chlamydia+3éme+année2010

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CHLAMYDIAE

A. HAMMAMIA. HAMMAMI

Laboratoire de Microbiologie Laboratoire de recherche

Microorganismes et Pathologie humaineCHU H. Bourguiba de Sfax

1907 Halberstäder et Von Prowazek

Inclusions basophiles intra cytoplasmiques

dans les frottis conjonctivaux de sujets

NI

atteints de trachome ainsi que des

babouins Inoculés expérimentalement

Chlamydiae

Bactéries à part entière- Présence de LPS au niveau de la paroi- Présence simultanée d’ADN et d’ARN - Division binaire- Sensibles aux antibiotiques

(d’après Moulder et Page (d’après Moulder et Page 19661966))

- Sensibles aux antibiotiques

Bactéries très particulières et singulières- Multiplication intra cellulaire obligatoire - Cycle de développement spécifique

Existent sous deux formes :- Corps élémentaires (CE) : formes matures, infectieuses - Corps réticulé (CR) : formes métaboliquement active, non

infectieuses

Ordre Chlamydiales

Famille Chlamydiaceae

Genre

CLASSIFICATION

Genre Chlamydia

EspècesC. pneumoniaeC. pecorumC. psittaciC. caviaeC. felis

C. abortusC. trachomatisC. suis C. muridarum

Chlamydia trachomatis, agent responsable du trachome, premier agent

bactérien responsable d’infections sexuellement transmissibles (IST) et

d’environ 70 % des stérilités tubaires.

Chlamydophila pneumoniae, un des principaux agents bactériens

responsable de pneumopathies atypiques communautaires.responsable de pneumopathies atypiques communautaires.

Chlamydophila psittaci est une espèce à tropisme animal, pouvant

occasionnellement provoquer des infections respiratoires chez l’homme.

Les infections à Chlamydia posent des problèmes majeurs de santé

publique.

1907 Halberstäder et Von Prowazek

Inclusions basophiles intra cytoplasmiques

dans les frottis conjonctivaux de sujets

NI

atteints de trachome ainsi que des

babouins Inoculés expérimentalement

CARACTERES

BACTERIOLOGIQUES ET

CYCLE DE CYCLE DE

DEVELOPPEMENT

INTRACELLULAIRE

• Bactéries à Gram négatif• Immobile• Paroi:

– Membrane externe : MOMP (protéine majeur de la membrane externe)

– LPS sans acide muramique– LPS sans acide muramique

Les Chlamydia existent sous deux formes caractéristiques :

- Le corps élémentaire (CE), forme infectieuse, extracellulaire, incapable

de multiplication

- Le corps réticulé (CR), intracellulaire, non infectieux, métaboliquement

actif.

Le cycle de développement est unique dans son genre dans le monde

bactérien. Il comprend plusieurs étapes et il dure 48H à 72H :

1-Attachement et entrée du CE dans la cellule hôte

2-Différenciation du CE en CR

3-Différenciation des CR dans inclusion

cytoplasmique caractéristique de l’infection

4-Diférenciation des CR en CE

5-Sortie des CE par éclatement de la cellule

Lyse dela cellule

Contamination des cellules avoisinantes

Multiplication des CR par scission binaire, les CR produisent leurs propres macromolécules d’ADN,

d’ARN et de protéines

Cellule eucaryote (hôte)

Invagination de la membrane

0 H

Membrane vacuolaire48 - 72 H

CR

8 H

CI : Corps intermédiaire

CE : Corps élémentaire

CR : Corps réticulé

Transcription de l’ADNsynthèse d’ARN et de protéines

dans le CE

Réorganisation des CR en CI puis en CE

CYCLE DE DEVELOPPEMENT DES CHLAMYDIA

40 H

30 H

12 H

Réorganisation des CE en CR

Inclusion contenant des CE, CR et CI

Inclusion contenant des CR

division binaire d’un CR

30 H

Ce cycle de développement spécifique, particulièrement le nt

explique :

- Le caractère subaiguë et insidieux des infections à Chlamydia

- La fréquence des formes asymptomatiques et des complications- La fréquence des formes asymptomatiques et des complications

- La nécessité d’une antibiothérapie prolongée avec des mol écules

actives en intra cellulaire.

