albi_info_le_mag_2_avril_2012.pdf

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Retrouvez vos rubriques : Où sortir, Agenda, Jeunesse,Vie de quartier Lapanouse, Portrait, Cahier politique...

l e m a g

Avril 2012

N°2

MENSUEL

GRATUIT &

Le me n s ue l i n dé pe n d

a n t d ’ i n f o r ma t i o n l o c

a le e t g ra t u i te •

w w w.a l b i- i n f o. f r

SCA XV de tension

Pause Guitare9000 à Pratgraussals

Marché couvertLe frais à portée



OUVERT DU LUNDI AU VENDREDI7H30 - 12H ET 13H30 - 17H30



N°2 - Avril 2012 - Tirage : 10 000 exemplaires

Mensuel gratuit publié et distribué par : SARL PGCom

29, Av de L’Europe - 81600 Gaillac Tél. : 05 63 41 40 02 www.albiinfo.frDirecteur de la Publication : Patrice Gausserand pgausserand@

pgcom.fr

Rédaction : Marie-Jo Alibert, Julie Lelouch, Jérôme Damoison, Eric

Leboucher, Pierre-Jean Arnaud, Patrice Gausserand,

Conception graphique et mise en page : Thibaud Selk

Service commercial : Caroline Sompayrac : [email protected]

Crédits photo : PGCom, Sophie Lebrun, Pierre-Jean Arnaud, Alain

Jamars, François Guibilato, SCA, Mairie d’Albi

Crédits photos et Copyright : tous droits réservés textes et images

sauf mention contraire.

Ont collaboré à ce numéro : Brigitte Charbonnières (Mairie d’Albi),

Tristan Lévêque (Arpèges et trémolos), service de presse du SCA

Dépot Légal : à parution Ne pas jeter sur la voie publique

Directeur Général : Patrice Gausserand29, Av de L’Europe - 81600 Gaillac

Tél. : 05 63 41 40 02 Vous voulez communiquer dans Albi-infole mag ? Un seul mail : [email protected]

sommaire

Vous avez été très nombreux à dé-

couvrir et à apprécier le 1er numérod’Albi info.fr le mag. Nous remer-

cions chaleureusement tous les

partenaires, commerçants, artisans

et autres entreprises qui ont contri-

bué à la réussite de cette première

diffusion.

Dans ce deuxième numéro, place

au rugby avec le SCA et son proche

avenir, un entretien avec Alain Na-

varro, directeur de Pause guitare.

Entrez dans les arcanes du Marchécouvert. Découvrez également le

nouveau visage du quartier de La-

panouse, une projection sur l’as-

pect démographique de notre cité

en 2042 et un regard sur le nouvel

espace jeunesse “CARRE PUBLIC”.

Albi-Info.fr sera présent du 14 au 22

avril 2012 pour la 45ème édition de

la foire internationale d’Albi (Hall 2

face au stand de la mairie d’Albi).

N’hésitez pas à nous faire part de

vos informations et commentaires

sur notre site www.albi-info.fr.

Patrice Gausserand

édito

30

26

24

20

16

12

8

4

Dossier FESTIVAL PAUSE GUITARE:L’ÉDITION 2012

Dossier MARCHÉ COUVERT:

PEUT MIEUX FAIRE

Dossier LE SPORTING CLUB ALBIGEOIS:UN CAP A FRANCHIR

PortraitM. KEVIN VERVAEKEPREVOT DES COMPAGNONS

Cahier politiqueLE DEBRIEF DES POLITIQUES

Agenda & spectaclesTOUS LES RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER

JeunesseCARRÉ PUBLIC

Dossier ALBI EN 2042

28 Vie de quartier

LAPEROUSEUN QUARTIER DÉSENCLAVÉ



4 • Retrouvez plus d’infos sur notre site : Albi-info.fr

LE SPORTING CL UN CAP A FRANCHIR

par Éric Leboucher

Le tableau, pourtant, n’est pas aussi

idyllique qu’il y paraît ; en coulisse,

les dirigeants se démènent activement

pour sauver le club d’une situation -

nancière toujours très préoccupante.

L SCA, un patint sous su-

villanc.

Après 17 départs l’an dernier, parmi lesquelsdes joueurs «cadres» qui ont participé à la

belle aventure d’accession en TOP 14 sous

l’ère Béchu, nombreux sont ceux parmi les

observateurs qui ne donnaient pas cher d’Al-

bi cette saison. Le pari du staff, sous la hou-

lette de Henri Broncan, de recruter de jeunes

joueurs, peu habitués au haut niveau, pouvait

même leur donner raison, tant le champion-

nat de PRO D2 est difcile voire, rugueux.

Mais ce choix de la jeunesse était surtout

dicté par des raisons économiques; en ef-fet, le Sporting devait et doit maîtriser sa

masse salariale: disons le simplement l’ave-

nir du club n’est pas totalement assuré et

le sportif ne doit pas masquer les difcultés

nancières auxquelles le club doit faire face.

Hugues Henry, directeur général du club de-

puis bientôt 1 an, ne s’en cache pas :« la

situation n’est pas stabilisée, nous devons

passer par 3 étapes; survie, stabilisation et

développement. Aujourd’hui nous progres-

sons dans la première. Nous sommes dans

le dur, c’est un peu comme une étape du

Tour de France avec 5 à 6 cols hors catégo-rie, nous n’avons franchi que les 2 premiers».

Le plus difcile, pour l’équipe dirigeante,

est certainement de solder un passif que le

club traînait depuis un moment. Il ne s’agit

pas d’incriminer les précédents dirigeants,

la crise étant passée par là, certains parte-

naires nanciers n’ont pu tenir leurs enga-

gements. Il faut consolider les comptes du

SCA et la maîtrise du budget s’annonce être

un match difcile. Jugez-en plutôt avec cet

exemple chiffré que nous donne le directeur

général: «Bien que notre compte de charges,pour cet exercice ait baissé de 2,4 M€uros,

paradoxalement les recettes de cette an-

née et certaines de l’année prochaine ser-

A 7 journées de la n du championnat*, le SCA est 6ème

et peut espérer encore disputer les phases nales. Pour une équipe qui ne visait, au mieux que le maintien, et à

qui beaucoup promettaient l’enfer en début de saison, leclassement actuel peut paraître inespéré ou surprenant,

mais il est la preuve que le club ne fait rien comme tout lemonde: ne serait-ce pas la marque de fabrique albigeoise ?



dossier

B ALBIGEOIS : vent à couvrir le compte de produits, de

l’exercice précédent, qui a baissé de 2,6

M€uros. On porte ici le poids du passé».

On comprend mieux la difculté de boucler le

budget de 5,5 M€uros, qui d’ailleurs est plus

un compte de charges, qu’un véritable buget

comptablement parlant. Le SCA, comme la

plupart des clubs de l’élite est décitaire, et

le sera pour les 2 exercices à venir. L’objectif

étant d’arriver, d’ici 3 ans, à l’équilibre. Cela

passe par la maîtrise de la masse salariale;

«elle ne sera pas baissée pour l’année pro-

chaine, certains joueurs arrivant en n de

contrat (Vanderwesthuyzen, Stewart); cela

nous permettra de faire signer des contrats

pros à quelques espoirs, tels que Palis, Kras-ka, Chateaureynaud, Gau, d’Andréa. Nous

devrions avoir entre 24 et 25 contrats pros

la saison prochaine» indique Hugues Henry.

Il faut savoir qu’Albi est la seule formation

de TOP 14 et PRO D2 a n’avoir que 22

contrats pros, minimum requis pour par-

ticiper au championnat Elite, encore une

gageure pour ce club vraiment atypique. sJ.J. Castanet, Président




Le Jiff…. Késako ?

Le Jiff (Joueur Issu des Filières de Formation) a été misen place pour favoriser la formation et l’émergence des

jeunes au sein des clubs de l’élite du rugby français. Enthéorie, hors jokers médicaux et joueurs sous contratsde formation, l’effectif pro de référence est xé à 35

joueurs maximum par club ; la part des JIFF étant de40% (14 joueurs sur 35) pour la saison 2011/2012, 50%

en 2012/2013 et 60% en 20123/2014. Par Jiff, on en-tend tout joueur ayant passé au moins trois ans dans lecentre de formation agréé d’un club professionnel, entreses 16 et 21 ans, ou ayant été licencié pendant au moins

5 saisons à la FFR en rugby à XV, mais avant ses 21 ans.Ce système qui vise, à priori, à limiter le recrutement de joueurs étrangers dans notre championnat ne fait aucuneréférence à la nationalité du joueur ou à son lieu de nais-sance….si bien que certains clubs, qui ont tout compris,vont chercher dans les îles du Pacique, principalement,

des jeunes joueurs au talent prometteur ou au gabarit im-pressionnant; et comme le Jiff s’applique au groupe profes-sionnel (en général 35 joueurs) et non à la feuille de match

(23 joueurs), vous comprenez mieux pourquoi certaines

équipes peuvent débuter un match avec 15 étrangers !

