[...] quand on lit shakespeare ou quand on contemple une couleur dans le ciel, c'est toujours...

Post on 03-Apr-2015

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[...] quand on lit Shakespeare

ou quand on contemple une couleur dans le

ciel, c'est toujours avec

l'espérance d'y trouver notre vrai visage. Quand on

tombe amoureux c'est pareil, sauf que

là on est au plus près de

découvrir enfin la pureté de nos traits, là,

sur le visage de l'autre.

Christian Bobin

[...] être barbare, c'est se croire civilisé, rejeter les

autres dans le néant. Alors qu'être civilisé, c'est se savoir

barbare, connaître la fragilité des barrières qui nous

séparent de notre propre ignominie et que le même

monde porte en lui la possibilité de

l'infamie et du sublime. Pascal Bruckner (Misère de la prospérité [Excipit])

La musique, on a tous la nôtre, un air à soi. L'important, c'est de savoir le jouer assez bien

pour que les gens aient l'envie de l'écouter. Ce n'est pas de la

technique, ça, ni de l'inspiration ou du génie. C'est de l'émotion.

C'est quand on aime que l'on arrive à être quelque chose de la Création.

Quand on aime, on n'a aucun besoin de

comprendre ce qui se passe, car tout se passe

alors à l'intérieur de nous, et les hommes peuvent se

transformer en vents. À condition que les vents les

aident, bien sûr. Paulo Coelho (L'Alchimiste)

Votre mort est une des pièces de l'ordre de

l'univers ; c'est une pièce de la vie du monde.

Michel de Montaigne (Essais )

[...] il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu

sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment

quelque chose, c'est que ce désir est né dans l'Âme de

l'Univers. Paulo Coelho (L'Alchimiste)

Ce qu'un autre aurait aussi bien fait que toi, ne le fais pas. Ce qu'un autre aurait aussi bien dit que toi, ne le dis pas, - aussi bien écrit que toi, ne l'écris pas. Ne t'attache en toi qu'à ce que tu sens qui

n'est nulle part ailleurs qu'en toi-même, et crée de toi, impatiemment ou patiemment, ah! le plus irremplaçable des êtres.

André Gide (Les nourritures terrestres,)

Quand Dieu parle le langage du monde, je peux en faire

l'interprétation. Mais s'il parle le langage de ton âme, alors il n'y a que toi qui puisses comprendre.

Paulo Coelho (L'Alchimiste)

Le bien et le mal, la joie et la peine étant

indissolublement liés ici-bas, le vrai problème

n'est pas d'être heureux ou malheureux : c'est

d'être l'un et l'autre au niveau le plus élevé de

soi-même. Gustave THIBON (L'équilibre et l'harmonie))

Une très belle

femme qui

regarde son

image au

miroir peut très bien

croire qu'elle

est cela. Une

femme laide sait

qu'elle n'est pas

cela. Simone Weil

(La pesanteur et la grâce)

Accepter de ne plus rien recevoir de toi.

Puis consentir à ne plus rien te donner. Et

t'aimer encore. Gustave THIBON (L'ignorance étoilée)

La patience est l'art d'espérer. Vauvenargues (Réflexions et maximes)

Il faudrait [...] distinguer deux sortes de vices :

les péchés commis sans plaisir et

les vertus pratiquées sans

amour. Gustave Thibon 1903-2001 (L'ignorance étoilée)

À en juger par ce qu'ils font de la vie mortelle, la plupart

des vivants ne semblent pas assez mûrs pour une vie

éternelle. Claude Roy (La fleur du temps, journal 1983-1987)

Le jour où tu comprendras que tout le

monde a raison à son niveau et dans ses

limites, ce jour-là tout le monde te donnera tort.

Toutes les portes se ferment devant celui qui

est ouvert à tout. N'ayant plus de

complices, il n'a que des ennemis.

Gustave THIBON (L'ignorance))

Présente, tu tiens dans tes limites, tu

n'es que toi-même et le reste de l'univers me distrait de toi.

Absente, tu es partout comme Dieu ; rien ne

te contient et tout t'évoque. Cela m'aide

à comprendre l'absence

omniprésente de Dieu.

Gustave THIBON (L'ignorance étoilée)

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