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Vendredi 22 mai 2009 région v eveyse Le Messager 3 Depuis vingt-cinq ans, la section veveysanne de la Fédération fribourgeoise des retraités apporte sou- tien et activités aux per- sonnes âgées de la région. Présentation avec son pré- sident depuis dix ans, Jean-Marie Mossier. R eprésenter les personnes âgées de la région, les aider ou leur proposer des activités. C’est à ces diverses tâches que s’attelle la section veveysanne de la Fé- dération fribourgeoise des retraités (FFRv) depuis vingt-cinq ans. A l’occasion du Congrès fribourgeois des aînés, qui se dé- roulera jeudi à Bulle, Jean-Marie Mossier, vice-président cantonal et président de la section du district, se plaît à rappeler l’exis- tence de cette entité qui compte plus de quatre cents membres en Veveyse. L’aide de Pro Senectute «Tous les hommes et femmes de plus de soixante ans sont conviés à s’inscrire dans notre section. Et il y a généralement un très bon écho auprès de cette popu- lation», se réjouit Jean-Marie Mossier. Au chapitre des activités organisées, la FFRv offre hebdomadairement un après-midi jeux de cartes, ainsi qu’une demi-jour- née pétanque à Remaufens. «Il y a cha- que fois une trentaine de personnes qui participent. Preuve qu’il existe un besoin pour ce genre d’activités dans la région», constate-t-il. Moins régulièrement, mais au moins une fois par année, les retrai- tés veveysans sont invités à un voyage dé- AÎNÉS REMAUFENS La retraite sur de bons rails couverte d’une journée ou plus, ainsi qu’à une séance cinéma offerte. Un petit groupe prépare également une comédie théâtrale par année, qu’elle présente dans divers EMS du canton. Partenaire de l’Etat Mais, hormis ces activités récréati- ves, la fédération propose ses services pour venir en aide aux retraités. Avec le sou- tien de Pro Senectute, elle aide à résou- dre des problèmes et offre un soutien ju- ridique et administratif. «Certains jeunes retraités découvrent notre association par ce biais, d’ailleurs. Et je suis satisfait de voir que l’on peut être utile pour aider les personnes à franchir ce cap impor- tant de la retraite.» Au niveau cantonal, la fédération compte près de six mille membres répartis dans les sections des districts. Ouverte à tous, elle compte autant d’hommes que de femmes et la moyenne d’âge se situe aux alentours de septante ans. «Et toutes les profes- sions sont représentées. Aussi bien les paysans que les banquiers», explique Jean-Marie Mossier, 74 ans et retraité d’un poste de directeur d’une coopéra- tive agricole. Jeudi prochain, la fédéra- tion espère la présence de 1500 per- sonnes pour participer à la journée des aînés. Le congrès proposera notamment deux débats, dont un organisé conjoin- tement avec des élèves du Collège du Sud à Bulle. La réflexion portera sur la place de la personne âgée dans la société actuelle. «Nous avons d’ail- leurs pour objectif de défendre les inté- rêts des retraités. Notamment au niveau de la santé, des logements et des transports», explique Jean-Marie Mossier qui précise immédiatement que la fédération est apolitique. Elle est pourtant le partenaire privilégié du Conseil d’Etat qui l’invite chaque année à une table ronde pour discuter des problèmes des personnes âgées. Victorien Kissling Jean-Marie Mossier, président d’une fédération qui aide les personnes âgées à s’engager sur la bonne voie de la retraite VK ANNIVERSAIRE ATTALENS La ludothèque Papayou s’amuse GIRON DES MUSIQUES ST-MARTIN Au pays des gueux La ludothèque Papayou à Attalens a soufflé ses 25 bougies. Le bilan est positif. Echange avec la présidente Norma Savoy et l’un des sept membres fondateurs, Nicole Tinguely. «L a ludothèque Papayou n’a jamais cessé de prospérer. Elle peut célébrer son 25 e anniversaire en regardant l’avenir avec sérénité, la demande est toujours croissante», se réjouit Norma Savoy, présidente de la ludothèque d’Attalens. Depuis sa créa- tion, le nombre de jouets est passé de 150 à 650. Les visites de certains Vaudois limitrophes (Monts-de-Corsier, Chardonne, etc.) ne sont qu’une autre preuve de sa réussite. Située dans le bâtiment de l’école primaire d’Attalens, elle est gérée par dix ludo- thécaires. Qui veillent à la bonne tenue du bout de paradis de tant d’enfants, âgés de 0 à 12 ans. On n’arrête pas le progrès En 25 ans d’existence, la ludothèque aura été témoin de bien des changements. Tant au niveau de l’évolution des jeux qu’au niveau de l’attitude des parents. Membre fondateur, Nicole Tinguely se rappelle: «L’arrivée de la console Game Boy a évidemment été très populaire. Néanmoins, les parents restaient davan- tage séduits par les jeux traditionnels.» Des propos qui se heurtent à ceux de la présidente actuelle: «Aujourd’hui, les jeux électroniques ont largement pris le des- sus. Dès 8 ans, le choix des enfants se porte majoritairement sur ce type de jeux.» La question est donc légitime. Se di- rige-t-on vers une «extinction» des jeux de société et autres? «Il est maintenant pos- sible de jouer au Monopoly sur son télé- viseur en insérant un DVD. Depuis là, la vieille boîte et ses cartes à distribuer