algérie-industrie des boissons et des jus de fruits 2007

8/3/2019 Algrie-Industrie des boissons et des jus de fruits 2007

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Ce rapport a t labor par : Abdelkrim BOUDRA

Priode de ralisation :

Mai- Juillet 2007

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Remerciements

Nous tenons exprimer notre gratitude lAssociation des Producteurs Algriens de Boissons (APAB) qui a bienvoulu participer au comit de lecture de la prsente che sous sectorielle.

Nous nous sommes e orcs de tenir compte de leurs di rentes remarques, soit pour clari er, soit pourappro ondir certaines notions.


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INDUSTRIE DES BOISSONS ET DES JUS DE FRUITS

EDPme - Edition 2007 79

La che sous sectorielle Industrie des boissons et des jus de ruits

La prsente che sous-sectorielleconcerne lindustrie des boissons et jusde ruits.

Sur le plan de la statistique nationalealgrienne, lO ce National desStatistique (ONS) identi e la lire Boissons et ses sous lires au traversde la Section D Produits Manu acturs et Division 15 Produits des IndustriesAlimentaires :

Le secteur Boissons est par d nitiontrs htrogne et constitu denombreux sous-secteurs ortementdi rentis.

Les boissons comprises dans cette tude sont:Les boissons gazeuses, y compris les boissons pulpe carbonates type OranginaLes boissons plates : boissons aromatises, sirops, assimiles des jus en Algrie, y compris les boissons avec du laitLes jus de ruits et nectarsLes eaux embouteilles : eaux minrales et eaux de source selon le dcret excuti 04-196 du 15 / 07 / 2004 (ce texte voque

dans larticle 1er dautres eaux potables destines la consommation humaine.) Les eaux embouteilles comprennentgalement les eaux aromatises (appellation abusivement utilise pour dsigner les boissons base darme)La rglementation autorisant les eaux de table na pas t adopte

Ne sont pas comprises dans cette tude:Le lait et les boissons lactes ne pas con ondre avec les jus comprenant du lait type DANAO. Cette di rence est de

taille sur le plan marketing.En e et, les boissons sont achetes pour deux raisons essentielles :

- Le produit de base (ex. Une eau minrale)- Les bn ces additionnels (vitamins).

Il est en est de mme pour les boissons comprenant du lait o le consommateur achte un jus comme produit de base et lelait comme bn ce additionnel.A linverse, en achetant une boisson lacte il achte dabord du lait agrment (bn ce additionnel) de jus de ruits parexemple.Les typologies cognitives spci ques chaque culture de consommation (pays) accepte ou re use ces produits hybrides (lelancement en Algrie dune boisson lacte par une grande marque Internationale a chou cause de cette nuance).

Le ca , le th, le cacao, les in usions et produits drivsLeau du robinetLes biresLes vins

Le tableau suivant tente dtablir les correspondances entre la nomenclature algrienne des activits et des produits (NAP 2000) etles appartenances usuelles des di rents produits de la catgorie BRSA (selon les standards de la pro ession dans le monde).Dans le tableau seront mises en gras les dnominations pour lesquelles des prcisions seront apportes.

01 PRESENTATION DU SOUS SECTEUR

Source : O ice National des Statistiques (ONS) NAP 2000


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Recueil DES FICHES SOUS SECTORIELLES


Tableau de correspondance entre les produits BRSA (Boissons ra rachissantes sans alccol)et lanomenclature algrienne des produits

Commentaires :La catgorie Jus nest pas clairement d nie et rglemente. Lusage abusi de la dnomination par les consommateurs et par la

pro ession est un srieux blocage la saine comptition.La NAP utilise le terme Eaux de table (d nition NAP 2000 : La classe 15.96. donne la d nition suivante : eaux minrales et

eaux de source, naturelles ou non, gazeuses ou plates, conditionnes pour la consommation.) pour dsigner la catgorie Eauxembouteilles.

Cette inexactitude a t accentue par le dernier dcret excuti n 04-196 du 15 / 07 / 2004 relati lexploitation et laprotection des eaux minrales et des eaux de source, qui utilise exclusivement les dnominations Eaux minrales et Eaux desource.

Lusage de lappellation Eaux aromatises pose de srieux problmes, car les produits commercialiss sous cette appellationcontiennent du sucre (et ce titre, elles nont plus les vertus de naturalit des eaux et sont beaucoup plus proches des boissonsaromatises)

La NAP a retenu la dnomination boissons ra rachissantes pour les boissons autres que les eaux et jus de ruits alors que lesstandards internationaux lutilisent dans un sens plus global.Deux proccupations majeures de la lire boisson concernent les catgories des boissons aux ruits et des boissons aromatises :

- Au niveau des consommateurs, le terme Jus est utilis pour dsigner ces deux catgories.- Les producteurs ont longtemps entretenu cette con usion et pro t de labsence dun cadre rglementaire et de

contrles rigoureux. Aujourdhui, si une amlioration est observe travers un plus grand usage de la dnomination Boissonsaux ruits ou quivalents , les abricants des boissons aromatises persistent associer leur breuvage au monde des ruits (unegrande tromperie sur la marchandise).

Ltat des lieux des produits de la catgorie BRSA :Boissons Ra rachissantes Sans Alcool

Sur le plan technico-commercial, en se basant sur les pratiques et les typologies internationales, nous pouvons distinguer4 types de produits pour les BRSA :

Les boissons gazeusesLes jus de ruitsLes boissons platesLes eaux embouteilles

Dans les d nitions ci-aprs, correspondant aux standards internationaux, plusieurs sources ont t utilises :Ltude lire Boissons EDPME 2005, ralise par une quipe de 6 experts dont deux technologues.Syndicat rancais des boissons ra rachissantesUnion interpro essionnelle des jus de ruits www.unijus.orgwww.doctissimo. rLe journal santLe nouvel picier N84. juin-juillet 2007www.wikepedia.org


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Remarque importante :Dans ce paragraphe seront prsentes les composantes essentielles de chaque catgorie de boissons.Pour les besoins de cette che sous-sectorielle (et toute tude de la lire), il sera propos de regrouper les jus de ruits et boissons platesdans une mme catgorie, car la con usion est norme quant lusage de lappellation jus.Les conditions rglementaires sont absentes pour cette catgorisation et il est impossible de disposer din ormations segmentes y compris dans les tudes Panels consommateurs des socits dtude internationales qui utilisent la dnomination JUICES comprenant :Drink juices, nectars juices, pure juices et Milk juice (appartenant en ait deux catgories di rentes telles que prsentes dans le paragraphe suivant).

Les Boissons GazeusesLes boissons gazeuses ont partie des boissons non alcoolises, non ermentes ou ne comportant pas, la suite dun dbut de ermentation,de traces dalcool suprieures 0,5 % degr dalcool.On retrouve dans cette amille :

Les limonadesLappellation limonade est rserve aux boissons gazi es, sucres, limpides et incolores, additionnes de matires aromatiques ousapides provenant du citron et ventuellement dautres hesprids, acidules au moyen des acides citriques, tartriques ou lactiques.Lemploi de sucre et de sirop de glucose comme dulcorants ainsi que dacides ascorbiques et phosphoriques sont autoriss.

Les boissons aux ruits carbonates ou gazeuses (type Orangina et NGAOUS)La dnomination est rserve aux boissons prpares partir deau potable et de jus de ruits, jus de ruits concentrs, ruits ou un mlangede ces composants dans une proportion gale ou suprieure 10 % de jus et in rieure 25%.

