allsports france mag #4

29
Mag' #4 @AllSportsFrance

Upload: allsportsfrance

Post on 10-Aug-2015

409 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

Magazine hebdomadaire 100% sport !

TRANSCRIPT

Page 1: AllSports France Mag #4

Mag'#4

@AllSportsFrance

Page 2: AllSports France Mag #4

@AllSportsFrancePour suivre l’actu du sport en temps réèl :

SOMMAIRE

P2.......... La France au sommet du Combiné Nordique Mondial

P3.......... Céline Dumerc, Braqueuse en Chef

P5.......... Bourges, Référence Européenne

P7.......... Matthieu Péché, l’Entretien

P9.......... La Semaine Sport Business

P15........ Lutter Pour Survivre

P18........ Championnat du Monde de Cyclisme sur Piste

P20........ Mondiaux de Ski Nordique

P22........ Méribel et Garmish

P23........ Agaçants, ces Anglais

P25........ La valse des handballeurs

P26........ Championnats d’Europe d’Athlétisme

1

#4@AllSportsFrance

Page 3: AllSports France Mag #4

Ski Nordique

La France au sommet du Combiné Nordique mondial

Deux courses et deux médailles d'or pour Jason Lamy Chappuis. Le skieur de Bois D'Amont né aux Etats-Unis en 1986 a confirmé son statut de favori en remportant la formule Gundersen sur le petit tremplin deux ans après son titre sur le grand tremplin d'Oslo. Le concours de saut s'était moyennement passé pour "JEZ" onzième à plus d'une minute dix d'Havaard Klemetsen vainqueur du saut. Sur la course de fond, le Tricolore a profité de la course d'observation du groupe de leader composé entre autre d'Eric Frenzel, Mario Ste-cher ou encore Marjan Jelenko pour combler son retard. En compagnie de l'Allemand Björn Kircheisen, le Bois D'Amonier est revenu sur le groupe de tête à trois kilomètres de l'arrivée. Profitant d'une glisse exceptionnelle grâce au travail parfait de ses techniciens le Français a pu récupérer de son effort dans la dernière boucle de deux kilomètres et demi. En fin de parcours, le Tricolore a pu contrer l'attaque d'Eric Frenzel dans la dernière bosse pour attaquer le sprint final en tête. il a devancé au sprint l'Autrichien Mario Stecher et l'Allemand Björn Kircheisen.Après cette remontée fantastique, le beau week-end du meilleur combiné français de tous les temps a continué. Dix ans après leur médaille de bronze aux mondiaux juniors,

JEZ et ses copains Maxime Laheurte, François Braud et Sébastien Lacroix ont enfin décroché une médaille dans un grand championnat ! Et cette médaille c'est de l'or, oublié toutes les places de quatrième (à Liberec en 2009, aux JO à Vancouver en 2010, à Oslo en 2011), les pleurs, les reproches, ces garçons au sommet de leur sport depuis quasiment sept ans ont enfin décroché le titre mondial. Après la deu-xième place dans concours de saut disputé dans des conditions de vent extrêmes. Extrêmes au point où le jury a pris la décision de faire ressauter le troisième groupe de sau-teurs considérant que le vent avait trop influen-cé le concours. Parti avec seulement vingt-deux secondes de retard sur la Wunder-team autrichienne, Sebastien Lacroix, Maxime Laheurte et François Braud ont parfaitement lancé le relais. Jason Lamy Chappuis a pris le dernier relais avec Mario Stecher pour l'Au-triche, Minato pour la Japon, Magnus Moan pour la Norvège et Bill Demong pour les USA. Les Allemands n'ont pas pu rentrer dans le groupe de tête la faute à un débours trop impor-tant lors du saut. Contrairement au Gundersen, c'est Magnus Moan qui attaqua le premier dans la dernière bosse. Jason Lamy Chappuis a encore su parfaitement résister et au terme d'un nouveau sprint de folie, JEZ a offert le titre mondial à ses trois co-équipiers.

Sebastien Lacroix : Le grand Jurassien a appris comme Jason le saut et le fond à Bois D'Amont. Ce spécialiste de fond a été victime de critiques en 2009 pour ne pas avoir respecté la tactique prévue. Son meilleur résultat : Troisième à Kusamo en décembre dernier.Jason Lamy-Chappuis : Le plus connu et le plus titré des quatre. Double champion du monde, champion olympique, 54 podiums, 22 podiums.. What else ?

Maxime Laheute ; combiné plutôt spécialiste de saut, le natif de Gérardmer dans les Vosges a réali-sé deux podiums en 2007. Son frère Jérôme est l'entraîneur du saut depuis 2010.François Braud : Le "Grand frère" de JEZ, Lui aussi est plutôt un spécialiste de saut. Le natif de Pontarlier a toujours été le camarade chambrée de Jason Lamy Chappuis. Son meilleur résultat : qua-trième à Klighental l'an passé.

SKI nordique2

Xavier@Xav_Neuner

Page 4: AllSports France Mag #4

Portrait de la Semaine

Céline Dumerc, Braqueuse en chef

3Ligue féminine

Vendredi 1er juillet 2011, aux environs de 22h30, Lodz, Pologne. L’équipe de France féminine de basket vient d’être battue en demi-finale du championnat d’Europe polonais par la Turquie, au terme d’une prolongation cruelle. A l’image de son tournoi en demi-teinte, Céline Dumerc a manqué sa sortie (4pts à 1/10 aux tirs), dominée par Birsel Vardarli, son adversaire directe. Tenantes du titre, les Bleues ne conserveront pas leur bien. Si la médaille de bronze et la promesse d’une participation au tournoi de qualification olympique viendront atténuer la déception finale, voilà la conclusion de deux années difficiles pour la Capitaine de l’équipe de France.

Samedi 11 août 2012, même heure, Londres, Angleterre. Si c’est une nouvelle défaite pour l’équipe de France, la saveur n’est pas la même. Après une campagne olympique excep-tionnelle, Céline Dumerc est au sommet de son art. Officieuse meilleure joueuse du tournoi, Cap’s (surnom hérité de ses jeunes années) a surtout explosé aux yeux du public français, toujours prompt à encenser ses héros olym-piques, ceux dont la médiatisation pendant quinze jours tous les quatre ans, n’a d’égale que l’anonymat dont ils jouissent habituelle-ment. En un peu plus de treize mois, Céline Dumerc aura connu un ascenseur émotionnel assez impressionnant. Sortie de nulle part aux yeux du grand public cet été lors des Jeux Olympiques, Céline Dumerc n’a jamais connu ce genre d’anonymat dans le petit monde du basket féminin.

Repérée très tôt à l’INSEP où son caractère bien trempé et ses qualités de joueuse ne passent pas inaperçues, Céline Dumerc présente un potentiel rare. A tout juste 20 ans, elle deviendra la meneuse titulaire de Tarbes en Ligue Féminine et s’affirme comme la future meneuse de jeu pour l’équipe de France.

Le vrai déclic intervient cependant à l’été 2003. Pierre Fosset, président de Bourges et Pierre Vincent, nouveau coach du club, vont la cher-cher à Tarbes avec une seule idée en tête : en faire l’héritière de Yannick Souvré aux com-mandes du club trois fois champion d’Europe. Le feeling est immédiat. Elle devient rapidement une joueuse importante d’un club en reconstruc-tion, mais qui maintient de bonnes perfor-mances. Son style de jeu fougueux lui permet de devenir rapidement une des coqueluches du public local et elle progresse à pas de géants. Durant ses six saisons dans le Cher, elle accu-mule les trophées collectifs et individuels.

Le départ en Russie

Pourtant, à l’intersaison 2009, elle change de cap, direction Ekaterinburg. Le club russe lui fait la cour depuis quelques saisons à coups de zéros sur le chèque mensuel, et elle finit par y céder. Presque à contrecœur, déchirée de quit-ter ce club qu’elle aime tant, mais consciente qu’une telle opportunité ne se présentera pas éternellement. N’ayant plus rien à prouver, Dumerc ne trouvera jamais la bonne carburation en Russie.

Page 5: AllSports France Mag #4

Féroce compétitrice, elle ne conçoit qu’une seule chose : la victoire, mais dans sa dimen-sion collective. Les honneurs individuels ? Très peu pour elle. Une philosophie bien éloignée de celle qui règne à Ekaterinburg. Partie conquérir le graal européen, elle échouera par deux fois en demi-finale, comme avec Bourges. Elle décide alors de claquer la porte pour revenir à la maison, à Bourges, là où elle se sent bien. Là où on n’attendait que son retour, là où elle terminera sa carrière.

La Capitaine Bleue

Mais Céline Dumerc, c’est aussi un esprit bleu exacerbé. Comme son homologue masculin Tony Parker (même génération, même poste de jeu, même numéro de maillot), elle enfile chaque été la tunique nationale avec fierté, pour défendre les couleurs de la nation. Lancée dans le grand bain en 2003 par Alain Jardel, elle ne commencera à y donner sa pleine mesure qu’en 2008. Au fond du trou après un Euro catastrophique en Italie l’année précé-dente, l’équipe de France se cherchait une identité. La Fédération s’est alors tournée natu-rellement vers Pierre Vincent qui fera de Céline Dumerc la Capitaine du navire.

Elle devient le visage de cette équipe de France, s’affirmant en leader incontestée. Les Bleues s’avance prudemment à l’Euro 2009 qui va se révéler la naissance du phénomène Bra-queuses. Derrière un jeu très maitrisé, se cache une équipe bien rôdée, magnifiée par quelques individualités comme Sandrine Gruda et Céline Dumerc. Les Françaises se font remarquer par leur sérénité et leur capacité à remporter tous leurs matchs même les plus mal engagées. Les Bleues avanceront pas à pas jusqu’à la finale face au tenant du titre russe (déjà battu en phase de poules), renforcée par la meneuse de jeu américaine naturalisée, Becky Hammon.

