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Langue et littérature
françaises -
Bachelor en Cultures Européennes
Descriptifs des cours Année académique 2009/10
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Contacts Secrétariat BCE Pedro Mendes Campus Walferdange Bât. X, 0.29 Route de Diekirch B.P. 2 L-7201 Walferdange Tél. : ++352.46.66.44 – 9617 Courriel : pedro.mendes@uni.lu Directrice des Études Marion Colas-Blaise Campus Walferdange Bât. X, 0.12 Tél. : ++352.46.66.44 – 6635 Courriel : marion.colas@uni.lu Assistante Aurélie Haismann Campus Walferdange Bât. X, 0.05 Tél.: ++352. 46.66.44 – 9686 Courriel : aurelie.haismann@uni.lu
http://www.uni.lu
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Qu’est-ce que le BCE ?
Le Bachelor académique en Cultures Européennes (BCE)
• est une formation universitaire interdisciplinaire, qui propose des spécialisations dans les
disciplines majeures suivantes : anglais, français, allemand, histoire, philosophie.
• Cette formation s’adresse à des étudiants se destinant aux carrières du professorat de
l’Enseignement Secondaire et de l’Enseignement Secondaire technique, tout comme aux
professions dans les domaines du journalisme, des médias, de l’édition, des institutions
culturelles…
• Le BCE comptabilise une totalité de 180 ECTS (système européen de transfert et
d’accumulation de crédits), répartis sur six semestres (c’est-à-dire trois années), dont un
semestre est à passer obligatoirement à une université à l’étranger.
• La formation est conçue pour être poursuivie à l’Université du Luxembourg ou à une université
étrangère, au sein des formations de Master – académique ou professionnel – sur la voie de la
spécialisation soit disciplinaire, soit interdisciplinaire.
Le BCE se compose de 50 UE (unités d’enseignement) de 2 heures, réparties entre les modules disciplinaires, les modules d’études générales et les modules complémentaires.
Outre les disciplines majeures (anglais, français, allemand, histoire, philosophie), des cours sont
offerts dans les matières suivantes : archéologie, espagnol, géographie, histoire de l’art, italien,
luxembourgeois, pédagogie, philologie classique, psychologie, sciences économiques, sciences
politiques, sociologie, musicologie, ainsi qu’en divers modules professionnalisants.
Le multilinguisme (la maîtrise du français, de l’allemand et/ou de l’anglais) est une prémisse
nécessaire à la formation.
La formation Langue et littérature françaises La formation Langue et littérature françaises se caractérise par quatre éléments essentiels :
• Pratiques de lecture et d’écriture. Les étudiants travaillent en petits groupes pour développer
leur capacité à comprendre des textes difficiles, de manière autonome, et à en tirer un
maximum de bénéfice. Enfin, à travers des exercices de rédaction variés, des cours
spécialisés leur permettent de s’exprimer avec plus d’aisance. Ces compétences constituent
la base de leur formation.
• La littérature à travers les siècles. Les cours d’introduction à la littérature française/
francophone et à d’autres littératures ainsi que la lecture d’œuvres choisies mettent en
évidence l’ancrage des textes dans leur époque, mais aussi les questions qu’ils nous
adressent, à nous hommes et femmes du XXIe siècle. Ces questions sont examinées,
conjointement, à travers des cours de philosophie, d’histoire…
• La théorie littéraire, la stylistique et la sémiotique. Pour rendre compte des textes littéraires, on
a besoin d’outils d’analyse spécifiques, qui montrent aussi comment les auteurs s’approprient
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la langue française. Enfin, la formation Langue et littérature françaises inclut une réflexion plus
générale sur la production et la réception du sens. Pour cette raison, les étudiants sont
amenés à se pencher également sur des productions non littéraires, artistiques (film, peinture,
photographie…) et non artistiques (discours médiatiques…).
• La langue française et les sciences du langage. Les textes verbaux sont faits de mots : il est
donc indispensable de réfléchir au fonctionnement de la langue française et de connaître les
différents points de vue sur la langue. En même temps, il faut s’interroger sur l’évolution du
français, ses usages dans différentes situations, son apprentissage. Enfin, les étudiants sont
amenés à se perfectionner dans d’autres langues et littératures (allemand, anglais, espagnol,
italien, portugais…) et à s’initier à la langue latine.
Les objectifs de la formation Langue et littérature françaises sont :
• En termes de savoir :
- Connaissance de la littérature française/francophone, moderne et contemporaine, à la
lumière des littératures des siècles précédents (à partir du Moyen Âge), en relation
avec d’autres littératures (littérature comparée) et en association avec des disciplines
connexes : philosophie, histoire…
- Acquisition d’une formation solide dans différents domaines des sciences du langage,
qui permet d’analyser les énoncés produits dans des situations de communication
diverses.
- Réflexion sur d’autres formes d’expression, non littéraires et non verbales, et
sensibilisation aux outils permettant d’analyser des productions artistiques ainsi que
des discours médiatiques.
- Développement du multilinguisme à travers un perfectionnement dans d’autres
langues vivantes et littératures. Familiarisation avec le latin.
• En termes de savoir-faire :
- Développement des compétences d’observation, de mobilisation des modèles
socioculturels et langagiers, à travers l’analyse de discours littéraires et non littéraires.
- Exercices de rédaction permettant de comprendre, d’organiser et de synthétiser un
énoncé (dissertation littéraire, commentaire composé, analyse linéaire…).
- Développement des compétences à travers des présentations orales.
- Développement du travail en groupe.
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BACHELOR EN CULTURES EUROPÉENNES
RÈGLEMENT GÉNÉRAL
I. Généralités
(1) Dans un monde en mutation rapide et qui se caractérise par la dislocation des structures
classiques, au profit de formes d’organisation élargies (globalisation, extension de la Communauté
Européenne…), la formation universitaire traditionnelle est, elle aussi, sujette à révision. A ce
niveau encore, il s’agit d’accueillir et d’accompagner les défis nouveaux dans un esprit constructif
et critique, de contribuer à peser, si nécessaire, sur les développements futurs.
C’est dans cette optique qu’il convient, plus que jamais, d’appréhender l’interdisciplinarité et le
multilinguisme en tant qu’objectifs pédagogiques innovateurs.
Or, si le cursus proposé ci-dessous se veut résolument engagé dans cette voie, il est
indispensable, cependant, de mettre en garde contre les interprétations abusives : « innovation »,
ici, doit s’entendre au sens de prise en charge critique des valeurs reconnues, au profit de leur
évolution : l’« interdisciplinarité », de toute évidence, ne peut rien signifier en dehors des bases
solides jetées par les différentes disciplines scientifiques qui l’alimentent. Loin de discréditer la
tradition, la formation nouvelle, décrite dans la suite, a comme fin de connecter les acquis des
disciplines pour en faire des outils performants au service des nouvelles exigences qui
caractérisent la vie intellectuelle moderne.
Tels sont les principes qui ont inspiré les auteurs du cursus BCE
(2) Le projet tient compte des données socio-culturelles spécifiques de la société luxembourgeoise
et, en particulier, des paramètres du multiculturalisme, de la mobilité, de l’intégration (vs
exclusion), du contact des langues (vs conflit des langues). La fin première de la formation est
d’initier les étudiants aux données complexes des sociétés modernes, produits d’évolutions
sociales à la fois historiques et actuelles, dans l’optique de l’acquisition des compétences
individuelles et collectives indispensables à la prise en charge des projets sociétaux futurs.
(3) Des données sociales et économiques nouvelles exigent une appréhension nouvelle du monde et
de la société. C’est aux lettres et aux sciences humaines qu’il revient de veiller à ce que
l’homme soit placé au centre de toutes les réflexions afférentes. Elles sont dans l’obligation
d’assurer à l’étudiant les moyens d’une participation active à tous les mécanismes de la nouvelle
société du savoir, de l’habiliter à la réflexion et au positionnement critiques, de lui faire acquérir
des compétences socio-communicationnelles.
Il s’en dégage la triple finalité pédagogique de l’éducation à la tolérance, à l’autonomie
intellectuelle et au savoir. Elle implique l’aptitude à la diversification des perspectives, à la
pensée intégrative, à l’autoréflexion critique.
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(4) La mise en œuvre du cursus BCE est conçue sur l’arrière-fond d’un monde en mutation
permanente. Le décloisonnement des disciplines, et l’ouverture qui en résulte, sont faits pour
répondre aux questionnements et exigences ainsi renouvelés.
II. Compétences
À côté de ce qui vient d’être exposé, on veillera plus particulièrement à l’acquisition des compétences
suivantes :
(1) Acquisition des compétences au niveau des méthodologies transdisciplinaires et du transfert des
savoirs. Sont visés, de ce fait, le développement de l’esprit critique par l’aptitude à la réflexion
transdisciplinaire, l’aptitude à la diversification des perspectives, à la pratique réflexive (au sens de
réflexion sur soi-même).
(2) Acquisition des compétences communicationnelles habilitant à l’intervention verbale au niveau du
dialogue national, international et interculturel. En fait également partie le développement de
compétences spécifiques dans les domaines de l’expression verbale, de l’utilisation de stratégies
rhétoriques (par exemple, formation au discours argumenté) et de techniques de présentation.
(3) Acquisition des qualifications professionnelles permettant la participation à des projets et à des
activités dans des contextes internationaux, tant au Luxembourg qu’à l’étranger. Le rôle du
multilinguisme est ici primordial.
(4) Acquisition des qualifications scientifiques permettant une poursuite des études au niveau de la
discipline retenue comme principale ou au niveau d’un cursus interdisciplinaire.
III. Méthodes
(1) L’étudiant est au centre de toute la pédagogie du cursus. On veillera à créer un contexte
relationnel de confiance et de respect mutuel entre enseignants et étudiants, mais aussi
d’étudiants à étudiants.
(2) Il s’agit de proposer et de mettre à l’épreuve des formes d’enseignement diversifiées, en accordant
un soin particulier au travail en équipe, à la fois des étudiants et des enseignants (« team
teaching »).
(3) Il revient aux différentes disciplines de transmettre les approches méthodologiques qui
leur appartiennent en propre.
IV. Diplôme et public
(1) Le cursus est sanctionné par le grade académique de Bachelor académique, avec mention de la
discipline principale.
(2) Le cursus est conçu comme une composante de la formation scientifique des enseignants du
secondaire. Il habilite à la poursuite des études au niveau de Masters académiques ou
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professionnels, d’orientation disciplinaire ou interdisciplinaire (« Cultural Studies », « European
Studies »...).
Le cursus vise aussi les étudiants qui se destinent au journalisme et aux médias, aux métiers de
l’édition et de la culture, à la gestion des musées, des expositions, des fondations, à l’industrie du
tourisme, au service public dans le cadre des institutions, des entreprises et des projets
communaux, régionaux, nationaux et internationaux.
V. Cursus d’études
V.i Principes généraux*
(1) Le BCE s’inscrit dans un premier cycle (formation de type B.A.) qui se compose de modules et
s’étend sur trois années régulières (6 semestres). Dans ce cadre, il s’agit d’acquérir 180 points
ECTS (système européen de transfert des crédits). La structure modulaire du cycle permet aux
étudiants d’acquérir, d’une part, des connaissances de base très variées, interdisciplinaires
(Études générales) et, d’autre part, une formation approfondie dans la discipline choisie (Études disciplinaires).
* Les dispositions décrites ci-dessous valent pour la formation en Langue et littérature françaises.
(2) L’offre des cours se compose de disciplines de base, qui permettent une formation spécialisée, et
de disciplines d’appui/d’accompagnement qui flanquent les Études générales, ainsi que les
Études complémentaires en relation avec les disciplines de base.
Disciplines de base :
• Anglais (Langue et littérature anglaises)
• Allemand (Langue et littérature allemandes)
• Français (Langue et littérature françaises)
• Histoire
• Philosophie
Disciplines d’appui :
• Géographie
• Histoire de l’art
• Espagnol (Langue et littérature espagnoles)
• Italien (Langue et littérature italiennes)
• Portugais (Langue et culture)
• Pédagogie
• Philologie classique
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• Psychologie
• Sociologie
• Musicologie
(3) Au cours des études, différentes compétences sont successivement visées. Pendant la première
tranche des études (1er et 2e semestres), la spécialisation par discipline prévoit des cours de base
qui transmettent des connaissances élémentaires et proposent d’acquérir des connaissances méthodiques et des compétences dans le domaine de l’autoapprentissage. Dans le cadre
des Études générales seront d’autre part organisés des cours de synthèse portant sur des
questions et des acquis de base de différentes disciplines. Pendant la deuxième phase des études
(3e et 4e semestres), le programme des spécialités disciplinaires comportera des cours d’appro-
fondissement traitant des compétences à acquérir en vue de la résolution de problèmes donnés.
Dans le cadre des Études générales, on insistera sur la notion d’interdisciplinarité face à certaines
questions et thématiques, ce qui doit préparer l’étudiant surtout à une réflexion connectant
différentes disciplines. Pendant la troisième phase (5e et 6e semestres), des cours à thématique
renforcée seront à l’ordre du jour, dans le cadre desquels l’étudiant devra également développer
ses compétences communicatives. Pendant cette même phase sera élaboré le mémoire de
Bachelor.
(4) En Langue et littérature françaises, les études comportent 50 cours. Les quatre premiers
semestres comportent chacun 9 cours (= 18 HSS ; HSS = 1 heure à 45 minutes par semaine
pendant un semestre), les deux derniers semestres comportent chacun 7 cours (= 14 HSS).
(5) Les cours sont regroupés en modules. En principe, une note insuffisante (inférieure à 10/20) est
compensable à l’intérieur d’un module. La note globale du module est la moyenne de l’ensemble
des notes du module, pondérées selon le volume des crédits attribués à chacun de ces cours
(Règlement grand-ducal du 24 octobre 2005, chapitre II, article 7).
(6) Les étudiants sont encouragés à suivre d’autres cours en dehors de ces minima.
(7) A la demande des étudiants, ils devraient pouvoir suivre simultanément des cours de
renforcement dans deux disciplines. De ce fait, le volume des études s’accroîtra.
(8) Une réorientation dans le domaine de la spécialisation disciplinaire sera possible après les premier
et deuxième semestres.
V.ii Détail de la structure du cursus
(1) Les Études générales
Les Études générales visent essentiellement l’interdisciplinarité et la multidisciplinarité appuyées
sur des connexions de pensée ainsi que le travail coordonné de disciplines différentes. On vise
ainsi à éviter les blocages liés aux spécificités disciplinaires, à favoriser l’acquisition d’une culture
générale et à éduquer l’esprit critique et la sagacité des étudiants.
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(2) Les Études disciplinaires et les Études complémentaires
Dans le cadre des Études disciplinaires, les étudiants auront la possibilité de choisir des points
forts de spécialisation. On leur proposera, d’un côté, les bases et les méthodes disciplinaires
générales ; d’un autre côté, les enseignements, de plus en plus spécialisés et axés sur la
complexité croissante des questions relevant des disciplines de spécialité, se donneront en étroite
relation avec la recherche scientifique en la matière, dont les résultats pourront servir d’illustration.
