9°,Tome II,Coll.Sci.Tech.Agr., 52p.
TOUTAIN G., 1979.- Elément d'agronomie saharienne, de la recherche au développement, I.N.R.A,
Ed : JOUVE, Paris, 276p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
416 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE DE LA VARIABILITE MICROCLIMATIQUE DES PALMERAIES
(CAS : PALMERAIE DE HASSI BEN ABDELLAH)
Torkia MEDJBER, Leila KADIK et Saida BAZINE
Laboratoire de protection des écosystèmes en zones arides et semi arides
Université Kasdi Merbah Ouargla
Le climat qui est défini comme la synthèse des éléments météorologiques d'une région donnée, à
partir des statistiques à long terme, a connu et connaîtra des changements significatifs sur des échelles
du temps.
Cette variabilité climatique et microclimatique au niveau de la région de Ouargla fait l'objet de la
présente étude.
L'analyse des résultats des deux stations météorologiques à savoir la station régionale de Ouargla et
microclimatique de Hassi Ben Abdellah, porté sur une période d'environ 19 ans, nous a permis de
ressortir les résultats suivants :
-Les paramètres climatiques manifestent des variations mensuelles, saisonnières et annuelles au niveau
de la station elle-même et entre les deux milieux à savoir: La réduction de la vitesse du vent,
l'augmentation considérable de l'humidité de l'air et de la température minimale, la diminution de
l'évaporation, de la température maximale et moyenne au niveau du microclimat de la palmeraie par
rapport au climat régional.
-La variabilité de climat est à l'origine d'une multitude d'interaction entre les composantes naturelles
de milieu à différentes échelles spatiale et temporelle. A l'échelle microclimatique c'est l'existence et la
nature de brise vent, les caractéristiques écologique et la structure de la palmeraie.
Mot clés: Microclimat, climat régional, variabilité climatique, Palmeraie, Ouargla.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
417 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRIBUTION A L‟ETUDE DE LA VARIABILITE CLIMATIQUES DANS QUELQUES
REGIONS SAHARIENNE
Torkia MEDJBER TEGUIG; Habiba BICHI; Fatma BEN TAMER
Laboratoire de protection des écosystèmes en zones arides et semi arides
Université Kasdi Merbah Ouargla
La variation des paramètres climatiques se manifeste d‘une manière très sensible dans la région
saharienne surtout dans les quatre stations (Ouargla, Hassi messaoud, Ghardaïa, EL-Goléa). Selon
l‘étude faite pendant une période de cinq ans ; l‘analyse statistique et comparative de la distribution
dans l‘espace et dans le temps des paramètres climatiques à savoir la température avec ces composantes
(Tmax, Tmini, Tmoy) , l‘humidité , évaporation , vitesse de vent fait ressortir les résultats suivant :
Tmax :5.6% ,Tmini :8.25% ,Tmoy :4.9% , Humidité :12.25% ,Vitesse des vents :25.3%
,l‘évaporation :15.85%.
La moyenne périodique des indices d‘aridité caractérisant les quatre stations d‘étude présentent
une variation annuelle et entre les régions.
L‘indice pluviothermique périodique de chaque station est :
Ouargla avecQ2=3.854 et appartient à l‘étage bioclimatique saharien accentué.
Hassi messaoud Q2= 2.426 et appartient à l‘étage bioclimatique saharien très accentué.
Ghardaïa Q2=7.597 appartient à l‘étage bioclimatique saharien très atténué.
EL-Goléa Q2=5.042 et appartient à l‘étage bioclimatique saharien atténué.
Selon ces variations climatiques et bioclimatiques nous avons défini les différentes échelles
climatiques et on considère que Hassi- Messaoud et EL-Goléa présentent des climats sous-régionaux,
tandisque Ouargla et Ghardaïa sont des climats régionaux.
Mots clés : climat, échelle, station, paramètre, variation, facteur climatique.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
418 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTRAINTES ET CONSEQUENCES SUR LES RESSOURCES HYDRIQUES
DANS L‟OASIS DE BENI ABBES
1 A. MEKKAOUI,
1 R. TAYEBI &
2 N. REMACI-BENAOUDA
1
Université de Béchar,
2
IST, université d‘Oran
L‘eau est une composante primordiale et décisive dans l‘espace oasien. Ce dernier connaît une
multitude de problèmes environnementaux et des détériorations des ressources hydriques au niveau de
Béni Abbès, qui menacent son équilibre, voir son existence. Cette oasis se dispose d‘un système
aquifère complexe interconnecté (nappe du grand erg occidental, nappes des terrasses et inféro-flus de
la Saoura, nappe de la Hamada du Guir, et nappes du Paléozoïque) vulnérable à la salinisation. L‘eau
d‘irrigation de la palmeraie est assurée par le 1/3 de débit de la grande source (9 l/s) et de nombreux
puits, puisant l‘eau des terrasses. L‘AEP est assurée par la nappe du grand erg occidental. Aujourd‘hui,
ces ressources subissent des contraintes naturelles et une forte pression anthropique, engendrant des
carences en matière de quantité et une détérioration en qualité ;
Contraintes naturelles sont principalement régies par :
- Conditions climatiques, aridité à hyperaridité du climat (P<30mm/an, T moy : 32°C et ETP :
1253,47mm/an), et sécheresses prolongées.
- Conditions géologiques et hydrogéologiques, terrains salifères, évaporitiques, carbonifères,
jurassiques et quaternaires, lessivés au cours des crues des Oueds (Zousfana, Guir et Saoura), génèrent
des eaux chargées en cations et anions. Existence de drain nature entre la nappe du grand erg occidental
et nappes des terrasses et inféro-flus.
Contraintes anthropiques, la croissance démographique (T de croissance : 5%), les mutations
socio-économiques et tendances gourmandes des usagers d‘eau constituent des contraintes anthropiques
inévitables. La mise en service du barrage de Djorf Torba, dès 1969, a beaucoup réduit le gain hydrique
de la Saoura (- 200 millions m3/an). Les proliférations des puits au niveau de la palmeraie pour pallier le
manque d‘eau, entravent le drain naturel. L‘utilisation des motopompes et pompes électriques provoque
des surexploitations des nappes des terrasses et fait rappeler les eaux salées d‘inféro-flux.
Si dans le passé, la palmeraie était gorgée d‘eau douce, aujourd‘hui, on ne compte que 20% d‘eau douce
du volume total dans les terrasses, et sa surface s‘est passée de 40 hectares à 25 hectares. Le RS dans
ces nappes s‘est passé de 430 mg/l à 20000 mg/l. De ce fait, la tendance générale est à la dégradation
des ressources hydriques, sous l‘effet conjugué de la désertification sous ses différentes formes. La
salinisation des eaux engendre des effets redoutables sur la palmeraie. Seul une synergie de tous les
acteurs impliqués dans la gestion de l‘eau dans cette oasis, permet la sauvegarde de ce paradis.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
419 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ESSAIS SUR UN PILOTE EXPERIMENTAL DU PROCEDE D‟EPURATION DES EAUX
USEES PAR LES VEGETAUX
MACROPHYTES
1 Hadj Ahmed MELIANI,
2 Mohamed BENSLIMANE et
2 Khaladi MEDERBAL
1 Département d‘agronomie, Faculté des Sciences de la nature et de la vie, Université de Mostaganem,
2 Laboratoire de recherche sur les systèmes biologiques et géomatique université de Mascara,
B.P. 763, Mascara 29000, Algérie.
melianihadjahmed_s@yahoo.fr
L‘environnement reste une préoccupation majeure qui s‘intègre aujourd‘hui dans chaque projet
territorial. La préservation de notre milieu naturel, dont l‘eau est sans doute l'élément primordial ,
entraîne le développement de nombreuses techniques afin de répondre à cet objectif. Le domaine du
traitement des eaux usées n'échappent pas à ce phénomène. L‘expérience algérienne dans ce domaine
nous a fait un certain nombre de constats dont l‘obligation est de proposer des filières de traitement
alternatif aux filières classiques. Pour cette raison, il est absolument nécessaire, des points de vue
écologique, économique et social, de favoriser le développement, la mise à l‘essai et la diffusion de
nouvelles techniques d‘assainissement. Le but de ce travail est d‘étudier les performances épuratoires
des eaux usées des petites collectivités par le biais du système utilisant des lits plantés en végétaux. Les
expériences à travers le monde, montrent l‘intérêt grandissant de cette technique et sa fiabilité tant sur le
plan de hydraulique que sur le plan économique et écologique. Dans les perspectives d‘une application à
travers les agglomérations à caractère rural, nous avons procédé à des essais sur un pilote expérimental
accompagné des analyses au niveau de l‘entrée et sortie des eaux. Quatre (04) scénarios ont été
effectués, en optant sur le choix du type d‘écoulement (vertical et horizontal). Chacune des variantes
consiste à faire passer l‘effluent à travers des lits bassins, remplis de graviers et plantés en phragmites.
Les résultats des performances épuratoires, principalement la DBO5, la DCO, les MES, N, P, Ce…etc.,
comparés à ceux obtenus par des stations classiques, semblent être très compétitifs et ouvrent les
perspectives prometteuses à ce procédé en Algérie.
Mots clés : Phytoépuration – Eaux usées - Macrophytes –Protection de l‘Environnement –
Biotechnologie – développement durable.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
420 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
VULNERABILITY OF THE LOWER SAHARA AND THE HUMAN IMPACT
ON THE INCREASE OF DESERTIFICATION
Lakhdar MERABET
University Kasdi Merbah Ouargla (ALGERIE).
merabetlakhdar@yahoo.com
The increased exploration of the underground water and soil in the north east of the Algerian
Sahara for the sake of drinking and irrigation has resulted in catastrophic hydro-geological and
environmental problems, especially the rise of the level of the superficial layer which affects
agriculture and environment .This is mainly a consequence of the mismanagement of the extracted
water resources; which has in turn caused bio-climatic and geomorphologic problems, especially in the
Oued Souf and Oued Righ region. This phenomenon has escalated, especially after the increase in the
land cultivation projects, which were often practiced without prior hydro-cultural analyses as well as a
consideration for irrigation water drainage. This has in turn created other problems, such as a significant
increase of the amount of salt in soil and which has resulted in the spoiled and desertification of large
fertile plots of land. Besides, the aggressive livestock herding causes poor biological renovation of the
wild plantation.
In addition, there are some social communities that consume high amounts of water which exceed
500l per day per capita while the sewage system is underdeveloped and could not cope with such high
levels of drained water. As a result, water is drained in some traditional wells (septic pits). The poor
management of water resources resulted in disastrous outcomes which consisted mainly in the rise of
the free level of the phreatic water and saltiness which affect agriculture and infrastructure. Therefore,
this paper aims at shedding more lights on the desertification and degradation of the environment as
well as compile additional scientific proofs for the research deals primarily with the results of the
human interference in the environment.
In order to lessen such catastrophic results, a reasonable management of underground water resources
is inevitable, especially in regions supplied with such a strategic resource, for a sustainable
development. In that the escalating mismanagement of our water resources, with no planning and
policy, would lead to disastrous outcomes. A continued disrespect of this precious resource means an
unwise consideration of the fate of the future generations. Therefore, directory plans for the
arrangement and management of the soil and water resources, in terms of hydro-agricultural capacities,
should be put in place. In addition, regular measuring of the piezometric levels of different underground
napes exploited should be recorded. The technical outline of research in the hydro-agricultural and
urban arrangement fields should be identified before hand. That would improve the management of soil
and water resources as well as stimulate search for irrigation systems suitable for the climate conditions
of the region.