Mais les difcultés sont grandes et les dirigeants prévoient

le franchissement du dernier col, avec un compte de

charges à 5,2M €uros, pour la n de l’année prochaine.Pour y arriver le Sporting se structure comme une en-

treprise et un club pro, les mauvais esprits diront enn!

Cependant, il faut peut-être se dire que l’ascension

Fédérale 1, Pro D2 et TOP 14 aura mal été appré-

hendée par les instances dirigeantes et que l’urgence

aura toujours prédominé dans la gestion du club.

Ls patnais t OVALLIA à la scouss

Les changements d’organisation voulus par Jean-

Jacques Castanet (Président) et l’ensemble du Conseil

d’Administration se mettent en place depuis quelquesmois et donnent des signes encourageants d’amélio-

ration. Le plus probant, qui connaît un succès gran-

dissant, est la «Soirée Partenaires». Celle-ci, mise en

place depuis l’année dernière permet à tous les parte-

naires du Sporting de se retrouver, de faire connais-

sance et d’échanger autour d’un bon repas. «Le Club

Affaires nous permet,» précise le Directeur,»de mettre en

valeur chacun de nos partenaires, qui avant tout sont

des clients et qui comme tels doivent être considérés,

reconnus et mis en valeur. Ce Club doit permettre à

chacun d’entre eux de se mettre en avant, d’expliquer

son activité, son métier et surtout faire des affaires. Nousdevons contribuer à tout cela, c’est un juste retour des

choses pour des gens qui nous accompagnent, pour

beaucoup, depuis de nombreuses années». L’arrivée, il

y a quelques mois, de Jean-Jacques Veyrac pour s’oc-

cuper de la partie commerciale a permis de passer de

130 partenaires à plus de 200 à ce jour. «Même si c’est

du travail, s’en excuse presque celui-ci, je n’ai eu qu’à

rencontrer les personnes, leur présenter le projet et les

ambitions du Club à moyen-terme pour qu’elles signent.

Nous avons cette chance d’avoir plein de partenaires

amoureux du SCA, certains que nous avions un peu ou-

bliés et d’autres qui attendaient juste que l’on vienne les

voir!». Pas aussi simple qu’il y paraît et le travail accompli

par la nouvelle équipe est tout à fait remarquable et a

permis d’améliorer sensiblement les nances . Le Club

Affaires du Sporting doit devenir un vrai moyen de drai-

ner des capitaux et de savoir précisément quelles res-

sources pourra récupérer la SASP. C’est une navigation

avec une vraie visibilité que recherche Hugues Henry.

L’ambition est de devenir un acteur incontournable de la

vie économique locale et tarnaise; à cet effet, le club met

en place de nombreuses opérations destinées aux par-

tenaires mais aussi à tous les acteurs économiques de

la région. «Je suis ravi, dévoile Jean Jacques Castanet,de vous annoncer qu’avec «Objectif News» le magazine

économique régional (qui s’implante dans le Tarn) la C2A

(Communauté de l’Agglo) et le Sporting Club Albigeois

vont organiser, le mardi 24 avril dans l’enceinte du cha-

piteau VIP, une grande soirée de remise d’Oscars aux

entreprises tarnaises qui comptent et qui réussissent».

Si le Club Affaires «joue» à domicile, OVALLIA a pour ob-

jectif d’aller chercher des partenaires extérieurs qui trou-

veront en Albi un moyen de communiquer. Constituer un

réseau national est l’objectif d’OVALLIA. Un réseau qui

pourra, peut-être, prendre un «gros» partenaire dans ses

lets. Avec Hugues Henry, 7 personnes travaillent sur le

plan commercial ou administratif pour mettre en appli-

cation le plan de

bataille établi par les dirigeants et

aujourd’hui cha-

cun sait quel

rôle lui incombe.

N pas

oubli ls

juns

Même si le com-

bat nancier que

mène la SASP (Société Anonyme de Sport Profession-

nel) est le plus important, elle doit aussi assurer une pé-rennité sportive et garantir une formation de qualité pour

que les sections Espoirs, Reichel ou Crabos soient le

creuset qui alimentera l’effectif de l’équipe 1 de demain.

▼Hugues Henry



dossier

La volonté de l’entraîneur est de pou-

voir maintenir une qualité à la fran-

çaise, ne vous attendez pas à voir ar -

river, à l’intersaison, des stars ou des

joueurs étrangers...Albi, là encore,dénote dans le paysage rugbys-

tique français, où beaucoup d’autres

clubs comptent d’importantes «lé-

gions étrangères». Le SCA n’a pas

de souci à se faire avec le JIFF (cf.

encadré). «Nous avons un effectif

de qualité, indique Henri Broncan; la

jeunesse qui aurait pu nous laisser

craindre une saison très difcile s’est

parfaitement intégrée au groupe, et

les anciens ont trouvé une nouvelle

source d’inspiration auprès d’eux.Ce groupe réalise un beau parcours,

avec un classement à 8 journées de

la n du championnat que peu ima-

ginaient au mois de septembre». Le

Staff nalise les négociations pour

les renouvellements de contrats,

avec l’envie de conserver Florent

Fourcade. Le «jeunisme» de l’équipe

sera encore un handicap, plus par

manque d’expérience, que par envie;

il suft de voir les prestations de Pa-

lis, Kraska, Chateaureynaud, Barthé-

lémy, El Jaï, Djebbalah, Kaiser entreautres pour se rassurer sur l’avenir

du groupe et nourrir, pour les an-

nées à venir, des ambitions légitimes

de phases nales à court terme!

Le problème majeur, qui reste lié aux

nances, est l’effectif (contrats pros);

«nous avons de la chance, insiste

l’entraîneur, de ne pas avoir eu trop

de blessés car la saison est longue

et beaucoup de joueurs n’ont pas

eu les phases de repos que j’auraissouhaitées. Le championnat n’est

pas ni et cette 6ème place nous fait

lorgner sur les phases nales tout en

pensant à préserver les garçons.».

Il est certain que la victoire boniée

face à Dax permet au SCA de reve-

nir à 3 pts de La Rochelle, actuelle-

ment 5ème. «La n de championnat

semble plus facile pour la Rochelle et

Mont de Marsan, remarque Laurent

Baluc-Rittener (capitaine), mais si

proche des phases nales, l’équipe,

malgré la fatigue, va tout donner pour aller chercher cette 5ème place, sy-

nonyme de demi-nale. Nous de-

vons regarder devant sans penser

aux défaites de début de saison, les

matchs joués ne se rejouent pas!»n

* article écrit après la très belle

victoire sur DAX, 33 à 9.

▼ Albi-Dax 18/03/12




Marché couvert : peut mieux faireFaible clientèle en semaine et afuence le week-

end au marché couvert. Pourtant, une trentaine decommerçants-producteurs ainsi qu’une supérette

vous accueillent six jours sur sept. Un superbe outilqui ne demande qu’à être développé.

par Jérôme Damoison

Rouvert depuis 2007, le pavillon

de style Baltard est un haut lieu

de la vie commerciale de centre ville. Mais pourquoi si peu de monde

en semaine et une belle afuence les

samedis et dimanches ? Si l’on écoute

les uns et les autres, commerçants et

clients, tous les sons de cloches ré-

sonnent. « Il y fait très froid l’hiver et l’été

c’est caniculaire », remarque Fabienne,

salariée des vins de Thomières. La

mairie, propriétaire de ce bel édice,

a installé des extracteurs d’air. Les ho-

raires d’ouverture-fermeture pourraient

être modiés an de coller aux réalités

climatiques. Mais pour l’hiver il n’y a

pas grand-chose à faire. « Il devrait y

avoir des bancs pour que les plus âgés

puissent se reposer, et puis les places

pour handicapés manquent dans le

secteur » poursuit-elle, avant de pester

contre les commerçants absents en

semaine mais qui viennent le week-

end: « Tout le monde a signé un contrat

qui stipule qu’on doit être présent six

jours sur sept, mais quelques-uns ne

jouent pas le jeu. En fait nous faisons

fructier le marché toute la semaine pour quelques-uns qui viennent récol-

ter le samedi et le dimanche ». Les

intéressés se reconnaîtront. Ambiance

entre commerçants… « Ils ne sont ja-

mais d’accord ensemble » , nous soufeune source anonyme à la mairie d’Albi,

« c’est un peu difcile de les suivre car

ils n’ont pas tous les mêmes intérêts, et

le bureau de l’association change sou-

vent ». Sur la trentaine de commerçants

producteurs, il en manque sept ou huit

en semaine. Certains producteurs ne

peuvent en effet pas venir six jours

sur sept, aussi parce qu’ils ont fait le

choix d’être présents sur d’autres villes

comme Gaillac, Carmaux, etc. Ceux-là

ont donc refusé de signer contrat avec

la mairie. Pour autant, d’autres com-

merçants-producteurs ont la possibilité

de venir « à la carte », an d’occuper les

quelques places vacantes en semaine.

