apprendre a changer
Post on 28-Nov-2014
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Apprendre à changer…
changer pour apprendre…
Le département du commerce
des É.-U. a évalué l’utilisation
des TIC dans 55 organismes
majeurs. Le département de
l’Éducation est arrivé bon
dernier, derrière l’industrie du
charbon.
Depuis un siècle, le système
d’éducation a adopté le modèle
industriel basé surtout sur
l’uniformité et le contrôle.
Les jeunes d’aujourd’hui ont
un environnement bien plus
riche et bien plus stimulant à
l’extérieur de l’école que dans
l’école.
Les jeunes sont à même de
recevoir et de produire de
l’information massivement à
travers les TIC. Mais ces
technologies sont, pour la
plupart, interdites à l’école.
Éteindre un appareil, c’est
potentiellement éteindre un
élève.
L’évolution des TIC, c’est
plus que de nouveaux moyens
pour apprendre des notions
traditionnelles, c’est un nouvel
environnement pour faire de
nouveaux apprentissages.
Les enjeux sont les relations, la
communauté, la connectivité,
l’accès…
Les jeunes vivent dans une ère
où les possibilités d’apprendre
et de réfléchir sont innombrables.
C’est un monde très propice aux
apprentissages.
Si j’avais à redessiner la classe
d’aujourd’hui, elle ne serait pas
faite de brique et de mortier.
Au-delà de l’école, les jeunes
apprennent aussi dans la
communauté, dans les musées, à
la maison et bien sûr « en ligne ».
L’enjeu, c’est de fournir les
meilleurs enseignants à tous les
jeunes, peu importe où ils
vivent. Il faut créer ces ponts.
Les jeunes peuvent apprendre
en parcourant la ville et en
colligeant des données avec
leurs outils technologiques.
L’école servira surtout à permettre
la collaboration, la mise en commun
et l’enrichissement.
Le système est basé sur la
classe, alors qu’il pourrait
être basé sur la communauté.
Permettre aux élèves de se
brancher sur la NASA ou sur le
MIT, c’est non seulement les
préparer à l’université, mais
c’est aussi les préparer à la vie.
Si on veut que les jeunes soient
en communauté d’apprentissage,
il faut d’abord que les enseignants
aient aussi les moyens d’être en
communauté avec des collègues
au pays et dans le monde.
Un enjeu, c’est de permettre
aux enseignants d’échanger de
manière authentique sur leurs
pratiques efficaces. Des projets
en ce sens commencent à
prendre forme.
L’utilisation des tests standardisés
est rassurante, mais cette utilisation
à outrance peut mener à oublier que
les compétences dont auront besoin
les jeunes sur le marché du travail
ne sont pas celles transmises par une
approche pédagogique de « l’unique
bonne réponse ».
?
Les emplois de demain ont besoin
de compétences de niveau supérieur
comme la créativité, la synthèse,
la coopération, le multidisciplinaire,
le multilinguisme…
Au 21e siècle, il ne suffit plus de
retenir de l’information, mais il
faut plutôt, la valider, la synthétiser,
la communiquer et l’utiliser pour
résoudre des problèmes. C’est bien
différent du modèle dans lequel la
plupart de nous avons évolué.
L’école peut produire des génies,
des jeunes ouverts, collaboratifs,
sensibles et braves. C’est l’aube
d’une ère très stimulante pour
l’éducation.
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