Dumerc n’en fera qu’une bouchée, conclusion d’un tournoi qui la consacre sur la scène interna-tionale, avec une nomination dans le cinq idéal du tournoi.Puis vient cette période de doute. Peu à l’aise en Russie, Céline Dumerc fait de la sélection son échappatoire. Au Mondial 2010, elle est une des rares cadres à ne pas avoir déclaré forfait sur blessure. Au sein d’une équipe sans grand repère, elle endosse son costume de patronne pour des Bleues aux portes d’un exploit retentis-sant en quart de finale face à l’Espagne. Mais après un money time très mal géré et quelques erreurs grossières, de sa Capitaine notamment, les Bleues chutent, abandonnant tout rêve de médaille. Ce match l’aura profondément mar-quée, elle, qui a le sentiment d’avoir laissé tomber ses partenaires et qui endossera publi-quement la responsabilité de l’échec. L’histoire se répétera malheureusement l’année suivante au cours de cet Euro polonais avec cette cruelle sortie de route.

Arrivent ensuite ces Jeux Olympiques. Sa saison à Bourges, bien que mitigée sur le plan indivi-duel, l’a totalement relancée. Les Bleues passent sans frayeur le tournoi de qualification olympique et ne s’arrêteront plus. Héroïque dans les fins de match au couteau (ah, ces tirs à 3pts contre la Grande-Bretagne…), exceptionnelle dans le jeu, comme elle ne l’a sans doute jamais été, Céline Dumerc est propulsée au rang de superstar du sport français en quelques jours. Le grand public découvre alors une battante, un personnage attachant et sympathique qui dégage une aura incroyable. Si le Team USA sera trop fort pour espérer une médaille d’or, cette médaille d’argent constitue un accomplissement incroyable. Le sommet d’une carrière bien rem-plie pour une Capitaine comblée, non pas par ses performances surnaturelles, mais bien par l’aventure collective.

Aujourd’hui, Céline Dumerc est retombé dans l’anonymat médiatique de la LFB. Elle aura connu des hauts et des bas cette saison, mais avec l’arrivée du printemps et des matchs impor-tants, nul doute que son appétit s’en trouvera aiguisé. Avec dans un coin de la tête ce cham-pionnat d’Europe qui se tiendra en France du 15 au 30 juin prochain. Pour exorciser définitive-ment les derniers mauvais souvenir d’il y a deux ans.

Basket

Vincent@Vince_jay 4 ligue féminine

Page 6: AllSports France Mag #4

Basket Portrait de la Semaine

L’histoire de cette ascension trouve ses origines à la fin des années 80. Patrick Dorie devient Président du CJM Bourges en 1987 alors que l’équipe n’est qu’en Nationale 4. Mais l’ambition ne manque pas. En 5 saisons, le club accède au plus haut niveau français, en n’oubliant pas de se structurer. Le Prado est déjà une des salles les plus chaudes de France, et le rayonnement du club s’étend rapi-dement dans une région qui se prend de pas-sion pour le basket féminin. Alors qu’il n’est pas encore une place forte du championnat, le club travaille sur le long terme, en rêvant déjà à un avenir européen. Les prémices d’une montée en puissance inéluctable.

Le club prend un virage important en 1993. Pierre Fosset devient Président (poste qu’il occupe toujours aujourd’hui) en tout début d’année, et réalise deux coups de maître à l’intersaison suivante. Vadim Kapranov, coach russe à l’extrême rigueur, et Yannick Souvré débarquent dans le Cher. Bourges poursuit son ascension avec une 5ème place en cham-pionnat et une qualification pour la Coupe d’Europe.

Bourges, Référence Européenne

Bourges, un nom qui revient inlassablement à la bouche quand il s’agit de basket féminin. Place forte du championnat de France depuis 20 ans, le Bourges Basket peut aussi se targuer d’être devenu au fil des années une référence européenne. Depuis 1996, le club parti-cipe systématiquement à l’Euroleague. Personne en Europe n’affiche une telle constance.

5Ligue féminine

La petite d’abord, ou Coupe Ronchetti, que Bourges remportera en 1995, en même temps que son premier titre de champion de France. C’est la première fois qu’un club de sport collectif féminin français remporte un titre continental. Bourges découvre ensuite l’Eu-roleague et atteint le Final Four dès sa première saison, un an avant la consécration.

Bourges domine la concurrence tant sur le sol national que continental en cette saison 1996-1997, et s’affirme comme un candidat plus que crédible au titre suprême. Sur le terrain, la fine fleur du basket français (Yannick Souvré, Cathy Melain, Isabelle Fijalkowski ou Odile Santaniello), et des étrangères référen-cées (Anna Kotocova ou Eva Nemcova). Des individualités dominantes dévouées à un collectif façonné par l’exigeant Kapranov. Bourges atteindra le Final Four sans sourciller. Même un drame terrible (la fille de Vadim Kapranov décède peu avant le départ pour le Final Four) ne viendra pas perturber le bel ordonnancement. Son assistant Olivier Hirsch le remplace au pied levé, mais rien n’y fera, cette équipe était programmée pour vaincre. Bourges remporte facilement ses deux matchs et inscrit son nom au palmarès de la plus pres-tigieuse compétition européenne.

Page 7: AllSports France Mag #4

Bourges remporte facilement ses deux matchs et inscrit son nom au palmarès de la plus presti-gieuse compétition européenne.

Le Final Four à Domicile

La saison suivante, Bourges est désigné comme organisateur du Final Four dans son Prado rénové, une occasion unique de réaliser le doublé. Si la qualification pour l’événement sera plus chaotique que la saison précédente, la suite ne sera qu’une démonstration.

Dans une ferveur populaire incroyable, Bourges double la mise, une première dans le sport français. Au sommet du basket européen, Bourges va continuer à aligner les bonnes performances, ramassant un nouveau titre en 2001 après avoir échoué en finale en 2000, tout en alignant les trophées nationaux. Malgré quelques périodes plus creuses, Bourges a toujours su se renouveler pour perdurer. Quand en 2003, de nombreux cadres se retirent, la reconstruction est amorcée.

La reconstruction

10 ans après l’arrivée du duo Kapranov-Souvré, Bourges recrute un nouveau tandem appelé à devenir le socle de l’équipe pour les années à venir : Pierre Vincent-Céline Dumerc. Le club assiste néanmoins à l’envolée des budgets dans certains clubs européens. Comme d’autres, Bourges a du mal suivre financière-ment sur le plan continental.Ses deux dernières incursions au Final Four (2007 et 2008) ne sont pas de franches réus-sites. Alors quand la FIBA décide d’élargir l’élite du basket féminin européen à 8 clubs (le Final Eight, remplace le Final Four à partir de la saison 2011-2012), cela donne forcément des idées de reconquête. L’an dernier, Rivas Madrid, avait difficilement éliminé Bourges en 8ème, avant de se faufiler en finale. Pourquoi ne pas se prendre à rêver alors ? En position de force cette saison après avoir égalisé à Craco-vie vendredi dernier, Bourges recevra le club polonais mercredi pour tenter de retrouver cette élite européenne, à laquelle elle n’a jamais com-plètement cessé d’appartenir. L’histoire conti-nue…

Basket

Vincent@Vince_jay

6 ligue féminine

Bourges est actuellement en huitièmes de finale de l’Euroligue Féminin contre Cracovie. Au match aller elles se sont malheureusement inclinées 60-57 mais vendredi dernier Bourges est allé battre Cracovie sur le score de 50 à 38. Le match d’appui se joue mercredi soir au Prado.

Page 8: AllSports France Mag #4

Basket

Vincent@Vince_jay

L’Interview de la semaine

Matthieu, Comment es-tu venu au canoë, une discipline peu médiatique et peu pratiquée ?

On vient d’Epinal, dans les Vosges. Le club est une véritable institution. C’est le meilleur club de France, le kayak est accessible à tous. Avec Gauthier nous avons bénéficié d’une Section sport kayak. On a commencé tous les deux à l’âge de 7 ans et passé toutes les catégories. On est donc tombé dedans dès notre plus jeune âge.

Pourquoi avoir choisi le C2 (Canoë à 2) avec Gauthier et non une discipline individuelle ?

Au départ nous nous entrainions avec de gros groupes. Quand tu es jeune tu fais principalement du kayak en piscine. Le canoë n’arrive que plus tard pour une raison de position (En kayak tu es assis alors qu’en Canoë tu es sur les genoux) vers 15-16 ans. Nous étions les 2 seuls de notre génération et nous avions décidé très tot avec les entraineurs que nous ferions du C2. Il arrive aujourd’hui que l’on fasse du C1 à l’entrainement ou en compétitions au niveau inférieur mais toujours dans le but de s’améliorer pour notre duo. Il n’y avait pas besoin de nous surclasser, c’était beaucoup plus simple. De plus on s’entend très bien, c’était logique.

Venons-en aux Jeux Olympiques. La 4ième place lors des derniers Jeux à Londres est-elle une déception pour toi ?

Les JO ont été une déception évidemment. On avait vraiment à cœur de briller, c’est un évènement tellement important. Une couverture médiatique importante pour notre sport. Les Slovaques étaient ultra favoris car ils avaient gagné les 3 précédentes éditions et derrière on était dans le groupe de « chasse ». Les Anglais ont sortis la course de leur vie, la course parfaite le jour J, ils connaissaient mieux le bassin mais ont aussi résisté à la pression. Nous, on fait une faute sur le dernier stop qui nous coute le podium. Très dur d’être 4ième sans médaille…

Une médaille Olympique est l’objectif principal de ta carrière ?