Mais visiblement ils ne se bousculent

pas au portillon. Par contre, quand on

voit trois boulangeries sous une même

halle, on peut rester perplexe sur l’op-

portunité de leur présence en semaine.

Comme dit justement un maraîcher

plein de bon sens, « tout le monde n’a

pas forcément les moyens de payer un

salarié pour assurer une présence quo-tidienne ».

Michel Thomaso-Defos appelle auxbonnes volontés

Le tout nouveau président de l’as-sociation du marché couvert, maîtrechocolatier bien connu, aujourd’huiâgé de 71 ans, succède au viticul-teur Laurent Thomières. Devant

une assistance très clairsemée, lenouveau bureau de l’associationl’a donc porté aux commandes le12 mars dernier. « Les candida-tures n’étaient pas nombreuses »,dit-il. Pour l’heure, M. Thomaso nese donne qu’une mission, « fairerevenir du monde dans l’associa-tion et travailler à la cohésion descommerçants ». Ils ne sont en effetque 7 ou 8 à adhérents… « Ce que

je vais m’employer à faire, c’est de

convaincre à adhérer à l’esprit del’association. Adhérer, c’est aussidonner un peu de son temps, ap-porter des idées. Je veux essayerd’incarner le printemps de cetteassociation, avec de nouvelles re-crues, pour faire revivre le marchécouvert. Car pour relancer des ani-mations, il ne faut pas être 3 ou 4à tirer la locomotive ». Michel Tho-maso vient ainsi de signer un baild’un an de présidence, « et ensuiteon verra, mais il faut que les jeunesprennent la relève », espère-t-il.



Du lundi au vendredi

De 10h à 13h

Et de 15h à 19h30

Le samedi de 8h à 19h30 non stop

Le dimanche de 8h à 14h

dossier

Retrouvez plus d’infos sur notre site : Albi-info.fr • 9




Des places offertes par lescommerçants

Ce n’est pas pour tout de suite, mais cela ne devraitpas tarder. A l’initiative de Stéphane Kuntz et quelquesautres, l’ensemble des associations de commerçantsdu centre ville d’Albi est en négociation avec Q Park,la société qui exploite le parking souterrain du marchécouvert, an d’acheter des places à prix préférentiel,pour ensuite les offrir aux clients. L’idée est simple :le commerçant achète des places moins chères et lesoffres à ses clients. A savoir, le prix de l’heure est à1,30€. Suite à une première négociation, les commer-çants achèteraient l’heure à 0,95€. Et grâce à l’apportd’autres partenaires nanciers, ils pourraient ache-ter l’heure à 0,50€. Par carnet de 100 tickets d’une

heure, cela ferait 50€ par commerçants, qui dispo-seraient ensuite de places gratuites à offrir à leursclients. A suivre.

Le VrAI FAUX PrOBLeMe

DU STATIONNeMeNT

Un pseudo problème semble par contre les mettre tous

d’accord : celui de l’accessibilité au marché couvert.Mario Mura (La cuccina italiana) est formel : « Il y a un

gros souci avec le trac des voitures. On ne peut arri -

ver ici que par la rue Emile Grand et il n’y a pas beau-

coup de places pour se garer. A part le parking souter-

rain, mais c’est trop cher. Il faudrait créer des tranches

payantes à la demi-heure, ça suft pour

faire quelques courses dans le marché ».

Et Mario n’est pas le seul. Tous les com-

merçants rencontrés disent à peu près la

même chose. Sauf qu’en toute objectivité,

l’accessibilité est un vrai faux problème.

Puisque la foule se presse les samedis etdimanches, c’est bien qu’elle arrive à se

garer quelque part ! Quand on veut, on

peut. La preuve par l’afuence des week-

ends. Les clients peuvent tout de même

se garer où bon leur semble et faire dix

minutes de marche à pied panier en main.

« Il me semble que c’est davantage une

question de comportement d’achat », re-

marque très justement Christelle Guillau-

mot, conseillère municipale déléguée au

commerce, à l’artisanat, aux services et

aux marchés, qui donne sa position dans notre « De-

brief des politiques » en pages 28-29. « Il faut certesque les habitudes changent, souligne un commerçant

qui a voulu garder l’anonymat, mais c’est à nous de

nous bouger ». Mario va dans le même sens : « Nos

prix sont compétitifs et la qualité de nos produits est au

rendez-vous, il n’y a pas de raison que ça ne marche

pas. Mais il faut se donner les moyens de réussir ». n

LA SUPereTTe ASSUre UNe

OUVerTe TOUTe LA JOUrNee

S’il y en a un qui se frotte les mains, c’est Stéphane

Kuntz, propriétaire du fonds de commerce de la supé-

rette « Utile ». Après de longues négociations avec la

mairie, il a ouvert ses portes en n d’année 2011. Avec

bonheur et succès. Pourtant, nombreux étaient les dé-

tracteurs à l’époque où s’était posée la question d’im-

planter une supérette au sous-sol. Mais l’homme d’af-

faire (il a aussi racheté le bar) a joué le jeu. Pas de viandes

et fromages à la découpe et un petit rayon de fruits et

légumes an de ne pas pénaliser les commerçants du

dessus, qui sont pour la plupart aussi des producteurs

locaux. Comme souhaité par la Ville, son établissement

est également ouvert les après-midi, ce qui rend le mar-ché couvert vivant et attractif toute la journée. « Au dé-

but il y avait de la crainte. Mais tout le monde a vu que

nous sommes complémentaires avec les producteurs,

explique S. Kuntz. Nous sommes la seule supérette de

centre ville, qui propose 5000 références, avec une cave

à vins, de la droguerie ou de la parfumerie. Nous ne

sommes ouverts que depuis quatre mois, mais on gagne

une centaine de nouveaux clients chaque semaine ». Enaccord avec les commerçants des alentours, c’est égale-

ment lui qui négocie avec S-Park des réductions tarifaires

(lire par ailleurs) dans le parking souterrain. Bref, si tout le

monde s’y met, il n’y a aucune raison à ce que le mar-

ché couvert ne fasse pas aussi le plein en semaine. Pour

cela, il faudrait sûrement jouer la carte des animations en

semaine et pas que les week-ends. Pour cela, aussi, ilne faut pas que certains producteurs plient boutique à

midi passé de quelques minutes, s’ils veulent capter la

clientèle de ces actifs qui font trois courses en sortant du

travail avant de rentrer chez eux. Allez ! Encore quelques

efforts et le pavillon Baltard trouvera son plein équilibre. n



Nouvelle édition, nouvelles approches, nouvelles

scènes… Pour le festival Pause Guitare l’année2012 sera marquée par le renouveau et une montée

en puissance digne des plus grands festivals estivaux.

Une montée en puissance qui ne se résume pas qu’au

nombre d’artistes sur scène mais également à la qua-

lité de ces derniers.

Pour preuve la ve-

nue de Sting, de

Catherine Ringer,

Thomas Dutronc et

autres Laurent Vou-

lzy. Pas mal non…,

mais j’en passe etdes meilleurs (voir la

programmation ci-

contre). Aucune

fausse note n’est

tolérée, car depuis

de nombreuses

années pour l’orga-

nisation, la quantité

rime avec qualité…

Ainsi du 5 au 8

juillet prochain cene sont pas moins

de 70 artistes qui

se produiront sur

les 7 scènes

mises à leur dis-position ici et

là dans la ville.

Pour autant, si

la place Ste-Cé-

cile, les Arcades

mais aussi toutes

les scènes gra-

tuites qui ont fait

le succès de ce

festival battront

aux rythmes des

différents sons etstyles musicaux,

cette édition voit

la création d’une

nouvelle scène

située à Pra-

tgraussals qui

pourra accueillir

9000 personnes.

« Nous pourrons

accueillir le pu-

blic dans de

meilleures condi-tions » explique

Alain Navarro, le directeur du festival. Avant de poursuivre

« le fait d’être à Pratgraussals nous permettra d’avoir un

Pause Guitare : L’édition 2012

joue la carte de la nouveauté

Du 5 au 8 Juillet prochain, la 16ème édition du Festival Pause

Guitare donnera le ton de la saison estivale albigeoise. A son actif, une programmation de choix dans laquelle Sting,Catherine Ringer, Thomas Dutronc, Laurent Voulzy, Roger

Hodgson, Jean-Louis Aubert seront les têtes d’afche de cenouveau cru. Tour d’horizon de cet événement musical.

par Marie-Jo Alibert


Un festival pour vieux ?

