bertrand amédée louis eugène 32 ans soldat au 215° ri mpf ... · 5 période août 1914 –...
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1
BERTRAND Amédée Louis Eugène 32 ans
Soldat au 215° RI
MPF le 11 avril 1916
Lesseux, Vosges
Tué à l’ennemi
2
**************************************************************** BERTRAND Amédée Louis Eugène
32 ans Maçon
Soldat 2° classe au 215° RI MPLF Le 11 avril 1916 à Lesseux - Vosges
Tué à l’ennemi Inhumé au cimetière militaire de la ferme Roudeau à Lesseux
.Médaille de la Victoire,
Médaille Commémorative Française de la Grande Guerre.
Le soldat : Incorporé en octobre 1905, renvoyé dans la disponibilité en 1907. Rappelé par décret de mobilisation générale le 4 aout 1914. Tué à l’ennemi à la côte 607 à Lesseux - Vosges Sa famille : Né à Luzech le 6 octobre 1884, fils de Louis Bessieres, maçon et de Marlax Anna, il avait les cheveux châtain, les yeux châtain, le visage ovale et mesurait 1m59. Il était domicilié en dernier lieu à Luzech. Le 11 avril 1916 au 215° RI .........Le 10 de 11h30 à 13h l’ennemi tire sur la côte 607, 2000 obus de tous calibres causant des dégâts matériels importants, le 11 avril Les soldats Cantau ,Clade, BERTRAND sont tués; les soldats Encognère, Boudet, sont blessés. ***********************************************************************************
3
**********************************************************************************
http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/base1418/resultpatro.php
BERTRAND Amédée Soldat
Origine : ??
N° A-69776
66°DIR, 215e R.I., 11/04/1916 Lesseux, Saint Dié Vosges > Lesseux >>> Saint-Dié >>>> Vosges (88)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lesseux
LESSEUX
Lesseux
L'église-mairie
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Canton Saint-Dié-des-Vosges-Est
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Galilée
Maire
Mandat Philippe Tridon
2008 - 2014
Code postal 88490
Code commune 88268
Lesseux est une commune française située
dans le département des Vosges en région Lorraine.
Géographie
4
La commune de Lesseux est située en Déodatie dans le bassin versant de la Fave, au cœur
du Parc naturel régional des Ballons des Vosges. Elle fait partie de la Communauté de
communes du Val de Galilée. Le village occupe une vallée en cul-de-sac, orientée est-ouest,
s'ouvrant perpendiculairement sur la vallée de la Fave. Le ruisseau de Lesseux est aussi
dénommé Goutte Morelle.
Histoire
Le village s'est construit sur des terrains défrichés par les moines de Saint-Dié à l'instar des
autres villages de la vallée. La commune de Lesseux était plus étendue avant la Révolution
française puisqu'elle était unie avec le village de Lusse.
À la fin du XIXe siècle, le village était quasiment frontalier avec l'Allemagne (par
les chaumes de Lusse).
Avant la Première Guerre mondiale, le village vivait de l'agriculture, de l'élevage et du bois. Il
y avait d'importantes cultures de pomme de terre qui fournissaient des féculeries situées dans
la vallée, notamment à Frapelle (pour la fabrication de fécule de pomme de terre destinée à
fabriquer de la colle et utilisée dans le textile).
Le village fut le siège de combats importants durant la Première Guerre mondiale (côte
607). Les troupes se sont stabilisées sur les hauteurs du village (les Allemands au nord-
est (côte 607) et les Français (Le Chapis) au sud-ouest)
Le soldat Amédée BERTRAND du 215° RI, tombe, MPF, _
le 11 avril 1916, à Lesseux, Vosges
L'école communale, à classe unique, comptait jusqu'à une trentaine d'élèves en 1900. Elle fut
fermée en 1980 (avec 6 élèves la dernière année). Aujourd'hui le village fait partie du
Syndicat Intercommunal des Écoles de Lusse.
Le paysage a été profondément modifié suite à la tempête de 1999. Les crêtes boisées à la fin
de XXe siècle sont aujourd’hui dénudées et ont retrouvé en partie leur visage de la fin
du XIXe où les champs dominaient
LE 215E REGIMENT D'INFANTERIE DANS LA GRANDE GUERRE
215e Régiment d'Infanterie
Insigne régimentaire du 215
e Régiment d'Infanterie
5
Période août 1914 – septembre 1918
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions sur l’emblème L'Aisne 1917
Prosnes 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Bataille de France
Décorations Pas de citation du régiment à l'ordre de l'armée
Mais plusieurs citations de bataillons
Le 215e Régiment d'Infanterie de ligne est un régiment d'infanterie constitué en 1914.
Il est issu du 15e Régiment d'Infanterie: à la mobilisation, chaque régiment d'active créé un
régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.
Création et différentes dénominations
août 1914: 215e Régiment d'Infanterie
Septembre 1918: Dissolution
Chefs de corps
Campagne 14-18:
06 Août 1914 - 08 septembre 1914 : colonel Gadel.
Décembre 1914 : Lieutenant-colonel Tref.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes1 :
6
Décorations décernées au régiment
Pas de citation du régiment à l'ordre de l'armée, mais plusieurs citations de bataillons.
Historique des garnisons, combats et batailles du 215e RI
PREMIERE GUERRE MONDIALE
Affectations: Casernement Alby, 131e Brigade d'Infanterie, 66
e Division d'Infanterie,
16e Région.
66e Division d'Infanterie d'août 1914 à décembre 1914.
41e Division d'Infanterie jusqu'en juin 1916.
161e Division d'Infanterie jusqu'à septembre 1918.
1914
Mulhouse...Les Vosges...
Epoque de repos du 17 décembre 1914 au 13 février 1916.
(Le régiment tint le secteur de la rive droite de la Fave, il cantonne dans la région de
Denipaire à Saint-Blaise).
Le soldat Amédée BERTRAND du 215° RI, tombe, MPF, _
le 11 avril 1916, à Lesseux, Vosges
1917
Bataille du Chemin des Dames...Coucy...
