avec marijo maroc perles du sud ce voyage dans le sud, cest durant lhiver 2002 que je lai...

Post on 03-Apr-2015

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AVEC MARIJO

MAROC

PERLES DU

SUD

Ce voyage dans le Sud, c’est durant l’hiver 2002 que je l’ai effectué… Pas de photos numériques dans le temps! Alors, c’est avec un très grand plaisir que je le refais par l’image, grâce aux photos récentes de ma sœur.

Le sud marocain, c’est le rêve pour beaucoup, surtout pour les gens de ma génération, depuis le film de Lawrence d’Arabie tourné dans les environs de Ouarzazate.

« A Ouarzazate se croisent les chemins du Grand sud marocain, un pays à la beauté âpre, fait de montagnes pierreuses et de désert. Les oasis des vallées apparaissent comme autant de miracles, tandis que les kasbahs, impérieuses fortifications de terre qui leur servaient de sentinelles, témoignent d’une architecture berbère originale ». (Maroc, Guides bleus évasions, Hachette).

A partir de Marrakech, en parcourant le Haut Atlas…

L’un de ces villages, dont on se demande où les habitants peuvent tirer leur subsistance!

C’est le col routier le plus haut du Maroc et il faut peiner pour y arriver! Une suite de lacets interminables, qui demandent de

bons nerfs aux conducteurs…

Un arrêt incontournable : la casbah d’Aït

Benhaddou, dont les origines

remontent au XIIe siècle. Ce ksar est classé au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

Il a beaucoup souffert des intempéries et menaçait ruines… Seules quelques

familles y subsistent, vivant du tourisme. Des travaux de restauration cherchent à lui redonner vie, selon les procédés

anciens.

Image bien évocatrice du sud marocain!

Casbah de la famille Ben Mora

La vallée du Dadès est une vaste plaine fluviale qui s’étire entre le Haut-Atlas et l’Anti-Atlas ou Contre-Atlas. Les

premiers habitants s’y installèrent autour de 1850.

Les palmeraies autour de Tinherir

De façon spectaculaire,

l’oued Todra se rétrécit pour se

frayer un passage entre ces falaises impressionnantes

qui atteignent jusqu’à 250 m de hauteur. C’est un terrain très prisé

des amateurs d’escalade.

La palmeraie de Tinchria

Dans le Tafilalet, se trouvent les

dunes grandioses de

Merzouga, l’ensemble le plus vaste de

tout le sud marocain :

près de 40 km de long et

jusqu’à 150 m de hauteur.

Il y a 480 millions d’années, des animaux

céphalopodes peuplaient la mer qu’était le Sahara! Puis, 120

millions d’années plus tard, la mer se retira en laissant des animaux en cours de fossilisation. De nos jours, fascinés

par cette roche que l’on appelle « pierre

fossilisée », des hommes de Rissani la travaillent

et en tirent de merveilleux articles

utilitaires et de décoration.

Une porte à Rissani.

Mausolée de Moulay Ali Chérif à RissaniIl fut le fondateur de la dynastie Alaouite et son règne

commença dans le Tafilalet, dont Rissani était la capitale, au XVIIe siècle.

Colatropis et palmiers-dattiers

Comme l’oranger, le colatropis arbore, en même temps, fleurs

et fruits. Il entre dans la composition

de produits médicinaux.

Les nombreux bougainvillées

pour le plaisir des yeux!

Petite causette ou palabre ardu?

En traversant les hauts plateaux, en direction de Zagora

Une tente de nomade ou « khaïma », dans la

dune de Tinfou.

De nouveau en route pour Ouarzazate.

Damegroute, petit village de potiers.

L’installation bien

rudimentaire d’un potier.

Ci-haut, les fours…

En fin de journée, dans le contre-atlas.

En route : Kistoins.

D’Ouarzazate, la route se poursuit en

direction d’Agadir, via Taliouine et ses

cultures de safran, et Taroudant, ancienne capitale du Sousse,

connue pour son artisanat et ses bijoux.

Tazantoute, à 20 km de Ouarzazate.

Les souks à Taroudant.

Musicien de rues

Arrivée à Agadir : collines et port.

Ce lieu de villégiature offre , outre une très belle plage, une baie magnifique

entourée de collines et un

climat exceptionnel, bien fait pour

attirer les vacanciers.

Les arganiers, dont les chèvres sont friandes…

A 14 km d’Essaouira, dans une région où les arganiers abondent, des femmes se sont unies pour former une

coopérative de traitement de ce produit . C’est la Coopérative d’Argan Féminine Marjane qui, outre l’huile d’argan, offre

différents produits cosmétiques et alimentaires.. Cette femme travaille à l’extraction de l’huile…

Tourteaux

d’Argan pour les animaux.

