103e année. - le patrimoine numérisé de la...
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1 0 3 e A n n é e . — N° 1 0 ILE mjMEKO Visa* CKNTi «ESS i D im a n c h e 6 M a rs 1 0 3 2
LE COURRIER DE L’OISEJOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS
P a r a i s s a n t le D i m a n c h e
On * a .. .Six mois
* “»« Büroeux P* Po*i« « «■ I
On --’aiiünne aux Bureaux du Jou rnal e( dans toux les bureaux de poste. — L’abonnem ent est paxabi* d avance et continue de p lein d ro it Jusau à ïé^eplio» d a v is contraire .
B U R E A U X , RÉI>a« ^ > & A D M IN IS T R A T IO Ns& ie iM T u IS 41=
U ibo. m em enta p a r te n t du 1- de chaque m ots
* CS23—
La Campagne du Silence
Erti ce qui concerne les élec- lions, dont on com m ence à se préoccuper à droite et à gau-
tf che, à gauche su rtou t, on ne peu t encore d ire q u ’une chose, c’est q u ’elles au ro n t lieu cette année, — vraisem blablem ent. A Pâques ou à la T rin ité . Pâques, c’est u n peu tôt, e t pu is on em poisonnerait les ch a rm an tes petites vacances qui ont lieu à cette date... La T rin ité , 22 m ai, c’est u n peu tard ... E n tre les deux, il y a la P en tecôte qu i est le 15 m ai, m ais c’est encore une fête avec congé... Il y a bien le l"r m ai qui est u n dim anche, m ais qu i est aussi la « Fête du T ravail », on fe ra it m ieux de s’absten ir... Le 8 m ai, c’est la fête de Jean n e d ’Arc et donc fête nationale : les élections, ce jo u r-là p ren d ra ien t une signification n e ttem en t « nationaliste »,... ce qui p o u rra it causer bien des désordres et p u is il n ’y au ra it pas de place pour le scru tin de ballo ttage qui tom berait le jo u r de la Pentecôte. A lors 17 et 24 avril ? Mais le budget sera-t-il voté à cette date ?
Vous voyez bien que c’est très difficile. Il a u ra it fallu , au m oins cette an née, supprim er le deuxièm e tour. Mais M. Chéron n ’a pas voulu...
On p rê te à M. M andel l ’in ten tion de « rem ettre cela », est-il v ra i ? Nous ne saurions dire.
Cette année les E lections p araissen t trè s difficultueuses. On ne parv ien t pas à les « p rép are r »... ou plu tô t, ju s q u ’à p résen t du m oins, on les prépare sans b ru it. C’est sans doute l ’effet de cette cam pagne que l ’on fa it depuis quelques m ois contre le b ru it. Nous allons peut-être assister à une cam pagne électorale silencieuse ?...
Ce sera it une belle innovation et une rude économie. Les choses p o u rra ien t se passer de la m anière su ivante.
Chaque cand ida t fe ra it ten ir aux électeurs un léger fascicule contenant avec sa photographie de face, de p ro fil e t de dos, ses nom s, prénom s et qualités, son é ta t civil, ses titre s u n iversita ires, ses charges de fam ille, sa fiche m édicale et sa fiche an th ropom étrique avec em preintes digitales à to u tes fins utiles, u n ex tra it de son casier jud iciaire , l ’ind ication précise des services ren d u s à la chose publique, la ou les professions sim ultaném ent ou successivem ent exercées, le chiffre des revenus q u ’il encaisse et des im pôts q u ’il paye. Il va sans d ire q ü ’un tel liv ret com porterait au ssi l’indication précise de la nuance politique du
candidat. Il se déclarerait p a r exem ple S. r . I. O. ou radical valoisien à cent p o u r cent, ou seulem ent à [quatre- vingts p o u r cent, à c inquan te pour cent, etc., etc... Gela le d ispensera it de fo rm uler un program m e p e rsonnel. Le to u t devrait s’accom pagner na tu re llem ent de références : voir M. X. ou M. Y. Après quoi il ne re s te ra it p lu s q u ’à jo in d re une petite fiche su r le potentiel d ’influence personnelle du cand ida t com portan t l’indication p récise et circonstanciée des services q u ’il p eu t rendre. On y lira it ceci p a r exem ple : Dispose de 5 croix d ’officier et 17, croix de chevalier de la Légion d ’H onneur... ; peu t fa ire , obtgnir 31 m édailles m ilitaires, 27, rose ttes d ’officier de l ’In struc tion Publique, 51 palm es académ iques, etc... ; peu t p ro curer, m étropole ou colonies, avancem ent rap ide dans telle ou telle adm in istration ... ; peu t fac iliter vos dro its à telle ou telle pension ; — peu t caser de 257 à 329 chôm eurs..., etc... P rière de se faire inscrire au p lus tôt. P erm anence à..., tous les jours, de telle heure à telle heure. Satisfaction certaine m oyennant réciprocité. D iscrétion absolue.
AE videm m ent ceci n ’est q u ’un sché
m a susceptible de perfectionnem ent. Mais l ’idée, nous sem ble-t-il, m érite ra it d ’être lancée. E lle suppose bien en tendu, que tous les électeurs savent lire. Mais cela peu t être présum é après cinquante an s d ’école g ra tu ite , obligatoire et laïque. Qui ne voit que l ’on gagnerait ainsi un tem ps précieux et q u ’on év iterait de la sorte bien des in ju res, bien des horions et l’in fernal vacarm e des réunions électorales ? Les choses se fe ra ien t avec discrétion, avec réflexion. P lu s de ces diffam ations, p lus de ces odieux « m ensonges » ni de ces « m édisances illégitim es » qui ne sont bonnes en effet q u ’à a ttiser des haines e t à troub ler les consciences.
La m eilleure cam pagne électorale serait ainsi celle du silence, celle que l ’on p o u rra it passe r au coin du feu, dans le sanctuaire du foyer dom estique. Ce serait assurém ent au ssi la plus respectueuse du d ro it de penser librem ent. L ’expérience v au t d ’être tentée avant que le procédé lui-m êm e ne soit rendu obligatoire p a r une loi — avec l’approbation du Sénat, naturellem ent. Au fait, c’est peut-être cette expérience que l ’on va tenter- dans no tre c irconscription ! Qui oserait dire après cela que l ’Oise n ’est pas un- départe- m ent d ’avant-garde ? >
A. Ghhnet.
Dans le monde agricole
M inistère de rAgricullure Voici la composition du cabinet de
M. le docteur Ghauveau, notre nouveau M inistre de l’A griculture :
Chef de cabinet : M. B rasart ;Chef du secrétariat particu lier : M.
Géry ;Chefs adjoints : MM. A. Bonelli et
G. Dabat.Attachés parlem entaires : MM. Oli
vier et Videt.Attaché : M. P arain .Chargés de m ission : MM. Chaplain
et Gay.A
M. Charles VEZIN, récom'pensé
par l’Académ ie d’Agriculture de France Dans sa séance solennelle du 26 fé
vrier dernier, l’Académ ie d’A griculture de France a décerné un Diplôme de M édaille d’Or à M. Charles Vezin, directeur des Services Agricoles du Nord, pour son ouvrage intitulé : L ’évolution de l’Agriculture de la M anche en un siècle, 1830-1930.
Nous adressons à M. Charles Vezin, qui a laissé un si bon souvenir de son séjour dans l ’Oise comme adjoint à la Direction des Services Agricoles, nos plus vives félicitations.
ABIBLIOGRAPHIE
Deux excellents livres à lirepour m ieu x diriger sa ferm e :
LE S COM PTES A LA FERMEde SlBILLE
PRODUCTION & R E SU L T A T S à la Ferm e de Grignon en 1930
Chaque volume franco : 13 francs. L ibrairie Agricole, 26, rue Jacob, P a
ris, G. G. p., P aris 209.09. —
Union Départementaledes Sapeurs-Pompiers de l’Oise
L’assem blée générale de l’Union aura lieu à Greil, le 3 avril et non le 23 avril, comme il a été indiqué par erreur dans le « Bulletin de TUnion »i
(Supplém ent auxLECTU RES POUR TOUS
de m ars 1932).
IRTIGLES PASSIONNANTSLe num éro de Pâques (prem ier m ars)
des Lectures pour Tous offre des avantages exceptionnels. Toute personne qui s’abonne pour un an (55 francs), à p artir du prem ier avril recevra gratuitem ent ce num éro de Pâques.
Or, ce num éro contient une interview de Son Em inence le C ardinal Verdier et du Père Lhande ; un sensationnel récit historique : Marthe Richard, espionne au service de la France, p a r le com m andant Ladoux, chef des services d’espionnage (1916) ; Le Carnaval d’été, 4 actes, p a r A. et G. Acrem ant, auteurs de Ces Dames aux Chapeaux Verts ; le voyage de T itayna en Chine; un rom an nouveau passionnant : La Guerre des Phoques, et bien d’autres articles du plus grand intérêt. 6673 — « --------------------------
L’État ÉconomeC’est la crise ! Les entreprises p ri
vées dont le chiffre d’affaires et les bénéfices dim inuent sont dans l’obligation de rem ercier une partie de leur personnel et c’est ainsi que p a r toute la F rance des m illiers d ’ouvriers et d’employés, sont réduits au chômage et à la m isère !
L’E tat lui-m êm e vient de constater une rentrée d’im pôts en déficit de 520 m illions su r l’année précédente !
Vous allez peut-être croire que tout comme les entreprises privées, l’Etat va réduire le personnel des Contributions Indirectes ? Grave erreur est la vôtre car voici ce que l’Etat com m erçant a décidé : « Il est rentré 520 m illions de m oins dans m a caisse, eh ! bien, je vais engager 290 em ployés de plus ! »
En effet depuis quelques jours, les g rands quotidiens publient cette an nonce édifiante :
3 9 0 1 R L A . O E Sde com m is des Contributions indirectes (hommes et dames). Concours le 2 ju in 1932. Aucun diplôme exigé T raitem ents : 10.500 à 19.000 francs plus indem nités.
Que les chôm eurs et les contribuables ne disent plus que l ’E tat n ’est pas économe !
P ’IaU e ï ï e n r i - I V ,t é l é p h o n e n° 4•______
Directeur Commercial :
i l S E N L I S
VIGNON
EN VUE DES ÉLECTIONS Un désabusé
Conseiller général de la Seine et conseiller m unicipal de Paris, Ü. Emile Lhenry est m em bre du parti slcialiste S. F. I. 0.
Au cours d’une polémique loiale, M. Lhenry adressa, par m inistère d’huissier, le 14 janv ier dernier, à sth chef, M. Léon Blum, une lettre d’urîton si' vif que le directeur du PopulaXe prit un mois de réflexion avant de h publier.
Nous ne voulons point inte venir dans le colloque, m ais noter s;nple~ m ent une rem arque que fait M. I tenry en quittant ce parti :
« On ne peut, dit-il, devant lesVsso- ciations com m erciales défendre un point de vue favorable aux lois em sauvegardent la propriété du commets ce, et, devant les électeurs désireux do devenir patrons, soutenir un point Ae vue diam étralem ent oppose qui née-' connaît les intérêts de ceux qui ont déjà fourni un long effert. Ce serait une discussion qui, sur le terrain des préjugés tel que le conçoivent l e s socialistes, au rait son intérêt. »
Pauvre M. Lhenry ! il ignore encore les chem ins ténébreux du néo-socialisme, qui ne s ’em barrasse guère de préjugés. Quand l’intérêt électoral est en jeu, il sourit au com m erçant pour capter sa voix, m ais il. le traite de « m ercanti » dans ses sections, aussi bien qu ’il sollicite le banquier et le grand industriel pou r leur publicité payante, sans cesser de les dénoncer, dans les meetings, comme des pilleurs d’épargne ou des exploiteurs capitalistes.
Aux Automobilistes
AUTOMOB ILE- CLUBde ri!e-de-France
LA P IS T E CYCLARLEDE SE N L IS A VERRERIE
L ’ECLAIRAGE DES VEHICULES
Le M inistre de l ’In térieur par une note adressée aux Préfets, vient de rappeler que la question de réclairageé' des automobiles est réglée par le décret du 5 octobre 1929 et l’arrêté m inistériel du 8 octobre 1929 qui sont entrés en vigueur le prem ier avril 1931 pour tous les véhicules de ce genre sans exception ; tous les possesseurs d’automobiles et de motocyclettes auraient donc dû faire adapter à leur véhicule des dispositifs code estampillés.
Or, écrit le M inistre, de m ultiples accidents se produisent encore par suite de l’éblouissem ent provoqué par l’usage de phares aveuglants, faute par de nom breux autom obilistes et motocyclistes de s’être conform és à cette réglementation.
En vue de m ettre un term e à cet état de choses, le M inistre attire l’attention des P réfets su r l’intérêt qui s’attacherait à ce que d’une façon générale, les autorités chargées de la police et de la circulation soient invitées à procéder à des vérifications en s’assuran t si les appareils d’éclairage, ou l ’un d’eux, sont m unis de la plaque de garantie de conform ité exigée p ar l’article 5 du m êm e arrêté.
Sans doute, d’après le cinquièm e alinéa de l’article 24 du Code de la Routir « à l ’in térieur des agglom érations u rbaines, dans les voies pourvues d’un éclairage public, les automobiles peuvent n’avoir que les feux prévus aux deux prem iers alinéas de cet article ». Mais ce texte doit être rapproché des alinéas 3 et 4 qui disposent : « Tout véhicule automobile doit être égalem ent pourvu d’un ou plusieurs dispositifs perm ettant d’éclairer efficacement la route à l’avant sur une distance qui ne doit pas être inférieure à 100 mètres. Les appareils d’éclairage, susceptibles de produire un éblouissement, doivent être établis de m anière à perm ettre la suppression de l’éblouisse- m enl à la rencontre des autres usagers de la route, dans la traversée des agglomérations et dans toute circonstance oit cette supvression est utile. Le dispositif supprim ant l’éblouissem ent doit, toutefois, laisser subsister une puissance lum ineuse suffisante pour éclaire r efficacem ent la chaussée ju squ’à une distance d’au m oins 25 mètres.
Or, tout possesseur de véhicule au tomobile pouvant être appelé à sortir de l’agglom ération proprem ent dite, les seules lanternes à feu blanc constituent un mode d’éclairage insuffisant, et les phares sont un danger pour les usagers de la route. ~
UNION DES MUTILÉS,Réformés e t Anciens Combattants
de l’Oise
« L.4 FLAM M E »
L’Union des Mutilés, Réformés et Anciens Combattants de l ’Oise sera adm ise à l ’honneur de ran im er la F lam me sur la tombe du Soldat Inconnu le m ardi 15 m ars, à 18 heures 30.
Les cam arades désirant prendre part à cette cérém onie sont priés de se trqp- ver, ce jour-là à 18 heures, au métro Georges V où se form era le cortèget
, Après deux années d’efforts et de dém arches, nous sommes parvenu à réunir les fonds nécessaires à l’établissem ent d’une piste cyclable en bordure de l’Avenue du M aréchal Foch, à Sen- lis, et de la route nationale n° 32 du •Poteau (sortie nord de Senlis) à la côte de Verberie.