L’objectif principal est évidemment la médaille olympique. Le titre serait un rêve devenu réalité. Dès gamin quand tu commences a pagayer dans les piscines tu penses aux JO. Il y a tellement d’équi-pages en France qu’être aux JO est déjà une belle récompense. Après quand tu y es tu ne veux pas faire figuration. On sait qu’on a les moyens de faire une médaille. L’objectif suivant ce sont les JO de Rio.

Matthieu Péché, l’entretien

7

Matthieu Péché est un céiste Français évoluant en tandem (C2) avec Gauthier Klauss. Ils ont remporté le championnat de France 2012 qualificatif pour les Jeux Olympiques. Le C2 fran-çais a terminé quatrième à Londres.

canoe kayak

Page 9: AllSports France Mag #4

Comment as-tu vécu ses Jeux 2012 ? Tu es resté sur place les 15 jours de compétition ?

Nous sommes les premiers a être arrivés sur place. On a ouvert le village olympique avant que tous les athlètes arrivent. On voulait être prêt pour la compétition et donc s’entrainer encore sur le bassin pour se donner toutes les chances de notre côté. Ensuite on est resté quelques jours après l’épreuve, on en a profité pour aller voir le handball, le 100m, ect … Mais avec la déception de la 4ième place c’était difficile, nous sommes rentrés 2-3 jours avant la fin.

Qu’est ce qui t’a le plus marqué lors de ces JO ?

C’est l’évènement en lui-même qui m’a marqué. Etre dans le village olympique et côtoyé les plus grands sportifs de la planète c’est énorme. Toi tu es un simple amateur et tu croises Usain Bolt, Teddy Riner, … En plus nous avions un guide privilégié avec Tony (Estanguet) qui faisait un peu « vieux loup blanc » et qui connaissait tout le monde et nous a présenté. Le village olympique c’est vraiment énorme.

On parle souvent d’un coup de blues après les Jeux, comment avez-vous gérer ça avec Gauthier ?

Après les JO, on a fait une pause de 10 jours puis on est parti sur les 2 dernières manches de Coupe du Monde de la saison. On avait décidé de toutes les faire en 2012 alors on y est allé sans entraine-ment. On s’en est très bien sorti. Puis ensuite on a complètement stoppé pendant 3 mois pour reprendre l’entrainement en décembre. On a eu la chance de partir à Dubai ou un nouveau bassin a été construit. On s’est entrainé 3 semaines la bas, au chaud. Et la nous partons en Bretagne pour 3 courses en 10 jours.

Le canoë est peu présent dans les médias, la retraite de Tony Estanguet ne va-t-elle pas faire que la discipline retrouve l’anonymat ?

Je n’espère pas. Tony s’investit toujours dans le canoë kayak pour ne pas qu’on oublie notre discipline. Mais nous avons aussi de très bons éléments avec Emilie fer récente championne Olympique, Etienne Daille ou encore Denis Gargaud qui a été champion du Monde en 2011 à Bratislava. Après les JO c’était plutôt calme mais la ca commence à bouger. Mais on voit la différence entre les médaillés et les non médaillés. On aime l’anonymat, ça garde notre sport sain mais on ne cracherait pas sur un peu plus de confort. Au niveau des clubs on a du mal a trouver les fonds nécessaires parfois, au niveau de l’équipe de France c’est plus facile.

Le Canoë Kayak étant une discipline amateur, quelle est votre situation professionnelle à l’heure actuelle ?

Avec Gauthier nous sommes étudiants jusqu’à la fin de l’année. Le Canoë kayak est une discipline amateur. On ne peut pas vivre par nos sponsors. En étant étudiant c’était plus facile d’avoir des aides. Mais en juin, nous serons tous les 2 diplômés et il faut d’ors et déjà s’activer pour avoir des aides via une convention d’insertion professionnelle qui nous permet de poursuivre notre carrière de sportif de haut niveau tout en ayant un emploi rémunéré. Sans cela, on serait obligé d’arrêter notre carrière.

Quels sont tes prochains objectifs à court et moyens termes ?

Bien sur les Jo en ligne de mire. Mais cette année nous avons les championnats d’Europe puis les championnats du Monde. Même si les nations sont les mêmes (les nations européennes sont les meil-leures, les américains ne sont pas encore au top niveau ni les brésiliens) l’objectif sera clairement d’avoir une médaille lors des championnats du Monde. Le titre ce serait un rêve.

L’Interview de la semaine

canoe kayakAdrien

@AdrienV12 8

Page 10: AllSports France Mag #4

Une évolution logique du Sponsoring

Il y a encore peu, le sponsoring d’athlètes consistait à un échange de cash et de visibilité : le sportif offrait, contre une rémunération, son image en portant par exemple une paire de chaussures lors des rencontres. Cela consis-tait pour résumer, à un placement produit bien orchestré, où les équipementiers n’avaient qu’à bien choisir les sportifs (généralement les meilleurs dans chaque discipline) pour obtenir le plus de visibilité et ainsi s’assurer de belles retombées en magasin. Ce n’est ni plus ni moins que le mode de fonctionnement qu’a utilisé Nike pour se faire connaître du grand public.

Face à une concurrence qui s’accroit entre les équipementiers et des schémas de communi-cation relativement similaires, les équipemen-tiers doivent évoluer et exploiter de nouvelles approches afin d’apporter une valeur ajoutée à leurs clients. Dans cette perspective, la ques-tion de l’image de marque, dans un contexte en perpétuel mouvement, notamment avec les médias digitaux, est primordial. En effet, la notoriété et la crédibilité d’un sportif peuvent grandement influencer la valeur perçue de l’équipementier auprès du grand public.

Le Co-Branding est devenu le cœur du contrat de sponsoring avec les athlètes ; on leur demande de plus en plus s’impliquer et de prendre la parole auprès de leur communauté de fans pour véhiculer un message.

Récemment, Vincent Kompany, pour annoncer son passage de Nike chez l’équipementier War-rior, a réalisé une vidéo où il vante les mérites de son nouveau sponsor. Est-ce contractuel entre les deux parties ? Est-ce suggérer par la marque ? Est-ce une initiative personnelle du joueur ?

Quelle que soit la réponse, l’efficacité de l’impact et la portée du message est d’autant plus impor-tante lorsque cela est issu d’un des moyens de communication d’un athlète ou d’un joueur reconnu. Les marques usent désormais de ce « stratagème », qui permet de renforcer les liens entre les marques et les sportifs. Ils agissent ainsi comme des influenceurs positifs auprès de leur public, et permettent de toucher de nou-velles personnes.

Semaine Sport Business

Le Social Media Sponsoring, nouveau moyen de communication pour les équipementiers

Avec la prépondérance que prennent les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, YouTube, Pinterest ou Flickr, les marques de sport et les équipementiers entre autres n’hésitent plus à utiliser ces supports pour toucher leur cible et déclencher des ventes. Que ce soit pour diffuser un message, entamer une conversation avec les fans, générer un contenu, inciter ou créer un buzz, les médias sociaux sont devenus une partie intégrante du sponsoring sportif qui est désormais intégré dans les stratégies de communication. Les sportifs sont désormais de plus en plus mis à contribution pour vanter les mérites des marques qui les sponsorisent, notam-ment sur leurs réseaux sociaux.

sport marketing 9

Page 11: AllSports France Mag #4

Semaine Sport Business

Un nouvel outil dont l’efficacité est difficile à quantifier

L’activation d’un contrat de sponsoring par le placement produit via les réseaux sociaux d’un sportif est difficile à mesurer. Bien sûr que l’on peut se fier à la fanbase du sportif comme socle d’analyse, mais il est pour l’instant com-pliqué de chiffrer l’efficacité du message. Comme peuvent le faire des blogueurs de mode, le sportif va prendre la parole en lieu et place de la marque, ce qui est dans ce cas, toujours plus bénéfique pour elle. Cet outil de communication est désormais intégré dans une stratégie de communication globale autour du sponsoring, ce qui est un vrai plus dans les perspectives de développement. Cela permet de toucher de nouvelles personnes, qui pour-ront devenir des prospects et éventuellement de futurs clients. Ainsi, l’image perçue de la marque s’améliore et sa notoriété grandit : plus la relation de confiance entre le joueur et sa fanbase étant importante, plus le message aura d’influence.

L’image et les réseaux sociaux, le ma-riage parfait ?

Encore plus que Facebook et Twitter, des réseaux sociaux comme Instagram et Pinterest sont devenus des supports quasi parfaits pour le social media sponsoring. Si vous suivez des sportifs reconnus sur ces réseaux, vous avez sûrement déjà vu un joueur poster ses nou-velles chaussures personnalisées ou un athlète citer son équipementier en le remer-ciant lors de la réception de son package de début de saison.

Ces exemples montrent qu’en seulement quelques mois, les réseaux sociaux ont permis d’apporter au sportif sponsorisé la possibilité de disposer d’une prise de parole et par là même de « remercier » publiquement ses sponsors.En plus d’un contrat financier, la plupart des contrats de sponsoring comprennent ce que l’on appelle une dotation produits : certains vont avoir le droit chaque année de piocher dans le cata-logue Nike, Adidas, Puma & Co pour des mon-tants pouvant avoisiner plusieurs milliers d’eu-ros. Quoi de mieux pour ces marques de voir porter leurs produits par les athlètes sur les réseaux sociaux et d’en faire la promotion ? L’in-vestissement est faible, mais cela peut rapporter gros.

Une overdose rapidement atteinte ?

