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Journal chrétien d’informations locales • Avril 2013 • n° 694 • 69 e année Depuis 1995 sept Conseils de quartier constituent un relais entre la population et les élus Vie de quartier Utopie ou réalité ? Une tentative de bilan du fonctionnement des Conseils de Quartier au travers d’une table ronde, d’un entretien avec la maire et de plusieurs témoignages > Pages 7 à 9 1,70 E © DR Campagne à Paris Un p'tit coin de paradis > 14 Vers le 20 e vert ? A la découverte de ses aspects méconnus > 3 Petits frères des pauvres Une maison d’hébergement rue de la Chine > 4 La Forge Libre propos sur le choix de la Mairie > 6 JMJ à Rio Le Pape François > 12 Théâtre de la Colline Solness le constructeur Une grande pièce d'Ibsen > 16 Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau 167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93* 24, rue de la Py (métro Porte de Bagnolet) – Tél. : 0 820 09 98 94* Courriel : [email protected] Gagnez à comparer ! Crédits, Assurances, Epargne, Téléphonie Mobile *N° Indigo : 0,12 eTTC/min. © JOSSELYNE PÉQUIGNOT

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Journal chrétien d’informations locales • Avril 2013 • n° 694 • 69e année

Depuis 1995 sept Conseils de quartier constituentun relais entre la population et les élus

Vie de quartierUtopie ou réalité ?Une tentative de bilan du fonctionnement des Conseils de Quartier au travers d’une table ronde, d’un entretien avec la maire et de plusieurs témoignages > Pages 7 à 9

1,70 E

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■ Campagne à ParisUn p'tit coin de paradis> 14

■ Vers le 20e vert ?A la découverte de ses aspects méconnus> 3

■ Petits frères des pauvres

Une maison d’hébergement rue de la Chine> 4

■ La ForgeLibre propos sur le choix de la Mairie> 6

■ JMJ à Rio■ Le Pape François> 12

■ Théâtre de la Colline

Solness le constructeurUne grande pièce d'Ibsen

> 16

Crédit Mutuel Paris 20 Saint-Fargeau167, avenue Gambetta (métro Saint-Fargeau) – Tél. : 0 820 09 98 93*

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À traversl’arrondissement

Avril 2013 • n° 694

L’Ami a pu se procurer le cro-quis ci-joint, image du futurboulevard Mortier. Mais denombreux problèmes restenten discussion :• Le transport du troupeau surson lieu de pacage depuis labergerie (en aménageant unerame en bétaillère, travaux peucoûteux…), qui serait installéesur une barge amarrée quai deBercy, au pied du ministère desFinances. Certains participantscraignent toutefois que lepublic fasse un rapprochemententre moutons et contribuables,question « tonte » !• Pour la sécurité, les motricesseraient protégées à l’avant parun pare-moutons inspiré despare-buffles des locomotives du

Far-West. Les bêtes, pourqu’elles ne sortent pas de l’her-bage ou ne gênent pas lesrames duT3, porteraient un bra-celet électronique à la patte,qui émettrait, en cas de danger,un signal imitant l’aboiementd’un chien de berger. (voir cro-quis)• La gestion du troupeau, du lait,de la laine, de la viande.

vec 60000 m2 végéta-lisés, le « ruban vert »des voies du tramwayT3, c’est environ 6 ha

d’herbage ! Pour éviter la pollu-tion de l’air et la pollution sonored’énormes tondeuses à moteur, ilest envisagé de faire tondre cetteherbe par un troupeau de mou-tons.Sur ce sujet délicat, une commis-sion ad-hoc et mixte travaille àhuis-clos. Elle est composée dereprésentants des ministères desTransports, de l’Agriculture, del’Intérieur (sécurité), de l’Ecolo-gie et des experts de la ménage-rie du Jardin des plantes, des Parcset jardins, de la RATP et de l’As-sociation de Protection des Ovinés(l’A.P.O. bien connue…), etc.

A

Dans votre dernier numéro, le «manifeste» en italique (page 7 à propos de l’école Vitruve), m’alaissé plutôt perplexe…

A sa lecture, l’école primaire «normale» était alors un véritable bagne pour des millions de petits Fran-çais. Pensez donc : il fallait se mettre en rang pour monter en classe ; on était privé de récréation encas d’indiscipline. Scandale… on devait écouter en silence quand le maître parlait et le comble, ondevait faire ses devoirs sans copier sur le voisin et réciter par cœur les tables de multiplication !Quel bilan pour cette école Vitruve ? Ont-ils mieux réussi leurs études secondaires ou supérieures etdans la vie ? Question sordide et iconoclaste : quel taux de réussite au bac ? Que pensent de ces prin-cipes éducatifs les nombreux profs en dépression ? L’article est totalement muet à ce sujet… Si j’ai bien compris, l’essentiel surtout est que le meilleur ne gagne pas, car ce serait traumatisant pourles autres… ■

UN GRAND-PÈRE DE 6 ENFANTS, 11 PETITS ENFANTS, TOUS SCOLARISÉS, COMME LUI, DANS LE “GOULAG” DE L’ÉCOLE PUBLIQUE «NORMALE».

LE PARCOURS ALPHA VU PAR UN PARTICIPANT

Je vous remercie d’avoir rappelé dans votre numéro de février l’existence d’un Parcours Alpha (au81 rue Haxo).

Pour y participer un peu je souligne, à titre personnel, que ce parcours d’origine anglicane est une chancepour ceux qui se sentent seuls face à leurs questions existentielles et qui savent ne pas s’arrêter auxvicissitudes actuelles de l’Eglise ; elle en a vu d’autres !Il se déroule nécessairement dans le cadre d’une paroisse catholique ou protestante mais sa spécifi-cité est d’être entièrement animé par des laïcs bénévoles, sous la houlette du prêtre ou du pasteur. Autresavantages : il est gratuit, ne comporte aucun engagement dans la durée et évite de devoir aller à l’au-tre bout de Paris. J’apprécie ces soirées qui se déroulent dans une ambiance conviviale où l’enseignement n’est ni caté-chèse, ni conférence universitaire, mais la base d’une réflexion et d’un partage par petits groupes. ■

PH. JANVIER

Courrierdes lecteurs

Comment tondre l’herbe des voies du T3 ?

CarnetDécès• Le 2 mars est décédé à l'hôpi-tal Bichat dans sa 83e annéeMonsieur Claude UDYCZ. Sesobsèques ont eu lieu, avec unenombreuse assistance, le 8 marsen l'église Notre-Dame de Pont-main de Bagnolet.Claude, dit Bémol, était un anciende la Jeanne d'Arc de Ménilmon-tant (J.D.A.M.) ; il était depuis lafusion, un des piliers dirigeantsde Ménilmontant Patro Sport(M.P.S.). Il a été responsable CFDTchez Létang-Rémy (rue de Bagno-let). Il était un fidèle lecteur del'AMI.A son épouse, à sa famille et àtous ses amis, l'AMI adresse sescondoléances.

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• Salomon Grün vient de quitter,à 88 ans, ce 20e qu’il aimait tant,avec plus de 30 ans d’activité à laMairie, au Bureau des Elections etdes Affaires Militaires, toujoursserviable, discret et réservé.Durant l’occupation, son militan-tisme au PC va le conduire à Aus-chwitz où il échappera à la «solu-tion finale». Il a toujours gardé lesilence et une grande pudeur surce qu’il a subi et vu. Père, grand-père et arrière-grand-père, il était entouré et aimé detous les siens. Nous présentons àson épouse et toute sa famille nosplus vives condoléances. Bonne route Salomon et mercipour ce que tu as fait. ■

DOUGLAS GRESSIEUX

© JB

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SURPRENANTE PÉDAGOGIEDE L’ÉCOLE VITRUVE

Il a été donné à la commission,selon la formule qui a fait sespreuves, jusqu’au 30 avril à

minuit pour résoudre ces pro-blèmes. Sinon… ■

L.E. POISSON

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Avril 2013 • n° 694>3

À traversl’arrondissement

Séverine, création d'une aire dejeux de ballon pour les ados.Pour sa part le Conseil de quartierutilisera son budget d'investisse-ment pour soutenir trois jardinspartagés : les Terrasses du T3,square de la Justice ; le Soulier deFougères, sur la dalle sud et le jar-din de l'association Mom'Ganne,rue Louis Lumière.

Animations et fêtes de quartierDepuis plusieurs années le Conseilde quartier prend en charge le«Noël de Toutes les Couleurs »organisé au Théâtre de Ménil-montant qui propose aux enfantsun spectacle participatif, origi-nal et de découverte militant pourla mixité et les partages culturels,artistiques et sociaux. Par ailleurs le Conseil participe àde nombreuses fêtes de quartier(Fougères, Python-Duvernois), dela musique et du film d'anima-tion.

Desserte du quartier nord-est de Paris par le bus 69Depuis 10 ans, les Associations«L’Amicale Fougères» et «Surme-lin Saint-Fargeau Environne-ment» demandent qu’un bus des-serve le secteur «des Fougères»enclavé entre les boulevards desMaréchaux et le Périphérique. Le prolongement de la ligne 69(Gambetta/Champ de Mars)jusqu’à Bagnolet, est à leurs yeuxla meilleure solution. Le termi-nus du 69, Place Gambetta, seraitainsi supprimé et la place y

gagnerait un désencombrementsouhaité par la Mairie du 20e et leshabitants.Afin d’obtenir ce bus et son par-cours, une pétition a été lancéedepuis plusieurs mois, qui, à cejour, a recueilli plus de 1650 signa-tures.

Circulation dans le quartier vert Un «Quartier Vert » (circulationlimitée à 30 km/heure) a été misen place en 2004. Le secteurconcerné est à l’intérieur du péri-mètre des rues Saint-Fargeau(dans sa partie située au nord dela Place éponyme), Guébriant, desFougères, Le Vau, Belgrand, Pel-leport et de l'avenue Gambetta.A l'expérience il convient de pré-voir des aménagements, notam-ment pour battre en brèche l'“iti-néraire malin", qui consiste àemprunter la rue du CapitaineFerber pour éviter la Porte deBagnolet, ce qui induit un traficpeu apprécié des habitants. Lespistes suivantes sont explorées :– inverser le sens unique de la ruedes Montiboeufs. – mettre en sens unique la rue duCapitaine Ferber, dans sa partiehaute, dans le sens sortant ainsique la rue du Lieutenant Chaurédans le sens descendant.

Projet Bagagerie La réalisation du projet de baga-gerie a été ralentie par larecherche d'un local adapté. LeConseil de quartier espère voir ceprojet aboutir courant du 2013. ■

B. M.

Les conférences mensuelles de Jean-Paul Flamandont repris cette année en duo avec son complice Robert Héritier.

près une présentationgénérale des aspectshistoriques et sociolo-giques à l'échelle de la

Ville de Paris sont projetés, pourillustrer le propos, des documentsconcernant essentiellement le 20e. Le bouche à oreille a si bien fonc-tionné que le succès des confé-rences est assuré. La salle du Carréde Baudouin est pleine. On refusemême du monde ! Si les séniorssont majoritaires, toutes lestranches d'âges adultes sont néan-moins représentées. Samedi 16 février était abordé lethème «Le 20e «vert», cimetières,parcs et jardins» en présence deFlorence de Massol, maire-adjointechargée de l'environnement et desespaces verts.

De l’histoire de l’habitat parisien...Après la présentation de grandesfigures passées du Service despromenades et plantations (Baril-let-Deschamps, Alphand, Fores-tier, Lardat...) ayant mis en appli-cation les idées du BaronHaussmann, nous sommes invitésà comparer les jardins «à la fran-çaise», très géométriques, et lesjardins «à l'anglaise» aux tracéssinueux et complexes permettantd'oublier la Ville. Il s'agissaitd'embellir et assainir Paris. De nombreux arbres d'alignementsont plantés, en particulier pla-tanes et marronniers dont cer-tains sont encore en place (au148 bd de Charonne se trouve unplatane planté en 1880). Les voiespubliques avec leur caniveau cen-tral cèdent la place à des artèreslégèrement bombées permettantl'écoulement des eaux usées versles bouches d'égout. Les jardins

publics ont une fonction socialebien connue des séniors et desjeunes mamans.

..à la découverte des espaces verts du 20e arrondissement Une belle promenade hivernalecommence alors par diapos inter-posées, éveillant par instant unsouvenir estival associé au Jeude l'été de l'Ami !Nous partons du square EdouardVaillant (où se trouve la statuede Gambetta avec la main «vipé-rine»), nous passons au square dela Réunion dont la fontaine «auxpoissons » a une histoire com-plexe, puis au square Sorbier quisurplombe la petite ceinture etpossède les fameuses «cheminées»d'aération, pour arriver au squareSéverine (conçu par Roger Lardat),typique des années 30, qui possé-dait un bassin avec fontaine àl'origine, et dont les constructionssont caractéristiques. Nous voici square Sarah Bern-hardt (près de la Nation) avec« l'obélisque». Le bassin a égale-ment été supprimé, remplacé parune aire de jeux. Nous abordons les jardins et parcsrécents, en particulier celui deBelleville, compensation enespaces libres de la constructiondu périphérique qui constituaitune zone verte importante.En effet, la zone et les fortifs per-mettaient aux populationsmodestes voire pauvres de l'Estparisien de sortir d'une ville pol-luée et sale afin de prendre unpeu de repos. Les talus du périphé-rique constituent encore une«trame verte» importante pour laflore et la faune. Nous abordons le jardin “Casqued'Or" (dont nous connaissonsmaintenant la maison) pour arri-ver au Jardin naturel, havre denature «en liberté» avec le magni-fique plan d'eau dans lequel unemultitude d'insectes, de vers, de

mois après sa précé-dente réunion leConseil de Quartier apu enfin tenir une

séance plénière. Ce fut l'occasionpour les principaux animateursde rappeler ce qui a été fait etd'évoquer tous les projets en coursou à venir.

Aménagement et entretien de l’espace public – pour le nouveau bâtiment del'Hôpital Tenon le Conseil dequartier est intervenu sur le pro-blème des « dépose-minute » etsoutient la démarche lancée parl'Association Surmelin Saint-Far-geau Environnement en vue de ladémolition des bâtiments Joliotet Charcot, à l'entrée de l'hôpitalrue de la Chine, et de la construc-tion à la place du bâtiment Joliotd'un parking visiteurs.– Quartier Python-Duvernois : leprojet consistant à construire unimmeuble sur le boulevard Davouten remplacement de celui situéen bordure du périphérique estconfirmé par la RIVP. Le permis deconstruire a été accordé, mais ilaura du retard pour la mise à dis-position qui n'interviendra sansdoute pas avant la fin 2015. Ilfaudrait également qu'une solu-tion soit trouvée pour le secondimmeuble, privé (ce qui permetde la mixité sociale).

