1.radiologie interventionnelle et anesthésie...• ct thorax 6 msv • rx abdomen 0.80 msv • rx...

Post on 26-Mar-2021

4 Views

Category:

Documents

0 Downloads

Preview:

Click to see full reader

TRANSCRIPT

Radiologie interventionnelle et anesthésie :rendre visible la collaboration

Mr. Valentin RoessliMr. Jean-Paul CarruzzoTechnicien en Radiologie Médicale Praticien-Formateur

Sion, le 27.09.2014

27 septembre 2014

|

Contraintes: Point du vue du TRM Contraintes spatiales Contraintes physiques Contraintes temporelles Contraintes techniques Contraintes en radioprotection

Origines des Rayons XBases de la radioprotection Optimisation Radioprotection opérationnelle Effets des radiations

227 septembre 2014

Table des matières

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

|

Bonnes pratiques Position du personnel en salle

Port du dosimètreCatalogue des procédures courantes en radiologie

avec anesthésie Vertébroplastie Angiographie cérébrale Cholangiographie percutanée Radiofréquence hépatique Embolisation hépatique

Conclusion

327 septembre 2014

Table des matières

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 4

Contraintes Point du vue du TRM

27 septembre 2014Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 5Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Fiches des rôles et contraintes

Au sens premier : une contrainte est une règleobligatoire qui réduit la liberté d'action.

Dans notre pratique, les contraintes ne doivent sedresser ni en obstacles ni en barrières ouentraves.

Elles doivent devenir des principes de créativité,des règles dont l’application rendent possibles lacomplexité de l’organisation, donc lacollaboration.

| 6Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Fiches des rôles et contraintes

Quels types de contrainte devons nous gérer dansl’organisation d’un examen radiologique sous AG,hors du bloc opératoire ?

Le point de vue du technicien en radiologiemédicale.

| 7Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Fiches des rôles et contraintes

CONTRAINTES SPATIALES

Gestion de l’espace

Installation des appareils " mobiles" => AG

Place attribuée à chaque intervenant

| 8Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Fiches des rôles et contraintes CONTRAINTES PHYSIQUES

Installation du patient

Respect des principes d’ergonomie de travail dupersonnel médical et technique

Collaboration en fonction des besoins de chacun(Déc. dorsal , ventral,…)

Abord du point de ponction

…..

| 9Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Fiches des rôles et contraintes CONTRAINTES TEMPORELLES

Durée de l’examen

Gestion du planning

Gestion de l’urgence

Respect de l’agenda interdisciplinaire (phoenix vsRadOffice)

Maintien du niveau de concentration sur lalongueur

| 10Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Fiches des rôles et contraintes

CONTRAINTES TECHNIQUES

Mouvements des appareils « fixes » de radiologie(rotation 3D,…)

Mouvements du plateau

Positionnements des perfusions

Positionnement du personnel dans la salle

| 11Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Fiches des rôles et contraintes

CONTRAINTES EN TERME DE RADIOPROTECTION

Le TRM comme un expert en charge de contrôler lerespect des règles de radioprotection selon leprincipe ALARA

As Low As Reasonnably Acheavable

Et ce :

Pour le médecin radiologue pour le personnel en salle pour le PATIENT

| 12

Origines des Rayons X

27 septembre 2014Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

|

22/11/1895

13Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

|

par

Wilhelm ConradRöntgen

(le 08/11/1895)

1er Prix Nobelde physique le

10/12/1901à Stockholm

Découverte des rayons X

27 septembre 2014 14Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

|

Nature et production des rayons X

Les rayons X sont des ondes électromagnétiques.Une forme de rayonnement sans masse ni chargeélectrique. Ils ont la particularité d’êtreinvisible-indolore-inodore, ce qui ne les rendsd’autant plus dangereux.

Ils sont produits par bombardement d’une cibleavec des électrons accélérés (tube RX)

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014 15

|Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

Emission RX

27 septembre 2014 16

|

Tube à rayons X

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 1727 septembre 2014

|

Propriétés des rayons X

Les Rx traversent la matière, donc le corpshumain

Le faisceau de Rx qui traverse la matière estpartiellement absorbé

Cette absorption est d’autant plus importantequand la densité du tissu traversé est élevée…

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014 18

|

Propagation des rayons X

Ils se propagent en ligne droite. (légère divergence)

Ils sont freinés par la matière, en fonction deson numéro atomique.

