bibliothécaire comme valeur ajoutée
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Bibliothécaire comme valeur ajoutéeDix activités pour être plus visible
7è Congrès des milieux documentaires19 novembre 2015
Elsa DrevonDoctorante en sciences de l’information
École de bibliothéconomie et des sciences de l’informationUniversité de Montréal
Quelles activités permettent au bibliothécaire de démontrer sa valeur ajoutée?
Programme de doctorat en sciences de l’informationCours SCI7000 – Séminaire en sciences de l’information
6 bases de données interrogéesERIC, LISTA, LISA, GoogleScholar, Emerald Journals et Medline via Pubmed+ technique des perles de citation
2010 à 2015 Articles publiés dans des revues scientifiques et des actes de congrès
Méthodologie
Résultats Dix activités identifiées
Gérer une bibliothèque
virtuelle
Agir comme consultant en information
Développer le service de référence
Former aux compétences
informationnelles
Gérer un dépôt institutionnel
Intégrer les technologies du
web 2.0
Gérer les données de la recherche
Développer un Intranet
Agir comme gestionnaire des connaissances
Se délocaliser dans une équipe externe
à la bibliothèque
Offrir les mêmes services au sein d’une équipe externe à la bibliothèque
Exemples dans le milieu de la santé • Rôle de liaison : référence, formation et
développement des collections
• Rôle d’informationniste : répondre aux questions cliniques ou scientifiques
Sources : Cooper et Crum, 2013; Murray, 2014; Ruest, 2011; Sun et al., 2011; Vassilakaki et Moniarou-Papaconstantinou, 2015
Objectif : faciliter l’accès aux services de la bibliothèque
Se délocaliserDéfinition et exemples
Se délocaliserPourquoi? Comment? Développer une relation de proximité avec
ses usagers
Se spécialiser dans la recherche de financements, dans l’élaboration de revues systématiques, etc.
Sources : Ganaie, 2014; Murray, 2014; Nolin, 2013; Ruest, 2011
Rejoindre ses usagers là où ils travaillent et là où les besoins informationnels se font sentir
Connaissance du domaine des usagers nécessaire
Compétences pédagogiques si on y inclut un service de formation
Oui, mais qui servir en premier?
Sources : Ganaie, 2014; Ruest, 2011
Se délocaliserCompétences et défis
Gérer les données de la rechercheDéfinition et exemples
Aider les chercheurs à développer leurs plans de données, à les gérer, les archiver, les conserver dans un dépôt institutionnel et à les partager via un portail
Offrir des guides pour aider les chercheurs à trouver, manipuler et conserver des jeux de données
Sources : Cooper et Crum, 2013; Guindon, 2013; Murray, 2014; Widen et Kronqvist-Berg, 2014
Exemples dans le milieu universitaire• Faire usage des métadonnées• Assurer la préservation des documents numériques• Organiser intellectuellement l’information
Gérer les données de la recherchePourquoi? Comment?
Rejoindre les chercheurs
Accélérer le progrès scientifiqueAccroître la visibilité et les retombées de la recherche Assurer le respect des politiques des organismes subventionnairesLimiter la répétition des travaux de rechercheFaciliter la reproduction et la validation des résultats de la rechercheIntensifier la coopération entre les chercheurs
Sources : Guindon, 2013
Suivre le cycle de vie de la recherche et le processus de gestion des données
Gérer les données de la rechercheCompétences et défis
Connaissance des techniques d’archivage
Expérience pratique de recherche
Bonne compréhension du type de recherche effectué dans le domaine
Compétences pédagogiques (formation)
Sources : Guindon, 2013
Qui est formé à ce type de service?
Comment développer une culture de collaboration entre bibliothécaires et équipes de recherche?