Mettez simplement bout à bout tous les joueurs de football équipés par Nike, comptez le nombre que cela représente, et imaginez simplement le nombre de personnes qu’il peuvent toucher ne serait-ce que lorsque chacun d’eux poste une photo de leurs nouvelles chaussures sur leur page Facebook, Twitter ou Instagram : Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimovic, Wayne Rooney et j’en passe… Des centaines de milliers, voire de millions de personnes peuvent voir ces clichés des nouveaux modèles. C’est le cas pour Nike, mais c’est aussi valable pour les autres.

sport marketing10

Page 12: AllSports France Mag #4

Semaine Sport Business

De nombreuses études ont montré que le Social Media Sponsoring disposait d’une vraie puissance : nous en sommes qu’aux balbutie-ments car tout n’est pas encore cadré et bien mis en musique par les équipementiers. Seule-ment, vu l’argent qu’ils investissent pour asso-cier leur image aux plus grands champions, ils n’oublieront certainement pas lors des prochaines négociations, de préciser que l’utili-sation des réseaux sociaux fait partie inté-grante de leur collaboration. De quoi atteindre une saturation d’images à vocation publicitaire sur les pages des sportifs ? Le cas de C.Ronal-do, vivement critiqué pour la trop grande présence de sponsors sur ses pages, est peut être une alerte à prendre en considération dans la gestion des relations sportifs – équipe-mentiers.

Un nouvel outil à maîtriser

L’aubaine est bien trop belle pour que les équi-pementiers, et plus généralement les spon-sors, puissent ne serait-ce que se passer de ce formidable outil de promotion. En sponsorisant un sportif, ils achètent aussi une promotion de leur marque par des sportifs de renom, qui aujourd’hui, pour la plupart, disposent d’un réel impact sur les réseaux sociaux. Les prochains mois vont ainsi être intéressants pour voir com-ment les équipementiers vont collaborer avec leurs sportifs sous contrat pour optimiser leur message « publicitaire ». Une chose est sûre, le Social Media Sponsoring monopolise énor-mément l’attention des équipementiers à l’heure actuelle, qui mesurent pleinement l’im-portance que ces supports de communication peuvent représenter. A eux maintenant de bien les utiliser !

sport marketing

Kevin@KevinG_89

11

Page 13: AllSports France Mag #4

Semaine Sport Business

sport marketing

WATI B devient partenaire officiel de la LNB

WATI B vient de s’engager avec la Ligue Nationale de Basket pour promouvoir sa marque de vêtement Streetwear et son label musical indépendant. Ce partenariat a été signé pour une durée de deux saisons et demie.

Le partenariat entre WATI B et la LNB est né d’expériences communes dans le basket pro français. En effet, la LNB et WATI B se sont croisés pour la première fois en juin 2010 à Bercy lors des Finales LNB. « Sexion d’Assaut », groupe phare du label, s’était produit à la mi-temps de la Finale PROB pour interpréter deux titres, une expérience prolongée par WATI B et la JSF Nanterre qui collaborent ensemble depuis le début de la saison.Ce partenariat se démarquera par le lancement d’une gamme de produits textiles «LNB by WATI B». Cette ligne de vêtements « streetwear » sera ainsi proposée à l’ensemble de sup-porters de basket mais surtout à un plus large public.Par ailleurs, WATI B participera, avec le soutien de ses artistes, à la composition d’un nouvel hymne protocolaire officiel. Cette création sera utilisée lors de l’entrée des joueurs pour toutes les rencontres LNB. Le style musical de WATI B, rap/hip-hop grand public et festif, qui est très apprécié par le public basket, renforcera les liens naturels déjà forts qui le lient au basketball.

« Nous nous félicitons de ce nouveau partenariat mis en place par notre agence SPORT&CO. La relation avec WATI B et la Ligue Nationale de Basket va être constructive et nous permettre de toucher un public plus large avec le lancement d’une gamme textile spécifique et une créa-tion musicale dédiée. Faire connaître la marque LNB dans d’autres univers que les salles de Pro A et Pro B fait partie des axes de développement du basket professionnel français » a déclaré Alain Beral, le Président de la LNB.« Nous sommes vraiment heureux de devenir Partenaire de la LNB. Le basket est un sport que l’on aime particulièrement et qui fait partie de notre ADN et de notre histoire. Nous sommes aussi très heureux de créer une gamme de produits LNB by WATI B qui participera au développement du basket professionnel » a ajouté Dawala, fondateur de WATI B.

12

Page 14: AllSports France Mag #4

Le nouveau logo du PSG vient d'etre dévoilé. Il sera lancé officiellement dès le début de la saison prochaine.

Rassembler les supporters du monde entier autour d’une marque universelleLe Paris Saint-Germain a choisi de capitaliser sur l’atout maître de la marque : Paris.La ville lumière, icône incontestée dans le monde entier, constitue un levier exceptionnel pour propulser le Paris Saint-Germain parmi les plus grandes marques mondiales de sport. Aussi, dans ce nouveau logotype, le nom de Paris est clairement mis en avant, avec la Tour Eiffel au cœur du blason. A la base de celui-ci, le nom de Saint Germain lui reste associé avec la fleur de lys son emblème.Plus synthétique, plus immédiat, le logotype de la marque peut désormais résonner dans l’esprit des amateurs de football et de sport du monde entier.

Un logotype de leader au service d’une stratégie ambitieuseA l’image des grands clubs internationaux, le Paris Saint-Germain sous l’impulsion de son Pré-sident, Nasser Al-Khelaifi, fait le choix de la continuité pour sa nouvelle identité. La nouvelle conception permet de hisser la marque au niveau des standards d’excellence de Paris, dans le respect de son ADN et de son histoire.

La typographie est inspirée des grandes marques parisiennes, les couleurs sont rendues plus lumi-neuses et rehaussées d’une touche d’or, la Tour Eiffel devient le cœur battant du logotype. En résulte une marque intemporelle, résolument parisienne et complètement internationale.Pour Nasser Al-Khelaifi, « l’évolution du logotype du Paris Saint-Germain marque une étape impor-tante dans la mise en œuvre de notre ambition : faire du Paris Saint-Germain une des plus grandes marques mondiales de sport. » Un peu d’histoire : évolution des logos du PSG

Nouvelle identité visuelle pour le PSG !

sport marketing

Semaine Sport Business

13

Page 15: AllSports France Mag #4

Semaine Sport Business

sport marketing

Sponsorise.me lance le sponsoring participatif

Sponsorise.me, la première place de marché du Sponsoring Sportif, vient de lancer le concept de Sponsoring participatif. Sponsorise.me s'est asso-ciée à Ulule (un des leaders européen du crowdfun-ding) pour proposer à l'ensemble des acteurs du monde du sport de faire financer leurs projets via ce concept.

Tout le monde peut devenir sponsor…Aujourd’hui grâce au web et aux Réseaux Sociaux il est plus facile de convaincre 1 000 personnes de donner 10 euros que de trouver une entreprise sponsor à 10 000 euros.

Le crowdfunding est une vraie tendance pour 2013 : Parce que le crowdfunding :• c’est plus de 3Mds de $ levés en 2012, • en France c’est plus de 300 projets financés par mois…Parce que la situation économique fait que :• le Web nous oblige a faire évoluer les modèles existants• la crise touche également le sport…Parce que :• le sport est communautaire par nature• aujourd’hui c’est difficile de trouver des sponsors même lorsqu’on est champion Olympique, • les collectivités financent de moins en moins de projets, • le modèle économique du sport Français doit trouver un second souffle…

Une plateforme ouverte à tousCette nouvelle offre ne sera pas simplement ouverte aux sportifs de haut niveau mais à l’ensemble des acteurs qui font le sport (Clubs / Fédération / sportif passionné), depuis le très haut niveau jusqu’au sport amateur…chacun peut avoir un projet et le soumettre dès aujourd'hui sur la plate-forme ! C’est dans ce cadre que Sponsorise.me annonce que 5 projets seront lancés dans les prochaines semaines avec aussi bien des clubs parmi les plus populaires de France (OM/RCT), des sportifs de renommé (Jean GALFIONE) ou de notoriété plus faible (Charles ROZOY), ou des clubs purement amateurs (SO GIVORS).

« Le sponsoring Sportif n’a selon nous pas encore pris le virage du web, nous sommes convaincus que le Crowdfunding en sera une des clefs. C’est parce que Sponsorise.me est aujourd’hui une marque référence sur le web, que nous faisons le pari de lancer le sponsoring participatif, convaincu que petits et grands acteurs du sport vont trouver une nouvelle manière de financer leurs projets » Loïc YVIQUEL, Co-fondateur Sponsorise.me« Je salue l'initiative de Sponsorise.me qui démontre une nouvelle fois sa capacité d'innovation. Le financement participatif ouvre la voie à une nouvelle forme de sponsoring, où chacun peut devenir sponsor, de manière différente. Cette initiative démontre également la capacité du sponsoring à se réinventer en permanence dans la pratique qu'en font ses acteurs. » Laurent Damiani, Président de SporsoraUne très belle initiative qui a le mérite encore une fois de faire bouger le monde du sponsoring!

Amandin@SportBizzetMoi 14

Page 16: AllSports France Mag #4

Lutter pour Survivre...

Dossier de la Semaine

Sport Olympique depuis 1896 et l’avènement des Jeux Olympiques moderne par Pierre De Coubertin, la lutte pourrait bien disparaitre du plus grand évènement sportif planétaire à partir de 2020… C’est ce qu’en a décidé le CIO, pour l’instant. Car le combat ne fait que commencer et toutes les instances nationales et internationales de la lutte sont prêtes à se défendre.

La lutte, l’une des disciplines les plus anciennes de l’histoire, est en danger. Le CIO a décidé de l’évincer du programme olympique à partir de 2020 (décision non entérinée). A l’issue d’un vote ou le pentathlon et le taekwon-do semblaient en danger, le comité exécutif du CIO en a décidé autrement.