Key Words: Lower Sahara - environment - salinity - rising water - irrigation - desertification –
vulnerability
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
421 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
THE USE OF REMOTE DETECTION FOR THE EVALUATION AND SATELLITE
EXPLORATION OF THE RIVER-FLOW DYNAMICS:
THE OUED GHIR CASE
Lakhdar MERABET & Mohamed Tahar BENAZZOUZ
Kasdi Merbah University, Ouargla, Algeria.Geology Department
merabetlakhdar@yahoo.com
Mentouri University, Constantine, Algeria. Geology Department
mtbenazzouz@yahoo.fr
Understanding the river-flow dynamics in the region of Bechar is very important with regard to the
flowing water through the tributaries of the Saoura River and consequently the vulnerability of the
region to risks of flooding due to the overfilling of the rivers with water, sediments and the acceleration
of erosion.
Oued Ghir is considered one of the tributaries of Oued Saoura which is characterised by its length
(479km) and its big floods at the west of the Algerian Sahara. It is drained all along its section at 6240
cubic meters per second according to the figures recorded by the hydrometric station in Abadla which is
located 384km from the source. This flood changed the landscape of the region in few minutes (17
November 1967) in addition to the fact that hundreds of hectares of the Abadla plain south of the dam
were flooded. Floods in this region often exceed 3000m3/s which is drained through the river‘s section.
Therefore, Algeria‘s second largest dam of a capacity of 360 million cubic meters was constructed in
the region of Alkanadissa west of the town of Bechar for the exploitation of the Abdla plain, whose
surface area exceeds 15,000 hectares, and the provision of the inhabitants of Bechar with potable water.
This dam has contributed to the social development, stability of the local inhabitants of nomadic origins
who switched to agriculture. Its construction was the cause of the environmental change of the region in
that its basin exceeds 60 sq.km.
The problematic is that these floods are irregular and the sediments which they bring to the basin of
the dam increase the unexploited volume especially that this supplying dam is characterised by its steep
slopes. The basin of the Oued Ghir is one of the big basins whose physical boundaries go beyond its
political ones. The source of Oued Ghir is located at the southern borders of the Great Atlas Mountains
(2200m high) in Morocco whereas its outlet is at southern part of Igli village at 498m of altitude.
Therefore remote detection technique is a tool which helps in the study of the dynamism of the river-
flow in this basin. Landsat images of a resolution of 28.5m/28.m (multi-spectral) and panchromatic
images of a resolution of 14m/14m were used throughout the work.
This study focuses on the Souara region which is geographically situated in Bechar province. It is
distinguished by its relatively important potential surface and underground waters which, unlike those
of the basin of the northern part of Sahara, are directly related to precipitations (Phreatic nappes of
Souzfana, of Saoura, underground nappes especially those of Turonien and surface waters of the Djorf
Torba dam).
This study is timely, in that despite its water potential, the region of Bechar suffers a deficit in water,
especially provision with potable water. Besides, the situation is made worse with a poor understanding
of the water resources in the region (quantification, management, deficit, etc.).
Results of the detailed analysis of the different missions scheduled in the calendar intended for the
completion of the works indexed in the appendices will allow for understanding the role, the importance
and the necessity of each discipline related to the problematic of water. These results will allow as well
to identify the users (AEP, IND and IRR) and to propose way forward for their appropriate correction.
This study is structured around the main missions below:
Study of the environment.
Surface water resources.
Underground resources.
Needs analysis.
Possibilities for improvement.
Key words: River-flow dynamics. Remote detection. Erosion. Landsat. Oued Ghir. Environment.
Floods. Djorf Torba. Vulnerability. Bechar. Sustainable development.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
422 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ASSESSMENT OF GROUNDWATER POLLUTION
IN AZZABA DISTRICT MINING AREA
Fadila MERMOUL-ALLIGUI & Abdelhak BOUTALEB
University of Sciences and Technology Houari Boumediene. Algiers- Algeria
E-mail:falligui@yahoo.fr
Azzaba district is a key area of heavy metal contamination in Northeastern Algeria. Mercury, among
other metals, is an environmental issue of this locality, particularly due to its potential impact on
environment as well as human health. Ecosystem of Azzaba is constrained by the original Hg-Pb-Zn-As
sulfide mineralization, the specific topography and hydro-geomorphology, and by the disturbance of
human activity.
The primary effect of mining in the watershed is degradation of tens of kilometers of disturbed streams,
thousands hectares of disturbed land including valuable ecosystems. Aquifers were also adversely
affected by pollutants loading ,the alluvial aquifer (composed primarily of silty sand and gravel) that
serves as the primary source of drinking water for Menzel Ben Dishe, Es-sebt ,and Zaouia communities
surrounding Ismail mercury complex shows high concentrations of Hg. Although the quantity and type
of information relating to mining operations within Azzaba remains insufficient and sparse an
assessment of the impacts that mining and processing activities, have had or are likely to have, on water
resources is required to describe the evidence of the origin and the extent. Knowledge of the source of
the pollutant, transport pathways and rate of its accumulation requires interdisciplinary analyses and
interpretations that take into a count local geological, geochemical and hydrogeological conditions.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
423 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
TRAITEMENT PAR SONOCHIMIE D‟UNE EAU POLLUEE PAR LES COLORANTS
SYNTHETIQUE :
INCIDENCE DU FER ELEMENTAIRE FE0 SUR LES VITESSES DE REACTION
Slimane MEROUANI et Oualid HAMDAOUI
Laboratoire de Génie de L‘environnement, Département de Génie des Procédés, Faculté des Sciences de
l‘Ingénieur, Université de Annaba, BP 12, 23000 Annaba
s.merouani@yahoo.fr, ohamdaoui@yahoo.f
Les effluents colorés de l‘industrie de textile sont la majeure source de la contamination de
l‘environnement. L‘élimination de la coloration des eaux usées textile a pris ces deux dernières
décennies un intérêt majeur, non seulement dû à la toxicité potentielle de certains colorants mais
également en raison de leur effet colorant sur les eaux naturelles (souterraines et de surfaces). Les
colorants synthétiques ont obtenu la notoriété en tant que substances dangereuses, car la plupart d‘eux
sont toxiques et persistants dans l‘environnement. Des procédés biologiques d‘épuration sont appliqués
à ces effluents dans l‘objectif est d‘éliminer la pollution soluble à caractère organique biodégradable.
Par contre, il n‘est pas possible d‘assurer la dépollution des rejets renfermant des composés organiques
récalcitrants, que par l‘intermédiaire de procédés d‘oxydation avancés (POA). L'onde ultrasonore, suite
au phénomène de cavitation acoustique qu'elle engendre, est susceptible de dégrader, en solution
aqueuse, des molécules organiques dissoutes rebelles aux traitements classiques. Ce travail s'inscrit
donc dans le contexte de la mise en œuvre des ultrasons de haute fréquence (300 kHz) pour le traitement
des eaux contaminées par la Rhodamine B (RhB). L'activité radicalaire du milieu, liée à l'utilisation des
ultrasons, a été quantifiée par l‘estimation de la production du peroxyde d‘hydrogène dans l‘eau.
L‘influence des différents paramètres expérimentaux (concentration initiale du polluant, puissance
ultrasonore, température, acidité et ajout de Fe0) sur la destruction sonolytique de la RhB a été étudiée.
Les résultats obtenus montrent que la technique ultrasonore peut être utilisée efficacement pour
l‘élimination de la RhB. La vitesse de dégradation de la RhB augmente avec la concentration initiale du
polluant, la puissance ultrasonore, la température et l‘acidité du milieu. La présence du fer élémentaire
(Fe(0)) favorise remarquablement la dégradation sonochimique des polluants organiques.
Mots clés: Environnement, traitement des eaux, Procédés d‘oxydation avancés, Sonochimie,
Dégradation, Rhodamine B
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424 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE DANS LA WILAYA DE BISKRA
Abdelouahab MESSAOUDANE
ANRH DRS Ouargla
Les ressources en eau souterraines de la wilaya de Biskra sont très importantes, elles sont
représentées par différentes aquifères qui sont :
La nappe du Quaternaire d‘une profondeur comprise entre 20 et 70m, d‘un débit variant entre 5
et 10 l/s et d‘une qualité chimique située entre bonne et mauvaise.
Nappe des sables du Mio-Pliocène d‘une profondeur moyenne de 250m, d‘un débit moyen de 15 l/s et
d‘une qualité chimique moyenne.
Nappe des sables du Pontien d‘une profondeur comprise entre 500 et 900m, d‘un débit jaillissant de 8
l/s et d‘une qualité chimique moyenne.
Nappe des calcaires de l‘Eocène inférieur d‘une profondeur qui varie de 100 à 500m, d‘un débit moyen
de 20 l/s et d‘une qualité chimique moyenne.
Nappe des calcaires du Sénonien d‘une profondeur qui varie de 200 à 900m d‘un débit moyen de 25 l/s
et d‘une qualité chimique qui se situe entre bonne et moyenne.
Nappe des calcaires dolomotique du Turonien d‘une profondeur qui varie de 900 à 1100m d‘un débit
moyen de 25 l/s et d‘une qualité chimique qui se situe entre bonne et moyenne
Nappe des grès du Continentale Intercalaire d‘une profondeur oscillant entre 1600 et 2500m, d‘un débit
moyen de 80 l/s jaillissant
Cette wilaya présente depuis longtemps une sur-exploitation des ressources en eau souterraines est
ce par la prolifération des forages qui exploitent cette ressource, il est donc évident que cette
accroissement rentre dans le cadre du développement agricole de la région, mais il faut noter par ailleurs
que le nombre de puits ne cesse d‘augmenter, l‘entretien et le suivi de ces ouvrages devient de plus en
plus difficile.
Conséquences de la surexploitation des ressources en eau non renouvelable:
L‘utilisation irrégulière des ressources en eau non renouvelables va créer fatalement une perturbation
importante tel que:
La disparition de l‘artésianisme
L‘assèchement des puits de faibles profondeurs.
Le tarissement des exutoires des aquifères
La dégradation de la qualité des eaux, principalement dans les régions des Chotts
La remontée vers la surface du sol des nappes phréatiques nuisibles pour les cultures
Pour une meilleure gestion des ressources en eau souterraines, il est nécessaire de suivre les
recommandations suivantes :
Suivi périodique quantitatif et qualitatif des nappes par la mise en place d‘un réseau de surveillence des
aquifères par des piézomètres.
Etude détaillée des nappes d‘inféro-flux des régions de Biskra et d‘Ouled Djellal
Interdire toute réalisation de point d‘eau dans les zones à forte exploitation.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
425 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Bouchage de tous les points d‘eau abandonnés et qui présentent des anomalies d‘équipement.
Exploration des zones à ressources en eau souterraines inconnues, par des forages de reconnaissance ou
par des couvertures géophysiques.
Auscultation des forages profonds en vu d‘un diagnostique des équipements
Mise en œuvre des techniques modernes pour l‘irrigation.
Mise en place d‘un réseau de drainage pour les zones touchées par le phénomène de remonter des eaux.
