aly acacia en toute franchise

8

Upload: ticket-magazine

Post on 07-Apr-2016

227 views

Category:

Documents


5 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: Aly Acacia en toute franchise
Page 2: Aly Acacia en toute franchise

2 27 Mars 2014No 1061

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

41, 582FANS

AGENDA DE Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse e-mail suivante : [email protected].

Jeudi 27 mars 2014

Feel the sax à La Réserve

Retrouvez Ti Sax à La Réserve ce jeudi dès 6 h p.m. pour une soirée des plus jazzy ! Admission : gratuite

« I love Thursday » à Acajou

La traditionnelle soirée « I love Thursday » de Acajou, le bar-restaurant de l’hôtel Montana, est maintenue cette semaine encore. De 6 h 30 à 10 h p.m. ce jeudi, profitez du buffet préparé pour l’occasion tout en appréciant la musi-que de Cynthia Lamy secondée par son groupe Extase.

Admission : US$25

Thursday jazz à Café 36 Café 36 donne rendez-vous aux ama-

teurs de jazz chaque jeudi entre 6 h et 9 h p.m. Thursday Afterwork Bliss à Point Bar, Soufflez un peu après le travail à Point Bar. Profitez de l’animation musica-le assurée par D.J. Anil Blanchet et d’une remise de 50% sur les boissons entre 6 h et 9 h p.m.

CHE Tito’s à The Backyard

The Backyard sera transformé en CHE Tito’s Grill les 27 et 28 mars. Une occasion pour les amants de cuisine étrangère de faire le plein de cuisine argentine. Les plats seront préparés par Claudia Varan-do, propriétaire de CHE Tito’s, secondée par ses chefs.

Vendredi 28 mars 2014

Buffet pêcheur à l’hôtel Le Plaza

Comme chaque vendredi, l’hôtel Le Plaza fait plaisir aux amants des fruits de mer. Au menu, un buffet pêcheur préparé par les meilleurs chefs du restau-rant. Le buffet sera ouvert de 12 h p.m. à 15 h. A bon entendeur, salut !

Grand opening de Amadous Bar à Redstone

Redstone procède au lancement, en grande pompe, de Amadous bar avec les artistes Keke Bélizaire, Mikaben, Fabrice Rouzier et D.J. Rocksteady.

Admission : 30 USD

Encoded à Café TrioPour sa deuxième édition, Enco-

ded, deux grands noms de la musique haïtienne, Ram et Boukman Eksperyans, partageront la scène de Café Trio pour le bonheur des amants de la musique racine.

Admission : 1000 gdes

Wild Night II à Point Bar

La série de fête baptisée “Wild Night” donnée pour Desperados, la nouvelle bière aromatisée à la Tequila importée par la Brana se poursuit. Cette deuxième édition se tiendra à Point Bar ce vendredi et sera animée par D.J. Smoke.

Admission : 10 USD

We are dancing à El Ranchol’Institut de danse Lynn Williams

Rouzier danse pour vous ce vendredi 28 mars 2014. Au programme, l’Institut pro-pose un mélange de hip-hop, de danses modernes et de folklore. Le spectacle débute à 7 h p.m.

Admission : 25 USD

Samedi 29 mars 2014

Créole Jazz à La RéserveRetrouvez Ti-Sax et Alfo Jazz au

restaurant La Réserve tous les samedis à partir de 7 h 30 p.m. pour faire le plein de jazz.

Admission: 5 USD

Macbeth à Boulevard des artistes

L’Atelier Toto B présente une adapta-tion de Macbeth de Shakespeare mise en scène par Dieuvela Etienne à Boulevard des artistes, à la rue Villate, à Pétion-Ville, ce samedi à partir de 5 h p.m.

Admission : 500 gdes

House Mafia à Presse Café Faites le plein de house music à

Presse Café ce samedi avec les D.J. Rocksteady, Stuba, Janlou, Anil Blanchet et Medium.

Admission : 500 gdes

Samourai à Kingston 18Les D.J. Jonatham St Dic, Hot, Magma,

X-Load et Brandon Tylko attendent les party people à Kingston 18 le samedi 29 mars pour une soirée haut en couleur.

Admission : 10 USD

K-Zino à Garden Studio La jeune formation musicale K-Zino

fait la fête au Garden Studio ce samedi avec fans et amis en guise de remercie-ment pour le support dont il a bénéfi-cié lors de sa récente participation au carnaval national. D.J. X-tacy secondera le groupe à l’occasion.

Admission : 600 gdes

Page 3: Aly Acacia en toute franchise

327 Mars 2014No 1061

L’Ambassade du Mexique à Port-au-Prince, en partenariat avec la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), commémore le centenaire du célèbre poète mexicain, Octavio Paz. La cérémonie se tiendra le lundi 31 mars 2014 à 3h PM à la FOKAL sise au 143, Ave Christophe.Au Programme :

- Introduction de Michèle Duvivier Pierre-Louis sur la littérature latino-américaine et caribéenne.

