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Rapport de mission UNDP/ALG/77/046 Institut national d'études et de recherches du bâtiment (INERBA) RÉSERVÉ A L'USAGE INTÉRIEUR: NE PAS DISTRIBUER ALGÉRI E RAPPORT DE MISSION ASSISTANCE PRÉPARATOIRE A L'INSTITUT NATIONAL D'ÉTUDES ET DE RECHERCHE I.N.E.R.B.A. VOLUME 1 : SYNTHÈSE par Vartan H.G. Ozinian Coordonnateur ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE Paris, 1978 N° de série: FMR/SC/OPS/78/249 (UNDP)

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Rapport de missionUNDP/ALG/77/046Institut national d'étudeset de recherches du bâtiment(INERBA)

RÉSERVÉ A L'USAGE INTÉRIEUR:NE PAS DISTRIBUER

ALGÉRI E

RAPPORT DE MISSION

ASSISTANCE PRÉPARATOIRE A L'INSTITUT

NATIONAL D'ÉTUDES ET DE RECHERCHE

I.N.E.R.B.A.

VOLUME 1 : SYNTHÈSE

par

Vartan H.G. OzinianCoordonnateur

ORGANISATION DES NATIONS UNIES

POUR L'ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

Paris, 1978

N° de série: FMR/SC/OPS/78/249 (UNDP)

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Rapport de missionUNDP/ALG/77/046 (Ozinian)FMR/SC/OPS/78/249 (UNDP)25 septembre 1978

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AVANT PROPOS

Le présent rapport final de la Mission de l'Assistance. préparatoire PNUD-UNESCO(SC/OPS/ARB) pour 1 N E R B A est composé de quatre volumes :

1 - SYNTHESE, par Vartan HG. Ozinian - le coordonnateur de la mission

2 - Annexes i + ii + 1: données de base - 2 : économiques et sociales - 3 : ,url­dques - 7 : documentation, par V. Ozinian N.O. J~rgensen B. GranotierH. Sa~a B. Hisi !1ger

3 - Annexes 4.1 + 4.2, par H. Kutan et J. P. Rou~16 Y. Friedman :. Architecture

4 - Annexes technologie 5.1 : matériaux de construction - 5.2 : organisation etmatériel de chantier - 5.3 : procédés de construction, par M. FrederiksenK. Tassoumian B.T. Lewicki

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RAPPORT DE MISSION

ASSISTANCE PREPARATOIRE A LIINSTITUT

NATIONAL DI ETUDES ET DE RECHERCHE

I.N.E.R.B.A.

TABLE DES MATiERES

N° Codes / Pages

l-;dentificatlon 2-Recommandation 3-Chiffrage 4-Annexes

i - INTRODUCTION la.Dii - RESU'1E ET CONCLUSIO!IS i i/1 i1/4 1116 i i-4

1 - DIRECTION GENERALE 1.1/2-26 2.1129-38 1.3/39 1

2 - SERVICE ECONOMIQUE ET SOCIAL 1.2.1/41-44 2.2.1/45-522.3/59 2.1

1. 2. 2/53-5~1

~.2.2/55-58 2.23 - SERVICE LEGISLATIF ET REC~IERCIIES JURIDIQUES 1.3/61-69 2.3/70-73 3.3/74 34 - SERVICE ARCHITECTJRE 1.4176-7ll 2.4/79-90 3.4/91 46 - SERVICE TECHNOLOGIQUE

5.1 - t~têriaux de Construction et Ressources 1.5.1/93/102 2.5.11103-105 5.15.2 - Organisation et Matér1el de Chantiers 1.5.21106-114 2.5.2/115-125 3.5/138 5.25.3 - Procédés de Construction 1. 5.3/126-131 2.5.3/132-137 5.3

6 - SERVICE DES NOR~ES 1.61140-143 2.61144-150 3.6/1517 - SERVICE INFOR:lATlON-DOCUMEtlTATlON ET fOR/lATIOrl 1. 7/153-158 2.7/159-178 3.7/179 7.18 - SERVICE GESTION - ADMINISTRATION 1.8/181-183 2.81184-186 3.8/187

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i/l

1NTRODUCTI ON

Historique et terme de Références

Le 2 ~ars 1978 par le truche~ent du PNUD d'Alger, le GouvernementA1~érien a demandé la participation de l'UNESCO - en tant qu'Agenced'exécution - au Projet "Assistance Préparatoire pour l'instaurationde l'Institut d'Etudes et de Recherches pour le 8âtinent (INER8A)au sein du r1inistère de l'Habitat et de la Construction - crééen Avril 1977 - afin de résoudre les problèmes de l'Habitat d'Algérie.

Conposition de l'Equipe de la t1ission

A cet effet - à l'issue des contacts permanents entre le GouvernementAlgérien, le PMUD et UNESCO - l'unité opérationnelle des Pays Arabes- a recruté 12 consultants dont le coordonnateur de la Mission en vuede conseiller le Gouvernement pour identifier le projet d'instaurationde 1 'INERBA et d'établir dans le cadre d'un plan le coOt dudit futurinstitut.Les membres de r1ission furent : ~1f-1. V.OZINIAil - Ing. EconomistePlanificateur, le Coordonnateur ; N. JORGENSEN - Econoniste ;8. GRANOTIER - Sociologue; H. SABA - Juriste; Y. FRIED~1AII, H. KOUTAN,o. PALADINI, J.P. ROUlLE - Architectes; !1. FREDERIKSEN, 8. LE~HCKI,

K. TASSO~1IAN - Ingo Civils ; B. HISSINGER, Ing. Documentaliste.Les premiers membres de la t1ission sont' arrivés à Alger le l~ Avril1973.Le mnistère avait transmis, par le truchement de l'UNESCO, un docu- ­ment de travail pour la Mission, lui indiquant ses buts et ses objec­tifs.Comme suite à la demande du Gouvernement Algérien, du PrlUD et de

l'UNESCO, ce document de travail (Annexe ia) a fait l'objet d'uneévaluation globale (Annexe ib) et des évaluations sectorielles(Annexes de 2 à 5).

Domajnés des Consultants et leurs tâches

Ch-aque consul tant, par dès courtés vtsltès de 10 jours 1 2 MOis surle te=rrain" a été cha-rgé des domaines spfc'ffiqués du SéCtéfir dé

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l'Habitat et de la Construction en vue d'identifier et de fornulerdes recoMMandations quant aux besoins en Ressources Humaines,For~ation, Equipements et du Matériel de l'INERBA pour ses activitésd'Etudes et de Recherches, - Documentaires - Juridiques - Sociolo­giques - Economiques - Architecturale - Technologir.ue, à savoir:Matériaux de Construction, Matériels et Organisation de Chantiers,Procédés de Construction, - Gestion et Entretien, - Aménagement duTerritoire et Urbanisme.A la fin de la visite, chaque Consultant devrait produire et trans­mettre un rapport individuel au Secrétariat et au Coordonnateur.

Domai ne du Coordonnateur et sa tâche

la durée de la m~ssion du coordonnateur correspond à celle de l'en­ser.lble de la ~'lission : du 12 f,vril 1978 à la fin du mis de SepteMbre,soit cinq mois et demi.le Coordonnateur, en contact étroit avec les Autorités Al~ériennes,

et le PNUD, a eu la charge de conduire la ~1ission tant dans sesdémarches substantielles de conception que dans des actes opération­nels pour la rédaction, des analyses et des révisions des rapportsindividuels des Consultants. Ces rapports ont été intégrés dans leprésent rapport final par le Coordonnateur, et il sera présenté parle truchement du PNUD au Gouvernement Algérien.

Rapport intermédiaire soumis au tHnistre

Suivant l'accord tripartite, à la fin du mois de Juillet lorsque lesconsultations n'étaient pas encore terminées, le coordonnateur a pré­paré un rapport intermédiaire, dont les recommandations, d'après lessouhaits des Autorités Algériennes, devraient être utilisées.le 31 Jui 11 et 1978, M. 1\. AOUCHICHE, 1e r1i ni stre de l' Habi tat et dela Construction du Gouvernement Algérien, en présence de deux de sesConseillers 11t1. lN1ARA et A. RE~HLI, respectivement chargés de lacoopération internationale et du Projet de l'Instauration de l'INERBA,a reçu fff1. OZINIA~, SABA, KOUTAN, ReUllE et TASSOUMIAN, meMbres dela ~lission.

~onsieur le t'1inistre a mentionné les grandes lignes du problèmetrès urgent de l 'Habitat, que $oulève la de~ande sociale, dont le

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i,1.3

Ministère de l 'Habitat et de la Construction a la charge de résoudresans aucun retard. Il a souligné que le rôle des Organisations Inter­nationales est très important dans la solution de ces problèmes.C'est, a-t-il dit, dans ce cadre des préoccupations et idées quel 'INERBA a pris naissance dans les esprits des responsables. Et ila demandé au Coordonnateur des explications sur les conclusionsdes travaux de la Mission partielleMent accomplie à ce jour-là.

- Suivant les options du Développement National du Gouvernement,la t1ission propose :

Que les petites et moyennes entreprises s'occupant del 'Habitat Social, soient développées dans les régions du

pays, concurremment cl l'industrialisation de la constructiondu Bâtiment.Les deux initiatives doivent être prises avec le concoursde l 'INERBA, dans le cadre de ses prérogatives d'Etudeset de Recherches. Les moyens dont l 'INERBA a besoin nedoivent pas être considérés COMme un luxe. Au contraire,il est indispensable qu'un pourcentage du potentiel nationaldu Secteur de 1 'Habitat et de la Construction lui soitaffecté.Sans INERBA, il semble difficile, pour ne pas dire impossible,de concevoir des solutions aux problèmes à moyen, à longet mêne à court terme de llHabitat et de la Construction(Annexe i-a).

Options de la Synthèse du Rapport Final

A partir du cadre des termes de références du présent projet d'assistancepréparatoire, la voie normale s'ouvre à un Projet de Document proprenentdit. En conséquence, la synthèse pour le rapport final est rédigée entenant compte des éléments suivants pour critère:

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i/4

- Stratégie du Développement du Gouvernement ;- Possibilités et contraintes pour la ~ise en oeuvre du

projet ;- Degré de priorité du projet ;- Capacité du Gouvernement pour entreprendre le projet- Capabilité d'assistance du Système des Nations Unies

pour le projet ;- Politiques et procédure des Nations Unies.

Compte tenu des objectifs du Gouverne~ent Algérien pour le développementen général, et pour le secteur de l'habitat et de la construction enparticulier, l'approche suivante a été optée pour effectuer la synthèsedes travaux de la mission :

INERBA ne se justifie que par l'intégration de ses activitésdans la réalité de l'acte de bâtir. En conséquence, les sujetsde recherches et d'études doivent être dégagés des réalitésdu secteur et non des idées préconçues ou calquées sur certainesconnaissances livresques ou valables pour certaines localités.

En fait, la réalité de l'acte de bâtir et ses conséquencesse déploient p~r un ensemble complexe de facteurs qui faitl'objet de préoccupations des arts, des sciences et des techni­ques : de la musique jusqu'à la physique nucléaire, cotoyantla psychologie et la ~édecine sur la lignée de l'architecture,l'économie, l'ingénierie,les sciences politiques, etc •.•

Une synthèse étant l'articulation naturelle des facteurs d'unensemble, à cet effet, il a fallu retenir des dénominateurscommuns pour la problématique de l'acte de bâtir, la préserva­tion et la gérance de ses résultats qui doivent s,~harmoniser avecla nature et les besoins des hommes.

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i/5

Quels que soient les facteurs dominants ·'spatio-ter.:porels" économique,social, architectural, technique, ou politique - trois niveaux fonc­tionnels se distinguent comMe dénOMinateur commun pour la problématique

1 - AménageMent du territoire2 - Urbanisme3 - Abri ou Logement

En effet, un ingénieur ou un nédecin peut s'occuper au MêMe titre qu'unarchitecte ou un hOMme politique de l 'urbanisme ou de l'abri des hommesdans la mesure où leurs formations et leurs attributions peuvent le leurpermettre. Par conséquent, dans la présente synthèse, les formations etles attributions ont été retenues afin de répartir des recherches etdes études dans le secteur de l 'habitat et de la construction autourdes trois niveaux fonctionnels de la problématique sus-mentionnés,terrains de recontre pour tous les services imaginables à l'échellenationale. Cette option remplace une classification traditionnelle quifait figurer des attributions de certaines forMations professionnellesà côté des secteurs fonctionnels de divers niveaux qui les dépassentdepuis longtemps.Par exemple "Département de Recherches et d'Etudes d'Architecture­d'Urbanisme-d'Aménage~entdu Territoire ll signifie qu'il faut être archi­tecte pour s'occuper d'urbanisme et d'aménagement du territoire. Lamême remarque pourrait être formulée pour un IIDépartement Economie­Urbanisme ll etc ...Or, en aménagement du territoire, en urbanisme, et au niveau de l'abrides hommes, les problèmes concernent l'architecte comme l'économisteou l'ingénieur et le médecin ou le juriste. Suivant l'intensité del'aspect des problèMes l'un ou l'autres corps de Métiers s'occupedu cas concret plus qu'un autre, pour offrir son service. Aussi, leconcept de IIservicell a-t-il été choisi pour les activités ~-liversifiées

de l' HIERBA remplaçant la conception des IIdépartements ll .

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i/6

Les composants de 1'INERBA sont présentés dans la synthèse par lesdénoninations suivantes :

1 - Direction Gén~rale

2 - Service Economique et Social3 - Service Législation et Recherches Juridiques4 - Service d'Architecture5 - Services Technologiques

Matériaux de Construction et Ressources. Organisation et Matériel de Chantiers

Procédés de Construction6 - Service des Nomes7 - Service d'Information-Documentation et Formation8 - Service Gestion et Administration.

En vue d'établir les besoins d'instauration et la mise en narchede ces Services et leur Direction Générale, des connaissances desfaits et des données concernant le développement d'Algérie en généralet celui de son secteur de 1 'habitat et de la construction en parti­culier ont servi pour un système d'indicateur à leur trois niveauxfonctionnels : - Aménagement du Territoire, Urbanisme, et Abri -Le rapport de synthèse contient cinq parties intitulées :

i - Introductionii - Résumé et conclusion1 - Identifications2 - Recomnandations3 - Chiffrages4 - Annexes

Le matériel de ces parties est dû d'une part aux rapports individuels

des consultants - membres de la Mission - et d'autre part aux notesque le coordonnateur de la r1ission a prises à partir des entretienset de réunions avec Monsieur le r1inistre de 1 'Habitat et de laConstruction du Gouvernement Algérien; ainsi qu'avec ses prochescollaborateurs s'occupant du projet de l'INERBA ; Monsieur le Repré-

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i/7

sentant Résident des Nations Unies en Algérie ; des représentantsdu Cabinet du Directeur Général de l'UNESCO, de CPX, de CPX/CSF,de SS/ENV, de SC/TER et des responsables de SC/OPS/ARB (Annexe i-c).

Des rapports individuels rédigés par des consultants, le coordonna­teur a retenu des éléments qui semblent les plus directe~ent liésaux exigences de la Mission d'Assistance Préparatoire. A cetégard, il est à remarquer

. que les éléments qui n'ont pas été retenus dans larédaction de la présente synthèse ne sont pas sans intérêt au pointde vue contribution que l 'INERBA pourra servir dans une étape futurede son évolution. Aussi, tous les rapports individuels des consultants,en leur texte intégral, ont été joints (Annexes de 2 à 5) au présentrapport ;

. que les éléments retenus des rapports individuels desconsultants ne sont pas toujours dans la conception du coordonnateurquant aux études et aux recherches appliquées pour l'acte de bâtir.Néanmoins, le coordonnateur a tenu à observer le respect professionnelqu'il doit aux hommes reconnus par leur compétence - quelles que soientleurs approches.

Pour l'aimable aide et l'accueil que l'enseMble des travaux de laMission a reçu, le coordonnateur présente ses remercie~nts au repré­sentants du Gouvernement Algérien et du Système des Nations Unies,dont particulièrement ~1onsieur A. AOUCHICHE - le ~1inistre Algériende l'Habitat et de la Construction, ses conseillers ~1r1. LAt1ARA etREHILI et M. HADJ HM1~,10UN du Cabinet du ~linistre ; t10nsieur G.FULCHERILe Représentant Résident des Nations Unies à Alger, son AssistantM. M.A. ZEKRYA ; ~1. R. GLITSCH, Chef SC/OPS/ARB, A. van der SLUIJS,l'Administrateur du Projet SC/OPS/ARB, f·1. SAROFH1 de la même divisionet M. G. GALLAI SC/AO de l'UNESCO, et à tous les consultants de la r1ission.

Le Coordonnateur

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ii/1

RESUME ET CONCLUSION

1 - Historique et termes de références

Pour répondre aux exigences d'intensification très rapide du bâtiment à

usage d'habitation ou répondant aux besoins de construction socio-cultu­relles, administrations, industrielles, les moyen$ nationaux d'étudeset de réalisation doivent être accrus en Algérie à un niveau sansaucune mesure avec l'évolution que le pays a connu dans le domaine del'acte de bâtir depuis son accession à l'indépendance.

En effet, pour les dix prochaines années, il est nécessaire de multiplierpar cinq les moyens existants pour le secteur de l'habitat et de laconstruction: 200.000 logements à bâtir par an en 1990 (Annexe ii/1).

En vue de faciliter cette multiplication nécessaire des moyens, LeMinistère de l'Habitat et de la Construction du Gouvernement Algérien,a décidé de créer un Institut National d'Etudes et de Recherches pourBâtiment (INERBA).

A cet effet, comme suite à un accord tripartite entre le GouvernementAlgérien, PNUD et UNESCO - Agence d'exécution, une Mission d'AssistancePréparatoire (x) a été organisée pour conseiller le Gouvernement hôtepar des Identifications, des Recommandations et des Chiffrages quant auxbesoins de l'Institut à instaurer. Douze consultants, dont un coordona­teur, de diverses disciplines avec de différentes durées de séjourà Alger, ont travaillé pour la mission totale de cinq mois et demi du12 avtil au 30 septembre 1978, en tout 20 hommes/mois ; par le Finan­cement du PNUD (EU~ 108.000) et de la contribution du GouvernementAlgérien (DA. 30.000).

(x) "éférencè du Projet iNERBA-AlGER, AlG/77/D46/A/Oi/oi3.

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ii/2

2 - Rapport Final du Coordonnateur

Le matériel du rapport final du coordonnateur est dû en partie auxrapports individuels des consultants et en partie de ses observationset de ses entretiens qu'il a eu avec des responsables algériens et ceuxdu Système des Nations Unies (PNUD-UNESCO).

La méthode de la synthèse se base sur des éléments qui sont ceux dellhabitat et de la construction à l'échelle nationale et les objectifsnationaux du développement les concernant. Eléments qui seuls justi­fient la raison d1être de l'INERBA en tant que l 1INSTITUT dlEtudes etde recherches appliquées pour le Ministère dans les circonstancesactuelles des problèmes que posent l'habitat et la construction enAlgérie.

Disposés en trois niveaux fonctionnels, à savoir: Aménagement-deterritoires ; urbanisme et Abri des hommes, les problèmes sont abordésafin de pouvoir indiquer les zones d'études et de recherches dans leursaspects.

2.1 - Identification

De cette façon, il a été possible d1identifier dans leurs divers aspects ­économique, social, architectural etc - au niveau de l'aménagement duterritoire les éléments concernant la mission, quant aux équipementscollectifs - c1est-à-dire les grands équipements et équipement intégrésde l'habitat - et à l'abri ou logement; au niveau d'urbanisme quantaux équipements intégrés de l'habitat et de llabri ; au niveau de l'abriles composants de ce dernier.

Les objectifs nationaux du secteur de llhabitat et de la construction nepeuvent pas être formulés seulement par quelques chiffres qui indiqueraient

le nombre de logements à bâtir plus ou moins difficilement. La politiquedu gouvernement en matière de développement donne les éléments clairspour fixer les objectifs proprement dits dans le secteur.

Ces éléments peuvent être groupés suivant leurs caractéristiques spatia­les, socio-économiques, architecturales et autres. En effet, les décisionspour lléquilibre ville-campagne pour l'équité pour le développement des

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ii/3

régions pour parer à la vétusté du parc de logement et la pénurie enéquipements collectifs sont des vecteurs de la même dynamique où sesitue la crise de logement.

Les manques s'identifient à tous les niveaux du secteur, partout etpar tous ces aspects. C'est-à-dire une planification ou aménagement duterritoire enregistre des contraintes de grands équipements; desplanifications urbaines qui dénotent le défaut des équipements intégrésde l'habitat; des projets de logements qui rencontrent des difficultésde réalisation mettent facilement en évidence la nécessité impérieusedes recherches appliquées et des études pour donner l'impulsion indis­pensable au secteur de l'habitat et de la construction est devenuela priorité N°l dans le pays.

Des identifications intrasectorielles mettent en évidence des besoinsde recherches et d'études en matière de

1 - Identifications des objectifs du développement du secteur,d'analyse politique, de planification, de programmation etde coordination

2 - Economique et social

3 - Juridique

4 - Architecture

5 - Technologie· Matériaux de Construction et Ressources· Organisation et Matériel des Chantiers· Procédés de Construction

6 - Normes

7 - Information-Documentation et Formation

8 - Gestion-Administration

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ii/4Ces besoins de divers aspects s'étendent à tout les niveaux du secteurde l'habitat et de la construction, à savoir en

- Aménagement du Territoire

- Urbanisme

- Abri des hommes

2.2 - Recommandations

Les besoins intrasectoriels susmentionnés conduisent à recommander desServices que llINERBA peut rendre au secteur et en dehors du secteurparticipant aux travaux intersectoriels qui sont dans ses compétences.

Aussi, les recommandations pour INERBA se caractérisent en troisespèces :

- Objectifs de la mission de l 'INERBASlexpriment en terme d'optimisation - accroissement et réoptimisationdes potentiels du secteur - (Schéma d'optimisation joint ~ la fin decette partie).

- Relations des études et des recherches de l'INERBA avec d1autres orga­nismes de recherches, dont ONRS, dans le système du développement enAlgérie compte tenu des objectifs, des politiques, des moyens, et desréalisations - (Schéma relationnel des études et des recherches, jointà la fin de cette partie).

- Opérations de lIINERBA, compte tenu des objectifs nationaux, doiventse déclancher sous sa Direction Générale par ses services Economiqueet Social ; Législation et Recherches Juridiques ; Architecture;Technologie; Normes ; Information-documentation et formation ;Gestion et Administration. Celles-ci aux niveaux d'amènagement duterritoire, dlUrbanisme et abri ou logement.

Ces opérations au plan stratégique concernent:

+ ~~yg~~_~~_8~~b~r~b~~ en

1) Gestion des Etablissements humains;2) Industrialisation de la construction du bâtiment;3) Habitat social érigé par des petites et des moyennes entreprises4) Technologies et programmes des formations techniques du secteur.

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ii/5

+ EQr~~~iQD pour les cadres de 1 I INERBA.

Les mêmes opérations au plan tactique concernent la :

+ ~~r~içi~~~iQD_~_l~~ç~~_Q~_Q~~ir_~D_~QD~~_~riQri~~irg~ par les ressourceshumaines

Nationaux, permanent ;. Bilatéraux, engagés au moins pour deux ans ;

Multilatéraux, engagés pour des consultations de trois semaines partrimestre pour trois ans.

!~r~_~~~~g_!~êQ:ê!

90% des moyens de 11 INERBA sur le terrain.10% des moyens de 11 INERBA à son siège.

70% des moyens de 1'INERBA sur le terrain30% des moyens de 11 INERBA à son siège

40% des moyens de l'INERBA sur le terrain60% des moyens de 11 INERBA à son siège.

Il est recommandé que la formation des cadres de 11 INERBA ait la premièrepriorité stratégique ; la seconde priorité appartient aux Technologieset programmes de formations pour l'ensemble du secteur.

Il est recommandé que les études et des recherches stratégiques soientarticulées avec des opérations de formation.

Il est recommandé que les opérations tactiques soient conduites par desénoncés stratégiques susmentionnées.

Il est recommandê que l'Organisation Générale et la gestion de l'INERBA ­intégré dans le système du développement d'Algérie soient assistées par

les consultants dans ses démarches tant stratégiques que

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tactiques; il est recommandé que des Agences Spécialisées et des Programp.ledu Système des r~ations Unies se chargent des projets opérationnels dansle secteur, auquels seront liées les demandes tactiques de l'INERBA etainsi s'établit l'interrelation concrète entre les opérations de l'Ins­titut et celles de réalisations du secteur de l'habitat et de laconstruction.

Il est recommandé que des Ressources Humaines, des Matériaux, et desEquipements de l'INERBA - proposés dans le rapport - soient au minimuQ1% par rapport à l'ensemble que le secteur tout entier possèdera dansun état d'équilibre entre la demande et l'offre de l'habitat et de laconstruction.

L'ensemble de ces recommandations figurent sur le "schéma opérationnelINERBA" à la fin de cette partie.

2.3 - Chiffrage

La matérialisation des recommandations faites par la mission supposedes frais de fonctionnement et des investissements pour l'INERBA.

Les locaux actuels de l 'INERBA ne sont pas adéquats pour l'éxécutionde sa mission de recherches et d'études, clest pourquoi il a éténécessaire de recommander:

des nouveaux locaux à créer à partir de janvier 1979 età terminer en décembre 1981.Le coût estimé en EU~ 17.600.000, matériels courant debureaux inclus.

Le récapitulatif du coût des autres équipements, matériel et desservices des ressources humaines est donné dans le tableau ci­dessous :

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iil7

Il est recommandé que le financement de 1'INERBA soit effectué par

- Allocation nationale--------------------La base étant 0,1 %du PIB national, approximativementou au minimum 12 %par rapport aux dépenses de l'ensembleque le secteur devra faire dans un état d'équilibre entre lademande et l'offre de 1'habitat et de la construction.

Bilatérale:Pour la mise en marche de 1'INERBA vers sa masse critique rentable pourles objectifs nationaux. Le Gouvernement Algérien a conclu et prévoitdes accords bilatéraux avec divers pays. Dans les recommandations, lesressources bilatérales figurent dans le cadre des opérations INERBA.De même qu'elles figurent dans le récapitulatif du chiffrage, sans pourautant pouvoir indiquer leur coût.

Multilatérale:L'Habitat et la Construction, surtout le premier, relevant d'un largeéventail de compétences professionnelles, des Agences Spécialisées desNations Unies, autour d'une seule coordination, chacune dans son domainepeut se charger d'une assistance en tangible ou intangible qui s'appli­que suivant le cas :

- Sur le terrain

- A l 'INERBA

- Au Ministère : à l'administration Centrale

L'assistance multilatérale doit se faire en

- Ressources Humaines, à savoir:1) en Consultations par des conseillers internationaux et2) Stages et voyages d'études pour des nationaux de l'INERBA

- Equipements et Matériel pour les besoins de l 'INERBA.

Les Consultations doivent se faire par des courtes visites périodiquesen Algérie. Les consultants doivent contribuer aux travaux ayant un carac­tère particulièrement stratégique, et si besoin est tactique, et faire enterme d'Etudes et de P-echerches pour 1 'Habitat et la Construction de

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Bâtiment l'intégration des travaux sur le terrain, à 1'INERBA et à

1 IAdministration Centrale du Ministère Technique.

Sans cette intégration, INERBA risquerait dlêtre un Institut de type"académique" coupé de la réalité des problèmes du développement dupays.

La mise en route de 1 IINERBA, telle que la Mission de 1 IUNESCO propose,entre dans les préoccupations du PNUD.

Les dépenses de ce projet totalisent

= EU ~ 1.200.000 =

Des Agences Spécialisées et des Programmes du Système des NationsUnies, ainsi que dlautres Organisations de la coopération internationalepeuvent se charger, dans le cadre de leurs programmes réguliers, àparticiper au financement des projets tant à l'intérieur de 1 'INERBAqU'à l'extérieur de celui-ci, c'est-a-dire sur le terrain de production,et/ou à 1 IAdministration centrale du ~1inistère afin de promouvoir llactede bâtir suivant la politique de 1 IHabitat et la construction de Gouver­nement Algérien pour atteindre ces objectifs de développement.

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UTILISATIQN OPTIMUM OES MOYENS

J.Oemande Socialepour Habitat et

Construction(3)

.OrTItlISATION n

Offre optimum IIId'Habitat etConstruction

H&COFFRE II

2

POTENTIEL Il

POTEtJTIEL 1

OPT HU SATI ON 1

H&COFFRE 1

( Figure 1)

1 - le Potentiel 1 du secteur de l'Habitat et de la Construction donnele résultat Offre 1 ;

2 - l'optimisation 1 permettra d'obtenir - l'Offre IINi l'Offre 1 ni l'Offr~ II ne sont pas suffisantes pour faire faceà la demande sociale du Secteur.

3 - le potentiel II doit s'ajouter pour faire face ~ la demande réelle (3)

4 -·l'ensemble du potentiel t à savoir 1 + Il doit être organisé d'unemanière optimum (Optimisation Il), de cet ~tbt l'esp!rahte de l'OffreIII peut vonir vraisemblablement,

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DEVELOPPEMENT EN ALGERIE - TOUS SECTEURS

OBJECTIFS POLITIQUES MOYENS REALISATIONS

RECHERCHES

identifi cationdes objectifs 1

1déterminationlJ

ldes priorités.

fdispO~fbfli:]l2.~ moyens- - t - - -- -...---.-----..;;..1.- - - _.-

-, RECHERCHES - - - -

FONDAMENTALES

1

MINISTERE --=-_- - M.H.C.

~--~-'-- ---l----.~~~===:I::=:=s:=-....::::;:::~---I====::=::::..---,LN.E.R.B.A.

M.E.S.R.S. : Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

·-M.H.C. : Mil~:stère de l'Habitat et de la Construction

é.N.R.S. : Organisme National de Recherches Scientifiques

I.N.E.R.B.A. : Institut National d'Etudes et dl: Recherches Batiment

Schéma relationnel des études et d~ recherches

....................o

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1OBJECTIFS NATIONAUXTOUS SECTEURS

HABITAT ET CONSTRUCT.ION

'- -- __ -- _ -- __ -"--__---.-__...- -1 - - __ - - r

~~o

OBJECTIF DE L'I.N.E.R.B.A.

......................

:ilw "0 ;(w ........ C2~ 0:.z a:::

Q..

<: <IlLU

Z Z0.0i= N~ Z- LU

I~ 0.:

l~....

~.:(

, IX>

3 Abri

Niveaux- 2 Urbanisme

~

OPERATIONS DE L'I.N.E.R.B.A.

1 Il Di rection générc:::"i'i':.e-------,'-----;:::l=-A=:é======nt=d:::;'t·m nogeme u,'

21Economique et sociale Tarri toi re Il

3 Législation et recherche juridiques 14 Architecture >-35 Technologique6 Normes711ndoc et formation8! Gestion et Administration

1

-STRATEGIQUE

1

i'\7 ,

1 ETUDES ET RECHERCHES1~ -.1 Gestion des établissements humains

f 1 Première étape 1980 - 1981 1<Il 1 ;,' 90 %des moyerts de l'I.N.E.R.B.A. 1

, ""-....:'r-I-------l z_ '1 1 li sur le terrain '! Industrialisation de la construction du bâtiment "1 1

'-1------ ------.---1 . <: !! 110 % ou siège de l'I.N.EoR.B.A. l', Habi tat socia - petites et moyennes entreprises 1 .', 3 1 i 1

:TTËCHNOLOGIES ET PROGRAMME DES ! !~! , 1~l Deuxième étape 1981 - 1982 !

; 1FO~~MAIrONS ~CHNIQUES DU SECTEUR 1 i U!~ !~ 1~ i70 %sur le terrain li

1 ~! 5 :Z 1~ i :s 1 30 % au siègei 1 CADRES DE L'I.N.E.R.S.A·I 1010 ,~; i=: T •.. 't 1982 1983 i

1

. - . 1~ 1~ i~! 5i rOISleme e ape - 1!~ 1Z l;ïi 1 ~i 40 %sur le terrain ...1

J.-_..L- ---:- .....:.... .:...1_. 1 160 % ou sièg~e .L..._~1

SCHE,V\A OPERATIONNEL I.N.E.R.S.A.

11

1:i

! .Z

j 2I~

a:::-0....

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A LLO C AT ION SDES TIN A T ION Multinationale en li EU

National;: DA stage à l'êtrang~r Consultation Matériel

3.1 Direction gênêrale 986.400 4.000 45.000 10.000

3.2 Service Econ~~ie sociale 1.526.400 5.000 90.000 15.000

3.3 Service Lêgislation etrecherches juridiques 638.400 5.000 45.000 6.000

3.4 Service architecture 3.501.600 24.000 90.000 35.000

3.5 Service Technologique 3,124.800 72.000 130.000 30.000

3.6 Service Normes 3.626.400 60.000 90.000 36.000

3.7 Service Information-documentationFormatioft 854.400 60.000 45.000 8.000

3.8 Servi~e Gestion-Administration 633.600 10.000 45.000 140.000

TOTAUX 14.892.000 240.000 580.000 280.000.

\.... ../::~

, EU J - 1.200.000 -

CHI F FRA GE 5(Rêcapitulatif)

........~I\J

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Descrip- ptages '·lultila- Ma té-tion du S Nom- S 1979 1980 1981 ~ l"é- téraux rielpersonnel bre ranger

Coût CoOt Nom- Coût Nom- oOt 1979/eo 9 homes/unita1re total bre total bre total 81 1:10is

Qua11fiês Nationaux ICO '1 3000 DA ·9000 DA . 9000 DA 9000DA3 3 ;;

Bilatéraux

Techni- Nationaux l~(\ r. 2000 DA 10000 DA iooo DA 9000DAciens 5 5 5

Bilatéraux

Aux11iai - Nationaux l'la r 1200 DA 2400 DA 2400 DA . 2400D~.res 2 ... ..