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426 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CARACTERISTIQUES HYDROGEOCHIMIQUES DES NAPPES AQUIFERES DE
OUARGLA (SAHARA SEPTENTRIONAL ALGERIEN)
1
Imed Eddine NEZLI, 2 Samia ACHOUR et
3 Mohamed DJIDEL
1
Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi Arides,
BP 511, Université de OUARGLA 2
Laboratoire de Recherche en Hydraulique Souterraine et de Surface, LARHYSS,
Université de BISKRA 3 BP 511, Université Kasdi Merbah OUARGLA
imedinezli@yahoo.fr
Les ressources en eau souterraines dans la cuvette de Ouargla, sont représentées, comme partout et
ailleurs dans les régions du Sahara septentrional algéro-tunisien, par deux grands systèmes aquifères
superposés : le Continental Intercalaire (CI) et le Complexe Terminal (CT). Les eaux issues de ces
nappes aquifères posent de sérieux problèmes de qualité chimique. Elles sont fortement minéralisées,
très dures et présentent des teneurs en fluor dépassant les teneurs recommandées par l‘OMS. Le présent
travail a pour objectif de décrire l‘évolution hydrogéochimique des eaux des différents niveaux
aquifères, par la recherche d‘une relation entre la composition chimique des eaux et la nature
lithologique des formations aquifères. De ce fait, notre étude s‘est appuyée sur la démarche suivante :
Echantillonnage et analyse physicochimique des eaux des nappes;
Traitement statistique et modélisation graphique des paramètres physicochimiques des eaux, afin
d‘aboutir à une approche globale des processus d‘acquisition de la composition chimique des eaux;
Simulation à l‘évaporation naturelle et isotherme des paramètres sus indiquées, pour préciser davantage
les mécanismes d‘acquisition de la composition chimique des eaux.
D‘une façon générale, les résultats obtenus montrent que les eaux du système aquifère de notre zone
d‘étude appartiennent à la même famille géochimique.
Mots clés : Ouargla, Sahara, hydrogéochimie, Complexe Terminal, Continental Intercalaire.
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427 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
BIOACCUMULATION DU CADMIUM PAR DUNALIELLA SALINA EXTRAITE DE CHOTT
DJERID
1 Nejla OTHMENE;
1 Halim HAMMI;
2 Abderrazak SMAOUI;
1 Adel M‘NIF;
3 Abdessalem EL GHALI
1 Laboratoire de Valorisation des Ressources Naturelles et des Matériaux de Récupération
Centre de Recherche en Sciences des Matériaux. Pôle Technologique de Borj Cedria
BP.73 – 8027. Soliman.Tunisie 2
Laboratoire d'adaptation des plantes aux stress abiotiques, centre de biotechnologie à la technopole de
Borj-Cédria (CBBC), BP 901, 2050 Hammam-lif, Tunisie 3 Département de géologie, Faculté des Sciences de Bizerte, 7021 Jarzouna, Bizerte, Tunisie
A présent, la pollution de l‘environnement avec toutes ses composantes (l‘eau, l‘air, le sol…) est
devenue un problème universel qui affecte l‘ensemble de la population. Beaucoup de microorganismes
sont utilisés comme des bio-indicateurs pour déterminer la toxicité des métaux lourds et d‘autres
substances toxiques au niveau des milieux naturels.
Ainsi Dunaliella salina qui est une algue verte unicellulaire colonisant les milieux saumâtres,
comme chott Djérid dans notre cas a été prouvée que c‘est un excellent bio indicateur de polluant
(métaux lourds, insecticides….). Ce microorganisme est une source exceptionnelle de caroténoïdes très
utilisées dans l‘industrie pharmaceutique. Dans ce cadre nous essayons de voir son interaction avec le
cadmium comme élément toxique incorporé dans le milieu étudié afin d‘essayer de répondre aux
questions qui se posent: Où va le cadmium fixé ? Et à quoi est due la variation de rétention ?
La réduction de chlorophylle et de carotène a été plus significative pour les hautes
concentrations de cadmium dans le milieu. Il semble qu‘une telle baisse du taux de croissance est due à
un trouble dans la biosynthèse des éléments essentiels tels que le magnésium et calcium, causées par le
cadmium existant dans le milieu, qui à son tour affecte à la fois la division cellulaire et le métabolisme
des cellules. Après traitements avec le cadmium, le magnésium et le calcium dans les cellules ont
diminué de façon significative. Par ailleurs, la teneur en chlorophylle totale et en carotène de la cellule
a diminué durant la période de traitement, en comparaison avec le témoin. Nous pouvons dégager de ces
résultats que la présence de cadmium dans le milieu trouble la biosynthèse de la chlorophylle. Il
a également été suggéré que les ions cadmium interagissent avec les protéines membranaires des
cellules, perturbant ainsi leur perméabilité.
Une telle contamination avec les métaux lourds nous a incités à développer des techniques
d‘élimination spécifiques à chaque polluant. Le cadmium a été retenu avec succès par Dunaliella salina,
ce qui nous encourage à voir sa réponse d‘autres métaux et de vérifier son interaction avec les différents
oligoéléments présents dans le milieu qui dépendent aussi de la salinité qui diffère d‘un site à un autre.
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428 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES RESSOURCES HYDRIQUES DANS LE MASSIF DES AURES
– CAS DE LA VALLEE DE BOUZINA.
Abla RIHANI et Mohamed Redha MENANI
abla.rihani@gmail.com
Les Monts des Aurès constituent la partie orientale de la chaîne atlasique. La série est à
dominante marno-calcaire avec des formations tertiaires essentiellement détritiques. La vallée de
Bouzina qui est une vallée typique de ce massif, est caractérisée par des dépôts argileux carbonatés du
Sénonien et des dépôts détritiques (Oligo-Miocène essentiellement).
Sur le plan structural, le synclinal de Bouzina d‘orientation Atlasique est subdivisé dans un petit
repli anticlinal culminant à Koudiat El Arar, ce dernier sépare la plaine de Nerdi au NE, du vieux
Bouzina au SW. Un deuxième repli anticlinal plus important au SW, le Dj Bouss - Adrar Moudhaff,
permet d‘imposer une limite structurale au bassin hydrogéologique.
Les études géologiques et géophysiques ont fait ressortir l‘existence de formations susceptibles
de constituer des aquifères. Ce sont les carbonates du Mæstrichtien, les carbonates de l‘Eocène inférieur
particulièrement le Landénien et les grès et les conglomérats se rapportant à divers horizons de
l‘Oligocène et du Miocène continental.
L‘examen des cartes d‘iso-résistivité et des coupes géoéléctriques corrélées avec la géologie ont
permis de bien cerner la géométrie et l‘extension des aquifères du Lutétien, Landénien et Maestrichtien.
La vallée de Bouzina appartient au sous bassin de Oued Abdi (qui fait partie du bassin 06 Chott
Melghir), elle est soumise à deux régimes climatiques : Climat subhumide à hivers froids dans la partie
Nord Est avec une précipitation annuelle moyenne qui varie de 400 mm à 450mm dans cette partie
amont, au sommet de Dj Mahmel et Rharab et une température moyenne annuelle de 12°C. Le centre du
bassin et sa partie Sud subissent un climat semi aride à hivers frais, avec une précipitation de l'ordre de
300 mm au centre du bassin et qui diminue plus au Sud pour atteindre 250 mm à Menaa avec une
température moyenne annuelle de 15°C. Ce bassin présente une altitude moyenne avoisinant 1450m.
Le bilan hydrique établi sur la base de la formule d‘estimation de l‘évapotranspiration réelle de
Thornthwaite aux stations de S‘gag, Bouzina et Menâa, fait ressortir des ETR respectives de l‘ordre de
298 mm (66% des précipitations) 280 mm (95% des précipitations) et 237 mm (97% des précipitations
moyennes annuelles). Le ruissellement estimé par la formule empirique de Tixeron-Berkaloff permet
d‘aboutir à des infiltrations de l‘ordre 6.20 106 m
3/an
à la station de S‘gag, de 0.26 10
6 m
3 /an à la
station de Bouzina et de 0.205 106 m
3/an à la station de Menâa.
L‘étude hydrogéologique montre que les formations carbonatées fissurées de l‘Eocène-
Maestrichtien sont le siège d‘une nappe captive, artésienne par endroits et libre aux bordures. Cet
aquifère repose sur un complexe marneux imperméable du Campanien et du Coniacien. Son
alimentation est assurée par les infiltrations directes lors des précipitations et surtout celles sous forme
de neige dans la partie amont du bassin (Dj. Mahmel).
Cet aquifère présente deux exutoires naturels importants qui sont les sources de Tabgha (vieux
Bouzina) et Tasserift. La surface piézométrique suit de manière générale la morphologie
topographique, avec des fluctuations saisonnières. Le sens d‘écoulement préférentiel est d‘orientation
Nord-Est vers le Sud-Ouest, vers l‘extérieur en direction du bassin d‘El Outtaya.
Le calcul du bilan hydrique fait ressortir que le volume écoulé des sources et celui des
prélèvements équivalent pratiquement au volume infiltré moyen annuel; c‘est à dire que seules les
réserves renouvelables sont exploitées.
L‘étude hydrochimique a révélé l‘influence des formations géologiques sur les faciès chimiques
des eaux souterraines avec les compositions dominantes suivantes:
- faciès bicarbonaté calcique qui doit son origine aux formations carbonatées.
- faciès sulfaté calcique et magnésien dû aux formations gypseuses du Lutétien.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
429 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
1-INTRODUCTION : En zones arides et semi-arides, la recharge effective des nappes d‘eau souterraine est sans aucun doute
l‘un des paramètres les plus difficiles à estimer: l‘évapotranspiration s‘effectue pendant et après la recharge
saisonnière, de sorte que l‘infiltration efficace, supposée acquise à l‘écoulement souterraine profite plus
entièrement à celui-ci: le paramètre évaporation tient une place non négligeable, voire prépondérante dans le
bilan hydrologique des nappes d‘eau souterraine. En synclinal de Bouzina, la nappe la plus importante de
l‘Eocène-Maestrichtien est contenue dans les formations carbonatées fissurées, son alimentation est assurée par
les infiltrations directes lors des précipitations, Elle est exploitée au moyen de quelques forages profonds. Ce
travail se propose de dresser un bilan hydrologique et hydrogéologique sur le bassin versant de Bouzina.
2- LOCALISATION GEOGRAPHIQUE ET LIMITES : La vallée de Bouzina est située à l‘intérieur du massif des Aurès à environ 80 km au Sud de la ville de
Batna, à 25 km au Nord d‘Arris et à 60 km au Nord-Est de Biskra. . Il fait partie intégrante du bassin versant de
Chott Melghir (06).
L‘aspect géomorphologique de la vallée est celui des pays montagneux des Atlas Algériens. Il s‘agit en
général d‘une forme V accentuée, étroite et profonde, aux versants raids et profondément ravinés, ceci apparaît
comme le trait dominant du modelé du relief dans les Aurès.
Figure 01 : Photo Satellite Du Bassin De BOUZINA
3- ASPECT GEOLOGIQUE:
Le Synclinal de Bouzina est une structure très allongée, il débute depuis le bassin miocène d‘El Outtaya
jusqu‘au bassin de Timgad qui est postérieur à sa formation et sous lequel il disparaît. Ce dernier englobe le
synclinal de R‘dam. Ce synclinal est subdivisé dans sa partie Sud Ouest par un repli anticlinal (Djebel Bouss-
Adrar) en deux. Le Djebel Mahmel (1800m) forme le flanc septentrional du synclinal de Bouzina et le repli
synclinal au Sud qui se trouve à 400 m d‘altitude. Ce synclinal présente tantôt l‘élévation de l‘axe de son
anticlinal (Koudiat El Arar) et tantôt son abaissement (Tagoust). Les divers accidents qui affectent le synclinal
sont liés à la phase de plissement majeure de l‘Eocène (Laffitte, 1939).