Les sodasDans la amille des sodas, nous retrouvons les boissons base dextraits naturels de ruits ou de plantes et qui contiennent du gaz carboniqueet du sucre, mais galement des dulcorants ou aux sucres.Dans la amille des sodas , on distingue :

- Les colas : ils sont caractriss par la prsence de cola, de caramel comme colorant, dacide ortho phosphorique et de ca ine- Les tonics et bitters : ils sont caractriss par la prsence dextraits amers et de quinine ou sels. Ils peuvent tre limpides(Schweppes) ou troubles (Gini). Tonics et Bitters se distinguent par leur teneur en quinine :

- In rieure 45 mg/L pour les Tonics,- Comprise entre 45 et 85 mg/L pour les Bitters

Lemploi de sucre et sirop de glucose comme dulcorant, dacide ascorbique et phosphorique sont autoriss, de mme que lesdulcorants.

Les Jus de ruits

Dans la catgorie des Jus de ruits, on retrouve 5 amilles :Les Pur Jus, obtenus partir de ruits

Cest un jus obtenu partir de ruits par des procds mcaniques, ermentescibles mais non erments, possdant la couleur, larmeet le got caractristiques du ou des jus de ruits dont il provient.Les jus de ruits rais ne subissent pas de traitement thermique.

Les Pur Jus, obtenus partir de concentrCest le produit obtenu partir de jus de ruit concentrs, par :

- Restitution de la proportion deau extraite du jus, lors de la concentration.Leau ajoute reprsentant les caractristiques appropries notamment des points de vue chimique, microbiologique etorganoleptique, de aon garantir les qualits essentielles du jus- Restitution de son arme au moyen de substances aromatiques rcupres lors de la concentration du jus de ruitsconcern, ou de jus de ruits de la mme espce, et qui reprsente des caractristiques organoleptiques quivalentes cellesdu jus obtenu partir des ruits de la mme espce

Les Jus de ruit concentrsCest le produit obtenu partir de ruits, par limination physique dune partie dtermine de leau de constitution. Lorsque le produit estdestin la consommation directe, la concentration est dau moins 50%.

Les Nectars de ruitsCest le produit non erment mais ermentescible, obtenu par addition deau et de sucres au jus de ruits concentr, la pure de

ruit concentre ou un mlange de ces produits, et dont la teneur minimale en jus, ventuellement en pure, et lacidit minimale sontxs de:

- 25 % 50 % en teneur minimale en jus

- 4 et 9 g/l. en acidit (exprim en acide tartrique)Les Jus de ruits dshydrats

Cest le produit obtenu partir de jus de ruits par limination physique de la quasi-totalit de leau de constitution.La restitution des composants aromatiques est obligatoire.


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Les Boissons Plates

Traditionnellement incluses, en Algrie, dans la amille des jus de ruits, les boissons plates intgrent les boissons aux ruits ne respectantpas les caractristiques des jus de ruits (c . 01.02.02 : Jus de Fruits).Sont compris dans cette classe les boissons aux ruits, les boissons aromatises; ainsi que les sirops, les ths glacs, les boissonsnergtiques et les produits base de lait.

Boissons aux ruitsLa dnomination est rserve aux boissons prpares partir deau potable et de jus de ruits, jus de ruits concentrs, ruits ou unmlange de ces composants dans une proportion gale ou suprieure 10 % de jus. Dans le cas des boissons plates, cette teneur est

suprieure 25 %. (Pour les boissons aux ruits carbonates ou gazeuses la proportion gale ou suprieure 10 % de jus et in rieure 25%)Boissons aromatises

Cette dnomination est consacre aux boissons ne comprenant pas de jus de ruits. Elle est compose deau, sucre, mulsion,arme naturel ou arti ciel, anti-oxydant, conservateur, colorants, acide, paississantCette catgorie est, de par sa composition et les besoins satis aits, plus proche des sodas (sans le gaz) ou des mlanges eau+sirop que des jus de ruits. Labsence de rglementation et le manque de maturit du march entretiennent jusqu prsent cescon usions.

SiropsLa dnomination sirop est rserve aux produits concentrs et aromatiss obtenus par dissolution de matires sucrantesglucidiques dans de leau Ths glacs. Ce secteur est trs aible en Algrie. Pourtant celui-ci est un secteur trs dynamique enEurope.

Boissons nergtiquesCes boissons sont constitues deau, de sucre, de vitamines (C, B1, B2), de ca ine, dacidesamins (L-Phenylalanine)

Boisson base de laitCes boissons sont constitues de lait (en gnral crm), de sucre, de stabilisant, daromatisant et de ruits

Les Eaux Embouteills / Eaux de Table

On distingue plusieurs amilles :

Les Eaux Minrales NaturellesIl sagit dune eau possdant un ensemble de caractristiques de nature apporter des proprits avorables la sant.Elle se distingue par :

Sa composition physico-chimique, qui est caractrise par sa teneur en minraux, oligo-lments ou autresconstituants.

Ses conditions hydrogologiques, qui ont que ses caractristiques sont constantes dans le temps, en garantissent saqualit et la di rencient des Eaux de Source (traites ci aprs).

Lune et lautre caractristiques sont conserves intactes en raison de lorigine souterraine de cette eau qui est en principe labride toute pollution.Elle provient dune nappe ou dun gisement souterrain exploit en principe galement partir dune seule mergence.Elle tmoigne, dans le cadre des fuctuations naturelles connues, dune stabilit de ces caractristiques essentielles, notamment decomposition et de temprature lmergence qui ne sont pas a ectes par le dbit de leau prleve.A titre dexemple, lexamen physico-chimique de leau provenant des sources algriennes et tout particulirement des montagnesdu Djurdjura, de Chra et de Jijel ait ressortir des taux levs en calcium, magnsium et bicarbonate, une absence dlmentspolluants (mtaux lourds) ainsi que des qualits bactriologiques et organoleptiques satis aisantes.

Les Eaux de SourceIl sagit dune eau dorigine souterraine, microbiologiquement saine et protge contre les risques de pollution, apte laconsommation humaine sans traitement ni adjonction autres que ceux autoriss pour cette eau. On la di rencie de leau minralepar son absence de proprit physiologique particulire.Les eaux minrales comme les eaux de sources peuvent tre carbonates (gazeuses) ou non carbonates (plates)Le gaz provient des ailles pro ondes de lcorce terrestre, et se dissout dans leau en remontant vers la sur ace. Dans certains cas, legaz peut tre enlev au moment de lexploitation puis rajout par la suite, ou bien introduit dans une eau lorigine non carbonate(plate).Les eaux aromatises sont abriques par adjonction darmes de ruits base dessences sans sucre.