Voirie et espaces verts Plusieurs travaux sont prévuscette année : élargissement dutrottoir rue de la Chine et, square

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Quartier GambettaBilan et perspectives

Vers le 20e vert ?A la découverte de ses aspects souvent méconnus

têtards et de poissons se croisentet se dévorent. Les oiseaux y sonttrès nombreux.

Et enfin le Père Lachaise et la Petite CeintureTout près de là, le cimetière duPère Lachaise constitue un espacede promenade exceptionnel avecune partie ancienne où le chemi-nement est complexe. Le projet deconstruction en 1804 d'une pyra-mide sur l'emplacement de la mai-son du Père Lachaise ne verra pasle jour. Dommage ? Nous voici enfin sur la PetiteCeinture dont le devenir est d'uneactualité brûlante. Elle possède

une faune et une flore rares.Quelques-uns des nombreux jar-dins partagés mis en place dans le20e sont situés sur son emprise. Dans tous les cas, végétaliser Parisest une nécessité absolue pourlutter contre le réchauffementdevenu inévitable. La conférence se termine, commeà chaque séance, par la projectionde croquis charmants de PatriceRambaud* qui représente les quar-tiers du 20e avec talent. Merci à nos deux conférencierspour toutes les informations pas-

sionnantes qu'ils nous donnent.Cette conférence a également misen évidence le rôle éducatif denotre journal qui permet d'appro-fondir la connaissance de notrearrondissement. ■

MARIE-FRANCE HEILBRONNER

* Site de P. Rambaud :http://www.prontopatrizio.new.fr/

ALes informations concernant lesConférences sont sur le sitewww.mairie20.paris.fr

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Gérée par les Petits frères des pauvres,cette pension de familleconstitue une «étape» dans un parcours de relogement.

ette maison, ouvertedepuis fin 2011, vise àoffrir un logement auxpersonnes sans domicile

fixe de plus de 50 ans, déjà enga-gées dans un parcours de réinser-tion avec les Petits frères des Pau-vres. Il s'agit d'un hébergementdurable mais à caractère transitoiredans l'attente d'une solution défi-nitive.Pour cela un ancien hôtel meublé,qui appartenait à ce qu'on appelleun «marchand de sommeil» à étéréhabilité. D'une surface de 600 m2

environ il dispose à présent de23 chambres individuelles de 15 à23 m2 sur 6 étages. Chaque occu-pant contribue financièrement àson logement. Un espace collectifqui offre aussi une ouverture sur lequartier permet des temps où l'onse retrouve autour d'un repas, d'unesoirée dansante, d'une soupe aupotiron venu du jardin des Soupirs(jardin partagé), souvent à l'initia-tive de personnes du quartier quifont de fréquentes visites de cour-toisie. Les personnes qui sont accueilliesont souffert de solitude, d'exclu-sion ou de maladies graves. Autantde personnes et autant de parcoursdifférents, difficile de généraliser.L'accueil est assuré par deux sala-riés et une vingtaine de bénévolesqui animent les lieux et prolongentl'accompagnement social engagéinitialement avec les résidents. L'as-sociation en effet ne fait pas de«l'urgence» (bien que cela soit éga-lement utile), mais travaille « enprofondeur et dans la durée» avec

les personnes. En effet si les «élansde solidarité» de tout un chacunsont louables, cela ne suffit pas àreconstruire des personnes dans ladétresse.

Ça peut arriver à tout de mondeL'un des pensionnaires témoigneainsi dans la revue de l'associa-tion : «J'étais patron d'un hôtel-res-taurant dans le Alpes, mais ma viea sombré suite à mon divorce». Cefut alors la spirale de l'alcoolisme,de la dépression, des dettes... Il ren-contre les Petits frères des pauvreslors d'un séjour à l'hôpital. De larue de la Chine, il dit : « Ici, c'estcomme une pension de famille,tout le monde se connaît, c'estconvivial » .

Qu’est-ce qu’un parcoursde relogement ?Les personnes qui se sont retrou-vées dans la rue ont souventbesoin de temps et de différentesphases avant de vivre dans unappartement «classique». Cela peutpasser par un hôtel à la journée oùelles réapprennent à dormir dansun lit, gérer leurs finances, entre-tenir des relations avec les voi-sins. Puis intervient une stabilisa-tion au mois où l'on sort de lasurvie pour se réapproprier unespace privé, réapprendre l'autono-mie etc. tout en étant accompagnépar un référent de l'association.Cela peut durer jusqu'à deux ans. Ensuite, troisième étape, la stabi-lisation peut être consolidée dansune structure à taille humainecomme une pension de famille(comme celle de la rue de la Chine)ou une maison-relais, enfin un

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Rue de la ChineUne nouvelle maison d’hébergementpour personnes âgées en difficulté

Avril 2013 • n° 694>4

À traversl’arrondissement

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LAURA MOROSINI

L’association Les Petits frères des pauvres a été fondée en 1946 parArmand Marquiset. Dès les années 30, porté par une forte inspirationcatholique, ce musicien issu de la haute société parisienne abandonnesa carrière de pianiste pour le service de son prochain. Il crée d'abordune structure d’aide aux artistes puis une autre aux enfants défavorisés.Dès l’après-guerre il met en place des structures pour « les plus pauvres»que sont à cette époque les personnes âgées. Dès sa création, lespremières actions des Petits frères des pauvres se feront dans le quartierde Saint Ambroise, dans le 11e.En 1949 le fondateur réaménage son château de famille pour offrir untemps de vacances aux pensionnaires parisiens. Née d’un engagementde foi, l’association devient plus laïque et indépendante dans les années60. En 1965, Armand Marquiset quitte Les Petits frères des pauvres quiont acquis une envergure internationale et fonde Terre des hommes,l’une des premières ONG tiers-mondistes.Certains retiennent l’empreinte d'Armand Marquiset comme liée à savision de la valeur unique et irremplaçable de chaque personne et à sapratique subversive de l’aide, qu’il exprimait dans une interrogation :«Avons-nous donné des fleurs avant le pain ?» ■

En savoir plus sur Armand Marquiset

epuis février, la situa-tion de sécurité est deve-nue nettement pluspréoccupante (4 agres-

sions en un mois à notre connais-sance avec violence et en journée ).Rappelons qu’il y a peu de temps,une réunion s’est tenue entre desreprésentants de la mairie, du com-missariat de police, des commer-çants et des associations du quar-tier. Lors de cette réunion, des faitsgraves sur le quartier St Blaise(cambriolages, agressions, braquagede la pharmacie et d'une banque,trafic de stupéfiants...) avaient déjàété signalés. Force est de constaterque la situation ne s'est pas amélio-rée et nous ne comptons pas sur leGPRU pour faire des miracles !Que dire de ce GPRU ? Pour arriverà ses fins, la mairie n’a pas hésitéà détruire une crèche et 50 loge-

ments sociaux alors que ceux-ciauraient pu bénéficier de la mêmeréhabilitation que l’immeublejumeau actuellement en travaux.Aucune hésitation non plus pourprogrammer la destruction de147 parkings en sous-sol impac-tant les seuls locataires de la tourGiralda, sans se préoccuper desrépercussions que cela entraînerasur leur quotidien.Un mal nécessaire est-il dit ; oui sice projet avait permis de remplacerla barre d’habitation par un projetverdoyant permettant une vraieoxygénation du square dontauraient profité les riverains. Pourbétonner encore un peu plus lesquare, il est programmé deconstruire trois blocs susceptiblesd’accueillir des locaux d’activitésmais lesquelles ? Et pour quelsvolontaires ? Notons à ce sujet que

D

Tours Vitruve : compléments d’informationL’Amicale des locataires de la tour Giralda nous prie d’apporter les compléments suivants à l’article paru en mars.

tous les commerçants qui ani-maient le square des Cardeurs àson origine ont presque tous fuiles lieux !Il est aussi prévu (encore uneconstruction !) l’arrivée inopinéed’un centre social à l’architecturetrès contestée et non demandée parles habitants !Devant cette situation, qu'attendrede la mairie ? Avant tout qu'elle sedonne les moyens d'écouter réelle-ment les habitants plutôt que des'en tenir à un strict cadre légal.Concluons sur la propreté du quar-tier, mais ce serait bien trop long ;aussi, nous proposons simplementaux lecteurs de l'Ami du 20e unebalade romantique (c'est le moisdes poètes) rue Vitruve ; cela vauttout un discours ! ■

LE PRÉSIDENTDE L’AMICALE GIRALDA

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L’histoire d’un procès bâcléCette histoire, c’est celle d’un pro-cès bâclé. Le procès d’un hommeaccusé d’avoir profondémentdérangé toutes les classes socialesd’une société. Une société qui s’estalors mise à douter, à réfléchir età remettre en cause ses statuts etson devenir.Un procès arrangé dans la préci-pitation des fêtes de Pâques. Leprocès et la mort d’un innocent.Le procès d’un homme appeléJésus.Même si on connaît la conclu-sion du procès de Jésus et la finde cette histoire qui l’a conduit àla croix, La Passion à Ménilmon-tant nous invite à regarder d’unpeu plus près les conditions desa condamnation. Dans un jeudépouillé de toute caricature, cespectacle fait justement appel ànotre curiosité. Et si nous grat-tions un peu l’histoire ? Si nousallions voir un peu comment celas’est vraiment passé ? C’est auda-cieux et c’est bien là tout le défi

de la Passion à Ménilmontant.Une Passion dont la fraîcheur etl’actualité nous entraînent et nousramènent à notre propre histoire.Celle que l’on vit aujourd’hui.

Tout dans cette représentation donne à réfléchirDans une forme et un langageactuels, ce spectacle surprendpour mieux témoigner. On ques-tionne. On doute. On interrogeet on s’interroge sur les actes, lalogique et les décisions de chacundes protagonistes. On se surprendà écouter Judas exposer sa façonde voir et de concevoir la vie etles relations d’amitié. On se laisse

Le Centre a été créé par la Fondation Œuvre de la Croix Saint Simon en 1986.Son conseil d’administration a décidé le 24 octobre 2012l’arrêt définitif de l’activité du centre au 31 août 2013.

n effet, la stratégie de laFondation est désormaisexclusivement orientéevers les activités médi-

cales, abandonnant ainsi le voletsocial qui fut l’un des fondementsde l’engagement de la Fondationdéfini par sa fondatrice, Marie deMiribel.Les activités de ce Centre Socialunique sur ce secteur du 20e répon-dent aux besoins complémentairesd’instruction et d’éducation en par-ticipant largement à l’intégrationdes familles en difficulté.Actuellement le Centre fonctionneavec 10 salariés (7 équivalentsplein temps) et 34 bénévoles,compte aujourd’hui 271 famillesadhérentes et accueille environ500 personnes pour l’accompa-gnement aux droits.

Un grand nombred’activitésPour les enfants : accompagne-ment scolaire, ludothèque, espacepetite enfance et animations pen-dant les vacances scolaires (pas defermeture l’été).

Pour les adultes : initiation à lalangue française - 200 DILF(Diplôme d’Initiation à la LangueFrançaise) ont été obtenus aucours des 5 dernières années - ,sorties culturelles, ateliersd’échanges et de partage, aideaux démarches administratives(écrivain public), aide à l’em-ploi).

Liste d’attente de 250 personnesUne liste d’attente de 250 per-sonnes enfants et adultestémoigne de la notoriété de cecentre.Les bénévoles, les habitants dusecteur, le conseil de quartierPlaine-Lagny ainsi que la Mairiedu 20e se sont mobilisés pour lemaintien de l’activité du Centre,indispensable pour le bon vivreensemble sur le secteur.Une pétition a été lancée par lesbénévoles et a recueilli plus de400 signatures à ce jour. Il seraitsouhaitable de trouver rapide-ment une solution. ■

JEAN-MICHEL ORLOWSKI

Si vous voulez soutenir cetteaction, vous pouvez écrire àl’adresse suivante :Amicale des bénévoles du CentreSocial Croix Saint Simon 125 rued’Avron

Depuis 1932, le Théâtre de Ménilmontant se transforme chaque année en une véritable salle d’audience.Une scène en forme de tribunal,où la procédure appliquée à la hâte pourcondamner un «perturbateur»demeure toujours d’une actualité brûlante.

15 rue du RetraitLa Passion à Ménilmontant

E

Menace de disparitiondu Centre Social de la Croix St Simon

Vers Télégraphe, Pelleport et Saint Fargeau« Un p’tit gars de Ménilmontant »,un film qui laisse perplexe

qui se passe, car il y a un long che-min entre le constat et la (ou les)solutions(s) d’un mal !Seul côté rassurant pour ce coin deParis, il n’y a pas d’armes à feu,mais pour combien de tempsencore ?

Une coïncidencemalheureusePorté par le talent d'Olivier Mar-chal, de Smaïn et d'autres acteurstous très justes dans leur interpré-tation, «Un p'tit gars de Ménil-montant », est le premier long-métrage d'Alain Minier, un jeuneréalisateur du 20e arrondissement.C’est intéressant, mais comme cefilm qui n’est qu’une fiction,tombe mal dans un quartier quicommence à avoir peur de jeunesqui n’ont rien à voir avec le mythedu Ménilmontant d’hier ! ■

ANNE MARIE TILLOY

dienne de leurs nuisances, ilsconnaissent bien. Alors, commentne pas se poser des questionslorsqu’à quelques 100 mètres de laPlace du Maquis du Vercors, deuxbandes de jeunes parfaitementidentifiées créent depuis plusieursmois une insécurité de plus enplus mal vécue par les habitants decinq secteurs : Borrégo, Télé-graphe, Poincaré, Tourelles etdepuis peu Pelleport. Stupéfiants, tapage nocturne,occupation des halls d’immeubleset incivilités diverses, le problèmecommence à être suffisammentsérieux pour que la réunion duConseil de quartier du 21 mars deTélégraphe-Pelleport-Saint Far-geau, ait mis ce sujet à son ordredu jour. Que vont faire Frédérique Calan-dra, la Maire du 20e, et le Commis-saire de police de l’arrondissementqui connaissent parfaitement ce

orti sur les écrans depuisla fin du mois de mars, le«P’tit gars de Ménilmon-tant » d’Alain Minier

raconte l'histoire d'un anciendétenu qui revient dans son quar-tier, Ménilmontant. Mais, après15 ans passés en prison, ilretrouve un environnement com-plètement changé. Outre qu’onne l’attend plus, d’autres sont làtrès jeunes qui occupent le cré-neau de trafics qui gênent.