1918
4e bataille de Champagne...
Le régiment est dissous en septembre 1918, une partie des hommes du régiment sont dirigés
au 339e régiment d'infanterie.
État récapitulatif des pertes du 215e RI depuis le 14 aout 1914 au 27 septembre 1918.
Tués : 16 officiers, 346 hommes de troupe.
blessés : 24 officiers, 1697 hommes de troupe.
disparus : 23 officiers, 1103 hommes de troupe.
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LA 41E DIVISION D'INFANTERIE DANS LA GRANDE GUERRE
41e Division d'Infanterie
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Division d'Infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
7
Batailles 1914 - Bataille des Frontières
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Chemin des Dames
La 41e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a
participé à la Première Guerre mondiale.
LES CHEFS DE LA 41E DIVISION D'INFANTERIE
18 février 1895 - 1 mars 1898 : Général Langlois
10 mars 1898 - 26 mars 1899 : Général Jouart
3 avril 1899 - 3 septembre 1901 : Général Jeannerod
24 septembre 1901 - 9 octobre 1903 : Général Deckherr
20 octobre 1903 - 14 novembre 1907 : Général Michel
29 novembre 1907 : Général Bonneau
9 novembre 1910 : Général Legrand
14 mai 1912 - 31 janvier 1914 : Général Gérard
.
3 septembre 1914 - 8 septembre 1914 : Général Bataille
13 septembre 1914 : Général Bolgert
22 septembre 1914 : Général Claret de la Touche
17 septembre 1916 : Général Mignot
17 juin 1917 - 31 mai 1918 : Général Guignadaudet
31 mai 1918 - 23 décembre 1918 : Général Babelon
23 décembre 1918 : Général de Lardemelle
La Première Guerre mondiale
Mobilisée dans la VIIe Région.
Composition au cours de la guerre
23e Régiment d'Infanterie d'août 1914 à novembre 1918
42e Régiment d'Infanterie de juin 1917 à novembre 1918
133e Régiment d'Infanterie d'août 1914 à juin 1917
128e Régiment d'Infanterie de novembre 1917 à novembre 1918
152e Régiment d'Infanterie d'août à décembre 1914
215e Régiment d'Infanterie de décembre 1914 à juin 1916
229e Régiment d'Infanterie de mars 1916 à novembre 1917 (dissolution)
253e Régiment d'Infanterie de décembre 1914 à juin 1916
343e Régiment d'Infanterie de décembre 1914 à juin 1916 (dissolution)
363e Régiment d'Infanterie de septembre 1914 à septembre 1917
373e Régiment d'Infanterie de septembre 1914 à juin 1916 (dissolution)
5e Bataillon de Chasseurs à Pied d'août à décembre 1914
15e Bataillon de Chasseurs à Pied d'août à décembre 1914
41e Bataillon de Chasseurs à Pied de février à novembre 1915
22e Bataillon de Chasseurs Alpins de décembre 1914 à mai 1915
46e Bataillon de Chasseurs Alpins d'août à décembre 1914
70e Bataillon de Chasseurs Alpins de septembre 1914 à mai 1915
37e Régiment d'Infanterie Coloniale de septembre 1914 à juin 1915
54e Régiment d'Infanterie Territoriale d'août à novembre 1918
8
1914
4 – 10 août En couverture, entre le col de la Schlucht et le col de Bussang.
À partir du 7 août, engagée dans la Bataille d'Alsace: combats vers Mulhouse.
10 – 14 août Repli à l'est de Rougemont-le-Château et de Massevaux.
14 – 24 août Reprise de l'offensive en direction de Mulhouse :
19 août : combats vers Dornach.
24 – 29 août Repli vers la région de Munster, puis vers celle de Gérardmer.
29 août – 13 septembre Mouvement vers Anould ; puis attaques des hauteurs au nord d'Anould et de Fraize.
Violents combats au col de Mandray et des Journaux.
10 et 11 septembre : enlèvement de Mandray et du col des Journaux.
13 – 28 septembre Mouvement vers Saint-Dié et occupation d'un secteur vers Lesseux et Fontenelle.
Combats dans le massif de l'Ormont, au Spitzemberg, à Charémont et à la Forain.l
1915
1916
28 septembre 1914 – 11 juin 1916 Occupation d'un secteur entre la Chapelotte et la Fave (région de Provenchères-sur-Fave),
étendu à droite, à partir du 19 décembre 1914, jusqu'au col du Bonhomme :
En février et en mars 1915 : combats vers la Chapelotte.
22 juin : perte de la Côte 637
8 juillet : reprise de la Côte 637
24 juillet : prise de Launois ; combats de la Fontenelle.
23 mars 1916 : front réduit, à droite, jusqu'au col de Sainte-Marie.
25 et 26 avril : combats à la Chapelotte.
Le soldat Amédée BERTRAND du 215° RI, tombe, MPF,
le 11 avril 1916, à Lesseux, Vosges
1916
11 juin – 16 juillet Retrait du front, repos vers Bruyères.
À partir du 13 juin, mouvement par étapes vers Bayon ; repos et instruction au camp de
Saffais.
À partir du 25 juin, transport par V.F dans la région de Breteuil ; repos.
16 juillet – 10 août Mouvement vers le front : engagée, à partir du 21, dans la Bataille de la Somme, entre le bois
de Hem et la Somme.
30 juillet, 7 et 8 août : attaques françaises (combats du bois de Hem, de la ferme Monacu et du
bois de Retz).
10 – 27 août Retrait du front ; stationnement vers Villers-Bretonneux.
27 août – 14 septembre Engagée à nouveau dans la Bataille de la Somme, entre le sud du Forest et le nord-ouest
de Cléry-sur-Somme
9
À partir du 3 septembre, attaque puis progression vers la ferme de Bois
l'Abbé et Bouchavesnes.
12 septembre, prise de Bouchavesnes.
14 – 20 septembre Retrait du front et repos au sud-ouest d'Amiens.
20 – 29 septembre Transport par V.F dans la région de Sainte-Menehould ; repos.