Le synclinal de Bouzina est caractérisé par des flancs carbonatés du Maestrichtien à Bryozoaires et par du
Paléogène calcareux et calcaires marneux avec des intercalations de bancs gypseux, suivis par un Lutétien à
Thersitées. Le coeur du Synclinal est caractérisé essentiellement par le Lutétien et l‘Oligocène, surmonté par
endroits en discordance par du Miocène continental. La présence de poudingues dans la partie supérieure du
Lutétien indique le début des plissements qui affectèrent cette région (Laffitte, 1939).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
430 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
4- ASPECT HYDROGEOLOGIQUE:
4 1-CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES AQUIFERES :
Le synclinal de Bouzina est une identité hydrogéologique indépendante, formée par une superposition de
couches perméables qui repose sur un complexe marneux imperméables du Campanien et du Coniacien. Les
différentes nappes ont pu être identifiées peuvent être caractérisées comme suit :
LA NAPPE PHREATIQUE DU QUATERNAIRE :
Ce sont des nappes d‘accompagnement localisées dans de petits aquifères constitués par les dépôts du
Quaternaire. On les retrouve le long des oueds Bouzina, Nerdi et Tagoust, de réserve très limitées et ne sont
généralement exploitées que par des puits peu profonds destines essentiellement à l‘usage agricole.
LA NAPPE PHREATIQUE DU MIOCENE CONTINENTALE :
La nappe phréatique du Miocène continental de la plaine de Nerdi est peu connue, elle n‘est que très peu étendue
et de petite importance.
LA NAPPE DE LUTETIEN (EOCENE MOYENNE) :
Elle se localise dans les niveaux calcaro- marneux. Dans le plateau de Nerdi, l‘épaisseur de la formation du
Lutétien est de 200m au centre, et va en diminuant jusqu'à disparition totale à la périphérie. Elle est très
développée au Sud Ouest de la ville de Bouzina vers Tagoust où l‘aquifère présente au centre de la vallée une
épaisseur entre 200-300 m. L‘aquifère est caractérisé par une eau très chargée.
LA NAPPE DU LANDENIEN (PALÉOCÈNE) :
Elle se localise dans les formations carbonatées. Cette nappe est localisée dans l'ensemble de la vallée de
Bouzina et se présente sous la forme d'une nappe artésienne au centre et captive sur les flancs de la structure
synclinale.
LA NAPPE DU MAESTRICHTIEN :
La nappe du Maestrichtien est considérée la plus importante par son extension au niveau du synclinal de
Bouzina, elle est constituée par une puissante couche de calcaire très fissurés et parfois karstique d‘épaisseur
d‘ordre de 360 m, cette nappe a donnée naissance à la source de Tasserift sur le flanc sud-est du synclinal de
Bouzina.
4 2- INTERPRETATION DE LA PIEZOMETRIE :
Pour avoir une aidée sur l‘écoulement souterrain et sa relation avec son environnement nous avons
redressée 03 cartes piézométriques : piézométrie des sources seules, piézométrie des forages seules et enfin des
sources et forages ensemble (figure 02).
La majorité des points d‘eaux sont implantées au fond de vallée, L‘examen des lignes de courants montre que
l‘écoulement se dirige généralement du Nord-Est vert le Sud-Ouest.
La piézométrie des sources se concorde avec celle des forages au niveau de la plaine de Nerdi, oǔ elle montre
cependant certains axes qui se dirigent vers le centre de la plaine, mais le sens général de l‘écoulement est
toujours orienté NE-SW.
Pour les forages dans la partie centrale de la vallée, les courbes de niveau deviennent plus resserrées (prés de
Vieux Bouzina).
De manière générale les grands traits se ressemblent : même sens d‘écoulement, sensiblement les mêmes charges,
à part quelques points particulières ; ce qui est normal pour un système karstique sans exclure également des
erreurs de mesure de niveau piézométrique, d‘altitude tête ouvrage.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
431 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
On a pu évaluer a partir des essais de pompage effectués au niveau des forages de Nerdi qui capte
l‘aquifère du lutétien et Tidjdad qui capte l‘aquifère carbonaté du Eocène–Maestrichtien les valeurs de la
transmissivité qui sont respectivement 6.14 10-2
m²/s , 9.16 10-3
m²/s qui indiquent l‘excellence de ces
réservoirs.
Figure 02: Carte Piézométrique de la Nappe Eocène _Maestrichtien campagne 2006
SOURCES (s) et FORAGES (f).
5- ASPECT CLIMATOLOGIQUE :
Cette étude a eu pour cadre le bassin versant de Bouzina qui appartient au sous bassin de Oued Abdi (qui
fait partie du bassin Chott Melghir), Ce bassin couvre une superficie de 195 km2 et présente une altitude
moyenne avoisinant 1450m. Il est soumis à deux régimes climatiques : Climat subhumide à hivers froids dans la
partie Nord Est, le centre du bassin et sa partie Sud subissent un climat semi aride à hivers frais.
A partir des données des pluies mensuelles des stations de S‘gag, Bouzina et Menâa (répartie le long du
bassin) et l'évapotranspiration potentielle (ETP) calculée par la méthode de Thornthwaite nous avons obtenue les
résultats présentées dans le tableau suivant :
Tableau N°01 : Calcul Du Bilan Hydrique (Station de S'gag, Menâa et Bouzina)
Sep Oct Nov Dec Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jul Aou Année
Sta
t S
‘gag
P(mm) 36 45 54 50 51 47 58 26 44 23 8 10 452
ETP(mm) 91,06 50,11 15,45 3,25 4,07 8,38 25,2 40,79 83,96 115,32 141,00 146,53 725,12
ETR(mm) 36 45 15,45 3.25 4,07 8,38 25,2 40,79 79,21 23 8 10 298,33
Da(mm) 55,06 5,11 0 0 0 0 0 0 4,75 92,32 133 136,53 426,77
Ex(mm) 0 0 0 35,3 46,93 38,62 32,8 0 0 0 0 0 153,65
Sta
t B
ouzi
na
P(mm) 30,2 56,5 31,2 29,8 17,4 28,2 24,9 26,5 28 14,9 2,5 8 298
ETP(mm) 98,92 54,18 17,95 5,81 6,79 10,73 28,42 44,53 90,75 131,97 157,69 161,51 809,25
ETR(mm) 30,2 54,18 17,95 5,81 6,79 10,73 28,42 44,5 56,45 14,9 2,5 8 280,46
Da(mm) 68,72 0 0 0 0 0 0 0 34,3 117,07 155,19 153,51 528,79
Ex(mm) 0 0 0 0 0,17 17,47 0 0 0 0 0 0 17,64
Sta
t M
enâa
P(mm) 27 21 27,5 43 21 18 27 21 24 11 1 5 246,5
ETP(mm) 107,27 58,36 20,23 7,87 8,82 13,05 31,33 48,22 97,88 143,68 169,35 177,6 883,66
ETR(mm) 27 21 20,23 7,87 8,82 13,05 31,33 48,22 42,45 11 1 5 236,97
Da(mm) 80,27 37,36 0 0 0 0 0 0 55,45 132,68 168,35 172,6 646,71
Ex(mm) 0 0 0 4,7 4,95 0 0 0 0 0 0 9,65
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
432 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
- Les valeurs des précipitations moyennes annuelles pour les stations : S‘gag, Bouzina et Menâa sont
respectivement 452mm, 398mm et 246mm, Avec des températures moyennes annuelles de 12.22°C, 14.17°C et
15.99°C.
- Les valeurs de l‘évapotranspiration réelle moyenne pour les trois stations S‘gag, Bouzina et Menâa sont
respectivement de l‘ordre de 298.33mm soit 66% des précipitations 280.46mmsoit 95% des précipitations et de
236.96mm soit 97 % des précipitations moyennes annuelles (selon Thornthwaite).
- Le déficit agricole est de l‘ordre de 426.77mm pour la station de S‘gag réparti du mois du Mai jusqu‘à
Octobre, pour la station de Bouzina il est de 528.79mm enregistré à partir du Mai jusqu‘au Septembre, alors que
pour la station de Menâa il est de 646.71mm réparti du mois du Mai jusqu‘à Octobre.
- Le ruissellement estimé par la formule empirique de Tixeron-Berkaloff permet d‘aboutir à des infiltrations de
l‘ordre 6.20 106 m
3/an
à la station de S‘gag, de 0.26 10
6 m
3 /an à la station de Bouzina et de 0.205 10
6 m
3/an à la
station de Menâa.
Le volume infiltré comporte celui des sources lorsque le niveau de trop plain est atteint ainsi que les volumes
prélevés par pompages.
Tableau N° 02 : Les Différentes Composantes De l‘infiltration
Le volume global écoulé à l‘exutoire d‘un bassin est donc la somme du volume ruisselle (calculé par
TIXERONT- BERKALOFF) et le volume des sources (source de Tasserift et vieux Bouzina et autres), il est égal
à 6.97 106
m3/an.
On constate que le volume écoulé des sources et celui des prélèvements équivalent pratiquement le
volume infiltré moyen annuel; c‘est à dire que seules les réserves renouvelables sont exploitées (sources plus
pompages).
4-CONCLUSION :
L‘étude hydrogéologique montre que les formations carbonatées fissurées de l‘Eocène-Maestrichtien sont
le siège d‘une nappe captive, artésienne par endroits et libre aux bordures. Cet aquifère repose sur un complexe
marneux imperméable du Campanien et du Coniacien. Son alimentation est assurée par les infiltrations directes
lors des précipitations et surtout celles sous forme de neige dans la partie amont du bassin (Dj. Mahmel).
Cet aquifère présente deux exutoires naturels importants qui sont les sources de Tabgha (vieux Bouzina)
et Tasserift. La surface piézométrique suit de manière générale la morphologie topographique, avec des
fluctuations saisonnières. Le sens d‘écoulement préférentiel est d‘orientation Nord-Est vers le Sud-Ouest, vers
l‘extérieur en direction du bassin de Outtaya.
Infiltration
Débits des sources
Prélèvement
forage Débit l/s Temps pomg
moyen (h/j)
débit
106
m3/an
Vieux Bouzina 100 l/s= 3.15 106
m3/an
Tasserift 60 l/s= 1.89 106 m
3/an
Autres source 8l/s= 0.25106
m3/an
f. Nerdi
f. Mezline
f.Tidjdad
f.Tagoust
07
30
50
10
11
3
14
24
0.101
0.118
0.919
0.315
5.04 106
m3/an 1.453 10
6 m
3/an
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433 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Le calcul du bilan hydrique fait ressortir que le volume écoulé des sources et celui des prélèvements
équivalent pratiquement au volume infiltré moyen annuel; c‘est à dire que seules les réserves renouvelables sont
exploitées.
5-BILIOGRAPHIE:
ABCHICHE M. (1999) : étude hydrogéologique de la vallée de Oued Abdi et Bouzina (w. Batna). 56p.
AISSAOUI D. (1984) : Les structures liées à l‘accident Sud Atlasique entre Biskra et le Djebel Menâa
(Algérie). Evolution géométrique et cinématique. Thèse, 3° Cycle, Univ. L. Pasteur, Strasbourg, 150p.
BAKALOWIEZ M. (1979) : Contribution de la géochimie des eaux à la connaissa nce de l‘aquifère
karstique et de la karstification. thèse univ ¨Paris VI.269p.