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Etat des lieux des Produits Fabriqus par Gamme

Sources : Rapports Edition PME + perce rgionale (In ormations disponibles pour 76 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude+ tude de lire boissons Edition PME 2005 / ND : Non Disponible

N.B. Pour plus din ormations sur les catgories de produits se reporter la NAP (Nomenclature Algrienne des Produits) disponible lONS(Ofce National des Statistiques) aux codes :

15.31 la page 29 de la NPA (Jus de ruits)15.96 la page 47 de la NPA (Eaux embouteilles)15.97 la page 47 de la NPA (Boissons ra rachissantes)

Les marchs internationaux connaissent une progression des boissons dites onctionnelles (notamment les eaux) qui intgrent descomposantes supplmentaires en plus des composantes principales (ex. les minraux pour une eau minrale).Les boissons onctionnelles sont les suivantes :

Boissons sportivesBoissons enrichies (avec des vitamines ou des minraux)Boissons nutraceutiques (boissons avec des allgations sant)Boissons nergtiques

Les caractristiques et spci cits du sous secteur en Algrie

Un secteur priv dominant :

En 1876, naissait Belcourt la mythique limonade Hamoud BOUALEM. Depuis, LAlgrie a une longue histoire dans le domaine desboissons.On a vu par la suite apparatre de trs nombreuses units de production de boissons gazeuses sur tout le territoire, le plus souventsaisonnires.Puis ce ut le tour des centres dembouteillage deaux minrales, qui produisaient galement la plupart du temps des boissons gazeusesaromatises.En n, avec linstauration dune conomie dtat dans les annes 1970/1980, le groupe GBA ut nationalis.Les annes 90 ont vu la naissance du secteur priv qui sest dvelopp trs rapidement surtout depuis 1996, soit avec des marques


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nationales comme NCA, IFRI, SIDI-EL KEBIR, soit avec des ranchises comme Coca-Cola, Pepsi-Cola, Meca-Cola, Orangina (dj prsentsen Algrie depuis 50 ans).

Aujourdhui, la privatisation des entreprises publiques est en cours de nalisation avec la cession de BENHAROUN et MOUZAIA(Groupe SIM), BATNA (ATTIA), NGAOUS (TLEMCANI TREFLE)

Une couverture quasi-totale des besoins nationaux et des exportations marginales

Le march algrien des boissons non alcoolises est approvisionn presque exclusivement par la production locale (le taux decouverture dpasse les 99 %). Les importations sont marginales (moins de 1 %) et concerne les jus et les boissons nergtiquesessentiellement.

Structure du march algrien des BRSA (boissons ra rachissantes sans alcool)-2003

Sources : Ltude de lire boissons EDPME 2005, CNIS (centre national des in ormations statistiques-Douanes), ONS (o ce national des statistiques)

Si la demande nationale est satis aite quasi-exclusivement par la production locale, les exportations restent marginales. Cecisexpliquerait essentiellement par :

- Le manque dinsertion de la PME algrienne sur les marchs internationaux,- La aiblesse des dispositi s daide lexport.

La lire reste conomiquement aiblement intgre (importance des importations directes et indirecte).

Une structure oligopolistique et une multitude doprateurs locaux

De par ses caractristiques si particulires, la dimension de son territoire, allie un climat trs chaud au sud et plus tempr au Nordmais avec 4 mois trs chauds, un pouvoir dachat limit, la priode du Ramadan o la population consomme beaucoup le soir, lAlgriea vu clore dans toutes les wilayates des limonaderies quelques ois uniquement saisonnires la limite du secteur in ormel.Aujourdhui la lire algrienne des boissons est caractrise par une structure oligopolistique.

Un systme din ormation insu sant

Le manque dun systme din ormations complet et able sur les activits de la lire Boissons,L'absence de transparence des producteursL'absence, jusqu la cration de lAPAB (Association Algrienne des Producteurs de boissons), de cadre pro essionnel

adquat, regroupant tous les producteurs de boissons pour constituer une orce de proposition auprs des autoritspubliques. Les adhsions lAPAB restent nanmoins limites (notamment pour les petits oprateurs).

La rglementation insu sante et aiblement applique

Sagissant de la rglementation on peut noter :La aiblesse, voire mme labsence pour certains segments dactivit, de rglementation des typologies produits (ex. jus) et

des conditions et des normes dhygine dans les processus de abrication et de conservation des produits; ce qui impliquentdes dangers pour la sant des consommateurs,

La procdure de classi cation des eaux est juge foue par les oprateursL'insu sance de normes nationales et de r rences pro essionnelles pour les producteurs couvrant la abrication des

boissons (particulirement les boissons aux ruits plates et gazeuses et les eaux ruites). Ce qui pnalise pour les vritablesabricants pro essionnels,Le non respect par un grand nombre dentreprises de la lire des normes alimentaires (Process de production et qualit des

produits). Les normes minima dhygine et de scurit alimentaires non respectes.Les oprateurs considrent comme excessi s les contrles des DCP (Direction de contrle et des prix) qui selon eux ne

ciblent pas les vrais oprateurs indlicats

Un accompagnement bancaire insu sant

Les entreprises de la lire saccordent pratiquement toutes relever line cacit des procdures bancaires passes et actuelles etlabsence de vritables mcanismes et soutiens bancaires appropris. On note :


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Des di cults daccs aux crdits bancaires dinvestissement, mmes dans ses ormes traditionnelles de type Crdits Moyen ouLong Termes en plus du caractre excessi des srets, garanties et collatraux bancaires exiges par les banquiers ;

Le recours prdominant aux dcouverts bancaires et acilits de caisses, ormules onreuses pour les besoins de lexploitation desentreprises de la lire ;

Le recours limit aux crdits moyens termes, rescomptables auprs de la Banque dAlgrie, qui savrent aussi onreux etconcourent un ort taux dendettement des entreprises activant dans le secteur agroalimentaire y compris la lire Boissons ;

Les rais et provisions exiges par les banques plus de 100% pour lutilisation dans les transactions commercialesinternationales, notamment pour lacquisition des quipements, de ormules du crdit trs contraignantes pour les entreprises, detype Lettre de Crdit Irrvocable et Con rme (LCI) ou dautres ormes de crdits (CREDOC).

La lenteur des banques dans le traitement des dossiers de demandes de crditsUn processus bancaire trop lent en matire de compensation de chques et une extrme lenteur dans les trans erts de paiement

aux ournisseurs trangersLabsence de rglementation bancaire claire en matire de paiement de royalties (licence de marque et brevet), do dnormes

di cults de paiement des droits pour la abrication des produits sous licence.

Une imposition excessive et des relations di ciles avec les services des douanes

Plusieurs cumuls rendant la scalit trs lourde (IBS/TVA/TAP/IRG/SS/Droits de Douanes).Relations di ciles avec les services des douanesOprations de Commerce Extrieur complexesImportations non contrles sur le plan qualit notamment (des produits interdits dans de nombreux pays sont couls en

Algrie)- Les confits rpts avec ladministration scale et limposition scale trop lourde,- Les di cults multiples avec les autorits : grande lenteur dans lobtention des autorisations pour les produits chimiquesdlentretien sanitaire des quipements de production,

Une lire caractrise par une concurrence dloyale et un march in ormel important

La majorit des oprateurs se plaignent du march in ormel et de la concurrence dloyale quils considrent comme des principaux reins leur dveloppement :

Le march a vu la naissance de la contre aon (utilisation des bouteilles de marques connues et utilisation de breuvages douteux)Un nombre important de abricants non vritablement quali s recourent lutilisation darmes, de colorants et autres additi s

non contrls et illgale dans de nombreux cas. Lusage excessi dpaississants et des substituts au sucre semble voluer.

Les pratiques dloyales de ventes de quelques oprateurs des prix trop bas,Des pratiques d'importation en sous acturation, ventes locales sans acture et importation en contrebandeDes pratiques d'importation anarchiques et rauduleuses des boissons.