29 septembre – 31 décembre Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le Four de Paris et Vienne-le-
Château, étendu à gauche, le 31 octobre, jusque vers l'Aisne.
31 décembre 1916 – 19 janvier 1917 Mouvement par étapes vers Mailly-le-Camp ; repos et instruction au camp.
1917
19 – 29 janvier Mouvement, par Sézanne, Orbais-l'Abbaye et Ville-en-Tardenois, vers la région de Pargny-
lès-Reims.
29 janvier – 12 mai Occupation d'un secteur vers Sapigneul et les Cavaliers de Courcy, réduit à gauche, le 21
février, jusqu'à la ferme de Luxembourg, et, à droite, le 13 mars, jusqu'au sud deLoivre.
15 Avril : Bataille du Chemin des Dames, prise de Loivre et organisation des positions
conquises
4 mai : combat de Berméricourt.
12 mai – 3 juin Retrait du front, repos vers Damery, à partir du 24 mai, au camp de Ville-en-Tardenois.
3 – 18 juin Transport par camions dans la région de Châlons-sur-Marne ; repos et instruction
vers Coupéville.
18 juin – 16 septembre Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la Courtine et la Côte 193.
16 septembre – 6 octobre Retrait du front ; repos vers Saint-Germain-la-Ville et Pogny.
6 – 17 octobre Transport par camions dans la région de Condé-en-Barrois, puis, le 15 octobre, dans celle
de Verdun.
17 octobre – 21 novembre Occupation d'un secteur vers la ferme Mormont et la Côte 344.
21 novembre – 29 décembre Retrait du front et transport par V.F dans la région de Joinville-en-Vallage ; repos et
instruction.
À partir du 24 décembre, transport par V.F dans la région Toul, Dombasle-sur-Meurthe.
29 décembre 1917 – 22 avril 1918 Occupation d'un secteur entre le Sânon et Bezange-la-Grande.
1918
22 avril – 1er
mai Retrait du front. Mouvement vers Saint-Nicolas-de-Port, puis vers Toul ; repos.
1er
mai – 1er
juin Transport par V.F dans la région de Beauvais puis dans celle de Bergues.
Engagée, à partir du 16 mai, vers Locre et le château de Locre, dans la 3e bataille des Flandres
10
20 mai : prise de l'hospice de Locre.
1er
– 29 juin Retrait du front ; repos vers Saint-Pol-sur-Mer.
À partir du 7 juin, transport par camions vers Cassel ; repos et travaux de deuxième position.
29 juin – 8 juillet Occupation d'un secteur vers Koutkot et Fontaine-Houck.
8 – 17 juillet Retrait du front (relève par l'armée britannique); repos vers Cassel.
À partir du 10 juillet, transport par V.F dans la région de Senlis ; repos.
17 juillet – 8 août Mouvement vers la lisière est de la forêt de Villers-Cotterêts.
À partir du 18 juillet, engagée, vers Faverolles, dans la 2e bataille de la Marne :
Offensive, depuis la Savières vers la Vesle, par Oulchy-le-Château (25 juillet) et Saponay.
8 – 24 août Retrait du front et transport par camions à Étrépilly ; repos.
24 août – 5 septembre Transport par camions vers Soissons.
À partir du 25 août, engagée dans la poussée vers la position Hindenburg : progression,
par Cuffies, jusque vers Laffaux.
5 – 21 septembre Retrait du front, repos vers Soissons.
À partir du 15 septembre, engagée encore dans la Poussée vers la position Hindenburg, à
l'ouest de Vailly-sur-Aisne : combats au nord de Vailly.
21 septembre – 3 octobre Retrait du front et mouvement vers Villers-Cotterêts.
À partir du 22 septembre, transport par V.F dans la région de Lederzeele, puis mouvement
vers Ypres.
3 – 21 octobre Engagée dans la Bataille des crêtes des Flandres (en liaison avec l'armée belge) : progression,
en combattant, de Poelkapelle vers Roulers.
14 et 15 octobre : engagée dans la Bataille de Roulers : attaque et prise de Roulers (14
octobre).
21 octobre – 10 novembre Travaux d'organisation des positions conquises.
À partir du 31 octobre, engagée dans la Bataille de la Lys et de l'Escaut (en liaison avec les
armées américaine et britannique) : violents combats vers Audenarde ; puis franchissement de
l'Escaut.
10 – 11 novembre Retrait du front ; regroupement à l'ouest d'Audenarde.
Rattachements
Affectation organique:
Mobilisation : 7e corps d'armée
Octobre 1914 : 34e corps d'armée
Juillet 1916 : 7e corps d'armée
1re
Armée
2 – 11 août 1914
28 août – 8 décembre 1914
IIe Armée
6 octobre – 24 décembre 1917
11
4e Armée
20 septembre 1916 – 20 janvier 1917
3 juin – 6 octobre 1917
5e Armée
20 janvier – 3 juin 1917
1er
– 9 mai 1918
6e Armée
25 – 28 juin 1916
16 juillet – 20 septembre 1916
7e Armée
4 avril 1915 – 13 juin 1916
25 – 26 juillet 1918
19 octobre – 11 novembre 1918
8e Armée
24 décembre 1917 – 1er
mai 1918
10e Armée
28 juin – 16 juillet 1916
10 – 15 juillet 1918
26 juillet – 21 septembre 1918
Armée d'Alsace
11 – 28 août 1914
D.A.L.
13 -25 juin 1916
D.A.N.
9 mai – 30 juin 1918
D.A.V.
8 décembre 1914 – 4 avril 1915
G.A.F.
21 septembre - 19 octobre 1918
G.Q.G.A.