La Lutte, discipline ancestrale

La lutte est une de ses disciplines indissociable de l’homme et de son évolution. Outre un sport, elle était également un art de vivre. Les premiers témoignages font état de lutte en Mésopotamie en 7000 avant Jésus Christ. En 5000 avant JC, les premières gravures égyp-tiennes montrent la pratique de la lutte. C’est en 708 avant JC qu’elle fit son apparition aux Jeux Antiques comme une discipline phare du pentathlon. Qui n’a pas vu ces dessins de lutteurs nus, enduits d’huile se battre dans une arène boueuse ? Mais alors que les Jeux Antiques disparaissent, la lutte continue de se développer. Elle intégre-ra même les cirques de Rome en 186 avant JC pour les quitter au IVième siècle. Chaque com-munauté et civilisation fait évoluer sa propre lutte, avec ses propres règles et propres sys-tèmes. Elle est un passage obligatoire dans la vie d’un homme avec des vertus sociales élémentaires dans la société. Les siècles passent et la lutte demeure, malgré son côté combat et, contrairement à ce que l’on peut

penser, elle est un des passe-temps favoris des rois durant le 15ième siècle, il se raconte même que Henry VIII (roi d’Angleterre) a défié Fran-çois 1er alors roi de France. La lutte gréco romaine (inventé par un Français) fait son entrée dans les JO modernes en 1896 pour ne plus jamais les quitter (Lors des JO2012 pas moins de 344 athlètes se sont affrontés) jusqu’à aujourd’hui… Et surtout à Athènes en 1896, la lutte est considérée comme l’élément central des JO. La lutte libre, elle, fera son appa-rition en 1904. La lutte féminine sera également introduite aux JO près d’un siècle plus tard en 2004 à … Athènes !

Historique mais pas seulement...Mais ce côté historique ne doit pas être le seul argument pour le maintien de la lutte au programme Olympique. Il compte évidemment, comment se débarrasser d’un des sports faisant partie historiquement des Jeux Olympiques et même des Jeux Antiques ? Mais ce seul argu-ment ne maintiendrait pas la lutte très long-temps aux JO. La lutte est un sport vivant et non un sport du passé. Plus de 80 millions de prati-quants dans le Monde sur les 5 continents, dans certains pays comme l’Inde et la Russie il est même sport national. Dans d'autres (USA), un sport ancré dans l'éducation et l'édification de l'individu (tout le monde fait de la lutte en high-school). Dans d'autres encore (Tchétché-nie), un rempart contre le totalitarisme et le désespoir qui mène à l'intégrisme.

lutte 15

Page 17: AllSports France Mag #4

Aux USA, vous trouverez souvent l'idée de "Wrestling culture" : la lutte comme fil rouge de la vie. « Wrestling makes you better ». Qui n’a pas déjà fait de la lutte à l’école maternelle ou au collège ? Alors vous considérez toujours cela comme sport mort ? La lutte est indisso-ciable de l’évolution de l’homme, elle est un sport mais pas seulement.

La Logique Nouvelle du CIO

Rappelons qu’un sport pour devenir olympique doit respecter plus de 40 critères aux yeux du CIO. Une commission exécutive décide donc du sort de chacun des sports jusqu’à les mettre en confrontation directe. Opposant les sports modernes aux sports dits « fossiles » comme le considère aujourd’hui le CIO… Loin de l’idée d’universalité voulue par Pierre De Coubertin. Cette opposition ne sert ni les JO, ni les sports en soit disant « concurrence ». Elle touche à des valeurs non pas seulement sportives mais aussi humaines. Ces valeurs sont en totales accord avec les « valeurs de l’olympisme » décrites par De Coubertin. Cette exclusion n’est autre qu’un nouveau signe du change-ment de culture du côté du comité international olympique. Passant des valeurs sportives et humaines à des valeurs capitalistes que le prédécesseur de Jacques Rogge, Juan Antonio Samaranch avait initié pendant les dernières années de son règne.

Alors que la lutte peut mourir il est en train de se construire les Jeux Olympiques les plus chers de l’histoire à Sotchi (34 milliards d’eu-ros). Mais cette logique n’est pas nouvelle, l’arrivée des sponsors et des marques aux Jeux Olympiques a clairement fait basculer le

destin du plus grand évènement sportif de la planète au début des années 80. Les critères du CIO semblent aujourd’hui plus portés sur le porte-monnaie et les droits TV que sur le sport lui-même. La logique est aujourd’hui claire, tester un sport en CDD sur 4 ans, le développer et le rendre attractif. S’il ne rapporte pas assez, un autre prendra sa place… Comme l’a dit Mark Adams, porte-parole du CIO après le vote de la commission "La décision consistait à étudier les sports principaux, ce qui est le mieux pour les Jeux olympiques. C'était le meilleur programme pour les Jeux de 2020. La question n'est pas de savoir ce qui ne va pas avec la lutte mais ce qui est bon pour les Jeux." Justement qu’est ce qui est bon pour les Jeux ? Actuellement le côté financier sans nul doute. Et ce n’est pas la construction des infrastructures réalisées dans des conditions de travail déplorables et dénon-cées par les associations de lutte pour les droits de l’homme qui dira le contraire. Tout ça très loin du respect des principes éthiques fondamen-taux universels défendus fut un temps par la philosophie olympique…

Quelles Conséquences ?

L’éviction de la lutte des Jeux Olympiques pour-rait avoir des conséquences terribles pour ce sport. Avec plus de 18 000 licenciés et 4 cham-pions Olympiques dans ses rangs en France, le choc serait terrible. Une perte de visibilité notable qui sera sans aucun doute suivi d’une perte de licenciés… Seul évènement médiatisé en France, cela permet de la faire connaitre aux plus jeunes et, bien sûr, au grand public. De plus, la lutte a pris un réel engouement en 2008 après la médaille d’or de Steve Guenot et celle en bronze de Christophe, son frère. Deux têtes d’affiche qui ont permis à la lutte d’exister un peu plus dans les médias généralistes et spé-cialisés dans le sport. Mais cette nouvelle vient comme un véritable coup de massue comme l’indique Dominique Latterrade, actuel DTN Français : « On se pensait intouchables, cette décision est tombée d’un coup, le choc, c’est un peu le ciel qui nous tombe sur la tête. » Il est vrai qu’en France la lutte est énormément axée sur le haut niveau, les Jeux Olympiques étant l’objectif principal d’un lutteur. Les subven-tions sont également en suspend de cette

Dossier de la Semaine

lutte16

Page 18: AllSports France Mag #4

décision. En France, le statut de sport olym-pique est synonyme de subventions bien plus importantes… Sans cela comment développer la lutte pour le haut niveau ?

La Mobilisation pour peser

Alors depuis l’annonce de la possible exclusion de ce sport ancestral, la mobilisation est présente partout dans le monde. Le CIO a même été désavoué par l’Académie Internatio-nale Olympique qui demande à respecter les racines historiques de l’olympisme et à ne pas exclure la lutte. "La lutte reste inséparable du concept des jeux Olympiques qui seraient inconcevables sans ce sport historique à leur programme. Il est certain, en outre, qu'il n y a pas d'avenir pour les jeux Olympiques si nous ne respectons pas ses racines historiques", a écrit M. Kouvelos (Président de l’AIO)

dans une lettre envoyée au président du CIO Jacques Rogge. En France, les lutteurs tentent par tous les moyens de rassembler, et de manière très large si possible. Le rugby à d’ors et déjà déclarer son soutien à la Fédération Française de Lutte, les manifestations se multi-plient dans les grands clubs de France et une pétition a été lancée par la FFL. (Voir en fin d’ar-ticle) Mais ceci n’est pas sans conséquences dans le monde de la lutte, Raphael Martinetti a démis-sionné de son poste de président de la FILA (Fédération Internationale des Luttes Asso-ciées). La FILA qui a pris conscience du problème et a jusque début septembre pour faire changer d’avis le CIO qui entérinera ou non cette décision. La mobilisation bien qu’efficace ne suffira pas, la FILA le sait. Il faudra donner des garanties. Mais la lutte se doit de rester au programme olympique, en 2020 elle en sera, comment pourrait-il en être autrement ?

Valentin Yordanov rend sa médaille OlympiqueValentin Yordanov qui a remporté la médaille d'or aux Jeux Olympique d'Atlanta en 1996 a décidé de la rendre pour protester contre le rerait de la lutte aux Jeux Olympiques. Le champion bulgare souhaite condamner la décision du CIO et montrer sa solidarité envers les athlètes de sa discipline avec ce geste symbo-lique.

Insolite !

Pour signer la pétition de la Fédération Française de Lutte. Rendez vous sur le site gràace à ce QR code :

Dossier de la Semaine

lutte

Adrien@AdrienV12

17

Page 19: AllSports France Mag #4

Championnats du Monde de cyclisme sur piste

Cyclisme

François Pervis est sans aucun doute notre meilleur représentant cette semaine puisque à titre individuel il remporte un titre et une médaille de bronze.C'est sur le kilomètre qu'il remporte enfin le titre de champion du monde après avoir remporté 4 médailles de bronze et une d'argent dans la discipline les années précédentes. Sa victoire et sa consécration ne laisse aucun doute cette année puisqu'il n'y a pas eu de match avec ses poursuivants. Il faut toutefois modérer cet exploit en ayant conscience que tous les spé-cialistes n'étaient pas présents et que cette épreuve qui réussit bien aux français n'est pas olympique.La vitesse se court pour les hommes sur les deux derniers jours de la compétition et il semble que c'est ce qui l'a condamné en demi finale du tournoi contre Denis Dimitriev. Après une première manche perdue suite à un sprint long du russe, François Pervis s'est bien repris en 2ème manche en imposant un sprint court et explosif. Malheureusement la belle a vu la copie conforme de la 1ère manche, et le fran-çais est apparu bien fatigué. Un sursaut d'or-gueil lui a permit de remporter la petite finale contre le néo-zélandais Sam Webster en 2 manches sèches.