Quand la réalité est trop proche de la fiction !A la fois policier et sociologique,ce film est intéressant, mais saprojection en avant-première àl’Etoile Lilas a laissé un sentimentde perplexité aux habitants ducoin qui avaient été invités : lesbandes de jeunes qui s’affrontentet qui perturbent la vie quoti-

>5Avril 2013 • n° 694

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prendre par la vie des uns et desautres. On va même jusqu’à ima-giner que, le temps de la repré-sentation, le cours de cette his-toire pourrait bien changer.C’est la preuve que l’émotionpasse et qu’un peu d’audace per-met d’aiguiser la curiosité etd’éveiller un champ de réflexionschez les plus réfractaires. Car ici,pas besoin d’être croyant pourjouer dans La Passion ou pourvenir la voir. Athées ou fidèles, lascène et la salle sont ouvertes àtous.

Et cela dure depuis 81 ansAlors, il est peut-être bien là lesecret de La Passion à Ménilmon-tant. Dans ce lien qui se tisse entreles acteurs et qui relie les specta-teurs, et ce depuis déjà 81 ans.Une prouesse ? Non ! Du travailavant tout ! Mais surtout, un réelplaisir de jouer, de se rencontrer,de se retrouver et de participer àl’élaboration d’une belle aventure.

Mais c’est l’heure ! Les lumièress’éteignent lentement et la voixde Michael Lonsdale nousemmène déjà loin d’ici, quelquepart vers une terre lointaine,plongée dans l’ambiance sonorede ce que l’on pouvait entendre ily a un peu plus de deux mille ans.Deux heures de représentation.Deux mille ans d’histoire qu’unrideau sépare. Deux mille ans quifont tout simplement ce que l’onest aujourd’hui. Images d’hier,témoins d’aujourd’hui. A-t-on tel-lement changé, au fond ? ■

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Avril 2013 • n° 694>6

À traversl’arrondissement

les rachète, donnant soi-disantraison à l'intérêt général ? Der-rière le destin de La Forgeaujourd'hui, comme de la Maisondes Métallos hier ou du Carrossede la rue du Capitaine Marchaldemain, c'est bien sûr le projetd'identité de nos quartiers quiest en jeu. Ces espaces publicssont-ils portés par des habitantset permettent-ils leur expression ?

malise au rythme du tourisme demasse et de la hausse de l'immo-bilier ou bien si l'intérêt de Belle-ville est son potentiel de déve-loppement économique qui peutle faire ressembler dans 10 ansou moins au 3e arrondissement ?Le parachutage de la CaserneEphémère, un opérateur typiqued'une moyenne industrie de laculture, sera donc la faible

A l’école Ramponeau le 13 février, c’est derrière un gros service de sécurité et dans un climat houleux que l’opérateur privé retenu parla ville, La Caserne Ephémère,présentait son projet. Art branché plutôt qu’artistes populaires ? Un choix controversé, car la Forge détient la clef de l’évolution du quartier.Décryptage.

ulien Bargeton, adjoint àla culture du 20e, avaitbeau mouiller sa chemisece mercredi soir dans

l'école Ramponeau en assurantque le choix de la nouvelle équipepour diriger la Forge, était dictépar sa vision de l'intérêt général.Cette notion éveillait bien peud'inspiration chez la représen-tante de la Caserne Ephémère,l'opérateur privé choisi par la Villepour diriger La Forge. Aux côtésde l'élu, à la tribune, elle assuraità la manière d'un entretien d'em-bauche «qu'elle aimait beaucoupl'art depuis toujours... qu'ellel'avait toujours beaucoup aimé».Bref, pas vraiment de quoi rassu-rer les associatifs inquiets d'unemarchandisation de Belleville. Ninon plus convaincre les parentsd'élèves présents que les mar-chands d'art sont plus profitablesau quartier que l'expression desenfants des écoles... ce que pré-voyait le projet concurrent de l'as-sociation TRACES, écarté finale-ment par la Ville au derniermoment, après que cette associa-tion ait servi de cheval de Troiecontre les plasticiens héritiers dela lutte du lieu...

Le symbole de l’intérêt général, mais lequel ?Tous s’accordaient avec l'élu àfaire de La Forge le symbole del'intérêt général ! Mais reste àexpliciter lequel... Car l'orienta-tion des lieux de culture annoncela couleur future de la ville. Queveut-on faire de ces lieux sym-boles, arrachés par des bataillesd'habitants et d'artistes aux pro-moteurs, une fois que la mairie

J

Libre proposLe choix de la Mairie pour la ForgeQuel “Belleville” forgeons-nous ?

“La vieille forge à clefs” du bas Belleville (23, rue Ramponeau) avaitété, à la fin des années 90, le point d’ancrage d’une mobilisationdes habitants qui revendiquaient la reconnaissance de son utilitépublique, face au projet de supermarché-parking d’un promoteurprivé. De fait, l’occupation par les artistes a permis de sauvegardertout l’îlot du bas Belleville aujourd’hui partiellement rénové.La Mairie de Paris, en préemptant La Forge, avait semblé aller dansle sens des artistes héritiers de cette histoire. Son choix aujourd’huide confier La Forge à un opérateur culturel privé, extérieur auquartier, signifie leur éviction. Elle annonce surtout le changementd’identité voulu par la ville pour ce quartier populaire. ■

Ils deviennent des lieux defabrique d'un vivre ensemble sin-gulier. S'ils ont pour but d'attirerpar une programmation artistiqueciblée une population plus aisée,ils sont le premier outil, avantmême le logement, pour embour-geoiser un quartier.

L’orientation des lieux de cultureannonce la couleur futurede la villeLa question d'intérêt général poséeest donc de savoir si l'identitépopulaire de Belleville est sarichesse dans un Paris qui se nor-

réponse du politique. On laisseral'élu, à qui l'on prête de hautesambitions, aux conséquences deses choix…

Quelle vision de l’intérêt de Belleville ?…Ou à son absence de choix, car,au minimum, ce transfert de l'in-térêt général au privé peut êtrevu comme le signe d'une démis-sion du politique, au mieux, d'unepolitique culturelle d'autant plusparesseuse que les ressources enporteurs de projets culturels sonttrès riches dans le quartier. Et quenombre d'acteurs auraient étécontents de développer à moindresfrais pour le contribuable, desactions culturelles qui aient l'inté-rêt des habitants comme objectifplutôt qu'un projet commercial.On a le droit de penser que l'inté-rêt de Belleville est de poursuivrela boboïsation de Paris. Il n'estpas sûr que ses habitants du 20e,qui ont sauvé La Forge des griffesd'un promoteur, adhèrent à cettevision. ■

DAVID LANGLOIS-MALLET

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Page 7: Ami694_OK_Mise en page 1

dossierDepuis 1995 sept Conseils de quartier constituent un relais entre la population et les élus

Vie de quartierUtopie ou réalité ?DOSSIER PRÉPARÉ PAR LE COMITÉ DE RÉDACTION AVEC LE CONCOURS D'INTERVENANTS EXTERIEURS

Depuis la première réunion de conseil de quartier dans le 20e à St Blaise en 1995 la démocratie participative trace sa voie. Elle a 18 ans, mais est-elle majeure ? L’engagement citoyen n’est pas des plus faciles, les conseillers se plaignent souvent de ne pas avoir de véritable reconnaissance auprès des habitants, ni de véritable écoute auprès des élus. Pourtant ils se situent bien dans un rôle de relais entre ces deux mondes. L’AMI a voulu enquêter sur le terrain, rencontrer les différents protagonistes et vous livre ses conclusions. Nous avons découvert des gens très motivés et très impliqués dans la bonne marche de leur quartier.

Un peu d’histoireLes conseils de quartier ont été créés par la loi du27 février 2002, dite loi Vaillant, relative à la démocratiede proximité. Cette loi octroie également la possibilité decréer des adjoints au Maire chargés de développer la par-ticipation citoyenne.La réalité a précédé la loi dans certaines villes et certainsquartiers (c'est le cas du 20e) ; des instances permanentesde concertation avaient été mises en place dès lesannées 90.Ces expériences (ainsi que d'autres à l'étranger) ont ins-piré le législateur. La loi rend obligatoires les conseils deQuartier dans les villes de plus de 80000 habitants.Toutefois la composition, les modalités de fonctionnementet les compétences de ces instances n'ont pas été précisées,mais laissées à l'appréciation de chaque conseil municipal.A Paris une délibération de juillet 2002 a créé les122 conseils de la capitale (7 dans le 20e). C’est le maire d’ar-rondissement qui a la charge de la gestion et de l’organi-

sation des conseils de quartier de son arrondissement, c'estpourquoi ils diffèrent d’un arrondissement à un autre.

Le conseil de quartier n’a pas de pouvoir de décisionLe conseil de quartier n'a pas de pouvoir de décision,mais le maire et ses services peuvent le consulter sur lesdécisions affectant le quartier ou la ville, il peut égalements'autosaisir des questions locales.Le conseil de quartier est un lieu d'information, de débatset de réflexions sur la vie de quartier et les projets d’amé-nagement et d'amélioration. Il s'occupe notamment desquestions relevant de la politique de la ville. Ainsi cetteinstance peut permettre de ré-intéresser les citoyens à lagestion de la cité en mettant en œuvre une co-élaborationde l'action locale et de valorisation de l'expertise populaire. La mise en œuvre est toutefois très variable et dépend beau-coup de la volonté municipale, comme le montre le dos-sier de l'Ami.

A quoi sert un Conseil de quartier ?Comme l'indique Chantal O'Callaghan, conseillère duquartier Gambetta, un conseil de quartier sert à :– à mettre en relation la population et les élus ;– à fédérer les initiatives et faire émerger des projets ;– à mieux connaître le tissu associatif

et contribuer à créer des passerelles.Le rôle le plus courant d'un conseil de quartier est trèsconcrètement de servir de relais, d'alerter les services dela Mairie sur des dysfonctionnements (conflits d'usage del'espace urbain, relations de voisinage qui se dégradent ouproblèmes d'entretien ou de propreté), il est également dedemander des travaux ponctuels (ex. trous dans la chaus-sée, matériel urbain détérioré...), mais aussi de formuler desremarques sur la circulation, la sécurité des traversées, l'en-vahissement des trottoirs (deux roues, ou stationnementsanarchiques). ■

LAURA MOROSINI

Avril 2013 • n° 694>7

Qu’est-ce qu’un Conseil de quartier ?

n présence des représentants de cinq des septconseils de Quartier, qui avaient transmis à l'AMIdes contributions préalables à ce débat, 18 par-ticipants, ont échangé leurs informations sur les

réalisations des Conseils de Quartier, leur fonctionnementet leurs perspectives

Les réalisationsLes conseils de quartiers se sont impliqués sur de nombreux“chantiers" dans le domaine “cadre de vie" soit sur leur pro-pre territoire, soit sur des territoires plus larges en colla-boration avec des conseils de quartier (CdQ) connexes.Dans le sud (Plaine-Lagny, St Blaise, Réunion), nos par-ticipants citent en vrac la Traverse de Charonne, la rued’Avron (2500 questionnaires envoyés aux habitants !), les150 ans du rattachement de Charonne à Paris, la PetiteCeinture, la Place de la Réunion, la Médiathèque Margue-

rite Duras et le devenir de l’an-cienne bibliothèque, le MamaShelter, le GPRU Porte de Vin-cennes.A Belleville : la piscine Des-noyer, la table d’orientation auBelvédère du Parc de Belle-ville, mais également «Le Fran-çais en Partage», la fresque dela bibliothèque CouronnesDans le nord, à Télégraphe,mise en place de la commissionNuisances à Télégraphe oul’action rue Mosaïque, ainsique prévu en 2013 «Au fil dutemps» pour intégrer tous lesâges.

Table ronde des Conseils de quartier

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Les Conseils de quartier lors de la table ronde de l’AMIOn reconnait de droite à gauche : Michel Alliaume (St Blaise), Brigitte Poirier (Belleville),Agnès Bellart (Belleville), Serge Collin (Plaine Lagny), Colette Stephan (Plaine Lagny),Jean Claude Gervais (Réunion), Jean Lois Peres (Réunion), Christiane Masson (Belleville),Christian Ben Tolila (Belleville), Cathy Girard (Télégraphe), Martine Birling (St Blaise). Les quartiers Gambetta et Amandiers empêchés.

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Dans le quartier Gambetta, qui n'était pas représenté, il fautentre autres souligner la fresque Manouchian.Contrairement à certaines idées reçues les CdQ citentmoins les actions “vivre ensemble" (organisation des fêteset animations). A Belleville, caractérisé par un fort tissuassociatif, le CdQ indique que, souvent, il est sur cesaspects un catalyseur de demandes associatives pour lesactions et animations.Des projets sont (ap)portés par la municipalité ou desentités externes (Grands Projets Urbains), mais les CdQ, quisont consultés, parviennent à s’approprier ces projets et àremonter les souhaits des habitants et parfois arrivent àles infléchir. D'autres projets remontent de la base ; ce fut ainsi le casde la rue d’Avron qui était dans un triste état et celui d’unbesoin de transport dans le sud, qui a abouti à la traversede Charonne, mais le processus est lent.