MANIFESTATIONS

PATHOLOGIQUES DES PATHOLOGIQUES DES

CHLAMYDIA

Pouvoir pathogène : Homme

MANIFESTATIONS PATHOLOGIQUES DE C. TRACHOMATIS

CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Pouvoir pathogène : Homme

Infections : Trachome: sérovars A, B, Ba et C

IST: sérovars D,Da,E,F,G,H,I,Ia,J,K

LGV: sérovars L1, L2,L2a et L3

Transmission: directe, indirecte (serviettes, mouches)

Clinique:

Incubation: 7 à 21 jours

C)-(sérovars ATRACHOME CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Kérato-conjonctivite chronique contagieuse

Formation de follicules, infiltration de la cornée puis pannus

Ré-infestations: évolution vers la déformation du tarse, incurvation de

la paupière, érosion cornéenne et formation de travées fibreuses

=> cécité

C)-(sérovars ATRACHOME

Epidémiologie:

Maladie strictement humaine, à caractère épidémique

C)-(sérovars ATRACHOME

CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Niveau d’hygiène++

OMS : 84 millions de cas

8 millions de défaillance visuelle

Tunisie: maladie éradiquée

CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Transmission: directe, sexuelle

Clinique:

Infections sexuellement transmises (sérovars D-K)

CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Incubation: 12 à 16 jours

Homme:uréthrite subaigüe, écoulement séreux peu abondant

Complications: épididymite, infertilité,

Syndrome de Fissenger-Leroy-Reiter (uréthrite,

arthrite, uvéite)

Homme: uréthrite subaigüe, écoulement séreux peu abondant

Transmission: directe, sexuelle

Clinique:

Infections sexuellement transmises (sérovars D-K)

CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Femme:cervicite asymptomatique (découverte lors d’un examen

systématique)

Complications: Salpingite, endométrite, Grossesse extra-utérine,

hypofertilité par obstruction tubaire)

Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis (péri-hépatite à Chlamydia)

Femme:cervicite

Femme:péri-hépatite à Chlamydia

Transmission: lors de l’accouchement

Clinique:

Infections sexuellement transmises (sérovars D-K)

CHLAMYDIA TRACHOMATIS

Nouveau né:conjonctivite

Transmission: directe, sexuelle

Epidémiologie:

Infections sexuellement transmises (sérovars D-K)

CHLAMYDIA TRACHOMATIS

OMS: 1ère cause d’IST

92 millions de nouveaux cas/an

En Tunisie: pas d’incidence

Uréthrites: 15%

Femmes: 20%

INFECTION SEXUELLEMENTS TRANSMISSIBLES A C. TRACHOMATIS

Asymptomatique

}PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE

Asymptomatique

Latente

Chronique

Persistante

Complications fréquentes

Salpingite, épididymite}INFERTILITE

Ou lymphogranulomatose vénérienne

Transmission: directe, sexuelle

(sérovars L)Favre-Maladie de NicolasCHLAMYDIA TRACHOMATIS

Clinique:

Chancre (50%)+ adénopathies inguinales=> troubles du drainage

lymphatique

Epidémiologie: maladie tropicale++

Large éventail de pathologies infectieuses

CHLAMYDIA PNEUMONIAE

de pathologies infectieuses

Affections cardio-vasculaires-Asthme- Athérosclérose- Endocardite+

Infections respiratoiresCommunautaires

atypiques

MANIFESTATIONS PATHOLOGIQUES DE C. PSITTACI

Pouvoir pathogène : Homme (Accidentellement)Pouvoir pathogène : Homme (Accidentellement)

Infections : * Pneumopathies atypiques

* Manifestations cardiaques

Hôte Transmission Infection Répartition géographique

C. trachomatisA, B, Ba, C

Homme Directe/ indirecte

Trachome Asie/Afrique

C. trachomatis Homme IST IST/conjonctivite Mondiale

Tableau 1: pouvoir pathogène des différentes espèces de Chlamydia

C. trachomatisD_K

Homme IST IST/conjonctivite Mondiale

C. trachomatisL1, L2, L2a, L3

Homme IST LGV Tropicale

C. pneumoniae Homme Voie aérienne /interhumaine

Pneumopathie Mondiale

C. psittacci Oiseaux Voie aérienne/ inhalation de poussières

contaminées

Pneumopathie Mondiale

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

DIAGNOSTIC DIRECT : DETECTION DE LA DETECTION DE LA

BACTERIE

PRODUITS PATHOLOGIQUES

Prélèvements pour la détection deC. trachomatis

* Prélèvement urétral

* Prélèvement endocervical

* Urine* Urine

* Sperme

* Sécrétion prostatique

* Adhérences

* Liquide de Douglas

PRODUITS PATHOLOGIQUES

Prélèvements riches en cellules++Milieux de transport++Milieux de transport++

Écouvillon Écouvillon BactopickBactopick®®

PRELEVEMENT URETRAL CHEZ L’HOMME

PRELEVEMENT ENDOCERVICAL CHEZ LA FEMME

PRELEVEMENT DU LIQUIDE DE DOUGLAS

PRELEVEMENT CONJONCTIVAL

RECHERCHE DE C.TRACHOMATIS DANS LES PRELEVEMENTS GENITAUX PAR

IMMUNOFLUORESCENCE DIRECTE (IFD)