Selon certains grincheux, la pro-

grammation de Pause Guitare attire

un public dit de « vieux ». A cette

question Alain Navarro s’étonne. «

Qu’ils viennent pour la soirée hip hop

». Et d’ajouter : « Il y aura un temps

pour passer à autre chose. Je n’ai

aucune prétention, mon objectif est

de faire plaisir aux gens. Je pense

sincèrement que ceux qui disent ça

ne sont pas de bonne foi, car le fes-

tival s’est déjà beaucoup rajeuni. Je

tiens à préciser que nous sommes

tous concernés par ces chanteurs

soit disant ringards. Ce sont eux

qui ont fait la musique d’aujourd’hui.

Je n’ai aucun complexe par rapport

à la programmation. Si l’an pro-

chain nous repassons à 4 jours, ça

sera certainement une scène plus

jeune. La musique n’a pas d’âge.»



côté champêtre qu’on avait perdu en quittant Mo-

nestiés. Ici le site est magnique, nous voulons que

le public soit détendu en ayant plus d’espace, ce

qui n’était pas le cas sur la place de la cathédrale ».

Il est à préciser que ce nouvel espace d’anima-

tion n’est pas une volonté

politique mais le souhaitdes organisateurs du festi-

val. « On voulait se donner

un peu plus d’oxygène »,

précise Alain. « La mairie

ne nous a jamais imposé

ce choix ». Dont acte…

Quoiqu’il en soit Pause

Guitare reste et restera un

événement populaire , aux

répercussions régionales,

nationales et aujourd’hui in-

ternationales avec une pro-

grammation qui se voulait à

ses débuts plus variété fran-

çaise et qui tend aujourd’hui

vers une dimension rock

made in USA ou England.n

dossier


Comment expliquer une telle progression ?

Toujours selon Alain, le succès de ce festival est

le résultat d’un travail de longue haleine et à l’expé-

rience professionnelle de l’équipe en place. « Grâce

au savoir faire de chacun nous avons de plus en

plus de grosses têtes d’afche. Je n’aurais jamais

pensé avoir Sting ». dit-il avec erté. « Aujourd’hui

le festival Pause Guitare est une référence. Les ar-

tistes sont contents de venir et beaucoup souhai-

tent y participer ». Toutefois une question se pose.

Outre les stars, combien de demandes sont

faites concernant les petites scènes. « Nous re-

cevons environ 2000 demandes par an », précise

Alain « Malheureusement seules 30 sont rete-

nues. Le choix est difcile d’autant qu’aujourd’hui

les artistes vendent de moins en moins de CD.

Pour eux, la scène reste un atout majeur ».



SCENE PLACE STE CE-

CILE

Jeudi 5 juillet

20h00 : Barcella – Camille –

Brigitte Vendredi 6 juillet

20h00 : Don Rimini – 1995 –

Orelsan

Samedi 7 juillet

21h00: Laurent Voulzy – Car -

men Maria Véga

SCENE PRATGRAUSSALS

Vendredi 6 juillet

19h : Imany – Roger Hodgson

– Bénébar – Thomas Dutronc

Samedi 7 juillet

19h : Sting – Needtobreath –Catherine Ringer

Dimanche 8 juillet

19h : Caravan Palace – Jean-

Louis Aubert – La Grande

Sophie – Izia

LES ARCADES

Jeudi 5 juillet

20h : Tcheky Karyo – Joseph

Edgar – Alexandre Poulin

Vendredi 6 juillet

20h : Les Grandes Bouches

– Olivier Gil – Jofroi

Samedi 7 juillet20h : Weepers Circus – Cloé

Lacasse – Caïman Fu

LE GYMNASE

Jeudi 5 juillet

14h30 : Jofroi

Vendredi 6 juillet

14h30 : Weepers Circus

Samedi 7 juillet

14h30 : Adamu – Joseph Ed-

gar – Cloé Lacasse – Caïman

Fu – Alexandre PoulinDimanche 8 juillet

14h30 : Adamu – Mary –

Loraine Félix (suisse) – Karim

Gharbi (Belgique) – Bulle de

Vers (France)

THEATRE DE LA CROIX

BLANCHE

Jeudi 5 juillet

21h : Les Trompettasses

Sisters

Vendredi 6 juillet

21h : Grosso ModoSamedi 7 juillet

21h : Kuvamazout

LA PENA

Jeudi 5 juillet

22h30 : Délinquantes

Vendredi 6 juillet

21h : The Flyin’Mufns –

Dyade

Samedi 7 juillet

21h : Samengo

PLACE DU CHATEAU

Jeudi 5 juillet

20h : Billy Hornett Vendredi 6 juillet

20h : MC2 – The Gabelt –

Apoken Shodan

Samedi 7 juillet

20h: Fill’s Monkey – Rufus

Belleeur

P r o g

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Arpèges et Trémolos

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▼1995


Une augmentation de 120% de

l’utilisation des lieux

Au l des années, Pause Guitare n’a ces-

sé de progresser. Progresser en terme

d’artistes sur scène certes mais aussi en

terme de fréquentation du public. A ses

débuts à Monestiés, le festival comptait

45 000 visiteurs , aujourd’hui ce ne sont

pas moins de 110 000 personnes qui ont

répondu présentes. Soit une augmenta-

tion de 120 % de l’utilisation des lieux.

D’où l’importance de cette nouvelle scène

à Pratgraussals qui ouvre de nouvellesperspectives de concerts. « On ne pou-

vait pas imaginer continuer comme cela,

il fallait absolument trouver une solution »,

précise Alain Navarro. C’est chose faite…

Augmentation de la vente des

billets

Concernant la vente des billets en 1997,

on enregistrait 150 entrées payantes, au-

jourd’hui les caisses enregistrent 22 000

entrées payantes. Cling cling cling… « Il

est l’or mon señor... » Pas du tout sur-

tout quand on connaît le tarif de certaines

vedettes il n’y a pas de quoi frimer. «

Cette année nous espérons atteindre les

27 000 entrées » continue le directeur.



Si rien ne vient inverser les ten-

dances démographiques obser-

vées au début des années 2000 en

Midi-Pyrennées, trois aires urbaines

sortent vainqueurs. Tiercé gagnant: Toulouse, Montauban et Foix-Pa-

miers. La très forte croissance atten-

due dans ces trois bassins est ex-

ceptionnellement élevée. Toulouse

(+39,8%), Montauban (+39,7%) et

Foix-Pamiers (+35,4%) progres-

seraient largement mieux que les

moyennes nationales (+15%) et la

moyenne régionale (+29%). Derrière

ce trio de tête, on trouve le bassin

albigeois, avec une progression

démographique qui s’élèverait à

+21,6%. Cette étude de l’Insee re-

pose sur une hypothèse de scénario

central (existent un scenario haut, un

scenario bas, et un scenario sans

migration). Ce scenario central

stipule que les comportements

migratoires restent inchangés par

rapport à la période 2000-2008,

que la fécondité se stabilise au ni-

veau de 2007 et que l’espérance

de vie progresse au rythme obser- vé ces dernières années. On peut

donc d’ores et déjà mettre un bé-

mol à cette étude, lorsque l’on sait

que les ux migratoires augmen-

tent sensiblement depuis 2008,

avec notamment l’implantation de

nouvelles PME dans le grand albi-

geois. Encore faut-il aussi préser-

ver les emplois existants… L’Insee

délivre ici des projections, à ne pas

confondre avec prévisions. Néan-

moins, si l’on retient ce scenario deprojection démographique, quelques

tendances lourdes apparaissent.

Une explosion des séniors à

prendre en compte

L’aire urbaine d’Albi (qui correspond

à quelque chose prêt au territoire de

la Communauté d’agglomération de

l’Albigeois, 17 communes) concentre

aujourd’hui le quart de la population

tarnaise. Mais sa croissance dansles 35 prochaines années (+22%)

serait inférieure à celle du départe-

ment (+28%). Ainsi la croissance

annuelle de 1% entre 1999 et 2007

diminuerait de moitié entre 2032 et

2042. A l’instar des autres territoires,

le grand albigeois n’échappera pas

au vieillissement de la population.

Toujours selon le scénario central,

les jeunes de 0 à 19 ans pourraient

augmenter de 12,4% d’ici 2042. Les20-59 ans évolueraient faiblement

(+3,3%). Les personnes âgées d’au

moins 60 ans seraient en croissance

de 64%, et les plus de 75 ans ver-

raient leur nombre exploser : de 10

400 en 2007, on en dénombrerait

20 900 en 2042. Le double ! Au

total les seniors de plus de 60 ans

pourraient représenter 35% de la

population de l’albigeois, contre

21% de jeunes de moins de 20 ans.

