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Mieux produire l’anacarde au Bénin : Référentiel technico-économique
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3. Production de plants d’anacardier
3.1. Semences nécessaires pour 10 hectares.
Le tableau 2 donne un calcul sommaire pour une plantation type de 10 hectares
d’anacardier à un écartement de 10 m x 10 m au Bénin. Toutefois, il est
souhaitable de réaliser sa plantation à écartement plus grand en cas de cultures
associées pour une longue période.
Tableau 2: Quantité de semences pour 10 ha de plantation d’anacardiers
Paramètres Données
indicatives Observations
Nombre de plants pour la plantation de 10 ha
1.000 plants 100 plants sont prévus par hectare à écartement de 10 m x 10 m, ce qui nécessite 1000 plants pour 10 ha.
Nombre de plants à prévoir pour les remplacements de 10 ha (10%).
100 plants
100 plants correspondent au taux de mortalité après plantation, ceci porte à 1.100 plants le besoin total de plants pour 10 ha.
Quantité de semences utiles pour la production de 1.100 plants.
1.265 noix
1.265 noix sélectionnées (semences) dont 15% soit 165 noix correspondant aux pertes en pépinière (non-germination de semences, fonte de semis, plants mal-formés)…. sont nécessaires pour obtenir 1.100 plants sains et vigoureux.
Poids de semences utiles pour la production de 1.100 plants
10,5 kg
10,5 kg de noix ramassées correspondent approximativement à 1.265 noix à raison de 120 noix par kilogramme.
Quantité de noix à ramasser dans les vergers pour l’obtention de 10,5 kg de semences.
38,9 kg
38,9 kg de noix ramassées dont 72,25%, soit 28,11 kg de noix de mauvaise qualité (faible poids, attaque ou mal – formation, …) sont nécessaires pour obtenir 10,5 kg de semences de qualité.
Conclusion : Un producteur qui voudrait produire 1.100 plants de qualité devra ramasser sur les semenciers sélectionnés en moyenne 38,9 kg de noix qui lui permettront d’obtenir 10,5 kg de semences nécessaires à cette production.
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3.2. Choix du site de pépinière
Les aspects ci-après sont à prendre en compte pour mieux choisir un site de
pépinière de production de plants. Il s’agit :
� D’identifier et de sélectionner en saison des pluies, un site plat et bien
drainé. En cas de besoin, mettre en place un système artificiel de drainage
pour l’évacuation de l’excès d’eau ;
� De s’assurer de la garantie foncière du site identifié pour l’installation de la
pépinière ;
� D’installer la pépinière non loin des sites de plantation de façon à réduire
les coûts de transport et les dégâts éventuels lors du déplacement des plants
sur les lieux de plantation ;
� D’installer si possible la pépinière près d’une agglomération en vue de
faciliter le recrutement de la main d’œuvre temporaire ;
� De disposer de la terre végétale (terre noire) non loin de la pépinière pour
un approvisionnement à moindre coût ;
� De maintenir ou de créer sur la pépinière un couvert arboré léger qui
protégera des effets desséchants du vent et servira d’ombrage partiel pour
les jeunes plants. A défaut prévoir, une ombrière.
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La figure 10 présente un paysage idéal pour l’installation durable d’un site de
pépinière de production de plants de qualité.
Figure 10: Un site propice à l’installation d’une pépinière de production durable de plants d’anacardier : disponibilité de l’eau et proximité de main d’œuvre.
3.3. Infrastructure minimale de pépinière
Une bonne pépinière de production de plants vigoureux et sains doit disposer :
� d’un appatams servant d’abris pour le pépiniériste et les manœuvres ;
� d’une clôture protégeant les plants de la divagation des animaux ;
� d’un point d’eau permanent (puits, marigot ou citerne).
� d’une citerne ou de fût pour le stockage et la conservation d’eau ;
� d’un accès facile pour l’écoulement des plants en cas d’objectif de vente.
De même, la pépinière doit être en harmonie avec le paysage dans lequel elle
est installée avec des alentours bien dégagés comme l’indique la figure 11.
Figure 11: Délimitation d’une pépinière type avec quelques infrastructures.