RECHERCHE DE C.TRACHOMATIS DANS LES PRELEVEMENTS GENITAUX PAR

IMMUNOFLUORESCENCE DIRECTE (IFD)

RECHERCHE DE C.TRACHOMATIS DANS LES PRELEVEMENTS GENITAUX PAR

IMMUNOFLUORESCENCE DIRECTE (IFD)

Prélèvement génital positif (technique IFD) : Nombreuses particules fluorescentes de C. trachomatis et de cellules

épithéliales

ISOLEMENT DE CHLAMYDIA PAR CULTURE CELLULAIRE

ISOLEMENT DE CHLAMYDIA PAR CULTURE CELLULAIRE

Chlamydia trachomatis : Inclusion en cellule Mc Coy(Révélation par la technique d’immunofluorescence

directe)

N

II

N

* Aspiration broncho-alvéolaire

* Ecouvillonage nasopharyngé

* Biopsie de valve

PRODUITS PATHOLOGIQUES

Prélèvements pour la détection deC. pneumoniae

* Biopsie de valve

* Plaque d’athérome

Prélèvements pour la détection deC. psittaci

* Aspiration broncho-alvéolaire

* Ecouvillonage nasopharyngé

* Biopsie de valve

DIAGNOSTIC MOLECULAIREMOLECULAIRE

PCR C. trachomatis et N. gonorrhoeae

PCR automatisée: Cobas Amplicor (Roche)

22SPSP

PCR automatisée: Cobas Amplicor (Roche)

DIAGNOSTIC INDIRECTDIRECT: DIAGNOSTIC INDIRECTDIRECT: METHODES SEROLOGIQUES

Groupe d’antigène

IOL - LB1 : Souche de Chlamydia trachomatis

Préparation des lames

Détail d’un groupe d’antigène

Dépôt des antigène

IOL -207

Loth

TE

LB1

LB1 : Souche de Chlamydia trachomatis

Loth : Souche de Chlamydia psittaci

IOL-207 : Souche de Chlamydia pneumoniae

TE : Témoin œuf

Sérum N°1

Sérum N°2

Sérum N°3

1 /10241 /5121 /2561 /1281 /641 /321 /16

Dépôt des dilutions de sérum

goutte de sérum

Examen microscopique d’une réaction positiveselon le test de MIF

Interprétation des résultats de la technique MIF

C. trachomatisIgG ≥≥≥≥ 64 et/ou IgM ≥≥≥≥ 16

IgG ≥≥≥≥ 16 Réaction positive

Infection aiguë évolutive

Espèce Titre des anticorps Interprétation

C. psittaciIgG ≥≥≥≥ 256 et/ou IgM ≥≥≥≥ 8

IgG ≥≥≥≥ 16 Réaction positive

Infection aiguë évolutive

C. pneumoniaeIgG ≥≥≥≥ 512 et/ou IgM ≥≥≥≥ 16

IgG ≥≥≥≥ 32 Réaction positive

Infection aiguë évolutive

Diagnostic direct

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DES INFECTION A CHLAMYDIA

DIAGNOSTIC DELICAT

* Sensibilité variable

- Technique utilisée

- Types de prélèvement

- Type de pathologie : Infection hautes ou basses

Infection persistante

* Manque de sensibilité au cours des infections basses

* Manque de spécificité du fait des réactions croisées

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DES INFECTION A CHLAMYDIA

Diagnostic sérologique

* Manque de spécificité du fait des réactions croisées

entre les différentes genres et espèces de Chlamydia

et avec d’autres bactéries

ANTIBIOTIQUES NATURELLEMENT ACTIFS SUR LES CHLAMYDIA

• Rifampicine

• Tétracycline

• Macrolides et apparentés

• Fluoroquinolone

• Pénétration de l’antibiotique dans la cellule

• Persistance de l’antibiotique pendant la période d’au

moins un cycle bactérien

• Traitement au début de l’infection avant l’installation

d’une réponse de type HSR (infections séquellaires)

ANTIBIOTIQUES NATURELLEMENT INACTIFS SUR LES CHLAMYDIA

• Aminoside

• Vancomycine

• Quinolones de première génération• Quinolones de première génération

• Metronidazol

• Colimycine

• β-lactamine (sauf la pénicilline G et l’amoxicilline)

* Lutte contre les IST par l’éducation, l’utilisation d’un préservatif et

enfin le dépistage gratuit. Lors d’un diagnostic positif, traiter le ou les

partenaires éventuels.

* Lutte contre le trachome : amélioration des conditions de vie mais

Prophylaxie

aussi d’hygiène. La prévention lors de l’accouchement repose sur

l’application d’un collyre.

* Prévention de la conjonctivite du nouveau-né tels collyre à

l’oxytétracycline ou rifampicine.

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