agri-nouvelles - octobre 2010

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www.agri-marche.com Numéro de la convention Poste-publications 41127559 Le SRRP, toujours l’ennemi n o 1 en production porcine Un c’est bien mais deux c’est mieux Qu’est-ce qui explique le marché actuel des grains? VOLUME.19.NUMÉRO.4.Octobre.10

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Revue corporative d'Agri-Marché

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Le SRRP, toujours l’ennemi no 1en production porcine

Un c’est bien mais deux c’est mieux

Qu’est-ce qui explique le marché actuel des grains?

VOLUME.19.NUMÉRO.4.Octobre.10

Page 2: Agri-Nouvelles - octobre 2010
Page 3: Agri-Nouvelles - octobre 2010

5 Éditorial

6 Tournoi de golf

7 Elles sont bien utiles mais...

8 Chronique des grainsQu’est-ce qui explique le marché actuel?

10 La page des jeux PORC12 Un additif qui change votre grille d’abattage

14 Le SRRP, toujours l’ennemi no 1en production porcine

16 Méthodes de gestion pour l’améliorationde la longévité des truies

18 ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ ! De belles performances pour la Ferme Guy Drouin

19 ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ ! De la production céréalière à la production porcine, il n’y avait qu’un pas à franchir

VOLAILLE21 Un important congrès des sciences animales

à Denver au Colorado

24 Un c’est bien mais deux c’est meux

26 Aspects pratiques : ventilation d’hiver SECTION LACTECH29 Mélange d’ingrédients

34 L’ensilage en un jour, mythe ou réalité???

36 REPORTAGE DE FERME Ferme Roclan Une ferme ambitieuse qui se démarque

38 Le lien entre reproduction et santé du pis

39 ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH ! Ferme Hosteve

40 ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH ! Ferme Duboicel

40 Le courrier à Ti-Mé

41 ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH ! Nouvelle vacherie pour la Ferme Prés et Monts

42 Classifications

46 Solutions des jeux

AGRI-NOUVELLES

COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ :

236, Sainte-Geneviève, Saint-Isidore

(Québec) G0S 2S0

418 882-5656 • 1 800 463-3410

870, Alfred-Viau, Saint-Jérôme

(Québec) J7Y 4N8 • 1 800 465-1214

COORDONNÉES LACTECH :

114, boul. Léon-Vachon, Saint-Lambert

(Québec) G0S 2W0 • 418 889-8160

1900, 2e Rue, Saint-Romuald

(Québec) G6W 5M6 • 418 839-9442

SUGGESTIONS D’ARTICLES :

Mathieu Bilodeau

Coordonnateur communications et marketing

[email protected]

1 866 247-4627, poste 238

RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ :

Ginette Vachon

Adjointe ventes et marketing

[email protected]

1 866 247-4627, poste 222

PROCHAINE PARUTION : Janvier 2011

RÉSERVATION D’ESPACE PUBLICITAIRE : 5 novembre 2010

RÉCEPTION DU MATÉRIEL PUBLICITAIRE : 19 novembre 2010

SUR LA PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE :

Julien, Émile et Ann-Frédérique Rochefort de la

Ferme Roclan à Saint-Michel-de-Bellechasse.

SUR LA PHOTO DE LA SECTION LACTECH :

Ann-Frédérique, Julien et Émile Rochefort de la

Ferme Roclan de Saint-Michel-de-Bellechasse.

NUMÉRO DE LA CONVENTION POSTE-PUBLICATIONS 41127559

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4 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

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Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 5

L’ÉDITORIAL PAR PATRICE BROCHU

À priori, cela laisse entrevoir une année 2011 très intéressante au niveau des coûts d’alimen-tation pour les clients d’Agri-Marché et de Lactech. Seule ombre au tableau : le prix du blé qui demeure élevé, alimenté par une mauvaise récolte en Russie, troisième producteur mondial de cette céréale, et dans l’Ouest canadien. Sachant que le blé dicte en quelque sorte les tendances pour l’ensemble du marché des grains, il sera dans l’intérêt des producteurs de surveiller son évolu-tion au cours des prochains mois.

Enfin diront probablement les producteurs de porcs, les prix sont au rendez-vous dans ce sec-teur, soutenus du côté américain par une offre plus faible que celle observée au cours des der-nières années. Les prévisions quant à la demande sont également très bonnes pour 2011, ce qui nous permet de croire à des jours intéressants pour cette production qui s’est donnée les moyens de retrouver la compétitivité après la grave crise qui l’a affligée.

Des investissements pour notre usine de Saint-Romuald

En formant Lactech il y a 18 mois et en dédiant les usines de Saint-Lambert et de Saint-Romuald exclusivement à la fabrication de moulées lai-tières, nous voulions vous offrir encore plus d’in-grédients spécifiques, vous assurer d’une sécurité accrue tout en vous faisant directement bénéficier d’économies reliées à notre pouvoir d’achat.

C’est pourquoi des travaux d’envergure sont actuellement en cours à l’usine de Saint-Romuald afin notamment d’en augmenter la capacité de production. Du coup, les installations d’Agri-Marché de Saint-Isidore deviendront dédiées uniquement aux moulées pour porcs et volailles.

Les performances, la sécurité alimentaire et les possibilités grandissantes de vous offrir des solutions novatrices d’alimentation pour vos élevages nous guident tous les jours dans la réali-sation de ce grand chantier.

Ces travaux illustrent parfaitement ce qui a tou-jours inspiré Agri-Marché et Lactech dans ses relations avec ses clients. En nous offrant votre confiance, nous nous engageons en retour à bien vous servir et à bien vous écouter. L’agriculture s’est spécialisée et la recherche en alimentation animale a permis d’élaborer des programmes alimentaires exploitant tout le potentiel de vos troupeaux. Avec Agri-Marché et Lactech, vous aurez toujours accès aux solutions les plus per-formantes ou celles que vous considérez les plus appropriées pour votre entreprise, car nous avons les équipements et l’expertise pour vous les offrir et ce, au meilleur rapport qualité-prix possible.

Sur ce, je vous souhaite un excellent automne et, pourquoi pas, un bel été indien.

Des étés qui se suiventsans se ressemblerQuel été! En général, tous s’entendent pour dire que les conditions météorologiques ont été favorables pour les grandes cultures au Québec. Il a bien manqué d’eau ici et là, mais les premiers rapports indiquent que les récoltes seront très bonnes pour nos producteurs, tant au niveau de la quantité que de la qualité. Pour ma part, il y a bien longtemps que je n’avais pas vu le maïs aussi haut dans la région de Québec!

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Une fois de plus, la météo était parfaite pour le tournoi de golf Agri-Marché où plusieurs quatuors se sont démarqués par leur jeu. En effet, une prolongation a même été nécessaire pour départager laquelle des cinq équipes ayant remis une carte de -6 allait être déclarée gagnante. Les honneurs sont finalement allés à Olivier Tremblay, Gaétan, Sébastien et Pierre-Luc Routhier, de la Ferme Gaétan Routhier, située à Saint-Étienne-de-Lauzon. Plusieurs ont pu apprécier et suivre les golfeurs s’exécuter lors de la prolongation, tels des spectateurs à un tournoi majeur!

Merci à vous tous qui étiez plus de 185 à braver le terrain du Club de golf Lotbinière. On se donne déjà rendez-vous pour 2011!

185 participants et une finale digne de la PGA!

Les gagnants de la journée : Gaétan, Sébastien, Pierre-Luc Routhier et Olivier Tremblay

6 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

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Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 7

François CasaultRESPONSABLE TECHNIQUE

MAHEU & MAHEU

418 623-8000 • 1 800 463-2186

La coccinelle asiatique est l’un de ces merveilleux insectes utiles que l’on voit d’ordinaire d’un bon œil dans les vergers, les champs et les jardins privés. Les coccinelles sont des prédatrices qui se nourrissent principalement de pucerons au niveau des cultures. La belle saison venue, elles passent la majeure partie de leur temps sur la végétation extérieure où les femelles pondront jusqu’à 2 500 œufs au cours de leur vie. Un adulte consomme entre 90 et 270 pucerons par jour et la larve en mange entre 600 et 1 200 au cours de son déve-loppement. Elles sont donc très efficaces et jouent un rôle important en lutte biologique dans les productions agricoles.

En général, lorsque se présente l’hiver, la plupart des insectes réussissent à survivre au froid grâce à une vaste gamme de stratégies. Certains passe-ront la saison froide à l’état d’œuf en attendant patiemment l’arrivée du printemps, d’autres fui-ront l’hiver en migrant vers des climats plus chauds alors que certains insectes hibernent. Tou te fois, certains préféreront se faufiler dans votre maison et c’est particulièrement vrai pour la coccinelle asiatique.

