avec marijo p e r l e s d u l u b e r o n 1- le luberon sétire entre les alpes de haute-provence et...

Post on 04-Apr-2015

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AVECMARIJO

PERLES DU

LUBERON

1-

 Le Luberon s’étire entre les Alpes de

Haute-Provence et les plaines du Vaucluse.

Cette région, bénie des Dieux, offre, ici réunies

,toutes les particularités de la

Provence : douceur du climat, blancheur des

collines calcaires, flamboiement de

l’ocre, gamme diversifiée de tous les verts des forêts, mas

s’étirant au milieu des étendues agricoles,

champs d’oliviers, de vignes ou d’amandiers,

larges stries mauves de la lavande…

Et surtout, il y a le charme de tous ces petits villages, souvent perchés sur un promontoire rocheux, avec leurs maisons de pierre dorée, semblant sortir d’un autre âge , avec des vues

magnifiques sur leur environnement… Ce sont autant de perles rares qui émaillent le paysage et il est difficile de faire un choix car si certains villages sont davantage connus, les autres n’en

ont pas moins de charme!

LOURMARI

N

Lourmarin se niche au milieu des champs d’amandiers, de vignes et d’oliviers. Il est labellisé au titre de l’un des Plus Beaux Villages de France.Son histoire remonte très loin. Un oppidum protohistorique « Castel Sarrazin » est visible à l’entrée de la gorge sur la falaise dominant l’Aiguebrun, mais également une nécropole du néolithique « Les Lauzières » seulement à 1,6 km de Lourmarin. De nombreux vestiges attestent l’implantation des Romains, mais hélas, l’invasion des Sarrasins, au VIIe siècle, entraîna désolation et ruines ne laissant que peu de vestiges...

Même si un château fut érigé, dès le XIe siècle, pour défendre l’entrée de la combe voisine, on ne retrace l’histoire, avec précision ,qu’avec l’arrivée, au XIVe siècle, de la puissante famille des Sabran-Forcalquier puis celle des d’Agoult..

Le village de Lourmarin doit son existence à Foulques III d’Agoult qui fera venir, dans les années 1470, une colonie de Vaudois venant du Piémont . Elle s’installera dans le village définitivement.

« Écartelé, au premier d'or au loup ravissant d'azur, lampassé et armé de gueules; au deuxième d'azur à trois tours d'or

posées deux et un; au troisième palé d'argent et d'azur de six pièces, au chef d'azur; au quatrième d'argent à trois corbeaux

de sable posés deux et un. »

Un peu en dehors, construit sur une butte, le château semble surveiller

le village. Son dernier propriétaire, Robert Laurent-Vibert , l’a restauré et légué à

l’Académie des Arts et Belles lettres d’Aix-en-Provence pour créer la

Fondation Laurent-Vibert et en faire une Villa

Médicis de Provence… Ce château, construit sur les restes d’une forteresse du XIIe siècle, conserve une partie plus ancienne

du XVe et une aile Renaissance.

Entièrement meublé, il est ouvert toute l’année

aux visiteurs. Par ailleurs, la Fondation

organise de nombreuses manifestations

culturelles.

L’accès se fait par une jolie cour avec bassin, en contrebas de la grande terrasse.

Cette partie, du XVe siècle, est occupée par la bibliothèque et des chambres pour artistes en

résidence, donnant sur une loggia et des galeries à l’italienne.

Ce fut le premier château Renaissance en Provence. Cette tour possède un très

bel escalier de pierre, parachevé par une fine

colonnette qui soutient la coupole.

Le point de départ du magnifique escalier.

Sur la terrasse

Toujours sur la terrasse : petite

tour d’angle.

Vue sur le bassin qui orne la cour d’entrée.

A l’intérieur

, un nombre

imposant de très belles portes

sculptées!

La cuisine

La Chambre d’Honneur du Ier étage est dite « Chambre des Dames ». Elle est garnie de meubles provençaux du XVIIIe

siècle. Le sol est recouvert de carreaux confectionnés à Apt à l’identique de ceux retrouvés dans le château.

On peut remarquer,

également, de très belles

cheminées de pierre, ornées de cariatides

ou de colonnes.

En faisant le tour du château à pied,

par le petit sentier, la vieille

tour du XVe siècle.

Entre château et village, le temple protestant , d’une grande sobriété, terminé en 1816.

Cette fontaine a été offerte ,en 1947, par la Fondation Laurent-Vibert. Le thème de

l’antiquité grecque a été choisi. Chaque tête représente une allégorie du paysage

régional : le Rhône (en médaillon), la Durance et le Luberon.

Venant du château, après avoir admiré la fontaine, on pénètre dans le vieux village en passant sous cette

arcade.

L’une des rues principales bordée de

boutiques. Bien sûr, de

nombreux cafés et restaurants

attendent les promeneurs;..

Le pittoresque à chaque pas…

Cadres et portes travaillés…

… et sonnette originale!

Comme dans tous les vieux villages

provençaux, de nombreuses fontaines

viennent jalonner notre visite.

Une sorte de tête d’homme à barbe moussue, pour la

fontaine ci-haut et une tête de lion,

pour celle de droite…

On aperçoit, de loin, cette horloge insérée dans un beffroi appelé aussi « Boîte à Sel ». Vers l’an

mille, il y eut là un château dit «à motte », petite

tour de bois dominant une butte de terre

construite avec le remblai du fossé

creusé autour d’elle.

Aujourd’hui, c’est un clocher-mur

construit au XVIIe siècle, sur les vestiges d’un

château féodal..

L’église Saint-André, fermée bien sûr, et sa fontaine apparue en 1850.

Son style néo-roman rappelle la façade de l’église, d’abord chapelle, au XIe siècle, et

plusieurs fois agrandie.

Un grand nombre des maisons du village ont

été construites

au XVIIe siècle.

En 1958, Albert Camus acheta une ancienne

magnanerie, avec l’argent de son prix Nobel! Très vite, sa simplicité le fit aimer des gens du village

qu’il arpentait chaque matin, prenant d’abord

son café et partant faire son « tour de

plaine », sur la route de Cavaillon, en passant devant le château. Au

retour, il s’installait pour écrire, debout

devant son pupitre et le paysage. Un

dramatique accident de voiture lui coûta la vie, en 1960. Il est enterré

dans le cimetière de Lourmarin. La rue de

l’Eglise a été rebaptisée Rue Albert Camus.

Ruelles pittoresques…

Après un petit repos, découverte de ces vieilles

portes…

Mur fleuri et treille garnie de ses raisins.

Vieilles maisons aux escaliers de pierre et

passage voûté.

Partant du centre du village, ce petit chemin dans la verdure nous intriguait. Il nous a conduits sur la route

extérieure et, de là, la vue sur le bourg!

A l’opposé, c’est un petit canal que nous

découvrons;..

Partis du château, nous terminons notre promenade dans ce village charmant par une large voie bordée de grands arbres

qui nous conduit à l’autre extrémité. Cela nous permet de contempler le château

dans son entier car c’est de là que l’on a la plus belle vue!

Nous allons emprunter ensuite la combe encaissée de Lourmarin, entre les deux

Luberon pour rejoindre un autre village : Bonnieux, objet du volet No 2.

Musique : Jean-Baptiste Quentin le Jeune Third Sonata in A minor

Documentation prise sur place, sur le Guide Vert Michelin et sur différents sites.

Photos, conception et réalisation :M.J. Farizy-Chaussé

Août 2011

marijo855@gmail.com

D’autres diaporamas sur :http://famille.morhain.net/lapagedemarijo/

AU REVOIR

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