Après un tour d’Agadir, c’est Essaouira, l’ancienne Mogador des Français qui retiendra l’attention. C’est une ville charmante de 70 000 habitants, dont le centre historique est retranché derrière ses remparts.Son histoire remonte aux Phéniciens qui étaient présents sur une île au large d’Essaouira au VIIe siècle av. J.-C. selon les découvertes archéologiques réalisées. Au XIVe siècle, les Portugais la nommèrent Mogdura et en firent un important comptoir commercial. Mais ce fut un architecte français , Théodore Cornut, qui fut appelé par le sultan, au XVIIIe siècle, pour édifier le port et la Kasbah. Son importance se développa jusqu’au milieu du XIXe siècle. On l’appelait le port de Tombouctou, car elle recevait les caravanes d’or, épices et esclaves en provenance de l’Afrique noire!Sa médina est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le séduisant port

d’Essaouira, avec ses

barques toute s peintes en

bleu.

Port de pêche, c’est aussi un chantier naval qui

procède à la réparation des bateaux.

Remparts et médina

A l’abri des remparts, de multiples boutiques d’artisanat…

Nous terminons par la perle du sud par excellence, Marrakech. La légende veut qu’un nomade, un « homme bleu » s’y soit arrêté, sans penser y demeurer longtemps, mais qu’il y trouva tellement de dattes qu’il s’y installa et que, grâce à lui, naquit la célèbre palmeraie… En réalité, elle fut fondée au XIe siècle par une dynastie d’ascètes, les Almoravides!Marrakech doit sa gloire à sa réputation: son nom est magique. Il suffit de le prononcer pour imaginer immédiatement la Place Jemaa-el-Fna, les souks, l’austère Koutoubia, les palais divers, les jardins, etc. Malheureusement, nous ne pouvons présenter ici ses nombreux sites d’intérêt … Marrakech mériterait un diaporama à elle seule!

Le nom de Jemaa-el-Fna signifie «assemblée des trépassés », souvenir du temps où les sultans y faisaient exposer la tête de ceux qu’ils exécutaient! Les temps ont bien changé… Son animation en fait désormais tout son

charme, surtout à la tombée du jour.

C’est l’heure où les attroupements se

multiplient autour des marchands, des

montreurs de serpents, des conteurs et autres

saltimbanques, des porteurs d’eau. Et si la faim se fait sentir, l’on peut trouver de quoi se

restaurer dans les multiples étals de

restauration.

Par la rue Mouassine, on

pénètre au cœur de la médina. Le dépaysement est

complet en empruntant, peu à

peu, les différentes ruelles

qui s’offrent au promeneur. Elles

permettent de découvrir

successivement les souks des

teinturiers, des chouaris

(travailleurs du bois), des

forgerons, des potiers, du cuir et différents petits commerces en tous genres.

Herboristerie et fer forgé

La Koutoubia, inaugurée en 1158, peut contenir jusqu’à 4000 fidèles. Son minaret, haut de 77 m, fascine par la finesse de sa décoration supérieure, alors que sa base est particulièrement

sobre.

La partie la plus ancienne du vieux rempart de Marrakech.

L’un des palais : le Palais de la Bahia (palais de la belle), qui a été construit autour de

1880. Il comporte 150 pièces! Mais seule une petite partie peut être visitée, car

la famille royale y séjourne à l’occasion. Les jardins et

patios sont particulièrement beaux.

Le jardin de Majorelle fut créé par ce peintre à partir de 1919, et ouvert au public dès 1947. Il mourut accidentellement en

1962. Ce n’est qu’en 1980, qu’Yves Saint-Laurent et

Pierre Bergé le rachetèrent et le restaurèrent. Jacques

Majorelle fut le plus grand collectionneur de plantes de son époque et des spécimens

de cinq continents s’y côtoient. Contrastes, couleurs

(dont des bleus éclatants), jeux de lumière, en font un lieu

magique.

Et bien sûr, tout voyage au Maroc se doit de

comprendre un spectacle… Celui-ci

clôture notre voyage.

Musique : Juan Pena Lebrijanos Encuentros - Pensamientos

Informations : Maroc, guides bleus évasion, Hachette, sites Internet divers

Photos : Claire Vincent et quelques unes provenant de Louisette Marsalon, Marie-Noëlle et Maurice Gauthier.

Conception et réalisation :M.J. Farizy-Chaussé

Novembre 2010

marijo855@gmail.com

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