Tout comme c’est le cas pour la mouche appelée « pollénie du lombric », il est très fréquent à l’automne de voir des coccinelles envahir les mai-sons, à la recherche essentiellement d’un endroit où hiverner. Les coccinelles ont tendance à pré-férer les bâtiments aux murs de couleurs pâles. Elles s’y infiltrent par les fissures autour des portes, des fenêtres, des bordures de toit, des garages, des revêtements extérieurs et des greniers. Une fois infiltrées, les coccinelles passent l’hiver en état de dormance, mais la chaleur des maisons peut les réveiller prématurément. Au cours des journées ensoleillées d’hiver et de début du printemps, la chaleur active leur désir de sortir et,

puisqu’elles sont attirées par la lumière, on les retrouve sur le bord des fenêtres. Attention, lorsqu’on les dérange ou qu’on les écrase, un liquide jaune et odorant est sécrété par ces insectes et ce dernier peut tacher les murs et les tissus.

Pour prévenir la prolifération de ces bestioles, il importe, bien sûr, d’éviter l’infiltration de celles-ci. On peut d’abord sceller les fissures autour des portes, des fenêtres, des revêtements, des tuyaux et des fils électriques, réparer les moustiquaires, etc. Si le scellage ne peut être fait efficacement et que l’on ne veut pas tolérer les coccinelles à l’intérieur, un traitement extérieur préventif, comme celui fait contre les pollénies du lombric, peut être effec tué à partir du milieu du mois d’août. Si elles sont déjà entrées, il est possible de traiter le tour des cadres de fenêtres à l’intérieur ainsi que les vides de structures. En espérant que vous n’aurez pas à héberger ces petites bêtes!

Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 7

Elles sont bien utiles

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mais...

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CHRONIQUE DES GRAINS

Qu’est-ce qui explique

le marché actuel?Sécheresse en RussieUne des particularités du marché des commodi-tés, dont les grains font partie, est de fluctuer en fonction de certains éléments fondamentaux dont l’offre et la demande. Cette année, la sécheresse en Russie est une situation préoccupante. Ce pays, troisième exportateur sur la scène internationale, a en effet connu les pires conditions de culture depuis des décennies, détruisant près de 20 % de la récolte prévue. Certains pays exportateurs comme l’Argentine, l’Australie et les États-Unis pourraient profiter de cette situation, mais cela aura indirectement un effet sur les autres commo-dités, limitant ainsi les baisses de prix attendues

par les récoltes record en Amérique du Nord. L’Ouest canadien a également connu une année difficile, ce qui devrait contribuer à maintenir les prix de petites céréales relativement fermes au cours de l’hiver. Lorsque le blé est en difficulté, les autres grains de substitution, tels que le maïs ou bien les diverses sources de protéines, deviennent plus en demande dans les formulations de l’indus-trie d’alimentation animale. Nous connaîtrons peut-être quelques corrections de portefeuilles spé culatifs au cours de l’automne, mais le complexe de prix devrait rester en général ferme jusqu’aux prochains ensemencements.

L’influence des biocarburantsVous souvenez-vous de la hausse historique du prix des grains de 2008 due en grande partie à la folie de l’éthanol? Effectivement, le maïs avait alors connu une flambée de prix avec une pointe de 7,79 $ du boisseau le 27 juin. Comment oublier cette période où l’essence se vendait à des prix jamais vus, effet direct du prix du baril de pétrole qui frôlait les 150 $. Or, aujourd’hui, les subventions pour cette industrie ont grandement diminué et le ratio prix du pétrole versus maïs a passablement diminué. De plus, la politique sur les biocarburants, qui prévoit un taux d’incorpo-

ration de 10 % de carburant vert dans toutes les essences traditionnelles, à l’exception du diésel et de l’huile à chauffage, maintient une demande constante sur l’éthanol. Cette demande a créé dernièrement une surenchère de près de 40 ¢ le gallon d’éthanol, ce qui explique présentement la rentabilité de cette industrie. En conclusion, malgré la controverse, les biocarburants demeu-reront présents. Par contre, pour des raisons bien évidentes, nous verrons une certaine forme de mutation dans les méthodes de production, parti-culièrement pour l’éthanol d’origine cellulosique.

Petit retour sur les grains locauxEnfin une année exceptionnelle semble se dessiner en général pour la majorité des grains au Québec. La température fut idéale de mai à juillet, soleil et chaleur furent au rendez-vous avec un peu de pluie à l’occasion, ce qui a permis une récolte plus hâtive de près de deux semaines.

Pour commencer, l’orge qui est récoltée depuis la fin juillet est en général plus sèche et les rende-ments sont bons : environ 1,3 tonne à l’acre. Pour ce qui est des vomitoxines, la moyenne se situe sous les 2 ppm et le poids à 58kg/hl. Ces résultats sont très bien si l’on compare avec les niveaux de toxines très élevés atteints l’année dernière.

Concernant le blé, les premiers résultats constatés à la récolte montrent un bon taux d’humidité,

soit environ 15 %, un poids de plus de 70kg/hl ainsi qu’un niveau de vomitoxines en bas de 2 ppm. Les rendements semblent se situer à près de 1,5 tonne à l’acre.

L’avoine semble elle aussi être prête à être récoltée plus tôt que prévu. Les rendements devraient se situer au-dessus des moyennes habituelles, soit 1,3 tonne à l’acre.

Le maïs et le soya ont connu des hausses de prix au mois de juillet occasionnées en grande partie par le marché du blé et les conditions de sécheresse en Russie. Les conditions climatiques sont encore favorables pour le maïs et le soya aux États-Unis ainsi que dans la grande région de Québec.

Sébastien Lavoie, agr.DIRECTEUR - COMMERCIALISATION

DES GRAINS

AGRI-MARCHÉ INC.

Evens GosselinNÉGOCIANT EN GRAINS

AGRI-MARCHÉ INC.

Pierre LalibertéNÉGOCIANT EN GRAINS

AGRI-MARCHÉ INC.

Page 9: Agri-Nouvelles - octobre 2010

Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 9

CHRONIQUE DES GRAINS

Les fonds spéculatifsTous s’accordent pour dire que la tendance des prix est déterminée à terme par l’offre et la demande. Cependant, à court terme, certaines ten - dances ou perception de débalancements peuvent amener de nombreux spéculateurs à prendre rapidement position, et ce, particulièrement en période de forte volatilité des marchés. Par exemple, le vendredi 3 septembre 2010, Informa Economics a prévu que la production américaine de maïs réelle ne serait que de 13 milliards de boisseaux (en baisse de 2,6 %), avec un rende-ment moyen de 158,5 boisseaux à l’acre. Avec cette nouvelle, les spéculateurs ont augmenté leurs positions d’achat de maïs en anticipant une

hausse des prix. Ce même vendredi, la US Com mo-dity Futures Trading Commission a estimé à un sommet de 404 371 contrats acheteurs net par les spéculateurs. On a ainsi dépassé le sommet de 360 000 contrats de la mi-mai 2008 et ajouté à la pression à la hausse des prix de maïs à court terme. Le prix des grains continuera de varier à la hausse et à la baisse selon les nouvelles des marchés, mais l’importante position de ces fonds à certains moments ont et auront un impact sur l’ampleur de ces variations. Pour l’acheteur de grains, cela veut dire de fixer plus rapidement les niveaux de prix qu’il juge attrayants de peur de voir les prix fluctuer à la hausse dans les mois suivants.

Serge LacasseGÉRANT DES VENTES

AGRI-MARCHÉ INC.

Les rapports du USDACes rapports sont publiés une fois par mois aux États-Unis. De ces compilations ressortent les inventaires de fin, ces chiffres dictant souvent la direction des marchés à la bourse de Chicago. Il y a deux rapports très importants portant sur les ensemencements : celui du 31 mars, qui nous donne une projection des ensemencements aux États-Unis, ainsi que celui du 30 juin, qui nous confirme les acres réellement ensemencées à la suite des températures du printemps. Pour cette année, le rapport du 31 mars nous indiquait une augmentation de 600 000 acres en soya et une augmentation de 2,3 millions d’acres en maïs. À la sortie de ce rapport, les marchés sont restés relativement calmes et même avec une légère tendance à la baisse. On prévoyait même des aug-mentations des ensemencements en maïs grâce à la

belle température. Au début de juin, la levée était excellente et les rendements à l’acre du rapport du 10 juin projetaient 163,5 boisseaux par acre. Nous avons vu les prix des contrats à terme pour décembre baisser jusqu’à 3,44 $ le boisseau le 29 juin, mais le rapport du 30 juin nous réservait une surprise, soit une diminution de 1 million d’acres en maïs versus les prévisions du rapport du 31 mars. À la suite de la parution de ce rapport, le prix a monté de la limite permise de 30 ¢ le bois-seau pour clôturer à 3,74 $ le 30 juin. Le dernier rapport du 10 septembre indiquait des rende-ments de 162,5 boisseaux par acre et les marchés ont réagi à la hausse. C’est à partir du rapport de décembre que nous allons avoir la récolte réelle aux États-Unis et, à partir de là, les prix s’ajuste-ront selon l’offre et la demande pour 2011.

Marisol Buteau, T.P.NÉGOCIANTE EN GRAINS

AGRI-MARCHÉ INC.