L’étudiant doit être habilité à saisir les contenus de base de sa discipline de spécialisation et d’en
assimiler les méthodologies spécifiques lui permettant de produire les travaux scientifiques requis
à ce niveau (travaux à domicile, mémoire de Bachelor).
Les études de spécialisation seront enrichies par des cours complémentaires qui doivent
permettre l’acquisition d’autres savoirs utiles à la discipline choisie (comme le latin, pour la
formation Langue et littérature françaises). D’autre part, les Études complémentaires offrent aussi
la possibilité de choix individuels.
La conception et l’organisation des Études disciplinaires relèvent de l’équipe enseignante de
chaque discipline. Dans des cas particuliers (coopérations internationales, p. ex.), les
responsables de la discipline peuvent prévoir des modifications au niveau des Études
générales ; ils en informent les étudiants (notamment par la voie du site Internet).
Loin d’être isolées, les Études générales et les Études disciplinaires se complètent mutuellement
dans le sens d’une offre pédagogique coordonnée.
(1) Le déroulement des études
Pendant les premier et deuxième semestres, l’étudiant doit acquérir 60 points ECTS. Dans le
cadre des Études générales, deux cours philologiques (Langue et littérature vivantes (L) + cours
transversal) sont à combiner respectivement avec un cours des domaines de l’histoire et de la
philosophie.
Le cours transversal est validé à l’intérieur d’un des modules des Études disciplinaires.
Pendant cette phase des études, le travail de l’étudiant résidera, pour l’essentiel, dans l’acquisition
d’un savoir transversal dispensé sous forme de cours magistraux.
La phase des Études disciplinaires propose des cours d’introduction et permet l’acquisition de
compétences d’ordre méthodologique, telles celles à la base de l’analyse de texte ou des
recherches en littérature. Ces cours sont appelés à être complétés par des mesures
d’accompagnement (tutorat assuré par des assistants-doctorants).
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Études générales Études disciplinaires Études complémentaires
1er semestre:
L Hist. Phil. cours transversal
L=allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais
Études générales Études disciplinaires Études complémentaires
2e semestre:
L Hist. Phil. cours transversal
L=allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais
Au troisième semestre (30 points ECTS), dans le cadre des Études générales s’ajoutent aux
disciplines proposées aux premier et deuxième semestres (langue et littérature vivantes, histoire
et philosophie) les disciplines sciences de l’éducation, histoire de l’art, psychologie, sociologie et
musicologie, Compétence communicationnelle et techniques de présentation (CCTP)* Dans le
module 2, le cours de la discipline de spécialisation est obligatoire.
Les trois modules se présentent comme suit : • Module 1 : Sciences de l’éducation, histoire de l’art, histoire de la psychologie, psychologie sociale, sociologie, musicologie, CCTP. • Module 2 : Langues et littératures allemandes, anglaises, françaises. • Module 3 : Histoire, philosophie.
A l’intérieur des Études disciplinaires, il faut choisir trois cours. S’ajoutent encore deux cours des
Études complémentaires.
* Ceci vaut pour les étudiant(e)s en Langue et littérature françaises.
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Études générales* Études disciplinaires Études complémentaires
3e semestre:
Module I II III
Histoire Allemand Philosophie
de l’Art
Sciences Anglais Histoire
de l’Éduc.
Psychologie** Français
Sociologie
Musicologie
CCTP
*(4 cours au choix dont au moins 1 cours par module ; le cours de français est obligatoire pour les étudiants inscrits en Langue et littérature françaises) ** (3 cours au choix, à voir dans la brochure des Études générales)
Aux quatrième et cinquième semestres (55 points ECTS), les cours ont une orientation très
largement interdisciplinaire. Les modules « combinés » sont au centre des Études générales. Il
s’agit ici d’approcher à chaque fois des thématiques précises du point de vue de plusieurs
disciplines. En raison des combinaisons entre disciplines, du nombre des cours proposés ainsi
que de l’approche thématique, l’offre des cours est conçue dans ce domaine de manière
fondamentalement ouverte.
L’offre du quatrième semestre comporte en outre un séminaire d’orientation pratique (Prax), qui
vise à présenter aux étudiants l’éventail des orientations professionnelles possibles. Cet
enseignement se fait en collaboration avec des institutions telles que les théâtres, les
bibliothèques, les maisons d’édition, les musées, les médias, etc.
Au quatrième semestre, il convient de retenir 4 cours dans le cadre des Études disciplinaires et 2
dans le cadre des Études complémentaires.
Au cinquième semestre, il faut choisir 4 cours des Études disciplinaires.
Études générales* Études disciplinaires Études complémentaires
4e semestre:
(Prax)
*2 cours interdisciplinaires au choix et le séminaire d’orientation professionnelle (Prax)
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Études générales* Études disciplinaires Mémoire de Bachelor
5e semestre:
*3 cours interdisciplinaires
Au sixième semestre (25 points ECTS), les Études générales mettent de nouveau l’accent sur
les cours interdisciplinaires. La formation est complétée par un séminaire qui fournit un appui à la
présentation et à l’élaboration du mémoire de Bachelor.
Études générales* Études disciplinaires Mémoire de Bachelor
6e semestre: séminaire de mémoire
*2 cours interdisciplinaires et le séminaire de mémoire
VI. Le séjour à l’étranger
Pour la formation Langue et littérature françaises, le séjour à l’étranger prévu par la loi doit avoir lieu,
en principe, au cinquième semestre. Des accords sont mis en place avec les universités étrangères,
facilitant la mobilité.
VII. Examens et travaux
(1) Tous les enseignements doivent être sanctionnés par une note. Les notes s’établiront à partir de la
participation aux cours, d’épreuves écrites, de travaux à domicile, d’exposés et d’épreuves orales.
L’évaluation tiendra à chaque fois compte du système ECTS.
(2) On ajoutera à ces travaux un mémoire de Bachelor (2x5 ECTS), qui clôture le cursus B.A.
L’étudiant doit montrer qu’il est capable, pendant un laps de temps déterminé, de traiter
convenablement un problème donné selon des méthodes scientifiques. Le sujet est arrêté à partir
de la fin du quatrième semestre et doit être traité sous la direction de l’enseignant à qui il a été
proposé et dans les limites temporelles fixées.
Dispositions détaillées du mémoire de Bachelor
(2.1) Temps d’élaboration
La période d’élaboration maximale du mémoire est de six mois. Elle débute au moment du dépôt
officiel du sujet sur formulaire spécial au secrétariat. Il est recommandé de procéder au dépôt du sujet
au cours du mois de novembre de l’année académique en cours, le 1er février étant à considérer
comme date butoir.
Le mémoire rédigé doit être déposé le 2 mai, au plus tard. Le document est à introduire au secrétariat
en deux exemplaires, sous forme papier.
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Au moment du dépôt du mémoire, l’étudiant fournira une déclaration écrite et signée, attestant que le
travail a été exécuté sans aide illicite et en conformité avec les exigences de la déontologie
scientifique.
Dans des cas exceptionnels, dûment motivés (p. ex., cas de maladie), une demande – accompagnée
d’un justificatif – peut être introduite en vue d’une prolongation d’échéance de deux semaines. La
demande sera déposée au secrétariat ; le directeur de mémoire statuera sur sa recevabilité.
Des mémoires de Bachelor introduits tardivement, après les délais prévus, sont à considérer comme
non reçus ; ils seront cotés 0/20. L’étudiant a la possibilité d’élaborer un nouveau mémoire pour lequel
il choisira obligatoirement un nouveau sujet.
Une élaboration ultérieure du mémoire de Bachelor est envisageable dans le cadre des dispositions
légales, ce qui a évidemment des incidences sur la date d’obtention du diplôme.
(2.2) Volume et forme
Le volume du mémoire de Bachelor se situe entre trente et cinquante pages (6.000-10.000 mots). Les
déterminations exactes du mémoire sont du ressort des responsables de la discipline.
La présentation du mémoire doit répondre à certains critères formels (page de couverture, table des
matières, texte, bibliographie). Les détails de la présentation, tels la police et la taille des caractères,
l’interligne, les marges, ou encore la présentation des citations, sont du ressort de chaque discipline.
(2.3) Recherche et définition du sujet
En principe, l’étudiant est libre de choisir le directeur de mémoire. Il peut lui-même proposer un sujet.
Le directeur décide de la recevabilité du sujet.
Au cas où l’étudiant ne prend pas l’initiative d’une proposition de sujet, celle-ci revient au directeur des
études, ainsi que la nomination du directeur de mémoire.
(2.4) Évaluation
Le mémoire de Bachelor est évalué par deux examinateurs, étant entendu que le directeur de
mémoire assume la charge de premier examinateur.
La note du mémoire est la moyenne arithmétique des notes des deux examinateurs. En cas de note
insuffisante, la possibilité d’une seconde présentation est prévue.
(2.5) Directeur/Évaluateur
Le directeur du mémoire de Bachelor, ainsi que le second évaluateur, font partie des personnels
académiques à nomination intégrale à l’Université du Luxembourg, et dans la discipline dont relève le
candidat.
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Sous réserve d’accord du directeur des études, le directeur du mémoire, ainsi que le second
évaluateur, peuvent être choisis parmi le personnel académique à nomination intégrale ou parmi les
vacataires exerçant dans une autre discipline. Le mémoire est rédigé en langue française.
Le directeur, ainsi que le second évaluateur, doivent être titulaires, au minimum, d’un Master ou d’un
grade universitaire équivalent.
VIII. Connaissances linguistiques
(1) Les études présupposent, en principe, la maîtrise active d’au moins deux langues (à retenir parmi
les trois langues français, allemand, anglais).
(2) Les connaissances linguistiques sont-elles encore insuffisantes, l’étudiant doit avoir la possibilité
d’acquérir les compétences langagières manquantes avant la fin du deuxième semestre. Dans le
cadre des Études générales, on vise à proposer les enseignements parallèlement dans deux
langues différentes. L’étudiant peut participer à des cours de remise à niveau avant ou en parallèle
à sa formation.
(3) Normalement, les langues d’enseignement sont le français, l’allemand et l’anglais. Dans le cadre
des philologies (Études disciplinaires), la langue d’enseignement est en principe celle de la
discipline concernée.
Les connaissances dans le domaine du latin et du grec peuvent être acquises en cours de
formation. Ces cours sont offerts dans le cadre des Études complémentaires.
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Semestres 1-2
Études disciplinaires
Module 3 : Linguistique 8 ECTS Introduction à la linguistique française : phonétique – types et formes de phrase 4 ects Introduction à la linguistique française : du morphème à la phrase 4 ects
Module 2 : Pratiques de l’expression critique 8 ECTS Pratiques de l’expression critique écrite
Le commentaire composé 4 ects La dissertation littéraire et l’analyse linéaire 4 ects
Pratiques de l’expression critique orale (Tutorat)
Module 1 : Études littéraires 16 ECTS Cours d’introduction à la littérature
Introduction aux études littéraires : du Moyen Âge au XVIIe siècle 4 ects Introduction aux études littéraires : du XVIIIe au XXIe siècle 4 ects
Les genres littéraires
Genres littéraires du XVIIIe siècle. Œuvres essentielles ou 4 ects Genres littéraires du XIXe siècle. Écritures de l’intime
Genres littéraires du XXe siècle. La poésie 4 ects
Études complémentaires
Module 4 : Études complémentaires 10 ECTS Rhétorique et poétique 3 ects Littérature comparée 3 ects
Période prémoderne Période moderne
Initiation au latin ou 2 ects Latin pour avancés 2 ects
Études générales
18 ECTS Semestre 1 : Introduction aux études littéraires : du Moyen Âge au XVIIe siècle* Langue et littérature étrangères (un cours obligatoire au choix, parmi les cours proposés) Introduction historique à la philosophie Introduction à la science historique : La fabrique de l’histoire Les deux cours obligatoires sont à combiner avec un cours des domaines de l’histoire et de la philosophie. Semestre 2 : Introduction aux études littéraires : du XVIIIe au XXIe siècle* Langue et littérature étrangères (un cours obligatoire au choix, parmi les cours proposés) Introduction systématique à la philosophie Critique historique Les deux cours obligatoires sont à combiner avec un cours des domaines de l’histoire et de la philosophie. *Ces cours sont validés au niveau des Études disciplinaires.
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Semestre 1
Études disciplinaires Module 1 : Études littéraires
Cours d’introduction à la littérature
Introduction aux études littéraires : du Moyen Âge au XVIIe siècle *
Les genres littéraires
Genres littéraires du XVIIIe siècle. Œuvres essentielles
ou Genres littéraires du XIXe siècle. Écritures de l’intime
Module 2 : Pratiques de l’expression critique Pratiques de l’expression critique écrite : le commentaire composé
Pratiques de l’expression critique orale (Tutorat)
Module 3 : Linguistique Introduction à la linguistique française : phonétique – types et formes de phrase
Études complémentaires Module 4 : Études complémentaires Rhétorique et poétique
Initiation au latin
ou
Latin pour avancés. Les structures de l’oralité en latin
Études générales
Introduction aux études littéraires : du Moyen Âge au XVIIe siècle*
Langue et littérature étrangères (un cours obligatoire au choix, parmi les cours proposés)
Introduction historique à la philosophie
Introduction à la science historique : La fabrique de l’histoire
Les deux cours obligatoires sont à combiner avec un cours des domaines de l’histoire et de la philosophie. *même cours
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Études disciplinaires – semestre 1 Module 1 : Études littéraires
Cours d’introduction à la littérature Intitulé : Introduction aux études littéraires : du Moyen Âge au XVIIe siècle Type : Cours magistral ECTS : 4 Horaire : Mardi, 11h45 - 13h15 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : Ce cours a pour objectif de donner une vue d’ensemble des grands
mouvements et genres littéraires, du Moyen Âge au XVIIe siècle, à partir de l’étude de textes de divers auteurs représentatifs, aussi bien français qu’étrangers. De la période médiévale, on abordera par exemple le récit épique et la Fin’amor (l’amour courtois). Nous verrons également comment le Quattrocento italien a essaimé dans toute l’Europe, en lui offrant avec bonheur l’influence de ses artistes. Le XVIe siècle nous donnera l’occasion de nous familiariser avec la langue inventive et drue des Humanistes, tout comme avec celle de philosophes tels que Montaigne, qui livre sa vision de l’humaine condition, sans cesse confrontée à la sagesse des Anciens. Enfin, nous terminerons ce panorama par le XVIIe siècle français, époque par excellence de la fixation de normes, tant dans la langue qu’à travers les arts poétiques, et ce dans un foisonnement propre à la confrontation du baroque et du classicisme.
Bibliographie : Les œuvres abordées de manière ponctuelle étant nombreuses, il semble peu opportun et trop onéreux d’acheter les auteurs étudiés ; ceux-ci pourront être consultés en bibliothèque dans leur intégralité. Pour les cours, des photocopies des extraits concernés seront distribuées. En revanche, on peut conseiller la lecture d’ouvrages d’histoire littéraire et de manuels qui permettront aux non-spécialistes de se familiariser avec l’analyse littéraire et stylistique des textes :
Herschberg-Pierrot, A., Stylistique de la prose, Paris, Lettres, Belin Sup, 1993. Ricalens-Pourchot, N., Lexique des figures de style, dans « Synthèse Lettres », Paris, A. Colin, 1998. Grammont, M., Petit traité de versification française, Coll. « U-études », Paris, A. Colin, 1965. Riegel, M., Pellat, J.-C. et Rioul, R., Grammaire méthodique du français Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1994, 1996 pour la 2e édition revue et corrigée (d’autres éditions ont paru depuis). Histoire de la France littéraire, sous la direction de Michel Prigent, Paris, PUF, 3 volumes, 2006. A consulter en bibliothèque.