30 juin – 4 juillet 1918
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http://storage.canalblog.com/07/19/891986/68539894.pdf
LA 41° DIVISION D’INFANTERIE
Saisie par Xavier ANTOINE
Composition organique
128 RI de nov 1917 à nov 1918
133 RI de août 1914 à juin 1917
152 RI de août 1914 à dec 1914
215 RI de dec 1914 à juin 1916
229 RI de mars 1916 à nov 1917 et dissolution
23 RI de août 1914 à nov 1918
253 RI de dec 1914 à juin 1916
343 RI de dec 1914 à juin 1916 et dissolution
363 RI de sep 1914 à sep 1917
373 RI de sep 1914 à juin 1916 et dissolution
42 RI de juin 1917 à nov 1918
12
15 BCP de août 1914 à dec 1914
22 BCA de dec 1914 à mai 1915
41 BCP de fev 1915 à nov 1915
46 BCA de août 1914 à dec 1914
5 BCP de août 1914 à dec 1914
70 BCA de sept 1914 à mai 1915
54 RIT de août 1918 à nov 1918
37 RIC de sep 1914 à juin 1915
1914
Mobilisée dans la VIIème Région.
4 – 10 août : En couverture, entre le col de la Schlucht et le col de Bassang.
A partir du 7 août, engagée dans la BATAILLE D’ALSACE : combats vers Mulhouse.
10 – 14 août : Repli à l’est de Rougemont-le-Château et de Massevaux.
14 – 24 août : Reprise de l’offensive en direction de Mulhouse :
Le 19 août, combats vers Dornach.
24 – 29 août : Repli vers la région de Munster, puis vers celle de Gérardmer.
29 août – 13 septembre : Mouvement vers Anould ; puis attaques des hauteurs au nord
d’Anould et de Fraize (1).
Violents combats au col de Mandray et des Journaux.
Les 10 et 11 septembre, enlèvement de Mandray et du col des Journaux.
13 – 28 septembre : Mouvement vers Saint-Dié et occupation d’un secteur vers Lesseux et
Fontenelle (2).
Combats dans le massif de l’Ormont, au Spitzemberg, à Charemont et à la Forain.
28 septembre 1914 – 11 juin 1916 : Occupation d’un secteur entre la Chapelotte et la Fave
(région de Provenchères-sur-Fave), étendu à droite, à partir du 19 décembre 1914, jusqu’au
col du Bonhomme (3) :
En février et en mars 1915, combats vers la Chapelotte.
Le 22 juin, perte de la Côte 637 ; le 8 juillet, reprise de la Côte 637 (4),
Le 24 juillet, prise de Launois ; combats de la Fontenelle.
Le 23 mars 1916, front réduit, à droite, jusqu’au col de Sainte-Marie.
Le soldat Amédée BERTRAND du 215° RI, tombe, MPF, _
le 11 avril 1916, à Lesseux, Vosges
Les 25 et 26 avril, combats à la Chapelotte.
1915
1916
11 juin – 16 juillet : Retrait du front, repos vers Bruyères.
A partir du 13 juin, mouvement par étapes vers Bayon ; repos et instruction au camp de
Saffais.
A partir du 25 juin, transport par V.F dans la région de Breteuil ; repos.
16 juillet – 10 août : Mouvement vers le front. Engagée, à partir du 21, dans la BATAILLE
DE LA SOMME, entre le bois de Hem et la Somme.
Les 30 juillet, 7 et 8 août, attaques françaises (combats du bois de Hem, de la ferme Monacu
et du bois de Retz).
10 – 27 août : Retrait du front ; stationnement vers Villers-Bretonneux (5).
27 août – 14 septembre : Engagée à nouveau dans la BATAILLE DE LA SOMME, entre le
sud du Forest et le nord-ouest de Cléry-sur-Somme :
13
A partir du 3 septembre, attaque puis progression vers la ferme de Bois l’Abbé et
Bouchavesnes.
Le 12 septembre, prise de Bouchavesnes.
14 – 20 septembre : Retrait du front et repos au sud-ouest d’Amiens.
20 – 29 septembre : Transport par V.F dans la région de Sainte-Menehould ; repos.
29 septembre – 31 décembre : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le
Four de Paris et Vienne-le-Château, étendu à gauche, le 31 octobre, jusque vers l’Aisne.
31 décembre 1916 – 19 janvier 1917 : Mouvement par étapes vers Mailly-le-Camp ; repos et
instruction au camp.
1917
19 – 29 janvier : Mouvement, par Sézanne, Orbais-l’Abbaye et Ville-en-Tardenois, vers la
région de Pargny-lès-Reims.
29 janvier – 12 mai : Occupation d’un secteur vers Sapigneul et les Cavaliers de Courcy,
réduit à gauche, le 21 février, jusqu’à la ferme de Luxembourg, et, à droite, le 13 mars,
jusqu’au sud de Loivre.
Prise de Loivre.
Organisation des positions conquises :
Le 4 mai, combat de Berméricourt.
12 mai – 3 juin : Retrait du front, repos vers Damery, et, à partir du 24 mai, au camp de
Villeen-Tardenois.
3 – 18 juin : Transport par camions dans la région de Châlons-sur-Marne ; repos et instruction
vers Coupéville.
18 juin – 16 septembre : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la Courtine
et la Côte 193.
16 septembre – 6 octobre : Retrait du front ; repos vers Saint-Germain-la-Ville et Pogny.
6 – 17 octobre : Transport par camions dans la région de Condé-en-Barrois, puis, le 15
octobre, dans celle de Verdun.
17 octobre – 21 novembre : Occupation d’un secteur vers la ferme Mormont et la Côte 344.
21 novembre – 29 décembre : Retrait du front et transport par V.F dans la région de Joinville-
en-Vallage ; repos et instruction.
A partir du 24 décembre, transport par V.F dans la région Toul, Dombasle.
29 décembre 1917 – 22 avril 1918 : Occupation d’un secteur entre le Sânon et Bezange-la
Grande.
1918
22 avril – 1er mai : Retrait du front. Mouvement vers Saint-Nicolas-du-Port, puis vers Toul ;
repos.
1er mai – 1er juin : Transport par V.F dans la région de Beauvais puis dans celle de Bergues.
Engagée, à partir du 16 mai, vers Locre et le château de Locre, dans la TROISIEME
BATAILLE DES FLANDRES :
Le 20 mai, prise de l’hospice de Locre.
