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Ami(e) Internaute, Ce cinquante-septième diaporama est le quatrième consacré à la Seconde Guerre Mondiale en Algérie. Il concerne l ’ opération Torch et la situation politique en novembre et décembre 1942. Faites le circuler sans restriction ! - PowerPoint PPT Presentation

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  • Ami(e) Internaute,Ce cinquante-septime diaporama est le quatrime consacr la Seconde Guerre Mondiale en Algrie. Il concerne lopration Torch et la situation politique en novembre et dcembre 1942. Faites le circuler sans restriction ! Merci aux propritaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthses et lUS Air Force (USAF), lUS Navy (USN), lUS National Archives (USNA), la Royal Navy (RN) et lImperial War Museum (IWM) qui ouvrent leurs archives photographiques.Pour lhistoire de laviation en Algrie que je prpare, je recherche des photos, des documents, des rcits et des tmoignages, merci den parler autour de vous.Bien cordialement.Pierre [email protected]://www.aviation-algerie.com

  • Lopration Torch dsigne le dbarquement des Allis anglo-amricain du 8 novembre 1942 en Algrie et au Maroc, command par le gnral Mark Clark. Les Allis, dsireux daller au plus vite combattre larme germano-italienne en Tunisie, veulent viter de perdre du temps et des forces dans des combats en Algrie et au Maroc. Depuis longtemps, Robert Murphy, consul des Etats-Unis Alger, entretient des relations troites avec des personnalits civiles et militaires favorables la reprise des combats. Il gre aussi une dizaine de vice-consuls et de nombreux agents chargs de veiller au bon emploi des approvisionnements fournis par les Amricain et surtout attentifs ltat des forces franaises et lesprit des militaires. Pour prparer lopration, le gnral Clark, accompagn d'officiers amricains (dont le gnral Lemnitzer) et anglais, dbarque du sous-marin anglais Seraph dans la nuit du 20 au 21 octobre 1942. Il rencontre, la ferme Sitgs, les reprsentants du Groupe des Cinq : le gnral Mast (Cdt la division dAlger), le colonel Jousse (major de garnison), le lieutenant-colonel Alphonse Van Hecke (Cdt les Chantiers de jeunesse), le capitaine Pierre Barjot, le commandant Dartois, le capitaine Watson, le lieutenant Le Nen, laspirant Michel, Henri d'Astier de la Vigerie, Jean Rigault, Queyrat, Jacques Teissier et Bernard Karsenty. Le sous-marin repart dans la nuit du 22.Le Groupe des Cinq, compos de Jacques Lemaigre-Dubreuil, Jean Rigault, Henri dAstier de La Vigerie, Alphonse VanHecke et Tarb de Saint-Hardouin, rassemble quelques dizaines de personnes militaires et civiles qui seront chargs de neutraliser la rsistance franaise au Dbarquement en empchant la transmissions dordres manant dautorits hostiles lopration.Mais, les Franais esprent un dbarquement au printemps 1943, alors que le gnral Clark omet de leur dire que les navires appareillent dj vers lAfrique du Nord. Ce quiproquo entranera un prparation insuffisante ailleurs qu Alger et des combats vains Oran et au Maroc. Opration Torch Le rendez-vous de CherchellOued MesselmounFerme SitgsSous-marin SeraphCi-dessus : Etat actuel du monument de la ferme Sitgs qui porte linscription : Ici commence la route de la libration de la France, de lEurope et du monde du joug nazi (Panoramio.com) et le gnral Clark (IWM) Ci-contre : Le lieu de rendez-vous, la ferme Sitgs, proprit du beau-pre de Jacques Teissier.

  • Limmense armada en route vers les ctes nord-africaines (USAF)

  • All, Robert, Franklin arrive. Ce message de la BBC, trs explicite et largement diffus, signale aux initis larrive prochaine des forces allies de dbarquement.Pour soulager larme sovitique qui supporte tout le poids de lattaque allemande en Europe, les Allis, sous la pression de Roosvelt, dcident cette vaste opration le 30 juillet 1942 et la lancent au moment de la retraite de Rommel vers la Lybie et quand les Allemands commencent subir des revers en Russie. Lensemble de lopration est sous la responsabilit suprme du gnral Eisenhower alors que les forces navales sont commandes par lamiral anglais Andrew Cunningham, avec pour adjoint lamiral Bertram Ramsey, concepteur de lopration partir des notes du colonel Germain Jousse, membre de lorganisation dAlger. Les forces comptent 107 000 hommes, 200 btiments de guerre (dont 12 porte-avions), 110 navires de transport et 500 avions. Elles se divisent en trois Task Forces ayant pour mission dtablir neuf ttes de pont sur prs de 1 500 km des ctes. Les convois partis des Etats-Unis sont destination du Maroc. Ceux venant dAngleterre sont pour les rgions dAlger et Oran.Gnral Dwight D. EisenhowerAll, Robert, Franklin arrive