BALLAIS J.L (1981): Recherches géomorphologiques dans les Aurès (Algérie). A.N.R.T., Lille III, 2vol.
626p.
GUIRAUD R. (1973) : Evolution post-triasique de l‘avant pays de la chaîne Alpine En Algérie : d‘après
l‘étude du bassin du Hodna et des régions voisines. Thèse 3ecycle, Université de Nice.
GUIRAUD R. (1990) : Evolution post-triasique de l‘avant-pays de la chaîne alpine en Algérie, d‘après l‘étude
du bassin du Hodna et des régions voisines. Geological Survey of Algeria,Memoir 3.
KAZI-TANI. N (1986) : Evolution géodynamique de la bordure Nord Africaine : Ie domaine intraplaque nord
algérien. Approche mégaséquentielle. Thèse doct d‘Etat. Univ. Pau. 886p.
LAFFITE R. (1939) : Etude géologique de l‘Aurès (Algérie). Propositions données par la Facul sciences
d’Alger. 484p.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
434 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
INTERPRETATION OF WATER QUALITY PARAMETERS FOR XIAN JIANG RIVER BY
USING PRINCIPAL COMPONENTS ANALYSIS
1 Younes SADEK,
2 abdelmadjid CHAABANI et
2 Hui LUO ZHAO
FIMAS, University of Béchar, Faculty of science & technology, Civil engineering department,
hhowtobe@yahoo.fr, madjchsah@yahoo.fr
Department of Environmental Engineering & Water Resources, China University of Geosciences, 388,
Lumo Road, Wuhan, R.P. 430074, China, zhhluo@cug.edu.cn
Abstract.
Forty two samples were collected periodically from many positions around the Xian Jiang River
in MengXu within Guiping city and analyzed for 12 water quality variables including physical and
chemical, The data obtained were standardized and subjected to principal components analysis (PCA)
extraction to simplifying its interpretation and to define the parameters responsible for the main
variability in water quality variance for Xian Jiang within Guiping city. The PCA produced three
significant main components explain more than 79.13% of the variance, Namely, hydro chemical
process of the limestone in this area, weather and effect of granite geochemical process, and the
intrusion of human activity into groundwater system; that represent 51.40%, 14.46%, and 13.27%
respectively of the total variance of water quality in MengXu. Finally the results of PCA reflect a good
look on the water quality monitoring and interpretation of the groundwater.
Key words: PCA, geochemistry, Guiping, groundwater, human activity, water quality.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
435 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LES RESSOURCES EN EAU : SUREXPLOITATION ET IMPACTS SUR
L‟ENVIRONNEMENT (CAS DU SAHARA SEPTENTRIONAL ALGERIEN)
Sofiane SAGGAÏ
Laboratoire d‘exploitation et de valorisation des ressources naturelles en zones arides
Faculté des sciences technologiques et sciences de la matière
Université de Kasdi Merbah-Ouargla, BP 511, Ouargla 30000 Algérie
sofianeaero@yahoo.fr
Le Sahara algérien est une partie du grand Sahara, son climat est celui des zones arides caractérisé par
des faibles précipitations (<200 mm), des très faibles taux d‘humidité relative, des températures de l‘air
très élevées et des fortes pertes par évaporation, ces conditions climatiques sont à l‘origine de la rareté
des eaux superficielles dans ces zones, d‘où la nécessité de penser à exploiter les eaux des nappes
souterraines pour couvrir les besoins en eau pour la population, l‘agriculture et l‘industrie.
L‘exploitation anarchique et l‘abondance des forages (surtout albien) ont fait que les réserves en eau
dans les nappes souterraines diminuent d‘une façon rapide et le surplus non exploité va pour alimenter
la nappe phréatique d‘où la remontée de cette dernière.
La présente étude consiste à faire connaitre les causes et les principales conséquences de cette remontée
des eaux dans les régions d‘El Oued et Ouargla.
Mots clés : eaux souterraines, surexploitation, la remontée des eaux, Sahara septentrional.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
436 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
LA MODELISATION DE LA CATEGORIE DE POLLUTION ENVIRONNEMENTALE DE
GIRE PAR LES RNA
(CAS DU BASSIN VERSANT SAF-SAF N-E D‟ALGERIE)
B. SAKAA, N. BRAHMIA et A. HANI
Laboratoire Ressources Naturelles et Aménagement du Territoire, Université Badji Mokhtar Annaba,
BP.12, 23000 Annaba, Algérie.
sakaabachir@yahoo.fr,
nabilbrar@yahoo.fr,
haniazzedine@yahoo.fr
Ce travail de recherche a pour but de déterminer les effets d‘indicateurs de pollution environnementale
sur la gestion intégrée des ressources en eau GIRE dans le bassin versant de l‘oued SAF-SAF, qui se
caractérise par une forte croissance démographique et une évolution du secteur économique incluant
l‘industrie et l‘agriculture, accompagnés d‘une augmentation de la demande en eau, en mettant
l‘environnement au risque de vulnérabilité.
Dans cette étude, le Réseau de Neurone Artificiel (RNA) a été utilisé pour la modélisation et la
prévision des relations existantes entre les indicateurs de pollution environnementale et le total des sels
dissous (TDS) des eaux souterraines dans le bassin versant de l‘oued SAF-SAF. Les données réelles
sont collectées à partir de seize (16) municipalités du bassin versant SAF-SAF pour une année de
référence de 2006.
Les résultats indiquent que le Perceptron feed-forward multicouches MLP est le modèle le plus
performant pour définir l‘indicateur le plus influant dans la catégorie de pollution environnementale, qui
est : les eaux usées industrielles (IndWW) qui représente la principale source de pollution, suivies par
les déchets solides (HazWas).
Le calage du modèle est bon pour les trois phases ; la validation, l'apprentissage et le test, ce qui
indique que les données des variables appartenant à la même population. En outre, le coefficient de
corrélation est supérieur à 85% pour les trois phases ce qui montre un accord entre le total des sels
dissous (TDS) observé et simulé. Le but de ce modèle est de lier les indicateurs de la catégorie de
pollution environnementale et le TDS des eaux souterraines avec l‘approche de la gestion intégrée des
ressources en eau.
Mots clés : Basin versant SAF SAF, Indicateurs de pollution environnementale, TDS, RNA, GIRE.
1. INTRODUCTION
Dans le Nord–Est Algérien, le développement des activités industrielles et agricoles, ainsi que la
croissance démographique augmentent les besoins en eau en quantité et qualité, par conséquent mettent
la ressource en eau au risque de pollution, qui devient un facteur majeur créant des problèmes
sociopolitiques dans la région de Skikda.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
437 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Pour sensibiliser les décideurs, et les donner une bonne connaissance sur la relation entre les différents
indicateurs de pollution et la qualité de l‘eau, il est nécessaire d‘utiliser une propre méthodologie pour
définir les indicateurs de pollution influant sur la qualité de l‘eau.
Durant les dernières années, la modélisation par les RNA est utilisée dans différents processus
hydrologiques avec succès, comme la modélisation de la demande en eau (Liu et al., 2003), la
modélisation de la qualité de l‘eau (Rajurkar et al., 2004; Hani et al., 2006).
L‘objective de cette étude est d‘établir une relation entre les indicateurs de pollution et le total des sels
dissous (TDS).
2. METHODOLOGIE
2.1. Zone d’étude :
Le bassin versant de l‘oued Saf-Saf est situé dans le nord-Est Algérien. Il est limité à l‘Ouest par le
bassin versant de Guebli, au Sud par le bassin versant de Sybouse, le bassin versant du Kébir-Est dans la
partie Est, et enfin par la méditerranée du coté Nord (Figure 1). La superficie totale du BVSS est 1158
km2 et contient 16 municipalités qui sont : Skikda, Hamadi Krouma (2), El Hadaïk (3), Bouchtata (4),
Beni-Bechir (5), Ramadane-Djamel (6), Emjez-Eddchich (7), Sidi Mezghich (8), Salah-Bouchaour (9),
El Harrouch (10), El Ghdir (11), Es Sebt (12), Zerdezas (13), Aïn-Bouziane (14), Ouled-Hbaba (15),
et Zighoud Youcef (16).
Figure 1. Situation géographique du BV de l‘oued Saf-Saf
Les progrès socio-économiques et agricoles réalisés ces dernières années ont engendré d‘énormes
problèmes de pollution, ce qui est le cas du BVSS à Skikda. La population est estimée à 425068
habitats en 2006 doté d‘une quantité d‘eau journalière varie de 75 à 150 litre/hab/jour, l‘industrie est
concentrée dans la partie aval du BVSS consomme 7.1 hm3.an
-1, et enfin l‘importance de l‘agriculture
est localisée le long de la vallée de BVSS consomme 24.45 hm3.an
-1.
Skikda
2 3 4
9
5
8
16 15
14 13
12
11
1 10
1
7 6
N
La Méditerranée
0 10 20 km
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
438 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
2.2 Description des données :
Les données du total des sels dissous TDS et les indicateurs de pollution sont collectées pour créer un
model d‘RNA, l‘année de référence est 2006. Les indicateurs de pollution sont : les déchets solides en
tonne.an-1
(HazWas), les eaux usées domestiques en hm3.an
-1 (DomWW), les pesticides en tonne.an
-1
(pesticid), les engrais chimiques en tonne.an-1
(ChemFer), les engrais organiques en tonne.an-1
(OrgFert), les stations de services (petrolS), les eaux usées industrielles en hm3.an
-1 (IndWW), et le
dioxyde de carbone en ppm (CO2). Les indicateurs de pollution ont été considérés comme variables
d'entrée, alors que la variable de sortie est le TDS en mg.l-1
.
Le réseau neuronal MPL peut être représenté par l'équation suivante :
{TDS} = ANN [HazWas, DomWW, Pesticid, ChemFer, OrgFert, PetrolS, IndWW, CO2].
Figure 2: Le réseau MLP à trois couches pour les indicateurs de pollution.
3. RESULTATS ET DISCUSSION
Le Réseau de Neurone Artificiel (RNA)
Le modèle d‘RNA le plus performant est le MLP à trois (3) couches avec cinq (5) nœuds cachés. La
Racine Carrée de l'Erreur Quadratique Moyenne RMSE dans ce modèle est de 94.67 qui est la plus
faible par rapport aux autres RNA. La performance est bonne pour la validation avec un ratio de
déviation standard (ratio SD) de 0.600. la Racine Carrée de l'Erreur Quadratique Moyenne RMSE de la
phase d'apprentissage, de validation et de test est relativement faible, ce qui indique que les données des
variables (indicateurs) appartenant de la même population. En outre, le coefficient de corrélation est
supérieur à 99% pour l'apprentissage et le test, et 85% pour la validation qui montre un accord entre le
total des sels dissous (TDS) observé et simulé (Figure 4).
HazWas
DomWW
OrgFert
IndWW
CO2
Pesticid
PetrolS
t
TDS
La Couche
d'Entrée (i)
La Couche
Cachée (j)
La Couche
De Sortie (k)
Poids Wij
Poids Wjk
ChemFer
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
439 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Tableau 1: Les paramètres statistique de la sortie (TDS).
