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MULTINATIONAL CGIAR PROJET DE SOUTIEN A LA RECHERCHE AGRICOLE POUR LE DEVELOPPEMENT DES CULTURES STRATEGIQUES EN AFRIQUE (SARD-SC) RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET (RAP) AHAI Décembre 2017 Document traduit BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT Publication autorisée Publication autorisée

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MULTINATIONAL – CGIAR

PROJET DE SOUTIEN A LA RECHERCHE AGRICOLE POUR LE

DEVELOPPEMENT DES CULTURES STRATEGIQUES EN AFRIQUE (SARD-SC)

RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

(RAP)

AHAI

Décembre 2017

Document traduit

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

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1

A Données du rapport

Date du

rapport

Date du rapport: 14 novembre 2017

Date de la mission: Du 23 octobre 2017 Au 7 novembre 2017

B Responsables du projet au sein de la Banque

Fonctions À l’approbation À l’achèvement

Directeurs régionaux

M. MATONDO-FUNDANI, ORNB

J. KOLSTER, ORNA

K. J. LITSE, ORWA

M. MATONDO-FUNDANI, OIC, ORWB

M. KANGA, ORCE

C. OJUKWU, ORSB

E. FAAL, ORSA

E. FAAL, Directeur supérieur, RDNG

M. EL AZIZI, DG RDGN

K. J. LITSE, DG RDGW

G. NEGATU, DG RDGE

J. NGURE, DG adjoint, RDGS

Chef de division pays Ousmane DORE

Directeur sectoriel Abdirahman BEILEH Chiji OJUKWU

Chef de division

sectoriel

Dougou KEITA Patrick AGBOMA

Chef de projet Jonas CHIANU Ibrahim A. AMADOU

Chef de projet suppléant

Chef de l’équipe chargée

du RAP

Ibrahim A. AMADOU, Agroéconomiste en chef, RDNG

Membres de l’équipe

chargée du RAP

Abba JAAFAR, Chargé principal des achats, RDNG;

Yakubu BAKO, Assistant des décaissements, RDNG;

Olufemi Ojo-Fajuyi Consultant en gestion financière,

RDNG

C Informations sur le projet

Nom du projet : MULTINATIONAL – CGIAR : « SOUTIEN À LA RECHERCHE AGRICOLE POUR LE DEVELOPPEMENT

DES CULTURES STRATEGIQUES EN AFRIQUE » (SARD-SC)

Code du projet : P-Z1-AAZ-010 Numéro(s) du don : 2100155022217

Type de projet: Recherche Secteur : agriculture

I INFORMATIONS DE BASE

RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET (RAP)

MULTINATIONAL – CGIAR : PROJET DE « SOUTIEN À LA RECHERCHE AGRICOLE POUR

LE DÉVELOPPEMENT DES CULTURES STRATÉGIQUES EN AFRIQUE » (SARD-SC)

PROJECT

GROUPE DE LA

BANQUE AFRICAINE

DE

DÉVELOPPEMENT

2

Pays : Bénin, Côte d’Ivoire, RDC,

Érythrée, Éthiopie, Ghana, Kenya,

Lesotho, Madagascar, Mali, Mauritanie,

Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone,

Soudan, Tanzanie, Ouganda, Zambie et

Zimbabwe

Catégorie environnementale (1-3):

Catégorie 3

Étapes de traitement du dossier Événements importants Dates de décaissement et de clôture

Source de financement : don de la BAD

(xii)

Numéro du don : 2100155022217

Source de financement Source de financement

Date d’approbation : 1er mars 2012 Montants annulés : Néant Date limite initiale du décaissement : 30

décembre 2016

Date de signature : 12 mars 2012 Financement supplémentaire :

Néant

Date initiale de clôture : Juin 2016

Date d’entrée en vigueur : 12 mars 2012 Restructuration : Néant Date limite révisée du décaissement : 30

décembre 2017

Date d’entrée en vigueur du 1er

décaissement : 12 mars 2012

Prorogation : Prorogation accordée

le 28 septembre 2015

Date de clôture révisée : juin 2017

Date effective du 1er décaissement :

24 septembre 2012

Source/instrument de financement Montant décaissé

(montant, UC)

Pourcentage

décaissé (%)

Montant non décaissé

(UC)

Pourcentage non

décaissé (%)

Source de financement: don du FAD (xii)

Numéro du don: 2100155022217 39,90 millions 100 % Néant Néant

Fonds de contrepartie (pays): 13,90 millions en

nature

100 % Néant Néant

TOTAL 53,90 millions 100 % Néant Néant

Cofinanciers et autres partenaires externes: Il n’y avait aucun cofinancier. Le FAD a accordé un financement de 39,90 millions

d’UC, soit 74 % du coût total du projet. La contribution en nature des pays participants s’élevait à 13,90 millions d’UC, soit 26 % du

coût total du projet.

Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre: l’IITA était l’organisme d’exécution du projet. Les trois centres du CGIAR, à savoir

Africa Rice, le Centre international de recherches agricoles dans les zones arides (ICARDA) et l’Institut international d'agriculture

tropicale (IIAT) étaient les organismes d’exécution des sous-projets de quatre produits de base : AfricaRice et l’ICARDA pour les

sous-projets de riz et de blé, respectivement et l’IITA pour les sous-projets de manioc et de maïs. L’IIRFA est une agence technique

spécialisée qui a soutenu les autres trois centres dans l’exécution des activités des sous-projets liées au renforcement des capacités

techniques et commerciales des organisations paysannes. Ces organismes d’exécution étaient représentés dans au moins l’un des pays

bénéficiaires couverts par le projet.

D Revue et commentaires de la Direction

Rapport examiné par Nom Date d’examen Observations

Chef de division pays S/O

Chef de division sectoriel

Directeur régional (en qualité de président de

l’équipe pays) Ebrima FAAL

Directeur sectoriel Chiji OJUKWU

3

II Évaluation de la performance du projet

A Pertinence

1. Pertinence de l’objectif de développement du projet

Note* Compte-rendu descriptif (250 mots au plus)

4 La pertinence de l’objectif du projet est très satisfaisante. L’objectif global du projet « Multinational – CGIAR: Soutien

à la recherche agricole pour le développement des cultures stratégiques en Afrique » (SARD-SC) consiste à améliorer la

sécurité alimentaire et nutritionnelle tout en contribuant à la réduction de la pauvreté dans les pays membres régionaux

(PMR) à faible revenu de la Banque. Le projet vise spécifiquement à accroître durablement la productivité et les recettes

de quatre chaînes de valeur prioritaires du CAADP (manioc, maïs, riz et blé).

Le projet cadrait parfaitement avec la Stratégie à moyen terme de la Banque (2008-2012), sa Stratégie d’intégration

régionale (2009-2012), sa Stratégie pour l’enseignement supérieur, la science et la technologie (Composante C) et sa

Stratégie du secteur de l’agriculture (AgSS) 2010-2014. Le projet est également conforme aux objectifs des High 5 du

Groupe de la Banque, dont « Nourrir l’Afrique » – Stratégie pour la transformation de l’agriculture en Afrique (2016 –

2025). Le projet contribuera aux quatre objectifs stratégiques visant à nourrir l’Afrique, à savoir : 1. Contribuer à

l’éradication de l’extrême pauvreté en Afrique à l’horizon 2025 ; 2. Éliminer la famine et la malnutrition en Afrique à

l’horizon 2025 ; 3. Faire de l’Afrique un exportateur net de produits alimentaires d’ici à 2025 ; et 4. Faire remonter

l’Afrique au sommet des chaînes de valeur agricoles mondiales d’ici à l’horizon 2025. Le projet était en harmonie avec

l’objectif de réalisation d’une croissance plus inclusive et durable.

Le projet était parfaitement conforme aux idéaux des Chefs d’État de l’Union africaine au titre des quatre piliers du

CAAD (gestion durable de la terre et de l’eau, accès aux marchés, approvisionnement alimentaire et lutte contre la faim,

et recherche agricole) et il a contribué directement à l’amélioration de la synergie avec cinq programmes de recherche du

CGIAR (CRP) tout en optimisant quatre autres CRP (par exemple, l’eau, la terre et les écosystèmes, les systèmes intégrés

de production agricole en zone aride, les systèmes intégrés pour les tropiques humides, le changement climatique), tel

qu’énoncé dans la réforme de la recherche internationale du CGIAR. Ces initiatives étaient en parfaite harmonie avec les

cibles des ODM 1 visant à éradiquer l’extrême pauvreté et la faim et assurer la viabilité environnementale. Les objectifs

poursuivis concernent la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et

l’accroissement des revenus grâce à la hausse de la productivité et des recettes générées par les quatre denrées stratégiques

retenues.