ont effectivement du souci à se faire», avoue Norma Savoy. Qui estime que, si ce genre de jeux venait à disparaître, c’est l’as- pect social du développement de l’enfant qui en pâtirait. Un grenier comme local C’est en 1984 que sept amies, toutes mamans, avaient lancé l’idée d’une lu- dothèque à Attalens. Malgré quelques dons, la petite équipe avait dû se débrouil- ler avec les moyens du bord: «Une ma- man du groupe était art-graphiste, elle a donc été responsable du logo. Alors que nos maris se sont chargés de tout ce qui concernait le bricolage. Quant à l’argent, nous faisions les marchés pour vendre quelques gourmandises», se remémore Nicole Tinguely, 54 ans. Parmi les souvenirs cocasses, elle évo- que les débuts de la ludothèque: «Avant de s’installer dans l’école, elle se trouvait sous le toit de l’Hôtel de Ville. Le grenier n’était bien évidemment pas isolé. En hi- ver, les gens y grimpaient avec une dou- doune sur le dos.» Un poste sur mesure Présidente depuis trois ans, Norma Sa- voy sait ce que c’est que de s’investir en faveur des enfants. Mère au foyer de 48 ans, elle est responsable de la cantine sco- laire d’Attalens depuis dix ans. «Il y a trois ans, j’ai repris le flambeau de la prési- dence parce que travailler avec les en- fants a toujours été un réel plaisir», conclut celle qui a notamment fait par- tie de l’association des parents d’élèves. Davy Seydoux Ouvert tous les lundis de 16 h à 18 h, sauf vacances scolaires. Plus d’infos au 021 947 51 03. La 62 e édition du Giron des musi- ques de la Veveyse a démarré hier soir. Une animation médiévale a remplacé le traditionnel marché artisanal. «P our l’instant, tout s’annonce pour le mieux. Si la météo le veut bien, la fête sera belle», espère Philippe Mol- leyres, vice-président du comité d’orga- nisation du Giron des musiques de la Ve- veyse. Une 62 e édition qui bat son plein depuis hier à St-Martin. D’ici à diman- che soir, les notes d’environ 500 musi- ciens de la Veveyse et des alentours au- ront émerveillé les oreilles des milliers de personnes attendues. Pour gérer la ma- nifestation, 550 âmes charitables et bénévoles ont été engagées. Imaginé par la fanfare L’Avenir de St-Martin, l’évé- nement avoue un budget de quelque 300 000 francs. «Amusiquons-nous, les fêtes en mu- sique» a été choisi parmi cinq thèmes sug- gérés. Résultat d’une contraction de «musique» et «amusons-nous», il a été retenu pour coller à merveille avec l’am- biance du giron. Dont la musique et l’amu- sement sont les principales composan- tes. Contrairement à la dernière édition organisée par St-Martin (1997), le Giron des musiques de la Veveyse, 62 e du nom, s’est vu offrir les honneurs du centre du village. «De cette manière, le côté social de la fête sera mis en avant.» Retour en arrière Parmi les nouveautés, une animation médiévale remplacera le traditionnel marché artisanal. «Ce changement a été opéré dans l’optique d’attirer un public plus nombreux le samedi. Il était égale- ment temps d’innover.» D’une durée de six heures, elle sera réalisée par la Com- pagnie des Tours, qui lèvera un campe- ment d’artisans d’une compagnie de voyage de la fin du XV e siècle. Hormis ce retour au temps de Dagobert, le Concert Show et le Grand Cortège sont les animations du week-end à ne louper sous aucun prétexte. Davy Seydoux Programme en page 2. Plus d’infos sur www.fanfare-st-martin.ch ou au 079 641 89 57. Norma Savoy, présidente d’une ludothèque toujours jeune à vingt-cinq ans DS C’est la Compagnie des Tours qui assurera l’animation médiévale de ce giron DR COURT VEVEYSEf NOUVEAU CONSEIL PAROISSIAL L’assemblée de la paroisse réformée de Châtel-St-Denis-La Veveyse a élu son nouveau Conseil le 5 mai. Madeleine Ehret en a accepté la pré- sidence et Jean-Claude Ruchti la vice-présidence ainsi que le dicastère des bâtiments. Patricia Perroud sera en charge de l’entraide humanitaire et de la diaconie. Anne-Lise Wittenwiler des relations extérieures et des évé- nements particuliers. Verena Marilley est responsable du dicastère des visi- tes, Wilfried Brand de celui des finan- ces et Carin Scheuner du catéchisme et de la jeunesse. La paroisse compte aujourd’hui 2790 paroissiens, dont près de trois cents jeunes. Mess. SEMSALESf DISSOLUTION DU SKI-LIFT La société Ski-Lift Niremont SA a été dissoute lors de l’assemblée des ac- tionnaires de samedi. Inexploitées de- puis 2001 en raison du manque de neige, les installations mécaniques ont peu à peu disparu des pentes du mont veveysan. Ne restera qu’à enle- ver les socles de béton pour faire dis- paraître complètement les traces de cette aventure commencée en 1972. Parmi les causes de cet échec, Mar- tial Suchet, président de la société, re- lève dans les colonnes de La Gruyère de mardi que «l’emplacement de dé- part était certainement trop bas et mal exposé». Il regrette également que l’extension du domaine vers le haut ait été rendu impossible pour des raisons financières, mais également de pro- tection de la nature. Au total, c’est près de 900 000 francs qui auront été investis. Mais, grâce à des arrange- ments avec les créanciers, la société n’a pas de dettes. Mess.