Gete piste — dont la construction s’im posait d ’une façon urgente en ra ison de la circulation de plus en plus intense sur la nationale 32 — commencée il y a plus d’un mois, sera bientôt com plètem ent term inée, grâce à l’activité déployée p a r l’Adm inistra-j-CAh tou jours favoriser notre projet çt en hâter la réalisation, f C’est pour nous un très agréable devoir de redire notre profonde reconnaissance à tous ceux qui nous ont permis, par leur généreux concours, de mener à bien cette coûteuse entreprise et de rappeler ici le m ontant de leurs souscriptions et subventions :
Etat : 63.000 francs.Conseil Général de l’Oise : 18.900.Ville de Senlis : 8.700.Ville de V erberie : 2.600.Villeneuve-sur-Verberie : 800.Ch am ant : 700.V illers-Saint-Fram bourg : 600.Ognon : 400.Brasseuse : 300.Automobile-Club de l’Ile-de-France :
10.000.Comité de l’arrondissem ent de Sen
lis de l’A. G. I. F. : 2.500.Automobile-Club de France : 10.000.Syndicat d’initiative de Senlis : 2.500Les Amis de Gompiègne : 1.000.Vente d’insignes du 14 ju ille t 1930 :
2.392 fr. 30.Souscription publique (total des 4
listes) : 4.057 fr. 55.Le total de ces dons e t subventions
a t te in t ainsi l a som m e de 130 .449 fr. 85 . L’effort fourni par tous' ceux auxquels nous avons fa it appel est si considérable qu’il m éritait bien d’être publié.
Encore une fois et de tout cœur : Merci.
Comte A rnauld Doria, Président du Comité de l’A r
rondissem ent de Senlis de TA. C. I. F.
SOUSCRIPTIONpoor la création de la p iste cyclable
Quatrième et dernière ListeSouscriptions recueillies, le Jo ■
12 ju ille t 1931, à Senlis, ro*.par Mlles Isabelle Duques- ;< ■ne, Hélène Hazard, Andrée ohmHubert, M arguerite Lebonet Germ aine N o é . 362 55
Comte Guillaum e de Balin-court, à C ham ant 200 » »
M. W ondrak, D irecteur de l’Hôtel du Grand-Cerf, à Senlis ..................................... 1 0 0 »»
M. W arusfel, Conseiller Général de l’Oise, à S en lis .. 100»»
Docteur Audy, C hirurgien-dentiste, à Senlis 50 » »
Baron A lfred de Pontalba,Maire de M ontlévêque n .. . 30 »»
MM. Perséguers frères, Location d’automobiles, à Senlis ..................................... 25 » »
M. Audy, V ice-Président du Comité de l’A. G. I. F., àSenlis .............................................. 20»»
M. Boilet, Notaire, M embre du Comité de l ’A. C. I. F.,à Pont ...................... ........... 20 » »
M. Chastaing, Avoué, Conseiller M unicipal, à S e n l is 20 » »
M. Cigogne, Horloger, à Senlis ............................................ 20 » »
Docteur Corpechot, à Senlis. 20»»M. Ferry, Notaire honoraire,
à Senlis ................ 20»»M. Gazeau, Notaire, ancien
Adjoint èt Conseiller M unicipal, à Senlis ............. 20»»
M. Lefèvre, à S e n l i s .............. 20 »»M. Pierrard, Conseiller M uni
cipal et Membre du Comité de l’A. G. I. F % à Senlis . . 20 »»
M. Chevaux, Cycles, à Senlis 15»»M. Cardon, Serrurier, à Sen
lis ............................................ 10 » »M. Lamiche, Quincaillier, à
Senlis ..................................... 10 » »M. Pillot, Quincaillier à Sen
lis .......................................... . 10 »»M. X..., à S e n l i s ....................... 10 »»M. Guinot fils, garagiste, à
Senlis ....... ............. ................ 5»»M. N iarquin, Garagiste, à
Senlis ..................................... 5 » »
1.112 55Total des 3 listes précédentes 2.945 »»
4.057 55
— ---Joindre à toute demande de |
changement d’adresse la dernière I
I bande du journal et I franc pour j frais de nouvelles bandes.
F i R i i x : i d e s i i T S E i e T i o i s r sA nnonces légales y . . . ................................. | fr . 5 0 la ]igne
Ventes volontaires. — P ublicités com m erciales. — Dem andes et offres d ’em plois (P o u r tous renseignem ents écrire au jo u rn a l)
l e s manusci'its, insérés ou non, ne sont pas rendus.
Le procès de Lübeck et le B. C. G.
Note de l’Institu t Pasteur_ Les débats du procès de Lübeck qui
vient enfin de s’achever le 6 février, après 76 séances, ont définitivement établi que. le vaccin B. C. G. ne peut, en aucune m anière, être rendu responsable des nom breux décès d’enfants qui se sont produits dans cette ville pendant les prem iers mois de 1930.
Le Jugem ent du Tribunal, dont le texte transm is par l ’Agence Havas est reproduit ci-après, et les rapports des experts du Gouvernem ent allem and ont dém ontré que ces décès sont dûs à ce que le laboratoire de l’hôpital de Lübeck a distribué aux m édecins et aux sages-fem m es, au lieu du vaccin B. C. G., une ém ulsion contenant des bacilles ciiTtiirës'ètàâmht nfiliséès pour d’aûtfës usages dans le m êm e laboratoire et par le m êm e personnel.
En conséquence, il im porte que, dans tous les pays où la vaccination G. G. G. a été mise en pratique, soit à titre d’expérience, soit comme m esure générale de prophylaxie antituberculeuse, le public m édical et les fam illes soient inform és et rassurés.
Le B. G. G. préparé conform ém ent aux prescriptions des auteurs de la m éthode est parfaitem ent inoffensif.
•**
Lübeck, 6 février (Havas.)Dans ses attendus, le T ribunal de
Lübeck qui a condam né le P rofesseur Deycke, Chef du Laboratoire M unicipal de Lübeck, accusé principal, à deux ans de prison, et le Docteur Altstaedt, Chef du Service d’Hygiène à, un an et trois mois de la m êm e peine, déclare que la tragédie de Lübeck n ’a pas été provoquée par un retour à la virulence du B. C. G.
Le T ribunal estim e que la souche deB. G. G. qui provenait de l ’Institu t P as- teu r a été souillée au Laboratoire de Lübeck, ou bien qu’il y a eu confusion avec une souche de bacilles htiTriains[souche Kiel) cultivés aussi dans le laboratoire du P rofesseur Deycke.
Il s’agit, déclare le Tribunal, d’une m éprise reconnue. H faut reprocher au P rofesseur Deycke et au Docteur Altstaedt, d ’avoir fa it utiliser pour des êtres hum ains un vaccin qui avait été p réparé dans un laboratoire nullem ent approprié dans ce but.
Le P rofesseur Deycke au rait dû com pter avec la possibilité d’une souillure des cultures et il n ’au rait pas dû délivrer ce vaccin.
Le Chef du Laboratoire s’est rendu coupable d’homicide par im prudence dans 68 cas et de blessures p a r im pru dence dans 431 cas;
Le Docteur A ltstaedt est rendu responsable d’avoir omis de faire vérifier sur des an im aux l’innocuité d’un vaccin dont il devait être fa it usage sur des enfants. « --
Société des A griculteurs de l’OiseUNE CONFERENCE
sera fa ite par M. Pierre Hallé,à son Assem blée générale.
L’assem blée générale de la Société des A griculteurs de l ’Oise se tiendra sam edi prochain 12 courant, à 14 heures 30, au théâtre m unicipal de Beau- vais, et à cette occasion M. P ierre Hallé, secrétaire général de l’Association Générale des Producteurs de blé, viendra en tre ten ir les m em bres de cette Société de la
Question du Blé
La personnalité de M. P ierre Hallé et les grands services qu’il a rendus aux producteurs de Blé font que les cultivateurs ont le devoir de lu i tém oigner leur reconnaissance p ar leur présence à cette réunion. Ils ne le regretteront d’ailleurs pas, car M. P ierre Hallé est un rem arquable conférencier et ses causeries sont toujours très instructives et très agréables à entendre.
La Société des A griculteurs de l’Oise compte absolum ent sur une très nom breuse assistance.
La « motorisation » dans la gendarmerie
On connaît les difficultés éprouvées fréquem m ent p a r les gendarm es pour se rendre en des points parfois éloignés du siège de la brigade pour effectuer recherches ou enquêtes.
Nous apprenons que 429 motocyclettes bi-places vont être incessam m ent m ises à la disposition des légions p a r les services de l’artillerie.
Voici, en ce qui concerne l’Oise, quelles seront les brigades qui bénéficieront de l’envoi de l’une de ces m achines :
Attichy. Chantilly, Estrées-Saint-De- nis, La Groix-Saint-Ouén, P ont-Sainte- M axence, Froissy, Grandvilliers.
Souhaitons de voir cette heureuse ] m esure prochainem ent étendue à tou- j tes les brigades à qui ces motocyclet- i tes rendront les plus grands services*
L’Etat fraudeur se poursuivra-Ml lul-même ?
M. M aurice Prax, dans le Petit Parisien, ne trouve pas m auvais que l’Etat réprim e la fraude qui se commet p ar l’usage des briquets non estam pillés :
« M ais si l’E tat fraude lui-m êm e, les policiers et les gendarm es interviennent-ils ?, Peuvent-ils in tervenir ? L ’Etat ne vend, certes, pas de briquets sans estam pilles, m ais il vend des allumettes et il arrive qu ’il vende très souvent des allum ettes qui se re fusen t systém atiquem ent à s ’enflammer. N ’y a-t-il pas là un délit de trom perie sur la qualité de la m archandise ? N’y a-t- il pas là une fraude déterm inée ?
« L’Etat vend des boîtes de cinquante, de cent allum ettes. Des contribua- bl^s patients et m éfiants se sont ner- âvaient bien leur compte quand ils achetaient cinquante, cent allumettes, et ils ont pu constater cinq fois su r dix qu ’il leur m anquait deux, trois, quatre allum ettes. Ils n ’ont jam ais trouvé cinquante et une allum ettes dans une boîte de cinquante, m ais ils en ont trouvé quarante-neuf, quarante-huit, quarante-cinq. La fraude est, là encore, indéniable, et elle est grave puisqu’elle est sym ptom atique.
« L’Etat se révèle m auvais m archand. L’Etat, en outre, m ontre le peu d’égards qu’il a envers sa clientèle, hélas ! obligée.
« L’Etat fraude, par négligence peut- être, m ais il fraude, et il n ’a pas le droit d’être négligent.
«. L’Etat, en bonne justice, devrait se poursuivre lui-m êm e, devrait lu i-m êm e se condam ner et sévèrem ent ».
Ghentins de fe r d’Alsace & de Len aine E st, E ta t, Midi M , P. 0 , P. L M
T R A N SP O R T A P R IX RED U IT DES AUTO M O BILES
D E S V O Y A G E U R SL ’attention du public est appelée sur
les tarifs, grâce auxquels les propriétaires de voitures autom obiles peu
vent, pour un grand nom bre de relations, se faire suivre en chem in de fer de leur voiture à des conditions extrêm em ent avantageuses.
Un propriétaire d’automobile peut se m u n ir d’un billet aller et re tour « de voyage avec automobile » valable 90 jou rs (et m êm e plus longtem ps si ce billet est délivré entre le 15 ju in et 17 août), ce qui lui perm et de faire tran sporter p ar train express sa voiture à prix très réduit : pour une voiture de 10 CV et un parcours aller et retour total de 1.000 kilomètres, le p rix de transport sera de 506 francs au lieu de 1.173 francs. Ces billets spéciaux peuvent concerner deux personnes de la môme fam ille, un domestique et un chauffeur ; le p rix de transport de la voiture est alors plus réduit (dans l’exemple ci-dessus 320 francs pour 2 personnes, 303 francs 45 pour trois ou plus).
Les m êm es facilités sont accordées aux titu laires des « billets dits de fam ille » : dans ce cas c’est toujours le prix le plus réduit qui est appliqué 303 francs 45 dans l’exemple ci-dessus). Lorsque le billet com prend plus de 6 personnes, ces facilités sont accordées pour deux voitures apparten an t aux m em bres de la famille.
Les voitures sont chargées avec leurs réservoirs d’essence non vidés. Elles peuvent être retirées et réexpédiées aux différents points d’arrêt fixés au départ p a r le voyageur, et cela m êm e les dim anches et jou rs fériés.
ACHEMIN DE FER DU NORD
COURSES DE COMPIEGNEÀ l’occasion des Courses qui auront
lieu à Gompiègne le m ardi 8 m ars 1932, il sera délivré des billets spéciaux (aller et retour) à p rix réduits au départ des gares de Paris, C h an -, tilly. Creil.
P rix des billets spéciaux d’aller et retour :
Billets p ris au plus tard la veille du départ avant 18 heures : réduction de 50 %.
Billets p ris le jo u r du départ ou la veille après 18 heures : réduction de 45 %.
(Surtaxes locales et tim bre quittance com pris).
Ces billets seront valables un seul jou r et seulem ent dans les tra in s désignés par les affiches spéciales.
A v i s de C o n c o u r s
Concours d’adm ission à l’Ecole Polytechnique en 1932L’Instruction du 21 septem bre 1931,
relative au concours d’adm ission à l ’Ecole Polytechnique, en 1932. est déposée à la P réfecture (B ureau’M ilitaire) et dans les Sous-Préfectures, où les intéressés peuvent en p rendre con-t naissance.
Les candidats devront se faire inscrire pour le prem ier avril, au plus tard, à la P réfecture du départem ent où ils étudient. Nulle inscription ne sera adm ise après cette date,
L E C O U R R IE R D E L 'O IS E
A travers SentisPharfnsele ouverte !
Dimanche 6 M ax. — M. Mdrcrette, place de la ITalle.
i m . k m i B HH1S 1932 ;Stade Municipal du C. S. S.
à i) h. ]o \ Kacing Club de France ( l re j.) !
c o n tr e[ Institution 8t-V incent (1)■ à h e u re s ■
iC H R L L E K G E D E G O U R T R M jA. S. Creil-Rogent (2)
î c o n tr e ;
: Club Sportif Senlisien (2)
Officiers de reserveLa proclialiie séanftf- d’instnieliori
des ol'liciers de réserve, au ra lieu le 8 courant, h 20 heures 30.
In fan terie : Cours par M. le Chef d’escadron Roman.
A rtillerie : Cours p a r M. le Capitaine Lam er, de la jré'sèifve.,
Socirté des J irdins ouv. i rsdes régions du Nord
Section ' de SentisLe délégué inform e les adhérents
acheteurs-de graines com plém entaires, que les prem ières et deuxièm es com m andes sont, arrivées et les p rien t de les re tire r chez le Délégué, 6 , rue St- Franïhourg.
Le Délégué-Trésorier, Jennbquin.
Lettre adressée par M. le Maire de Senlis à M. le Président du du Conseil Municipal de Paris
« M onsieur le P résident,« J ’apprends par des jou rnaux de
;« l’Oise que le Conseil M unicipal de « P aris vient dé donner à une voie « nouvellem ent ouverte dans le xviL « arrondissem ent, près le Boulevard « Berthier, le nom de la Ville de Sen-«■ lis. ‘ ,
« Je suis particulièrem ent heureux « dé rhon.nCur que les représentants « de la capitale font à notre petite cité;« ils ont bien voulu prendre en consi- « dération la requête qui vous avait été « présentée au nom d’une des plus « vieilles Villes de France.
« Si elle êst petite, son histoire est 8 iprygûfmet dans cette Ile-de-F tyncè « cœuf’dit Pays ; près du grand et glo- « rieux Péris, elle a joué un rôle im «■ portan t au éours dés siècles, prihei « paiem ent sous les rois des deux pre « m ièrès races. Tout récem m ent, elle « s ’est vue décerner dans une citation « (laiteuse, le titre dont elle est fière dé « Sentinelle avancée de P aris ».
« Ce sont ces souvenirs qui se trou- « veront m atérialisés sur les plaques « bleues de la nouvelle voie e t 'q u e lé : v passan t pourra évoquer.. « Perm ettez-m oi, M onsieur le P ré-
« sident, de voffs adresser et dtadres- « ser aux élus Parisiens, en mohynonf, * au nom de m on Conseil M unicipal « et de toute ïna population, de vifs et « sincères rem erciem ents éi de vôuâ « prier d’agréer, l’expression de mes « sentim ents distingués et dévoués. »
Lé Maire,F. Louât.