L’objectif du projet cadrait entièrement avec les besoins des pays membres régionaux (PMR) et des bénéficiaires : les

différents agriculteurs et consommateurs, les groupements d’agriculteurs, y compris les femmes et les jeunes, les

décideurs, les opérateurs du secteur privé, les commerçants, les transporteurs, les fabricants de machines agricoles à petite

échelle et les institutions (SNRVA, CGIAR, ONG) des pays membres.

L’objectif du projet a été clairement défini et il portait essentiellement sur les résultats dans son environnement. Le

pourcentage d’obtention des résultats du projet au regard des indicateurs de performance clés permet d’affirmer

raisonnablement que l’objectif a été manifestement atteint. Aucune incohérence n’a été observée entre les priorités des

PMR participants, de la Banque et des bénéficiaires durant la période de mise en œuvre du projet. Aucune restructuration

majeure du projet n’a eu lieu pendant cette période.

* Pour toutes les notes du RAP, utiliser l’échelle suivante : 4 (Très satisfaisant), 3 (Satisfaisant), 2 (Insatisfaisant), 1 (Très insatisfaisant)

2. Pertinence de la conception du projet

Notation* Compte-rendu descriptif (250 mots au plus)

3 La pertinence de la conception du projet est satisfaisante. Le soutien multinational du CGIAR à la recherche agricole

pour le développement des cultures stratégiques en Afrique (SARD-DC) a été identifié dans le contexte de l’établissement

de partenariats ciblés sur la base des avantages comparatifs et des objectifs stratégiques. La Banque et les centres du

CGIAR participants ont adopté une approche pleinement participative pour l’identification, la conception et la mise en

œuvre du projet, y compris la participation active du secteur privé et de la société civile. Le CGIAR a déployé

consciemment des efforts pour garantir un large processus participatif et consultatif impliquant le Forum mondial sur la

recherche agricole (GFAR) et plusieurs acteurs de la recherche et du développement. L’approche participative adoptée

durant la conception du projet prévoyait des revues régionales de la recherche, des consultations électroniques et des

4

rencontres personnelles. Les quatre chaînes de valeur du projet cadraient bien avec les CRP respectifs, et ils ont porté

l’attention sur les activités essentielles prévues au titre des CRP, à savoir la création et le transfert de technologies, le

développement et le partage des connaissances, et le renforcement des capacités. Le projet a adopté l’Approche de

plateforme d’innovations (PI) dans le processus de mise en œuvre, qui s’est avérée efficace en matière de réalisation des

cibles et des objectifs du projet.

Des modifications de la portée et de la liste des biens du projet ont été opérées opportunément durant la mise en œuvre,

et elles ont permis d’obtenir les résultats escomptés (résultats et produits). La rénovation des installations de recherche,

la construction des installations de conservation et de stockage des semences, l’équipement des centres de formation, le

renforcement des capacités, la diffusion des technologies créées et la parité hommes-femmes ont contribué

considérablement à la réalisation des résultats du projet.

De la conception à la clôture du projet, la conception a été constamment propice à la réalisation des résultats du projet.

La conception originale était judicieuse, et elle est restée appropriée durant toute la mise en œuvre du projet; des

ajustements à la portée, aux modalités de mise en œuvre ou aux solutions techniques se sont avérés nécessaires, et ils ont

été opérés en temps opportun pour garantir la réalisation des résultats et des produits escomptés.

3. Leçons apprises en matière de pertinence

Questions clés (5 au maximum : si nécessaire,

ajouter d’autres lignes)

Leçons apprises Public cible

Approche multi-

institutionnelle de la mise

en œuvre du projet

L’approche multi-institutionnelle de la mise en œuvre du projet s’est avérée

plus efficace à travers le SARD-SC et elle a établi une excellente base pour

l’utilisation permanente de l’approche multi-institutionnelle du projet en tant

que mécanisme de réduction de la pauvreté en Afrique.

La Banque, les centres du

CGIAR et les PMR

Approche participative de

la conception du projet

Les projets formulés dans un processus participatif durant l’identification, la

conception, la mise en œuvre et le suivi et évaluation produisent de meilleurs

résultats. La participation de la communauté à la conception du projet et

durant la mise en œuvre constitue une incitation suffisante pour le succès des

projets.

La Banque, les centres du

CGIAR et les PMR

Plateforme d’innovations

(PI)

Les PI ont démontré que lorsque les catalyseurs de l’innovation (technologies,

institutions, et organisation des intervenants) sont coordonnés et organisés de

manière concertée et systématique, la génération et la diffusion des « produits

de recherche » ainsi que l’adoption de ceux-ci par les petits exploitants

agricoles et les entrepreneurs agricoles, sont très probables – en particulier

lorsque ces technologies/innovations sont axées sur le marché.

La Banque, les centres du

CGIAR et les PMR

Partenariats/Collaboration La collaboration avec les organisations et programmes régionaux (par ex.,

CORAF-WASP) qui interviennent dans le développement du secteur

semencier multi-pays améliore le commerce transfrontalier des semences de

qualité et contribue à l’accroissement de la superficie couverte par des variétés

améliorées.

La Banque, les centres du

CGIAR et les PMR

Participation des décideurs

à la formulation du projet

Le SARD-SC a fait intervenir les décideurs, de la formulation à la clôture du

projet dans les PMR participants et cette initiative a garanti le succès du projet.

Le soutien des décideurs est déterminant pour le succès du projet.

La Banque, les centres du

CGIAR et les PMR

5

B Efficacité

1. Progrès réalisés pour atteindre l’objectif de développement du projet (objet du projet)

Commentaires

Faire une brève description du projet (composantes) et du contexte dans lequel il a été conçu et mis en œuvre. Indiquer l’objectif de

développement du projet (il s’agit généralement de l’objet du projet tel que défini dans le cadre logique axé sur les résultats(CLAR)) et

évaluer les progrès. Les résultats imprévus doivent également être pris en considération, ainsi que la référence spécifique à l’égalité du

genre dans le projet. Il faut aussi tenir compte de la cohérence des hypothèses qui lient les différents niveaux de la chaîne des résultats

dans le CLAR. Longueur indicative maximale: 400 mots.

Le projet comprend quatre composantes : i) Création de technologies et d’innovations agricoles ; ii) Diffusion de technologies et

d’innovations agricoles ; iii) Renforcement des capacités; et (iv) Gestion du projet.

Composante 1 : Création de technologies et d’innovations agricoles: Cette composante a soutenu la Recherche agricole pour le

développement en ce qui concerne les chaînes de valeurs des quatre produits stratégiques sélectionnés. Les innovations agricoles créées

dans la Composante 1 ont été utilisées dans la Composante 2. Les réalisations des composantes inhérentes aux objectifs se sont établies

à 100 % en moyenne. La performance des PMR est satisfaisante dans toutes les quatre chaînes de valeur des produits.

Composante 2 : Diffusion et adoption durables des technologies et innovations agricoles dans toute la chaîne de valeur: Cette

Composante a encouragé la diffusion et l’adoption des technologies agricoles améliorées (clé en main) dans chaque chaîne de valeur. Les

réalisations de la composante atteignent en moyenne 100% au regard des cibles visées au titre du projet.

Composante 3 : Renforcement durable des capacités des intervenants du projet: Cette composante a encouragé le renforcement

durable des capacités des intervenants dans l’ensemble des chaînes de valeur des quatre produits ciblés. Les données disponibles montrent

que les réalisations des activités de renforcement des capacités et de formation sont excellentes au regard des objectifs du projet. Les

réalisations visées par les produits étaient supérieures à 100 % pour toutes les activités.

Composante 4 : Gestion efficiente du projet: Cette composante s’articulait autour de sept activités: le recrutement du personnel du

projet, la mise en œuvre des activités du projet, la tenue des réunions de planification, la mise en place du comité directeur du projet, le

suivi et évaluation, la réalisation des études de base, d’adoption et d’impact et l’organisation des revues externes à mi-parcours et finales

du projet. La réalisation des produits au titre de cette composante a atteint en moyenne 100 % pour toutes les activités.