L'analys
e de la
sensibili
té du
modèle
aux
indicate
urs de pollution dans la phase de la validation (Tableau 2) indique que les eaux usées industrielles
(IndWW) sont la principale source de pollution suivie par les déchets solides (HazWas). Les autres
indicateurs de pollution par ordre croissant dans la phase de la validation sont : les eaux usées
domestiques (DomWW), les engrais chimiques (ChimFer), les engrais organiques (OrgFert), les stations
de services (PétrolS) et les pesticides (Pesticid). Les résultats du modèle d‘RNA et les opinions des
experts sont similaires (Tableau 3) sauf le cas le la septième et la huitième indicateur, ainsi que les
engrais chimiques et organiques.
Tableau 2 : L'analyse de la sensibilité d‘RNA aux indicateurs de pollution.
HazWas DomWW Pesticid ChemFer OrgFert PetrolS IndWW CO2
Rang 4 7 5 2 8 3 1 6
Erreur 420.3393 212.066 1037.787 834.146 199.8091 422.5418 249.4035 236.7017
Ratio 2.387707 1.204626 5.895074 4.738306 1.135001 2.400218 1.416719 1.344567
Rang 2 3 8 4 5 7 1 6
Erreur 286.3932 99.76337 791.8017 642.9164 114.8217 431.2114 100.3776 100.9435
Ratio 3.027429 1.054587 8.370043 6.796194 1.213767 4.558286 1.061079 1.067061
Tableau 3 : Classement des indicateurs de pollution selon les opinions des experts.
HazWas DomWW Pesticid ChemFer OrgFert PetrolS IndWW CO2
Rang 2 3 7 5 4 8 1 6
Tr. TDS Ve. TDS Te. TDS
Moy Données 1100.35 716.3775 1089.757
S.D Données 814.3697 178.6392 869.655
Erreur Moy 143.4828 17.51783- -97.98463
Erreur S.D. 109.0419 107.3448 465.8075
E. Moy Abs 145.3134 81.01924 324.3076
RMS Erreur 340.0399 94.67317 556.574
S.D Ratio 0.1338972 0.6009032 0.5356233
Corrélation 0.9914087 0.8516947 0.9979718
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440 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Y = 176,2169+0,8694*X
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
Figure 4 : Le TDS observé en fonction du TDS simulé
L'Analyse en Composantes Principales (ACP)
L'ACP est une méthode descriptive qui permet de réduire le nombre des variables afin de projeter le
nuage de points dans un sous-espace bidimensionnel engendré par des couples de facteurs et récupérer
un espace vectoriel de dimension inférieure sur laquelle l'origine des points (variables et observations)
peut être prévu, de sorte que la structure des données pourrait être détecté. Elle-même permet de classer
les variables et de regrouper les observations ayant des caractéristiques similaires.
Le premier facteur correspond à la plus grande valeur propre (5.67) et représente environ 63% de la
variance totale, ce facteur est corrélé avec le TDS, les déchets solides, les eaux usées domestiques, les
stations services, les eaux usées industrielles et le CO2. Le second facteur compte une valeur propre de
2.26 et représente 25.2% de la variance totale, ce facteur est corrélé avec les pesticides et les engrais
chimiques.
Le cercle des variables de la Figure 6 et le plan des observations de la Figure 5 montrent que la
commune de Skikda, à vocation industrielle s'illustre avec les déchets solides, les eaux usées
domestiques, les eaux usées industrielles, le TDS, le CO2 et les stations services. Les communes d‘El
Hadaïk, S.Mezghich, E.Edchich, El Harrouch, S.Bouchaour et R.Djamel, à vocation agricole se
distinguent avec les engrais organiques, les engrais chimiques et les pesticides.
y = x
TDS observé (mg/l)
TDS
sim
ulé
(m
g/l)
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
441 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
4. CONCLUSION
L‘objectif de cette étude est de modéliser une relation entre le TDS des eaux souterraines et les
indicateurs de pollution, et caractériser leurs propriétés. Les résultats obtenus indiquent que le réseau
MLP est le meilleur réseau d‘établir la relation entre le TDS et les indicateurs de pollution dans le
BVSS.
L‘analyse par les RNA montre que les eaux usées industrielles sont la principale source de pollution
suivie par : les déchets solide, les eaux usées domestiques, les engrais chimiques, les engrais
organiques, les stations de services et les pesticides. Donc c‘est un modèle qui aide les décideurs et les
gestionnaires à prendre la priorité d‘intervention.
L‘ACP montrent que le premier facteur est corrélé avec le TDS, les déchets solides, les eaux usées
domestiques, les stations services, les eaux usées industrielles et le CO2 s'illustrent bien avec la
commune de Skikda à forte population et à vocation industrielle . Le second facteur est corrélé avec les
pesticides et les engrais chimiques se distinguent avec la commune d‘El Hadaïk, S.Mezghich,
E.Edchich, El Harrouch, S.Bouchaour et R.Djamel, à vocation agricole.
REFERENCES
[1] Braddock, 1997. Feed-forward artificial neural network model for forecasting rainfall run-off.
Proceedings of the International congress on modeling and simulation (Modsim). The Modelling and
simulation society of Australia Inc.,Hobart, Australia; pp. 1653-1658.
[2] Hani, A., Lallahem, S., Mania, J. and Djabri, L. (2006): On the use of finite-difference and Neural
network models to evaluate the impact of underground water overexploitation. Hydrol. Process. 20:
4381-4390.
Figure 5 : La projection des observations (les municipalités) Figure 6 : La projection des indicateurs de pollution
F1 : 63 %
F1 : 63 %
F 2 :
25.
2 %
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
442 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
[3] Jalala, S., Mania, J., 2004d. Defining the pollution pressures of groundwater quality in the Middle
East region with artificial neural networks. Water Research Journal (Submitted).
[4] Jalala, S., Mania, J., 2004c. Artificial Neural Networks for Defining the Water Quality Determinants
of Groundwater Abstraction in the Middle East. Water Resources Management (Submitted).
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
443 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
REMONTEE DES NAPPES PHREATIQUES A OUED RIGH : SITUATION ACTUELLE ET
PERSPECTIVES D‟AMENAGEMENT (SUD EST ALGERIEN)
Mohamed Lakhdar SAKER, Mustapha DADDI BOUHOUN,
Mohamed Didi OULD EL HADJ et Louhichi BRINIS
Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-Arides. Université KASDI
Merbah-Ouargla, B.P. 511 Route de Ghardaîa 30000 Algérie,
daddibm@yahoo.fr.
La région de l‘Oued Righ vit sous le poids de plusieurs difficultés, essentiellement celle liée à la
remontée de la nappe phréatique. Ce problème a engendré des effets de dégradation de l‘environnement
hydro-édaphique. Cette étude a pour but d‘apprécier la situation actuelle de la remontée de la nappe
phréatique et les problèmes posés. Les résultats montrent une forte dégradation de l‘environnement
hydro-édaphique suite à l‘élévation des eaux phréatiques dans la vallée de l‘Oued Righ. Cette situation
impose des aménagements hydo-agricoles appropriés, associés à la bonne gestion des ressources en eau
pour assurer un développement durable de la vallée.
Mots clés : remontée, nappe phréatique, aménagement, Oued Righ, Algérie
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
444 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EFFETS DE LA REMONTEE DES EAUX PHREATIQUES SUR LA SALINISATION DES
SOLS A OUED RIGH (SUD EST ALGERIEN)
SAKER Mohamed Lakhdar, DADDI BOUHOUN Mustapha, OULD EL HADJ
Mohamed Didi et BRINIS Louhichi
Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-Arides. Université KASDI
Merbah-Ouargla, B.P. 511 Route de Ghardaîa 30000 Algérie, E-mail: daddibm@yahoo.fr.
Résumé :
La vallée de l‘Oued Righ se caractérise par plusieurs problèmes posés sur le plan de l‘environnement
oasien. Parmi ces difficultés, le problème de la remontée de la nappe phréatique et ses effets sur
l‘environnement édaphique, notamment la salinisation des sols. Cette étude a pour objectif de mesurer
le niveau de salinité par rapport au niveau de la nappe phréatique. Les résultats montrent une forte
salinisation en allant du sud vers le nord de la vallée de l‘Oued Righ. Cette salinité résulte de la
mauvaise gestion de l‘irrigation-drainage et a contribué à la dégradation des palmeraies de la vallée.
Mots clés : sol, nappe phréatique, salinité, Oued Righ, Algérie
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
445 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EFFETS DE LA REMONTEE DES EAUX PHREATIQUES SUR LA SALINISATION DES
SOLS DANS LES GHOUTS A OUED SOUF
(SUD EST ALGERIEN)
Mustapha DADDI BOUHOUN, Mohamed Lakhdar SAKER,
Mohamed Didi OULD EL HADJ et Louhichi BRINIS
Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-Arides. Université KASDI
Merbah-Ouargla, B.P. 511 Route de Ghardaîa 30000 Algérie,
daddibm@yahoo.fr.
Résumé :
Oued Souf est confrontée à des problèmes de remontée des eaux phréatiques, résultant de l‘absence de
drainage des eaux agricoles et l‘assainissement des eaux usées. L‘étude menée dans cette oasis a pour
objectif de mesurer l‘effet du niveau de la nappe phréatique sur la dynamique ascendante des sels dans
les sols. Les résultats enregistrés montrent une augmentation de la salinisation des sols dans les ghouts
avec le niveau des nappes. Ce dernier favorise les accumulations salines et a conduit au dépérissement
des palmeraies de la région.
Mots clés : sol, nappe phréatique, salinité, Ghouts, Oued Souf, Algérie.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
446 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
IMPACT DU NIVEAU DE LA NAPPE PHREATIQUE SUR LA DYNAMIQUE DES SELS
DANS LES SOLS DE LA CUVETTE DE OUARGLA
(SUD EST ALGERIEN)
Mustapha DADDI BOUHOUN, Mohamed Lakhdar SAKER,
Mohamed Didi OULD EL HADJ et Louhichi BRINIS
Laboratoire de Protection des Ecosystèmes en Zones Arides et Semi-Arides. Université KASDI
Merbah-Ouargla, B.P. 511 Route de Ghardaîa 30000 Algérie,
daddibm@yahoo.fr.
Résumé :
La région de Ouargla se caractérise par un milieu hydro-édaphique variable, subissant le poids de
plusieurs contraintes. Cela est le résultat de l‘effet du niveau superficiel de la nappe phréatique. La
variabilité de l‘environnement et la gestion de l‘irrigation drainage contribuent à la dynamique des sels
dans les sols. Cette recherche au niveau de certains secteurs phoenicicoles de la cuvette de Ouargla se
propose de mesurer et d‘apprécier la salinité des sols par rapport à la nappe phréatique. Elle indique une
dynamique ascendante des sels de plus en plus importante avec la remontée des eaux phréatiques et
l‘augmentation de leur salinité. Cette situation se répercute préjudiciablement sur la dégradation de
l‘environnement oasien.
Mots clés : sol, nappe phréatique, salinité, Ouargla, Algérie.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
447 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‟EVALUATION HYDROCHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES DANS LA REGION DE
OUARGLA PAR L‟UTILISATION DES TECHNIQUES MULTIVARIABLES
Ahcène SEMAR
Laboratoire de Géologie Appliquée, Département de Science du Sol, Ecole Nationale Supérieure
Agronomique, Hassan Badi, El Harrach, Alger, Algérie
a.semar@ensa.dz
Résumé :
L‘évaluation hydrochimique du réservoir hydrogéologique superficiel de la région de Ouargla a porté
sur le prélèvement de 17 échantillons d‘eau qui ont fait l‘objet d‘analyses chimiques avec détermination
des teneurs en calcium, magnésium, sodium, potassium, chlorure, sulfate, bicarbonate et nitrate. La
conductivité électrique et le pH sont mesurés sur le terrain. Les données obtenues sont traitées par des
techniques multivariables avec l‘approche varimax après standardisation. Il en résulte 3 axes factoriels
qui donnent une variance expliquée totale et cumulée de 74,50%. La matrice des composantes après
rotation a identifié un premier axe lié aux Na – Cl – CE et dans une moindre mesure NO3, un second
axe est associé aux Ca – Mg et SO4 et enfin un troisième axe aux HCO3. Ces différentes variables
contrôlent une part importante de la chimie des eaux souterraines de la région de Ouargla.