  • La puissance industrielle et militaire des Etats-Unis permet cette opration gigantesque, alors quils sont en guerre depuis moins dun an et nont que lexprience du dbarquement de Guadalcanal en aot 1942. Lincertitude demeure sur les ractions des Franais, malgr une prparation soigneuse et un secret plus ou moins bien gard. Les Allemands sattendent une intervention plus tardive en Afrique du Nord et peuvent prsumer que ces convois signals sont destination de Malte et de la Tripolitaine. Par chance, les meutes de sous-marins allemands de lAtlantique ne dcouvrent cette proie norme quau dernier moment, au large de Casablanca, trop tard pour donner lalarme. Le 6 novembre un Bloch 175 du GR II/52 d'Oran, pilot par le Lt Georges Mauri, envoy en reconnaissance vers le convoi, est abattu par un Martlet du Formidable.Un nouveau front est cr le 9 novembre lorsque les Allemands envahissent la Tunisie devant les troupes franaises impuissantes sopposer eux.Tracts dverss lors de lopration

  • Les porte-avions amricainsLe porte-avions Ranger et quatre porte-avions descorte couvrent le dbarquement alli au Maroc.Le Ranger est le premier porte-avions amricain conu comme tel et ne dcoulant pas de la transformation dune coque en cours de construction. Ce nest pas une russite et il servira ensuite surtout lentranement.Les porte-avions descorte sont initialement des coques de cargos rapides ou de ptroliers modifies en cours de construction, dans lurgence, en tant surmontes dun hangar et dun pont denvol et en tant quipes dun ascenseur. Ces porte-avions assurent aussi des transports davions pour le recompltement des groupes ariens des porte-avions oprant en premire ligne et pour les livraisons davions terrestres proximit des thatres dopration ou prs des ateliers de montage. Les modifications htives apportes en cours de construction rendent ces porte-avions vulnrables aux attaques ennemies et mal protgs contre les risques dincendie. Certains reprendront leur destination initiale de cargo ou de ptrolier aprs la guerre.Les porte-avions descorte Sangamon, Chenango, Suwanee et Santee arrivent sur les ctes marocaines avec le Ranger. Le Chenango ne transporte que des Curtiss P-40 Warhawk destins se poser terre aprs catapultage.En dehors de quelques hydravions de liaison (Seagull et Kingfisher) et de quelques avions dobservations, seulement trois types davions participent au dbarquement du Maroc : Le chasseur Grumman F4F-4 Wildcat, le bombardier en piqu Douglas SBD-3 Dauntless et le bombardier-torpilleur Grumman TBF-1 Avenger. Lors du Dbarquement, les avions portent des cocardes cercles de jaune. Le cercle jaune disparatra en 1943 et deux barres latrales blanche seront ajoutes sur les cts de ltoile. Larme de lAir amricaine : LUnited States Army Air Corp (USAAC), est cre au sein de lUS Army le 2 juillet 1926. Elle devient US Army Air Force (USAAF) le 20 juin 1941, puis United States Air Forces (USAF) le 18 septembre 1947.

  • Sur le Ranger, essai de larmement dune partie des cinquante-quatre Wildcat (USNA)Le porte-avions amricain Ranger Les chemines sont abaisses latralement lors des mouvements d'avions (USN)Un des dix-huit Dauntless du Ranger survole la flotte (USN)Le Ranger tire sur une torpille envoye par un sous-marin (USAF)

  • Les machines du Ranger et la salle de contrle (USN)Ravitaillement en mer du Ranger (USN)Combat de boxe dans un hangar du Ranger USN)

  • Le Shangamon transporte neuf Avenger, neuf Dauntless et douze Wildcat (USNA)Le Shangamon et le destroyer Hambleton en route vers le Maroc (USNA) Dauntless et Wildcat sur le Shangamon (USNA) Transfert de personnel dun destroyer vers le Shangamon (USNA)

  • Le Suwanee et un de ses vingt-neuf Wildcat. Il porte aussi neuf Avenger (USN)Le Santee avec quatorze Wildcat, huit Avenger et neuf Dauntless (USN)