Bilatéraux .. ~

Secréta- Nationaux 1Ila % 1200 DÀ 6000 DA 6000 DA 6000D;riat 2 5 5Bilatéraux

27400 DA 27400 DA 27400DA 4000 J 45000 EUS 100eO J

e2.200 x 12 mois • 986.400 DA

3.1 - CHIFFRAGE DIRECTION GENERAlE

base de salaire H/'1 prix constant 1978

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Descrip- ~tages ~lu1tl1a- ~Iate-

% Nom- % 1979 1980 1981 I! l'ê- têraux rieltion dupersonnel bre ranger

COLlt Coat Nom- Coat Nom- oOt 1979/80 18H/moisunitair,e total bre total bre otal el

Qualifiés Nationaux 50 % 2 30c, DA 6000 DA 4 12000 DA 4 12000D~,4 - t\

fl2 ,.4 4Bilatêrault 50 %

16Techn;- Nationaux 50 % 2000 DA 5000 DA 5 "12000 DI'. 12000DIciens' 3 11 11F. 5 5Bilatéraux 50 % 3

Auxil;ai- Nationaux 70 % 9 1200 DA 10800 DA 18 21600 DA 18 216000f"412 2~ ~..res7 :iBilatéraux 30 % 3

Secrêta- f':ationaux 90 % 2 1200 DA ~400 DA 4 4 800 Df 5 6000Dfriat ~ 5 6Bilatéraux 10 %. 0 1 1

J J J25200 50400 51600 5000 90000 15 COC

127200 x 12 r.lois • 1.526.400 0 '

3.2 - CHIFFRAGE : SERVICE ECONOflIQUE ET SOCIAL

base de salaire Hlm prix constant 1978

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Descrip- I>tages ~lüfti1a- PJa"t~-

tion du S Nom- S 1979 1980 1981 l'é- téraux rielpersonnel bre ranger

CoOt Coat Nom- Coût Nom- oût 1979/8C 9H/rnoisunitaire total bre total bre otal 81

Qualifiés Nationaux 50 S4 2 3000 DA '6000 DA

4 2 6000 DA 4 2000DA8Bilatéraux 50 S 2 2 4

Teëhni- Nationaux 50 % 2 2000 DI'. 4000 DP. 3 1 4000 DAli 4 8000DAciens 3

Bilatêraux 50 S 1 1 2

Auxi liai- Nationaux 70 S 1 1200 DA 1200 DA 1 1200 DA 2 2400DP.res 2 2- 4Bilatéraux 30 X 1 1 2

Secrêta- Nationaux 90 % 2 1200 OP. 2400 DA. 2 2400 DA 3 36000/\riat 2 2 4Bi 1atéraux 10 S 0 0 1

13600 DA 13500 DA Z6QOODA 5000~EU 45000 , 6000 ,

53.200 x 12 l!IOis • 638.400 DA

3.3 - CHIFFRAGE : SERVICE LEGISLATION ET RECHERCHES JURIDIQUESbase de salaire home/rnois(H/n)prix constant 1978

........""'-.....VI

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Oescrip- ~tages tM ti Ja- Mate-% Nom- % 1979 .1980 1981 ~ llé- têraux rieltion du

personnel bre ranger

Coat Coat Nom- Coat Nom oût 19)9/80 18H/I:loisunitaire total bre total bre total 81

Qualifiés Nationaux 50 % 5 30(\() OA 15000 DA 9 27000DA ln 30coonr10 18 20Bilatéraux 50 % 5 9 Hl

Techni- Nationaux 50 % 7 2000 DA 14000 0fI 13 26rOOOA 14 'lgnnnnl25 2bciens 14

Bilatéraux 50 % 7 12 14Auxiliai- t~ationaux 70 % 10 1200 DI\ 24000 DA 39 45800DA (il 4': 5C40CDIres 3r. 55

Bilatéraux 30 % 10 16 19secrêta- Nationaux 90 % 6 1200 DA 7200 0/\ 12 10 12(\00D/\ 14 12 1440001riat 7

Bilatéraux 10 % 1 2 2

57200 DA 1118000A 1228000; 24000 ~ 90000 S 35000 SEU

.291.800 x 12 mois • 3.501.600 DA

3.4 - CHIFFRAGE : SERVICE ~RCHITECTE

base de salaire Ho~e/r~is(H/~)prixconstant 1978

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Descrip- litages MultiTa- JolaU--tian du S Nom- S 1979 1980 1981 ~ 1"ê_ têraux rielpersonnel' bre ~ranger

CoOt CoOt Norn- CoOt Nom l-oüt 26 H/noisunitaire total bre total bre ~otal

Qualifiés Nationùux 50 % 4 3"('0 DA '12000 DA 7 21000 DA Il ~':lnnn ni7 13 22Bilatêraux' 50 S 3 6 11

Techni- Nationaux 50 % 5 2000 OP. 1000a DA 9 18000 DA lfi ':l?Mn nIciens Hi 18 JIBilatéraux 50 % 5 9 15

Auxiliai- Nationaux 70 % 14 1200 DA 16800 DA 25 30COO DA 47 ~6400 DJres ?l 39 :7-Bilatéraux 30 ~ 6 14 20

Secrêta- Nationaux 90 % 4 1200 DA 48(10 DA 3 9600 DA 14 16800 DIriat fi S 15Bilatéraux 10 % 1 1 1

43600 78600 DA 13CCOO 72000 J 130 000 J 30 COÛ JDA

260 400 x 12 mais. 3 124 800 DA

3.5 - CHIFFRAGE. : SERVICE TECHNOLOGIE

base salaire Homrne/MOis(H/M)prix constant 1978

..................--.J

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Descrip- ~tages Multila- Mate-S Nom- S 1979 1980 1981 l'é- téraux riel.tion du

personnel bre I.raPger

CoOt CoOt Nom- Coat Nom- oat 1979/80 18 H/rnoisunitaire total bre total bre otal 81

Qualifiés Nationaux 50 S ,5 3000 DA '15000 DA 10 30000 DA 10 300000Pla 20 20Bilatéraux 50 % 5 10 10

Techni- Nationaux 50 % 7 2000 01\ 14000 01\ 14 28000 DA 14 2!loOOotciens 14 28 28Bilatéraux 50 % 7 14 14

Auxi 11ai- Nationaux 70 % 21 1200 DA 25200 DA 42 50400 Dt 42 5040001res ,3D 60 60 ,Bi latéraux 30 % 9 18 18

Secréta- Nationaux 90 % 5 1200 OP. 6000 DA 10 12000 DI 11 132000riat 6 12 12Bilatéraux 10% 1 2 1

60200 120000 Di 121600 60000 J 90000 J 36000 J

302 200 ~ 12 ~is • 3 626 400 DA

3.6 .. CHIFFRAGE: SERVICE NORf·tES

base de sala;re HOmMe/rno;s(H/M)pr;x.constant 1978

-~ -- --------

........~ex>

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Descrip- litages ~l"lt;la- Matê-tion du % Nom- % 1979 1980 1981 b l'é- téraux rielpersonnel bre ranger

CoOt CoOt Nom- CoOt Nom- ~oot 9H/rnoisunitaire total bre total bre otal

Qualifiés Nationaux 50 % 2 3000 DA 6000 Dft. 7 4 '12900 DA 7 4 ~2000 DI4Bilatéraux 50 % 2 3 3

Techni- Nationaux 50 % 1 2000 DA 2000 DA 4 2 4000 DA .. 2 4000 DIciens 2Bilatéraux iO % 1 2 2

Auxiliai- Nationaux 70 % 5 1200 DA 6000 DA11 3 9600 DA 11 8 9600DAres 7

Bilatéraux 30 % 2 3 3

Secréta- Nationaux 90 % 1 1200 DA 1200 DA 3 2 2400 op, ., 2 2400DJl.riat 2 ..Bilatéraux 10 % 1 1 1

15200 DA 28000 DA 28000DA 60000 J 45000 J 8000 JEU

3.7 - CHIFFRAGE: SERVICE INFO~1ATION - DOCUMENTATION - FORt~TION ­base salaire HOll'llYle/Mo1s(H/f1)prix constant 1978

........~\0

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Descrip- ~tages Hultila- .Maté;'tion du J Nont- 1 1979 1980 1981 ~ llé- téraux rielpersonnel bre ranger

CoOt CoOt Nom- CoOt Nom ~oQt 1979/80 9H/moisunitaire total bre total bre otal 81

Qualifiés Nationaux SOS .7 3000 DA 21000 DA 7 21000 DA 7 210000J10 10 10

Bilatéraux 50 S 3 3 .~

Techni- Nationaux 50 S 4 2000 DA 8000 DA 4 BOOO DA 4 80000~ciens ·5 5 !j

Bilatéraux 50 ~ 1 1 1

AuxOiai- Nationaux 70 : 5 1200 DA 6000 DA 5 6000 DA 5 600001·tes -- \) 6 5

Bi latéraux 30 ~ 1 1 1Secrêta-· Nationaux 90 S 3 1200 OA 3500 DA 3 3600 DA

3 36000riat 4 4 ..

Bi~atéraux la ,; 1 1 1

17600 DA 17 600 A 176000A 10000 S 45000 J 140000 ~EU

52 800 x 12 • 633 600 DA

3.8 - CHIFFRAGE : SERVICE GESTION - AŒ1JHISTRATION ­base salaire HOnr.te/Hois(H/n)prix constant 1978

........~o

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ii/21AmICXC' ,1. ] /J 0) 7

IV.l EQ UIPEMENT ET MATERIEL DU FLrrUR INSTITUT DANS LE CADRE

Architecture, Equipement et entretien au niveau national

2 Habitat et Equipements intégrés

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'iL22Annexe Ij.] 1i_13

IV.l .2. EQ UIPEMENTS ET fvV.\TERIELS DU FlIrUR INSTITUT DAt'-lS LE

CADRE DE L'HABITAT ET EQ UIPEMEh!TS INTEGRES

Horizon 85 HABITAT

Personnels cadres

Techniciens

Secrétariat

Personnel auxi liaire

12 bureaux12 Tables dessins équipées + d':lssert~s2 Grandes tables présentai-ion plans

18 bureaux10 tables à dessin équipées + dessertes10 meubles à plansMeubles rangement matériels5 machines à calculer2 grandes tables présentation plans

8 bureaux4 bureaux dactylos4 machines à écrireMeublc classement documenl-s1 peti te photocopi e

38 bureauxMeuble rangement - classement

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IV.1 .1 . ARCHITECTURE, EQ UIPEMENTS ET ENTRETIEN AU NIVEAU NA'fIONAL

Personnel cadre

Technici ens

Secrétariat

Personnel auxiliaire

19 bureaux10 tables à dessins équipéesRangements - classement2 grandes tables de dessertes présentation plan

26 Bureaux10 tables à dessin équipées10 dessertes10 meubles à plans2 grandes tables de desserte - présentation de plan

11 bureaux5 bureaux dactylos5 machines à écrireMeuble rangement et classement1 peti te photocopi e

56 bureaux

HABITAT ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE - fv4tatériel général

2 tireuses de plans et matériel annexe2 photocopies (grand format)2 tabl.es transparentes8 tableaux (feutres)fv4tatéri el photo: développement, agrandissement,• diaposi tives

2 machines à relier et à brocher

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IV.2.

1

2

3

4

5

6

7

8

ii/24

Almcxc :l.l/J.~~O

PROJET DE CONSTRLCTION

Base de calcul des surfaces pour 1982

Distri buti on doc; surfaces

Hypothèse de base du calcul du cout

Tableau géneral des surfaces ct des couts

Recapitulatif

Calendrier du projet

Planning de construction et intervention consultants

Documents consul tati fs

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IV.2.1

ii/25Annexe 4.1/121

EFFECTIF EN 1982 DE L'INERBA CONSIDERE COMME BASE

DE CALC UL DES SURFtcES

Administralion

LES D. E. R.

ECONOMIE HABITAT

TOTAL

AMENAGEMENT DUTERRITOIRE ET GRANDSEQ UI PEMENTS

TOTAL

HABITAT, EQUIPEMENTSINTEGRES

TOTAL

NORMA.L1SATION ETSTANDARD

TOTAL

Directeur GénéralDirecteur Adj oi ntDirecteur des moyens générauxDirect~ur de la Documentation

1 Econome et du Personnel de comptabilité1 Chef Secrétariat3 Dactylos3 Chauffeurs1 Gardien5 Personnels entretien

10 Ingénieurs qualifiés14 Techniciens6 Secrétariat30 Personnel auxiliaire60

15 Ingénieurs qualifiés,21 Techniciens9 Secrétariat45 Personnel auxiliaire~

90

10 Ingénieurs qualifiés14 Techniciens6 Secrétariat30 Personnel auxi liaire

.60

20 ingénieurs qualifiés28 Techniciens12 Secrétariat60 Personnel auxi liaire

120

.. . .1.....

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MATERIAUX,MATERIEL TECHN

TOTAL

DOCUMENTATION

TOTAL

GRAND TOTAL

25 Ingénieurs qualifi6s35 Techniciens15 Secrélariat74 Personnel auxiliaire

149

7 Ingénieurs qualifiés4 Techniciens3 Secrétariat11 Personnel auxi li JÎre

25

504

Personnel Juristes

ii/26Annexe 4.1/122

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IV.2.2 DISTRIBLJfION D'ES SURFACES

Administration

Directeur' Général 50 m2

Directeur Adjoint 30

Directeur des Moyens généraux 30

Directeur Documentation 300Bibliothèque

Economat Comptabi lité 50

Secrétariat 30

Salle de t::onférence 400

Cuisines dépendances, restaurant(repas en 2 services) + Cafetêria 750

Atelier entretien 60

Garage 60

Jardinier 30

Infirmerie 50

U/27Annexe 4.1/J 23

LES D. E. R

TOTAL 1840 m2

Economie 750

A. T et Grands Equjpements 1250

Habitat 750

Normalisation 1500Matériaux, Mafériel

Technologie 1800

Laboratoire 400

Formation et divers 680

TOTAL 7130

TOTAL GENERAL 8970

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IV.2.3. '

.. 1~8AtillcXO ~. ty~~ II

HYPOTHESE DE BASE DE CALCUL DU COUT

12 m2 Hors oeuvre par personne sauf l 'admi nistrati on, documentati o,n

laboratoire, cuisi ne, conférence.

Surfaces en découlant Etages

- DER Economie 750 m2 R+1

• DE RA. T,Grands Eq ui pements 1200 R+l

- DER habitat 750 R+l

- DER Stand. Norm. 1500 R+1

- DER !-kt. 1800 R+l

- DER Formation et Juristes 680 R+l

ailes

2

1

2

3

1

- Largeur Bâtiment

- Longueur Bati ment

.- Hauteur deux niveaux

- Etages

Coéficients de pondération

- Rez de Chaussée

- Etage

- Couverture

- Fondations

TOTAL

12 m

30 m (MaxÎ'm)

3,10

R+1 (!-kxim)

1

1

0.30

0.20

2.50;2 niveaux

Prix unitaires supposés valeur 1'978 (compris mobilier)

- Direction

- Ateliers garages

- Infirmerie

- Cuisine restaurant

- Conférence

- Labo (sans apparei Is)

5 000 DA/f'.i{2

2 000 Il

3 500 Il

4500 Il

5 000

4 000

. . .1. ·.

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- DER

- Equipements Mobilier majoration

- Aménagement extérieur

- Imprévu

Variation du cout

2500 DA/NQ

50 DA/NQ

10 DA sur l'ensemble

10 DA sur l'ensemble

8% par an compte tenu des dépenses des mobiliers

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.,

112_________• · _. .,0 • • _ __, _••__ m_._.__., . 101._.._••__8__••_ • cl

L-Q;!l.,:;~';".:t. .2.=-~.

D1ractiC'A1 tUn4ra16 SOOb2 '000 l'D. a~5.106

Atm"il / Gare,.2000 /D. 1htret1cm / Jardinier 150:12 0,'.10

~~1ra~ri./S.~1al 50:12 '500 ID.,

0,175.10(4000).

Cû81ne/'AopalJ/Catetal'ia '750.2 4500 Il.,',""'.10

L.paellt Direotn',U' 0,4 10'

• GartiOll 0,2 10'(0,25)

..... • , 1 n ..... -6.950.000 1•.,,1.500

Salle cenf4renoe 400a2 5000 ID. 2.000.000

x.oau lt&b.rat.1I"~us

2 leoau ... 100112 (Bau 400d 4000 /1. 1.~.OOO

tO • te 201:2 apparaillaco)

D4pe.n.1I81lt loennio do

l'Habitat (750) sutaos rHll.

Ceett10ient ~n"'rat1on62." x '75 • 950.2 2500 Il. 2,115 x 10

2 'ta...NpariG-lIont (1200) 8urlaee

riel1.At + Cran4.D !quip.

fie..maent 2'1' 'ta,.. 1500 M'l. 2500 ID. ',750 :1 10

I4parteuent Habitat (750) adfao.ri.ll.

Equl~~nts j~t~~GCocttfioilï<nt 2. 5~ 4tl.l\)8 900 M'1- 2500 /». 2,'" x 10

Upu-tezle:'nt IfeX'llNll1caUCtn (1500)surfnool'tS.ll.

O~ttlo1.nt 2.'/2 't~"B 'l. 2500 ID. 6'800 lM 4 ..750 x 10

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IV FLJrUR INSTITLJr

======~=~~==========~=====

IV.1

IV.1 .1

2

IV.2

IV.2.l .

2

3

4

5

6

7'

a

EQ UIPEMENT ET f\AATERIEL

Architecture/ Equipement/Entretien au niveau national

HabitatjEquipements intégrés

P~OJET !)E CO~STRLt::T10N

Base de calcul des surfaces pour 1982

Distributi on des surfClces

Hypothèse de base du calcul du cout

Tableau général des surfaces et des couts

Récapi tu lati f

Calendrier du projef

Planning de construction et intervention des consultants

Documents consultatifs

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Dlparte:"lent l1at~riaux

Matériels (1000)aurfnceréelle

ii/32/•••lumcn~ Ll.]/l?'(

C.etficient 2,5/2 2. 2So ~l 2500 ID. 65.625 x 10

29.425.000

______•__.'r.-_____

6.)80.000

'ormation et Jurist~s 680 m2 2500 ID. 1.700.000

Bibl1.thèque '00.2 3500 ln.31.125.000

1.050.000

7.780.000

C.officient 0,5 cle lIobi.lier

et ~uip~.ent sauf équipement

tecùmiquo.

48.262.500

42.187.500

12.656.250

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i E CAr 1 T U LAT 1 F

ii133.Annexe Ll.1/)2~

u.s. Dollars

Prix de la construction

Arrondi

Equipement laberatoirea et cuisine

tout~3 d~pen8eD eentondues

Kajeration Climati6ati~n

C.ctf1c1ent C,' PX. Censtrutt.

RenoreJ.rea

b'ahitaotes + Di:~T + Ogmtr31G + p110tagG 1~

Jyolution du Dinar

1978 - 1

19"9 - 1,1019UO - 1,21

1901 - 1,'"

48.000.0QO

'.000.000

1.000.000

52.000.000

5.200.000

5.2OO.COO

....

68.640.000

-

a •

'2.000.000

750.000

250.000

".000.000

'.~O.OOO

1.'00.000----_._...._._..

17.160.000

••

4,64t

llfe1enne 1,160

J.

79.622.400

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IV.2.6 CALENDRIER DU PROJET

ii/34

Annexe 4.1/129

1979 1980 1981 1985,

,Projet C9nstruction 1/ / / v / / / //

Mobilier équipement V/!/// 1

--

Documentati on V/

-

Stages 777/ /// /// /77 77/2//

f------ -----~-------- ----- -- ------

1

Consultants / / / / / / /' /// ///.//////[

!i

Durant la période 1978/81 l'INERBA fonctionnera dans les locaux de HUSSEIN DEY

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1 1919 1980 1981.1I-trtra 2- ~ .- .,- 2- 3- .- ,- '2- ~ .-

1 Etvdes pr8timinofresf. aritiLnatr.: , ,Fin 1~ trfmelf1 • Ch): 15 'ft 25 .. r-. on

1 ,.2 Examen approbation

""3 AVOltt proiet 0 r f

f D 14 acmem 0p?,"oèation 1

111

1 l rn 1 1 f ! 11Coa:er cJ:;X:! -:{'oifres1 ;:...

• t c; cfal S dossier 'd'A::1oi!1 d'~ffri!S,1 ,. ., S ""'" ;"""","i 1

1

J;

1l'; 1

1

1; 1

1 1: 6 Examen ap;:ro!:ction 1

1 1i l-I

17

1 ri- l 1 1

lc:nc;ef:'ent aFpel d'offresmatnes~ d6JillemeJ t ' 1 1, 2S

t

1 6· i .' f1

18,

06pcui lIement 3 sema ,nes : 1S lncrchl '1 S dEbutj chGntier. 1 1

9 1 Fc:ssation M:Irch6 [ OERdl1.EMEN~ CHANtIER ~ines' 'i Paria, tS Chan!ier1 l ' 1

~ •• ~ ~ ,;or ~ ~ JI!t ;<1la Ualtsatton 25 2S 1 2S 125 2S 25 25 J2S

1

PLANNING ET INTERVENTION DES CONSLl.TANTS

S":sQ)oC.:;.

~•.....~Vol0

~:< .........

· ~~·......,

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IV.2.8.

PHASE 1

PHASE Il

DOCUMENTS CONSTITUTIFS ET ACTIVITES DES PRINCIPALES

PHASES DE LA CONSTRUCTION

ETUDES PRELIMINAIRES

Elaboration du d~sier, esquisse sur la base des informations, que

l'administration voudra bien mettre à la dispositicm des équipes de

concepti on.

- Informations générales sur l'Etablissement

- Un plan comportant la délimitation du terrain affecté, ainsique l'indication des infrastructurès tels qlJe eau, électricité,gaz et assai nissement

- Plan géomètre avec indication des niveaux

le Dossier Esquisse comprendra

- Plan d'orientation présentant le site

- Plan de situation du terrain avec nivellement et viabi lité

- Plan de masse avec aménagement extérieur echelle 1/500

- Plans coupes et façades permettant à l'administration d'avoirune idée claire de la conception du projet

- Programme des surfaces

- Estimation globale du cout,

AVANT PROJET

l"laboration de l'avant projet sur la base de l'esquisse approuvée oumodifiée.

le dossier de l'avant projet comprendra

Architecture

- Plan de masse 1/200

-PlanV.R.D

- Plans, coupes, façades 1/1 00 (avec indication des dimensions etdes niveaux)

,

- Esti mati on d'u çout par corps de m' ti er

.. . .1.. ··

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PHASE III

PHASE IV

ii/31Annexe !J.1lu:'

Génie Civil

- Indication du système de construction ct des àimensionsprincipales sur la base du calcûl de statique, de mécanique des sols

Equipement technique

- Elaboration des schémas de principe des installations électriquessanitaires et réseaux extéri eurs •

DOS:lIERS D'EXECUTION ET DtAPPEL DIOFFRES

Elaboration du dossier d"xécution sur la base de l'approbation et des

modifications éven~uelfesdu dossier d'avant projet.

Le dossier d'éxécution comprendra

ArchiJecture

- Plan d'ensemble et d'implantation, y compris espaces verts,.parkings et abords avec indications des canalisations et des regards.

- Plans, coupes, façades 1/50 et plans de détail nécessaires à Iléxécution.

Génie Civil

- Calcul de statique et mécanique des sols

- Plans d'éxécution, de détai 15 et liste des matériaux

Equi pement technique

- plans dtéxécution et schèma de fonctionnement

. Descriptif qualitatif

- Tous corps d'éYat

Descriptif quantitatif

- Tous corps dlétat

REALISATION, CONTROLE DES TRAVAUX

Controle général

- Examen des offres, proposition d'adjudication

- Etablissement du programme général de construction (~Ianning)

- Direction des travaux et contrôle des matériaux

.. . .1. ...

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PHASE V

ii/38Annexa ~.] /133

Contrôle du génie civil

- Contrôle péri odique de l 'éxécuti on des structures

- Organisation et supervision des matériaux

Contrôle des installations des équipements techniques

~. Contrôle périodique des ,insl"ollations et supervision des essaisde marche

RECEPTION DES TRAVAUX ET ETABLISSEMENT DU COMPTE DEFINITIF

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Annexe 1a/1

DON NEE S D E BAS E

ALGERI!

Superficie (1.000 Km2) • 2,381,7Population en 1977 • 17,7 millions (estimations), 800.000 NATIONAUX à l' étrange-.•Densité • 7,0 par Km2

Caractéristiques démographiques (1975)

Taux brut de natalité (par 1000) .•.•••••••••••••• 48,7" " de mortalité (par 1000) 15,4" " de reproduction •••••.••••••••••• 3,5" de croissance, total (1970-75) ••••••••• 3,2" de croissance urbain (" "}......... 5,6

Population urbaine (% du total) •.••••••.••••••••• 39,9Structure par âge (%) 0 - 14 ans ••••••••••••••••• 48,0

15 - 64 ans 48,865 ans et plus •••••••••••••• $,2

Santé et nutrition (1974)

Nombre d'habitant par médecin ••••••••••••••••• 7,400•• fi 'l' lit .

Absorbtion de calories en % des besoins 88,0" ". protéines par habitant

gramme/jour .••••••••• 46,0

Education (1974)

(non disponible)

Taux de scolarisation primaire, ajusté" " secondaire "

Enseignement technique (% du secondaire ••••••Taux d'alphabétisation des adultes % (1977)

Habitat {1975 - Estimation}

Nombre d'habitant par pièce (moyenne) ••••••••Pourcentage des habitants sans l'eau couranteCoût· de construction de logement-abri urbain"" " "" "rural

Accês à l'électricité (% des habitants) ••.•••

Consommation (1976 - Estimation)

86,016,0 (entre 12 et 18 ans)19,035,0

7,4 (estimation)(non disponible)

2.500 DA/m21.800 DA/m2

(non disponible)

Consommation d'électricité (KWH par tête 211,0Nombre de récepteur de radio (par 1000 Hab). 46,0Nombre de voitures particulières (par 1000 Hab) 12,0 (estimation)

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Annexe 1a/2

DOI9ŒES DE BASE

1974

(Millions de dinars. fin ~~

MONNAIE, CREDIT ET PRIX

Monnaie et quasi-monnaieCrédit a l'état (net)Crédit a l'économie

20.3625.198

1S.911

24.9553.841

21.851

32.3577.314

29.009

.!.ill.pariode)

42.1657.863

37.253

(Pourcentage ou indices)

(Millions de §EU)

Moyenne 1972-74

64,6 52,2100,0 149,3100,0 105,6

49,36,2 5.6

-0,7 -26,116.8 37.3

1973 1974

Monnaie et quasi-monnaie en PIEIndice général des prix .Indice des prix de détailVariations annuelles en % de :- L'indice général des prix- L'indice des prix de détail- de crédit net a l'état- du crédit a l'économie

BALANCE DES PAIEMENTS

Exportations de biens et ServicesImportations" " " "

Déficit en ressources (déficit •

Paiements en ~ntérêts (net)Transferts des travailleurs émigrés (net)Autres revenus de facteurs de prod. (net)Transferts nets

Balance courante

Investissements directsEmprunt net à L.&M. terme

MobilisationsRembourssements

Autres capitaux (net)Augmentation des réserves (-)Réserves extérieurs nettes (fin d'année)

2.1082.773- 605

-63176-250

-::m51

960\.122-162

'J7604

1.096

4.9354.477458

-70156

1-385~

360164631

-467-524

1601.315

62.7 64,0154.7 171.7117.4 129.4

3,6 Il,0Il.2 10.290.4 21.232.8 28.4

1975 1976

4.869 5.5696.598 6.432

-1.729 - 863

-162 -298200 192

-132 41

-1.659 -929

97 1791.272 1.6401.705 2.157-433 -517

72 -262-218 628

1.066 1.608

1975 1976

EXPORTATIONS DE MARCHANDISES lEU Min % lEU Min % lEU Min %

Pétrole brut 2.034 81,9 3.670 85,6 4.287 86,3Produits pétroliers raffinés 112 4,5 222 5,2 174 3,5Gaz liquefié 47 1,9 71 1,7 185 3,7Vins 118 4,8 123 2,9 96 1,9Fruits, agrumes, et légumes 33 1,3 32 0,7 23 0,5Minerai de fer, phosphate~ et autresMinerais 33 1,3 38 '0,9 95 1,9Métaux et produits métalliques 21 0.8. 46 1,0 29 0,6Autres produits ---8.6- ~ 87 2,0 80 1,6Total des exportations de marchand. 2.484 \00,0 4:"288 100,0 ~ -rno;1l

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Annexe 1a/3

1 PNB PAIl HABITANT EN 1976 US$990

ln IlÎ.llion de dollar EU - aux prix et aux de ch.tnge de 1974

COMPTES MATIONAUX En Z du TAUX DE CROISSANCE ANNUEL

.!lli !.ill .!lli. PII-1976 1974 1975 1976

Produit intfrieur brut Il.594 12.412 13.704 100,0 0,8 1,1 10,4Effet dei terllel de 1"eh. 1,385 1,345 9,8

b,lllevenu int'rieur brut Il.594 Il.021 12.363 90,2 -5,0 12,2

1IIportatiQnl 4,112 5,IS5 4,703 34,3 27,6 9,4 -8,8Ixportations-Capac l t.por 4,975 3,559 4,067 29,7 27,0 28,4 14,2Dfficit en ressources - 263 1,596 636 4,6

ConsOlDation 6,080 6,708 6,992 51,0 9,6 10,3 4,2Investissement (T.C Vari.St 5,251 5,832 5,757 42,0 37,7 Il,1 -1,3Ajustement statistique 83 250 1,8Epargne intérieure 5,514 4,236 5,126 37,4 -37,0 -23,1 21,0Epargne nationale 5,131 4,346 5,408 39,S -41,S -15,8 24,4·

PRODUCTION POPULAIRE ACTIVE V.A. PAIlET PRODUCTION EN 1976 Valeur ajoutée Populaire active Travailleur

(lEU Min) % Milliers % lEU -!...Agricul ture 4, 1.152 7,5 1.535 42,8 750 17,5

Industrie 8.875 57,7 764 15,7 15.736 367,3-Hydrocarbures 4.680 30,4 38 1,1 123.157 2.874,8-Autres secteurs 4.195 27,3 526 14,6 7.975 186,1Services 5.355 34,8 1.276 35,S 4.196 97,9Sans - emploi 5 215 6,0

'r--'

PINANCES PUBLIQUES

Gouvernement central

(Mi11ions de Dinars) % du PIB

1975 1976 1975 ill! 1972-74

Recettes courantes 25.252 26.862 '47,0 40 40,7 40,7-Fiscalité pétrolière (13.462) (14.240) (25,0) (21,6) (19,3)-Fiscalité Ordinaire (17.790) (12.622) (22,0) (19,1) (21,4)Dépenses courantes 12.816 14.255 23,9 ~ .!!L?Excédent courant 12.436 12.629 23,1 19,1 22,0Dépenses en capital 18.175 18.199 33,8 27,6 .24,8

-Investissement du G.CI (5.655) (7.674) (10,5) (11,6) (9,9)-Transferts aux Entr.P.6 (12.518) (10.525) (23,3) (16,0) (14,9)

Emprunts extérieurs (net) -18 -185 -0,3 -0,3

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Annexe 1a/4

PRETS DE LA BlRO. au 31 décembre 1977 (SEU Min) DETTE EXTERIEURE au 31 déêembre 76 (Min lEU)

Encours mobilisé" non mobilisé

" Total

135.7413.0

550.5

Dette publique. Y.C. dette garantie Il.341Encours total mobilisé 5.853

Service de la dette 1974 1975 1976En %de~ exports debiens et sces 13,9 13,7 16,1

En % des exports de biens et Serviceset des transferts detravailleurs émigrés13,3 13.0 16.1

En % des recettesde l'état 12.2 10,5 13.9

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Annexe ib/l

EVALUATION DE L'AVANT PROJET ALGERIEN POUR INERBA

Le document de travail (voir annexe 1) que le Gouve~nement Algfrien atransmis aux membres de la Mission, par le truchement du Secrétariatde l'UNESCO, est issu du Ministère de l'Habitat et de la Constructionen Février 1978 et porte le titre de

PROJET DE CREATION

DE L'INSTITUT NATIONAL D'TUDES ET DE RECHERCHES DU BATIMENT (1 NE,R B A)

Il est composé de quatre parties, intitulées

1 - Avant Projet d'exposé des motifs ......••.• pp 1 - 2

2 - Avant Projet de décret pp 3 - 8

3 - Avant Projet de plan de charge etd , . t'organlsa lon . pp 9' -23

4 - Avant Projet de plan d'opération delancement de l'institut pp 24 -25

Ce doCument, préparé minutieusement par les responsables algériens,est d'une valeur incontestablement positive pour exposer les motifsqui engendrent le besoin indispensable de la création d'un InstitutdlEtude et de Recherches du Bâtiment au niveau national.

Cette démarche a orienté la composition de lléquipe de la Mission delIUNESCO. En effet, l'équipe initiale a été composée des spécialistessloccupant des domaines de

- Matériaux de construction- Préfabrication- Architecture- Typologie de l'Habitat

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Annexe ib/2

- Sociologie de l'Habitat- Législation de 1'Habi~at

- Economie de l'Habitat- Documentation- Formation

Vu dans ce cadre, le document de travail a rendu un service précieuxde guide - dign& du nom d'avant projet - indispensable aux memb~es

de la Mission.

Néanm01ns ce guide, qui dépasse 1argenent le seul "mérite d'exister";a soulevé les remarques de fond suivantes dès que la Mission s'es.ttrouvée sur le terrain, en contact avec la réalité algérienne :

1 - Patrimoine de 1'Habitat et de la Construction ou des----------------------------------------------------

La motivation fondamentale pour la création de'l 'INERBAse base sur la demande de logements nouveaux. Vu l'ordrede gran~aur de cette demande - au même titre que desproblèmes conceptuels, ânalytiques, technologiques etlogistiques - se pose celui des réalisations dont leterminal est nécessairement le chantier.Or, le document de travail n'était pas explicite ni surla question du patrimoine existant, ni sur l'organisationdes chantiers d'où viennent les nouvelles unités dupatrimoine.

Les objectifs a atteindre dans le secteur de l'habitatet de la construction, même lorsque l'on tient comptedes logements nouveaux â construire, créent l'impératif

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Annexe lb/3

UTILISATION OPTIr1UM DES MOYENS

Demande Soc ia1epour Habitat et

Constructi on(3)

Offre optimum III

d'Habitat etConstruction

. H & C

OFFRE II

OPTnlISATION li

POTENTIEL II

POTENTIEL 1

OPTIMISATION l

H&COFFRE 1

( Figure 1)

1 - Le Potentiel 1 du secteur de l'Habitat et de la Construction donnele résultat Offre 1 ;

2 - L'optimisation 1 permettra d'obtenir - l'Offre IINi l'Offre 1 ni l'Offre II ne sont pas suffisantes pour faire facea la demande sociale du Secteur.

3 - Le potentiel II doit s'ajouter pour faire face â la demande réelle (3)4 - L'ensemble du potentiel, ~ savoir 1 + II doit être organisé d'une

manière optimum (Optimisation Il), de cet état l'espérance de l'OffreIII peut venir vrafse~blablement.

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Annexe i b/4

de multiplication des moyens existants. Cet élargissementdes moyens pose un problème fondamental et préalable.C'est celui d'utilisation opt~mum des moyens dont ondispose (figure 1). Donc des études et des recherchessur l'organisation optimum des chantiers est une premièrenécessité, qui suppose également l'utilisation optimumdu matériel dont on se sert. Par la suite, un élargisse­ment optimum des moyens peut devenir pensable - mêmepour une petite entreprise.Certes, le document de travail évoque la formation et lanécessité d'organisation, mais il aurait été nécessairede retenir ce sujet permanent de recherches et d'étudesen grand relief: Organisation et Matériels de chantiers,même si tous les chantiers du secteur n'eussent manquésde coordination et d'échéance à la livraison des b4timentsavec des coOts apparemment raisonnables.Or, ce grand thème prioritaire - en fait tout un domainede travail pour le futur Institut - restait sous entendudans le document de travail.

Quelque soit l'ampleur de la préoccupation pour b4tirun très grand nombre de logements, et quelque soitl'insignifiance re1atïve du p~rc du partrimoine existantde l'habitat et d'autres constructions, l'entretien etla gestion de ce dernier est dans la nature même desaquisitions du développement.De même les nouvelles constructions, s'ajoutant au parcdu patrimoine, inévitablement nécessiteront le mêmeservice du tendeur entretien-gestion.Sans le service entretien-gestion~ il est clair que lavie, ou la durabilité, des constructions serait tropréduite. Ce phénomène de courte durabilité de construction

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Annexe i 'bIS

- réali~ées à un prix déjà élevé - est accélérateur devétusté de batiment. te qui peut être traduit en termeséconomiques par des investissements non-rentables ; etenterme social, par le cumul de retards en offre - c'està dire "la demande ~ociale non sati~faite". Ce dernieraspect étant à l 'encontre d~ la politique générale dudéveloppement, dont celle du secteur de l'Habitat et dela Construction du Gouvernement Algérien.Entretien et gestion du patrimoine de l'Habitat et dela Construction devraient être ajoutés aux préoccupationsprioritaires de l'Institut à créer.

Les secteurs tels que du Matériel, de l'Organisation dechantiers, Entretien et Gestion ne deviennent efficacesque par une activité scientifique et technologique, quis'intitule Organisation et Administration d'Entreprise .

. Le Secteur de l'Habitat et de la Construction ne peut pass'en passer.Dans la suite de même idée: l'organisation et l'adminis­tration de l'INERBA doit faire l'objet d'une particulièreattention, dans toutes ses étapes d'évolution.

4 - ~~~g~~~~~_~~_I~rri~Qir~1_~r~~~i~~~_i_~g~i2~~~~~

!n!~gr~~_~~_1:~~~i!~!_~~_§r~~~~_~g~i2~~~~~~

Au niveau des édifices ("abris" des hommes, et des ouvragesdes secteurs socio-économiques - à savoir ceux du travail- et ceux des secteurs socio-culturels) les servicesd'Entretien et de Gestion assureront la longévité desconstructions.Tandis que des études et des recherches pour localiserdes Equipements Intégrés de l'Habitat et des GrandsEquipements Nationaux relèvent de compétences des instances

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Annexe ib/6

qui s'occupent respectivement de l'urbanisme et del'aménagement de territoires. Ce sont des compétencesinterministérielles â divers ~iveaux.

Donc l'Institut à créer, étant sous la seule juridictiondu Ministère de l'Habitat et de la Construction, n'estqu'un·participant à ces travaux. Ces derniers se limitentpour lui aux "études et recherches" quant aux problèmesde faisabilité des constructions d'équipements socio­économiques et socio-culture1s tant dans leurs aspectsd'aménagement de l'espace que dans leurs aspects technolo­giques - soit au niveau de l'aménagement de territoires,soit à celui de l'urbanisme. Une telle initiative engagedes connaissances et des expériences professionnellesdans le domaine des Arts, des Sciences Sociales et tech­no1Qgiques. Cette approche suppose donc une double lignesde démarcation suffisamment précises des prérogatives dufutur Institut dans les domaines d'aménagement du terri­toire et de l'urbanisme - ainsi que dans les do~aines quien sont des éléments composants.Cela veut dire que le futur Institut aura la missiond'intervenir dans les domaines d'aménagement de territoireset d'urbani sme au ni veau des études et de reche~'ches à

moyen et à long terme, lorsque les problèmes engagent laresponsabilité du t1inistère de l'Habitat et de la Construc­tion.

Par conséquent, les problèmes de l'aménagement du terri­toire et d'urbanisme ne sont en aucun cas entièrement à

la charge du futur Institut.

C'est une précision qui devrait être ajoutée au contenudu document de travail.

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Annexe ib/1

Une décision commune au Gouvernement Algérien, au PNUD et à l'UNESCO,ayant élargie le cadre· de l'équipe d~ la Mission en y ajoutant desconsultants s'occupant des secteurs d'études et de recherches en

- Organisation et Matériel de Chantiers ;- Entretien et Gestion ;

Habitat : logement abri et Equipements intégrés ;- Grands Equipements.

a approuvé les premières évaluations de la MISSION.

En fait, ce résultat a été obtenu avec la participation active desresponsables algériens, dont la connaissance approfondie du terrain aégalement rendu' possible la bonne marche de la suite de la MISSION.

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Identification1.1 - DIRECTION GENERALE pour études et~ recherches

dans le domaine de l'habitat et de la construction

Recommandation2.1 - DIRECTION GENERALE pour études et. recherches

dans le do~aine de l'habitat et de la construction

Chiffrage3.1 - DIRECTION GENERALE pour études et4 recherches

dans le domaine de l'habitat et de la construction

1

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2

Identification1.1 - DI RECTIorl GWERALE pour études et recherches

dans le dOPlaine de 1'habitat et de la construction

OBJECTIFS NATIONAUX

Les besoins de l'INERBA doivent être identifiés par rapport au véritablecontexte où il est·sensé se situer. En effet, la problématique de l'habi­tat et de la construction de l'Algérie - a laquelle se trouve indissocia­b1ement liée la raison d'être du futur Institut - se présente sous undouble aspect:

• le domaine, lui-même, est un terrain de rencontres desintérêts collectifs des algériens; ces intérêts ayant desdimensions politiques, économiques, sociales et culturelles

• Une priorité nationale de tout premier ordre s'est formuléepar l'amplitude de la demande actuelle en logement.

l'idée de la création de l'INERBA est exprimée davantage par la voie dudeuxième aspect, défini éi-dessus. En fait, l'un et l'autre, de ces deuxaspects de la problématique non seulement sont indissociables, mais aussise tro~vent dans la dynamique de l'ensemble du développement du pays.C'est pourquoi une identification contextuelle s'impose, afin que l'ins­titut à créer soit directement répondeur ~ de son domai~e d'études et derecherches - aux impératifs du secteur auquel il appartient.