L’âge moyen passerait ainsi de 42,4en 2007 à 46,3 en 2042. Selon ce

scenario central, la population du

grand albigeois serait donc de 115

400 habitants. Scenario bas : 108

000. Scenario élevé : 123 000. Tout

doit donc être fait pour maintenir, et

si possible accroître le solde migra-

toire. En clair, favoriser l’implantation

maximum de nouveaux grand albi-

geois. A travers cette étude, c’est le

message que délivre l’Insee aux élus

de tous bords. Accélérer les poli-tiques publiques en faveur de l’at-

tractivité. Sinon ce sera le déclin. n

Jérôme Damoison


dossier


115 400 habitantsen 2042 dans l’albigeois

C’est l’Insee qui le dit. L’aire urbaine d’Albi pourrait compter

115 400 habitants en 2042 contre 95 000 en 2007.

Soit 21,6% de plus. Mais les plus de 75 ans doubleraient.Explications chiffrées de ces projections.



publi-reportage


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répétition ? Vous rêvez de retrouver dé-

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Gaillac et Lavaur), une diététicienne-nu-

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hommes qu’aux femmes, aux enfants (à

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blème de poids, Naturhouse propose d’uti-

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solutions spéciques vont permettent de

cibler les zones souhaitées. Il existe 3 So-

lutions : «Effet Ventre Plat» (idéale avant

l’été), «Jambes légères» (cible les pro-

blèmes de circulation et afne les jambes)

et «Détox minceur». Ces formules, sans

engagement, peuvent être accompagnées

ultérieurement par un suivi diététique an

de stabiliser les résultats obtenus.

La méthode Naturhouse en 3 points :

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Le Resto à retenir...

Carré Sud… ou le poisson dans tous ses «états »


CARRE SUD

Stadium / Tennis Club d’Albi

283 avenue Colonel Teyssier

81000 ALBI

05.63.58.75.54

Ne cherchez plus où vous régaler d’un pois-

son, de fruits de mer ou de crustacés à la plan-

cha, Carré Sud est l’endroit incontournable d’Albi.

Seulement, saurez-vous choisir entre une seiche ou des

calamars à la plancha, une daurade à l’espagnole, une

parillade de poissons ou un carpaccio de thon avec son

sorbet au piquillos ?…et encore, on ne vous parle pas du

chuleton (côte de bœuf), car la viande a aussi son mot à dire !

Facile d’accès grâce aux 2 parkings du Stadium muni-cipal, que vous veniez seul, à deux, en groupe ou pour

un repas d’affaires, l’endroit saura vous séduire par la

qualité de l’accueil et pour son environnement. Pas-

cal et Jean-Michel, les maîtres du lieu, avec toute leur

équipe sauront répondre à vos demandes. Que vous

envisagiez d’organiser une soirée entre amis pour cé-

lébrer un évènement ou tout simplement se retrouver

dans un lieu convivial et discret, vous serez comblés.

Mais Carré Sud ne se limite pas à l’atmosphère d’un

restaurant « traditionnel »…Si vous ne connaissez pas

les soirées « Bodegas », les jours de match du Sporting

Club Albigeois XV ou la célèbre soirée Playa Rosa qui,

sur des rythmes salsa et latino, vous fera danser jusqu’au

bout de la nuit dans une ambiance très « Caliente »,

alors vous ne savez pas encore ce qu’est Carré Sud.

Les beaux jours arri-

vent, c’est l’occasion

rêvée de découvrir

le lieu autour d’un

verre entre amis et

déguster une sélec-

tion de tapas : cas-

solette de moules,

couteaux à la plan-

cha, des calamars à la romaine «maison», les cœurs

de canard façon «carré sud», sans oublier la poêlée

de chipirons ou encore le jambon serrano sur son paingratté à l’ail et à la tomate. Vous verrez que l’apéritif se

transformera en dîner et que vous reviendrez par plaisir.

Envie de se laisser bercer par cette am-

biance du Sud, alors réserver dès maintenant

pour votre prochaine soirée… et bon appétit !

www.carresud.net



s Marie-Pierre Granier, maire

adjointe à la Jeunesse de la

ville d’Albi

V u d’avion l’emprise foncière forme un

carré. Et l’architecte dessinateur du

bâtiment de l’ancien cinéma . L’Idéal a

largement utilisé la brique carrée dans son

œuvre. Le nom de domaine était alors tout

trouvé : Carré Public. Si l’on pousse l’obser-

vation urbaine jusqu’à se rendre compte quel’espace se situe le long de la rue de la Répu-

blique, la rime devient carrément riche. Après

700 000€ de travaux engagés par la ville

hors achats fonciers, la jeunesse albigeoise

dispose désormais d’un lieu d’accueil central,

proche des lycées Rascol et Lapérouse. Dans

ce même lieu se rencontrent les adhérents

de la MJC, du Conser-

vatoire de musique et de

danse du Tarn, de l’asso-

ciation Pollux, du Centre

d’art le Lait, de Root BMX

et du Skate club. Sans

oublier que les agents du

service jeunesse y dispo-

sent de nouveaux locaux

de travail. Le jour de notre

visite, devant des jeunes

rivés sur les écrans de

postes d’accès internet,

« Coco » Magana et ses

collègues collent des

milliers d’étiquettes pour

un courrier en partance.

espit d’ouvtu

« Il y a de notre part la vo-

lonté que se rencontrent les adhérents des

différentes associations, explique Marie-Pierre

Granier, treizième adjointe au maire déléguée

aux affaires scolaires, à la jeunesse, à la pe-

tite enfance et à la famille, que chacun d’entre

eux puissent aller à la découverte des autres.

C’est l’esprit d’ouverture qui nous anime ici».Fédérer les pratiques culturelles amateurs,

mais aussi les cultures urbaines, permet aus-

si une double mixité : sociale et génération-

nelle. Sur place également un espace d’ac-

cueil, d’information et de documentation « de

premier niveau ». Des écrans vidéo diffusent

des clips ou des documentaires. Des postes

informatiques sont disponibles, ainsi qu’une

borne wi-. Les salles de réunions ou les

salles de danse sont mutualisées. Le Carré vit

comme une ruche, toujours en activité. Et en

lien constant avec les Maisons de quartiers

qui œuvrent toute l’année pour les jeunes.

« Une deuxième tranche de travaux, qui n’est

pas encore votée, nous permettra d’ac-

cueillir d’autres activités, cone Mme Gra-

nier. Il y a plusieurs perspectives à l’étude,

qui dépendront de la demande des jeunes,

en constante évolution ». La Ville a déjà fait

les acquisitions foncières nécessaires. A

évoquer les bâtiments, il faut aller sur place

pour voir le superbe skate-park construit par

les jeunes eux-mêmes dans l’ancien ciné-

ma. Une preuve de plus de la ressource decette jeunesse active qui se prend en main.

Carrément bravo.n

Niché au cœur de la ville,en contact immédiat avec la MJC,

Carré Public est LE lieu dédiéà la jeunesse. Un espace de

cultures croisées, d’animations et de

services appelé à s’agrandir dans un futur proche.

CARRÉMENT OUVERT

AUX JEUNESPUBLICS


jeunesse


Fac: Complot sur Champo

Luc, Elynn, Coralie, Martin, Fanny, Si-

mon et quelques autres sont les piliersdes Comploteurs festifs, qui organisent

le festival éco-citoyen (et gratuit) Complot

sur le Campus, du 25 au 27 avril. Le 7e

du genre réserve une belle programma-

tion (infos sur www.myspace.com/com-

plotsurlecampus) et toujours autant de

stands à découvrir. Cuisine du monde,

toilettes sèches, bières et jus de fruits lo-

caux, sensibilisation au tri sélectif, jeu de

piste, animations pour les enfants, et cette

année, un travail mené avec l’Institut St-

Simon en direction des handicapés. 38

000€ de budget, 200 bénévoles et 4500festivaliers attendus. Que la fête soit belle !



jeunesse




Le mardi 3 avril 2012 à 20h30à l’Athanor - Scène nationale

d’AlbiLecture: « Mon frère, maprincesse »

Durant l’année 2011, l’ADDA duTarn, en partenariat avec l’Ins-pection Académique, a accueillil’auteure Catherine Zambon pour une résidence d’écriture soute-nue par le Centre National du Livre.

Des rencontres et des échanges

fructueux avec des élèves de pri-maire et de collège d’Albi ont en-richi le tavail d’écriture de l’auteure.Le texte issu de cette résidence« Mon frère, ma princesse » sera pu-blié aux éditions l’École des loisirsce printemps 2012. Il traite de laquestion du genre, des relations gar-

çons-lles, de la violence à l’école...

