ch5 - codage canal - 2015

Le CODAGE CANAL

Intoduction

La théorie de l’information se résume aux fonctions de codage source et codage canal jumelés (associés) aux fonctions de décodage canal et décodage source entre sources et destinataires. La source produit une information codée dans un langage binaire grâce à un codeur source. Le codeur canal ajoute des bits de redondance pour la protection des données au cours de sa transmission. Les données peuvent être altérées par les mauvaises conditions de réception (téléphonie mobile) ou dégradation du support (CD rayé). Les données reçues doivent être identiques à celle émises sinon il y a erreur de la part du récepteur. L’équipement qui reçoit les données ne sait pas qu’il y a des données

erronées. Ces erreurs ont un impact variable suivant les applications : Fort impact pour les données confidentielles ou sensibles (Ex: numéro de compte

bancaire)Plus faible impact pour l’altération de paquet de bits dans une conversation

téléphonique ou un flux vidéo.

Détection/Correction d’erreurs – 1/2

La détection des erreurs adopte une stratégie en utilisant les mécanismes

FEC (Forward Error Correction) et ARQ (Automatic Repeate reQuest) tous deux au niveau physique (couche 1 et couche 2). Ces deux mécanismes peuvent être utilisés indépendamment ou combinés. On peut aussi interpolé entre les données précédentes et les données suivantes des bits de détection et de correction d’erreurs (au niveau de la couche Application). Cette technique est possible si les données sont redondantes (tous ce qui est voix et vidéos) et que la perte d’un paquet ou d’une trame ne dégrade pas trop la qualité de service.

Détection/Correction d’erreurs – 2/2

Le codeur de canal ajoute des bits de redondance aux bits d’information et le décodeur de canal exploite ces redondances pour détecter et corriger les erreurs. Le décodeur canal prend une décision suite à la réception d’une information binaire. Cette décision est facilité par l’utilisation des codes correcteurs d’erreurs tel que : Entre 1950 et 1970 : On a eu des codes en bloc ou codes cycliques, BCH (Bosc

Chaudhuri Hocquenghen) et RS (Read-Solomon).

Entre 1960 et 1970 : On a eu les codes convolutifs (Fano, Forney, Viterbi)

En 1980 : Modulations codées en treillés (Uger boeck)

En 1990 : Décodage itératif et turbo-codes (Berrou-Glavieux)

En 2000 : Codes LDPC (Low Density Parity Check)

Capacité – Définition

Théorème

Capacité d’un canal

Codes détecteurs et Correcteurs d’erreurs

Théorème de Hamming

Les Codes en Blocs

Les Codes Cycliques

Les Codes Cycliques

Exemple de Codes