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Vendredi 22 mai 2009 régionveveyse Le Messager 3

Depuis vingt-cinq ans, lasection veveysanne de laFédération fribourgeoisedes retraités apporte sou-tien et activités aux per-sonnes âgées de la région.Présentation avec son pré-sident depuis dix ans,Jean-Marie Mossier.

Représenter les personnes âgées de larégion, les aider ou leur proposer des

activités. C’est à ces diverses tâches ques’attelle la section veveysanne de la Fé-dération fribourgeoise des retraités (FFRv)depuis vingt-cinq ans. A l’occasion duCongrès fribourgeois des aînés, qui se dé-roulera jeudi à Bulle, Jean-Marie Mossier,vice-président cantonal et président de lasection du district, se plaît à rappeler l’exis-tence de cette entité qui compte plus dequatre cents membres en Veveyse.

L’aide de Pro Senectute

«Tous les hommes et femmes de plusde soixante ans sont conviés à s’inscriredans notre section. Et il y a généralementun très bon écho auprès de cette popu-lation», se réjouit Jean-Marie Mossier. Auchapitre des activités organisées, la FFRvoffre hebdomadairement un après-midijeux de cartes, ainsi qu’une demi-jour-née pétanque à Remaufens. «Il y a cha-que fois une trentaine de personnes quiparticipent. Preuve qu’il existe un besoinpour ce genre d’activités dans la région»,constate-t-il. Moins régulièrement, maisau moins une fois par année, les retrai-tés veveysans sont invités à un voyage dé-

AÎNÉS REMAUFENS

La retraite sur de bons rails

couverte d’une journée ou plus, ainsi qu’àune séance cinéma offerte. Un petitgroupe prépare également une comédiethéâtrale par année, qu’elle présente dansdivers EMS du canton.

Partenaire de l’Etat

Mais, hormis ces activités récréati-ves, la fédération propose ses services pourvenir en aide aux retraités. Avec le sou-tien de Pro Senectute, elle aide à résou-dre des problèmes et offre un soutien ju-ridique et administratif. «Certains jeunesretraités découvrent notre association parce biais, d’ailleurs. Et je suis satisfait devoir que l’on peut être utile pour aider

les personnes à franchir ce cap impor-tant de la retraite.»

