chapitre 5 : les relations plantes plantes parasites

Chapitre 5 : Les relations plantes –

plantes parasites

I. STRUCTURE DE L'ASSOCIATION

A . LOCALISATION DES PARASITES ET TYPE DE

PARASITISME

Ephiphyte Epirhize

Epirhyse ou épiphyte :

ENDOPARASITE

Holoparasite Hémiparasite

HETEROTROPHE vis à vis

du carbone

Perte de l'appareil

pigmentaire

photosynthétique et

deviennent secondairement

non chlorophylliens

Chlorophylliens, capable

d'assurer la production de

molécules organiques (en

partie) par photosynthèse

Prélève eau et sels

minéraux

B. ETUDE D'UN HEMIPARASITE : LE GUY

VISCINE

B . ETUDE DU STRIGA de

holoparasite à hémiparasite

Germination

qu'en présence

de STRIGOL

Le Strigol est

produit par

l'hôte

=>Les graines

sont capable de

germer qu'à

proximité de

l'hôte

C . ETUDE D'UN

HOLOPARASITE EPIPHYTE : LA

CUSCUTE

D . ETUDE D'UN

HOLOPARASITE EPIRHIZE:

L'OROBANCHE

II. FONCTIONNEMENT DE

L'ASSOCIATION HOTE-

PARASITE

A. Le prélèvement de la sève brute

L'exemple du guy (Viscum album)

B. Le prélèvement de la sève élaborée

L'exemple de la cuscute

1. Connexion grâce aux

cellules absorbantes ( ou

de transfert) qui ont une

grande surface de contact

2. Les cellules de transfert

font les liens entre les

deux phloèmes.

=> Pas de continuité directe

au niveau des phloèmes !

PROTOCOLE RESULTAT CONCLUSION

Expérience 1 Les suçoirs

sont excisés et

incubés

Le milieu

d’incubation

s’acidifie

Les suçoirs expulsent des

protons dans le milieu

Expérience 2 On ajoute au

milieu

d’incubation un

inhibiteur de la

pompe à

protons ( H+

ATPase)

L’acidification

du milieu

d’incubation

est supprimée

L’extrusion de protons par les

suçoirs est donc un phénomène

actif impliquant une pompe à

protons

Expérience 3 On ajoute au

milieu du

saccharose

Le milieu

d’incubation

s’alcalinise

La présence de saccharose

entraîne l’entrée de protons dans

le suçoir, ce qui laisse envisager

la présence d’un symport

H+/saccharose

BILAN :

• La sève brute circule sous tension selon une

différence de potentiel hydrique entre l’hôte et le

parasite.

• La sève élaborée circule selon une relation

source-puit. Le parasite constituant le puit

supplémentaire pour l’hôte et détournant à son

profit les molécules organiques.

III. LES CONSEQUENCES

DU PARASITISME

A. La spoliation nutritionnelle

• Diminution de la taille des organes

• Jaunissement et desséchements des

feuilles

• Réduction de la floraison et de la

fructification

=> Baisse des rendements des cultures

B. Réaction morphogénétique

Formation de boursouflures au niveau du

point d’implantation. (hypertrophie des tissus

de l’hôte)

C. Altération de la qualité du bois

Après le dépérissement du parasite (Guy) on

retrouve des trous dans le bois ( bois madré) et il a

une qualité moindre.

Structure de l’association (approche

morpho-anatomique)

Sans effraction : ectoparasite (guy,

cuscute)

Avec effraction : endoparasite

(Rafflesia)

Fonctionnement de l’association

(approche physiologique)

Echange trophique unidirectionnels par :

-absorbotrophie (champignon parasite)

-absorption des sèves ( végétaux

parasites)

Echange de molécules modificatrices

conduisant à un

-croisement d’information (galles)

-échange d’information (ADN T

d’Agrobacterium tumefasciens, virus)

Mise en place et maintien de l’association Transmission horizontale avec des

stratégies de rencontre de l’hôte:

-hyper productivité (bcp de graines)

-contact (guy, cuscute)

-vecteur (virus)

Maintien de l’association par :

-synchronisation des rythmes

hôte/parasite

-Echappement au système immunitaire