***
REPO N SEConseil M unicipal
de Paris. Paris, le 29-2-1932
« M onsieur le Maire,.'« Je viens de prendre connaissance
>' de la lettre profondém ent émouvante « que vous m ’avez adressée dans la- « quelle vous exprim ez vos rem ercie- « m enfs à la Ville de P aris qui à ré- « com m ent attribué à une dé ses voies « le nom de Senlis.
« Nous avons tenu, m es collègues et « moi, par ce gèste, à honorer la cité « m artyre qui, au cours de l’Histoire « et lors de la 'g ran d e guerre, s’est ac- « quis des titres im périsèables à la re- « connaissance de la F rance et de sa « capitale.
« Je ne m anquerai pas de donner lec- « tu ré de votre lettre au Conseil Mu- « nicipal à l’ouverture de notre pro- « chaîne session.
« Veuillez agréer, M onsieur le Maire, « l’assurance de m a considération dis- « tinguée ».
François L a to u r.
Arrêté portant interdiction de (a divagation des chiens et au tresanimaux én temps d’epizoctieNous, M aire de Senlis.Vu, la loi du 5 avril 1884, article 97,Vu la loi du 21 ju ille t 1881,Vu la loi du 21 ju in 1898 su r le code
rural,Considérant que des cas de fièvre
aphteuse ont été constatés p a r les services de surveillance vétérinaire ;
Considérant qu’il est nécessaire, pour éviter ta propagation de l’épizootie; d’interdire la divagation des chiens et autres an im aux ;
ARRETONS :Article 'premier. — A dater de la
publication du présent arrêté, la divagation des chiens et an im aux de basse- cour est rigoureusem ent interdite sur la voie publique.
Article 2 . — Les. chiens circulant sur la voie publique devront être tenus en laisse, et les an im aux de l ’espèce bovine ne devront sous aücun prétexte Circuler à pied.
Article 3. ■— Des écriteaux annonçant ië début de l’interdiction seront placés aux entrées du territoire de la Vilie* cette interdiction ne sera levée qu ’après le re tra it des écriteaux sus- visés.
Article 4. — Le Com m issaire de Police et la gendarm erie sont chargés de l ’exécution du présen t arrêté qui re stera en vigueur pendant toute la durée de la présente interdiction et chaque fois qu ’il sera nécessaire.
Fait en M airie de Senlis, le prem ierm ars mil neuf cent rente-deux.
Le Maire, F é lix Louât.
P atronage Saint-RieulHier jeud i a eu lieu la prem ière séan
ce du Patronage, à l’occasion de la Mi- Carême. Nous reviendrons là s e m a i n e prochaine Sur T intërprétatioh de VAvocat, de Briéux et de Nénesse, ancien Combattant.
Nous nous contentons de rappeler au jo u rd ’hui, qüë là m atinée a lieu dim anche prochain, 6 m ars, à 14 heures, rue du Cimetière Saint-Rieul.
Location 19, rue de Villevert, dans la journée et à ’la Salle dim anche avant la séance.
P rix des places : 5 francs ; 3 francs; 2 francs.
RectificationConférence sur ITndo-Chine
La conférence sur l’ïndô-C hine organisée par le Syndicat d’initiatives, àü profit de la M aison d’OËuvres, est rem ise à une date ultérieure, en raison de là séance dès E claireurs de F ran ce.
Nous devons nous en tr’aider entré Sociétés et éviter de fâcheuses concurrences qui pourraien t troubler la bonne harm onie existante.
Nous reviendrons ultérieurem ent sur fa date de cette conférence.
Nos RoutesAn cours de la sem aine qui se te r
miné, l’A dm inistration des Ponts et Chaussées a exécuté divers travaux
RechargementsG. G. 40, de Chambly à N euillv-rn-
Thelle.G. G. 134, E., de Rully à Bray.
Relèvem ent de virage Ex G. G. 134, de Chantilly à Vineuil.
E largissem ent , R. N. 16, de Chantilly h Lamorlaÿé.
L’Association locale des « Eclaireurs de France »Il yà quatre ans et dem i se fondait
à Sénlis une troupe scoute des Eclaireurs de France qui p rit le nom de Troupe Bayard et qui ne comptait, à sa création qu’une poignée de jeunes garçons.
M aintenant la petite troupe du début a grandi, trouvant dans notre ville les appuis et les sym pathies qui lui perm iren t de se développer.
Le groupe local a pour P résident M.Troncin, conseiller d’arrondissem ent, et comme Vice-Président, M. Despatin, directeur de l’école des garçons.
L’an dernier à Courteuil se fondait la Troupe René Jacquom aire, grotfpce autour de son chef, M. Grillet.
Le développem ent des « Eclaireursde F rance » dans la région doit s 'a ffirm er tous les jours davantage, grâce à l’action de M. Favier, inspecteur de l’Enseignem ent prim aire et com m issaire régional du mouvement.
A Senlis, dans quelques semaines, la m eute de louveteaux « Eclaireurs de France », lancera son prem ier cri...
La fête du groupe local a été annoncée dans nos derniers num éros pour les 15 et 16 m ars, en soirée, au Théâtre M unicipal.
Nous rappelons le program m e de ces deux réunions : D’abord une pièqescoute de T ristan Bernard, Nouvelles Recrues, jouée par la troupe Bayard ; puis une saynète La Conversion du Tigre, donnée par là Troupe René Jac quem aire ; enfin : .
L ’A frique vous parle. grand film parlan t qui fu t entièrem ent réalisé dans la brousse africaine, et qui relate les péripéties et les aventures périlleuses de la chasse aux fauves.
Le prix des places est fixé comme suit : p rem ier balcon : 7 francs eivosiiio, prem ière série : 5 francs ut d’adieu en deuxième série : 3 francs ; no.mâhpUli balcon : 2 francs. ;f
Les places pourront être retenues' à p a rtir du dim anche 13 Courant, chez M. Clara, D irecteur du Théâtre.
Une nombreuse famitîeNous apprenons la naissance de
JaÇquÇs P illot, à-la grande joie de ses 'frères et sœurs : Monique, And^é,Etienne, Thérèse, Marie, M arthe, Emile.
Nous partageons la joie que cet heureux événem ent apporte dans ce foyer et nous form ulons nos m eilleurs vœuX de prospérité pour le bébé.
A ses parents, nos bien eordialés félicitations pour cette belle èf nombreux se fam ille.
Le Bal des Commerçants du 2 7 Février
Nous recevons la lettre suivante : M onsieur le Directeur,
Veuillez avoir l’obligeance de nous accorder l’hospitalité de votre « Jo u rnal », pour adresser nos plus vifs re m erciem ents à tous ceux qui- ont con^ tribué au si grand et si com plet succès de notre petite fête et nous ont perm is de rem ettre à nos écoles la trop modeste som m e de quatre cents francs.
Agréez, M onsieur le Directeur, l’expression de nos sentim ents les p lus distingués.
Signé : Illisible,
Nous ne pouvons qu’adresser, à notre tour, nos plus vives félicitations aux organisateurs de cette soirée, qui a obtenu le plus b rillan t succès qu ’il était perm is d’espérer. Aussi tous les assistan ts se sônt-ils donné rendez-vous pour la prochaine saison.
Nôus devons les féliciter et les re m ercier aussi de leur initiative, un peu osée pour une ville com m e Senlis où Ton est si facilem ent porté à la critique.
Ils avaient bien pensé aux chôm eurs, m ais à Senlis il n ’y a ni chôm eur, ni caisse de. chômage. Leur b u t n ’en était pas m oins louable.
Et puis, il fau t bien le reconnaître, ces petites m anifestations contribuent au m aintien du m oral et à la reprise des affaires,
4-------
Société de Crédit Imftiobilier de l’Oise
L ’application de la Loi Loucheur a perm is l’accession à la petite propriétéà v ing t-six de nos concitoyens.Après la Société des H abitations à
Bon M arché dont Oh a pu lire le compte rendu de rassem blée dans un de nos derniers num éros, c’est là Société du Chédit im m obilier de l’Oise qui a réun i ses actionnaires, m ard i dernier, à l’Hôtel de Ville de Senlis.
Ils se sont assem blés sous la présidence de M. J. Vassal, député-m aire de Crêpy et v ice-président de la Société, entouré de MM. Deïnoihet et A. de Pontàlba, m em bres du Bureau.
Un très in téressant rapport a été p résenté par M. Dischgand, secrétaire de l’organism e qui fa it apparaître les beaux résultats enregistrés depuis la constitution de la Société.. Nous publierons ce rapport dans un
prochain num éro.
A propos de “ La rue de Senlis ” à Paris
11 est utile de faire connaître que c’est le Syndicat d’in itiative qui a obtenu que notre vieille ville historique et m artyre possède Sa rué à Paris.
C’est lors d’une séance du Syndicat en date du 28 aost dernier, qu ’un m em bre du Comité a proposé d’adresser une dem ande à M onsieur le P réfe t de la Seine à l’effet d’àttribüër le nom de Sehlis à Tune des rues de Paris.
Nous venons d’être inform és p a r une lettre de M onsieur le P réfet de la Seine que satisfaction vehait d ’être accordée. La rue est située dans le 178 près de la place Pêreire, voie nouvelle.
Nous avons envoyé nos bien sincères rem erciem ents à M onsieur le P réfet de la Seine.
Mort et Obsèques de Monsieur Chartdavoine, ca issier principal de la Caisse d’Epaigne.Une fïgure bien connue dans notre
ville vient de d isparaître en la person- ']„ yl Georges Chaud-avoine, çais-
sier principal de la Caisse d’Epargne de l’arrondissem ent de Senlis, décédé, le 29 février dernier, en son dopiicile, dans sa <5 année. _
Il laisse une veuve qui avait pour lux le plus grand dévouement et la plus grande affection et des sincères regrets au Conseil d’A dm inistration et au personnel de la Caisse d’Epargne au- près desquels il avait su acquérir une i.-mpathie si bien mérités. Depuis 52 t^.-.vpril était aii service de notre Caisse M’Epargne, M. Ghandavoine avait toujours été l’hom m e dévoué et servia- ble et, comme Ta dit M. Demoinet dans son discours d’adieu, il laisse des re grets unanim es dans notre ville.
Ses obsèques ont eu lieu jeudi m atin, en présence d’une très nom breuse assistance parmi laquelle nous avons remarqué, MM. les M embres du Conseil (A dm inistration de la Caisse d’Eparyne, la M unicipalité, le Conseil Municjpa], le personnel de la Caisse d’E pa^ne, beaucoup de Fonctionnaires e tp ’amis.
Apijs la cérémonie religieuse' en la Cathéjrale. le cortège s’est rendu au ci- metièje, les cordons du char étaient tenus par MM. Demoinet, Somm aire, Lepale et Mourefc.
Le/deuil était conduit par M adame Cha; davoine et les autres m em bres de
m ille.m agnifiques couronnes de fleurs n t été offertes p a r le Conseil
d’A éninistration et les Em ployés de la (tisse d’Epargne,. la fam ille et les am i du défunt.
A Cimetière, après les dernières prïres, M. Demoinet a p résenté les A-pises et les regrets de M. le Sous- PjTfet et a prononcé quelques paroles
ces term es :
la f D
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or- ,
Toufe personne soucieuse de ses intérêts emploie le
S m o e B sfide Jou rna lier H . P R O T
Sa régularité, sa célérité, ses prix normaux en font le plus pratique et le olus économique des moyens de transports
■ — -
Comptez s u r lui comme su r vous-même
(Voir annonce en 4^ pagre)
Cross-CoufttfyLe cham pionnat de TU, R. Oise qui
eut lieu dim anche dernier à Monta- taire, se te rm in a p a r une erreur de parcours de p lusieurs concurrents.
Dès le départ nos deux coureurs Berge et Bontem ps sont en tête avec Doré, de Pont-Sainte-M axenee. Berge profitant d’un terrain gras, accélère Tallure et au prem ier kilomètre, leg deux Senlisiens ont 20 m ètres d’avance sur le peloton. Conjuguant leurs efforts ét en parfaite entente nos as assuren t un tra in soutenu qui les conduit au quatrièm e kilom ètre avec plus de 100 m ètres sur Doré, suivi de son é- quipe. Le classem ent ne saurait changer, le titre ne peut aller qu’à un des nôtres et lo classem ent p a r équipe au Club Sainte-M axenco de Pont. C’est alors qu ’un Com missaire indique une fausse direction aux cinq prem iers coureurs et engage dans le bon parcours les autres coureurs qui avaient plus de 150 m ètres de retard. L’arrivée fut faussée et tout classem ent impossible. La Fédération est saisie de plusieurs réclam ations. Bontem ps qui débute en catégorie senior s’avère comme Tun des m eilleurs. Berge, tient une belle form e en ce m om ent et sans ei’- reu r de parcours la lutte sur 6 kilomètres aurait été belle entre nos deux as, Quel est lo m eilleur ? Patientons et attendons la deuxièm e édition ?
Le Masseur.: 4e **Encouragés p a r leu r perform ance,
Berge et Bontem ps Sè rendront à Versailles le 13 m ars pour y disputer le cham pionnat de F rance de la F G. S, P. F.
Bravo pour h ier et bonne chance pour dem ain.
1»2 °
Sport Vélocipédiquë SenlisienLa réunion m ensuelle du S. V. Sen
lis, au ra lieu le sam edi 5 m ars, au siège de la Société,- Café du Commerce, à 20 heures 30 précises.
Ordre du Jour : Admissions.Compte fendu du déplacem ent du
S. Y. S. au Cham pionnat do France de CrosS.
Réunion départem entale du lundi de Pâques 28 m ars (pi’Ogfamme, organisation).
Rallye du 13 m ars (organisation, engagem ents).
Paiem ent des cotisations.
Rallye annuel du S. V. Senlis Le rallye annuel du S. V. S.
lieu le dim anche 13 m ars.Départ à 9 heures, place de là Halle
à Senlis, arrivée face à l ’Hôtel du Télégraphe, à Yerberie.
De beaux prix récom penseront les prem iers arrivants.
A m idi 30. déjeuher du rallye servi dans les salons de l’Hôtel du Télégraphe. P rix du déjeuner : 35 francs.
Les coureurs partic ipan t au rallye, auront une réduction de 50 %.
PoUr le déjeuner se faire inscrire chez M. Hubert, Café du Commerce, ou à M. Bollé, président du Rallye,
AGrand P rix de Sen lis de Cross
Le Grand P rix de Senlis de Cross étant homologué p a r TU. V. F. les coureu rs qui ont gagné un prix sont priés de- le re tirer tops les jours au Siège de la Société, Café du Commerce, à p artir du dim anche 6 m ars.
T.n Caiccn d’Epargiïo est cruellement éprouvée. En m oins de deux ans, nous avons eu la douleur dé perdre M. Escavy, vice-président, depuis m oins do Six mois nos am is CÎovis Petit, vice- président et tout récem m ent Henri T ur- quet de la Boisserie, directeur, nous avons le devoir de rappeler la m émoire de ces trois adm inistrateurs. A ujourd’hui, c’est notre caissier principal Georges Ghandavoine.