Il fait également parti de l'équipe de vitesse qui a décroché le bronze. Enfin, en Keirin, François Pervis aurait pu améliorer sa moisson si il n'avait pas commis une faute en ½ finale qui a entraîner sa disqualification alors qu'il avait gagné la course. Il a mis un point d'honneur à remporter la petite finale. Il s'agit sans doute de sa discipline préférée puisqu'il envisage la tour-née de Keirin japonaise au mois d'Avril. Notre équipe de vitesse a remporté une prometteuse médaille de bronze avec un effectif renouvelé aux deux tiers puisque Julien Palma remplaçait Grégory Baugé au poste de démarreur et Fran-çois Pervis, Kevin Sireau pour finir. Seul, Mic-kaël D'Almeida conservait sa place par rapport à l'équipe médaillée d'argent aux derniers J.O. Cette équipe s'est très bien comportée même si une erreur au démarrage de Julien Palma en qualification leur coûte sans doute leur place en finale.La très bonne surprise est venu du titre de Vivien Brisse et Morgan Kneisky à l'américaine. Ils ont su parfaitement s'adapter à une course très tactique. Vivien Brisse est un pur spécialiste des 6 jours donc un vrai pistard, en revanche Morgan Kneisky enchaîne piste et course avec le même bonheur.

Les championnats du monde de cyclisme sur piste ont eu lieu du 20 au 24 Février à Minsk en Biélorussie. D'une manière générale chez les hommes on retrouve aux premières places les nations traditionnelles de la pistes que sont l'Australie, la Grande Bretagne, l'Allemagne ou la Nouvelle Zélande. On notera à tous les niveaux les absences des champions olympiques ce qui n'a pas empêché de superbes empoignades sur la piste de la Minsk Arena. Les fran-çais finissent cette édition avec 4 médailles dont 2 titres mais seulement avec deux médailles de bronze dans les disciplines olympiques.

Cyclisme sur piste 18

Page 20: AllSports France Mag #4

Chez les dames, la seule belle performance française est venue de Laurie Berthon. La Tricolore a pris la quatrième place sur l'épreuve du Scratch. La Tricolore a également pris la dixième place de l'Omnium.Sur les épreuves de vitesse, Sandie Clair, Virgnie Cueff et Olivia Montauban étaient les trois françaises engagées. Les trois Tricolores ont collectionné les places d'honneur. Sandie Clair a pris la huitième place du 500m et a rem-porté la finale B du Keirin (septième).Olivia Montauban et Sandie Clair ont pris la cinquième place lors de la vitesse par équipes. Olivia Montauban a également fini dixième du tournoi de vitesse individuelle et de keirin. Virgnie Cueff a elle pris la huitième place du tournoi de vitesse.

Ce comportement de l’Équipe de France est très encourageant dans l'optique des Jeux de Rio, mais il va falloir ne pas s'endormir sur ces promesses pour continuer à briller, l'équipe de Grande Bretagne continuant elle à se préparer pour la prochaine échéance olympique dans le plus grand secret.

Les Britanniques sont toujours là Malgré la fin des JO et la retraite de Chris Hoy et Victoria Pendleton, les jeunes ont repris le flam-beau. La jeune Becky James (21 ans) a rempor-té les tournois de Keirin et de vitesse indivi-duelle. Avec Victoria Williamson elle a égale-ment pris la médaille de bronze de la vitesse par équipes. Les autres titre britanniques ont été amenés par Jason Kenny en Keirin, Simon Yates sur la course aux points et l'équipe fémi-nine de poursuite.

L'Allemagne reine du sprintLa vitesse est une épreuve de cyclisme disputé en solo, duo ou trio et à la fin c'est l'Allemagne qui gagne. Le jeune Stefan Bötticher est devenu à 21 ans champion du monde de vitesse indivi-duelle. Avec ses compatriotes Rene Enders et Maximilian Levy il a également remporté la vitesse par équipes. Chez les dames, Kristina Vogel a seulement échoué en finale contre Becky James. Avec sa compatriote Miriam Welte, les Allemandes sont devenues cham-pionne du monde en Vitesse par équipe. Elles ont battu pour trois centièmes les Chinoises Gong Jinjie et Guo Shuang.

L'émergeance des petites nationsOutre les nations habituées au podium (Grande Bretagne, Allemagne, Australie, France, etc.), ces mondiaux ont été l'occasion pour des petites nations de se révéler. L'Irlandais Martin Irvine a remporté le Scratch et a pris la médaille d'argent sur la poursuite individuelle. Il s'est même permis le luxe de gagner ses deux médailles le même jour. La Méxicaine Sofia Arreola a pris deux belles médailles d'argent lors du scratch et la course aux points. Ces deux épreuves ont été remportées par respective-ment la Polonaise Kataryna Pawlowska et la Tchèque Jarmila Machcova. La Hongkonguaise Lee Wai Sze a elle remporté le 500m et pris la médaille de Bronze en vitesse individuelle.

Cyclisme

Fabien@Fabien976

Cyclisme sur piste

Xavier@Xav_Neuner

19

Page 21: AllSports France Mag #4

Fabien

Ski Nordique

La reine Marit continue sa moisson de titres

La Norvégienne Marit Bjœrgen a remporté ses neuvièmes et dixièmes titres mondiaux sur les pistes de Predazzo dans la Val Di Fiemme. Lors du sprint classique disputé jeudi dernier, elle est devenue championne du monde du sprint devant la Suédoise Ida Ingemarsdotter et sa compatriote Maiken Caspersen Falla. Sur le skiathlon disputé samedi, Marit Bjœrgen s'est de nouveau imposée devant ses compa-triotes Therese Johaug et Heidi Weng.

Nikita Kriukov où l'homme des grands championnats

Le Russe Nikita Kriukov n'a pas gagné de sprint en coupe du monde et pourtant après le titre Olympique, le Russe a ajouté le titre mon-dial à sa collection. Lors du sprint classique disputé ce jeudi dernier, il a devancé le Norvé-gien Petter Northug et le Canadien Alex Harvey. Le favori suédois Emil Joensson, leader de la coupe du monde de sprint a lui échoué au pied du podium. Ce dimanche, avec son compatriote russe Alexey Petukhov, Nikita Kriukov est devenu champion du monde en team Sprint. La paire russe a devancé les Suédois Marcus Hellner et Emil Joensson et les Kazakhs Alexey Poltoranin et Nikolay Che-botko.

Mais aussi …

Le Suisse Dario Cologna a remporté le skiath-lon masculin. Après une impasse volontaire sur le sprint du jeudi, le Suisse est devenu cham-pion du monde devant les Norvégiens Martin Sundby et Sjur Rœthe.

Kikkan Randall et Jessica Diggins ont remporté le team sprint chez les dames. La Norvège sans Marit Bjœrgen a échoué au pied du podium où les Suédoises Charlotte Kalla et Ida Ingermarsdotter et les Finlandaises Riikka Sarasoja et Krista Lateenmaki.

Et les Français ?

Sur le sprint classique, Aurore Jean et Cyril Miranda se sont fait sortir en 1/4 de finale. La skieuse des Rousses a pris la treizième place du skiathlon. 32e et 36e place pour Coraline Hugue et Celia Aymonier cette dernière n'avait pas réussi à se qualifier en sprint avec la 36e place des qualifications. Elles ont ensemble pris la dixième place en team sprint. Sur le Skiathlon hommes, victime d'une glisse moyenne, Jean Marc Gaillard et Maurice Magnificat ont terminé respectivement dixième et vingt et unième. Mathias Wibault a lui termi-né 36e. En Team Sprint, Jean Marc Gaillard et Maurice Magnificat ont pris la sixième place à seulement cinq secondes du podium

Mondiaux Nordique

Ski de fond

SKI nordique20

Page 22: AllSports France Mag #4

Ski Nordique

La saison galère des sauteurs français semble s'atténuer. Vincent Descombes Sevoie a pris la quatorzième place du concours des cham-pionnats du monde disputé sur le petit tremplin de Predazzo. La compétition a été remportée par le Norvégien Anders Bardal devant l'Autri-chien Gregor Schlierenzauer et le Slovène Peter Prevc. C'est une performance un peu inattendue pour le sauteur de Chamonix claire-ment en difficulté cette saison. Ronan Lamy-Chappuis, le cousin du brillant Jason, a pris une prometteuse 38e place pour ses premiers championnats à seulement 19 ans. On retrouvera tous ces hommes sur le grand tremplin ce jeudi. Gregor Schlierenzauzer aura bien sur à cœur de prendre sa revanche...

Chez les filles Coline Mattel a pris une belle mais décevante quatrième place derrière Sarah Hendrickson, Sara Takanashi et Jac-queline Seifriedsberger, les sauteuses en forme du moment. Même si la toute jeune athlète des Contamines était en pleurs après

sa compétition, sa constance au haut niveau lui permettra sans doute de conquérir de nou-velles médailles pour accompagner sa médaille de bronze acquise à Oslo il y a deux ans. Les deux autres françaises engagées, Julia Clair et Lea Lemare n'ont pas pu se qualifier pour la manche finale

Sur l'épreuve par équipe mixte disputé dimanche, l'équipe de France a pris une très bonne cinquième place. Les leaders Coline Mattel et Vincent Descombes Sevoie ont été parfaitement accompagné par Lea Lemare et Ronan Lamy-Chappuis. Pour la grande première de ce format, c'est le Japon qui a rem-porté le titre devant l'Autriche et l'Allemagne. Pas de médaille pour la Norvège qui a pris la quatrième place.