Évaluation : Épreuve orale
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Les genres littéraires Au choix : Intitulé : Genres littéraires du XVIIIe siècle. Œuvres essentielles Type : Cours magistral ECTS : 4 Horaire : Lundi, 16h - 17h30
Titulaire : Danielle Pister Programme : Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, Petit classique Larousse, 2006.
Voltaire, L’Ingénu, Petit classique Larousse, 2006. Diderot, Le Neveu de Rameau, Le Livre de Poche, 2001.
Bibliographie : Les éditions de références, à consulter en bibliothèque : Deloffre, F. (éd.), Théâtre complet de Marivaux, t. 1, « Classiques Garnier », rééd. 1981. Coulet, H. et Gilot, M. (éds), Théâtre complet de Marivaux, t. 1, Paris, Gallimard, « La Pléiade », 1993. Menant, S. (éd.), Contes de Voltaire, t. 2 « Classiques Garnier », 1999. Delon, M. (éd.), Contes et romans, Bibliothèque de la Pléiade, 2004.
Ouvrages généraux (indications succinctes mais permettant une vue d'ensemble) : Goldzink, J., Histoire de la Littérature française, XVIIIème siècle, Bordas, 1988. Goulemot, J.-M., La littérature des Lumières, Bordas, « Collection en toutes lettres », 1988. Delon, M. et Malandain, P., Littérature française du XVIIIème siècle, Paris, P.U.F., « Collection Premier cycle », 1996.
Évaluation : Examen écrit : dissertation littéraire (3h30)
OU Intitulé : Genres littéraires du XIXe siècle. Écritures de l’intime Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mardi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Frank Wilhelm Descriptif : Aperçu sur l’évolution du genre et de ses techniques - le projet de se peindre
soi-même – L’autobiographie – Le journal intime – La correspondance. Bibliographie : Aron, P., Saint-Jacques, D., Viala, A., Le Dictionnaire du littéraire, [2002],
Paris, PUF, « Quadrige », 2004. Collection Littérature. Textes, histoire, méthode. XIXe, XXe siècles, tome 2, Paris, Bordas, 1997. Prat, M-H., Aviérinois, M., Littérature. Tome 2. XIXe et XXe siècles, Paris, Bordas, 1997, réédité. Lejeune, P., Le pacte autobiographique, Paris, [1975], Le Seuil, Points Essais, 1996. Lecarme, J. & Lecarme-Taboule, É., L’Autobiographie, [1997], Paris, A. Colin, « U. Lettres », 2004. Dufief, P-J. (éd.), Les Écritures de l’intime. La correspondance et le journal, Actes du colloque de Brest 23-24-25 octobre 1997, Paris, éd. H. Champion, 2000.
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Dufief, P-J., Les Écritures de l’intime de 1800 à 1914. Autobiographies, Mémoires, journaux intimes et correspondances, Paris, éd. Bréal, collection « Amphi lettres », 2001.
Évaluation : Contrôle continu 50% ; épreuve orale 50% (Sans travail remis au titre du
contrôle continu, l’étudiant/e n’est pas admis/e à l’épreuve orale. La note du contrôle continu reste acquise si l’étudiant/e n’obtient pas de note suffisante au terme de l’épreuve orale.)
Module 2 : Pratiques de l’expression critique
Pratiques de l’expression critique écrite Intitulé : Pratiques de l’expression critique écrite : le commentaire composé Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mercredi, 8h15 - 9h45 Titulaire : Frank Wilhelm Descriptif : L’objectif du cours est d’initier les étudiants à l’exercice du commentaire
composé. Une première approche consistera en la présentation de modèles. La suite sera réservée aux interventions des participants. Une partie du cours sera consacrée à une mise à niveau des connaissances élémentaires en syntaxe française (coordination, subordination, emploi des modes et des temps, ponctuation).
Bibliographie : Aron, P., Saint-Jacques, D., Viala, A., Le Dictionnaire du littéraire, [2002],
Paris, PUF, « Quadrige », 2004. Claude, P., Siréjols, E., Grammaire. Le nouvel Entraînez-vous avec 450 nouveaux exercices [avec Livret de corrigés], Paris, CLE international, 2002. Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire des Genres et notions littéraires, Paris, Albin Michel, 1997. Fourcaut, L., Le Commentaire composé, Paris, A. Colin, « Lettres 128 », 2005. Grevisse, M., Goosse, A., Le Bon Usage. Grammaire française, Paris, Louvain-la-neuve, Duculot, 2007. Le Nouveau Petit Robert. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Paris, 2007 (millésime 2008). Prat, M-H., Aviérinos, M., Littérature. Tome 1. Moyen Âge, XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles ; Tome 2. XIXe et XXe siècles, Paris, Bordas, 1997, réédité. Sabbah, H., Le Français méthodique. 2nde / 1ère Séries générales et technologiques. Nouveau programme, Paris, Hatier, 2008.
Évaluation : Épreuve écrite 50% et contrôle continu 50% (Sans travail remis au titre du contrôle continu dans le cadre du Tutorat, l’étudiant/e n’est pas admis/e à l’examen écrit. La note du contrôle continu reste acquise si l’étudiant/e n’obtient pas de note suffisante au terme de l’examen écrit.)
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Pratiques de l’expression critique orale Intitulé : Le commentaire composé Type : Tutorat ECTS : / Horaire : Mercredi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Aurélie Haismann Descriptif : Présentation et correction des travaux des étudiants réalisés en rapport avec
le cours magistral « Pratiques de l’expression critique écrite ». Évaluation : Contrôle continu obligatoire représentant 50% de la note finale du cours
magistral Module 3 : Linguistique
Intitulé : Introduction à la linguistique française : phonétique – types et formes de phrase Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Lundi, 14h15 - 15h45 Titulaire : Marion Colas-Blaise Descriptif : Ce cours présente aux étudiant(e)s un certain nombre de notions de base de
la linguistique française. Il propose d’abord une introduction au système phonétique du français, en mettant également l’accent sur la comparaison du code écrit et du code oral. Ensuite, dans le cadre d’une initiation à la syntaxe du français, on examinera les types et formes de phrase. Une initiation à la pragmatique linguistique nous permettra d’aborder la théorie des actes de langage.
Bibliographie : Chiss, J-L., Filliolet, J. & Maingeneau, D., Linguistique française. Notions
fondamentales, phonétique – lexique, Paris, Hachette, 1993. Garric, N., Introduction à la linguistique, Paris, Hachette, 2001. Kerbrat-Orecchioni, C., Les actes de langage dans le discours. Théorie et fonctionnement, Paris, Nathan, 2001. Riegel, M., Pellat, J.-C., Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, 1994 (1ère édition).
Évaluation : Examen écrit
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Études complémentaires – semestre 1 Module 4 : Études complémentaires
Intitulé : Rhétorique et Poétique Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 3 Horaire : Jeudi, 10h00 - 11h30 Titulaire : René Welter Descriptif : Aperçu historique sur la rhétorique depuis Aristote jusqu’au groupe mu.
Application des définitions théoriques des différentes métaboles (ex. métaphore, métonymie, synecdoque, versification) sur des textes.
Bibliographie : Groupe mu, Rhétorique générale, Paris, Seuil, coll. « Points », 1984. Cohen, J., Structure du langage poétique, Paris, Flammarion, 1966.
Mazaleyrat, J., Éléments de métrique française, Paris, A. Colin, 1974. Évaluation : Contrôle continu 50%, examen oral 50%
------- Intitulé : Initiation au latin Type : Cours magistral et travaux dirigés
(4 séances de 45 minutes / semaine) ECTS : 2 Horaire : Mardi, 14h15 - 15h45 / 16h00 - 17h30 Titulaire : Franck Colotte, Bruno Rochette Descriptif : L’objectif du cours est de familiariser les étudiants avec les structures
morphosyntaxiques fondamentales de la langue latine. À l’apprentissage des principaux mécanismes grammaticaux s’ajoutera l’acquisition d’un vocabulaire de base : les étudiants seront ainsi capables de traduire, en fin d’année académique, des textes (d’auteur) faciles. Le cours insistera également sur l’origine de la langue ainsi que sur un certain nombre de faits linguistiques ayant marqué le passage du latin au français.
Bibliographie : Gason, J., Lambert, A., Invitation au latin 5e, Paris, Magnard, 1997 (ISBN 2-
210-47504-X) ; Invitation au latin 4e, 1998 (ISBN 2-210-47506 6) Évaluation : Examen écrit
OU
Intitulé : Latin pour avancés. Les structures de l’oralité en latin Type : Cours magistral ECTS : 2 Horaire : Lundi, 8h15-9h45 ; mardi, 8h15-9h45 (tous les quinze jours) Titulaire : Colette Bodelot Descriptif : Ce cours est accessible aux étudiants de première ou de deuxième année qui
ont fait au moins quatre ans de latin au Lycée (toutes sections) ou ont suivi un cours de latin pour grands débutants à l’Université. Il s’agit d’un cours de linguistique qui vise à présenter, dans un cadre large de civilisation, d’histoire et de philosophie de la langue, les principaux traits de textes littéraires rédigés à des époques différentes et imitant tous un style oral de
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type familier. Dans une première partie, on tâchera de définir, en matière d’oralité, la place particulière que le latin dit « langue morte » occupe par rapport aux langues vivantes. Dans une optique d’évolution de la langue, on s’intéressera à la primauté historique de l’oral ; primauté qui se révèle dans la configuration des principaux termes qui renvoient à la langue, au langage, aux énoncés, au mot et qui sont issus de racines signifiant « parler » et non pas « écrire » ; primauté qui est confirmée par le rôle important que la parole vive a toujours joué à Rome dans la création et la diffusion du texte écrit (écriture sous dictée, recitationes, lecture à voix haute) ; primauté qui se manifeste enfin dans le fait que la parole vivante est reflétée avec le plus de fidélité par les auteurs les plus anciens, le fossé entre l’oral et l’écrit ne commençant à se creuser sérieusement qu’à partir de l’époque impériale pour aboutir finalement, par le biais du latin vulgaire, à la naissance des langues romanes. Dans une deuxième partie, on étudiera, à partir d’un riche recueil d’échantillons textuels (en version originale avec traduction en français), les principaux traits syntaxiques, lexicaux et sémantico-pragmatiques du latin parlé familier. Une grande importance sera accordée aux interférences qui existent entre les différentes composantes de la langue ; on étudiera notamment l’influence exercée par l’interaction humaine - qui se manifeste tout particulièrement dans un contexte dialogal - sur la syntaxe et le lexique du latin dit oral. Par sa composante linguistique, les différents traits de realia, les nombreuses réflexions ayant trait à l’histoire et à la philosophie de la langue, ce cours s’adresse à un public large, notamment aux étudiants de lettres (toutes sections confondues), d’histoire et de philosophie.
Bibliographie : Vogt-Spira, G. (Hrsg.), Strukturen der Mündlichkeit in der römischen Litteratur, Tübingen, G. Narr, 1990. Dangel, J., Moussy, C. (éd.), Les structures de l’oralité en latin, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1996. Müller, R., Sprechen und Sprache : Dialoglinguistische Studien zu Terenz, Heidelberg, C. Winter, 1997.
Évaluation : Contrôle continu
Études générales - semestre 1 Études générales
Introduction aux études littéraires : du Moyen Âge au XVIIe siècle (cours obligatoire, voir p. 18
pour le descriptif) Pour les cours suivants, veuillez consulter la brochure des Études générales :
Langue et littérature étrangères (un cours obligatoire au choix parmi les cours proposés)
Introduction historique à la philosophie
Introduction à la science historique : Comment se fait l’histoire
Les deux cours obligatoires sont à combiner avec un cours des domaines de l’histoire et de la philosophie.
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Semestre 2 Études disciplinaires Module 1 : Études littéraires Cours d’introduction à la littérature
Histoire littéraire française : du XVIIIe au XXIe siècle*
Les genres littéraires
Genres littéraires du XXe siècle. La poésie Module 2 : Pratiques de l’expression critique
Pratiques de l’expression critique écrite : la dissertation littéraire / l’analyse linéaire
Pratiques de l’expression critique orale (Tutorat)
Module 3 : Linguistique Introduction à la linguistique française : du morphème à la phrase
Études complémentaires Module 4 : Études complémentaires Littérature comparée
Époque prémoderne. Le mythe de Don Juan
Période moderne
Initiation au latin
ou
Latin pour avancés. La lettre d’amour dans l’Antiquité : Ovide, Héroïdes Études générales Histoire littéraire française : du XVIIIe au XXIe siècle*
Langue et littérature étrangères (un cours obligatoire au choix, parmi les cours proposés)
Introduction systématique à la philosophie
Critique historique
Les deux cours obligatoires sont à combiner avec un cours des domaines de l’histoire et de la philosophie. * même cours
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Études disciplinaires – semestre 2
Module 1 : Études littéraires
Cours d’introduction à la littérature Intitulé : Histoire littéraire française : du XVIIIe au XXIe siècle Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mardi, 11h45 - 13h15 Titulaire : Frank Wilhelm Descriptif : Aperçu sur l’histoire littéraire du XVIIIe au XXIe siècle – Auteurs et courants
majeurs – Constantes et problématiques ponctuelles – Rapports entre littérature et société
Bibliographie : Aron, P., Saint-Jacques, D., Viala, A., Dictionnaire du littéraire, Paris, PUF,
2004. Bouthier, C., Desaintghislain, C., Morisset, C., Wald Lasowski, P., Mille ans de littérature française, Paris, Nathan, 2003. Encyclopædia Universalis, Dictionnaire des genres et notions littéraires, Paris, Albin Michel, 1997. Vercier, B. & Lecarme, J. (éds), La Littérature en France depuis 1968, Paris, Bordas, [1982], 1988. 863 pp. [Avec une anthologie.] Grévisse, M., Le Bon Usage. Grammaire française, Paris, Louvain-la-neuve, Duculot, dernière édition (2000). Le Nouveau Petit Robert. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Paris, l’édition la plus récente possible (2009). Prigent, M. (éd.), Histoire de la France littéraire, Paris, PUF, 2006. 3 volumes. Tadié, J.-Y. (éd.), La Littérature française : dynamique & histoire, Paris, Gallimard, Folio « essais », 2007. 2 tomes.
Évaluation : Pour les étudiant(e)s de Langue et littérature françaises : contrôle continu
50%, examen oral 50%. Pour les étudiant(e)s des autres sections : examen oral 100%
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Les genres littéraires Intitulé : Genres littéraires du XXe siècle. La poésie Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Jeudi, 10h00 - 11h30 Titulaire : René Welter Descriptif : Du surréalisme à nos jours – analyse des poètes classiques du XXe siècle :
Eluard, Aragon, Char, Ponge, Guillevic, Celan, Bonnefoy, Jaccottet, Migozzi, Hons, Ensch, Koltz.