Objectifs du projet : L’objectif global du projet « Multinational – CGIAR: Soutien à la recherche agricole pour le développement des

cultures stratégiques en Afrique » (SARD-SC) consiste à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle tout en contribuant à la

réduction de la pauvreté dans les pays membres régionaux (PMR) à faible revenu de la Banque. Le projet vise spécifiquement à accroître

durablement la productivité et les recettes de quatre chaînes de valeur prioritaires du CAADP (manioc, maïs, riz et blé). Les principaux

résultats du projet sont les suivants : i) hausse de 50 % du rendement du manioc, 40 % pour le maïs, 45 % pour le riz et 45 % pour le

blé ; ii) la moyenne annuelle du revenu en espèces des ménages s’est accrue, passant à 600 dollars EU (contre un montant de référence

de 360 dollars EU) ; et iii) 20 % de hausse de la sécurité alimentaire (établie actuellement à 84 %, contre un taux de référence de 73 %)

à la fin du projet.

La performance des interventions est satisfaisante à l’achèvement du projet. Le pourcentage de réalisation des principaux indicateurs des

résultats est supérieure à 100 % à l’achèvement du projet, ce qui permet d’affirmer raisonnablement que l’efficacité des interventions du

projet s’est soldée par la réalisation des résultats et des objectifs prévus au titre du projet. Les interventions du projet ont joué un rôle

remarquable pour atteindre les bénéficiaires visés. Le souci de l’égalité hommes-femmes a été intégré dans toutes les activités du projet.

L’analyse basée sur les activités du projet a révélé que les contributions, les perspectives et les priorités des femmes ont été privilégiées

dans tous les domaines d’activité du projet. La participation des jeunes et des femmes au projet a promu la diffusion des technologies

développées par le projet.

Globalement, les résultats du projet au regard des objectifs prévus dans le RAP sont importants, et ils corroborent les allégations relatives

à l’atteinte de l’objectif du projet. Le projet a prospéré dans la production de biens publics régionaux (BPR) d’intérêt public très

disponibles pour les particuliers et les organisations, en œuvrant pour le développement durable de l’agriculture en Afrique et dans le

monde.

6

2. Etablissement des rapports sur les résultats

Indicateurs des

résultats (tel qu’indiqué

dans le CLAR; ajouter d’autres

lignes, si nécessaire)

Valeur

de base

(Année

)

Valeur

la plus

récente

(A)

Cible visée (B)

(valeur

escomptée à l’achèvement

du projet)

Progrès vers

la réalisation

de la cible (% réalisé) (A/B)

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 50 mots par

résultat)

Indicateur

sectoriel de

base (Oui/Non)

Résultat 1 : Productivité

(t/ha)

Riz 1.8 3.3 +45 %

(2.61)

126 % Le rendement du riz s’est accru

considérablement grâce à

l’intervention du projet, passant de

1,8 t/ha à 3,3t/ha. Le développement,

la vulgarisation et l’adoption de

variétés à haut rendement, associés à

de nouvelles options de gestion des

cultures, justifient la hausse du

rendement.

Oui

Blé 1,84 3,6 +45 %

(2,67)

135 % Le rendement du blé s’est accru

considérablement grâce à

l’intervention du projet, passant de

1,84 t/ha à 3,6t/ha. Le

développement, la vulgarisation et

l’adoption de variétés à haut

rendement, associés à de nouvelles

options de gestion des cultures,

justifient la hausse du rendement.

Oui

Manioc 7,5 13,9 +50 %

(11,25)

123 % Le rendement du manioc s’est accru

considérablement grâce à

l’intervention du projet, passant de

7,5 t/ha à 13,9 t/ha. Le

développement, la vulgarisation et

l’adoption de variétés à haut

rendement, associés à de nouvelles

options de gestion des cultures,

justifient la hausse du rendement.

Oui

Maïs 2,3 3,9 +40 %

(3,3)

118 % Le rendement du maïs s’est accru

considérablement grâce à

l’intervention du projet, passant de

2,3 t/ha à 3,9 t/ha. Le développement,

la vulgarisation et l’adoption de

variétés à haut rendement, associés à

de nouvelles options de gestion des

cultures, justifient la hausse du

rendement.

Oui

7

Résultat 2 : Revenu

annuel en espèces des

ménages d’agriculteurs

360

dollars

EU

580

dollars

EU

600 dollars

EU 97 %

L’intervention du projet a généré une

hausse moyenne du revenu en

espèces des ménages bénéficiaires,

qui est passé de 360 dollars EU à 580

dollars EU, soit un accroissement de

97 %. La hausse du revenu en espèces

est consécutive à l’accroissement des

rendements, à la promotion des

technologies et des innovations et au

renforcement des capacités des

bénéficiaires.

Oui

Résultat 3 : Amélioration de la

sécurité alimentaire

73 % 88 % 84 % 105 %

À l’achèvement du projet, la sécurité

alimentaire s’est accrue, passant de

73 % à 88 %, soit une hausse de

21 %. Ce résultat a été obtenu grâce à

l’amélioration de l’accès aux

technologies et innovations agricoles

les mieux adaptées, à la

modernisation des pratiques

agronomiques, à l’adoption des

variétés éprouvées de cultures ainsi

qu’à la réduction des pertes post-

récolte.

Oui

Notation*(voir méthodologie de l’EER)

Compte-rendu descriptif

4 La réalisation des principaux résultats du projet à l’achèvement est très satisfaisante. La productivité et les

revenus des quatre chaînes de valeur prioritaires du CAADP (manioc, maïs, riz et blé) s’est accrue

considérablement grâce au Projet SARD-SC. L’amélioration de l’accès aux technologies et innovations

agricoles les mieux adaptées, l’amélioration des options de gestion des cultures, l’adoption de variétés

éprouvées de cultures ainsi que le renforcement des capacités des intervenants du projet ont orienté la

réalisation des principaux résultats du projet. La collaboration avec les SNRVA et d’autres partenaires

contribue considérablement à la vulgarisation et à l’adoption des technologies et innovations agricoles

créées dans l’ensemble des chaînes de valeur. De plus, les modifications du projet lors de la revue à mi-

parcours ont contribué aux réalisations du projet à l’achèvement.

3. Établissement des rapports sur les produits

Indicateurs des produits (tel qu’indiqué dans

le CLAR ; ajouter d’autres lignes, si nécessaire) Valeur

la plus

récente

(A)

Cible

visée (B)

(valeur escomptée à

l’achèvement

du projet)

Progrès

vers la

réalisation

de la cible (% réalisé)

(A/B)

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 50 mots par produit)

Indicateur

sectoriel de

base (Oui/Non)

Composante 1 : Création des technologies

et innovations agricoles

Produit 1 : Technologies

(options de

gestion des

variétés et des

cultures)

développées

Nombre et/ou types de

besoins de recherche

identifiés

102 80 127 % Les progrès réalisés en matière de

produits dépassent 100 %, ce qui

implique que la valeur des produits

obtenue est nettement supérieure à la

cible visée par le projet. Le projet a

identifié 102 besoins en matière de

recherche dans toutes les quatre

denrées (manioc - 30, blé - 28, riz - 24

et maïs - 20).

Oui

De nouvelles variétés se

sont développées dans

l’ensemble des 4 chaînes

de valeur

211 60 351 % Les progrès réalisés en matière de

produits dépassent 100 %, ce qui

implique que la valeur des produits

obtenue est nettement supérieure à la

cible visée par le projet. Le projet a

Oui

8

développé 211 nouvelles variétés dans

toutes les quatre chaînes de valeur

(manioc : 10, blé : 24, riz : 2 et maïs :

175).

Développement de

nouvelles options de

gestion des cultures dans

toutes les 4 chaînes de

valeur

69 60 115% Soixante-neuf (69) nouvelles options

de gestion des cultures ont été

développées dans toutes les quatre

chaînes de valeur (manioc - 13, blé -

24, riz - 17 et maïs - 15).

Oui

Produit 2 : Les

technologies et

innovations

agricoles les

mieux adaptées

sont validées

dans des

stations ou des

exploitations

agricoles

Nombre de technologies

évaluées dans des stations

ou des exploitations

agricoles (options de

gestion de variétés et

hybrides/cultures

prometteuses qui sont

testées en profondeur dans

des stations ou des

exploitations agricoles)

62 40 155% Le projet a évalué 62 variétés et

hybrides prometteuses qui sont testées

en profondeur dans des stations ou des

exploitations agricoles (manioc : 6,

blé : 24, riz : 59 et maïs : 32). De plus,

210 options de gestion des cultures ont

été testées en profondeur dans des

stations ou des exploitations agricoles.

Oui

Nombre et/ou types

d’entrées testées

et enregistrées (options de

gestion des cultures testées

en profondeur dans des

stations ou des

exploitations agricoles)

388 40 970 % Au titre des entrées testées et

enregistrées, 388 options de gestion

des cultures ont été testées en

profondeur dans des stations ou des

exploitations agricoles (manioc : 269,

blé : 46, riz : 41 et maïs : 32).