La reprsentativit de lchantillon de base de ltude

Lchantillon de ltude est constitu de 76 PME rparties comme suit :34 PME ont bn ci du programme de mise niveau EDPME dont nous avons dispos des rapports8 PME dont les in ormations ont t collectes directement, dont 6 acteurs majeurs de la lire, sans lesquels les donnes seraient

trs incompltes : IFRI, FRUITAL, SBC SKIKDA ; SBOA (COKA cola), NGAOUS et ABC34 Entreprises de lchantillon perc rgionale sur 5 Wilayates de lest

Selon le CNRC (centre national du registre de commerce), 1467 entreprises seraient enregistres dans lactivit boissons. Seules 400 450

seraient en activit.Nombre dentreprises de la flire et reprsentativit de lchantillon

(

Sources : Ministre du commerce, Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 76 entreprises de lchantillon de ltude)(*) La CLASSE 15.9.7 (Production de boissons ra rachissantes) inclue les boissons gazeuses mais galement les boissons plates assimiles des jus mais qui nen sont pas.(**) 33 PME o ciellement enregistrs au niveau du Ministre des Ressources en Eau Mars 2007 (***) : Les quelques entreprises


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Concernant la reprsentativit de lchantillon, nous pouvons a rmer que :Quantitativement, lchantillon de base de 76 PME reprsente prs de 17 % de la population totale de ltude. Cette

proportion est plus que su sante.Qualitativement, la lire tant ortement oligopolistique, il est important pour les aspects quantitati s au moins, davoir les

majors dans lchantillon. C'est--dire les quelques PME qui dtiennent lessentiel des parts de march.

Lchantillon de ltude comprend :Pour les boissons gazeuses les acteurs les plus importants du march : Hamoud Boualem, Coka cola avec ses 3 entreprises

FRUITAL ; SBC Skikda et SBOA ; PEPSI Cola avec ABC et SBC Seti ; Mami, lexcquise, Bona etc.Concernant les jus et boissons plates, nous avons galement dans lchantillon les leaders : NCA, VITAJUS, JUTOP, BonjusEn ce qui concerne les eaux embouteilles, sur les 33 entreprises o ciellement autorises, lchantillon comprend GUEDILA,

IFRI, YOUKOUS, TOUDJA et SIDI DRISS soit 5 PME sur les 13 eaux minrales, 5 PME entre eaux de source et eaux en cours demise en con ormit et 2 PME non enregistres auprs du Ministre des Ressources en Eau.

La reprsentativit de lchantillon value plus haut prsente ainsi des niveaux dincertitude corrects, ce qui permet dnoncer desconclusions statistiquement admissibles Tout en restant per ectible, le prsent rapport permet de commencer pallier labsence danalyses sectorielles en provenancedautres organismes publics ou privs.

Les lments de base de cette analyse sont les suivantsEtude lire boissons, EDPME. 2005Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 76 entreprises composant lchantillon de ltude)Enqute terrain sur la rgion de lEst

LEtat des lieux des entreprises du sous seteur

Etat des lieux des entreprise de lchantillon, rpertories par type de produitsLgende : Couleur = Produit abriqu par lentreprise. Sans Couleur = Produit non abriqu par lentreprise


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Sources : Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 76 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltudeND: Non Disponible


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Evolution 2005/ 2006 du nombre dentreprises dans les Industries agro-alimentaires

Source : Bulletin n 11 din ormation conomique dit par le Ministre de la PME (au premier semestre 2007)

Anciennet des entreprises du sous secteur

Sur les 40 entreprises dont les in ormations sont disponibles, 30 PME ont t cres avant 2000. Ceci prouve de la relative expriencedes entreprises du sous-secteur.

Evolution du nombre dentreprises cres dans le sous secteur

Ce graphique montre la chute, en termes de nombre de nouveaux entrants, de la dynamique de la lire. Il est noter que le boomde la lire a eu lieu entre les annes 1990 et 1999 qui ont vu la cration de 15 PME6 PME ont t cres entre 1980 et 1989 et 5 PME existaient avant lindpendance de lAlgrie.

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale (In ormationsdisponibles pour 40 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon deltude)

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale (In ormationsdisponibles pour 40 entreprisessur 76 entreprises de lchantillonde ltude)

Il apparat clairement que le niveau de diversi cation des entreprises du sous-secteur est satis aisant .Les boissons plates o renttoute ois les gisements de dveloppement les plus importants ainsi que lintgration des bn ces additionnels (vitamines)


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Le march national et international

Le niveau de consommation sur le march nationalBase : 34 millions dhabitants en 2007

Sources : Estimation du march recoupant plusieurs donnes :Projections des donnes de ltude de lire boissons EDPME 2005Les donnes recueillies auprs des majors (entreprises dtenant lessentiel des parts de march PDM)Les donnes mensuelles des ventes en volume des socits dtudes (panel AC Nielsen - sur lesquelles nous pourrions

mettre quelques rserves)Ministre du CommerceRapports EDPme (In ormations disponibles pour 34 entreprises sur du sous-secteur adhrentes au programme EDPme)Questionnaires de 34 Pme lors de lenqute perce rgionale et de 6 autres PME recueillies directement par lexpert

En 2003, la consommation nationale moyenne en BRSA (boissons ra rachissantes sans alcool) tait de 35,5 Litres /habitant/an en 2003. Elle se dcomposait comme suit :

- Jus de ruits et boissons plates : 2,4 L/hab/an- Eaux embouteilles : 16,5 L/hab/an- Boissons gazeuses : 16,6 L/hab/an

En 2007, la consommation nationale moyenne en BRSA (boissons ra rachissantes sans alcool) est proche de 49 Litres /habitant/an. Elle se dcompose comme suit :

- Jus de ruits et boissons plates : 4,7 L/hab/an- Eaux embouteilles : 22 L/hab/an- Boissons gazeuses : 22 L/hab/an

Comme prvu, la marge de progression des jus de ruits et des boissons plates est la plus importante. Ce phnomne est classique dans lesmodles de consommation des boissons dans le monde (recherche de produits plus sains, moins caloriques et aux bn ces additionnels).

Les caractristiques de la demande du sous secteur

Tableau de synthse de la situation de la demande en 2007

02 DONNEES SUR LE MARCHE

Sources :Etude lire boissons,EDPME. 2005Rapports EDPme+ perce rgionale(In ormations disponibles pour 76 entreprisescomposant lchantillonde ltude)Enqute terrain sur largion de lest


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Commentaires :(*) La demande est couverte quasiment 100 % par lofre nationale(**) Selon le Ministre du Commerce (APS- Algrie Presse Service, 2006) les capacits installes seraient de 4 milliards de L/an. Cette estimationnous semble excessive eu regard des in ormations collectes auprs des acteurs de la lire.De nombreuses con usions existent quant la classi cation des produits. Si le problme est rgl pour les eaux embouteilles aprsladoption du dcret excuti N04-196 du 15 juillet 2004 relati lexploitation et la protection des eaux minrales et des eaux embouteilles,les jus de ruits et les boissons plates connaissent encore un usage abusi des dnominations.

Lvolution de la demande globale est onction des paramtres suivants :La progression de la demandeLenvironnement lgal et institutionnelLes nouveaux entrantsLes ournisseursLa distributionLes innovationsLes prix pratiqus

Le modle de consommation difrent dune boisson une autre ; sont cits ici les variables gnriques :La qualit et le prix de leau de robinetLvolution des conditions dhygine publiqueLvolution des conditions de vie et laccroissement des revenusLes habitudes culturelles en termes de consommation de boissons (ex. Le th reste un produit phare dans de nombreuses

rgions)La concurrence entre les produits boissons et les produits de substitution et leurs prix (dans son sens le plus large, y compris

parexemple avec les ruits)Linnovation suggrant de nouvelles occasions de consommationLa barrire ventre : les spcialistes utilisent ce terme pour dsigner la limite maximale de consommation, lie la limite

physique mais galement aux conditions climatiques et aux habitudes de consommation

Evaluation du March lhorizon 2008A partir des statistiques de lONS (o ce national des statistiques), on retiendra une tendance de 1,5 % par an pour laccroissementde la population en Algrie, on obtient ainsi une estimation de la population lhorizon 2008

Evaluation lie la dmographie en 2008

Estimation de la demande en 2008 base constante

En prenant comme base le modle recal et en luiappliquantle taux daccroissement de la dmographie prcit,on obtient lestimation suivante pour 2008, consommation constante.