  • Les porte-avions anglais

    Sept porte-avions anglais, soit quatre portes-avions descadre et trois porte-avions descorte, participent aux dbarquements Alger et Oran.Porte-avions descadre : Le Furious, qui est lorigine un croiseur lger transform en porte-avion en 1917 et plusieurs fois modifi, le Formidable, mis en service en novembre 1940, le Victorious, mis en service en mai 1941, et lArgus, lanc en 1917 et qui tait lorigine un paquebot italien. Comme les Amricains, les Anglais construisent dans lurgence des porte-avions descorte et en reoivent plusieurs de leur alli. Les trois porte-avions descorte qui arrivent sur la cte algrienne sont dorigine amricaine : le Biter, le Dasher et lAvenger.Plusieurs types davions embarqus sont utiliss par la Fleet Air Arm lors du Dbarquement : Les chasseurs Supermarine Seafire, (version navale du Spitfire), Hawker Sea Hurricane (version navale du Hurricane), Fairey Fulmar et Grumman Martlet (dnomm Wildcat dans lUS Navy) et le bombardier-torpilleur Fairey Albacore.Les cocardes anglaises, cercles de jaune, des avions ont t souvent surcharges par ltoile amricaine, afin de masquer la prsence des Anglais et de ne pas attiser le souvenir de Mers-el-Kbir.Amiral Andrew Cunningham, commandant les forces navales (IWM)

  • Le Formidable transporte six Albacore, six Seafire et vingt-quatre Martlet (IWM)Messe au large dOran sur le Formidable (IWM)Seafire Mk II sur le Formidable (IWM)

  • Ci-dessus : Le Formidable et ses Seafire devant le Duke of York, le Nelson et le porte-avions Victorious Ci-dessous : Albacore Ci-contre : Martlet au dcollage (IWM)

  • Le Furious porte vingt-quatre Seafire, un Fulmar et huit Albacore (RN)Seafire sur le Furious (IWM)Le Biter porte quinze Sea Hurricane et trois Swordfish. Il deviendra le Dixmude dans notre Marine Nationale (IWM)

  • LAvenger, qui porte douze Sea Hurricane et trois Swordfish, et son batman. Il sera torpill le 15 novembre 1942 par un sous-marin allemand au large de Gibraltar. Les pertes humaines seront normes : 512 disparus et seulement 12 rescaps (IWM)Le Victorious porte six Fulmar, vingt-et-un Albacore, onze Martlet et neuf Seafire(IWM)LArgus porte douze Seafire (RN)

  • Ci-dessous : Hurricane Mark 1 (Merchant Ship Fighter Unit) sur un navire marchand quip dune catapulte (Catapult Aircraft Merchantman) en protection dun convoi (IWM). Aprs catapultage en cas dattaque arienne, le pilote na que la seule ressource, sil est loin des ctes, de se parachuter en mer en esprant tre repch. Il y aura peu de lancements oprationnels par ce procd coteux et alatoire.Le Dasher, ci-contre, porte douze Sea Hurricane. Peu aprs lopration Torch, 379 de ses 528 membres dquipage priront quand il explosera dans le Firth of Clyde, sur la ctes cossaises, le 27 mars 1943 (IWM)