Cette identification contextuelle s'exprime par une série d'analysesde contextes des objectifs qui sont ceux des éléments de

- Développement des Secteurs du Pays- Secteur d'Habitat et de· Construction sur l'ensemble du

terri toi re .

Cette série d'analyses s'inscrit dans le processus d'identification inter.

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3

et intrasectorielle. Ainsi ces démarches conduisent-elles aux indicateurspour définir les prérogatives et - par conséquent - les besoins del 'INERBA, de façon que ce dernier puisse s'intégrer dans la dynamique dudéveloppement de l'Algérie.

DEVELOPPEr1ENT DES SECTEURS DU PAYS

L'Algérie a achevé l'exécution de son Deuxième Plan Ouadriennal/1974-1977. L'amélioration des perspectives financières due a lahausse des cours des hydrocarbures a la fin de 1973, a conduitle Gouvernement a décider d'acc~lérer considérablenent l'exécutiondu plan a long terme. La stratégie a long terme du Plan visait aaccroître rapidement l'investissement afin de

Elargir la base productive du pays ;Développer l'infrastructure économique et socialeRéorienter l'investissement en faveur de secteurs industrielset des régions de l'intérieur;Améliorer de façon substantielle l'enploi de la force detravail non qualifiée et les niveaux de vie des groupessociaux défavorisés.

La tactique des opérations du plan avait pour critère général : lamise en oeuvre de la politique de décentralisation économique etsociale par une planification centralisée.

Pendant les trois premières années du Plan, l'évolution économiquede l'Algérie a été marquée par (1)

La forte augmentation de l'investissement, qui est passéede 13,3 en 1973 a 34,0 en 1976 (mil lards Dinars Algériens,au prix courant; soit 8,2 mil lards Dollars E.U.) ;

. La création substantielle d'emplois, qui a entraîné une

réduction du taux de chômage de 17 %en 1973 a environ 10 %en 1976 dans les secteurs autres que l'agriculture

(1) Annexe 1 et ~lémorandum sur la situation et les perspectives éco­

nomiques de l'Algérie: BIRD-17.2.1978.

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4

L'accélération de la croissance du PIS, en particulier dansles secteurs autres que celui des hydrocarbures où elle aatteint en moyenne 10 %par an ;

L'accroissement élevé d'épargne nationale, qui a représentéen moyenne 44 %du PIS.

Les deux premleres années du Plan, ont été marquées par le faitqu'en général l'investissement total, mais en particulier l'inves­tissement dans les secteurs industriels, a été porté à un niveautrès élevé par rapport aux ressources financières et humaines del'Algérie. Ainsi, des retards ont été engendrés particulièrementdans le développement des secteurs non industriels. En 1976, leGouvernement a mis en oeuvre un programme visant à corriger cesdéséquilibres: l'investissement dans les secteurs industriels ­autres que les hydrocarbures - a été réduit en valeurs absolues,alors que les investissements dans les autres secteurs ont étéaccrus de 34 %, marquant le début d'une tendance vers une répar­tion plus équilibrée des investissements dans l'industrie quis'est accentuée depuis. La stabilisation de l'investissement dansl'industrie et une meilleure gestion des stocks et des importationsse sont conjuguées à l'accroissement sensible des exportationsd'hydrocarbures pour alléger les pressions sur la balance despaiements exercées en 1975. Les réserves extérieures nettes ontaugmenté de 0,6 mil lard de Dollars E.U. en 1976, qui représentaienttrois mois d'importation de la fin d'année.

Cependant, bien que les besoins de financement aient été réduitsen 1975, l'Algérie a continué à emprunter largement - pour denouveaux projets d'exploitation du gaz en particulier. La situationfinancière intérieure s'est dégradée en 1975 et en 1976. Le soldegénéral des opérations de l'Etat a enregistré d'importants défi­cits et le crédit à l'économie a sensiblement augmenté. Ce phéno­mène s'explique par lleffort d'investissement considérable consentipar le pays ; mais aussi par les importants besoins de financementcourants des entreprises publiques et par les subventions à

l'économie.

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La décentralisation de la gestion de l'économie a été vigoureuse­ment poursuivie notamment dans les secteurs agricole et industriel,avec succès.La décentralisation régionale des pouvoirs administrafis, économi­ques et financiers a été très avancée au niveau des wilayate etdes communes, et elle constitue un facteur déterminant dans ladynamique du développement régional.

Tandis que la décentralisation du système financier du pays, commecelle des autres secteurs en général, nécessite l'accélérationde la révision des politiques de prix, de crédit et des modalitésde gestion financière (voir des mesures initiales dans les loisde finances 1976 et 1977). De même qu'un renforcement de la dis­cipline financière et comptable des entreprises et des disponibi­lités en personnel expérimenté pour élargir le champ d'activitédes banques est nécessaire.

Le développement social, au cours du Plan, a continué à un rythmerapide, particulièrement pour les plus défavorisés. Afin d'augmenterles niveaux de vie de cette partie de la population, les mesuresont comporté :

Les relèvements des salaires minima garantis ;· Les allègements fiscaux;

Les accroissements des prix agricoles à la productionLe soutien des prix des produits de base

· La création d'emplois non agricoles;· L'exécution de la Révolution agraire;

La création de petites et moyennes entreprises au niveaurégional et local ;Le développement du logeMent public, notamment dans les zonesrurales ;

· L'expension rapide des services de médecine, d'éducation, deformation gratuits, et des autres services sociaux;

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Des Programmes de Modernisation Urbaine (PMU), des Plansdes Communes (PC) et des programmes spéciaux à l'intentionde wilayate les moins développés ont bénéficié des dépensesdes services publics urbains et ruraux et largement contribuéau développement social.

Dans l'ensemble, les dépenses courantes et les dépenses d'investis­sement de l'Etat ayant un effet direct sur le développement socialse sont élevées de 45 %en 1973 à 57 %en 1976 du total des dépensespubliques.

La situation économique a été généralement bonne en 1977 ­dernière année du Plan.

Les perspectives économiques et financières de l'Algérie sonttracées dans le prochain Plan. La stratégie d'investissementqui sera vraisemblablement retenue devrait s'inscrire dans lecadre des objectifs et de la stratégie à long terme, réaffirmésdans la Charte nationale en 1976. Cette stratégie mettra l'accentsur les secteurs sociaux, en particulier

Le logement ;L'agricultureLe développement des ressources en eau.

Certes, la priorité continuera d'être accordée au développement dela production d'hydrocarbures, du fait qu'il est le secteur d'accu­mulation de ressources financières.Par contre, l'investissement dans les autres secteurs industrielsserait modéré et modulé de façon à assurer l'achèvement des projetsen cours d'exécution à établir les liaisons amont et aval avec lesindustries existantes, et à alléger les contraintes à l'utilisationoptimale des capacités existantes. L'investissement serait enoutre ajusté en fonction du rythme de développement des autressecteurs et des ressources financières et humaines disponibles.

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Etant donné les contraintes qui pèsent actuellement sur l'effica­cité économique et l 'utilisation des capacités de production,ainsi que les retards dans le développement des secteurs nonindustriels, il est prévu que le prochain Plan attache une impor­tance particulière aux mesures et aux programmes propre à

Améliorer la gestion économique;Corriger les déficiences et goulots d'étranglements sectorielsAccroître l'efficacité du système économique.

Cet effort s'étendra probablement au-delà de la période du prochainPlan qui, de même, renforcera la planification et le développementrégional.

Dans l'effort du développement national, deux facteurs essentielsagiront sur le système économique pour l'améliorer:

L'expérience industrielle, que l'Algérie a acquise après plusde dix années de développement accéléré;L'effet de la redistribution des investissements en faveurdes secteurs en retard, et l'effet de la résolution visant àrentabiliser les capacités existantes.

Cependant, sur l'efficacité économique pèsent des contraintes.Parmi les principales contraintes les plus importantes sont

Les disponibilités en force de travail qualifiée, en technicienset en gestionnaires ;La coordination intra et intersectorielle des projets, qui aété jusqu'à présent insuffisante;La rigidité des formalités douanières, qui a freiné considé­rablement la réalisation des projets dans l'industrie et dansles grandes infrastructures ;La rentabilité financière des entreprises industrielles.

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Chacune de ces contraintes du développement constitue des préoccu­pations majeures pour les pouvoirs publics qui ont déjà pris desdécisions et/ou des mesures en vue d'obtenir l'efficacité écono­mique pour le développement.

L'effort de développement prévu nécessite une politique financièreintérieure rigoureuse, afin de maintenir l'effort d'épargne budgé­taire et d'accroître la formation et la mobilisation de l'épargnedes particuliers et des entreprises.

L'épargne budgétaire couvrirait environ 50 %de l'investissementpublic projeté pour la période 1978-1981. L'épargne extérieuredevant couvrir 15 %du total, les 35 %restants devront êtrefinancés par les recours du Trésor et du système bancaire à l'épar­gne des particuliers et des entreprises.A cet égard, les formules d'épargne-logement devraient jouer unrôle majeur dans le cadre de la politique de développement dulogement préparée pour le prochain plan. Pour ce qui est de l'épar­gne des entreprises, il sera essentiel que les résultats financiersdes entreprises publiques soient améliorés pour leur permettred'apporter leur contribution fiscale directe au budget et de finan­cer une part accrue de leurs investissements.

Tel est le contexte général des éléments de la dynamique de dévelop­pement du pays. Dans ce contexte, se trouve celui de 1~Habitat etde la Construction par son élément prioritaire, à savoir: leLogement.

Ces éléments de la dynamique du développement sont indispensablespour saisir une autre dynamique. Celle de 1 'Habitat et de laConstruction dont les éléments seront exposés ci-après.

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- SECTEUR D'HABITAT ET DE CONSTRUCTION SUR L'ENSEMBLE DU TERRITOIRE

Les éléments de la dynamique du développement du pays vus du côtédes réalisations et des perspectives de l'Habitat et de la Cons­truction à l'échelle nationale conduisent nécessairement la démar­che d'identification au plan de l'aménagement du territoire.

L'aménagement du territoire est considéré ici comme l'impressiond'une politique économique avec ses conséquences sociales dansl'espace géographique. Mais, ~'est autant une prise de consciencede la part de ses occupants, du fait qu'ils sont les dépositaireset les garants d'un patrimoine qu'il convient d'utiliser mieuxdes nécessités du moment, tout en le ménageant et en le préparantpour les besoins du f~tur. C'est la connaissance tournée versl'action de l'espace géographique qui constitue le support ducadre de vie des habitants.

L'identification des problèmes d'Etudes et de Recherches concer­nant le secteur de l'Habitat et de la Construction doit, en macro­plan, être faite par l'aide de l'analyse de l'espace géographique.Cette analyse peut être faite à l'aide de trois critères qui sontcomplémentaires:

Morphologique : l'étude des formes, de leur agencement,de leur répétition, similitude et originalité;Stratigraphique : la recherche des diverses étapes du paysageconcernant tant le milieu naturel que ses aspects liés à

l'action humaine ;Dynamique: la recherche de la vitesse des évolutions, lesrythmes et les seuils.

Tout projet conscient d'aménagement du territoire tient comptede ses trois critères.Deux groupes de préoccupations orientent les actions d'aménagementde l'espace géographique :

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Des moyens de vie, avec la localisation des activités etdes emplois ;Des cadres de vie, avec ses doubles contenus: un contenusociologique, avec la communauté qui pose la question desrelations des hommes entre eux ; un contenu biologique etesthétique, avec les relations des hommes et du milieunaturel.

Les réalisations du secteur de 1 'Habitat et de la Constructionen font partie de la matérialisation de cet aménagement del'espace. L'identification de cet aménagement de l'espace.L'identification des problèmes d'Etudes et de Recherches, pourle secteur en question, seule peut profiler la voie concrèteet praticable de l'activité du futur INERBA. Cette identificationsera faite d'abord au niveau d'ensemble des objectifs nationauxdu secteur d'Habitat et de Construction.

Dès 1980, il faut livrer 100.000 logements par an. Tel est l'énoncéde la demande prioritaire dans le secteur de 1 'Habitat et de laConstruction.Pour faire une offre adéquate à cette demande, lors de la réorga­nisation des structures du Gouvernement, le ~1inistrère de 1 'Habi­tat et de la Construction a été créé en Avril 1977 (2).

Quels sont les moyens et cadre de vie de la population d'Algérie?Dans quelles conditions morphologique, stratigraphique et dynamiquese place cette demande de logement qui s'annonce comme la prioritéN° 1 dans la politique du développement du Gouvernement?

Après avoir exposé l'analyse générale du développement - d'où lesobjectifs prioritaires, dont l'offre de logement - les questionsci-dessus seront abordées ici de la manière suivante:

(2) Decret n° 7773 du 23 Avril 1977. Journal Officiel de la RA8 Mai 19]7 - 519.

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Les vecteurs qui composent l'acte de bâtir, pour atteindre leplus vite possible les objectifs indiqués, peuvent seuls conduireà la formulation réaliste des besoins dont les études et les re­cherches à la charge du futur INERBA. Ici, des études et desrecherches sont considérées indissociables de l'Acte de Bâtirsur le terrain: dans le sens où les uns conditionnent les autres.

Ces pourquoi ces deux groupes de problèmes, à savoir: ceux del'acte de bâtir et d1études et de recherches seront toujourstraités en parallèle et en trois niveaux contextuels, qui sont

1 Aménagement du Territoire2 - Urbanisme3 - Abri.

1.2.1 - Habitat et Construction au niveau de l'aménagement du territoire

L'effort de répartir la population et ses activités pour un déve­loppement de plus en plus équilibré est entravé par une séried'obstacles naturels. Ceux-ci conditionnent, au même titre que lacroissance démographique, les courants migratoires vers les ré­gions apparemment plus prospères et de toute façon plus peuplées.

L'Algérie avec ces 2.381.700 km2, peuplée de 17.700.000 habitantsen 1977 (3) présente 4 grandes zones géographiques: Grand Sud,Sud Hauts Plateaux et les plaines cotières·ou le littoral.Ces derniers localisent la plupart des villes et des industries.92 %de sa population vit sur 12 %du territoire. Le taux d'ur­banisation est passé de 31 %en 1966 à 41 %en 1977, cependant

la Charte nationale prévoit de garder constante le rapport rural/urbain. L'accroissement de la population urbaine est 5,1 %paran et dépasse largement les capaèités d'absorbtion des villes.

(3) Algérie en quelques chiffres, S.E.P. - Alger 1977.

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Le changement qui a eu lieu embrasse les phénomènes de lanouvelle distribution des revenus et la transformation socialedont l'éclatement de la famille traditionnelle en concept decouple. Ce dernier est générateur d'une grande demande de loge­ment-abri : pour chaque couple, un logement.

Depuis 1962, la création de nouveaux emplois, essentiellementà Alger, Oran et Annaba a accentué la polarisation d'ur~anisation.

Les projets de la sidérurgie d'El Hadjar, Usine de Mécaniqueprès d'Alger en sont des exemples.

A l'intérieur du pays, le manque de disponibilité en eau, énergiemoyen de transport, du personnel qualifié. constitue des contrain­tes fondamentales d'une stratégie de décentralisation pour ledéveloppement général dont 1'Habitat et la Construction pour lebâtiment subissent les conséquences à l'échelle nationale.Cependant, le nouveau découpage administratif de 1974 a lecaractère d'une amorce d'un mouvement de décentralisation moyen­nant la répartition des cadres dans les régions afin de permettreà celles-ci de prendre des décisions les concernant. De mêmeque les séminaires nationaux dédiés à l'aménagement du territoirerecommandent depuis deux ans la décentralisation des installationsindustrielles. Les sociétés nationales concernées des projets dela sidérurgie à la Macta et usine d'automobiles à Oran étudientles possibilités de constituer des petites unités et de procéderà une nouvelle localisation de leurs installations. Cette nouvel­le approche de l'aménagement du territoire s'inscrit dans lecadre de la création d'une nouvelle ceinture industrielle sur lesHauts Plateaux qui doit étendre les limites de l'Algérie moderneau-delà des Atlas telien et saharien (Annexe 4.1).

Cette option tend à équilibrer la localisation d'emplois entrele Nord et le Sud. Mais cet équilibrage doit tenir compte duplein emploi industriel dans les espaces traditionnellementréservés à l'élevage. Car l 'utilisation des faibles disponibilités

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en eau par les industries et leurs villes satellites estune contrainte aux efforts de restructuration du secteurprimaire, dont l'agriculture et l'élevage dans le cadre dela troisième phase de la révolution agraire (4).

Le Secrétariat d'Etat du Plan (SEP) se charge de définir leséquilibres en emploi, en équipements et de la localisationdes projets d'intérêt national, mais souhaite confier desresponsabilités aux wilayate dans l'attribution des terrains.Dans les deux cas, l'antagonisme entre les secteurs primaireet secondaire porte inévitablement ses effets dans le domainede l'Habitat et de la Construction des b8timents ruraux eturbains. A présent, le rural cède à l'urbain ses positionsà une très grande vitesse. L'urbanisation promue par l'in­dustrialisation crée des problèmes de grande taille pourl'habitat: des problèmes de cités ouvrières, de nouvellesvilles, de pollution et d'approvisionnement. La localisationdes gds Eq. dont les usines, de locaux universitaires, dec9mplexes touristiques et d'installations paraagrico1es dansle Sud ou ailleurs crée une sorte de stérilisation des terresmara'chêres par une mise en valeur des espaces.

Elêments de la Politique Nationale

Or, "une politique qui ne tiendrait pas compte de toutes lesparties du territoire national des villes comme des villages,du Nord comme du Sud, ne saurait avoir pour ambition de pro­mouvoir le pays dans son intégralité. Il existe deux Algérieaux conditions économiques fortes inégales: celle des villeset ~es régions riches d'une part, et celle des campagnes etdes régions pauvres d'autre part. Les conditions des massesde population urbaine sont difficiles, mais elles le sontdavantage pour les masses paysannes deshéritées qui formentla majorité du peuple". (5)

(4) La Charte nationale - Ordonnance du 5 Juillet 1976. Alger(5) H. Boumédienne - Président de la République - Allocutions

1965-1973.

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"Aussi cette politique devra être largement élaborée avec laparticipation active et disciplinée des responsables concernésà tous les niveaux de conception et d'exécution, et au-delà,avec la participation militante du peuple". (6).

Objectifs Nationaux des Etudes et des Recherches

Les éléments de la politique nationale, d'une part répondent àla demande sociale et d'autre part orientent le développementdu secteur vers des objectifs précis auxquels doivent être liésceux des études et de la recherche en la matière.

Au niveau de l'aménagement du territoire, ces objectifs s'iden­tifient par les éléments d'études et de recherches suivants:

- Localisation des Grands Equipements en fonction del'équilibre de régions pauvres et riches ainsi que l'é­quilibre ville-campagne et l'environnement.

- Analyse des localisations ci-dessus en fonction des maté­riaux de construction, du parc de matériels de chantierset des ressources humaines et énergétiques ; pour définirles possibilités et des contraintes de réalisations.

- Coûts de constructions.

Les travaux sus-mentionnés doivent tenir particulièrement comptedes Programmes Spéciaux de Développement au profit des régionsles plus défavorisées. Ces dernières bénéficient d'investissementsnationaux.

Habitat et Construction dans le processus d'urbanisation

La création d'emplois, au lendemain de l'indépendance, faite

essentiellement à Alger, Oran et Annaba a accentué le fait del'urbanisation dans le Nord du Pays. Depuis, cette polarisation

(6) A. Aouchiche - Ministre de H et C, allocution à la 4ème Assembléegénérale de l'Union des Architectes Algériens - juin 1977.

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s'étant accentuée, le déséquilibre spatial dans l'urbanisations'est accru.Les problèmes touchant au cadre de vie se sont accentués aussi,par la mise en place de l'industrie nationale qui en un pre­mier temps a laissé passer les besoins d'habitat en arrièreplan.

Politique et Moyen d'Urbanisme

Le refus de voir les zones rurales se vider, notamment lesmontagnes, va dans le même sens que la volonté de freinerl'accroissement des villes. Tandis que dans les villes, leséquipements intégrés de l 'habitat sont saturés, les servicespublics sont surchagés, les logements sont surpeuplés.La conséquence immédiate de cette urbanisation et le "déve­loppement ll de l 'habitat précaire. La spéculation sur lesloyers est un autre aspect du même problème. Le résultat estle déficit de l'habitat, à savoir: déficit des équipementsintégrés - dits collectifs - et du logement en nombre et enqualité. Le parc se caractérise par vétusté.Dans le cadre des Programmes Spéciaux du Developpement, depuis1966, le Gouvernement fait bénéficier les Wilayate les plusdes~érités des investissements pour des équipements socio­culturels et autres aidant une urbanisation régionale équili­brée.Les Wilayate se sont avérés avoir l'aptitude à planifier leurdéveloppement et elles gèrent les crédits qui leur sontaffectés. Les Plans de Modernisation Urbaine (PMU) ont béné­ficié d'importants crédits pour les Equipements Intégrés.La grande majorité des douars disposent maintenant de l'elec­tricité, d'une école, d'un centre médical.Cependant, les inégalités profondes entre les conditionsde vie en ville et à la campagne subsistent. La réalisationdes 1000 villages socialistes essayera d'atténuer ces iné­galités à travers le Pays.

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Cet effort s'appuie sur une prérogative d'importanceles assemblées populaires communales jouissent du mono­pole sur les transactions foncières depuis 1976. Cemonopole offre un instrument remarquable pour maftriserleur développement.Malgré, ces mesures, les incohérences dans le domained'urbanisme - particulièrement en matière de l'habitatet de la construction - s'aggravent et affectent ledéveloppement. La réalisation de constructions en dehorsdes règles les plus élémentaires de l'esthétique d'unitéou de l'harmonie globale a engendré des situations souventdifficilement reversibles dans la perspective d'un dévelop­pement rationnel des villes. Aussi, les méfaits de cetteurbanisation se matérialise en un autre phénomêne de pré­carité : les bidonvilles. Celles-ci se sont développées~ défaut de structures d'accueils adéquats ~ une populationvenue des zones rurales souvent deshéritées.

Objectifs des études et des recherches en Urbanisme :

Des éléments susmentionnés se dégagent des objectifsd'études et de recherches suivants en matière d'urbanisme

- Equipements intégrés en localisation et construction- Gestion des établissements humains.

Les études et les recherches concernant les rubriquesci-dessus, engageront les connaissances et les expériencesen matière socioéconomique, juridique, architecturale, tech­nologique, d'organisation et de gestion dans le cadre descompétences de petites ou grandes collectivités - de lacommune jusqu'~ interwilayat.

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Abri des hommes ou le logement, leur construction et sauvegarde

La poussée démographique, l'expansion économique, les mouvementsmigratoires, le changement de la structure familiale dans lasociété algérienne sont des facteurs qui engendrent l'accrois­sement de la demande du logement.A présent, le déficit est estimé au minimum à 600.000 logements.

Politique et les moyens

La crise de l'habitat est très souvent exprimée en terme de"crise de logement ll

• Cet euphémisme peut-être s'explique parl'urgence d'abriter le peuple et non par mépris des équipementsintégrés pour un urbanisme de développement.Le Gouvernement se propose de construire 100.000 logements paran à partir de 1980 et plus tard, 200.000 logements par an (Annexe4.1).

Face à cette volonté, il y a l'expérience du passé et une sortede contrainte.

- Expérience du passé se résume ainsi :

Le parc de logement présente la situation suivante

1.950.000 logements en dur dont 1.160.000 habitables en 1967+ 200.000 logements en dur dont en 1977+ taudis des bidonvilles et des gourbis.

Le 2ème Plan National du' Développement avait prévu

- 90.000 logements urbains- 90.000 logements ruraux- 20.000 logements ruraux- 40.000 logements autoconstruction.·

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La structure productive du secteur fait face à des con­traintes, dont voici les principales:

- Ressources humaines, conceptuelles et opérationnelles- Approvisionnement ;- Organisation et Matériel de chantiers- Procédés de construction- Entretien et gestion- Législation ;- Financement.

Objectifs des Etudes et des Recherches

Les contraintes énumérées ci-dessus, forment chacune desobjectifs. Pour atteindre ces derniers, une série d'identi­fication est faite aux trois niveaux de l'acte de bâtir,dont l'abri, afin de permettre de dégager des sujets utilesd'études, et de recherches, pour atteindre les objectifsdu développement.

Dans le cadre des objectifs des études et des recherchespour abri la l imite "i nférieure Il est le taudi s ; et la l imi te"supérieure" est le type de logement dont le prix de revientdépasse celui d'un logement que le pouvoir d'achat moyen peutse permettre ..

Les taudis des bidonvilles ou des gourbis d'une part, les"1ogements supérieurs" d'autre part trouvent les moyens lesplus adéquats de réalisation. INERBA avec ses études et sesrecherches s'il arrive à élargir ses limites "inférieures"et "supérieures" de préoccupation. le problème des taudisd'une part, et le problème de l'augmentation de qualité "del'abri social ou populaire", d'autre·,part auraient tnouvé une

solution heureuse.

Une série d'identification des domaines spécifiques s'impose.Elle est faite suivant les services dont l 'INERBA aura lacharge, sur trois niveaux, à savoir: Aménagement du terri-

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toire, Urbanisme et Abri tels que:

- Direction générale des Etudes et des Recherches

- Economique et Social- Législation et Recherches Juridiques- Architecture- Technologie- Normes- Information-Documentation et Formation- Gestion et Administration

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COMPOSANTS NATIONAUXDe l'Acte de Bâtir, et d'Etudes et de Recherches pour l'Habitatet la Construction

Le territoire de l'Algérie peut être réparti en quatre grandsgroupes morphologiques du Nord au Sud :

- littoral- Hauts plateaux- Sud- Grand Sud

Des formes et agencements divers caractérisent ces espaces. Aupoint de vue similitude, le Sud et le Grand Sud se rapprochentsensiblement. Tandis que l'originalité de chacun de ces espacesprésente une diversité interne sensible par ses aspects de moyens

et de cadres de vie.

Ces éléments conditionnent l 'Habitat, ou les établissements humains.Les caractéristiques de l 'Habitat par rapport à l'aménagement actueldu territoire, sont identifiées en terme de l 'Habitat par ses di­vers aspects et échelons :

- Aménagement de l'espace- Grands Equipements- Entretien- Urbanisme- Equipements Intégrés- Abri des ho~mes

- Aménagement de l'Espace

A l léchelle nationale, le problème de l'aménagement de l'espacese pose dans le cadre de la Stratégie du Développe~ent du Gouver-

nement.

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En effet, les objectifs stratégiques du developpement desrégions traduisent un déséquilibre certain de la localisationdes activités, dont 1'Habitat, à rectifier.

Les données en la matière montrent cette situation, tant sur leplan stratigraphique - à savoir ses étapes de paysages dues à

la nature et à l'action humaine ; que par ses aspects dynamiques ­c'est à dire par sa vitesse de changement de rythmes et de seuils.

Cette situation, vue par une approche traditionnelle, s'identifiepar ces deux aspects qui sont 1 'Habitat Urbain et l'Habitatrural.

La quantitative du patrimoine général de l'Habitat par sa dis­tribution géographique, bien qu'il existe dans les registrescadastraux, n'est pas disponible pour des fins d'évaluationd'Habitat. Néanmoins, la quantitative de 1 'Habitat neuf présentele bilan des réalisations que voici (tableau 1) :

Production annuelle de Logements (en moyenne)

années1962/68 1969/75 1976

Secteurs

Urbain 21 000 49 000 Il 000

Rural 21 000 43 000 18 300

Total 42 000 92 000 29 300

Tableau n° 1

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Grand total = 163 300 logements produitsde 1962 à 1976

La remarque la plus importante qui se dégage de ce bilanpeut être exprimée comme suit :

- Le nombre de logements produits en Algérie au coursdes années précitées ne donne aucune indication quantà l'ensemble de 1 'Habitat. Car, 1 'Habitat se définitpar l'abri des hommes plus des équipements intégrés (x),qui conditionnent directement la qualité des établis­sements humains, à savoir de 1 'Habitat.

Or, la quantitative des Equipements Intégrés faitdéfaut, comme un outil précieux d'identification.

Par conséquent, les analyses d'identification reste­ront de loin imparfaites au point de vue Habitat;tandis qu'au point de vue du logement, elles reflète­ront une partie de la réalité algérienne: celle desconstructions neuves de logement.

Les quantitatives des logements tant dans le secteurUrbain que dans celui de rural, présentent les dis­tributions très inégales par Wilaya sur l'ensembledu territoire national (voir Annexe 4.1).

(x) Le terme de l'équipement intégré substitue ici celui de l'Equipementcollectif. Ce dernier embrassant un concept plus large qui inclueles Grands Equipements. Tandis que l'Equipement Intégré constituecelui dont la construction doit se faire nécessairement simultané­ment, de préférence précéder celle des logements qui abrite les hommes

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Des possibilités et des contraintes pour une Inter­vention éventuelle de l 1 Inerba se dessinent à partirdes éléments suivants :

g~~~g~ilier~ :Les données (voir Annexe 4.1) traduisent une politiquede logement au détriment du secteur rural qui se quantifiepar un rapport de 1/3,5. Ce déséquilibre est engendré ensa majeure partie par les mouvements migratoires de lapopulation.

Par ailleurs, des données susmentionnées reflètent uneconcentration de réalisation de logements dans les zonesdéjà surpeuplées. Ce qui crée une approche paradoxalede l 'aménagement de l'espace. C'est à dire:

- d'une part, le surpeuplement crée certes un accroisse­ment de la demande de logements - qui suppose normalementà son tour une demande accrue de l 'équipement intégré.

- d'~utre part, la satisfaction donnée à cette demanded'habitat, signifie l'encouragement de surpeuplement,qui dans les meilleurs cas va à l'encontre d'une poli­tique d'équilibre inter-régional.

Le nouveau Plan National du Développement opte pour lapolitique d'équilibre, tant pour les secteurs prioritairesruraux que pour le logement.Par conséquent, les moyens de production du secteur doiventêtre orientés dans le même sens.

Déficit en logement

D'autre part, la réalisation de logements par rapport

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à l'accroissement de la population nationale d'Algériese traduit par un déficit de plus en plus grand: (voirAnnexe 4.1)

Demande formulée par le gouvernement pour 1983 estde 100.000 logements, pour 1990 : 200.000

- 1977- 1977

100.000 logements/an40.000 logements/an

DemandeProduction

L'absence de Plans d'Habitat et de Construction au niveaude l'aménagement du territoire engendre la nécessitéd'une série d'études à tous les échelons de l'acte debâtir.Ces études peuvent s'inscrire en majeure partie dans lesprérogatives de l 'INERBA quant au domaine des grandséquipements, équipements intégrés et abri.En effet, une identification s'impose dans ces domainesafin que les objectifs définis par la demande del 'Habitat puissent être atteints.

- Grands Equipements et Entretien

En Algérie, les grands équipements signifient, à justetitre, les Etablissements Publics dont le rayon de re­lation dépasse la juridiction d'une unité de voisinage,tels que

Bâtiments Administratifs:

Daira, Wilaya, cité gouvernementale, côté diplomatique,etc.

Bâtiments Educatifs :-------------------C.E.M., Ecole technique, L.E.G., C.F.P.A., Institut,Universités etc ...

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- Bâtiments Sanitaires--------------------Polyclinique, Hôpital de Daira, Hôpital de Wilaya,C.H.U., etc.

Bâtiments Socio-culturels-------------------------F. A.l., Complexes Sportifs et Culturels, etc.

- ê~~i~~n~~_ÇQmm~rçi~~~

Complexes du secteur tertiaire, etc.

- ê~~i~~~~~_!~9~~~ri~1~_~~_~griçQl~~

Complexes ou bâtiments au service des secteurs secondaireset primaires.

- l~fr~~~ryç~yr~~_~Qyr_l~~_çQmmyniç~~iQ~~_n~~iQ~~l~~

et internationales------------------. Aéroports

Gare ferroviaireGare maritime

. Gare routièrePoste et Télécommunication, etc.

Dans la construction et entretien de chacun de ses établis­sements une part de responsabilité appartient au Ministèrede l 'Habitat et de la Construction.

Lors de l'exercice du dernier Plan Quadriennal, la construc­tion des grands équipements ont bénéficié d'une prioritésensible par rapport à celle qui a été déployée pour l 'ha­bitat dont le logement. A présent, le nouveau Plan prévoitla haute priorité pour le logement.

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Tandis que l'activité d'entretien tant pour les grandséquipements que pour l 'habitat n'a pas suscité, et aussià présent ne paraît pas susciter l'intérêt adéquatque le patrimoine a besoin pour assurer sa longévité.

- Urbanisme

L'urbanisation en Algérie est un phénomène engendré parles faits économiques et politiques d'un temps historique.Le résultat de cette urbanisation, étant un déséquilibrespatial par ses aspects démographique et économique, vaà l'encontre de l'urbanisme proprement dit: celui quiassiste à la création des tissus urbains équilibrés dansses dimensions socio-culturelles et spatio-temporelles.

En effet, les tissus urbains du territoire d'Algérie, duSud vers le Nord, représentent une image de pression surle littoral en général, et dans le Nord des grands pôlesd'attraction en particulier.

Au sein des grands pôles d'attraction urbaine dans lepassé récent il y a eu des initiatives pour améliorer lasituation. Néanmoins, les efforts entrepris n'ont pas donnéde résultats sensiblement positifs dans les secteurs de

· Communication· V.R.D.· Equipements Intégrés· Abri ou Logement

L'absence d'entretien met en relief la faiblesse de lagestion des établissements humains, cette dernière étantune nécessité indispensable, comme dans le cas des grandséquipements.

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De même, du fait de l'absence d'un aménagement du terri­toire qui engagerait les compétences de tout les ministères,l'urbanisme cède 1 une urbanisation qui fait son expensionmaléfique d'une part sur les terres agricoles très précieusespour la Nation. le choix des sites détériorant le patri­moine des valeurs naturelles ; d'autre part, en profondeur,c'est a dire a l'intérieur des zones urbaines l'installationde la vétuste. de la bidonvi1isation dont le résultatinévitable est un cadre de vie difficile.

- Equipements Intégrés

Equipements intégrês constituent un échelon d'équipementscollectifs (dont un autre échelon est constitué par desgrands équipements) obligatoirement projetés et réalisésau plus tard en même temps que l'ensemble de 1'habitationmise en chantier. Sans ces équipements intégrés, le complexede l'habitat projeté se réduit en un lot de refuges exemptde dynamique fam111ia1e, sociale et culturelle qui condi-t.ionne 1e citve1oppement d' un pays.

Le concept d'équipements Intégrês en Algérie est exprimépar le terme d'équipements collectifs, qui se compose parles éléments suivants :

- La crêche- Garderie- Jardin d'enfants- Aire de jeux- Ecole élémentaire- Commerces, artisanat de première nécessité- Espaces verts- Parking

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Lors des visites des régions (voir annexe 4.1),il a été constaté qu'il y avait une absence remarquabledes éléments précités en général, mais particulièrementl'ensemble cohérent d'équipements intégrés dans lesréalisations d'habitat collectif (voir Annexe 4.1).

- Abri des hommes

La Stratégie du développement du Gouvernement donne unede ses hautes priorités au secteur du logement, dans lecadre des préoccupations nationales (voir partie 1.1.)ceci est da â un large déficit du parc de logement.(voir Annexe 4.1).

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Recommandation2.1 - DI RECTIor~ GENERf.lE pour études et recherches

dans le dOi!aine de l'habitat et de la construction

les recornrnandarotions concernant la Direction Générale de l'INERBAse dégagent des identifications exposées quant aux éléments géné­raux de développement du pays en général et ceux du secteur del'habitat et de la construction en particulier •

. Parmi les trois priorités du gouvernement se trouve celle donnéeau problème d~ logement qui se ventile en trois niveaux fonction­nels - a savoir: Aménagement du territoire; Urbanisme ; Abriou log~ment - ayant des aspects divers tels que

- Economique et Social- Juridique- Architectural- Technologique

• ~~térlaux de Construction et Ressources• Organisation et Matériel des Chantiers• Procédés de Construction

- Nonnes.- Information - Documentation et For~ation

- Gestion et Adrninistrati9n

Il est reconmandé que la Direction Générale ait la charge dedéfinir les plans d'action qui relient les objectifs du gouverne­ment - fixés par sa participation - a la réalisation et la gestiondes entités du secteur par la voie de recherches et d'études. larecherche - voire appliquée qui est le cas ici - étant l'actionpour établir les lois de phénomènes encore mal connus et par suite

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non susceptibles d'application instantanée a des fins directementutilitaires, situe ces phénomènes dans l'ensemble des connaissances.acquises. Elle en provoque au besoin d'inédits et en faftlecadre général des op~rations, en d'autre terme la stratêgfe. Tandisque l'étude ayant pour objet immédiat une réalisation pratique.elle se traduit très généralement par une représentation graphiquedont les conclusions sont valables pour une '(ou pour un groupe de)entreprise donnée et un outillage déterminé. En d'autre terme.l'étude slapparente au cadre particulier des opérations. ciest adire à la tactique.