Renseignements: Marie Halet–ADDA du Tarn

Chargée de mission Théâtre, Arts de la rue et de la pistemarie.halet adda81.com

Tél: 05 63 77 32 18

Le jeudi 5 avril à 18hà l’Université Champollion ,AlbiCabaret cirque : « Crida »

Née de la rencontre entre la cata-lane Jur Domingo et le français JulienVittecoq, la Cridacompany déve-loppe au l de ses diverses créations

un universtrès person-nel, empreint

d’étrangetéet d’humour décalé. Legroupe mu-sical Jur esté g a l e m e n tné en paral-lèle du travailde recherchede la com-p a g n i e .Dans ce «

cabaret cirque », tout spéciale-ment concocté pour cette tournéetarnaise, la Cridacompany réunitcinq artistes sur le plateau, à la foiscircassiens et musiciens, pour unesoirée composée d’une successionde numéros de cirque minimalistesguidée par un l rouge musical.

Tarifs : Plein 8€ / Mini 5€ .

Le vendredi 6 avril à 20h30

au théâtre d’AlbiThéâtre : « La tragédiecomique »

Eve Bonfanti et Yves Hunstad sontdes auteurs/comédiens singuliersqui aiment le théâtre, l’humour et la poésie. Mais qui aiment par-dessus tout jouer avec le public.

Entre vrai et faux-semblant, jeu ethors-jeu, ction et réalité, ils exhi-

bent avec humour et nesse, le lde l’illusion et autres celles de lascène. Ils reprennent aujourd’hui




leur toute première pièce quia connu un immense succès,La Tragédie Comique crééeen 1988 à Bruxelles, jouée entournée plus de 500 fois ettraduite en plusieurs langues.

Seul en scène, Yves Hunstad,mains dans les poches et l’air de rien, avec une maîtrise duverbe hors du commun, in-vente un fabuleuxpersonnage cos-mique, humain,grave et fragile.Au premier re-gard, une ten-dresse irrésistiblenous jette versce bonhommequi gigote, quitient la salle enhaleine, et donttoutes les bévuesprovoquent notrerire. Comédien,clown, il change de masqueplus vite que son ombre, notrehilarité est le tremplin de sesacrobaties dans l’illusoire.Moments uniques, l’humour

y est fou, le théâtre impre-nable. Une jonglerie sublime,indescriptible, drôle à ravir.

Tarifs : 20€ / 16€ / 10€ Réservation : 05.63.38.55.56 Durée : 1h35

Du samedi 14 avril audimanche 22 avrilau parc des Expositionsd’AlbiFoire d’Albi

Très grand centre commer-cial éphémère.

Environ 230 exposants propo-sent la plus diversiée des offrescommerciales du départe-ment dans des secteurs aussivariés que l’habitat, le loisir et le

temps libre, la gastronomie oul’automobile. Venez faire desaffaires à la 45ème Foire Exposi-tion d’Albi, l’une des plus bellesde Midi_Pyrénées, qui durant10 jours devient le plus grandcentre commercial du Tarn.

En direct de la Foire:Albi-info.fr et Gaillac-info.fr seront présents dans le

hall 2, face au stand dela mairie d’Albi, pendanttoute la durée de la Foire.

Le mardi 24 avril à 20h30au Théâtre d’AlbiMusique : « QuatuorLudwig »

1985-2012 : plus de vingt-cinq

ans d’existence pour le Quatuor Ludwig, d’émotions partagéesavec le public, de résidencesconsacrées à constituer unrépertoire exigeant et richede sens qui va de Haydn à Li-geti, de Schubert à Chostako-vitch, de Beethoven à Turina.Reconnu dans les années quiont suivi sa création commel’un des tous meilleurs de sagénération pour sa sonorité ex-ceptionnelle et sa beauté scé-nique, il est invité à donner desconcerts dans le monde entier.La critique musicale internatio-nale est élogieuse et leur dis-cographie remporte de nom-breuses récompenses (GrandPrix du Disque Lyrique, GrandPrix International du Disque del’Académie Charles Cros…).Concerné par la création deson temps, le Quatuor Lud-wig participe à la création de

nombreuses oeuvres contem-poraines. Il s’intéresse en outreà l’interaction des disciplines

agenda - spectacles



artistiques et au décloisonne-ment de la musique classique,

en produisant des spectaclesen compagnie de personna-lités issues d’autres territoiresartistiques : comédiens, cho-régraphe ou encore scienti-que comme Hubert Reeves.Le Quatuor propose à Albiun programme contempo-rain plein d’énergie, com-posé d’oeuvres de Ravel,Albeniz, Turina et Piazzolla.

ProgrammeRavel : Quatuor en Fa Majeur Albeniz : EspanaTurina : Prière du ToréroPiazzolla : Four for Tango

Durée : 1h30 avec entracteTarifs : 20€ / 16€ / 10€ Réservation : 05.63.38.55.56

Le vendredi 27 avril à20h30Maison de la MusiqueCap’Découverte/Le Garric

Danse : « Bitter Sugar »

Harlem, dans les années 1920.Sur la musique de Duke Ellington

ou de Count Basie, la commu-nauté noire invente les « danses-swing » : le lindy hop, le charles-ton, le shim sham ou encore lefox-trot. « Monsieur Armstrong,qu’est-ce que le swing ? Ma-dame, si vous avez à le deman-der, vous ne le saurez jamais. »

C’est autour de ce pe-tit supplément d’âme, dece mystère inexpliqué,

que s’articule Bitter Sugar.Le coeur du spectacle batdans le duo formé par Ra-phaëlle Delaunay, danseuseformée au Ballet de l’Opéra deParis et dans la compagnie dePina Bausch, et Asha Thomas,danseuse noire amé-ricaine. Trois autresdanseuses issues duhip-hop et de la danse

jazz ont rejoint le duooriginel. Dans un dé-

cor entièrement blanc,les cinq virtuoses réa-niment les danses jazzhistoriques en les com-binant malicieusementavec le langage hiphop et le vocabulairecontemporain. Elles conserventle même swing, ce balance-ment si bien chanté par BillieHoliday, très présent dans cetterevue nègre contemporaine,

du plus amer au plus sucré, mê-

lant la légèreté et la tension,l’hystérie des années folles aux

cicatrices des discriminations.Un trop-plein émotionnel qui seraconte à travers le plaisir de ladanse et du rythme, dans unedémesure joyeuse et délurée.Après le spectacle, un concert/bal vous sera proposé au bar dela Maison de la Musique avecla chanteuse et comédienneitalienne Daniela Piccari.

Soirée organisée en collabora-

tion avec le SMAD / Cap’Dé-couverte et l’ADDA du Tarn.

Chorégraphie : RaphaëlleDelaunay

Mini 10 €

Passion 11 € À l’envi(e) 14 € Privilège 16 € plein 20€ Réservations : 05.63.38.55.56



Le vendredi 6 et samedi 7avril à 20h30Au Noctambule / MJCAlbi«Thierry Balin Quartet »Musicien passionné, amou-reux de belles mélodies, ThierryBalin réalise ici un projet quilui tient à coeur. Une créa-tion originale autour de sescompositions, qui sont le re-et d’un univers musical richeen couleurs, ouvert sur le jazz

et les musiques du monde,des morceaux instrumentauxau groove actuel et aux har-monies jazz, où l’aspect mé-lodique n’est jamais délaissé.Spécialiste de la basse fret-less (basse sans barrettes)il est de ces musiciensqui ont su développer unson et un phrasé singulier.Pour ce spectacle il a choisi

le format d’un quartet avecpiano et accordéon. Il s’est en-

touré, derrière les fûts, de PierreCostes au drive impressionnantde uidité et de précision ; aupiano Jérôme Vaccari le « latin jazzman » ; à l’accordéon etbandonéon, Thierry Serra dontle jeu imprégné de lyrisme esttoujours chargé d’émotions.Une musique virtuose qui in-

terpelle et touche au coeur.

Entrées : 8 € / 11 € Le Noctambule à Albi 05-63-54-20-67 www.mjcalbi.fr

Acthéa ouvre ses planches

Du 9 au 14 avril, la 14e édition du

festival européen de théâtre étu-

diant accueillera cette année neuf

troupes, dont une anglaise

et une belge (le programme

sur acthea.bde-emac.fr).

Le In au théâtre munici-

pal, le Off place de la Pile,et la clôture à l’Ecole des

Mines. A 1€ l’entrée voire

la gratuité pour le Off, on y

attend 200 personnes par

soirée. Un succès attendu,

préparé par une quaran-

taine d’étudiants des Mines,

coordonnées par Lydie Cla-

verie. Que le rideau se lève !

agenda - spectacles



Christelle Guillaumot, conseillère

municipale déléguée au commerce, à

l’artisanat, aux services et aux marchés.

