chos malal au v copahuenetzmanager.de/f_copahue.pdf · caviahue-copahue, presque à la frontière...

De

Chos Malal

au

Volca Copahue

Voyage vers une région rarement visitée du nord de la Patagonie.

von

Elisabeth & Norbert

Sarnes ©2020

Chos Malal

Copahue

Notre voyage commence dans la petite ville de Chos Malal, à l‘extrème nord-ouest de la province de Neuquén.

Le but de notre courte étape est le volcan Copahue, qui se trouve à environ 160 km dans le parc provincial de Caviahue-Copahue, presque à la frontière du Chili.

Vous devez vous accorder suffisamment de temps pour cet itinéraire, car les routes ne sont pas asphaltées et il y a beaucoup de petits trésors à découvrir.

Chos Malal ne compte que 11 000 habitants, mais ils sont fiers que la ville ait été autrefois la capitale de la province de Neuquén. C’est un excellent point de départ pour les amoureux de la nature.

Maintenant, Chos Malal a découvert une nouvelle attraction. Ils se vantent d’être au centre de la célèbre Ruta 40, qui s’étend de la frontière bolivienne au détroit de Magellan.

Les volcans façonnent la zone autour de Chos Malal.Si vous regardez vers le nord, vous voyez deux volcans. Le Tromen - dans l’image la montagne avec la couverture nuageuse - et le Domuyo - le géant blanc en arrière-plan. Avec 4702 m, c’est aussi la plus haute montagne de la province.

Nous quittons la ville vers l’ouest et suivons d’abord le cours du Río Neuquén, qui a creusé une gorge profonde à travers les montagnes.

Le vent régulier de Patagonie donne aux nuages des formes étranges et dessèche le sol - des conditions idéales pour les cactus.

Lors de la recherche de cactus, les fleurs aident naturellement énormément. Les beaux Austrocactus

au-dessus du Río Neuquén sont si grands que vous pouvez bien les voir même sans fleurs.

Les plantes ne sont pas toujours aussi visibles qu’ici.

Les petites choses comme les Pterocactus sont beaucoup plus difficiles à trouver, surtout si elles ne fleurissent pas!

Parfois, les cactus se cachent également dans d’autres plantes, comme l’Austrocactus dans un Maihuenia patagonica. Particulièrement beau, bien sûr, lorsque les deux fleurissent en même temps!

Il est surprenant que cet Austrocactus n’ait pas encore de nom. Les plantes sont très attrayantes ...

... et pas vraiment petites ! Les fleurs jaune vif peuvent être vues de loin.

En plus des plantes à épines jaune paille, il y a aussi celles aux épines rouge vif.

Ils ne diffèrent que légèrement par la couleur des fleurs. Le contraste entre la couleur des épines et des fleurs est particulièrement attrayant ici.

Le très petit Pterocactus de ce site a l’air très inhabituel et nous pose encore quelques questions.

Les épines uniformes et l’épiderme très lumineux lui donnent un aspect tout à fait unique.

Contrairement au Pterocactus nain, le Maihuenia patagonica est incontournable. Nous sommes toujours ravis de voir ces merveilleuses plantes dans la nature.Ce spécimen a de délicates fleurs jaunes.

Ce Maihuenia patagonica a des fleurs rose très clair, ce qui est plutôt inhabituel. Les plantes ici sont relativement faibles. C’est peut-être à cause des mauvaises conditions ici.

Au printemps, nous rencontrons des gauchos avec leurs troupeaux en route. Les chèvres sont principalement élevées dans cette région, bien sûr au grand dam des amateurs de cactus!

Comme il est bien connu que les chèvres ne méprisent presque aucune plante, elles provoquent beaucoup de dégâts dans la flore. Les cactus en sont également victimes, surtout durant les années sèches.

Cette zone de Neuquén abrite également Maihueniopsis platyacantha. Cette espèce se distingue par ses épines aplaties et pliées au dos. Les fleurs montrent tous les tons du spectre de couleurs “orange”.

Voici un spécimen à floraison exceptionnellement lumineuse ...

... et ici celle qui fleurit presque en rouge.

Dans ce spécimen, la fleur est même bicolore - Maihueniopsis platyacantha

est certainement l’un des représentants les plus attrayants du genre.

Si on parle de cactus du groupe Opuntia, on ne doit pas oublier ce magnifique Pterocactus fischeri !

Les Pterocactus ne sont généralement pas si gros. Celui-ci doit profiter d’un endroit spécialement protégé - et évidemment d’un coiffeur à proximité!