Au niveau cantonal, la fédérationcompte près de six mille membresrépartis dans les sections des districts.Ouverte à tous, elle compte autantd’hommes que de femmes et lamoyenne d’âge se situe aux alentoursde septante ans. «Et toutes les profes-sions sont représentées. Aussi bien lespaysans que les banquiers», expliqueJean-Marie Mossier, 74 ans et retraitéd’un poste de directeur d’une coopéra-tive agricole. Jeudi prochain, la fédéra-tion espère la présence de 1500 per-sonnes pour participer à la journée desaînés.

Le congrès proposera notammentdeux débats, dont un organisé conjoin-tement avec des élèves du Collège duSud à Bulle. La réflexion portera sur laplace de la personne âgée dans lasociété actuelle. «Nous avons d’ail-leurs pour objectif de défendre les inté-rêts des retraités. Notamment auniveau de la santé, des logements etdes transports», explique Jean-MarieMossier qui précise immédiatementque la fédération est apolitique. Elle estpourtant le partenaire privilégié duConseil d’Etat qui l’invite chaqueannée à une table ronde pour discuterdes problèmes des personnes âgées.

Victorien Kissling

Jean-Marie Mossier, président d’une fédération qui aide les personnes âgées à s’engager sur la bonne voie de la retraite VK

ANNIVERSAIRE ATTALENS

La ludothèque Papayou s’amuseGIRON DES MUSIQUES ST-MARTIN

Au pays des gueuxLa ludothèque Papayou àAttalens a soufflé ses 25 bougies. Le bilan estpositif. Echange avec laprésidente Norma Savoyet l’un des sept membresfondateurs, Nicole Tinguely.

«La ludothèque Papayou n’ajamais cessé de prospérer. Elle

peut célébrer son 25e anniversaire enregardant l’avenir avec sérénité, lademande est toujours croissante», seréjouit Norma Savoy, présidente de laludothèque d’Attalens. Depuis sa créa-tion, le nombre de jouets est passé de150 à 650. Les visites de certainsVaudois limitrophes (Monts-de-Corsier,Chardonne, etc.) ne sont qu’une autrepreuve de sa réussite. Située dans lebâtiment de l’école primaire

d’Attalens, elle est gérée par dix ludo-thécaires. Qui veillent à la bonne tenuedu bout de paradis de tant d’enfants,âgés de 0 à 12 ans.

On n’arrête pas le progrès

En 25 ans d’existence, la ludothèqueaura été témoin de bien des changements.Tant au niveau de l’évolution des jeuxqu’au niveau de l’attitude des parents.Membre fondateur, Nicole Tinguely serappelle: «L’arrivée de la console GameBoy a évidemment été très populaire.Néanmoins, les parents restaient davan-tage séduits par les jeux traditionnels.»Des propos qui se heurtent à ceux de laprésidente actuelle: «Aujourd’hui, les jeuxélectroniques ont largement pris le des-sus. Dès 8 ans, le choix des enfants seporte majoritairement sur ce type de jeux.»

La question est donc légitime. Se di-rige-t-on vers une «extinction» des jeuxde société et autres? «Il est maintenant pos-

sible de jouer au Monopoly sur son télé-viseur en insérant un DVD. Depuis là, lavieille boîte et ses cartes à distribuer onteffectivement du souci à se faire», avoueNorma Savoy. Qui estime que, si ce genre de jeux venait à disparaître, c’est l’as-pect social du développement de l’enfant qui en pâtirait.

Un grenier comme local

C’est en 1984 que sept amies, toutesmamans, avaient lancé l’idée d’une lu-dothèque à Attalens. Malgré quelquesdons, la petite équipe avait dû se débrouil-ler avec les moyens du bord: «Une ma-man du groupe était art-graphiste, elle adonc été responsable du logo. Alors quenos maris se sont chargés de tout ce quiconcernait le bricolage. Quant à l’argent,nous faisions les marchés pour vendrequelques gourmandises», se remémoreNicole Tinguely, 54 ans.

Parmi les souvenirs cocasses, elle évo-que les débuts de la ludothèque: «Avantde s’installer dans l’école, elle se trouvaitsous le toit de l’Hôtel de Ville. Le greniern’était bien évidemment pas isolé. En hi-ver, les gens y grimpaient avec une dou-doune sur le dos.»