La forte demande extérieureLes contrats à terme de blé se maintiennent à la hausse, en raison de bonnes ventes à l’exportation qui viennent rappeler les problèmes de produc-tion en Europe de l’Est. Ce marché a de plus été soutenu par le prolongement, jusqu’à la pro-chaine récolte, de la suspension des exportations de grains par la Russie. Des ventes importantes à des pays tels que l’Égypte et l’Allemagne qui

s’appro visionnaient principalement en Russie dans les années passées déstabilisent présentement l’offre et la demande. Comme les contrats à terme de blé sont un indicateur de tendance pour les autres grains, celui-ci remorque à la hausse le prix du marché actuel.

France ArsenaultNÉGOCIANTE EN GRAINS

AGRI-MARCHÉ INC.

Le taux de changeLes variations du dollar sont directement liées aux réalités et perspectives économiques ainsi qu’aux attentes du marché. Une mauvaise nouvelle anti-cipée par les marchés aura peu d’incidence et à l’inverse, quand l’économie est morose, le marché réagit fortement à une bonne nouvelle. Le dollar canadien oscille entre 93 et 98 ¢ depuis un an. C’est en avril dernier qu’on a eu, pour la dernière fois, l’occasion de fermer à parité. Fermer du tour-

teau de soya à un dollar à 93 ¢ comparativement à 98 ¢ représente une différence de 23 $ la tonne métrique aux prix actuels, d’où l’importance de fixer d’abord votre prime pour ensuite avoir l’op-portunité de profiter d’un mouvement du dollar lorsqu’il se présentera. Actuellement en période de turbulence, la faiblesse du dollar américain pousse le dollar canadien à la hausse. Nous devons en profiter dans les domaines où cela est avantageux.

Jean-François Delisle, MBA, CFADIRECTEUR – GESTION DES RISQUES

AGRI-MARCHÉ INC.

Page 10: Agri-Nouvelles - octobre 2010

10 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

Voir les réponses des jeux à la page 46.

Trouvez les 7 erreurs !

Énigme12 lettres cachées LES SURDOUÉS

RÈGLES DU JEU : Vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.

Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une fois les chiffres 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

Sudoku

Mot caché12 lettres cachées JARDINS ET FLEURS

AagrumesAinairAlpesalpinsAlsaceanémonesarboretumarrosageAubeAudeAveyrron

BBelgiqueBourgogneBretagne

CCalvadoschercielcœurconseilsCorsecouleursCreuse

DdatedépartementDordogneDoubsDrôme

Eeau

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Ffrançaise

GGardGersGirondeGuadeloupe

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irisIrlandeIsèreItalie

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LLandeslieuLimousinLoireLotLozèrelune

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LOIN, TRÈS LOIN...Je suis partout, mais on ne peut jamais m’atteindre.

Question : Qui suis-je?

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Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 11

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PORC

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* Source : FPPQ

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1et plus

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40 65 85 99 103 110 110 107 100 80

359,60 ‐61,79

40 65 85 100 109 115 115 113 104 80

457,70 ‐59 59

40 65 85 102 107 112 112 111 102 8059,59

556,80 ‐57,69

40 65 85 95 100 107 107 103 96 75

656,10 ‐56,79

40 65 80 85 90 102 102 95 90 75

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Avant d’entrer dans le vif du sujet, jetez un bref coup d’œil sur la nouvelle grille.

Les strates de poids entre 90 et 104,9 kg avec un rendement de 3 ou de 4 en viande sont les plus payantes (elles favorisent un meilleur indice), comme le démontrent les cellules colorées ci- contre. Alors, est-ce que l’utilisation de la racto-pamine en fin de lot influence d’une manière ou d’une autre la répartition de vos porcs sur la grille lorsque vous les envoyez à l’abattoir? Quel est l’impact sur vos revenus?

Au cours des derniers mois, Agri-Marché a mené une petite enquête comparative sur le sujet entre des lots utilisant le produit et des lots témoins. Les données d’abattage d’environ 2 000 porcs tests ont été comparées à celles de 3 000 porcs témoins. Voici un résumé graphique de notre étude à l’interne.

Plus d’un an s’est écoulé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle grille d’abattage instau-rée par la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ). Comme vous le savez, les strates de poids payantes ont été alourdies et quelques modifications ont été apportées sur les classes de rendement en viande. De votre côté, vous avez adapté votre régie d’éle-vage et votre stratégie alimentaire afin de maximiser les revenus qu’apporte ce nouvel outil de travail avec l’aide de notre équipe sur le terrain. Par contre, tout changement amène inévitablement son lot d’interrogations. L’article qui suit répondra à l’une d’entre elles vis-à-vis l’impact de l’utilisation de la ractopamine, commercialisée par Elanco sous le nom de Paylean, au niveau de la nouvelle grille de poids.

PORC

Mathieu Couture, agr.FORMULATION

ET NUTRITION ANIMALEAGRI-MARCHÉ INC.

UN ADDITIF qui change votre grille d’abattage

Grille d’indice régulier sur les ententes commerciales

Page 13: Agri-Nouvelles - octobre 2010

Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 13

PORCGraphique 1 : Données des porcs tests

Graphique 2 : Données des porcs témoins

Les colonnes rouges, associées avec les chiffres de l’axe de gauche, représentent le pourcentage de porcs se retrouvant dans chacune des classes de rendement de carcasses. La courbe bleue présente l’indice moyen pour ces mêmes colonnes tandis que la verte nous montre plutôt le poids de car-casse moyen.

À la suite de l’évaluation de ces graphiques, nous pouvons constater que la ractopamine a effective-ment tendance à tirer davantage de porcs vers la classe 2 du rendement en viande (environ 38 % pour le groupe test comparativement à 24 % pour le groupe témoin). Est-ce que ce déplace-ment dans la grille affecte négativement le revenu global que vous recevez pour un lot d’élevage? La réponse est non. Malgré le nombre de porcs moins élevé dans les classes 3 et 4, le produit occasionne un resserrement indéniable de l’ensemble du lot vers les classes 2 et 3, endroit relativement payant. Par conséquent, beaucoup moins de porcs se retrouvent dans les classes 5, 6, 7 et 8 qui sont à éviter pour maximiser les revenus.

14040,00

106,6 109,4114,7 111,9

106,4 101,3

94,092,896,9 98,7 99,5 100,8 100,9 101,8 100

120

140

25,00

30,00

35,00

40,00

106,6 109,4114,7 111,9

106,4 101,3

94,092,896,9 98,7 99,5 100,8 100,9 101,8

40

60

80

100

120

140

15,00

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25,00

30,00

35,00

40,00

Pourcentage du rendement des carcasses des lots PayleanIndice

Pds Carcasse

106,6 109,4114,7 111,9

106,4 101,3

94,092,896,9 98,7 99,5 100,8 100,9 101,8

0

20

40

60

80

100

120

140

0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

Pourcentage du rendement des carcasses des lots PayleanIndice

Pds Carcasse

106,6 109,4114,7 111,9

106,4 101,3

94,092,896,9 98,7 99,5 100,8 100,9 101,8

0

20

40

60

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100

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0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

87654321

Pourcentage du rendement des carcasses des lots PayleanIndice

Pds Carcasse

106,6 109,4114,7 111,9

106,4 101,3

94,092,896,9 98,7 99,5 100,8 100,9 101,8

0

20

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100

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0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

87654321

Pourcentage du rendement des carcasses des lots PayleanIndice

Pds Carcasse

106,6 109,4114,7 111,9

106,4 101,3

94,092,896,9 98,7 99,5 100,8 100,9 101,8

0

20

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120

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0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

87654321

Pourcentage du rendement des carcasses des lots avec ractopamine

Indice

Poids carcasse

105,8 109,1114,5 111,4 105,6

100,2

90,3

75,0

93,0 96,2 97,998,9 99,7

100,0 103,7

97,1

60,00

80,00

100,00

120,00

140,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

45,00

Pourcentage du rendement des carcasses des lots témoins

Indice

105,8 109,1114,5 111,4 105,6

100,2

90,3

75,0

93,0 96,2 97,998,9 99,7

100,0 103,7

97,1

0

20

40

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30,00

35,00

40,00

45,00

87654321

Pourcentage du rendement des carcasses des lots

témoins

Indice

Poids carcasse

Tableau 1 : Performances globales du groupe test

Tableau 2 : Performances globales du groupe témoin

La ractopamine cause des changements sur la répartition des porcs au niveau des classes de rende ment de viande, comme le démontrent les tableaux ci-haut. Par contre, à poids de carcasse égal, l’indice global des lots tests se trouve tout de même amélioré (0,5 pt) en raison d’un nombre plus restreint de porcs attribué aux moins bonnes classes de la grille d’abattage.

Bref, l’utilisation d’un tel produit est donc un choix personnel d’entreprise. À vous de voir s’il vous convient!