La situation du marché couvert. «

Le marché couvert a rouvert en 2007

suite à d’importants travaux effectués

par la ville, notamment sa remise aux

normes, la création d’un parking sou-

terrain, et l’aménagement urbain autour

de la halle. Depuis le quartier revit. Fi-nies les vitrines fermées, aujourd’hui

nous avons de nouveaux commerçants

de qualité dans le secteur, lequel béné-

cie d’un regain d’activité. Dans la halle,

indépendamment du marché extérieur

du samedi, la ville a souhaité que les

producteurs, commerçants et artisans

soient présents six jours sur sept pour qu’il y ait une

vraie attractivité du marché, pour qu’ils soient une vraie

locomotive pour les commerces de bouche et qu’il y ait

une proximité avec des clients qui trouvent chaque jour

une offre de qualité. Il est vrai que nous constatons unemoindre fréquentation en semaine par rapport au week-

end. Je me demande si ce n’est pas un problème de

comportement d’achat en général, car dans les super-

marchés cela se passe exactement pareil. Peu à peu

des commerçants ont souhaité intégrer l’étage pour plus

de visibilité et plus de ux. Donc il y a eu désaffection du

bas, et dès 2009 la ville a mis un tarif spécial à la carte

pour inciter les commerçants à venir, sans être présents

six jours sur sept, pour un montant à peine supérieur au

mètre linéaire du marché de week-end. Ils peuvent ainsi

venir en fonction de la saisonnalité de leurs productions.

Précisons que sur la trentaine de commerçants qui se

trouvent dans la halle, près de la moitié d’entre eux sontaussi des producteurs, des artisans ou des éleveurs qui

transforment leurs propres produits. Même ceux qui ne

sont que commerçants, essaient de proposer des pro-

duits locaux. C’est d’ailleurs une demande de la clientèle

qui privilégie la consommation locale et les circuits courts.

Pour réinvestir le bas, nous sommes parvenus à l’ouver-

ture d’une supérette, avec le maintien du bar comme lieu

de convivialité. Cela permet une complémentarité avec

l’étage et permet aussi d’attirer du monde en semaine, y

compris les après-midi. Le gérant a vraiment bien joué le

jeu de la complémentarité, en ne proposant pas de vente

à la découpe pour les viandes et fromages, mais aussi

en limitant au maximum son étal de fruits et légumes.

Concernant l’accessibilité en voiture, on peut arriver aumarché couvert par la rue Emile Grand mais aussi via la

préfecture. Pour le samedi nous avons fait un déplacement

de rue. Les commerçants qui étaient présents du côté

de la rue Emile Grand ont été déplacés rue des Foissants

pour améliorer la circulation automobile. Les centres-villes

sont en effet de plus en plus piétons, avec des parkings

souterrains, ce qui incite aussi aux déplacements doux.

Par ailleurs je sais que les commerçants sont depuis un

certain temps en négociation tarifaire avec Q Park. La

ville n’est pas contre un tarif à la demi-heure, mais de tout

cela nous devrons en discuter avec la société qui ex-

ploite ce parking pour connaître sa position sur le sujet ».Recueilli par J. D.

Bernard Gilabert, conseiller

municipal PS.

La situation du SCA. Suppor-

ter assidu du SCA et en accord

avec Henry Broncan et son pro-

jet de formation. Opposé aux

dérives du sport professionnel

et au comportement de certainsdirigeants du Top 14 qui font des

joueurs leur jouet, je suis pour une contractualisation

avec le club avec un suivi réel an de garantir les équi -


Chaque mois, « Albi info le Mag » proposeà des élus albigeois de toutes sensibilités

politiques de prendre position sur quelquessujets traités par la rédaction du magazine.

C’est le « débrief des politiques ».

Le debrief des politiques



Marie-France De

Truchis, conseillère

municipale d’opposition.

Europe Ecologie les

Verts (EELV) à la mairie

d’Albi.

Le SCA. « La vie n’est

pas un long euve tranquille pour

une équipe professionnelle et cha-

cun sait que la concurrence est

rude en terre d’Ovalie. Le SCA

nous a offert dans le passé de

beaux matchs qui ont rassemblé

les Albigeois en grand nombre,dans un mouvement festif et fédé-

rateur. Mais le rugby professionnel

au Top 14 est un challenge au-

dessus des moyens nanciers de

la ville : difcile de trouver un grand

sponsor, joueurs parfois trop gour-

mands. Nous avons des sportifs

qui travaillent : même si c’est en

Pro D2, nous leur souhaitons le

meilleur. La municipalité ne peut ni

ne doit assurer le nancement du

sport professionnel. Ce serait audétriment des nombreux clubs qui

tous contribuent à l’animation de la

ville. Les subventions accordées à

tous sont là pour encourager les

équipes sportives et leur demander

de s’engager auprès des jeunes an

de leur donner le goût du sport ».

Le marché couvert. Une belle

restauration, et pourtant le mar-

ché peine à trouver sa vitesse de

croisière. Il faut en chercher les rai-

sons: les postes sont-ils trop coû-

teux, entraînant des prix de ventes

plus élevés qu’ailleurs ? La récente

ouverture de la supérette Utile mé-

riterait une enseigne plus visible

pour la sortir de sa condentialité.

Quoiqu’il en soit, le marché couvertest attractif lorsqu’il y a du monde

autour, le samedi, quand les petits

producteurs s’installent à l’extérieur

avec leurs productions proches

du terroir au l des saisons.

Carré Public. Un nouveau

concept que les jeunes commen-

cent à s’approprier, et c’est bon

signe mais il est encore un peu tôt

pour en dire plus. Il serait bon de

prévoir un arrêt minute pour les pa-rents qui viennent déposer les pe-

tites danseuses pour leurs cours.

Recueilli par J. D.

libres entre masse et

élite. Cela passe par

l ’accompagnement

des sportifs de hautniveau : études, inser-

tion, formation profes-

sionnelle...pour pré-

parer « l’après rugby ».

Le marché couvert.

Son aspect architec-

tural me convient. Son

projet commercial a

dû évoluer pour évi-

ter sa désaffection.

Nous avions pourtant

dénoncé l’abandonde l’esprit des petits

producteurs locaux au

prot des revendeurs,

aux prix plus élevés.

Son problème, c’est

l’accès au centre ville

et le coût de parcs

de stationnement.

Aujourd’hui on recrée

une supérette puisqu’il

manque des épiceriesen ville. Mais les bras

m’en tombent : on

prend des décisions

sans écouter les al-

bigeois, on crée un

problème… et on le

résout partiellement.

C’est la politique du

pompier pyromane !

En tout cas le mar-

ché est moins vivant,

la clientèle le dit.

Carré public. C’est

une partie du projet

baptisé « Espace Ré-

publique » que j’ai sou-

tenu parce que desti-

né à l’éveil culturel des

jeunes. Je crains qu’il

soit un alibi aux dé-

penses engagées sur

le Grand théâtre dans

lequel les jeunes sontoubliés. Ceci explique

que ce projet est lacu-

naire : il ne résout ni

l’exiguïté ni l’insécurité

du conservatoire de

musique et de danse,

ni le besoin d’une salle

pour les groupes de

musique, ni le besoin

de tels espaces cultu-

rels dans les quartiers.

Recueilli par J. D.

Josian

Vayre,

conseiller

municipald’opposition

commu-

niste/Front

de gauche

à la mairie

d’Albi.

La situation du SCA. Une munici-

palité n’intervient pas dans les affaires

internes d’un club mais se doit d’aider

le sport en fonction de ses possibili-

tés. Dans le sport professionnel, « les

paillettes ont pris trop d’importance »

a déclaré l’entraîneur. Nos sensibili-tés se rejoignent. Je trouve anormal

que seules les collectivités locales

soient appelées à nancer. J’avais

proposé au maire d’Albi qu’une dé-

légation municipale pluraliste auprès

du ministère des sports aborde ces

questions et demande l’interven-

tion de l’Etat. Proposition refusée.

Le marché couvert. Je rappelle

que le contrat de concession au

privé signé par le maire l’obligeaità construire un 2ème parking en

sous-sol au centre ville. Prévu sous

la place Ste Cécile, face aux protes-

tations, il fut déplacé sous le marché

couvert. Il s’ensuivait l’obligation d’en

proter pour le réhabiliter. Depuis la

politique municipale a été plutôt ca-

hotante. A propos de la supérette

j’aurais préféré un statut coopéra-

tif des commerçants volontaires.

Et je regrette que la grand-mère

qu’on voyait autrefois ne puisse plus

vendre son poulet et ses quatre

œufs. Ce côté populaire si attachant.

Carré Public. Nous avons soutenu

cette réalisation. Mieux même, nous

avons proposé que le pôle jeunesse

municipal comprenant la rénovation

de la MJC soit prioritaire par rapport

à la construction du « Grand Théâtre

des Cordeliers ». Jeunesse d’abord

et raisons nancières ensuite. Nous

avons l’habitude de la communication

municipale qui loue son action alorsqu’elle est en partie réalisée (Théâtre

municipal, gymnase de l’Athanor).