Un poste sur mesure

Présidente depuis trois ans, Norma Sa-voy sait ce que c’est que de s’investir enfaveur des enfants. Mère au foyer de 48ans, elle est responsable de la cantine sco-laire d’Attalens depuis dix ans. «Il y a troisans, j’ai repris le flambeau de la prési-dence parce que travailler avec les en-fants a toujours été un réel plaisir»,conclut celle qui a notamment fait par-tie de l’association des parents d’élèves.

Davy Seydoux

n Ouvert tous les lundis de 16 h à 18 h,sauf vacances scolaires. Plus d’infos au 021 947 51 03.

La 62e édition du Giron des musi-ques de la Veveyse a démarré hiersoir. Une animation médiévale aremplacé le traditionnel marchéartisanal.

«Pour l’instant, tout s’annonce pourle mieux. Si la météo le veut bien,

la fête sera belle», espère Philippe Mol-leyres, vice-président du comité d’orga-nisation du Giron des musiques de la Ve-veyse. Une 62e édition qui bat son pleindepuis hier à St-Martin. D’ici à diman-che soir, les notes d’environ 500 musi-ciens de la Veveyse et des alentours au-ront émerveillé les oreilles des milliers depersonnes attendues. Pour gérer la ma-nifestation, 550 âmes charitables et bénévoles ont été engagées. Imaginé par la fanfare L’Avenir de St-Martin, l’évé-nement avoue un budget de quelque300000 francs.

«Amusiquons-nous, les fêtes en mu-sique» a été choisi parmi cinq thèmes sug-gérés. Résultat d’une contraction de«musique» et «amusons-nous», il a étéretenu pour coller à merveille avec l’am-biance du giron. Dont la musique et l’amu-

sement sont les principales composan-tes. Contrairement à la dernière éditionorganisée par St-Martin (1997), le Girondes musiques de la Veveyse, 62e du nom,s’est vu offrir les honneurs du centre duvillage. «De cette manière, le côté socialde la fête sera mis en avant.»

Retour en arrière

Parmi les nouveautés, une animationmédiévale remplacera le traditionnelmarché artisanal. «Ce changement a étéopéré dans l’optique d’attirer un publicplus nombreux le samedi. Il était égale-ment temps d’innover.» D’une durée desix heures, elle sera réalisée par la Com-pagnie des Tours, qui lèvera un campe-ment d’artisans d’une compagnie devoyage de la fin du XVe siècle. Hormisce retour au temps de Dagobert, leConcert Show et le Grand Cortège sontles animations du week-end à ne loupersous aucun prétexte. Davy Seydoux

Programme en page 2. Plus d’infos surwww.fanfare-st-martin.chou au 079 641 89 57.

Norma Savoy, présidente d’une ludothèque toujours jeune à vingt-cinq ans DS C’est la Compagnie des Tours qui assurera l’animation médiévale de ce giron DR

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NOUVEAU CONSEIL PAROISSIALL’assemblée de la paroisse réforméede Châtel-St-Denis-La Veveyse a éluson nouveau Conseil le 5 mai.Madeleine Ehret en a accepté la pré-sidence et Jean-Claude Ruchti lavice-présidence ainsi que le dicastèredes bâtiments. Patricia Perroud seraen charge de l’entraide humanitaire etde la diaconie. Anne-Lise Wittenwilerdes relations extérieures et des évé-nements particuliers. Verena Marilleyest responsable du dicastère des visi-tes, Wilfried Brand de celui des finan-ces et Carin Scheuner du catéchismeet de la jeunesse. La paroisse compteaujourd’hui 2790 paroissiens, dontprès de trois cents jeunes. Mess.

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DISSOLUTION DU SKI-LIFTLa société Ski-Lift Niremont SA a étédissoute lors de l’assemblée des ac-tionnaires de samedi. Inexploitées de-puis 2001 en raison du manque deneige, les installations mécaniquesont peu à peu disparu des pentes dumont veveysan. Ne restera qu’à enle-ver les socles de béton pour faire dis-paraître complètement les traces decette aventure commencée en 1972.Parmi les causes de cet échec, Mar-tial Suchet, président de la société, re-lève dans les colonnes de La Gruyèrede mardi que «l’emplacement de dé-part était certainement trop bas et malexposé». Il regrette également quel’extension du domaine vers le haut aitété rendu impossible pour des raisonsfinancières, mais également de pro-tection de la nature. Au total, c’estprès de 900000 francs qui auront étéinvestis. Mais, grâce à des arrange-ments avec les créanciers, la sociétén’a pas de dettes. Mess.