Rendement 2,69 100 Indice 111,4 Poids carcasse 97,8

Rendement 3,21 100 Indice 110,9 Poids carcasse 97,9

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PORC

14 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

Depuis l’identification de cette maladie et de ses conséquences économiques (certains avancent des pertes de 10 à 15 $ par porc lors d’une contami-nation), les producteurs, médecins vétérinaires et chercheurs ont mis des efforts pour en limiter les impacts. Voici donc un résumé des dernières stra-tégies discutées lors de congrès internationaux.

BIOSÉCURITÉ

Tous reconnaissent l’avantage économique de maintenir un troupeau négatif ou stable au virus SRRP. Les mesures de biosécurité mises de l’avant dans l’élevage permettront de réduire les possibi-lités d’introduction de nouvelles souches. Vous pouvez vous référer à l’article traitant de la bio-sécurité dans le dernier Agri-Nouvelles. Retenez qu’une ferme contaminée a le potentiel d’en contaminer une autre dans son voisinage.

SEMENCE ET SUJETS DE REPRODUCTION

Aujourd’hui, la possibilité d’avoir des animaux et de la semence négative au SRRP est devenue un standard.

ACCLIMATATION

Un bon programme d’acclimatation de vos cochettes favorise le maintien de la stabilité de votre élevage en regard de ce virus.

FERMETURE DE TROUPEAU

Des fermetures (arrêt complet d’introduction de cochettes dans l’élevage de truies) de 3 à 4 mois sont souvent recommandées pour stabili-ser un troupeau. Si on ferme le troupeau pour une période plus prolongée, soit de 180 à 210 jours et parfois davantage, on peut souvent débarrasser

l’élevage de truies du virus. Comme une truie finit par éliminer le virus de son système après une cer-taine période, si l’on n’introduit pas de nouveaux sujets, le virus cesse de circuler et les porcelets produits ne sont plus infectés. Le taux de succès de cette technique est d’environ 85 à 90 % pour une fermeture de 6 à 7 mois. Récemment, des cas ont cependant été rapportés dans des élevages fermés depuis un an.

TECHNIQUE MC REBEL

Cette technique consiste, entre autres choses, à limiter les adoptions durant les premières 24 à 36 heures de vie et à ne pas transférer de porcelets entre les chambres de mise-bas. Cela réduirait les chances de circulation du virus entre porcelets et portées. Cette procédure peut être jumelée avec la fermeture du troupeau en cochettes de remplacement.

VIDE PARTIEL

Dans un élevage, particulièrement chez un naisseur-finisseur, il peut parfois arriver que l’on vide une section de production afin d’abaisser la pression d’infection. Un lavage et une désinfection avec vide sanitaire précéderont l’entrée des nouveaux sujets.

DÉPEUPLEMENT

Le dépeuplement peut être adopté dans un éle-vage bien situé où l’on peut espérer garder son statut de santé pendant plusieurs années. Au Québec, cela fait partie des stratégies de contrôle de certaines entreprises, en particulier quand la localisation de la ferme permet d’espérer que le troupeau demeure négatif à long terme.

Depuis déjà 2 décennies, le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP), ce virus invisible à l’œil nu, sème la terreur, rôdant comme un lion rugis-sant cherchant qui dévorer. D’après les plus récentes données du MAPAQ, le SRRP est le diagnostic le plus fréquem-ment posé dans les laboratoires de la province. Que nous réserveront l’automne et l’hiver, considérant que le SRRP a sévi si fréquemment avec des souches parfois plus virulentes dans les derniers 12 mois?

Le SRRP,toujours l’ennemi no 1en production porcine

Dr Jacques MicletteMÉDECIN VÉTÉRINAIRE

AGRI-MARCHÉ INC.

Page 15: Agri-Nouvelles - octobre 2010

Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 15

PORCÉRADICATION

La technique habituelle pour y arriver, telle que décrite précédemment, consiste à fermer le troupeau de truies. Toutefois, pour un naisseur-finisseur, le problème de la contamination par le virus qui circule en pouponnière et/ou en engraissement se pose. En principe, on doit vider la pouponnière et l’engraissement à un moment donné, mais d’autres avenues sont actuellement étudiées.

VACCINATION

On peut débattre de l’efficacité de la vaccination commerciale en maternité, mais son efficacité sur des porcelets négatifs et élevés dans des sites à risque élevé donnent souvent de bons résultats.

RÉGIE

Le principe du tout-plein-tout-vide, le système en bandes et de bonnes procédures de lavage et de désinfection permettront de minimiser l’impact du SRRP entre les lots.

FILTRATION D’AIR

Ce système s’attaque à la possibilité de contami-nation par aérosol. Plus de la moitié des sites de maternité sont localisés dans des zones à risque de contamination dans la province. Aujourd’hui, la filtration est devenue un standard dans les centres

d’insémination. Au Québec, il y a présentement 5 maternités possédant ce système, mais les résul-tats obtenus jusqu’ici nous laissent perplexes, puisque des contaminations sont survenues dans des élevages filtrés. On pense cependant que le contrôle des entrées d’air non filtrées (par exemple, des ventilateurs qui ne fonctionnent pas, mais par où l’air peut entrer) a pu être déficient. En France et aux États-Unis cependant, les résul-tats obtenus jusqu’ici sont excellents. En France, il y a une trentaine d’élevages filtrés, et ce, depuis de nombreuses années et un seul élevage aurait été infecté par le virus jusqu’à maintenant. Aux États-Unis, deux études récentes ont rapporté des dimi-nutions de 7 et 8,5 fois le nombre de cas dans les élevages filtrés par rapport aux élevages non filtrés. Le prix de la filtration peut varier énormément d’un système à un autre, mais, pour les maternités commerciales, les systèmes utilisés vont coûter aux environs de 100 $ à 200 $ par truie.

En conclusion, beaucoup d’efforts coordonnés sont mis de l’avant pour contrôler ou éliminer le SRRP à travers le monde. On se doit de faire partie de la parade, ne serait-ce que du point de vue compétitivité versus nos voisins du sud et à l’échelle internationale.

Page 16: Agri-Nouvelles - octobre 2010

PORC

16 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

Tableau 1 : Mortalité et taux de réforme des truies, 2000 et 2007

Source : Analyse comparative PigChamp/MLC ** Uniquement 13 troupeaux.** Basé sur les premiers et derniers 10 % pour ce paramètre.

EXPLICATIONS POSSIBLES DE LA RÉDUCTION DE LA LONGÉVITÉ

Il ne fait aucun doute que l’augmentation de la productivité observée au cours des 10 à 15 der-nières années joue un rôle important sur les besoins alimentaires et physiques des truies. De plus, la diminution de l’épaisseur du gras dorsal des cochettes et des truies, causée par la sélection d’animaux moins gras, plus efficients et à crois-sance plus rapide, entraîne une diminution de la tolérance aux problèmes de gestion, d’environ ne-ment et de nutrition. Les animaux maigres sont plus portés à se blesser, surtout aux épaules et aux pattes, ce qui peut faire augmenter le taux de

réforme. Également, dans la plupart des pays, la réglementation de plus en plus stricte en matière de transport des animaux inaptes signifie que de plus en plus de truies sont éliminées sur les lieux d’élevage au lieu d’être vendues.

AUGMENTER LA LONGÉVITÉ DES TRUIES

Influences génétiques

Il se peut certainement que certaines différences de longévité dépendent de facteurs génétiques. En effet, la lon gé vité et les facteurs qui lui sont reliés sont de plus en plus importants dans les pro-grammes de sélection génétique.

En ce sens, le gras dorsal constitue une caractéris-tique essentielle. Des truies trop maigres ont ten-dance à avoir plus de difficulté à retrouver leur condition physique après la lactation et sont donc plus susceptibles de souffrir du syndrome de deuxième parité.

Gestion des jeunes femelles

Des données sur les troupeaux provenant de plu-sieurs sources indiquent que la faiblesse du taux de rétention des jeunes femelles pendant les trois premières mises-bas constitue la première raison de la réduction de la longévité. On devrait donc concentrer les efforts de gestion sur l’obtention d’un pourcentage élevé de truies atteignant les rangs de portée de 3 à 6, qui sont les plus productifs. On devrait, entre autres, envisager ces stratégies :

Parce que le nombre de portées dans la vie d’une truie est une composante importante de la capacité de sevrage, la maximisation de la longévité des truies devrait constituer un objectif de gestion essentiel pour toute ferme nucléus. Une simple augmentation de 0,5 du nombre de portées dans la vie reproductrice d’une truie peut entraîner une amélioration de 8 % de la capacité de sevrage. Malheureusement, le taux de réforme et la mortalité sont en augmentation dans plusieurs pays, dont au Canada et aux États-Unis, ce qui contribue à réduire la longévité (Tableau 1).

Canada* É.-U. 2000 2007 2000 2007

Mortalité 4,7 9,5 6,9 8,2

moyenne (%)

Premiers 10 % 1,5 – 2,7 3,6

des troupeaux**

Derniers 10 % – 14,3 – 13,4

des troupeaux**

Taux de réforme 41,1 42,3 44,6 51,0

moyen (%)

MÉTHODES DE GESTION

pour l’amélioration de la longévité des truies

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Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 17

PORC• Mettre en place des procédures d’acclimatation

afin de permettre le développement d’une bonne immunité aux maladies des troupeaux.