Composante 2 : Vulgarisation et adoption

durables de technologies et innovations

agricoles dans toute la chaîne de valeur

Produit 1 :

Contextes

biophysique,

social,

institutionnel et

politique des

chaînes de

valeur

analysées,

permettant une

action et une

gouvernance

collectives

améliorées et

équilibrées

entre les

hommes et les

femmes

Nombre de contraintes et

d’options institutionnelles

et politiques identifiées

4 4 100 % 4 enquêtes de référence ont été menées

dans toute la chaîne de valeur (manioc

1, blé 1, riz 1 et maïs 1).

Oui

Produit 2 : Vulgarisation

des innovations

agricoles les

mieux adaptées

Nombre d’options

agricoles les mieux

adaptées identifiées et

promues aux fins

d’adoption

2 030 150 1 353 % 2030 variétés de cultures prometteuses

ont été testées dans 5000 essais de

démonstration (manioc 10 ; blé 46 ; riz

52 et maïs 1922).

Oui

Des options de gestion des

cultures sont testées

168 50 336 % 168 options de gestion des cultures ont

été testées (manioc 90, blé 46, riz 17 et

maïs 15).

Oui

9

Produit 3 : Promotion des

innovations de

la chaîne de

valeur

Nombre d’innovations de

la chaîne de valeur

identifiées et promues

85 300 28 % Les progrès réalisés en matière de

produits atteignent 28 %, ce qui

implique que la valeur des produits

obtenue est faible au regard de la cible

visée par le projet. Cette cible n’a pas

été atteinte. Nombre d’innovations de

la chaîne de valeur identifiées et

promues: manioc – 18, blé - 36, riz -

17 et maïs - 14.

Oui

Produit 4 : Réduction des

pertes post-

récolte

% de réduction des pertes

post- récolte par culture

30 % 30 % 100 % La réduction des pertes post-récolte

dans toutes les 4 chaînes de valeur

s’est établie en moyenne à 100%, ce

qui signifie que la cible visée par le

projet a été atteinte.

Oui

Composante 3 : Renforcement durable des

capacités des intervenants du projet

Produit 1 : Capacité

humaine

renforcée et/ou

développée

Nombre de chercheurs des

SNRVA activement

impliqués dans les réseaux

régionaux de recherche

mis en place pour chaque

denrée

376 160 235 % Le projet a mis en place

376 chercheurs des SNRVA

activement impliqués dans les réseaux

régionaux de recherche dans

l’ensemble des 4 chaînes de valeur

(manioc -117, blé - 150, riz - 64 et

maïs - 45).

Oui

Nombre de boursiers

doctoraux formés

34 16 212 % Le projet a formé 34 boursiers

doctoraux dans toutes les 4 chaînes de

valeur (manioc - 8, blé - 5, riz - 9 et

maïs - 10).

Oui

Nombreux de boursiers de

maîtrise formés

57 32 178 % Le projet a formé 57 boursiers de

maîtrise dans toutes les 4 chaînes de

valeur (manioc - 9, blé - 5, riz - 29 et

maïs - 10).

Oui

Nombre de chercheurs et

personnels techniques des

SNRVA formés

2 452 120 204 3% Le projet a formé 2 452 chercheurs et

personnels techniques des SNRVA

dans toutes les 4 chaînes de valeur

(manioc - 530, blé - 400, riz – 1 402 et

maïs - 120).

Oui

Nombre d’agents de

développement formés

pour devenir des

formateurs en gestion

spécifique aux denrées et

dans les questions liées aux

chaînes de valeur

9 536 1 400 681 % Le projet a formé 9536 agents de

développement qui sont devenus des

formateurs en gestion spécifique aux

denrées et dans les questions liées aux

chaînes de valeur (Manioc – 6 794, blé

- 640, riz - 623 et maïs – 1 479).

Oui

Nombre de femmes

incluses dans chacune des

catégories ci-dessus

30 % 30 % 100 % La réalisation des produits s’est établie

en moyenne à 100 %. Chacune des

catégories ci-dessus comprenait 30 %

des femmes dans l’ensemble des 4

chaînes de valeur.

Oui

Produit 2 : Renforcement

et/ou

développement

de la capacité

infrastructurelle

Construction/réhabilitation

des infrastructures

nécessaires pour soutenir

la vulgarisation des

technologies

52 17 305 % 52 infrastructures nécessaires pour

soutenir la vulgarisation des

technologies ont été

construites/réhabilitées dans toutes les

4 chaînes de valeur (manioc - 40, blé -

1, riz - 3 et maïs - 8).

Oui

Composante 4 : Gestion efficiente du

projet

10

Produit

Projet géré de

manière

efficiente

Les acquisitions liées au

projet sont conformes aux

règles de la Banque

100 % 100 % 100 % Le projet se conforme

scrupuleusement aux règles de la

Banque régissant les acquisitions.

Oui

Les décaissements liés au

projet cadrent avec les

règles de la Banque

100 % 100 % 100 % Le projet se conforme

scrupuleusement aux règles de la

Banque régissant les décaissements.

Oui

Les rapports d’activité et

d’audit trimestriels sont

soumis à temps

100 % 100 % 100 % Le projet a soumis à temps les rapports

d’activité et d’audit trimestriels.

Oui

Le calendrier de mise en

œuvre du projet est

respecté

90 % 100 % 90 % Le calendrier de mise en œuvre du

projet est raisonnablement respecté.

Oui

Notation*(voir méthodologie

de l’EER) Compte-rendu descriptif

4 L’exécution des produits du projet est très satisfaisante. Les progrès vers l’atteinte des

cibles de tous les produits dépassent 100 %, sauf pour les innovations de la chaîne de

valeur identifiées et promues, et le calendrier de mise en œuvre du projet, ce qui suppose

que les valeurs des produits réalisés dépassent largement les cibles visées à

l’achèvement du projet. La réalisation des produits des composantes est très

satisfaisante. Le projet a adopté une approche participative dans la mise en œuvre des

interventions au titre des composantes qui ont promu l’accès aux technologies

développées. Les mécanismes et collaborations institutionnels du projet ont assuré

l’efficience de l’exécution des produits du projet.

4. Notation de l’objectif de développement (OD)

Notation de l’OD

(tirée de l’EER actualisée)*

Compte-rendu descriptif (longueur indicative maximale: 250 mots)

4 Les résultats en matière de réalisations et de produits par rapport aux cibles prévues sont considérables et

corroborant l’affirmation concernant la réalisation de l’objectif du projet. Le projet a beaucoup contribué

aux objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de réduction de la pauvreté dans les PMR de la

Banque. Le projet affiche une performance très louable en matière de création de technologies et

d’innovations agricoles ainsi que de vulgarisation et d’adoption durables des technologies et des

innovations agricoles et de renforcement des capacités dans toutes les chaînes de valeur. Les interventions

du projet ont atteint remarquablement les bénéficiaires visés et les questions de genre ont été intégrées

dans tous les domaines d’activité du projet. Le nombre de femmes incluses dans toutes les composantes

d’intervention a atteint une moyenne de 30 %. L’approche des plateformes d’intervention (PI) adoptée

au titre de la mise en œuvre du projet a influé sur la réalisation des résultats et des produits du projet.

Les nouvelles orientations politiques majeures résultant de l’intervention du SARD-SC englobent

l’autonomisation des jeunes ; les prototypes d’outils agricoles provenant d’Asie sont fabriqués

aujourd’hui localement par de petites et moyennes entreprises et mis à la disposition des femmes pour

réduire la pénibilité dans les chaînes de valeur du riz en Afrique. Le blé a été inscrit comme une priorité

dans le Programme de transformation agricole du gouvernement nigérian (ATA), et la production

domestique constitue la solution adoptée pour réduire la dépendance de plus en plus croissante vis-à-vis

des importations et assurer la sécurité alimentaire. Les produits du manioc sont actuellement la principale

source des acteurs de la chaîne de valeur du manioc, avec plus de 70 recettes du manioc développées et

en attente de promotion.

Le projet a produit des Biens publics régionaux d’intérêt public, abondamment disponibles pour les

individus et les organisations qui œuvrent pour le développement durable de l’agriculture en Afrique et à

travers le monde.

Les résultats et les produits sont jugés très satisfaisants.