  • Dbarquements Alger Eastern Task ForceL Estern Task Force qui dbarque dans la rgion dAlger est commande par le gnral amricain Ryder. Elle compte 23 000 soldats anglais et 10 000 soldats amricains, partis dAngleterre avec deux porte-avions, trois croiseurs, 13 destroyers, 40 autres bateaux et 33 transports de troupe. Total des bateaux : 91 bateaux, anglais pour la plupart, dont les porte-avions Argus et Avenger qui participent aux attaques avec les Seafire,Sea Hurricane, Fulmar et Albacore. Au large, les porte-avions Victorious et Formidable prviennent les interventions ventuelles de la Regia Marina italienne.Les commandos dbarqus Castiglione semparent de larodrome de Blida dans la journe du 8 novembre, attendus par le colonel de Monsabert, commandant la subdivision, qui avait neutralis les forces dfensives. Larodrome de Maison-Blanche est investi sans encombre 8 h 30 par les commandos dbarqus Surcouf. Les avions allis de posent sur les deux arodromes en fin de matine. A lexception de lattaque en force du port dAlger qui est un chec, le dbarquement Alger est un succs d la neutralisation efficace des forces dfensives par les volontaires dpchs par le groupe des Cinq et par laction du gnral Mast. Larmistice est conclu par lamiral Darlan et le gnral Juin avec le gnral Ryder le 8 novembre 19 heures. Cest heureux car la mer devient agite dans la matine et quasiment toutes les pniches de dbarquement sont perdues. Alger entre aussitt en guerre, les bombardements allemands et italiens commencent le jour mme, vers 17 heures, et les sous-marins ennemis rodent autour de lescadre.Pertes franaises : 22 tus.Carte AlamerLactivit arienne AlgerIl y a , Maison-Blanche, 22 Dewoitine 520 du GC II/3, 25 Dewoitine 520 du GC III/6 et, pour lAviation Maritime, six Potez 63.11 de lescadrille 4BR. A Blida se trouvent 26 DB-7 et deux LeO 451 des GB I/19 et II/61 et 17 Potez 540 et trois Potez 650 du GT II/15.Un DB-7 du GB I/19 est abattu vers 7 heure sur la baie dAlger par deux Seafire. Alors que des Marlet mitraillent plusieurs avions au sol Blida.Dix-huit Hurricane de la RAF, venant de Gibraltar, se posent Maison-Blanche 10 h, suivis par des Spitfire 12 h. Au coucher du soleil, 21 Junkers 88 et Heinkel 111 bombardent la flotte au large en causant quelques dgts et en perdant trois des leurs. Le lendemain, les bombardements reprennent et le transport amricain Leedstown est coul en entranant la mort de plus de 500 hommes. Les bombardiers B-17 arrivent Maison-Blanche le 13 novembre.

  • Le navire anglais de DCA Pozorica (IWM)Une vedette rapide de lAir Sea Rescue le long de la cte (IWM)Les navires approchent de la cte algroise et commencent mettre un rideau de fume (IWM)

  • Sur le pont du bateau anglais Reina del Pacifico, au large dAlger, les soldats amricains emballent une mitrailleuse de DCA calibre 50 puis, aids par les marins anglais, ils embarquent dans les LCA Assault Landing Craft (USAF-IWM)

  • Dbarquement dans la rgion dAlger, un LCM gauche et un LCA droite et en bas (IWM)

  • Dbarquement Surcouf, lest dAlger, sans rencontrer dopposition notable (IWM)

  • Dbarquement Surcouf sous des regards curieux (IWM)

  • Dbarquement Surcouf Signaux optiques et dpannage dun chasseur de chars sur half-track M3 avec un canon 75 court en prsence dun touriste en short (IWM)

  • Dbarquement anglo-amricain Castiglione, louest dAlger (IWM)

    Inspection des soldats anglais avant le dbarquement.Dbarquement dun canon Bofors 40 mm sur la plage.Dbarquement dun camion anglais dun LCM.

  • Le 8 novembre, le jour mme du Dbarquement, les soldats dun rgiment de la RAF marchent, depuis Surcouf, une douzaine de kilomtres vers Maison-Blanche o les Spitfire MkV du Squadron 81 se posent en venant de Gibraltar avec les rservoirs supplmentaires Slippers visibles au sol au fond. Le Servicing Commando 3201 a transport les kit bags visibles au premier plan et saffaire rarmer les Spitfire (IWM)Le squadron leader Berry, au centre, et quelques uns de ses pilotes leur arrive Maison-Blanche laprs-midi du 8 novembre.

  • Dbarquements Oran Center Task ForceLa Center Task Force est Commande par le gnral Fredenhall, elle compte 39 000 soldats amricains partis dAngleterre. La Naval Task Force Centre, sous les ordres du commodore Troubridge, compte deux porte-avions, deux croiseurs, 13 destroyers, 41 autres bateaux et 47 transports de troupe. Au total 105 bateaux anglais. Les porte-avions Furious, Biter et Dasher couvrent les dbarquements Oran avec leurs Albacore, Fulmar, Seafire et Sea Hurricane. Lattaque du port dOran par la marine anglaise est un chec qui se solde par par la perte de 194 soldats et marins amricains et 113 marins anglais. La Marine franaise perd plusieurs Marins, cinq navires, deux sous-marins et cinq bateaux sabords. De plus, suite des ordres ineptes, des bateaux de commerces sont couls dans le port avec leurs prcieux chargements, ainsi que deux pontons.La raction franaise est forte, les ordres contradictoires venus dAlger et des initiatives personnelles malheureuses retardent la conclusion des combats qui durent prs de trois jours. Le gnral Boissieu, commandant la division, bien qutant au courant du cesser-le-feu Alger, ne fait cesser les hostilits que le 10 novembre 12 h 15. Le bilan de ces combats inutiles est lourd, aux morts dans lattaque du port sajoutent 292 morts et 326 blesss amricains et 347 morts et 353 blesss franais.Carte Alamer

