alternative santé - avril 2013

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sommaire O n ne cesse de se poser des questions sur l’innocuité des médicaments et voici que leur fiabilité est également mise en cause ! D’après un grand périodique médical, nous pouvons exprimer de sérieux doutes sur la fiabilité des principes actifs des médicaments. Quelque 60 % de leur production se fait en Chine ou en Inde. Dans près de 4 000 à 5 000 sites de fabrication pharmaceutique. Or, bien que peu de contrôles soient effectués (car comment inspecter ces pays ?), la proportion d’usines non conformes devient inquiétante. Elle serait passée de 18 % en 2009 à près de 42 % en 2012. Le terme « non conforme » peut cacher des faits très graves : processus de fabrication non fiable, absence de justification scientifique du mode de production, risque de contamination croisée par mauvais nettoyage des cuves, entreposage dangereux, propreté insuffisante, risque de contamination par des agents extérieurs, etc. En 2007, le Conseil de l’Europe évoquait déjà le danger potentiel de provoquer ainsi des milliers de morts : les génériques en particulier ont été montrés du doigt car ils seraient les plus sujets à caution – toujours d’après le rapport européen – soit en raison d’échecs thérapeutiques, d’exacerbation des maladies, soit tout simplement parce qu’ils peuvent être mortels. En 2008, comme pour confirmer ces doutes, il y a eu l’affaire des héparines frelatées qui ont provoqué 81 décès et plus de 800 cas d’effets iatrogènes. Ces héparines étaient fabriquées en Chine à partir de pancréas de porc. Or, au moment de l’épidémie de peste porcine, les fabricants avaient frauduleusement remplacé, dans certains lots, l’héparine par de la chondroïtine – hautement toxique lorsqu’elle est injectée – parce que cette substance mime l’action de l’héparine. Un autre exemple ? Le paracétamol, un des médicaments certainement les plus vendus, n’est plus fabriqué en Europe. Comment peut-on être certain de l’origine de chaque lot ? Comment pouvons-nous espérer avoir la traçabilité d’un tel produit venant de Chine quand le fabricant refuse d’être audité, qu’il transmet les pièces qu’il veut… et qui plus est en chinois ! Et qu’en fin de compte il n’est pas possible de le contraindre légalement d’accepter d’être inspecté. Il serait donc indispensable, comme certains le préconisent déjà, de limiter les médicaments à ceux qui sont vraiment nécessaires et de recréer en Europe les conditions pour que des laboratoires sérieux reprennent en main la synthèse des seules molécules vraiment indispensables aux soins. Tout comme on ferait mieux de se contenter d’utiliser les plantes de nos régions qui, de toute manière, sont plus adaptées à nos besoins, à nos climats et à nos modes de vie que ce qui vient d’on ne sait où au bout du monde… l Paul Dupont Médicaments c’est la roulette chinoise ! www.alternativesante.fr AVRIL 2013 •  n° 1 2 actualités 6 fiche thérapeutique L’herpès 7 dossier Insuffisance veineuse Pour paraphraser le titre de l’ouvrage de Christian Brun, à propos des insuffisances veineuses, on se dit facilement « Au diable la varice ». Trop souvent, on délaisse les problèmes de circulation veineuse. Ces pathologies ne sont pourtant eas à négliger, d’autant moins que de nombreuses solutions naturelles existent. 13 énergie L’Éthérapie, reconquérir son énergie originelle 14 interview Eduard Van Den Bogaert, médecin et homéopathe, propose à chacun de se soigner de façon sensible grâce à l’Homsham, pour « homéopathie sensitive hahnemannienne ». 16 cancer Mieux prendre en charge ses émotions 17 bonnes idées L’argile verte, anti-inflammatoire tout terrain Printemps serein pour atopiques. 18 traitement La micro-immunothérapie : une piste anti- allergie Les mystérieux pouvoirs du bâton Idogo 22 polémique Se libérer de ses ancêtres La chirurgie du surpoids une solution lourde de conséquences Vaccins, pilules, antibiotiques tous coupables du cancer 25 courrier des lecteurs 28 boîte à outils Drainage de printemps automassage LE JOURNAL DE LA MÉDECINE ALTERNATIVE

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alternative santé - avril 2013

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Page 1: alternative santé - avril 2013

sommaire

On ne cesse de se poser des questions sur l’innocuité des médicaments et voici que leur fiabilité est également mise en cause ! D’après un grand périodique médical, nous pouvons exprimer de sérieux doutes sur la fiabilité des principes actifs

des médicaments. Quelque 60 % de leur production se fait en Chine ou en Inde. Dans près de 4 000 à 5 000 sites de fabrication pharmaceutique. Or, bien que peu de contrôles soient effectués (car comment inspecter ces pays ?), la proportion d’usines non conformes devient inquiétante. Elle serait passée de 18 % en 2009 à près de 42 % en 2012. Le terme « non conforme » peut cacher des faits très graves : processus de fabrication non fiable, absence de justification scientifique du mode de production, risque de contamination croisée par mauvais nettoyage des cuves, entreposage dangereux, propreté insuffisante, risque de contamination par des agents extérieurs, etc.En 2007, le Conseil de l’Europe évoquait déjà le danger potentiel de provoquer ainsi des milliers de morts : les génériques en particulier ont été montrés du doigt car ils seraient les plus sujets à caution – toujours d’après le rapport européen – soit en raison d’échecs thérapeutiques, d’exacerbation des maladies, soit tout simplement parce qu’ils peuvent être mortels. En 2008, comme pour confirmer ces doutes, il y a eu l’affaire des héparines frelatées qui ont provoqué 81 décès et plus de 800 cas d’effets iatrogènes. Ces héparines étaient fabriquées en Chine à partir de pancréas de porc. Or, au moment de l’épidémie de peste porcine, les fabricants avaient frauduleusement remplacé, dans certains lots, l’héparine par de la chondroïtine – hautement toxique lorsqu’elle est injectée – parce que cette substance mime l’action de l’héparine.Un autre exemple ? Le paracétamol, un des médicaments certainement les plus vendus, n’est plus fabriqué en Europe. Comment peut-on être certain de l’origine de chaque lot ? Comment pouvons-nous espérer avoir la traçabilité d’un tel produit venant de Chine quand le fabricant refuse d’être audité, qu’il transmet les pièces qu’il veut… et qui plus est en chinois ! Et qu’en fin de compte il n’est pas possible de le contraindre légalement d’accepter d’être inspecté.Il serait donc indispensable, comme certains le préconisent déjà, de limiter les médicaments à ceux qui sont vraiment nécessaires et de recréer en Europe les conditions pour que des laboratoires sérieux reprennent en main la synthèse des seules molécules vraiment indispensables aux soins. Tout comme on ferait mieux de se contenter d’utiliser les plantes de nos régions qui, de toute manière, sont plus adaptées à nos besoins, à nos climats et à nos modes de vie que ce qui vient d’on ne sait où au bout du monde… l Paul Dupont

Médicaments c’est la roulette chinoise !

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AVRIL 2013 • n° 1

2 actualités6 fiche thérapeutique

L’herpès

7 dossierInsuffisance veineusePour paraphraser le titre de l’ouvrage de Christian Brun, à propos des insuffisances veineuses, on se dit facilement « Au diable la varice ». Trop souvent, on délaisse les problèmes de circulation veineuse. Ces pathologies ne sont pourtant eas à négliger, d’autant moins que de nombreuses solutions naturelles existent.

13 énergieL’Éthérapie, reconquérir son énergie originelle

14 interviewEduard Van Den Bogaert, médecin et homéopathe, propose à chacun de se soigner de façon sensible grâce à l’Homsham, pour « homéopathie sensitive hahnemannienne ».

16 cancerMieux prendre en charge ses émotions

17 bonnes idées• L’argile verte, anti-inflammatoire tout

terrain• Printemps serein pour atopiques.

18 traitement• La micro-immunothérapie : une piste anti-

allergie• Les mystérieux pouvoirs du bâton Idogo

22 polémique• Se libérer de ses ancêtres• La chirurgie du surpoids

une solution lourde de conséquences• Vaccins, pilules, antibiotiques

tous coupables du cancer

25 courrier des lecteurs28 boîte à outils

Drainage de printemps

automassage

LE JOURNAL DE LA MÉDECINE ALTERNATIVE

Page 2: alternative santé - avril 2013

actualités

Il résulte d’un sondage mené par le Journal international de médecine – une parution professionnelle – que les trois quarts

des médecins prescrivent hors autorisation de mise sur le marché (AMM). En clair, que les doses et fréquences d’utilisation, mais surtout les destinations thérapeutiques des médicaments, sont en dehors des indications reconnues et que le médecin prend toutes libertés de prescription. À l’initiative de ce sondage, les mises en garde répétées de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) sur les prescriptions médicales qui, depuis le scandale du Mediator, menace, vitupère, tape du pied. Néanmoins, le sondage du JIM révèle que 78 % des médecins prescrivent (37 % souvent, 41 % rarement) en dehors des indications reconnues. Mais outre ces quelques accommodations ou « adaptations », les médecins semblent considérer avec la plus grande honnêteté que recommander un médicament en dehors de ses indications est souvent le signe d’une pratique dynamique de la médecine et la réaction d’un médecin bien informé… Et sans doute de visiteurs médicaux très efficaces. l

Quand les médecins se lâchent

Sous le prétexte d’une meilleure protection cardiovasculaire, certaines statines (atorvastatine, rosuvastatine, simvastatine) sont de plus en plus régulièrement

prescrites à des doses élevées. Outre les effets indésirables déjà identifiés (fatigue chronique, douleurs voire nécroses musculaires, genèse d’un diabète, toux chronique, aggravation de l’asthme, facilitation d’une pneumonie, cataracte, accélération du génie évolutif de la DMLA, déficience de la mémoire, dépression, déclin cognitif, etc.), des chercheurs viennent de souligner que ces mégadoses sont également responsables d’un certain nombre d’épisodes d’insuffisance rénale aiguë nécessitant l’hospitalisation d’urgence. L’étude ne dit pas combien en réchappent… l

Robert G. Fassett, Jeff S. Coombes, dans le British Medical Journal, 20 mars 2013.

Statines : la liste des effets secondaires s’allonge

n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

L’augmentation rapide du nombre de cas de maladies auto-immunes observée depuis quelques décennies dans les pays

ayant adopté le mode de vie occidental ne peut pas s’expliquer par une prédisposition génétique. Manifestement, elle est le fait de facteurs environnementaux. La consommation excessive de sel pourrait bien en être l’un des plus puissants et des plus dangereux. Il y a déjà quelques années, il avait été montré que le sel, en s’accumulant dans les tissus, affecte négativement un certain type de globules blancs, les macrophages, l’un des éléments essentiels de notre système immunitaire. Récemment, on a découvert qu’en outre, l’excès de sel activait considérablement l’induction d’un certain type de lymphocytes sécrétant l’interleukine 17, un agent puissant de la réaction inflammatoire et, par voie de conséquence, qu’il participerait à la création d’un terrain inflammatoire chronique. lM. Kleinewietfeld, A. Manzel, J. Titze et coll., dans Nature, 2013.

Maladie auto-immune ? Veillez aux grains… de sel !

Le Tétrazépam, médicament utilisé pour ses propriétés myorelaxantes (décontractant

musculaire) provoque des effets indésirables cutanés qui peuvent être graves. Ce médicament de la famille des benzodiazépines est honni par l’Agence de sécurité du médicament qui signale des effets neurologiques et psychiatriques. Elle s’appuie surtout sur une longue étude de pharmacovigilance qui fait état de graves et fréquents effets indésirables cutanés tels que les syndromes de Lyell (nécroses) et Stevens-Johnson (érythème multiforme) ainsi que des syndromes d’hypersensibilité médicamenteuse. l

Bannissez ce médicament

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AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

En BrEf…

actualités

Un penchant mortel pour les boissons sucréesLes sodas et autres colas dont raffolent les enfants sont la cause d’environ 180 000 décès chaque année dans le monde : 133 000 par diabète, 44 000 par maladies cardiovasculaires et 6 000 cancers.American Heart Association, 19 mars 2013

Dépistage du cancer du sein : l’intox continueSuite à la publication d’une méta-analyse américaine selon laquelle les surdiagnostics représenteraient 31 % des cancers du sein, un atelier Santé Environnement s’est réuni à Paris en février. La conclusion s’inscrit dans la droite ligne de la politique de santé : en france, les surdiagnostics sont rares et leur taux est inférieur à 10 %. Et sur quoi repose ce chiffre ? Sur rien, car aucune étude de ce type n’a encore été menée sur notre territoire…Guy Hugnet, LyonCapitale.fr, 29 janvier 2013. www.lyoncapitale.fr

Le gras des produits laitiers, mauvais pour le cancer du seinPour la première fois, une étude a porté sur les graisses des produits laitiers consommés par les femmes atteintes de cancer du sein. Celles qui consommaient une portion par jour ou plus de produits laitiers à forte teneur en graisses ont présenté un risque de mourir de leur maladie augmenté de 49 % dans les douze ans après le diagnostic. En revanche une consommation modérée de produits laitiers à faible teneur en graisses n’a pas été reliée à un surrisque.

AlternAtive SAntéMagazine numérique

édité par SAnté POrt-rOYAl SAS, RCS Paris B 434 728 952.65 rue Claude-Bernard, 75005 Paris.Également éditeur de Principes de Santé, Plantes & Santé, Bio Info et Profession Thérapeute.

Directeur de la publication : Alexandre Imbert.rédactrice en chef : Isabelle Saget.Conseiller de la rédaction : Dr Paul Dupont.rédaction : Dr Naïma Bauplé, Alessandra Moro, Michel Dogna, Patrick Hoor, Jean-Baptiste Mechernane, Dr Éric Menat, Christine Saramito, Victoria Siegel, Jean-Baptiste Talmont.Secrétaire de rédaction : Philippe Boissart. Maquette : Caroline Lesage, Sabrina Pezzot.

Abonnement annuel (11 numéros) : 24 x.

Pour vous abonner en ligne, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.alternativesante.fr/ bon-de-commande/

L’agroalimentaire se sucre sur le dos de l’Outre-mer

Les habitants des DOM-TOM mangent trop sucré mais… ce n’est pas totalement leur faute puisque l’industrie agroali-

mentaire a depuis de longues années vendu, de la Guadeloupe à la Réunion, des produits tels que yaourts et sodas contenant jusqu’à 50 % de sucre de plus qu’en Métropole. Leur argument ? Les Ultramarins raffolent de sucre, alors nous leur en donnons. Ben voyons. Et le résultat ? On découvre la catas-trophe dans les pages d’un rapport préfigu-rant un projet de loi présenté et adopté par l’Assemblée nationale le 25 mars avant d’être présenté au Sénat : plus d’un adulte sur deux serait en surpoids Outre-mer (contre 32 % en Métropole). Et pour les enfants, c’est pire, puisque 9 % des enfants sont obèses contre 3,5 % en Métropole.

Ainsi, en plus du fait que les dates de péremption des aliments diffèrent scanda-leusement entre la Métropole et les DOM (30 jours pour la première, 55 jours pour les

seconds ! peut-être pour écouler plus facile-ment ses stocks), voilà qu’on apprend que l’industrie propose des canettes de Fanta avec 45 % de glucides en plus que sous nos latitudes et des yaourts avec 26,8 % en plus. C’en est trop pour certains, notamment Huguette Bello, député-maire de Saint-Paul, à la Réunion, qui propose un projet de loi visant à aligner les taux de sucre entre l’Outre-mer et la Métropole, de même que les dates de péremption. Ce n’est pas une nouveauté, l’actuel ministre de l’Outre-mer, Victorin Lurel, avait déjà déposé un tel projet en 2011, retoqué en séance. La présidente PS de la commission des Affaires sociales, Cathe-rine Lemorton, s’est dite « fière » de ce texte soulignant qu’il s’agit ici d’un « avertissement au lobby agroalimentaire », dénonçant au passage la collusion de ce lobby avec les lob-bies pharmaceutiques « qui vendent des médicaments soignant… le diabète ». l

J.-B. talmont

C’est par cette stratégie que s’est illus-trée l’Académie de médecine, qui rendait public, le 5 mars, un rapport

sur les médecines complémentaires. Nous pourrions nous féliciter que les « sages » se penchent sur ces médecines, car c’est la pre-mière fois qu’elle accepte de les considérer avec sérieux. Mais aucune illusion n’est per-mise. Si elle reconnaît bien que des « théra-pies douces » ont leur utilité pour soulager certains malades, allant jusqu’à prôner leur usage dans les hôpitaux, elle se permet en contrepartie de réglementer très strictement les conditions de pratique. Sont reconnues par l’Académie de médecine quatre pratiques dites « complémentaires » : l’acupuncture, l’ostéopathie (et la chiropraxie), le taï chi et l’hypnose. Quatre d’entre elles quand l’OMC en reconnaît et recense cent fois plus. Selon l’Académie, se sont là les seules qui aient fait

l’objet de « tentatives d’évaluation méthodo-logiquement acceptables » et qu’elle consi-dère « avec sérieux ». Reconnaissance pour un recadrage absolu où les patients doivent « éviter leur usage en absence d’un diagnos-tic médical » et « de ne les accepter qu’avec une extrême prudence », ne confier leur mise en œuvre dans les hôpitaux « qu’à des méde-cins, des sages-femmes ou professionnels de santé, tous formés à cet effet ». On imagine bien, en effet, une sage-femme formée à l’acupuncture ou à l’ostéopathie entre deux accouchements et trois gardes de 24 heures.

Pire, l’Académie réfute absolument les termes de « médecine douce » ou de « méde-cine alternative ». Pour elle, il ne s’agit ici que « de techniques empiriques de traitement pouvant rendre certains services en complé-ment de la thérapeutique à base scientifique de la médecine proprement dite ». l J.-B. t.

Savez-vous que dans les DOM-TOM, tout est plus sucré ? Ou que les aliments n’y sont périmés que 25 jours après ceux de la Métropole ? Un projet de loi relatif aux taux de sucres ajoutés siffle enfin la fin de la récréation et révèle ce scandale.

MÉDEcInES aLtErnatIVES

On en parle pour mieux les museler

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aIgLE MoqUEUr rEVIEnt !