Ici, vous pouvez voir la jolie tête bouclée de près.

Alors que nous pénétrons dans les montagnes, nous rencontrons à nouveau l’Austrocactus magnifiquement épineux. Ils ne sont pas aussi gros ici à des altitudes plus élevées.

Nous trouvons également des plantes avec différentes couleurs d’épines dans cette région. Les jaunes sont-ils plus beaux ou les rouges?

C’est une bonne chose que cet Austrocactus

fleurisse, sinon nous ne l’aurions probablement pas vu dans le Mulinum

spinosum.

Le Río Agrio serpente à travers le paysage comme un serpent à bandes orange.

Vue de la soi-disant Puerta de Trolope.

Les sommets enneigés révèlent que nous sommes maintenant beaucoup plus proches des Andes.

Bien sûr, nous sommes maintenant nettement plus élevés. Les premiers Araucarias sont visibles et il est déjà assez vert.

Calceolaria (Fleur pantoufle) peut être trouvée surtout dans les endroits un peu plus humides. Mais celui-ci a évidemment trouvé une bonne place dans un Maihuenia.

Il existe de nombreuses espèces du genre Calceolaria en Patagonie et il n’est pas facile de les déterminer. Cette espèce serait Calceolaria germainii.

Nous avons suivi le cours du Río Agrio et sommes progressivement arrivés à la montagne.

Lorsque nous avons vu des fleurs rouges flamboyantes briller sur le côté gauche, nous avons naturellement fait un arrêt. On doit aller y regarder de plus près!

Un examen plus approfondi révèle qu’il s’agit d’un champ entier avec Famatina maulensis, une fleur de la famille Amaryllis.

La principale occurrence de cette espèce est au Chili, la présence ici en Argentine n’a été découverte que récemment.

Là où c’est plus vert, d’autres belles plantes peuvent être vues. Chloraea andina est une merveilleuse orchidée terrestre à fleurs jaune d’or.

Au fond de la gorge, la fleur a une tache rouge foncé.

À deux pas, nous suivons la bifurcation vers le “Salto del Agrio”, la cascade de la rivière. C’est vraiment un spectacle impressionnant de voir comment les masses d’eau plongent à 40 mètres de profondeur dans l’abîme.

Si vous regardez de plus près, vous pouvez déjà voir le volcan Copahue fumant en arrière-plan sur la gauche.

Peu de temps après, nous passons les rapides du Río Agrio et arrivons dans la zone des forêts d’Araucaria.

Maintenant, notre objectif, le Copahue, est clairement reconnaissable.

Nous voulons rechercher des plantes très spéciales à ce niveau.

Dans la zone où pousse les Araucarias, il devrait également y avoir Maihuenia poeppigii, alors commençons à chercher ...

Bien sûr, vous devez être ici au bon moment pour voir les Maihuenias en fleurs! Sans floraison, ils sont facilement confondus avec les Azorellas qui se trouvent également ici.

Les fleurs jaune pastel sont typiques de l’espèce.

Certains spécimens nous plaisent avec la couleur rose.

En cherchant les Maihuenias, nous avons remarqué des plantes très inhabituelles que nous devons absolument photographier.

Nous ne laissons pas un volcan fumant nous déranger.

Lorsque nous avons visité cet endroit pour la première fois, ces rosettes discrètes étaient malheureusement sans fleurs - pas si faciles à déterminer.

Les fleurs révèlent maintenant que ce sont des violettes.

L’espèce qui pousse ici est Viola pachysoma.

Nous avons eu beaucoup plus de chance lors de notre visite en 2019 !Maintenant, elles sont en pleine floraison.

Certaines espèces sont solitaires. La floraison peut varier un peu.

Les rosettes n’ont pas toujours des feuilles vertes, mais peuvent également être colorées en gris-violet.

Le village de Caviahue est situé directement au pied du volcan Copahue. Puisqu’il y a des sources thermales ici, il y a de bonnes possibilités d’y passer la nuit.

Le volcan fait ses adieux avec un panache de fumée blanche.

Nous regardons à nouveau Caviahue, qui est tellement idyllique sur le lac du même nom. Vous voyez rarement le lac aussi lisse qu’un miroir.

Nous aimons revenir ici encore et encore et peut-être que cette petite conférence a donné envie à un ou deux d’entre vous de voyager dans cette merveilleuse région.

Merci à Emmanuel Quertinmont pour la traduction de ce diaporama.