  • Un Sea Hurricane pos aux Andalouses Noter ltoile amricaine et linscription Royal Navy (Lavauzelle)

    Un Martlet de la Royal Navy La Snia en dcembre 1942 (RN)Lactivit arienne OranIl y a La Snia le 8 novembre, le GC III/3 avec vingt-six Dewoitine 520, le GB I/II avec treize LeO 451 et le GR II/52 avec onze MB 174/175. A Arzew, lAviation Maritime dispose de la flottille 5F et des escadrilles 1T et 2T totalisant treize Lat 298 et, Tafaraoui, la flottille 4F et les escadrilles 6B et 7B totalisent treize LeO 451. Les avions sont desserrs en partie sur les terrains priphriques dOggaz, Fleurus et Lourmel.Des parachutistes amricains du 503rd Parachute Infantry Regiment doivent participer la prise de Tafaraoui et de La Snia. Trente-neuf C-47 Dakota quittent lAngleterre Lands End le 7, mais la formation se disloque dans la nuit. Des parachutistes sont lchs loin de lobjectif, et sont faits prisonniers. Une douzaine dappareils se posent sur la partie assche de la Sebkha autour de La Snia. Quelques C-47 arrivent Tafaraoui 16 h 30. En dfinitive, cest un chec complet, 14 C-47 restent en tat de vol et les parachutistes perdent 256 hommes sur 556.Les Amricains semparent de Tafaraoui ds le dbut de matine du 8, aprs des combats au sol. Tous les avions de la base sont dtruits au sol. Au dpart de La Snia, les chasseurs du GC III/3 enregistrent 17 victoires ariennes, dont cinq C-47, au cours des combats confus des 8 et 9 novembre au matin, au prix de trois pilotes tus. Quelques chasseurs embarqus ont du mal retrouver leur porte-avions et se posent dans la nature. Des LeO 451 parviennent dcoller et larguer leurs bombes, refusant cependant de les lcher sur une colonne de chars sans dfense. Les vulnrables Bloch 175 font quelques missions de reconnaissance inutiles. Seuls, trois LeO 451 du GB I/11 parviennent dcoller pour Mekns et une vingtaine de chasseurs rejoignent Fs et Kasbah-Tadla le 9 novembre, avant la prise de larodrome par les Amricains 11 heures. Les dgts sont importants, plusieurs hangars sont dtruits, ainsi que la quasi totalit des avions au sol. Le 9 17 h 30, les premiers Spitfire arrivent de Gibraltar en escortant lavion du fameux gnral Doolittle. Six se sont poss dans la nature en panne de carburant.En deux jours, la Fleet Air Arm a perdu, Oran et Alger, quinze Sea Hurricane, douze Seafire, huit Martlet, huit Albacore et deux Fulmar.

  • Mise en uvre dun Albacore avec trois bombes de 113 Kg sous chaque aile ou, gauche, avec une torpille (IWM)

  • Dbarquement Arzew, lest dOran (IWM)Installation dans un Higgings Boat, puis le drapeau US est dploy pour viter la confusion avec les Anglais (IWM)

  • Dbarquement Arzew (IWM)Canon Bofors 40 mmLes choses se passent en famille sur la plage dArzew (IWM)

  • Depuis Arzew, la progression est entreprise vers les arodromes de La Snia et de Tafaraoui, avec une scne de western.A droite : Un bless est ramen bord (IWM)

  • A gauche : Le libre accs au port dArzew facilite les oprations, aprs des combats autour des forts protgeant le port cotant la vie dix marins franais.Dessous gauche : Char lger M3 Stuart Arzew.A droite : Un LCM reoit un Half-Track arm dun canon antichar.Dessous : La Jeep fait son apparition aux Andalouses, prs dOran, sur une route en grillage anglais Steel Mating (USAF)