1er– 29 juin : Retrait du front ; repos vers Saint-Pol-sur-Mer.
A partir du 7 juin, transport par camions vers Cassel ; repos et travaux de deuxième position.
29 juin – 8 juillet : Occupation d’un secteur vers Koutkot et Fontaine-Houck.
8 – 17 juillet : Retrait du front (relève par l’armée britannique); repos vers Cassel.
A partir du 10 juillet, transport par V.F dans la région de Senlis ; repos.
17 juillet – 8 août : Mouvement vers la lisière est de la forêt de Villers-Cotterêts.
A partir du 18 juillet, engagée, vers Faverolles, dans la DEUXIEME BATAILLE DE LA
MARNE :
14
Offensive, depuis la Savières vers la Vesle, par Oulchy-le-Château (25 juillet) et Saponay.8 –
24 août : Retrait du front et transport par camions à Etrepilly; repos.
24 août – 5 septembre : Transport par camions vers Soissons.
A partir du 25 août, engagée dans la POUSSEE VERS LA POSITION HINDENBURG :
Progression, par Cuffies, jusque vers Laffaux.
5 – 21 septembre : Retrait du front, repos vers Soissons.
A partir du 15 septembre, engagée encore dans la POUSSEE VERS LA POSITION
HINDENBURG, à l’ouest de Vailly:
Combats au nord de Vailly.
21 septembre – 3 octobre : Retrait du front et mouvement vers Villers-Cotterêts.
A partir du 22 septembre, transport par V.F dans la région de Lederzeele, puis mouvemement
vers Ypres.
3 – 21 octobre : Engagée dans la BATAILLE DES CRETES DE FLANDRES (en liaison
avec l’armée belge) :
Progression, en combattant, de Poelcappelle vers Roulers.
Les 14 et 15 octobre, engagée dans la BATAILLE DE ROULERS :
Attaque et prise de Roulers (14 octobre).
21 octobre – 10 novembre : Travaux d’organisation des positions conquises.
A partir du 31 octobre, engagée dans la BATAILLE DE LA LYS ET DE L’ESCAUT (en
liaison avec les armée américaine et britannique) :
Violents combats vers Audenarde ; puis franchissement de l’Escaut.
10 – 11 novembre : Retrait du front ; regroupement à l’ouest d’Audenarde.
(1) Du 31 août au 4 septembre 1914, la 115 brigade (58ème D.I) est aux ordres de la 41ème
DI.
(2) Constituée le 15 septembre 1914, la 152ème brigade est affectée à la 41ème DI, dès le 19.
(3) Le 17 décembre 1915, la 81ème brigade passe à la 66ème DI et est remplacée par la
132ème brigade.
(4) Du 16 juin au 20 juillet 1915, des éléments de la 129ème DI sont en secteur vers Saint-
Michel-sur-Meurthe, à
la disposition de la 41ème DI.
(5) Du 22 août au 18 septembre 1916, la 5ème brigade de chasseurs à pied est à la disposition
de la 41ème DI.
Rattachements :
Affectation organique: Mobilisation 7
CA
Août 1914 Isolée
Octobre 1914 34e CA
Décembre 1914 Isolée
Juillet 1916 7eCA
1914
2 août 1914 : 7ème corps d’armée (Ière Armée).
11 août : 7ème corps d’armée (Armée d’Alsace).
24 août : Armée d’Alsace.
28 août : Groupement des Vosges (Ière Armée).
13 septembre : Ière Armée.16 septembre : C.A.P Delétoille (Ière Armée).
21 septembre : Groupement des Vosges (Ière Armée).
21 octobre : 34ème corps d’armée (Ière Armée).
8 décembre : D.A.V.
15
1915
4 avril : VIIème Armée.
1916
13 juin : D.A.L.
25 juin : VIème Armée.
28 juin : Xème Armée.
16 juillet : 7ème corps d’armée (VIème Armée).
21 juillet : 20ème corps d’armée (VIème Armée).
26 juillet : 7ème corps d’armée (VIème Armée).
20 septembre : 18ème corps d’armée (IVème Armée).
2 octobre : 7ème corps d’armée (IVème Armée).
1917
20 janvier : Vème Armée.
27 janvier : 38ème corps d’armée (Vème Armée).
13 février : 7ème corps d’armée (Vème Armée).
14 mai : Vème Armée.
3 juin : IVème Armée.
14 juin : 12ème corps d’armée (IVème Armée).
17 septembre : IVème Armée.
6 octobre : IIème Armée.
15 octobre : 7ème corps d’armée (IIème Armée).
21 novembre : IIème Armée.
24 décembre : VIIIème Armée.
28 décembre : 9ème corps (VIIIème Armée).
1918
21 janvier : 7ème corps d’armée (VIIIème Armée).
22 avril : VIIIème Armée.
1er mai : 1er corps d’armée (Vème Armée).
9 mai : D.A.N.
15 mai : 16ème corps d’armée (D.A.N).
1er juin : D.A.N.
26 juin : 16ème corps d’armée (D.A.N).
30 juin : 16ème corps d’armée (G.Q.G.A).
4 juillet : A.W. (1).
10 juillet : Xème Armée.
12 juillet : 30ème corps d’armée (Xème Armée).
15 juillet : 15ème corps d’armée (Xème Armée).
25 juillet : 11ème corps d’armée (VIème Armée).
26 juillet : 11ème corps d’armée (Xème Armée).
8 août : Xème Armée.
11 août : 3ème corps d’armée (Xème Armée).
19 août : Xème Armée.25 août : 1er corps (Xème Armée).
8 septembre : Xème Armée.
13 septembre : 20ème corps d’armée (Xème Armée).
21 septembre : G.A.F.
28 septembre : 7ème corps d’armée (G.A.F).
19 octobre : 7ème corps d’armée (VIème Armée).
16
20 octobre : VIème Armée.
29 octobre : 7ème corps d’armée (VIème Armée).