Source ONS

Source Questionnaire Experts Etude lire boissons, EDPME. 2005

La consommation moyenne est alors proche de 35,5 litres pour les BRSA .


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Synthse des estimations de consommation horizon 2008

La concurrence au niveau National

La concurrence dans la lire boissons est rude, probablement lune des plus intenses en Algrie. De structure pouvant tre considrecomme oligopolistique ; la lire est domine par des intervenants majeurs qui saccaparent de lessentiel des parts de march.

Les producteurs de boisson sont historiquement ancrs dans le paysage industriel et commercial en Algrie. Certaines marques ont plusdun sicle dexistence.

De nombreuses units de production de boissons ont vu le jour sur tout le territoire, le plus souvent saisonnires. Aprs la priode desocialisme dans les annes 1970/1980 o le sous-secteur t domin par le groupe Public GBA, les annes 90 ont vu la naissance du secteurpriv qui sest dvelopp trs rapidement surtout depuis 1996, soit avec des marques nationales, soit avec des ranchises et des groupestrangers.

De par ses caractristiques, lAlgrie a vu clore dans toutes les wilayates des limonaderies dont certaines in ormelles, aux activitssaisonnires.Aujourdhui la lire boissons est proche dun orme oligopolistique avec, dans chaque sous- lire, dun ct des majors qui dtiennent lessentiel du march avec des marques nationales et de lautre des entreprises vocation locale ou rgionale (4 5 wilayates limitrophes).Aujourdhui, la privatisation des entreprises publiques est en cours de nalisation avec la cession des marques emblmatiques nationalesBENHAROUN, MOUZAIA, BATNA et NGAOUS.Sur les 1467 entreprises enregistres dans lactivit boissons au CNRC, seules 400 450 activent rellement. Environ 400 entreprisesproduisent des boissons plates et des boissons gazeuses et 33 entreprises des eaux embouteilles.

C . Evolution 2005/ 2006 du nombre dentreprises dans les Industries agro-alimentaires

Cette lire qui a t jusqu prsent totalement ouverte sans aucun contrle, des barrires lentre commencent se dresser :

Le nouveau cadre rglementaire rgissant les eaux embouteilles et la mise en con ormit exige - et mene- par le Ministredes Ressources en Eau

La maturit, ou tout au moins le ralentissement des taux de progression des ventes des boissons gazeusesLes e orts de mise niveau des entreprises de la lireLaccroissement, mme insu sant, des contrles de la part des services concerns

Les exportations

Les exportations des BRSA restent marginales dans les activits des entreprises dont certaines se sont engages dans des actionsdexportation essentiellement vers les pays suivants :

Mauritanie Lybie

France Guine

Nous pouvons a rmer sans risque derreur que la lire BRSA na pas dorientation lexport. Le march local reste plus attracti et surtoutmoins exigeant.

Evolution des exportations des BRSA (boissons ra rachissantes sans alcool) entre 2002 et 2003Unit : million de DA

Sources CNIS

Soit une progression de 43 % des exportations de BRSA entre 2003 et 2002.

Source Questionnaire Experts Etude lire boissons, EDPME. 2005


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Les comparaison avec le march tranger

Le tableau suivant prsente un tat des voisins immdiats de lAlgrie, la Tunisie et le Maroc, ainsi que la Turquie. Les donnes concernantla France seront galement prsentes, davantage titre consultati que dans un but rellement comparati .

Remarque importante :Les chi res des tableaux de benchmarking suivants concernent les seules entreprises pour les quelles lin ormation tait disponible. Par exemple les donnes sur le CA, la production concernent le nombre dentreprises mentionn dans la ligne 4. Le sous-secteur comportedautres entreprises sur lesquelles les in ormations ntaient pas disponibles.

Benchmarking pour lensemble de la flire Boissons

Source : Etude de lire Boissons EDPME. 2005La consommation pour les grands pays consommateurs se situe 110 l/an/hab., les records tant dtenus par lItalie (150 l/an) et la France.Vingt pour cent sont des eaux gazeuses, en augmentation de mme que les eaux aromatises lors de la saison chaude.Il est noter que malgr un climat propice ; la consommation deau en Algrie est plus aible : Alors que le ranais consomme 130 L/an,litalien 150 l/an ; le tunisien 36 l/an, lAlgrien nen consommait en 2007 que 22 Litres/an bien en de des valeurs constantes des pays cits.

Quatre acteurs essentiels peuvent expliquer cette situation :

La relative qualit de leau de robinet en Algrie Le manque dagressivit commerciale et de pratiques marketings chez les producteurs algriens La aiblesse de la consommation touristique en Algrie, contrairement aux autres pays Le niveau de vie des Algriens

Le march des eaux embouteilles, est domin par les 2 majors : I ri et Guedila.

Opportunit et Menaces par catgorie BRSA (boissons ra rachissantes sans alcool)

Source : EDPme


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Synthse des acteurs explicati s de la dynamique du march

Source : EDPme


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La provenance des inputs de production

En termes de matires premires et produits semi nis on notera les di rents composants suivants : Sucre en vrac ou en Bio bag (CEVITAL) Bouteilles (Espagne, Turquie) Extraits aromatiques (essences, concentrs...) (France, Nicaragua, Allemagne ) Acide Benzoque Acide citrique (Chine...) Enzymes

La part des intrants dimportation est une in ormation qui nest pas disponible. Lentreprise prive CEVITAL ournit lessentiel de lalire en sucre (lachat se ait localement), les importations directes de sucre ne seraient que marginales. Nous avons constat galement

le recours grandissant limportation de bouteilles en verre de Turquie essentiellement, compte tenu de la mauvaise qualit des bouteillesen verre ournies localement (taux de rebut lev et dure de vie limite).

Les capacits de production

NB : Il sagit uniquement des capacits thoriques ; les donnes sur les productions e ectives ont t juges insu santes pour pouvoirtre agrges.

Capacits de production

Taux dutilisation des capacits de production (T.U.C.)

Les donnes que les taux dutilisation des capacits sont prendre avec beaucoup de prcautions. En e et, les entreprises ne disposent pasde donnes ables et les in ormations obtenues, except pour les boissons ra rachissantes, sont peu reprsentatives quantitativement.Nous pouvons toute ois a rmer, sans risque derreur, que les capacits disponibles sont sous-utilises.