  • Dbarquements et parachutages dans le ConstantinoisIl y a Stif le GR I/36 avec 13 Potez 63.11 qui font quelques sorties sans mauvaise rencontre.Le 10 et 11 novembre, 23 Dewoitine 520 du GC I/2 de Chteauroux, conduits par le Cdt Fleurquin, arrivent Stif via Istres et Ajaccio, en laissant deux avions Philippeville.Le 11 novembre, les LeO 451 des GB I/25 et II/25 arrivent de Tunisie Souk-el-Arba. Toujours venant de Tunisie, les Potez 63.11 du GR II/33 et de lECN III/13 se replient Biskra, rejoints le 13 par les Dewoitine 520 du GC II/7.Les Anglais entrent sans encombre dans les ports de Bougie et de Bne le 11 novembre, alors que les parachutistes sautent sur larodrome qui est aussitt utilis par les Allis. Mais la raction est immdiate et les bombardiers dcollent de Sicile et de Sardaigne. Une dizaine de bateaux sont couls par les allemands et les italiens qui perdent 14 avions et reviendront tous les jours poursuivre leur action, alors que les Messerschmitt 109 et les Focke-wulf 190 mitraillent les bateaux, les troupes et les arodromes.Les soldats anglais et amricains arrivent ensuite sans combat par voie de terre Djidjelli et Philippeville le 15 novembre et jusqu La Calle.Au dpart de Maison-Blanche, 304 parachutistes amricains sautent sur larodrome de Youks-les-Bains le 15 novembre. La mme opration a lieu le lendemain sur larodrome de Souk-el-Arba.Les arodromes du Constantinois sont aussitt oprationnels, ils reoivent les premiers Spitfire, Hurricane, Lightning, Beaufighter, Bisley et Blenheim. La campagne de Tunisie commence.Ci-dessus : Les parachutistes anglais arrivent Alger.Ci-contre et ci-dessous : Parachutistes anglais en Algrie, par Henri Karr (IWM)

  • Dbarquements au Maroc Western Task ForceLe gnral Patton commande 35 000 soldats amricains et une flotte de trois cuirasss, cinq porte-avions (Ranger, Sangamon, Chenango, Suwanee et Santee, avec des Wildcat, Dauntless et Avenger), sept croiseurs, 38 destroyers, 16 autres bateaux et 36 transports de troupe. soit 105 navires de lUS Navy.Si Mehdia, Fedala et Safi, les dbarquements sont relativement faciles, en revanche, Casablanca, une grande bataille, surtout navale, fait rage durant trois jours cause par lobstination du gnral Nogus. Neuf mille hommes et 65 chars, dbarquent Mehdia pour s'emparer de la base arienne du Port-Lyautey (Knitra). Afin d'occuper Casablanca par le nord et par le sud, 19 000 hommes et 65 chars dbarquent Fdala et 6 500 hommes et 108 chars Safi. 172 avions embarqus fournissent l'appui arien. Le gnral Bthouart, commandant de la division de Casablanca, devait faciliter lopration mais, inform trop tard, il choue et Nogus, rsident gnral, a failli le faire fusiller. Ce n'est que lorsque le port ne fut plus que ruines, incendie et cimetire d'paves, regorgeant de tus et de blesss, que le gnral Nogus et l'amiral Michelier font arrter les combats, juste temps pour viter le bombardement de Casablanca. En effet, le gnral Patton devait attaquer Casablanca le 12 novembre 7 h 30 du matin. 4 h 30, il apprend que les Franais se prparent se rendre et les combats cessent.Lobstination de Nogus cote cher. A lissue des combats, on dplore 462 marins tus et prs de 600 blesss. L'arme de terre compte environ 1400 tus et blesss et larme amricaine peu prs autant. Quarante-quatre aviateurs sont tus au total dans tous les dbarquements dont la majorit au Maroc. De plus, de nombreux navires, dont le Jean-Bart, qui auraient t prcieux par la suite, sont dtruits.Carte AlamerCarte USNA

  • DCA du Massachussets le matin du 8 novembre (USNA)Etude des photos ramenes par les avions (USN)Prparatifs de dcollage et dcollage des Hellcat du Ranger (USAF)

  • Un Dauntless est ramen en position de dcollage aprs une attaque (USAF)Helldiver (USAF)Wildcat (USN)Avenger (USN)