- Table ronde des auteurs haïtiens : Kettly Mars, Syto Cavé, Yanick Lahens, Emmelie Prophète et lyonel lyonel Trouillot autour de leurs rapports avec l’œuvre de Paz.

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Soyez donc des premiers arrivés !

Octavio Paz aurait eu 100 ans.

Plusieurs musiciens et amis, dont Guy, Roumens, Pipine et Max, se sont mis en-semble pour faire le groupe Zepis. Aux commandes, Yvenel Etienne, dit Sore, ancien chanteur de l’orchestre Tropicana, qui a connu beaucoup de succès avec la chanson « Veye priye » avant de rejoindre l’orchestre compétiteur Septentrional.

Leur objectif : permettre aux mélomanes de savourer de belles chansons d’amour. « Il y a longtemps qu’on n’a pas assisté à ce genre de prodution dans la musique haï-tienne, notamment au Cap. Zepis est là pour apporter un autre goût, un goût nou-veau à la musique et aux gens du Cap », a déclaré Sore.

Il faut dire que lors de leur concert du 22 décembre 2013 à Versailles, ils ont gâté amoureux et amoureuses présents avec de belles chansons des groupes musicaux et des artistes d’ici et d’ailleurs, dont « Amor en silencio » de Marco Antonio Solis, « Quand je manque de toi » de Garou et de doux morceaux antillais. De bonnes bal-lades, on en avait pour son compte avec Le Zepis de Sore issu de l’école de Tropic & Septent.

Notez que Yvenel Etienne, alias Sore, le chanteur à la voix sonore et captivante, avait déjà réalisé « Une voix, deux orchestres », Septent & Tropic, un CD enregistré sur le vif qui est une compilation de 12 chansons qu’il a interprétées avec brio. C’est aussi le reflet des moments glorieux en compagnie de l’orchestre Septentrional et de l’orchestre Tropicana, deux géants de l’industrie musicale haïtienne. « Jamais dans l’histoire musicale de ces deux rivaux, un chanteur n’a pu passer de l’un à l’autre. Ce vocaliste incontesté, demeure jusqu’à date la star de « Veye priye », tube à succès de Tropic. Convoité par le maestro Ulrick Pierre Louis après son départ de Tropic et un court passage au groupe Zel de Miami, il se distingua et s’imposa par son timbre adaptif et mélodieux à l’orchestre Septentrional en 2003 », avait-il écrit sur cet opus. Sore a aussi été membre de Lakòl d’Haïti.

Freslet [email protected]

Le Zepis de Soreà consommer absolument !

Le chanteur de Klass, Pipo, vit actuellement des moments très difficiles. Après avoir perdu sa tante Clorianne Morency le mercredi 5 février dernier, c’est sa mère Saintania Morency (Tatanne) qui a cassé la pipe à l’hôpital à l’âge de 64 ans, le mardi 18 mars 2014, à Montréal.

Selon des informations recueillies auprès de la famille, la maman du chanteur ve-dette du groupe musical Klass, Edersse Stanis, dit Pipo, avait un problème au poumon.

Nous avons appris que les funérailles de la maman de l’artiste auront lieu le diman-che 30 mars 2014 au Canada, ce que Hervé Bastien, manager du groupe, a confirmé d’ailleurs. Une délégation des musiciens de Klass participera aux funérailles.

Entre-temps, l’on a appris qu’une autre tante de Pipo, Morencine Morency, ne se porte pas trop bien.

Il faut dire qu’après la mort de sa mère, Pipo a dû se rendre à Montréal où il a vécu durant des années avant de s’établir aux Etats-Unis. Il est retourné à Miami le vendredi 21 mars avant de se rendre à nouveau au Canada le 27 ou le 28 mars pour pouvoir assister aux funérailles de sa mère Tatanne.

Pipo, sur sa page Facebook, a remercié le 20 mars 2014 tout le monde, y compris les musiciens de Klass qui ont pensé à lui dans ces moments difficiles, ceux qui lui ont téléphoné, lui ont envoyé des messages sur son téléphone et ceux qui lui ont rendu visite à la maison. Le chanteur n’a pas caché son amour pour sa maman décédée. Il n’a pas omis son père Edris Jean-Baptiste dit Son qui n’a pas quitté d’une semelle sa mère Tatanne durant sa longue maladie courageusement supportée.

Encore une fois, nous présentons toutes nos sympathies à Pipo.

Freslet [email protected]

Les funérailles de la mèrede Pipo auront lieu le 30 mars 2014 au Canada

Page 4: Aly Acacia en toute franchise

4 27 Mars 2014No 1061

Cash Morby sort « Pitit fi m »Superbe réalisation signée « AyitiFoto

», le clip du track « Pitit Fi m » du rappeur Cash Morby tourne en boucle sur des chaînes de télévision et est également disponible sur YouTube. Produit par le beat maker MmixX, ce nouveau son bénéficie de la collaboration du chanteur DaMarco qui évolue actuellement au sein de la formation compas Bèl Plezi.