3.4. Matériel et outillage de
pépinière
Le matériel et outillage recommandables
pour la production des plants en pépinière sont constitués de:
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� Sachets polyéthylènes noirs
de 10 cm de largeur sur 23 cm de hauteur
� Arrosoir � Seau � Plantoir � Cordeau pour l’alignement � Pulvérisateur � Brouette
� Machette � Déplantoir � Gangs à main � Tamis � Hachette � Botte � Houe � Pelle � Râteau
La figure 12 illustre quelques outils essentiels recommandés dans une pépinière
de production de plants. Dans la pratique, tous ces outils ne sont pas utilisés
par les pépiniéristes du fait surtout
de leur coût qui n’est souvent pas
à la portée de ces derniers. C’est le
cas par exemple des bottes et des
gangs qui sont indiqués pour la
sécurité du pépiniériste mais non
utilisés.
Figure 12: Les outils utiles dans une pépinière de production de plants.
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Tableau 3: Calendrier de réalisation des travaux de pépinière
Mois
Activités Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Aménagement de la
pépinière(sarclage et
désherbage,
aménagement du point
d’eau, préparation du
sol, réalisation
d’ombrière.
Ramassage de terre et
terreau, préparation du
substrat, empotage et
alignement.
Traitement du substrat
en pot et entretien par
arrosage et désherbage.
Acquisition des
semences
Préparation des
semences et semis.
Suivi et entretien des
semis et plantules
(arrosage, démariage,
repiquage, désherbage)
Distribution des plants
pour la plantation.
Départements du sud et du centre du Bénin (Plateau-Zou-Collines).
Départements du nord-Bénin (Borgou-Donga-Atacora-Alibori).
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3.5. Composition et empotage de substrat de qualité pour la
production des plants.
Il faut s’approvisionner en terre humifère de bonne texture et en terreau si
nécessaire. Ce dernier n’est plus nécessaire si la terre est ramassée sous
végétation. Arroser la terre humifère plusieurs fois pendant deux ou trois
semaines puis tamiser en vue de les débarrasser des mauvaises herbes mais
aussi et surtout des cailloux, brindilles, et autres éléments grossiers avant le
remplissage des sachets (Figure 13).
Le remplissage des sachets se fera à raison de ¾ en volume de terre et de ¼ en
volume de terreau. Ceci correspond à trois brouettes de terre pour une
brouette de terreau.
Figure 13: Opération pratique de tamisage du substrat avant empotage.
Figure 14: Opération de mélange de terre et de terreau après tamisage.
Le mélange est effectué pour
obtenir un substrat homogène
pour remplir les sachets. Si le
substrat apparait pauvre, il faut
additionner 1 g de TSP (Triple
superphosphate) en mélange au 1/3 supérieur de son volume dans le sachet
(Figure 14 & 15).
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Figure 15: Empotage du substrat après un bon tamisage.
3.6. Traitement des semences avant semis pour la levée de
dormance.
Figure 16: Test de flottage et trempage des noix pour l’accélération de la germination.
Avant le semis, les semences
seront trempées directement
dans l’eau à température
ordinaire pendant 24 heures.
Renouveler l’eau de trempage
toutes les six (6) heures pour
éviter l’asphyxie et la
putréfaction des semences trempées. Cette opération favorise la levée rapide de
dormance des semences. L’eau de trempage doit être au moins le double du
volume des noix à tremper et doit être également propre. Il est à noter que
l’utilisation d’eau souillée favorise la fonte de semis et ne permet pas une
bonne germination des noix (Figure 16).
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3.7. Semis des graines dans les sachets
Le semis est fait à raison d’une ou deux noix par sachet au centre du pot de
façon superficielle dans le substrat. La carène des noix sera vers le haut avec une
inclinaison d’environ 45° comme l’indique la figure 17. C'est-à-dire adopter la
position de la noix sur l’arbre avec l’inclinaison du côté du hile (partie creuse).
L’arrosage est réalisé deux fois par jour, matin et soir, pour permettre une
germination homogène. Cette germination est obtenue entre le 10e et le 15e
jour après le semis. En cas de pluies, le nombre d’arrosage et le volume d’eau
apporté peuvent être réduits de moitié.
Figure 17: Opération de semis de noix d’anacarde. A gauche : la position de la noix dans le pot ; à droite : le semis sous ombrière.
3.8. Entretien des jeunes plants
Le désherbage régulier du substrat des sachets et de la pépinière en général
permet de garantir le bon développement des plants. Le non entretien de la
pépinière entraîne la concurrence des plants d’anacardier avec les mauvaises
herbes et favorise le développement des ravageurs et autres parasites.