11

5. Bénéficiaires (ajouter d’autres lignes si nécessaire)

Réels (A) Prévus(B) Progrès vers la réalisation de la

cible (% réalisé) (A/B)

% de

femmes

Catégorie (ex. agriculteurs, élèves)

912 900 827 000 110 % 30 % Agriculteurs – 894 791

Agents de développement – 9 536

Secteur privé – 4 580

Chercheurs des SNRVA – 2 452

Décideurs – 1 450

Elèves - 91

6. Résultats imprévus ou supplémentaires (ajouter d’autres lignes si nécessaire)

Description Type (ex. genre,

changement climatique,

social, autres)

Positif ou

négatif

Impact sur le

projet (élevé, moyen,

faible)

Développement des produits du manioc : Plus de70 produits ont été

développés à partir du manioc dans l’ensemble des 4 pays de mise en

œuvre, dont 35 produits ont été promus et commercialisés par les PME

locales : 5 en Tanzanie, 11 en RDC, 5 en Sierra Leone et 15 en Zambie. Les femmes ont été autonomisées en matière de développement des

produits : 3 468 en RDC, 829 en Tanzanie, 243 en Zambie et 2 659 en

Sierra Leone. Des recettes ont été développées et promues également à

partir du blé, du riz et du maïs.

Genre Positif Élevé

Autonomisation des jeunes : des prototypes d’outils agricoles provenant

d’Asie sont fabriqués actuellement localement par de petites et moyennes

entreprises et mis à la disposition des femmes pour réduire la pénibilité

dans les chaînes de valeur du riz en Afrique.

Genre Positif Élevé

Importation du blé : le blé a été inscrit comme une priorité dans le

Programme de transformation agricole du gouvernement nigérian (ATA),

et la production domestique constitue la solution adoptée pour réduire la

dépendance de plus en plus croissante vis-à-vis des importations et assurer

la sécurité alimentaire.

Economique Positif Élevé

7. Leçons apprises en matière d’efficacité (ajouter des lignes si nécessaire)

Questions clés (5 au max., ajouter d’autres lignes si nécessaire) Leçons apprises Public cible

Adoption de l’IAR4D et de son Approche de plateforme

d’innovations (PI)

La vulgarisation d’un ensemble de technologies

améliorées dans les chaînes de valeur était opérée

plus efficacement lorsque tous les partenaires au

développement et les intervenants travaillent

ensemble et établissent une synergie.

L’adoption de l’IAR4D et de son système de

plateforme d’innovations (PI) a joué un rôle

important en matière de vulgarisation d’un ensemble

de technologies améliorées auprès de petits

exploitants agricoles, tout en contribuant à

l’amélioration de la productivité et à l’accès des

agriculteurs aux marchés.

Banque, CGIAR,

PMR

Participation des décideurs à la formulation du projet L’intervention des décideurs dès la première phase

de la mise en place des PI, ainsi que leur participation

active durant les phases de planification, de mise en

œuvre et d’évaluation des activités du projet, ont

contribué à l’élaboration des recommandations

politiques ; celles-ci ont créé un environnement

propice qui a permis aux acteurs des chaînes de

valeur de participer efficacement et de tirer parti des

plateformes d’innovations. L’intervention des

décideurs a été également cruciale en permettant de

Banque, CGIAR,

PMR

12

déployer les technologies en peu de temps en faveur

des agriculteurs hors des sites de PI, ce qui a produit

un impact transformationnel, en particulier dans les

pays pivot.

Collaboration et partenariat avec des instituts nationaux

de recherche et le secteur privé

Banque, CGIAR,

PMR

Participation des jeunes et des femmes La participation des jeunes et des femmes à la

vulgarisation et à l’adoption des technologies et

innovations agricoles était cruciale pour le succès du

projet.

Banque, CGIAR,

PMR

C Efficience

1. Respect du calendrier

Durée prévisionnelle du projet – années (A) (suivant le REP)

Durée d'exécution réelle – années (B)

(à compter de la date d'entrée en

vigueur du 1er décaissement)

Rapport entre la durée

d'exécution prévue et réelle (A/B)

Notation*

5 6 0,83 3

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

Le respect des délais d’exécution du projet est satisfaisant. Le rapport entre la durée d’exécution prévue à compter de la date d'entrée

en vigueur et la durée d’exécution effective à compter de la date d'entrée en vigueur est de 0,83, ce qui signifie que la performance est

satisfaisante. La durée prévisionnelle du projet était de cinq ans, mais celui-ci a été mis en œuvre en six ans, soit une prolongation

d'un an sans coût. Le projet devait s’achever le 31 décembre 2016 ; toutefois, compte tenu des retards initiaux dans sa mise en œuvre,

le projet a été prolongé jusqu'au 31 décembre 2017.

2. Efficience de l’utilisation des ressources

Taux moyen de réalisation matérielle

des produits du CLAR financés par

tous les financiers (A) (voir II.B.3)

Taux d'engagement (%) (B) (Voir tableau 1.C – Taux d'engagement total de

tous les financiers)

Rapport entre le taux moyen

d'exécution matérielle et le taux

d'engagement (A/B)

Notation*

100 % 100 % 1 4

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

L’exécution physique du projet sur la base des «produits réalisés» par rapport aux « ressources utilisées » et en fonction des

engagements cumulés à l'achèvement, est très satisfaisante. Le rapport entre le pourcentage moyen de mise en œuvre physique

des réalisations du projet et le taux d'engagement est de 1, ce qui signifie que le projet a réalisé tous les produits, voire

davantage que ceux prévus dans le budget disponible. Le projet a généré des technologies et innovations agricoles dans les

chaînes de valeurs des quatre produits de base stratégiques sélectionnés. Le projet a réussi la vulgarisation et l'adoption durables des

techniques et innovations agricoles tout au long de la chaîne de valeurs. Le projet a également permis de promouvoir le

renforcement durable des capacités des intervenants dans l’ensemble des chaînes de valeurs des quatre produits de base

visés. En particulier, les capacités techniques et commerciales des organisations paysannes ont été renforcées pour faciliter l'adoption

des technologies et un meilleur accès au marché. La restructuration du projet effectuée lors de l'évaluation à mi-parcours, a

considérablement amélioré la performance financière du projet. Cependant, des excédents de dépenses dus aux différentiels de change

(UC/dollar EU) ont été signalés pour les 4 produits de base. Cette situation imprévue a engendré un dépassement du budget. Dans le

même ordre d'idées, tous les écarts de dépenses supérieurs à l'allocation de 100 % ont été absorbés par les institutions de mise en

œuvre en tant que leurs propres contributions de cofinancement interne.

13

3. Analyse coûts-avantages

Taux de rentabilité économique (à l'évaluation)

Taux de rentabilité économique actualisé (à l'achèvement)

Notation*

31 29 3

Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

L'analyse financière et économique du projet effectuée lors de l'évaluation est réévaluée à l'achèvement en utilisant le même modèle

qui avait été développé lors de l'évaluation. Le ratio de la VAN à l'achèvement et du TRE prévu lors de l'évaluation est de 0,93, ce qui

correspond à une performance satisfaisante. Les résultats de l'analyse révèlent que le projet est économiquement rentable, avec un

taux de rentabilité économique interne (TREI) global de 29 %. Ce résultat indique que le projet a été économiquement rentable pour

les PMR bénéficiaires de l'intervention.

4. État d’avancement de l’exécution (EE)

Notation de

l’EE (à partir de

l’EER actualisé)*

Compte-rendu descriptif (commenter spécifiquement les rubriques de l’EE qui ont obtenu une note

insatisfaisante ou très insatisfaisante, selon le dernier EER). (longueur maximale indicative : 500 mots)

3 L’état d’avancement de l’exécution a été en grande partie satisfaisant et a permis d’obtenir les résultats attendus.

i) Le projet s'est conformé aux engagements, aux garanties environnementales et sociales et aux règles de

contrôle. Le respect des accords de subvention et la conformité des bénéficiaires du don aux clauses

contractuelles sont satisfaisants. Le projet était conforme à toutes les politiques applicables de la Banque. Le

projet SARD-SC a été classé dans la catégorie 3 en vertu des procédures d’évaluation environnementale et

sociale de la Banque. Conformément à la politique de la Banque, un Plan de gestion environnementale et

sociale (PGES) n'a pas été exigé pendant la mise en œuvre du projet. Toutefois, un minimum d’impacts

environnementaux et sociaux positifs ont été générés à travers des programmes, innovations et technologies

agronomiques éprouvés, respectueux de l'environnement et promus par le projet. L'audit du projet a été réalisé

conformément aux procédures de la Banque.