Dans le cadre de ce cours, la journée « à mots ouverts » accueille 4 poètes majeurs de nos jours. L’organisation de cette journée se fait en étroite collaboration avec les étudiants.
Bibliographie : Ouvrages des auteurs en question
Évaluation : Contrôle continu 50%, examen oral 50%
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Module 2 : Pratiques de l’expression critique
Pratiques de l’expression critique écrite Intitulé : Pratiques de l’expression écrite : la dissertation littéraire et l’analyse
linéaire Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mercredi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : Ce cours porte sur deux sortes d’expression critique. Premièrement, il doit
permettre aux étudiants de parvenir à la maîtrise des conventions académiques de la dissertation littéraire. Nous travaillerons tout d’abord sur les types de sujets qu’il est possible de rencontrer lors d’un examen : leur brièveté ou au contraire leur extrême longueur requièrent un traitement particulier, et nous développerons différentes méthodes d’analyse. Ensuite, nous nous exercerons sur les points spécifiques des différents composants d’une dissertation : conception d’une introduction, art de ménager une transition et d’introduire les exemples, conclusion, etc. Nous nous attacherons également à la maîtrise du développement d’une argumentation. Deuxièmement, nous travaillerons la question de l’analyse linéaire. Elle s’appliquera essentiellement à l’explication orale de textes littéraires : poèmes et extraits de pièces de théâtre, de nouvelles, de romans, etc. Nous apprendrons à mener une explication de manière progressive et chronologique, sans perdre de vue l’ensemble du texte et la problématique qu’il soulève.
Bibliographie : Bataglian, Ch., Rédiger un texte argumentatif, Paris, Ellipses, 1999. Merlin, H., La Dissertation littéraire, Paris, Seuil, coll. « Mémo », 1996. Brunel, P., La dissertation littéraire et comparée, Paris, Colin, 1996. Pappe, J. et Rochan, D., La dissertation littéraire, Paris, Nathan, coll. « 128 », 1995. Toursel, N. et Vassevière, J., Littérature : textes théoriques et critiques, Paris, Nathan Université, 2001.
Évaluation : Épreuve écrite 50% et contrôle continu 50% (Sans travail remis au titre du contrôle continu dans le cadre du Tutorat, l’étudiant/e n’est pas admis/e à l’examen écrit. La note du contrôle continu reste acquise si l’étudiant/e n’obtient pas de note suffisante au terme de l’examen écrit.)
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Pratiques de l’expression critique orale Intitulé : La dissertation littéraire et l’analyse linéaire Type : Tutorat (15h) ECTS : / Horaire : Mercredi, 8h15 - 9h45 Titulaires : Aurélie Haismann Descriptif : Présentation et correction des travaux des étudiants réalisés en rapport avec
le cours magistral « Pratiques de l’expression critique écrite ». Évaluation : Contrôle continu portant sur la dissertation littéraire (50% de la note finale du
cours magistral)
Module 3 : Linguistique
Intitulé : Introduction à la linguistique française : du morphème à la phrase Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Lundi, 14h15 - 15h45 Titulaire : Marion Colas-Blaise Descriptif : Ce cours sera consacré à l’analyse morphosyntaxique de la phrase. L’accent
sera mis sur des questions de morphologie, sur l’analyse distributionnelle, l’analyse en constituants immédiats, la grammaire syntagmatique, la phrase ambiguë. Dans le cadre de l’analyse des constituants de la phrase, il s’agira également de dégager les relations qu’entretiennent les unités syntagmatiques et d’étudier leur fonction.
Bibliographie : Garric, N., Introduction à la linguistique, Paris, Hachette, 2001.
Monneret, P., Exercices de linguistique, Paris, PUF, 1999. Riegel, M., Pellat, J-C. & Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, 1994 (1ère édition).
Évaluation : Examen écrit
Études complémentaires – semestre 2
Module 4 : Études complémentaires
Intitulé : Littérature comparée Type : Cours magistral ECTS : 3
a. Époque prémoderne. Le mythe de Don Juan (semaines de cours 1-7)
Horaire : Mercredi, 16h - 17h30
Titulaire : Myriam Sunnen
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Descriptif : Ce cours vise à initier les étudiants de première année à un domaine précis de la littérature comparée, l’étude des mythes. Après une réflexion plus générale sur le mythe littéraire, on se concentrera sur l’évolution du mythe de Don Juan, de Tirso de Molina à Mozart / Da Ponte en passant par Molière. Sur le plan méthodologique, les étudiants auront l’occasion de s’entraîner aux exercices universitaires classiques (en particulier la dissertation littéraire). Le cours leur permettra par ailleurs de se familiariser avec le théâtre classique français.
Bibliographie : Da Ponte, Don Giovanni / Don Juan, traduction, notes, bibliographie et chronologie par Michel Orcel, Paris, GF-Flammarion, 1994 (édition bilingue). Molière, Dom Juan, édition présentée, annotée et commentée par Laurence Giavarini, Paris, Larousse, « Petits classiques », 2001. Biet, C., Mille et Trois Récits d’un mythe, Paris, Gallimard « Découvertes »,1998. Brunel, P. (dir.), Dictionnaire des mythes littéraires, Monaco, Rocher, 2000. Brunel, P., Dictionnaire de Don Juan, Paris, Laffont « Bouquins », 1999. Dandrey, P., Dom Juan ou la critique de la raison comique, Paris, Champion, 1993. Rousset, J., Le Mythe de Don Juan, Paris, Armand Colin, 1978. Schérer, J., Sur le « Dom Juan » de Molière, Paris, société d’édition d’enseignement supérieur, 1967. Une bibliographie plus complète sera fournie lors de la première séance.
Évaluation : Examen écrit
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b. Période moderne (semaines 8-14) Horaire : Jeudi, 8h15 - 9h45 Titulaire : Frank Wilhelm Descriptif : Aperçu sur divers travaux comparatistes : la traduction littéraire ; les grands
mythes traités par divers écrivains ; la littérature et les autres arts. Compétences visées chez l’étudiant : ouverture d’esprit vers d’autres langues, d’autres cultures ; pensée synthétique ; réflexion transdisciplinaire ; mobilisation de connaissances historiques et thématiques.
Bibliographie : Frenzel, E., Stoffe der Weltliteratur. Ein Lexikon dichtungsgeschichtlicher Längsschnitte, Stuttgart, A. Kröner, n° 300, 1963, rééd. 2005. Frenzel, E., Motive der Weltliteratur. Ein Lexikon dichtungsgeschichtlicher Längsschnitte, Stuttgart, A. Kröner, n° 301, 1992, rééd. 1999. Bessières, J., Pageaux, D-H. (éds), Perspectives comparatistes, Paris, Honoré Champion, 1999.
Évaluation : Épreuve orale 100%
------- Intitulé : Initiation au latin Type : Cours magistral et travaux dirigés
(4 séances de 45 minutes/semaine) ECTS : 2 Horaire : Mardi, 14h15 - 15h45/16h00 - 17h30 Titulaire : Franck Colotte, Bruno Rochette Descriptif : L’objectif du cours est de familiariser les étudiants avec les structures
morphosyntaxiques fondamentales de la langue latine. A l’apprentissage des principaux mécanismes grammaticaux s’ajoutera l’acquisition d’un vocabulaire
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de base : les étudiants seront ainsi capables de traduire, en fin d’année académique, des textes (d’auteur) faciles. Le cours insistera également sur l’origine de la langue ainsi que sur un certain nombre de faits linguistiques ayant marqué le passage du latin au français
Bibliographie : Gason, J., Lambert, A., Invitation au latin 5e, Paris, Magnard, 1997 (ISBN 2-210-47504-X) ; Invitation au latin 4e, 1998 (ISBN 2-210-47506 6)
Évaluation : Examen écrit
OU Intitulé : Latin pour avancés. La lettre d’amour dans l’Antiquité : Ovide, Héroïdes Type : Séminaire ECTS : 2 Horaire : Lundi, 8h15 - 9h45 ; mardi, 8h15 - 9h45 (tous les quinze jours)
Titulaire : Colette Bodelot Descriptif : Ce cours est accessible à tous les étudiants de première ou de deuxième
année ayant fait au moins quatre ans de latin au Lycée (toutes sections) ou qui ont suivi un cours de latin pour grands débutants à l’Université. Il s’agit d’un cours de littérature, de philologie et de civilisation latines associant l’exercice de la traduction à celui du commentaire littéraire. On étudiera un vaste échantillonnage de textes tirés des Héroïdes, une œuvre de jeunesse d’Ovide par laquelle il a créé, en quelque sorte, un nouveau genre littéraire. On y a affaire à un recueil de 21 lettres d’amour fictives, envoyées ou reçues par des héroïnes de la mythologie (p. ex. Pénélope, Briséis, Phèdre, Didon, Hermione, Déjanire, Ariane, Médée) ou de l’histoire (Sapho). À la lumière des spirituelles manœuvres de stratégie amoureuse révélées par ces missives, on tâchera de dégager l’originalité polyphonique de l’écriture ovidienne, en rapport avec la problématique de l’intertextualité et de l’intergénéricité.
Bibliographie : Ovide. Héroïdes, texte établi et traduit par H. Bornecque, M. Prevost, Paris,
« Les Belles Lettres », 1965 (plusieurs rééditions). Amor scribendi : Lectures des Héroïdes d’Ovide, textes réunis par H. Casanova-Robin, J. Millon, 2007. Une bibliographie détaillée sera communiquée lors du premier cours.
Évaluation : Contrôle continu
Études générales – semestre 2
Études générales
Introduction aux études littéraires : du XVIIIe au XXIe siècle (cours obligatoire, voir p. 25 pour
le descriptif)
Pour les cours suivants, veuillez consulter la brochure des Études générales :
Langue et littérature étrangères (un cours obligatoire au choix, parmi les cours proposés)
Introduction systématique à la philosophie
Critique historique
Les deux cours obligatoires sont à combiner avec un cours des domaines de l’histoire et de la philosophie.
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Semestres 3 - 4
Études disciplinaires
Module 6 : Linguistique et littérature 16 ECTS Linguistique française : questions de syntaxe 4 ects Linguistique française : de la pragmatique à la linguistique de l’énonciation 4 ects Sémiotique : introduction à l’analyse sémiotique des récits et des images 4 ects Linguistique et littérature. Textes et problématiques : Bérénice, Racine 4 ects
Module 5 : Études littéraires 16 ECTS Étude d’une œuvre
Le parti pris des choses, Francis Ponge 4 ects Champs littéraires
Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge* 4 ects Mémoires personnelles, mémoires textuelles 4 ects Les Écritures narratives au XIXe siècle 4 ects
Études complémentaires
Module 7 : Études complémentaires 10 ECTS L’Europe médiévale : langue et littérature du Moyen Âge français
semestre 3 3 ects semestre 4 3 ects
Latin pour avancés. Les structures de l’oralité en latin 2 ects ou Approches théorique et pratique de la stylistique 2 ects Latin pour avancés. La lettre d’amour dans l’Antiquité : Ovide, Héroïdes 2 ects ou Langue et littérature vivantes 2 ects
Études générales
Semestre 3 : 9 ECTS Au module I : Un cours au choix Au module II : Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge *
Un cours de langue et littérature étrangères au choix, non retenu en première année Au module III : Le cours de philosophie - Saint Augustin : Les Confessions, livre XI
ou le cours d’histoire - Globalgeschichte
* Ce cours est validé au niveau des Études disciplinaires. Semestre 4 : 9 ECTS Approches du texte Un cours circulaire/interdisciplinaire Séminaire d’orientation professionnelle (Prax)
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Semestre 3
Études disciplinaires
Module 5 : Études littéraires
Étude d’une œuvre
Le parti pris des choses, Francis Ponge
Champs littéraires
Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge*
Module 6 : Linguistique et littérature
Linguistique française : questions de syntaxe
Introduction à l’analyse sémiotique des récits et des images
Études complémentaires
Module 7 : Études complémentaires
L’Europe médiévale : langue et littératures du Moyen Âge français
Latin pour avancés. Les structures de l’oralité en latin
ou
Approches théorique et pratique de la stylistique
Études générales
Au module I : Un cours au choix
Au module II : Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge*
Un cours de langue et littérature étrangères au choix, non retenu en première année
Au module III : Le cours de philosophie - Saint Augustin : Les Confessions, livre XI
ou le cours d’histoire - Globalgeschichte
* même cours
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Études disciplinaires – Semestre 3
Module 5: Études littéraires
Étude d’une œuvre Intitulé : Le parti pris des choses, Francis Ponge Type : Cours magistral ECTS : 4 Horaire : Mercredi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : Le choix de l’œuvre s’est porté sur le recueil Le parti pris des choses de
Francis Ponge. Cette étude nous permettra d’aborder l’écriture poétique (ici en prose) comme un art total du langage. En effet, dans son mode d’investigation du monde, Ponge fait le pari de donner la parole à l’objet, de se soumettre à sa volonté et de réaliser ainsi la fusion de l’objeu et de l’objoie, source de plaisir poétique. Cette approche sera l’occasion de pratiquer une stylistique de la poésie qui se fonde dans un premier temps sur l’analyse des faits de langue et de leur effet esthétique, pour mener à la mise en évidence de la mimésis entre l’objet choisi et la manière dont il est décrit, au cœur d’une « description-définition ».
Bibliographie : Ponge, F., Le parti pris des choses, Paris, éditions N.R.F., Gallimard, coll.
« Poésies », 1942. (De nouvelles éditions sont disponibles, y compris sous la forme d’un coffret paru chez Gallimard.) Collot, M., Francis Ponge : entre mots et choses, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Champ poétique », 1991. Herschberg-Pierrot, A., Stylistique de la prose, Paris, Belin Sup., « Lettres », 1993. Ricalens-Pourchot, N., Lexique des figures de style, Paris, A. Colin, « Synthèse Lettres », 1998. Riegel, M., Pellat, J.-C., Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1994 (1996 pour la 2e édition revue et corrigée ; d’autres éditions ont paru depuis).
Évaluation : Epreuve écrite
------ Champs littéraires Intitulé : Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mardi, 11h45 - 13h15 Titulaire : Frank Wilhelm Descriptif : Diversité culturelle et linguistique francophone – Introduction générale aux
notions de francophonie et de littératures francophones – Ces « étrangers » qui écrivent en français ou : la « francophonie marginale ».
Bibliographie : Corpus littéraire :
Curvers, A., Tempo di Roma, Paris, Lafont, 1957, rééd. Bruxelles, Labor, « Espace nord », 2008.
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Djebar, A., La Disparition de la langue française. Roman, Paris, 2003, rééd. Livre de poche, 2006. Gran, I., O. N. G., Paris, P. O. L., 2003. Henrichs, B., La Joueuse d’échecs, Paris, Liana Levi, 2005. Kaplan, L., Mon Amérique commence en Pologne, Paris, P. O. L., 2009. Koltz, A., L’Ailleurs des mots, Paris, Arfuyen, 2007. Kourouma, A., Allah n’est pas obligé, Paris, Seuil, 2000, rééd. coll. « Points », 2002. Palgen, P., Choix de poèmes, éd. par Nic Klecker, Luxembourg, Centre d’études de la littérature luxembourgeoise, 1994. Poulin, J., Volkswagen Blues, [Québec, 1984], rééd. Arles, Actes Sud, Babel, 1998. Sebbar, L., Shérazade, 17 ans, brune, frisée, les yeux verts, Paris, Stock, 1982, rééd. 1984.