Le fonctionnementLes CdQ sont satisfaits de leurs moyens financiers (15000Cpour le fonctionnement et 15000C pour les investissements)qui sont supérieurs aux 8000 et 3000 prévus dans les textes.(La mairie du 20e abonde en partie de sa propre dotation).Ils sont également en général satisfaits de leurs locaux.Ce qui va moins bien réside dans le nombre de participantsaux CdQ. Les CdQ tournent avec les “politiques" et les “asso-ciatifs", les habitants ‘lambda’ (tirés au sort) s’étant évapo-rés. Le nombre de participants va de 13/15 à Belleville à 2/3aux Amandiers : un dysfonctionnement avec la mairie est misen avant comme explication. Après une période de latence d’une bonne année lors del’installation de la nouvelle municipalité, une “grandmesse" au niveau de chaque conseil a voulu marquer le(re)démarrage, mais, après, rien ne s’est passé pendant delongs mois ce qui a conduit à la démotivation des tirés ausort. Ils auraient dû être contactés et immédiatement inté-grés dans la structure ; ce sont les CdQ qui finalement sesont pris en main tout seul, comme cela s'est passé à Bel-leville. Les CdQ se sont organisés en commissions (auminimum deux) et ont essayé de travailler malgré les dif-ficultés. Deux référents de la municipalité par CdQ (outre l’adjointqui a rapidement démissionné) ont été nommés, mais onne les a « jamais vus». Une équipe de soutien existe bienà la mairie (le Pôle Démocratie Locale), mais elle semblefonctionner de manière «léthargique». Il n’y a, de fait, quasijamais de réponse aux courriers envoyés à l’exécutif (local

et dans les rares boîtes aux lettres accessibles. Belleville,qui a mis en place des permanences publiques sur le ter-rain (7 à 8 par an), est également en lien avec les habitantsà travers des commissions permanentes et des conseils plé-niers, qui peuvent attirer une cinquantaine de personnes.40 à 50 sujets soulevés par les habitants sont remontés,mais, en général, pas de réponse des élus. «Si les gens n’ontpas de réponse, ils ne reviennent pas».Toutefois des contacts particuliers (urbanisme et envi-ronnement) permettent de faire avancer les sujets et lesinformations dans les deux sens, mais ce sont des lienspresque personnels avec les élus et leurs chargés de mis-sion, qui les permettent.Les tableaux d’affichage municipaux ne sont plus utilisa-bles par les CdQ ; le bus des CdQ, qui circulait dans toutle 20e, a été réquisitionné par la mission Tramway, maispeut-être va-t-il revenir comme l’espère un participant…Des suggestions sont émises :– se faire “voir" à travers les médias locaux (l'Ami ou

le Parisien) ;– mieux faire connaître les sites des CdQ existants : Bel-

leville, Télégraphe, Gambetta ont des sites, mais il s’agitpour le moment d’informations descendantes qui nefavorisent pas encore une grande interactivité.

– pour faciliter la participation jouer sur les horaires pourpermettre aux actifs, aux extra-communautaires, auxjeunes… de venir.

EvolutionsUne ancienne des Conseils de quartier pose carrément laquestion : «quand va démarrer la démocratie participa-tive ?», ce à quoi répond un membre du CdQ Belleville :«la démocratie participative, ce n'est pas un mot, mais uneréalité». En tout cas il est certain qu'il faut de la considé-ration (au moins à travers les réponses de la municipalité),de la formation (il y a en a bien, mais pas très connue, nitrès ouverte à tous), de l’intérêt pour les citoyens, du res-pect pour les gens (grosse demande) et des rencontres entreles 7 CdQ, Il existe d’autres moyens de “recruter” dans les CdQ ;l’expérience du 10e arrondissement a été présentée lors desjournées “démocratie participative” du 10e en février, maisest elle exportable ? ■

PROPOS RECUEILLISPAR FRANÇOIS HEN ET BERNARD MAINCENT

>8Avril 2013 • n° 694

dossier

Sept Ici, un lien entre les conseils de quartier, qu’il faudraitrenouer.

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ou Hôtel de Ville) et pourtant les CdQ (Plaine-Lagny, parexemple) arrosent large.Pas (ou plus de réunion publique) depuis plus d’un an(même si récemment on constate une reprise en mains(élections obligent ?) au niveau de quelques CdQ, où de faitdes informations peuvent descendre. Regrets sur la disparition du journal Sept Ici qui permettaitun lien local, un travail en commun et avec les autres CdQ.En dehors d'Internet il n’y a plus de moyen d’information…Toutefois il faut reconnaître que les marches exploratoiresrécentes et l'implication dans le budget participatif ont étédes éléments positifs (encore qu'il ait fallu deux ans pourleur mise en route).En résumé : les CdQ ont fait preuve de bonne volonté, alorsqu'ils ne bénéficiaient que de peu de moyens de support dela mairie.Enfin on constate, du fait que les hommes politiques dedroite n’ont pas d’autre moyen d’expression eu égard à lacomposition du Conseil d'Arrondissement…), qu'ils s’en-gouffrent dans les CdQ (cas cités : St Blaise et Réunion).Par ailleurs certaines personnes viennent souvent pour desraisons personnelles («la politique participative commenceau paillasson») et une fois le problème résolu ils s’envont. Comment les retenir ?

• En passant par la MairieLe site générique des conseils de quartier de la Mairie du 20e

http://www.mairie20.paris.fr/mairie20/jsp/site/Portal.jsp?page_id=225adresse mail : [email protected]éléphone : 01 4315 2251Milton Guilherme, chargé de mission démocratie locale et participative et vie associativeOlivier Nasso, coordinateur des conseils de quartier

• En contactant directement le conseil(différentes méthodes selon le conseil)

Amandiers Contact : Viviane Condat, secrétaire du [email protected]

Belleville Site : http://belleville20.wordpress.com/Contact : [email protected] CQ Belleville : Pavillon Carré de Baudouin,

121, rue de Ménilmontant Gambetta

Site (sur Gambetta Village) : http://www.gambetta-village.com/Mail (utiliser la fiche témoin) : [email protected]

Plaine Lagny 44 rue des Maraichers www.plainelagny.fr

Réunion Père Lachaise Centre Social Etincelles, 34 rue de la Réunion

St BlaisePermanences les mardis à 16h au local “la fabrique” 50 rue st Blaise [email protected]

Pelleport Télégraphe St Fargeauhttps://sites.google.com/site/quartiertpsf/[email protected]

Comment contacter les Conseils de quartier ?

Visibilité : information et participation des habitantsBelleville dispose d’une commission communication et éditeun journal à raison d'un à deux numéros par an, tiré à4000 ex. et distribué gratuitement chez les commerçants

Page 9: Ami694_OK_Mise en page 1

L’Ami : Pour vous qu’est-ce que la démocratie participative ?Frédérique Calandra : La démocratie participative est uneforme complémentaire de la démocratie élective. Elleassure une expertise citoyenne des habitants sur leurquartier et ceci grâce aux conseillers de quartier, qui sonten mesure de fournir des informations et des suggestionsaux élus et aux services techniques.

L’Ami : Quel est donc le rôle d’un conseil de quartier ?F.C. : Un conseil de quartier doit procéder à des diagnos-tics et proposer des projets. Les conseillers de quartier doi-vent pouvoir identifier les problèmes, «sentir» les quartiers,être en quelque sorte des capteurs.

L’Ami : Que pensez-vous du fonctionnement des conseils de quartier depuis le début de votre mandature ?F.C. : J'estime qu'aujourd'hui et depuis le début les conseilsde quartier fonctionnent correctement. Certes, leur composition n’est pas tout à fait celle que jesouhaitais au départ, en particulier s'agissant des tirés ausort. Cependant je réfute les chiffres qui circulent sur le trèsfaible taux de réponse des tirés au sort à nos courriers pourqu'ils participent aux conseils de quartier. Quant à une représentation importante des politiquesdans les conseils, elle ne me semble pas une bonne chose,car elle présente un risque de confusion avec le rôle duConseil d'arrondissement.

S’agissant du pôle démocratie locale de la mairie, si le rem-placement de Sandra Chelelekian par Mohamad Gassama(qui partage son temps avec sa délégation d’adjoint à lafrancophonie) a été plus long que prévu, il n’en demeurepas moins que trois chargés de mission, s’occupent quo-tidiennement du suivi et de la gestion des sept conseils,ce qui représente une charge de travail importante. J'ajoutequ’une 4e chargée de mission assure une tâche transver-sale entre les 7 conseils et rend compte à la réunion men-suelle du Pôle Espace Public de tout ce qui a été dit dansles conseils de quartier. On est loin d’une vacance dupôle démocratie locale comme je l’entends parfois dire !

Pour en finir avec le fonctionnement des conseils de quar-tier, je voudrais rappeler que lorsque l'un de mes adjointsou de mes chargés de mission répond à un courrier ou uncourriel, c'est comme si j’y répondais moi-même. Il m’estimpossible, humainement et matériellement, de répondrepersonnellement à tous les messages que je reçois !

L’Ami : comptez-vous donner un nouvel élan à la démocratie participative ?F.C. : Oui, par un plus grand recours aux nouveaux outils,notamment les sites participatifs, qui pourront être consul-tés et alimentés par les actifs, qui, le soir et a fortiori enpleine journée, ne peuvent participer à des réunions. Il fautmonter des sortes de “chats" de voisinage (échange-dis-cussion) et faire davantage appel à des experts. Il faut queles anciens apprennent à passer la main et acceptent dele faire. A ce propos nous nous intéressons de très près àl’expérience suivie par nos amis du 10e arrondissement surla participation de tous les citoyens.Par ailleurs l'intérêt de notre équipe municipale pour ladémocratie participative est tout bonnement illustré par ladotation de 30000C par an à chacun des 7 conseils, la plusforte de tous les arrondissements.En conclusion, oui, je suis satisfaite du fonctionnementpassé et actuel des conseils de quartier. Je veux néanmoinsleur donner un nouvel élan en réalisant une alchimie entretous les habitants d’un même quartier en visant particu-lièrement les jeunes, les actifs et les commerçants. ■

PROPOS RECUEILLISPAR FRANÇOIS HEN ET BERNARD MAINCENT

Avril 2013 • n° 694>9

dossierInterview de Frédérique Calandra, Maire du 20e

Professeur de sciences politiques et chercheur, Loïc Blondiaux préside le conseil scientifique duGroupement d’Intérêt scientifique «Participation du public,décision, démocratie participative» depuis 2009.

L’Ami : Vous avez beaucoup étudié les Conseils de Quartier (CQ) et particulièrement ceux du 20e, quel est l’état actuel de ces instances de démocratie participative ?L. B. : Tout d'abord, il y a aujourd'hui peu de travaux uni-versitaires sur les Conseils de Quartier et en ce qui meconcerne, j'étudie davantage les instances temporaires detype «conférence de citoyens». Je peux toutefois direqu'on constate un peu partout en France un certain essouf-flement de cet outil. Les raisons en sont multiples mais mon analyse est qu'ilsne sont pas forcément saisis des dossiers les plus impor-

tants, et ce d'autant plus que la loi ne prévoit pas d'obli-gation de les consulter. En outre, les élus peuvent toujoursrécuser leurs avis lorsqu'ils déplaisent en mettant en causeleur légitimité. En effet les CQ ne reflètent pas toute ladiversité de la population (manquent les jeunes, les étran-gers, les milieux populaires). Cela leur confère une réellefragilité. Le tirage au sort mis en place dans le 20e était unpas intéressant dans ce sens : la grande majorité des per-sonnes sélectionnées sur les listes ont participé dans un pre-mier temps puis se sont lassées, faute notamment d’êtresuffisamment reconnues et d’être persuadées elles-mêmesd’être légitimes. Le fond du problème en matière de démocratie participa-tive est que les élus sont le plus souvent persuadés d'avoirle monopole de la légitimité démocratique grâce au sys-tème représentatif. Ils craignent les possibilités de contes-tation ou de déstabilisation qui viendraient de citoyens demieux en mieux informés et capables de discuter.

L’Ami : A quoi peuventalors servir les Conseils de Quartier ?

L. B. : L'aspect posi-tif est que les élusadmettent de plus en plus que « l’expertise d’usage» descitoyens peut être utile au processus de décision. Lescitoyens qui utilisent, par exemple un transport en com-mun ou qui fréquentent un équipement sont les mieux àmême d'en connaître la réalité. C'est pourquoi les élus peu-vent percevoir l'utilité de mettre en place un dialogue, desonder le public avant une décision.Toutefois la tentation est forte de faire des CQ non pas leslieux de fabrication des choix mais d'y rechercher del'autopromotion. Ce processus de justification, que lesAnglo-Saxons appellent «accountability» est indispen-sable en démocratie mais il ne doit pas devenir un exer-cice théâtral de mise en scène du politique. Une autre fonc-tion des conseils est que le public vient y chercherl'information : c’est pourquoi l'affluence aux réunionsdépend beaucoup de l'ordre du jour. Le nombre en valeurabsolue de participants n'est pas un problème en soi. Lameilleure expérience au monde : Porto Alegre, n'a mobi-lisé en 10 ans que 10 % de la population.

L’Ami : Les CQ mériteraient-ils d’être réformés ?

L. B. : Pour devenir des lieux à part entière de la démo-cratie locale, il faudrait s'assurer que les questionsimportantes y sent débattues. Ce fut le cas pour le PLUà Paris il y a quelques années. Cela suppose aussi uneréelle maîtrise de l'ordre du jour et que les débats impor-tants se tiennent dans ce cadre, sinon il est facile de seperdre sur l'esthétique d'une jardinière. Dans le 10e il ya eu des expériences intéressantes en ce sens, toutcomme en région Poitou-Charentes avec le budget par-ticipatif des Lycées ou à la Communauté urbaine de Bor-deaux à propos d'un pont sur la Garonne où 80 % despréconisations du comité de concertation ont été suiviesdans le projet final ! ■

INTERVIEW RÉALISÉE PAR LAURA MOROSINI

Trois questions à Loïc Blondiaux

L’expérience du 10e a souvent été citée en exemple par nos divers interlocuteurs, acteurs du sujet. L’AMI a voulu y voir de plus près et creuser ce point. Eric Algrain est maire adjoint du 10e en charge de la démocratie locale et de la vie associativeL’Ami : Eric Algrain, que pouvez vous dire de l’expérience en cours dans votre arrondissement ?Eric Algrain : J’ai souvent l’habitude de dire que l’atypisme des conseils de quartier du 10e arrdt de Paris, qui se démarque du modèle parisien, est né d’un accident démocratique. Les conseils de quartier du 10e ont vu le jour en 2002 mais sont devenus orphelins en 2004 de leur élu à la démocratie locale. La nature, même démocratique, ayant horreur du vide, celui-ci a été comblé par l’émergence d’une expérience autogestionnaire inédite par nos animateurs des Conseils de quartier. Dans les CQ du 10e, pas de président, ni d’élus aux manettes… juste une équipe d’animation ouverte, des élus référents et des habitants soucieux d’innover et faire respirer une véritable démocratie de proximité. Elu en 2008 maire adjoint en charge de la démocratie locale je me suis assigné la mission d’accompagner et d’amplifier ce modèle inédit dans le 10e et dans le reste de Paris. Les conseils de quartier des 11e et 18e arrondissements se sont récemment réformés sur un modèle très proche. Persuadé que les enjeux municipaux de 2014 se construiront sur le socle d’une démocratie de proximité,participative et assumée, les Parisiennes et les Parisiens aspirent désormais à une démocratie de proximité délibérative. A nous donc, avec leur concours, d’en définir les contours. ■

Démocratie locale dans le 10e

Loïc Blondiaux reçoit l’Ami du 20e

Eric Algrain, adjoint au maire du 10e,au canal Saint Martin.