« Tom bé m alade’le 5 janv ier en plein service, son état s’était am élioré et il était perm is d’espérer sa guérison, quand lundi m atin et presque subitement il rendait le dernier soupir, en levé p a r une congestion cérébrale qui n’a pas pardonné, il venait d ’entrer dans sa soixante-quinzièm e année.' « Notre A dm inistration fait une grosse perte. Né à Senlis, entré à la Caisse d’Êpai’gne en 1879 a 21 ans, com m e simple employé, en 1887, à 29 ans, if prenait la place de caissier principal succédant à son oncle M. Mirville. A l’époque, M. Fontaine, président, re connaissant sa capacité et sa valeur, n’avait pas hésité à lui confier ce poste im portant. En 1889, il épousait une fem m e de cœ ur qui n ’a pas hésité à associer son existence avec ce brave Ghandavoine, elle a rem pli ses devoirs d’épouse avec un dévouement digne des plus grands éloges, fa isan t tout pour le bonheur de son m ari, lui procurant tous les soins possibles, l’accom pagnant dans ses prom enades, ne le quittant pas d’un instant. M adam e Ghandavoine vous avèz Conquis la sym pathie des Senlisiens. S’il était déshérité de la nature au point de vue physique, il était doué exceptionnellem ent au point de vue intellectuel, d’une Cul ture élevée, d ’une instruction supérieure, ne cessant de lire pouf toujours- s’instruire, doué d’une m ém oire prodigieuse et en plus de tout cela la très grande qualité de la modestie. Ayant été son condisciple à la pension Cossin en 1868 et 1869, Ghandavoine était un excellent élève, studieux et attentif,
combien de fois notre vieux professeur Jourdain le citait-il en exemple ?
« Notre caissier Ghandavoine a don né 53 ans de sa vie au service de la Caisse d’Epargne, rem plissant ses fonctions avec dévouem ent; loyal et in tègre, il n ’avait dans l’esprit que les in térêts qui lui étaient confiés. Nous pouvons dire qu ’il a bien m érité de la Caisse d’Epargne. Il avait reçu derniè- rem ent la m édaille d’Or de la Prévoyance Sociale, la plus haute récom pense que Ton peut décerner dans le service,
« Puissent ces quelques paroles a- doucir la grande douleur de sà chère compagne si terriblem ent éprouvée, on pouvait dire qu’elle avait un vrai culte pour son m ari dont elle appréciait la valeur.
« Au nom du Conseil d’A dm inistra tion de la Caisse d’Epargne de Senlis et de ses succursales de l ’arrondisse ment, nôus adressons un ém ouvant adieu à notre caissier principal et am i Georges Ghandavoine et prions sa veuve éplorée d’agréer nos condoléances les plus sincères ».
Nous nous associons de tout cœur aux nom breux tém oignages rendus au regretté défunt et nous prions sa veüvô et les m em bres de la fam ille eh deuil d’agréer nos bien vives et respectueuses condoléances.
Association amicale des Anciens Elèves de l’Ecole publique des Garçons de Senlis
Section de Basket-BallTous les joueurs inscrits à cette
section sont instam m ent priés de se trouver le dim anche 6 courant au Stade du M ontauban, à 14 heures, Séance d’entraînem ent et rem ise des équipe mentâ.
Au 4* Spahis marocainsM. le Capitaine Louis Labord, du 4*
régim ent de Spahis m arocains, èn disponibilité, et M. le lieutenant Jean Berger, du m êm e régim ent, sont portés au tableau de concours pour 1932 pour le grade de Chevalier de la Légion d’Honneur.
— M. le lieutenant Bonichôn, du 4* Spahis figure sur la liste des officiers adm is au concours d’adm ission à l ’école supérieure de guerre en 1932.| — M. le lieutenant Lem aire, du m ême régim ent, est muté au 3* régim ent de Chasseurs d’Afrique (faisant fonc- tions de tfêsorier-au départ du titulaire (service).
L’affaire de» charognardsdevant le Juge d’instruction
L’affaire des charognards suit soft cours activement.,
Jfusqu’ici M,, Compiègne Louis a été inculpé : •
i" D’avoir trom pé sur la nature des qualités substantielles de la viande destinée à l’alim entation de l’homme (délit correctionnel prévu et réprim é par l’article prem ier de la loi du p rem ier août 1905, su r la répression des fraudes) ;
2° D’avoir vendu la viande d’une ju m ent m alade et saignée dans la période agonique, c’est-à-dire une denrée s e r v a n t à l ’alim entation de l ’hom m e et qui était corrompue, toxique et dangereuse pour les consom m ateurs (délit correctionnel prévu et réprim é par l’a rticle 3 de la loi du prem ier août ‘1905, su r la répression des fraudes) ;
3° D’avoir exercé publiquem ent, abu- ; sivem ent et cruellem ent des m auvais
traitem ents à un an im al domestique, (contravention à la loi Gram monl sur
- la protection dès an im aux),4° D’avoir contrevenu à l’arrêté p ré
fectoral du 13 ju ille t 1928, en ayant fait abattre en dehors d’un abattoir pu blic ou privé et régulièrem ent inspecté, un anim al destiné à la consom m ation publique, sans l’avoir fa it visiter par un vétérinaire agréé avant Tabatar ge et sans-avoir soum is après T abatage la viande à un vétérinaire pour être estam pillée.
Après avoir transm is au parquet son enquête judiciaire, M. Kusiner, comm issaire de police avait saisi égalem ent la Régie des Contributions Ind irectes ; en ce qui- concerne la fraude fiscale en m atière de taxé à l’abatage, com m ise p a r M. Louis Compiègne.
Cette affaire qui avait déjà soulevé l’indignation de la population senli- sienne et de toute la région a été étudiée avec la p lus g rande sévérité par l'A dm inistration des Contributions In directes de Senlis.
M. ^Compiègne s ’est rendu coupable do défaut de déclaration d’abatage de chevaux, défaut de paiem ent de la taxe à Tabâtage et de ifi francs 80 de droits de tim b re et d’enregistrem ent. In fractions aux articles 13 et 21 du décret de codification du 28 décem bre 1926, prescrivant comme pénalités encourues ; .amende de 50 à 1.000 francs, augm entés du double décime et demi pour défaut de déclaration, plus une deuxièm e a- roende égale à cinq fois le m ontant de l ’im pôt éludé ou com prom is.
M. Compiègne ayant signé une re connaissance d’infraction pour 105 francs de droits éludés, l’affaire aurait été transigée pour la somme de 100 à 150' francs s’il n ’y avait pas eu de circonstances aggravantes'.- M ais, 'à
suite de sa gravité, l ’A dm inistration de la Régie s’est m ontrée très sévère. Elle a proposé à M, Compiègne une tran saction de 650 francs. C’est là le m axim um de ce qu’on pouvait lui dem ander.
Si M, Compiègne n ’accepte pas cette transaction, m êm e sévère pu isqu’elle est m axim um , l ’affaire sera portée devant le tribunal adm inistratif compétent, c’est-à-dire devant le Conseil de P réfecture. Dans ce cas, TAdm inistra- tîon de la Régie des Contributions In directes dem andera alors le m axim um dés peines encourues qui sont conditionnées surtout par le m ontan t des droits fraudés et qui pourraien t atteindre p lusieurs billets de m ille francs.
La Société Protectrice des an im aux dont le siège sê trouve 81, rue de Grenelle, à P aris, a été égalem ent saisie de cette affaire en ce qui concerné les m auvais traitem ents infligés publiquem ent et cruellem ent à deux chevaux qui fu ren t tués clandestinem ent dans la cour de la ferm e.
Nous croyons déjà savoir que cette Société se constituera partie civile, le Cas échéant, aux fins de réclam ation de dom m âgës-intéréfs assez- im portants.
Et les Syndicats de bouchers de la région parisienne n ’agiront-ils pas non plus dans le m êm e but de rép ara tions ?
M. Compiègne a fa it choix de M* W arusfel comme avocat.X-A -t. âdb&ék,
Les échos du PalaisLe m anouvrier La porte Paul, 32
ans, dem eurant 9, ru e de la Corne de Cerf, à Senlis, est'poursuivi pour chasse sur autrui, en tem ps prohibé, avec engins prohibés. Il avait posé pas m oins de 75 collets su r les terres de la Baronne de Forest et fa isa it la petite tournée d’inspection quand il tom ba nez à nez avec le garde Trouvé. Son casier à rallonges et l’état de récidive lui valent, par défaut, 2 mois de p rison, 300 francs d’am ende, plus 116 fr., valeur du perm is de chasse.
— Le 17 décembre, au croisement des rues de la République et Bellon, à Senlis, le motocycliste Legrand Léon, m açon, dem eurant chem in latéral, fut renverse p ar une automobile conduite p ar M. Ghojnacki Jean, m aroquinier, 29, boulevard Jules-Ferry , à Paris, Le motocycliste fut légèrem ent blessé. On constate à l’audience que la responsabilité de l’accident lui incombe, pu isqu’il m ontait la "rue Bellon dans son sens interdit. L’autom obiliste a été acquitté.
— Le 11 décembre, M. Lenoir Fer- nand, 37 ans, chauffeur au service de la Scierie de l’Oise, à Compiègne, revenait de Paris- en conduisant une automobile. P rès dû Senlis, il fu t surpris p ar l’arrêt brusque de la voiture qui le précédait. Pour éviter le tam ponnement, il s’engagea sur le côté gauche pour effectuer le doublement, m ais au m êm e m om ent, arriva en sens inverse l’automobile conduite p a r M. Govin, entrepreneur de m atériaux de constructions, à Tam atave. M. Covin et M adame Govin, qui l’accom pagnait, fu ren t assez sérieusem ent blessés. Après p laidoiries de M" M orand, partie civile, et M* Chastaing, défenseur, le tribunal a condam né M, Len'oir, à 6 jou rs de prison avêc sursis, à 10(> francs d’am ende et à une contravention de 5 francs. H devra en outre verser 8.000 francs à M. et M adame Covin.
— Le garde Hutin, en surveillance de nu it dans la propriété de M. Texier, à Saint-M axim in, a fa it la rencontre de Ducrotoy Alphonse et M ercier Robert, qui revenaient de p réparer une tente de collets. P a r défaut, ils écopent chacun un mois de prison’, 100 francs d’am ende et 116 fran cs pour le perm is de chasse.
- Un grâce accident s’est produit le 15 novembre, sur la routé de Crépy à Rouville. M. Sainvanne, âgé de 25 ans, Conduisait une voiture hippomobile, lorsqu’il fu t heurté et renversé p a r une autom obile venant en sens inverse, conduite par’ M, Jom gbloet Henri, 28 ans, entrepreneur de pavage, 13, rue Saint-Laurent, à Crépy. M. Sainvanne fu t blessé grièvem ent; à la suite d’une fracture, on a dû lui am puter' la jam be droite. M° P icard, partie civile, réclame réparation du préjudice causé. M* W aru sfe l et M8 Chastaing, qui assum ent la défense de l ’automobiliste, s’efforcent d’atténuer sa responsabilité. Le tribunal condam ne M. Jongbloet à dix jours de prison avec sursis et à 100 francs d’am ende. S ta tuant su r les dem andes de la partie civile, il accorde 12.000 francs de provision à la victime et désigne le docteur Pellet pour faire connaître les incapacités qui résulteront dés blessures.
C O N F ISE R IEAu One de Saint-Simon
SEN IS, 4 4 , place de la HalleT éléphone 324
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Fédération Généraie des Fot c tiornsires
Gn nous dem ande l’insertion de Tâvis suivant :
Une Conférence Publique au ra liêu le dim anche 13 m ars 1932, à Senlis, salle Henri-IV, à 16 heures, su r le suje t su ivant :
La Crise actuelle Aspects à TEtranger ; en France
Causes ; Responsabilités diverses Comment en sortir ; La Coopération In ternationale ; la Paix m enacée.
Le conférencier, M. DelmâS, du Syndicat National des Institu teurs n ’est an service d’aucun parti.
Il vient sim plem ent faire œuvré d’in- form âtiôn et de vérité.
Le Bureau Départemental,
Dans la il/lagistrature,— M. W arra in , conseiller à la Cour
d’Appel de P aris, ancien P rocureur de la République à feenlis, est nom m é vice-président de Cham bre à la Cour d’Appel de Paris.
M. Diousidon, procureur de la République (troisièm e classe), près le tr ibunal de prem ière instance de Bernay, est nom m é substitut (prem ière classe), du P rocureur de la République près le tribunal de prem ière instance de Bé- thune.
Suicide par pendaisonSam edi dernier, vers 16 heures 30,
la police de notre ville était inform ée que le sieur Delachasse Gustave, 67 ans, ja rd in ie r fleuriste, 7, n ie dè la Tonnellerie, venait d’être découvert pendu à son domicile, à Taide d’un cache-nez accroché à u n e b arre de fer soutenant les voûtes des escaliers conduisan t aux greniers de l’im meuble.
M, Kàstner, com m issaire de police, et M. Berry, docteur en médecine, dû- m ent repuis, procédèrent aux constatations médico-légales d’usage.
On ne put que constater le décès attribué uniquem ent à Un suicide par pendaison volontaire.
De l’enquête ouverte par le Commissaire de police, il résulte que M. Dela- châsSé souffrait depuis de longs mois de violents m aux de tête qui lui avaient assom bri singulièrem ent Thumeup et le caractère. Toute présom ption crim inelle a été écartée.
Encore un penduJeud i 3 courant, vers 14 heures 30 M.
K astner, com m issaire de police, était avisé p ar M. Ramboz, m aréchal des logis-chef de la brigade de gendarm erie de Senlis, qu’un hom m e venait d’être découvert pendu à un arbre au lieu dit « Chemin de Reims », entre le terrain de m anœ uvres et la route de P aris à Senlis.
La police et la gendarm erie se tran sportèrent su r les lieux aux fins de constatations et d’enquête d’usage.
On ne pu t que constater le décès.Il s’agit d’un nom m é Ponnet Benoit,
su je t belge, 56 ans, m anouvrier, sans domicile fixe, de passage à Senlis. Fouillé, le cadavre ne fu t trouvé porteu r que d’une pièce de 10 centim es.
Cet individu, avait déjà été arrêté tout récem m ent pour vagabondage et relâché par le P arquet de la Seine.
Ce suicide ne peut être attribué qu’au désespoir et à la misère. Le cadavre a été transporté à l’hôpital de Senlis, aux fins d’inhum ation
4 Belges,
4 Yougosla-4
Mouvement des EtrangersD’après les contrôles de la police de
notre ville, le m ouvem ent des étran gers a été lo suivant, à Senlis, pendant le mois de février écoulé :
A r r i v é e s5 Polonais, 1 Arm énien,
Italiens, 4 Yougoslaves.{Départs
7 Polonais, 2 Italiens ves.
Soit au total 19 arrivées et 13 départs (ouvriers agricoles et industriels).
P endan t la m êm e période, le service de la police a procédé au renouvellem ent de 15 cartes d’identité périm ées.
» . -----Vol
Dans la soirée de lundi dernier, profitant de l’absence de tout personnel, un inconnu s’est introduit dans le m agasin de M. Drexel, m archand-tailleur place Henri-IV, à Senlis et y a dérobé une culotte en drap, toute neuve, d ’une valeur de 300 francs environ.
La police enquête.
CARNETF IAN Ç AILLES
— Nous apprenons les fiançailles de M. Gilbert V incent, fils de M. et Mme Vincent, nos concitoyens de la rue de Beauvais, avec Mlle Paulette Gimonet, place Henri-IV, à Senlis.
Nous adressons nos com plim ents aux jeunes fiancés. 6690
N A ISSA N C E
— M. Camus, le distingué substitut, p rès le tribunal de prem ière instance de S e n l i s et Mme Camus, sont depuiscjuelc[Lics jours, les lœureux. parentsd ’u n f i ls q u i a r e ç u le p r é n o m d e J e a n .
Nous adressons nos respectueux com plim ents à M. et Mme Camus et form ons les m eilleurs vœux pour la prospérité de leur nouveau-né.
NECROLOGIE
— Nous apprenons le décès de M adam e veuve Deiannoy, m ère de M. le vétérinaire capitaine Deiannoy, du 4e régim ent de Spahis m arocains, survenu le 2 m ars. Elle était âgée de 82 ans.
La levée du corps a été faite le vendredi 4 m ars.
Le service et l’inhum ation ont eu lie u . à Acq (Pas-de-Calais), le 5 m ars.