• S’assurer que les cochettes sont saillies lors qu’elles atteignent un poids de 135 à 150 kg afin qu’elles mettent bas à un poids de 180 à 190 kg.

• Éviter toute suralimentation des cochettes en gestation, car ceci réduit la prise alimentaire pendant la première lactation.

• Fournir, si possible, une diète riche en lysine aux truies en lactation ou à l’ensemble du troupeau (1,2 % de lysine au total).

• Maximiser la prise alimentaire pendant la lacta-tion en portant une attention spéciale aux quantités de nourriture, à la température des lieux, à la disponibilité de l’eau, à la fraîcheur des aliments ainsi qu’au rythme et à l’éche-lonnage de l’ali mentation pendant la période précédant la mise bas.

• Donner aux cochettes et, si nécessaire, aux truies de deuxième mise-bas 0,5 kg en top dress d’un aliment riche en énergie/protéines pendant les 7 derniers jours de la lactation et entre le sevrage et la saillie.

• Envisager d’utiliser de l’Altrénogest pendant la période reproductive des cochettes sevrées : on a montré que le recours à un traitement de 14 jours permettait de doubler le nombre d’embryons au 50e jour.

• Faire en sorte que les quantités d’aliments pen-dant chacun des cycles permettent aux femelles d’atteindre le poids corporel déterminé généti-quement pour les rangs de portée 4 à 5.

Réduction de la réforme et de la mortalité pour raisons de santé

Beaucoup trop de jeunes femelles sont retirées des troupeaux à cause de blessures, d’une perte de condition ou de boiterie. On a proposé que la diminution de l’épaisseur du gras dorsal chez les cochettes pouvait constituer la cause de plusieurs de ces pro blèmes. Bien que des études récentes indiquent qu’il n’existe pas de lien entre l’épaisseur du gras dorsal lors de la première saillie et le nombre de portées, il semble que l’épaisseur du gras dorsal ait un effet sur les blessures, surtout en ce qui a trait aux lésions de l’épaule.

Une étude danoise sur l’épaisseur du gras dorsal à la mise-bas indique de son côté que les truies dont l’épaisseur du gras dorsal est inférieure à 15 mm courent un risque très élevé de souffrir d’abrasions de l’épaule alors que celles dont l’épaisseur du gras dor-sal est de 25 mm ont une prise alimentaire inférieure

pendant la lactation et perdent donc plus de poids et de gras dorsal avant le sevrage. On doit donc atteindre un équilibre en ce qui a trait au gras dorsal à la première mise-bas et s’assurer que les cochettes aient assez de gras pour minimiser les blessures.

La qualité du plancher a une grande influence sur les blessures et le fait d’utiliser des matériaux non nuisibles et de réparer rapidement les bris contri-buera à réduire le nombre de blessures. Pour les cochettes avant le premier accouplement, le fait d’utiliser un plancher de bonne qualité, idéalement recouvert de litière, et de fournir un espace suffisant (de 10 à 12 pi2) pour permettre aux animaux d’être actifs et de développer la force de leurs pieds et membres, contribuera à améliorer leur longévité.

Il est essentiel de porter une attention particulière aux pratiques sanitaires préventives et de faire en sorte que les truies et les cochettes malades, bles sées ou désavantagées soient rapidement détec tées si l’on veut réduire le taux de réforme et la mortalité. Des essais ont montré qu’il est possible de réduire le pour-centage des truies qui meurent ou qui doivent être réformées si on dispose d’un nombre suffisant d’enclos de traitement et d’une stratégie de traite-ment déterminée par un médecin vétérinaire. Les résultats préliminaires indiquent que la boiterie est la cause principale (75 % des truies) de transfert vers un enclos de traitement. Des truies qui passent par le parc de trai tement, 80 % sont en mesure de retour-ner aux parcs de gestation ou à la salle de mise-bas. Chez les truies destinées à la réforme, on observe une réduction de 25 % du nombre de décès ou de truies éliminées.

CONCLUSIONS

Le manque d’attention accordée à la longévité des truies et aux facteurs qui l’influencent se reflète dans la réduction de la lon-gévité observée dans plu sieurs pays. Toutefois, la longévité a une telle influence sur la production totale ou sur la capa cité de sevrage qu’il est essentiel de faire tous les efforts néces-saires pour l’améliorer. On y arrivera en se concentrant sur la gestion des jeunes femelles de façon à maximiser le taux de réten-tion jusqu’à la troisième portée, ce qui entraînera un allongement de la vie productive et une meilleure capacité de sevrage.

Page 18: Agri-Nouvelles - octobre 2010

PORC

18 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ !

Ce concours, une initiative de Hypor, regroupe les producteurs commerciaux selon la grosseur des troupeaux, soit :

• moins de 750 truies;• de 751 à 1 500 truies; et• 1 501 truies et plus.

Leur ferme compte 220 truies en inventaire et les porcelets qui y naissent sont vendus à d’autres clients d’Agri-Marché à un poids de 18 kg.

Toute l’équipe d’Agri-Marché vous offre ses plus sincères félicitations pour cette belle marque de reconnaissance.

Yves Voisine, technologueCONSEILLER EN PRODUCTION

PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

Le 5 août dernier, Guy Drouin et Anne-Marie Beaumont, propriétaires de la Ferme Guy Drouin, ont été récompensés par la compagnie Hypor pour les performances de leur entre-prise. Leur résultat de 28,3 porcelets sevrés annuellement par truie leur a en effet permis de se mériter la deuxième place dans la catégorie Maternité de 750 truies et moins.

FERME GUY DROUINDe belles performances pour la

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Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 19

PORCÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS AGRI-MARCHÉ !

Stéphane GrégoireREPRÉSENTANT DES VENTES

PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

Plusieurs scénarios de rénovation s’offraient pour le bâtiment qui devait être rénové à court terme. Les propriétaires devaient-ils le laisser dans les standards (parcs lattés 1/3-2/3) ou opter pour la nouvelle tendance cafétéria?

Après quelques visites de différents modèles de bâti ments et beaucoup de lecture sur ceux-ci, Elen et Michel ont choisi d’y aller avec un bâti-ment qui, à leur avis, sera le modèle de l’avenir

pour le bien-être animal et humain : un engraisse-ment de 1 350 places divisé en deux cafétérias de 675 places et une balance trieuse par salle qui enlève une charge de travail physique importante pour Elen. Le plancher est latté à 100 %, les porcs peuvent s’alimenter à volonté avec des trémies Turbo-Mate et la ventilation y est mécanique.

Félicitations pour cette magnifique réalisation!

Étant actifs en production céréalière depuis plusieurs années, Elen Ecrement et Michel Smith ont eu l’opportunité d’acquérir une bonne terre ayant une ferme porcine sur celle-ci. Ils y voyaient une belle possibilité de diversifier leurs activités et Elen, aimant bien les animaux, allait s’en occuper.

De la production céréalièreà la production porcine

Il n’y avait qu’un pas à franchir

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PORC

20 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

DRAXXINMD – Des résultats qui en disent long

Demandez à votre médecin vétérinaire comment Draxxin et les Soins cibléspour les porcs pourraient simplifier vos opérations.

« Soins ciblés pour les porcs. C’est la bonne chose à faire.MC»Entrevues réalisées de façon volontaire. Les producteurs n’ont pas été rémunérés pour leur témoignage.

DraxxinMD est une marque déposée de Pfizer Products Inc., utilisée sous licence par Pfizer Canada Inc.MC est une marque de commerce de Pfizer Products Inc., utilisée sous licence par Pfizer Canada Inc.

DRA

XXINDRAXXIN est facileà utiliser... C’est un produitunique qui a l’avantagede limiter le stressde la manipulationlors du traitement

– Y.B., Baie-du-Fèbvre, Québec

»

«

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Ainsi, près de 1 200 conférences ont été présentées à travers 44 symposiums couvrant différents thèmes et différentes espèces, telles que le poulet de chair, le dindon, la poule pondeuse, le porc, la vache laitière, le bœuf, le cheval et les animaux de compagnie. Plusieurs conférences sur les acides aminés, les enzymes, l’énergie et bien d’autres sujets reliés de près ou de loin à la nutrition avi-cole étaient toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Cependant, une conférence en parti-culier a su retenir mon attention et je vais tenter de vous donner les grandes lignes du sujet cou-vert par l’orateur.

Comme à chaque année, la World Poultry Science Association (WPSA) nous offre, lors de ce congrès, une conférence donnée par un scientifique reconnu sur un sujet d’actualité. Cette année, la conférence était donnée par le docteur H.M. Hafez, professeur à l’Institut des maladies avi-coles de la Free University of Berlin en Allemagne et s’intitulait : « La production avicole : les défis et opportunités actuels et futurs ».