Le rôle de la Direction Générale de l'INERBA. avec d'autres orga·nismes de Même vocation, est donc d'établir les rapports entre lesphénomènes stratégiques du secteur et les facteurs de l'acte debâtir.A partir de cette recommandation de base, la position de la DirectionGénérale devient stratégique par ses conceptions, conceptionsqui côtoient celles de llhonme politique du gouvernement et s'yraccordent autour des mêmes objectifs qui visent et expriment desbesoins réels. Par contre les conceptions du tacticien sont cellesd'un technicien supérieur, soucieux avant tout du rendement sur leterrain d1une opération.

En conséquence, il est recom~andé que la Direction Générale agissepar objectifs. La direction par objectifs est fondée sur la propo­sition que les améliorations effectivement apportées dans lesrésultats ne peuvent provenir que de change~nts réels du comporte­ment. En d'autres termes, si l'amélioration des performances de di­rection est le but de la direction par objectifs, l'améliorationdes méthodes de direction est le moyen d'y parvenir. Le processuscyclique d1amélioration peut donc être représenté comme sur leschéma de la page suivante.

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Identifier et satisfaire les besoins \\ ~ actuels des individus qui la constituent

CONDUISANT ; .....--------------' EtUNORANT

La création de nouveaux besoinset de perspectives élargies

Un changement de comportement,c'est a dire une amêliorationdes méthodes de direction

EI~ENDRANT~ ..- ........ / ENGENDRANT

Une amélioration desrésultats

le Schéma ci-dessus indique que l'on doit toujours mettre l'accentsur l'identification et la satisfaction des besoins réels du moment,et non pas sur des besoins futurs présumés. le concept du grouped'étude de l'engagement doublé d'une influence s'est révélé, dansces circonstances, une façon pratique de satisfaire un véritablebesoin et d'a~éliorer l'utilisation effice de ressources en talentsde direction si rares et si mal employées.

Il est recommandé que la Direction Générale établisse les relationsentre des composants qui contribuent à atteindre les·objectifs.Ces relations sont illustrées sur une série de schémas ci-après.

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Schémas des Relations Graduelles des composants du système deDirection par objectifs

Firwnce

1.

CIIÛIS RcvenU5 5uUKl'li

FirwnccPrestationsMarché

2. Envlmnn'."tnl."I1t Bc.~lil1!lPotmtlel Réalisations pilotes~'S.'IIlUKl'S

Contraintes Recherches etdiverses Tl'ChnlllcllCk: Etudes

Scicnn" Ingéniérie T«hftltIc~lk: ..!int...

Recherches e~ Etudes Réalisrti~~~.!!2~~~8~1::.

1QlÛt!! 1b."V\"ftU!I StlUm:

3. EnviR.nrk'Tlk'Tlt

Contraintesdiverses

Prestations

Réalisations pilotea

Recherches etEtudes

T«hnllltllrirck pointe

1 1Informatique

1OI,tifo:l1

1O'ÎllIil'

Sch."nu'1

1Phy'li'llIl'

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La double vocation d'une approche de la direction par objectifspeut être résumée de la façon suivante

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1. - Améliorer la performance des responsables en place, conformé­ment aux objectifs de l'entreprise

2. - Reconnaftre, puis former ceux qui pourraient permettre derépondre aux besoins futurs de l'entreprise.

En fait, ce raisonnement correspond bien à la définition de laformation des cadres, qui est une des c1éfs du problème général dusecteur.Afin de dépasser les principales insuffisances dans l'étude desbesoins de formation et le rapport qui existe entre l'approchede la direction par objectifs, le processus de formation estillustré sur le schéma ci-dessous

DlREcnoN PAR ORJECflfS

____1

PREPARATION DES ANAlVSE~

DE RESUlTATS-ClES

Ir----I--"PlAN D'ACTION PlAN D'ACTION

INDIVIDUEL AU NIVEAU DE LA DIRECTION1 1

PoSSIBlun D'AGIR

ETUDE Of PUFORMANCE

EVAIUA'!ON IlIll'nn'Hl''''

PIAN Ill' "oRMA tlnNPIAN ilE REI.l'VE

l'LANS D'ACTION

SUIVANn

Pennct de dl1Cnninl'rle niveau rl'Quis de: perfonnances.les standards, et les contrôles,

fixe il's obil'cliCs spl'Clliquesllilt tilP\lllrt i1l1xqllds on ptllirraltlt.'Suret Il'S \lc.'r1tlllnilnCl'S,

Ml'Sutl't Il'5 perltlOlli1nCl'S tl'eIll'!­el cakllll'r ('l\:artenltl' la pt'rlormance rl'clle­et la perfiltlnann' Il'quist',

rl.,hnll" lk~ JlI.'n~ dl' IiltlnalinnVi',1II1 .\ ('.III,diou.llion 011" Ill'rllllnl.lnll"1'1 (ouI oI('\'I'I0l'lll" Il' \loll'mil'! .\lindl' tl'\lomlrl' aux Ill'S(lhl~ llllur~,

Evnhllion conlinUl',

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Cette méthode systématique et objective de formation des cadresrend mesurable les performances dans le travail.Cependant, il est indispensable que la Direction Gênérale pla­nifie les ressources de l'Institut de façon mtthodique et enmême temps imaginative. Former des cadres sans se poser de questionsfondamentales sur les plans stratê91ques de l'lNERBA - qui doit êtreet rester un composant intégrê du systême de l'acte de bltir - etsur les modifications du profil des connaissances et des compêtencestechniques requises qui en découleront, revient 1 développer unproduit sans faire l'êtude de marchê.C'est pourquoi, il est recommandé que les éléments essentiels ­indiqUés ci-dessous - figurent dans la planification des ressourcesde Direction Gênêrale :

1. - Analyse des besoins futurs, en fonction des objectifs 1 longte,.". de l' ItfERBA

2. - Estimation du potentiel des cadres en place pouvant répondreaux besoins futurs

3. - Evaluation de la fonnation et de la valortsation nécessairespour rendre le potentiel exploitable

4. - Evaluation du facteur d'lchec et analyse des facteurs ayantune influence sur ces êthees, tels que structure de la rêmUnê­ration et promotion êquitable

5. - Calcul de l'êcart existant entre les ressources actuelles etles besoins futurs et, en consêquence, êlaboration d'un plande recrutement susceptible de combler cet Icart.

Ces cinq étapes de la planification des ressources de direction ontun rapport avec les deux éléments fondamentaux que l'on retrouve4 la base de toute planification de ressources, c'est 4 dire: laprévision de la demande et la détermination de l'offre.

Le schéma ci-après montre comment llensemble des facteurs qui ontune incidence tant sur 1loffre que sur la demande peuvent êtreéquilibrés dans un plan général des ressources en personnel.

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La contribution de la direction par objectifs est considérabledans la quasi-totalité des domaines: précision des plans demarche de l'INERBA, structure de l'organisation, analyse destaches des responsables, études de perfornance et du potentiel.Elle procure également la largeur de vues nécessaire.

DEt1ANDE OFFRE

Facteurs influençant racteurs influençantessentiellenent la ~ssentiellel'lent

demande " 'offre

· OBJECTIFS DE L'INERBA · EFFICACITE DE LAFOR~1ATION ET DE

· ORGANISATION LA VALORISATION AL'INERBA ET DANS LE

· CHANGEr1EtH PLAN DES RESSOURCES SECTEURTECHNOLOGIQUE

DE · RECONNAISSANCE EFFI-· STRUCTURE ACTUELLE DIRECTION CACE DES POSSIBILITES

DE VALORISATION· COt,1PLEXITE DES TECH-

NIqUES DE GESTION · NIVEAUX DE RECRUTE~ŒNT

· SATISFACTION DES · AGE DE LA RETRAITEDESIRS DE LACLIENTELE · ATTRAIT DE LA

REMUNERATION· LEGISLATION NATIONALE

· SATISFACTION DESDESIRS DU CADRE

Il est recommandé que l'ensemble des tâches de la Direction Généralesoit à la charge du personnel composé par

1 Directeur Général (D.G.)1 Assistant au D.G.2 Secrétaires bilingues (arabe-français)

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1 Attaché pour des Affaires Technologiques (A.T.D.G.)1 Assistant à l'A.T.D.G.1 Secrétaire trilingue (arabe-français-anglais)1 Secrétaire bilingue (arabe-français)

1 Attaché pour des Relations Internationales (A.R.I.D.G.)1 Assistant à l'A.R.I.D.G.

2 Secrétaires trilingues (arabe-français-anglais)

1 Conseiller à la Direction Générale (C.D.G.)de l'Assistance Technique du Système des Nations Unies,faisant des Consultations périodiques de 2 semaines à

1 mois par triMestre pour une durée de 3 à 5 ans pour laDirection Générale.

1 Assistant au (C.D.G.)1 Secrétaire trilingue (arabe-français-anglais)

Totalisant 15 personnes.

Il est recom~andé que cette équipe révise et fasse les conclusions

Identifications des besoins, procédées par des Services de 1 'INERBA,concernant l'Institut et le Secteur de l'Acte de Bâtir.Mises en évidence des domaines d'activités prioritaires de recherche,d'étude, de transfert de connaissances ou de formations découlantdes priorités nationales du développeMentEsti~ations de l'intérêt des travaux pour les objectifs et les

programmes nationaux de développementDiaarammes de priorités et de profils mettant en évidence d'unepart le mérite relatif des domaines de recherche-étude et deformation en fonction de leur contribution à la réalisation desobjectifs de développement, et d'autre part le degré de dépendancede ces derniers vis à vis des premiers.

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Ce résultat peut être utilisé 1) par les organismes responsables

de la politique nationale de la science et de la technologie dansle cadre de travail pour la préparation des plans et budgets deprogrammes ; 2) par le Ministère de l 'Habitat et de la Constructionet d'autres Ministères; ainsi que 3) par les établissements del'acte de bâtir.

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38 IASS

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Descrip- Iita~s ""'ltlla-~:rticn du % l'tom- % 197~ 1980 . 1981 ~ 1 ... tmvx

personnel bre p-anger-~ lIor.œslCoût CoOt Nonr- C011t Nom- oOt 1979/eo

unit.i" total bre total brt Itotal 81 l:IOis

Qualifiês Nationaux ICa ,. 3000 D~ 9000 DA 9000 01\ 90000A3 3 S

Bilatéraux ".

Techr.i - Nationaux lCO r, 2000 DA 10000 DA 1000 DA 90000Aciens 5 5 5

Bil atéraux ,

AuxiliëÏi- Nationaux 100 ., 1200 DA 2400 DA 2400 DA . 24000,.,res 2 ... ...

Bi 1atéraux ~ .-Secrêta- Nationaux 100 % 1200 0/\ 6000 C/\ 6000 DA 60000;.riat ? 5 5Bilatéraux 1

27400 DA 27400 DA 274000A 4000 J 45000 EUS 100'00 J1

e2.200 x 12 mois • 986.400 DA

3.1 - CHIFFRAGE DIRECTION GENERALE

base de salaire H/r1 prix constant 1978

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Identification1.2.1 - DE L' EcoNornQUE de " acte de bâti r

et d'études et de recherches

Recommandation2.2.1 - DE L'ECONOMIQUE de , 'acte de bâtir

et d'études et de recherches

Chiffrage

3.2.1 - DE L' ECONorlIQUE de " acte de bâti ret d'études et de recherches

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Identification1.2.1 - DE L'ECor~or]QUE de l'acte je bâtir

et d'études et de recherches

Afin de replacer le travail de l 'INERBA dans sa perspective propre,il est bon d'illustrer la situation présente par une liste descaractéristiques frappantes des besoins de logenent en Algérie(1977) .

- Produit Intérieur Brut (1976- Produit Intérieur Brut par tête- Population en 1976 approximativement- Taux de croissance total (1970-75)- Taux de croissance urbain (1970-75)

Population urbaine (% du total)- Nombre d'unités de logement produites (76)- Nombre d'occupants par habitation (77)- Coût de construction moyen par m2

- Coût moyen par habitation urbaine- Coût moyen par habitation rurale- Revenu moyen d'un ouvrier spécialisé

(urbain)- Revenu moyen d'un ouvrier non spécialisé

(urbain)- Nombre estimé d'habitations non autorisées- %du produit intérieur brut investi dans

le logement (1976)

59.000 DA32,75 DA17 Mi 11 •

3,25,640

30.0008

2.500 DA150.000 DA110.000 DA

2.120 DA par mois

955 DA par mois110.000

5,9 %

Ces chiffres présentent une image typique d'un pays d'un niveaumoyen de développement présentant uniquement deux déviations,soit un niveau et un taux d'urbanisation plus élevés que dansd'autres pays de même niveau de développement et un coût deconstruction inhabituellement haut par rapport au revenu partête.

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,~1

Les chiffres énumérés ci-dessus ne donnent pas d'indication pré­cise sur la production de logements. Le taux d'occupation par habi­tation ne parvient pas Aexpliquer la pénurie actuelle de logements.Un taux d'occupation par pièce devrait être établi avec une analysede candidats de bonne foi figurant encore sur une liste d'attented'habitation. Sans doute le besoin de logements est grand. mais cequi est plus important, la demande effective augmente en raison del'élévation des revenus et de l'absence d'un système de prix libéraldans le domaine de 1'habitat. Cette situation ne demande pas for­cément une libération des loyers dans le but de mobiliser des res­sources supplémentaires en capital, mais elle illustre les diffi­cultés rencontrées dans l'allocation des ressources aux domainesprésentant les plus grands besoins en dépit d'un contrOle presquetotal du secteur public sur les facteurs de production. Deux simplesindices de l'allocation de ressources moins qu'optimale dans lesecteur du logement sont :

a) la relation très oblique existant entre dépense et revenudans le domaine du logement en faveur des plus gros groupes derevenus ;

b) la tendance apparente Aconstruire un nombre croissantd'habitations préfabriquées dont le coat par m2 est plus élevé,le contenu en matières importées plus important, et qui représententun travail moins intensif que les habitations traditionnelles. Lesecond de ces indices se combine A une faible utilisation de lacapacité de production et à un niveau bas de maintenance pour contre­balancer les avantages des économies potentielles d'échelle et lesdépasser.

Les projets d'amélioration future sont plus importants que lesfaiblesses du passé. Dans le but d'identifier les sujets prioritairesque l'INERBA doit traiter en ce qui concerne son impact sur lenouveau développement dans le secteur du logement, une projectionschématique des besoins algériens dans le domaine du logement aucours de la prochaine période de planification est présentée ci­après.

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La simplicité de l'approche a pour avantages

a) de permettre la comparaison avec d'autres pays de mêmeniveau de développement et d'assurer ainsi un certain degré deréal1sme

b) d'éviter la paralysie d'action due a un manque de données.

ce tableau illustre un certain nombre de points qui concernent di­rec1:elEnt le progranme de travail de l' INERBA.

1. Si une politique de logement pour l'Algérie doit être appliquéea la population entiêre, le besoin total est d'environ 130.000unités d'habitation par an. Si l'on exclut l'émigration qui est touta fait incertaine, ce chiffre ne se trouve réduit que d'environ16.000 unités (annexe 2.1/8).

2. Le remplacement du stock (point M) est d'une ampleur considé­rable et COuvre les réparations, l'entretien et les remplacementseux-.e.es. Une gestion convenable du stock existant peut réduireconsldêrable.-nt cet aspect du problême, COlllQe le peuvent une amé­lioration des bidonvilles et un rehaussement des normes (paropposition a la démolition).

3. Le nombre croissant de personnes par unité d'habitation reflètela faiblesse a couvrir les besoins pour le logement. Cette tendancese ref1ête dans les loyers exorbitants demandés sur le marché librequi, bien que limité, fonctionne toujours en Algérie.

4. Les chiffres de coO~ par m2 sont de toute évidence plus élevésen Algérie que dans des pays siailaires, ce qui entrafne desdépenses totales importantes de la part du secteur public. Plutôtque de tenter de réaliser des économies d'échelle par des systèmesde construction hautement sophistiqués, le niveau des normes devraitêtre étudié par l'INERBA. Les coOts réels par unité sont vraisembla­blement deux fois plus élevés pour la construction courante dans lescentres urbains que ceux qui figurent dans ce tableau.

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5. La somme totale affectée au logement, dans la mesure où unprogramme complet est réalisé, approche 13,2 M1d.DA, étant donnécertaines estimations concernant la croissance -de la population,l'émigration, les den$ités et les niveaux de coat. Ce montantcontraste avec celui de la dépense actuelle qui est d'environ3 Mld. et avec celui de la dépense prévue pour 1981 qui est déjàde 15 M1d.DA.Cependant, les chiffres sont applicables au projet de l'INERBAdans la mesure où ils fournissent une indication de ce que l'onpeut se permettre de dépenser pour le travail de recherche etde développement dans le secteur du logement, soit en gros 0,8 %de 15 Mld. ou DA 120 Mill.

Si un diagramme de distribution des revenus était construit pourl'Algérie, il pourrait servir de guide convenable pour la venti­lation des besoins dans le domaine du logement en termes de coatpar habitation, à partir de la supposition qu'en moyenne générale,une famille dépense environ 20 à 25 %de son revenu pour le loge­ment.

Le coat total d'un tel programme peut être modifié en ajoutanttous les montants de coat les uns aux autres ou, alternativementen prenant le coat total comme un montant donné et en adaptantla distribution des unités à ce montant.Dans le contexte socio-po1itique de l'Algérie, il convient desouligner qu'un programme de cette nature peut nécessiter dansune large mesure un système de subventions croisées entre lesgroupes bas et élevés de revenus, permettant ainsi à la familletype de six à huit personnes et au faible revenu d'occuper unemaison de meilleure qualité qu'elle ne le pourrait autrement.

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1Reco~andation

2.2.1 DE L'ECO~O~IQUE de 1la~te deet d'études et de recherches

bâti r,

45

• Une des tâches premières de 1 'INERBA est de calculer les dimen­sions et les effets d'un programme de subvention. Le tableauprojection du 1.2.1 se prête bien lui-même à cet exercice. Laversion la plus récente du rapport sur les projets de l'INERBA"Eléments pour un Plan National de Construction" contient, endehors d'un ensemble de directives sur la politique du logement,une description élaborée de la stratégie à employer dans l'exé­cution du programme. Les tableaux de coat sont d'un intérêttout particulier. Ces tableaux prévoient une augmentation auquintuple des dépenses liées au logement entre 1976 et 1981, soitde DA 3,1 Mld. à DA 15,5 Mld. contre une augmentation moins quetriple de la construction (de 30.000 à 85.000 unités), augmentationnettement inférieure à celle qui permettrait de couvrir lesbesoins estimés en 1981 de 130.000 unités d'habitation .

• Etablir des Plans pour des taux élevés d'occupation des habitationset étudier l'utilisation des capacités et les ressources accumuléespar le secteur privé pour produire plus de logements.

STRUCTURE D'ORGANISATION, Cor1POSITION DU PERSONNEL ET COUT SERVICE"ETUDES ECONOMIQUES" DE L'INERBA

A la page suivante figure une représentation sous forme de diagram­me du service de l'économie du logement et de la construction de1'INERBA.Comme les autres services opérationnels, celui-ci tire des autressections de l'Institut de nombreux et importants services, de mêmequ'il en fournit à son tour aux départements situés à l'intérieuret à l'extérieur de 1'INERBA.

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Les besoins propres ressentis par l'INERBA, tels qu'ils ontété soulignés dans le rapport, intérimaire dont il a été faitmention auparavant, ont servi de guide a la construction dece diagramme. Quelques modifications y ont été apportées surla base des observations. L'approche générale cependant consisteà éviter trop de détails â ce niveau, dans le but de permettreune flexibilité et un ajustement aux situations ad-hoc résultantdes demandes urgentes émanant du Ministêre.

ORGANISATION

Au niveau de sa structure organisationnelle, l'INERBA consiste ensix services opérationnels dont l'un est le service pour l'Economiede l'Habitat et de la Construction. Les ébauches les plus détailléesdu programme de travail de 1'INERBA telles qu'elles ont été donnéesdans le Dossier de Présentation du Projet INERBA daté de juin 1978ont servi de base aux diagrammes.

Les trois principaux volets du programme sont

1) Organisation et Gestion2) Analyse économique3) Unification et Programmation

Un grand nombre de tâches isolées mais reliées entre e11es font1 1ob.iet d'une liste fi aurant sous chaQue tête de chaDi tre. et 1ediaqramme ci-après en suit la subdivision. Certaines de ces tâchessont arbitrairement attribuées à l'un de ces trois domaines fonc­tionnels car elles ne peuvent clairement l'être à l'un d'eux enparticulier. Ceci est vrai par exemple pour le reqroupement desstatistiques de production qui a été placé sous "Programation"plutôt que sous "Industrie de la Construction" en vue de distribuerle travail plus également.

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COff'OSITlut ou PERSONNEL

Le nOMbre d'~loyês hautement qualifiés est distribué de façon relati­vement égale; 1 l'fntêrieur de chaque dOlllêline fonctionnel d'activités,le personnel professionnel doit bien sOr être choisi et/ou formé pourêtre capable de s'adonner 1 plusieurs taches spécifiques. Il resteégalement entendu que plus de taches que celles qui sont énuméréesdans cette ébauche de programme de travail seront parfois entreprises.La quantité véritable du personnel et le niveau qu'il doit atteindreont été détenrinês. avec autant de réalisme qu'il est possible à cestade. sur la base des besoins actuels pour l'accomplissement destaches déjà entreprises en Algérie mais qui vont désormais passersous le contr6le de l' INERBA.Il faut égale.ent garder 1 l'esprit. dans l'élaboration des critèresde recrutement du personnel de l'IHERBA. qu'au moins les professionnelshautement qualifiés devraient pouvoir consacrer du temps à des séancesde consultation et de fonnation qu'ils donneraient dans le cadre descours parrainés par l' IHERBA. De la même façon. le personnel moinsqualifié devrait consacrer une partie de son temps à la formationcontinue" Les deux catégories de personnel ont le devoir évident dese maintenir au niveau du développement dans leur domaine propre etdans les domaines qui y sont liés. dans leur pays comme à l'étrangerils sont donc obligés de tenir leurs collègues travaillant à la foisdans leur propre département et dans les autres pour le moins informésdu développement de leur propre progranne de travail.Cette dernière activité devrait être organisée et formalisée à l'échel­le à la fois du service et de l'Institut.Le personnel .oins qualifié présente une différence du niveau d'uneclarté évidente. Cette inégalité est délibérée puisque le domaine de" l'organisation et de la gestion U requiert un travail moins analytiquemais plus conceptuel.En particulier la section qui s'occupe du rassemblement, de l'analysedes données peut faire un bon usage du personnel possédant une expé­rience de premier degré, de nature peu prati"que.

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PROGRAMMES DE TRAVAIL A COURT ET LONG TERME

L'établissement de projections réalistes de production de logementspour les cinq prochaines années est ce qu'il y a de plus urgentdans l'immédiat.Si l'on utilise le tableau de 1.2.1 comme il est indiqué, on peutfaire un certain nombre de prévisions relativement sOres. Cesprévisions doivent être vérifiées par opposition à des donnéesconcernant les années les plus récentes et ajustées en conséquence.De cette façon, les objectifs politiques également peuvent êtreincorporés dans les plans d'action avec une grande facilité.

En même temps qu'est menée une politique de projections, lesobjectifs doivent être formulés beaucoup plus précisément etleurs effets calculés. Quand par exemple la subvention croiséeest invoquée comme un objectif politique, son seuil doit alorsêtre déterminé, son taux et son étendue calculés et les critèresde choix des bénéficiaires définis.

La réduction des coûts de construction ne signifie pas nécessaire­ment une réduction des normes, mais il se peut qu'elle signifieque les normes seront au départ inférieures au minimum ou "suscep­tibles d'être améliorées". Pour le Service des Etudes Economiques,cela revient à calculer le montant que les familles peuvent supporterde payer dans l'immédiat et sur une certaine période de temps. Lescalculs de coOt établiront alors la nature et le nombre des presta­tions qui peuvent être faites. Une analyse du coOt par m2 desdifférents types de construction devrait constituer une tâche im­portante relativement facile. Il apparatt que dans le domaine dulogement" la construction conventionnelle est actuellement moinscoûteuse que la préfabrication. Cette analyse pourrait variersuivant les différents types de structure.

Les statistiques de production et les données de taux d'occupationconstituent une tâche continuelle qui devrait être commencéeimmédiatement en vue d'obtenir une information plus sOre que celledont on dispose actuellement.

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-La gestion des projets de logement déjà existants devrait êtrerenforcée et resserrée. De la même façon, les plans de stimulationpour la participation des utilisateurs aux programmes d'entretiendevraient être développés et appliqués à l'essai.

En ce qui concerne le financement, il est de toute premlere urgenceque plus de fonds privés soient mobilisés et canalisés vers lelogement. En Algérie, ceci peut être particulièrement appropriéet efficace dans les régions rurales et dans les petites villes.Les institutions financières existantes devraient être sondéesau niveau de leurs plans et de leurs idées à ce sujet. De plus,les coopératives de logement et les sociétés coopératives d'épargne,qui ont beaucoup réussi dans d'autres parties de l'Afrique eten Amérique Latine, devraient être étudiées et une assistance tech­nique sollicitée.

Moins urgente mais tout aussi importante est la détermination desbesoins des utilisateurs, en termes d'allocations à la fois ennature et en espèces, auxquels il faut répondre. Bien que lesbesoins des hommes soient souvent considérés comme insatiables -et ils le seront s'ils leur sont demandés sans discrimination -il sera possible de définir un ensemble de critères de préférencesitués dans les limites économiques réalistes, si les questionnaireset les questionneurs savent traiter ce domaine d'investigation.Les consultants étrangers ne sont généralement pas nécessairespour l'accomplissement de cette tâche.

Les indices de salaires, de matériaux, de transport et de loyersdevraient être définis et utilisés pour garder les prix souscontrôle. Un système révisé de calcul pourrait être utile à ceniveau et devrait donc figurer en avant du programme de travailpour le long terme.

l'INERBA a lui même établi la liste d'un grand nombre d'activitésqui devraient être entreprises par ce Service. Dans certains casle programme est véritablement ambitieux, dans d'autres cas, il

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est fOlWllé de façon trop vague pour être utile. le prog~sera nécessai~t li.itê au dêbut, _is on peut gagnerbeaucoup à étudier les réSultats d'expêr1ences s1"la1res dansles autres pays..

Panri les activités de _1ns grande urgence, _1s qu'on peut

toutefois entaEr, figure l'évaluation des projets. C'est un

exercice cOlllPliqué .is extlêllsEnt utile pour esti_r lesdifférents types de projets et en faire un choix. S1 l'évaluationest faite en profondeur, elle pourra se"ir plusieurs buts :

a) en tant qu'approdle des preteurs êtrangers

hl en tant que doc.-ent cie SOtIIission utUee} en tant que procêdé de contrGl. du coOt.

Oins un p.,.ier t:eIIps, l'évaluation du projet peut Itre aCCCIIlPltePiT ... prêteur _ltilatêral. (Annexe 2.1).

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ORGANIGRAMME DU

SERVICE ECONOMIQ UE

1lPLANIFICATION. et

ORGANISATIONANALYSE ECONOMIQUE

PROGRAMMATIONet

GESTION

U't-

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Identification1.2.2 - DU SOCIAL de l'acte de bâtir

et d'études et de recherches

RecoMlTlandation2.2.2 - DU SOCIAL de l'acte de bâtir

et d'études et de recherches

Chiffrage3.2.2 - DU SOCIAL de l'acte de bâtir

et d'études et de recherches

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1.2.2 - IdentificationDU SOCIAL dnns l'acte de bâtir et d'études et de recherchespour l'habitat et la construction

caractérisent par

· La poussée déMographique ;· Les mouvements migratoires de la population, dont

l'exode rural d'une particulière intensité;le changement de la structure de la grande fùmille ­où les descendants vivent dans le même foyer ~ue lesparents. ChangeMent se fait dans le sens de la fOrMa­tion des ménages isolés.

B~_DiY~~~_9:~r~~Di§~~, les problèMes sociaux s'identifient davantage

par ceux de

· la lenteur de l'adaptation des migrants aux nouveauxenvironnements sociaux ;

· la capacité de l 'absorbtion des villes, en d'autreterme la faible capacité d'accueil des villes à l'égarddes nouveaux venus, c'est à dire l'impact de l'insuf­fisance des équipements intégrés - les services urbainset le nombre d'abri.

~~_~iY~~~_9~~~ri, la demande crée par les facteurs sus-mentionnés pourles niveaux tant national que régional ou local tourne l'attention desMaîtres d'ouvrage - privé et public; individuel ou collectif - vers lessolutions les plus rapides. Alors la partie se joue dans le dOMaine del'industrialisation proprement dite de la construction. Construction qui

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va jusqu'à la préfabrication. Celle-ci vise l'objectif des rendenentsde production de plus en plus accrus. Cet accroissement s'est trèssouvent mal concilié avec le fait socio-culturel des régions du pays,riche en diversité.

La typologie et la stylistique architecturale requise sont passéessouvent en second plan par rapport aux exi~ences de l'effort d'uneindustrialisation du bâtiment peu adaptée aux critères socio-culturelsdu pays (Annexe 4.1).

Cependant, certains experts proposent la préfabrication des structuresporteuses universelles et de laisser jouer la diversité régionale oules traditions locales pour la seconde oeuvre (Annexes 2.2/18 et 4.2).

En effet, les abris des hommes correspondent aux types et niveaux devie depuis des logements éphémères liés à l 'élevage pastoral desHauts Plateaux jusqu'à la maison Kabj1le et les demeures du Grand Sudou du Littoral. Les caractéristiques culturelles, que matérialisentces abris, sont toutes différentes.

Certes, il existe des études sociologiques faites en majorité par dessociologues algériens. Il y a 200 sociologues recensés en Algérie.Néanmoins, des études de corrélation des facteurs socio-culturelset socio-économiques sur l'abri ne sont pas des éléments usuels dansles démarches de l'industrialisation de l'acte de bâtir en Algérie,comme ailleurs d'une manière fréquente (Annexe 2.2/29).

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2.2.2 - RecommandationDU SOCIAL, pour études et recherches dans le domaine de l'habitatet de la construction

Les études et les recherches en matière sociale pour l 'habitat et laconstruction concernent plus ou moins tous les services de l 'INERBA.Néanmoins, une bonne partie de cette tâche s'accomplit et doit êtreaccomplie à l'extérieur de l 'INERBA. En effet, l'Algérie possède unappareil suffisant de recensements, dont celui-ci du Secrétari~t

d'Etat au Plan.

Par le truchement de ce dernier, INERBA peut obtenir des statisti~ues

et des résultats d'enquêtes concernant l'aspect social de l'acte debâtir.

Le traitement des données doit être fait à l 'INERBA pour les besoinsde recherches et d'études spéciales qui sont dans la compétence del'institut.

La démarche générale du traitement des données peut se baser surles trois critères sociaux universels (x) de 1 'habitat et de laconstruction :

· Sécurité· Vie privée· Voisinage

Saisir ces critères sociaux par leurs aspects propres à 1 'habitat età la construction à trois niveaux de l'acte de bâtir (Aménagement du

(x) V. OZINIAN - ESA/H.B.P/AC.1/12 - C.H.B.P., O.N.U, New York 1970

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territoire, Urbanisme et Abri) est possible par la voie des indicateursqui sont groupés dans le système suivant (voir le tableau du systèmedes indicateurs sur page suivante).

Analyse des données correspondantes aux éléments du tableau, doit êtrefaite par des sociologues connaissant bien le territoire et le peurled'Algérie.

Quatre Sociologues ayant obtenu au moins deux licences d'études supérieureset ayant 30 ans seront préférables pour cette tâche.Les sociologues doivent être incorporés dans le même service que leséconomistes: Service Economique et Social ; mais ils doivent coopérersuivant les programmes de l 'INERBA avec les travailleurs des autresservices de l'INSTITUT.

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SYSTEt1E- DES INDICATEURS SOCIAUX DE L'HABITAT IT DE LA CONSTRUCTION -

SPATIAL

· Espace/tête· Division fonctionnelle de l'espace

TECHNIQUE

57

\.J..Ic..!Jc:ez......V'l......o>

\.J..I\.J..I>......0:::0-

\.J..I......>

\.J..I~......0:::~

U\.J..IV'l

.,...Ul'ClC.l'Cl

U

· Service des eauxSanitaire et égoutsEclairage

· Chauffage et conditionnement· Combustible de cuisine· Equipement de communication

TECHNOLOGIE

· Matériaux de construction· Organisation et matériel des chantiers· Procédés de construction

SERVICE

· Santé et Communications· Enseignement scolaire· Commerce· Loisir

SERVICES PUBLIQUES

· Routes, circulation, parking· Services de sécurité· Eau et énergie· Service des égouts· Ressources naturelles d'environnement· Densités nette et brute des abris· Espaces ouverts

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ORGANIGRAMME DE LA SECTION SOCIALE

SERVICE ECONOMIQ UE ET SOCIAL

: SECRETARIAT}

SECTION SECTION SOCIALE

ECONOMIQUE 4 SOCIOLOGUES

U"ICD

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:f)tages Hulttla- Mate-Descrip-

S S 1979 1980 1981 ~ l'é- téraux riel.tion du Nom-personnel bre ranger

CoOt . CoOt Nom- Coat Nom- ~oOt 1979/ào 18H/moisunitaire total bre total bre 1"0ta1 81

Qualifiés Nationaux sa s 2 3000 DA . 6000 DA 4' 12000 DA 4 120nnnt4 - 8-~ ...Bilatérault sO' S 2 4 4

Techn1- Nationaux SO S3 2000 DA 6000 DA 11 5 .'12000 DJI.

11 6 1200001ciens~f6 5Bilatéraux 50 S 3

-A:Jxil1ai- Nationaux 70 % 9 1200 DA 10800 DA 18 21600 D~ 18 216000112 2~ 24res

7 5Bilatéraux 30 % 3

Secrêta- Nationaux 90 % 2 1200 DA 2~OO DA 4 4 800 DI 5 6000D~riat 2 5 6Bilatéraux la S, a 1 1

J J J25200 50400 51600 5000 . 90000 15 [;OC

127200 x 12 mois • 1.S26.400 0

3.2 - CHIFFRAGE: SERVICE ECONOfUQUE ET SOCIAL

base de salaire Hlm prix constant 1978

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Identification1.3 - DE LA LEGISLATION ET RECHERCHES JURIDIQUES

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

Reco~mandation

2.3 - DE LA LEGISLATIOrl ET RECHERCHES JURIDIQUESde l lacte de bâtir et d'études et de recherches

Chiffrage3.3 - DE LA LEGISLATION ET RECHERCHES JURIDIQUES

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

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Identification1.3 - DE LA LEGISLATION ET RECHERCHES JURIDIQUES

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

- IDENTIFICATION DE L'ACTE DE BATIR DANS LE DOMAINE JURIDIQUEDANS LE CADRE DE L' Ar1ENAGEMENT DU TERRITOIRE

Clest par des textes législatifs, lois, ordonnances, décrets

etc ... que les pouvoirs publics réglementent la constructionla construction doit également se conformer à une planifica­tion conçue pour permettre un aménagenent rationnel du terri­toire national et au sein de ce territoire l 'arnénageoent des

a~glomérations urbaines et d'autres.

Aussi la plupart des pays ont-ils adopté des législations

s'étendant à l'ensemble des problèmes que prescrit l'aménage­ment du territoire; ils ont pour but de rassembler et d'uni­fier toutes les disparitions législatives concernant ces

domaines.Ils définissent les responsabilités des différentes autoritéscompétentes en matière de planification et d'aménagement des

espaces, qu'il s'agisse de projets nationaux, régionaux, in­

tercommunaux ou communaux. Ils prévoient la division des ag­glomérations en zones affectées à des usages distinctesquartiers résidentiels, quartiers industriels, répartitiondes grands équipements sur l'ensemble du territoire national.Ils fixent l'étendue des pouvoirs de l 'administration en na­tière de règlementation.

61

L'Algérie nia, à ce jour, adopté aucune législation d'ensembleconcernant l 1aménagement du territoire et la distribution au

sein de celui-ci des grands équipements.Les dispositions relatives à cette matière doivent être re­cherchées dans différents textes législatifs traitant de sujetsdifférents, par exemple :

- décret du 27 Août 1975 qui créé un comité interministérielchargé de la coordination, de l'orientation et du contrôle

en matière d'aménagement du territoire et des grands équipe­ments.

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- ordonnance N° 7426 du 20 février 1974 qui prévoit desréserves foncières communales destinées à faire face auxbesoins futurs.

- IDENTIFICATION DE L'ACTE DE BATIR DANS LE DOMAINE JURIDIQUEDANS LE CADRE DE L'URBANISME

La plupart des pays ont adopté des législations s'étendant à

l'ensemble des problèmes que posent l'aménagement des espacesurbains, ruraux, et autres.

Des codes de l'urbanisme rassemblant et unifiant toutes lesdispositions législatives concernant ces-domaines ont étéadoptés par divers Etats.

La plupart de ces codes sont des textes très complets qui trai­tent seulement des questions relatives à l'aménagement desespaces et l'urbanisme mais également de celles propres aucontrôle et à la règlementation de la construction et à

l'habitat.Ce code doit fixer les interventions des différentes autoritéscompétentes pour les projets nationaux ou communaux. Ilsdoivent prévoir la répartition des différentes zones au seinde l'agglomération.Ils fixent l'étendue des pouvoirs de l'administration en matièrede règlementation (police de l'ordre public, police des monu­ments historiques et de l'esthétique immobilière, police desétablissements insalubres et incomModes etc ..•

Ils se réfèrent à l'aménagement du domaine public urbain etrèg1ementent 1'a1ignem~t des immeubles bordant la voie publique.

