autour de la collégiale de bueil

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Autour de la Collégiale de Bueil. Sortie culturelle à Angers Sur les pas d’ Hardouin de Bueil. Le palais épiscopal. La présence du palais épiscopal est attestée au nord de la cathédrale depuis le milieu du 9 ème siècle. Il s'appuie sur un ancien mur d'enceinte datant du 3 ème siècle - PowerPoint PPT Presentation

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Autour de la Collégiale de Bueil

Sortie culturelle à AngersSur les pas d’Hardouin de Bueil

Le palais épiscopal

La présence du palais épiscopal est attestée au nord de la cathédrale depuis le milieu du 9ème siècle. Il s'appuie sur un ancien mur d'enceinte datant du 3ème siècle

à l'emplacement de la porte angevine. Les soubassements et une des tours du palais réutilisent une partie du mur. Le palais dans son état actuel date du début du

12ème siècle, bâti sur des bases plus anciennes.

En 1438, l'évêque Hardouin de Bueil modifie les toitures et aménage une vaste salle

qui sert actuellement de bibliothèque.

Sur la cheminée figure le blason d’Hardouin de Bueil

La salle synodale

La salle synodale abrite un ensemble de chapiteaux sculptés, surmontant des colonnes basses, qui constituent un véritable

trésor artistique miraculeusement préservé depuis le 12 ème siècle. La plupart de ces chapiteaux furent redécouverts en 1862, lorsqu’ils furent dégagés des boiseries et enduits qui

les cachaient depuis le 17 ème siècle !

Le château d’Angers

Le château fut construit sur un promontoire rocheux dominant la

Maine au 9ème siècle par crainte des Normands. Trois siècles plus tard, avec le règne des Plantagenêt sur

l’Anjou, c’est un véritable palais qui voit le jour. Au 13ème siècle, Blanche de Castille fait édifier la forteresse

pour y concentrer les troupes royales. Aux 14ème et 15ème siècles, les ducs d’Anjou, Louis 1er, Louis II et le roi René, princes éclairés et amateurs

d’art, y mènent une vie de cour brillante.

Le châtelet et la chapelle

Le châtelet date du 15ème siècle. Sa façade en trompe-l’œil avec ses

tourelles d’angles coiffées de toit en poivrière, constitue le porche d’entrée

de la cour seigneuriale.

La chapelle renferme quelques trésors : restes de fresques murales, retable

remarquable, stalles aux miséricordes finement sculptées.

La tapisserie de l’Apocalypse

La tenture de l’Apocalypse est le plus ancien ensemble de tapisseries de cette dimension (100m de long) qui subsiste aujourd’hui. Elle fut commandée en 1375 par le duc Louis 1er d’Anjou, frère du roi, Charles V, et réalisée en 7 ans. Jean de

Bruges, peintre du roi, en a donné les cartons.

Photo jgep

Photos jgep

Entièrement tissée en laine, elle était à l’origine constituée d’un ensemble de 6 tapisseries de 6 m de haut sur 23 m de long. Chaque pièce débute par un grand personnage suivi de

deux registres de 7 scènes entre une bande de ciel et une bande de terre.

Un moment convivial

Partis de bonne heure le matin, la

pause déjeuner fut la bienvenue.

Le cadre très agréable et les

mets servis ont fait de

cette pause un moment de

grande convivialité.

Photos jgep

La cathédrale Saint-MauriceSituée dans l'angle nord-est de la Cité

gallo-romaine, la cathédrale est le siège de l'évêque d'Angers depuis le 4ème siècle. L'église fut dédiée à saint

Maurice au 8ème siècle. Hardouin de Bueil en fut l’évêque

pendant 66 ans du 16 juin 1374 jusqu’à sa mort le 15 janvier 1439.

Façade de la cathédrale

Façade occidentale, galerie sculptée du XVIe siècle par

Jean Giffard et Antoine Desmarais représentant saint

Maurice et sept de ses compagnons (copies de 1909)

Les originaux se trouvent au palais

épiscopal

Des trésors bien gardés

Les murs et les voûtes de Saint- Maurice étaient, à l’époque médiévale, entièrement couverts d’un décor intérieur peint. Badigeonnés à l’époque

classique, ils furent dans la seconde moitié du 19ème siècle en grande partie décapés. Cependant, en

1980, derrière les boiseries du chœur, un cycle peint épargné fut découvert. Il se compose de scènes encadrées par des architectures peintes, sur des fonds alternativement rouges et verts, narrant l’histoire de saint Maurille, évêque d’Angers,

ordonné prêtre par saint Martin.

Ce cycle est l’un des plus importants connus en France pour la seconde moitié du 13ème siècle. Les boiseries ne permettent pas actuellement de montrer ces peintures.

Photo jgep

Photo jgep

Pièce majeure pour les Bueillois

L’anneau d’Hardouin de Bueil qui se trouve dans la salle du trésor. Sa crosse est

actuellement en réparation.

Photo jgep

Le château de Villevêque

Ancienne résidence d’été des évêques d’Angers, dont Hardouin de Bueil, il fut légué à la ville d’Angers par un grand collectionneur des Arts du Moyen Âge, Daniel Duclaux

(1910-1999).

Ce château-musée renferme quelques pièces très intéressantes : céramiques

italiennes, émaux, mobilier ancien, statues en bois qui font l’admiration des visiteurs.

L’œuvre la plus spectaculaire est cette tapisserie de « La Condamnation de

Banquet » tissée à Tournai au début du 16ème siècle. Cette pièce est un fragment d’une suite plus importante s’inspirant

d’une œuvre de Nicolas de la Chesnay et publiée en 1505.

La salle Renaissance

Photo jgep

Le cloître de Villevêque

Le cloître situé dans l’enceinte du château provient d’Elne dans les Pyrénées Orientales d’où l’a fait venir le précédent propriétaire,

Auguste Durel qui en avait acheté les éléments. Construit en marbre blanc, il

possède de très beaux chapiteaux.

Et, la journée s’achève avec le soleil !

Photos de Monique et de Jean-Gérard12 octobre 2013

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