03 INPUTS ET CAPACITES DE PRODUCTION

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale (Eaux embouteilles : In ormationsdisponibles pour 8 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude) ;(Boissons ra rachissantes : In ormations disponibles pour 50 entreprises sur 76entreprises de lchantillon de ltude) ; (Jus de ruits : In ormations disponibles pour 10 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)

Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale(In ormations disponibles pour 32 entreprises pour la catgorieBoissons ra rachissantes, 6 pour les eaux et 5 pour les jus de ruits, sur 76 entreprises delchantillon de ltude)


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Rpartition par niveau defecti

Niveaux de ecti des entreprises EDPme du sous secteur

Typologie par Taille de ecti et par Nature de Gamme de Produits (3 graphiques)

04 RESSOURCES HUMAINES

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 72entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)

Typologie de taille des Productions de boissons

ra rachissantes

Typologie de taille des Eaux de table

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale(In ormations disponibles pour 7 entreprises sur 76 entreprises de lchantillonde ltude)

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 10entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)

Typologie de taille des Activits Jus de ruits

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale(In ormations disponibles pour 53 entreprises sur 76 entreprises de lchantillonde ltude)


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Ces graphiques montrent la part important des petites entreprises (mois de 50 personnes) dans la con guration du sous-secteur.Comme prvu, cette range dentreprises est trs dominante dans les boissons ra rachissantes (77%) et limite chez les producteurs de jus de ruits (30%)

Rpartition par catgorie sociopro essionnelle

Rpartition des entreprises par taille et par catgorie sociopro essionnelle

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 28 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)

Benchmarking du Taux dencadrement du sous secteur

(1) Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 38 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)

Le taux dencadrement induit par les donnes de ltude (9%) est trs proche de celui de ltude de lire boissons EDPME 2005 qui taitde 9,1 % pour 2003.Ce taux semble assez proche des standards internationaux de lindustrie agro-alimentaire. Le taux dencadrement et de personnel dematrise volue avec la taille de lentreprise (bien sr, la proportion se rduit pour les grandes PME) . En e et le onctionnement de grandesentreprises exige de nouveaux pro ls dencadrement (qualit, marketing, tudes).

Niveau dtude des salarie et dveloppement des ressources humainesLe niveau dtude des salaris des entreprises EDPme du sous secteur

Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 14 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)

Ces donnes montrent la trs aible quali cation du personnel de la lire avec seulement 11,8 % de personnes possdant un niveauuniversitaire. Cette aiblesse est une vritable entrave au dveloppement du sous-secteur.

Apprciation du dveloppement des ressources humaines(pour les salaris des entreprises EDPme du sous secteur)



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Seulement 9 entreprises, sur les 74 pour lesquelles lin ormation tait disponible, a rment disposer de plan de ormation et de plan dedveloppement des ressources humaines (les mmes entreprises). Il est important de noter que sur les 9 PME : trois sont dex-entreprisespubliques ayant des traditions de ormation ; quatre sont des PME associes des ranchises internationales et seulement deux sont desPME prives non indpendantes.

Ceci con rme le peu dintrt des entreprises -prives- de la lire pour la ormation. Ce manque dintrt pour la ormation et pour ledveloppement des ressources humaines est le acteur le plus marquant de leur manque de comptitivit.

Le pro l des che s dentreprises

Les profls des che s dentreprise des entreprises EDPme du sous secteur

Les che s dentreprises de lchantillon sont essentiellement des hommes de mtier (48 %). Ceci sexplique par lanciennet de lactivit,de nombreuses limonaderies et siroperies sont des a aires amiliales depuis plusieurs gnrations. Les hritiers se sont dvelopps eninvestissant de nouvelles a aires dans le mme domaine. 26 % des che s dentreprise sont des commerants qui se sont lancs danslactivit boissons compte tenu de son attractivit et des marges bn ciaires dgages.

Dans lextrme majorit des cas, les che s dentreprise sont totalement impliqus dans leurs a aires, du choix des investissements laconduite des activits oprationnelles.

Les ples de production rgionaux

Ples de production rgionaux proportionnellement au nombre de salaris employs par les entreprisesEDPme du sous secteur

Ce graphique montre clairement la orte concentration gographique des entreprises du sous-secteur au centre (54%) et lest (34%).

Ceci sexplique par la densit de la population sur ces rgions mais galement par lexistence de marques traditionnelles depuis desdcennies. Ces entreprises ortement ancres dans lconomie et la culture rgionale ont eu un e et dentranement vers les annes 90.Les proportions ingales selon la catgorie mritent des clairages qui nous semblent dune haute importance.

Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale (In ormationsdisponibles pour 42 entreprises sur 76 entreprises delchantillon de ltude)Homme du mtier : une personne avec une exprience danslactivit Boissons.Homme dafaire : personne ayant dvelopp des afairesdans des domaines autres que les boissons, lapport de cettecatgorie pourrait tre un dynamisme commercial et unemeilleure ractivit.Fonctionnaire : dsigne une personne ayant capitalis uneexprience dans ladministration ou le secteur public. Lapport de cette catgorie pourrait tre une meilleure organisationdu travail.



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Politique Commerciale

Mthodologie dapprciation de la politique commerciale

Le comportement ace la concurrence

Le comportement ace la concurrence des entreprises EDPme du sous secteur

Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 76 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)Note mthodologiqueLes entreprises du panel ont t values travers un systme de notation rendant compte des attitudes et items suivants :

- Actions de mise en uvre dune vritable politique concurrentielle- Bonne qualit du produit- Promotion distributeurs- Diversi cation- Innovation- Prix comptiti s

- Actions de MARKETING- Bonne notorit-Image- Promotion Distributeurs

- Actions de publicit mdias- Participations aux oires et salons- Veille concurrentielle- Connaissance des clients- Suivi des concurrents

Organisation en corporation pro essionnelleLes entreprises enregistrant deux rponses et plus de oui sont considres comme ayant un comportement commercial o ensi .

05 POLITIQUE COMMERCIALE ET DISTRIBUTION


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La stratgie commerciale des entreprises du sous secteur

Note mthodologiqueLes entreprises du panel ont t values travers un systme de notation rendant compte du mode de commercialisation des produits et des moyens decommercialisation mobiliss. Pour ces notations, les items suivants ont t retenus :

Mode de commercialisationFormules spci ques avec les distributeurs importants

Livraisons aux clientsCouverture de la distributionRecherche de nouveaux marchs.

Moyens de commercialisationExistence dune orce de venteDynamisme de la orce de venteEncadrement commercialIn ormatisation de ladministration des ventes

Les entreprises enregistrant deux rponses et plus de oui sont considres comme ayant un stratgie commerciale o ensive .

Les deux analyses prcdentes concernant le comportement ace la concurrence et la stratgie commerciale permettent davoir uneide sur le dynamisme commercial relati des entreprises du sous-secteur.Les entreprises du sous-secteur sont dans leur majorit (72 %) d ensives ace la concurrence ainsi que dans leurs pratiques commerciales(61 %). Ceci sexplique par la aible orientation march des entreprises du sous-secteur et la aiblesse de la orce de vente (manque de

ressources et habitudes monopolistiques).

La Distribution

Le rayon de distribution des produits des entreprises EDPme du sous secteur

Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 75 entreprises su r 76 entreprises de lchantillon de ltude)

Sources : Rapports EDPme + perce rgionale(In ormations disponibles pour 76 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude)

24 % seulement des entreprises couvrent lensemble du pays

13% des entreprises rayonnent sur la rgion (groupe de wilayates limitrophes)

63 % des entreprises distribuent leurs produits seulement sur la wilaya


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Garantie de livraison par les producteurs EDPme du sous secteur


Mode de livraison par les producteurs EDPme du sous secteur


92% des entreprises de lchantillon du sous secteur assurent la distribution de leurs produits (partiellement et totalement)Le graphique sur le mode de commercialisation indique que pour ces 92%, 32 % le ectuent par leurs moyens propres contre 1 % quirecourent des services extrieurs (ne disposant pas de moyens de transport).