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http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/forum-pages-histoire/secteur-
chapelotte-sucre-sujet_10068_1.htm
Le col de la Chapelotte, qui fait partie du secteur de Celles-sur-Plaine, a ceci de particulier
qu'il est à la charnière entre la 7e armée (dans les Vosges), dont il constitue la limite gauche,
et la 8e armée (en Lorraine).
Il faut donc regarder un peu de chaque coté de cette limite pour suivre les événements qui s'y
déroulent.
L'occupation du secteur de Celles-sur-Plaine est assez simple :
- la 41e DI du 28 septembre 1914 au 11 juin 1916 ;
- la 76e DI du 11 juin au 28 novembre 1916 ;
- la 47e DI du 28 novembre 1916 au 26 janvier 1917. .
L'occupation du secteur voisin au nord, celui de Baccarat, est réalisée par :
- la 71e DI du 9 septembre 1914 au 10 juin 1916 ;
- la 45e DI du 10 juin au 9 août 1916 ;
- la 40e DI du 9 au 19 août 1916 ;
- la 6e DC du 19 août au 28 décembre 1916 ; à notre qu'à partir de cette relève le secteur
semble être scindé en deux : la partie nord serait prise par la 15e DI et la partie sud par la 6e
DC.
- la 7e DI du 28 décembre 1916 au 28 mai 1917.
En lisant ces différents JMO et ceux des brigades et régiments qui s'y rattachent vous noterez
aussi la présence de régiments d'infanterie territoriale qui ont longtemps stationné ou tenu des
parties de secteur pendant cette période.
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http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/photos-14-18/divers/mitrailleurs-rit-
sujet_1068_1.htm
17
LE COL DE LA CHAPELOTTE 1916
UN SOLDAT MITRAILLEUR
18
LA CHAPELOTTE EN 1916
Soldats canadiens avant l’assaut. 1916
19
LE COL DE LA CHAPELOTTE
La Chapelotte, mai 1916
A la Chapelotte, mai 1916, le poste 1 bis - Schirrer (Amicale du 133e R.I.).
20
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ancestramil
Extrait du JMO du 363° RI
OCCUPATION DU SECTEUR DE LA CHAPELOTTE
(12 janvier au 30 avril 1916)
Après un repos de vingt jours dans la région d'Anoud-Gerbepal, le 363e R. I. relève, dans le
secteur de la Chapelotte, le 373e R. I.
Il tient ce secteur du 12 janvier au 30 avril 1916 et y subit des pertes très sévères, du fait du
bombardement ennemi, notamment au cours du combat du 25 avril 1916.
COMBAT DE LA CHAPELOTTE
(25 avril 1916)
Un renseignement parvenu à la division, quelques jours avant l'attaque ennemie, révélait la
présence du 8e bataillon de chasseurs bavarois, dans la vallée de Celles, ainsi que celle d'un
bataillon du 23e saxon et de deux bataillons d'ersatz bavarois, faisant prévoir une attaque
sérieuse sur le Piton des Colins (542) et le Ravin d'AHencombe.
Le 24 avril, l'ennemi faisait sauter une mine qui bouleversait complètement notre ligne au
saillant de la cote 542 (Schirrer).
Le 25 avril, à 8 heures, il bombardait la position occupée par le régiment avec une intensité
qui annonce l'attaque (70 pièces de canon, 30 t.w.).
Après une reconnaissance préalable, vers 15 h.15, qui est aisément repoussée, l'ennemi
recommence sa préparation et attaque vigoureusement vers 16 h.30.
La position est complètement bouleversée (40.000 obus environ ont été lancés par l'ennemi) ;
la garnison, en partie ensevelie dans ses abris. Les Allemands réussissent à prendre pied dans
notre première ligne, mais ils en sont immédiatement repoussés par une brillante contre-
attaque, menée par le 6e bataillon du 363 R. I. (commandant COMPANYO), en particulier.
Pertes subies à la Chapelotte : Officiers, 3 ; Troupe, 313 (dont 3 Officiers et 159 Hommes
le 25 avril).
A la suite du combat du 25 avril, le 6e bataillon du 363e a été cité à l'ordre de la VIIe Armée
(ordre n° 16 du 5 juin 1916), avec le motif suivant : «
S'est élancé vaillamment à l'assaut ; sous la vigoureuse impulsion de son chef, a chassé les
fractions ennemies qui s'étaient infiltrées dans nos lignes à la suite d'un bombardement
intense. A réoccupé intégralement la position bouleversée par l'artillerie ennemie et l'a
immédiatement réorganisée sous le feu. »
Récompenses obtenues :
2 promotions au grade d'officier de la Légion d'honneur : lieutenant-colonel DAUPHIN et
commandant COMPANYO.
7 citations à l'Ordre de la VIIe armée : MM. les capitaines LIEUTIER, ROCHEGUDE,
ROUSSET ; le médecin-major GRANGER ; les sous-lieutenants LANDI, GRANON ; le
sergent GROS.
27 citations à l'Ordre de la 41e division.
16 citations à l'Ordre de la 152e brigade.
Pendant son séjour dans le secteur de la Chapelotte, le 363e R. I. s'y révèle comme un
régiment d'une solidité morale à toute épreuve. La position forme un saillant dans nos lignes
entre la vallée de Celles et le ravin d'Allencombe.
21
Elle est entourée d'un cirque de hauteurs où l'ennemi a une puissante artillerie aidée par des
observatoires qui lui signalent nos moindres manifestations d'activité. Aussi nos ouvrages
sont-ils régulièrement détruits par les tirs de m. w. et de l'artillerie lourde. Ils sont de même
inlassablement rétablis par nos hommes.
Les soldats de tous grades qui se sont particulièrement distingués sont très nombreux ; on peut
feuilleter au hasard le Recueil d'ordres du Régiment ; de chaque feuillet surgissent des traits
superbes de dévouement et de sacrifice.
GRAS Jean-Baptiste, soldat à la 13e compagnie : Le 22 février 1916, étant en sentinelle, à
l'extrémité d'une sape avancée, a dit à son lieutenant, en l'écartant du créneau particulièrement
dangereux dont il avait la surveillance : « Ne restez pas là, mon lieutenant, c'est ma place. » A
été frappé d'une balle au front quelques instants après.