A travers ce track, Cash Morby incarne un coureur de jupon, père d’une fillette, angoissé par l’idée du mal que ses pairs peuvent faire à son enfant. On comprend mieux pourquoi DaMarco chante dans le refrain : « Jan m konnen m fè fanm kriye, jan m konnen m te vagabon, pou mizè m konnen m fè fanm pase, gade kounye a se mwen ki nan won », avant de laisser au rappeur le soin de balancer : « Pitit fi pa m nan pap ladan…ak pitit fi m nèg pa oze» et autres.

Il est vrai que beaucoup de gens ne connaissent pas encore le rappeur Cash Morby, mais si ce dernier reste sur cette lancée et travaille davantage, le vent de sa popularité ne tardera pas à se répan-dre un peu partout.

DANS LE RAPDice œuvre pour le « GwoLo »

Parmi les nombreux projets du beat maker Dice, priorité est accordée à son groupe rap GwoLo, qui est composé de C-Real, Eastwood et Mechans-T.

Même si la méringue de Winnaz Entertainment n’a pas eu la faveur du public, Dice nous confie que cela ne l’empêchera pas d’avancer puisque son label Winnaz Entertainment est l’un des tournants les plus importants de sa vie.

Le nom de son label est méconnu de plus d’un. Parmi les tracks que Dice a pro-duits l’année dernière, on peut citer : « 100 tit » avec la collaboration de GwoLo, Trouble Boy, Brigan JP et UX ; « Byen Tchwè » de Mechans-T ; « Fè lajan » de I.E.T ; « Byen fè l » de 2 Faces feat GwoLo ; « Lapolis fas bandi » de Franco L.Federo ; « Fè kòmsi w alèz » de DPZ et « N’oublie pas » qui est un track pour la fête de Noël sur lequel le label Winnaz Entertainment a collaboré avec le label High Mind En-tertainment. Outre ses réalisations, Dice a collaboré avec Steves J.Bryan, MC, Anba-sad Camp, UX, G Shyne Zion, le rappeur

camérounais Dar X et autres. Espérons que son assiduité lui fera

gagner le « GwoLo ».

Wendyyy Traka veut remonter la pente

Wendy Divers, dit Wendyyy Traka, a déjà partagé des affiches avec des grosses pointures du rap haïtien comme Fantom, Blaze one, etc. Les vers teintés de vulgarité qu’il dessert dans chacune de ses compositions musicales lui ont permis de se tailler une place dans ce milieu. Plus d’un s’attendait à ce que la sortie de son premier album solo fasse couler beaucoup de salives, et pourtant, c’était tout le contraire. Traka n’a pas su trouver le secret pour gagner beaucoup de fans à sa cause.

Quoique le track « Ou soud » sur lequel on retrouve Big Jim et Legendary soit en rotation depuis 2013, ce n’est que cette année que le public a eu droit à son clip. Wendyyy a certes annoncé d’autres clips, mais vu la déception de la vente de son album, certains disent que cela ne lui suffirait pas pour remonter la pente.

Miah vle fè n depale Le dimanche 23 mars en cours, la

chanteuse Rn’b Miah a sorti son premier titre en collaboration avec le rappeur MRJ. Baptisé « Fè m depale » et produit par Bad G, ce track est disponible sur YouTube et plusieurs sites assurant la promotion du rap haïtien. Sur « Fè m depale », MRJ, ex-membre du groupe rap S.A.L, a prouvé que ses « flows » sont toujours à la hauteur de sa réputation.

A présent, Miah ne chôme pas puisqu’elle est de retour en studio pour préparer la version acoustique de son track. Tenant compte de son talent, les services de Miah ont déjà été sollicités pour la méringue carnavalesque 2014 du Dj Peterly Mix. A seulement 18 ans, cette jeune chanteuse caresse le désir d’avoir plus de fans et agrandir sa popularité.

Wendy Simon

Il n’y a pas que le rap qui compte pour 35, vieux routier du mouvement. Pour lui, le micro est un outil qui sert à l’éducation ‘’haïtienne’’ de l’Haïtien. Après la sortie de ‘’Booknnam’’, le rappeur continue sa croisade. Il propose un nouveau chapitre d’identification raciale à la jeunesse de son pays, sous le titre de « Konnen sans yon simidò’’, un album de sept titres qu’il signera au début du mois prochain.

le rappeur anthropologue35 zile

35 zile se classe parmi les artistes les plus originaux de cette nouvelle généra-tion. Il est un pont entre les pionniers qui faisaient du rap-conscience, qui voyaient le rap comme étant un mouvement, et les rappeurs d’aujourd’hui, qui voient le rap comme un business, une porte ouverte sur la visibilité de leur personne. Originaire de Deschappelles, Artibonite, fils d’un agronome et d’une infirmière, 35 débute très jeune dans le rap. A Port-au-Prince où il a passé son enfance, il s’essayait corps et âme dans le hip-hop. Il dansait, écrivait les textes qu’il apportait aux oreilles d’un auditoire qui s’est multi-plié avec les free-styles.