Critique littéraire :
Bonn, C., Garnier, X., Littérature francophone 1. Le roman, Hatier, AUPELF-UREF, 1996. Dictionnaire universel francophone, Paris, Hachette Édicef, 1997. Gasquy-Resch, Y., Chevrier, J., Joubert, J.-L., Écrivains francophones du XXe siècle [anthologie], Paris, Ellipses, 2001. Jouanny, R., - Tracées francophones 1. Espaces littéraires d'Afrique et d'Amérique, Paris, L'Harmattan, 1996 ; 2. Espaces littéraires de France et d'Europe, Paris, L'Harmattan, 1996 ; - Singularités francophones ou choisir d’écrire en français, Paris, PUF, 2000. Joubert, J.-L. (éd.), Littérature francophone : anthologie, Paris, Nathan, 1993. Wilhelm, F., « Dictionnaire de la francophonie luxembourgeoise », Cahiers francophones d’Europe centre-orientale, numéro hors série La Francophonie du Grand-Duché de Luxembourg, Universités de Pécs (H) et de Vienne (A), 2000, pp. 5-363 ; - « Grand-Duché de Luxembourg : les raisons et les modes d’une pratique francophone », Présence francophone. Revue internationale de langue et de littérature, Worcester (ÉUA), College of the Holy Cross, n° 55 [Francophonie(s)], 2000, pp. 9-31 ; - « L’écrivain francophone grand-ducal et ses choix linguistique et culturel », Revue belge de philologie et d’histoire, fascicule 3,- « Langues et littératures modernes », Bruxelles, 79 - 2001, pp. 883-906. Wolton, D. (éd.), Mondes francophones. Auteurs et livres de langue française depuis 1990, Paris, Ministère des Affaires étrangères, Association pour la diffusion de la pensée française, 2006. (« Luxembourg », par F. Wilhelm, pp. 487-497.)
Évaluation : Contrôle continu 50 %, examen oral 50 % (Sans travail remis au titre du
contrôle continu, l’étudiant/e n’est pas admis/e à l’épreuve orale. La note du contrôle continu reste acquise si l’étudiant/e n’obtient pas de note suffisante au terme de l’épreuve orale.)
Module 6 : Linguistique et littérature
Intitulé : Linguistique française : questions de syntaxe Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mardi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Marion Colas-Blaise Descriptif : Ce cours de grammaire sera d’abord consacré à des questions de
(morpho)syntaxe aux niveaux phrastique et interphrastique. Dans un premier temps, l’accent sera mis sur certains groupes ou syntagmes (surtout le groupe nominal – une attention particulière sera portée aux déterminants et aux
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pronoms –, le groupe adjectival et le groupe adverbial) et sur les modes de composition de la phrase complexe (juxtaposition, coordination et subordination). Dans un deuxième temps, le passage de la phrase à l’unité textuelle invitera à une réflexion sur la grammaire de texte, la progression thématique, les relations anaphoriques et cataphoriques. Les questions seront étudiées à partir de textes (littéraires).
Bibliographie : Combettes, B., Pour une grammaire textuelle, Bruxelles, Paris, De Boeck, Duculot, 1988. Gardes-Tamine, J., Pour une grammaire de l’écrit, Paris, Belin, 2004. Riegel, M., Pellat, J.-C., Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, 1994 (1ère édition).
Évaluation : Examen écrit
------- Intitulé : Introduction à l’analyse sémiotique des récits et des images
Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Vendredi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Marion Colas-Blaise, Gian Maria Tore Descriptif : Le cours se déroulera en deux temps.
Dans un premier temps, l'accent sera mis sur l'acquisition des instruments de base dans le domaine de la sémiotique, et en particulier de l’analyse des récits. Les modèles d’analyse seront appliqués à une ou plusieurs nouvelles de Guy de Maupassant. Dans un second temps, l’approche sémiotique sera confrontée aux images en mouvement : on étudiera la manière dont les films font sens. En particulier, on mènera une étude analytique d’Apocalypse Now de Francis Ford Coppola (1979, version « redux » 2001). On s’intéressera à la narration et aux points de vue dans le film d’une part, et aux questions propres à l’esthétique du cinéma, tels le plan et le montage, de l’autre.
Bibliographie : Pour l’analyse narrative :
Barthes, R., « Introduction à l’analyse structurale des récits », Communications, 8, 1966. Everaert-Desmedt, N., Sémiotique du récit, Bruxelles, De Boeck, 2000. Genette, G., Figures III, Paris, Seuil, 1972. Greimas, A. J., Maupassant. La sémiotique du texte : exercices pratiques, Paris, Seuil, 1976. Reuter, Y., Introduction à l’analyse du roman, Paris, Dunod, 1996.
Pour l’analyse des images, à étudier :
Gardies, R. (dir.), Comprendre le cinéma et les images, Paris, Armand Colin, 2007 : pp. 17-102 et 193-200 (les chapitres sur : le plan, le montage, le rapport image & son, les points de vue, le récit, le spectateur §1 et 2).
A consulter, entre autres :
Magny, J., Le point de vue, Paris, Cahiers du cinéma livres, 2001. Aumont, J. & Marie, M., Dictionnaire théorique et critique du cinéma, Paris, Armand Colin, 2008. Passek, J.-L., (dir.), Dictionnaire du cinéma, Paris, Larousse, 1995.
Tous les livres sont disponibles à la bibliothèque de Walferdange.
Filmographie : Le cours demande une bonne connaissance du film Apocalypse Now Redux, dont les séquences seront montrées et discutées pendant les leçons. Au
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début du cours, une projection du film est prévue à la Cinémathèque de la ville ; ensuite, une version DVD circulera parmi les étudiants.
Évaluation : Contrôle continu en analyse du récit littéraire ; examen oral final sur le film
étudié et les questions abordées
Études complémentaires - Semestre 3
Module 7 : Études complémentaires
Intitulé : L’Europe médiévale : langue et littératures du Moyen Âge français Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 3 Horaire : Vendredi, 13h30 – 15h00
Titulaire : Manon Simon Descriptif : Après une introduction sur la formation de la langue française et ses plus
anciennes attestations, l’accent sera mis sur la grammaire de l’ancien français. Cette étude portera sur les quatre éléments essentiels dans une initiation à la langue française du Moyen Âge : la phonétique, la morphologie, la syntaxe et la sémantique. Il importe de se familiariser avec les tournures de cette époque. On y découvre comment tel mot que nous employons encore de nos jours n’a pas toujours eu le même sens ni la même forme. Les usages et coutumes des XIIe, XIIIe et XIVe siècles étaient assez différents des nôtres ; et sans empiéter sur le domaine des historiens, nous prenons contact avec une société qui a laissé des marques profondes. L’objectif principal de ce premier volet est de rendre l’étudiant capable d’aborder sans panique un texte écrit dans la langue française du Moyen Âge.
Bibliographie : Sur l’histoire médiévale :
Ganshof, F.-L., Qu’est-ce que la féodalité? 5e édition, Librairie Tallandier, 1982. Le Goff, J., La civilisation de l’Occident médiéval, Paris, Ed. Arthaud, 1984. Sur la littérature médiévale : Saulnier, V.-L., La littérature française du M.A., Paris, PUF, coll. Que sais-je ? n° 145, 1970. Grundriss der romanischen Literaturen des Mittelalters, vol.IV – le roman jusqu’à la fin du XIIIe siècle, t.1, 1978 et t.2, 1984, Heidelberg. Patrimoine littéraire européen, n° 4b, Le Moyen Age de l’Oural à l’Atlantique ; Littératures d’Europe occidentale, Bruxelles, De Boeck Université, 1993. Gally, M., Marchello-Nizia, C., Littératures de l’Europe médiévale, Paris, Magnard, 1985. Sur la langue française : Allieres, J., La formation de la langue française, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? » n°1907, 1982. Bonnard, H., Synopsis de phonétique historique, Paris, Sedes, 1979. Brunot F., Bruneau C., Précis de grammaire historique de la langue française, Paris, Masson et Cie, 1969. Hasenohr, G., Introduction à l’ancien français de Guy Raynaud de Lage, 2e
édition revue et corrigée, Paris, Sedes, 1993. (à se procurer obligatoirement) Menard, P., Syntaxe de l’ancien français, Paris, Ed. Bière, 1998. Moignet, G., Grammaire de l’ancien français (Morphologie-Syntaxe), Paris, Klincksieck, 1979.
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Zink, G., Phonétique historique du français, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1986. Zink, G., Morphologie du français médiéval, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1989. Dictionnaires : Bloch, O., Wartburg, W. von, Dictionnaire étymologique de la langue française, Paris, PUF. Dictionnaire des Lettres françaises, Le Moyen Age, coll. « Encyclopédies d’aujourd’hui », Le Livre de Poche. (à se procurer obligatoirement) Greimas, A.-J., Dictionnaire de l’ancien français jusqu’au milieu du XIVe siècle, Paris, Larousse, 1980. Tobler, A., Lommatzsch, E., Altfranzösisches Wörterbuch, Wiesbaden, 1925 et sq. Wartburg, W. von, Französisches Etymologisches Wörterbuch, Bâle, 1928.
Évaluation : Contrôle continu 30% ; examen : épreuve écrite 70%
------- Intitulé : Latin pour avancés. Les structures de l’oralité en latin Type : Cours magistral ECTS : 2 Horaire : Lundi, 8h15-9h45 ; mardi, 8h15-9h45 (tous les quinze jours) Titulaire : Colette Bodelot Descriptif : Ce cours est accessible aux étudiants de première ou de deuxième année qui
ont fait au moins quatre ans de latin au Lycée (toutes sections) ou ont suivi un cours de latin pour grands débutants à l’Université. Il s’agit d’un cours de linguistique qui vise à présenter, dans un cadre large de civilisation, d’histoire et de philosophie de la langue, les principaux traits de textes littéraires rédigés à des époques différentes et imitant tous un style oral de type familier. Dans une première partie, on tâchera de définir, en matière d’oralité, la place particulière que le latin dit « langue morte » occupe par rapport aux langues vivantes. Dans une optique d’évolution de la langue, on s’intéressera à la primauté historique de l’oral ; primauté qui se révèle dans la configuration des principaux termes qui renvoient à la langue, au langage, aux énoncés, au mot et qui sont issus de racines signifiant « parler » et non pas « écrire » ; primauté qui est confirmée par le rôle important que la parole vive a toujours joué à Rome dans la création et la diffusion du texte écrit (écriture sous dictée, recitationes, lecture à voix haute) ; primauté qui se manifeste enfin dans le fait que la parole vivante est reflétée avec le plus de fidélité par les auteurs les plus anciens, le fossé entre l’oral et l’écrit ne commençant à se creuser sérieusement qu’à partir de l’époque impériale pour aboutir finalement, par le biais du latin vulgaire, à la naissance des langues romanes. Dans une deuxième partie, on étudiera, à partir d’un riche recueil d’échantillons textuels (en version originale avec traduction en français), les principaux traits syntaxiques, lexicaux et sémantico-pragmatiques du latin parlé familier. Une grande importance sera accordée aux interférences qui existent entre les différentes composantes de la langue ; on étudiera notamment l’influence exercée par l’interaction humaine - qui se manifeste tout particulièrement dans un contexte dialogal - sur la syntaxe et le lexique du latin dit oral. Par sa composante linguistique, les différents traits de realia, les nombreuses réflexions ayant trait à l’histoire et à la philosophie de la langue, ce cours s’adresse à un public large, notamment aux étudiants de lettres (toutes sections confondues), d’histoire et de philosophie.
Bibliographie : Vogt-Spira, G. (Hrsg.), Strukturen der Mündlichkeit in der römischen Litteratur, Tübingen, G. Narr, 1990. Dangel, J., Moussy, C. (éds), Les structures de l’oralité en latin, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1996.
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Müller, R., Sprechen und Sprache : Dialoglinguistische Studien zu Terenz, Heidelberg, C. Winter, 1997.
Évaluation : Contrôle continu OU
Intitulé : Approches théorique et pratique de la stylistique Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 2 Horaire : Jeudi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : Dans un premier temps, on abordera brièvement la manière dont s’est
constitué le champ de la stylistique, de ses précurseurs aux orientations contemporaines. Afin de ne pas obscurcir les esprits par des propos désincarnés, on fera constamment la navette entre exposé théorique, commentaires de textes critiques et analyse stylistique appliquée à des textes littéraires. Cette méthode permettra ainsi de montrer aux étudiants comment, en prenant appui sur des connaissances linguistiques et rhétoriques, on parvient à décrypter le/les sens d’un texte.
Bibliographie : Adam, J.-M., Le style dans la langue. Une reconception de la stylistique.
Lausanne-Paris, Delachaux et Niestlé, « Sciences des discours », 1997. Bonhomme, M., Pragmatique des figures du discours, Paris, Champion, 2005. Compagnon, A., Le démon de la théorie, Paris, Seuil, 1998. Herschberg-Pierrot, A., Stylistique de la prose. Paris, Belin Sup, coll. « Lettres », 1993. Amossy, R. et Maingueneau, D., (éds), L’analyse du discours, « Théories de la littérature », « Cribles », Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2003. Perelman, Ch. et Olbrechts-Tyteca, L. [1988, 1992], Traité de l’argumentation, Bruxelles, Éditions de l’Université, 2000. Riegel, M., Pellat, J.-C., Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1994 (1996 pour la 2e édition revue et corrigée ; d’autres éditions ont paru depuis).
Évaluation : Épreuve écrite
Études générales – semestre 3 Études générales
Au module I : Un cours au choix
Au module II : Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge (pour le descriptif,
voir p. 33)
Un cours de langue et littérature étrangères au choix, non retenu en première année
Au module III : Le cours de philosophie
ou le cours d’histoire
Pour le descriptif des cours, veuillez consulter la brochure des Études générales.
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Semestre 4
Études disciplinaires
Module 5 : Études littéraires
Champs littéraires
Mémoires personnelles, mémoires textuelles
Les Écritures narratives au XIXe siècle
Module 6 : Linguistique et littérature
Linguistique française : de la pragmatique à la linguistique de l’énonciation
Textes et problématiques : Bérénice, Racine.
Études complémentaires
Module 7 : Études complémentaires
L’Europe médiévale : langue et littératures du Moyen Âge français
Latin pour avancés. La lettre d’amour dans l’Antiquité : Ovide, Héroïdes
ou
Langue et littérature vivantes
Études générales
Approches du texte
Un cours circulaire/interdisciplinaire
Séminaire d’orientation professionnelle (Prax)
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Études disciplinaires – Semestre 4
Module 5: Études littéraires
Champs littéraires Intitulé : Mémoires personnelles, mémoires textuelles
Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Lundi, 16h00 – 17h30 Titulaire : Tonia Raus Descriptif : Au sein d’un corpus composé de La Jalousie d’A. Robbe-Grillet (1957), du
Ravissement de Lol V. Stein de M. Duras (1964) et d’Un homme qui dort de G. Perec (1967), il s’agira d’aborder la question de la mémoire, tant au travers de l’étude des voix narratives, particulièrement marquées dans ces trois récits, qu’au travers de l’écriture de la répétition et du ressassement qu’ils mettent en œuvre. Les récits du corpus seront confrontés aux postulats critiques et poétiques de l’époque, sous l’influence du Nouveau Roman et des structuralistes.