Inoffensive, la fumette de cannabis ?De nombreux grands-parents actuels

sont des « soixante-huitards ». Ils ont fumé du hasch (cannabis) et ne considèrent pas comme très grave que leurs petits-enfants en fassent autant.Mais ces anciens ne réalisent pas que le cannabis actuel n’a plus rien à voir avec celui qu’ils ont eux-mêmes fumé, car il est génétiquement modifié (OGM). Pourquoi ? Pour augmenter sa teneur en tétrahydrocannabinol (THC), son principe actif, qui, de 5 %, est aujourd’hui passée entre 9 et 11 %, mais le plus souvent se situe à 20 %, et parfois même jusqu’à 35 à 40 % !Le docteur Costantin, professeur de pharmacologie à Rouen, déclare : « Le produit (la résine vaporisée)

ne s’élimine pas rapidement mais se dissout dans les graisses fines du cerveau (comme le mercure) et y restera des semaines, voire des mois. Nous avons à faire à une drogue lente qui commence par le plaisir, se transforme en besoin toujours croissant, et devient finalement tyrannique… » Curieusement, Le Nouvel Observateur nie aussi bien l’existence de cannabis OGM que des hautes concentrations en THC dénoncées.Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), il y aurait en France 3,8 millions de consommateurs irréguliers et 1,2 million de réguliers. En 2004, l’enquête de l’épidémiologiste Marie Choquet montrait que seulement

12 % des garçons et 15 % des filles au lycée n’avaient jamais touché au cannabis, tandis que 21 % des garçons et 7 % des filles étaient des consommateurs réguliers. En 2010, dès la 3e, c’était un élève sur quatre qui déclarait avoir été initié au cannabis.À noter que le nombre de cancers chez les enfants de parents ayant consommé du haschich est cinq fois plus élevé. Enfin, le nombre de leucémies est multiplié par dix chez les enfants dont la mère a fumé du haschich pendant sa grossesse.Une observation personnelle : les fumeurs réguliers ont leur volonté annihilée, tout passage à l’action leur semble généralement une montagne ! l M. D.

actualités

n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

À l’écoute de votre bien-être

tous les jours, écoutez les thérapeutes qui font la vitalité des médecines naturellesTous les jours, des émissions consacrées à la santé naturelle et aux thérapies alternatives sont programmées. Sophrologie, naturopathie, homéopathie vétérinaire… des spécialistes vous donnent leurs conseils.Dans les prochains mois, vous pourrez intervenir en direct sur l’antenne à l’occasion d’émissions thématiques ou utiliser le forum pour poser vos questions de santé. Et restez connecté ! un programme musical vous accompagne toute la journée.

Également accessible sur soignez-vous.com, quelle-sante.com, annuaire-therapeutes.com, www.plantes-et-sante.fr, principes-de-sante.com

sur radiomedecinedouce.com©

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l « Parlons sophrologie » Pour faire connaître et découvrir la sophrologie, sa philosophie humaniste, ses différentes modalités, ses champs d’application, et bien plus encore…

l « Rencontres » Les journalistes de Santé Port-royal vous emmènent à la rencontre de personnalités du monde de la médecine naturelle.

l « Taï chi au quotidien » Chaque jour, du lundi au vendredi, présentation et pratique en musique d’un mouvement de base statique et d’un automassage de qi gong, plus une technique d’un enchaînement de taï chi, l’enchaînement des 13 postures.

l « Vét’homéo » notre experte en homéopathie vétérinaire, Jacqueline Peker, vous prodigue ses meilleurs conseils pour prendre soin de vos petites bêtes.

l « Viva l’Ayurveda ! » Éric Bhat vous emmène à la découverte des terres indiennes et de sa médecine riche et spirituelle.

l « La BioSanté des 5 saisons » Approche globale et novatrice de l’ostéopathie qui, au traitement de base, associe diverses médecines douces (diététique, phytothérapie, aromathérapie, et homéopathie) animé par Patrick Hoor.

l « Hypn’ose » Apprenez à contrôler votre corps et votre esprit grâce

à l’hypnose et à la pratique de l’autohypnose. notre animateur Kevin finel vous éclaire sur les incroyables possibilités de votre cerveau.

l « Les voies du mieux-être » Karen Gault vous propose un accompagnement pour prévenir d’éventuels troubles de santé ou pour rétablir un équilibre global sur les plans physique, énergétique et psychique.

l « Sylv’arôme » Chaque mois, retrouvons les conseils avisés de Sylvain Bodiot qui aime à distiller ses conseils auprès du public et des professionnels.

l « Médecine chinoise » Cette émission a pour but de vous faire découvrir la médecine traditionnelle chinoise, ses approches de guérison ainsi que sa philosophie riche et spirituelle.

l « Parlez-moi d’amour » Christine Blain, notre coach, nous donne les clés pour se sentir épanoui en amour.

l « Le shopping de Nathalie » nous testons pour vous des produits bio, naturels et possédant une éthique écologique.

l « Nutrivitalité » Au-delà d’un bon équilibre nutritionnel de base, l’importance d’une bonne préparation des aliments est fondamentale pour se faire du bien.

les Émissions à venir

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Page 5: alternative santé - avril 2013

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

En BrEf…

actualités

Le miel de manuka, arme fatale contre les bactéries ?Le staphylocoque doré est l’une des bactéries les plus résistantes aux antibiotiques. Une étude récente donne une piste intéressante pour en venir à bout : il s’agit d’associer à la rifampicine le Medihoney, une préparation très riche en miel de manuka.Patrick Müller et coll., dans PLOS One, février 2013

Intestins irritables, la place des probiotiquesS’il est établi que le stress aggrave les problèmes de syndrome d’irritabilité intestinale, la prévention ne passe pas que par la maîtrise de celui-ci. Effectivement, la prise régulière d’un complexe de probiotiques/prébiotiques serait capable d’éviter les poussées en inhibant la réaction inflammatoire que le stress génère habituellement.Yundong Sun, Min Zhang et coll., dans Gastroenterology, 2013.

Stérilisés avant même de naître ?L’exposition des fœtus mâles au PfOA serait l’une des causes de la chute du nombre de spermatozoïdes chez les nouvelles générations et donc de l’infertilité masculine. Ce perfluorocarbure (PfC) est notamment utilisé pour revêtir d’un film antiadhésif la surface de contact de nombreux instruments de cuisine. C’est donc par voie alimentaire que se ferait la contamination, le PfOA traversant la barrière placentaire.Anne Vested et coll., dans Environmental Health Perspectives Online, 28 janvier 2013 ; et American Heart Association, 19 mars 2013

Mémoire, ma belle mémoireÀ Montpellier (Hérault) s’est ouvert le premier café mémoire france Alzheimer. Cet espace convivial d’information, dédié à toute personne touchée par la maladie d’Alzheimer, vise à rompre l’isolement en échangeant dans un lieu où la maladie est acceptée par tous. De plus, le café mémoire ambitionne de changer le regard de la société sur ces maladies.Renseignements et inscriptions, France Alzheimer Hérault : 04 67 06 56 10.

La charcuterie en délicatesse

La Terre, une guérisseuseEt si le simple fait de fouler le sol pieds nus était un geste curatif ? Sous le titre incitatif « Connectez-vous à la terre », cet ouvrage nous en explique le processus : la Terre est chargée en électrons libres négatifs qui, en nous imprégnant, vont rétablir l’équilibre électrique de notre organisme. Réduction de l’inflammation, meilleur sommeil, diminution des douleurs, amélioration de la circulation sanguine…les observations présentées dans l’ouvrage par les pionniers de cette approche sont frappantes. Et sachez qu’il y a plein de façon de se mettre à la Terre, y compris pour les citadins.« Connectez-vous à la Terre », par ober, Sinatra et Zucker. Éd.. Véga.

La Terre, une guérisseuseEt si le simple fait de fouler le sol pieds nus était un geste curatif ? Sous le titre incitatif « Connectez-vous à la Terre », cet ouvrage nous en explique le processus : la Terre est chargée en électrons libres (négatifs) qui, en nous imprégnant, rétablissent l’équilibre électrique de notre organisme. Réduction de l’inflammation, meilleur sommeil, diminution des douleurs, amélioration de la circulation sanguine…les observations présentées dans l’ouvrage par les pionniers de cette approche sont frappantes. Et sachez qu’il y a de nombreuses de façon de se mettre à la Terre, même pour les citadins.« Connectez-vous à la Terre », par c. ober, Dr S. Sinatra et M. Zucker. Éd. Véga.

La cour d’appel de Nancy a confirmé le 22 mars

dernier que le cancer (syndrome myéloprolifératif) dont est victime Dominique Marchal, 55 ans, céréalier, est bien dû à son exposition pendant une vingtaine d’années à des pesticides riches en benzènes. Elle a donc condamné le fonds de garantie à l’indemniser. Une première. L’état va maintenant devoir se retourner contre les fabricants qui n’avaient pas mentionné les risques sur l’étiquette . l

Un agriculteur indemnisé pour son cancer

Suite aux nombreuses allégations l’impliquant dans le décès prématuré d’une frange importante de la population ayant adopté

le mode alimentaire occidental, la charcuterie et plus globalement les viandes cuisinées industriellement ont fait l’objet d’une grande étude portant sur un demi-million de sujets européens, répartis dans dix pays pendant la période allant de 1992 à 2000. La conclusion, qui vient d’être publiée, est sans appel : « 3,3 % des décès prématurés pourraient être évités chaque année si les gens consommaient moins de 20 g par jour de charcuterie. » Et la réalité dévoilée par cette étude n’est que partielle, car les personnes qui consomment le plus de charcuterie consomment très peu de fruits et légumes, fument et consomment régulièrement de l’alcool au-dessus des conseils de modération. D’autre part, rien n’est dit de leurs statuts éducatif et socio-économique, du niveau de stress auquel elles sont soumises, quelques facteurs parmi bien d’autres susceptibles d’alourdir les résultats d’une telle étude. l

Sabine Rohrmann, Kim Overvad, H. Bas Bueno-de-Mesquita et coll., dans BMC Medicine, 2013

Ça va faire tiquer

Diabète de type 2 : à quel médicament se vouer ?

Une toute récente étude américaine jette un regard nouveau sur la maladie de Lyme et la spécificité de la bactérie Borrelia

burgdorferi, transmise par les morsures de tique. Contrairement à la très grande majorité des autres organismes vivants connus, la borréliose est une bactérie qui n’a pas besoin de fer pour vivre. Cette capacité, désignée par le vocable « iron abstinence » complique grandement la tâche du système immunitaire qui, pour se prémunir des attaques bactériennes classiques, organise une carence en fer via une hormone hépatique, l’hepcidine. C’est cette carence organisée qui nous épuise lors de phases infectieuses. Mais Borrelia burgdorferi, n’utilisant pas de fer, mais du manganèse pour assurer sa survie, échappe totalement à ces mécanismes immunitaires. Cette mise en évidence risque d’ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques tout en corrigeant celles existantes. lJ. D. Aguirre, H. M. Clark, M. McIlvin et coll., dans le Journal of Biological Chemistry, 2013.

Après le retrait des thiazolidines (Avandia et Actos, pour risque d’insuffisance cardiaque, avec de plus, pour le second, risque

de cancer de la vessie), c’est au tour de l’exénatide (Byetta) et de la sitagliptine (Januvia, Xelevia), deux analogues des incrétines, d’être fortement suspectés de faciliter le développement de pancréatites aiguës potentiellement mortelles ! Comme cette classe comprend d’autres molécules, la FDA américaine (l’équivalent de notre agence de sécurité du médicament) a décidé d’entreprendre une étude afin de déterminer si le risque de pancréatite, voire de cancer du pancréas, est un effet indésirable spécifique de ces deux produits ou un effet de toute la classe. Autres analogues des incrétines commercialisés en France : linagliptine (Trajenta), saxagliptine (Onglyza) et vidagliptine (galvus). lFDA : 14 mars 2013. www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/ucm343187.htm

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Page 6: alternative santé - avril 2013

L’herpèsfiche thérapeutique

Ce bouton de fièvre est en général situé sur la lèvre au coin de la bouche (parfois sur le nez ou la paupière). Si

le bouton est le premier signe de l’herpès, il s’accompagne d’une rougeur évoluant en petites vésicules qui se remplissent d’un liquide jaunâtre ou transparent. Une sensa-tion de brûlure accompagne souvent cette plaie qui évolue en croûte qu’il ne faut pas gratter.

Pourquoi l’herPès ?L’herpès est une affection virale qui évolue par poussées. Attention, ce virus (Herpes simplex) reste présent toute la vie à l’inté-rieur de l’organisme et, à la moindre rechute, réapparaît. L’herpès labial ou génital affecte les lèvres, qui sont les symboles de la com-munication affective et sexuelle, mais l’her-pès est surtout le symptôme majeur d’une baisse des défenses immunitaires. Il apparaît

avec la fatigue, le stress, la dépression et les maladies infectieuses (rhume…).

que faire ?L’approche de la BioSanté vous propose d’associer plusieurs remèdes dont la syner-gie constitue un traitement.

L’ostéopathieUn ostéopathe, orienté vers les techniques énergétiques, redynamisera l’énergie défi-ciente.

L’alimentationLe stress conduit à consommer des aliments riches en sucres ou en graisses qui vont aug-menter la sensation de fatigue. pensez plutôt aux produits frais : légumes et fruits, graines germées ainsi que légumes lacto-fermentés. Les flocons d’avoine sont conseillés le matin.

Les plantesLes plantes sélectionnées augmentent les défenses immunitaires (échinacée, eupatoire,

AS

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Bulletin d’abonnementn oUi, je m’abonne pour 1 an (soit 11 numéros) à Alternative Santé au tarif de 24 x.

VoIr aDrESSES p. 27

salsepareille et propolis) ou réduisent le stress (millepertuis, griffonia, ballote). Associer ces plantes dans un traitement de deux mois (le premier sous forme de spray buccal, le second à raison de 6 gélules par jour).

Les huiles essentiellesLe niaouli (Melaleuca quinquenervia) en application locale est excellent sur le bou-ton de fièvre (1 à 3 gouttes). Mais le traite-ment de fond se fera avec l’huile essentielle antivirale de ravintsara (Cinnamomum cam-phora). pour un adulte : 1 à 3 gouttes par jour à prendre avec une cuillerée de miel ou sur un comprimé neutre pendant trois à quatre semaines.

L’homéopathieL’homéopathie intervient sur le symptôme ciblé : Rhus toxicodendron dès la première apparition du bouton ; Mezereum (en 7 CH, 5 granules trois fois par jour) quand les croûtes et le liquide jaunâtre apparaissent. Cantharis lors de douleurs brûlantes. Apis mellifica si le froid diminue la rougeur et la chaleur du bouton. Le traitement de fond se fera avec Vaccinotoxinum en 30 CH et Herpes zoster en 200 K (une dose tous les jours pendant deux mois au minimum).Appliquer l’ensemble de ces conseils de Bio-Santé vous permettra de limiter le nombre et l’intensité de vos poussées d’herpès. l

En savoir plus sur le blog : www.biosantevousbien.fr.

par patrick Hoor, ostéopathe DO,

thérapeute de BioSanté

Conseils d’hygiène lors d’une pousséel Avoir une hygiène buccale rigoureuse (bains de bouche, gargarismes).l Se laver les dents avec un dentifrice à base d’huile essentielle et d’argile.l Éviter d’embrasser son entourage.l Limiter les relations sexuelles pendant la présence du bouton de fièvre.l Avoir une hygiène des mains rigoureuse (se les laver régulièrement).l Appliquer sur le bouton de fièvre une teinture mère de calendula (6 DH)l Définir votre facteur stress et si possible le gérer.l Augmenter ses défenses immunitaires avec Hippolactis gélules (lait de jument bio)

à ouvrir et à garder dans la bouche.

sommaire

O n ne cesse de se poser des questions sur l’innocuité des médicaments et voici que leur fiabilité est également mise en cause ! D’après un grand périodique médical, nous pouvons exprimer de sérieux doutes sur la fiabilité des principes actifs des médicaments. Quelque 60 % de leur production se fait en Chine ou en Inde. Dans près de 4 000 à 5 000 sites de fabrication pharmaceutique. Or, bien que peu de contrôles soient effectués (car comment inspecter ces pays ?), la proportion d’usines non conformes devient inquiétante. Elle serait passée de 18 % en 2009 à près de 42 % en 2012. Le terme « non conforme » peut cacher des faits très graves : processus de fabrication non fiable, absence de justification scientifique du mode de production, risque de contamination croisée par mauvais nettoyage des cuves, entreposage dangereux, propreté insuffisante, risque de contamination par des agents extérieurs, etc.En 2007, le Conseil de l’Europe évoquait déjà le danger potentiel de provoquer ainsi des milliers de morts : les génériques en particulier ont

été montrés du doigt car ils seraient les plus sujets à caution – toujours d’après le rapport européen – soit en raison d’échecs thérapeutiques, d’exacerbation des maladies, soit tout simplement parce qu’ils peuvent être mortels. En 2008, comme pour confirmer ces doutes, il y a eu l’affaire des héparines frelatées qui ont provoqué 81 décès et plus de 800 cas d’effets iatrogènes. Ces héparines étaient fabriquées en Chine à partir de pancréas de porc. Or, au moment de l’épidémie de peste porcine, les fabricants avaient frauduleusement remplacé, dans certains lots, l’héparine par de la chondroïtine – hautement toxique lorsqu’elle est injectée – parce que cette substance mime l’action de l’héparine.Un autre exemple ? Le paracétamol, un des médicaments certainement les plus vendus, n’est plus fabriqué en Europe. Comment peut-on être certain de l’origine de chaque lot ? Comment pouvons-nous espérer avoir la traçabilité d’un tel produit venant de Chine quand le fabricant refuse d’être audité, qu’il transmet les pièces qu’il veut… et qui plus est en chinois ! Et qu’en fin de compte il n’est pas possible de le contraindre légalement d’accepter d’être inspecté.Il serait donc indispensable, comme certains le préconisent déjà, de limiter les médicaments à ceux qui sont vraiment nécessaires et de recréer en Europe les conditions pour que des laboratoires sérieux reprennent en main la synthèse des seules molécules vraiment indispensables aux soins. Tout comme on ferait mieux de se contenter

d’utiliser les plantes de nos régions qui, de toute manière, sont plus adaptées à nos besoins, à nos climats et à nos modes de vie que ce qui vient d’on ne sait où au bout du monde… l Paul Dupont

Médicaments c’est la roulette chinoise !

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AVRIL 2013 • n° 1

2 actualités6 fiche thérapeutique

L’herpès

7 dossierInsuffisance veineusePour paraphraser le titre de l’ouvrage de Christian Brun, à propos des insuffisances veineuses, on se dit facilement « Au diable la varice ». Trop souvent, on délaisse les problèmes de circulation veineuse. Ces pathologies ne sont pourtant eas à négliger, d’autant moins que de nombreuses solutions naturelles existent.

13 énergieL’Éthérapie, reconquérir son énergie originelle

14 interviewEduard Van Den Bogaert, médecin et homéopathe, propose à chacun de se soigner de façon sensible grâce à l’Homsham, pour « homéopathie sensitive hahnemannienne ».

16 cancerMieux prendre en charge ses émotions

17 bonnes idéesL’argile verte, anti-inflammatoire tout terrain • Printemps serein pour atopiques.