Selon le professeur Hafez, les principaux défis que l’industrie avicole devra relever dans le futur et auxquels elle a déjà commencé à faire face sont l’augmentation de la demande en denrées alimentaires, l’augmentation de la compétition au niveau mondial, les coûts d’alimentation, la sécurité alimentaire et le besoin de s’adapter aux demandes des consommateurs qui changent sans cesse et qui sont variables d’un endroit à l’autre.

Lorsqu’on parle de demandes des consomma-teurs, on fait allusion, par exemple, à la demande pour du poulet sans antibiotiques ou encore l’assurance que les animaux ont été bien traités. Dans sa présen tation, le docteur Hafez nous démontrait à l’aide de statistiques que, selon le pays où l’on se trouve, ces sujets ne sont pas toujours importants pour la population. Par exemple, lorsqu’on regarde les priorités de la population d’un pays pauvre où les gens doivent marcher des kilomètres pour avoir accès à de l’eau et à de la nourriture, le bien-être animal et la présence d’antibiotiques dans l’ali men tation sont les

Karine Valiquette, M.Sc., agr.FORMULATION

ET NUTRITION AVICOLE

AGRI-MARCHÉ INC.

Suite >>

En juillet dernier, de nombreux chercheurs et intervenants en production animale de partout dans le monde étaient réunis pour un congrès offert par plusieurs organismes : l’Association des sciences avicoles (PSA), l’Association américaine des sciences animales (ASAS), l’Association américaine des sciences laitières (ADSA), la Société canadienne des sciences animales (CSAS) et l’Association mexicaine des productions animales. Le pro-gramme scientifique du congrès était composé de plus de 2 600 papiers scientifiques dont près de 1 400 ont été présentés sous forme de posters et 1 200 ont été présentés oralement. Dans le but d’être toujours à l’affût des nouvelles découvertes scientifiques et de pouvoir les appliquer au profit des éleveurs de volailles, j’ai eu le privilège d’assister à cet événement unique en Amérique du Nord.

Un importantcongrès dessciences animalesà Denver au Colorado!

Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 21

VOLAILLE

Page 22: Agri-Nouvelles - octobre 2010

22 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

VOLAILLE

derniers de leurs soucis. Cepen dant, l’échelle de priorité des gens qui vivent dans les pays indus-trialisés est tout à fait différente, car l’accès à la nourriture n’est pas un problème.

Le premier défi que le docteur Hafez a présenté, soit celui de l’augmentation des demandes en denrées alimentaires, en est un que l’industrie affronte déjà, mais qui deviendra un défi de taille. Selon les prédictions d’augmentation de la population de l’Organisation des Nations Unies, la population mondiale est passée de 2,5 milliards en 1950 à 6,1 milliards en 2000 et, à ce rythme, elle devrait atteindre 9,1 milliards en 2050. Cette augmentation considérable de la population entraînera une augmentation des besoins en viande, œufs et produits laitiers.

Toujours selon le professeur, l’industrie avicole est en très bonne posture pour relever ce défi, car les indices d’efficacité alimentaire pour produire la viande de volaille ou les œufs sont les meilleurs parmi les différentes productions animales. De plus, il présentait dans sa conférence que les indices d’effi cacité alimentaire des produits avi-coles étaient ceux qui s’étaient le plus améliorés dans les dernières décennies, plaçant l’aviculture en tête des productions pouvant répondre à la demande grandissante en denrées alimentaires.

Afin de démontrer ce que l’évolution des per-formances des poulets de chair a pu apporter à la population, comparons quelques chiffres. Si l’on

assume que la consommation de viande de volaille par personne au Canada était la même dans les années 50 qu’aujourd’hui, soit autour de 13,6 kg par année, et que l’on applique l’amélioration des performances qui avait été présentée dans un article de l’Agri-Nouvelles à l’été 2009, les résultats sont spectaculaires (voir Tableau 1).

Donc, avec 20 000 poulets, nous sommes arrivés en 50 ans à nourrir près de 2 600 personnes de plus par année. De plus, même si les poulets consomment plus de moulée au total, l’aug men-tation de la quantité de moulée est de 400 % alors que le nombre de personnes nourries aug-mente de 550 %. Nous sommes donc arrivés à nourrir plus de personnes, tout en utilisant moins de moulée par kilo de viande produit, ce qui donne un bilan alimentaire positif. Les avancées de la génétique, jumelées aux progrès de la nutri-tion et de la régie d’élevage, permettent de pro-duire plus avec moins de ressources; des actions responsables pour répondre aux besoins de l’avenir.

Ainsi, afin de faire face aux défis actuels et futurs, Agri-Marché travaille à réduire les coûts d’ali-men tation reliés aux conversions alimentaires en respectant les normes environnementales et les demandes des consommateurs. De plus, nous continuerons à nous adapter aux besoins de l’industrie, que ce soit, notamment, en matière de sécurité alimentaire tout en répondant aux attentes de nos clients en termes de résultats technico-économiques.

1957 2009

Poids d’un poulet éviscéré à 42 jours 0,39 kg 2,15 kg

Nombre de poulets par habitant pour une consommation de 13,6 kg 34,9 6,3

Nombre de personnes nourries par un troupeau de 20 000 poulets 573 3 162

Efficacité alimentaire 2,35 1,70

Tonnes de moulée pour alimenter un troupeau de 20 000 poulets 25,4 100,3

Tableau 1 : Nombre de personnes nourries en viande de volaille

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24 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

VOLAILLE

Il est de plus en plus fréquent de voir des bâtiments avicoles munis de deux silos. Ces réserves supplémentaires apportent plusieurs avantages aux producteurs qui les utilisent. Voici les principaux avantages d’avoir plus d’un silo par site.

Tout d’abord, une combinaison de plusieurs silos sur un même bâtiment est conseillée, car elle aide les producteurs à respecter la période de retrait des médicaments. En effet, une telle installation per -met aux producteurs de commander leur mou lée médicamentée dans un silo et de mettre la moulée non médicamentée dans l’autre, tandis que les pro- ducteurs qui n’ont qu’un seul silo doivent comman-der leur moulée le plus juste possible, pour respecter le retrait. Dans ce cas-ci, il n’est pas toujours évident de commander sa moulée juste au bon moment, étant donné les différents facteurs de consomma-tion des oiseaux (température, humidité, etc.). Donc, le deu xième silo aide les producteurs à respecter la période de retrait et évite le mélange de médicaments.

Aussi, les éleveurs qui utilisent deux silos sont en mesure de commander leur moulée d’avance. Cela leur permettra non seulement de prévenir les

manques, mais également de s’assurer de terminer leur moulée granulaire pour ensuite transfé rer vers la moulée cubée. Ainsi, les oiseaux consomment entièrement la moulée granulaire et les éléments nutritifs que cette dernière contient. Pour les éle-veurs n’ayant qu’un seul silo, la moulée granu lée peut se mélanger à la moulée cubée et les oiseaux seront portés à consommer la moulée cubée d’abord et laisser les granules de côté, ce qui affectera les perfor mances zootechniques.

Il est certain que l’installation d’un autre silo occa sionnera un peu plus d’entretien et prendra plus d’espace. Par contre, en fin de lot, le silo sera utile pour entreposer la dernière moulée, au lieu de l’empocher ou de l’entreposer dans d’autres réserves. Cet investissement vous permettra de sauver du temps et d’avoir un silo vide pour la moulée de début du prochain élevage. Il est même

Un c’est bien mais deux c’est mieux

Samuel Rémillard, technologueCONSEILLER

EN PRODUCTION AVICOLE

AGRI-MARCHÉ INC.

24 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

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Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 25

VOLAILLE

de plus en plus fréquent de voir un troisième silo pour entreposer la dernière moulée. Sur certains sites avicoles où il y a plusieurs bâtiments, il existe certaines réserves portatives qui permettent de transférer la moulée entre les poulaillers en cas de manque.

L’installation d’un autre silo demande un inves-tissement, mais, avec une meilleure capacité d’entreposage, vous serez en mesure de profiter davantage des escomptes offerts par l’entreprise. Ces escomptes vous permettront donc de mieux rentabiliser votre achat.

CALCUL DU BESOIN D’ENTREPOSAGE

Il est important de savoir quels sont les besoins d’entreposage pour un poulailler. Pour être en mesure d’évaluer la grosseur de silo nécessaire, il faut tout d’abord savoir quelle est la consomma-tion maximum des oiseaux et le nombre de jours pour lesquels nous allons en avoir besoin. Prenons pour exemple la situation suivante : nous avons 10 000 mâles à griller de 30 jours en date du

jeudi. La consommation totale de moulée d’un oiseau de cet âge durant les 6 jours suivants, soit du jeudi au mardi, est de 1,256 kilogramme. Voici le calcul à faire : avec 10 000 mâles x 1,256 kg, la consommation sera alors de 12 560 kilogrammes. Il serait donc nécessaire d’avoir une capacité d’entreposage minimum de 12,5 tonnes, quantité qui permettra facilement de profiter de l’ensemble des escomptes d’Agri-Marché.