Bibliographie : Robbe-Grillet, A., La Jalousie, Minuit, 1957.
Duras, M., Le Ravissement de Lol V. Stein, Gallimard, coll. « Folio », n°810, 1964. Perec, G., Un homme qui dort, Denoël, Gallimard, coll. « Folio », n°2197, 1967.
Une bibliographie critique sera fournie à la première séance.
Évaluation : 50% contrôle continu (commentaire composé et présentation orale) ; 50% examen final (travail sur table de 3h30, au choix dissertation littéraire ou commentaire composé)
-------
Intitulé : Les Écritures narratives au XIXe siècle Type : Cours magistral et travaux dirigés Crédits : 4 Horaire : Vendredi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Françoise Alexandre Descriptif : Le cours traitera des écritures narratives du XIXe siècle d’un double point de
vue générique et poétique. Il adoptera une approche chronologique qui permettra d’envisager les différents mouvements, groupes, écoles, représentatifs du XIXe siècle, du romantisme à Proust et Gide. Chaque séance étudiera un texte programmatique ou critique confronté à un extrait de l’œuvre concernée. Dans ce cadre général ainsi défini, on s’attachera plus particulièrement aux questions relatives à la construction du personnage dans le roman ou le récit bref.
Bibliographie : Lire les grands textes du XIXe siècle, romans ou nouvelles : Chateaubriand,
Stendhal, Balzac, Hugo, Flaubert, Zola, pour n’en citer que quelques-uns.
Becker, C., Lire le réalisme et le naturalisme, A. Colin, « Lettres Sup », réed., 2005. Bony, J., Lire le romantisme, A. Colin, « Lettres Sup », réed., 2005.
Jauss, H.-R., Pour une esthétique de la réception, Gallimard, « Tel », 1990.
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Jouve, V., Poétique du roman, Paris, « Sedes », 1998. Jouve, V., L’Effet-personnage dans le roman, PUF, « Ecriture », 1992, réed.
1998. Schaeffer, J.-M., Pourquoi la fiction, Seuil, « Poétique », 1999.
Ricœur, P., Temps et récit, via l’article en ligne de Pierre Campion : http://pierre.campion2.free.fr/ricoeur.htm
« Le romanesque » in Vox Poetica, 2002, en ligne à l’adresse : http://www.vox-poetica.org/t/leromanesque.htm
Évaluation : Contrôle continu (50%) : une dissertation littéraire préparée, en rapport avec
le corpus de textes étudiés et une problématique spécifique ; examen (50%) : une dissertation littéraire à réaliser en 4h
Module 6 : Linguistique et littérature
Intitulé : Linguistique française : de la pragmatique à la linguistique de l’énonciation
Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mardi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Marion Colas-Blaise Descriptif : Le discours (littéraire et non littéraire) sera abordé dans la perspective de la
pragmatique et du point de vue de l’énonciation. Seront retenus plus particulièrement : - les modes et temps du verbe - la phase et l’aspect - l’opposition de plans - l’énonciation historique et l’énonciation discursive selon É. Benveniste - l’inscription de la subjectivité dans les textes.
Bibliographie : Benveniste, É., Problèmes de linguistique générale, I, Paris, Gallimard, 1966. Benveniste, É., Problèmes de linguistique générale, II, Paris, Gallimard, 1974. Herschberg Pierrot, A., Stylistique de la prose, Paris, Éditions Belin, 1993. Kerbrat-Orecchioni, C., L’énonciation, Paris, Armand Colin, 1999 [1980]. Maingueneau, D., Éléments de linguistique pour le texte littéraire, Paris, Dunod, 1993. Maingueneau, D., L’énonciation en linguistique française, Paris, Hachette, 1994. Maingueneau, D., Exercices de linguistique pour le texte littéraire, Paris, Dunod, 1997.
Évaluation : Examen oral
-------
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Intitulé : Textes et problématique : Bérénice, Racine.
Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Lundi, 14h15 - 15h45 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : La locution « Invitus invitam », pour reprendre les termes de Suétone, semble
résumer à elle seule la tragédie de Racine que nous allons étudier : Bérénice. Car ne semble-t-elle pas représenter le conflit douloureux que se livrent la passion et la raison ? Titus renvoya Bérénice, « malgré lui malgré elle », sacrifiant ainsi à l’obligation politique et morale de succéder à son père Vespasien. Or, à travers l’analyse des caractères, de l’inscription de leur subjectivité dans la représentation du monde, du rythme et de la versification attachés à leur discours, nous verrons que rien n’est moins certain que cet éloge – apparent – du devoir et de la douce et majestueuse tristesse de l’héroïne abandonnée. Peut-être toucherons-nous là au caractère baroque de cette pièce dont les reflets et les faux-semblants jouent sans cesse avec la facture classique de l’écriture.
Bibliographie : Racine, J., Œuvres complètes, Paris, Editions du Seuil, 1962.
Vous pouvez bien évidemment acheter la pièce Bérénice en livre de poche, et vous avez le choix entre plusieurs éditions, comme par exemple : Bérénice, ([1670], 19631 - 19842), Paris, Univers des Lettres Bordas. Il s’agit du texte intégral.
Barthes, R., Sur Racine, Paris, Editions du Seuil, 1979. Grammont, M., Petit traité de versification française, Paris, A. Colin, coll. « U-études », 1965. Haase, A., Syntaxe française du XVIIe siècle, traduite et remaniée par M. Obert, 5e éd., Paris, Delagrave, 1965. Kerbrat-Orecchioni, C., L’énonciation. De la subjectivité dans le langage. Paris, Armand Colin / Masson, 1980-1997. Kerbrat-Orecchioni, C., « L’acte de question et l’acte d’assertion : opposition discrète ou continuum ? » dans Kerbrat-Orecchioni, C., (éds) La question, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1991, (pp. 87-111). Riegel, M., Pellat, J.-C., Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1994 (1996 pour la 2e édition revue et corrigée). Sancier-Château, A., Introduction à la langue du XVIIe siècle, 2 tomes (vocabulaire et syntaxe), Paris, Nathan-Université, 1993. Starobinski, J., L’œil vivant, Paris, Gallimard, 1961. Truchet, J., La tragédie classique en France, Paris, Gallimard, 1972.
Évaluation : Épreuve écrite
Études complémentaires – semestre 4
Module 7 : Études complémentaires
Intitulé : L’Europe médiévale : langue et littératures du Moyen Âge français Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 3 Horaire : Vendredi, 13h30 - 15h00
Titulaire : Manon Simon
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Descriptif : Un aperçu sur les différents types de littératures de cette époque permettra de montrer la diversité et la richesse des textes. Une œuvre (à choisir ensemble avec les étudiants) fera l’objet d’une analyse plus détaillée. Dans ce deuxième volet, l’œuvre respectivement les œuvres tiennent la place prépondérante. Il s’agit d’offrir à tous la possibilité de lire des pages vraiment caractéristiques de la littérature française du Moyen Âge.
Bibliographie : Sur l’histoire médiévale : Ganshof, F.-L., Qu’est-ce que la féodalité? 5e édition, Librairie Tallandier, 1982. Le Goff, J., La civilisation de l’Occident médiéval, Paris, Ed. Arthaud, 1984. Sur la littérature médiévale : Gally, M., Marchello-Nizia, C., Littératures de l’Europe médiévale, Paris, Magnard, 1985. Grundriss der romanischen Literaturen des Mittelalters, vol.IV – le roman jusqu’à la fin du XIIIe siècle, t.1, 1978 et t.2, 1984, Heidelberg. Patrimoine littéraire européen, n° 4b, Le Moyen Age de l’Oural à l’Atlantique ; Littératures d’Europe occidentale, Bruxelles, De Boeck Université, 1993. Saulnier, V.-L., La littérature française du M.A., , Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », n° 145, 1970. Sur la langue française : Allieres, J., La formation de la langue française, , Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? » n°1907, 1982. Bonnard, H., Synopsis de phonétique historique, Paris, Sedes, 1979. Brunot F., Bruneau C., Précis de grammaire historique de la langue française, Paris, Masson et Cie, 1969. Hasenohr, G., Introduction à l’ancien français de Guy Raynaud de Lage, 2e
édition revue et corrigée, Paris, Sedes, 1993. (à se procurer obligatoirement) Menard, P., Syntaxe de l’ancien français, Paris, Ed. Bière, 1998. Moignet, G., Grammaire de l’ancien français (Morphologie-Syntaxe), Paris, Klincksieck, 1979. Zink, G., Phonétique historique du français, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1986. Zink, G., Morphologie du français médiéval, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1989. Dictionnaires : Bloch, O., Wartburg, W. von, Dictionnaire étymologique de la langue française, Paris, PUF. Dictionnaire des Lettres françaises, Le Moyen Age, Le Livre de Poche, coll. « Encyclopédies d’aujourd’hui ». (à se procurer obligatoirement) Greimas, A.-J., Dictionnaire de l’ancien français jusqu’au milieu du XIVe siècle, Paris, Larousse, 1980. Tobler, A., Lommatzsch, E., Altfranzösisches Wörterbuch, Wiesbaden, 1925 et sq. Wartburg, W. von, Französisches Etymologisches Wörterbuch, Bâle, 1928.
Évaluation : Contrôle continu 30% ; examen : épreuve écrite 70%
------------
Intitulé : Latin pour avancés. La lettre d’amour dans l’Antiquité : Ovide, Héroïdes Type : Séminaire ECTS : 2 Horaire : Lundi, 8h15 - 9h45 ; Mardi, 8h15 - 9h45 (tous les quinze jours)
Titulaire : Colette Bodelot Descriptif : Ce cours est accessible à tous les étudiants de première ou de deuxième
année ayant fait au moins quatre ans de latin au Lycée (toutes sections) ou
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qui ont suivi un cours de latin pour grands débutants à l’Université. Il s’agit d’un cours de littérature, de philologie et de civilisation latines associant l’exercice de la traduction à celui du commentaire littéraire. On étudiera un vaste échantillonnage de textes tirés des Héroïdes, une œuvre de jeunesse d’Ovide par laquelle il a créé, en quelque sorte, un nouveau genre littéraire. On y a affaire à un recueil de 21 lettres d’amour fictives, envoyées ou reçues par des héroïnes de la mythologie (p. ex. Pénélope, Briséis, Phèdre, Didon, Hermione, Déjanire, Ariane, Médée) ou de l’histoire (Sapho). À la lumière des spirituelles manœuvres de stratégie amoureuse révélées par ces missives, on tâchera de dégager l’originalité polyphonique de l’écriture ovidienne, en rapport avec la problématique de l’intertextualité et de l’intergénéricité.
Bibliographie : Ovide. Héroïdes, texte établi et traduit par H. Bornecque, M. Prevost, Paris,
« Les Belles Lettres », 1965 (plusieurs rééditions). Amor scribendi : Lectures des Héroïdes d’Ovide, textes réunis par H. Casanova-Robin, J. Millon, 2007. Une bibliographie détaillée sera communiquée lors du premier cours.
Évaluation : Contrôle continu
OU Intitulé : Langue et littérature vivantes ECTS : 2 Au choix : allemand, anglais, espagnol, italien, portugais. Veuillez consulter les descriptifs des cours des formations concernées.
Études générales – semestre 4
Études générales
Intitulé : Approches du texte
Type de cours : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 3 a. Le texte et son fonctionnement Horaire : Samedi, 10h00 – 12h30 (5 séances, à partir de la 1ère semaine de cours – 27
février, 6 mars, 13 mars, 20 mars et 27 mars) Titulaire : Jean-Marc Defays Descriptif : On commencera par définir la spécificité et le champ de la pragmatique par
rapport à la linguistique et à ses autres domaines d'études et de recherche. On envisagera ensuite le texte, sa définition (par rapport à la langue et au discours), ses principes, ses vecteurs. Seront plus précisément étudiés les trois axes qui en caractérisent le fonctionnement : l'axe de la cohésion, avec les mécanismes (anaphoriques, sémantiques, thématiques, informatifs...) qui en assurent le déroulement discursif ; l'axe de la cohérence, avec les différents modèles prototypiques sur lesquels elle se base (description, explication, narration, argumentation, dialogue) ; et enfin l'axe du projet communicatif, avec ses composantes énonciatives et ses critères de pertinence. On proposera enfin une réflexion sur la notion de généricité et de typologie des discours, en illustrant à partir de discours exemplaires.
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Bibliographie : Adam, J.-M., Le texte narratif, Nathan, 1985. Adam, J.-M., Eléments de linguistique textuelle, Mardaga, 1990. Adam, J.-M., Les textes : types et prototypes, Nathan, 1992. Adam, J.-M., Petitjean, A., Le texte descriptif, Nathan, 1989. Adam, J.-M., Revaz, F., L’analyse des récits, Seuil, 1996. Amossy, R., L'argumentation dans le discours, Colin, 2006. Bracops, M., Introduction à la pragmatique, De Boeck, 2006. Bronckart, J.-P., Activité langagière, textes et discours, Delachaux et Niestlé, 1996. Combette, B., Pour une grammaire textuelle, la progression thématique, De Boeck-Duculot, 1988. Defays, J.-M., Principes et pratiques de la communication scientifique et technique, De Boeck, 2003. Defays, J.-M., « Définir, normaliser, enseigner les discours universitaires », in Actes du colloque Perspectives inter-culturelles et inter-linguistiques sur le discours académique, Université de Turku, 20-22 mai 2005. Dupont, D., Fauvaux, T., Ghenest, M., La dynamique de l’information, De Boeck-Duculot, 1994. Maingueneau, D., Analyser les textes de communication, Dunod, 1998. Moirand, S., Une grammaire des textes et des dialogues, Hachette, 1990. Plantin, C., L’argumentation, Seuil, 1996. Reboul, A., Moeschler, J., La pragmatique aujourd'hui, Seuil, 1998. Roulet, E., La description de l’organisation du discours, Didier, 1999.
Évaluation : Examen écrit portant sur le cours (QCM et/ou questions ouvertes) et examen
oral portant sur la lecture d’un ouvrage choisi par l’étudiant (en accord avec le professeur) sur un sujet de linguistique qui l’intéresse plus particulièrement. Les étudiants qui le souhaitent peuvent proposer un travail plus personnel.
b. Approche linguistique du texte descriptif Horaire : Jeudi, 16h00 - 17h30 (7 séances à partir de la 7e semaine de cours – 18
mars, 25 mars, 1 avril, 29 avril, 6 mai, 20 mai, 27 mai) Titulaire : André Petitjean Descriptif : Ce cours a pour objectif de décrire, d’un point de vue sémiotique et
linguistique, les caractéristiques typologique et générique du texte descriptif.