18 traitementLa micro-immunothérapie : une piste anti-allergie

20 polémiqueSe libérer de ses ancêtres

21 courrier des lecteurs24 petites annonces26 la vie naturelle28 boîte à outils

Drainage de printemps

automassageLa constipation

LE JOURNAL DE LA MÉDECINE ALTERNATIVE

http://www.alternativesante.fr/ bon-de-commande/

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l LE DOSSIEr

les problèmes de circulation veineuse au niveau des membres inférieurs sont non seulement fréquents dans les pays indus-trialisés, mais ils y sont aussi de plus en plus nombreux. Dans les pays de cette

zone, ils affectent au moins 11 % de la popu-lation générale. En France, c’est plus de 25 % ! Bien qu’il soit difficile de comparer ces chiffres à ceux enregistrés dans les autres parties du monde – leur fréquence ne serait que de 5 % en Afrique et de 1,7 % en Inde ! – il est aujourd’hui certain que le mode de vie occidental depuis quelques décennies est en grande part respon-sable de leur constante augmentation.

Sous le vocable de maladie veineuse sont regroupés tous les stades, depuis les simples signes fonctionnels (œdème vespéral des che-villes, lourdeur des jambes à la chaleur, etc.) jusqu’à l’insuffisance veineuse chronique (IVC) constituée (augmentation de la pression et ralentissement du flux) et ses complications possibles (phlébite, embolie, ulcère).

Des chiffres qui font PeurEn France, l’insuffisance veineuse concerne 57 % des femmes contre 26 % des hommes et touche plus particulièrement les professions qui exigent la station debout et/ou le piétine-ment sur place plusieurs heures par jour. Par ailleurs, l’âge d’apparition des premiers signes est de plus en plus précoce (entre 14 et 25 ans) Plus inquiétant encore aujourd’hui, 15 % des décès de cause cardiovasculaire ont pour ori-gine une cause veineuse.

Politique De santé aberranteMalgré la gravité des complications auxquelles elle expose, l’insuffisance veineuse ordinaire n’est malheureusement pas considérée par les pouvoirs publics comme une maladie à risques

élevés. En effet, partant de ce présupposé, le taux de remboursement des médicaments vei-notoniques et vasoprotecteurs a été plusieurs fois diminué au cours des trois dernières décen-nies… Avec pour conséquence que les couches sociales en situation précaire renoncent de plus en plus à se soigner et présentent un taux croissant d’accidents qui nécessitent des hospitalisations coûteuses (en argent, en jours de travail perdus et en vies) ! Actuellement, les frais générés par l’insuffisance veineuse repré-sentent 2,6 % du total des dépenses de santé.

Que l’IVC soit simple ou compliquée, il existe de nombreux moyens naturels, capables d’en diminuer les symptômes de l’insuffisance veineuse et d’en ralentir l’évolution. Fort heu-reusement, la plupart sont peu onéreux et donc accessibles au plus grand nombre.

En outre, si malheureusement un accident n’a pu être évité, la plupart de ces moyens peuvent être associés aux traitements allopa-thiques de sorte que la stabilisation peut se faire plus rapidement et le risque d’effets indé-sirables est sensiblement réduit.

Avec les insuffisances veineuses, on se dit souvent, en paraphrasant le titre de l’ouvrage de Christian Brun, « Au diable la varice ! ». Trop souvent, on néglige les problèmes de circulation veineuse. Ces pathologies ne sont pourtant pas à dédaigner, d’autant moins que de nombreuses solutions naturelles existent.

Dossier réalisé avec le concours du Dr naïma Bauplé et de vittoria Siegel (conseil en médecine nutritionnelle)

Insuffisance veineuseprenez-la au sérieux

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

LE PrOGrAMME Vein ConSuLt

Le programme Vein Consult est, ni plus ni moins, l’observatoire de la maladie

veineuse disposé à travers le monde. Et les premiers résultats émanent de la

France. L’étude épidémiologique est gigantesque. Elle s’appuie sur plus de

1 300 médecins généralistes et près de 33 500 patients. Leur moyenne d’âge

se situe à 51 ans et 70 % d’entre eux sont des femmes. Il résulte de l’enquête

que près des deux tiers des patients de médecins généralistes, soit 65,5 %,

présentent depuis sept ans en moyenne des symptômes d’insuffisance

veineuse (lourdeur de jambes 48,9 %, douleurs 40,9 %, sensation de

gonflement 37,4 %). Mais les 48 % des patients qui ne consultent pas pour

ce motif sont pourtant directement concernés par les signes de la maladie

veineuse. En clair, ces chiffres sont le témoin du déni de ces troubles.

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n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

l LE DOSSIEr Insuffisance veineuse

la thrombose veineuse

La thrombose veineuse (TV) est la première compli ca tion des insuffisances veineuses. Selon l’INSERM, 300 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année, qui entraînent la mort de 20 000 patients.

La constitution d’un caillot sanguin (throm-bus) dans un vaisseau sanguin provoque soit l’occlusion de celui-ci (thrombophlébite), soit celle d’un autre, souvent une artère (embo-

… et ses complications

Les défaillances du circuit veineux…

l’ insuffisance veineuse (IV) se caractérise par une baisse de la capacité du sys-tème veineux des membres inférieurs

à assurer le retour normal du sang depuis les capillaires vers le cœur. Les causes sont essentiellement au nombre de trois :l L’incontinence des veines perforantes,

notamment celles de la cheville, principale responsable de l’apparition des varices.l La défaillance d’un ou plusieurs des facteurs

facilitateurs du retour veineux alors que les veines ne présentent pas d’anomalie mor-phologique : réduction de la marche, diminu-tion de la masse musculaire, altération de la pompe cardiorespiratoire…

l Une phlébite quand celle-ci conduit à une destruction valvulaire.

Des Distinctions artificiellesBien que dans 90 % des cas, ses manifestations soient superficielles, l’IV affecte tout le système veineux. La distinction entre insuffisances des veines superficielles (IVF) et profondes (IVP) est donc artificielle et peut conduire à un sen-timent de fausse sécurité si l’on ne considère que les signes cutanés et sous-cutanés.XX les symptômes de l’insuffisance veineusel Jambes lourdes, crampes, démangeaisons.

Tous symptômes qui sont aggravés au fil de la journée, après une station prolongée quelle soit debout ou assise, à la chaleur et amélio-rés après un exercice physique vigoureux, une douche fraîche, la surélévation des membres lors des moments de repos.l Les impatiences, les sensations de brûlure

au niveau d’un pied accompagnées de rougeur, la claudication veineuse intermittente dont la douleur ne disparaît qu’après s’être allongé un moment.

XX l’examen de l’insuffisance veineuseL’examen médical retrouve certains éléments qui confirment l’insuffisance veineuse :l Fragilité capillaire se manifestant par des

ecchymoses spontanées au moindre choc, vari-cosités.l Œdème blanc, mou, indolore des chevilles,

gardant la marque des chaussures.l Varicosités et/ou varices plus ou moins

étendues.

La clef d’une bonne circulationComme tout réseau, le système sanguin est un lieu de transport et d’échanges. La circulation du sang achemine l’oxygène depuis les poumons et les nutriments depuis le tube digestif jusqu’aux cellules en même temps qu’elle transfère le gaz carbonique et les produits du métabolisme depuis les cellules vers les poumons, le foie et les reins où ils sont définitivement évacués.l Les veines cheminent soit dans la profondeur des membres, accolées

à une artère, soit sous la peau. Les deux réseaux qu’elles constituent sont reliés l’un à l’autre par un dernier type de veines dites perforantes. L’essentiel du retour veineux (environ 90 %) est assuré par les veines profondes.l Le réseau lymphatique est le maillage vasculaire qui relie les organes

lymphatiques les uns aux autres. Ces organes sont, entre autres, la moelle osseuse, le thymus, les ganglions, le tissu lymphoïde associé aux muqueuses, etc. L’ensemble que forment les vaisseaux et les organes lymphatiques constitue le système lymphatique.

L’œdèmeL’œdème est dû à l’augmentation du liquide interstitiel au-delà des limites physiologiques. De nombreux facteurs peuvent en être responsables. quand il est d’origine veineuse, c’est avant tout la déficience des valvules qui est en cause.

lie). Selon qu’elle concerne une veine profonde (thrombose de la veine profonde, TVP) ou super-ficielle (thrombose de la veine superficielle, TVS), une thrombose veineuse (appelée thrombophlé-bite en langage savant et phlébite en langage courant) a des conséquences très différentes, du moins dans l’immédiat.

La cause essentielle de ce type d’accidents est une activation anormale des processus de coagulation, favorisée par l’altération de la paroi veineuse et/ou un ralentissement du flux

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AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

sanguin. La thrombose veineuse revêt différentes formes.

XX la thrombose de la veine superficielle (Tvs) (aussi appelée paraphlébite ou périphlébite)

Elle résulte d’une faiblesse de la paroi des veines. Le plus souvent, elle se résout en quelques semaines. Il arrive que la TVS s’étende et gagne une confluence veineuse majeure, le risque de TVP devient alors majeur.

XX la thrombose de la veine profonde (TvP)Elle expose d’emblée à une embolie et au décès rapide dans un fort pourcentage, aujourd’hui encore. Cliniquement, son expression varie considérablement d’une personne à l’autre : bruyante chez certains (œdème, fièvre, dou-leur du mollet ou de la cuisse, etc.), muette chez d’autres (ce qui la rend plus dangereuse encore).

l’embolieElle fait suite à la migration d’un fragment ou de la totalité du caillot sanguin qui a réalisé la TVP. Selon sa localisation, sa symptomatologie et son pronostic diffèrent considérablement : pulmo-naire, elle est responsable d’une détresse res-piratoire plus ou moins sévère ; cérébrale, c’est sous la forme d’un AVC qu’elle se manifeste.

l’hémorragie veineuseElle est rarement grave si une contention est rapidement mise en place et que le membre est surélevé.

les facteursDe très nombreux facteurs favorisent la surve-nue d’une insuffisance veineuse, comme :l Être de sexe féminin.l Un terrain héréditaire.l L’avancée en âge.l L’existence d’un surpoids et surtout son

degré de gravité.l La station prolongée debout ou assise au

travail et dans les transports en commun.l La sédentarité en dehors de l’activité profes-

sionnelle et/ou domestique.l Le chauffage par le sol lorsque celui-ci fournit

une chaleur excessive.l La prise d’une pilule contraceptive ou d’un

traitement hormonal de la ménopause.l Toute grossesse.l Le port régulier de chaussures à talons hauts.

Les aliments riches à rechercherl En oméga 3 : huile de lin et huile de colza ; maquereau, sardine,

saumon, à condition qu’ils soient sauvages.

l En sélénium : noix du Brésil, espadon, flétan, hareng, morue, plie, saumon, thon.

l En zinc : huître, foie de veau (biologique de préférence), viande de bœuf ou de veau.

l En vitamine c : ananas, brocoli, chou de Bruxelles, kiwi, mangue, pamplemousse, papaye, poivron rouge, orange.

l En vitamine E : avant tout les amandes non blanchies et l’huile de germe de blé, puis, à un moindre degré, tous les fruits oléagineux.

l En rutine : abricot, cerise, mûre, pelure de pomme, raisin, sarrasin, vin rouge.

Le danger de la piluleToutes les générations de pilules contiennent de l’éthinylœstradiol (EE). Plus la teneur en cet œstrogène de synthèse est élevée, plus le risque d’accident thromboembolique est élevé. De fait la concentration en EE n’a eu de cesse de baisser. Pourtant les pilules de 3e et 4e générations sont les plus porteuses de risques (40 cas pour 100 000 femmes contre 20 cas pour les 2e génération) à cause de l’adjonction à l’éthinylœstradiol de nouveaux progestatifs (progestérone de synthèse).

comment Prévenir les acciDents ?Certaines règles d’hygiène sont recommandées par la médecine classique pour les personnes présentant une insuffisance veineuse, comme d’éviter les bains chauds, de fuir les expositions prolongées au soleil, d’avoir une activité phy-sique, etc. Mais il existe d’autres pratiques fort utiles, comme :l Une alimentation riche en oméga 3, en sélé-

nium, en zinc, en vitamines (C et E notamment), en rutine et autres flavonoïdes dans le cadre d’un régime basé sur le modèle méditerranéen ou paléolithique.l Renoncer aux vêtements moulants qui

freinent le retour veineux et augmentent la chaleur locale.l L’automassage en veillant toujours d’aller du

bas vers le haut. On peut s’aider d’huile florale de calophylle inophylle, anti-inflammatoire, antalgique et protectrice vasculaire. Toutefois, ce geste est contre-indiqué au cours de toute phlébite avérée ou suspectée.

l LE DOSSIEr Insuffisance veineuse

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l LE DOSSIEr Insuffisance veineuse

n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

La rutine et ses dérivésParmi les médicaments à visée veineuse, on peut citer les oxérutines (troxérutine), synthétisées à partir de la rutine (ou sophorine), un pigment végétal naturel jaune faisant partie des flavonoïdes. Leur efficacité vasoprotectrice a été démontrée par de nombreuses études (500 mg matin et soir du début du printemps au début de l’automne). La posologie doit être triplée (1 500 mg) en cas de crise hémorroïdaire. La diosmine (Daflon, Diovenor) est un flavonoïde extrait soit d’agrumes soit des boutons floraux du Sophora japonica, un arbre originaire de Chine. En plus des mêmes effets que les oxérutines, elle facilite la cicatrisation des ulcères variqueux. La prévention que peuvent exercer ces produits est pourtant totalement négligée par la médecine classique.

Que propose la médecine classique ?

insuffisance veineuse non comPliquée…

Ce que propose en tout premier lieu la méde-cine classique (bien qu’elle ne soit pas seule à le faire), c’est la contention au moyen de bas ou de collants qui, en renforçant l’effet des contractions musculaires sur le réseau veineux pendant la marche, accélère le flux sanguin et réduit la stase. Selon la gravité de l’insuffisance veineuse, le degré de contention des bas varie, passant de la classe 1 pour la prévention à la classe 4 pour la très forte contention correspon-dant à l’insuffisance lymphatique.

Quant aux médicaments, le bât blesse. Leur recommandation a d’abord été limitée par les références médicales opposables (RMO : ensemble de recommandations faites aux méde-cins à la fin du siècle dernier) avant d’être consi-dérés comme médicaments de confort, donc sans grand intérêt. Pourtant, de nombreuses études ont suffisamment établi que leur action était loin d’être nulle (cf. encadré).

De même, la crénothérapie et le drainage lymphatique sont peu prescrits. La préférence est donnée à la sclérothérapie (injection de pro-duit afin de réduire certaines varices et les vari-cosités), à la phlébectomie (exérèse de varices de moyen et gros calibre) et à l’éveinage (ablation des varices étagées des veines saphènes).

la Phlébite et ses comPlications…Avec la révélation de la possibilité d’une throm-bose des veines profondes associée à une thrombose des veines superficielles, la pres-

cription des médicaments ci-dessous s’est considérablement élargie. Que ce soit à titre préventif ou curatif, les premiers remèdes utili-sés sont de la famille de l’héparine ou exercent une action proche (fondaparinux, sous le nom d’Arixtra). Une contention élastique est systé-matiquement associée.

effets seconDaires : l’hémorragie cataclysmiqueLe risque majeur auquel expose cette classe de remèdes est la survenue d’une hémorra-gie cataclysmique, potentiellement mortelle, un risque qui est d’autant plus élevé que pré-existe une pathologie prédisposant, comme une insuffisance hépatique sévère, une insuffisance rénale, une dépendance à l’alcool, une ané-mie, un antécédent d’ulcère gastroduodénal, de maladie de Crohn ou de rectocolite hémor-ragique.

Aussi, ces produits ne doivent-ils pas être prescrits avant que n’ait été évaluée réellement la balance entre les bénéfices escomptés et l’esti-mation du risque hémorragique. Malheureuse-ment, si cette estimation est relativement facile à réaliser dans un cadre préventif, elle est quasi impossible dans un contexte curatif car, même si le risque hémorragique est élevé, le risque embolique l’est encore plus. C’est pourquoi les recommandations officielles stipulent qu’en cas de risque hémorragique supérieur au bénéfice attendu, les mesures mécaniques seules (com-pression veineuse) sont recommandées.

Si ce type de traitement est bien toléré, il est prescrit pour un minimum de trois mois. Ce terme arrivé, et si l’évolution clinique le per-met, relais est alors pris par les anticoagulants oraux, essentiellement les antivitamines K (AVK) : acénocoumarol (Mini-Sintrom, Sintrom), fluindione (Préviscan) et warfarine (Couma-dine). Et cela pour des années, si ce n’est pour le reste de la vie.

Là encore, le principal danger est la sur-venue d’un accident hémorragique dont la probabilité et la sévérité augmentent avec l’avancée en âge : en effet, la fragilité vascu-laire augmente, l’insuffisance rénale modérée est de plus en plus fréquente, l’observance est de moins en moins bonne (doublement de la dose par défaut de mémorisation)…

Moins fréquent, mais pas moins grave, la survenue d’un accident thromboembolique par oubli du traitement !

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à tout autre remède au cours d’une phlébite superficielle.

XX en cas de phlébitel Même si la maladie veineuse s’est compliquée,

c’est le même ensemble de remèdes homéopa-thiques qui est utile.l Hamamelis et Pulsatilla sont les plus fré-

quemment nécessaires, et le plus souvent en association ; 3 granules en 9 CH toutes les deux heures, tantôt de l’un, tantôt de l’autre.l Du fait de l’évolution toujours possible vers

une embolie, il est fortement déconseillé de s’automédiquer : le conseil d’un médecin reste indispensable.

la PhytothéraPieDe très nombreuses plantes ont des vertus vei-notropes. Parmi elles, on compte des complexes de phytothérapie usuelle, de la médecine Unani et des grands classiques.

XX les complexes de phytothérapie usuelle

Cica Derm : ananas, curcuma, papaye, huile essentielle de bergamote et de silice colloïdale. Action anti-inflammatoire et anti-œdémateuse, capacité à accélérer la cicatrisation en favorisant la division cellulaire. Intéressant dans tous les problèmes circulatoires des membres inférieurs avec œdème et troubles trophiques ; 2 gélules deux fois par jour.Veinum : cassis, cornouiller, hamamélis, vigne rouge. Traitement symptomatique des

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

Les traitements complémentaires à privilégier

l’homéoPathie

Elle offre un large choix de remèdes, tant pour améliorer le terrain que pour accélérer la gué-rison des épisodes veineux aigus.