Ils comprennent également les dispositions législatives rela­tives aux permis de construire et de bâtir et au contrOle dela construction.

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-Il convient de souligner l'intérêt spécial que ces codes

,c, ' ",'"

attachent â l'esthétique des agglomérations et â la p~ser-

vation de la beauté des sites et du caractère des quartiersanciens.

Il convient de souligner que l'Algérie n'a pas un codegénéral d'urbanisme et que les dispositions existantes sontâ rechercher dans divers textes traitant de sujets diffé­rents ; ainsi c'est dans la Charte Nationale publiée le30 juillet 1976 que se trouve annoncé un vaste plan de réno­vation et de développement de la ville d'Alger.

C'est l'article 156 du Code Co~nal qui prévoit que chaqueassemblée populaire communale établit pour sa commune unplan directeur d'u~banisme qui doit être soumis â l'approba­tion du Ministre de l'habitat et 'de la construction (ce quipermet â l'autorité centrale d'exercer son rôle unificateurdans ce domaine).

Une ordonnance N° 74.26 du 20 février 1974 prévoit la consti­tution de réserves foncières communales destinées â faire faceaux besoins du développement urbain et de l'augmentation dela population.

Aux termes de cette législation, les terrains inclus dans leplan d'urbanisme établis par l'assemblée populaire communalene peuvent faire l'objet de mutation â quel que titre que cesoit qu'au profit de la commune. La seule exception admisevise la transmission successorale nécessaire aux besoinsd'une famille.

..,

La législation concennant,"e permis de construire et de bâtircomporte certaines des pOsitions concernant l'alignement.

63

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- L'ordonnance du 20 décembre 1967 relative aux familles età la protection des sites et des monuments historiques etnaturels interdit de construire sur les sites et les monu­ments classés aussi que dans leur champs de visibilité.

L'article 21 du décret du 26 septembre 1975 portant règ1e­mentation des constructions qui a fait plus haut 1 'objet de ré­férence prévoit que si par leur situation, leurs dimensionsou leurs aspects extérieurs, les bâtiments et ouvrages àédifier sont de nature à porter atteinte au caractère ouà l'intérêt des lieux avoisinant ces sites, aux paysagesnaturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspec­tives monumentales, le permis de construire peut être refuséou n'être accordé que sous réserve de l'observation deprescriptions spéciales.

- IDENTIFICATION DE L'ACTE DE BATIR DANS LE DOMAINE JURIDIQUEDANS LE CADRE DE L'ARCHITECTURE - ABRI

Les rapports entre le maître de l'ouvrage, le maître d'oeuvreet l'entrepreneur c'est à dire les principaux agents de laconstruction sont avant tout des rapports de droit. La loiet le contrat définissent leurs relations et fixent les droitset les obligations de chacun d'entre eux.

Clest également par des textes législatifs: lois, ordonnances,décrets etc ... que le pouvoir public règ1emente la cons­truction, détermine les conditions à remplir pour être autoriséà bâtir et prévoir les contrôles nécessaires destinés notammentà assurer la sécurité et l 1 hygiène des habitations.

L'Etat a eu recours à la loi toutes les fois où il s'est agipour lui d'adopter des mesures destinées à encourager laconstruction.

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C'est aussi que dans les états à économiser des marchés, deslois spéciales sont intervenues pour accorder des dégrèvementsfiscaux, des prêts à taux d'intérêt très bas, voire même sansintérêt, des subsventions pour encourager des personnes privéesà construire.

Mais la nécessité de recourir à la loi pour intensifier l'ef­fort de construction, se retrouve également dans les payssocialistes. Il en a été notamment ainsi en Algérie pour lacréation des coopératives immobilières et des offices depromotion et de gestion immobilières et il en sera vraisem­blablement de même en ce qui concerne la réhabilitation et laformation de l'artisanat, prélude à 1'autoconstruction socialede 1'habitat.

En fait, la plupart des solutions à donner aux difficu1téesrencontrées dans la poursuite de l'objectif d'une augmentationmassive de la construction donneront lieu à l'adoption detextes législatifs ou règ1ementaires, bien que ces solutionsn'aient pas le plus souvent un caractère juridique et qu'ellesrésultent de considérations techniques, la loi n'étant alorsque l'instrument utilisé pour normaliser et rendre obligatoireune mesure à caractère économique, sociologique, architecturalou autres.

Règ1ementation Algérienne existante dans le domaine de laconstruction

L'ordonnance 75.67 du 26 Septembre 1975 relative au permisde construire et son décret d'application comporte les garan­ties d'un triple contrôle du pouvoir public.

a) Contrôle préventif. Il est interdit de construire sansavoir obtenu un permis préalable. L'examen de la demande depermis et des documents et plans qui l'accompagnent permet

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à l'administration de s'assurer que toutes les conditionsnécessaires sont réunies, aussi bien celles découlant desplans du projet d'aménagement des espaces, de l'alignementdes voies publiques et de l'urbanisme que les conditionset les normes de sécurité, d'hygiène voire même de confortde l'habitat qui ont été prescrites par le législateur.

b) Un contrôle concommittant qui se manifeste par le droitdes fonctionnaires des services compétents de visiter à

tout moment les chantiers et les constructions en cours.

c) Un contrôle à postériori afin de permettre à l'administra­tion de s'assurer que les travaux exécutés sont conformes auprojet approuvé - la loi prévoit que les locaux ne pourrontêtre utilisés qu'après la délivrance, par les services compé­tents, d'un certificat de conformité.

L'efficacité du contrOle dépend néanmoins de la manière dontil est exercé et il appartient â cet égard au Ministère de1 'habitat et de la construction de vérifier et d'uniformiserles méthodes et les standards d'une surveillance qui se déplo­yant sur plus de deux millions de kilomètres carrés va setrouver confiées â des autorités forcément différentes

(Annexe 3).

Pour ce qui concerne le secteur architecture-Abri contraire­ment aux autres secteurs (aménagement du territoire - grandséquipements et urbanisme) il existe une législation relative­ment complète qui devrait permettre un contrôle efficace desconstructions. tiais il existe néanmoins une implantation sau­vage des constructions sur l'ensemble du territoire échappanttotalement au contrOle législatif. Une des taches urgentesde 1~INERBA serait de déterminer les causes et les raisonsde cet état de fait et de proposer des solutions pour pallierà cette situation.

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D'une façon générale, dans les trois domaines considérés a savoiraménagement du territoire, urbanisme et Architecture-abri,les textes législatifs existants s'étendent à la plupart des domainesdans lesquels doivent s'exercer les études et les recherches del'INER8A.

Mais bien souvent, il faut considêrer que les textes législatifset les diverses disparités ne sOQt que les résultats émanantdes solutions techniques des divers domaines : architectur~,

technologie sociologie, économique et autres sciences ou tech­niques intervenant dans l'acte de b3tir.

C'est pourquoi. les travaux de législation et de recherches del'JNER8A doivent être coordonnés avec ceux des divers départementstechniques d'études et de recherches de l'INER8A.

Il s'en suit êgalement que les responsabilités et la compétencedu service devront être conçues et définies comme ayant uncaractère a la f01s général. en raison même de l'étendue desdomaines sur lesquels portent les textes qu'il sert chargéd'études et limité parce qu'il s'agira le plus souvent de pro­blèmes techniques relevant de disciplines distinctes du droit.

le programme d'étude et de recherche du service juridique doitpouvoir se diviser en trois parties :

1) co11ecte des textes et des informations nécessaires2) étude des textes et leurs évaluations3) préparation des projets de législation et autres actes juri­diques.

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1) collecte des textes

- recherche systématiqu~ et classification de tous les texteslégislatifs algériens existants relevant des trois domaines consi­dérés : . Aménagement du térritoire

. Urbanisme

. Architecture-abri

- recherche systématique et classification des modèles decontrats conclus par l'état ou par des personnes de droit public(achat, transfert et mise en oeuvre des matériaux - achat debrevets - transfert de technologie).

- élaboration par les services juridiques de l 'INERBA desmodèles types dans les domaines précités si ceux-ci n'existentpas. Ce travail devrait s'effectuer en collaboration avec lesdivers Services concernés de l'INERBA.

- recherche et classification dans les législations étrangèresdans les domaines relevant de lII.N.E.R.B.A..

- recherche et classification des documents dans les diversesorganisations internationales et notamment celles du Système desNations Unies.

- ptudes des textes et leur évaluation.

Le service de législation et de recherches juridiques procéderaà une étude et à une évaluation générales de la législation algé­

rienne existante à la lumière

1) des informations qu'il aura pu réunir sur l'application qui au­ra été effectivement donnée à cette législation ;

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2) d'une comparaison avec les principales législations étrangèreset notamment mais pas exclusivement avec celles des pays dontla situation économique ou sociale et la structure politiqueprésentent des analogies avec la situation et la structure de,'Algérie. Cette étude devra être entreprise aussitôt que pos­sible ; par la suite et toutes les fois où un service tech­nique de l 'INERBA entreprendra des recherches portant sur unproblème particulier, le service révisera son étude sur ce pointet la mettra à jour à la lumière des développements qui seraientintervenus sur la question fàisant l'objet de la recherche.

3) Préparation des projets de législation et autres actes juridi­quesToutes les fois où l 'INERBA sera arrivé à la conclusion qu'unesituation déterminée doit faire l 'objet d'une modification dela législation existante, le service sera chargé d'élaborerle projet de texte législatif à soumettre à l'approbation desautorités compétentes.Il en sera de même en ce qui concerne les changements à appor­ter éventuellement aux contrats types.En outre, toutes les fois où l 'INERBA estimera qu'une solutiontechnique déterminée doit être donnée à un problèMe ayant faitl'objet d'une étude ou de recherches, le service sera conseil­lé sur la question de savoir si cette solution doit s'accom­pagner de l'adoption de nouveaux textes législatifs ou contrac­tuels.Dans le cas d'une réponse positive, le service sera chargéd'élaborer le projet de texte qui sera soumis à l'approbationde l'autorité compétente.

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Aménagement du territoire. Urbanisme

Architecture-abri

Depuis l'indépendance de l'Algérie, l'existence d'un dualisme peutêtre constatée entre une économie moderne et une êconomie tradi­tionnelle t l'expansion industrielle initiale et la crois-sance urbaine ont entrainé des effets sur l'environnement etont abouti à un développement déséquilibré. Pour pallier a cettesituation, seule une politique de l'aménagement du territoirepeut s'avérer efficace.

La politique d'aménagement du territoire pour une po1itique,ration­nelle de l'espace doit:

- informer et influencer les 'centres de décision- promouvoir le développement économique des régions -

sous régions et communes- préparer les documents nécessaires- agir avec des moyens d'ordre administratif, technique etc •••

Le manque d'un code général de l'urbanisme ainsi que de texteslégislatifs sur la planification territoriale a conduit lelégislateur algérien à adopter des règles législatives au furet à mesure des besoins.Cette méthode ne peut qu'aboutir à des résultats imparfaitset incomplets.C'est pourquoi une des premières taches de l'INERBA doit être deconstituer une législation d'ensemble en accord avec les objec­tifs nationaux notamment ceux énoncés dans la Charte Nationaledu J.O. N° 61 du 30 juillet 1976.

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- édification de la société social1stè. Principe fondamentalun développement intégral et harmonieux sur la base d'uneplanification étatique rigoureuse

- la révolution agraire: changer l'homme et le milieu- la révolution industrielle-llêquilibre régional- le développement: une base et une exigence de l'indépendance

économique et du progrès social- les grands objectifs du développement expansion et moderni­

sation de 11agriculture etc •••

Indépendemment de cette première tache de llINERBA (objectif à

long terme) il serait indispensable a court terme de recenser etde clarifier les textes relatifs a ces sujets afin de disposerimmédiatement d1un certain nombre d10utils conceptuels.

Autre recommandation importante pour un pays comme llAlgérie,notamment dans 11hypothèse d1un développement touristique seraitd1adopter une législation-pour la protection du patrimoine cultu­rel et naturel ; rappelons a ce sujet. les recommandattons de laconférence générale de 11UNESCO :

1962 : la sauvegarde de la beauté et du caractère des paysageset des sites.1968 : préservation des biens culturels mis en péril par des tra­vaux publics ou privés.1972 : recommandation concernant la protection sur le plan na­tional du patrimoine culturel et naturel1974 : sauvegarde des ensembles historiques traditionnels et leurrôle dans la vie sociale.

Dans le domaine de la construction de 1'habitat. compte tenudes objectifs fixés par le Gouvernement d'une part, et d'autrepart de l'évolution des moeurs de la société algérienne, ilserait souhaitable d'adopter un certain nombre de dispositions

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législatives facilitant et encourageant la construction delogements :

- création d'offices d'H.L.M.- création de sociétés coopératives immobilières etc •.•

De même certaines mesures adoptées dans des pays à économiede marché pourraient être envisagées pour l'Algérie: aidede l'état aux constructeurs par le moyen de primes, de prêts,de dégrèvements fiscaux etc ••.

Enfin, étant_donné que la plupart des textes législatifsne sont que la concrétisation de solutions techniques, ilserait nécessaire que le service juridique dans ses travaux derecherche et dans ses travaux d'application travaille en étroitecollaboration avec les différentes directions d'études et derecherche au sein de l'INERBA.

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Oescrip- ptages ~1ultila- Matê-tion du % Nom- % 1979 1980 1981 ~ 1 'é- têraux riel'personnel bre ",ranger

CoQt CoQt Nom- Coat Nom, :OOt 1979/8C 9HJmoiiunitaire total bre total bre total 81

Qual1fiés Nationaux 50 S4 2 3000 DA '6000 DA 4 . 2 6000 DA 8 4 2000DA

Bilatéraux 50 S 2 2 4Techni- Nationaux 50 S 2 2000 DA 4000 DA 3 1 4000 DA 6 4 8000DA 'ciens 3

Bil atêi"aux 50 S 1 1 2:Auxiliai- Nationaux 70 S 1 1200 'DA 1200 DA 1 1200 DA 2 24CODAres ,2 2- 4Bilatéraux 30 % 1 1 2

5ecrêta- Nationaux 90 S 2 1200 DA 2400 DA 2 2400 DA 3 3600DAriat 2 2 4Bilatéraux 10 S 0 0 1-

soJEul3600 DA .. 13500 DA 26000DA 45000 J ôOOO J

53.200 x 12 mis. 638.G DA

3.3 - CHIFFRAGE : SERVICE LEGISlATION ET RECHERCHES JURIDIquES

base. de salaire hoPœ/mOis H/~ prix constant 1978

-----

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Identification1.4 - DE L'ARCHITECTURE de l'acte de bâtir

et d'études et de recherches

Recor.tnandation2.4 - DE L'ARCHITECTURE de l'acte de bâtir

et d'études et de recherches

Chiffrage3.4 - DE L'ARCHITECTURE de l'acte de bâtir

et d'études et de recherches

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Identification1.4 - DE L'!IRCHITECTCRE de l'ac-ce de :§:ir

et d'études et de rechercnes

Il n'existe que 260 architectes dans tout le pays alors qu'unsimple calcul par hypothèse permet de supposer que seulementdans le domaine de la construction il en faudrait 1500 en 1982,

et 3000 en 1985 (voir annexe 4.1. &V.4.).

L'ouvrage "ELH1ENTS POUR UN PLAN NATIONAL DE CONSTRUCTION"précise que le Gouvernement s'entend s'organiser les servicesnécessaires afin de parer à ce manque de potentiel humain etmatériel et afin d'orienter la construction régionale d'unemanière organisée et adéquate.

Les réalisations au niveau de l'abri ne présentent pas unebonne figure. Une solution de détresse étant adoptée par l 'auto­construction, son inéfficacité est telle que le gouvernementse sent obligé de ne plus encourager ce genre d'initiative.

INSUFFISANCES :

Les locaux actuels de l 'INERBA caractérisent deux sortes d'insuf­

fisance :

1 insuffisance d'espace2 - insuffisance du fonctionnement (voir Annexe 4.1

& IIA)

1 - effectif en juillet 1978

2 - plan des locaux3 - analyse des locaux existants

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Il apparaît clairement que ni l'effectif ni les locaux ne peuventêtre considérés suffisants pour les objectifs choisis.Un calcul dérivé d'une analyse méthodologique ayant pris enconsidération un circuit d'informations ranimant les pôlesd'une dynamique de l'acte de bâtir en Algérie, dé~ontre qu'enaménagement du territoire et en habitat (abri et équipements inté­grés)~ en matière d'architecture, l 'INERBA doit posséder successi­vement l'effectif suivant :

37 et 24 pour 197961 et 49 pour 198074 et 49 pour 198190 et 66 pour 1982

112 et 76 pour 1986 (annexe 4.1 &III)

Les profils dudit effectif figurent sur les tableaux 4.1 et4.2~ 5.1 et 5.2, annexe 4.1 &III.

Comparativement à ces nombres, l'effectif en architecture del'INERBA actuel est très embryonnaire. Il en résulte qu'une éla­boration internationale bilatérale ou multilatérale est indis­pensable pour faire face à cette insuffisance.

- Aménagement du Territoire et Grands Equipements :

Il n'existe pas, actuellement, au sein de l 'INERBA, une compartimenta­tion d'études et des recherches en fonction du niveau organisa­tionnel (annexe 4.1 &II 4.1).

La raison en est sor. état embryonnaire en ressources humaines,en équipements et en matél"iel .

L'équipé s'occupant des recherches et des études au niveau del'aménagement du territoire en architecture est formée de 4a~chitectes et 3 techniciens qui tentent de donner les impulsions

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à l'initiative d'inciter les pouvoirs publics à créer desdifférentes règ1ementations et planifications en cette matière.

Il existe un très faible stock d'informations sur l'aménagementdu territoire et des grands équipements et sur les conditionsdans lesquelles ces chapitres doivent se développer.Il n'existe pas, non plus, une liste préférentielle des grandséquipements qui doivent par priorité être mis en réalisationdans le temps.

ENTRETIEN

L'entretien à l'échelle nationale des bâtiments nationaux, publicsou privés n'est pas actuellement l'objet de recherches au sein de1'INERBA.

Cet état de chose est le résultat de l'absence totale d'un orga­nisme central préoccupé de l'entretien des bâtiments en Algérie.

URBAN ISf'1E

Quelques renseignements et statistiques par \'Ii1aya et par Dairane sont que les éléments d'une statistique nationale et ne fontpas l'objet d'une recherche approfondie urbanistique proprementdite.

Il a été constaté l'absence d'un stock d'informations qui auraitpermis aux spécialistes d'orienter leurs études dans une directionsouhaitée.Les mêmes personnes formant l'effectif de 1'INERBA s'occupentde l'ensemble des problèmes de l'Aménagement du Territoire,d'Urbanisme et de 1lAbri et interviennent dans les travaux spo­radiques lancés dans les Wilaya et les Daira à l'initiative des

grandes entreprises nationales.

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Une étude préalable dans les normes urbanistiques n'est pasdans les possibilités actuelles de l'équipe de l'INERBA.

ABRI ET EQUIPEMENTS INTEGRES

Les études et recherches concernant l'Abri et les EquipementsIntégrés ne trouvent pas de place actuellement à 1 'INERBA.Le nombre très réduit du personnel engagé, appelé souvent à desdiverses tâches, ne s'occupe pas de 1'identification et des solu­tions des problèmes à résoudre.

Le seul exemple dans ce sens qui a pu être constaté est le travailauquel est appelé cette même équipe précitée de faire un classementdes cellules d'habitations existantes afin d'en choisir un ouplusieurs modèles destinés à être lancés dans un proche avenirdans les constructions en général, et ceci dans le souci d'éco­nomiser un temps hypothétique des études architecturalesnouvelles.

Recomandation2.4 - DE L'ARCHITECTURE de l'acte de bâtir

et d'études et de recherc~es

N1ENAGH1ENT DU TERRITOIRE, GRANDS EQUIPEt1ENTS, ENTRETIEN AU NIVEAUNATIONAL

Il est souhaitable que les études et recherches de l'aménagementde l'espace au niveau du territoire algérien soient effectuéessuivant une méthodologie conforme aux principes généraux analysésà l'annexe 4.1. &III.

1 - Une étude approfondie de l'ensemble du territoire en ce quiconcerne les dimensions et les aspects: géographiques, phy­siques, humains, économiques et vocation des régions.

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2 - Une étude en parallèle avec les options politiques adoptéespar les pouvoirs publics et ses moyens.

3 - Une étude en parallèle avec les options techniques et sesmoyens: juridiques, économiques, sociaux et fonciers.

4 - Une planification des Moyens de transport et de communication.

5 - Une étude des outils et des techniques des planifications(Annexe 4.1 &III 2.1 et III 2.2).

L'ensemble de ces études doit également être rapproché à celuifait par d'autres pays où une expérience a été faite dans toutesou parties des études préparatives et leurs résultats, sans quoiles études et recherches architecturales seraient amenées dansune impasse.

Les problèmes posés cherchant des solutions en deux temps, à

court et à long terme font qu'une attention particulière doitêtre portée sur les choix qui doivent et peuvent hypothéquerl'avenir de l'aménagement du territoire pendant les premièresannées.

Une industrialisation précipitée peut engendrer un chaos dansl'organisation territoriale et par conséquent hypothéquer pou~

longtemps l'avenir de l'Algérie dans le secteur.

Une grande masse des études préparatives doit être imposée parle Gouvernement à ces équipes scientifiques avant de se lancerà la production massive des plans d 5 amênagement foncier.

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Une attention particulière doit être portée également sur leproblème de l'entretien au niveau national, très délaissé enAlgérie afin de pouvoir conserver le parc national des bâtimentsexistants ou à construire (Annexe 4.1 &III tableau 2.2).

- URBANISME

Etroitement liées aux problèmes d'aménagement du territoireet particulièrement lui fournissant des éléments constitutifs,les solutions à adopter en matière d'urbanisme doivent êtreinspirées des facteurs suivants: (Annexe 4.1 &III. 2.1)

- population et famille- politique foncière urbaine et de l 'urbanisation du sol- transports et communications- options techniques et ses moyens

· juridiques· équipements urbains intégrés· écologie urbaine

entretiens

l'identification et l'analyse de ces facteurs doivent être accom­pagnées de justifications dans les domaines suivants :

- droit- économie- éthnologie- histoire- géographie- psychologie et physiologie sociale- sociologie et sciences politiques (Annexe 4.1 &III 2.1)

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L'urbanisation découlant d'un aménagement foncier territorialprogrammé doit déterminer les options du présent et de l'aveniren fonction des vocations propres à chaque région à urbaniser.

Ceci inclut tous les aspects de la société qui s'y développent.

Dans le domaine de l'acte de bâtir, il est impératif deconnaître les notions de droits foncier et immobiliers, parconséquent, le droit à l'information est primordial pour leconstructeur et l'administré.

- HABITAT (abri, équipements intégrés)

L'analyse de l'habitat (l'abri et les équipements intégrés) four­nira les éléments constitutifs des options d'urbanisme et par con­séquent s'y rattachent intimement.

En outre, c'est le domaine qui nécessite une intervention impéra­tive de courte durée en raison de la situation dans laquelle setrouve la population croissante de l'Algérie et le déficit dulogement.

- la typologie et plans types- la normalisation- la technique de construction- la recherche- la préparation de la formation architecturale

en forment les éléments principaux (Annexe 4.2).

Les éléments des équipements intégrés sont à prévoir par optionà la fois conformes à la politique adoptée par les recherchesd'aménagement du territoire et de l'espace, et celle d'urbanisme.

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Ces recherches ne peuvent donner des résultats consistantsqu'après plusieurs années, dans des conditions nécessaireset suffisantes, ce qui n'est pas le cas actuel de l'Algériealors que la situation du besoin de logement nécessite unesolution quasi immédiate et il est impératif de pouvoir promou­voir la mise ne place d'une production soit provisoire, soitélémentaire mais durable, d'une quantité de logements parallèle­ment au lancement des études et rec herches pour un avenirplanifié et organisé.

Cette conclusion est atteinte par les consultants architectesleurs rapports (annexes 4.1 et 4.?) et qui se rejoignent

en un point commun: la construction en dehors de l'emprisede l'industrialisation et parallèlement à celle-ci:

1 - l 'autoconstruction est une forme reconmandée où chacun desmembres de la société apporte sa quote part à la productionde son logement (Annexe 4.2)

2 - l'autoconstruction sociale est une forme préconlsee (dansl'annexe 4.1 &II 1) par laquelle l'artisanat et petitesentreprises reprennent leurs places dans la société qui lesavait délaissés en raison de l'évolution de l'industrie, afinde produire, comme dans le temps, une certaine quantité delogements pour les autres membres de la cellule sociale à

laquelle ils font partie.

En effet, si au fond du problème, on découvre le logement indi­viduel produit en dehors du circuit de l'industrialisation,sans pour autant renier que cette industrialisation est obliga­toire pour combler un tel déficit du logement, en ce qui concerneune période transitoire, la première solution paraît apporterune approche individualiste de bricolage dans une société, alors

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que la deuxième permet une réhabilitation d'une catégorieprofessionnelle injustement oubliée.

En outre, si l 'autoconstruction sans tenir compte du plaisird'amateurisme de quelques initiés paraît être un remède transi­toire, l 'autoconstruction sociale est un complément de l'appareilde la production à mettre en place, et pour le présent. et pourl'avenir.

L'autoconstruction sociale prend son inspiration d'une celluledes équipements intégrés: les centres socio-culturels

Un bâtiment bon marché peut constituer, dans toutes les localités,un noyau du centre socio-culturel où les artisans locaux animentune activité sociale éducative pour la formation d'autres artisansde la profession du bâtiment.

Un stage de très courte durée et avec des matériaux locaux deconstruction permet aux stagiaires, soutenus par des subventionspubliques, de se mettre à la disposition des autres victimes dudéfaut de logement et de ce fait, s'intégrer à la vie socialelocale créant ainsi de multiple possibilités pour l'avenirégalement.

La production ainsi obtenue peut être moins raffinée que cellede l'industrie du bâtiment, mais elle sera certainement de meilleurequalité que celle du bricolage et surtout riche en germes du dévelop­pement futur de l'industrie.

Ouantitativement, étant professionnelle, elle sera de loin supé­rieure à celle de l 'autoconstruction individuelle à partir decette option toutes les possibilités rentrent dans l'hypothèseà compter de livraison d'un terrain nu à l'artisan, jusqu'à lalivraison des produits semi-finis par l'industrie.

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Recherches architecturales et ses éléments constitutifs sontdécrits dans l'annexe 4.2.

La méthode analytique des recherches architecturales est décritedans l 1 annexe 4.1.

L'INERBA étant considéré comme une institution qui prend saraison d'être de l'activité de l'ensemble de l 'habitat et de laconstruction dans toutes ses démarches, dont l'architecturaledoit avoir une évolution parallèle à celle de cette activitéquantitativement et qualitativement.

Les domaines de recherches doivent être concentrés à ceux del'évolution dans laquelle la construction se trouve.

Dès lors, deux étapes sont recommandées dans le fonctionnementde cet Institut, qui étant complémentaires ne sont pourtant passuccessives mais doivent commencer simultanément.

1 - une période courte de 3 ans correspond à la mise en place dela programmation à long terme qui nécessite une durée simi­laire d'au moins 3 ans

2 - d'une période de longue durée et commençant en même temps quela première et se prolongeant avec le développement de l'indus­trie.

Dans l'activité de courte durée, l 'INERBA doit être le promoteurde la réhabilitation de l'artisanat et des petites entreprisesdécrites plus haut.

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Cette tâche demande une étude intensifiée sur le tas, en commen­çant par une détection et des mises en tableaux.

- des artisans et petites entreprises existantsdans les localités, leur capacité, actuelle et future,leurs effectifs

- leur production en nombre et en qualité- les matériaux locaux utilisés- la typologie

Ces informations recueillies pour toutes les reglons de l'Algériedoivent être traitées, classées rapidement afin de faire la synthèsedans les mois à venir. L'INERBA doit se charger de ce travail dansle domaine propre de la recherche.

Une ou plusieurs équipes volantes de l'effectif de l 'INERBA doiventcirculer dans le pays, dans des régions où le travail de classements'effectue, pour mettre en route ce qui est recommandé plus hautet concernant la réhabilitation de l'artisanat et des petites entre­prises.

L'INERBA a besoin, pour une activité telle qu'elle est décrite,d'un effectif en nombre croissant en fonction du temps. Il estrecommandé que cet effectif ait une valeur polyvalente au départafin de pouvoir combler les besoins dans divers domaines, pourtendre finalement à posséder un effectif spécialisé répondant à

chaque spécialisation.

L'intervention à long terme de l 'INERBA doit constamment lierson activité avec la réalité opérationnelle et d'en tirer sesthèmes de recherches.

La méthodologie adoptée dans l'annexe 4.1 donne l'instrument d'ana­lyse à chaque étape de l'acte de bâtir, par conséquent met en évi­dence le vide à combler dans la réalité algérienne au point de vuede la construction d'où l'effectif dont l 'INERBA peut avoir besoin.

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L'annexe 4.1 &III donne également l'évolution normale de ceteffectif .

le tableau III 3 en ce qui concerne l'ensemble des servicesde l' INERBA

- et 1estab1eauxIII 4.1 et III 4.2 successivement les services"Aménagement du Territoire et Grands Equipements" et "Habitatet Equipements Intégrés".

GESTION DES ETABLISSEMENTS HUMAINS

Parmi les interventions stratégiques de l'INERBA, une importanceparticulière doit être attribuée à la formation des gestionnairesdes établissements humains.

L'absence totale d'entretien des bâtiments anciens ou nouvellementconstruits est la meilleure motivation de ce besoin (Annexe 1).

A cet effet, des personnes recrutées à 1 'INERBA doivent êtrefor~ées pour l'organisation et pour l'enseignement de la gestiondes établissements humains.

L'ouvrage préparé par l'UNESCO en Juillet 1977 à cet effet estparticulièreMent recommandé.

En effet, une entité professionnelle aussi vaste et complète quele domaine de la construction est formée par la gestion des éta­blissements humains; par conséquent, la formation d'une équipeefficace nécessite une particulière attention.

Le programme est conçu en trois phases

- la première prépare et organise six cours qui serviront

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aux phases suivantes

- la deuxième concerne le développement et l'extension desstages qui permettront les institutions locales de prépareret d'organiser des gestionnaires, avec peu d'aide extérieureou pas du tout.

- la troisième phase concerne la poursuite du programme parles institutions locales.

La phase 1 est déjà appliquée dans divers pays, voir les archivesde l'UNESCO.La phase 2 prévoit la préparation nécessaire pour :

- faire face à la réduction des équipes qualifiéesélaborer des méthodes, approches et gestions techniques àdes degrés de complexités différentesprévoir la promotion de l'évaluation et de la comparaisondes expériences acquises non seulement à l'échelle nationaleou régionale mais également à l'échelle internationale etinter-régionale

- diviser en procédures qui assureront l'échange d'informationset la diffusion des documents concernés dans le contexte le pluslarge.

La phase 2 s'occupe particulièrement:

- des précisions théoriques dans le domaine de la définitiondes cours et les matières à traiter

- du développement des instruments et procédures pédagogiquesappropriés qui permettra aux participants d'être 'aptes àsynthétiser et à comprendre la nature complexe des problèmesdes établissements hunains

- de prolonger la formation dans les complexes régionaux etinternationaux

- des procédures qui assureront le champ d'information et dela diffusion des documents concernés dans un contexte le

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plus large.

Outre les méthodes d'enseignement, l 'ouvrage présente dans undeuxième volume les documentations des oeuvres déjà parues enla matière, classées en quatre thèmes :

- contexte- stratégie des établissements humains- technologie des établissements humains- l'évaluation d'impact environnemental

ABRI

L'INERBA, dans ses premières années, doit aligner ses recherchesparticulièrement sur les éléments d'orientation de l'abri unitairerépondant aux besoins diversifiés du peuple algérien dans l'en­semble du territoire.

Il doit organiser des visites d'études dans toutes les parties dupays pour cueillir et traiter les informations accumulant lescaractéristiques du peuple algérien en ce qui concerne son habitat,les matériaux utilisés, les plus courants qu'on puisse identifierdans les constructions locales, les classifier, vérifier l'oppor­tunité de son utilisation et produire un document d'ensemble quipuisse être utilisé pour une recherche de typologie et des modèles.

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ORGANIGRAMME DU SERVICE ARCHITECTURE.

Informati on - Documentati on

T 1

r

SectionAbri logement

f DIRECTION l,.

Sectionu-banisme

Equipements Collectifs

,SectionAménagement

=du Territoire•

Secrétariot

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Descrip- lltages ~Iultila- ~late-

% 1979 1980 1981 p l 'é- téraux rieltion du % Nom-personnel bre ranger

Coût Coût Nom- Coût Nom oût 197?/80 18H/l:loisunitaire total bre total bre otal 81

Qualifiés Nationaux 50 % 5 30(lC) DA 15000 DA 9 270000A 1(1 30r.OOn!10 18 20Bilatéraux 50 % 5 9 10

Techni- Nationaux 50 % 7 2000 DA 14000 01\ 13 26"000A 14 ?AnnnnJ. ciens 14 25 2bBilatéraux 50 % 7 12 14 -

Auxil iai- Nationaux 70 % 10 1200 01\ 24000 DA 39 458000A 61 42 l 5C40CDrres 3D 55Bilatéraux 30 % 10 16 19

Secrêta- Nationaux 90 % 6 1200 01\ 7200 01\ 12 10 12(\000A 14 12 144000riat 7Bilatéraux 10% 1 2 2 .

57200 DA 11180001\ 1228000 24000 ~ 90000 ~ 35 000 ~

EU .

291.800 x 12 l:lois • 3.501.600 01\

3.4 - CHIFFRAGE : SERVICE ~RCHITECTE

base de salaire Home/f1ois(H/r.1)prix constant 1978

ca-

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Identification1.5.1 - r1ATERIAUX DE CONSTRUCTION ET RESSOURCES

oe l'acte de bâtir et d'études et de recherches

Recommandation2.5.1 - MATERIAUX DE CONSTRUCTIO~ ET RESSOURCES

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

Chiffrage3.5.1 - MATERIAUX DE CONSTRUCTION ET RESSOURCES

de l Jacte de bâtir et d'études et de recherches

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Identification1. 5.1 - r~ATERLIlU>: DE Cor;STRUCTION ET RESSCURCES

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

NIVEAU Ar·1EtJAGEt·1ENT DU TERRITOIRE

La situation actuelle dans le domaine de matériaux de construc­tion comme dans celui de la construction de logements enAlgérie a été déterminée par une production très basse pour lapériode allant de 1962 à 1974. Il Y a naturellement un lienentre ces deux faits.

En 1971/72, la consommation nationale d'un grand nombre dematériaux de construction com~ence à s'accroître d'une façonsignificative. L'étude des tableaux de consomMation des produitsde construction, dans l'annexe 5.3, donne également des pré­visions jusqu'en 1980, ce qui permet de tirer quelques observationsintéressantes :

Ciment

L'accroissement de la consommation nationale est fort maispour 1 'habitat il reste faible. Ceci révèle la faible productionde logements aujourd'hui. De l'autre côté, la production nationaledu ci~ent dépasse aujourd'hui légèrement la consommation nationale.L'utilisation du ciment dans 1 'habitat est actuellement le sixièmede la production nationale.

Il est possible d'accroître considérablement la construction delogements en béton armé, mais la différence entre la productionet la consommation nationales est du même ordre que l'utilisationdu ciment dans 1 'habitat. Les prévisions jusqu'en 1980 indiquentque la différence entre la production et la consomnation nationalesdiminue. En conséquence, comme l'accroissement des logementsnécessaire pour satisfaire le besoin national de construction de

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logement parallèlement à l'augmentation démographique estenviron 20 fois supérieure au nombre de logements construitsactuellement, il ne semble possible d'améliorer cette situationque par une iMportation considérable de ce produit, dans lesprochaines années. Une politique d'augmentation du nombredes cimenteries et de leur capacité de production seraitnécessaire pour réduire l'importation; mais il est à prévoirque les effets désirés ne se manifesteront qu'à long terme.

L'étude des plans (voir Annexes Ib/F et 9) démontre qu'ilexiste des cimenteries dans les Hi1ayas d'Alger, Blida, Constantineet d'Oran, et que des nouvelles unités sont prévues dans leslJi1ayas de Constantine, Sétif, El-Asnam, Saida, Mascara etTlemcen. Ceci représente une bonne distribution dans la régionlittorale, mais sur les hauts plateaux et dans le grand Suddu pays, la construction en béton continuera à être pénaliséepar les ~rais ne transport.

Briques et tuiles

Ces produits ont traditionnellement une utilisation locale.Leur utilisation dans 1 'habitat représente environ 80 %de laproduction nationale. Il existe actuellement une trentaine debriqueteries et tuileries en Algérie mais elles sont principa­lement localisées dans la région littorale. Une quinzaine d'autresentreront en production dans la même région dans les prochaines

années.

Bien que la construction d'immeubles en brique pose des problèmesdans des zones soumises à des séismes, et l'Algérie est situéedans une telle région, ce matériau pourrait être convenablementutilisé COMMe remplissage des parois des bâtinents en ossaturesparasismiques en béton armé. Des études et recherches pour la

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construction de telles structures pourraient être intéressantesdans le but de limiter la consommation du ciment. Cependant,des études géologiques sont en cours pour déterminer la présencedes argiles convenables.~1ais comme la fabrication des céraPliques consOl11!le beaucoupd'énergie, l'utilisation de l'énergie solaire pour la fabricationdes briques pourrait être intéressante. Il semble naturel que detelles recherches doivent être dirigées par 1'INERBA en collabo­ration avec des laboratoires d'essais et avec la SNt1C.