Saut à ski

Xavier@Xav_Neuner

SKI nordique 21

Page 23: AllSports France Mag #4

Xavier@Xav_Neuner

Ski Alpin

Méribel et Garmish

Le Globe pour Tina Maze, Premier Geant pour Alexis Pinturault

Avec une nouvelle victoire lors du super com-biné de Meribel et une et quasiment mille points d'avance la Slovène Tina Maze a déjà remporté la coupe du monde de ski féminine à neuf épreuves de la fin. Avec 1844 points, la Slovène se rapproche de la mythique barre des 2000 points en coupe du monde. La Slovène marque en moyenne 66 points par course.

La descente a été remportée par l'Espagnole Carolina Ruiz Castillo. Elle a devancé l'Alle-mande Maria Hoefl Riesch et la Française Marie Marchand Arvier qui devant le public français a montré qu'il n'y avait pas que Marion Rolland en équipe de France. Un peu dépas-sée par tout le tourbillon médique autour d'elle, Marion Rolland n'a pris que la dixième place de l'épreuve. Pas de points pour Margot Bailet et Marine Gauthier. Sur le super combiné, Tina Maze a devancé les Autrichiennes Nicole Hosp et Michaela Kirchgasser. La première Française est une nouvelle fois Marie Mar-chand-Arvier. La skieuse des Contamines a pris la treizième place. Margo Bailet a elle terminé dix-septième. Marine Gauthier s'est classée elle 22e.

Chez les hommes, la descente est revenue à l'Italien Christof Innerhofer. Il a devancé les Autrichiens Georgr Streitberger et Klaus Kröll. Seuls deux Français sont entrés dans les points : Maxence Muzaton et Adrien Theaux respectivement treizième et quatorzième. Lors du slalom géant, grande première pour Alexis Pinturault. Après le slalom et le super combiné, le skieur de Courchevel a rejoint Jean-Claude Killy, Franck Picard et Henri Duvillard dans le club des skieurs ayant remporté une course dans trois disciplines différentes. Cerise sur le gâteau, c'est le seul à l'avoir réalisé cette saison et le premier français depuis Jean Claude Killy en 1967. Le Tricolore a devancé les deux leaders de la coupe du monde Marcel Hirscher et Ted Ligety. Belle septième place pour Steve Missilier. Trois autres français ont participé à la deuxième manche. Cyprien Richard et Victor Muffat Jeandet ont pris respectivement la quatorzième et seizième place. 24e position pour Thomas Mermillod Blondin.

Après les mondiaux de Schladming, le grand cirque blanc était de retour le week-end der-nier. Les filles étaient à Meribel en France pour une descente et un super combiné tandis que les Hommes étaient à Garmish pour une Descente et un Slalom Géant.

SKI alpin

Xavier@Xav_Neuner

22

Page 24: AllSports France Mag #4

Rugby

Agaçants, ces Anglais

Tout avait si bien commencé. Retour sur ce début de match. Owen Farrell est plus tendu que le caleçon de Gillian Galan. Peu en réus-site dans son jeu, il souhaite le faire remarquer. Yoann Huget, placé par accident à l’arrière du XV de France, en fait les frais. Il se chamaille avec le soit disant successeur de Jonny Wilkin-son. Alors que toi, devant ta télévision, tu n’at-tends qu’une seule chose : qu’il l’empale. Mais ce noble sport n’autoriserait pas un tel compor-tement (sauf sur Chris Ashton). Les minutes passent et aucune des deux équipes n’arrive à franchir la ligne adverse. Rassurez-vous, Wesley Fofana arrive. Repositionné à l’aile par Philippe Saint-André (génie), il met l’essai du tournoi. Digne d’un plus grand tout droit de David Banquet, il renverse six anglais. Quel plaisir de voir Chris Ashton manger la belle pelouse de Twickenham après une cuillère ratée. Mais on peut noter que Wesley Fofana se moque ouvertement de son sélectionneur. Invisible à l’aile durant les deux premières rencontres, une fois au centre, il décide d’ins-crire un essai d’ailier. À la pause, le XV de France mène d’une courte tête (celle de Morgan Parra), 10 – 9. Mais méfiez-vous, l’An-glais est revanchard.

Les Anglais, Maitres chez eux

Invaincus dans ce Tournoi des Six Nations, les joueurs de sa Majesté entendent bien le rester. Pour cela, il va falloir proposer un peu de jeu. Manu Tuilagui (celui qui a osé faire à Ashton ce dont tout le monde rêve) décide de se réveiller. Avec son profil perforant et percutant, il réussit à dynamiter la défense tricolore. Mais les visiteurs, eux, n’ont toujours pas compris com-ment se servir de Mathieu Bastareaud. N’ayant pas été fabriqué en France, son mode d’emploi n’est guère compréhensible par PSA. Il faut attendre la 51e minutes (c’est un signe) pour que le Toulonnais soit enfin lancé. Tout le monde s’en rend compte, c’est beaucoup plus facile. Mais depuis que les Anglais sont sortis des vestiaires, les Bleus, eux, n’ont pas retrouvé le chemin de la pelouse. Malchanceux, cela ce traduit par un essai casquette, inscrit par l’inévi-table Manu Tuilagui (droits réservés à Christian Jean-Pierre), 17 - 10. Peu en cannes et lassé de râler dans le vent, Owen Farrell laisse sa place à l’heure de jeu. Pour le remplacer, des oreilles avancent sur le pré d’un pas décidé.

Le crunch, l’opposition du Tournoi, la guerre, appelez-le comme vous voulez. Toujours est-il que ce match, il fallait le gagner. De l’envie, les Bleus n’en ont pas manqué. Mais malheureu-sement, c’est peut-être la chance qui leur fait défaut.

6 nations 23

Page 25: AllSports France Mag #4

Il ne s’agit pas de Dany Boon (pas encore sélectionnable), mais de Toby Flood. Le stadier décide instantanément de fermer l’enceinte. En cas de simple rafale, le jeune homme pourrait s’envoler. Mais le pire, dans l’histoire, c’est qu’il inscrit six points. Ces six points qui font si mal aux Tricolores.

Fritz-Joubert, Taille patron

Entré en jeu à la 74e minute, Florian Fritz trouve quand même le moyen de se faire remarquer. Il commet l’ultime faute et décroche son énième pénalité. Une chose est sûre, pen-dant les 74 premières minutes, le Toulousain n’essayer pas d’apprendre les règles sur le bord de la touche. Vous remarquerez, nous n’avons pas souligné la performance de l’homme en rouge.

Monsieur Craig Joubert, arbitre sud-africain (et accessoirement responsable de notre défaite en finale de la Coupe du Monde 2011), revient à la charge. Mais pour ne pas nous froisser avec lui puisque nous l’aimons de tout notre cœur, nous avons décidé d’adopter une phrase boudjellalienne (mélange de Boudjellal et Lalanne). Craig Jou-bert a été auteur d’une grande performance. L’Angleterre continue son chemin tout tracé vers le grand chelem et ça, on ne peut plus rien y faire. Même s’il y a eu du mieux dans les attitudes, le XV de France quant à lui enchaine les défaites. Ne vous inquiétez pas, très bientôt, le public (très) connaisseur du stade de France réclamera la démission de Philippe Saint-André, le tout accompagné de sifflets.

Rugby

Dans les autres rencontres, l’Ecosse a enchainé sur sa deuxième victoire d’affilée (chose rare au pays du kilt) en battant l’Irlande à Murrayfield 12-8. Le Pays de Galles enchaine également en s’im-posant face à l’Italie à Rome 9-26.

6 nations

Florian@Florian_DA

24

Page 26: AllSports France Mag #4

Handball

La Valse des HandballeursDes frères Karabatic en Provence à la fratrie Simonet à Ivry, de l’infirmerie chambérienne aux transferts parisiens, la D1 de Handball fait son « mercato » à sa façon. Retour sur un champion-nat en constante mutation.

Lumière sur Aix ! Qui aurait cru que la star Montpelliéraine, Nikola Karabatic, quitterait un jour le club héraultais pour l’air de la Provence ? Personne ! Pas même le président du Pays d’Aix Univer-sité Club, Christian Salomez, qui a « l’espoir profond de raviver la flamme handballistique dans les Bouches-du-Rhône » depuis l’ascen-sion en D1 de l’effectif professionnel. Cham-pions de France de Pro D2 à l’issus de la saison 2011/2012, l’entraineur Jérémy Rous-sel et son équipe se réjouissent d’accueillir la paire Karabatic dans leurs rangs. Si l’initiative de « changer d’air » vient du plus jeune frère, Luka, l’ainé n’a pas tardé à rejoindre son cadet, donnant ainsi une bouffé d’oxygène supplémentaire au club. Et les résul-tats parlent d’eux-mêmes : l’ogre montpelliérain n’a pas réussi à dominer le petit poucet de la Provence et arrache in extremis le nul. Nikola Karabatic a su conjuguer expérience, tech-nique, mais aussi conseils et soutient auprès de ses nouveaux partenaires, forçant ainsi ses anciens coéquipiers à mettre un genoux à terre. L’affaire des paris suspect aura donc été béné-fique pour ce club qui n’a qu’un seul objectif : se maintenir pour devenir le club qui remettra ce sport au gout du jour dans cette région sevré de handball depuis la disparition de l’OM-Vitrolles.