XX insuffisance veineuse non compliquée

Arnica montana : varices tendues, dont la dou-leur est aggravée par l’effort physique.Aesculus hippocastanum : varices doulou-reuses, compliquées de troubles trophiques (mauvaise nutrition de la peau qui est mal irri-guée).Carbo vegetalis : varices compliquées de troubles trophiques sévères, voire d’ulcères chroniques responsables de douleurs à type de brûlure alors que la peau environnante est objectivement froide.Hamamelis : insuffisance veineuse souvent débutante, caractérisée par l’apparition de varices, la sensation de distension douloureuse des mollets à la chaleur et une tendance aux ecchymoses au moindre choc.Zincum metallicum : lorsque les varices sont douloureuses et s’accompagnent d’un syn-drome des jambes sans repos. Posologie : 3 gra-nules en 9 CH deux fois par jour. Toutefois, il convient de leur adjoindre systématiquement le remède de fond adapté au terrain comme Cal-carea fluorica, Graphites, Lachesis mutus, etc. Cette détermination est du ressort d’un méde-cin homéopathe.

XX Phlébite superficielle

Apis mellifica : varice œdématiée plutôt rose, douloureuse, améliorées par les applications froides, aggravées par les chaudes ; 3 granules en 9 CH toutes les deux heures puis espacer dès amélioration.Belladona : la varice est devenue rapidement douloureuse (sensation de brûlé pulsative), tuméfiée, rouge et très chaude. Même posologie.Lachesis mutus : varice extrêmement doulou-reuse, violette, reposant sur des tissus aussi violacés, aggravée par le moindre contact et toute forme de chaleur sans pourtant être par-ticulièrement améliorée par la fraîcheur.Vipera redi : indiqué tant que les douleurs au niveau de l’œdème périphérique sont aggravées jambes pendantes et améliorées jambes suré-levées.Arnica montana : du fait de son action élective sur les capillaires, certains praticiens l’associent

QUELQUES GrAnDS CLASSIQUES

DE LA PHyTOTHÉrAPIElLe marron d’Inde (écorce), Aesculum hippocastanum, riche en

æscine. action anti-inflammatoire et anti-œdémateuse puissante.

Sous forme de suspension intégrale de plante fraîche (SIpF), la

posologie est de 5 ml deux fois par jour.

lLe mélilot (sommité fleurie), Melilotus officinalis, riche en

flavonoïdes et en coumarine. actions veinotonique, lymphotonique,

anti-inflammatoire, anti-œdémateuse et anticoagulante. Intéressante

dans toutes les insuffisances veineuses. Sous forme SIpF, même

posologie que le précédent ; en gel, 1 à 2 applications par jour.

lLa vigne rouge (feuille), Vitis vinifera, riche en flavonoïdes dont

la quercétine (feuille) et en opc (pépin de raisin). quelle que soit

la partie utilisée, soulagement des symptômes de l’insuffisance

veineuse. posologies habituelles : entre 150 et 300 mg par jour

d’extrait de pépin de raisin et entre 360 et 720 mg par jour

d’extrait de feuille.

l LE DOSSIEr Insuffisance veineuse

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l LE DOSSIEr Insuffisance veineuse

n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

voir adresses P. 23

adresses UTiles

Échanger, soutenir, s’informerprendre contact, échanger, s’informer, être soutenu, voici ce que proposent certaines associations ou sites internet :

• association La Maladie veineuse : www.maladie-veineuse.org• association des victimes d’embolie pulmonaire, aVEp : 74, route de chavanne 42400 Saint-chamond tél. : 06 28 27 26 73 [email protected] www.avep-asso.org• comprendre pour choisir (site d’information) : www.jambes-lourdes.comprendrechoisir.com• Jambes-lourdes.info, site d’information sur les cures thermales spécialisées en phlébologie : www.jambes-lourdes.info

troubles circulatoires veineux et des crises hémorroïdaires ; 1 cuiller à café trois fois par jour au moment des repas.Circulactif : ananas, citron, cresson, cyprès, haricot vert et hamamélis. Mêmes indications que le remède précédent, 1 comprimé par jour.Global Care Pill : préconisé pour les maladies cardiovasculaires, excellent également sur les insuffisances veineuses. Curcuma longa, quer-cétine, levure de riz rouge, coenzyme Q10, vita-mine B6 ; 1 comprimé par jour.

XX les complexes issus de la médecine Unani

BotaVein : lotion huileuse composée de distil-lats de plantes (hydraste du Canada, mûrier noir, marronnier d’Inde, ortie blanche, pensée sauvage) et de soufre qui pénètre à travers les couches de la peau jusqu’au réseau capillaire et veineux. Astringente et cicatrisante, elle favorise la résorption de l’inflammation locale et assure au tissu veineux tonus et élasticité ; 2 applica-tions par jour, de la fin mars à la fin septembre.CardioVascine : complexe (acore graminée, agripaume, amour-en-cage, arjuna, guggul, jujubier, lavande stéchade) visant à prévenir et réduire les risques cardiovasculaires artériels comme veineux ; 1 à 2 gélules par jour, toujours après un repas.DynOrgan : complexe conçu pour le drai-nage des toxines, très utile en début de cure ; 2 gélules trois fois par jour après les repas, pen-dant dix jours.

l’aromathéraPiePlusieurs huiles essentielles ont un intérêt par voie externe. En voici quelques-unes : HE de cèdre (Cedrus atlantica ou C. deodara), de citron (Citrus limonum), de cyprès (Cupressus sempervirens), d’hélichryse italienne (Heli-chrysum italicum), de genévrier (Juniperus communis, J. mexicana ou J. virginiana), de menthe poivrée (Mentha piperita), de santal blanc (Santalum album), de vétiver (Vetiveria zizanioides).

Comme chacune possède une action assez spécifique, il convient mieux de les associer.

Appliquer 20 gouttes de cette préparation sur la zone à traiter et masser du bas vers le haut ; 3 fois par jour.VenoConfort Cream a l’avantage d’être une préparation toute faite (HE de Cupressus sem-pervirens, Gaultheria procumbens, Melaleuca alternifolia, Melaleuca quinquenervia, Mentha arvensis, Eugenia caryophyllus et Helichrysum italicum) ; 2 applications par jour.

le miel De manukaDe tous les miels, il possède le plus fort pou-voir antiseptique contre les quatre souches les plus fréquemment rencontrées (Bacillus subti-lis, Escherichia coli, Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa) au cours des plaies et des ulcères cutanés quelle qu’en soit la cause. Comme c’est un excellent immunostimulant général, il est conseillé de l’utiliser par voies interne et externe. Employer un miel de manuka de qualité médicale est essentiel : marques UMF et MGO. Il existe différentes présentations adap-tées au niveau de gravité de la pathologie cuta-née et de la déficience immunitaire. Se reporter aux indications fournies par les importateurs.

l’acuPunctureEn stimulant la circulation sanguine et en toni-fiant les parois veineuses, elle apporte un sou-lagement supplémentaire à celui qu’apportent la contention et les veinotoniques.

le Drainage et l’aquaDrainage lymPhatiquesEn dehors des cas de phlébite et de paraphlé-bite où elles sont contre-indiquées, ces formes de massage apportent un soulagement quasi immédiat car elles stimulent à la fois les retours veineux et lymphatique. Toutefois, en obligeant à un effort volontaire (pédalage en piscine), l’aquadrainage a une action supérieure.

la thermothéraPie Différentielle De Pierre garDelleBasée sur le deuxième principe de la thermody-namique de Carnot selon lequel, dans un cycle fermé, on ne peut créer de travail sans l’exis-tence de deux sources de températures diffé-rentes, la méthode Gardelle propose d’appliquer une vessie de glace sur le site à soigner (un linge – stérile en cas d’ulcère – est interposé) et une serviette éponge mouillée, la plus chaude possible, sur l’ensemble de la paroi abdominale. En procédant à 3 applications par jour à raison d’une heure à chaque fois, le soulagement sera rapide et la cicatrisation accélérée. l

Les cures thermalesOutre l’amélioration des signes fonctionnels (lourdeurs, crampes) et des troubles trophiques (eczéma, ulcère), elles sont l’occasion de pratiquer une rééducation articulaire et musculaire et de mettre en pratique les conseils d’hygiène générale et spécifique à l’insuffisance veineuse. Douze stations thermales ont aujourd’hui l’agrément dans cette indication, dont Argelès-Gazost, Bagnoles-de-l’Orne, Barbotan, Dax, etc.

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médecine énergétique

Discipline récente, l’éthérapie est une approche thérapeutique holistique. En s’appuyant sur des notions ancestrales, elle vise à nous reconnecter à l’énergie fondamentale présente dans notre corps dès la conception.

Le nom Éthérapie provient du mot « éther ». Marc Polizzi, un des fon-dateurs de la discipline, rappelle : « Ce nom recouvrait le champ

d’informations quantiques avant l’avène-ment de cette science, et de Pi, le célèbre 3,14 de l’équation du cercle et base de la géométrie sacrée. » C’est avec sa femme Pascale, que Marc est à l’origine de cette thérapie dont le but est de mettre en conscience et en cohérence toutes les facettes de notre être afin de progresser dans la réalisation de soi.

L’idée de départ repose sur les deux énergies – que les Chinois appellent Yin et Yang – et qui constituent les deux pola-rités fondamentales sans lesquelles la vie ne serait pas possible. Le jour de notre conception, notre polarisation Yin-Yang devrait donc être parfaite pour permettre à la vie de s’incarner. « Pour avoir une image de ces énergies, pensez qu’elles correspondent à une pile intérieure sur laquelle est branchée l’ampoule qui per-met à l’être humain que nous sommes de rayonner », explicite Pascale. Toutefois, la vie intra-utérine, les conditions de nais-sance, la petite enfance nous obligeraient à nous écarter de cette perfection. Pour s’adapter au monde des adultes et en

particuliers à celui de nos parents, nous serions contraints de trouver des solutions souvent différentes de celles menant à l’épanouissement.

Reconnexion à son TaoSelon Marc et Pascale Polizzi, c’est par une approche mentale, symbolique et énergétique, que l’Éthérapie permet de retrouver cette connexion énergé-tique originelle que l’on avait à l’instant de notre conception. Pour effectuer ce travail de reconnexion, l’éthérapeute pourra utiliser ce que les Polizzi nom-ment le « biotesting ». Il s’agit tout sim-plement de l’outil que chaque approche alternative utilise dans son domaine : le test musculaire pour les kinésiologues, la palpation du pouls pour la médecine traditionnelle chinoise, le mouvement de respiration primaire (MRP) pour les os-téopathes… Ce ressenti personnel cultivé et acquis lors du cursus d’une formation permettrait ainsi de sonder la mémoire cellulaire, autrement dit les connais-sances inconscientes de notre corps. « Le corps sait en effet ce qui est bon pour lui, précise Marc. Si on voulait utiliser un vocabulaire plus moderne on parlerait de champ morphique. »

Dans un premier temps, à l’aide d’un protocole de type check-list structuré et de son biotest, l’éthérapeute serait en mesure de rechercher et d’iden-tifier tous les conditionnements qui ont fait que la personne s’est éloignée de son axe (de son Yin ou de son Yang). « Au fur et à mesure de la découverte, l’éthé-rapeute doit en faire part à la personne afin que, mentalement, cette dernière puisse établir des ponts, faire naître des points de repère ou sentir ce qui résonne pour lui. C’est, en quelque sorte

une mise en conscience des schémas psy-chologiques », continue Marc. « Ensuite l’éthérapeute conduit la personne à la recherche d’un symbole lui permettant de se reconnecter à son énergie archétypale, à son Tao originel, enchaîne Pascale. Elle travaillera le Yang à la première séance, le Yin à la suivante, car un temps d’inté-gration est nécessaire. »

La puissance du symbole est désor-mais reconnue dans le monde entier. Mais comment trouver le symbole adapté à la personne en sachant qu’il est éminem-ment subjectif et même parfois incons-cient ? « En utilisant de nouveau le biotest, reprend Pascale, qui, en s’appuyant sur un protocole bien structuré, va permettre de trouver cette image symbolique de recon-nexion ainsi que le travail énergétique à faire après la séance. » Puis elle poursuit : « Enfin, la dernière étape est un soin éner-gétique classique. C’est l’équivalent d’une séance d’acupuncture ou de shiatsu. La différence provient essentiellement du travail fait en amont. »

Retrouver son axeComment peut-on savoir que l’on a at-teint l’objectif de reconnexion ?

« Quand on n’est pas sur son Tao ori-ginel, on s’adapte comme une girouette, au mieux du vent », répond Marc « Si le temps est changeant, c’est très fatiguant ! Une fois son Tao originel reconnecté, on est comme un culbuto, ce petit person-nage sur un socle arrondi et lourd : il bascule mais revient rapidement à son centre ! Il peut vivre et s’adapter aux vi-cissitudes de la vie avec moins d’effort et de stress. » Une fois cette base retrouvée, l’Éthérapie peut également accompagner la personne dans le développement de sa vie même si c’est bien la reconnexion à son Tao originel qui reste la base de son approche spécifique. l Alessandra Moro

L’éthérapie, reconquérir son énergie originelle

À l’origine, un coupleLe bagage universitaire de Pascale et Marc, les créateurs de l’Éthérapie, est essentiellement scientifique. Un doctorat en chirurgie dentaire pour Pascale et une agrégation de mécanique pour Marc. Dès les années 1990 ils se sont formés aux approches humanistes et énergétiques. La dentisterie holistique pour Pascale et la systémique pour Marc. Depuis 2000, ils travaillent à formaliser et transmettre l’Éthérapie.

Site : www.etherapie.fr

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1 13

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interview

Médecin et homéopathe depuis plus de vingt ans, eduard van Den Bogaert propose une révolution du

regard sur cette médecine. Il propose à chacun de se soigner de façon sensible grâce à l’Homsham

pour « homéopathie sensitive hahnemannienne ». Rencontre avec un singulier médecin belge.

Alternative Santé Médecin et homéopathe, vous vous êtes très tôt initié à une médecine globale et sensible en Asie ?

eduard van Den Bogaert Dès la fin de mes études, j’ai effectivement appris auprès d’un maître chinois exilé à Bangkok ce qui faisait la qualité d’écoute des médecins des empereurs de Chine dans la tradi-tion chinoise. Un fil était tendu entre la pièce où se trouvait l’empe-reur, et le médecin, plongé dans une profonde méditation. Ce der-nier recevait les informations dans son corps. Ensuite, il testait sur lui-même certains points d’acupunc-ture ou préparait des potions. Je me suis dit que j’aimerais arriver à cette médecine-là ! J’ai senti très tôt que c’était juste. Et possible.

A. S. Des principes de Samuel Hah-nemann, inventeur de l’homéopa-thie, que conservez-vous ? et quel nouveau paradigme proposez-vous ?

e. v. D. B. Je travaille plus dans l’es-prit que dans la lettre de Hahne-mann. Au final, j’ai conservé ses règles de base relatives à l’indivi-dualisation et au principe de simili-tude ; chaque personne est diffé-rente, un seul remède à un temps T, et un remède semblable (homéo) à ce qui est la cause du mal-être… Toutefois, j’en suis arrivé à proposer non pas quatre mais sept règnes du vivant dans lequel on peut trouver son remède. Outre le minéral, le végétal, le bactériologique et l’ani-mal, déjà utilisés en homéo, j’ai introduit l’astral, le mental et le spirituel. En outre, je reste fidèle à

la notion de code vibratoire que Hahnemann a développé avec ses préceptes de dilution et dynamisa-tion. Cependant j’en suis, moi, arrivé à délaisser le support maté-riel : l’information peut suffire à rétablir les énergies et la santé !

A. S. Autrement dit, il n’y a prise d’aucune substance ?

e. v. D. B. Effectivement. On sait depuis longtemps que ce n’est pas forcément la molécule qui agit. Mais une information véhiculée dans certaines circonstances.

A. S. votre vision s’inscrit-elle dans ce qu’on nomme médecine quan-tique ?

e. v. D. B. La définition de la « méde-cine quantique » est encore floue mais on pourrait y adjoindre mon travail si on la voit comme syno-nyme d’interconnexion et d’infor-mation entre l’ensemble du vivant. Dans la lignée des recherches de Benveniste, les travaux du profes-seur japonais Masaru Emoto éclairent ainsi mon approche. Il a simplement collé des étiquettes sur des tubes d’eau puis a observé au microscope la structure des molé-cules en fonction de l’intention, de l’information proposée. C’est saisis-sant. Les molécules de l’eau ne s’organisent pas de la même façon si on a collé le mot « guerre », ou « amour » sur le tube ! Il a ainsi démontré les conséquences du mot écrit et les pensées ou les vibrations sonores associées… Pour ma part, j‘ai pu faire mesurer les effets de l’Homsham (l’homéopathie sensi-tive hahnemannienne) : dans le

Le vivant, dans ses sept règnes,

n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

peut être un remède salvateur !

cadre des congrès annuels organi-sés par Marion Kaplan sur les thé-rapies quantiques, des médecins qui font des scanners énergétiques ont affirmé avoir observé des modi-fications du corps, des organes et des glandes, initiées par mon approche. En identifiant le « bon » remède, tout se rééquilibre.

A. S. Conformément au principe de similitude de l’homéopathie, le règne dans lequel se trouvent les symptômes est aussi celui du remède, et c’est en l’identifiant que le patient va avancer ?

e. v. D. B. Oui. Au cours de l’évolu-tion sur des milliards d’années, on voit bien que l’ensemble du vivant se transforme pour aller de l’astral (ou big bang) au spirituel, en pas-sant par les étapes du minéral, du bactériologique, du végétal, de l’animal, ou mental (l’humain). En outre, le néocortex préfrontal qui est apparu petit à petit chez les mammifères permet d’accéder à une autre conscience spirituelle. Or, en cas de maladie, il y a la plupart du temps comme une forme ponc-tuelle de régression. On renoue alors avec des fragments de mémoire de l’évolution antérieure. Concrètement, cela peut vouloir dire qu’on va plus ou moins s’am-puter de fonctions ou de capacités (retourner au végétal), se clouer au lit avec des virus (aller au microbac-térien), se fossiliser ou se rigidifier comme du marbre (retour au miné-ral), voire carrément sortir de la réalité d’ici et maintenant pour se réfugier dans d’autres espaces ou états, aux côtés du soleil ou

en savoir plus

• À paraître : « L’Homsham ou l’homéopathie sensitive hahnemannienne, entre raison et ressenti », par Eduard Van Den Bogaert aux Éditions alain rossette (Belgique).

• Site pour les formations : www.evidences.be.

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né à Bruxelles en 1960, eduard van den Bogaert est diplômé de médecine de l’Université libre de Bruxelles en 1985. agréé en 1987, il exerce en Belgique la « nouvelle médecine intégrative » comme médecin non conventionné. Estimant que l’on est arrivé à une grave crise du soin et que le grand public doit être largement informé de ses propres capacités de guérison, il a ouvert en 2010 des formations ouvertes à tous sur son approche l’Homsham, tant en Belgique qu’à l’étranger. consultant, conférencier, spécialiste en décodage biomédical et en généalogie, il s’est formé auprès de nombreux experts en médecine, traditionnelle, chamanisme, biologie, énergétique et histoires des religions.

de la lune (astral)… Je suis arrivé à la conclusion que toute maladie est une chance pour une évolution spirituelle ! En étant à l’écoute, on va reconnaître un mal – et donc trouver un remède – dans un règne du passé. Ou parfois du futur, car on peut aussi faire des nouvelles maladies qui permettront de nous rapprocher d’une autre conscience de la spiritualité. Et ainsi le vivant, dans l’ensemble de ses sept règnes, peut être un remède salvateur !