  • Curtiss H-75 du GC II/5 Casablanca (USNA)Lactivit arienne au MarocLaviation est fortement prsente au Maroc. A Casablanca (Camp Cazes et Mdiouna) : Le GC II/5 avec 20 Curtiss H-75 et 13 Dewoitine 520 et le GB I/32 avec 13 DB-7. A Rabat (Sal et Ville) : Le GC I/5 avec 26 H-75, le GT I/15 avec 18 Potez 29 et 6 Farman F.222/223/224 et le GR I/22 avec 13 LeO 451. A Port-Lyautey : LAviation Maritime dispose de la flottille 1F et des escadrilles 1AC et 2AC qui totalisent 27 Dewoitine 520 et de la flottille 3F et des escadrilles 2B et 3B qui totalisent 11 Martin 167. A Marrakech : Le GB I/23 avec 13 LeO 451 et le GR I/52 avec 13 Potez 63.11. A Agadir : Le GB II/32 avec 13 DB-7 et les escadrilles de lAviation Maritime 2B et 3B avec 2 Martin 167F. A Mekns : Le GB II/23 avec 13 LeO 451 et Oujda : Le GT III/15 avec des Amiot 143 et des LeO 451.En dcollant laube du 8 novembre et en attaquant aussitt les arodromes, les Amricains profitent de leffet de surprise et dtruisent Rabat-Sal la totalit des avions des GR I/22, du GT I/15. A Rabat-Ville, trois avions du GC I/5 sont dtruits. Port-Lyautey, chappe lattaque car les avions du Shangamon perdent du temps dcoller la catapulte, faute de vent, et les Marins peuvent dcoller pour mitrailler et bombarder la plage de Fdala, mais le rpit est de courte dure et le combat est engag contre les avions embarqus avec quelques victoires de part et dautre au prix de cinq de nos pilotes tus, alors que les bombardements amricains causent de gros dgts. Les avions rescaps de Port-Lyautey, une douzaine de Dewoitine et cinq Martin, dgagent Sidi-Yahia o beaucoup sont accidents latterrissage sur le terrain marcageux en cours damnagement, puis un bombardement les achve. Sept avions sont dtruits Marrakech. Au sud, Safi, les quipages du Swanee sont inexpriments et 21 avions embarqus sont dtruits par accident sans avoir rencontr laviation franaise. Au Casablanca, o ont lieu les combats les plus durs, le GB I/32 est ananti au sol et nos Curtiss qui dcollent sont confronts aux vtrans du Ranger qui reviennent du Pacifique, cinq de nos pilotes sont tus. Les dernires missions de mitraillage et de bombardement des plages de dbarquement ont lieu le 9 dans la matine et, aprs un dernier bombardement amricain de Mdiouna 14 heures, il ny aura plus de sorties de laviation franaise au nord du Maroc.A la fin des hostilits, les pertes amricaines slvent 44 avions sur les 172 embarqus : Vingt-cinq Wildcat, neuf Dauntless et dix Avenger, auxquels sajoutent quelques hydravions de servitude.

  • Un Curtiss SOC Seagull lance un message l'Augusta (USNA)Le gnral Patton et l'amiral Hewitt sur l'Augusta (USNA)Un Piper L-4 dcolle du Ranger (USNA)Dbarquement sur la plage de Fdala (IWM)

  • Dcollage mouvement dun Dauntless Safi (USAF)Les membres de la commission d'armistice allemande sont arrts Fdala (USAF)Transmissions sur la plage de Fdala et le drapeau improvis de la Western Task Force (USNA)

  • Soixante-seize P-40 Warhawk avaient t chargs Norfolk sur le Chenango. Le 10 novembre, ils dcollent catapults pour aller se poser Port-Lyautey. Les pilotes navaient, pour la plupart, jamais suivi dentranement au catapultage. Malgr cela, les incidents ont t peu nombreux (USAF)

  • Le gnral Nogus, content de lui, et le gnral Patton Rabat, aprs avoir fait clbrer un service funbre la mmoire de leurs morts communs (USAF)

  • Stle Gibraltar (IWM)

  • Lamiral Darlan (ci-contre), dauphin du Marchal Ptain, se retrouve Alger au moment du Dbarquement sous le prtexte, peut-tre fortuit, de venir au chevet de son fils gravement atteint de la poliomylite. Les Allis comptaient sur le prestige du gnral Giraud pour contrler la situation en Afrique du Nord. Ils lavaient exfiltr de France en sous-marin, puis en hydravion vers Gibraltar mais il narrive Maison-Blanche que le 9 novembre, alors que Darlan tait dj devenu linterlocuteur privilgi des Allis. En effet, Eisenhower, qui arrivera Alger le 13 novembre, compte sur lautorit de Darlan sur larme et sur le gnral Nogus pour pour faire cesser les combats Oran et au Maroc.Le 13 novembre, lamiral signe avec les Amricains une convention darmistice et proclame Radio-Alger : Jassume la responsabilit des intrts franais en Afrique. Jai lassentiment des autorits amricaines avec lesquelles je compte assurer la dfense de lAfrique du Nord. Chaque gouverneur ou rsident reste sa place et assure, comme par le pass, ladministration de son territoire conformment aux ordres en vigueur. Situation ahurissante : lAfrique du Nord franaise entre en guerre contre lAxe en conservant les structures mises en place par Vichy. Le gnral Giraud devenant commandant en chef des troupes nord-africaines.Sur le plan militaire, la politique des gnraux Weygand et Juin a port ses fruits et le pragmatisme amricain permet de poursuivre leffort de guerre sans encombre en Algrie et au Maroc, avec un nouvel alli qui apportera le complment indispensable pour vaincre lennemi en Tunisie o les combats de larme franaise reprennent ds le 19 novembre. Bien quexclu de lOpration Torch, le gnral De Gaulle lance le 8 novembre un appel la rentre en guerre de lAfrique du Nord aux cts des Allis.Les jours de Darlan, devenu Haut-commissaire de France rsident en Afrique agissant au nom du Marchal avec un Conseil Imprial son image, sont cependant compts. Bien quil ait permis le Dbarquement et linstallation des Allis en Afrique du Nord aux moindre dgts, le prsident Roosvelt a peu destime pour cet interlocuteur et, aux nombreux reproches qui lui sont faits sur ce choix, il rpond : Cest un expdient provisoire.Novembre et dcembre 1942 Amiral Darlan Expdient provisoire