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Rpartition par tranche de Chi re da aires


Rpartition des entreprises par Tranche de chi re da aires (CA)


Les in ormations sur les Chi res da aire sont prendre avec beaucoup de prcaution, car les in ormations disponibles concernent desannes di rentes de (2002 2007). Toute ois, la concentration du sous-secteur apparat clairement dans le tableau ; avec une dizainedentreprises qui ralise un chi re da aires de plus de 100 millions de dinars. Il est rappeler que les chi res da aires mentionnsdans les rapports la base de cette tude, sont les chi res dclars par les entreprises elles-mmes.

06 DONNEES COMPTABLES ET FINANCIERES


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Les Equipements

Etat des quipements des entreprises EDPme du sous secteur

Etat de la technologie utilise dans les entreprises EDPme du sous secteur

Loutil de production et la technologie des entreprises du sous-secteur tels quils apparaissent dans les graphiques prcdents sont dles la ralit et nous semblent correspondre aux besoins du march ; avec dune part des entreprises trs per ormantes techniquement etproduisant des produits exigeants et des emballages modernes ( Tetrapack, canette, jus de ruits, les duo jus-lait par exemple, les boissonsenrichies) et dautre part les sodas et boissons aromatises essentiellement en verre et pour lesquelles des outils de production mmesanciens peuvent su re.

La qualitLe niveau qualit des entreprises EDPme du sous secteur

07 QUALITE ET EQUIPEMENTS

Sources ; Rapports EDPme+ perce rgionale(In ormations disponibles pour 74 entreprises sur 76entreprises de lchantillonde ltude)

Le sous-secteur reste aible sur le plan de la qualit. Rappelons quil sagit dune activit o les exigences qualit sontdterminantes.Si le programme de mise niveau EDPME et celui du Ministre de lindustrie vont augmenter le nombre dentreprises ayantimplant un systme de management qualit en vue dune certi cation ISO 90+33 (0)1-2000, les engagements dans desdmarches HACCP (Hazard analysis critical control point) restent limits.Il est noter que, dans le cadre des actions de mise niveau, les entreprises du sous-secteur ont t sensibilises puis accompagnesvers de meilleures pratiques de abrication.

Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale(In ormations disponibles pour 75 entreprises sur 76 entreprises

de lchantillon de ltude)

Sources ; Rapports EDPme+ perce rgionale(In ormations disponibles pour 74 entreprises sur 76entreprises de lchantillonde ltude)


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08 FORCES ET FAIBLESSES


Les orces et aiblesses des entreprises EDPme du sous secteur


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Les in ormations tant de nature dclarative, il nous semble inexact de conclure de orts e orts de la sous secteur en termes deormation (des simples vri cations des budgets de ormation prouvent le contraire).

A contrario, la tendance au surinvestissement en termes de moyens de production est une ralit -malheureusement non intgre

dans de vritables stratgies de dveloppement.

09 PROJETS DINVESTISSEMENTS

Sources ; Rapports EDPme + perce rgionale (In ormations disponibles pour 20 entreprises sur 76 entreprises de lchantillon de ltude

Type dinvestissement envigag par les entreprises EDPme du sous secteur


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Dans ce qui suit sont prsentes les donnes gnrales sur les entreprises de la lire BRSA dans la rgion Est et ses 5 wilayates(Annaba, Skikda, El Tar , Guelma et Souk Ahras).Les in ormations collectes concernent 40 PME, dont 5 seulement ont bn ci des actions de mise niveau dEDPME. Desrecoupements seront aits avec les donnes de la direction du contrle qualit de la rgion Est et la Direction de PME de Annaba Direction rgionale qui regroupe les 5 wilayates)

Les capacits de production

Capacits de production dans la rgion Est

Sources ; perce rgionale (In ormations disponibles pour 31 entreprises pour la catgorie Boissons ra rachissantes, 1 pour les eaux et 2 pour les jus de ruits, sur 40 entreprisesde lchantillon de ltude)

En comparaison avec les capacits de production nationales, la rgion de lEst constitue une part importante pour les Boissonsra rachissantes essentiellement des limonades et sodas ( 204 millions de Litres sur les 1 204 Millions de litres soit 17 % de la productionnationale ).La contribution est marginale pour les eaux embouteilles car sur les 33 entreprises autorises produire de leau en bouteilles, seule1 ait partie de la rgion (SIDI Driss, Skikda), une autre unit GUELMA (Sarl FENDJEL est en attente de mise en con ormit). La Wilayalimitrophe de Tebessa est plus riche en sources deaux naturelles.Il en est de mme pour les jus o les in ormations collectes concernent deux units uniquement (le march des jus de ruits tantdomin par les marques nationales de la rgion centre). Les taux dutilisation sont suprieurs la moyenne nationale pour les eaux etles jus de ruits et sensiblement gales pour les boissons ra rachissantes.

Nombre dunits de production et capacits de production par Wilaya

ource : DCP (Direction du Contrle de la Qualit et des Prix) Annaba et DPME (Direction de la PME) dAnnaba

49 Units de production de boissons non alcoolises sont rpertories par les services de la qualit des directions de PME ; lesin ormations concernant les capacits de production restent peu disponibles (nous avons-nous mme travaill sur les 40 dossiersdentreprise a n de dgager les in ormations de ce rapport).

La distribution

Le Rseau de distribution des BRSA (boissons ra rachissantes sans alcool)

Source : DCP Annaba et DPME dAnnaba.

10 GROS PLAN REGIONAL


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Les wilayates de SKIKDA et de ANNABA sont les plus importantes en matire de vente en gros, cela sexplique par la prsence deproducteurs importants (SBC Skikda Coka cola, IDC Bona).A noter galement la part importante de la consommation des boissons dans les ca s maure (essentiellement enconditionnement RB 0.25 L en verre).

Le respect des normes de qualit par les entreprises de la lire

Sont prsentes ici les in ormations collectes auprs des services de la Direction de Qualit de la rgion de lest.

Les units de production de boissons gazeuses, relevant de la rgion de lEst


Durant les investigations menes par les services de la wilaya dAnnaba auprs de 46 producteurs relevant de la rgion, il a tenregistr plusieurs entraves se rapportant la non con ormit aux bonnes pratiques de abrication de boissons gazeuses,notamment en ce qui concerne les anomalies relatives aux pratiques commerciales (prciser au point ci-dessous).

La loyaut des pratiques commerciales

Facturation des produits : Parmi les 46 units contrles, 03 seulement ne procdent pas la acturation, sous rserve davoirles in ormations concernant les units implantes dans la wilaya dAnnaba.

Publicit des prix : Lexamen des 46 ches de contrle reues montrent que 08 tablissements ne procdent pas la chagedes prix (en attendant les rsultats des investigations menes par Direction de contrle de la wilaya dAnnaba).

Identi cation des produits : La vri cation de ltiquetage appos sur lemballage des boissons gazeuses, a montr que lesproducteurs se con orment la rglementation en vigueur, et ceci en indiquant toutes les mentions obligatoires dtiquetage.

Contrle de leau utilise : Lensemble des units de production des boissons gazeuses utilisent leau potable provenant ducircuit de distribution desservant lagglomration du lieu de leur implantation.

Recherche et dtection de la prsence ddulcorant : Les rsultats danalyse physico-chimiques tablis par le laboratoire decontrle de la qualit et de la rpression des raudes ont montr que sur les 44 prlvements e ectus, 03 chantillons seulementont t dclars non con ormes (prsence ddulcorants non autoriss).