Nous prions M. le capitaine Deiannoy et M adame Deiannoy d’agréer nos bien vives condoléances. 6689
REM ERCIEM EN TS
— Le V étérinaire Capitaine et Madam e Deiannoy, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu’ils ont reçues à l’occasion du décès de M adam e Veuve Deiannoy, adressent leurs rem erciem ents aux personnes qui ont assisté à la levée du corps et bénédiction, ou qui leur ont exprim é des regrets.
— M adame Delachasse et ses enfants, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu’ils ont reçues à l’occasion du décès de M. Gustave Delachasse, adressent leurs rem erciem ents aux personnes qui ont assisté aux obsèques ou qui leu r ont exprim é des regrets, et s’excusent au près de celles qui, p a r un oubli involontaire n ’auraien t pas reçu de faire- part. ’ 6687
— M me et M. Duclercq, D irecteur de la Starn, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu ’ils ont re çues à l’occasion du décès de Jacques Duclercq, leur fils, adressent leurs re m erciem ents aux personnes qui ont assisté aux obsèques ou qui leu r ont exprim é des regrets, et s’excusent auprès de celles qui, p a r un oubli involontaire, n ’auraien t pas reçu de faire- part. ’ 6668
— M. et Mme Ernest Turquet, Madam e Robert de Bray et ses Enfants, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu’ils ont reçues à l ’occasion du décès de M adame
Alphonse Turquet, adressent leurs rem erciem ents aux personnes qui ont assisté aux obsèques ou qui leu r ontexprim é des regrets, et s’excusent au près de celles qui, p a r un oubli involontaire n ’auraien t pas reçu de faire- part. ’ 6676
♦-------ETAT CIVIL DE SENLIS
ETAT CIVIL DE SENLIS du 27 février au 3 m ars 1932
Naissances25 février. Raym ond H ériard, I, fau
bourg Saint-M artin.26. Jean-F rançois-L ouis-J ules-A r
m and Camus, 15 rue Garnot.20 . M a d e le in e Z l ie c h o v e c , 1, f a u b o u r g
s S a ln t - M a r t in .28. Eliane Villard, 1, faubourg St-
M artin.2 m ars. Jacqueline-Eugénie Hutin-,-7,
rue de la Poterne.Publications de Mariages
(Néant).Décès
25 février. V irginie-O lym pe Levaire, veuve Buha, 74 ans, f, faubourg St- M artin.
27. Gustave-Edm ond Delachasse, 68 ans, m açon, rue de la Tonnellerie.
29. Georges-Jules Chandavoinev caissier principal de la Caisse d’Epargne, 74 ans, 20, rue du Châtel.
29. Eva-Clarisse Quignon, épouse W illocq, sans profession, 22 ans, domiciliée à Courteuil, décédée 1, fau bourg Saint-M artin.
29. Alice-Louise Larchevéque, épouse Devinck, lingère, 33 ans, 1, faubourg Saint-M artin.
2 m ars. Colette-Louise-Augustine Blondel, 6 ans, domiciliée chez smes parents à Acy-eh-M ultien (Oise):,, décédée 3, place Saint-M aurice.
2. Rosalie Truffier, veuve Deiannoy, sans profession, 82 ans, décédée 11, rue Carnot.
2. M arie Bricogne, épouse Boulant, 63 ans, manoüvrière', 1, faubourg St- M artin.
Apparition de la fièvre aphteuseOn nous com m unique du Com missa
ria t de police :La fièvre aphteuse a fa it son appari
tion dans l’espèce bovine, à Senlis.4 vaches, appartenan t à M. Grim on-
prez, cultivateur à Senlis ont été déclarées atteintes de cette m aladie, am enée p a r des vaches achetées à Busigny (Nord).
En outre 33 autres vaches, 1 taureau et 2 veaux sont contam inés.
Des m esures urgentes ont été prises, notam m ent : l’apposition d’écriteaux aux entrées du territoire de la Comm une de Senlis, l’obligation de tenir les ch iens attachés, l’interdiction de la circulation des bovins à pied.
En outre, il est recom m andé aux habitants de ne consom m er que du lait bouilli au m oins .pendant cinq m inutes — surtout si le la it est destiné à l ’alim entation des enfants.
Théâtre Municipal de Senlis— = « Cinéma Parlant et Sonore »= -
V endredi 4, soirée.Sam edi 5, soirée.
D im anche 6 M ars 1932, m atinée et soirée.
Maurice CHEVALIER, dans ^
LE P E T I T C A F ÉD’après la pièce de T ristan Bernard-
= || LA M ALLE j| = Sketch avec Tram el.
= (( PAR T. 9. F. )) = Sketch avec Th. Fallot.
CrrtjL, 6 Mars, H ô te l d u C om m erce.7 Mars, Hôtel de France.
FOX MOVIETONEActualités parlantes.
-« Im possible Baryton »- Dessins anim és sonores.
— o M a g a zin e 14 o — Documentaire parlé.
Servira des EpavesAu cours de la sem aine écoulée, il a
été trouvé su r la voie publique et déclaré au Com m issariat de Police (Service des Epaves), les objets suivants!;
— U ne blague à tabac en cuir eot- leuv noire.
— Un étui en cuir de couleur rou^î contenant une règle à compter.
— Un étui à cigarettes en cu ir ds couleur jaune.
— U n petit portefeuille en cuir « couleur jaune, contenant une carte d’ lecteur au nom de Sance Georges.
Ces objets sont conservés par les in venteurs dont la police connaît le nom s et tenus à la disposition des ayants-droit.
hernieto u te s ^ s ^ ) S S f :HI' ~ c est l'affirm ation de o n t porté le e,s aUelntes de h ern ies qui
M PI * ttï«iàVeieao parSü sans ^sort de■ u L a S E S L .- 'and S p é c i a l i s t e de
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avoué à Senlis (Successeur die Me E scavy)
Téléphone 13 et de Me DURAND, notaire
à Pont-Sainte-Maxence.
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L’adjudioation aura lieu le SAMEDI 2 AVRIL 1932, à 14 heures, en l’Etude et par le ministère de M® DURAND, notaire à Pont-Sainte-Maxence, commis à cet effet.
boulevard du Port-Royal, numéro 123, le vingt et un octobre mil neuf cent vingt-quatre, inscrit au nom des enfants assistés de la Seine, le sept juillet mil neuf cent vingt-cinq, sous le numéro deux cent trente- deux mille neuf cent soixante- sept. »
Défendeurs, ayant Mb Morand pour avoué constitué aux lieu et place de M8 Chastaïng.
Et en présence ou elle dûment appelée de :
Mme Zélie-Virginie Souillier, devenue épouse de M. Georges Gatonnet, demeurant à Roye (Somme), cité Ghouard, n° 20.
« Prise en qualité de subrogée tutrice de la mineure Paulette Souillier susnommée; nommée à cette fonction qu’elle a acceptée suivant délibération du conseil de famille de la dite mineure tenue sous liai présidence de M. le Juge de Paix de Pont-Sainte-Maxence, le 7 .jan vieb 1926. »
Et en tant que de besoin M. Gatonnet saisnommé pour la va lidité.
Il sera, le Samedi deux Avril 1932, à quatorze heures, en l’Etude et par le m inistère de Mc Durand, notaire à Pont-Sainte- Maxence, commis à cet effet, procédé à la viente laux enchères publiques, aux plus offrants et derniers enchérisseurs, des immeubles dont la désignation suit :
c e u xOn fait savoir à tous qu’il appartiendra :
Qu’en exécution d’un jugement contradictoirement rendu par le Tribunal Civil de première instance de Senlis, le 9 décembre 1931, enregistré et signifié.
Et à la requête de : M)me Ma- rie-Estelle-Irma Gavlaillier, di vorcée en premières noces de M. Isaïc-iAuguste Souillier, et épouse en secondes noces de M. Louis-François Chaudron, cultivateur, avec lequel elle de meure à Saint-Laurent-TAbbaye (Nièvre), et ce dernier tant en son nom personnel que pour assister et autoriser la dame son épouse susnommée et la validité de la procédure.
Demandeurs, ayant pour avoué constitué M8 Picard.
D’une part.Et 1° M. Adolphe-Edouard
Souillier, boulanger, demeurant à Roye (Sommle), « pris en qualité de subrogé tuteur, faisant fonction de tuteur de Mlle Paulette Souillier, nommé cette fonction suivant délibération du conseil de famille de la dite mineure, tenue sous laPrésidence de My le Juge de
aix du canton dé Pont-Ste- Maxence, en date, du dix-huit juillet 1929, et ce à cause de l’opposition d’intérêts existant entre la dite mineure et Mme Chaudron, sa mère, et tutrice naturelle et légale. »
2° M. le Directeur de l ’Administration générale de l’Assistance publique à Paris, demeu rant à Paris, au siège de la dite administration, 3, lavenue Vie toria (48), « pris au nom et comme tuteur en vertu des lois des dix janvier mil huit cent quarante-neuf et vingt-sept juin mil neuf cent quatre, du mi neur Max Souillier, né à Paris
DÉSIGNATION1° UNE MAISON sise à Pont
Sainte-Maxence, ci-devant rue de la Ville, n 8 39, actuellement rue Charles-Lesclot, n° 48, usage de boulangerie, consistant en :
Principal corps de logis sur l'a rue divisé au rez-de-chaussée en boutique, salle à manger, fournil et corridor ; hu p remier étage chambre à farine, chambre à coucher, couloir à côté; au deuxième étage, magasin dans lie quel est installé un tire-sacls et petite chambre d’ouvrier surmonté d’un grenier, appareil électrique dans la boutique, petite cour derrière ; à droite de la cour sont : escalier conduisant au premier étage du corps de logis, pompe et escalier conduisant au premier étage du bâtiment du fond ci-après décrit, puisard à côté; sur la gauche de la cour se trouvent le four dont l'orifice est dans le fournil mentionné plus haut, u n magasin à bois et charbon renfermant l’entrée de la cave, placée sous le dit magasin et unie écurie, cabinet et grenier au-dessus du magasin et de l’écurie, au fond de lia cour remise ou hangar au-dessus duquel est une chambre surmontée d’un grenier, cabinets d’aisances dans cette remise.
L’ensemble tenant d’un côté M, et Mme Delamarre, d’autre côté M. Gendra (acquéreur Tesson), du levant à la rue Chlar- les-Lescot et par derrière M. Gendra (acquéreur Tesson).
Nota. — Suivant conventions arrêtées par acte de Me Richard, notaire à Pont-Sainte- Maxence, le 3 juillet 1868, M. et Mme Hutinot-Lebœuf, père et mère du vendeur, à M. Souillier d’une part et M. et Mme Delamarre, leurs voisins septentrio
naux de ce dernier immeuble d’autre part, ces derniers ont droit d’entrée pour eux et leurs, ouvriers dans la maison et dans la cave de cet immeuble pour l’entretien et la réparation du tuyau de pompe qu’ils ont été (autorisés à établir par ides conventions sur le dit immeuble, et à la condition pour eux d ’user de ce droit avec discrétion.
Et un Grand BATIMENT à usage de magasin à bois, écurie e t< remise avec petite cour derrière situé â Pont-Sainte-Maxence, entre Ija rue Neuve (actuellement rue Perronet) et la rue du Faubourg de Cavillé, dans le Cul de sac des Gendar- mies, tenant par devant du couchant au Cul de sac et à M, Roulet, par derrière M. Magnier (ou représentant), d’un côté du Nord a M. Roulet, et d’autre côté à M. Gauron.
« L’acquisition de ces deux immeubles faite de M. Gustave- Emile Hutinot, demeurant ci devant à Senlis, et actuellement à Pont-Sainte-Maxence, rue de Creil, veuf de Mme Marie Giro dot, a eu lieu moyennant une rente annuelle et viagère die 600 francs, payable en 4 termes égaux à compter du jour de la vente, et jusqu’lau jour du décès du vendeur, laquelle rente est toujours due par suite de l’existence du vendeur. »
M I S E S A P R I XOutre les charges, clauses et
conditions insérées au cahier dressé par M° Durand, notaire à Pont-Sainte-Maxence et déposé en son Etude où toute personne peut en prendre connaissance, les immeubles sus-dési-
Art. 2.Etude de M* Georges MORAND,
avoué à Senlis.
V E Î N T T H Esur saisie immobilière
DE
OSE PROPRIÉTÉsituée à LAMORLAYE
Route Nationale de Paris à Dunkerque, n" 3
dite « Les Pavillons »
à usaged'Établissement d'Entraînement
DECHEVAUX DE COURSES
avec Paddock comprenant : Deux Pavillons
Divers Bâtiments Circonstances et Dépendances
EN UN SEUL LOT—Le to u t plus am plem ent désigné
ci-après 1
D É S I G N A T I O Ntelle qu’elle est insérée
au procès-verbal de saisie immobilière
ETMI S E A P R I X
DE L’iMMEUBLE A VENDRE
UNE PROPRIETE située à
Pour laquelle domicile est] ment à l ’Avis du Conseil d ’E tatl Btude de Félix LOUAT,notaireélu à Sentis, 10, rue Saint-Hi- des neuf mai et premier juin à Sentis (Oise).
1 6681
élu .......taire, en l’Etude de M® Georges J 1807. Morand, avoué.
Notification a été faite à : l etlt. Mlle Gisèle Crabé, célibataire majeure, demeurant à Montataire, 132, rue Jean-Jau- rès, chez M. et Mme Pinet ;2®“'. M. Ernest Viandenboosche, secrétaire de la Direction de
Pour insertion : Signé : MORAND.
A vendre à l’amiable, une petite Malson de R apport sise à M entis, rue du Heaume, n» 9. S’adresser à M« Louât, notaire.
Aie».
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A vendre à l’amiable, une Mal- | son Bourgeoise sise à Senlis 9, rue de Beauvais, à l’angle de la rue de la Montagne-St-Aigoan. — S’adresser à Louât, notaire
Etude de Ms GAZEAU, notaireà Senlis.
Lamorlaye, arrondissement de la Société des Hauts Fourneaux Sentis, département de l’Oise, et et Laminoirs de Montataire etportant sur la Route Nationale de la Samîbre, demeurant àde Pans à Dunkerque le n° 3, Montataire; « pr is au nom efdite propriété « Lès Pavil- j comme subrogé tuteur de Elia- lons a usage d’établissement ne.Andrée.Renée Delavigne, en- d entrainement de chevaux de j fant mineure issue du mariage bourses avec paddock, ciompre- cte M- Marius-Gustave Delavigne Conformément à l'article 40 des A vendre à r amtable, Malsonnant deux pavillons et divers et de M™ Eugénie-Anna-Louise h tatu,ts S8.i®“rBl! s Act,onnaiî*? sise à Senlis, rue du Châtel, m 8,Ibatiimients avec dépendances, tejDtimetz, son épouse décédée; » ~,e Société Anonyme ® I iOCation. — S’adresser àtout dune superficie d’environ 3.,^ Et à M le p ro,Cureur de la T ransports Hippiques sont Gazeau no*air6,quatre mille huit cents métrés | pzmibliaue nrès le Tribunal de convo9ués en AsSbmbtée £énérale
C arréS - 1 i n ^ r 6 d e ^ n liS - t c ^ d T 3 V UMarSU7 8d32,,eùM^dressé au^G reffe11 du T ribuna l I aue g ^ d e lam Chantilly. ’ | A vendre à l’am bble, M aison à
Cadastre section F, n° 265. Mise à prix : 4 0 .0 0 0 fr.
dix | Etude de M' LANGLOIS, notaire à Senlis.
fEn outre des champs clan-! constatant le dépôt effectue au ses et conditions énoncées au dit greffe le même jour, de la
le onze février 1932, enregistré, j - ______________ , usage de commerce) sise à a6nliS)rue S a in t-J e a n , n» 8, p rès la p lace
------------ — , ___ Rapport du Conseil d’Adminis-1 de la Halle. - S’adr. à M'Langlois,c? charges dressé par J copie collationnee et c^reg s -L raRon deg Commissaires aux (notaire.M® Georges Morand, avoué, et | tree d un acte reçu par M® Louis j G o m p te S - déposé lau Greffe du Tribunal Barbier, notaire à Creil, les 3 AnV,rohation des GomntesmJÀPémîére instance de Sentis ! et 19 juin 1930, enregistre, eo n - | Appronation des comptes.
nersonne oeut en ! tenant vente par : 1®”'. M. Vie-1 Autorisations à donner en vertu‘ , l’immeu-1 tor-Stanislas Grabé, plombier et j de j ’article 40 de la loi du 24
L’adjudication aura lieu le JEUDI 7 AVRIL 193:2, à quatorze heures, en l’audience des criées du Tribunal de première instance de Senlis, au Palais de Justice de la dite Ville, place Notre-Dame, Bâtiment fie l’Evê- ché.