Les RX émis par le tube sont focalisés enfaisceau (gaine plombée autour du tube, fenêtrede collimation ,diaphragme)

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 1927 septembre 2014

|

Diffusion des RX

Les RX sont freinéspar la matière

Une partie estabsorbée

Une partie changede direction avecune énergieaffaiblie ousimplement déviée,c’est lerayonnementdiffusé

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014 20

| 21

Bases de la radioprotection

27 septembre 2014Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 22

Principes de radioprotection: Optimisation

27 septembre 2014

Ne pas confondre

Le rayonnement primaire qui estde loin le plus intense.

Le rayonnement de fuite quiprovient du tube radiogène. Il esten très grande partie absorbé parla gaine du tube. (mineur)

Le rayonnement diffusé quiprovient des objets irradiés par lefaisceau primaire, c'est à direprincipalement du patient. C’estlui qui contribue à l’irradiation dupersonnel !

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 23

Principes de la radioprotection: Optimisation

Patient

Tube de rayons X

27 septembre 2014Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

|

La dose en radiologie représente unequantité d'énergie déposée par unité demasse (Joule/Kg).

La limite de dose pour les professionnelsest de 20mSv/an.

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014 24

Principes de la radioprotection: Optimisation

| 25

Principes de radioprotection: Optimisation

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

| 26

Radiologieinterventionnelle

CT

Radiographie

• Drainage biliaire 17 mSv• Angiographie cérébrale 5 mSv

• CT Abdomen 10 mSv• CT Thorax 6 mSv

• Rx Abdomen 0.80 mSv• Rx Thorax 0.05 mSv

Effets des radiations: risque – dose

Radiation naturelle ~ 2.7 mSv/année

27 septembre 2014Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 27

Quelles similitudes ?

• Chirurgie vasculaire• Chirurgie orthopédique• Radiologie interventionnelle• Cardiologie interventionnelle

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

En terme de radioprotection ?• Procédures longues et compliquées• Personnel proche du patient• Temps de radioscopie prolongé• Radioprotection limitée

|

Radioprotection opérationnelle

Méthodes de radioprotection applicables en médecine

- Formation du personnelChirurgien, aide de salle, instrumentiste, anesthésiste…

- Optimisation des doses sur les équipements

- Moyens de radioprotection opérationnels (tablier-prot. thyroïde-lunettes)Atténuation proportionnelle à l’épaisseur et à la couverture

- Débit diminue avec le carré de la distanceDistance doublée dose : 4 / distance triplée dose : 9

- Méthodes de travailDiminution du temps d’exposition => diminution de la dose

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014 28

| 29

Effets des radiations: déterministes

27 septembre 2014

Quels risques pour le patient ?

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 30

Effets des radiations: déterministes

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

| 31

Bonnes pratiques

27 septembre 2014Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 32

Placez-vouscorrectement en salle

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Bonnes pratiques

| 33

Distance

1

1/4 1/4

1/4 1/4

• Personnel

• ET patient

L‘exposition diminue avecl'inverse du carré de la distance àla source de radiation.

27 septembre 2014

Position du personnel en salle

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 34

Répartition de la dose dans l’espace

*Schueler BA, Techniques in Vascular and Interventional Radiology 2010, 13 (1)

Médecin côté du tubeTube sous la table Le tube reste toujours en face de nous dans la

mesure du possible !

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Position du personnel en salle

| 35

Influence du poids du patient sur le diffusé

Radiation diffusée – Patient obèse

Effect of increasing patient abdomen thickness onoperator exposure (abdomen thicknesses of 24 cm(a), and 34 cm (b).

A B

Schueler BA, Radiographics 2006, 26

27 septembre 2014

Soyez plus attentif avec les patients obèses ! Lediffusé est bien plus important !

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 36

Sans protectionthyroïde

Avec protectionthyroïde

Sans tablier 100% -

Tablier 0.35 mm Pb 12% 6.6%

Tablier 0.50 mm Pb 9.9% 4.4%

Dose efficace relative

• Tabliers plombés : 0.25, 0.35, 0.50 mm équivalent Pb• Protection thyroïde : 0.50 mm Pb• Lunettes: 0.75 mm et 0.50 mm (latéral) Pb