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COL DE LA CHAPELOTTE
Proche de Lesseux où Amédée BERTRAND trouve la mort le 11 avril 1916 .
Le col de la Chapelotte est un col de montagne de Meurthe-et-Moselle – néanmoins tout
proche du département des Vosges et de celui du Bas-Rhin. Il se franchit par la route D992,
ancienne route nationale 392.
Situé à une altitude de 447 m, à la frontière naturelle entre la plaine de la Lorraine et le massif
des Vosges, le col de la Chapelotte a été le théâtre de violents affrontements pendant
la Première Guerre mondiale.
Col de la Chapelotte
Vue du sommet du col.
Altitude 447 m
Massif Vosges
Pays France
Vallées Vallée de Celles
(est)
Vallée de laBlette
(ouest)
Ascension depuis Celles-sur-Plaine Badonviller
22
Toponymie
La chapelotte est une petite statue, souvent mariale, insérée dans le tronc d'un arbre.
Histoire
Des combats eurent lieu en 1870 au pied du col, à la scierie Lajus.
Une chapelle construite en 1895 fut en partie détruite durant la Première Guerre mondiale et
restaurée en 1924.
Au cours de la Première Guerre mondiale, le col de la Chapelotte a été le théâtre de violents
affrontements.
Une stèle indique « La Chapelotte 1914-1918 » ; quelque 2 000 combattants français sont
tombés durant les combats.
Une autre stèle rappelle la mémoire de résistants fusillés par la Gestapo le 11 septembre 1944.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, d'octobre à novembre 1944, l'avancée des troupes
alliées dans la région et la présence de maquisards provoqua de violents combats contre
l'occupant (maquis de la ferme de Viombois).
LIEUX REMARQUABLES
La chapelle
La chapelle a été construite par Charles Cartier-Bresson selon ses plans en 1895. Elle a été en
partie détruite durant la Première Guerre mondiale et a été réparée en 1924. Une plaque est
présente à l'intérieur pour rappeler cet événement.
Stèles
Au sommet du col, le Souvenir français a érigé une stèle qui porte le texte suivant :
« La Chapelotte 1914-1918. En ces lieux la guerre avait fait d'une magnifique forêt une terre
chaotique. La nature en paix a repris ses droits et cicatrise ses plaies.
Mais reste le souvenir des quelque 2 000 combattants français tombés ici pour notre
indépendance. »
Une autre stèle rappelle la mémoire de Léonard Barassi, André Legendre et Roger
Roualin, résistants fusillés par la Gestapo le11 septembre 1944.
23
La fontaine
Une fontaine en grès a été aménagée sur le col par les soldats du 338e régiment d'infanterie.
La grotte des Poilus
Dans une zone riche en grottes naturelles de conglomérat – notamment le bien nommé Sentier
des Roches qui se trouve sur le parcours du GR 533 –, l'une d'entre elles, plus spacieuse, fut
aménagée en poste de secours par le 43e régiment d'infanterie territoriale, qui servit sur les
lieux de la Chapelotte pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale. Elle se trouve à
1,5 km du col lui-même
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UN TEMOIGNAGE
De Ligonnès, Bernard (1865-1936)
1. Le témoin
24
Bernard de Ligonnès est né à Mende (Lozère) le 15 novembre 1865.
Son père, Édouard, né à Aurillac en 1838, descend d’une famille noble du Vivarais venue
s’établir en Gévaudan, les Dupont de Ligonnès.
Famille de militaire ; un cousin évêque de Rodez. Édouard entre dans l’administration comme
percepteur 2ème
classe après une carrière militaire de laquelle il sort à l’âge de 25 ans. Il
décède le 1er
juin 1889 à Tergnier (Aisne).
Le 9 juin 1885, à 20 ans, Bernard Ligonnès souscrit un engagement au 87e régiment
d’infanterie.
Commence alors une longue carrière militaire.
Élève officier à Saint-Maixent le 23 avril 1890. 1er
avril 1891 : sous-lieutenant au 78e R.I.
Son jeune frère, Pierre, choisit également la carrière des armes et par la voie de Saint-Cyr, il
devient officier de cavalerie (il décède prématurément suite à une mauvaise chute de cheval
en 1906).
Alors qu’il est en garnison en Avignon, Bernard Ligonnès, catholique et quelque peu
réactionnaire, connaît quelques démêlés avec les francs-maçons locaux, en pleine affaire
Dreyfus.
Ce n’est que le 24 décembre 1904 qu’il est nommé capitaine au 75e R.I. stationné à Romans
(Isère).
Profondément traditionnel et conservateur, Bernard de Ligonnès éprouve de plus en plus de
mal à supporter le « républicanisme » qui gagne le corps des officiers.
Le 26 mai 1912, prétextant devoir s’occuper de ses deux propriétés, il demande un congé de
trois ans sans solde. Il est libre le 17 juin.
Fin juillet 1914, il est rappelé ; il a 49 ans.
Le 2 août, il rejoint le 275e R.I. en cours de formation à Romans.
Du 9 au 19 août, entraînement des réservistes.
À partir du 22 août, front de Lorraine.
Le 20 décembre 1915, Ligonnès passe au 157e où durant quatre mois, il parfait l’instruction
d’un bataillon composé de jeunes gens de la classe 16 ; le 12 mai 19161, il rejoint le 227e R.I.
dans lequel il devient chef de bataillon le 4 avril.
Vosges.
Cette unité est transformée en unité alpine et part pour l’Orient ; autour de Monastir.
Après trois ans de guerre, le commandant est épuisé ; il a alors 52 ans, et, le 14 octobre 1917,
général Sarrail le remet à la disposition du ministère de la guerre.
Pour Bernard Ligonnès la guerre est terminée ; il referme ses carnets sur la date du 13 août
1917.
Fin 1919, de Ligonnès devient conseiller municipal de Chanac (élu maire en 1925) et
conseiller d’arrondissement.