En exécution d’un procès- verbal de saisie immobilière du
gnés seront mis en vente sur j ministère de M® Guétin, huis les mises à prix ci-après fixées; sier à Chantilly, en date du 17 par le jugement précité savoir: | décembre 1931, visé, enregistré,
dénoncé et transcrit au bureauPrem ier lotLa mladson à usage de bou
langerie et ses dépendances sur la mise à prix de : 18.000 fp.
des hypothèques de Sentis, le sept janvier 1932, volume 104, n° 48.
dix-huit mille frset la charge pendant la vie,1— i : , tv t V _ÏT..
Et aux requête, poursuite et diligence de
„ . La Société de Gestion Mbbi-« dudit M. Gustave-Emile Hu- ! père et de Garantie de Crédit, « tinot, veuf de Marie Girodot, société anonyme dont le siège « précédent vendeur au profit est d Paris, 1, rue de Hanovre, « de M. Is|aïe-Auguste Souillier, poursuites et diligences de ses « du service de la rente à lui Dinecteur et Administrateurs, « due de 600 francs par a n , . demeurant au dit siège « ainsi qu’il est précédemment « e x p liq u é . »
Deuxième lotLe gr|and bâtiment à usage de
magasin à bois, écurie, remise sur la mise à prix 4 nfijl fnde quatre mille frs T.uUU il .
où touten rendre connaissance, iuiiuv-u-. —c. t, . ^ , • i t u » . toanble ci-dessus désigné sera mis | Mtaiie Berthe-Amelne Delavigne, j Juillet 1867,en vente sur la mise à prix sus-] son epouse, de lui assistée et au-l Renouvellement partiel duindiouée fixée par le poursui-1 torisée, demeurant ensemble à j Conseil d’Administrationvaut. ' j Blaincourt ; 2° Et M. M arins-1 Nomination des Commissaires
Gustave Delavigne, couvreur, I aux Comptes. ___ . demeurant à Montataire, à lai -, j , , j • . ,
PURGE LEGALE j Société des Hauts Fourneaux et\ L0 Conseil d Administration.Il est ici déclaré, conformé-j Laminoirs de Montataire et de 6683
ment à l’article 696 du code de la Sambre, susnommée de : La —
Etude de M« TÊTARD, notaire à Senlis
(successeur de M* Petit!.
A vendre à l’amiable, Maison [ sise à Senlis, rue des Jardiniers, n° 3. — S’adresser à M® Têtard, notaire.
urocédure civile, que tous ceux! moitié indivise _ appartenant a | du chef desquels il pourrait] Mme Crabé et a M. Deljayigne,I être pris des inscriptions d’hy- conjointement et indivisément notheque légale sur l’immeuble avec les héritiers et represen-1 c i - d e s s u s désigné, devront r e - tants de M. Victor-Henri Suber-q u é r i r cette inscription a v a n t ville, Iqur oncle, décédé a Me- ^ u ,la transcription du jugement I ru, le dix-neuf février 1917>jpriSe le 6 février 1932, dorn une J ü®, J ’ quinze heures,
. . , . Itftane trois ares dix centiares rie!1: • __ t,. .. . I P ro n n é te HourneoisA sise à
ART. 5.Etude de M« VIDY, notaire
à Chantilly.
Aux termes d’une délibération
Etude de M* R obert BOILETnotaire
à Pont-Sainte-Maxence (Oise).
A vendre par adjudication, en [ la Mairie de Kleurines (Oise), par I le ministère de M* Boilet, notaire à Pont-Sainte-Maxence, le Samedi
d’adjudication , dans trois ares dix centiares de 1 COpje certifiée a été déposée à terre, situes terro ir de M onta-i-- r— ■ • • • i
Fait et rédigé par l’avoué j Moulins poursuivant soussigné.
Senlis, le cinq mises 1932.Signé : MORAND
Et enregistré.
terre, situes terroir ue muma- j Vidy, notaire à Chantilly, sui-l 5 ieur‘nei p | « irei’- , * f Vallee des j vant acte du 23 février 1932, l’As-j su^ e-
tenant de ^ouî es j semblée générale extraordinairec n c n n m m r» I - . °
P roprié té Bourgeoise sise & Fieurmes, 25, rue de Paris, libre
parts à la Société susnommée. | deg Actionnaires de la Société] » vendre nar adiudieation leCadastres section E, numéros . a venare par adjudication, le884 p., 885 et 886. Et ce moyen- h “ i i i Samedi 12 Mars 1932 à 16 heures,nant, outre les charges et con- à en la Mairie de Verneuil-sur-
i ditions le prix principal de amo ?y?’ j , , AT I Oise, par le ministère de M* Ro-dèux mille si x c e n t t r e rît e - c i n q W h t é m bert ^ ilet’ notaire à Po^ te-
S’adresser pour les renseigne- francs. nfm m ? c o ^ M S r v l V n ^ û r - T s e S e sments : vnRAKn - n AŸf d®flarat! ° n Y . Hippolyte CAGNARD, proprié- Granges_ _ Libre de loc^tlon>
A M® Georges MORAND, avoue | Que la dite notification leur [ taire, demeurant à Pans, Fau-1à Sentis, poursüivant la vente; j était faite conformément à l’ar-1bourg-Saint-Denis, n» 195, avec]
A M® Louis GUETIN, huis- ticle 2.194 du Code civil^ pour les pouvoirs les plus étendus. | Vente aux enchères publiques,• m I 7-XT1-1 ’ï 1 r. N tv v» n rl r» cM le 1 r» I . . . . . - - - —
à Senlis.En présence ou lui dûment
appelé de :M. Jaeques-Je|an-Emile, dit
Jack, Labboz, (entraîneur dechevaux de courses, demeurant
Fait et rédigé à Senlis, le 5 à Lamorlaye, ci-devant et ac-mars 1932, par l’avoué poursui- tuellement à Paris, rue du 4
Créancière poursuivant.Ayant pour avoué constitué
M" Georges Morand, demeurai* dé
sien-à Chantilly. I (I11’11.3 aient à prendre s’ils leEt au Greffe du Tribunal de | C?]nJ™ aîvl2L,.ledCia
rennèrg. instance de Senlis, où "
vaut soussigné.
Et enregistré.Signé : PICARD.
S’adresser pour tous renseignements à :
M® PICARD, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;
Septembre, n® 1.Partie saisie.
N’ayant pas d’avoué constitué.
Il Sériai, le Jeudi sept Avril 1932, à quatorze heures, en l’audience des criées du Tribunal de première instance de Senlis, au Palais de Justice de la dite
pose6682
Art. 3.
cription d ’hypothèque légale qu’ils aviseraient dians le délai de deux mois, faute de quoi le dit imimeuble serait et demeurerait définitivement purgé et libéré entre les mains-«de la Société des Hauts Fourneaux et Laminoirs de Montataire et de 16686
Une expédition de ladite ] par suite de départ, d’Objets Mo- déübération a été déposée le jb ille rs , à Verneuil-sur-Uise, rue quatre mars 1932 à chacun]des Granges, au domicile de M. des Greffes du Tribunal de ] Jaboin, le Dimanche 13 Mars 1932, Commerce de Senlis et de la ]à 14 heures, par le ministère de Justice de Paix du canton delM- Boilet, notaire & Pont-Sainte-Creil. Maxence.
Etude de M® Georges MORAND, ] ja s ambre de toutes hypothèques de cette nature.
Et, en outre à M. le Procu-]
Pour extrait et mention VIDY.
avoué à Senlis
Etude de M« DURAND, notaire à Pont-Sainte-Maxence.
I P i a r c y e L é g a l e
M’ MORAND, avoué, présent 'viHe> Place Notre-Dame, Bâti- à la vente ; | Dient de l’Evêché, procédé à la
M® DURAND, notaire à P o n t- iVente Y'f salsi® immobilière, Sainte-Maxence, rédacteur et aux enchères publiques au plus dépositaire du cahier des char- ° ffrant et (lermer enchérisseur, ges. 6680
â l ’extinction des feux, en un seul lot, de l’immeuble dont la désignation suit :
_____ Bon Mobilier à vendre aux en-reur de la République que les {DANS VILLE IMPORTANTE DE L'OISE cbêres publiques, le Dimanche 13précédents propriétaires du dit] , , cfintre rue nassante Mars lP32’ à 13 heure3 3u précises, .immeuble, outre les vendeurs, plein centre rue passante à Pont-Sainte-Maxence, rue Per-
D’un exploit du ministère dejétumjfi; : Pierre-Jean-Marie-Ger-j avec marché jronet, n®12, par le ministère deM® Malapert, huissier à Creil, main Suberville ; Geneviève ] nnmmappa Hannoo Pananiiiiûe M* Durami' notaire-en xlate des vingt-deux et vingt-1 Geffr0y) veuve de Louis-Etien-1 UuitilHCi uu ImllIlCd ld i ujJiUlCO ;trois février 1932, enregistré, j ne Hérouàrt ; Louis-Armand | net 20 000. Bail 10 ans. Loyer j gtuàe de M e DHSÜRBE huissier
Il appert qu’à la requête de (Hérouàrt et daime Elisabeth j 5 jqq q r beau i0gement 6 pièces " à Pont-Sainte-Maxencela Société des Hauts Fourneaux j Briqn, son epouse ; J 08®?/1-j tout confort. Belle boutique per-et Laminoirs de Montataire et] Louis-Antoine H érouàrt; *1C-1 mettant l’adjonction d’autres ar- de la Sambre, société anonyme j tor-Henri Suberville. Et que j Rcjes< Qn vend après 9 ans d’exer- au capital de 50.000.000 de frs, tous ceux^ du chef desquels il î cice p0ur ae retjrer. 30.000 cpt ayant son siège à Paris, 5, rue j pourrait etre pris des inscrip-, faci]jlé pour le 8o)deSaint-Georges, « poursuites et ; tions d’hypotheque legale n,e7 d _ ,d M mua u uo.ucoo.diligences de sles directeur et j tant pas connus de la Société , n» p ic Prix modéré. Facilités de paiement.Administrateurs, demeurant au-j susnommée, elle ferlait faire la] PARla S’adr. à M« Dherbe, huissier,dit siège social. » (présenta insertion, conform é-’——— ----------------------------------- ' — — ——----— ■ .
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llyrés à i"ilclîï et â clolslr.Environ 2 mois 7 0 fr. environ 18 et 22 kg , 1 0 0
environ 26 et 30 kg., 1 4 5 et 1 8 0 fr .GOUEBAULT, à NÉZEL (S.-et-O.). 72J
B O U R G O G N ED É P O S IT A IR E
S E N L I S (Oise)
1 Joindre à toute demande de changement d’adresse la dernière bande du journal et 1 franc pour frais de nouvelles bandes.
V I D A N G E S I N O D O R E SP A R PROCÉDÉS MODERNES
DELGORGER o u t e d e C p é p y , à S E N L I S
—Supplément au Courrier ae VOise cfn Oimanehe 6 Mars 1932
mSyndicat d’initiative de Chantillyjte Comité du Syndicat d'initiative
s'est réuni le 29 février 1932. Etaient présents : MM. Pauwels, président; Sau- vegrain, vice-président ; Léonce Le- clercq, secrétaire général ; Hurbain, Georges Carré, Leprat, Delorme, Si- mfànd, Gibaud, Dubrouillet, Perraudin, D^iex, Ricard.
E.bsents excusés: MM. Claplarède, vice- sident; Sazerac de Forges, trésorier;
Jacques, secrétaire-adjoint; Deluze, Le- r cftrcq père.\ . ü-a séance est ouverte à 21 heures,
sous la présidence de M. Pauwels, prési- ' dent.
. Le procès-verb|al de la réunion du 21 \ décembre 1931 est adopté sans oibserva-
tion.Bal du 12 mars au profit des chômeurs.
M. Dubrouillet, président de la Commission des Fêtes, rend compte des dispositions prises pour cette soirée.
La salle sera décorée et illuminée, il est prévu plusieurs attractions.
La grande maison de parfumerie « Ya- milé » offrira deux cents coffrets garnis de ses produits, qui seront remis aux dames à l’entrée de lia salle, et dix prix qui seront attribués à un concours de danses et à un concours de travestis.
Deux chômeurs régulièrement mandatés passeront chez les habitants pour le placement des cartes.
Il a été imprimé cinq cent dix-huit cartes. En raison du but poursuivi trois seulement ont été réservées.
Assemblée générale. — L’Assemblée générale |aura lieu le mardi 22 mars, en la salle des Réunions de la Mairie.
Concert annuel. — Le concert annuel aura lieu le jeudi 14 avril, aux « Variétés », rue du Connétable.
La Commission des Fêtes est chargée de l’organisation de cette soirée.
Bureau de renseignements du S. I. — M. Hurbain, président de la Commission de publicité, rend compte des pourparlers en cours avec la Compagnie du Nord pour l’installation de ce bureau.
Une réponse définitive sera donnée sous quelques jours.
Agents de location. ■— M. Hurbain rend également compte de l’accord intervenu (avec les agents de location patentés à Chantilly, pour signaler aux touristes et à toute personne qui pourrait en faire la deimande les locaux meublés ou non à louer et les propriétés à vendre.
Flamme postale de propagande. — M. Hurbain donne connaissance au Comité d’une lettre du Directeur des P. T. T. de l’Oise concernlant ce projet de publicité et de la suite qu’il-compte lui donner.
Téléphone du S. /. — M. Hurbain annonce que M. Jacques, secrétaire-adjoint, a très aimablement autorisé le S. I. de se faire porter sur le Nouvel Annuaire officiel des Abonnés du téléphone avec l’indication de son numéro personnel de téléphone.
Film de propagande. — M. Hurbain rend compte de l ’accord intervenu avec M. Dangrémont concernant ce film, — accepté à l’unanimité.
Rien n’étant plus à l’ordre du jour, la séance est levée à 22 h. 30.
Le Grand bal du 12 marsTout fait prévoir un gros succès pour
le Grand Rai paré et travesti (facultatif) organisé par le Syndicat d’initiative au profit des chômeurs de la Ville.
La salle sera brillamment illuminée et décorée et plusieurs attractions sont prévues.
II a été tiré 518 cartes, mais pour augmenter la recette 3 seulement ont été réservées.
Le reste est donc à la disposition de nos Concitoyens.
Le Comité fait appel à tous..., il espère être entendu.
En souscrivant on soulagera bien des misères ?
Comme la écrit, M. Pauwels le sympathique président du S. I. :
« Faire le Rien en se divertissantHonni soit que mial y pense. »Un dîner amical est organisé par la
direction de l ’Hôtel du Grand Fondé, dont une grande partie du bénéfice (10 francs) sera versee à la Caisse de secours.
Se faire inscrire à l’Hôtel du Grand Fondé.
m?Tux Variétés67, Rue du CoonéMile - CHMILLY
5 Représentations
Tous les Soirs à 21 heuresT)u Vendredi ❖
au JOundi 7 JdarsDimanche MATINÉE à 15 h.