Programme : 1er cours : La description et les genres de discours La description, on le sait depuis les traités de rhétorique antique, appartient à tous les genres de discours (fictionnels, scientifiques, publicitaires, documentaires…). Il convient, de ce fait, de ne pas en limiter l’étude aux genres de la fiction et de s’interroger sur les intentions communicationnelles qui président à l’élaboration des descriptions selon les genres de discours. 2e cours : Le descriptif comme type textuel D’un point de vue linguistique et cognitif, il est possible de caractériser le descriptif comme une organisation textuelle résultant d’un certain nombre d’opérations. Les unes sont centrales et obligatoires (aspectualisation et thématisation), les autres sont facultatives (assimilation, ancrage, affectation). On étudiera chacune de ces opérations afin d’objectiver la macro-structure d’un texte descriptif. 3e cours : Aspects linguistiques du texte descriptif Au moment de la verbalisation d’un texte descriptif, différents phénomènes linguistiques sont particulièrement prégnants. C’est ainsi que seront étudiés les faits de langue suivants : les temps verbaux, les connecteurs spatiaux, les progressions thématiques, les différentes formes d’expansion du groupe nominal…. 4e cours : Descriptions et fictions romanesques - le problème du point de vue. Dans une fiction romanesque, la description des personnages ou des lieux est nécessairement prise en charge par un sujet focalisateur. Ce dernier est à
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penser comme une intrication holistique entre les composants cognitif, perceptif et axiologique. Ce qui se traduit par la présence de marques linguistiques (décrochage de la narration historique par les seconds plans à l’imparfait, dénomination d’un sujet focalisateur, présence d’un verbe de perception ou de procès mental, présence de subjectivèmes). 5e et 6e cours : Descriptions et fictions romanesques - fonctionnement des descriptions dans les romans réalistes. En référence aux romans de Balzac, Zola et Verne, il conviendra d’étudier les fonctions des descriptions dans les fictions réalistes. C’est ainsi que seront étudiées successivement les fonctions mimétique, mathésique, sémiosique et que l’on décrira les procédés textuels à l’aide desquels elles sont mises en œuvre. 7e cours : Un genre de description - le portrait Il s’agira d’étudier, au plan thématique et formel, ce qui caractérise un portrait en tant que genre du descriptif. Pour ce faire, en procédera à une analyse linguistique des expressions référentielles qui permettent de textualiser les personnages et à une analyse du fonctionnement narratif des portraits dans l’économie interne des romans.
Bibliographie : Hamon, Ph., Du descriptif, Paris, Hachette, 1993, 1981.
Adam J.-M., Petitjean, A., Le Texte descriptif, Paris, Nathan, 1989. Adam, J.-M., La description, Paris, PUF, coll. « Que sais-je? », n° 2789, 1993. Reuter, Y., Pratiques, n° 99, (ed.), La description, Metz, Cresef, 1998. Petitjean, A., Pratiques, n° 109-110, (ed.), Histoire de la description scolaire, Metz, Cresef, 2001.
Évaluation : Un écrit de deux heures Pour les cours suivants, veuillez consulter la brochure des Études générales :
Cours circulaire/interdisciplinaire
Séminaire d’orientation professionnelle (Prax)
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Semestres 5 - 6
Études disciplinaires
Module 11 : Linguistique française 4 ects
Dialogue, dialogisme et polyphonie 4 ects
Module 10 : Stylistique 4 ects
Approches théoriques et pratiques de la stylistique 4 ects
Module 12 : Latin / Langue et littérature vivantes 9 ECTS Langue vivante ou latin (3x3ects) Les étudiants choisissent 3 cours parmi les cours de latin pour avancés* et les cours de langue et littérature vivantes des semestres 1 à 4 qu’ils n’ont pas encore suivis. *Les cours de latin pour avancés sont accessibles aux étudiants de 3ème année qui ont suivi antérieurement
Module 8 : Études littéraires 8 ECTS Étude d’une œuvre
Le parti pris des choses, Francis Ponge 4 ects Champs littéraires
Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge 4 ects
Module 9 : Champs littéraires 8 ECTS
Culture française de la Renaissance 4 ects Jean Rouaud : A la recherche
des racines de l’auteur-narrateur. Sur la scène comme au ciel. 4 ects
Études générales Semestre 5 9 ECTS Trois cours au choix pris indifféremment dans les trois modules des cours Études générales du troisième semestre, à l’exception des cours déjà retenus en deuxième année. Semestre 6 8 ECTS Approches du texte 3 ects Cours circulaire/interdisciplinaire 3 ects Séminaire de méthodologie pour le mémoire 2 ects
Mémoire de Bachelor Rédaction et présentation du mémoire 10 ECTS
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Semestre 5
Études disciplinaires
Module 8 : Études littéraires
Étude d’une œuvre
Le parti pris des choses, Francis Ponge
Champs littéraires
Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge
Module 10 : Stylistique
Approches théorique et pratique de la stylistique
Module 12 : Latin / Langue et littérature vivantes (3 cours aux choix parmi les cours qui n’ont pas été encore suivis)
Latin pour avancés. Les structures de l’oralité en latin
et
Langue et littérature vivantes
Études générales
Trois cours au choix pris indifféremment dans les trois modules des cours Études générales du troisième semestre, à l’exception des cours déjà retenus en deuxième année.
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Études disciplinaires – semestre 5
Module 8: Études littéraires
Étude d’une œuvre I Intitulé : Le parti pris des choses, Francis Ponge (cours commun au 3e semestre) Type : Cours magistral ECTS : 4 Horaire : Mercredi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : Le choix de l’œuvre s’est porté sur le recueil Le parti pris des choses de
Francis Ponge. Cette étude nous permettra d’aborder l’écriture poétique (ici en prose) comme un art total du langage. En effet, dans son mode d’investigation du monde, Ponge fait le pari de donner la parole à l’objet, de se soumettre à sa volonté et de réaliser ainsi la fusion de l’objeu et de l’objoie, source de plaisir poétique. Cette approche sera l’occasion de pratiquer une stylistique de la poésie qui se fonde dans un premier temps sur l’analyse des faits de langue et de leur effet esthétique, pour mener à la mise en évidence de la mimésis entre l’objet choisi et la manière dont il est décrit, au cœur d’une « description-définition ».
Bibliographie : Ponge, F., Le parti pris des choses, Paris, éditions N.R.F., Gallimard, coll.
« Poésies »,1942. (De nouvelles éditions sont disponibles, y compris sous la forme d’un coffret paru chez Gallimard.) Collot, M., Francis Ponge : entre mots et choses, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Champ poétique », 1991. Herschberg-Pierrot, A., Stylistique de la prose, Paris, Belin Sup., « Lettres », 1993. Ricalens-Pourchot, N., Lexique des figures de style, Paris, A. Colin, « Synthèse Lettres » (1998). Riegel, M., Pellat, J.-C., Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1994 (1996 pour la 2e édition revue et corrigée ; d’autres éditions ont paru depuis).
Évaluation : Épreuve écrite
------- Champs littéraires Intitulé : Diversité des littératures francophones : l’écriture dans la marge (cours commun au 3e semestre) Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Mardi, 11h45 - 13h15 Titulaire : Frank Wilhelm Descriptif : Diversité culturelle et linguistique francophone – Introduction générale aux
notions de francophonie et de littératures francophones – Ces « étrangers » qui écrivent en français ou : la « francophonie marginale ».
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Bibliographie : Corpus littéraire :
Curvers, A., Tempo di Roma, Paris, Lafont, 1957, rééd. Bruxelles, Labor, « Espace nord », 2008. Djebar, A., La Disparition de la langue française. Roman, Paris, 2003, rééd. Livre de poche, 2006. Gran, I., O. N. G., Paris, P. O. L., 2003. Henrichs, B., La Joueuse d’échecs, Paris, Liana Levi, 2005. Kaplan, L., Mon Amérique commence en Pologne, Paris, P. O. L., 2009. Koltz, A., L’Ailleurs des mots, Paris, Arfuyen, 2007. Kourouma, A., Allah n’est pas obligé, Paris, Seuil, 2000, rééd. coll. « Points », 2002. Palgen, P., Choix de poèmes, éd. par Nic Klecker, Luxembourg, Centre d’études de la littérature luxembourgeoise, 1994. Poulin, J., Volkswagen Blues, [Québec, 1984], rééd. Arles, Actes Sud, Babel, 1998. Sebbar, L., Shérazade, 17 ans, brune, frisée, les yeux verts, Paris, Stock, 1982, rééd. 1984.
Critique littéraire :
Dictionnaire universel francophone, Paris, Hachette Édicef, 1997. Gasquy-Resch, Y., Chevrier, J., Joubert, J.-L., Écrivains francophones du XXe siècle [anthologie], Paris, Ellipses, 2001. Jouanny, R., - Tracées francophones 1. Espaces littéraires d'Afrique et d'Amérique, Paris, L'Harmattan, 1996 ; 2. Espaces littéraires de France et d'Europe, Paris, L'Harmattan, 1996 ; - Singularités francophones ou choisir d’écrire en français, Paris, PUF, 2000. Joubert, J.-L. (éd.), Littérature francophone : anthologie, Paris, Nathan, 1993. Wilhelm, F., « Dictionnaire de la francophonie luxembourgeoise », Cahiers francophones d’Europe centre-orientale, numéro hors série La Francophonie du Grand-Duché de Luxembourg, Universités de Pécs (H) et de Vienne (A), 2000, pp. 5-363 ; - « Grand-Duché de Luxembourg : les raisons et les modes d’une pratique francophone », Présence francophone. Revue internationale de langue et de littérature, Worcester (ÉUA), College of the Holy Cross, n° 55 [Francophonie(s)], 2000, pp. 9-31 ; - « L’écrivain francophone grand-ducal et ses choix linguistique et culturel », Revue belge de philologie et d’histoire, fascicule 3,- « Langues et littératures modernes », Bruxelles, 79 - 2001, pp. 883-906. Wolton, D. (éd.), Mondes francophones. Auteurs et livres de langue française depuis 1990, Paris, Ministère des Affaires étrangères, Association pour la diffusion de la pensée française, 2006. (« Luxembourg », par F. Wilhelm, pp. 487-497.)
Évaluation : Contrôle continu 50 %, examen oral 50 % (Sans travail remis au titre du contrôle continu, l’étudiant/e n’est pas admis/e à l’épreuve orale. La note du contrôle continu reste acquise si l’étudiant/e n’obtient pas de note suffisante au terme de l’épreuve orale.)
Module 10: Stylistique
Intitulé : Approches théorique et pratique de la stylistique Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 2 Horaire : Jeudi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : Dans un premier temps, on abordera brièvement la manière dont s’est
constitué le champ de la stylistique, de ses précurseurs aux orientations contemporaines. Afin de ne pas obscurcir les esprits par des propos
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désincarnés, on fera constamment la navette entre exposé théorique, commentaires de textes critiques et analyse stylistique appliquée à des textes littéraires. Cette méthode permettra ainsi de montrer aux étudiants comment, en prenant appui sur des connaissances linguistiques et rhétoriques, on parvient à décrypter le/les sens d’un texte.
Bibliographie : Adam, J.-M., Le style dans la langue. Une reconception de la stylistique Lausanne-Paris, Delachaux et Niestlé, « Sciences des discours », 1997. Bonhomme, M., Pragmatique des figures du discours, Paris, Champion, 2005. Compagnon, A., Le démon de la théorie, Paris, Seuil, 1998. Herschberg-Pierrot, A., Stylistique de la prose. Paris, Belin Sup, coll. « Lettres », 1993. Amossy, R. et Maingueneau, D., (éds), L’analyse du discours, « Théories de la littérature », « Cribles », Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2003. Perelman, Ch. et Olbrechts-Tyteca, L. [1988, 1992], Traité de l’argumentation, Bruxelles, Éditions de l’Université, 2000. Riegel, M., Pellat, J.-C., Rioul, R., Grammaire méthodique du français, Paris, PUF, coll. « Linguistique nouvelle », 1994 (1996 pour la 2e édition revue et corrigée ; d’autres éditions ont paru depuis).
Évaluation : Épreuve écrite
Module 12 : Latin / Langue et littérature vivantes (3 cours aux choix)
Intitulé : Latin pour avancés. Les structures de l’oralité en latin Type : Cours magistral ECTS : 3 Horaire : Lundi, 8h15 - 9h45 ; Mardi, 8h15 - 9h45 (tous les quinze jours) Titulaire : Colette Bodelot Descriptif : Ce cours est accessible aux étudiants de première ou de deuxième année qui
ont fait au moins quatre ans de latin au Lycée (toutes sections) ou ont suivi un cours de latin pour grands débutants à l’Université. Il s’agit d’un cours de linguistique qui vise à présenter, dans un cadre large de civilisation, d’histoire et de philosophie de la langue, les principaux traits de textes littéraires rédigés à des époques différentes et imitant tous un style oral de type familier. Dans une première partie, on tâchera de définir, en matière d’oralité, la place particulière que le latin dit « langue morte » occupe par rapport aux langues vivantes. Dans une optique d’évolution de la langue, on s’intéressera à la primauté historique de l’oral ; primauté qui se révèle dans la configuration des principaux termes qui renvoient à la langue, au langage, aux énoncés, au mot et qui sont issus de racines signifiant « parler » et non pas « écrire » ; primauté qui est confirmée par le rôle important que la parole vive a toujours joué à Rome dans la création et la diffusion du texte écrit (écriture sous dictée, recitationes, lecture à voix haute) ; primauté qui se manifeste enfin dans le fait que la parole vivante est reflétée avec le plus de fidélité par les auteurs les plus anciens, le fossé entre l’oral et l’écrit ne commençant à se creuser sérieusement qu’à partir de l’époque impériale pour aboutir finalement, par le biais du latin vulgaire, à la naissance des langues romanes. Dans une deuxième partie, on étudiera, à partir d’un riche recueil d’échantillons textuels (en version originale avec traduction en français), les principaux traits syntaxiques, lexicaux et sémantico-pragmatiques du latin parlé familier. Une grande importance sera accordée aux interférences qui existent entre les différentes composantes de la langue ; on étudiera notamment l’influence exercée par l’interaction humaine - qui se manifeste tout particulièrement dans un contexte dialogal - sur la syntaxe et le lexique du latin dit oral. Par sa composante linguistique, les différents traits de realia, les nombreuses réflexions ayant trait à l’histoire et à la philosophie de la
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langue, ce cours s’adresse à un public large, notamment aux étudiants de lettres (toutes sections confondues), d’histoire et de philosophie.
Bibliographie : Vogt-Spira, G. (Hrsg.), Strukturen der Mündlichkeit in der römischen Litteratur, Tübingen, G. Narr, 1990. Dangel, J., Moussy, C. (éd.), Les structures de l’oralité en latin, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1996. Müller, R., Sprechen und Sprache : Dialoglinguistische Studien zu Terenz, Heidelberg, C. Winter, 1997.
Évaluation : Contrôle continu
OU
Intitulé : Langue et littérature vivantes ECTS : 3 Au choix : allemand, anglais, espagnol, italien, portugais. Veuillez consulter les descriptifs des cours des sections concernées.
Études générales – semestre 5 Études générales
Trois cours au choix pris indifféremment dans les trois modules des cours Études générales du troisième semestre, à l’exception des cours déjà retenus en deuxième année.
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Semestre 6
Études disciplinaires
Module 9 : Champs littéraires Champs littéraires
Culture française de la Renaissance
Textes et problématiques
Jean Rouaud : A la recherche des racines de l’auteur-narrateur. Sur la scène comme au ciel.