Les prlvements e ectus par les di rentes directions de commerce



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Loyaut des pratiques commerciales et con ormit de ltiquetage

Environnement de la lire

Nous prsenterons ici les principales opportunits et menaces perues par les entreprises de la lire dans la rgion delest , sur la base des entretiens et des questionnaires raliss :Le march in ormel prend des proportions qui deviennent de vritables reins au dveloppementdu sous secteur.

Opportunits et Menaces du sous secteur


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Le march in ormel prend des proportions qui deviennent de vritables reins au dveloppement du sous-secteur.

Dans la rgion, il y aurait plus de 30 embouteilleurs non enregistrs agissant en toute illgalit en usant :de la contre aon (utilisation des bouteilles de marques connues et utilisation de breuvages douteux)darmes, de colorants et autres additi s non contrls et illgale dans de nombreux cas. Lusage excessi dpaississants et

des substituts au sucre semble voluer.de pratiques dloyales de ventes de quelques oprateurs des prix trop bas,

En conclusion, la ralisation de la perce rgionale a permis de con rmer les deux hypothses la base de notre choix :Limportance, dans la rgion de lest, de lactivit de production et de commercialisation des boissons ra rachissantessans alcool, notamment pour les boissons gazeuses et les boissons plates.

Cette importance est perceptible au niveau de la contribution relative des entreprises de la rgion dans les per ormancesnationales de la lire.

Ltude a galement permis de vri er la prsence et le dynamisme dun tissus dentreprises vocation locale . Cesentreprises constituent un acteur important de stabilisation sociale et de dveloppement conomique de la rgion.

Ainsi un quilibre intelligent est possible , entre des marques internationales et nationales ortes et les marques vocation locale ou rgionale.

Source : EDPme


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Remarque importante concernant la dynamique de la lire et lattractivit du programme EDPME :

Il est noter que sur la cinquantaine de PME les plus importantes (totalisant plus de 80 % de parts de march tous produitscon ondus), 34 PME ont bn ci dactions de mise niveau du programme EDPME. et ont particip 102 actions de mise niveau.

A lexception de quelques acteurs majeurs (IFRI, PUNCHet les PME rcemment privatises SIM, ATTIA, TLEMCANI-TREFLE),lesleaders de la lire ont bn ci du programme de mise niveau EDPME. A cela sajoute ltude de la lire boissons mene par EDPME en 2005 et qui constitue la r rence principale dans ltude de la

lire en Algrie.

Les actions de mise niveau des entreprises du sous secteur(34 entreprises adhrentes au programme EDPme)

11 LA MISE A NIVEAU

Source : EDPme


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PRINCIPAUX TEXTES REGLEMENTAIRES REGISSANT LES ACTIVITES

AGRO-ALIMENTAIRES

Loi n 89-02 du 077 02 / 1989 relative aux rgles gnrales de protection du consommateur

Loi n 04-02 du 23/06/2004 xant les rgles applicables aux pratiques commerciales

Loi n 04-08 du 14 / 08 / 2004 relative aux conditions dexercice des activits commerciales

Dcret excuti n 04-196 du 15 / 07 / 2004 relati lexploitation et la protection des eaux minrales et des eaux desource

Dcret excuti n 90-39 du 10 / 11 / 1990 relati au contrle de la qualit et de la rpression des raudes

Dcret excuti n 91-04 du 19 / 01 / 1991 relati aux matriaux destines a tre mis en contact avec les denresalimentaires et les produits de nettoyage de ces matriaux

Dcret excuti n 91-53 du 23 / 02 / 1991 relati aux conditions dhygine lors du processus de la mise a la consommationdes denres alimentaires

Dcret excuti n 92-25 du 13/01/1992 relati aux conditions et aux modalits dutilisation des additi s dans lesdenres alimentaires

Dcret excuti n93-47 du 06 / 02 / 1993 modi ant et compltant le Dcret excuti n92-65 du 12 / 02 / 1992 relati aucontrle de la con ormit des produits abriqus localement ou imports

Dcret excuti n05-484 du 22 / 12 / 2005 modi ant et compltant le Dcret excuti n 90-367 du 10 / 11 / 1990 relati ltiquetage et la prsentation des denres alimentaires

Arrt interministriel du 24 / 01 / 1998 modi ant et compltant 1arrte du 23 / 07 / 1994 relati aux spci cations microbiologiques de certaines denres alimentaires

Arrt interministriel du 15 / 12 / 1999 relati aux conditions dutilisation des dulcorants dans les denres alimentaires

Arrt interministriel du 14 / 02 / 2002 xant la listes des additi s autoriss dans les denres alimentaires

12 LES TEXTES REGLEMENTAIRES


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Quelques adresses localement utiles

Lassociation Algrienne des producteurs deBoissons APAB5, place LA PERINE. Hydra. Alger Tl. +213 (0)21 60 39 75 / 69 26 43Fax. +213 (0)21 60 39 75Email : apab_dz@yahoo. rhttp://www.apab-dz.org

Linstitut national algrien de proprit industrielle(INAPI)42 Rue Larbi Ben Mhidi Alger

Tel : +213 (0)2 73 23 58 / 60 84 -Fax : +213 (0)2 73 55 81 / 96 44http://www.inapi.orgDivision marques, dessins, modles et appellationsdorigine contact : [email protected]

LInstitut Algrien de Normalisation (IANOR)Il est charg, entre autre de :ladoption de marques de con ormit aux normesalgriennes et de labels de qualits ainsi que la dlivrancedautorisation dutilisation de ces marques et labelsle contrle de leur usage dans le cadre de la lgislation envigueurhttp://www.ianor.org.dz

Le Centre Algrien de Contrle Qualit et delEmballage (CACQ).http://www.cacq.orgSige : Route Nationale n5, Bab Ezzouar, Alger Tel : +213 (0)21.24.32.23 / Fax : +213 (0)21.24.30.11+213 (0)21.24.30.85+213 (0)21.24.31.65

LAgence Nationale de Dveloppement Industriel(ANDI : ex-APSI),

dont le rle consiste aciliter linvestissement desentrepriseshttp://www.andi.dz

LAgence Nationale de Promotion lExport(PROMEX), et La Caisse Algrienne des Garanties lExport (CAGEX), en charge de lappui lexportationRN 5, Cinq Maisons. Mohamadia. Alger. Tl. +213 (0)21 52 12 10 / 20 82Fax. +213 (0)21 52 11 16

Quelques adresses internationalementutiles

Syndicat national des boissons ra rachissantes10, rue de la Trmoille75008 PARIS Tl. : +33 (0)1 47 20 31 10 CIHEAM :Centre international des hautes tudes agronomiquesmditerranenneshttp://www.ciheam.org

Ministre de lagriculture et de la pche France.https://www.panoramaiaa.agriculture.gouv. r

Marketn gures ournisseur de sources dtudeshttp://www.marketn gures.com http://www.etudes-marche.com/products

Les sources in ormationnelles

Ministre de la PME et de lartisanat. www.pmeart.dz Ministre du Commerce. www.mincommerce.gov.dz Ministre de la participation et de la promotion delinvestissement . www.mppi.dz Journal o ciel de la rpublique algrienne dmocratique etpopulaire www.joradp.dz O ce National des Statistiques (ONS)www.ons.dz

13 LES BONNES ADRESSES LOCALES ET INTERNATIONALES


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algérie-industrie des boissons et des jus de fruits 2007

Documents