Il se fait remarquer par Obélix, qui animait des ateliers d’écriture auxquels il prenait part il y a une quinzaine d’an-nées à Port-au-Prince. Avec le contact et les appréciations, 35 zile, rien qu’à 16 ans, débute au sein du groupe Warriors Clan. Le groupe sort des singles tels : ‘’Never loose’’, ‘’Babilone’’…

Avant de se rebaptiser Hoodlock, dernier nom connu jusqu’à la cessation de ses activités au départ de Shedoshe pour les Etats-Unis.

35 zile se fait manager de sa propre personne, il participe sur différents pro-jets avec : A5, Retrouvay Zansèt, Rock-fam, Kilè li ye de Ghandi le métronome, Fouchard Crew, pour ne citer que ceux-là.

Les connaissances acquises à la Faculté d’éthnologie transforment l’artiste, il se convertit à la religion de ses ancêtres, le vaudou. On le retrouve avec Izi-1 à s’investir dans une forme de

musique mélangeant le ‘’vodou ayisyen’’ avec le hip-hop. Selon lui, il a besoin de la religion pour se ressourcer et se retrouver. Cela dit, il pré-sente au public un premier album titré ‘Booknanm’’, sorti en 2011. Un travail raffiné, utile, exemplaire, presque parfait, qui réunit de nombreuses vedettes de différen-tes tendances, dont Samba Zao, Izi-1, Rebel Layonn... Sur cet album, le rap devient mosaïque, homogénéité du vaudou, du jazz, de certains rythmes cubains, du rock, pimenté de percussions originales du terroir.

35 zile choisit de chanter ses racines africaines, de soulever les pro-blèmes de société, la violence, de faire la promotion des valeurs morales. En 2013, continuant sur sa lancée, il sort sur les ondes « Dekolonisation mantal et A l’ombre de la nuit’’ où il souligne encore son côté militant social et vaudouisant.

35 zile vient de sortir la vidéo de « Sila sa» featuring Ja-M, une chanson gravée sur son E.P. de sept musiques, «Konnen sans yon simidò», dernière œuvre en date, produite par Soldado Razo «David Boone» ; Aza, Don Roy, ABG, et Jawess. Disponible sur des magasins en ligne, Cdbaby, I’tunes.

Plésius Junior [email protected]

Page 5: Aly Acacia en toute franchise

527 Mars 2014No 1061

Aly Acaciaen toute franchiseEn Haïti, il est plus connu comme disquaire. A Montréal, le patron de Mélodisque a été gérant de discothèque, organisa-teur de spectacles, Dj, mais aussi professeur d’économie et de français au Canada. Marié deux fois et divorcé autant de fois, Aly Acacia conçoit sa vie comme une « suite d’anecdotes ».

Aly remet tout en question. Dès son jeune âge, il voulait changer le monde, mais c’est lui qui a fini par changer. Maintenant, il laisse le temps au temps. Sous ses cheveux parsemés de quel-ques poils blancs, Aly Acacia, du haut de ses 52 ans, garde le sens de l’humour. Ouvert, chemise à carreaux orange et blanc, il observe tout depuis sa galerie de Mélodisque à Pétion-Ville. Sans cesser d’évoquer les moments forts de sa vie ainsi que quelques problèmes sociaux.

Le monde musical d’aujourd’hui l’interpelle. Il n’est pas musicien, mais vendeur de musique, comme il le dit. N’empêche qu’il a toujours adoré la musi-que sans toutefois jouer d’un instrument. « Ma mère voulait que je joue au piano, mais j’estimais que c’était une affaire de femmes, lâche l’originaire du Cap-Haïtien. Je ne sais pas d’où me venait ce drôle d’idée. »

Derrière ses grands yeux qui voient tout et qui ne s’arrêtent sur rien, Aly affirme être une grande gueule. Toute-fois, il apprend à soigner son ego, sans oublier certains visages. Comme Guy Serge Pompilus, son ancien professeur de maths qui le traitait de tous les mots. Ce professeur qui estimait que la mère

du disquaire aurait dû utiliser l’argent de l’écolage pour ouvrir un petit commerce. « J’étais calé en français et en latin, mais pas en mathématiques, confie Aly Acacia. Guy Serge Pompilus pouvait être tout, sauf enseignant. Moi qui étais un cancre selon lui, je suis arrivé à enseigner les maths au Canada. Je crois que c’est l’un de mes plus grands exploits. »

Pour celui qui détient un baccalauréat en économie, en termes d’apprentissage, il n’y a pas de limite pour un être humain, il suffit de lui donner sa chance. Sensi-ble, Aly Acacia n’aime pas voir souffrir les gens. Aimant peindre la réalité telle qu’elle est, il avoue être incapable de gérer sa vie sentimentale. « J’ai jamais eu le contrôle de ma vie, affirme le père de quatre enfants. Je me laisse emmener par les vagues. Cela ne veut pas dire pour autant que je n’ai pas de personnalité. »