Nantes et Ivry recrutent ! Comme un air de retrouvaille. Nantes s’est offert le Parisien Nicolas Claire, ancien protégé de l’entraineur Thierry Anti. Ce demi-centre du PSG Handball quitte la capitale et signe pour une durée de 3 ans dans le club de l’Ouest qui a su mettre à défaut Chambéry (30-30) au cours de la 14ème journée de championnat. Le président Gaël Pelletier affirme sur le site de son club « qu’il s’agit d’un des joueurs le plus prometteurs de sa génération […] et qu’il s’ins-crit parfaitement dans les objectifs fixés par le club » . Le « H » pourra également compter pour les 2 prochaines saisons sur le gardien international

slovène Gorazd Skof dont l’expérience et les performances ont su faire la différence au cours du dernier mondial en Espagne. De son côté, Ivry continu de miser sur la famille Simonet. Alors que Diego quitte les hommes de Pascal Léandri pour ceux de Patrice Canayer à Montpellier, Sebastian a décidé de porter le maillot rouge et noir pour encore 2 saisons . Ce dernier aura le plaisir de voir son petit frère Pablo à ses côtés sur le terrain puisqu’il vient de signer un contrat le liant au club pour les 3 prochaines années. À l’aspiration d’un recrutement international s’ajoute les transferts au sein même des collec-tifs ivryens : Thomas Zirn et Victorien Mabire ont signé avec l’équipe professionnelle, laissant derrière eux le centre de formation du club.

Chambéry souffre, Paris reste sereinDifficile de faire ses preuves en Ligue des Champions quand l’effectif est incomplet. Et les absents ne sont pas des moindres. L’excellent Kevynn Nyokas n’était pas au rendez vous, tout comme le talentueux Edin Basic. L’international français Bertrand Gilles, forfait pour le mondial en Espagne, n’a pas supporté l’intensité phy-sique de la défense Nantaise et se retrouve donc dans les tribunes. La délicate victoire face à Aix (32-30) en championnat confirme le ressentit général : vivement leur retour. Suite à la blessure du gardien de but Patrice Annonay, le PSG Handball doit faire confiance au gardien international espagnol, Jose Manuel Sierra. Le club de la capitale reste cependant serein : 16 victoires pour 16 matches, l’arrivée dans le club du MVP 2012 Daniel Narcisse à la rentrée prochaine sans oublier Mladen Bojinovic qui vient d’exploser le compteur des 1000 buts inscrits dans le cham-pionnat de France. Seul bémol pour le collectif parisien, Didier Dinard met un terme définitif à sa carrière de joueur à la fin de sa saison. Le patron de la défense des Bleus fera partager ses qualités et son expérience aux côtés de Claude Onesta et des équipes de France jeunes.

D1

Florian

La reine Marit continue sa moisson de titres

La Norvégienne Marit Bjœrgen a remporté ses neuvièmes et dixièmes titres mondiaux sur les pistes de Predazzo dans la Val Di Fiemme. Lors du sprint classique disputé jeudi dernier, elle est devenue championne du monde du sprint devant la Suédoise Ida Ingemarsdotter et sa compatriote Maiken Caspersen Falla. Sur le skiathlon disputé samedi, Marit Bjœrgen s'est de nouveau imposée devant ses compa-triotes Therese Johaug et Heidi Weng.

Nikita Kriukov où l'homme des grands championnats

Le Russe Nikita Kriukov n'a pas gagné de sprint en coupe du monde et pourtant après le titre Olympique, le Russe a ajouté le titre mon-dial à sa collection. Lors du sprint classique disputé ce jeudi dernier, il a devancé le Norvé-gien Petter Northug et le Canadien Alex Harvey. Le favori suédois Emil Joensson, leader de la coupe du monde de sprint a lui échoué au pied du podium. Ce dimanche, avec son compatriote russe Alexey Petukhov, Nikita Kriukov est devenu champion du monde en team Sprint. La paire russe a devancé les Suédois Marcus Hellner et Emil Joensson et les Kazakhs Alexey Poltoranin et Nikolay Che-botko.

25Dylan

@dylan_gazeu

Page 27: AllSports France Mag #4

Athlétisme

Les Français aux championnats d’Europe

Les championnats d'Europe d'athlétisme indoor se dérouleront du 1 au 3 Mars 2013 à Göte-borg. Ces championnats ne rassembleront pas l'élite mais compteront dans ses rangs quelques pépites athlétiques. L'équipe de France se présentera avec une formation assez jeune mais pleine d'espoirs pour l'avenir. Faisons le tour de notre équipe de France avec ses favoris pour le titre.

Hommes :

Sur 60 M, Jimmy Vicaut sera le favori à la médaille d'or. Cet athlète est en constante progression et l'indoor lui convient particulièrement. Il sera accompagné par Emmanuel Biron sur l'épreuve qui pourrait tout à fait finir aussi sur le podium.

Au saut à la perche, on ne peut que compter sur la médaille d'or pour Renaud Lavillenie, le meil-leure performeur mondial de la saison qui veut avant tout continuer à faire grossir son palmarès. Ses compatriotes Emile Denecker et Joseph Stanley sont de bons espoirs de la discipline mais seront là avant tout pour apprendre, une entrée en Finale (8 premiers) serait déjà un joli exploit.

Sur 60 M. Haies, nous pouvons également nous attendre à de belles surprises avec Pascal Marti-not-Lagarde qui avait décroché le bronze à la surprise aux derniers championnats du monde indoor. C'est un vrai spécialiste de l'épreuve, et ses dernières performances le placent clairement en tête des favoris pour le titre. Dimitri Bascou sera lui aussi sans doute dans le coup pour le podium. Et si ils nous réalisaient un petit doublé ?

Pour le 1500 M, notre représentant sera Mahiédine Mekhissi qui vit un début de saison assez compliqué du fait de son manque de sponsors. Mais on connaît le garçon qui saura se servir de ça comme d'un moteur de motivation. De plus son attitude en grande compétition nous laisse présa-ger de grandes choses.

Sur 3000 M, on devrait retrouver Bouabdellah Tahri aux avants postes. Il est dans un saison de relance et sa limite est que la course risque d'être trop tactique pour lui permettre de briller, en revanche s'il prend le commandement de la course, il n'aura aucune limite !

Sur 800 M, Brice Leroy a montré de belles dispositions à enchaîner les courses rapide, alors dans une épreuve où la tactique joue un rôle essentiel et avec les bousculades qu'elle entraîne, peut-être pourra s’il créer une bonne surprise.

Au Triple-Saut, notre trio Benjamin Campaoré, Karl Taillepierre et Harold Corréa paraissent bien justes cette saison pour prétendre au podium. Mais l'expérience des 2 premiers leur permettra peut-être de créer la surprise.

Enfin Mickaël Hanany au saut en hauteur sera bien seul et cherchera avant tout à se faire plaisir dans une discipline où les russes devraient régner en maîtres.

indoor26Dylan

Page 28: AllSports France Mag #4

Femmes :

Notre principale chance de titre sera pour Eloyse Lesueur au saut en Longueur. C'est la tenante du titre et elle réalise de gros sauts cette saison en prenant tous les risques. Si elle arrive à les reproduire en compétition, elle sera intouchable.

Myriam Soumaré sur 60 M. devrait également lutter pour le podium, surtout si elle arrive à résoudre les petits détails techniques qui l'empêchent d'aller plus vite. C'est un sacré compétitrice que les grands événements internationaux transcendent, alors....

Sur 60 M Haies Reina Flor Okori semble armée cette saison pour faire de belles courses. Elle fait partie des favorites pour le podium mais sur cette distance, les favorites seront nombreuses et la course se jouera sans aucun doute sur les détails. Nous aurons une deuxième cartouche avec Alice Decaux qui se met particulièrement en vue cet hiver et qui pourrait être la surprise française de ces championnats d'Europe.

Au Pentathlon, Antoinette Nana Djimou donnera tout comme d'habitude mais le nombre d'épreuve réduit en salle ne l'avantage pas vraiment, elle qui aime construire son épreuve, discipline après disci-pline, mis elle peut faire de grandes choses si elle rentre dans la compétition dès le départ !

Sur 400 M. on ne sait pas comment prévoir la compétition de Marie Gayot, puisque l'on ne connaît pas encore ses limites, elle qui progresse sortie après sortie. Si tout s'enchaîne, une place en finale serait un super résultat, par contre son manque d'expérience du haut niveau risque également de la faire sortir rapidement de la compétition. A noter que nous aurons un relais 4X400 M de présent sans grand espoir.

Enfin et malheureusement Mélanie Melfort au saut en hauteur et Christine Bardelle sur 3 000 M. seront sans doute uniquement des faire-valoir.

La moisson de médailles devrait être belle mais nous ne devrions pas battre notre dernière perfor-mance de 2011 à Paris où la France s'était classée 2ème au tableau des médailles avec 5 titres, 4 argent et 2 bronze.

Athlétisme

indoor

Fabien@Fabien976

27

Page 29: AllSports France Mag #4

Pour contacter et suivre nos rédacteurs :

Le compte Actu 100% Sport : @AllSportsFrance

Spécialiste Athlétisme : @Fabien976

Spécialiste Handball : @Chou_Chounne et @dylan_gazeu

Spécialiste Natation : @ManonCottrel

Spécialiste WRC : @Ouvagerde

Spécialistes Biathlon : @MarineBK24 et @Xav_Neuner

Spécialiste Cyclisme : @AlexandreRolin et @MikaelTorz

Spécialistes Rugby : @AdrienV12 et @Florian_DA

Spécialiste Sport Business : @SportBizzetMoi et @KevinG_89

Spécialiste Basket : @Vince_Jay et @Damien_Nore

Spécialiste Sport insolite : @Sportinsolite

Réalisation de la Une : @Photopilami

Et nos sites partenaires, pour découvrir encore plus d’infos :

Sport Business : http://lesportetmoi.overblog.com/

Basket : http://www.insidebasket.com

Sport Insolite : http://www.sport-insolite.comA la semaine prochaine ... Fabien