ii) Les mécanismes et procédures du projet (passation des marchés, gestion financière et suivi-évaluation) sont

strictement suivis à l'aide des règles de la Banque. Les questions liées à la passation des marchés ont été

cruciales pour la performance du projet, en particulier l'octroi tardif de la non-objection par la Banque lors du

lancement initial du projet en raison des retards dans l'évaluation par la Banque. Cette situation a affecté la

performance du projet. De même, au début du projet, l'approvisionnement en produits issus de la recherche a

entraîné des retards importants. Cependant, les modifications effectuées dans la liste des travaux, biens,

personnels et services (LOG) du projet lors de l'évaluation à mi-parcours ont permis de résoudre les problèmes

de passation des marchés et d'améliorer la performance du projet.

iii) Exécution et financement du projet (décaissements, engagements budgétaires, financement de contrepartie et

cofinancement). Le cofinancement du projet par le Financier a été exceptionnel, le tirage total du FAD à

l’achèvement s’établissant en moyenne à 100 %. La contribution en nature des contreparties des pays

participants à l'achèvement a atteint en moyenne 100 %. Les objectifs financiers en termes de composantes et

de catégories pour les quatre produits de base ont été atteints en moyenne à 100 %. L’objectif du plan financier

du projet a été réalisé. En dépit du retard enregistré dans le décaissement lors du lancement initial du projet,

les activités de décaissement ont été globalement efficientes et rapides à toutes les étapes du projet. Certaines

modifications effectuées dans la liste des travaux, biens, personnels et services (LOG) du projet lors de

l'évaluation à mi-parcours ont permis de résoudre les problèmes de décaissement et d'améliorer sensiblement

la performance financière du projet. Cependant, un surengagement dû aux différentiels de change a été signalé

pour les 4 produits de base (le projet engageait des ressources sur la base de taux de change non actualisés

UC/dollar EU). Aussi le projet a-t-il enregistré un dépassement de budget. Dans le même ordre d'idées, tous

les écarts de dépenses supérieurs à l'allocation de 100 % ont été absorbés par les institutions de mise en œuvre

en tant que leurs propres contributions de cofinancement interne. La gestion financière dans le contexte d'un

projet multinational a constitué un défi majeur en termes de transfert de fonds vers certains pays sous embargo

économique (par ex., le Soudan)

L’exécution du projet est satisfaisante. L'Organisme d'exécution a enregistré une performance exceptionnelle dans la

coordination globale du projet. L'utilisation des fonds du projet a été jugée proportionnelle à la réalisation des progrès

physiques du projet. Les réalités sur le terrain ont confirmé que le coût est proportionnel aux activités mises en œuvre

pour atteindre les objectifs du projet. Le coût du projet et les activités mises en œuvre étaient positivement corrélés.

L’objectif en termes de réalisations des composantes a été atteint et les résultats obtenus. Les dossiers financiers ont

été correctement tenus à jour par les institutions d'exécution, comme en témoignent les rapports d'audit externe.

14

5. Leçons apprises en matière d'efficience

Questions clés (5 max., ajouter des lignes, le cas échéant) Leçons apprises Destinataires

La gestion financière dans le cadre d'un projet

multinational a constitué un défi majeur en termes de

transfert de fonds vers certains pays soumis à des

sanctions économique (embargo).

Il est nécessaire d'adopter des procédures spécifiques

au contexte des pays partenaires en termes

d'exécution et de financement des projets. Le projet a

tenu compte du contexte spécifique des pays

partenaires pour transférer des fonds.

Banque, centres du

CGIAR

Cependant, le surengagement dû aux différentiels de

change a été signalé pour les 4 produits de base.

Il est important que le bénéficiaire du don suive

l’évolution du différentiel de taux de change pendant

la mise en œuvre du projet.

Centres du CGIAR

Contribution de contrepartie en espèces des pays

participants

La contribution en espèces renforcera l'engagement

et l'appropriation du projet par les pays participants.

Banque, CGIAR

D Viabilité

1. Viabilité financière

Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Le projet a mis en place des mécanismes de viabilité financière jugés suffisants pour garantir le flux ininterrompu des

bénéfices associés au projet après son achèvement. La contribution en nature des SNRVA des différents pays partenaires

pendant la mise en œuvre du projet se poursuivra après le projet. Dans la plupart des cas, les gouvernements partenaires

ont alloué des ressources budgétaires à leur SNRVA pour assurer un soutien permanent aux PI et intensifier les activités

du SARD-SC après son achèvement. Les plateformes d'innovation (PI) créées par le projet sont bien coordonnées et ont

établi des plans de viabilité financière dans les quatre chaînes de valeurs. Les tarifs, les frais d'utilisation et les frais

d’entretien sont générés parmi les acteurs des PI pour assurer un flux ininterrompu des bénéfices associés au projet après

l'achèvement.

2. Viabilité institutionnelle et renforcement des capacités

Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Le projet a contribué de manière significative au renforcement des capacités institutionnelles dans les secteurs

d’intervention du projet. Les mécanismes et les capacités des PMR sont satisfaisants et jugés suffisants pour garantir le

flux continu des bénéfices associés au projet après son achèvement. Le projet a contribué de manière significative au

renforcement des capacités institutionnelles des SNRVA, du CGIAR, des ONG et d’autres institutions concernées. Il a

également permis de promouvoir le renforcement durable des capacités des parties prenantes dans les chaînes de valeur

des quatre produits de base visés. En particulier, les capacités techniques et commerciales des organisations paysannes

ont été renforcées pour faciliter l'adoption des technologies et un meilleur accès au marché ; les chercheurs des SNRVA

formés participent activement aux réseaux de recherche régionaux, tandis que les agents de développement formés sont

actuellement des formateurs en gestion spécialisée des cultures et sur les questions liées aux chaînes de valeur. Les PI

sont intégrées actuellement aux SNRVA. Les SNRVA ont pris la direction du processus dans les pays, y compris le

personnel de vulgarisation formé pour conduire la formation des agriculteurs et d'autres parties prenantes. Les capacités

des jeunes et des femmes ont été renforcées dans le cadre du projet. Le projet a développé l'entrepreneuriat de groupe axé

sur la jeunesse et le genre dans divers segments des chaînes de valeur (production, transformation et commercialisation)

afin de créer des opportunités d'emploi et des revenus pour les groupes de jeunes et de femmes.

15

3. Appropriation et viabilité des partenariats

Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Le projet a impliqué efficacement différents agriculteurs et consommateurs, des groupes d'agriculteurs, y compris les jeunes

et les femmes, les décideurs, les opérateurs du secteur privé, les commerçants/négociants, les transporteurs, les petits

fabricants de machines agricoles et les institutions, tout en promouvant un esprit d'appropriation chez les bénéficiaires. Des

partenariats ont été établis avec les acteurs concernés, et ils sont jugés suffisants pour assurer en permanence l’entretien et

la gestion des produits du projet. La participation des décideurs en tant que principaux catalyseurs de la mise en œuvre du

projet génère un sens élevé d'appropriation et de partenariat. De même, la participation des SNRVA en tant que moteurs

de projets dans les pays bénéficiaires et le concept de plateforme d'innovations (PI) adopté dans la mise en œuvre du projet

ont également généré un sens élevé d'appropriation chez les bénéficiaires. Les plateformes d’innovation (PI) rassemblent

différentes parties prenantes pour trouver des solutions à des problèmes communs et atteindre des objectifs communs. La

mise en place de plateformes d'innovation a renforcé l'appropriation et l'action collective, ce qui a suscité un sens élevé

d'appropriation et à une meilleure gouvernance au niveau communautaire.

L'accord-cadre de collaboration signé avec les pays bénéficiaires par le biais de leurs SNRVA a été le principal point

d'entrée. Les partenariats créés avec des petites et moyennes entreprises privées garantissent la permanence de l’entretien

et de la gestion des produits du projet. Des partenariats solides ont été encouragés parmi les acteurs de la chaîne de valeur.

Le projet a établi des alliances stratégiques entre les chercheurs et les activités de développement dans le pays, les

producteurs et les intrants et financements, les utilisateurs finaux et les producteurs, créant ainsi de nouvelles opportunités

de marché.

4. Viabilité environnementale et sociale

Notation* Compte-rendu descriptif (longueur maximale indicative : 250 mots)

3 Le projet a été classé dans la catégorie 3 en vertu des procédures d’évaluation environnementale et sociale de la Banque.

Conformément à la politique de la Banque, un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) n'a pas été exigé

pendant la mise en œuvre du projet. Toutefois, quelques impacts environnementaux et sociaux positifs ont été générés à

travers des programmes, innovations et technologies agronomiques éprouvés, respectueux de l'environnement et promus

par le projet.

5. Leçons apprises en matière de viabilité

Questions clés (5 max., ajouter des lignes, le cas échéant) Leçons apprises Destinataires

Renforcement des capacités des parties prenantes Le renforcement des capacités des parties prenantes

est indispensable pour assurer la viabilité du projet.