Si certains se demandent aujourd’hui comment vit un disquaire ou un artiste face au phénomène de « bootleg », Aly n’en fait pas un drame. Selon lui, le temps a tout changé, il faut s’y adapter et in-nover. « La valeur sociale du CD a baissé, soutient l’économiste. Si on vendait 1 000 CD avant, maintenant on en vend 300, c’est évident. En fait, on n’a jamais roulé sur l’or en vendant des disques en

Haïti. Oui, on en souffre, mais en atten-dant de plier bagage, je dois innover. Aujourd’hui, à Mélodisque, on ne vend pas seulement des CD et des DVD, mais également des livres pour enfants. »

Vénérant Dany Laferrière, qui est d’ailleurs son ami, Aly Acacia partage l’audace de ce dernier. Il se rappelle encore comment il s’était fait « snober » par des disquaires déjà établis à Port-au-Prince lorsqu’il leur avait proposé de faire affaire. « Ayant été Dj à une certaine époque, j’étais revenu en Haïti avec des dizaines de disques que je vendais dans des bureaux, raconte-t-il. La première fois, j’ai écoulé tous les 50 CD et je me suis dit que s’il y a autant d’engoue-ment, il y a un marché. Alors, j’ai été voir d’autres disquaires mais ils me voyaient comme un concurrent. »

Né un 15 décembre 1961, Aly Acacia ne regrette pas d’avoir fondé Mélodis-que. Ses regrets d’ailleurs ne durent qu’un temps. Aujourd’hui, un grand évé-nement comme « Musique en folie » lui manque. La seule grande foire musicale organisée dans le pays où l’on pouvait assister aux prestations des groupes mu-sicaux et acheter les œuvres des artistes haïtiens.

« L’aspect artistique de la musique est de nos jours négligé, se désole le disquai-re. On n’a pas beaucoup d’œuvres d’art mais d’œuvres commerciales. C’est un problème qui ne concerne pas qu’Haïti. Mais cela ne devrait pas déranger. C’est le temps qui évolue. »

Aly adore le feu pianiste et composi-teur cubain Bebo Valdés. Pour lui, tout être humain devrait au moins une fois

écouter l’album « Blanco y negro ». L’économiste peut aussi passer toute une journée avec le trompettiste américain Miles Davis. « C’est un artiste à la touche sensible. »

A côté des classiques, dont Mozart, l’homme de disques apprécie Tabou Combo et estime Dadou Pasquet. « Je trouve que c’est quelqu’un qui est sous-estimé, souligne-t-il. L’Etat haïtien devrait le prendre en charge pour tout le service rendu, pour tout son travail accompli dans le monde de la musique. C’est un génie. Malheureusement, nous ne sommes pas dans une société où l’on récompense l’excellence. »

Ce qui le dépasse aujourd’hui est l’égoïsme des Haïtiens. « Je n’ai jamais vu un peuple aussi sectaire, avance-t-il. Notre pays est la caricature du monde. Nous ne sommes pas une nation, mais des tribus qui vivotent l’une à côté de l’autre. »

En Haïti, selon lui, les gens fonction-nent « en clic et en gang ». « L’actuel gou-vernement en est un exemple parfait, lâche-t-il. Pourtant, j’aimais bien Sweet Micky, tout simplement pour me défou-ler. Je ne suivais pas le chanteur dans ses propos grivois. J’apprécie l’audace de Mi-chel Martelly. Son plus grand problème est son ego. »

Sur les étagères de la maison de dis-ques située à l’angle des rues Faubert et Rigaud, des albums de l’ancien chanteur de Sweet Micky, devenu président de la République, ainsi que ceux de ses fils, sont disponibles.

Valéry [email protected]

Page 6: Aly Acacia en toute franchise

Jeudi 27 mars 20146ashbac

2016 verra la ville de Rio de Janeiro (Brésil) recevoir

ces joutes sportives qui accueille-ront les athlètes des pays qualifiés pour concourir dans les différentes disciplines sportives retenues pour ces Jeux. La boxe haïtienne, selon son président Pierre Eddy Daniel, manifeste le grand désir d’être pré-sent. Non seulement de faire acte de présence mais de décrocher la médaille.

La première participation de la boxe haïtienne aux Jeux olympi-ques remonte à 1976, à Montréal, avec Yves Jeudi, défait par son adversaire yougoslave au premier round des éliminatoires. Il a fallu attendre 28 ans plus tard, soit aux olympiades déroulées à Athènes (Grèce) en 2004, pour enregistrer une deuxième participation de la boxe haïtienne à ces joutes spor-tives.