Le préfet le qualifie « d’homme fort distingué, mais réactionnaire militant » (cité par Y.
Pourcher, p. 60.). Le 25 janvier 1936, meurt le commandant marquis Ligonnès.
2. Le témoignage Le témoignage a été mis au jour et présenté par Yves Pourcher et publié sous le titre : Un
commandant bleu horizon. Souvenirs de guerre de Bernard Ligonnès, 1914-1917, Paris, Les
Editions de Paris, 1998 ; il se compose de trois carnets pour trois années de guerre. Bernard d
Ligonnès a composé ces carnets après la guerre à partir des notes prises durant la guerre.
Comme l’indique Yves Pourcher, ces souvenirs sont le produit d’une réécriture, « l’écriture
est mise en scène ».
Ils sont découpés en trois parties : Mes souvenirs du 8 août 1914-février 1915 et dfévrier 1915
au 1er
janvier 1917 ; Campagne d’Orient du 1er
janvier au 13 novembre 1917.
25
On peut noter la belle et riche présentation d’Yves Pourcher qui écrit : « Jour après jour,
Bernard Ligonnès reconstitue sa guerre.
Dans son beau texte, il décrit les lieux et les événements, mais il ne dit rien sur les mutilations
volontaires, rien sur les pieds gelés, sur l’horreur des blessures et sur la souffrance des
hommes, comme il ne dira rien d’ailleurs, en 1917, sur les mutineries… » (p. 36)
Photographies de la collection personnelle du commandant.
3. L’analyse Ces cahiers qui sont des souvenirs reconstitués sont ceux d’un officier d’active et d’un chef ;
ils ont la précision d’un rapport d’officier et permettent de suivre les pérégrinations de
l’auteur ; rares sont les notations s’écartant de la relation de la mission et de son exécution ;
peu d’état d’âme ; peu de descriptions, sauf peut-être, pendant la campagne d’Orient ; fort peu
de commentaires ; assurément, ces cahiers témoignent d’un autre point de vue que les carnets
d’un Barthas ou du texte d’un Barbusse ; dans ce document, on ne trouve ni déclamations
patriotiques, ni dénonciations ; mais de la réserve, de la retenue ; un patriotisme, et une foi
aussi qui s’expriment avec simplicité, non dans les mots mais dans la recension des actes et
des engagements.
Au total, ces cahiers ne nous renseignent pas seulement - un peu - sur la condition d’un
officier en campagne. Ils témoignent de la mentalité singulière d’un officier d’active…
1er
cahier : Lorraine
22 août 1914 : mise en défense d’une position de repli devant le château Sandroviller (au loin
Dombasle et Rosières-aux-Salines brûlent…).
26 août, bataille de la Mortagne. Attaque en direction du village de Xermaménil.
29 août, traversée de Nancy. Enthousiasme de la population civile (p. 74) ;
8 septembre, bataille du Grand Couronné.
26 septembre, attaque du village de Lahayville ;
Expression du sentiment religieux : 9 septembre 1914 : fait bénir l’ensemble de sa
compagnie par un aumônier du 20e corps (p. 76) ; 24 décembre 1914, organisation d’une
messe de Noël (p. 86)
Le chef à la manœuvre : en chef avisé, il organise un repli en bon ordre, en plein jour (29
septembre 1914, p. 80) ; 14 décembre, attaque en avant Flirey. Echec. 18-22 décembre 1914,
tranchées dans un charnier (p. 84). La vie dans les tranchées (p. 87-88)
Privilèges de l’officier : les serviteurs (sa « maison ») : le cuisinier, l’ordonnance, et Morette
chargé de son cheval (p. 88)
2e cahier : 1915916
Février 1915, nouveau à Flirey ; description de l’église en ruine et saccagée (p. 91) : « la
grande croix du cimetière dont le Christ, coupé en deux, à hauteur la taille, par un obus, pend
lamentablement, accroché encore à la croix par le seul bras qui lui reste… » (p. 91-92)
Relations avec l’ennemi : échanges de mots et de cigarettes, de vin, de tranchée à tranchée
(p. 92 et p. 94)
« Un sergent parlant allemand cherche à persuader le Boche qu’il sera très bien chez nous, il
ne peut le convaincre. Ce n’est pas l’envie qui lui en manque, mais c’est la peur d’être vu par
un de ses supérieurs et la certitude qu’il a qu’il sera fusillé. On le leur dit » (p. 94)
Un prisonnier allemand qui demande grâce, expédié à l’arrière avec un camarade blessé à la
jambe (p. 94)
Mars : Toujours le service tranchée à Flirey en alternance avec le cantonnement à Noviant.
26
Avril 1915 : bataille de Flirey ;
29 avril-17 juillet 1915 : occupation de tranchées au nord de Seicheprey (bois de Remières) ;
annonce aux Allemands, à l’aide d’une planche, de l’entrée en guerre de l’Italie (p. 96-97) ;
17 juillet-19 septembre : congé de repos et convalescence.
Champagne : Octobre 1915 : secteur Souain ; des territoriaux, les « pépères » nettoient le
champ de bataille (p. 99) ; 10-14 octobre : 2ème
bataille de Champagne ; « 400 mètres
sud de la Ferme Navarin » ;
Messe dans les ruines de Souain, (p. 101)
30 octobre, relève ; départ pour Toul et Sanzey
Privilèges de l’officier : 24 novembre-4 décembre 1915 : sa femme peut le rejoindre dans un hôtel de Nancy (p. 102).
8 décembre 1915-10 avril 1916 : séjour de 4 mois à Maxey, entre Domrémy et Vaucouleurs
(fait défiler son bataillon devant la statue et la maison de Jeanne d’Arc) au cours duquel il
parfait l’instruction d’un bataillon du 157e R.I. ; sa femme peut le rejoindre durant cette
période (p. 103).
25 mai-28 novembre
Positions à la cote 607, près de Lesseux, rive gauche la Fave (p. 104-108) ; Une femme de
Wissembach, décorée de la Croix de guerre pour son attitude au début de la guerre (p. 107-
108)
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