L'étude comparative (Annexe 5.1) révèle des situations similairespour d'autres produits, comme le plâtre, chaux hydrauliques,aggrégats, carreaux céramiques, carreaux granito et appareilssanitai res.La consommation dans 1'habitat est pour le plâtre et les chauxhydrauliques d'environ 80 % ; les pourcentages pour les autresproduits mentionnés ci-dessus sont: agrégats 40 %, carreauxcéramiques 8 %, carreaux granito 50 %et appareils sanitaires.Les centres de production de ces matériaux sont également con­centrés dans la région 1i-ttora1e, principalement autour de troisagglomérations: Alger, Oran et Constantine.Les cartes de densité de la population (annexes lb/2, 3, 4)montrent que la poussée démographique sera plus forte dans larégion littorale, particulièrement autour des trois centresurbains: Alger, Oran et Constantine. Le plan L-4,5_i délimitantles zones économiques définies par le plan quadriennal, montreque ce sont dans les zones économiquement avantagées, autourde ces trois grandes villes, que l'augmentation serait plusforte. En conséquence, le développement des nouvelles unités deproduction des matériaux de construction doit se faire princi­palement autour de ces villes.

r~ais comme le flux démographique vers les grandes villestend vers une urbanisation sauvage en forme de "bidonvilles"

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dans les pays ayant des difficultés d'une production de loge­ments satisfaisante, une politique de développement des zonesrurales et inter-urbaines pour l'Algérie pourrait être appliquéeen situant de préférence les industries de matériaux de construc­tion dans la zone des hauts plateaux et dans celle du grand sud,d'autant que ces usines ne demandent pas une main-d'oeuvre ha~­

tement qualifiée.

L'étude d'une telle politique semble donc une tâche importantepour l'équipe de 1'INERBA dans le cadre des études d'aménagementdu territoire. Cette équipe doit être secondée par des géologuesafin de déterminer la présence des matériaux de base pour lafabrication des matériaux de construction et par les ingénieursspécialisés dans ce domaine. L'ouverture des carrières et desmines contribuera à la fourniture d'emplois pour les populationsdans ces deux zones.

Niveau urbanisme

La situation actuelle dans le domaine de la production de ma­tériaux de construction au niveau urbanisme est largement la~me que celui du niveau national.

Cependant, c'est dans les villes que la sous-production de lo­gements est le plus ressentie. La sous-production des matériauxde construction cause des délais importants dans l'exécutiondes travaux sur les chantiers. Donc, une des premières tâchesde l'INERBA sera de déterminer les causes des retards dans lamise en oeuvre et les finitions des travaux de bâtiments et deproposer des mesures efficaces pour assurer un accroissementsatisfaisant des logements tant au point de vue de la productiondes matériaux entrant dans la construction des logements queceux intervenant dans le prolongement des logenents à savoirégoûts, canalisations, câbles etc ...

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AU NIVEAU DE L1ABRI

En ce aui concerne l'utilisation des matériaux au niveau de l'abri,ce qui intéresse l'utilisateur est leur n.ualité ainsi que leurfonctionnement.Les services de la section des matériaux de construction à

l 'INERBA seraient, dans un premier temps, dans la participationde l'élaboration des normes et des méthodes d'essais de laqualité des produits. Ceci demande un certain travail de bureaumais également une connaissance des conditions de fabricationet des travaux sur les chantiers. Il serait donc important queles ingénieurs de l 'INERBA non seulement exécutent bien leurtravail de bureau, mais aussi de chantier et qu'ils puissentétablir une coopération efficace avec les autres organismesintéressés dans la production, le développement et le contrôlede qualité ,des matériaux, tels que la SNMC, C.T.C., LNTP, etc ...

La recherche et le développement (dans le sens technologique)dans le domaine de matériaux de construction ne pourront pasêtre introduits immédiatement à 1 'INERBA par manque de labora­toires disponibles. En conséquence, dans les premières annéesde l'existence de 1 'INERBA la recherche et le développementdes matériaux de construction seront exécutés d'une façonponctuelle, soit par rapport aux produits, soit dans l'espacenational. Certains domaines de la recherche et du développement(béton de terre stabilisé, béton de scories, tuf, gypse,plastique) sont nentionnés dans l'Annexe 5.1.

Cependant, il semble souhaitable qu'au commencement de l'exis­tence de l 'INERBA, les ingénieurs s'engagent à étudier lesméthodes de fabrication de matériaux et leur mise en oeuvre surles chantiers, afin qu'ils puissent faire des recommandationspour obtenir l'amélioration des qualités physiques des matériauxet des éléments de construction fabriqués sur place.

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Afin de servir la population hors des centres ~rbains quiconstitue la majeure partie de la population algérienne, ilserait souhaitable que les ingénieurs de l 'INERBA portent unintérêt particulier au développement de technologies endogènesde construction dans les zones rurales. Ceci est un travailqui ne demande pas un équipement de laboratoire lourd, maisune mobilité des ingénieurs. Dans les études entreprisesdans ce but, il serait souhaitable voire même nécessaire detenir compte des exigences physiques et climatiques quirègnent dans les différentes régions dlAlgérie. Celles-cisont déjà reflétées dans le choix de matériaux de constructionutilisés localement.

L'étude et le développement des matériaux et des installationstechniques dans les bâtiments, autres que les logements,(bâtiments agricoles) sont aussi une tâche importante à entre­prendre.

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L'Algérie afin de développer et de valoriser ses ressourcesnaturelles, a manifesté son souci de développer ses sourcesd'éneroi~ non conventionnelles solaire et éolienne et notammentles applications possibles de l'énergie solaire dans diversdomaines.

L'Algérie. en matière industrielle. s'est résolument tournéevers des techniques d'avant garde.Le soleil n'est pas seulement un atout touristique pour l'Algêriemais par l'ut1l~sation de son énèrgie peut devenir un facteur deprogrês socio-économique.L'énergie solaire peut être utilisée dans l'habitat et notammentaméliorer les conditions de vie dans les zones arides du pays.E~le peut également être un facteur important de développementdans le domaine de l'agriculture. Elle peut aussi assurer l'ali­mentation énergétique des grands i~eub1es urbains et industriels.C'est pourquoi, la Mission recommande que des recherches appliquéessoient entreprises par l'INERBA avec un programme circonstancié dontles grands axes peuvent être énoncés comme suit :

- une étude générale de l'ensoleillement sur le terri­toire national

- une étude technique et ~conomique pour la créationet l'implantation d'une centrale electro-solaire à

haute température- une étude sur l'application technique d'une chaudière

solaire- une étude sur l'utilisation de l'énergie solaire à

partir des installations à basse température_~. - une étude et réalisation de dispositifs photovoltaiques

- une recherche sur l'utilisation de l'énergie solairedans le domaine de 1'habitatet de la construction.

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Il apparaît souhaitable que les études et recherches de lasection se développent sur 3 niveaux

- AMénagement du Territoire- Urbanisme- Architecture-abri

Il apparaît aussi que le développement de la section des matériauxde construction soit envisagé en 3 phases dans le temps :

1ère période2ème période3ène période

1979-80-811982-831984 et après

Ceci est nécessaire car la construction des laboratoires nepourra intervenir qu'à long terme.

Il seMble naturel que la section de matériaux établisse à ceniveau des études sur 1 lexistence et la disponibilité des maté­riaux de construction en Algérie, y compris les matières premières.Ce travail doit être continu et échelonné sur plusieurs années.

En outre, l'équipe de cette section doit participer à l'élabora­tion des normes relatives aux propriétés physiques de ces matériauxainsi qu'à leurs aspects qualitatifs.

La section doit aussi entreprendre des études et recherches pourla promotion et l lutilisation de matériaux locaux. Une attentionparticulière doit être portée au développement des technologies

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appropriées dans le but de donner une assistance effective auxrégions moins avantagées de l'Algérie (la zone des hauts plateauxet celle du Grand Sud).

Au niveau de l'Urbanisme------------------------

Il seMble souhaitable que la section matériaux dans un premierteMps se rende sur les chantiers de logements pour reconnaîtreles problèMes sur le terrain, car l 'orientation des recherchesdoit être déterminée suivant les besoins. D'un côté, ces recher­ches doivent être faites sur les chantiers, et d'un autre côté,elles doivent chercher la collaboration des LNTP pour l'exécutiondes essais physiques sur les matériaux.

Dans le but de déterminer les études et recherches nécessaireset souhaitables pour assister le développement urbJin, la sectionmatériaux doit établir une collaboration avec les autorités lo­cales et avec la CTC qui est chargée du contrôle des chantiers.

Au niveau de l'Abri-------------------

Clest à ce niveau que la Section t1atériaux a sa véritable voca­

tion, parce qu'elle doit rechercher à améliorer les qualitésphysiques des matériaux de construction et à élaborer des normespour les matériaux.

A long terme, cette section doit couvrir tous les Matériaux uti­lisés dans l'habitat.

Les spécialités mentionnées dans le tableau 2.1 de l 'Annexe 5.1sont les suivantes: 1. Béton; 2. Pierres de taille; 3. Briqueset tuiles; 4. Céramiques et verres; 5. Bois; 6. Aciers; 7.~1étaux non-ferreux; 8. Plastiques ; 9. Fenêtres et portes ;10. Etanchéité ; Il. Chauffage et Climatisation; 12. Fournituresd'énergie (gaz, électricité) ; 13. Installations sanitaires; 14.

Canalisations et vide-ordures; 15. Peintures; 15. Enduits et

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finitions muraux·; 17. Revêtements; 10. Cloison l 19. Prêf.brt­cation.

Le tableau 2.1 de l'Annexe S.l donné aussi une liste de labo­ratoires et d'ateliers nécessaires aux essais physfques surles différents matêriaux. Ces laboratoires devraient être équi­pés pour servir les 17 sous-sections spécialisées énuméréesci-dessus.

Il s'agit des laboratoires et ateliers suivants

1. Une salle d'essais d'éléments grands;2. Atelier (métaux) ; 3. Atelier (bois) ;3. Salle de préparation des échantillons;4. Salle de microscopie;5. Essais physiques (en petits échantillons) ;6. Laboratoire de chimie ;7. Salle de spectrométrie;8. Essais climatiques;9. Rhéologie ;10 . Essais thermiques et de la résistance au feu ;Il. Métallographie;12. Métrologie.

Etant donné que les laboratoires ne pourront pas fonctionnerdès les premières années, l'INERBA devra sous-traiter une

. partie de ses recherches a des établissements possédant deslaboratoires (notamment L.N.T.P. et S.N.M.C.).

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~Recommandation .

2.5.1 t·tATERIAUX DE CONSTRUCTIOn Et RESSouaCESde l'acte de batir et d'études et de recherches

L'établissement d'une section des matériaux de constructions'avêre donc indispensable au sein de l'INERBA. Pour qu'ellepuisse fonctionner efficacement, il est nécessaire qu'ellecouvre toutes les spécialités ênumêrêes plus haut.

Il est recommandé pour assister les ingénieurs de l'I"ERSAde disposer de laboratoires et d'ateliers dont la constructiondoit être entreprise rapidement.

En attendant la construction des laboratoires, il est recOlllllan­dé que les premiers ingénieurs, dans la section matériaux à

"INERBA, orientent l~urs activités vers les travaux sur leschantiers,.ceci presente aussi l'avantage de se familiariseraux problêmes pratiques rencontrés sur le terrain.

La qualité des matériaux de construction est liée a leur fabri­cation. Pour cette raison, il est. recommandé que les ingénieursde la section de matériaux de construction étudient la produc­tion, en particul ier avec la Société Nationale des rtatériauxde Construction (SNMC), qui est le grand fournisseur de maté­riaux de construcion en Algérie.

Il est recommandé que la section matériaux de constructioncollabore avec les organismes tels que L.N.T.P. et C.T.C.qui apporteront aux membres de l'équipe une assistance technique.

Il est recommandé que l'INERBA s~intéresse au développementdes technologies appropriées, afin d'apporter son assistanceà tous les éléments du territoire national (zone urbaine,zone rurale, etc ••. ).

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Il est recommandé de collaborer avec 1'ONRS et les écolesnationales d'ingénieurs pour la formation continue du person­nel de 1'INERBA, qui en contrepartie pourrait recevoir desstagiaires et des chercheurs entreprenant des études post­universitaires.

Il est recommandé que l'INERBA coopère avec la Réunioninternationale des laboratoires d'essais de Qatériaux (R.I.L.E.M.).Le nouvel institut doit également entretenir des relationsavec d'autres instituts du même genre en adhérant au ConseilInternational du Bâtiment pour la Recherche, l'Etude et laDocumentation (C.I.B.)Une coopération avec l'Organisation Internationale de Standar­disation (I.S.O.) serait très souhaitable.

Dans le cadre des études et des recherches sur les énergiesnon conventionnelles (solaire, éolienne et géothermie), ils'agit d'un objectif fondamental de la stratégie globale dela mise en valeur de toutes les ressources naturelles del'Algérie et de leur mobilisation pour développement généraliséet harmonieux du territoire national.

C'est pourquoi, il est recommandé:

- d'évaluer les besoins en énergie dans les différentssecteurs de l'économie et notam~ent celui de 1'habitat

- de recenser les solutions existantes, les résultatsobtenus et leurs applications

- estimer dans quelle mesure ces énergies nouvellespourront se substituer aux énergies traditionnelles

- étudier la généralisation de 1'uti1isation de cesénergies à toutes les parties du territoire national

- d'assurer un suivi des recherches et d'évoluer à inter­valle régulier l'état de celles-ci.

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Identification1. 5.2 - ORGAN ISATIOtJ ET ~1ATERIEL DES CHANTIERS

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

RecomMandation2.5:2 - ORGANISATION ET MATERIEL DES CHANTIERS

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

Chiffrage3.5:2 - ORGANISATION ET ~1ATERIEL DES CHANTIERS

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

105

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1

Identification .1.5.2 - ORGANISATtOt. ET MATERIEL DES CHANTIERS .~

de l'acte ., blt1r et d'ttudes et de retherches

- Au niveau de l'Amênagesnent du Territoire, pour ce qui toncerne·"organ154t1on de chantiers. n s.le que ;

1°, - Les sources d'approv1s1on..nt en ntattrtaux (cimentsen parriculier) ne sont pas suffisamment étudiles etprévues ; tres souvent un chantier .st ......té par manquede ctment

2° - La coordination insu"ts_nt ttudfée,' même si elleest bien étudiée, el'. est dtfficile d'application carlorsqu'un seul élément estIQd1fiê.')'ordre dt l'ensembleen est changé

3° - Equfpements des chantters, on peut faire les mêmes remar­ques qui seront reprises dans ,. paragraphe "Matériels de .chantiers".

En fait, ces inadéquations sont davantage dues, a ce qu'ilapparaft, a une insuffisance d'études en profondeur, ce quidonne un blocage complet de l'avancement des travaux lorsqu'uncas imprévu (comme il en existe toujours) se révêle. Le casimprévu fait ressortir d'autres études et cas imprévus qui,loin de se résoudre simplement, complique les problèmes etles rend difficile d'approche. L'Aménagement du Territoire est icil'ensemble des travaux d'équipements du pays. leur réalisationnécessite une vue globale du pays' qui amêne les approvision­nements au niveau des chantiers.

la complexité des problèmes vient souvent aussi du fait quele centre de décisions est éloigné du centre de rêalisation

, (voir installations des chantiers).

;:

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L'organisation n'a qu'un but, c'est celui de raccourcir les détailsd'exécution, ceci peut se traduire de deux façons différentes entermes de délai, soit le même nombre de logements en un teMps pluscourt que le temps de construction actuellement nécessaire, soitun plus grand nombre de logements construits dans le même tempsceci correspond parfaitement aux objectifs que le gouvernementAlgérien veut s'imposer dans le cadre du passage de 40 000

logements/an à 100 000 dans un premier temps, et à 200 000

dans le deuxième stade.

L'analyse de la situation actuelle, conduit à reconnaître lanpcessité de 1'INERBA .. son rôle s'éc1airer~ tout au l~n~ del'analyse faite dans les pages suivantes dans les domaines quisont ceux de la présente partie.

Devant une telle situation, nous reprenons le schéma de fonctionne­ment du courant des informations tel qu'il est établi dans lafigure 4, où est exposé le rôle de l'INERBA à l'échelle nationaleM.H.C., Bureaux d'Etudes, entreprises de constructions. Lec~urant des informations dans le contexte Algérien doit permettred'améliorer l'efficience dans les entreprises au niveau de la réa­lisation. En fait, 1 'INERBA se situe pour ainsi dire au centre degravité.

Actuellement, il ne semble pas que les concepteurs et entrepreneursAlgériens soient en mesure de se charger en plus de ce qui vientd'être énuméré, de la programmation de la planification et de ladirection des projets d'aménagements.

- Au niveau de l'Urbanisme

Le problème de ~ 'organisation se pose en terme unpeu différent, bien que l'ensemble et le fond du problèmesoit le même. En premier lieu, il convient de noter que leschantiers sont alors d'une dimension moindre quelle quesoit les études d'organisation, il y a toujours un certainnombre de cas imprévus qui surgissent, pas seulement dufait d'un manque d'étude ou de l'imprévoyance, ~ais parexemple, le sol n'a pas une nature homogène où il y a

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des venues d'eau etc ...

A ce moment, il convient de porter son attention sur les casimprévus, mais si les études d'organisation n'ont pas étésuffisamment poussées, la résolution de ce cas imprévuarrête tout le chantier et sa relance de la marche duchantier est longue et pénible.

Le contexte d'une organisation au niveau de l'Urbanismea des caractères de moindre dimension sur les conséquencesmais tout aussi préjudiciables.

Il convient de faire remarquer que l 'organisation d'~n

chantier doit également comprendre outre :

- les moyens matériels- les sources d'approvisionnement mais aussi - les

moyens humains avec leur qualification nécessaire.

L'établissement d'un plan d'aménagement est lié à la conduited'enquêtes préalables, préliminaires, puis à l'élaborationd'un avant projet dûment accompagné des états descriptifsnécessaires et d'une liste des règlements en vigueur.

L'ensemble des tâches que le Ministère de l'Habitat et de la Construc­tion s'est donné, sera considéré dans cette analyse, comme l'acte

de bâti r.

Il Y aura donc lieu

- de définir le processus de cet acte de bâtir par lesintérelations des différents organes qui y prennent part,

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- d'analyser le potentiel de ces organes et, par le fonc­tionnement du Ministère, de rendre adéquat aux éxigences du paysqui sont définies par la Charte Nationale.

Trois organes sont à mettre en valeur

1 - t1aîtrise d'ouvrage r1.0.

2 - Maîtrise d'oeuvre M. OE3 - Entreprises de réalisation

Les interelations dynamiques et fonctionnelles de ces 3 élémentsdoivent être assurées par un flux d'informations dans toutes lesphases de l'acte de bâtir à savoir: avant, pendant, et après.

Au niveau de l'Abri

L'organisation est certes là, relative~ent plus facile,mais là encore, on note un disfonctionnement du système.

Bien que l'organisation soit plus facile, un certain nombrede pénuries au niveau des matériaux vient profondémentmodifier et rendre difficile l'achèvement des travaux,problème de moindre importance mais tout aussi intéres­sant à bien étudier et organiser.

ETUDES ET RECHERCHES POUR L'INERBA POUR ORGANISATION DES CHANTIERS

On rappelle que le premier souci est l'efficacité immédiate ;. ilsemble impensable de refaire les démarches qui ont été faites etqui ont abouti à la mise au point des systèmes d'organisation.

Dans un premier temps, les Cadres et Ingénieurs de l 'INERBA devraientapprendre à utiliser ces méthodes (PERT - CBC et E.T.F.), lesappliquer en fonction du contexte Algérien en tenant compte des con­traintes qui peuvent exister au niveau de certaines pénuries oumanque dans le pays.

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Ceci est vrai pour les domaines de

- l'Aménagement du Territoire- l'Urbanisme- l'Abri

bien que ce dernier domaine soit moins sensible à la recherche

d'une organisation rationnnelle, il est intéressant, com~e il aété dit plus haut, de les or~aniser et de les équiper. C'est1'autoconstruction Sociale qui fait appel à ces petits constructeurset qulil faut développer).

IDENTIFICATION - MATERIELS DE CHANTIERS - ACTE DE BATIR ETD'ETUDES ET DE RECHERCHES

Acte de B~tir-------------

- Au niveau de l'Aménagement du Territoire

L'étude économique des différentes régions du pays dicterales décisions à prendre, pour la création de routes, aéroports,barrages qui sont les grands Travaus d'équipements nationaldits grands équipements.

Dans le contexte de la réalité actuelle, on peut penser que lesentreprises réalisant les grands Travaux s'équipent de façonrationnelle et cohérente, par contre l'utilisation des matérielsn'est pas toujours appropriée au but recherché.

Ici, l'assistance du matériel est de toute première importance.

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Les matériels lourds de grande capacité

- les matériels de terrassement'- bulldozers sur chenilles t sur pneus- pelles chargeuses sur chenilles t sur pneus

Le choix du matériel n'est pas anarchique.Sont décrits dans le paragraphe "Etudes et Recherches"quelques grands thèmes de recherche permettant de cerner laréalité et les nécessités impérieuses de la rapiditéd'exécution.

Cette rapidité d'exécution a également conduit les construc­teurs à augmenter de plus en plus la capacité des engins dontles godets par exemple (pour ne parler que de terrassements)sont augme~tés de 1m3 jusqu'à 10 et même 12 m3. Donc t chaquecycle permet de déplacer 12 m3 au lieu de 1 m3 dans t sensi­blement t le même temps. Il est évident que les matériels choisissont fonction :

- de la nature du terrain- du climat- de la dureté et abrasion- du travail à réaliser- du temps alloué pour la réalisation de ce travail

En général t la construction d'éléments entrant dans l'aménagementdu Territoire présente des caractères de dimensions exception­nels tels que:

- grand volume des terrassements (aéroports)- grand volume de béton (barrages t poids ou vout)- etc ... et nécessité des engins de grande puissance

pour des travaux en grande masse.

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- Au niveau de l'Urbanisme, c'est à dire de la région

Il est clair que 11 étude des constructions en milieu urbain,ou du développement des villes, nia pas le même caractèredlamp1eur tout en ayant de grandes dimensions, comme dans lecas dlun complexe urbain les matériels à utiliser nlont pas .les grandes capacités. De plus, en général les manutentions,transports et terrassements se font sur de courtes distances.

- Les manutentions verticales sont plus importantes

- les manutentions de toutes natures sont une partimportante des travaux de Génie Civil et deconstruction faible.

- Au niveau de la construction de l'Abri

Il paratt évident que la dimension des m~térie1s à utiliserest considérablement réduite. Les seuls engins qui peuventêtre utilisés sont des

- grues à tour- né1angeurs à béton ou mortier- machines à parpaings- petits trui1s, etc .•.

A ce niveau, la demande en matériels à utiliser est considérable­ment réduite, par contre 11 uti1isation dlun matériel mêmerustique doit répondre à des règles et conditions impérativesd'entretien et de propreté. La dimension des matériels est

réduite mais leur nombre est multiplié.

Il semblerait que dans le cadre de la proposition d'auto­construction sociale, que l'accent doit être mis sur les

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petits artisans qui doivent être organlses, dynamiséset équipés pour multiplier leur production.

Voir dans les tableaux ci-contre les différents équipementspar exemple qui peuvent équiper une machine de base. Lapolyvalence peut être quelquefois une raison du choix pourles grands chantiers.

Remarques importantes

Cependant, il est à noter que les matériels,tant au niveau de l'Aménagement du Territoire ou au niveaude l'Urbanisme, ne reçoit pas l'entretien nécessaire à satenue en service.

Ceci appelle des remarques

1) Qualification du personnel de conduite etd'entretien

2) Achats et stockage des pièces de rechange3) Entretien préventif.

Ces points seront évoqués dans le chapitre "Recommandation",(voir les articles parus dans le quotidien "el MOUDJAHIDE").

Au niveau de l'équipement des chantiers de constructiond'abris, le phénomène s'il existe, est moins sensible. Ceciest davantage dû à la simplicité et la rusticité du matérielqu'à une connaissance des principes d'entretien des utilisateurs.

Etudes et recherches

Pour ce qui concerne l'Etude et Recherches de l'INERBA en

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matière de matériels de chantiers, il faut rappeler queles méthodes concernant l'application et l'utilisation desmatériels de chantiers a déjà atteint un niveau convenabledans bon nombre de pays.

Il serait vain de rechercher à redécouvrir ces méthodes,. lasagesse voudrait qu'elles soient adaptées et appliquées aucontexte Algérien.

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RecorTl'landati on2.5.2 - ORGANISATtON ET MATERIEL DES CHANTIERS

de 1 lacte de bâtir et d'études et de recherches

POUR LES CHANTIERS

~~_Q~~li~~ : 1 'INERBA, à ce niveau, assiste les chantiers enfournissant les informations et règles de construction. Lesprélèvements nécessaires pour voir si les matériaux employésont les caractéristiques requises par le cahier des chargesdu chantier, et les normes sont du ressort de l'entreprise.Il informera de façon à ce que la succession des différentscorps de métier se fasse dans le bon ordre, ce qui évitera derevenir en arrière ou de laisser des travaux en attente quiseront oubliés à la fin du chantier et qui nécessitera undéplacement de personnel supplémentaire (ce genre d'opérationtoujours nuisible à la qualité) est en outre onéreuse, cequi est à prendre en compte, c1est moins le coût monétaire quele temps investi. Souvent, pour des chantiers de grandeimportance, il peut être intéressant de prévoir un petit labo­ratoire mobile de chantier faisant des prélèvements et con­trôles à chaque stade de la construction. La notion de labo­ratoire mobile de chantier apparaît donc à ce stade et néces­site un ou deux laborantins ou techniciens pour effectuer cesopérations. Ces laboratoires seront fonction de la nature duchantier, mais afin de limiter la variété des équipements, ilest facile d'imaginer un équipement standard répondant à

l 'ensemble des besoins de vérification, c1est à dire:

- contrôle des agrégats- contrôle du béton- mécanique des sols, etc .. ,

115

Ces laboratoires standard polyvalents seraient en nombre suffi­sant pour couvrir et assister les grands chantiers éloignésdes villes (le nombre de ces laboratoires doit être égal à celuides grands chantiers).

- pour le bâtiment, actuellement 40.000 logements sontconstruits par an, soit en considérant un grandchantier de 4000 logements comme unité (ces 4000 loge-

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ments peuvent être répartis en plusieurs chantierspériphériques de moindre importance, il faudra con­sidérer la somme des logements avoisinant 4000dans un rayon suffisamment petit pour être sous lecontrOle d'un même laboratoire).

- pour les chantiers de Génie Civil, c'est à dire leschantiers de construction d'infrastructure et grandséquipements, on retiendra un chiffre de 6 grands

chantiers comme en 1978. D'où le tableau basé sur la.méthodologie précédemment décrite montrant le nombrepartiel de personnel nécessaire. Ces chiffres sontrécapitulés dans~e tableau général Annexe 5.2.Il semble ~norportun de ~entionner dans ce rapporttous les éléments partiels qui permettent d'abvutirau tableau général. Le'but recherché est un exposéclair même si parf~is les détails d'importance secon­daire doivent être supprimés. Il faut noter que les in­terventions de 1 'INERBA doivent se faire en collabora­tion effective avec le personnel des entreprises

nationalisées, particulièrement avec les gens dechantiers qui doivent fournir les inforMations néces­saires au travail de l'Institut. La collecte de cesdonnées permettent d'établir les informations de pré­commande.

Ces informations de pré-commande ont été analysées suivant unegrille de paramètres généraux pour la réalisation de l'objectifdu passage de 40 000 logements à 200 000 logements pour unenation de 18 millions d'habitants sur un territoire de 2 381000 km2en même temps, les données actuelles dans ces domaines respec-tifs ont été commencées par être établies.

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La confrontation de ces deux tableaux permet de cons-tater un déficit actuel en moyens humains, en équipements eten matériels aux niveaux:

- de l 'organisation des chantiers

- des engins de chantiers et de leurs gestions

il a été pris en considération seulement, l'augmentation dela production des logements, problème prioritaire en

Al géri e, l es ouvrages dl i nfras tructure, route, aéroport,etc ..• sont considérés comme constants.

L'économie: La recherche de l'économie, c'est à dire du moindrecoat de la construction doit être un souci permanent sur leschantiers.

L'économie doit être prise en considération sous plusieursaspects :

- économie de temps recherche du plein emploi dupersonnel - éviter les retouchesou percements oubliés

- économie de moyens: adapter les équipements à lataille du chantier

- économie de matériaux: éviter le gaspillage parnégligence et mauvaisstockage

Ici le personnel de l 'INERBA en place sur les chantiers auniveau du contrôle de qualité peut jouer le rôle de conseil,il sera expliqué ci-dessous comment, en reprenant chaquefacteur précédemment énoncé.

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~:~~~~~:_~:_::~e~ se réalise au niveau de l'organisationen appropriant le personnel de l'équipe à la dimension de latache (pas de surnombre car il y a non seulement gaspillagedu temps des surnuméraires, mais en outre l'expérience montrequ'une tache se réalisant en 2 personnes, un jour aisément,se réalise mal avec 3 personnes, clest à dire que 3 personnesmettront un jour et demi ou deux jours phénomène de décon­centration et de dilution des tâches).

En outre, le plein emploi suppose une planification du travailrigoureuse et permettant de démarrer ou préparer une tâcheavant même que sa nécessité se révèle dans la marche duchantier (voir les différentes méthodes de planification etcoordination de chantier).

L'autre économie est de prévoir toutes les opérations dansle cours naturel du travail, c'est à dire ne pas oublier lesouvertures à prévoir, ce qui n~cessiterait l'emploi d'uneéquipe pour le percement, etc ... (c'est ce qui est communémentappelé travaux parasites, c'est à dire travaux de rattrapage).

~~~~QQQ~i~_9~_~Q~~Q~ : se réalise en ajustant l'arsenal deséquipements et équipes à la tâche à réaliser, il semble évi­dent qu'une juste proportion "de personnels" et "d'engins"doit être en permanence présent à l'esprit en fonction du tempsimparti pour la réalisation de la construction.

~~~ÇQQQ~i~_9~_~~~~ri~~~ : est certainement la plus facile à

réaliser (environ 15 à 20 %des matériaux amenés sur leschantiers sont perdus ou inutilisables, c'est à dire tous lesdix logements, il s'en perd 1,5 ce qui est énorme). Commentla réaliser, et quel pourrait être le rôle de l 'INERBA dans

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cette recherche de l'économie de matériaux. Il a été ditplus haut que cette économie est la plus facile à réaliseren effet, il y a un composant immatériel qui est le II sorn ll

avec lequel on décharge, stocke et prélève ces matériauxqui entrent en jeu, outre la recherche des meilleurs empla­cements de stockage, de reprise dans le contexte 9énéralde l'organisation de chantiers.

Faut-il pour autant considérer la recher.che de l'économiecomme une tâche dévolue à un personnel spécialisé de l 'INERBA ?La réponse est non, car dans le contexte général du chantier,le personnel de laboratoire chargé des prélèvements et essaissur le chantier est à même de réaliser ce travail qui néces­site du bon sens et de l'expérience ... Il est impensable demultiplier le personnel à chacun des stades de la construction,il est par contre de loin préférable d'avoir un personnelqualifié couvrant une large plage de compétence.; problèmequi pourra être réexaminé plus loin.

La somme de ces économies engendre une rapidité d'exécutiondes chantiers et libère plus tôt le personnel qui est alorsdisponible pour un autre chantier. La rapidité d'éxécutionse mesure directement ici en nombre de logements/an, objectifsdu gouvernement algérien.

La recherche de l'économie sur les 3 postes cités ci-dessus,permettra avec les mêmes dépenses de construire plus dans lemême temps imparti, ce qui correspond parfaitement à la tâcheet à la mission de l 'INERBA, institution établie à effetd'optimisation et développement.

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Dans la situation telle qu'elle se présente en Algérie.l'entrepreneur étant le responsable, il lui appartientd'avoir dans son sein pour un chantier:

- un conducteur de chantiervérificateurs chargés de voir la bonne exécutiondes travaux

- un métreur qui vérifie les quantités d'ouvrageréalisés

- un bureau de planning qui tient à jour les program­mes d'avancement

- un bureau des méthodes pour la coordination technique

Coordination des chantiers--------------------------

En principe la coordination doit être faite de telle sorteque la succession des différents Corps d'Etats se fasse dansle bon ordre et le meilleur esprit afin de donner à chacun desbonnes conditions de travail pour un meilleur rendement.

Le risque d'une situation comme celle que l'on trouve ici estd'avoir une coordination insuffisante ayant pour résultat deschantiers ouverts qui traînent en longueur par absence definition.

Le rôle de l'INERBA apparaît dans toute sa force; il peutêtre l'auteur et le conseiller pour l'autorité qui dicte lesrègles contraignant les entrepreneurs à observer un planninget à ne pas gêner la succession des corps d'états.'

Ceci peut présenter une importante économie de temps.Pour le problème de l'organisation de chantiers qui nécessitetoujours un personnel ayant une vision d'ensemble du chantier.

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Un certain nombre de paramètres et circonstances rendentdifficile l 'application de règles générales pour l'organisa­tion d'un chantier. En fait, chaque chantier est un casparticulier qui sera traité en tant que tel.

La diversité des types de chantiers :

a) Construction d'habitations collectives, indivi­duelles

b) Conditions climatiquesc) Conditions d'accès aux chantiers, approvisionne­

mentsd) Succession des différents corps d'étatse) Eloignement du centre d'activité de l'entreprise

des centres de décision (nécessité du conducteurde travaux très compétent et décisionnaire)

f) Modification du circuit d'approvisionnement enfonction de l'état d'avancement des travaux

fait que chaque chantier reposera toujours sur plusieursdonnées incertaines, imprécises, ceci entraîne souvent lemanque d'intérêt et d'approfondissement de l'étude préliminaired'organisation et d'implantation. En bref, il y a toujourstendance à ne pas consacrer le temps suffisant à cette organi­sation de chantiers.

En outre, même sur un chantier déjà commencé, il nlest pasimpossible de repenser les implantations, du moins l 'organi­sation sur un point ou deux particuliers dues à des contraintesimprévues. Ceci entraîne à penser ~ue le personnel del 'INERBA s'occupant de l'organisation et direction de chantiersdoit être :

- de bonne qualification et expérimenté

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- avoir une culture technique large couvrantdifférentes disciplines

Clest sur cette opération de bonne coordination

que 1IINERBA a un rôle très important

1° - Raccourcir les délais2° - Adapter les moyens à mettre en oeuvre aux

impératifs du chantier3° - Harmoniser l'ensemble des engins et équipements

pour qu'ils forment une châine continue, etc .••4° - Prévoir les approvisionnements avant qu'ils

soient nécessaire d'utiliser les matériauxsur le chantier.

Un ingénieur et un assistant peuvent travailler deux à quatremois par an et par chantier. Si le chantier est d'uneunité de 16000 logements (ces 1600 logements peuvent êtrerépartis sur plusieurs petits chantiers) ; il Y a l'habitudede considérer comme important un chantier de 600 à 800 logements.

Pour donner à cette équipe une bonne efficience, il est néces­saire que ces chantiers soient groupés dans un cercle de dia­mètre 100 à 250 km (zone d'influence de cette équipe). Cesrecommandations ne sont pas immuables, les cas dlespèces enla matière sont nombreux et chaque fois nécessite une étudeparticulière.

Le réalisateur constructeur et le coordinateur surveillant,étant confondu au sein de l 'entreprise Natic~ale sous la

même autorité. La contrainte exercée par la surve'illancedes Travaux sur le constructeur apparaft déficiente ou mêmenu11e.

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RECOM~~NDATION - MATERIELS DE CHANTIERS -

Pour l'acte de bâtir au niveau de 11 Aménagement du Territoireet des Grands Travaux, il faudrait recenser les matériels lourdsqui existent et qui font partie du patrimoine, par exempleles tracteurs, les chargeuses, etc ...

Le matériel coûte cher, le mauvais entretien cause des arrêtsprolongés et par conséquent un coût exagéré des travaux.Lorsqu'un engin subit un arrêt de courte durée, seuls lesfrais de carburants et de lubrifiants cessent, les autresfrais subsistent et ce ne sont pas les moindres. Si l'arrêtest prolongé, les rais de main-d'oeuvre peuvent être réduitsmais les frais fixes restent les mêmes.

Avant de COmMencer un chantier on se renseigne sur l'état du'matériel qu'il reçoit et note soigneusement les points faiblesl'idéal serait évidemment de travailler avec du matériel neuf,

mais pour de multiples raisons, sur les chantiers se trouventmachines dont l'état et l'âge sont très différents.

Il faut alors exiger des Services Matériels, de recevoir dumatériel en état. Cependant le rôle d'un bon chef de chantier,est d'utiliser ce qulil possède (à condition bien entenduque les machines soient en état de produire suivant leurspossibilités) .Les matériels neufs sont utilisés à un poste où le rendementest le critère recherché. Par contre, les appareils en moinsbon état ou vétustes, seront utilisés en servitude.

- Méthodes d'entretien--------------------Dès que les engins rejoignent le parc, les pleins doivent êtrefaits et les conducteurs d'engins signalent au Chef ou au

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Responsable les incidents qui ont pu survenir dans lajournée, le personnel chargé du Service Graissage, entrealors en action.