Dans une très large mesure, le projet a permis de

renforcer les capacités des parties prenantes. Le

renforcement des capacités des parties prenantes doit

se poursuivre au-delà du cycle de vie du projet.

Banque, centres du

CGIAR

Collaboration et partenariat Des partenariats et une collaboration solides entre les

parties prenantes au projet garantissent le succès de

la mise en œuvre du projet. Leur édification doit se

poursuivre au-delà du cycle de vie du projet.

Banque, centres du

CGIAR, PMR

Contribution au fonds de contrepartie La contribution au fonds de contrepartie par les pays

participants a généré un sens d'appropriation du

projet. Les modalités de contribution au fonds de

contrepartie doivent être clairement définies lors de

l'évaluation du projet et les décaissements des fonds

du projet doivent être identifiés comme remplissant

dûment les conditions.

Banque, centres du

CGIAR

Mécanismes et modalités de financement de la viabilité Des mécanismes et modalités de financement de la

viabilité bien définis contribuent à assurer un flux

ininterrompu des bénéfices après l'achèvement du

projet.

Banque, centres du

CGIAR

16

III Performances des intervenants

1. Performances de la Banque

Notation* Compte-rendu descriptif par l’emprunteur sur la performance de la Banque ainsi que tout autre aspect du

projet (tant quantitatif que qualitatif). Voir la note d'orientation sur les questions à aborder. (longueur

maximale indicative : 250 mots)

3 La performance de la Banque est satisfaisante compte tenu des aspects suivants :

i) les problèmes sont identifiés et résolus de manière proactive à différentes étapes du cycle du projet, y compris en

modifiant légèrement la conception, le cas échéant, pour s’adapter aux circonstances changeantes ; ii) les leçons tirées

des opérations précédentes sont utilisées pendant la conception et la mise en œuvre ; iii) la participation des acteurs a été

favorisée pour consolider ; iv) les garanties et les exigences fiduciaires sont mises en œuvre ; v) le mécanisme de suivi-

évaluation a été conçu et mis en œuvre convenablement ; vi) la supervision a été de de bonne qualité et permanente, avec

la participation adéquate des compétences requises (gamme de compétences) ; et vi) des réponses ont été apportées aux

demandes en temps opportun.

Sept (7) missions de contrôle de très haut niveau ont été effectuées pendant la période de mise en œuvre du projet. Celles-

ci ont permis d’améliorer les performances du projet. Les rapports financiers trimestriels intermédiaires et les audits

annuels ont également permis de surveiller les performances du projet pendant la mise en œuvre. Les modifications à mi-

parcours ont apporté au projet le soutien, la volonté et l’orientation nécessaires. La Banque a soutenu l’instauration par

le projet, d'un bon mécanisme de suivi-évaluation, suffisamment solide et sensible pour suivre la mise en œuvre des

activités du projet. La Banque a veillé à ce que les parties prenantes participent à la conception et à la mise en œuvre du

projet.

Commentaires à insérer par la Banque sur sa propre performance (tant quantitative que qualitative). Voir la note

d'orientation sur les questions à aborder. (longueur maximale indicative : 250 mots)

La performance de la Banque est satisfaisante. L'appui de la Banque à l'intervention revêt une grande importance pour l’activité

principale de l’institution. La Banque a veillé à ce que le projet se conforme à toutes les politiques applicables de l’institution et mises

en œuvre dans le cadre de la conception du projet, en effectuant les modifications nécessaires pour répondre aux besoins du projet. La

Banque a adhéré à toutes les conditions d'octroi du don et elle s’y est conformée.

Questions clés (liées au rendement de la Banque, 5 max., ajouter des lignes,

le cas échéant) Leçons apprises

Mission de contrôle Une mission de contrôle effectuée régulièrement et en temps

opportun a permis d’améliorer les performances du projet

2. Performances de l'emprunteur

Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance de l’emprunteur, à insérer par la Banque (tant quantitative que

qualitative, en fonction des informations disponibles). Voir la note d’orientation. (longueur maximale indicative : 250

mots)

3 La performance des bénéficiaires du don en matière d’exécution des tâches ci-dessous est satisfaisante. i) la performance

des PMR et des organes d’exécution en matière de préparation et de mise en œuvre de qualité ; ii) le respect des clauses,

accords et sauvegardes ; iii) la fourniture de fonds de contrepartie en temps opportun ; iv) la mise en œuvre du mécanisme

de suivi-évaluation ; v) la prise en compte des recommandations issues du contrôle ; vi) les mesures prises par le

Bénéficiaire du don pour établir la base de la viabilité du projet, notamment en encourageant la participation des parties

prenantes du projet et en impliquant le personnel et les institutions concernés ; vii) la préparation des demandes en temps

opportun ; viii) l’établissement régulier de rapports financiers intermédiaires et d’audits annuels.

La coordination générale du soutien de la Banque sous l’autorité de l'Organe d'exécution du projet ainsi que l’exécution

et la gestion quotidiennes des sous-projets de produits de base par les centres (IITA : maïs et manioc, AfricaRice : riz,

ICARDA : blé) sont satisfaisantes. Le respect des accords de don et la conformité des bénéficiaires du don aux clauses

contractuelles sont satisfaisants. Les contributions en nature des pays participants à travers leurs SNRVA sont louables.

La performance des processus de suivi-évaluation du projet en termes de fourniture d'informations nécessaires pour la

gestion, l'examen et l'évaluation du projet est remarquable. Le projet a fait preuve d’engagement en assurant le suivi et

l’établissement de rapports sur ses activités dans les quatre chaînes de valeur. Dix-sept (17) rapports techniques et

financiers trimestriels, quatre rapports annuels, trois rapports généraux, 12 bulletins d'information et 150 visites de suivi

régulières ont été produits par chaque chaîne de valeur. Des mesures adéquates ont été adoptées par le projet pour assurer

17

la viabilité. Les performances du bénéficiaire en termes de dialogue politique et de coordination des bailleurs de fonds

sont satisfaisantes.

La prise en compte des recommandations en matière de contrôle par les bénéficiaires du don est satisfaisante. Cependant,

la méconnaissance des mécanismes et procédures de passation des marchés et de gestion financière de la Banque par les

3 centres du GCRAI a entravé l'avancement du projet lors du lancement initial de sa mise en œuvre.

Questions clés (liées aux performances de l'Emprunteur, 5 max., ajouter des

lignes, le cas échéant) Leçons apprises

Approche pluri-institutionnelle d’un projet L'approche pluri-institutionnelle de la mise en œuvre du projet a

été couronnée de succès à travers le projet SARD-SC et a constitué

un excellent argument pour l'utilisation permanente de l'Approche

pluri-institutionnelle d’un projet comme mécanisme de réduction

de la pauvreté et de vulgarisation des techniques agricoles en

Afrique.

Fonds de contrepartie La fourniture en temps opportun des fonds de contrepartie est un

préalable au succès du projet.

Mécanisme de suivi-évaluation efficace L’efficacité du mécanisme de suivi-évaluation dans le cadre d’un

projet fournit des informations et des conseils précieux pour sa

mise en œuvre.

3. Performance des autres intervenants

Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance des autres parties prenantes, y compris les cofinanciers, les

entrepreneurs et les prestataires de services. Voir la note d’orientation sur les questions à aborder. (longueur

maximale indicative : 250 mots)

3 La performance des autres parties prenantes, y compris les entrepreneurs, les prestataires de services, les opérateurs du

secteur privé, les commerçants/négociants, les transporteurs, les petits fabricants de machines agricoles et les institutions

est satisfaisante.

L'accord-cadre de collaboration avec les 20 PMR participants à travers leurs Systèmes nationaux de recherche et de

vulgarisation agricoles (SNRVA) et les partenariats mis en place ont eu un impact positif sur le projet. Ces partenariats

ont accéléré la vulgarisation et l’adoption des techniques dans l’ensemble des chaînes de valeur. Les SNRVA des pays

bénéficiaires ont joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre des activités du projet. Le projet a renforcé l'interaction

participative tout en offrant des opportunités d'apprentissage à l'équipe du projet et aux parties prenantes elles-mêmes ;

il a également permis de renforcer les capacités et de promouvoir la responsabilisation. Le partage des coûts entre les

PME semencières FASO KABA et NAFASO et AfricaRice a permis de vulgariser efficacement des semences de riz de

qualité, ainsi que d'innombrables et nouvelles variétés de riz existantes. La collaboration avec les organisations et

programmes régionaux (par exemple CORAF-WASP) intervenant dans le développement du secteur des semences dans

plusieurs pays a amélioré le commerce transfrontalier des semences de qualité et contribué à l’accroissement de la

superficie couverte par des variétés améliorées.