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Frédérique Calandra et Mohamad Gassama recevant l’Amidu 20e.

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Saint GabrielUne démarche indispensable aux futurs couplesBien se préparer au mariage

sont invités à rencontrer à deuxreprises l’un des quatre couples,anciennement ou récemmentmariés, qui vont les aider à décou-

ce fut le cas récemment avec unmusulman, auquel cas le non bap-tisé s’engage à ne pas faire obs-tacle à l’intention d’éduquer lesenfants dans la foi chrétienne.

Les quatre piliersdu mariage chrétienRespect de la liberté de l’autre,indissolubilité, fidélité et féconditésont les quatre piliers autour des-quels les couples ont à réfléchir età s’engager. Pour ce faire ils sontinvités à rédiger chacun de leurcôté une «déclaration d’intention»,ou «projet de vie», une déclara-tion-type pouvant être utiliséepar ceux qui le souhaitent.

La préparation passepar sept rencontresAprès un entretien avec le PèreAndré Lerenard (qui a pris le relaisd’Henry Mellottée), les couples

a préparation au mariageest une démarche fonda-mentale pour des cou-ples qui veulent bâtir leur

unionAujourd’hui se marier à l’Eglise estdoublement courageux; se marier,déjà, alors que tellement de cou-ples n’en voient pas la nécessité,et à l’Eglise, souvent considéréecomme dépassée. Les motivationsde ces jeunes sont plus profondesqu’on ne le croit. Le cérémonial,certes, joue un rôle, mais larecherche d’une union durable etmême le sens du sacré sont lesvraies raisons.

Mais qui sont ces jeunes?Ces jeunes ont généralement vécuplusieurs années en cohabitationet sont rarement pratiquants. Dans25% des cas l’un des membresdu couple soit n’est pas baptisé,soit d’une autre religion, comme

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Vie religieusecommunautés chrétiennes

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Nord 20e

Pèlerinage de la Foi à Notre Dame

s’inscrivant dans la démarche depèlerinage individuelle.

Enfin, Notre Dameest devant nousNous commençons par lui tournerle dos en nous dirigeant vers lahaute porte bleue du jubilé : c’estpour mieux entrer dans ladeuxième partie de notre démarchede foi en entamant la premièreétape du parcours jubilaire.Après le franchissement de laporte du jubilé, la traversée de larampe et l’installation sur les gra-dins, Mme de Nomazy nousdévoile une partie du messagedélivré par la façade de la cathé-drale. Tout en admirant le travaildes artisans-bâtisseurs de cemonument, nous profitons pleine-ment de cet instant où culture etfoi s’entremêlent pour nous fairedécouvrir «le Chemin, la Vérité etla Vie». Dommage que le froid

ous partîmes 40 del’église Notre Dame deOtages et par un promptrenfort de Notre Dame

de Lourdes, du Chœur Eucharis-tique de Jésus et de Marie Média-trice, nous nous retrouvâmes fra-ternellement plus de 300 avecNotre Dame de la Croix pourentamer ce pèlerinage de la foi dudoyenné de Ménilmontant, en cedimanche 10 février.

A pied de Ménilmontantà Notre DameDerrière leur bannière paroissiale,alternant chants, prières etéchanges conviviaux, c’est un longet dense ruban de pèlerins quidescend vers l’Église Mère, NotreDame de Paris. La halte en la belleéglise de Saint Denys du SaintSacrement fut un intense momentde réchauffement tant spirituelque physique fort apprécié, car

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vrir le sens du mariage chrétien.Puis tous les couples qui se pré-parent au mariage participentensemble à une session d’unejournée (rue de Picpus) en vued’échanger entre eux et avec leursaccompagnateurs et à réfléchirsur la sacramentalité de l’amourqu’ils se préparent à célébrer.Enfin le Père André les reçoit pourapprofondir le contenu spirituel deleur démarche et préparer la céré-monie.Et si le mariage a lieu ailleursqu’à saint Gabriel, ce qui est le casle plus fréquent, les futurs mariés

poursuivront leur préparationavec le prêtre ou le diacre qui lesmariera.

On se marieparce qu’on s’aime, mais surtout pour s’aimerLe message principal mis en avantau cours de ces rencontres, c’estque le mariage est un momentmajeur de leur histoire d’amour,puisque, le jour de leur mariage,leur amour est consacré par Dieu,présence et appui pour vivre uneunion dans l’amour appelée nonseulement à demeurer, maischaque jour appelée à grandir, às’approfondir, à porter du fruit.Notre espérance ? Que le sérieuxde la démarche contribue à assu-rer la longévité de leur union faceà l’explosion du nombre dedivorces, aux conséquences silourdes pour le couple, les enfantset la société.En conclusion, indique le PèreAndré et les couples qui préparentau mariage, la démarche del’Eglise gagnerait à être imitéepour le mariage civil, et comme ledisait une jeune femme : jeregrette de ne pas être croyante,car je n’ai pas bénéficié de cettepréparation au mariage, qui m’au-rait tant permis de réfléchir! ■

BERNARD MAINCENT

nous oblige à écourter cet ins-tant. Les plus chanceux d’entrenous peuvent entre chaque étapeprofiter des commentaires de cetteintéressante conférencière.

Et nous entronsdans la cathédralePuis c’est l’entrée dans l’ÉgliseMère par le porche central et ladécouverte du baptistère. A avecnos cierges, en longeant les 9cloches déposées, dont le bourdonMarie, avant leur installation dansles tours, nous parcourons la nefvers la présentation des deuxrosaces du transept avant de nousdiriger vers le chœur et de médi-ter devant l’autel. C’est ensuite La Vierge du Pilierou Notre Dame de Paris au pied delaquelle Paul Claudel un soir deNoël s’est converti - Quel témoi-gnage de foi! Puis, contournant lechœur, c’est devant la couronned’épines que nous marquons notreavant-dernière étape. SainteGeneviève et sa châsse nousaccueillent pour la dernière étapede ce dimanche fraternel qui afait de nous des «voyageurs quirecherchont la Voie».Un grand merci, à chacun de nosprêtres pour l’investissement etl’animation qu’ils ont apportés,avec leur sensibilité propre, àchaque étape dont ils avaient prisla responsabilité, pour faire de cepèlerinage un grand moment departage et de Foi. ■

JEAN-PIERRE VITTET

Décèsdu Père Lucien Marcault

e Père Lucien Marcaultnous a quittés le 24février dans sa 94e année.Ses obsèques ont été

célébrées le 27 février en l’égliseSaint Jacques de Montgeron.Ordonné en 1943, il a été affectédans notre paroisse, où il est resté12 ans. Puis après 7 ans à Mont-geron il est parti au Pérou, où ila séjourné 11 ans. De 1970 à 1980,il a partagé son temps entre unservice pastoral en banlieue et untravail à mi-temps de camion-neur et de chauffeur de car. Ensuite vicaire en Seine et Marne,puis au repos à Montgeron, ilrevient à l’âge de 74 ans dansnotre paroisse, qu’il ne quitteraqu’en 2001 pour se retirer à plusde 80 ans dans la communautéreligieuse de Montgeron.Le Père Lucien était d’une granderichesse spirituelle et humaine,mais c’était par ailleurs un pauvreparmi les pauvres. Si on lui offraitun vêtement neuf il s’empressaitde le redonner à un malheureuxet il allait se vêtir au marché aux

puces de la porte de Montreuil.Son engagement au MouvementChrétien des Retraités aura été ledernier à Saint Gabriel et cela aété un déchirement pour luilorsqu’il a dû quitter cette paroisseà laquelle il était tant attaché.Que le Seigneur l’accueille dansson éternel repos! ■

CLAUDE JONNET

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Mariage d’un couple préparé par l’équipe de préparation au mariage

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Sur l’estrade

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Saint Jean BoscoDisparitionMarie-Catherine Baulinetnous a quittés

Exorcismes pratiqués par l’Eglise catholiquePrès du boulevard de Ménilmontant,l’accueil Saint-MichelFace au cimetière du PèreLachaise, à l’arrière de l’églisedu Perpétuel Secours, le passantpeut apercevoir, rue RenéVilhermé, un lieu discret,cependant fréquenté par1500 personnes chaque année,l’accueil Saint-Michel.

ans ce lieu d’Eglise(catholique), deux prê-tres exorcistes, les cha-noines Maxime d’Ar-

baumont et Georges Berson sontaidés par une douzaine de per-sonnes chargées d’organiser lesentretiens préalables avec lesfemmes et hommes perdus ouenvoûtés qui recherchent la déli-vrance. Il s’agit d’un tempsd’écoute qui permet d’exposer desdifficultés personnelles et de rece-voir éventuellement des conseils,en particulier la nécessité deconsulter un médecin ou un psy-chothérapeute.Cette étape franchie, le deman-deur peut ultérieurement rencon-trer un exorciste, prêtre mandatéspécialement par le Cardinal deParis afin de le libérer des chaînesdu Diable ou de mauvais sorts.

Qui est concerné ?Sont accueillis principalement deschrétiens d’Ile-de-France, maisnon exclusivement. Les femmesen représentent près de 70%. Lesdemandeurs d’aide sont souventoriginaires des Caraïbes, d’Afrique,du Portugal ou d’Europe centrale.

enfants, de sa famille et de trèsnombreux amis ; nous avons priépour accompagner le retour auPère de Marie-Catherine aprèsune très longue maladie. Ledéroulement de la cérémonie, par-ticulièrement priante, avait étépréparé par Marie-Catherine elle-même, comme Christophe, sonépoux en a témoigné. Chacun des participants, familleou amis, a eu le privilège de ren-contrer cette femme vive et déter-minée à une des étapes de sonparcours. La célébration a permisde témoigner des facettes de cettevie de foi et d’amour. Depuis l’ar-rivée du jeune foyer dans le quar-tier, Marie-Catherine a mené en

parallèle sa vie de famille et desengagements résolus : d’abord àl’ARE (Association d’accueil auxRéfugiés Etrangers), puis àl’AEPCR (Association d’EducationPopulaire Charonne Réunion) ;Christophe et elle ont participéaux équipes Notre Dame.Au terme de son parcours Marie-Catherine a été accompagnée àl’Hôpital de la Croix Saint Simonet à la Maison Jeanne Garnier.Toutes ces étapes ont été rappeléesdans la prière par des témoins desa vie. Gardons au cœur larichesse des grâces qui entourentnotre amie auprès de Jésus-Christressuscité. ■

JEAN-MARC DE PRÉNEUF

a paroisse s’est rassem-blée ce vendredi 1er marsautour de ChristopheBaulinet, de ses trois

tirés de la Bible), un passage del’Evangile, impose les mains sur lepossédé, récite la profession defoi, bénit et prononce enfin laformule de l’exorcisme. Elle secompose d’une prière prédicative,adressée à Dieu afin qu’Il libère lepossédé du démon et d’une prièreimprécative, adressée au Démon :« Je t’adjure Satan de sortir decette personne ». Il conclut parune prière à Marie.

Peut-on rencontrerconcrètement le Démon,le Tentateur ?Tout d’abord, il est nécessaired’être conscient que la définitioncatholique officielle du Diablen’est guère précise (un esprit mau-vais, un ange révolté contre Dieu,par exemple) et laisse place à biendes interprétations nuancées.Dans ce contexte, le Père d’Arbau-mont peut observer les influencesdu Mal chez les consultants, touten précisant qu’il est difficile desavoir si c’est vraiment le Démonqui agit.«Une fois, j’ai comme vu sonregard. Un jeune de 19 ans estvenu, beau gars. Nous avons parlé,il s’est confessé, alors il a com-mencé à s’agiter. J’ai fait sur lui lesprières de délivrance; à chaquefois que je citais l’Adversaire, leMalin, il était très troublé. Puis ils’est agité considérablement… Ilaurait pu passer au travers du murqu’il l’aurait fait… Il a bousillé lematériel. J’ai demandé à monassistant de m’apporter de l’eau

Les consultants, expliquent le Cha-noine d’Arbaumont et CatherineMétral (écoutante), apportent aveceux toute la détresse humaine.«On m’a jeté un sort, je suis ensor-celé, tout va mal». Il s’agit donc deles prendre au sérieux, de les écou-ter et de les aider.

Les démarches initiéesle plus souvent par l’exorciste«Je les accueille avec le sourire,puis nous prions ensemble. Ensuitevient l’exposé des difficultés. Monrôle de prêtre est d’être éveilleur defoi, de sortir le « possédé » dumonde de la voyance, des mara-bouts. C’est un combat spirituelcontre le Mal. Les vrais cas depossession se révèlent très rares.Généralement je prononce desprières, comprises dans le Rituel de1999 (recueil de prières), de déli-vrance et de coupure des liens,car ces personnes se croient enfer-mées par des envoûtements, desesprits mauvais ou des ensorcelle-ments.»

Le Rituel du « grand exorcisme »Exécuté très rarement, ce momentdramatique constitue une vérita-ble liturgie, un «sacramental» : leprêtre en aube blanche, portantl’étole (une sorte d’écharpe, signedes pouvoirs conférés par l’Eglise),débute par un rite d’accueil, bénitl’eau, récite la litanie (prière) dessaints, lit des psaumes (poèmes

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Vie religieusefoi et vie

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bénite. Quand je l’aibéni, c’est comme sije l’avais marqué aufer rouge, il s’estdressé et m’a regardéavec des yeux queje n’oublierai jamais.Il était rouge, avecdes yeux qui mefusillaient, commeun chien-loup atta-ché à la laisse quifoncerait sur nous.Je dois dire que jesuis passé par unsentiment de peur.Là, nous avons pra-tiqué un exorcismemajeur. J’oserai direque j’ai vu un regardproche du Malin. Ilne faut pas le voirpartout, mais il ne faut pas le voirnulle part.»