L’Amusant Comédien dans BOUCOT
L e C O ST A U D d e s P . T . T .
Comédie musicale réalisée par BERT1N et MATÉ,
avec
BIiYSÉE ~ GflflflTIItltY19, Avenue du Maréchal-Joffre, 19
Trois Films Parlants
Du Jeudi 3 au Lundi 7 Mars 1932^ S o i r é e s ëx 3L i i e u i i ' e s
DimsncliB 6, M atinée à 15 heuresLocation comme d’usage - Téléphon. 454
Un Film e x c e p tio n n e l
L’ E N N E M I D A N S L E S A N BAdaptation Française
de M ARGUERITE VIEL d’après W ALTER RUTTMAN
Le film le plus angoissant par son réalisme. Le drame le plus tragique de l’existence humaine. M ieux qu’un divertissement, Une œuvre qui parle pour le salut de la race. 1
A V I ©S pectacle ré s e rv é a u x ad u lte s
Les personnes sensibles, les jeunes filles et les jeunes gens au-dessous de 16 ans
sont priés de s’abstenir.Médecins, Officiers, Professeurs,
venez voir ce film.
Pour gue vous ne partiez pas sur une impression trop tragique, le Spectacle
comprendra :OI\l OPÈRE SANS DOULEUR (priant)
L A FINE COMBINE (priant) ACrUALiTÉS PARLANTES
du Monde entier 668?
JO S Y A N E e t Alice R O B E R T E
Le grand artiste CONRAD VEIDT et M a r y PHILBIN, dans
É R IK i® M Y S T É R I E U XComédie dramatique sonore
PATH E-JOURM L, p r i a i t et souoreles p lus compléles A ctnalilés du Monde entier
6fi84
Concert des ArchersL’annuel concert des archers aura lieu
mercredi prochain à 21 heures, dans la salle des Variétés. Une pléiade de bons artistes est au programme. On jouera pour finir une comédie en 1 acte de Gal- lipais.
Sur la RoutePjar suite du verglas, l’automobile de
M. Chevalier François, représentant de commerce, rue _d’Orgemont, dérape dans la côte de Creil, le 20 février dernier, vers 10 heures et accorche la voiture de M. Detré, entrepreneur de transports à Liancourt. Dégâts purement matériels.
Absence illégaleLes gendarmes ont appréhendé le 2
mars dernier, le jeune Choron Henri, ap- plartenant au 18e Régiment de dragons, caserné à Reims, qui était signalé comme disparu depuis plusieurs jours. Il a été dirigé sur Beauvais d’où il prendra bientôt le chemin de Reims, mais pas pour y être sacré.
Basket-Ball Résultat du 28 février 1932
Les locaux recevaient sur leur terrain deux excellentes équipes du Stade Français. Les Stadistes qui, déjà Tan dernier, nous avalent émerveillés par leur jeu clair et précis, nous firent encore cette année assister à une belle démonstration de basket. Les ciels marines firent mieux que de se défendre, et notamment la première réussit à vaincre par 31 à
16, la 6e du Stade, après une brillante partie.
La 2e, elle, avait à faire à plus fort qu’elle et succomba par 43 à 6.
La 3e donnait la réplique à la jeune équipe du Bois Saint-Dénis, mais dont les éléments pratiquent déjà comme des joueurs expérimentés, nul doute que d’ici peu Rs cueillent de beaux succès. La partie se termina à l’avantage des ciels marines par 28 à 8.
Pendant ce temps à Montataire, Gui- : rado enlevait de haute lutte le championnat junior de Cross de TU. R. O. et ses camarades se classaient Dupuis 8® et Da- lex 10°. Il y avait 11 partants. Au classement par équipe Chantilly est 2e.
Un bravo pour cette belle performance, qui prouve une nouvelle fois la vitalité du Patronage Saint-Louis.
Dimanehe prochain, en Coupe Nationale, la première se déplacera à Tourcoing poir y rencontrer la première de i,Intrépide de Tourcoing, champion de 1 U. R. des Flandres Honneur. Les ciels marines s’efforceront de faire briller une nouvelle fois le basket de l’Oise.
Médaille d’honneurdes familles françaises
M é d a i l l e d ’A r g e n t
Mme Trahin Alphonse, née Alice Madge, 9 enfants.
Mé d a i l l e d e B r o n z e
Mme Catelot Raoul, née Dufailly Mûrie, 7 enfants.
Mme Claparèdc Paul, née Massol Germaine, 5 enfants!
Mme Débrayé Narcisse, née Pernet Ga- brielle, 5 enfants.
Mme Pinel Armand, née Morel Irmla,7 enfants.
Mme Gacs Jean, née Dardé Juliette, 5 enfants.
Nos sincères félicitations à ces bonnes mères de famille.
AUMONT
Caisse des Ecoles. — A l’occasion du départ de la commune de M. Urbain De- cock, loueur de voitures, actuellement avenue du Maréchaî-Foch, à Senlis, il a été versé une somme de 50 francs à la Caisse des Ecoles.
La Municipalité remercie le généreux donateur.
AUTHEUIL-EN-VALOIS
Médaille d’honneur des familles françaises. — Mme Pot Edouard, née Marie Blondel, 9 enfants, a reçu la médaille d’argent.
Nos compliments.b a l a g n y - s u r - t h e r a i n
Incendie. -— Un incendie a détruit une meule d’avoine, située au lieudit « Les • i r u “’.daiis un champ appartenant u M. Hapzic, cultivateur, rue de Paris. Maigre l’intervention rapide et les efforts vigoureux de l’adjudant de pompiers, M. Charles Brenault, la meule de 6.000 gerbes, représentant 75 quintaux d’une va- leur de 6.000 francs, a été complètement detru'itè.
M. Harzic est couvert par une assurance.
BORAN
Médaille d’honneur des familles françaises.— Mme Hecquet Eugène, née Roy Augustine, 8 enfants, vient de se voir attribuer la médaille d’argent.
Nos compliments.
•s fran- A rgen- de se
■*çe.
BOUILLANCY
Soustraction. — M. Anatole Proffit, cultivateur et maire de la commune, avait fait disposer dans un champ situe à proximité du chemin de Nanteuil, une voiture à essence afin d’alimenter le tracteur devant être utilisé dans le champ. En raison du mauvais temps, le travail dut etre arrêté pendant une se- maine. Lundi matin, un ouvrier constata la disparition de 75 litres d’essence, deux bidons de 5 litres d’huile, 5 kilos de graisse et divers ustensiles de graissage qui se trouvaient dans la voiturette Le préjudice s’élèverait à 400 francs
La gendlarmerie enquête.BOULLARRE
Médaille d’honneur des familï çaises. — Mme Louis Denant, néf tine Domarle, 7 enfants, viem voir attribuer la médaille de br
N o s c o m p l i m e n t s . j ,
CHAWIBLY *
Médaille d’honneur des familles françaises. — Médaille d’argent. — Mme Laurence André, née Delabarre Julienne, 9 enfants.
Mme Vasseur Louis, née Moussard Yvonne, 8 enfants.
Mme Vigneux J.hB., née Lecoq Julienne, 9 enflants.
Médaille de bronze. — Mme Hénin René, née Lefèvre Lucie, 5 enfants.
Mme Laforge Etienne, née Maître Jeanne, 6 enfants.
Mttiie Menguy Napoléon, née Adam Marie, 5 enfants.
Mme Zech Wilfred, née Chéron Elise, 5 enfants.
Nos compliments.ERÜfflENON VILLE
Médaille d’honneur des familles françaises. —- Mme Félix Dagneaux, née Marie Vibert, 7 enfants, vient de se voir attribuer la médaille de bronze.
Nos compliments.LE M ESNIL-EN-THELLE
Reconnnaissance. — M. Prébo Zanni, carrier, demeurant rue de Clermont, à Mesnil-en-Thelle, a porté plainte contre un jeune homme, le nommé Robert Thaon, sans domicile fixe, qui lui a dérobé son portefeuille placé dans une poche de son veston également disparu.
Le carrier raconta sa mésaventure ; pendant qu’il était en train de travailler, Thaon vint le trouver et lui dit qu’étant sans ressources, il av|ait faim. Comme M. Zanni le connaissait pour avoir travaillé avec lui quelque temps, il lui donna la moitié de son déjeuner. Pour le remercier, Thaon Taida pendant quelques instants à son travlail, mais s’étant aperçu que le veston de M. Zanni était à proximité et que son argent était dedans, sous prétexte d’aller fumer une cigarette, il s’éloigna un moment. Arrivé à hauteur du vêtement, il sien empara et détala à toutes jambes. En le voyant partir en courant, M. Zanni eut des soupçons et se mit à sa poursuite, mais il ne put le rejoindre.
Les gendarmes se mirent à sa recherche et réussirent à le retrouver quelque temps plus tard, dans un café de Par- main.
Conduit à la gendarmerie de l’Isle- Adam, Robert Thaon sur les 200 francs que contenait le portefeuille, avait encore 120 fr. 75, car il avait eu soin de s’offrir une veste et une casquette.
Bien que n’ayant que 16 ans, Thaon n en est pas à son coup d ’essai, et on lui reproche déjà plusieurs petites opérations malhonnêtes.
Il a été mis à la disposition du par- cjniGt.
MONTATAIRE
Garde particulier — M. le Sous-Préfet de Senlis a agréé M. Lucien Demarquet Rocq16 '"a e Particulier de M. Jules
MORTEFQNTAilNE
Messe anniversaire. — Une messe anniversaire sera dite en l’Eglise de Mor- tefontaine, le 8 mars 1932, à 10 heures, pour le repos de Tâme de M. Tabbé Avril- Ion, curé de Mortefontaine.
6671NEUIL LY -EN -TH EL LE
Médaille d’honneur des familles françaises. — Mme Vollard Marceau, née Le- feyre Georgette, 5 enfants, vient de se
*N0s +féiîcifations.lé< alille de ;bronze-
n o q e n t- s u r -o is eCQmité du Groupe Lyrique Nogen-
Memhro K- f 1., devoir d’informer ses Membres bienfaiteurs et honoraires que le 5 spectacle figurant au calendrier de la saison 1931-32, sera donné en la Salle des Fetes Montupet et Primet, le dimanche 20 mars, en m|atinée à 14 h 45 et en soirée à 20 h . 45.
Ces représentations théâtrales perm ettro n t a nos auditeurs d ’applaudir à nou-
au, la belle phalange d’artistes qui compose 1 Union Artistique de Compiè- gne, dont le succès remporté il y a quel- ques années en notre cité, dans Tinter- pretation du « Luthier de Crémone » et de « Gnngoire » est encore présent à la mémoire de beaucoup d’entre nous.
^ , P011Yocs . d’ores et déjà annoncerque 1 Union Artistique de Compiègne a choisi dans son important répertoire, pour les deux rieprésentations qu’elle doit donner à Nogent-sur-Oise, une pièce remarquable ayant remporté un éclatant succès lors de sa création à Paris :
« L ’ABBE CONSTANTIN »Dans un prochain article, nous don
nerons des détails plus complets sur cet interessjant événement artistique qui tiendra une place de premier plan par- m! ceux que le G. L. N. se fait un plaisir d offrir à ses Membres bienfaiteurs et honoraires.
OR M OY-LE-D/W IEN
Médaille d’honneur des familles françaises. — Mme Gillet Paul, née Thieffîne Henriette, 5 enfants, vient de se voir attribuer la médaille de bronzé.
Nos félicitations.ORRY -LA -VïLLE
— Un monsieur difficile à contenter, c’est mon voisin Zo, qui de temps à autre, me fait l’amitié de me distraire dix minutes. Depuis plusieurs mois, il bûcheronne dans la forêt, pour une entreprise tombée en déconfiture. — Du temps de son patron, Zo, voyait de temps à autre arriver un léger acompte, mais, depuis plus de deux mois, le moindre maravédis n’est venu tomber dans son escarcelle. Or, Zo est justement riche de cinq enfants, dont Taîné a dix ans. Je vous laisse à penser s’il fait chaud à la crèche et, s’il y fait gai ! —
L 1 COURRIER DE L’OlSE
Obsédé, de se trouver « sans un » pour nourrir sa femme, ses gosses... et lui- même, Zo est allé trouver l’huissier chargé de la liquidation de l’entreprise, lequel le reçut très bien, et lui versa... avec beaucoup de bonnes paroles : une masse d’espoirs. Zo ne fut pas content, mais il entassa le tout dans sa musette, et revient au logis, où, sa femme et ses gosses, les yeux luisants d’espoirs devant un sac si lourdement chargé, le reçurent à bras ouverts. Ce fut du délire, lorsqu’il sortit de son carnier sept ceintures aussi larges que celles des pom- piers d’Orry, — on fit quelques trous supplémentaires — (dame, vous pensez bien qu’ils ne sont pas gras), et chacun ayant revêtu sa ceinture — laquelle permet de rester 3 ou 4 semaines sans mang e r ,— heureux comme des poissons que I on aurait mis à nager dans un champ d avoine, ils se mirent à danser devant le buffet, un gosse d’un geste maladroit en défonça un_e porte, ce qui permit de trouver à l’intérieur: une souris... morte de faim. Zo ne fu t pas content, mais sa femme n’eut pas de peine à lui faire comprendre, que, connais«°r* — J !“ 't11 buffet, rtar"” -* plusieurs semaines, elle n ’avait pas eu à l’ouvrir ! voilà pourquoi la souris y était restée.
Zo a vraiment un mauvais caractère, je vais vous le prouver. L’autre jour, un de ses cinq gosses s’amuse à attraper une bronchite à forme pneumonique, n ’Iayant pas le rond* il s’adresse aux Assurances sociales, où il apprend que n’ayant pas versé depuis plusieurs mois — avec quoi Peut-il fait ? — il avait justement droit à rien du tout — ce qu’il a touché, était encore plus léger à porter que les ceintures ! Zo ne fut pas encore, content (je suis heureux de vous faire savoir que le gosse furieux de voir son père toujours pas content, s’est rétabli tout seul).
Eh bien ! moi non plus, je ne suis pas content, et je dis que les brimades qui tombent sur ce modeste travailleur, car c ’en est un, sont tout simplement odieuses, et que les responsables, sont moins des hommes que des professeurs d’anarchie.
Je m’excuse de vous avoir présenté sous cette forme, cette histoire vraie, mais, lamentablement triste, et je garde l’espoir que si ma pauvre prose, arrive sous les yeux d’un quelconque qui peut faire quelque chose pour Zo, il le tira de la cruelle nécessité où bientôt il se trouvera, lui et sa femme — imitant le Pélican de Musset, — de s’ouvrir les flancs pour sauver la couvée ! 1 !
Charles D u f o u r .
Incendie de forêt. — Au cours de l’après-midi, un incendie s’est déclaré dans. trois coupes — herbe —- d’une superficie totale de 30 hectares appartenant à l’Institut de France.
Les employés de domaine, gardes forestiers et la gendarmerie de Senlis sont intervenus pour éteindre cet incendie gui avait pris naissance près du passage à niveau n 0 9, à environ 1 kilomètre de la gare d’Orry.
On croit que la cause du sinistre est due à des flammèches échappées de lia locomotive d’un train.
Cambriolage. — Pendant l ’absence de M. Léon Giraud, industriel, 17, rue de Condorcet à Paris, du 10 février au
-mars, des malfaiteurs inconnus ont pénétré avec escalade et effraction dans la villa de M. Giraud, à Orry.
6 serviettes, 2 nappes, 0 couteaux, 6 cuillères à café, 4 ronds de serviettes, le tout en argent, 12 couverts, 12 couteaux de table avec manche en corne, marque Ercuis, 12 couteaux à dessert, 12 cuillères à café, 1 service à découper, 1 louche, 1 manche à gigot, 1 service salade métal argenté, des vêtements, du linge, — le tout d’une valeur totale de dix mille francs, — ont été emportés.