Berto André à cette occasion fit forte impression avant de per-dre par décision des juges -très contestée d’ailleurs- face à son adversaire français. Par la suite, le boxeur haïtien résident en Floride entama une carrière profession-nelle, couronnée de succès, avec un titre de champion du monde dans sa catégorie.

La troisième participation re-monte à 2008, à Beijing (Chine), avec Azéa Augustama qui, comme ce fut le cas pour les participations précédentes, n’est pas parvenu à passer le cap du premier tour après avoir été défait par son ad-versaire.

Objectif Rio 2016Le chemin menant à Rio est

parsemé d’embûches de toutes sortes, tenant compte des nom-breux et importants rendez-vous à honorer par le noble art haïtien sur la scène locale et internatio-nale, et qui demandent beaucoup de fonds.

Sur la scène internationale ce sera avant toute chose la mise en place d’une structure accompa-gnée d’un programme capable de faire de ce rêve une réalité, nous a confié Pierre Eddy Daniel, très pes-simiste d’ailleurs compte tenu de la réticence de l’État à venir en aide aux Fédérations et Associations de disciplines pratiquées en Haïti.

La Fédération haïtienne de boxe olympique (FHBO) est en pourparlers avec des techniciens cubains pour la préparation de nos boxeurs, mais il va falloir attendre que cette dernière se dote des fonds nécessaires pour l’héberge-ment ainsi qu’à la prise en charge

des Cubains.Sous la direction d’entraîneurs

haïtiens, deux sélections nationa-les (juvénile et senior) s’activent dans la preparation, matin et soir au Centre sportif de Carrefour, en prévision de leur participation res-pectivement aux Jeux olympiques de la Jeunesse en juillet 2014 et les prochains Jeux centraméricains et caribéens qui se tiendront en novembre de cette année à Vera Cruz (Mexique).

A commencer par la nourriture et l’hébergement des athlètes et entraîneurs, en passant par la ré-munération des techniciens et les frais pour les athlètes jusqu’aux déplacements à l’extérieur, le budget pour 2014 s’élève à 200 000 dollars américains, puisqu’il est inclus également la présence de valeurs sûres opérant dans la diaspora.

Comment la FHBA va s’y pren-dre dans la recherche des fonds ? Le président Pierre Eddy Daniel s’attend à voir les secteurs concer-nés s’impliquer et répondre d’une façon positive à ses démarches.

« Le devoir d’être présent et se faire la médaille à Rio en 2016 passe avant toute chose par les Jeux Centre Amérique et Caraïbes, les Jeux panaméricains, et aussi les différents tournois et compétitions nationales et internationales pour les boxeurs haïtiens », relève Pierre Eddy Daniel qui se dit très confiant en un lendemain meilleur pour cette discipline en Haïti.

Emmanuel Bellevue [email protected]

boxe haïtienne / jo 2016

Le devoir d’être présent

Le président de la Fédération haïtienne de boxe Daniel Pierre eddy

Auteur d’un début de saison en demi-teinte, l’équipe de Diri Méga qui tardait à prendre son

envol, a repris du poil de la bête et s’est réveillée brutalement. A l’arri-vée, c’est l’équipe championne en titre, Produits Bongu qui en a fait les frais en s’inclinant pour la première fois de la saison (71-69). Entre-temps, la Sogebank a remporté le duel des champions face à Marché Ti Tony. Parallèlement, l’équipe de Digicel a validé son billet au même titre que celle de Diri Méga pour la phase finale de la compétition organisée par l’ASHBAC.

On connaît désormais l’identité des huit (8) formations qualifiées pour disputer la phase finale de la sixième édition du tournoi organisé par l’ASHBAC sous l’égide de la Di-

gicel, supporté par la Sogebank, Diri Méga et Lait Alaska. Du nombre des équipes ayant accès à la phase dé-cisive de la compétition, Lait Alaska et Télémax sont absents.

En revanche, l’imprévisible équipe de Diri Méga a marqué les esprits mardi 25 mars à l’antre du CCF(bondé de fans) en infligeant sa première défaite de la saison à l’équipe championne en titre du tournoi, Produits Bongu. En effet, au terme d’un match épique, ri-che en rebondissements et plein de suspens, la bande à Angélique Salomon a surpris tout le monde en s’imposant par deux points d’écart (71-69). Cette victoire confirme la grande forme des joueurs de Diri Méga qui avaient surclassé le dimanche 23 mars ceux de la Brasserie La Couronne (98-80). Après ces deux victoires, l’équipe de Diri Méga reste un outsider à surveiller. Pour preuve, elle est pointée à une journée de la fin de la saison régulière à la sixième place du classement avec un bilan de (4 victoires pour autant de défaites). L’équipe de Diri Méga disputera son dernier match face à celle de Marché Ti Tony, le samedi 29 mars au CCF.