Tout compte fait, l’installation d’un deuxième silo est avantageuse pour les producteurs. Ce silo permettra de respecter la période de retrait, simplifiera le passage de la moulée granulée à la moulée cubée, augmentera les capacités d’entre-posage, ce qui fait que la moulée peut être commandée à l’avance afin de profiter da vantage des escomptes qu’offre Agri-Marché. Il demeure important de bien calculer les besoins en entre-posage avant l’achat d’un nouveau silo afin que celui-ci réponde parfaitement à vos be soins. Pour tout renseignement, n’hésitez pas à consul -ter votre conseiller Agri-Marché pour en discuter!

Jour Âge (jours) Consommation quotidienne/oiseau Consommation cumulée/oiseau

Jeudi 30 0,197 kg 0,197 kg

Vendredi 31 0,203 kg 0,400 kg

Samedi 32 0,209 kg 0,609 kg

Dimanche 33 0,212 kg 0,821 kg

Lundi 34 0,216 kg 1,037 kg

Mardi 35 0,219 kg 1,256 kg

Page 26: Agri-Nouvelles - octobre 2010

Bruno Marquis, ing.SPÉCIALISTE EN VENTILATIONTHEVCO ÉLECTRONIQUE INC.

514 238-7907

Il est essentiel de maintenir une bonne qualité d’air dans vos poulaillers en période hiver-nale pour espérer maximiser la performance des oiseaux. La concentration en ammoniaque (NH3) devrait être inférieure à 25 ppm et le taux de dioxyde de carbone (CO2) devrait, quant à lui, être maintenu sous la barre des 5 000 ppm. L’humidité relative cible varie selon l’âge des oiseaux et se résume comme suit :

• Oiseaux de 0 à 10 jours : 50 à 55 %

• Oiseaux de 10 à 28 jours : 55 à 60 %

• Oiseaux de 28 jours et plus : 60 à 65 %

Une évacuation adéquate de l’humidité en hiver vous permettra de maintenir une litière en bonne condition jusqu’à la fin de votre élevage, de diminuer l’incidence de maladies respiratoires, de minimiser la confiscation à l’abattoir et de favoriser l’intégrité de vos bâtiments à long terme.

Le contrôle de la qualité de l’air dans vos pou laillers passe par l’évacuation du surplus d’humidité à l’aide d’une bonne ventilation. Le nombre de ventilateurs en opération ainsi que leur vitesse minimum doivent être augmentés avec l’âge des oiseaux. Il devrait y avoir 5 ventilateurs de 16 ou 18 pouces de diamètre en opération l’hiver dans un poulailler de 225 pieds de long lorsque les oiseaux sont âgés de 28 à 30 jours, et ce, même lorsque la température extérieure est de l’ordre de -15 à -20 oC. C’est donc dire qu’il y aura un ven-tilateur en fonction à tous les 50 pieds, le premier et le dernier étant situés entre 10 et 15 pieds des extrémités du bâtiment.

Les coûts de chauffage varient grandement d’un éleveur à l’autre pour plusieurs raisons. Certains aspects de la régie d’élevage, l’âge du bâtiment, son étanchéité et son isolation, la rigueur de nos hivers québécois et le matériel utilisé pour la litière sont autant de facteurs qui peuvent influen-cer vos coûts de chauffage. Les coûts typiques de combustible varient entre 4 et 5 ¢ le kilo pour des bâtiments relativement neufs et bien isolés tandis que ceux pour des bâtiments plus âgés oscillent autour de 6 à 7 ¢ le kilo. Ces données sont cal-culées sur une base annuelle lorsque le propane se vend entre 45 et 50 ¢ le litre et pour une densité animale de 28 à 32 kilos le mètre carré. Évidem-ment, certains d’entre vous parvenez à maintenir des coûts de chauffage inférieurs à ceux-ci et c’est bien tant mieux pour votre portefeuille. Par contre, il faut vous demander si vos taux de confiscation à l’abattoir ne seraient pas diminués en ventilant (et en chauffant) un peu plus en période hivernale.

Le taux de confiscation typique (tête et portion) est de 1 à 1,5 % pour des poulettes et de 1,5 à 2 % pour des coqs. Il importe de mentionner

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26 AGRI-NOUVELLES Octobre.10

VOLAILLE

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Octobre.10 AGRI-NOUVELLES 27

VOLAILLE

qu’une diminution du taux de confiscation de 1 % signifie une hausse de vos profits de 1,5 ¢ le kilo. Il est par le fait même rentable pour un éleveur de ventiler (et de chauffer) adéquatement son poulailler pour minimiser la confiscation, même avec du propane à 60 ¢ le litre.

Ça ne veut pas dire pour autant de chauffer le dehors… Voici quelques trucs de base pour limiter vos coûts de chauffage en hiver :

• Gestion et calibration des entrées d’air à pres-sion statique (0,08 à 0,10 pouce d’eau).

• Bloquer les ventilateurs non utilisés pour y limiter l’infiltration d’air.

• Améliorer l’étanchéité de vos portes et carreaux.

• Au besoin, isoler à nouveau les murs extérieurs et le plafond.

• Utiliser des contrôleurs électroniques pour la gestion de vos unités de chauffage.

• Zoner vos appareils de chauffage par groupe sur la longueur du bâtiment (typiquement, 50 pieds pour chaque groupe de chauffage).

• Porter une attention particulière à l’empla cement de vos sondes de température en fonction des unités de chauffage. Après tout, c’est tout le fonctionnement de votre système de ventilation qui repose sur ces dernières.

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SECTION LACTECH

28 Octobre.10 Une société de et

Section

De combien d’ingrédients avons-nous besoin à la ferme?

L’ensilage en un jour

Reportage de ferme

Ferme Roclan

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SECTION LACTECH

Octobre.10 29Une société de et

SECTION LACTECH

Mélange d’ingrédients

Octobre.10 29Une société de et

À QUI S’ADRESSE CETTE OPTION?

Peu importe la taille du troupeau, l’option de tra-vailler avec les ingrédients qui ne viennent pas de la meunerie peut être attrayante. Plusieurs entre-prises ont opté pour l’orge ou encore le maïs comme ingrédient de base. D’autres y vont avec le soya ou le gros gluten. On voit également une combinaison de toutes ces options. Et il faut dire qu’il y a encore beaucoup de gens qui ont choisi de travailler avec une moulée complète. Alors vous voyez bien qu’il existe de nombreuses options et qu’elles ont toutes leurs avantages. Donc, peu importe la taille de votre troupeau, la question se pose toujours. Dois-je alimenter à la moulée complète, au supplément ou encore aux ingrédients?

AVANT DE CHOISIR?

Voici une liste de questions, préparées par des chercheurs, à vous poser avant de faire un choix :

1. Quelles garanties de qualité et de composition pour le produit seront fournies par le fournis-seur?

2. Quel écart de valeur nutritive peut être attendu?

3. Quels suppléments additionnels seront né ces -saires et comment de plus petites quantités seront servies aux animaux?

4. Ai-je assez de capacité d’entreposage à la ferme?5. Est-ce qu’un approvisionnement constant est

disponible?6. Puis-je fermer le prix de cet ingrédient pour

l’année?7. Est-ce que la ferme a l’équipement nécessaire

pour mélanger, peser et manipuler précisé-ment cet ingrédient?

8. Qui va formuler les rations?9. Combien de temps l’ingrédient peut demeu-

rer à la ferme tout en conservant sa qualité?10. Est-ce que l’entreposage se fera dans un silo

vertical ou horizontal, à l’intérieur ou à l’extérieur?

11. Est-ce qu’il y aura plus de temps de main-d’œuvre et de régie d’impliqué?

12. Si un problème de qualité survient, à qui je parle et comment ce sera adressé?

13. Qui vérifiera le contenu nutritif de l’ingrédient?14. Est-ce que quelqu’un vérifiera le produit

avant qu’il n’arrive à la ferme? 15. Combien de pertes et à quelle réduction de

qualité puis-je m’attendre?

LE COÛT

Une fois que la décision a été prise, il faut se deman der si le produit est au prix le plus favorable. Suite >>

Daniel Fournier, agr.DIRECTEUR SERVICES

TECHNIQUES - POLYGASTRIQUES

SHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC

Combien d’ingrédients avons-nous besoin à la ferme? Est-ce qu’un seul peut complémenter mes fourrages? L’idée derrière ces questions est de trouver le moyen de réduire les coûts d’alimentation. Est-ce vraiment moins cher et aussi fiable de fabriquer à la ferme plutôt que d’acheter à la meunerie? Vos vaches en ont-elles vraiment « pour leur argent »? Voyons ça de façon transparente.