La gendarmerie de Senlis a ouvert une enquête.
On ne possède aucun indice, ni aucun soupçon,
Nécrologie. — Samedi 20 février, ont eu lieu à Orry, les obsèques de notre ami Emile Panoux.
Victime d ’u n a c c id e n t d u t r a v a i l , d a n s s o n seryiee d e c h e f d e m a n œ u v r e à la C o m p ia À ie d e s c h e m in s d e f e r d u N o rd , à l a gaÿe d e S a in t-D e n is , P a n o u x a v a i t é té t r a n s p o r té à P h o p i ta l d e c e t t e v i l leoù il (hii~f da- .. . . .Ai’ ]6 garçon, caractère jovial, es-
r ,v trèSr liant e t plein d’entrain, Emile J>enoux jyait su se concilier l’amitié de tous, aus^i, un grand nombre de ses ca- maradesi,employés au Nord, ainsi que les représentants de toutes les familles d’Orry, avjaiait tenu à prendre place dans le long cortège qui suivit sa dépouille et monta vers le Cimetière, où son chef de service rappela ses qualités morales et celles dubon employé.
C’est un ami qui disparaît à 38 ans, laissant une veuve et deux jeunes enfants.
Nous prions Madame Panoux, ses enfants et toute sa famille, dont Clotaire Rivet, notre maire, de trouver ici l’expression de notre sympathie attristée et de nos bien sincères condoléances.
— Mardi 23 février ont eu lieu à Orry, les obsèques de Victor Brouwers, fils d’un de nos cultivateurs, décédé à 20 ans.
Une nombreuse assistance avait tenu à montrer à la famille l’estime dans laquelle elle la tient.
Nous la prions d ’agréer nos bien sincères sentiments de condoléances.
C. M. O.-V. — L’Assemblée générale du Club des Marcheurs d’Orry-la-Ville aura lieu dimanche 6 mars, salle du Coq Hardi, à 16 heures, 16, rue de La Chapelle. Cet avis tient lieu de convocation.
Les membres du Bureau du C. M. 0 .- V. ont l’honneur d’informer que tous les jeudis de 16 h. 30 à 18 heures, des leçons d’Education Physique seront données aux enfants par M. Lamarche, maréchal des logis moniteur de Joinville.
Pour tous renseignements s’adresser à M. Jacob, 20, rue d’Hérivaux, Orry-la- Ville (Oise).
PONT-SAINTE-IHAXENCE
Le mardi 16 février dernier ont eu lieu à Pont-Sainte-Maxence, les obsèques de M. Manet Alexandre, âgé de 61 ans, lieutenant et chevalier de la l re Cie d’Arc de Pont-Sainte-Maxence depuis plus de 30 ans.
Une très nombreuse assistance accompagnait notre regretté camlarade, ainsi
ne les Compagnies d’Arc environnantes ont les noms suivent : Creil, Fleurines,
Verneuil, Ghevrières, Longueil-Ste-Marie, Senlis-Porte de Meaux, Verberie, Saint- Sauveur, Nogent-sur-Oise, Le Meux, Ci- res-les-Mello, Villers-Saint-Frambourg, Grandfresnoy, 2e Estrées - Saint - Denis, Rieux, 2' _ Pont-Sainte-Maxence, Lian- court.
Les Compagnies suivantes se sont fait excuser : Beauvais, Précy, Béthisy-St-
Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Armancourt et Saint-Leu.
Au cimetière, en l’absence du Connétable et du capitaine empêche, le discours suivant fut prononcé par le chevalier Brunon, de la l™ Compagnie d Arc de Pont :
Mesdames, Messieurs,Chevaliers,
En l’absence de notre Connétable empêché pour des raisons officieuses et de notre capitaine retenu à la chambre forcément éloignés en ce jour de deuil, j ai le douloureux devoir en mon nom et au nom de la 1™ Compagnie d’Arc de 1 ont- Sainte-Maxence, de venir adresser le suprême adieu à celui qui fut un des nôtres et des meilleurs, à notre collègue, a notre bon ami, au -chevalier Alexandre M anet.
Manet qui, depuis de longues années, appartenait à notre Compagnie d’Arc y consacrait tous ses moments (je loisirs, et sa grande joie, son grand bonheur était de se trouver au milieu de nous tous et de participer à nos luttes si ardentes, mais si cordiales et si amicales, et dont il était si souvent le lauréat.
Il était un de nos officiers : soit au jeu, soit dans les déplacements où il nous représentait ou nous accompagnait. Personne n’étjait plus lier que lui quand par son adresse, il remportait un succès, d’augmenter ainsi les fleurons de la couronne de notre compagnie.
Chevalier sans peur et sans reproche, il nous guidait grâce à sa grande connaissance de la science et des règlements de l’Archerie, et ses conseils toujours frlalppés au coin du bon sens et d’une prudente sagesse étaient pour nous précieux.
Nous ne les aurons plus hélas ! Nous nous souviendrons néanmoins et dans les cas difficiles comme parfois il s’en présente, nous nous inspirerons toujours. Sa disparition laisse un grand vide parmi nous, mais s’il est vrai que ne meurent pas entièrement ceux dont on se souvient, il peut être certain qu’il ne sera pas oublié, et que toujours dans nos réunions nos pensées iront vers lui, et sa mémoire sera vénérée.
A sa famille, à l ’affection de laquelle il a été prématurément ravi, à ses fils dont il était si justement fier, nous apportons l’hommage de notre profonde et affectueuse sympathie. Puisse-t-elle adoucir notre douleur à tous.
Merci aux Compagnies d’Arc qui ont bien voulu partager notre tristesse en assistant aux obseques de notre camarade.
Chevalier Manet, Adieu. »Encore une fois merci aux Compagnies
d’Arc qui sont venues en si grand nombre avec leurs drapeaux aux obsèques de notre regretté défunt.
Après les obsèques, la partie de deuil fut tirée dans le jeu de la l ro Compagnie entre les archers et chevaliers présents.
Comptes rendus sportifs du 28 février. — En Championnat intergroupes de 38 série, à Pont-Sainte-Maxence, l’équipe l re du C. S. M. a été battue par l’Etoile Sportive de Crépy (1) par 4 buts à 2, après un© partie très disputée où les locaux eurent souvent l’avantage.
En match amical, le C. S. M. (3) a fait match nul avec l’Union Sportive d’Es- trées-Saint-Denis (2).
A Montataire, l ’équipe de cross du C. S. M. a remporté pour la S” fois le championnat des Patronages de- l’Oise. Ses 4 représentants se sont classés com-
I me suit :i Seniors : 3° Doré, 5e Gentis, 9* j Duchange. Juniors : 2° Minaux.
Dimanche prochain 6 mars, l’équipe l re du C. S. M. rencontrera à Creil, la l r° de l’Etoile Sportive de Creil, tandis qu’à Estrées-Saint-Denis, les équipes secondes des deux mêmes -Clubs se disputeront le titre de Champion de l ’Oise. Le C. S. M. (3) mlatchera en amicale à Estrées la 2” équipe locale.
THIERS
Garde particulier. — M. le Sous-Préfet de Senlis a agréé M. Achmet Sichardt, comme garde particulier de M. Miro.
TRUSfHLLY
Vol. — Un malfaiteur s’est introduit, après avoir brisé le carreau, d’une fenêtre, dans la chambre que partagent les ouvriers Joseph Srodon -et Stanislaw Zié- ba, tous -deux au service de M. Laloyaux, cultivateur.
-Il a été volé une somme de 60 francs au préjudice de Srodon, ainsi que des effets et un manteau, le tout d’une valeur de 300 francs, [au préjudice de Ziéba.
Les deux ouvriers soupçonnent un camarade de Crépy, qui, auparavant, était venu passer quelques instants avec eux.
VERBERIE
V N DRAME. — DEUX MORTSEmployé dans une usine de Verberie,
M. Jean-Baptiste de Pauw, âgé de 34 ans, fréquentait assidûment les époux Del- voye, domiciliés rue de la Pêcherie, -dans cette localité, M. Delvoye travaillant à la même usine que lui.
Bien que marié lui-même, de Pauw n’avait pas tardé à devenir l’amant de Mme Delvoye, née Léopoldine Evrat, âgée de 30 ans, tout en restant l’ami du mari.
En janvier dernier, la jeune femme abandonnait le domicile conjugal et allait habiter chez l’-unei de ses sœurs, à Gennevilliers, dans l’espoir que de Pauw viendrait l’y rejoindre. Après vingt-trois jours d’absence, l’épouse -coupable rega- gnait son foy er. Mais elle avait décidé "de se venger de son amant qui l’avait délaissée.
Dans la nuit.de samedi à dimanche, le m ari et l’amant qui n’avaient -cessé d’être en bons termes, dérobaient de concert un sac de pommes de terre. Dès qu’elle eut connaissiance du vol, Mimte Delvoye s’empressa d ’en aviser les gendarmes de La Croix-Saint-Ouen.
Arrêtés peu après, les coupables furent remis en liberté provisoire.
Furieux d’avoir été dénoncé, de Pauw se rendit, lundi soir, vers 17 h. 30, rue de la Pêcherie où il savait trouver sa maîtresse seule à son domicile.
Dès qu’il fut en présence de celle-ci, 'il sortit de sa poche un revolver et fit feu sur la jeune femme qui s’écroula, atteinte de trois projectiles dans la tête, puis, retournant son arme contre lui- même, il se fit justice en se tirant une balle dans la tempe.
C’est M. Delvoye qui, en rentrant chez lui après son travail, découvrit les deux -cadavres et prévint la police. Le parquet de Senlis s’est rendu à Verberie pour procéder à l’enquête.
VILLERS-SAINT-FRAMBOURG
Assemblée générale de TU. N. C. — L’assemblée générale de la Section a eu lieu, le dimanche 7 février, à 17 heures, à la Mairie de Villers-Saint-Frambourg,
sous la présidence du comte Arnauld Do- ria, président, et à l’issue de la réunion du Bureau, M. Saëlens, le très dévoué secrétaire génér)al du Groupe de l’Oise de l’U. N. €., désireux d’entrer en contact avec les Anciens Combattants des deux communes, avait tenu à assister à la réunion, et fut invité à prendre place au Bureau.
M. Edouard Lequeux, secrétaire, après l ’appiel des Membres, qui, presque tous, sont présents, lit le compte rendu de la précédente réunion: -celui-ci est approuvé à l’unanimité. Le trésorier, M. Paul Pécheux, donne alors connaissance de la situation financière au 31 décembre dernier, et fait ressortir -un avoir en caisse de 2.300 francs.
M. le Président entretient l’Assemblée des diverses questions portées à l’ordre du jour : Carte du Combattant refusée à plusieurs membres, et démarches faites pour obtenir satisfaction ; service du Trait d’Uuion; souscription à 150 billets de tombola, à 1 franc, comme contribution de la Section à l’achat du nouvel immeuble de l’U. N. C., 18, rue Vézelay, à Paris. Ces billets seront placés -par les Anciens Combattants dans les communes de Villers et d’Ognon. Un grand nombre de lots importants, donne à cette tombola un particulier attrait; établissement d’un fichier de tous les Membres de la Section, qui sera tenu à jour par les soins du Trésorier, et simplifiera ainsi les recherches en cas de demandes. Le Président informe l’Assemblée que deux de la Section, pères de familles nombreuses, ont obtenu récemment deux subventions, de 400 francs chacune, accordées p|a-r lé Comité départemental.
Après avoir -dit quelques mots sur la retraite mutuelle de l’U. N. C., et engagé les chômeurs, membres de la Section, à se faire connaître pour obtenir, si possible, leur embauchage dans les chantiers de la construction de la piste cyclable Senlis-Verberie, le comte Doria cède la parole à M. Sfaëlens, non sans avoir présenté ce dernier, en termes -chaleureux, à l’assistance.
Pendant 3/4 d’heurè, M. Saëlens examine, tour à tour, les questions susceptibles d’intéresser les Anciens Combattants, les Veuves, les Orphelins de -guerre et termine en disant qu’il est à l’entière disposition de ses camarades pour appuyer -et faire aboutir toutes les demandes qu’ils auraient à lui transmettre.
Le comte A. Doria remercie en quelques mots le secrétaire général du Groupe de son exposé si complet et si intéressant et demande à l’Assemblée de procéder, par vote seet-et, au renouvellement du Bureau sortant qui se représente en entier ; celui-ci est réélu à l’unanimité, et reste ainsi composé :
Président : comte Arnauld Doria ;Vice-président : M. Léon Tardu ;Secrétaire : M. Edouard Lequeux ;Trésorier : M. Paul Pécheux.L’ordre du jour étant épuisé, le Prési
dent, après avoir dit, tant en son nomEersonnel qu’au nom des Membres du
ureau, sa vive reconnaissance pour ce vote unanime, lève la séance à 18 h. 30. -
POLITICAR evue mensuelle d’in itiation à la v ie po litiqu e
i o , r u e Chardin, P a r i s (XVI«) ^Abonnement ; j an, 2 0 francs
Bourses pour l’Ecole P ratique e t pour l’Ecole N ationale professionnellede SreiL
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Les jeunes gens désireux d’entrer en prem ière année à l’Ecole P ratique d’industrie de Creil (et éventuellem ent5 à l ’Ecole Nationale professionnelle dès que la transform ation envisagée à cet effet sera faite) ont in térêt à se présenter au prochain exam en des bourses, deuxièm e série. Les demandes, é- tablies suivant les indications que peuvent fou rn ir les institu teurs, sont |à envoyer à l ’Inspection d’Académ ie 3© l’Oise pour le 12 m ars.
Les bourses obtenues seront susceptibles d’être m aintenues pour l ’Ecole Nationale Professionnelle de Creil, qui fonctionnera avec in ternat, dem i-peq- sion et externat, et dont l’ouverture pourra être envisagée vraisem blablem ent pour le mois d’octobre 1932. En conséquence, les fam illes peuvent, dès m aintenant, m entionner qu ’elles dem andent une bourse d’in ternat, une bourse de dem i-pension, ou une bourse d’entretien,
A titre de renseignem ent, nous sir gnalons que, dans les Ecoles N ationales professionnelles, le p rix de l a pension est de 2.400 francs p a r an, celui de la dem i-pension, de 1.000 francs.
Les candidats à la Section P rép a ra toire à l ’Ecole N ationale Professionnelle de Creil peuvent se présenter aff concours com m un des bourses, premiè-s re série.— — -
PROSCRITp a r C h a r l e s DODEMAN
Encore un dram e poignant, parm i tan t d’autres, de la Révolution de 1789. Dans le petit pays de Ségeste, la population était heureuse sous la tutelle de la fam ille de Charlieu. Un des h abitants, Onézime Picot, est un jo u r condam né pour des crim es variés. Mais; Ayme de Charlieu, prêtre, le sauve des galères en p renan t sa place. La Révolution déchaînée, Ayme de Charlieu est déclaré « hors la loi » et Onézime P icot proclam é Com missaire du peuple à Ségeste, avec, comme assistan t et surtout surveillant, Nicolas Friloche, aussi am bitieux qu ’Onézime. Le Proscrit, m algré tous les traquenards, m algré la surveillance, parvient à déjouer le Com m issaire du peuple et son associé. On sera m êm e étonné de voir sur quelle tête le couteau de la guillotine tom bera.
Le Proscrit, p ar Ch. Dodeman. — Roman « Bijou », form at 18x10, 256 pages, couverture illustrée en couleurs. P rix : broché, 3 francs ; franco, 3 fr. 45. Relié : 5 fr. 50; franco, 6 fr. 15. — Bonne Presse 5, rue Bayard, Paris (8”).C. c. 1.G68.
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