  • Avant que la route de lAlgrie soit coupe, une certaine agitation anime des arodromes mtropolitains.Le 5 novembre arrivent Maison-Blanche, en provenance de Vichy, lamiral Darlan, ainsi quun Martin 167 pilot par le Cdt Chassin, avec le Gal Bergeret, commandant la Dfense arienne, le CV Lemonnier et les LCl de l'arme de l'Air Paul Bailly et Fernand de France. Les occupants de ce Glenn Martin sont au courant, par le rseau de rsistance militaire Alliance, du Dbarquement. Le Gal Bergeret deviendra adjoint de Darlan, alors que le Gal Mendigal conserve le commandement de l arme de lAir en Algrie.Le 9 novembre, deux LeO 451 arrivent Stif 7 h 454 en venant dIstres. Lun deux transporte le gouverneur Chatel qui prend prudemment la temprature dans le Constantinois avant de retrouver ses fonctions Alger. Un des deux LeO 45 repart dans la nuit pour Vichy.Le 10 novembre, deux Dewoitine 338 d'Air France dcollent d'Istres et se posent Biskra. Le F-ARIB est pilot par Roger Dupuy muni de lordre de mission ci-dessus. Le but de la mission, qui se poursuivra jusquau Maroc, demeure inconnu (documents Henry Dupuy).Le 11 novembre, un Farman 224 de l'arme de l'Air, pilot par le Lt Goulut, dcolle d'Istres et se pose bout d'essence prs de Biskra.Gnral Bergeret (USAF)

  • A gauche : La tombe de lamiral Darlan au cimetire marin de Mers-el-Kbir, avant la profanation. La mention Mort pour la France disparatra aprs la restauration du cimetire.(Georges Vieville)

    A droite : La tombe de Fernand Bonnier de la Chapelle au cimetire de Svre. Il sera rhabilit le 21 dcembre 1945 par la cour dappel dAlger.Certains avancent quil a t dclar Mort pour la France (landrucimetire.fr)A qui profite le crime ?Le 24 dcembre 1942, lamiral Darlan est assassin dans son bureau du Palais dt Alger de deux coups de pistolet tirs par le jeune Fernand Bonnier de la Chapelle, g de 20 ans.Lamiral avait publiquement exprim le dsir de se retirer de la vie publique, il est amer car lamiral Laborde refuse que la flotte rejoigne lAfrique du Nord et choisisse le sabordage Toulon lors de lenvahissement de la zone libre par les Allemands.Cet assassinat anticipe un dpart qui arrange chacune des multiples factions en prsence Alger. Darlan est victime de sa politique aprs avoir remis larme franaise en guerre contre lAllemagne. Les Amricains et les Anglais nont plus besoin de lui et dsirent le remplacer par le gnral Giraud pour les premiers et par le gnral De Gaulle pour les seconds. Des Monarchistes veulent profiter de la situation confuse Alger pour mettre en selle le comte de Paris au profit du gnral De Gaulle. Fernand Bonnier de La Chapelle, seconde victime de cette assassinat, sera fusill le 26 dcembre aprs un procs bcl et sans que ses aveux explicites aient t exploits, sinon pour servir de prtexte lemprisonnement provisoire de quelques personnes gnantes.

  • Aprs le Dbarquement, les relations directes entre lAlgrie et la mtropole sont interrompues (Bernard Fox)

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