La Sogebank sur sa lancéeDepuis plusieurs week-ends,

l’équipe de Sogebank a bien endossé son statut de favori de la compéti-tion. Très en jambe, l’équipe chère à Johanne Nicolas a fait une nouvelle victime le week-end écoulé en rem-portant le duel des champions face à Marché Ti Tony. Ce dernier s’est incliné pour un total de trois points (73-70). Au terme de la rencontre, l’équipe de Sogebank remonte à la quatrième place (5 victoires et 2 défaites). La doyenne de la compé-tition passera deux tests très sérieux, d’abord face aux champions en titre, Produits Bongu ce samedi 29 mars au CCF et ensuite le mercredi 2 avril face à Digicel.

Le dernier match du week-end écoulé a vu la victoire non sans peine de Digicel aux dépens de son homologue de Lait Alaska. En grande difficulté dans la compé-tition, la Digicel essaie de redorer son blason. Face à la modeste équipe de Lait Alaska, elle s’est imposée par cinq points d’écart (90-85). Il s’agit cependant d’une importante victoire puisqu’elle lui a permis de composter son billet pour la phase finale avant de jouer l’équipe de Sogebank dans une sorte de finale avant la lettre, et ce, rien qu’en regardant le palmarès des deux protagonistes.

Le choc des titans devant mettre aux prises, le leader de la compétition, la Police natio-nale d’Haïti et son dauphin, les Produits Bongu (équipe

L’étonnante équipe de Diri Mega

content F.Gérald (Diri Mega) et joinvil jean alex (Pnh) (Photo : Yonel Louis)

Page 7: Aly Acacia en toute franchise

Jeudi 27 mars 2014 7

L’UEFA pourrait annoncer jeudi la future mise en place d’une Ligue des nations. Elle rempla-

cerait les matches amicaux de l’été les années impaires et offrirait une troisième compétition internatio-nale aux pays européens après le Mondial et l’Euro.

Outre le Mondial et l’Euro, les pays européens pourraient bientôt disputer un troisième tournoi à par-

tir de la saison 2018-2019 : la Ligue des nations. Selon les informations du Telegraph, cela remplacerait les matches amicaux internationaux les étés où il n’y pas de compéti-tion internationale, c’est-à-dire les années impaires. Toujours selon la même source, l’UEFA souhaiterait instaurer un système de promo-tion et de relégation après chaque tournoi avec des groupes de quatre

Une Ligue des nations dès 2018-2019 ?

Quelques minutes après avoir annoncé que la suspension de Sergio Ramos pour le carton

rouge reçu lors du Clasico (4-3 pour le Barça) était confirmée, la ligue es-pagnole de football a expliqué que le défenseur central du Real était poursuivi suite à ses déclarations in-cendiaires à l’encontre de l’arbitre. Cristiano Ronaldo est également ciblé par cette enquête, qui pourrait déboucher sur quatre matches de suspension au maximum.

Après la défaite de la Maison blanche, les deux joueurs madrilè-nes avaient explosé en zone mixte, dans un scénario décidé quelques minutes auparavant dans les ves-tiaires. «Pour le bien du foot et du Real, il faut espérer que cet arbitre n’officiera plus contre nous. Nous

en avons marre de nous taire. Je n’en peux plus», avait lâché l’ancien Sévillan. «On aurait pu écarter le Barça définitivement, mais il sont encore là. Certains doivent être bien contents.. J’espère qu’on n’aura pas cet arbitre en finale de Coupe d’Espagne car il n’a tout simplement pas le niveau pour ces chocs. Il était tout blanc, très nerveux. Nous al-lons devoir nous battre contre tout le monde pour gagner cette Liga. Certains n’aiment pas voir le Real si haut. On dérange, ils ne veulent pas qu’on gagne la Liga. Ça fait beaucoup. Ca fait cinq ans que c’est comme ça! Ce soir, on a joué contre 12 hommes, c’est toujours pareil», avait pesté le Portugais, alors qu’il avait tout de même obtenu un pe-nalty imaginaire à la 54e.

CR7 et Ramos poursuivisLiga

Que se passe-t-il dans le foot-ball anglais? s’interrogent les observateurs. Dès lors

qu’une équipe de la Premier League, même occupant le haut du classement, est réduite à dix, c’est l’hécatombe. Elle perd par un score de tennis. A la mi-journée du samedi 22 mars 2014, ceux qui ne se trouvaient pas devant le petit écran parce que vaquant à leurs occupations ont été surpris d’apprendre que Arsenal s’était incliné par 6-0 devant Chelsea. En début d’après-midi, Fulham, réduit à dix, tombait lourdement devant Liverpool. Même score de tennis: 6-0.