ExorcismesLes pratiques de l’exorcisme, cesaffirmations de pouvoir sur desesprits mauvais, remontent à plu-sieurs millénaires et concernentdes aires géographiques diversi-fiées. Il en est de même sur leplan religieux, hier commeaujourd’hui. Elles visent à appor-ter délivrance et sérénité.Au sein du christianisme, ellesconnaissent des formes et évolu-tions variées : ainsi, lors de lacélébration du baptême, le caté-chumène s’engage à renoncer auMal, (forme mineure d’exorcismeou démarche de libération dupéché qui engage sa liberté?), demême les condamnations des

déviants et sorciers fréquentes enEurope jusqu’au XVIIIe siècle(exorcisme ultime, le bûcher,comme Jeanne d’Arc).L’impressionnant film l’Exorcistede William Friedkin (1973) a sen-sibilisé plus d’un spectateur à l’ac-tion des forces maléfiques. Les sciences sociales et médicalespeuvent-elles s’articuler avec cettepratique millénaire? Avec pru-dence et réalisme, l’Eglise catho-lique répond oui. ■

PIERRE PLANTADE

N.B. Conseillé par l’Accueil Saint-Michel, le recours à l’émission de lachaîne KTO, diffusée en 2009 et dispo-nible sur kto.tv, a permis d’entendrenotamment le Chanoine d’Arbaumontet Madame Catherine Métral. Les cita-tions sont issues de cette émission.

Notre Dame de LourdesDécouvrir la« Miséricorde Divine »

a « Miséricorde Divine »n’est pas une dévotionsupplémentaire, elle estjuste un approfondisse-

ment du message du Christ.Venez la découvrir le week-enddes 13 et 14 Avril dans notreparoisse, qui accueillera desreliques de Sainte FaustineKowolska et de son Père spiri-tuel, le bienheureux MichelSopocko.Sœur Faustine a été canoniséele 30 Avril 2000, fête de laMiséricorde Divine, instituéepar le Pape Jean-Paul II, quiest désormais célébrée tous lesans le premier dimanche aprèsPâques.

Une neuvaine préparatoire débu-tera le jeudi 4 avril. Chaque jour :Chapelet de la Miséricorde à18h15, suivi de la messe à 19h. ■

MARIE GERAMANOS

LEn brefAmitié judéo-chrétienneEst parisien 6 01 39 57 61 38 /06 16 82 40 43Le 16 avril de 18h30 à 20h15 au15, rue Marsoulan La Parole comme un feu dévorant(Jérémie 20,7-18)Rabbin Yeshayah Dalsace et Pas-teur Michel Petrossian ■

« Saint Michel terrassant le démon », vitrail de l’église Saint Jean Bosco

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Inquiétudes pour l’avenirde la chapelle de la Croix Saint Simon

25 enfants du voisinage, l’éveil àla foi s’adresse à une quinzained’enfants de 4 à 7 ans, toutcomme les études bibliques. Il y aaussi le groupe œcuménique, enrelation avec le temple de Bétha-nie, le groupe d’Action CatholiqueOuvrière (sept fidèles), le groupede prière du Renouveau charisma-tique, animé par des Haïtiens (unequarantaine de personnes chaquesemaine), le CCFD, sans oublier lesfonctions d’aumônerie de l’hôpi-tal de la Croix Saint-Simon.

La présence d’un prêtreLes personnes présentes à la réu-nion ont toutes souhaité souli-gner combien il leur paraissaitnécessaire qu’un prêtre soit pré-sent de manière permanente

auprès de la chapelle si l’on sou-haite préserver cette vie commu-nautaire de proximité. La formuleutilisée par l’une des participantesdonne la mesure de l’inquiétude :«S’il n’y a plus de prêtre à Saint-Charles, ce sera le désert ». Laquestion présente également desaspects économiques, comme l’ex-plique le Père Griveaux : «Faut-iltoujours payer la location d’unappartement pour un prêtre àSaint-Charles ? Et avec quelargent?» «Mais si ce logement estabandonné, les prêtres descen-dront-ils jusqu’à nous pour s’oc-cuper réellement de la paroisse?»s’interroge un participant.Faute d’avoir trouvé des réponsesà toutes les questions, il a été

décidé de réunir un nouveauconseil élargi le 16 avril en espé-rant y voir alors plus clair. Lemanque de prêtres et de moyensconstitue de nos jours un défipour les paroisses et communau-tés. Nul doute que laïcs et prêtressauront s’entendre pour le relever,mais on peut regretter que le PèreLebrun, encore en bonne forme à76 ans et désireux de continuer àservir la paroisse, n’y reste pas,alors même que son remplace-ment n’est pas assuré.Après dix ans passés dans cetteparoisse le Père Lebrun seraitappelé à recevoir une autre affec-tation pour une mission plus allé-gée. ■

CHRISTOPHE PONCET

différent, les vicaires de Saint-Germain venant à tour de rôlecélébrer à la chapelle, maisdemeurant, à 800 mètres envi-ron, au presbytère de St-Germain,alors que depuis la fondation dela chapelle, en 1921, le responsa-ble habite à proximité.

Une vie communautaireà préserverCe sont ces incertitudes qui moti-vent l’inquiétude des fidèles deSaint-Charles. Car, sous l’impul-sion du Père Lebrun, une vérita-ble communauté s’est constituéeautour de la chapelle, avec denombreuses activités et services,pourvoyant aux besoins spirituelsdu quartier. Ainsi la catéchèseprend en charge chaque année

e 9 février, le curé RémiGriveaux annonçait ledépart à la retraite duPère Emmanuel Lebrun,

76 ans, après dix années au ser-vice de la paroisse comme chape-lain de la chapelle Saint-Charlesde la Croix Saint-Simon. Unconseil paroissial élargi a réuni le25 février une vingtaine deparoissiens autour des Pères Gri-veaux et Lebrun pour essayer debien mesurer les implications decette nouvelle, apprise de façonsubite, et pour tenter de préserverl’avenir de la communauté qui al’habitude de se rassembler danscette chapelle.

Un remplacementencore incertainPour l’heure, en effet, le rempla-cement du Père Lebrun ne semblepas garanti. Le Père Griveaux arappelé que l’Église manque deprêtres, et que pour cette raisondes postes de curés n’ont pu êtrepourvus à Paris cette année. Levicaire général n’a pas encoreannoncé officiellement la nomi-nation d’un successeur au cha-pelain de Saint-Charles. De fait, le Père Griveaux laisseentendre que différentes hypo-thèses sont à l’étude : «Le nouveauqui arriverait serait-t-il chape-lain ? C’est en débat à l’heureactuelle». Parmi les autres solu-tions envisagées : la nominationd’un vicaire détaché, ou plus sim-plement un mode d’organisation

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Vie religieusecommunautés chrétiennes

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Le Pape Françoisa été élu le 13 mars

Nous saluons le Pape François.«Combien je désire une Eglise pauvre et pour les pauvres !... Levisage de Dieu est celui d’un père plein de miséricorde, rempli depatience envers nous».

Le Père Bruno Guespéreau,vicaire à Notre Damede Lourdes, est adjoint auresponsable de la préparationdu voyage de 750 jeunesParisiens.

près Madrid, Rio deJaneiro s’apprête àaccueillir deux à troismillions de jeunes

pour les « JMJ » : les JournéesMondiales de la Jeunesse. Il estd’ailleurs vraisemblable que l’élec-tion d’un Pape sud-américainconduira à un nombre beaucoupplus important.Le voyage, ou plutôt le pèleri-nage, comprend deux étapes : ladécouverte d’un diocèse d’Amé-rique du sud. Pour la moitié desParisiens, ce sera du 12 au 20juillet en Guyane française, dontl’évêque est un ancien curé deSoweto (Afrique du sud). Lecontact s’annonce passionnant.Les Guyanais sont impatients decette rencontre… et nous aussi !La seconde étape sera un rassem-blement de tous les Parisiens àPetropolis, dans la montagne au

nord de Rio. Après la chaleur dela Guyane, les jeunes gouteront lafraîcheur (hiver oblige). Alorss’ouvrira la semaine «JMJ à Rio».

Aux JMJ, les jeunes ne vontpas rencontrer le Pape,mais le ChristLe rassemblement fait ressentirprofondément et de manière trèsconcrète ce qu’est l’Eglise – Corpsdu Christ.

Et cette façon de vivre sa foi defaçon joyeuse, corporelle, est àl’origine du succès des JMJ.

A leur retour de nombreuxjeunes s’impliquentdavantage dans leurparoisseA leur retour des JMJ, les jeunesne deviendront pas seulement deschrétiens convaincus, mais desjeunes désireux de s’impliquer

dans l’Eglise. Peut-être certainsiront jusqu’à s’ouvrir à une voca-tion, comme l’a fait un certainjeune devenu aujourd’hui prêtrede Paris.

Pratiquement quel estvotre rôle et combien detemps cela vous prend-il ?Ma mission principale est de coor-donner les groupes paroissiaux,qui accueillent les candidats et

les préparent. L’aspect financierétant conséquent (2 200 eurospour les trois semaines), lesparoisses sont sollicitées et lesjeunes rivalisent d’ingéniosité.Pour le 20e c’est St Germain deCharonne qui rassemble les jeunes.Si nous avons peu de candidats,c’est que finalement la distancedu voyage effraie un peu.J’ai été extrêmement bien reçutant à Rio qu’en Guyane. C’est sti-mulant, et je suis heureux deconsacrer plus que le quart demon temps officiel à cette missiondiocésaine. Aujourd’hui les inscriptions sontcloses, en raison, notamment desdates limites imposées par lescompagnies d’aviation pour béné-ficier de tarifs préférentiels; maisdes projets alternatifs en Francevoient le jour, comme c’est le casà Lourdes (voir notre site : jmjpa-ris.org). ■

PROPOS RECUEILLIS PARMARIE GERMANOS

ET BERNARD MAINCENT

A

Juillet 2013, les prochaines JMJ ont lieu à Rio

Photo des précédentes JMJ (aérodrome de Cuatro Vientos - Madrid).

Chapelle Saint Charles de la Croix Saint Simon

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Tapisser le fond et les bords d’un moule à savarin avecdes rondelles de tomates et de concombre.Remplir le moule avec une macédoine et 3 œufs durs écrasés,le tout assaisonné d’une mayonnaise moutardée.Couvrir avec des lamelles de jambon et mettre 3 ou 4 heures(ou dès la veille) dans le réfrigérateur.Démouler sur des feuilles de laitue et remplir le creux du mouleavec des œufs de caille qu’on aura fait durcir 2 mn à l’eaubouillante avant de les écailler.Décorer avec des filets entrelacés de mayonnaise pour imiterun nid.

On aura intérêt à graisser le moule avant de s’en servir etd’employer un tube de mayonnaise pour les filets.

Recette de JeannetteNid de Pâques (entrée)

Liste des Demandesde permisde construireDéposées entre le 1er et le 31 jan-vierBMO n° 15 du 22 février

4, impasse Philidor, 10 au 12,rue PhilidorConstruction, après démolitiond’un ensemble de bâtiments, d’unbâtiment d’habitation (32 loge-ments créés) et de commerce(220 m2), de 5 étages, sur rue,impasse et jardin privatif, avecimplantation de 50 m2 de pan-neaux solaires thermiques en toi-ture-terrasse. Surface supprimée :707 m2. Surface créée : 1854 m2

23, rue OrfilaRéhabilitation d’un bâtiment d’ha-bitation de 6 étages sur 1 niveaude sous-sol (7 logements créés),avec ravalement des façades surrue, remplacement des menuise-ries extérieures et transformation

d’une fenêtre en porte d’accès surrue. Surface supprimée : 35 m2.

Liste des Permisde construireDélivrés entre le 1er et le 31 jan-vierBMO n° 15 du 22 février

68 au 70, rue des PyrénéesPét. : PARIS HABITAT O.P.H.Construction d’un bâtiment, surrue et cour, de 7 étages sur 1niveau de sous-sol, à usage decrèche (188 m2), de commerce(50 m2) et d’habitation (28 loge-ments socux-1 800 m2) avecimplantation de panneauxsolaires thermiques en toiture-terrasse. Surface créée : 2038 m2.15, rue Ferdinand Gambon, 74au 76, rue des MaraîchersPét. : RESIDENCE SOCIALE DEFRANCE. Construction d’un bâti-ment de 4 étages sur 1 niveau desous-sol, sur rue et cour, à usagede foyer d’accueil pour personneshandicapées (56 lits), avec végé-talisation et implantation de pan-

neaux solaires photovoltaïquesen toiture-terrasse. Surface créée:2964 m2.

69, rue des OrteauxConstruction d’un bâtiment d’ha-bitation (12 logements créés) et decommerce de 5 étages sur rez-de-chaussée sur rue après démo-lition d’un bâtiment d’habitation(1 logement) et d’entrepôt de 1étage partiel sur rez-de-chaussée.

19, rue du Groupe ManouchianRéhabilitation de 2 bâtiments de1 à 3 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage d’habitation (6 loge-ments créés) avec démolition etreconstruction de planchers, fer-meture de la courette du bâtimenten fond de parcelle, modificationd’aspect extérieur, ravalement del’ensemble des façades avec iso-lation thermique par l’extérieuret réfection de la couverture dubâtiment situé 19, rue du GroupeManouchian. Surface supprimée :28 m2. Surface créée : 40 m2.

Délivrés entre le 16 et le 28févrierBMO n° 22 du 19 mars

4 au 6, rue Pierre Mouillard, 56,rue du Capitaine FerberPét. : S.C.I. LES STUDIOS FERBER.Construction d’un bâtiment àusage d’habitation de R + 3 sur 2niveaux de sous sol (13 logementscréés) et d’un studio d’enregistre-ment après démolition totale del’ancien studio. Surfacecréée : 1487 m2. Surface à démo-lir : 900 m2.

391, rue des PyrénéesPét. : POLE DE SANTE DESENVIERGES.Changement de destination delocaux artisanaux à rez-de-chaus-sée sur 2e cour, en centre médical(143 m2), avec création d’unerampe d’accès avec palier.