Agir comme gestionnaire des connaissancesDéfinition et exemples
Des intermédiaires qui agissent comme « connecteurs » et agents de liaison entre des producteurs et des utilisateurs de nouvelles connaissances
Sources : Lamari, 2012; Murray, 2014; Vassilakaki et Moniarou-Papaconstantinou, 2015
Exemples dans le milieu corporatif• Agir comme facilitateur dans le transfert des
connaissances et développer un environnement favorisant le partage des connaissances
• Gérer des répertoires de connaissances et la mémoire de l’entreprise
• Assumer la responsabilité de l’architecture de l’information, du développement de taxonomies et de la gestion du contenu d’un intranet
Agir comme gestionnaire des connaissancesPourquoi? Comment?
Diversifier ses responsabilités tout en conservant ses fonctions traditionnelles
Sources : Murray, 2014; Vassilakaki et Moniarou-Papaconstantinou, 2015
Mobiliser les fonctions traditionnelles du bibliothécaire pour traiter un nouvel objet : les connaissances
Connaissances en architecture de l’information, taxonomies et gestion de contenu
Compétences pour organiser et diffuser l’information
Compétences pédagogiques
Compétences en transfert des connaissances
Sources : Murray, 2014; Vassilakaki et Moniarou-Papaconstantinou, 2015
Oui, mais qu’entend-on par « connaissances »?
Agir comme gestionnaire des connaissancesCompétences et défis
Promouvoir les compétences du bibliothécaire, rejoindre les usagerslà où ils se trouvent et développer des partenariats avec d’autreséquipes rendent le bibliothécaire plus visible dans son organisation.
Le cœur de la profession demeure (organisation de l’information,
développement de la collection, référence et formation) mais évolue vers desservices plus personnalisés et hors des murs de la bibliothèque.
Le développement de services personnalisés, donc centrés surquelques usagers, ne va-t-il pas à l’encontre de la volonté de labibliothèque d’offrir un accès égal à tous à l’information?
Conclusion
« The modern librarian workwithout a reference desk and book stacks » (Murray, 2014)
Crédit photo :`University Archives and Special Collections. (1960). Library.fullerton.edu
Bibliographie
Cooper, I. D. et Crum, J. A. (2013). New activities and changing roles of health sciences librarians : a systematic review, 1990–2012. Journal of the Medical Library Association, 101(4), 268–277.
Ganaie, S. A. (2014). Specialisation in library and information science curriculum : steps towards embedded librarianship. DESIDOC Journal of Library & Information Technology, 34(6), 449–454.
Guindon, A. (2013). La gestion des données de recherche en bibliothèque universitaire. Documentation et bibliothèques, 59(4), 189-200.
Lamari, M. (2012). Le courtage de connaissances à l'ère du numérique : portrait empirique des pratiques émergentes et examen de leurs impacts dans le secteur de la santé au Canada. Les Cahiers du numérique, 8, 97-130.
Murray, T. E. (2014). Applying traditional librarianship to new roles for special librarians. Journal of Library Administration, 54(4), 327–336.
Nolin, J. M. (2013). The special librarian and personalized meta-services : strategies for reconnecting librarians and researchers. Library Review, 62(8/9), 508–524.
Ruest, M-E. (2011). Repenser la relation bibliothécaires-professeurs : l’intégration physique d’un bibliothécaire dans un département universitaire. Documentation et bibliothèques, 57(4), 212–218.
Sun, H-C., Chen, K, Tseng, C. et Tsai, W-H. (2011) Role changing for librarians in the new information technology era, New Library World, 112(7/8), 321– 333.
Vassilakaki, E. et Moniarou-Papaconstantinou, V. (2015). A systematic literature reviewinforming library and information professionals’ emerging roles. New Library World, 116(1/2), 37–66.
Bibliothécaire comme valeur ajoutéeDix activités pour être plus visible
7è Congrès des milieux documentaires19 novembre 2015
Elsa DrevonDoctorante en sciences de l’informationÉcole de bibliothéconomie et des sciences de l’informationUniversité de Montréal
Courriel : elsa.drevon@umontreal.ca
Twitter : @ElsaDrevon
LinkedIn : /drevonelsa
Site web : http://drevon.ebsi.umontreal.ca/
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