Module 11 : Linguistique française
Dialogue, dialogisme et polyphonie Études générales Approches du texte
Deuxième cours circulaire/interdisciplinaire
Séminaire de méthodologie du mémoire
Mémoire de Bachelor
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Études disciplinaires – semestre 6 Module 9: Champs littéraires
Champs littéraires Intitulé : Culture française de la Renaissance
Type : Cours magistral ECTS : 4 Horaire : Mercredi, 14h15 - 15h45 Titulaire : Alain Cullière Descriptif : De l’élégie à la satire. Étude des Regrets de Joachim du Bellay (1558).
Publié par Du Bellay à son retour d’Italie, ce recueil de 191 sonnets pourrait être lu comme le journal de voyage d’un poète qui, après avoir appris à surmonter l’épreuve de l’exil, s’exerce à jeter sur l’environnement étranger où il est plongé un regard lucide, parfois amusé, souvent féroce. Le cours comportera l’étude systématique de certains poèmes, indispensable pour apprécier l’art « doux-coulant » de l’auteur, mais procédera aussi à une approche plus globale qui montre que l’œuvre, au-delà de l’itinéraire de formation individuelle, est surtout un formidable document sur les mentalités d’une époque.
Bibliographie : Œuvre au programme :
Du Bellay, Les Regrets, suivis des Antiquités de Rome et du Songe, éd. F. Roudaut, Livre de Poche 16107 (Classiques de Poche), 2002, réimpr. 2005 (édition obligatoire pour le cours).
Lectures complémentaires :
Dubois, C.-G., La poésie du XVIe siècle, Paris, Bordas, « En toutes lettres », 1989. Bellenger, Y., La Pléiade. La poésie en France autour de Ronsard, Paris, Nizet, 1988. Weber, H., La création poétique au XVIe siècle en France, de Maurice Scève à Agrippa d’Aubigné, rééd., Paris, Nizet, 1994, chap. VI (p. 400-462). Gougenheim, G., Grammaire de la langue française du XVIe siècle, rééd., Paris, Picard, « Méthode de langue », 1994. Greimas, A. J., Keane, T. M., Grand dictionnaire. Moyen français. La langue de la Renaissance, Paris, Larousse, 2007.
Évaluation : Écrit et oral (les modalités seront communiquées ultérieurement)
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Textes et problématiques Intitulé : Jean Rouaud : A la recherche des racines de l’auteur-narrateur. Sur la
scène comme au ciel.
Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Jeudi, 10h00 - 11h30 Titulaire : Sylvie Freyermuth Descriptif : L’œuvre de Jean Rouaud peut s’appréhender à travers son architecture
remarquable : le « Cycle de Minuit », qui correspond à la saga familiale contée dans les cinq premiers romans, doit guider l’écrivain-narrateur vers la découverte de son identité et de sa place dans son univers originel. Il doit également clarifier le rôle fondateur du cataclysme qui a ébranlé sa douzième année : la disparition brutale et scandaleusement injuste de son père, Joseph Rouaud, et aussi, dans une « manière-d’enfoncez-vous-ça-bien-dans-la-tête », la mort de son grand-père maternel et de la petite tante Marie, le tout en l’espace de trois mois. C’est le dernier roman de ce cycle que nous étudierons. L’invention de l’auteur constitue le roman de passage vers un autre cycle. L’auteur narrateur s’y reconnaît enfin comme fils, et comme père de son propre père, en ce sens qu’il redonne vie à celui-ci par l’écriture. Enfin, le romancier ainsi légitimé peut s’adonner totalement à sa liberté créatrice, ce qu’il fera dans les romans suivants.
Bibliographie : Rouaud, J., Sur la scène comme au ciel, Paris, Les Editions de Minuit, 1999.
Vous pouvez consulter en bibliothèque :
Rouaud, J., Les Champs d’Honneur, Paris, Les éditions de Minuit, 1990. Rouaud, J., Des hommes illustres, Paris, Les éditions de Minuit, 1993. Rouaud, J., Le monde à peu près, Paris, Les éditions de Minuit, 1996. Rouaud, J., Pour vos cadeaux, Paris, Les éditions de Minuit, 1998. Rouaud, J., Sur la scène comme au ciel, Paris, Les éditions de Minuit, 1999. Rouaud, J., La désincarnation, Paris, Folio, Gallimard, 2001- 22002 revue. Rouaud, J., L’invention de l’auteur, Paris, Gallimard, 2004. Rouaud, J., L’imitation du bonheur, Paris, Gallimard, 2006. Rouaud, J., Préhistoires, Paris, Gallimard, 2007. Rouaud, J., La fiancée juive, Paris, Gallimard, 2008. Rouaud, J., La femme promise, Paris, Gallimard, 2009.
Freyermuth, S., Jean Rouaud et le périple initiatique : une poétique de la fluidité, Paris-Budapest-Turin, L’Harmattan, 2006.
NB : Il est inutile d’acheter la totalité des ouvrages, compte tenu de leur nombre important. Ils peuvent être empruntés en bibliothèque. Des indications précises pour les livres à posséder seront données dans le cours d’introduction.
Évaluation : Épreuve écrite
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Module 11 : Linguistique française
Intitulé : Dialogue, dialogisme et polyphonie Type : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 4 Horaire : Vendredi, 10h00-11h30 Titulaire : Marion Colas-Blaise, Gian Maria Tore
Descriptif : Le cours se déroulera en deux temps. Dans un premier temps, on mettra d’abord l’accent sur les mécanismes propres aux différents styles de représentation de discours et de pensées ; ensuite, on interrogera les notions d’interdiscours ou de « discours circulant » ainsi que d’intertextualité. Dans un deuxième temps, on étudiera le film Citizen Kane d’Orson Welles (1941), unanimement considéré comme un chef-d’œuvre absolu du cinéma, et qui se base sur un récit foncièrement polyphonique. On analysera la construction du film comme un tissu croisé de discours rapportés et en général comme une confrontation de points de vue multiples.
Bibliographie : Pour la partie linguistique : J. Authier-Revuz, Ces mots qui ne vont pas de soi. Boucles réflexives et non-coïncidences du dire, Paris, Larousse, 1995 (t. 1 et t. 2). J. Authier-Revuz, « Remarques sur la catégorie de „l’îlot textuel”, Cahiers du français contemporain, 3, 1996, p. 91-115.
Filmographie : L. Perrin (éd.), Le sens et ses voix. Dialogisme et polyphonie en langue et en
discours, Metz, Université Paul Verlaine, 2006. A. Rabatel, La construction textuelle du point de vue, Lausanne, Delachaux & Niestlé, 1998. L. Rosier, Le discours rapporté. Histoire, théories, pratiques, Paris-Bruxelles, Éditions Duculot, 1999.
Pour la partie cinématographique : D. Bordwell & K. Thompson, L’art du film. Une introduction, Bruxelles, De Boeck, 1999. Le cours demande une bonne connaissance du film Citizen Kane. Au début du cours, il est prévu une projection du film à la Cinémathèque de la ville ; ensuite, une version DVD circulera parmi les étudiants.
Évaluation : Examen oral et examen écrit
Études générales - semestre 6 Études générales
Intitulé : Approches du texte
Type de cours : Cours magistral et travaux dirigés ECTS : 3 a. Le texte et son fonctionnement Horaire : Samedi, 10h00 – 12h30 (5 séances, à partir de la 1ère semaine de cours – 27
février, 6 mars, 13 mars, 20 mars et 27 mars) Titulaire : Jean-Marc Defays Descriptif : On commencera par définir la spécificité et le champ de la pragmatique par
rapport à la linguistique et à ses autres domaines d'études et de recherche.
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On envisagera ensuite le texte, sa définition (par rapport à la langue et au discours), ses principes, ses vecteurs. Seront plus précisément étudiés les trois axes qui en caractérisent le fonctionnement : l'axe de la cohésion, avec les mécanismes (anaphoriques, sémantiques, thématiques, informatifs...) qui en assurent le déroulement discursif ; l'axe de la cohérence, avec les différents modèles prototypiques sur lesquels elle se base (description, explication, narration, argumentation, dialogue) ; et enfin l'axe du projet communicatif, avec ses composantes énonciatives et ses critères de pertinence. On proposera enfin une réflexion sur la notion de généricité et de typologie des discours, en illustrant à partir de discours exemplaires.
Bibliographie : Adam, J.-M., Le texte narratif, Nathan, 1985. Adam, J.-M., Eléments de linguistique textuelle, Mardaga, 1990. Adam, J.-M., Les textes : types et prototypes, Nathan, 1992. Adam, J.-M., Petitjean, A., Le texte descriptif, Nathan, 1989. Adam, J.-M., Revaz, F., L’analyse des récits, Seuil, 1996. Amossy, R., L'argumentation dans le discours, Colin, 2006. Bracops, M., Introduction à la pragmatique, De Boeck, 2006. Bronckart, J.-P., Activité langagière, textes et discours, Delachaux et Niestlé, 1996. Combette, B., Pour une grammaire textuelle, la progression thématique, De Boeck-Duculot, 1988. Defays, J.-M., Principes et pratiques de la communication scientifique et technique, De Boeck, 2003. Defays, J.-M., « Définir, normaliser, enseigner les discours universitaires », in Actes du colloque Perspectives inter-culturelles et inter-linguistiques sur le discours académique, Université de Turku, 20-22 mai 2005. Dupont, D., Fauvaux, T., Ghenest, M., La dynamique de l’information, De Boeck-Duculot, 1994. Maingueneau, D., Analyser les textes de communication, Dunod, 1998. Moirand, S., Une grammaire des textes et des dialogues, Hachette, 1990. Plantin, C., L’argumentation, Seuil, 1996. Reboul, A., Moeschler, J., La pragmatique aujourd'hui, Seuil, 1998. Roulet, E., La description de l’organisation du discours, Didier, 1999.
Évaluation : Examen écrit portant sur le cours (QCM et/ou questions ouvertes) et examen
oral portant sur la lecture d’un ouvrage choisi par l’étudiant (en accord avec le professeur) sur un sujet de linguistique qui l’intéresse plus particulièrement. Les étudiants qui le souhaitent peuvent proposer un travail plus personnel.
b. Approche linguistique du texte descriptif Horaire : Jeudi, 16h00 - 17h30 (7 séances à partir de la 7e semaine de cours – 18
mars, 25 mars, 1 avril, 29 avril, 6 mai, 20 mai, 27 mai) Titulaire : André Petitjean Descriptif : Ce cours a pour objectif de décrire, d’un point de vue sémiotique et
linguistique, les caractéristiques typologique et générique du texte descriptif.
Programme : 1er cours : La description et les genres de discours La description, on le sait depuis les traités de rhétorique antique, appartient à tous les genres de discours (fictionnels, scientifiques, publicitaires, documentaires…). Il convient, de ce fait, de ne pas en limiter l’étude aux genres de la fiction et de s’interroger sur les intentions communicationnelles qui président à l’élaboration des descriptions selon les genres de discours. 2e cours : Le descriptif comme type textuel D’un point de vue linguistique et cognitif, il est possible de caractériser le descriptif comme une organisation textuelle résultant d’un certain nombre d’opérations. Les unes sont centrales et obligatoires (aspectualisation et thématisation), les autres sont facultatives (assimilation, ancrage, affectation).
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On étudiera chacune de ces opérations afin d’objectiver la macro-structure d’un texte descriptif. 3e cours : Aspects linguistiques du texte descriptif Au moment de la verbalisation d’un texte descriptif, différents phénomènes linguistiques sont particulièrement prégnants. C’est ainsi que seront étudiés les faits de langue suivants : les temps verbaux, les connecteurs spatiaux, les progressions thématiques, les différentes formes d’expansion du groupe nominal…. 4e cours : Descriptions et fictions romanesques - le problème du point de vue. Dans une fiction romanesque, la description des personnages ou des lieux est nécessairement prise en charge par un sujet focalisateur. Ce dernier est à penser comme une intrication holistique entre les composants cognitif, perceptif et axiologique. Ce qui se traduit par la présence de marques linguistiques (décrochage de la narration historique par les seconds plans à l’imparfait, dénomination d’un sujet focalisateur, présence d’un verbe de perception ou de procès mental, présence de subjectivèmes). 5e et 6e cours : Descriptions et fictions romanesques - fonctionnement des descriptions dans les romans réalistes. En référence aux romans de Balzac, Zola et Verne, il conviendra d’étudier les fonctions des descriptions dans les fictions réalistes. C’est ainsi que seront étudiées successivement les fonctions mimétique, mathésique, sémiosique et que l’on décrira les procédés textuels à l’aide desquels elles sont mises en œuvre. 7e cours : Un genre de description - le portrait Il s’agira d’étudier, au plan thématique et formel, ce qui caractérise un portrait en tant que genre du descriptif. Pour ce faire, en procédera à une analyse linguistique des expressions référentielles qui permettent de textualiser les personnages et à une analyse du fonctionnement narratif des portraits dans l’économie interne des romans.
Bibliographie : Hamon, Ph., Du descriptif, Paris, Hachette, 1993, 1981.
Adam J.-M., Petitjean, A., Le Texte descriptif, Paris, Nathan, 1989. Adam, J.-M., La description, Paris, PUF, coll. « Que sais-je? », n° 2789, 1993. Reuter, Y., Pratiques, n° 99, (ed.), La description, Metz, Cresef, 1998. Petitjean, A., Pratiques, n° 109-110, (ed.), Histoire de la description scolaire, Metz, Cresef, 2001.
Évaluation : Un écrit de deux heures Pour les cours suivants, veuillez consulter la brochure des Études générales :
Cours circulaire/interdisciplinaire Séminaire de méthodologie du mémoire
Mémoire de Bachelor
Rédaction et présentation du mémoire
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Calendrier académique 2009/10
Semestre d’hiver 14/09/2009 - 30/01/2010 semaine 38 - 2009 à semaine 04 - 2010
Cours 14/09/2009 - 19/12/2009 semaine 38 - 2009 à semaine 51 - 2009
Préparations aux examens 04/01/2010 - 09/01/2010 semaine 01 - 2010
Examens 11/01/2010 - 30/01/2010 semaine 02 - 2010 à semaine 04 - 2010
Période intersemestrielle d’hiver 01/02/2010 - 20/02/2010 semaine 05 - 2010 à
semaine 07 - 2010
Semestre d’été 22/02/2010 - 26/06/2010 semaine 08 - 2010 à semaine 25 - 2010
Cours 22/02/2010 - 29/05/2010 semaine 08 - 2010 à semaine 21 - 2010
Préparations aux examens 31/05/2010 - 05/06/2010 semaine 22 - 2010
Examens 07/06/2010 - 26/06/2010 semaine 23 - 2010 à
Les vacances officielles, en dehors des jours fériés légaux, sont :
semaine 25 - 2010
Période intersemestrielle d’été
28 juin 2010 - 11 septembre 2010
semaine 26 - 2010 à semaine 36 - 2010
Congé de Noël 19 décembre 2009 - 2 janvier 2010
semaine 52 - 2009 à semaine 53 - 2009
Congé de Pâques 3 avril 2010 - 10 avril 2010 Semaine 14 - 2010
© Langue et littérature françaises, Université du Luxembourg, 2009.
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