Urbanisme

HorizontalementI. Pourvu qu’elle soit vraie. II. Réduira. III. Un abri de pré -formation politique. IV. Une chaîne - une pomme. V. Elleaugmente la surface utile - pronom. VI. Ville du Nigéria -attache. VII. Phase de lune - étais joyeux. VIII. Productriced’énergie. IX. Adverbe - chimiste américain, prix nobel 1968.X. Preneur de son - port méditerranéen.

Verticalement1. Rabougries. 2. Petit faucon. 3. Affamé n’a pas d’oreilles.4. Greffées - atome. 5. Parcourue - chant funèbre. 6.Paresseux - commune du 93. 7. Ancêtre de la radio -recueils de bons mots. 8. Sur la Saule - ville Belge. 9.Conjoncture - Cassés ils sont moins bons - fait à la maison.10. Trou à air - vieille colère.

Les mots croisés de Raymond Potier n° 6941 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

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Viepratique

L’Ami du 20e • n° 694Membre fondateur :Jean Simon.Président d’honneur :Jean Vanballinghem (1986-2008).Président de l’association :Bernard Maincent.Trésorier : Pierre Plantade.Ont collaboré bénévolement à ce numéro :Eric Algrain, Loïc Blondiaux,Jean-Michel Coignard,Marie Germanos,Marie-France Heilbronner,François Hen, David Langlois-Mallet,Jean-Blaise Lombard, Laura Morosini,Alain Neurohr, Jean-Michel Orlowski,Josselyne Péquignot, Pierre Plantade,Christophe Poncet, Raymond Potier,Jean-Marc de Préneuf,Jean-Baptiste Richardet,Françoise Salaun, Anne-Marie Tilloy,Jean-Pierre Vittet,Jean Vanballinghem.

Conception graphique :Marie Linard.

Diffusion, communication, informatique : Armel Boueyguet,Jacques Cuche, Jean-Michel Fleury,Roger Girand, Cécile IungMichel Koutmatzoff,Annie Peyrelade,Pierre Plantade, Roger Toutain.

Régie publicitaire :BAYARD SERVICE REGIE, 1, Rond Point Victor Hugo,92 132 Issy-les-MoulineauxTél 01 41 90 19 30

Mise en page et impression :Chevillon Imprimeur,26, boulevard Kennedy,89100 Sens

L’Ami du 20e, bulletin de l’association L’ami du 20e

(loi de 1901), paraissant chaque mois.Commission paritaire n° 0616G-88395N° ISSN 1270-7643Dépôt légal : à parutionCourriel : [email protected] : 11106-74K ParisRédaction, administration :68, rue de Lagny, 75020 ParisTél 06 83 33 74 66 – Fax 01 43 70 26 81

Site Internet de l’Ami du 20e

http://lamidu20eme.free.fr

Exclusivement réservées aux particuliers, à adresser à L’Ami du 20e

Petites annonces68, rue de Lagny75020 Paris

Petites annonces ■ Attachés à votre quartieret curieux de ce qui s’y passe,rejoingnez l’équipe de l’Amipour apporter régulièrementou occasionnellement des nouvelles sur la vie de l’arrondissement.Téléphonez-nous au0683337466

>13Avril 2013 • n° 694

À traversl’arrondissement

Nom

Prénom

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Ordinaire • 1 an 16 e

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Réabonnement

De soutien • 1 an 26 e

D’honneur • 1 an 36 e

DOM-TOM - Etranger • 1 an 20 e

Merci de joindre le règlement à l’ordre de L’AMI du 20e,

à adresser à : L’AMI du 20e,68, rue de Lagny,75020 Parishttp://lamidu20eme.free.fr

ABONNEZ-VOUS à L’AMI DU 20e 10 numéros

Assemblée générale de la Caisse du Crédit Mutuelde Paris 20 Saint-FargeauLes sociétaires sont convoqués le 12 avril 2013à 19 heures, dans les locauxdu Théâtre le Tarmac, 159 avenue Gambetta.

En brefSalon de coiffure MollyMood :se refait une beauté grâce auxhabitants du quartier.MollyMood c’est une histoire defamille, un salon ouvert en 2005par Cécile, très vite rejointe par samère Sylvie, installée depuis prèsde 30 ans dans le quartier.Très appréciées de leurs clients,nos deux coiffeuses se lancentaujourd’hui un nouveau défi: réno-ver totalement l’intérieur de leursalon pour en faire un lieu plusmoderne, cosy et confortable. Etpour réaliser ce projet, elles ontchoisi un moyen original : le finan-cement participatif ! Le principeest simple : proposer aux habi-tants du quartier de contribuer àhauteur de leurs moyens enéchanges de belles contrepartiescomme des soins et des produits àprix réduits, des cours de coiffureentre copines avec une petite coupede champagne, etc...

Pour en savoir plus et soutenirce beau projet, rendez-vous sur

www.bulbintown.comwww.mollymood.com

85, rue des Pyrénées Paris 20e

Solutions du n° 693Horizontalement. – I. abricotier. II. routinière. III.bures - PN. IV. ota - Evian. V. reliais. VI. II - rut - ail.VII. clam - reg. VIII. oléagineux. IX. lei - révélé. X.esotérisme.

Verticalement. – 1. arboricole. 2. bouteilles. 3. rural- AEIO. 4. ite - Irma. 5. ciseau - gré. 6. on - vitrier. 7.tipis - envi. 8. Iéna - agées. 9. er - Ulm. 10. réa -fluxée.

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Histoirehier dans l’arrondissement

a «Campagne à Paris »est un quartier qui donnel’impression que l’on aquitté par magie la capi-

tale pour se retrouver dans unpetit village calme et fleuri. Ilot depavillons perché en haut d’unebutte près de la porte de Bagnolet,l’endroit n’est pas vraiment réputépour être calme et champêtre. Etpourtant, les lieux ont un charmeindéniable, isolés du reste de laville. Situé entre le boulevard Mortier, larue du Capitaine Ferber et la placeOctave Chanute, cet îlot est reliépar trois rues : Paul Strauss, IrénéeBlanc et Jules Siegfried, trois per-sonnalités qui ont participé à laconstruction du quartier.(*)

Pour accéder à la «Campagne»,vous pouvez aussi emprunter l’uneou l’autre des rues à escaliers quien permettent l’accès : Mondon-ville (46 marches), Georges Perec(21 marches), Prosper Enfantin(80 marches) et vous voilà à97 mètres au-dessus du niveau dela mer !

90 charmants pavillonsSitôt les escaliers gravis, vousvous retrouvez au calme au milieude 90 charmants pavillons. Letracé en boucle des rues, com-biné à la mitoyenneté des mai-sons, contribue à donner unaspect urbain à ce lotissementtout en évitant la sensation demonotonie qu'impliqueraient desrues rectilignes et des maisonsidentiques. Donc ici, pas d’uni-cité de construction, même si lapierre meulière y est largementreprésentée, les pavillons ont cha-cun une personnalité propre,comme, par exemple, une mai-son à l’allure mexicaine. Maistous ont un point commun : unpetit jardin sur la rue et pour cer-tains un plus grand derrière lamaison. Marquises, lampadaires,pavés au sol, balcons et barrières

colorées composent un ensembleélégant mais sans manières.L’hiver, c’est magique, l’air y estpur et la neige reste blanche dansles rues. Au printemps, glycines,lilas, chèvrefeuilles embaumentet de magnifiques rosiers jaunes,roses ou rouges enchantent vosyeux. Des actinidias donnent dedélicieux kiwis, de la vigne et despalmiers y poussent ainsi que dela rhubarbe dans un jardin pota-ger.Pour les chats, c’est un refugeidéal, ils sont nombreux et se fontdes amis en passant dans les dif-férents jardins voisins. Quelqueschiens, tranquilles derrière leurgrille ou couchés devant l’entréedes maisons, vous regardent pas-ser avec bienveillance. Rouges-gorges et mésanges reviennentchaque printemps, et même,paraît-il, un petit loir que l’on nevoit pas mais qui laisse des tracesdans le jardin d’une maison.Silence immuable ! Un luxe rareà Paris, à deux pas du métro, dupériphérique et du tramway.

Il y a 100 ans il y avait des vaches et des acacias.Les vaches ont disparu, pas les acacias…Situé sur les terres de l’anciennecommune de Charonne, l’endroitétait occupé en 1870 par des car-rières de gypse dites carrière duPère Rousset que le propriétairecessa d’exploiter en 1878 et qu’illaissa à l’abandon. La carrière futcomblée par les gravats venantdes travaux haussmanniens desavenues de la République et Gam-betta. A l’origine la société « laCampagne à Paris» fut créée le19 mai 1907 par le pasteur SullyLombard et le terrain fut acquis en1908 par une société coopérativeafin de construire des habitationscoquettes, saines et hygiéniquesdans l’enceinte même de la capi-tale.

Ces habitations étaient destinéesà accueillir une population d’ou-vriers, de fonctionnaires ou d’em-ployés à revenus faibles. Il s’agis-sait de maisons «à bon marché»que la coopérative proposait dansle cadre de l’accession à la pro-priété. 98 personnes souscrivirentles 250 actions de 100 francs cha-cune. Cet ensemble avait été créépour faire face à la crise du loge-ment au début du XXe siècle. Laville grandissait beaucoup et ilfallait loger les ouvriers qui arri-vaient en masse de toute laFrance. Les souscripteurs, decondition modeste, durent faireun effort d’épargne considérablepour pouvoir mener à bienl’achat du terrain, laconstruction, puis l’entretiendes maisons et le paiementdes différentes charges.

Du début de la construction à l’inauguration en 1926Hormis deux maisonstémoins en 1907 pour testerla résistance du terrain, lespremières constructions ontété érigées à partir de 1911par l’entrepreneur FrédéricGaudon, l’une au 14 de larue Irénée Blanc et l’autre au46 de la même rue. Avec safemme Marie, ils ont été lespremiers habitants de la«Campagne à Paris». Depuis,cinq générations de descen-dants de Gaudon se sont suc-cédées et vivent encore ici. La quarantième maison a étéachevée à la guerre de 1914.A cette époque, une maisonà la « Campagne » coûtaitenviron 16 000 francs, ce quireprésentait sept ans de salairemoyen. Actuellement aucune maison nese vend en dessous de 1 milliond’euros et les prix peuvent aller

jusqu’à 9 à 10 millions.Pendant de longues années, lesmaisons n’avaient pas de confortà l’intérieur, pas de chauffage,pas de salle de bain, un seul sani-taire en bas. Lorsque les enfantsse mariaient, ils habitaient l’étagede la maison et les parents ou lesgrands-parents le rez-de-chaussée.

« coup de cœur », une histoired’amour qu’ils ne peuvent plusquitter :– «un enchantement, je n’y croyaispas, le paradis»,– «c’était celle-là et pas une autre»– «ça a été le coup de foudre, nousavions trouvé le bonheur»– «on s’est tout de suite dit : c’est

là que l’on veut habiter»– «nous étions ravis, nousnous sentions hors dumonde» (1)

De belles maisons, desrues pimpantes, une végé-tation luxuriante, dans unlieu encore secret. Maispour combien de tempsencore ! Car visiteurs pari-siens et touristes sontaujourd’hui de plus enplus nombreux à décou-vrir ce quartier avec desyeux émerveillés, et denombreux tournages defilms ou de vidéoclipssont réalisés dans ces ruestémoignant ainsi de l’in-térêt porté à ce patrimoineoriginal de Paris. ■

1. Extraits d’un livre écrit parles habitants : « la campagneà Paris a 100 ans», paru en2007, Amicale de la cam-pagne à Paris

JOSSELYNE PÉQUIGNOT

(*) Qui sont-ils ?– Paul Strauss (1852-1943)homme politique, promoteur de laprotection maternelle et infantileet ministre de l’hygiène, de l’assis-tance et de la prévoyance socialeentre 1922 et 1924 dans le gou-vernement Raymond Poincaré.– Irénée Blanc avocat, publicisteet financier– Jules Sully Lombard (1866-1951), pasteur calviniste, exerçaitau temple de Belleville. Il fonda letemple de Béthanie au 185 ruedes Pyrénées, temple qui existe etfonctionne encore aujourd’hui. Ildécèda à son domicile au 8 rueJules Siegfried.– Jules Siegfried (1837-1922)entrepreneur et homme politique.Préoccupé par le sort des pluspauvres et cherchant la prospéritéde son pays, il chercha à pro-mouvoir l’habitat social et c’estainsi que la « loi Siegfried » du30 novembre 1894 encouragea lacréation d’organismes d’habita-tions à bon marché. Il milita pourle droit de vote des femmes.

L

La « Campagne à Paris », un p’tit coin de paradis

Avril 2013 • n° 694>14

Si on n’habitait pas en famille,on louait une partie de la maison,ce qui permettait de rembourserson emprunt. Certains proprié-taires racontent qu’ils ont dû ainsivivre plusieurs années avec lesanciens propriétaires qui habi-taient le rez-de-chaussée et eux lepremier, comme avant…

Qui y habite aujourd’hui ?Aujourd’hui, à la «Campagne àParis », médecins, architectes,artistes peintres ou musiciens, sty-listes de mode, ingénieurs, biblio-thécaires, écrivains ou professeursont remplacé les ouvriers d’an-tan. On y rencontre aussi quelqueshabitants qui sont là depuis denombreuses années et qui ontdécidé de vivre leur retraite defaçon paisible à la campagne, enplein Paris. Et pour certains leursenfants s’y sont installés égale-ment. Ces habitants nous parlent de leurmaison comme d’un être cher, ilsévoquent le «coup de foudre», le©

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>15>15Avril 2013 • n° 694

Culturesortir dans le 20e

PROGRAMME DES THÉÂTRES

THÉÂTRE DE LA COLLINE

15, rue Malte-Brun, 01 44 62 52 52www.colline.fr

• au grand théâtreSolness le constructeurde Henrik IbsenMise en scène Alain FrançonJusqu’au 25 avril, du mercredi au samedi à 20h30, mardi à 19h30, dimanche à 15h30Voir page 16

• au petit théâtreYukonstylede Sarah BerthiaumeMise en scène Célie PautheJusqu’au 27 avril, mardi à 19h, mercredi au samedi à 21h, dimanche à 16h4 personnages perdus dans l’immensité duYukon s’arc-boutent sur leur vie quotidienne.