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Identification1.5.3 - PReCEDES DE CONSTRUCTION

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

Recomr.Jandati on2.5.3 - PROCEDES DE CONSTRUCTION

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

Chiffrage3.5.3 - PROCEDES DE CONSTRUCTION

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

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Identification1.5.3 - PROCEDES DE CONSTRUCTION

de llacte de bâtir et d'études et de recherches

Dans le but d'examiner les demandes nationales pour la rechercheet les études dans le domaine du génie civil devant être réali­sées par 1 'INERBA, les agences nationales suivantes ont étévisitées et consultées :

- Cellule Recherche - Habitat- Organisme du Contrôle Technique de la Construction- Laboratoire National des Travaux Publics et du

Bâtiment- Développement National de Construction- ECOTEC- SONATIBA- COOPEMAD - BTP- ETAU

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AU NIVEAU DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ON TROUVE

Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment

Le Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment(LNTPB) appartient au Ministère des Travaux Publics. En

dehors de la station que nous avons visitée à Alger, quatrestations fonctionnent dans le pays, dont une à Alger.

L'activité principale du LNTPB est l'analyse du sol pour l'ap­port de conseils sur le terrassement et les fondations. Lastation d'Alger, bien équipée pour accomplir cette tâche, dis­pose d'un personnel important, certainement bien formé, etpourrait également couvrir les besoins du ~1inistère de l'Habitat.Il existe d'ailleurs un programme de développement du LNTPB quidoit être discuté entre le Ministère de l 'Habitat et de laConstruction et le Ministère des Travaux Publics. En conséquence,le problème de la mécanique du sol peut être considéré commeextérieur à l'activité de l 'INERBA (tout au ~oins temporairement).

Le second domaine de l'activité du LNTPB est la vérification dela résistance du béton produit sur les lieux de construction.Des échantillons sont analysés et la qualité du béton estégalement vérifiée par l'extraction de parties du béton durci,méthode tout à fait moderne. Beaucoup de données sur la qualitédu béton ont été réunies, oeuvent servir pour l'éta-blissement du Code Algérien du béton et de sa structure. Lechamp d'analyse du laboratoire du béton à la Station Algériennedu LNTPB n'est pas étendu (12 x 18 m) et le Ministère de l 'Ha­bitat ne peut s'attendre à ce que le LNTPB réponde à sa demandesur la vérification de la qualité du béton en son entier(Annexe 5.3/11)

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Direction Nationale des Coopératives

La Direction Nationale des Coopératives (DNC) dispose d'un bureaude consultation bien organisé. Son champ d'activité couvre tousles types de construction.Le bureau conseil comprend plus de quarante architectes et unnombre correspondant d'ingénieurs. Ils semblent être bien orga­nisés en équipes de travail bien qu'ils soient assez jeunes etque les dirigenats soulignent leur manque d'expérience comme unhandicap essentiel.Les ingénieurs en sanitaire et les ingénieurs civils utilisentle service d'ordinateurs.En ce qui concerne le logement, il convient d'insister sur leplan de la nouvelle ville de Sahara-Tilrempt construite pour15.000 résidents. Un grand intérêt y a été montré pour une utili­sation plus rationnelle des matériaux locaux (Annexe 5.3/12).

ECOTEC

L'ECOTEC est une autre entreprise d'état disposant d'un bureaude consultation bien organisé. Il exécute des plans de logementset de batiments d'utilité publique. Dans le domaine des techniquesmodernes, il utilise le Variel Suisse, système ici dénommé leSystème Vareco. Ce système est le plus évolué dans son genre maisil est aussi assez cher et certainement pas le mieux adapté auprogramme algérien de logement en masse.En dehors du Système Vareco sont également utilisés les systèmesde tunnel pour la structuration sur place des murs 'et des plan­chers. (Annexe 5.3/11).

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- Au niveau de l'Urbanisme

COOPMAD - BTP

Le COOpr1AD-BTP réalise un quartier résidentiel à A1ger-Les­Annassers comprenant 1000 appartements de 70 m2 en 94 bâtimentsde 4 à 6 étages. Le rendement journalier est d'environ deuxappartements.La construction se fait avec de grands P?nneaux fabriqués dansune usine située à proximité du lieu de construction. Le procédéutilisé est français (Tromat-Baretz) et il est ajusté auxbesoins algériens (architecture, renforcement complémentairepar assemblages verticaux pour résister aux mouvements occasionnéspar les tremblements de terre). On peut discuter les détails maiscependant, le procédé est pour l'essentiel moderne et raisonnable,et l'usine est assez économique.Les dirigeants du COOPf1AD interviewés ont souligné le manqued'expérience du personnel comme étant le handicap majeur. Denombreux travailleurs sont i11etrés. Mais ceci a pourtant faitapparaître l'avantage offert par la construction en grands panneauxapprendre à un homme i11etré à produire des matériaux préfabriquéset à les assembler sous la forme d'un bâtiment prend moins detemps que de lui enseigner les méthodes traditionnelles deconstruction. (Annexe 5.3/13).

ETAU

L'ETAU est un bureau de consultation tout entier avec dix succur­sales réparties dans le pays. Il compte 350 employés dont 20

ingénieurs civils. L'ETAU n'emploie pas de procédé particulier.Les projets déterminés, qui concernent essentiellement desbâtiments résidentiels et d'utilité publique, doivent être exé­cutés par des entrepreneurs divers utilisant des méthodestraditionnelles de construction.En principe, l'ETAU ne rencontre pas de difficultés dans sacollaboration avec les entrepreneurs mais il n'est pas en

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mesure de produire des projets évolutifs. Il est difficile dedéfinir des projets à réaliser par des méthodes de constructionindustrialisées à cause des différences existant entre les pro­cédés individuels et à cause de la connaissance insuffisantepar une entreprise du procédé employé par une autre.Il existe un manque d'information en ce qui concerne la bonneutilisation des matériaux de construction locaux. (Annexe 5.3/12).

Organisme du Contrôle Technique de la Construction

L'organisme du Contrôle Technique de la Construction (CTC) estl'agence qui supervise et vérifie la bonne correction - et dansune certaine mesure également l'aspect économique - des projetsindividuels lancés pour l'équipement. Il est divisé en quatredirections régionales (Alger, Oran, El-Asnam et Constantine)agissant au travers de bureaux locaux plus petits. Dans l'avenirchaque Wilaya aura son propre bureau local CTC.Outre la vérification des projets, l'élaboration des normesstructurelles constitue également une tâche du CTC.La première rédaction d'un code sur l'engineering du tremblementde terre a été faite en 1976 (Ouvrages résistant aux séismes ­Règles de conception et de calcul - Rédaction préliminaire).Il est basé sur les Règles Parasismiques Françaises - 1969 ­utilisées par la SECOTEC. Les études essentielles sur les con­ditions physiques algériennes concernant le tremblement de terreont été récemment faites par l'Université de Stanford (Californie)et fournissent un matériau de valeur pour le code algérien à

venir.Le personnel du CTC actuellement en place consiste en environ150 ingénieurs dont à peu près 50 algériens. Il est prévu que lechiffre de 500 employés sera atteint en 1980.Le CTC contribue également à l'établissement d'un laboratoireexpérimental car dans l'opinion des dirigeants, il pourraitêtre aussi chargé de l'approbation des nouveaux matériaux ettechniques de construction (l'Agreement - action menée enFrance par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment).(Annexe 5.2./10).

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Pour ce qui concerne le domaine "Etudes et Recherches" dansl 'INERBA, il est souhaitable que dans les trois niveaux d'actionc'est à dire:

- Aménagements du Territoire- Urbanisme- Abri

Concernant les techniques de Constructions qui existent déjàdans différents pays. Le problème se situe davantage à l'assi­milation et à l'application de ces techniques dans le contexteAlgérien plutôt que de redécouvrir des techniques nouvelles.Le mode de raisonnements analogiques peut parfois amener dessolutions intéressantes.

La recherche doit donc se faire sur l'adaptation des techno­logies existantes dans le cadre Algérien car il faut rappelerencore que l 'INERBA est un Institut de Recherches Appliquées.

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Recomnandation2.5.3 - PROCEDES DE CONSTRUCTION

de l'acte de bâtir et d'études et de recherches

La Cellule Recherche Habitat s'occupe essentiellement desproblèmes architecturaux mais a également entrepris desrecherches intéressantes dans le domaine des besoins de l'uti­lisateur.Le CTC sera le partenaire essentiel de 1 'INERBA dans la rédac­tion du Code.L'activité et les réalisations du LNTPB dans les problèmesde la mécanique du sol sont de telle dimension que ces problè­mes peuvent être exclus du programme de 1'INERBA.Les entreprises disposant de leurs propres procédés comptentsur l'INERBA pour les aider à augmenter leur efficacité, toutd'abord par une meilleure formation de leur personnel.L'autre façon d'augmenter l'efficacité, par une meilleure coor­dination et par une amélioration des conditions de construction,a été moins fortement soulignée. Les bureaux conseil travaillantpour divers entrepreneurs insistent sur la nécessité d'une~ei11eure connaissance de l'utilisation des matériaux locauxet d'un rapprochement des procédés individuels.Il est à remarquer que la connaissance des méthodesde construction plus avancées est essentiellement limitée à

la connaissance de la méthode appliquée dans l'entreprise propre.La méthode appliquée par une entreprise voisine est bien moinsconnue.

Le besoin se fait beaucoup sentir pour la transmission del'expérience réalisée par chaque compagnie, pour une informationplus large sur la base technique commune à tous les procédésindustrialisés et les règles à suivre. De nombreuses entreprises

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algériennes ont atteint un haut niveau de connaissance techniquemais le cercle d'influence est assez restreint. Il faudraitdans un prochain temps r~pprocher les techniques individuellespour rendre possible la coopération technique des diversesentreprises.Le besoin d'une standardisation et d'une évolution vers un"système ouvert", fortement accentué dans l'avant-projetnational de l'INERBA et dans les documents qui l'accompagnent,a été confirmé par les observations de la Mission. (Annexe5.3/14).

- ~~_~i~!~~_g!_l:~~~~g!~~~_Q~_!!tti~Qit!

Les activités de l'INERBA dans le domaine de 1'habitat peuventêtre divisées en deux groupes :- â courte échéance, atteindre les objectifs visés pour 1980- â longue échéance, c'est â dire au cours des deux prochainesdécades, suivre "1 'Avant-projet d'exposé des motifs" del'INERBA.l'activité liée â la réalisation des desseins immédiats seraessentiellement concentrée dans le département "Nonna1isationet Standardisation".L'activité liée â la réalisation des projets â venir sera dansun premier temps exercée par le département "~'atéri aux de'Construction et Technique Il •

Les ingénieurs civils seront probablement également employés.pour des études â réaliser sur l'économie de la construction(Département Etudes Economiques). Cette partie de l'activitéde l'INERBA et les exigences correspondantes en personnel sonttraitées dans un rapport séparé et ne figurent donc pas danscelui-ci.Tous les problèmes soulevés sont cependant très liés les unsaux autres. Il existe une relation d'importance entre le géniecivil dans le logement, l'architecture, l'économie et ledesign standardisé. Une bonne coordination des activités dis-

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tinctes de 1 'INERBA constitue l'éléMent le plus importantde son rendement.L'activité de recherche sera suivie de l'élaboration dedocuments adéquats normalisés (normes, instructions etcatalogues) ainsi que de la formation directe de technicienset d'ingénieurs. Si le Ministère en donne l'ordre, desétudes de cas, des expertises et des enquêtes seront menées,ce qui constituera le quatrième volet de l'activité de1 'INERBA (voir Annexe 5.3./14).Selon l'esquisse du génie civil donnée dans l'avant-projet,l'activité de 1'INERBA liée aux buts à réaliser dans l'immé­diat doit couvrir les thèmes suivants :a) analyse de la situation existante dans les techniques de

construction appliquées en Algérieb) élaboration des principes pour le système ouvert algérienc) élaboration du système ouvert.En liaison avec l'analyse de la situation existante, la cré­ation d'un groupe national travaillant sur les techniques deconstruction industrialisée a été suggérée.L'INERBA est une institution nationale qui doit réunir tousles systèmes actuellement en place en Algérie sous un mêmedénominateur et définir des règles pour la création d'un équi­pement de production et d'éléments de construction standar­disés.Le système de construction à venir utilisant des techniquesmodernes et industrialisées, il devrait permettre d'éviterla monotonie des bâtiments stéréotypés façon baraquements,et devrait au contraire aboutir à la création de bâtimentsdivers, adaptés aux besoins des individus y habitant, selonla capacité créatrice de l'architecte et du constructeur.(Annexe 5.2/16).

~r!~ç!e~~_~~_~t~~~~~_Q~Y~r~

L'élaboration des principes pour le système ouvert algérien estune tâche multidisciplinaire d'environ neuf mois pour une équipeexpérimentée (y compris les besoins des autres disciplines ainsi

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que le temps nécessaire pour l'obtention de l'approbation desagences nationales concernées) ••

Le système ouvert doit traiter à la fois des techniques tradi­tionnelles (TO' TA' TAB ) et des techniques industrialisées(lB' Ipt1 ' IGP)' Le premier pas vers le système ouvert sera ladéfinition des modèles techniques de logement algérien. Unecomparaison avec les résultats obtenus à l'étranger sera d'unegrande nécessité, en considération cependant des facteurs locaux.Le résultat final, les principes du système ouvert lui-même,sera la standardisation de base et des besoins de l'utilisateurdécrite dans 1 lavant-projet. Les principes du système ouvertalgérien devraient comprendre également les détails et lesprévisions structurels de base pour les plans de structure(vérification de la sécurité et du confort).Le rôle de l'ingénieur civil dans la détermination des principessera le même que dans la tâche précédente.En dehors des ingénieurs civils, la coopération d'ingénieursde service est nécessaire (Annexe 5.3/17).

En gros, trois aspects du programme peuvent être prévus

a) ébauche générale du système ouvert, couvrant toutes lestechnologies ainsi que la contribution de l'industrie à laconstruction des logements,

b) techniques traditionnelles de construction améliorées(avec application de matériaux préfabriqués de faible dimensiondans la production et utilisation de matériaux locaux),

c) techniques de construction industrialisées avec utilisationde lourdes grues.L'ébauche (a) aidera le Ministère à coordonner la productiondes composants de construction pour le logement et à conduirela politique d'importation, ainsi qu'à influencer directement1'é1aboration de projets et de catalogues standardisés (secteursb et cl.

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Les secteurs b et c doivent émettre des catalogues et des plansd'atelier couramment transmis pour l'exécution des travaux.Tandis que des projets et des catalogues standardisés serontélaborés, les résultats des recherches réalisées par le dépar­tement "r1atériaux de Construction et Technique" qui serontdisponibles seront utilisés (Annexe 5.3/19).

- Au niveau de l'Urbanisme

erQ~~ç~iQn_~~_m~~~ri~Y~_~~f!~rlgy!!

Les problèmes de recherche sur la production de préfabriqués,limités au génie civil, peuvent être divisés en deux groupes:- problèmes de technologie de bêton liés aux méthodes parti­culières de production (convenance des ~thodes de condensationdes différentes sortes de ciments pour une production accéléréeet leur efficacité, augmentation de la résistance du béton,homogénéi té du bêton, ete ••• )- organisation de la production. convenance des différentssystèmes de fonte et méthodes de production, influence desméthodes de production sur la forme des matériaux préfabriquésete ••• (Annexe 5.3/26).

Il semble douteux que la préfabrication soit une solution au problèmeposé. Il est permis de penser après "les visites faites que ce procédéprésente un nombre d'avantages dont le plus grand est la vitesse d'exé­cution des travaux, etc ••• mais la pratique montre qu'un grand nombred'inconvénients sont inévitables :

1° - La technologie de l'industrialisation du batiment néces­site un entretien sérieux et difficile - chaque panneest un arrêt de la production

2° - La distance entre le lieu de production et de mise enoeuvre limitée â 150 km/maximum. Au-delâ, le procédéperd de son intérêt et dans le transfert un certainnombre d' éléments se détéri orent .

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3° - La mise en oeuvre doit suivre la cadence de la fabri­cation et exige des engins de manutention qui sontsujets à des pannes.

4° - Approvisionnements doivent être continus. réguliersdonc sans rupture.

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Oescrip- ~ta9!S •lultl1 a- r~l;!,-

tion du 1 M0nt- S . 1979 1980 1981 fi 1 ê- têraux rielpersonnel' b~ ranger

CoOt CoOt Nom- ~Qt Nol\\" oOt 26 H/Î:Ioisunitaire total br. total b~ ~tal

Qualifiés Nationaux 50 S 4 3000 DA 12000 DA 7 21000 DA 11 330011 D,7 13 22Bilatéraux 50 1 3 6 11

Techni- Nationaux 50 % 5 2000 DA 10000 DA 9 uiooo nA Iii 32000 Dlciens 10 18 31Bilatéraux 50 1 5 9 15

Auxiliai- Nationaux 70 1 14 1200 DA 16800 DA 25 30000 DA 47 56400 Dlres il 39 67·Bilatéraux 30 1 6 14 20

Secrêta- Nationaux 90 1 4 1200 DA 4800 DA 8 9600 DA 14 16800 Driat 5 9 15Bilatéraux 10 1 1 1 1

43600 78600 DA 138000 72000 J 130 000 J 30 000 JDA

260 400 x 12 lIOi s • 3 124 800 DA

3.5 - CHIFFRAGE : SERVICE TECHNOLOGIE

base salaire Homme/mois H/'1 prix constant 1918

....WCD

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Identification1.6 - NORMES de , 'acte de bâtir

et d'études et de recherches

Recor.nnandation2.6 - NOffi1ES de , 'acte de bâtir

et d'études et de recherches

Chiffrage3.6 - NORr1ES de '1 acte de bâti r

et d'études et de recherches

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1.6 - IdentificationNORMES dans l'acte de bâtir

Une recherche des normes a été faite et des grilles de surfaces,de règles ont été réalisées à différents niveaux.

- ~~_~iY~~~_~~~iQ~~l, des nomes fonctionnelles et de confortont été étudiées.Cette étude, intitulée "Typologie de l'habitat ", a été basée

sur les informations fournies par l'enquête sociologique "Ménagelogement" et, l'analyse des projets en cours de réalisation.

L'introduction qui précise les objectifs rappelle les principauxrésultats de l'enquête sociologique, présente les phases succes­sives de l'étude et détermine les enveloppes financières ~oyennes

nécessaires par type de logement.

- en ce qui concerne l'organisation de la distribution, des espacesintérieurs, du logement ainsi que des espaces extérieurs.

- en ce qui concerne les éléments fonctionnels: déterminationdes surfaces minima et des dimensions préférentielles des dif­férents espaces du logement en fonction des activités admisespour chacun d'entre eux.

- en ce qui concerne les cellules, les fourchettes de surfaceshabitables par type de grandeur de logement - principe degroupement en iMmeubles collectifs.

- en ce qui concerne les groupements:des principes devant permettrel'analyse de groupements caractéristiques dans le but d'obtenirune diversité plus grande de zones d'habitat et des éléments

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d'appréciation sur les espaces communs, les V.R.D., etc ...c'est le cas des cités

Un certain nombre de règles de précaution qui ont été faitesne semblent pas avoir eu, dans la réalité, l'application quiétait souhaitée.Cette étude bien que limitée aurait dO permettre une réalisationplus conforme aux nécessités et aux désirs de l'unité de lafamille algérienne.

- Au niveau urbain----------------Il a été question de définir un certain nombre de paramètres

et de règles pour les constructions

- nombre d'habitants à l'hectare- nombre de logements à 1'hectare

d'où un éléMent très intéressant est sorti c'est le tauxd'occupation du logement appelé TOL.

Des directives ont été données sur la construction des immeubles,des espaces verts, des règlements concernant la voierieet réseauxdivers que l'on désigne habituellement sous le sigle V.R.D.Les équipements intégrés n'ont pas reçu cependant toute l'attentionqu'ils méritent. En effet, un complexe urbain entièrement terminéne fait pas que ce complexe et les logements qui le composentsoient habitables. Il est indispensable de donner également à lapopulation, c'est à dire, ici aux habitants tous les équipementset services qui feraient que ces logements s'ils peuvent êtrehabitables physiquement soient également vivables dans le temps.

Les services qu'une petite cité demande sont les suivants

- Service de transports en commun

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U2

Service des voiries et collectes des ordures ménagèreset leur traitement

- les approvisionnements en nourriture et en biens divers- les services de santé : présence des médecins dans la

localité, etc ...

Bien qu'un certain nombre de normes aient été créées et diffusées,elles furent d'une manière 1initée, inconp1ète et leur diffusionne semble pas avoir touché des personnes intéressées.

En effet, il a été fait des normes précisant:

- les différentes catégories de logement A B et C- le nombre de pièces des logements- le coût moyen d'un logement- les progra~es de composition et de dimensionnement

des immeubles- leur hauteur- l'assiette- surface habitable ou coefficient d'occupation

au sol- la finition, etc ...

Certes à ce niveau, il y a eu des réalisations conformément auxnormes édictées, mais il semble que ces réalisations ont été faitesà titre d'exemple et nlont pas eu la continuité qu'il aurait étésouhaitable de donner, et l'impression qu'il en reste est que lesnornes édictées et mises en application n'ont pas reçu les modi­fications que l'expérience aurait pu donner.

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Dans ce domaine égalenent un effort de recherches des norffleSa été entrepris (Circulaire 15 230 du 25 Juillet 1972 parexemple).L'élaboration de ces normes a été basée sur des séries d'hypo­thèses: mises en carte, c'est ce que fut appelé la carted'hypothèse dont l'étude n'a' pas été conduite avec la céléritévoulue. Il reste entendu que sur la cellule les normes restentencore à déterminer.

Les quelques essais qui ont été faits dans certains villagesoù l'on a appliqué des normes non entièrement établies, nesemblent pas avoir servi de test et sont restés à ce qu'ilparaît sans lendemain.

- Bien que les normes, dans l'esprit algérien devrait traduire uneunité à l'échelon national, il apparaît des inégalités entreles différents logements. De plus, la diversité des types desolution proposés devrait laisser une large gamme de possibilitéspour la combinaison de divers éléments et devrait permettred'éviter la monotonie et l'uniformité, mais encore ceci pourraitse faire que si l'information et son application sont possiblesdans de bonnes conditions. Ce qui n'a pas eu lieu.

- ~~_~iy~~~_g~_l~~~~QçQ~~~r~ç~iQ~_~Qçi~l~ qui est le type dedéveloppement le mieux adapté à une mise en route rapide, rienn'a été fait.

En bref, une normalisation a eu lieu, elle fut partielle etd'application non contrôlée.

Il faudra tendre vers une normalisation totale.

143

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2.6 - RecommandationNO~1ES dans l'acte de bâtir

Il convient de bien définir les normes pour savoir

- co~nt la préparer, et comment l'appliquer.

IINorma1iser, c'est définir en considérant une catégorie déterminéedes besoins, une gamme correspondante de produits et de méthodespropres à les satisfaire, en éliminant les complications et variétéssuperflues afin de permettre une production rationnelle sur la basedes techniques du mornent ll

Il convient de se rapprocher de la définition ci-dessus et de faireen sorte que la normalisation tende vers la simplification, l'uni­fication.

La simplification éliminera les types qui ne se distinguentd'autres types que par des particularités sans intérêt.

L'unification fera que le type conservé devra répondre rigoureuse­ment aux normes retenues.

Ceci devra se faire en cataloguant et en publiant les caractéristiquesdes normes.

Quel est l'intérêt de la normalisation?

Dans l'entreprise de réalisation, la normalisation permet de déter­miner le nombre des types et d'accroître la longueur des séries.Au client ou à l'utilisateur, elle garantit la constante qualitédes produits de ces séries.Qui dit normalisation dit convention de langage et d'unités destinéeà assurer la sécurité et la fluidité des relations entre entrepre-

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U5

neurs et occupants des logements.Chaque entreprise étant en fait cliente, d'autres entreprises,la normalisation a pour objectif d'harmoniser l'ensemble de cettevie de production et de consommation.

Envisagée du point de vue de l'entreprise, la normalisation poursuitle même but que la spécialisation, mais elle y parvient par desprocédés différents qui supposent une éducation du client, c'est à

dire de l'occupant.Les effets doivent être faits en ce domaine par une importante actiond'information et de propagande; la normalisation peut alors sedévelopper. Il ne faut plus rentrer dans le domaine des normesrecommandées mais les rendre obligatoires. Le problème du bâtimentplus particulièrement celui de la préfabrication est une illustrationde ce qu'on peut attendre de la normalisation. Cependant, la norma­lisation faite et diffusée, il appartient à 1'INERBA de vérifierl'impact et les modalités d'application.

Préfabrication et normalisation dans les industries du bâtiment

Le mot "préfabrication" prétend moins définir une technique qu'indi­vidualiser une doctrine. Celle-ci se propose de révolutionner l'artde construire les maisons - art, qui dans son principe a échappéà toute modification foncière depuis l'antiquité. Elle part de laconstatation que les heures de chantier sont chères. Le chantierest exposé aux intempéries, on y travaille souvent à la verticale,la surveillance du personnel y est difficile, la coordination del'intervention successive des divers corps d'état s'y révèle déli­cate, etc ... Pour toutes ces raisons, les partisans de la préfabri­cation préconisent des substitus autant que pénibles aux heuresde chantier des heures de travail en usine.

La préfabrication peut être totale, si la maison construite, parexemple, en métaux légers ou en bois est entièrement usinée enatelier; elle peut être partielle si elle se limite à certainséléments (blocs, fenêtres, blocs sanitaires, éléments de mursde grande surface).

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La préfabrication totale répond à des situations particulières(maisons démontables et entreprises de construction de barrages).Elle a son secteur, mais n'est pas susceptible d'emploi généralisé.Les frais de transport et de montage d'une maison intégralementpréfabriquée sont souvent bas de proportion avec les économiesque ce type de construction permet de réaliser. Des phrasestelles que Il il faut sortir des maisons comme on sort des auto­mobiles Il sont du plus heureux effet si le problème n'est passuffisamment approfondi ; c'est qui était annoncé très souventà la naissance des premiers procédés de préfabrication.Si la préfabrication intégrale répond à des situations exception­nelles, la préfabrication de presque tous les éléments de laconstruction est possible. Elle suppose l'établissement de program­mes importants et la normalisation des éléments de la construction.

Il semble qu'il reste à cet égard beaucoup à faire. La techniqueindustrielle a normalisé certains matériaux de construction (pierresprétai11ées, briques ardoises) ; rien ou presque rien par contrenlest amorcé dans le domaine de la normalisation des éléments deconstruction (portes, fenêtres, panneaux da façade, éléments decloisonnement intérieur, etc •.. ).Il faudra faire un effort en vue d'imposer aux constructeurs desplans types ; mais ces plans demeurent des plans de distributionutile pour orienter la construction de logements vers des concep­tions simples et économiques. La contribution qu'ils doivent apporterà la normalisation des éléments de construction doit être accentuée,et il faudrait normaliser également l'équipement minimum (évier,lavabo, douche, w.c.).

En fait, il faudrait que l'industrialisation du bâtiment dépassela notion de II p1an type ll et que 1'on en vienne au II projet type ll

qui pourrait permettre de fabriquer à la chaîne ou industriellementdes éléments de construction dans le cadre de programmes importants.

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Un nombre restreint de projets types de maisons entièrement moduléet standardisé susceptible d'être reproduit à plusieurs dizainesde milliers d'exemplaires, doit être établi si l 'on veut abaissersérieusement les coûts de construction. Il sera nécessaire detenir compte des sujetions diverses: profil du terrain, climat,habitudes régionales. Ceci devrait être fait en envisageant l'éta­blissement d'un nombre réduit de projets types permettant la norma­lisation et la modulation des principaux éléments.

Parmi les objectifs que la normalisation doit atteindre, il faudraitmettre l'accent sur les points suivants :

- régularité du rythme des fabrications et stabilité dela main d'oeuvre

- simplification des approvisionnements et réduction desstocks mortsdiminution des prix de revient et raccourcissenent desdélais de livraisoncontrOle de qualité facile, manutentions aisées

Ici, la normalisation devrait concerner aussi bien les dimensionsque les caractéristiques du matériau et des produits; elle devraits'accompagner d'une révision périodique des normes à la lumièredes connaissances nouvelles et de l'expérience acquise.

La normalisation doit également se faire au niveau de l'approvision­nement et de l'outillage. Il n'est pas indispensable de voir desformes ou des profils avec des excédents de poids de matières sila normalisation les rend rentables.

Normes recommandées et Normes obligatoires

Il serait souhaitable que les normes recommandées soient égalementobligatoires et homologuées.

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La mise en application d'une norme .comme tout changement, conduità des perturbations dans la fabrication et dans l'utilisation.C'est pourquoi, il faut réfléchir à deux fois avant de rendre unenorme obligatoire, ce qui entraînerait la modification des moyensde fabrication et d'outillage. La norme devrait s'imposer parsa commodité et son utilité, elle doit donc s'imposer par la fa­cilité qu'elle procure et se défendre d'elle même.

Divers facteurs peuvent contribuer à donner une portée effectiveaux normes quand bien MêMe elles ne sont pas obligatoires.Les Cahiers des charges des marchés publiés sont tenus de se réfé­rer aux normes, en cas de litige, c'est la norne qui prévaut etsert de référence au jugement.

Norme dimensionnelle

La norme dimensionnelle est mise la preMlere et elle devrait trouverrapidement ses applications dans les définitions de logements endimensions.La norme de qualité, elle, doit supposer une systématisation desqualités spécifiques des produits et devrait prendre une importancede plus en plus grande.

Il existe à plusieurs stades la possibilité sans doute d'appliquerl'échelonnement normal créé par le Colonel Renard base sur lasérie géométrique v1O. Il peut être intéressant de voir dans quellesconditions cette norme dimensionnelle peut s'appliquer dans lecontexte algérien. Toute autre série peut avoir des résultats équi­valents, il suffira de fixer le choix après vérifications et essais.

Norme de qualité

Cette norme a été créée et garantit le niveau minimum de qualité duproduit fabriqué. On s'aperçoit que cette norme protège l'utilisationdu produit et précise les caractéristiques géométriques physiques,mécaniques et chimiques.Le développement de la norme de qualité devrait se faire rapidementelle permettra la diffusion et l'acceptation par la population des

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produits préfabriqués entrant dans la construction. De plus, lerespect de ces normes devra être vérifié et sera la garantiede la tenue dans le temps des produits.

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Descrïp- ~taves Multtla- l'Iate-S Nom- S . 1979 1980 1981 ~ 1 ê- téraux riel.tion du

personnel bre ranger

CoOt CoOt Nom- CoOt Nom- ~oat 1979/80 18 H/moisunitaire total bre total bre ~otal 81

Qualifiés Nationaux 50 S 5 3000 DA '1saoo DA 10 30000 DA la ·300000J10 20 20Bilatéraux 50 S 5 10 10,

Techni- Nationaux 50 S 7 2000 0/\ 14000 DA 14 28000 OP 14 2tlOnOOciens 14 28 28Bilatéraux 50 S 7 14 14

Auxïl1ai~ Nationaux 70 % 21 1200 DA 25200 DA 42 50400 DJ 42 504000res .30 60 60 .Bilatéraux 30 S 9 18 185ecréta- Nationaux 90 S 5 1200 OP. 6000 DA la 12000 D, 11 1320001riat 6 12 12

Bilatéraux la S 1 2 1

60200 120000 DJ 121600 160000 J 90000 J 36000 S

302 200 ~ 12 PlOis • 3 626 400 DA

3.& • CHIFi~GE': SERVICE NORnES

base de salaire HO~/MOis H/~ prix constant 1978

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Identification1.7 - INFO~1ATION - DOCUMENTATION ET FO~1ATION

de 1lacte de batir et d'études et de recherches

Recommandation2.7 - INFORr1ATION - DOCUMENTATION ET FORMATION

de l'acte de batir et d'études et de recherches

Chiffrage3.7 - INFORt1ATION - DOCUt,1ENTATION ET FORMATION

de llacte de batir et d'études et de recherches

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Id t.f· .entl lcatlon1.7 - INFCR:1ATION - DOCUMENTATION ET FORf1ATION

de l'acte de b3tir et d'études et de recherches

1.7.1 - INFORMATION - DOCUMENTATION

Le Gouvernement algérien a décidé qu'un effort considérableétait nécessaire en termes de Recherches et de Développement.Dans le but de traiter le problème du logement en Algérie, leMinistère de l 'Habitat et de la Construction prépare un centrecoordinateur, l 'INERBA, qui assurera la recherche et le déve­loppement nécessaires et augmentera le potentiel du secteur dela construction. Un service de documentation est d'information(dénommé DIS) est prévu dans le contexte du programme de l 'INER­BA qui est actuellement en discussion.

Le fait bien établi qu'aucun organisme d'informations ne sesuffit à lui-même étant accepté, il s'ensuit toujours la créationde quelques réseaux d'organismes sous la forme de coopération.En conséquence, les bibliothèques, les centres d'archives et dedocumentation qui existent déjà en Algérie et qui peuvent jouerun rôle dans le flux et le reflux d'infornations autour du DISde l 'INERBA, méritent une attention particulière.

Dans le IIRépertoire National des Archives, Bibliothèques etOrganismes de Documentation ll

, préparé par le Secrétariat d'Etatau Plan (SEP), environ 328 bibliothèques, centres d'archiveset de documentation sont répertoriés en Algérie. Un certainnombre d'organismes d'informations y sont mentionnés comme:

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- Centre d'Information Scientifique et Technique et d, TransfertsTechnologiques (CISTTT)

- Centre National de Documentation Economique et Sociale (CNDES)sous le contrôle du SEP

- Centre de Recherche en Architecture et Urbanisme (CRAU)- Commissariat National à l'Informatique (CNI)- Société Nationale des Travaux d'Infrastructure et de B4timent,

Service de Documentation (SONATIBA).

Ces organismes sont particulièrement intéressants et l'on peuts'attendre à ce qu'ils aient de futurs arrangements de coopérationavec le DIS. (voir annexe 7-2+6).

Les autres raisons pour lesquelles le CISTTT mérite une attention parti­culière en rapport avec le DIS de l'INERBA sont les suivantesselon les objectifs du CISTTT tels qu'ils sont énoncés dansl'annexe 7-7 (p. 2 et 3 du Document "Fiches Signalétiques desCentres de Recherche" -janvier 78- émises par l'Organisme Nationalde la Recherche Scientifique), cet organisme agit en tant que centrenational en ce qui concerne la politique de l'information, suivantles directives formulées dans l'étude de probabilités menée parl'UNISIST et adoptées par la Conférence Intergouvernementale del'UNISIST. La politique du CISTTT intéresse donc le DIS de l'INERBA.En outre, le CISTTT planifie déjà une programmation informatiquepour la gestion des services du SOI (Discrimination Sélective del'Information) sur la base de bandes magnétiques reçues de l'étran-ger. Bien que les services SOI du CISTTT mentionnés dans l'annexe7-2 en soient encore au stade de la planification, ils pourrontdans l'avenir, lorsqu'ils commenceront à fonctionner, être d'uneaide particulière au DIS de 1'INERBA, au cas 00 les systèmes debandes magnétiques achetées inc1ueraient également des systèmesde bandes du type PASCAL, NTIS et COMPENDEX, qui contiennent desréférences à la documentation dans les domaines d'études concernant1'INERBA.

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Les "Index Rétrospectifs" mentionnés dans l'annexe 7-7 du CNDES,qui sont maintenant opérationnels, sont des exe~ples de la manièredont l'information, résultant d'un projet FAO et mise à la dispo­sition du CNDES, est utilisée par le centre informatique - CentreNational de Traitement de l'Information (CNTI) - du DNI (annexe7-8), en vue de produire les épreuves d'ordinateurs et les copiesnécessaires pour les catalogues d'un centre de documentation. Letype de services du CNTI basé sur ordinateur est approprié à descentres de documentation et ces services peuvent être naturellementnégocles par les organismes et les institutions gouvernementauxtels que l 'INERBA.

D'autres centres algériens d'un ~ntérêt particulier dans le domainede l'échange d'informations avec le DIS de l 'INERBA comprenantdes utilisateurs potentiels du DIS sont indiqués dans la listequi suit :

- "Listing des Enteprises Publiques intervenant dans le domainede l 'Habitat et de la Construction" (annexe 9)

- "Liste des Sociétés, Etablissements Publics et Bureauxd'Etudes, Sociétés Régionales, Entreprises Autogérées etSociétés Mixtes sous tutelle du ~,1HC" (annexe 10)

La SONATIBA qui fait également partie des deux listes mentionnéesci-dessus possède un ensemble de documents dont la majeure parties'applique à l 'INERBA. Il est prévu que cet ensemble soit trans­féré au DIS de l 'INERBA.

Dans le but de fonder les organismes nécessaires à l'éducationet à l'information des spécialistes de l'information, l'Institutde Bibliothéconomie de l'Université d'Alger propose maintenantun cycle de quatre ans sur la base des modules (annexe 7-11) quimène à la "licence en bibliothéconomie" avec trois spécialisationspossibles :

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- option "Documentation"- option "Bibliothèque"- option "Archives"

Les premiers étudiants recevant cette formation qui ont abordéces quatre ans d'études, ne seront diplômés que dans trois anspuisqu'ils n'ont commencé le cycle que depuis un an (130 étudiants).Cependant, dans un an, 8 étudiants possédant deux années de forma­tion sur la base du même programme modulaire devraient acquérirle grade universitaire. L'année suivante, 10 étudiants possédanttrois années de formation basée sur le programme modulaire ob­tiendront la licence.

En complément, l'Institut de Bibliothéconomie prépare un programmede formation du niveau de la licence dans la science de l'infor­

mation.

Un cycle d'un an dans la science de l'information que propose le~1inistère de l'Information mène au "Diplôme de Technicien de laDocumentation, des Bibliothèques et des Archives". Des cyclescourts d'une durée de un à deux mois dans le secteur de la documen­tation ont été organisés par l'Institut National de la Productivitéet du Développement Industriel (INPED).