Mots clés : eau souterraine, hydrochimie, axe factoriel, Ouargla.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
448 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETAT DES RESSOURCES HYDRIQUES DE LA WILAYA DE MASCARA
1 K. SEMARI,
2 L. Benayada et
3 B. Alam
1 Département d‘Hydraulique, Faculté des Sciences et de la Technologie, Université de Mascara
2 Departement d‘Architecture, Faculté d‘Architecture et de Génie Civil UST Oran
3 Direction de l‘Hydraulique de la Wilaya de Mascara
semari_khadidja@yahoo.fr
Résumé :
Dans le présent travail, nous nous sommes intéressés à la ressource hydrique indéniable de la région de
Mascara soumise aux influences climatiques Méditerranéennes et Sahariennes à la fois, marquées par
des irrégularités très nettes des précipitations. L'étude des précipitations annuelles de 1979 à 2005
montre une tendance à l'augmentation durant la période 2000-2005. Par ailleurs, l‘examen de la dotation
en eau moyenne réelle communale montre que 60% du total des communes connaissent un excédent en
dotation moyenne en eau potable. Alors que 40% du total des communes connaissent un déficit
hydraulique. La situation est en nette amélioration durant la période allant de 2000 à 2008.
Mots clés : Wilaya de Mascara – Ressources hydriques – dotation réelle en eau potable – réserves
souterraines en eau – gestion durable.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
449 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
L‟EAU ET L‟AGRICULTURE DANS LES REGIONS SAHARIENNES : UN DEFIS ET DES
RISQUES !
SENOUSSI Abdelhakim
Labo. Bioressources Sahariennes. Préservation et Valorisation. U.K.M. – Ouargla.
Résumé :
Parmi les ressources en eau qui sont l‘objet d‘une exploitation accrue figurent les réserves
« fossiles », situées en général à une grande profondeur et connues pour être pratiquement non
renouvelables. Dans les régions arides, ces nappes sont d‘autant plus importantes qu‘elles peuvent être
un facteur déterminant du développement socio-économique. Pourtant avons-nous intérêt à puiser dans
une ressource que l‘on sait non renouvelables, au risque de provoquer une chute de pression des eaux
souterraines et de détériorer la qualité de l‘eau ? Cette question est au centre d‘une vive controverse. Il
est de notre devoir de poser certaines questions que pose le choix de stratégies pour la mise en valeur
des terrains arides par l‘intermédiaire de l‘exploitation des aquifères souterrains. Les réponses sont loin
d‘être simples, mais nous engageons une responsabilité de premier ordre quant à la gestion de ces
ressources et qu‘on soit conscient des enjeux qui en découlent.
Au regard de l‘aridité de la majeure partie du territoire algérien, la question de l‘eau revêt la
forme d‘une crise aigue qui retentit négativement sur le cadre de vie, la santé des populations, l‘emploi
ainsi que le développement agricole et industriel du pays. Il faudrait, en effet, disposer annuellement de
15 à 20 milliards de m3, en allouant 70 % à l'agriculture, pour parvenir à une sécurité alimentaire
satisfaisante.
Au seuil des années 80, le redémarrage de l'agriculture algérienne impose de nouvelles
définitions et une nouvelle stratégie. Désormais le Sahara est la clef de voûte pour toutes actions de
développement, c‘est l‘unique alternative dans la perspective de sortir de cette impasse, et le
déplacement du centre d‘intérêt de production agro-alimentaire vers les régions sahariennes conduit à
un écosystème nouveau sous forme de système de production moderne, s‘avère plus qu‘indispensable.
En instaurant ainsi une nouvelle politique, c‘est qu‘on privilégie une logique de modernisation basée sur
l‘intensification et la mécanisation.
La nouvelle option à travers laquelle on escompte le doublement de la surface agricole utile des
régions sahariennes, où les grands espaces sont (et seront) dorénavant réservés à des entreprises ayant
un support financier important, créées par des entrepreneurs, des industriels ou des grands commerçants.
C‘est ainsi qu‘apparaissent les implantations sous forme de créations ex-nihilo dotées de gros moyens
de production ; avec des grands pivots d‘irrigation, des serres pour les produits maraîchers et un élevage
intensif, auxquels on annexe le palmier dattier. Ces plantations projetées en plein désert, loin de toute
zone habitée, supposent une injection considérable de capitaux. Mais il est un revers à cette médaille.
Cette agriculture de type capitaliste apparaît plaquée sur la société locale, et susceptible de la
déséquilibrer.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
450 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Si l'agriculture saharienne est liée à la mobilisation de l'eau et à la maîtrise de son utilisation, elle vise
par ailleurs à éviter le gaspillage, à rentabiliser au maximum et à envisager l'exploitation des superficies
importantes.
Peut-on vraiment concevoir un développement, sacrifiant pour des besoins immédiats des richesses
irremplaçables qui pourront jouer un rôle essentiel dans le futur ? Ce à qoui la présente étude, à travers
une sysnthèse, tente d‘éclairer en toute logique la situation telle qu‘elle se présente.
Mots clés : Sahara, Algérie, A1Agriculture, Eau, Exploitation Minière.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
451 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
APPORT DE L‟HYDROCHIMIE A L‟ETUDE DES MODALITES D‟ALIMENTATION DES
AQUIFERES DU CONTINENTAL INTERCALAIRE, EXEMPLE LA CUVETTE D'AFLOU;
DJEBEL AMOUR, ATLAS SAHARIEN CENTRAL, (ALGERIE)
M. STAMBOUL et H. MANSOUR
stamboul_m@yahoo.fr
Résumé :
Dans la région d‘Aflou, c‘est le secteur localement qualifié de cuvette qui rassemble les
ressources les plus importantes en eaux souterraines contenues essentiellement dans les grés du
Continental Intercalaire (Barrémien – Albien). L‘influence de la lithologie sur l‘hydrochimie de cet
aquifère est très apparente en particulier par les évaporites contenues essentiellement dans le Trias et
dans les intercalations marneuses du Portlandien, du Barrémien-Aptien-Albien et celles du Mio-
Pliocène. Les méthodes géochimiques permettent de caractériser les interactions des eaux avec
l'encaissant et éventuellement de les différencier.
Mots clés : Hydrochimie, conductivité, évaporites, Atlas Saharien, Algérie.
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452 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES DE LA REGION D‟EL BAYADH, ATLAS
SAHARIEN, ALGERIE.
1 Mohamed Abdellatif TABET HELAL,
2 Nassera GUELLAÏ,
3 Belaïd RADJA
Département des Sciences de la Terre, Laboratoire de recherche N° 25
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l‘Univers
Université Aboubekr Belkaïd – Tlemcen
13000 Tlemcen B. P. 119, Algérie 1 am_tabet@yahoo.fr
2 na_ghellai@yahoo.fr 3 radja32@hotmail.fr
Résumé :
L‘Algérie du Nord est constituée de trois grands domaines géographiques distincts, depuis la
méditerranée. Le Tell ou l‘Atlas tellien occupe la partie la plus septentrionale. Au Sud de celui-ci fait
suite les Hautes Plaines et les Haut Plateaux. Au Sud de ce domaine s‘étale l‘Atlas saharien qui limite le
Sahara dans sa partie Nord.
L‘aquifère des grès barrémo-albo-aptiens, situé dans l‘Atlas Saharien (Djebel Amour), au Sud et
Sud Est de la ville d‘El Bayadh possède de bonnes potentialités des ressources en eau (forages, puits et
sources) grâce à la grande étendue des terrains barrémo-albo-aptiens (Continental Intercalaire). Cet
aquifère, très épais et de grande extension latérale, repose sur les formations du Crétacé inférieur
continental.
La ville et la région d‘Elbayedh, située au sud de l‘Algérie, à environ 400 kilomètres de la ville
d‘Oran, tire son eau pour la consommation humaine et l‘irrigation des terres, de cet aquifère.
Nous étudions et déterminons les caractéristiques géologiques et hydrogéologiques et les qualités
physicochimiques des eaux de cet aquifère, en vue d‘une meilleure exploitation rationnelle et qualitative
de ces eaux qui sont destinées à l‘alimentation de la population en eau potable et son aptitude à
l‘irrigation des terres.
Mots clés : Algérie - Atlas Saharien – El Bayadh – Continental Intercalaire – Aquifère Hydrogéologie –
Hydrochimie – potabilité.
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453 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
DEGRADATION DE LA QUALITE DES EAUX DE SURFACES DE LA REGION DE SKIKDA
(NORD EST ALGERIEN)
2 Samia TITI BEN RABAH,
2 H. KHERICI BOUSNOUBRA,
2 S. BOUNAB et
2 S. BAHROUN
1 Université Badji Mokhtar, Faculté des sciences de l‘ingénieur, Département de l‘hydraulique
2 Université Badji Mokhtar, Faculté des sciences de la terre, Laboratoire de Géologie
benrabah_lilya@yahoo.fr
Résumé :
La vulnérabilité des eaux de surface du Nord Est algérien et plus exactement des bassins versant
de la région de Skikda est fonction des contextes industriels, agricole et urbain. Malgré une relative
richesse des ressources en eau, la forte croissance économique accompagnée par une forte
industrialisation, une concentration urbaine accélérée et la modernisation de l‘agriculture, ont entraîné
un accroissement considérable des besoins en eau et par conséquent une forte altération des eaux par
diverses matières polluantes.
L‘étude proposée fait état d‘une évaluation de la qualité des eaux superficielles de la région de
Skikda. Située au Nord Est algérien, elle couvre une superficie de plus de 4000 Km2, et présente une
population de 1129295 habitants avec principales agglomérations : Skikda, Azzaba et Collo. La
ressource hydrique superficielle constitue une part importante du patrimoine hydrique de la région, avec
un écoulement permanent des différents cours d‘eau, qui charrient un volume considérable, par ailleurs
les ouvrages hydrauliques sont peu importants dans la région pour la mobilisation d‘une telle quantité
dont un assez important volume rejoint la mer.
Nous avons présenté l‘influence de la matière organique sur les eaux de surface de la région
dans le but d‘évaluer le degré de pollution par la matière organique et oxydable, néanmoins, afin de
cerner d‘une manière suffisamment représentative le problème de la pollution, d‘autres études à
entreprendre sont encore nécessaires.
Mots clés : Skikda, bassin versant, pollution, ressources, altération.