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT

15 rue du Retrait, 01 46 36 98 60www.menilmontant.info

• SALLE XXLLa Passion à MénilmontantMise en scène Jean-Michel Coignardet Jean-Baptiste RichardetVoir page 5Amour, boxe et Courteline... en 3 roundsde Georges CourtelineMise en scène Frédéric CerdalJusqu'au 26 avril, mardi à vendredi à 15h, les 6 et 18 avril à 20h303 pièces, 3 couples, 3 rencontres dans une comédie mêlant vanité, bêtise et mauvaise foi.

Hyde, l’ombre et la lumièrede Isabelle Florel et Serge KadocheJusqu'au 2 mai à 20h30Inspiré du roman de Stevenson (histoire du Dr Jekyll et Mr Hyde).

• SALLE XLMorts sans sépulturede Jean-Paul SartreMise en scène Audrey BertrandJusqu'au 1er mai, mardi et mercredi à 21h1941. Un groupe de 5 résistants est arrêté par la milice.

Un contratde Tonino BenacquistaMise en scène Christophe BoutellierDu 16 avril au 4 mai à 21hFace à face entre un homme, chef mafieux,qui veut passer un “contrat”, et le psychanaliste.

VINGTIÈME THÉÂTRE

7 rue des Platrières, 01 43 66 01 13www.vingtiemetheatre.com

Saveurs & Amertumesou l’art d’être en cuisinede et mise en scène Christina FabianiJusqu'au 28 avril, mercredi au samedi à 19h30, dimanche à 15hPréparation mouvementée du “Trophée Marmiton” dans un restaurant gastronomique.

Only Connectde et mise en scène Mitch HooperJusqu'au 28 avril, mercredi au samedi 21h30,dimanche à 17h30Six personnages dans un tourbillon amoureuxgrâce aux nouveaux moyens de communication.

LE TARMAC

159 avenue Gambetta01 43 64 80 80www.letarmac.fr

Entre làCameroun danseChorégraphie Xavier LotDu 2 au 6 avril à 20h, samedi à 16h

FocusLaos et Singapour danseChorégraphie Olé KhamchanlaDu 2 au 6 avril à 21h30, samedi à 17h30Voir Paris et mourir jeuneCameroun, Festival Sautes d’humourDe et par Valéry NdongoDu 16 au 20 avrilEsperanzaMacédoine, théâtre, humourTexte Zan ina MircevskaMise en scène Patrick VerschuerenDu 23 au 27 avril

STUDIO LE REGARD DU CYGNE

210 rue de Belleville, 09 71 34 23 50www.leregarducygne.com

Festival “signes de printemps !”Jusqu'au 11 avrilSoirée avec la Cie John Scott DanceLes 5 et 6 avril à 20h20Petit Bal PopulaireLe 7 avril à 17hRépétition publique,pour 20 ans et pour plus longtempsLe 9 avril à 15hFin de résidence, Mise en ligne 1Le 11 avril à 19h30

THÉÂTRE AUX MAINS NUES

7 square des Cardeurs, 01 43 72 19 79www.theatre-aux-mains-nues.fr

Käthchen, mon amourd’après “La petite Catherine de Heilbronn” de Heinrich von KleistMise en scène Eloi RecoingLe 5 avril à 20h, le 6 avril à 15h et 20h

PROGRAMME MUNICIPAL“INVITATION AUX ARTSET AUX SAVOIRS”

01 43 15 22 [email protected]

A LA MAIRIE DU 20e

01 43 15 20 20 (salle des mariages)

A la découverte du langage musicalLes formes (1) : comment se structure un morceau ?animé par Michaël AndrieuLe 16 avril à 20hDéambulations philosophiques :la fabrique du lien socialMarx, Socialisme et communismeanimé par Jean Salem et Jean-François RiauxLe 18 avril à 18h

AU PAVILLON CARRÉ DE BAUDOUIN

121 rue de Ménilmontant, 01 58 53 55 40(auditorium)

A la découverte de l’art actuel : de nouveaux horizons esthétiquesLa vidéo concurrence-t-elle la peinture ?animé par Barbara BoehmLe 2 avril à 14h30Histoires de jazzHerbie Hancock, le pianiste caméléonanimé par Frédéric GoatyLe 6 avril à 16hLa fabrique de cinémaSaison 2 : l’illusion au cinémaLe maquillage d’effets spéciauxLe 10 avril à 15h(jeune public)

De la musique classique d’aujourd’huià la musique actuelleAutour des rapprochements existant entre lamusique dite “du monde” et la musiqueclassique d’aujourd’huianimé par le Cabaret contemporainLe 11 avril à 20h

Dialogues littérairesDavid Fauquemberg, grand reporter pour larevue “XXI” et “Géo”, auteur du roman“Nullabor” animé par Chantal PortilloLe 24 avril à 14h30Lire la ville : le 20e arrondissementLes H.L.M.animé par Jean-Paul Flamand et Robert HéritierLe 27 avril à 15h

MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS115, rue de Bagnolet, 01 55 25 49 [email protected] (rubrique “Culture”)

Silver MountainsJusqu'au 28 avrilExposition des œuvres de Gilles Balmet,artiste peintre, dessinateur, vidéaste et photographe.

RencontreLe 13 avril à 15hTable ronde autour du dessin contemporainLe 20 avril à 15hCycle d’accordéons (suite)Le 6 avrilà 14h30 : L’heure musicaleà 16h : Daniel Mille en concertAtelier-découverte Lire AutrementLe Victor Stratus, une liseuse pour les personnes aveugles et malvoyantesLe 20 avril à 10h30Café littéraire : le salon de MargueritePour partager ses coups de cœur littérairesLe 20 avril à 15h30L’oreille ne fait pas la siesteEchange autour des livres audiosLe 25 avril à 15hJazz is 20e : Tribute to Hervie Hancock Le 27 avril, 10h-18h(programme sur www.jazzisparis.com)

CONFÉRENCES

L’AHAV proposeLes graffiti anciens de Paris01 40 33 33 61 – www.ahav.free.frDessins et écrits spontanés du XVe au XIXe,de la Renaissance à la Communepar Christian Colas, architecte, qui signera à cette occasion son livre “Paris graffiti, les marques secrètes de l’histoire” (Ed. Parigramme)Le 24 avril à 18h30Mairie du 20e (salle du Conseil)

Musicothérapie-Ismata proposele 9 avril à 18h au Théâtrede Ménilmontant (15 rue du Retrait) une conférence de M. J. Jost et Mme C. Héreng sur le pouvoir de la musique et de l’image :séances de bien-être psycho-corporel.Concerne tout public : psychologues -éducateurs - professeurs de danse-musiciens –personnels de santé.Rens. : 06 03 74 68 10

CONCERTSEglise Saint-Gabriel – 3, rue des PyrénéesLes plus belles pages sacréesBach, Haendel, Mozart, Rossini, Gounod, Fauré…180 choristes accompagnés à l’orgue ou au pianoLe 20 avril à 20h45Rens. : 01 34 85 24 28Eglise de Béthanie – 185 rue des Pyrénées– vendredi 5 avril à 20h30 : Musique sacrée renaissance - Trio a cappella -Ensemble Haeliantus– vendredi 12 avril à 20h30 - Airs et duossacrés avec Nathalie Gauthier, soprano -Mireille Julian, mezzo et Nawal OueldKaddour au piano– dimanche 28 avril a 17h30 - Musiques etHaïku au vent du printemps, Japon-Occident,cycle II - Création de Yo ClauxEntrée Libre - Libre Participation

EN BREF

ASSOCIATION LES COMPTOIRS DE L’INDE

60, rue des Vignoles – Tél. : 01 46 59 02 12• du 6 au 20 avril de 14h30 à 18h (sauf dimanche) au siège social, exposition de peinture « Inde temporel »par Farid Belhadj.• du 6 et 7 avril : festival de l’Inde à Le Mée-sur-Seine (près de Melun) deux conférences seront tenues par Douglas Gressieux :– le samedi 6 avril à 15h « La femme en Inde»– le dimanche 7 avril à 15h

« L’Inde, grande puissance»

BIBLIOTHEQUE OSCAR WILDE

12, rue du Télégraphe, tel 01 43 66 84 29• Samedi 6 avril, 15h. Rencontre avec SarahBerthiaume, auteur de Yukonstyle jouéejusqu’au 27 avril au Théâtre de la Colline.• Samedi 13 avril, 15h. Rencontre avec lemetteur en scène Lucas Bonnifait et lecomédien Jean-Claude Bonnifait autour dutexte de Marguerite Duras, La pluie d’été,jouée au Théâtre de l’Aquarium du 9 au 28avril.

SPECTACLES POUR ENFANTS

COMÉDIE DE LA PASSERELLE

102 rue Orfila, 01 43 15 03 70www.comedie.passerelle.blogspot.comDes séances supplémentaires ont lieupendant les vacances scolaires(s’informer auprès du théâtre) La Grande Papille ou la fabuleusehistoire d’une gourmandiseDu 3 au 27 avril, mercredi et samedi à 15h30A l’Ecole des FéesDu 3 au 27 avril, mercredi et samedi à 17hLa véritable histoire de la Petite Souriset la brosse à dentDu 3 au 27 avril, mercredi et samedi à 14h,dimanche à 16h15C'est quoi ton toit à toi ?Jusqu'au 28 avril, mercredi à 10h30,dimanche à 11hAugustin Pirate des IndesLes 21 et 28 avril à 15h

MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS

(voir plus haut)Une heure entière dans les histoiresLes 3 et 17 avril à 10h30(à partir de 4 ans)Cycle Chemins d’Histoire Quand... les voleurs au grand cœuraident les pauvres, ils sont presquehonnêtes...Conté par Alain BelletLe 20 avril à 15h30(à partir de 9 ans)

LA BELLEVILLOISE

19-21 rue Boyer – 01 46 36 07 07Zizic Maestro !Les cuivres graves (cor, trombone, tuba)Avec l’Orchestre LamoureuxLe 7 avril à 15h30(réservation : 01 58 39 30 30)Répétition publique à la MédiathèqueM. DurasLe 5 avril à 14h

Communiquez votre programmationet vos événements ponctuelsavant le 15 avril pour lenuméro de mai de L'Ami du 20e

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Culturesortir

écidément, Ibsen le Norvégien et Strindberg le Sué-dois éclairent la Colline d'un splendide soleil deminuit à chacune de leurs apparitions.Solness le Constructeur, c'est l'autopsie d'un homme

qui a réussi. Les réussites ne sont pas toujours pures et morales,sauf dans le cas des saints et de Celui qui a réussi à nous sau-ver. Solness n'échappe pas à la règle. Certes, au début de sa car-rière, il a construit avec foi des églises. Ensuite, il a beaucoupmanipulé ses collaborateurs, particulièrement un père et son fils,architectes de talent à qui il a fait croire qu'ils étaient médio-cres pour les dominer. Il est tenaillé par l'idée que sa réussiteest due aux malheurs de sa femme : la maison de famille a brûlé,

Solness a pu lotir le domaine. Leurs deux enfants sont mortsdans l'incendie, sa femme en est inconsolable, lui y voit le prixde sa réussite.

Grandeur de SolnessQuand la pièce commence, les clients le supplient de construire leurmaison, c'est un homme à femmes, à argent, un homme qui a réussi.Odieux, Solness ? Non, pas seulement. Il y a de la grandeur en lui.C'est ce que va prouver l'arrivée d'une extraordinaire jeune femme,mi-alpiniste mi-lutin rieur, qui vient lui rappeler un exploit accom-pli devant ses yeux de petite fille émerveillée. L'exploit a été suivid'une passion fulgurante et d'une promesse qu'il faut honorer.

LouangesCommençons la gerbe de louanges par la jeune actrice qui jouece rôle, Adeline d'Hermy, de la Comédie Française. Une fraîchebeauté, pleine d'humour, une fée qui va faire basculer la pièce dansla poésie et le sublime. Les autres comédiens sont parfaits, Wla-dimir Yordanoff en Solness partagé entre enthousiasme et cul-pabilité, Dominique Valadié en épouse accablée par le passé, etc.Continuons par le texte impeccable d'Ibsen, la perfection des

métaphores liées à la construction, la construction dramatiqueimplacable, l'analyse à la fois froide et lyrique de la réussite d'unhomme.Finissons par la rigueur de la mise en scène d'Alain Françon, parle jeu sobre mais passionné qu'il a imposé à ses acteurs, par lebeau décor si suédois du Français Jacques Gabel, une sorted'Ikéa à la puissance dix. Mais où sont les Ibsen d'aujourd'hui ? ■

ALAIN NEUROHR

D

Au Théâtre de la Colline

Solness le Constructeur d’Ibsen, Mis en scène par Alain Françon

En vente chez tous les marchands de journauxProchain numéro de L’AMI à partir du vendredi 26 avril

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vec All this here/tout est là, il s’agit d’une expositioncontemporaine qui présente le travail de 13 artistes quiabordent à leur manière les liens qui unissent l’art etl’ordinaire…

Quand l’ordinaire bien présenté devient artJ’ai vu des glaçons bleus foncé en forme de lettres dégoulinersur un mur bien blanc. L’œuvre s’appelait abracadabra. Commeil est beau de voir couler en direct des glaçons bleus ! J’ai vudes gouttes de pluie mouiller un trottoir gris qui, du coup, estdevenu tout noir, mais oui ! J’ai vu des sculptures de poussières,du papier froissé.Une vidéo de 6’25'' était très intéressante à regarder !En somme «Cette exposition est un voyage, une aventure où,en partant de rien, on peut atteindre le Nirvana. »A

Au Pavillon Carré de BaudouinAll this here/ tout est là, une exposition sur l’ordinaire

Que ce soit le papier « Froissé » de Michel François ou lesustensiles de cuisine de Kirill Ukolov, l’ordinaire prend unenvol très intéressant dans l’espace du Carré de Baudouin

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.R.

Une exposition à ne pas rater !Je suis enchantée, j’ai vu une exposition qui montre tout ce qu’onn’ose pas faire chez soi : par conformisme, par manque de placeou par manque d’imagination. Le résultat est plein d’humouret fait rêver ! Allez-y, ce n’est pas une exposition courante surla création artistique contemporaine… Plusieurs rencontres,visites et ateliers sont prévus en avril qui seront autant d’oc-casions pour comprendre les liens qui peuvent unir l’art etl’ordinaire de la vie. ■

ANNE MARIE TILLOYDu mardi au samedi de 11h à 18h jusqu’au19 mai.