Les jeunes plantules peuvent être démariées et repiquées une semaine après
l’apparition des deux premières feuilles lorsque le semis est fait à plus d’une
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noix par pot, sans blesser la racine pivotante pour n’en conserver qu’une seule
par sachet (Figure 18). Il est à noter que la racine pivotante du plant est très
sensible aux blessures et mutilations. L’opération de démariage doit être
délicatement réalisée pour garantir la survie des plants en plantation.
Figure 18: Opération délicate de démariage de plantules en pépinière.
L’arrosage est poursuivi 2 fois
par jour (matin et soir) avec une
quantité d’environ 40 litres d’eau
pour 10 m2 de planche de pots),
soit 20 litres à chaque arrosage
correspondant ainsi à une
hauteur de 4 mm d'eau (Figure
19). Une planche de pots correspond à un alignement de 10 pots en largeur
sur 100 pots en longueur.
Les jeunes plants doivent séjourner en pépinière 30 à 45 jours après la
germination des noix avant leur transplantation. Cet âge relativement jeune des
plants avant plantation évite que leur racine principale (pivotante) n’atteigne le
fond du sachet et favorise une reprise rapide et vigoureuse de ces derniers. A
contrario, les plants trop âgés doivent être évités pour la réalisation de
nouvelles plantations d’anacardier.
Dès le premier mois des plants en pépinière, l’ombrière réalisée pour la
protection des jeunes plantules est à enlever pour permettre à ces derniers de
s’habituer progressivement aux conditions naturelles et d’assurer la pleine
photosynthèse nécessaire à leur croissance équilibrée.
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Figure 19: Suivi et entretien de pépinière de production de plants.
3.9. Greffage de
l’anacardier
La reproduction par voie
végétative de l’anacardier
permet d’obtenir des plantes
reproduisant fidèlement dans
leur développement végétatif
et leur production, les caractéristiques d’origine, et s’avérant en outre douées
d’une précocité plus élevée. Le greffage est l’une des techniques qui permet
d’atteindre cet objectif en améliorant la productivité et la qualité des arbres
d’anacardier. Il peut se faire aussi bien sur des jeunes plants produits en
pépinière et âgés d’au moins un mois que sur des rejets de souches (vieux
arbres recépés). Au Bénin, l’approche développée avec succès est le greffage
en fente terminale de greffon sur des jeunes plants âgés d’au moins un mois en
pépinière. Les étapes de production de plants greffés suivant l’approche se
présentent comme suit :
� Cas du greffage en pépinière
o Production des jeunes plants à utiliser comme porte-greffes à
partir des semences ;
o Disposition des porte-greffes sous une ombrière appropriée;
o Sélection des arbres-mères d’où les greffons seront collectés en
fonction des caractères phénologiques et phénotypiques
souhaités;
o Préparation des greffons à prélever par leur habillage si
nécessaire quelques jours avant l’opération de greffage ;
o Prélèvement des greffons et emballage dans un tissu ou sac de
jute humecté ;
o Réalisation de la greffe sous abris ;
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o Protection de la greffe à l’aide de sachet polyéthylène
transparent pour une rétention de l’humidité autour du greffon
comme l’indique la figure 20.
Figure 20: Schéma illustratif du greffage en pépinière de l’anacardier : 1=porte greffe ; 2=greffon.
Les tests de greffage sur l’anacardier au
Bénin donnent des taux de réussite en
pépinière atteignant 90% et peuvent
s’améliorer davantage avec une bonne
maîtrise de la technique. La production
de porte-greffe et l’opération du
greffage peuvent être réalisées au cours
de la même campagne et permettre au
plant greffé d’être transplanté.
Les périodes favorables pour la réussite du greffage sont les mois précédents
les saisons pluvieuses. En moyenne, 2 à 3 mois sont nécessaires pour la
production de plant greffé apte à être transplanté. D’après les expériences en
cours au Bénin, on pourrait adopter, pour les opérations de greffage le
calendrier du tableau 4.
Tableau 4: Calendrier des opérations de greffage d’anacardier en pépinière.
Mois
Activités J F M A M J J A S O N D
Semis
porte-
greffe
Greffage
Plantation
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� Cas du greffage sur rejet de souche ou sur des sauvageons.
Figure 21: Greffage de rejet de souche d’anacardier
La même démarche est observée
sauf que les porte-greffes sont
constitués de rejets des souches
d’arbres recépés à des hauteurs bien
spécifiées (1,5 m au moins) ou des
sauvageons issus de la régénération
naturelle (repousse naturelle). Le
greffage est réalisé sur des rejets
viables et vigoureux (Figure 21).