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454 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ETUDE EXPERIMENTALE DE L‟INFLUENCE DES EAUX RESIDUAIRES
SUR CERTAINS ACTIVITES BIOLOGIQUES
AINSI SUR LE COMPORTEMENT D‟UNE GRAMINEE FOURAGERE
DANS UN SOL BRUN CALCAIRE –BATNA-
ZAABOUBI Siham
Cher BOUALLAG tahar parc à fourage Batna
ALGERIE 16000
Résumé :
Dans les zones arides et semi arides, les agriculteurs, du fait de la rareté de l‘eau, ont toujours
cherché d‘autre sources d‘irrigation à fin de permettre aux végétaux cultivés de disposer d‘une bonne
alimentation en eau, et c‘est dans cette perspective que le recyclage des eaux résiduaires d‘origine
domestique et industrielle
employées comme eau d‘irrigation ;à cause de leur richesse en matière organiques et en éléments
nutritifs, azote, phosphore, potassium
Dans cette étude nous avons essayés de déterminer l‘effet d‘irrigation par les eaux résiduaires
sur les propriétés biologique du sol et le comportement d‘une graminée fourragère.
Dans cette optique, nous avons proposés d‘étudier les aspects suivants :
Cinétique de la minéralisation du carbone au moyen de la technique
réspirométrique.
Fractionnement et analyse des composes humiques en utilisant la techniques de
fractionnement des composes humiques.
Analyses microbiologiques pour le dénombrement des différents groupes
microbiens du sol (microflore totale, les germes cellulolytiques, les germes
amylolytiques et les germes ammonificateurs).
Effet des eaux résiduaires sur le comportement d‘une plante test, une graminée
fourragère Orge (3 Jaidor) au moyen de la culture en pot.
il en résulte sur une période de 90jours d‘expérience, l‘effet favorable des eaux résiduaires sur la
biodégradation des composés organiques notamment la minéralisation du carbone.
- L‘effet bénéfique des eaux résiduaires sur la formation de l‘humus ainsi que dans l‘augmentation
de la densité microbienne surtout les germes intervenant dans les cycles biogéochimiques de
carbone et de l‘azote.
- Cependant l‘effet relativement de ces eaux sur la production de la biomasse végétale (pieds
tallés, racines) et sur l‘assimilation du phosphore par ces végétaux.
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455 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
Finalement, cette étude révèle que le recyclage des eaux résiduaires s‘avère une opération forte
intéressante sur le plan agricole et environnemental.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
456 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
EFFETS COMPARATIFS DE DEUX OUTILS ARATOIRES (DISQUES – DENTS) ET DE
DIFFERENTS PRECEDENTS CULTURAUX SUR LES PROPRIETES PHYSIQUES D‟UN
SOL CULTIVE EN CEREALES DANS LA REGION DE TIMGAD
ZAABOUBI Siham
Cher BOUALLAG tahar parc à fourage Batna
ALGERIE 16000
Résumé :
Cette étude s‘ensuit dans le cadre de la pratique de différents types de la jachère (chaume de
céréales, jachère travaillée et jachère nue)et le type d‘outil utiliser pour le labour (charrue à disques ou
cultivateur) et l‘effet de l‘interaction de ces deux facteurs entre eux sur l‘évolution de certaines
propriétés physiques du sol, ainsi que l‘incidence de ces deux facteurs (précédent cultural/ outils de
labour) sur le comportement d‘une céréale (blé dur variété MBB) sous un climat semi-aride dans la
région de Timgad (W Batna).
L‘effet de l‘interaction (précédent cultural / outil) est mesuré plus particulièrement à partir de
l‘évolution de la structure du sol (Da), de l‘espace poral et le fonctionnement hydrodynamique de l‘eau
dans l‘horizon labouré. Cela a montré des différences entres les traitements obtenus. L‘amélioration de
la structure du sol entraînent des conséquences favorables à l‘installation du réseau racinaires est
constaté pour tous les traitements.
Des modifications de la densité des particules solides de l‘horizon superficiel (Da) sont caractérisées les
traitements (chaume de céréales / charrue à disques).
La meilleur valeur de la porosité totale de l‘horizon labouré est enregistrée au niveau des
traitements (jachère travaillée/ charrue à disques). Ces mêmes observations sont notées dans l‘étude des
propriétés hydriques de cet horizon
Le suivi de la croissance et de rendement de la culture du blé explique le rôle de la combinaison
(jachère travaillée / charrue à disques) dans l‘installation, la croissance et le rendement en grains de
cette culture.
Les résultats obtenus peuvent constituer une base de conseils aux agriculteurs concernant la
pratique de la jachère et le type de l‘outil qu‘il faut utiliser pour le travail du sol dans les régions semi-
aride.
Mots-clés :
Précédents culturaux – outils de labour – Densité apparente – porosité – Capacité de rétention – point de
flétrissement – blé dur – rendement.
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457 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
ENLEVEMENT DE LA RHODAMINE B PAR LES CONES DE CEDRE :
MODELISATION DE L‟ISOTHERME DE SORPTION
Meriem ZAMOUCHE et Oualid HAMDAOUI
Laboratoire de Génie de l'Environnement, Département de Génie des Procédés, Faculté des Sciences de
l‘Ingénieur, Université d‘Annaba, BP 12, 23000 Annaba
zmia2478@yahoo.fr, ohamdaoui@yahoo.fr
Résumé :
De nombreuses industries sont de gros consommateurs d‘eau et utilisent des colorants
organiques (solubles ou pigmentaires) pour colorer leurs produits. Ces colorants sont à la fois toxiques
et responsables de la coloration des eaux. En effet, il est connu que certains colorants se fixent plus ou
moins efficacement malgré l‘emploi d‘agents fixant. Il en résulte alors des eaux de rejets colorées qu‘il
est nécessaire de traiter avant leur rejet.
Le but de cette étude est de purifier les eaux contaminées par les colorants textiles en utilisant
une technique viable et de faible coût. La technique utilisée est la biosorption. Dans ce travail, le
colorant employé est la Rhodamine B (RhB) et le matériau sorbant est les cônes de cèdre. Les
isothermes de sorption sont déterminées et modélisées par les équations de Temkin et de Fowler-
Guggenheim. Les résultats du modèle de Temkin montrent que la sorption du colorant par le
biomatériau est exothermique. L‘application du modèle de Fowler – Guggenheim aux résultats
expérimentaux indique qu‘il y a répulsion entre les molécules de RhB sorbées par les cônes de cèdre.
Mots clés : Rhodamine B; cônes de cèdre; isotherme de sorption, modélisation.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
458 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
PROPRIETES GRANULOMETRIQUES ET PHYSICOCHIMIQUE DES SOLS DE SEBKHAT
BAMENDIL
A. ZEDDOURI1, H. BOUTELLI, S. HADJ-SAID
3, M. SAKER
4
1,3, Laboratoire de Bio-Géo-Chimie des milieux désertiques. Université Kasdi-Merbah, Ouargla
4 Laboratoire de protection des écosystèmes en milieux arides et semi-arides. Université Kasdi-Merbah,
Ouargla
Azizpointcom22@yahoo.fr
Résumé :
La Sebkha de Bamendil est située au Nord- ouest de la ville de Ouargla dans le bas Sahara Oriental. Le
climat de la région est connu par son aridité marquée notamment par la faiblesse et l'irrégularité des
précipitations d'une part, et par les amplitudes thermiques et les températures trop élevées d'autre part.
Cette aridité ne se constate pas seulement en fonction du manque de pluies, mais aussi par une forte
évaporation qui constitue l'un des facteurs climatiques majeurs actuels qui règnent dans la région. Cette
dernière dépasse 380 mm au mois de juillet.
Pour comprendre l‘évolution de la salinité dans ce système, une étude granulométrique et physico-
chimique des différentes formations constitutives est menée suivant un profil Nord-Sud. Six
piézomètres ont été installés permettant l‘échantillonnage des eaux de la nappe superficielle et le suivi
du niveau piézométrique.
L'analyse granulométrique permet de déterminer la quantité respective des différents éléments
constituant le sol (Graviers, Sables, Limons, Argiles). Les courbes granulométriques ont montré que la
plus part des échantillons appartiennent à la classe des arénites (diamètre des grains entre 1/16 mm et 2
mm). Il s‘agit surtout de sables fins (82%) et sables moyens (13%).
L‘analyse physico-chimique de l‘extrait de sol 1/5 affirme la forte salinité des échantillons prélevés. Les
valeurs de conductivité électrique à 25 °C variant entre 3.15 et 4.63 mS/cm. Le taux des insolubles
dépasse les 80%, le gypse représente plus de 12 % alors que le calcaire est négligeable (<2%).
Mots clés : granulométrie, arénite, salinité, gypse, sebkha de Bamendil
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459 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
IMPACT DES EAUX DU LAC FETZARA SUR LES EAUX SOUTERRAINES DE LA PLAINE
OUEST D‟EL HADJAR
1 N. ZENATI et
2 D. MESSADI
1 Centre Universitaire de Souk Ahras.
2 Laboratoire de sécurité environnementale et alimentaire. Université Badji Mokhtar Annaba.
Zenati_noureddine@yahoo.fr
La plaine Ouest d‘El Hadjar (N-E Algérien) fait partie de la zone agricole méditerranéenne.
Cette région pourrait constituer un micro-pôle de développement socio-économique, grâce à l‘utilisation
de ses eaux en agriculture n‘était-ce problème de leur qualité.
Nous avons étudié la qualité des eaux et les mécanismes de fonctionnement Lac-nappe afin de
faciliter la création de périmètres irrigués qui nécessitent l‘application des techniques d‘irrigations, de
drainage…jugées adaptées ou adéquates.
Les eaux souterraines de la plaine Ouest d‘El Hadjar représentent la seule ressource utilisée pour
l‘irrigation. La représentation graphique de Piper montre que les eaux prélevées dans les différents puits
sont, dans l‘ensemble, caractérisées par des faciès où dominent Cl-, Na
+, Ca
2+ et Mg
2+.
L‘étude géochimique des eaux souterraines montre l‘existence de deux types de familles
chimiques différentes ; l‘une entraîne des risques de sodisation et d‘alcalinisation du sol ; l‘autre son
utilisation pour l‘irrigation entraîne des risques de salinisation neutre du sol.
L‘analyse en composantes principales et la classification hiérarchique des eaux souterraines et
superficielles confirment les échanges qui existent entre les eaux du lac Fetzara et la nappe superficielle
de la plaine Ouest d‘El Hadjar.
Mots clés : Salinité - Eaux souterraines - Lac - Sol.
1er Colloque International sur la Géologie du Sahara Algérien: Ressources Minérales, Hydrocarbures et Eau - 2010
460 OUARGLA DU 05 AU 07 DECEMBRE 2010
CONTROLE PHYSICO-CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE DES EAUX DE CERTAINS
PUITS DANS LA REGION D‟ANNABA
1 Sabrina ZOUAINIA et
2 Mohamed KAHOUL
1 Laboratoire de toxicologie cellulaire. Université d‘ANNABA
2 Laboratoire de microbiologie. Université d‘ANNABA
sabrina_zouainia@yahoo.fr
L‘étude que nous avons menée a porté sur l‘analyse physico-chimique et bactériologique de l‘eau de
quatre puits situés dans la région d‘Annaba.
Différents paramètres physico-chimiques (pH, température, conductivité, turbidité, nitrates, chlorures,
sodium, potassium……) et analyses bactériologiques ont été effectué.
Il en ressort que la concentration de certains paramètres dépassent les normes admises, notamment les
nitrates où les teneurs ont dépassé largement les normes admises au niveau de trois puits (257.6mg/l
d‘eau). Et que l‘analyse bactériologique a révélé la présence de germes de contamination.
D‘une manière générale, les résultats obtenus ont montré que l‘eau de la plupart des puits étudiés est
impropre à la consommation.
Mots clés : Eau – pollution – toxicité – microbiologie – puit
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