Dans la soirée, à l’émission in-teractive «Sportissibo», la question était soulevée: Pourquoi l’équipe en infériorité numérique se délite tant ? L’exception reste Mans-

chester City qui, menée au score et réduite à dix, a réussi à remporter la victoire, dont un but de leur défen-seur central et capitaine, le belge Vincent Kuryani. Roudy Thomas Sanon est comme furieux: «Pour-quoi l’équipe anglaise ne peut-elle opposer une résistance ? Le Came-roun, en 2000, réduit à neuf, a pu éliminer le Brésil.» Cela se passait aux Jeux Olympiques de Sydney. En meilleure condition physique, les olympiens camerounais ac-complirent l’exploit. Mais le grand public ignorait que le sélectionneur brésilien était mécontent d’une escapade nocturne de Ronaldinho, la veille du match. Malheureuse-ment, dans cet acte d’indiscipline, le célèbre milieu offensif entraîna d’autres coéquipiers. Son écarte-ment de la liste des 23 sélectionnés dix ans plus tard avant le voyage en

Afrique du Sud s’explique à partir de cette incartade.

Le dimanche 23 mars 2014, dès lors que le Real Madrid fut réduite à dix, Philippe Vorbe, sur Radio Télé Caraïbe, opina sur que ce sera très difficile. «Déjà à onze, c’était

Sur l’hécatombe après une expulsioncompliqué, voire à dix», avança-t-il. L’entraîneur Carlo Ancelotti fit sortir Karim Benzema, le jeune André Varane pénétra sur le champ de jeu. Plus loin, le même commentateur sportif décrit la position tactique des merengue: «Un double rideau défensif: quatre défenseurs, devant eux quatre milieux, seul Cristiano Ronaldo est laissé en pointe.» Il est vrai que, depuis le début du classico, le Real procédait par contre-attaque. En tout cas, la règle a été vérifiée: une expulsion, en cours de jeu et quel que soit le moment, hypothè-que sérieusement les chances d’une équipe, sauf que le score fleuve, contrairement à ce qui se passe dans la Premier League, n’est pas toujours enregistré. Mince consolation pour les supporteurs du club battu.

Jean-Claude Boyer Dimanche 23 mars 2014

L’expulsion de Ramos, dimanche

L’oeiL Rivé/PRemieR League

championne en titre) a été reporté au mardi 1e avril.

Questionné sur le dérou-lement du tournoi de l’ASHBAC, le coordonnateur général de la com-pétition a fait savoir : « Il ne nous reste que quatre rencontres pour compléter la saison régulière. On mettra un terme à ce tour le mer-credi 2 avril avec au programme un duel explosif entre la PNH et Produits Bongu. On fera jouer les ¼ de finales les 12 et 13 avril. Cependant, avant cette phase, on aura à organiser, et ce, grâce à nos sponsors, la Digicel, la Sogébank, Diri Méga et Lait Alaska, une cérémonie pour récompenser les meilleurs de la saison régulière », a expliqué Emmanuel Bonnefil.

Le leader de la sixième édition de l’ASHBAC 2013/2014 n’est autre que l’équipe de la Police nationale d’Haïti (7 victoires et 1 défaite), 2e, Produits Bongu (6 victoires et une défaite), 3e, Natcom (6 victoires et 3 défaites), 4e, Sogebank (5

victoires et 2 défaites), 5e Marché Ti Tony (5 victoires, 3 défaites); 6e, Diri Méga (4 victoires et 4 défaites), 7e, Digicel (3 victoires et 5 défaites) et 8e, Brasserie La Couronne (2 victoires et 7 défaites). Il s’agit d’un classement proviso ire.

Il est important de signaler que ces huit (8) équipes se sont qualifiées pour en découdre dans la phase finale de la compétition. En revanche, les équipes de Lait Alaska et de Télémax ont pris la porte de la sortie.

Résultats du dernier week-end de l’ASHBAC

Samedi 22 mars 2014Digicel – Lait Alaska : 90-85Sogebank – Marché Ti Tony :

73-70Dimanche 23 mars 2013Diri Méga – Brasserie La Cou-

ronne : 98-80Produits Bongu – PNH : reporté

au 1e avril 2014

Légupeterson Alexandre

équipes. Les vainqueurs des grou-pes s’affronteraient ensuite dans un “Final Four” sur terrain neutre. Cette formule réduirait considéra-blement les confrontations avec les pays sud-américains, adversaires habituels des nations européennes l’été. L’an dernier, la France avait joué contre l’Uruguay et le Brésil par exemple.

«Il y a des pays que chacun veut rencontrer et d’autres qui peinent à trouver des adversaires» Des détails devraient être donnés à l’occasion du congrès de l’UEFA, qui doit se tenir jeudi. «Le fait de travailler

pour établir un nouveau calendrier international nous a conduit à mener ces discuccsions. Il y a des pays que chacun veut rencontrer et d’autres qui peinent à trouver des adversaires, a expliqué Gianni Infantino, le secrétaire général de l’UEFA. Donc nous regardons ce que nous pouvons faire de nouveau et avons mis au point la Ligue des nations, qui sera présentée jeudi.» L’Angleterre, l’Allemagne, l’Espa-gne, les Pays-Bas, l’Italie, le Por-tugal et la France seraient les pays placés dans les meilleures divisions, indique le Telegraph.

L’étonnante équipe ...

Page 8: Aly Acacia en toute franchise

8 27 Mars 2014No 1061