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Bonnes pratiques

| 37

Port du dosimètre

27 septembre 2014Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 38

Port du dosimètre

Port du dosimètre

Valentin Roessli 27 septembre 2014

| 3927 septembre 2014

Port du dosimètre

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 40

Travailleuse enceinte

Dosimètre au niveaude l’abdomen

27 septembre 2014

Port du dosimètre

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo

| 41

Catalogue desprocédures courantes en

radiologie avecanesthésie

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

| 42Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

• Indications médicales :Fractures ostéopéniquesFractures pathologiques (métastases-lymphome-myélome-hémangiome agressif)

TTT à visée antitumorale pour métastase vertébrale (exothermie)

• Type d’anesthésieAnesthésie locale et sédation (si < 3 niveaux ou contre-indication à un AG)AG (3 niveaux ou plus) -> procédure trop longue pour le patient réveillé

• Position du patient et point de ponctionDécubitus ventralAbord percutané "transpédiculaire" des corps vertébrauxAntibiothérapie prophylactique (Zinacef ® 1.5G)

| 43Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

| 44Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

| 45Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

Femme78 ansFractures sur tassement de D12 et L2d'origine soit tumorale soitostéoporotique dans un contexted'ancien carcinome du sein et demyélome

| 46Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

| 47Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

| 48Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

| 49Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Vertébroplastie

| 50Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Angiographie cérébrale

• Indications médicales :Bilan ou recherche de pathologies vasculaires cérébrales:Anevrisme (TTT endovasculaire vs chirurgical)Shunt artérioveineux (MAV - fistule artério-veineuse)Vasculopathie athéromateuse ou inflammatoire (vasculite)Thrombose veineuse intracrânienne

• Type d’anesthésieStand-by ou discrète sédation (le patient doit rester collaborant!)HypnoseAG si patient non-collaborant

•Position du patient et point de ponctionDécubitus dorsalArtères fémorales (Drte-Gche)

| 51Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Angiographie cérébrale

| 52Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Angiographie cérébrale

Homme40 ansVolumineuse malformation artério-veineuse profonde de l'hémisphèrecérébral gauche. Évaluationangiographique.

| 53Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Angiographie cérébrale

| 54Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Angiographie cérébrale

| 55Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Cholangiographie percutanée

• Indications médicales :Calculs biliaireSténoses tumorales du cholédoque avec dilatation des voies hépatique

• Type d’anesthésieAG

• Position du patient et point de ponctionDécubitus dorsalDécubitus latéral gaucheEchoguidagePonction percutanée des voies biliairesAntibiothérapie prophylactique (Ceftriaxone® 2G.)

| 56Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Cholangiographie percutanée

Homme59 ansExtraction de calcul biliaire

| 57Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Cholangiographie percutanée

| 58Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Cholangiographie percutanée

| 59Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Radiofréquence hépatique

• Indications médicales :CHCMétastases hépatiques de tumeur colorectale

• Type d’anesthésieAG

• Position du patient et point de ponctionDécubitus dorsalDécubitus latéral gaucheEchoguidage ou guidage CTPonction percutanée du foie

| 60Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Radiofréquence hépatique

| 61Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Radiofréquence hépatique

| 62Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Radiofréquence hépatique

RF d’une tumeur pulmonaire sous guidage CT

| 63Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Radiofréquence hépatique

RF d’une tumeur primaire du rein

Nodule du rein D RF sous CT Contrôle CT post-RF (7 mois)

| 64Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Chimio-embolisation hépatique

• Indications médicales :CHC multifocal (dès 3 lésions) ou/et (>5cm)

• Type d’anesthésieStand-by (le patient doit rester collaborant!)Sédation (au moment de l’injection des billes chargées)Hypnose

• Position du patient et point de ponctionDécubitus dorsalArtères fémorales (Drte-Gche)

| 65Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Chimio-embolisation hépatiqueHomme58 ansChimio-embolisation d’une lésion deCHC

| 66Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Chimio-embolisation hépatique

| 67Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Chimio-embolisation hépatique

| 68Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Chimio-embolisation hépatique

| 69

Conclusion

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

| 70Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Conclusion

Attention à éviter le conflit de compétences

Toujours rechercher la collaboration

Le TRM, par sa position a souvent une vision globale

Il est tour à tour :

• TSO• Instrumentiste• Expert en radioprotection• Gestionnaire de stock• Archiviste• Spécialiste en imagerie•….mais jamais anesthésiste... !!!

| 71Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Conclusion

| 72Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Conclusion

|

Merci pour votre attention !

73

Fin!

Valentin Roessli et Jean-Paul Carruzzo 27 septembre 2014

Place à vos questions ?

top related