Des cours de documentation d'une durée de six à douze mois d'unniveau supérieur à celui de la licence et destinés aux architecteset aux ingénieurs devant acquérir des connaissances concernant1 'INERBA ne sont cependant pas proposés en Algérie.

1.7.2 - FORMATION

Dans le domaine de la formation, les autorités Algériennes dontle r1inistère de la Construction et de l'habitat ~:.H.C. et leSecrétariat au Plan S.E.P. ont pris en charge ce problème.

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Il existe des documents stratégiques qui sont: au niveau duM.H.C. : le conseil national consultatif au niveau deDirection Infrastructure Equipement (D.I.E. des Wilayas) :la commission sectorielle du bâtiment, des travaux publicset habitat construction ainsi qu'au niveau O.P.G. : la commis­sion construction-industrie.

Au Ministère, il est prévu de former 2000 places de formationdont les 2/3 au niveau 6 des catégories professionnelles et1/3 au niveau 4.A 1léco1e d'ingénieurs d'Alger, la capacité d'accueil est de480 élèves avec un rythme de 50 à 80 diplômés par an durantles deux cycles quadriennaux. Pour l'année universitaire1978-1979 la capacité sera de 250 élèves-ingénieurs dans lecadre d'un plan qui prévoit de 1000 à 1500 places.Le centre inter-entreprise pour technicien supérieur a entreprisdepuis Novembre 1977 la formation de 2 500 postes à 5 niveauxdifférents.

A Oran et Constantine, au sein des instituts de formation, ilest prévu pour l'année 1978-79 1 000 places de niveaux divers.Les choix technologiques du ~1.H.C. conduisent à prévoir 10 000

places de formation de niveau 6-5 et 4 ; les niveaux 2 et 3doivent être dispensés dans les unités d'entreprises, c'est à

dire formation sur le tas par actions massives au sein des entre­prises avec des méthodes, des moyens et rles rrogrammes péda90giquesappropriés.

Formation permanente

Le Centre National d'études et d'animation de l'entreprise deTravaux (C.N.A.T.) et le centre inter entreprise à ROUIBA sechargent de la formation permanente dans le cadre de

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- la gestion du matériel de chantier et son entretien- la gestion et la comptabilité administrative

la formation des conducteurs d'engins - mécaniciensconducteurs - entretien - réparation

Ces efforts se déploient dans deux directions

la fonnati on. l 1 i ni ti ati on

Formation des formateurs

Celle-ci est une des préoccupations des autorités Algériennes;l'objectif est l'encadrement du travaill~ur par les Algérienseux-mêmes. Oans l'état et les conditions où se trouvent la cons­truction et l 'habitat en Algérie, la formation des ressources

humaines pour le secteur est un premier problème à résoudre sinonle premier. Les situations citéés plus haut donnent les grandeslignes d'une politique de formation constructive et déterminée.

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jRecOfTlandation

2.7 - mFORriATION - DOCU~1ENTATION ET FORMATIONde llacte de b3tir et d1études et de recherches

CONSIDERATIONS FONDAMENTALES

Le but essentiel d'un service d'information tel que le DIS de1'INERBA est d1assurer qu'une information pertinente soitdisponible 00 et quand elle est nécessaire, et fournie dans desconditions optimales de temps, de forme, de dépense et de res­sources.

Le service doit répondre à quatre critères de base

- efficacité du coat- opportunité- pertinence- qualité

Sur la base de ces critères, quelques considérations fondamentalesméritent une attention spéciale dans le cas de l'INERBA.

Les conclusions (annexe 7-12) formulées dans le "RépertoireNational des Archives, Bibliothèques et Organismes de Documentation"préparé par le SEP révèlent le besoin d'une coopération intensifiéeentre les organismes d'information énumérés dans le Répertoire.En vue de l'efficacité du coût, il peut être fortement recommandéque 1 'INERBA évite de laisser inutilement de côté des séries dedocuments, de fournir la documentation en double exemplaire etmême d'effectuer un double travail de recherche en parvenant à

des accords de coopération (formels ou informels) avec d'autresorganismes d'information nationaux (tels que ceux qui sont mention­nés dans la Section A) et internationaux, qui effectuent un tra­vail en rapport avec le sien.Il est évident que des économies considérables peuvent êtreréalisées par des accords et des prêts entre les bibliothèques.

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mo

Les lignes de démarcation entre le DIS de l 'INERBA et les autresorganismes d'informations tels que le Centre de Documentation

de la SONATIBA devraient être tracées en accord avec les con­clusions tirées par le SEP. Les centres d'information interna­tionaux devraient être contactés. A ce niveau, on peut citeren particulier le Conseil International du Bâtiment (CIB),Rotterdam, qui est très actif dans le domaine de l'information,spécialement en ce qui concerne le SFB, système de notationpour la coordination de l'information dans le domaine du bâtiment(publications du CIB énumérées dans l'annexe 7-13).L'étude de probabilités entreprise par l'UNESCO au sujet del 'ARKISYST devrait également être mise à profit.

Pour répondre au critère de l'opportunité, il est important quele DIS de l 'INERBA parvienne à un accord de coopération avec laSociété Nationale d'Edition et de Diffusion (SNED) en ce quiconcerne l'achat et la livraison rapide de littérature en prove­nance des entreprises commerciales étrangères, ~ui n'est pasaccessible au travers d'accords d'échange, mais seulement autravers du SNED sur la base de son monopole national.

Il est difficile de répondre au critère de la "pertinence ll dansle domaine de la documentation, particulièrement au niveau del'information en profondeur - à moins que le personnel du centrede documentation ne compte des documentalistes possédant desconnaissances précises sur le sujet que traite le centre. Cecibien sOr s'applique aussi à l'architecture, à l'industrie dubatiment, au logement, à l 'habitat humain, etc ...En conséquence, on peut s'attendre à ce que quelques licenciésde l'université dans certains de ces domaines, qui ont été formésà la documentation, travaillent dans le DIS de l'INERBA.Cependant, puisque des cours de niveau supérieur à la licencerelatifs à la documentation pour architectes et ingénieurs nesont pas proposés en Algérie, il est évidemment nécessaire queles quelques futurs architectes ou ingénieurs soient formés à

l'étranger.

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Pour répondre aux besoins de qualité, pertinence, opportunitéet efficacité du coût, on peut recommander l'utilisation desguides et publications de 1'UNISIST énumérés dans les annexes7-14 et 7-15.

STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

Pour le développement d'un service de documentation et d'infor­mation commençant à zéro comme le DIS de 1'INERBA, une approchede base est nécessaire.De manière fonctionnelle, la structure organisationnelle du DISpeut comprendre trois divisions correspondant aux fonctions debase :

- section bibliothèque- section documentation- section publication

La section bibliothèque du DIS comprendrait donc tous les recueilsde documentation du DIS, soit rapports techniques, livres, thèsespériodiques, dictionnaires, catalogues et publications abstraites(par exemple, index des périodiques de l'architecture, bulletinde la bibliothèque, information courante relative à la construc­tion, index de l'engineering).En outre, des données et des informations sur les produits etsur les prix doivent être conservées dans la bibliothèque. Lasection bibliothèque détient les fonctions d'acquisition, declassement, de conservation et de prêt. En outre, la littératurequi ne peut être facilement obtenue par des canaux commerciauxdevrait être recherchée, commandée et fournie aux utilisateurspar la section bibliothèque, sur la base d'accords d'échangeet diverses autres formes de contact avec les organisations scien­tifiques, associations professionnelles et organismes d'information(fonction de chambre de compensation).La possibilité d'organiser des cercles de lecture des périodiquesdevrait également être considérée.

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La section documentation traite l'ensemble de l'information surla demande de l'extérieur. Les fonctions qu'on peut s'attendreà voir assumer par la section documentation sont:

a) services d'enquête (services question/réponse) qui peuventen relativement peu de temps apporter des réponses aux demandes(reçues par téléphone t par courrier ou directement) d'informations t

immédiatement disponibles dans le domaine traité par l' INERBA

b) compilation de bibliographies

c) recherches rétrospectives au niveau des manuels

d) acquisition de documents adéquats (photocopies ou imprimés)auxquels une étude de recherche a fait référence

e) services de traduction d'anglais en français pour aider lechercheur à sa demande quand l'information est publiée enanglais

f) classification et indexation de l'ensemble des documentssur demande.

La section publication sera responsable de la compilation t del'édition et de la reproduction (par photocopie ou duplication)des documents publiés par le DIS (tels que listes annuelles depériodiques conservés dans la bibliothèque et listes mensuellesdes nouvelles acquisitions) et des publications émises parl 'INERBA (telles que rapports techniques et éventuellementjournaux).

Les trois divisions mentionnées ci-dessus produisent un outilde travail dont les utilisateurs du DIS peuvent se servir direc­tement. Cependant t en vue d'orienter plus encore les servicesvers les utilisateurs en anticipant les besoins futurs t et pourencourager la disposition à l'information des utilisateurs poten-

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tiels du DIS par la promotion, une section de relation avecles utilisateurs eux-mêmes peut être envisagée, dont lesfonctions seraient l 'étude des besoins des utilisateurs, lemarketing et la promotion.

Sur la base des résultats du travail de cette dernière section,on pourrait en ajouter une spécialisée dans le développementdes procédés, pour étudier, tester et évaluer les systèmesd'information complémentaires - en particulier l'informatiquedont le besoin a été ressenti. Cette section pourrait égalements'occuper de leur application après sélection.Au niveau de l 'efficacité du coat, ceci ne signifie pas forcé­ment que le DIS ou l 'INERBA devraient avoir leur propre ordina­teur, puisqu'il est possible, en fonction des coOts, de négocieravec les services des centres informatiques déjà existants commele Commissariat National à l'Informatique (CNI) et les organismesd'information comme le Centre de l'Informatique Scientifique etTechnique et des Transferts Technologiques (CISTTT). Des exem­ples de cette coopération suivent:

a) des profils expérimentaux pour une discriMination sélectivede l'information (SOI) sont définis dans un centre comme leCISTTT par des chercheurs de l'INERBA,

b) l'information devant être utilisée par le DIS de l 'INERBApour la production de catalogues est examinée au CNI.

D'autres sujets d'importance pour le DIS, tels que la représen­tation et la coopération avec des organisations gouvernementales,ainsi que l'anticipation des besoins en formation de personnel,tomberaient cependant directement dans le champ d'activité dela direction.

Suivant la ligne de pensée exprlmee ci-dessus, l 'organisationfonctionnelle présentée ci-après pourrait être prévue en tantque solution à long terme dans le cas du DIS.

163

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164

DIRECTION

Représentationet coopération avec

les organisationsinternati ona1es

Secrétariat

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NOTATIONS DE CLASSIFICATION ET BASES DE DONNEES POUR LACONSTITUTION DE CATALOGUES

Nous avons déjà fait référence au Conseil International duBâtiment (CIB), Rotterdam, et à ses publications (annexe 7-13).Dans la récente publication n° 40 du CIB (guide pour l'utilisationdu SFB), il est indiqué que le système de classification décimaleuniversel (UDC), développé par la Fédération Internationale deDocumentation (FID), La Haye, est la classification la plusutilisée dans 1'organisation des bibliothèques des centres d'in­formation sur la con9truction, et qu'actuellement, il n'y apas d'autre classification générale "universelle" qui puisse êtrerecommandée. Les caractéristiques les plus essentielles de l'UDCsont présentées dans la publication du FID""C1é de l'information- Classification décimale universelle" dont une copie est in­cluse dans l'annexe 7-16. En ce qui concerne les différentes

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éditions imprimées de l 'UDC mentionnées dans la liste "Publicationsdu FID" (annexe 7-17), il faut citer dans ce cas particulierconcernant l 'INERBA l'édition suivante "Classification DécimaleUniverselle - Edition Moyenne Internationale",tome 1 - Tables systématiques, 1967tome 2 - Tables alphabétiques, 1973.

Le système du SFB est d'un intérêt particulier pour le domainede la construction. Ce système s'est développé sous le contrOleinternational du CIB, puisque le SFB est un système de notationpour la coordination de l'information dans le secteur de laconstruction. Le terme SFB vient du suédois "Samarbets-kommittenfor byggnadsfragor" (Comité de Coordination pour la Construction).

Le rapport du CIB n° 6 "Pratiques de classification de la Cons­truction" publié en 1966 a recommandé l 'utilisationde l 'UDC pourla classification des bibliothèques en général, et du SFB pourle classement des informations sur les produits, les recueils dedonnées, les informations concernant les prix, les spécificationssur les prix, les spécifications et les documents de travail cor­respondants dans le bureaux des membres.

Dans la récente publication n° 40 du CIB (Guide pour l'usage duSFB) qui traite de l'utilisation du SFB et de 1 'UDC et dans lerapport n° 22 du CIB (Le système SFB), sont données des descrip­tions détaillées du SFB.

Le "Guide pour l'Utilisation du SFB" décrit aussi le CBC (Commu­nication Coordonnée sur le Bâtiment) qui est un système informa­tique de la gestion du dessin et de la construction basé sur leSFB, auquel plusieurs catégories de classification ont été ajou­tées pour des projets spécifiques : emplacement, constructeur,spécialisation, temps, etc ...

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mB

Une courte description est donnée dans les annexes 7-18 (tiréedu Guide pour l'utilisation du SFB) et 7-19.Bien qu'un système comme le CBD soit, de par sa nature, d'unintérêt particulier pour la recherche et l'industrie de laconstruction, sa mission ne peut inclure, en raison du caractèreglobal de tels systèmes, une exploration plus poussée du CSC,sauf en ce qui concerne le système d'information CBC/INFO, quifait partie du CBC et donne un exemple du type de bases dedonnées de classement pouvant être utilisées par le service dedocumentation d'un institut de recherche sur la construction.

La raison pour laquelle l'étude de systèmes tels que le CBC.INFOest pertinente dans le cadre de cette mission, est que de telssystèmes permettent de préparer par ordinateur des cataloguesd'information et des documents destinés à être utilisés dansles centres de documentation des institutions de recherche etqu'ils peuvent, si nécessaire, être intégrés à l'ensemble completdes programmes orientés sur des projets déterminés, auxquels ilsappartiennent.La compatibilité avec les installations d'ordinateurs existantesdevrait être vérifiée. Le CBC/INFO par exemple, a été écrit enCOBOL et peut être utilisé sur n'importe quelle installation d'or­dinateurs compilant des programmes COBOL dont les conditionssont déterminées par le Centre National à l'Informatique (CNI).Des catalogues consistant en éléments d'information préparés parle CBC/INFO constituent une base de données à partir de laquellel'information peut être rétablie et imprimée à tout moment dedeux manières différentes (en principe) : par un classement decatalogues ou par une impression sélective, comme il est décritdans l'annexe 7-20.La remise à jour peut également être faite à tout moment, lorsquela bibliothèque sort une nouvelle liste d'acquisitions.

Comme mentionné dans le Guide de l 'UNISIST pour les systèmes etles services d'information, la tentation de dresser de nouveauxplans de classification plutôt que d'adarter ceux qui existent

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1~

déjà est fréquente. Du point de vue de l'efficacité et de lacoopération, l'utilisation de systèmes reconnus par le CIB -tels que UDC, SFB, CBC/INFO - est préférable à la création etau développement de systèmes nationaux qui demandent beaucoupd'expérience et ne sont pas utilisés par d'autres centres. Ladécision prise - les possibilités sont en principe très variables- a une influence sur la composition et la formation du personneldans des centres d'information tels que le DIS de l'INERBA.

Les recommandations ci-dessous peuvent être résunées par laliste suivante:

- un système de code: ce système peut être basé sur celuidu S.F.B. reconnu d'une manière internationale

- des catalogues: pour la préparation d'un système desspécifications quant aux ressources, activités etc ...de préférence par ordinateur

- le dessin: un système pour l'organisation du dessin.Codification de l'information du dessin et la préparationdes listes du dessin par ordinateur

- les réseaux : un système de préparation des systèmesla codification de 1 1 information du réseau et la prépara­tion de la liste des activités par ordinateur

- les quantitatifs : un système de préparation des cahiersde quantitatifs avec l'ordinateur pour toutes les transac­tions, en plusieurs formats: la liste des achats, spéci­fication des chambres etc ... incluses.

- le planning: la préparation d'un système d'aménagementdu temps avec ordinateur sous forme de tableaux, debilans, des rapports d'état d'avancement

- le plan de coût (budget et investissement) un systèmed'études de prix des quantitatifs par ordinateur afin depréparer les coûts des plans des budgets et des plans d'in­vestissements sous de multiples formes analyses des coûtset des statistiques incluses

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- le contrôle de l'état d'avancement: un système pour lecontrôle de l'état d'avancement des activités de bureauet des chantiers indiquant la cadence de la production,les tendances etc ...

- le contrôle des coûts : un système pour le contrôle descoûts dans les bureaux et les chantiers avec des forMulairesetc ...

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Reconnandation2.7.1 - Pour La SECTIm: FORI1ATION DE L' INERBA

L'identification dans ce secteur se résume en deux aspectsqui caractérisent les besoins en formation dans les secteursd'études et de recherches:

- pénurie en nombre de travailleurs de touséchelons

- lacune complète des travailleurs dans lessecteurs de recherches et d'études stratégiques

!~!:_2~Q~S~

En apparence~ il concernerait les institutions énuméréesdans la partie d'identification pour la formation. Parmices institutions, l IINERBA n'y figure pas; non seulenent à

cause de sa non existence officielle mais aussi cet institutnia pas pour mission d'enseigner à proprement parler. Néanmoins,cette approche est imparfaite, car en Algérie, il n'y a pasd'institution plus prêche de la recherche des techniques péda­gogiques et de l'étude des programmes à partir des réalités duterrain que celles qui se profilent dans la mission de l 'INERBA.Il s'en dégage une recomnandation fondamentale dans ce sens~ à

savoir :

LIINERBA doit procéder aux recherches sur les lacunes qualita­tives et quantitatives de la for~ation concernant la populationactive du secteur de llhabitat et de la construction, cecicompte tenu des objectifs du développement national en généralet ceux du secteur en particulier. De même, ces recherchesdoivent être conduites à partir des connaissances du terrain,c'est à dire celles des réalités quotidiennes de l lacte debâtir dans le pays où sont utilisées les technologies pédago­giques. Ces recherches peuvent être faites par une contribution

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de 11 UNESCO précisément de sa division des technologies del'enseignement du secteur de l'éducation; ainsi que par d'autresAgences Spécialisées du Système des Nations Unies.

Au sein de l linstitut des consultations à très court terne,de 2 à 3 semaines, pourront mettre en oeuvre un programmede recherche ainsi que ses applications. Il est nécessaireque les consultants des secteurs de 1léducation pour les tech­nologies de l'enseignement soient acconpagnés d'un consultantde formation technique d'une part et d'un consultant connais­sant les aspects divers de l'acte de bâtir dans ses 3niveaux - aménagement du territoire, urbanisme et architecture­abri - d'autre part. Ces recherches doivent aboutir aux étudesqui auront pour objet l'adaptation immédiate et aussi parfaiteque possible de l'ensemble des connaissances tirées des re­cherches. Ces études doivent poursuivre un double but:

- la préparation des éléments pour les décisionspolitiques destinée aux instances compétentes.

- l'assistance aux programmes pédagogiques de 1 l en­seignement : différents instituts d'ingénieurs, centre inter­entreprise pour techniciens supérieurs, des cours de l'éducationpermanente - sur l'ensemble du territoire national - ; cesprogrammes doivent envisager d'abord les besoins des formateurs,ensuite ceux des élèves proprement dits qui seront destinésà l'oeuvre de l'acte de bâtir sur les térrains d'opération.

g~@~_~~e~ç~

Clest la formation du personnel de tout rang de 1'INERBA, cettetâche doit être entreprise immédiate~ent par les mêMes ~oyens

indiqués plus haut.

Cette entreprise de formation doit tenir compte du fait queles cadres du personnel de 1'INERBA seront appelés dans quelqueservice qu'ils soient à contribuer à l'oeuvre pour la formationdirigée vers une unité de travail dans le service dénommé

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"information-documentation et formation".Il semble nécessaire que cette unité reste associer à cellede l'information-documentation, car cette dernière est lelieu de rencontre des connaissances venues de l'extérieur del'INERBA et produites en son sein tandis que l'unité pourla formation est la consommatrice de toutes ces connaissancesdans un but pédagogique. La mise en oeuvre du programme detravail de cette unité doit être entreprise en même tempsque son unité associée, à savoir : infor~ation-documentation

en tout premier lieu, pour l'INERBA. Pour entreprendre cettetâche, il faut organiser une opération d'enseMble concernantHIERBA. Cette opération aura certes pour objecti f dl optimi sermais aussi d'accroître les ressources humaines de l'institut.La politique de cette formation sera la conduite de la tâcheen plusieurs domaines de service d'une manière siMultanée.

Ces domaines de service sont ceux de l'attribution de l'INERBA

- Service de Direction;- Service Economique et Social- Service Législation et Recherche Juridique;- Services Technologies

· Matériaux de Construction et Ressources,· Organisation et Matériel des Chantiers,· Procédés de Constructions

- Service des Normes- Service de Gestion et d'Administration.

Les recommandations faites dans les parties précédentes pourles services sus-mentionnés indiquent c,ue les objectifs quidoivent être atteints par l'activité de formation, c'est à

dire que la formation s'oriente dans le même sens que lestravaux des Services de l 'INERBA, et ces derniers à leur toursont orientés par leurs études et recherches à la réalité dupays.

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En conséquence, la f~rmation pour le personnel national del'IUERBA sera la première étape d'intégration des troiséléments fondamentaux, A savoir:

- le fait de l'Acte de bâtir en habitat etConstruction

- les hommes actifs dans le secteur pour étudeset recherches

- le fait des études et de recherches pour l'Actede bâtir en habitat et construction.

Le contexte 00 doivent s'articuler les éléments sus-mentionnésse compose par

· la stratégie du Développement du Gouvernement ;· les possibilités et contraintes pour la mise en

oeUvre des projets ;· les degrés de priorité des projets.

Dans ce contexte, la formation peut être organisée autour des troisthèmes stratégiques recommandés ci-dessous:

· Assistance en planification -aux niveaux d'aménagement du territoire,d'urbanisme et abri.Organisation de toutes unités productives etusuelles dont les entreprises de construction, leBET, etc ...

· Gestion ~es établissements humains.

Les parties théoriques et appliquées, en d'autres termes, lesrésultats de recherches et d'études, doivent" être articulésau sein des programmes de cette formation afin que celle-cireste toujours intégrée dans le contexte réel de la problématiquede l 'habitat et de la construction de l'Algérie.

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Cette recommandation peut être appliquée par un processus deformation qui convient également â celle qui est faite plushaut pour la mission de formation de l' INERBA. 1·1ission destinéeâ servir le t1inistère et les activités de for~ation des travail­leurs du secteur tant dans les établisseMents d'enseignementet dans les unités opérationnelles qu'ailleurs.

Le sens de ce processus de formation s'explique de la ~anière

suivante :

En vue de former des travailleurs algériens du secteur répondantaux exigences du travail pour atteindre les objectifs définis.

· l'écart quantitatif et qualitatif entre la perfor­~ance actuelle et recherchée doit être nesuré ;

· l'analyse du fait de 1 'écart sus-~entionné doit êtrefaite afin d'étudier tous les problèmes a résoudre.c'est â dire la détermination des besoins en formation

· planifier les activités définies par les besoinsdéterminés. ce qui suppose la prise des mesures pardes responsables et des sU9gestions d'autrui ;

· formation proprement dite doit suivre la planificationpour élaborer les plans de formation diversifiés encours supérieurs. interne et externe;

· application des plans de formation est l'étape descommunications et le transfert des connaissances;contrôle de la progression est le niveau d'évaluationde l'activité de l'application des plans de formationévaluation des résultats doit être faite pour toutesles étapes du processus d'une manière périodiqueavec une fréquence d'un mois.

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1SlIggl'Stion<,

~RI ORMA"_~ UCHI RClIE!

1Fonnation

1Elaborl'r dl's plans dl' 'onnallon

1Ml'<,ures l'ri,,'"

p.ar Il.., rl"p<lIlsJbles

__PE_R~_OR_MA_f>,C_E_A_CT_U_ll_Lr_---J~ECARl

Allaly~'

D,..tl'nnllwr Il... Ill.... 'm' l'Il formalion<l'wd'l'r lOt" Il'' probJloml" à rl.....lIdrd

1PIJl1Ifil'r Cl' qui doll êtrl' lait

r 1SUpt'nl'Ur Cours C.our'

~ 'ntT'''' ~rnl"Appltlation des plans dl' formatioll

1COllt r"'k dl' la progn""oll

1L- EVALUER LES RESULTATS _---'---' ---1

Sché~a du Processus de Formation

Le travail recommandé ci-dessus est la tâche de la Section deFormation du Service Information-Docu~entation et ForMation.

Autour des thèmes stratégiques recommandés, la forwation peutêtre organisée en deux directions complémentaires:

habitat social fait en traditionnel par lespetites et moyennes entreprises localeshabitat et construction faits en traditionnel eten industriel, dont la préfabrication par les

~oyennes et grandes entreprises.

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En fait, ces éléments forment en général deux options d'unepolitique de développement en matière de réalisation dusecteur de l 'habitat et de la construction. Il est particulière­ment souhaitable que ces deux options fassent l'objet d'applica­tions simultanées car elles se complètent pour atteindre lesobjectifs intersectoriels et intrasectoriels du gouvernementpour le développement national.

L'Etablissement des programmes de for~ation des cadres de l'INERBAest à la charge de la Section Formation. Tandis que la mêmesection inclut dans sa mission la préparation des éléments deprogrammes de formation pour les travailleurs du secteur à

l'extérieur de l'INERBA.

Dans les deux cas, les programmes de formation doivent tenircompte des :

facteurs algériens de comportement humainimpératifs de l'ensemble des problèmes à résoudreà court, moyen et long termes du secteur d'habitatet de construction en Algérie.

Tenir compte des impératifs du secteur d'habitat et de constructionen Algérie signifie être en rapport avec la réalité de l 1 acte debâtir sur l'ensemble du territoire - au Ministère à la DirectionInfrastructures Equipements (DIE), dans les agences d'architectes,dans les Sureaux d'Etudes Techniques (BET), sur les chantiers,chez les utilisateurs d'habitat et construction et aussi dans lesunités d'enseignement.

Il est recommandé que cette tâche soit entreprise sur deux planset par trois grcupes d'éléments, à savoir:

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"8- Sur deux plans :

sur le terrain opérationnel et a l'intérieur del'INERBA

- Par trois groupes :des cadres algériens

. des coopérants bilatéraux engagés pOlir au Moins2 ans

• des conseillers Multilatéraux.

Il est recommandé que sur le terrain opérationnel, clest a diresur le terrain des réalisations du secteur. les cadres algériens,les coopérants bilatéraux de l'INERBA - particulièrement deses services Economique et Social, d'Architecture et Technologiquecollaborent constamment sur le plan tactique. Cette collaborationSection de Formation doit engager les éments de cesplans et de ces programmes.

Dans le mêMe contexte, il est recommandé que le ~1inistère del'Habitat et de la Construction invite des Agences Spécialiséeset/ou des Programmes du Système des Nations Unies ainsi qued'autres Organismes de coopération internationale pour le dévelop­pement d'assister le développement du secteur en se chargeant desprojets du terrain de réalisation qui sont nécessairement liésà la mission de lIINERBA.

Il est recommandé qu'à l'intérieur de l 'INERBA tous les troisgroupes - cadres algériens, coopérants bilatéraux et conseillersmultilatéraux - se chargent des différentes phases de formationautour d'une seule coordination, qui se situe au niveau de laDirection Générale de l 'INERBA pour servir la Section Formation.

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Il est recommandé que la tâche de la Section FOrMation, dansses démarches substantielles, c'est â dire la planificationet la programmation de la formation, soit a la charge de l'UNESCOet/ou! d'autres Agences Spécia1isp.es du Système des NationsUnies.

Il est recommandé que les conseillers sous engagements multi­latéraux interviennent plus particulièrement au niveau straté­gique de l'assistance, avec des visites périodiques de 3 semaineset avec une fréquence trimestrielle auprès des cadres algérienset coopérants bilatéraux travaillant pOlir INERBA.

Il est reconwandé que la Section Formation ait un personnelpermanent composé par

· un Chef de Section: spécialiste des programmesen formation

· un Agent Administratif et de Gestion spécialisteen administration et de formation

• un Secrétaire, ayant l'expérience administrativedu secteur de formation technique

· deux Assistants de bureau.

Le groupe recommandé ci-dessus peut se charger du travail dela période initiale. Tandis que pour la suite, suivant le dévelop­pement des travaux, le nombre du personnel et leurs attributionsdoivent être élargis.

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ORGANIGRAMME DE LA SECTION FORNATION

CHEF DE SECTION

SECRETARIAT

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Descrip- tages ~tu1ti1a- ~~-tion du % Nom- % 1979 1980 1981 l'é- téraux nepersonnel bre ~ranger

CoOt Coat NOOl- Coat Nom ~OOt 9H/noisunitaire total bre total bre otal

Qualifiés Nationaux 50 % 2 3000 DA 6000 OP. 7 4 12000 DA 7 4 2000 DI4Bilatéraux 50 % 2 3 3

Techni- Nationaux 50 % 1 2000 DA 2000 DA~

2 4000 DA .. 2 4000 0ciens 2Bilatéraux pO % 1 2 2

Auxiliai- Nationaux 70 % 5 1200 DA 6000 DA 11 3 9600 DA il 8 96000Ares 7Bilatéraux 30 % 2 3 3

Secrêta- Nationaux 90 % 1 1200 DA 1200 DA 3 2 2400 DA 3 2 24000Ariat 2

Bilatéraux 10 % 1 1 1

15200 DA 28000 DA 2S000DA 60000 ~ 45000 ~ SOOO jEU

3.7 - CHIFFRAGE : SERVICE INFOR!1f~TJOtl - DOCUr1ENTATION - FORf,1ATION _

base salaire Hot1r.le/MOis li/ft prix constant 1978

­.......CD

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Identification

1.8 - GESTlOrl ET ADMItHSTRATlDrl de 11 l N E R B A

RecolT1andation

2.8 - GESTION ET ADtHNISTRATlON de 11 r N E R B-A

Chiffrage

3.8 - GESTION ET AD~lINISTRATION de 11 r N E R B A

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ADMINISTRATION ET GESTION

COMme dans tout organisme, il est nécessaire de prévoir, outre sesfonctions, c'est à dire ce qu'il va faire (aspect extérieur) maisaussi comment il fonctionne (aspect intérieur).

L'aspect intérieur est ce qu'on appelle l'administration de laGestion- interne.

A l'analyse du point de vue structurel de l'INERBA, il faut remarquerqu'il y aura à prévoir:

Le Service des moyens generaux- Le Service du personnel- Le Service des équipements et leur entretien- Le Service de l'établissement du budget ou service financier

1° - Le Service des moyens généraux se compose

- d'un secrétariat dont le rôle sera d'établir les différentscontacts avec les différents autres services qui peuvent avoirrecours à l'assistance du service des moyens généraux.

- d'un bureau d'ordres ou de commandes principalement destinéà recevoir les différents ordres, à les traiter et les satisfaireou les diffuser"au niveau des différents services.

- d'un Service courrier dont la fonction seraa) de recevoir tout le courrier, et de les distribuer aux

destinataire dans les services intéressés qui doivent lestraiter et y répondre

b) de recevoir les messanes telex qui viennent de l'extérieur,, -de les faire parvenir au service intéressé. De recevoir leste1ex à envoyer, de les mettre en bande perforée et d'assu­rer leur acheminement.

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c) d'expédier le courrier reçu des différents services aprèsl'avoir affranchi, d'expédier les colis postaux lorsqu'ily en a

d) d'un service de reprographie, chargé de gérer et de mainte­nir à un bon niveau d'approvisionneMent les appareils dereprographie

2° - Le Service du personnel

Le service du personnel est chargé de gérer le personnel del'organisme c'est à dire:

de recruter les compétences avec le profil recomnandé quant auxconnaissances mais sur'tout tenir compte du niveau d'adaptabilité,ce qui devra être pris en considération.

de préparer la rémunérationIl est vrai qu'un cadre compétent d'une entreprise est motivépar le salaire, mais il es~ non moins vrai que les conditions detravail et l'ambiance dans lesquelles il est plongé 6 à 8 heurespar jour est un élément qui fera que cette personne sera plus oumoins tentée par les offres extérieures (voir recommandation enmatière d'organisation de la vie de bureau, ci-après).

de créer un bureau des affaires sociales et culturelles afind'aider les plus défavorisés et d'apporter à tout le personneltous les éléments et outils permettant de se cultiver.

d'organiser le bureau des relations extérieursSi il est vrai qu'une entreprise est une petite famille quivit sur elle-même, il est de ce fait indispensable d'organiserdes contacts et des relations avec d'autres organismes s'occu­pant de problèmes différents, de là naît un enrichisseMent.

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3° - Le Service entretien des équipements et fournituresqui a la charge de choisir les équipements les mieux adaptéset ayant le meilleur rapport qualité/prix.Ceci va du matériel de bureau aux véhicules automobiles et é­quipements de laboratoires.Ce service doit avoir :

un service entretien pour l'entretien des locaux en parfaitétat de propreté et il devra veiller à ce que chaque é1é~nt

defectueux soit rénové ou remplacé.pour l'entretien des matériels de bureau

ainsi que les mobiliers devant être suivis et chaque chosedétériorée devra être signalée à ce service pour que la répa­ration soit immédiate et que tout rentre dans le bon ordre defonctionnement.

pour l'entretien du parc de véhicules, cetentretien doit comprendre l'entretien périodique, c'est à direvidange, graissage, changement des filtres, vérification despneumatiques, la remise en état des véhicules accidentés ou enpanne. Ces entretiens seront faits soit directement à 1 'INERBAsoit dans un garage extérieur avec qui l'on établira des relationset on passera un accord pour travaux annuellement ou sur touteautre forme à définir.

Service financierLe service financier sera chargé du contrôle du budget dans unpremier temps et il aura à :

- établir le budget- établir un budget prévisionnelIl devra en outre comprendre :- un bureau de facturation des recettes et ordonnancement des

dépenses, c'est à dire que ce bureau sera charge de vérifierles dépenses et de faire le service des rentrées après factu­ration

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- un bureau de contrôle de l'ensemble du budget qui tiendracompte de l'aspect de l'état des frais et de l'équilibredu budget et de sa fiscalité.

RecomMandations

L'aspect de la vie de bureau de cet institut fera qu'il aura uncaractère attrayant ou non, et que le personnel aura tendance ay rester ou à le quitter.Il faudrait autant que possible permettre à chacun de retrouverl'autonomie au travail dans le principe de participation et dialogue.Le travailleur a un intense besoin de participer à ce qu'il fait, aplus forte raison, à ce qu'il entreprend lorsque son projet se situedans le teMps.Rechercher la personnalisation, vouloir uniformiser, standardiser,dépersonnaliser les individus au travail c'est aussi contraindrela vie, il est préférable de personnaliser la tâche en redistribuantles responsabilités.Chacun reconnait aujourd'hui la nécessité de faire participer lepersonnel à la définition de son cadre de vie au travail, cecirevient à retrouver l'aptitude insoupçonnée des gens à résoudre lesproblèmes qui les concernent directement.Il serait également préférable d'éviter le gigantisme des installa­tions, car la maitrise par le personnel de l'outil de travail, de,l'espace de travail et du groupe de travail ne peut ~tre obtenueque si la taille de l'organisation de l 'INERBA est réduite, c'està dire ramenée à une échelle compatible avec les relations humaines.

Nombre de personnes

10- ~~ry!ç~_~~~_~Q~~~~_9~~~r~~~

1 Chef de service2 Secrétaires2 courriéristes1 te1existe1 sépcia1iste de répographie

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1 Chef de service1 Secrétaire1 Psychologue de recrutement1 Chargé des affaires sociales et culturelles1 Relations extérieures

2 spécialistes des achats- matêriel- piêces rechange

3 personnes qualifiées pour l'entretien des locaux2 chargés de l'entretien des voitures

40- Service financier-------._-.--..--

1 Chef de se..vi ce1 .secrétaire2 ContrGleurs budget2 bureaux de facturation

Soit au total 25 personnes.

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Descrip- litages Multlla- Maté-tion du S Nom- S 1979 1980 1981 ~ llé- téraux rielpersonnel bre ~ranger

Coüt CoOt Nom- " Coût Nom- oGt 1979/80 9H/moisunitaire total bre total bre total 81

Qualifiés Nationaux 50 % 7 3000 DA 21000 DA 7 21000 DA 7 210000JllV 10 10

Bilatéraux 50 % 3 1 ~-Techni- Nationaux 50 % 4 2000 DA 8000 DA.

4 BOOO DA4 80000~

ciens ,5 5 ~ai latéraux 50 % 1 1 1

Auxil ia;- Nationaux 70 : 5 1200 DA 6000 ,DA5 6000 DA 5 600001

'tes -- 6 6 5!3i1atéraux 30 % 1 1 1

Secréta- Nationaux 90 % 3 1200 DA 3500 DA 3 3600 DA 3 36oo0lriat 4 4 ..

Bnatéraux 10 % 1 1 11

17600 DA 17 600 A 176000A 10000 , 45000 J 140000 ~EU -

52 800 x 12 • 633 600 DA

3.8 - CHIFFRAGE : SERVICE GESTION - ADMINISTRATION ­base salaire Hornme/t·1ois H/t1 prix co,nstant 1978

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6062. Imp. Hemmerlé. Petit et Cie. Paris. 10-78.