Figure 22: Une des techniques de greffage d’anacardier : elle est réalisable aussi bien sur jeune plant en pépinière que sur arbre recépé.
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3.10. Protection phytosanitaire
Cinq problèmes majeurs sont
rencontrés en pépinière dont leur
conjugaison peut provoquer la perte de
50 à 75% des jeunes plants
d’anacardier.
Figure 23: Jeune plant d'anacardier greffé
� Attaques fongiques (fonte de semis)
Elles sont provoquées par des champignons divers provenant des substrats des
pépinières (terre ou terreaux), des noix impropres (non débarrassées du faux
fruit) ou de l’eau d’arrosage souillée. Ces champignons s’attaquent à la noix en
cours de germination ou aux cotylédons sortis de la coque.
Aucune solution curative n’est disponible pour corriger les dommages. Seule la
prévention peut permettre d’éviter la fonte de semis en utilisant de fongicides
pour protéger les semences avant semis. Les produits recommandés pour cette
prévention sont : le Marchal « le carbofuran », le Pelt 44, le Topsin M ou le
Diméthoate.
� Attaques des chenilles et insectes défoliateurs
Elles proviennent des chenilles d’insectes adultes qui se nourrissent des
organes tendres de la plantule. En cas d’attaque, les dégâts causés évoluent très
rapidement si le contrôle n’est pas assuré par un traitement approprié.
Deux types de solutions sont envisagés pour le contrôle de ces ravageurs :
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Solutions préventives: elles passent par l’entretien rigoureux de la pépinière et
le désherbage des alentours. Le mauvais entretien des pépinières est très
favorable à la prolifération des chenilles.
Solutions chimiques : elles consistent à l’utilisation des produits chimiques à
faible concentration (40 à 50 ml pour 15 litres d’eau). Les produits
recommandés sont le Décis 10cc, le Laser 480 SC « La Spinozine », l’Avant
« Indoxacard », le Sherphos 180 EC, ou le Systoate liquide ou en poudre.
� Attaques des petits mollusques
Provoquées par de petits animaux rampants, notamment les escargots, elles
peuvent être contrôlées de la même manière que les chenilles et insectes
défoliateurs. Ces ravageurs sont à l’origine de l’étêtement des plantules ou de la
mutilation de leurs organes.
� Jaunissement des feuilles d’anacardier
Les effets du jaunissement des feuilles d’anacardier proviennent de la carence
du substrat en éléments nutritifs (substrat pauvre), l’excès d’arrosage, la faible
capacité de drainage du sol de la pépinière, l’ombrage trop dense réduisant la
photosynthèse ou le trop long séjour des plants en pépinière (au delà de 60
jours).
Deux solutions sont envisagées :
Solutions préventives : il faudra s’assurer de la bonne qualité du substrat en
réalisant le mélange approprié recommandé (Terre + terreau); bien
positionner la pépinière sur un site bien drainé; bien doser l’arrosage et la
lumière au profit des plants; fumer au besoin le substrat avec de la fumure
minérale comme l’engrais coton par exemple à raison de 5 grammes par
pot (une capsule de bière par pot).
Solutions curatives : Elles passent par la détermination et l’élimination des
facteurs provoquant le jaunissement.
� Brûlure des feuilles d’anacardier
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Elle est due aux expositions brutales des plants aux rayonnements solaires, au
surdosage des produits chimiques de traitements phytosanitaires, aux virus ou
aux bactéries.
Les traitements à faire sont fonction des causes de la brûlure. Il faut un bon contrôle de l’exposition des plants aux rayonnements solaires, un arrosage ponctuel abondant des plants en cas de surdosage des produits phytosanitaires….
3.11. Mise en condition avant plantation
Quatre semaines avant la plantation, il faudra procéder:
� Au retrait progressif des ombrières pour favoriser le contact solaire et
préparer le plant à la vie en plantation.
� A la réduction progressive de la quantité d’eau par arrosage : un arrosage
par jour ou tous les deux jours suffirait.
Figure 24: Opération technique de traitement phytosanitaire des plants par pulvérisation de produits chimiques dilués.
Quelques heures avant la
plantation (la veille ou le jour de la
plantation), il faut :
- Arroser copieusement les
plants à transporter
comme l’indique la figure 25
� Assurer le transport des plants avec des caissettes en bois ou des bassines
ou paniers.
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