Dans la plupart des cas, les travaux exécutés par les entrepreneurs et les prestataires de services sont de haute qualité et

de bonne facture. Les cahiers des charges des marchés ont été strictement respectés par les entrepreneurs. La prise en

compte des exigences des clients par les prestataires de services était satisfaisante.

Les opérateurs du secteur privé ont obtenu des résultats satisfaisants. Les prototypes d’outils agricoles tels que le sarcleur

hybride motorisé, les semoirs provenant d'Asie sont maintenant fabriqués localement par des opérateurs du secteur privé,

et des outils améliorés sont mis à la disposition des agriculteurs, des transformateurs, des commerçants/négociants et des

transporteurs.

Questions clés (liées aux performances

d'autres intervenants, 5 max., ajouter des

lignes, le cas échéant)

Leçons apprises (5 max.) Public cible (des leçons

apprises)

Participation du secteur privé L'implication du secteur privé a favorisé la vulgarisation des

techniques développées dans le cadre du projet.

Banque, centres du

CGIAR

Qualité des travaux et des services Le recrutement d'entrepreneurs et de prestataires de services

compétents est indispensable à l'accomplissement du projet.

Banque, Centres du

CGIAR

18

IV Synthèse des principales leçons apprises et des recommandations

1. Principales leçons apprises

Questions clés (5 max., ajouter des lignes, le cas échéant) Principales leçons apprises Destinataires

Approche participative et pluri-institutionnelle de la

mise en œuvre du projet

Le projet SARD-SC a adopté une approche

participative et pluri-institutionnelle de la mise en

œuvre qui s'est avérée efficace pour atteindre les

objectifs. Cette démarche a constitué un excellent

argument pour l'utilisation permanente de l'Approche

pluri-institutionnelle d’un projet comme mécanisme

de réduction de la pauvreté en Afrique.

Banque, Centres du

CGIAR, PMR

Participation des décideurs à la mise au point, au suivi et

à la mise en œuvre du projet

Le projet SARD -SC a impliqué les décideurs, de la

mise au point du projet à sa clôture dans les PMR

participants, ce qui en a garanti le succès. Le soutien

des décideurs est indispensable au succès du projet.

Banque, centres du

CGIAR, PMR

Collaboration et partenariat avec les SNRVA et le

secteur privé

L’existence depuis longtemps d’un partenariat et

d’une collaboration profondément enracinés entre le

projet SARD-SC, les partenaires des SNRVA et le

secteur privé a instauré un climat de confiance et

d'engagement, garantissant ainsi une synergie

favorable à la réussite du projet. Cela doit se

poursuivre dans les futurs projets.

Banque, centres du

CGIAR, PMR

Respect du budget Le strict respect du budget et des plans de travail du

projet, ainsi que l'examen régulier des taux de change

pendant la mise en œuvre permettront d'éviter les

problèmes de dépassement de budget.

Centres du CGIAR

Adoption de l’IAR4D et de son approche de Plateforme

d’innovations (PI)

La vulgarisation efficace des technologies

améliorées dans les chaînes de valeur a été mieux

réalisée lorsque tous les partenaires au

développement et les parties prenantes ont travaillé

ensemble et établi une synergie.

L’adoption du mécanisme de l’IAR4D et de sa

Plateforme d’innovations (PI) a joué un rôle

déterminant dans la vulgarisation des technologies

améliorées auprès des petits exploitants agricoles

tout en contribuant à l’amélioration de la

productivité, et à l’accès des agriculteurs aux

marchés.

CGIAR, PMR

2. Principales recommandations (avec un accent particulier sur la nécessité d’assurer la soutenabilité des avantages du

projet)

Questions clés (10 max., ajouter des lignes, le cas échéant) Principale recommandation Responsable Délai

Intégration des activités du projet SARD-SC par les

centres du CGIAR

Le partenariat permanent, le soutien

technique et scientifique apporté par les

centres du CGIAR, les pays

bénéficiaires, les SNRVA et les

partenaires collaborateurs, sont très

importants pour pérenniser les résultats

de la recherche et du développement

obtenus dans le cadre du projet. Les trois

centres du CGIAR (IITA, ICARDA et

AfricaRice) doivent intégrer les activités

du projet SARD-SC dans leur cadre

politique et institutionnel.

Centres du CGIAR Déc.

2018

19

Extension du projet SARD-SC L'extension du projet SARD-SC

conformément aux High 5 et « Nourrir

l’Afrique » - Stratégie de transformation

agricole en Afrique (2016-2025) du

Groupe de la Banque est recommandée

aux fins d’assurer la durabilité de la

recherche et du développement agricole

en Afrique.

Banque Déc. 2018

Plateformes d’innovation (PI) L'approche des Plateformes

d'innovations (PI) s'est avérée efficace

en matière d’atteinte des buts et objectifs

du projet. Le soutien technique

permanent des SNRVA aux PI est

inévitablement requis pour les avantages

durables acquis au titre du projet.

PMR, SNRVA Déc. 2018

Soutien des décideurs au-delà du projet SARD-SC L'engagement permanent des décideurs

au-delà du projet SARD-SC dans les

PMR concernés est nécessaire pour

soutenir les réalisations enregistrées

dans le cadre du projet.

PMR Permanent

Mécanismes et modalités de financement de la viabilité

bien définis

Les gouvernements des PMR

bénéficiaires doivent allouer les

ressources budgétaires nécessaires à

leurs SNRVA pour pérenniser les

activités du projet SARD-SC. Un

partenariat permanent, le soutien

technique et scientifique aux PI et aux

partenaires nationaux sont

recommandés.

PMR Déc. 2018

V Notation générale du RAP

Dimensions et critères Notation*

DIMENSION A : PERTINENCE 3,5

Pertinence de l’objectif de développement du projet (II.A.1) 4

Pertinence de la conception du projet (II.A.2) 3

DIMENSION B : EFFICACITÉ 4

Objectif de développement (OD) (II.B.4) 4

DIMENSION C : EFFICIENCE 3,3

Respect du calendrier (II.C.1) 3

Efficience de l’utilisation des ressources (II.C.2) 4

Analyse coûts-avantages (II.C.3) 3

État d’avancement de l’exécution (EE) (II.C.4) 3

DIMENSION D : VIABILITÉ 3

Soutenabilité financière (II.D.1) 3

Viabilité institutionnelle et renforcement des capacités (II.D.2) 3

Appropriation et viabilité des partenariats (II.D.3) 3

Viabilité environnementale et sociale (II.D.4) 3

MOYENNE DES NOTATIONS DES DIMENSIONS 3,45

NOTATION GÉNÉRALE DE L'EXÉCUTION DU PROJET S

20

VI Sigles et abréviations

Sigles (ajouter des lignes, le cas

échéant)

AfricaRice Centre du riz pour l'Afrique (ancien ADRAO)

AR4D Recherche agricole pour le développement

BAD Banque africaine de développement

CAAD Programme global africain pour le développement de l’agriculture

CGIAR Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale

CIRA Centres internationaux de recherche agricole

CORAF Conseil Ouest et Central africain pour la recherche et le développement agricoles

CLAR Cadre logique axé sur les résultats

EAP Évaluation à l’achèvement du projet

ECP Équipe de coordination du projet

EE État d’avancement de l’exécution du projet

FAD Fonds africain de développement

GF Gestion financière

GFAR Forum mondial sur la recherche agricole

ICARDA Centre international de recherches agricoles dans les zones arides

IITA Institut international d'agriculture tropicale

IIRPA Institut international de recherche sur les politiques alimentaires

IPM Lutte intégrée

LB Liste des biens

OMD Objectifs du Millénaire pour le développement

ONG Organisation non gouvernementale

PCR Programmes de consortium de recherche

PI Plateforme d’innovations

PIB Produit intérieur brut

PGDAA Programme général de développement de l'agriculture africaine

PGES Plan de gestion environnementale et sociale

PME Petites et moyennes entreprises

PMR Pays membre régional

RAP Rapport d’achèvement de projet

SARD-SC Appui à la recherche agricole pour le développement sur les produits de base stratégiques en

Afrique

S&E Suivi et évaluation

SNRVA Systèmes nationaux de recherche et de vulgarisation agricole

TREI Taux de rentabilité économique interne

TRFI Taux de rentabilité financière interne

UC Unité de compte

VAN Valeur actualisée nette

Pièce jointe requise : Rapport actualisé sur l’état d’avancement de l’exécution et les résultats (EER) – la date doit être la même que

celle de la mission du RAP.