A. S. Plus concrètement, comment vous y prenez-vous ?

e. v. D. B. Il faut aller au-delà de ce qu’on utilise communément en homéopathie. J’ai été le premier à élaborer des remèdes à partir d’aigle ou d’albatros, par exemple. Il faut aussi toujours penser les correspon-dances. Ainsi, j’ai imaginé des remèdes à partir de nouvelles subs-tances comme le pétrole raffiné. Dans notre monde, le pétrole véhi-cule l’intention du « toujours plus vite », mais avec les embouteillages on aboutit au contraire de ce qu’on veut… C’est donc un remède adapté parfois à ceux qui ont des problèmes de thyroïde que l’on associe en décodage biologique médical à faire les choses trop vite ou trop lente-ment… Il y a aussi des remèdes pos-sibles à partir de médicaments

comme la cortisone. Elle est censée retenir l’eau mais elle peut faire l’inverse et laisser s’écouler des choses quand c’est nécessaire… Bref, travailler en vibratoire fait que le champ des remèdes est illimité.

A. S. Une fois le règne déterminé, vous recherchez mentalement une dilution et une dynamisation. Pour-quoi le faire cependant puisque vous dites n’avoir pas besoin de support ?

e. v. D. B. Il s’agit d’augmenter le degré d’individualisation en cher-chant mentalement le degré vibra-toire du remède correspondant à celui qu’on aurait pu atteindre si on avait pris le remède physiquement. C’est d’autant plus utile que, aujourd’hui, les réglementations n’autorisent plus certains remèdes ou les hautes dilutions. Mais encore une fois, l’approche de l’Homsham est très pragmatique, on teste tou-jours les réactions du corps. On affine jusqu’à ce que le corps réa-gisse tant au règne qu’au nombre et au signe. On a alors atteint la « similitude » la plus parfaite du moment. Cette triple similitude per-met l’activation ou la désactivation des comportements non désirés.

A. S. vous approchez toutes les maladies avec l’Homsham ?

e. v. D. B. Oui, même si je tiens à

dire que l’Homsham ne détourne pas les patients d’autres traite-ments scientifiquement vérifiés. On peut travailler en parallèle d’autres approches, en attendant les résul-tats d’une opération, ou afin de limiter les récidives ou les effets secondaires d’une chimiothérapie. L’Homsham entre dans le cadre de ce qu’on appelle maintenant aux USA la « médecine collaborative ou intégrative ».

A. S. vos formations, ouvertes à tous, supposent un long apprentis-sage ?

e. v. D. B. Oui et non, tout dépend de sa volonté, de là où l’on en est. Tester ce qui est vibratoirement efficace prend peu de temps et les personnes qui ont une sensibilité au vivant vont plus vite. Par ailleurs, en quelques jours, je donne des clés majeures de phylogenèse, c’est-à-dire un fil rouge relatif à l’appari-tion des éléments au sein de chaque « règne ».

A. S. Beaucoup dénoncent l’ho-méopathie. ne craignez-vous pas encore plus de contestation ?

e. v. D. B. Je veux bien que l’on conteste, mais pas sans avoir testé soi-même ou travaillé sérieusement sur ce qu’on appelle notamment l’effet placebo (ou nocebo, quand le résultat est négatif alors qu’il n’y a pas de substance active adminis-trée) ! C’est une clé majeure de compréhension que cette capacité qu’a chaque individu de pouvoir, ou non, potentialiser une molécule ou un rien du tout présenté comme un remède. Une autre clé à investi-guer avant de contester, c’est l’inte-raction entre le thérapeute et l’in-dividu ; comment se mettre vraiment à l’écoute du corps de l’autre ? Il doit s’opérer une sorte d’alchimie chamanique, attentive et respectueuse. On en revient au pouvoir de l‘intention, qui est infor-mation et qui peut modifier de nombreux paramètres. Je ne suis pas le seul à dire que la biologie moléculaire a atteint ses limites et n’explique pas tout… l entretien réalisé par Christine Saramito

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1 15

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n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

cancer

Mieux prendre en charge Sans conteste, le facteur émotionnel joue un rôle primordial, favorisant le développement d’un cancer ou sa récidive. Le sujet est vaste et complexe, mais il convient, dans ce domaine aussi, d’avancer en faisant preuve de clairvoyance ce qui permet de choisir un soutien adapté.

L es émotions jouent un rôle dans l’évolution du cancer et peut-être même dans sa genèse. Pour autant, conclure à une culpabi-

lité directe du malade, trouvant son origine dans des sources plus ou moins identifiées, ne me semble pas la voie à suivre. Certains auteurs ou thérapeutes, et en particulier les élèves du Dr Hamer, amènent, par leurs positions ou leurs écrits, trop de personnes à se sentir cou-pables de leur cancer.

Certes, nous sommes responsables de notre santé et notre hygiène de vie peut influer fortement sur bon nombre de ma-ladies. Mais nous devons aussi prendre en compte des facteurs génétiques, environ-nementaux, autant de prédispositions qui viennent favoriser le développement de certaines pathologies. Et c’est le cas du

cancer ! Aussi, plutôt que de culpabiliser, il est important de comprendre comment agir et modifier certains éléments qui ont pu participer à l’apparition du cancer. Au-delà du tabac, de l’alimentation et d’autres facteurs, le psychisme joue un rôle complexe. Mon expérience m’amène à le présenter selon deux critères :l Les patients atteints d’un cancer sont

souvent des personnes qui ne s’occupent pas d’eux. Ils ne s’écoutent pas et font passer les autres avant eux-mêmes.l S’il existe un facteur émotionnel

commun à la plupart des cancers, c’est sans aucun doute la notion de peurs existentielles vécues dans le silence et la solitude. Ce sont ces peurs qu’il est important de rechercher pour tenter de travailler dessus et se diriger vers un véri-table lâcher-prise.

Affronter plutôt que subirS’il y a des facteurs en cause dans la ge-nèse du cancer, une fois que la maladie est là, inutile de culpabiliser. La question n’est pas « qu’est-ce que j’ai pu faire pour mériter cela », mais « qu’est-ce que je peux faire pour mettre toutes les chances de mon côté et réussir à m’en sortir ». Je résume cela en disant qu’il est impor-tant d’apprendre à affronter la maladie et son traitement plutôt que de les subir. Quand un patient a réussi à entrer dans cette démarche, je suis persuadé que ses chances de guérison sont augmentées. Et ces patients, une fois qu’ils sont en rémission, m’ont souvent dit : « Cette maladie a été une chance pour moi, j’ai compris tellement de choses sur moi que je ressors de cette épreuve grandi et ren-forcé ! »

Alors que faire ? D’abord s’écouter, écouter son corps, ses envies, compren-dre ses besoins et prendre du temps pour soi. La phrase de la Bible qui dit « Aime ton prochain comme toi-même » va dans le bon sens : s’écouter n’est pas faire preuve d’égoïsme, c’est aussi se donner plus de chance de mieux comprendre les autres et soi-même.l En premier lieu, il s’agit d’écouter son

corps. Les études scientifiques ont prou-vé que le « traitement » le plus efficace pour limiter le risque de récidive est… 30 minutes d’activité physique par jour. Donc la première chose est de trouver une activité physique qu’on aime et qu’on peut pratiquer facilement et ré-gulièrement.l Le deuxième « traitement » le plus effi-

cace est le lien social. Il est donc impor-tant de ne pas rester seul, d’apprendre à échanger, à partager afin de ne

Quels compléments en soutien ?l La phyto-aromathérapie est à recommander en priorité. Les plantes

anxiolytiques sont bien connues : passiflore, valériane, aubépine, ballotte et mélisse sont les plus utilisées. On peut les prendre en tisane ou en extrait sec, seules ou en association. Je conseille également des complexes comme Euphytose (6 comprimés par jour) ou Spasmine Jolly (6 comprimés par jour). Et si on souhaite réduire la posologie grâce à des produits plus dosés, on peut se tourner vers Quantarelax (surtout pour le sommeil : 2 à 3 gélules le soir) ou Ergycalm (1 bouchon matin et soir). On peut associer ces plantes à du magnésium : D-Stress en pharmacie (2 comprimés matin et soir) ou Quantamag (1 gélule matin et soir).

l L’aromathérapie est intéressante pour ceux qui aiment l’employer. On citera surtout la marjolaine, l’oranger petit grain (bigaradier) et la lavande. Vous pouvez prendre sans risque 3 à 4 gouttes d’HE d’oranger petit grain le soir après dîner ou au coucher tout en affinant le traitement avec un spécialiste.

l L’homéopathie a également sa place dans la prise en charge du facteur émotionnel. Citons L-72 qui est un produit assez fidèle dans les anxiétés simples et se montre un bon régulateur de l’humeur et du sommeil (30 gouttes avant les trois repas ou uniquement au coucher, suivant les besoins).

l L’acupuncture est également une possibilité pour accompagner ces traitements.

ses émotions

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L’argile verte : anti-inflammatoire tout terrainL’inflammation témoigne de l’augmentation de la circulation sanguine dans une zone abîmée du corps. Elle permet à nos globules blancs – notre équipe de médecins urgentistes – d’arriver sur place rapidement. Et la chaleur locale stimule nos systèmes de défense. Alors comment enlever la douleur sans entraver le travail de réparation ? Avec l’argile verte ! La chaleur va chuter, mais sera largement compensée par les propriétés thérapeutiques de l’argile. Le plus pratique, surtout s’il s’agit d’un problème chronique comme les rhumatismes, est de poser le cataplasme (d’environ 2 cm d’épaisseur) au coucher : le soulagement immédiat nous aide à nous endormir, puis l’argile nous soigne pendant notre sommeil. faut-il l’ôter deux heures plus tard ? non, si vous n’éprouvez aucune gêne, aucun désagrément, si vous dormez sereinement, il n’y a aucun inconvénient à le garder, bien au contraire. Pour un problème urgent en cours de journée – entorse de la cheville, mauvaise plaie, otite externe – vous pouvez renouveler l’argile quand elle est sèche et saturée. C’est aussi le moment de la changer quand la douleur et la gêne reprennent. fiez-vous à votre corps.

Initiez-vous aux bienfaits des argiles le 2 juin. www.lhomme.et.largile.free.fr

Printemps serein pour atopiquesÀ peine sortis de l’hiver qu’au printemps, les atopiques doivent subir les affres du rhume des foins. Les atopiques ? Ces personnes ne tolèrent pas certaines substances que d’autres supportent sans problème. En l’occurrence les pollens et autres acariens. Dès les premiers bourgeons éclos, les atopiques souffrent de tous les

symptômes d’une rhinite, dite allergique. La faute à un système immunitaire qui réagit de façon inappropriée. Cela pourrait paraître anecdotique, si ce n’était la

prévalence des maladies allergiques qui a doublé au cours des quinze dernières années. Plutôt que de céder à la tentation des antihistaminiques de synthèse, mieux vaut se tourner vers les

solutions naturelles. Pour les symptômes, les antihistaminiques naturels sont légion, comme le plantain, la quercétine, le romarin et son

acide rosmarinique, connu pour son action anti-inflammatoire, etc. De plus, l’utilisation de certaines souches probiotiques comme Lactobacillus salivarius LA302, s’accompagne d’une diminution sensible de la

fréquence et de l’intensité des symptômes, mais offre également, en inhibant des systèmes de communication cellulaire comme les cytokines, de constituer une stratégie préventive et thérapeutique. Ces solutions sont réunies dans deux produits des laboratoires Pileje : phytostandard de cassis et de plantain, ainsi que Lactibiane aLr, en vente en pharmacie et sur www.pileje-micronutrition.fr.

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

plus vivre ses peurs dans le silence et la solitude. Participer à des associa-tions, des activités de groupes, mais aussi des groupes de parole peut être totale-ment salvateur quand on a eu un cancer. Car il est important de se faire aider. On ne peut pas comprendre seul les méca-nismes de la maladie et découvrir toutes les pistes utiles. La lecture [voir sélection en fin d’article] peut nous permettre d’aborder des aspects nouveaux et dans cette quête personnelle un thérapeute, une sorte de coach, est souvent un miroir utile.

Des démarches spécifiquesPour compléter ces deux axes, je vou-drais citer plusieurs approches qui me paraissent nécessaires en cas de cancer. Toutes les techniques de thérapie cogni-tivo-comportementale (TCC) peuvent aider le patient. Mais au-delà de ces trai-tements, je crois que la méditation est une piste à explorer systématiquement. Là aussi, on pourra se faire guider pour comprendre et apprendre à méditer.

bonnes idées

Plantain(plantago major)

Le piège des anxiolytiquesIl est très rare que je fasse appel à l’allopathie, c’est-à-dire aux anxiolytiques et antidépresseurs, car ils ne font que masquer certains symptômes et ne permettent pas toujours au patient d’avoir le recul nécessaire pour faire un travail sur soi. Les anxiolytiques sont utiles quand la douleur morale est trop forte ou que le sommeil est tellement perturbé qu’il entraîne trop de fatigues physique et nerveuse. Les antidépresseurs peuvent être employés au début chez une personne fragile qui n’arrive pas à accepter le diagnostic ou à gérer sa peur de la mort. Mais ce sera toujours de façon provisoire, car vous avez compris que les vraies solutions sont ailleurs.

D’autres disciplines ont souvent aidé mes patients : yoga, taï-chi, qi gong, shiatsu sont autant de méthodes d’ori-gine asiatique qui font un lien entre corps et esprit ; mais aussi de simples séances de relaxation apprennent à maî-triser son corps et ses émotions. Toutes ces pistes vont aider la personne à sur-monter le diagnostic, à apprivoiser ses peurs, à affronter la maladie et à faire évoluer son hygiène de vie dans le bon sens. Et finalement, j’en suis convaincu, lui donner plus de chance de parvenir à une rémission de qualité et de cheminer vers la guérison. l Dr éric Menat

à lire :• « 6 ordonnances anti-stress »,

par le Dr Éric Menat et cinq autres spécialistes. Éd. thierry Souccar.

• « Guérir le stress, l’anxiété, la dépression, sans médicament ni psychanalyse », de David Servan-Schreiber. Éd. pocket.

• « Vouloir guérir », d’anne ancelin Schützenberger. Éd. Desclée de Brouwer.

• « La maladie a-t-elle un sens », de thierry Janssen. Éd. pocket.

• « Pratique de la méditation », de Fabrice Midal. Éd. Le Livre de poche, avec un cD audiolib.

VoIr aDrESSES p. 27

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tème immunitaire. En tant que médecin, il avait dans sa clientèle de nombreux pa-tients souffrant de maladies chroniques ainsi que des cancéreux. Il s’était aperçu qu’en donnant de l’ADN (extrait du végé-tal) en haute dilution, il arrivait à modu-ler le système immunitaire et obtenait des résultats positifs pour les patients.

Tout comme pour l’homéopathie, les substances choisies par le docteur Jenaer doivent avoir subi une dilution ainsi qu’une dynamisation avant toute utilisa-tion. La galénique est de type homéopa-thique, cependant le concept scientifique et médical n’est ici pas comparable à celui de l’homéopathie. En effet, la micro-im-munothérapie repose sur les bases fon-damentales de l’immunologie. Les molé-cules sont utilisées selon les principes de fonctionnement physiologique de notre

traitement

C’est en se penchant sur le fonctionnement du système immunitaire que le docteur Maurice Jenaer, immuno-

logue et homéopathe, a une intuition et crée une thérapie innovante, que l’on appelle communément la micro-immu-nothérapie (MIT) ou immunothérapie à doses infinitésimales (IDI). Nous sommes en 1967 lorsque ce médecin belge décide d’utiliser certaines molécules du système immunitaire en dilution. En se basant sur le procédé de dilution des préparations homéopathiques, Maurice Jenaer utilise l’ADN-ARN issu de végétaux, les cyto-kines (des protéines qui ont une action modulatrice sur le système immunitaire) et d’autres substances comme l’histamine et les prostaglandines à des doses infini-tésimales dans le but de réguler le sys-

La micro-immunothérapie : une piste anti-allergieEncore peu connue en France, la micro-immunothérapie prend en charge de nombreuses pathologies liées à des dérégulations de l’immunité. C’est le cas des allergies saisonnières qui se réveillent à l’arrivée du printemps, au moment où la nature déploie à nouveau ses énergies.

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organisme et non sur la base de la loi de similitude, chère aux homéopathes. Le dosage des substances de la micro-im-munothérapie est très faible, exactement comme celui présent dans notre corps. Les cytokines, par exemple, existent à de très faibles concentrations car elles sont très diluées dans notre plasma. L’idée de la micro-immunothérapie est de copier ce que fait l’organisme et de le reproduire sous forme de granules.

L’emploi de ces médicaments se base sur la loi d’Arndt-Schulz selon laquelle il existe une relation inverse entre l’action et la potentialisation. Les basses dilutions seront alors en mesure de stimuler le sys-tème immunitaire, les dilutions modérées exerceront une action plutôt modératrice tandis que les hautes dilutions auront pour but de freiner les actions du système immunitaire quand elles sont excessives.

À la suite des résultats satisfaisants obtenus sur les patients, Maurice Jenaer avec un groupe de médecins qui l’avaient rejoint a conçu différentes formules adaptées à de nombreuses pathologies, notamment les allergies avec le complexe 2L ALERG.

Une réponse immunitaire exagéréeLes troubles immunologiques seraient souvent à l’origine des allergies qui gâchent la vie d’un nombre grandissant d’individus. En 1980, seulement 10 % de la population française était allergique tandis qu’en 1999, les rhinites aller-giques faisaient souffrir presque 30 % des adultes. Les chiffres sont encore plus inquiétants dans les pays industria-lisés de l’hémisphère nord où l’allergie touche presque 50 % de la popu-

Une formule pour diminuer la prise de médicaments chimiquesLe Dr Van der Brempt, pneumologue et allergologue, a effectué une étude pilote pour tester l’efficacité préventive du médicament 2L ALErG dans le rhume des foins. Avant et pendant la saison des graminées, il a administré ce médicament au premier groupe de 22 patients allergiques au pollen de graminées, tandis que le deuxième groupe de 22 patients atteints de la même maladie a reçu un placebo. Pendant les quatre mois de l’étude, le médecin a vu les patients à plusieurs reprises afin d’évaluer l’intensité des symptômes présents dans les deux groupes ainsi que la prise de médicaments de secours.Dans leur conclusion, les auteurs affirment que la formule 2L ALErG permet de faire diminuer la prise de médicaments pendant les jours de pic pollinique. Ils estiment donc que la formule est efficace dans le traitement du rhume des foins et qu’elle est bien tolérée par les patients.Le docteur Van der Brempt souligne les avantages du traitement : « Le plus évident est l’absence totale d’effets secondaires, tant chez l’adulte que chez l’enfant. La prise est facile, le goût est agréable, et l’efficacité clinique est très significative, malgré le nombre relativement limité de patients inclus ».