Recueilli par J. D.

le cahier politiques





Un nouveau regard sur le quartier

Quartier bâti au départ pour accueillir les pieds-

noirs, cone Olivier De Rycke, directeur de

la Régie inter-quartiers, Lapanouse a vu sa

physionomie changer avec les équipements

successifs et les commerces qui l’ont trans-

formé. C’est un quartier vert et agréable où il

fait bon vivre avec son centre social, sa mai-

son de quartier, son jardin partagé-espaced’Amade- avec 10 parcelles cultivées par les

habitants, son aire de jeux, son Citystade,

sa promenade avec un accès possible sur

l’échappée verte. On y trouve même pour

les amoureux de la langue occitane, une ca-

landreta. La Maison des Compagnons du

devoir ( voir portrait du Prévôt en page 30 ),

autre composante essentielle du quartier est

centre CFA pour les menuisiers, maçons et

mécaniciens et forme à 27 métiers les jeunes

niveau 3ème, BAC ou diplôme professionnel.

Au centre névralgique du quartier : lesacteurs du désenclavement et du lien

social

Un centre social et ses ateliers

Au cœur du quartier, le centre social pro-

pose aux habitants ses nombreux ate-

liers comme la broderie, patchwork, cui-

sine…ce dernier permet de partager les

saveurs du monde, comme celle du waterzoï.

Une régie inter-quartiers avec un dé de

lien social et d’insertion

Olivier De Rycke est un directeur plein d’éner-

gie et d’optimisme. Son expérience outremer et celle en pays du Maghreb font de ce belge

sympathique la personne idéale pour être un

pont entre les cultures et permettre au lien social

de se développer. Il aime à rappeler la devise

de la régie inter-quartiers : « Habitants, richesse

des quartiers ; quartiers, richesse des villes ».

Les commerçants font du social XXL

Place de la Marne, la dynamique Mme Christine

Caron, présente sur le quartier depuis 38 ans,

est la présidente de l’association des commer-

çants de Lapanouse. Elle tient un salon de coif-

Lapanouse : Un quartier désenclavé Après la Madeleine, nous poursuivons notretour d’horizon des quartiers avec Lapanouse

par Pierre-Jean ARNAUD

sChristine Caron

▼Olivier De Rycke

Les animations prévues

3 avril à 20h à la Maison de la petite

enfance : rencontre des familles avec un

psychologue sur des questions liées à la

Petite enfance

18 avril : St Juéry à 14h30 à St Juéry-

côte des Brus- salle Louise Michel ;

Théâtre-forum « Avec le gaz je suis

tranquille ! » de Rui Fernandes avec la

Compagnie de la Déc’ouverte.

25 avril : sortie enfants au « 7ème Com-plot sur le Campus » à Champollion,

avec le centre social

9 mai : animation festive éco-citoyenne,

portée par le centre de loisirs

1er juin : repas des voisins à partir de

18h devant la Régie, au 5 square Amiral

Abrial.

3 juin : Vélocité : 13h30 à 17h30 :

balade à vélo sensibilisant à la sécurité

routière Contact : 05 63 60 86 11

27 juin : 14h à 18h fête de l’été devant

le jardin partagé -Espace d’Amade ;expositions et animations

15 ou 22 septembre : fête du quartier



vie de quartier


fure où chacun aspire à se refaire une beauté. On attend

avec impatience l’ouverture d’une épicerie. En plus de

la pharmacie, une agence postale anime le quartier. A

quelques pas de là, la buraliste

souligne le rôle social des com-merçants : « Les gens ont be-

soins d’être accompagnés ; tel

pour écrire une lettre pu un autre

pour une démarche administra-

tive ; nous faisons du social en

XXL.» Une animation est prévue

au printemps avec tirage de

tombola et de nombreux lots.

Zohra Bentaïba, une élue

passionnée du quartier

« La phase de requalication du

cœur de quartier a été menéede 2007 à 2011 en concertation

avec les habitants », explique

Zohra Bentaïba, élue référente

du quartier Lapanouse, St

Martin,Val-de –Caussels. Mais

au-delà des équipements eux-

mêmes, il faut que « les gens

les habitent, sinon cela reste

une coquille vide », insiste Zohra

Bentaïba, très attachée à ce que tout le monde avance

ensemble dans ce quartier riche de sa diversité : elle est

tout à favorable au travail sur le terrain et au quotidien.n



par Pierre-Jean ARNAUD

portrait


K evin Vervaeake, quel est votre parcours ?

J’ai 26 ans et je suis le nouveau Prévôt depuis 1

an. Normand du Calvados et ls de militaire, la mobi-

lité et le tour de France m’ont conduit à déménager

près d’une vingtaine de fois. Compagnon charpen-

tier depuis 2009, j’ai été d’abord apprenti puis j’ai ef-

fectué mon tour de France. Il faut 5 à 7 ans pour de-

venir compagnon. Le voyage se fait en France, il est

aussi fortement conseillé de le faire à l’étranger. Je l’aipour ma part effectué dans les Antilles, à St Martin.

Quelles raisons vous ont poussé à choisir Albi ?

En premier lieu, la taille de la structure, moyenne

par rapport aux 140 autres sites. Ensuite, j’ai bien

aimé retourner dans le Sud-ouest parce que je m’y

plais et que j’ai eu un coup de cœur pour Albi. Il fait

bon vivre à Albi. De même qu’Albi a été classée à

l’UNESCO, il y a eu le classement UNESCO du com-

pagnonnage au titre du patrimoine immatériel et culturel.

Comment est structuré le Compagnonnage ?

Le compagnonnage se compose en fait de 3 associations

différentes : la fédération compagnonnique des métiersdu bâtiment ; l’union compagnonnique ; l’association ou-

vrière des Compagnons du devoir et du Tour de France,

dont je fais partie et qui est la plus grosse des structures.

Quels sont les métiers les plus prisés ?

Il s’agit de former des jeunes aux métiers. On

compte 27 métiers réunis autour de quatre sec-

teurs d’activités : le bâtiment, l’industrie, les maté-

riaux souples et des métiers de bouche. La cou-

verture, la plâtrerie la chaudronnerie ou encore la

mécanique de précision sont des secteurs très porteurs.

Quelle communication faîtes-vous sur votre

activité?La Journées Portes ouvertes a lieu le dernier week-end de

janvier ; ensuite nous avons une Journée d’information sur

les parcours d’enseignement supérieur spécial Bachelier

courant mars. Le 16 mars, nous avons eu la remise des

prix pour Les Olympiades des métiers avec les sélections

régionales en menuiserie. En 2011, un jeune compa-

gnon menuisier d’Albi a ni 4ème au niveau international.

N’y a-t-il pas encore une certaine fascination

pour la partie procédés de fabrication, secret

jalousement gardé?

Notre dé est double : se maintenir à la pointe de

la technologie tout en gardant les savoir-faire tradi-tionnels. Savoir dessiner à la main est aussi impor-

tant que travailler sur D.A.O. Il faut ainsi être ca-

pable d’innovation permanente mais également

de pouvoir restaurer des Monuments historiques.

Quelle est votre participation à la vie du quartier

de Lapanouse ?

Le quartier n’est pas forcément dangereux, mais il

faut rester très vigilant. Nous participerons à la fête du

quartier début septembre. Dans le cadre des journées

du patrimoine, nous avons participé à des exposi-

tions à la mairie et les jeunes ont créé des ateliers vi-

vants, place Ste Cécile. Durant le dernier téléthonplace du Vigan, nous avons vendu des objets réali-

sés à l’aide de matériaux de récupération. Les jeunes

compagnons viennent de toute la France et ont be-

soin de découvrir les endroits où ils sont ainsi que la

culture locale : ils participent ainsi aux fêtes locales.

Quel serait votre message en guise de conclusion ?

Je suis salarié de l’association certes mais le plus impor-

tant est de donner aux jeunes la possibilité de réussir

leur vie comme on a pu le faire pour moi. Devenir compa-

gnon, c’est surtout pour chacun faire vivre les métiers et

cela passe par un grand investissement bénévole. C’est

le principe du compagnonnage : redonner ce qu’on asoi-même reçu. Chaque jeunes entrant à l’Association

ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de

France doit pouvoir s’accomplir dans et par son métier. n

M. Kevin Vervaeke,Prévôt de la maison des

Compagnons du devoir

et du tour de France



CLIMATISATION

CHAUFFAGE

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Une activité au service

de l'optimisation énergétique

et de la responsabilité

environnementale.(www.letl-energie.fr

T : 05 63 55 31 13

8 rue J.H. Fabre 81000 Albi

albi_info_le_mag_2_avril_2012.pdf

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