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lation. L’augmentation touche tous les types d’allergie : aux pollens, aux acariens… Les allergies alimentaires concernent environ 3 % de la population et 8 % des enfants.

Notre système immunitaire serait en effet malmené par notre mode de vie occidental, peu adapté à nos véritables besoins : une alimentation abondante et déséquilibrée, trop de sédentarité, des agressions toxiques, des pollutions les plus diverses…

La réaction allergique est un phéno-mène assez complexe qui se déroule sur deux phases. La première est celle de la sensibilisation pendant laquelle l’orga-nisme entre en contact pour la première fois avec un allergène (pollen, poils, aca-riens…). En réaction à ce qu’il considère comme une agression, l’organisme pro-duit une classe d’anticorps spécifiques, nommés IgE, capables de reconnaître cet allergène. Lorsque ce dernier rentre de nouveau dans l’organisme, les IgE vont le reconnaître et s’activer. Le processus pro-inflammatoire se met alors en route (vasodilatation, augmentation de la per-méabilité capillaire, attraction des poly-nucléaires éosinophiles, à savoir les cel-lules clés de l’inflammation allergique…) avec la libération de certaines subs-tances, telles que l’histamine. Certains symptômes gênants se déclenchent en conséquence comme les éternuements, les larmoiements, les picotements, l’écou-lement nasal…

L’allergie est une réponse immunitaire exagérée à un fait donné. En médecine allopathique, pour calmer la réaction inflammatoire qui en découle, on utilise des anti-inflammatoires ou des antihis-taminiques. Ces médications classiques constituent une solution qui intervient en fin de cascade immunitaire, lorsque le système est déjà emballé. En revanche, le principe de la micro-immunothérapie consiste à remonter cette cascade le plus en amont possible afin d’informer le sys-tème immunitaire qu’il n’a pas de raison de s’emballer. On évitera ainsi tout le

processus inflammatoire qui en suivrait. L’action se situe au niveau de la synthèse des IgE, produits en grand nombre pen-dant le processus allergique.

pas de contre-indicationLe soulagement n’est souvent pas immé-diat. En effet la mobilisation du système immunitaire est très rapide lorsqu’on déclenche une réaction allergique, mais le retour à la situation normale, quel que soit le système utilisé, n’est jamais aussi rapide. Certes, les médicaments allopa-thiques apportent une réponse plus vite mais s’ils sont utiles pour une médication d’urgence, c’est au prix d’effets secon-daires. Cependant la micro-immunothé-rapie agit sur le fond, à long terme et en prévention. Les deux traitements ne sont donc pas incompatibles. L’idéal pour le rhume des foins serait de prendre le trai-tement de la micro-immunothérapie en prévention. Une personne allergique par exemple au cyprès, prendra sa médication environ un mois avant la saison corres-pondant à son allergie. Elle anticipe afin d’informer son système immunitaire.

La formule du 2L ALERG fonctionne principalement sur les allergies dans les-quelles la production des anticorps spéci-fiques (IgE) est augmentée. Il n’existerait aucune contre-indication connue à l’uti-lisation de ces produits en cas d’allergie. Tout le monde peut en prendre, y com-pris les enfants à partir d’un an et demi. En revanche, n’ayant pas encore d’études sur la femme enceinte, il est conseillé de s’abstenir à titre de précaution. Il n’existe par ailleurs pas d’effet secondaire connu.

Un protocole à respecter pour un maxi-mum d’efficacitéLes médicaments se prennent idéalement le matin, à jeun et si cela n’est pas possible, 15 à 30 minutes avant le repas ou une heure après le repas. Ils se gardent sous la langue, la porte d’entrée directe vers le système immunitaire. En effet sous la langue les tissus sont en contact avec notre système immunitaire. Les substances ici placées pénètrent directement le système en transmettant ainsi rapidement les informations qu’elles contiennent selon les indications données par le docteur Maurice Jenaer : « Le système immunitaire fonctionne comme notre police des frontières, les cellules immunocompétentes se trouvent concentrées dans les zones d’accès à l’organisme, en particulier dans la muqueuse buccale et les relais lymphoïdes voisins. La voie perlinguale nous a semblé le meilleur mode d’administration. »

VoIr aDrESSES p. 23

en savoir plus

pour connaître la liste des médecins pratiquant la micro-immunothérapie : Institut 3IDI International02 51 57 53 60www.3idi.org

Les formules conçues sur la base de la micro-immunothérapie représentent une cinquantaine de médicaments tou-chant différentes pathologies, comme les dérégulations immunitaires dans les problèmes articulaires, inflammatoires, des pathologies auto-immunes, les af-fections virales, des problèmes derma-tologiques… La prescription est géné-ralement faite par un médecin ou un naturopathe qui connaît bien le système immunitaire.

Importation à usage personnelLes médicaments de la micro-immuno-thérapie sont commercialisés partout en Europe selon deux modes :l Ils sont distribués dans les pharmacies

en Belgique, en Espagne et en Italie où ils sont notifiés auprès des agences du médicament de ces pays.l Dans les autres pays, en particulier

la France, l’Allemagne, l’Autriche…, on aura recours à l’importation à usage personnel. Le patient peut, selon ce principe, importer, soit directement de-puis une pharmacie belge, espagnole ou italienne, soit par l’intermédiaire d’une pharmacie de son propre pays. En France, les médicaments de micro-immunothé-rapie ne sont pas présents en pharmacie car ils contiennent des souches homéo-pathiques non classiques. Rappelons que dans notre pays, seules les souches d’ori-gine végétale, animale et minérale sont prises en compte. l

Alessandra Moro

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le reste, il faut se fier aux observations et tests empiriques ! » résume Bruno Delau-noit, enseignant en Belgique.

Faciliter l’expérience du chi aux OccidentauxIdogo ? Le nom n’a rien de chinois. Il est le fruit d’un souvenir auditif amusé de maître Tjoa apprenant l’anglais et frappé des sonorités d’« I do go », « J’y vais vrai-ment » ! Quant à l’objet lui-même, testé sur des années, il entend combiner les effets reconnus en Asie du chi, énergie vitale, avec les méthodes thérapeutiques occidentales. « Les Occidentaux n’ont ni la même pratique ni la même patience que les Asiatiques. L’Idogo accélère les appren-tissages sur l’énergie interne, recentre, et transforme quasiment n’importe quel exercice en travail de qi gong ! » répète maître Tjoa qui dirige un grand centre de taï chi à Stuttgart. Et qui a d’abord expérimenté divers bâtons existant dans les arts martiaux, avant de fabriquer le sien propre dont il aurait eu l’intuition à l’issue d’une méditation.

Cet objet aux vertus étonnantes est pourtant un simple bout de hêtre d’environ 40 cm, plus large en son mi-lieu qu’à ses extrémités, et terminé par deux boules rondes. Son utilisation est simplissime : le garder en main tout au long de son activité ; ne jamais le lâcher ni le serrer fort ; effectuer la plupart des mouvements en forme de cercles, spirales ou rotations ; et accompagner certains d’entre eux d’un changement de position des mains sur le bâton : alors que trois doigts l’enserrent en permanence, l’index et le majeur vont quitter le bâton

traitement

L’expérience est publique, un jour-naliste belge ayant accepté de ser-vir de cobaye et d’être filmé. Sur le site idogo.be, on peut donc le voir,

d’abord vacillant sous la simple pression exercée sur sa hanche par un professeur d’Idogo. Puis un bâton lui est mis entre les mains ; même poussée, mais cette fois il résiste sans effort apparent ! Les kiné-siologues notamment connaissent ce type d’improbable changement de niveau de résistance à l’issue d’une infime interven-tion. Les grands maîtres d’arts martiaux aussi. L’Idogo, est apparu il y a une quin-zaine d’années en Allemagne, et résulte de l’intuition et d’une longue recherche d’un maître de taï chi venu en Occident, maître Ping Liong Tjoa. « Maître Tjoa nous dit que le bâton Idogo possède son éner-gie propre, une haute vibration que le corps de la personne reconnaît, et tout cela favorise ancrage intérieur et circula-tion du Chi, d’où tous ses bénéfices. Pour

Les mystérieux pouvoirs du bâton Idogo !parmi les diverses techniques inspirées des arts martiaux chinois, l’Idogo a fait son apparition il y a quelques années. Singulier bâton, tenu entre les mains pendant une séance de taï chi, de chi gong, ou même de rééducation, il aiderait à trouver une structure interne tonique sans effort musculaire. Mais surtout, il favoriserait la circulation du chi, l’énergie vitale. Du coup, le bâton Idogo est désormais utilisé dans l’accompagnement du traitement de diverses pathologies, dont la polyarthrite, le parkinson, la rééducation post-AVC ou l‘hyperactivité…

Pour quoi, pour qui ?Correction musculo-squelettique, détente de la poitrine et des épaules, respiration améliorée, réduction de l’asthme, meilleur équilibre et coordination, souplesse des articulations, concentration, relaxation, force et endurance, les bénéfices de l’Idogo sont multiples. Utilisé dans le simple cadre du bien-être, comme une autre forme de qi gong ou de taï chi, on peut l’emporter aussi lors d’une marche. Mais l’Idogo est également un auxiliaire de santé et de rééducation pour des patients ayant des problèmes divers : sclérose en plaques, pathologies cardiovasculaires ou pulmonaires, colonne vertébrale, restriction de mouvements, hémiplégie, handicaps post-AVC, etc. Des études ont été effectuées quant à son utilisation en cas de maladie de Parkinson, d’autisme ou d’hyperactivité chez les enfants.plus d’info sur : www.idogo-france.com qui forme les enseignants en France ou www.idogo.be. (Voir aussi adresses p. 27.)

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et se tenir très droits, pointés soit vers le sol, soit vers le ciel.

C’est à partir de ces indices que divers enseignants d’Idogo avancent leurs expli-cations quant aux raisons de son effica-cité. Ainsi Bruno Delaunoit, formé à la médecine traditionnelle chinoise (MTC) voit quatre pistes pertinentes. « D’abord, avec le bâton en main, on sollicite en permanence le point Maître du cœur 8 du milieu de la paume de la main. Ce point est en correspondance avec le point Rein 1, sous la plante des pieds, que l’on appelle aussi “point de la source jaillis-sante”, car c’est par lui que l’on prend l’énergie de la terre et que l’on s’ancre. Deux : le thorax est très ouvert grâce au bâton et cela améliore les capacités res-piratoires. Cela a été testé notamment en Allemagne avec un athlète professionnel. Trois : les changements de position des doigts sur le bâton font circuler l’énergie autrement, l’index et le majeur ayant des propriétés yin et yang différentes. Enfin, tenir l’objet en main aide à rester concen-tré : la répétition des mêmes mouvements favorise l’entrée dans un état méditatif. Or l’apaisement du mental favorise la dé-tente et donc la libre circulation du chi, qui nettoie et libère. »

équilibre et concentrationIsabelle de Runz, enseignante d’Idogo en Provence et formée par Marie-Jo Augoyar, qui dirige Idogo France, approuve. Et com-plète en faisant référence à des notions complexes de mathématiques, de géomé-trie et de physique. « Parce que l’on fait de nombreuses rotations avec les bras autour de son propre corps, on peut penser au “tore”, cette forme ronde comparable à une bouée par exemple, et objet d’ana-lyse complexe pour les mathématiciens et les géomètres. En substance, le tore permet de passer de deux à trois dimen-sions, et suppose une circulation perma-nente. Autrement dit, l‘Idogo permet une catalyse de conduction du chi, faisant de nous de meilleurs capteurs de l’énergie cosmique, comme récepteur mais aussi comme émetteur d’ondes et de vibra-tions autour d’un tore. » Une approche sur laquelle maître Tjoa devrait revenir dans le cadre d’un prochain livre, mêlant ses années d’expérience avec le bâton et sa formation d’ingénieur.

Sans attendre ce livre clé, de nom-breux thérapeutes témoignent des ver-tus de l’Idogo : centrage, force, équilibre,

souplesse, concentration, détente, des bienfaits que l’on retrouve chez les pra-tiquants assidus de qi gong ou de taï chi. Mais avec une vitesse et une intensité singulières !

En cas de parkinsonEn Allemagne d’abord puis en Europe francophone, il est entré dans des centres hospitaliers ou des centres de soins en complément de thérapeutiques plus classiques. « À raison de deux fois par semaine, en complément de séances de kinésithérapie, les bienfaits sont vi-sibles. Notamment pour les personnes atteintes de Parkinson qui souffrent soit de rigidités, soit de perte de verticalité, soit de mouvements par à-coups. Nous avons aussi des personnes en béquille, qui retrouvent la capacité de se mouvoir sans aucune aide extérieure en tenant le bâton entre les mains. Et je me sou-viens de cette journée de présentation de l’Idogo devant une association de malades de Parkinson : un malade a pu se lever seul de sa chaise lorsqu’on lui a mis le bâton entre les mains. Et il a pu suivre tout un cours debout. Son épouse en pleurait d’émotion », témoigne ma-dame Moens de Hase, ergothérapeute belge. En France, les thermes d’Allevard proposent un atelier Idogo en complé-ment de certaines cures médicales.

Les personnes allongées peuvent aussi profiter de ses bienfaits. Elles ne travaillent qu’avec les bras tout en béné-ficiant de ses vertus en terme de recen-trage intérieur et de circulation énergé-tique. Des exercices précis sont mis au point selon les pathologies. Reste que, dans tous les cas, le bâton sera finalement oublié. « Lors de mes cours, je répète deux fois les mêmes exercices, une fois avec le bâton, puis sans, “comme si” on l’avait

en main. Et une fois que le corps a enre-gistré les sensations perçues avec l’Idogo, on constate qu’il est capable de les repro-duire seul ! » témoigne Bruno Delaunoit.Alors, miraculeux l’Idogo ? L’enseignant belge tempère : « Il y a parfois des per-sonnes chez qui rien ne se passe. Ou encore des personnes qui réagissent mal, avec apparition de certaines douleurs. Deux hypothèses : soit elles font mal l’exercice quand elles le répètent seules, soit la mise en circulation de l’énergie provoquée par l’Idogo met en évidence et exacerbe des blocages. » D’où l’utilité de combiner l’outil à d’autres approches si l’on souffre de certaines douleurs ou pathologies.

Taux vibratoire élevéReste cependant la puissance du bâton enregistré par des géobiologues qui ont fait des tests à l’aveugle avec de vrais et de faux Idogo. Résultat sans appel : le taux vi-bratoire sur l’échelle de Bovis est plus élevé sur les originaux. Quant à Isabelle de Runz, qui a vu elle aussi les effets de l’Idogo chez des personnes atteintes de maladies dé-génératives, elle témoigne par ailleurs de son efficacité du fait de sa simple présence. « Je l’emporte chez mon dentiste ou mon ostéopathe, car l’un comme l’autre me disent que cela facilite leur travail. Et j’en ressens moi aussi les bienfaits. »

Quant à Bruno Delaunoit, il philo-sophe : « Depuis plus de 3 000 ans, la médecine chinoise fait usage de l’acu-puncture et on en constate les effets. Cela même si elle reste mystérieuse pour des esprits occidentaux. Il en va de même pour l’Idogo. Je constate tous les jours que ça marche bien »… l

Christine Saramito

Handicap et IdogoEn Belgique, Tom Meyers, ostéopathe, pratique l’Idogo depuis des années et en a constaté les effets dans un Centre pour handicapés profonds, dits spastiques. Ces personnes en chaise roulante ont la particularité d’avoir les bras complètement repliés sur le corps, au point qu’il est très difficile de les « déplier » avec la force. Or, en leur mettant simplement l’Idogo en main, ces personnes ont pu commencer à faire des mouvements avec les bras, « tout en poussant des petits cris de joie tant la surprise était grande ! » Au bout d’une demi-heure, elles pouvaient complètement étendre les bras et faire des mouvements. Les éducateurs ont confirmé que ces personnes continuaient à bouger les bras jusqu’à une heure après la séance.

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polémique

La psychogénéalogie vise à faire la paix avec un passé qui, parfois, peut entraver notre vie propre. Les ateliers de constellations systémiques ancestrales mettent en évidence ces liens anciens et permettent de les dépasser.

Chacun, à la naissance, prend place dans un système fami-lial marqué par un ensemble de croyance et de schémas de

pensée. C’est une mémoire qui s’est struc-turée autour d’événements marquants, souvent douloureux ou vécus comme tel : maladie, accident, décès prématuré, ou encore adoption, inceste, crime, etc.

Nous appartenons à ce champ de force et, par résonance, nous vivons sous son influence. C’est ce qui peut amener certaines personnes à revivre ce qui s’est mal passé pour un ancêtre. La psychogénéalogie vise à enlever cette empreinte du passé car nous avons rare-ment conscience de ces dynamiques. Par un travail avec les constellations ances-trales, notamment familiales, les événe-ments qui ont marqué négativement des membres de notre famille, et qui ont ten-dance à se reproduire dans notre propre vie, vont retrouver la place qui doit être la leur et nous permettre la réalisation de ce que nous sommes vraiment. Dans le cadre des représentations et constella-tions, on appelle cela être intriqué avec un membre de son système familial.

Le travail des représentations permet de prendre conscience des perturbations qui nous influencent et qui viennent de ces systèmes auxquels nous appartenons. Ces perturbations nous atteignent à des niveaux divers : dans notre corps physique (maladies, accidents), dans le monde émotionnel (pensées, comportements) dans tous les autres domaines de notre vie (relations, profession, social).

Révéler les influencesL’approche systémique révèle que la rai-son de ces limitations n’est pas liée à ce que nous avons fait dans cette vie, mais à ce que d’autres ont fait dans notre système. Certains répètent l’échec des parents ou grands-parents. D’autres, arrivent dans un poste de travail, et, sou-dain rien ne marche comme prévu, sans raison apparente. Par l’approche des constellations systémiques ancestrales, les influences ou les dynamiques cachées de notre système ancestral, cause de nos problèmes, seront démasqués. Ensuite, ce qui est séparé sera reconnecté.

Ce travail n’est pas une recherche de la vérité, mais de l’harmonie et de

l’équilibre. Concrètement, les séances se passent de la façon suivante : lors d’un atelier, le demandeur choisit certains par-ticipants pour représenter des membres de sa famille et il les positionne intuitive-ment dans la salle. La mise en scène qui en résulte a pour effet d’exposer au grand jour les loyautés inconscientes. Une fois que les personnes sont placées, il se pro-duit une chose aussi étonnante qu’inté-ressante : les représentants commencent à ressentir dans leur corps des émotions, des sensations, parfois même des pensées et une impulsion à des mouvements qui, en réalité, appartiennent aux membres ou ancêtres du système familial du client qu’ils représentent. Ces réactions, que l’on appelle des perceptions représenta-tives nous guident vers une solution aux problèmes exposés par le client.

Le cas d’yvetteCe fut ainsi le cas pour Yvette, une jeune femme de 28 ans, qui ne parvenait pas à équilibrer sa vie affective : « Je me suis toujours sentie seule et ma mère semblait toujours prise ailleurs. Elle avait peu de temps et d’attention pour mon frère et moi. » Ses arrière-grands-parents, d’origine italienne, ont dû émigrer pour raison éco-nomique. La « constellatrice » lui propose de mettre en place une représentante pour elle-même, sa mère et sa grand-mère. Le pays d’origine, l’Italie est bientôt lui aussi représenté par une autre personne. C’est alors que la représentante d’Yvette se jette au pied de cette personne et pleure. Elle vient de « rejouer » un souvenir douloureux d’Yvette : son arrière-grand-mère est décé-dée alors qu’elle fuyait l’Italie. Son arrière-grand-père dut continuer son voyage vers la France avec son enfant de deux ans : la grand-mère d’Yvette. Cette histoire dou-loureuse fut longtemps un secret dans la famille. La mise en lumière de cet événe-ment et la résolution de ce qu’il cachait ont permis à Yvette, quelques mois plus tard, de se marier. l Suzanne Mourier

psychopraticienne intégrative

www.smourier.fr

Se libérer de ses ancêtres

Les trois sources des influencesLes problèmes et les souffrances que les constellations systémiques ancestrales cherchent à régler ont trois sources :

l La racine du sang et de la familleLa vie nous a été donnée, et notre force vitale vient de nos ancêtres, via nos parents. Si nous sommes en lien avec eux, cette force peut harmonieusement couler vers nous. La majorité des problèmes provient du fait que nous sommes déconnectés de certains membres de notre famille d’origine. Ces problèmes ne sont pas liés à la personne de l’ascendant. Les constellations nous montrent par exemple qu’une mère ne pouvait pas faire mieux. L’intrication est une rupture dans la lignée des ancêtres et fait que le lien est coupé, que la force n’arrive pas.

l La racine de la terre et des ancêtresIl peut s’agir aussi de notre lien à la terre de nos ancêtres. Certains ancêtres ont pu s’exiler. Ou pour d’autres raisons la force de la terre de nos ancêtres ne nous nourrit plus. Se reconnecter à cette deuxième force est une nécessité quand nous sommes aux prises avec des problèmes récurrents de réalisation.

l La racine spirituelle ou la sagesseIl s’agit de rétablir la connexion avec celui ou celle que nous sommes réellement, notre essence.

n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé22

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polémique

près de 7 millions de personnes en France souffrent d’obésité et sont de plus en plus tentées de recourir à une intervention chirurgicale – dite bariatrique. L’opération est censée régler tous les problèmes, perte de poids en premier lieu. Mais elle s’accompagne de nombreuses contraintes. Mise en perspective d’une fausse solution miracle.

Avec plus de 30 000 opérations réalisées en France au cours de la seule année 2011, c’est à un véritable phénomène de

mode qu’on assiste dans le traitement du surpoids excessif. Gageons que ce n’est qu’un phénomène éphémère car le coût humain à moyen et long termes, s’il n’est pas encore évaluable, sera probablement pire que les pires prévisions actuelles, ne serait-ce qu’au vu de certaines constata-tions déjà réalisées.

Jusqu’en 2006, l’intervention type était la pose d’un anneau gastrique qui, en constituant la formation d’une petite poche à l’entrée de l’estomac, oblige à réduire considérablement le volume des repas et à les multiplier au cours de la jour-née afin de préserver un apport minimum vital. Du fait de l’étroitesse du passage lais-sé (inférieur à 1,2 cm), toute alimentation solide est impossible à moins de mâcher consciencieusement chaque bouchée, ce qui n’est pas le point fort des personnes en surpoids.

Cette intervention connaît une mor-talité opératoire non négligeable : 14 cas sur 10 000. Par ailleurs, outre une tolé-rance médiocre (vomissements fréquents, remontées acides, migration de l’anneau

ou obstruction, érosion de la paroi gas-trique, etc.), cette technique empêche la satisfaction des besoins quotidiens en micronutriments essentiels (vitamines, paravitamines et minéraux) normalement assurés par les viandes, les poissons, les lé-gumes et les fruits, et expose aux maladies carentielles, extrême fatigue chronique et ostéoporose en tête. Enfin, la fréquente réorganisation des préférences alimen-taires au profit du chocolat, des crèmes glacées, des chips et des colas réduit toute possibilité de perte de poids significative.

Des changements définitifsC’est pourquoi, aujourd’hui, deux autres types opératoires lui sont préférés, mais avec une contrainte supplémentaire : les modifications anatomiques réalisées sont irréversibles !XX le bypass (ou dérivation)

C’est une intervention lourde qui court-circuite une grande partie de l’estomac, le duodénum en son entier et la première partie de l’intestin grêle : même si la cir-culation des sécrétions biliaires et pan-créatiques est conservée, les aliments ne subissent donc pas la première phase de la digestion et sont mal absorbés. De toutes les interventions bariatriques, c’est de loin

la plus efficace car elle assure en moyenne une perte de 80 % du surpoids au cours de la première année. Mais les complications sont nombreuses : fistule de l’anastomose, embolie pulmonaire (d’où une mortalité au cours du premier mois comprise entre 50 et 100 cas sur 10 000), hémorragie, oc-clusion intestinale et, à moyen terme, des carences nutritionnelles multiples.XX la sleeve gastrectomie

Elle consiste à réduire l’estomac à un simple tube après résection des deux tiers, principalement en retirant la partie qui secrète la ghréline, hormone stimulant l’appétit. Le volume restant est de l’ordre de 10 cl. Là encore, la liste des complica-tions possibles ne cesse de s’allonger : fis-tule au niveau de la ligne d’agrafage expo-sant à la constitution d’un abcès sous la partie gauche du diaphragme, péritonite, hémorragie, sténose de l’orifice de cali-brage… sans compter les carences micro-nutritionnelles et leurs conséquences qui ne manqueront pas d’apparaître quelques mois après l’opération.

Le spectre des carencesSi, aujourd’hui, il est conseillé de veiller à une supplémentation en calcium, en fer et en vitamines B9 et B12 (ce qui permet d’éviter un certain nombre de cas d’ané-mie et de dégénérescence cérébrale), c’est cependant largement insuffisant car c’est à la satisfaction de tous les besoins en miné-raux, vitamines et paravitamines (dont cer-taines nous sont encore inconnues !) qu’il s’agit de veiller.

À court et moyen terme, il ne serait donc pas étonnant de voir émerger de nouvelles « épidémies » de maladies caren-tielles touchant électivement les personnes qui auront cru au chant des sirènes de la chirurgie : des solutions qu’elles croyaient définitives à leur problème de surpoids, mais qui pourraient se révéler délétères ! l

naïma Bauplé

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

La chirurgie du surpoidsune solution lourde de conséquences

Le prix à payer ?Concernant les chirurgies bariatriques, les témoignages concordent pour décrire une « renaissance », une forme de plaisir à voir fondre les kilos. Mais justement, avec une perte de poids trop rapide et non contrôlée, la première désillusion est d’ordre esthétique. La peau « pendouille » et il faut très souvent recourir à la chirurgie réparatrice pour pallier les relâchements cutanés. Malgré l’opération, la compulsion alimentaire n’est pas réglée. Et la souffrance est aussi bien physique que psychique. Physique, car manger devient douloureux, et cela bien longtemps après l’intervention. Des témoignages indiquent que digérer de la viande, même hachée, du pain ou des pommes est très pénible. D’autres se plaignent de diarrhées dès qu’elles mangent gras, d’un ventre qui gonfle le premier carré de chocolat avalé. Autant de troubles qu’ils semblent pourtant accepter : « C’est le prix à payer pour retrouver estime de soi et santé. » Vraiment ?

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polémique

Vaccins, pilules, antibiotiquesQuand on cherche à expliquer pourquoi le cancer se développe, il est courant d’incriminer les produits chimiques ou certains modes de vie. Voici ce que l’on sait de la responsabilité de « traitements » très courants.

Le cancer est devenu une maladie très fréquente puisqu’une per-sonne sur trois au minimum aura un cancer ! Cela explique que l’on

cherche un peu partout les causes de cette « épidémie » galopante. Si bon nombre de traitements sont impliqués dans l’émergence de cancers, faisons preuve de discernement.

Doutes sur les vaccinsJe ne veux pas entrer ici dans la polé-mique du pour ou contre la vaccination. Mais je crois qu’il faut absolument me-surer le rapport réel entre bénéfice et risque. Pour les vaccins, ce rapport est loin d’être évalué de façon rigoureuse. En effet, comme on est parti du principe qu’un vaccin est forcément utile, on ne recherche que ses effets secondaires à court terme. Tout effet secondaire qui apparaîtrait plus d’un mois après le vaccin est souvent considéré comme un « hasard » et l’implication du vaccin n’est pas retenue. Cette situation est bien il-lustrée par les vaccins contre les maladies infantiles (rubéole, rougeole, oreillons). Un certain nombre de médecins (notam-ment des homéopathes) considèrent que les maladies infantiles sont essentielles pour développer un bon système immu-

nitaire et que le vaccin va à l’encontre de cette physiologie. C’est ainsi qu’il est démontré que les petites filles qui contractent les oreillons font moins de cancer de l’ovaire que celles qui ont été vaccinées contre ce virus.

On comprend donc que l’effet per-vers d’un vaccin peut apparaître plu-sieurs dizaines d’années après la vaccina-tion. Les plus grands experts n’ont jamais répondu à ces objections. Au mieux, on nous dit que rien n’est prouvé. C’est parfois vrai, mais c’est vrai dans les deux sens. Les effets secondaires des vaccins n’ont pas été prouvés, mais leur inno-cuité non plus. Et le cas de la relation entre vaccin des oreillons et cancer de l’ovaire en est un bon exemple.

Des doutes sérieux existent avec d’autres vaccins comme le vaccin buvable contre la poliomyélite ou l’ancien vaccin contre l’hépatite B, qui étaient fabriqués à l’aide de virus connus pour leurs effets cancérogènes. Et aucune surveillance n’a été mise en place. De plus, nous savons que le cancer est en partie lié à un sys-tème immunitaire perturbé (un sujet en bonne santé fabrique des cellules cancéreuses tous les jours et les détruit sans problème). Or aucune évaluation des effets à long terme des vaccins et de leurs excipients n’a été entreprise

afin de savoir si la perturbation immu-nitaire qu’ils entraînent pouvait altérer nos capacités de défense anticancéreuse. Cela a pourtant été prouvé dans le sida où certains vaccins vont affaiblir l’immu-nité et favoriser un développement plus important du virus. Si cela est vrai avec ce virus, cela peut l’être avec d’autres.

Et les antibiotiques ?La question des antibiotiques est diffé-rente. Évidemment, le mot peut faire peur : il signifie « contre la vie ». Mais il faut se garder de généraliser. Car il est aussi de plus en plus admis que des infec-tions chroniques peuvent avoir un rôle dans la genèse du cancer. Ce sont sur-tout des germes intracellulaires comme le virus Epstein-Barr (mononucléose infectieuse) ou des bactéries comme les chlamydiae. Beaucoup de personnes sont porteuses de germes intracellulaires chroniques (on parle d’infections froides car elles n’entraînent pas de fièvre). Si leur système immunitaire est en bonne santé, elles contrôlent très bien ces germes. Mais, parfois, l’infection prend le dessus et crée des lésions inflamma-toires chroniques. Suivant l’organe, cela peut donner des maladies neurolo-giques, des douleurs rhumatismales ou des cancers.

Le lien entre infections et cancer de la prostate est ainsi fortement suspecté. C’est aussi le cas du cancer du côlon. Évi-demment, le cancer est multifactoriel. Il ne suffit pas juste d’un microbe, mais celui-ci peut créer la lésion initiale qui va se développer à cause des hormones ou d’autres facteurs de l’environnement comme l’alimentation ou la pollution. Et, pour traiter ou contrôler ces infections froides, les antibiotiques se révèlent par-fois nécessaires. Au moins à court terme, et en même temps que des approches naturelles. l Dr éric Menat

Quelques rappels sur la piluleDans un récent article [Principes de Santé n° 52], j’ai expliqué que la pilule peut favoriser certains cancers. Voici quelques conseils quant à son utilisation :l Si une femme n’a pas de partenaire régulier, mieux vaut utiliser un préservatif,

(qui protège aussi des maladies sexuellement transmissibles).

l Si on a un partenaire régulier et que l’on ne souhaite pas d’enfant la pilule est souvent le meilleur moyen d’avoir une sexualité épanouie. Mieux vaut envisager son arrêt dès qu’on aura eu un enfant et lui préférer un stérilet sans hormone.

l Une chose est sûre : moins on passe d’années sous pilule, plus on diminue le risque de cancers hormonodépendants. En stimulant les organes gynécologiques, les hormones de synthèse de la pilule provoquent donc des cancers de ces organes.

tous coupables ?

n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé24

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Le courrier des lecteursChaque mois, le Dr Paul Dupont, Patrick Hoor, ostéopathe DO, le Dr thierry Schmitz, ainsi que Michel Dogna répondent à votre courrier.Posez-leur vos questions ou envoyez vos témoignages à : Principes de Santé65 rue Claude-Bernard, 75005 Paris, ou par Mél. : [email protected]

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

douleurs fantômes : réactionsVous avez été très nombreux à réagir au courrier du numéro 53 de Principes de Santé sur les dou-leurs fantômes. Certains d’entre vous proposent des solutions éprouvées, d’autres des pistes à creuser. Sélection :

lPour des personnes qui souffrent de douleurs dans des parties du corps qui n’existent plus à cause d’une amputation, d’une extraction de dent, de l’ablation d’une partie interne du corps, il faut tenir compte que le cerveau a la mémoire d’un corps entier. Il s’agit donc d’infor-mer le cerveau par écrit qu’une partie du corps n’existe plus afin qu’il modifie sa mémoire. L’an-née dernière je me suis réveillé avec une rage de dents en haut à droite. Après une demi-heure, la douleur s’est localisée dans la dent de sagesse, mais mon dentiste l’avait enlevée quelques mois avant. Je suis descendu dans le salon et j’ai écrit à mon cerveau. Une fois la lettre écrite, je l’ai lue à haute voix, puis je l’ai brûlée. Immédiatement la douleur a totalement disparu. Il faut désinfor-mer votre cerveau pour rétablir l’harmonie dans votre corps et dans votre esprit.

lAmputé double fémoral depuis cinquante-cinq ans, j’ai les mêmes douleurs horribles de décharges électriques que votre abonné. J’ai trouvé le moyen de me soulager. Dès les pre-mières décharges, il ne faut surtout pas attendre, je prends un demi Témesta (oui, je sais, c’est un anxiolytique, mais quand on a très mal…) et je pose un aimant (Auris de 15 mm) sur la peau à l’endroit final de l’éclair. Je ne prends surtout ni café, ni thé, ni aucun alcool. Pour conclure, je fais une cure deux fois par an de vitamine B1 et B6 et consomme de la levure alimentaire avec laquelle je saupoudre mes salades, potages et légumes.

lDans Principes de Santé n° 53, j’ai été très étonnée par la réponse du Dr Paul Dupont au sujet des douleurs fantômes. Mais si, il existe une solution : c’est le magnétisme. Le Dr Janine Fon-taine explique très bien cette douleur : « Le corps énergétique de la jambe existe toujours jusqu’au pied. En imposant les mains, le magnétiseur le sent très bien. Il le remonte jusqu’au moignon et la douleur est atténuée voire disparaît. »

tressaillement des paupièresDepuis plusieurs mois, je suis ennuyée par des tressaillements aux yeux. Mon médecin m’a prescrit des oligo-éléments de magnésium sans suc-cès. J’ai ensuite pris du magnésium de chez Solgar, pas d’amélioration non plus. actuellement je prends du magnésium marin : 600 mg par jour de Fitoform. après une petite amélioration dans les deux premiers jours, le problème est revenu à l’identique. La carence en magnésium est-elle le seul endroit où il faut aller voir ?

Le magnésium agit en sympathie avec les autres ingrédients des aliments où on le trouve (amandes, chocolat, noisettes, céréales complètes, etc.). parfois, lors d’une prise inaugurale, les symptômes s’aggravent. Ainsi, cer-taines personnes prenant du magnésium non organique vont avoir plus de troubles. La paupière qui saute, les fourmillements des extrémités, de la nervosité, etc. C’est qu’elles n’absorbent pas ou ne fixent pas correctement ce magnésium. Fréquemment le manque de résultat est aussi et surtout secondaire à la carence en vitamine D. Cette vitamine favorise l’absorption autant du calcium que du magnésium. Enfin, de petites doses de taurine organique peuvent aider son utilisation ; mais point trop n’en faut, juste-ment pour ne pas déséquilibrer le métabolisme du magnésium. Voici à titre d’exemple ce que vous pourriez prendre : tous les soirs, Œmine magnésium huître (contenant un peu de taurine organique), 3 gélules au début du dîner. Si vous manquez de vitamine D, selon la carence, prenez de 2 à 6 gélules par jour d’Œmine D2. évitez la vitamine D de synthèse et les magnésiums non organiques. P. D

Maladie de ScheuermannMon petit-fils de 16 ans souffre du dos et les médecins lui ont diagnostiqué une maladie de Scheuermann. Selon eux, il devra porter un corset. que devra-t-il manger ou faire pour fortifier sa colonne ? Existe-t-il des moyens naturels pour que ce mal disparaisse.

Il n’existe pas de moyens naturels pour que « ce mal disparaisse » mais il existe des moyens pour atténuer les effets négatifs de cette affection. La raideur est le principal problème, la douleur est une conséquence. Assouplir la colonne est une priorité, aussi je reste sceptique quant à l’efficacité du corset. Chez l’adolescent, gros consommateur de sucres et de produits laitiers industriels, c’est l’acidité de ces aliments qui favorise la déminéralisation dorsale du Scheuermann. Corrigez l’alimentation et associez dans un même traitement des gélules de Control’Sucre et Articonfort pour deux mois au minimum. P. H

Stimulation laser des gencivesMon dentiste me propose un détartrage ainsi qu’une stimulation des gen-cives au laser car non invasif en n’abîmant pas les racines. J’aimerais être sûre qu’il n’y a aucun danger. que pensez-vous de cette technique ?

Le brossage quotidien des dents (avec un détartrage régulier par le dentiste) est le traitement de base pour conserver des gencives saines. Avec l’âge, on observe régulièrement une inflammation des gencives (gingivite), qui conduit à la parodontose et au déchaussement des dents. Le traitement au laser est une technique efficace et sans danger qui permet l’élimination du tartre, des bactéries et le traitement de l’inflammation des gencives. t. S

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n° 1 l avril 2013 lAlternAtive Santé

perte transitoire de mémoireEn avril 2012, mon amie, âgée de 66 ans, a fait un ictus amnésique. après 48 heures en observation, les médecins lui ont dit que cet accident ne se repro-duira plus. Mais, en août 2012, elle a fait une récidive. nouvelle batterie d’exa-mens poussés qui n’ont rien décelé. À quoi est-ce dû ? Y a-t-il des risques de nouvelles récidives ? Et surtout, que faire pour les éviter ?

L’ictus amnésique peut être lié à de petits emboles : des caillots qui prennent naissance dans le cœur, lors de troubles du rythme paroxystiques notamment. Il faudrait donc vérifier par un holter du rythme sur 24 heures que le cœur n’est pas sujet à de tels troubles. Il y a de nombreuses raisons à cela : telles que des défi-ciences chroniques en vitamine B et D, en magnésium et/ou en Q10. Il faut aussi doser l’homocystéine car son excès peut également favoriser les accidents vascu-laires cérébraux. Enfin, attention à certains médicaments qui peuvent induire des AVC. La liste en serait longue. Dans tous les cas, il serait souhaitable d’envisager de fluidifier le sang. Soit avec des cures d’huiles fluidifiantes à bonne dose telles que, par exemple, des cures alternées les jours pairs avec 3 capsules le matin d’Œmine 3 et les jours impairs de 2 capsules matin et soir d’Œmine Bionagre. parallèlement, corrigez les carences énoncées en faisant contrôler le magnésium érythrocytaire, le coQ10, l’homocystéine, la vitamine D. Si l’homocystéine est élevée, faire des cures d’Œmine Citro-Bétaïne, 3 gélules matin et soir, cinq jours sur sept. P. D.

trouble du sangJ’ai 59 ans et, depuis dix ans, une neutropénie légère. que puis-je faire pour renforcer mon système immunitaire, sachant que je suis sous Levothyrox depuis vingt ans pour une thyroïdite d’Hashimoto ?

La thyroïdite est une des maladies qui deviennent de plus en plus fréquentes. peut-être parce qu’avant, on ne la diagnostiquait pas. Quoi qu’il en soit, il vous faut faire des cures de zinc et d’antioxydant : Œmine Zinc Krill, 2 gélules par jour pour réguler les anticorps, Œmine Krill NKO et Œmine E, 1 capsule de chaque tous les matins. En homéopathie, le mélange suivant : Thyroidinum 4 CH + Thymusinum 9 CH + Cortex surrénal 4 CH. À raison de 5 granules à jeun avec 5 granules de Zincum 4 CH. Il faut faire cela assez longtemps.pour faire baisser les anticorps : Œmine D2 et Œmine Secur, 2 gélules de chaque, matin et soir pendant six mois.En ce qui concerne le Levothyrox, vous ne pouvez pas le stopper brutalement car vous le prenez depuis trop longtemps. Et je ne vous cache pas qu’il sera difficile de l’arrêter. Il faudra, en fonction de l’évolution, essayer de baisser la dose pour éviter que l’excès de cette hormone de synthèse ne provoque des effets secondaires ou ne finisse par mettre la glande totalement au repos.Quant à la leucopénie, elle peut être à la fois liée à la maladie auto-immune et à la perturbation de la thyroïde. P. D.

ondes électromagnétiques ?Mon fils est téléconseiller et passe de lon-gues journées un casque téléphonique sur la tête. Une petite grosseur derrière le lobe de l’oreille droite (à la base du crâne) ainsi que de nombreux petits points rouges sont appa-rus depuis quelque temps. Il dit avoir l’oreille qui chauffe. qu’en pensez-vous ?

Il est certain que le risque existe, mais il peut être atténué. Il faut que le casque soit muni d’une antenne (qui dépasse le crâne). Sur son bureau, il peut disposer une plante qui absorbe les ondes (papyrus) et avoir les pieds au sol (pas de marchepieds ni de semelles trop isolantes). Une compresse d’argile (froide) le soir soula-gera ses échauffements d’oreille et réduira la grosseur. P. H.

vaccinationJ’aimerais savoir comment éliminer un vaccin obligatoire exigé en milieu professionnel ?

éliminer complètement, ce n’est pas certain en raison de la complexi té des nouveaux vaccins – moi je ferais une isothéra-pie urinaire (à ne pas confondre avec l’amaroli). L’isothérapie urinaire est un remède homéopathique où l’on utilise quelques gouttes d’urine que l’on dilue dans de l’eau, vous trouverez le procédé dans mon livre « Homéopathie courante ». Vous pouvez aussi faire une cure d’une boîte de Quinton isotonique – une ampoule au lever et au coucher. Le problème résiduel est le risque de présence probable de nanotechnologie programmée dans le vaccin. Le seul remède existant est le polar Cleaner série 3 : une sorte de drap électrique qui agit par polarisation inversée. Utilisez le programme 0,5 V. M. D.

concentration de zinc et de cuivreJ’ai récemment fait pratiquer une analyse de mes cheveux par la société Hao pi qui a révélé une concentration trop élevée en cuivre et zinc. pour ce qui est du cuivre, cette mesure peut-elle indiquer un symptôme de la maladie de Wilson ? L’accumulation de zinc peut-elle aussi signaler un problème ?

Il faut s’assurer dans un premier temps de la qualité de cet examen qui est fait par spectrophotométrie de flamme ; ensuite, que le prélèvement réalisé à la racine des cheveux soit de bonne qualité. Ce type d’examen est plutôt utile pour déterminer une carence mais pas un excès. L’excès peut néanmoins provenir de la prise de produits contenant trop de zinc ou de cuivre. Il faut faire notamment attention aux produits qui contiennent de tout et qui, une fois qu’on en cumule plusieurs, peuvent aboutir à des intoxications par surdose. Enfin, il s’agit le plus souvent de pollution externe ou d’un shampoing mal rincé. P. D.

Bâton Idogo (suite)Après l’article intitulé « Les mystérieux pouvoirs du bâton Idogo » paru dans Principes de santé n° 54, nous avons reçu les précisions suivantes de la part de l’association Idogo-France :

« Nous développons en France la méthode Idogo mise au point par P. L. Tjoa. Nous for-mons des enseignants et des thérapeutes à cette méthode. Le bâton et la méthode sont protégés légalement. De très nom-breux lecteurs se sont adressés à nous et à nos partenaires pour acheter un bâton Idogo et un DVD. Nous souhaitons leur apporter les précisions suivantes : la méthode Idogo s’apprend en France dans un cadre d’ensei-gnement (cours et stages) avec un ensei-gnant ou un thérapeute formé par notre association. Il faut une adaptation à chaque personne, des corrections et un temps néces-saire d’expérience avant d’acquérir le bâton. C’est le chemin pour bénéficier des bienfaits de cette pratique. »

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AvAntAge ABOnnéS : les remises tarifaires sont réservées aux abonnés d’ Alternative Santé et aux membres de La Vie naturelle. pour en bénéficier, commu ni quez votre numéro de membre ou celui d’abonné (2e nombre de la première ligne) et la date d’échéance de votre abonnement (3e nombre de la première ligne) qui figurent sur le film enveloppant votre journal.

DOSSier, p. 7

tous les traitements non cités ci-dessus sont disponibles en pharmacie ou en boutique bio.

BOîte à OUtilS, p. 28

Quantakel, Quantaflore, Quantaphylle, QuantadrainePhytoquant (voir coordonnées ci-dessus)Remise de 10 % (sauf sur les lots).

AlternAtive Santé l avril 2013 l n° 1

BotaDermo (crème et lotion), BotaVein, CardioVascine, DynOrganBotavieFrance : 09 70 44 05 75. Étranger : 00 41 22 930 00 42www.botavie.comRemise de 10 %, hors frais de port. Code : SPR101112.

Circulactif, VenoConfort Cream, Global Care PilllaboSPFrance : 04 50 37 91 01. Étranger : 00 32 81 612 595www.labosp.comRemise de 10 % en bons d’achat sur commandes internet.

Cica Derm, Veinumlaboratoire SofibioFrance : 0800 945 845 (n° vert gratuit).Étranger : 00 376 333 500www.sofibio.comRemise de 10 % sur le site. Code : PDS2013.

Marron d’Inde SIPF, Mélilot SIPF, gel Mélilotlaboratoire Synergia04 77 42 30 10, www.synergiashop.comRemise de 10 %. Code : SYNCVN.

Œmine Magnésium Huître, Œmine D2, Œmine Zinc Krill, Œmine Krill NKO, Œmine E, Œmine Secur, Œmine 3…Phybio Pharma05 67 22 21 80, www.phybiopharma.comRemise de 20 %. Code : oemineps.

Control’Sucre, Articonfort, Hippolactis gélulesAcanthea/Phytosud05 34 28 08 26, www.acanthea.comRemise de 10 %.

Quinton IsotonicSource claire01 64 58 64 82, www.source-claire.comRemise de 5 %.

Polar Cleanervalemis/vedamed02 47 91 54 57, www.vedamed.euRemise de 5 %.

COUrrier DeS leCteUrS, p. 21

Spray buccal PropolisDietaroma04 74 64 04 87, www.dietaroma.frRemise de 10 %.

fiCHe tHérAPeUtiqUe, p. 6

Maladie orphelineJ’ai une petite-fille de 6 ans qui souffre de mastocytose (systémique) provoquant des douleurs abdominales. Ses taux de tryp-tases et d’histamines sont très élevés. que pourrait faire ma fille pour l’aider ?

Les mastocytoses font partie des maladies orphelines et sont caractérisées par la pro-lifération anormale de mastocytes dans dif-férents organes : peau, moelle osseuse, os, muqueuses des voies digestives. Les masto-cytes font partie des cellules impliquées dans les réactions allergiques. C’est la libération de médiateurs, et notamment d’histamine, par un phénomène de dégranulation des mastocytes, qui provoque l’apparition de nombreux symptômes, variables d’un indi-vidu à l’autre.Le mieux est de suivre un régime strict (le même que celui des allergies) où l’on évite tous les aliments histamino-libérateurs comme les fraises, les tomates, les épinards, la charcuterie, le gibier, les abats, les fruits de mer, les poissons fumés, les fromages à pâte cuite (gruyère, beaufort, gouda), le blanc d’œuf, l’alcool, le chocolat et les aliments très épicés. t. S.

Quantarelax, QuantamagPhytoquant08 05 11 03 27, www.phytoquant.netRemise de 10 % (sauf sur les lots).

D-Stresslaboratoire Synergia04 77 42 30 10, www.synergiashop.comRemise de 10 %. Code : SYNCVN.

Ergycalmlaboratoire nutergia05 65 64 71 51, www.nutergia.fr

CAnCer, p. 16

céphalées postcoïtalesDepuis quelques mois, j’ai de vifs maux de têtes après chaque éjaculation. ce problème s’estompe assez rapide-ment, mais c’est systématique et douloureux. D’où vient ce problème et que pourrais-je prendre ?

Je ne peux absolument pas me prononcer sur la cause du problème. Je vous invite à consulter dans un premier temps un neurologue qui réalisera des examens afin d’éliminer une pathologie sous-jacente comme une tumeur ou une anoma-lie vasculaire. Les céphalées postcoïtales peuvent être une forme particulière de céphalées d’effort qui peuvent se trai-ter en homéopathie après un interrogatoire approfondi. t. S.

Trop de cortisoneJe suis allée voir une endocrinologue qui m’a annoncé que je fabriquais trop de cortisone. J’ai beaucoup grossi de la poitrine. Elle m’a pres-crit des hormones synthétiques. Existe-t-il une alternative naturelle à mon problème ?

Il est très difficile de vous conseiller un traitement naturel avec aussi peu de renseignements. Vous fabriquez trop de cortisone mais il faut connaître la cause. L’excès de cortisol se rencontre souvent chez les gens souffrant d’un stress chronique. Si c’est le cas, il faut envisager en priorité la gestion du stress pour traiter le problème hor-monal. t. S.

CARNET D’ADRESSES

opération de la peauMon dermatologue m’a diagnosti-qué un carcinome. Il conseille l’opé-ration. Existe-t-il une autre solution ?

Il n’y a pas d’alternative vraiment effi-cace. La photothérapie dynamique n’en est encore qu’au stade expéri-mental ; l’euphorbe, dont on connaît l’action, est utile dans les carcinomes baso peu profonds mais elle ne peut être testée qu’en application locale sous la forme Euphorbia TM (toucher la lésion tous les soirs avec la boule d’une tête d’épingle mouillée de cette teinture), de plus cela ne peut se faire que sur prescription médicale. Cette plante étant très toxique, il ne faut en mettre ni dans les yeux ni dans la bouche et ne pas laisser traîner le flacon si on a des enfants. Sans compter que son succès est tel que cette plante est en rupture de stock en pharmacie. Dans votre cas l’opération paraît la meilleure solution. Elle doit être réalisée par un chirurgien plasti-cien diplômé. P. D.

ParasitesJe suis porteuse du Toxoplasma gondii. quels sont les traitements ?

pour les personnes présentant un système immunitaire intact, la maladie passe le plus souvent inaperçue. pour celles qui ont un système immunitaire affaibli, l’infection peut atteindre tous les organes, en particulier le cerveau, provoquer des paralysies, des convul-sions suivies de la mort. Une femme enceinte peut transmettre l’infection au fœtus. Dans de rares cas, elle entraîne des lésions des yeux et du cerveau. L’infection par Toxoplasma gondii est traitée par antibiotiques. Le type et la durée du traitement dépendent des symp-tômes ainsi que de la situation clinique de la personne concernée. t. S.

ErratumDans le carnet d’adresses du n° 52 de Principes de Santé, les compléments alimentaires Desmodium, Drainum et probiophyt+ sont produits par le laboratoire Sofibio (Tél. : 0800 945 845, www.sofi-bio.com) et non le labo-ratoire Synergia, comme indiqué par erreur.

trAiteMent, p. 18

Rens. sur les produits de micro-immunothérapie www.labolife.info.

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La constipation passagère est toujours désagréablement vécue. quelques mesures amélioreront ce problème : boire davantage d’eau, consommer des fruits et des crudités riches en fibres, associés à de l’huile d’olive qui lubrifiera le bol alimentaire et stimulera la vésicule biliaire… De plus, une activité physique est importante. quelques points d’acupuncture à masser bilatéralement aideront également.l Estomac 36 (E 36), Zusanli, est le point principal.Il est situé à trois travers de doigts sous le pli du genou sous une tubérosité (excroissance) située sur la face externe du genou.l gros intestin 4 (gI 4), ro Kou. Il est situé entre les métacarpiens du pouce et de l’index, au sommet de la masse de chair qui se forme lorsqu’on rapproche le pouce et l’index. Il faut prendre cette masse entre le pouce et l’index et masser doucement avec le pouce. ce point est souvent douloureux à la palpation ce qui facilite son repérage. Une autre solution consiste tout simplement à… se tourner les pouces ! Les chinois utilisent fréquemment cette méthode pour activer le transit intestinal.l rein 4 (r 4), Dazhong. Il est situé en arrière de la cheville et légèrement en dessous de la malléole interne, dans un creux proche de l’insertion du tendon d’achille. En cas de spasme intestinal, il faudra ajouter :l triple réchauffeur 10 (tr 10), tienn tsing, un point important pour la détente musculaire. Situé à l’arrière du coude, il est facile à trouver lorsque le bras est mis en extension, car il est placé juste au-dessus de l’olécrane, la protubérance osseuse facilement palpable à l’arrière du coude.Il faut rappeler que toute constipation persistante doit conduire à consulter un médecin.

automassage

La constipatione36

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Tr10

On parle de grand ménage de printemps après l’hiver pour assainir son habitat. Il en est de même avec l’organisme, d’autant qu’entre les diverses pollutions de l’environnement dans lequel nous vivons et celles que nous ingurgitons, les quantités de toxines en tous genres sont nombreuses.

Drainage de printempsboîte à outils

À faire le décompte des toxines que notre organisme doit gérer, on est pris de vertiges et l’on se

dit que la pollution ne connaît pas de saison. Pourtant, l’hiver possède ses fac-teurs aggravants qui nécessitent un bref rappel. La tendance à l’« hibernation », à rester chez soi, à supprimer les exercices physiques comme le froid terrasse notre plateau de fruits et de légumes, à nous porter vers des plats riches en graisses, encrasse gentiment notre organisme. Conséquences ? Nous devons cohabiter avec une liste de symptômes longue comme un dimanche de pluie allant de la sensation de fatigue chronique au teint grisâtre, des maux de tête fréquents à la prise de poids, etc. Du coup, comme pour son chez soi que l’on va briquer à l’arrivée du printemps, les hirondelles sifflent la fin de la récréation et poussent à un travail en profondeur sur les émonc-toires – foie, reins, poumons, peau – pour que l’organisme se débarrasse de tous les déchets accumulés.

Mais il s’agit de ne pas commettre d’im-pairs. Une bonne purification de l’orga-nisme passe par des étapes afin de le préparer et le bon sens doit ici primer. Avant de prendre des compléments ali-mentaires, une diète s’impose. En fonc-tion des terrains, il est possible d’affiner la base desdites diètes (pour une revita-lisation, fruits, jus de légumes crus, gelée royale, pour cicatriser les muqueuses, pomme de terre, etc.).

protocoles dédiésPour un drainage, il est entendu qu’une mise au vert avec des jus de légumes cuits est la solution la plus adaptée au plus grand nombre. La monodiète (puisque c’est de cela qu’il s’agit) peut durer d’un à sept jours (pas plus de trois si vous n’obser-vez pas de repos). Après, à chacun ses pra-tiques. Hydrothérapie du côlon, chasse aux métaux lourd avec les algues, etc. En parallèle, des protocoles existent comme ceux des laboratoires Phytoquant. En fonction des besoins de chacun, deux,

trois ou quatre produits peuvent être nécessaires ; pour éliminer les métaux lourds (Quantakel), pour refaire la flore intestinale (Quantaflore et Quantaphylle). Pour une détox basique, deux produits émergent : en premier lieu, l’aloé vera qui, on le sait, stimule les émonctoires tout en agissant sur l’intestin.

Extraits de racinesEnsuite et pour accélérer le processus, les laboratoires proposent un complexe de plantes à visée émonctorielle (Quanta-draine) réunissant à des dosages étudiés pour être très efficace, des extraits de racines de pissenlit, bardane, radis noir, de feuilles de romarin et d’orthosiphon, agissant comme un puissant dépuratif. Ne vous étonnez pas, si votre organisme est très encrassé, des quelques désagré-ments qui peuvent survenir en début de traitement (nausées, éliminations exces-sives au niveau de la peau). l

Jean-Baptiste talmont

VoIr aDrESSES p. 27