Page 30: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

30 Octobre.10 Une société de et

Les programmes d’alimentation qui balancent au moindre coût aux 100 litres de lait peuvent répondre à cette question. Pourquoi aux 100 litres de lait? Parce qu’un ingrédient peut coûter moins cher qu’un autre mais n’apporte pas toujours tous les mêmes nutriments. Le coût à la tonne de moulée ou de supplément ne veut rien dire pour vos vaches. Vos vaches ont des besoins en acides aminés et en hydrates de carbone, en minéraux et en vitamines. Les manques d’éléments nutritifs sont plutôt rares de nos jours. Par contre, les excès sont souvent rencontrés. En mettre un peu plus pour vous donner une marge de sécurité coûte toujours quelques dollars. Ces dollars s’addi-tionnent et font de grosses différences à la fin d’une année. Les excès sont également nocifs pour les vaches. Trop d’un oligo-élément nuira à l’absorption d’un autre. Trop d’hydrates de car-bone et c’est un problème pour le rumen de vos vaches. La vache doit travailler pour éliminer tous ces surplus. Et tous ces nutriments servis en trop se retrouveront dans l’environnement. Et là, vous payez encore.

C’est pourquoi il est important de faire balancer sa ration. Un programme comme Newton, qui tient compte des acides aminés, des hydrates de carbone, des vitamines et minéraux, balancera cette ration au moindre coût. Il n’y aura pas de nutriments servis en trop. Ce sera tout simple-ment la bonne dose au meilleur coût.

L’évaluation d’un ingrédient est importante. Faites faire ces calculs avant d’acheter un ingré-dient. Les marges bénéficiaires étant plus serrées, il est impératif de faire vérifier cet aspect par des gens compétents. Le programme Newton est le meilleur outil à votre disposition pour faire cette évaluation. Soyez assuré également que votre conseiller en production laitière est formé pour répondre à ces questions. Son objectif est de rendre votre entreprise des plus profitables. Alors, si l’option d’un ingrédient à la ferme est une solu-tion calculée et rentable aux 100 litres de lait pour votre entreprise, il aura le mandat de vous accompagner dans cette démarche.

L’ÉCONOMIE

Quelle est l’option la plus avantageuse pour l’entreprise? Y a-t-il avantage à travailler avec un seul ingrédient? Voici un exemple de ration avec différents ingrédients :

Comme on peut le voir dans ces exemples, l’option passant par la meunerie, l’option C, est encore d’actualité. C’est économiquement inté-ressant d’obtenir un produit livré avec une garan-tie de qualité fournie par Lactech. Cette garantie dépasse ce qui est écrit sur l’étiquette. Nous contrôlons la qualité des ingrédients au niveau de leur valeur nutritive et de leur variation, mais aussi au niveau des toxines. Nous contrôlons éga-lement les quantités à utiliser avec les ani maux. Lorsque vous commandez un mélange d’ingré-dients (supplément/moulée), nous nous assurons que les limites d’inclusion d’ingrédients sont res-pectées. En travaillant avec plusieurs ingrédients, nous allons chercher le meilleur de chacun de ces ingrédients et nous nous assurons, par le fait même, si jamais un ingrédient déviait de sa valeur nutritive normale, que le produit livré res pectera les garanties.

A B C

Ensilage mélangé 2e coupe 19,4 17,6 22,5

Ensilage de maïs 12,0 12,0 12,0

Foin 1re coupe 1,0 1,0 1,0

Maïs sec 6,2 5,2 5,8

Minéral 0,425 0,383 ---

Soya 3,7 3,0 ---

Gros gluten --- 2,5 ---

Supplément --- --- 3,3

% concentrés 44 47 38

Excès prot. dégr. (g/kg de P.V.) 1,24 1,18 0,69

$/v/jr 4,442 4,158 4,409

$/v/jr concentrés 3,08 2,88 2,89

$ Diff. achat + 0,20 0 + 0,01

30 Octobre.10 Une société de et

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SECTION LACTECH

Octobre.10 31Une société de et

Le marché est en constante évolution. Soyez vigi-lant dans vos achats. Parfois le marché monte une fois l’ingrédient acheté, parfois il baisse.

D’autres économies potentielles peuvent exister. Si vous travaillez avec un supplément, est-ce que vous avez besoin de le recevoir en cube? Si ce n’est pas le cas, des économies sont là. Un supplément non cubé vous coûtera moins cher que le même produit en cubes. Pourquoi? Parce qu’il faut le mettre en comprimés et qu’il faut s’assurer que le produit final soit à votre goût. Pour ça, il faut apporter cer-taines restrictions aux choix des ingrédients qui entrent dans la fabrication de votre supplément. Et ça, ça vous coûte un peu d’argent. À vous de voir!

Un silo plus gros pour recevoir votre produit est aussi quelque chose d’intéressant. Les fermes ont grossi avec les années, mais le silo à moulée est sou-vent resté le même. Il est temps de se moderniser. Pensez à un deuxième silo pour recevoir vos pro-duits. Pensez à un silo plus gros également. Ceci réduira vos coûts et laissera un environnement plus sain. Moins vous aurez de sacs à la ferme, plus ce sera économique pour vous. N’oubliez pas vos taures. Elles aussi peuvent tirer avantage d’un pro-duit en vrac.

D’autres sources de nutriments peuvent aussi amener leurs économies. Les modifiants rumen

sont des additifs apportés en petites quantités mais qui peuvent parfois apporter de grandes économies.

Voyez l’exemple en bas de page. Les rations combinant RM-104 et Rumensin ont toutes apporté des économies. Les économies ont varié entre 0,40 $ et 0,60 $ par vache par jour. C’est énorme comme avantage.

Ces économies proviennent d’une meilleure va lorisation des fourrages avec ces additifs. Moins de concentrés dans les rations avec modifiants rumen. Newton se charge de faire le calcul (voir Tableau 1).

Ces économies vous attendent. Vous n’avez pas à modifier quoi que ce soit à votre système d’ali-mentation. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’en discuter avec votre conseiller en production laitière.

QUALITÉ ET VARIATION DE L’INGRÉDIENT

La variation de la valeur nutritive de l’ingrédient peut être due au procédé utilisé dans l’usine, au lieu de fabrication (les usines n’utilisent pas toutes les mêmes équipements) ainsi qu’au niveau de nutri-ments dans l’ingrédient de base. Le Tableau 2 montre la variation obtenue avec un sous-produit.

Tableau 1 : Variation de coût pour 7 rations avec RM-104, avec ou sans Rumensin

Rumensin + RM-104 Sans Rumensin + RM-104

Ferme

Coût concentrés

totaux/vache

% concentrés

Hydrates carbone (surplus)

Protéines dégradables (surplus)

Coût concentrés

totaux/vache

% concentrés

Hydrates carbone (surplus)

Protéines dégradables (surplus)

Différence coût/vache

Fermes moulée complèteA 3,67 37,90 0 524 4,31 45,40 156 599 -0,40

B 2,30 22,20 1192 471 3,17 30,50 1373 596 -0,55

C 3,76 28,30 775 448 4,71 35,90 791 585 -0,43

D 3,84 39,66 819 448 4,63 46,40 997 539 -0,60

E 3,04 30,90 367 426 3,63 38,30 363 640 -0,43

F 3,58 31,60 854 505 4,35 35,90 602 719 -0,62

G 2,94 16,60 682 456 3,78 26,10 812 554 -0,58

Tableau 2 : Variation nutritive d’un sous-produit pour 7 échantillons différents

ÉCHANTILLON

AÉCHANTILLON

BÉCHANTILLON

CÉCHANTILLON

DÉCHANTILLON

EÉCHANTILLON

FÉCHANTILLON

G

Protéine brute (%) 27,3 27,4 29,3 26,6 23,4 26,7 27,3

Protéine disponible (%) 24,8 20,7 27,0 20,3 21,1 16,6 16,2

Protéine liée (% MS) 2,5 6,7 2,3 6,3 2,3 10,1 11,1

ADF-N (% PB) 9,2 24,4 7,8 23,7 9,8 37,8 40,7 Suite >>

Octobre.10 31Une société de et

Page 32: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

32 Octobre.10 Une société de et

Une question importante est de savoir quelle valeur le conseiller utilisera pour formuler une ration. Comment limiter l’effet de cette variation sur les performances et sur les coûts?

Faites attention aux ingrédients qui, soudaine-ment, deviennent très économiques. Il y a d’ha bi-tude une bonne raison à cela. Devez-vous les acheter? Quelles questions poser? Pourquoi un prix si bas?

Comment faire pour choisir la bonne option? Cette décision est bien souvent motivée par le côté économique! L’impact du choix sera plus ou moins grand selon la taille du troupeau. Par

contre, l’impact sur le coût d’alimentation par vache par jour sera le même, que

le troupeau soit de très grande taille ou non.

Avant d’acheter, il est important d’inclure dans le prix de l’ingrédient

les coûts d’entreposage et les pertes associées à ce produit. En parlant de

pertes, pensons aux pertes engendrées par la manipulation du produit (perdu par le

vent, consommé par les oiseaux et la vermine, contaminé par la boue ou tout simplement

échappé) et à la précision dans l’ajout de cet ingrédient à la ration. Il faut aussi déterminer si tout le voyage acheté doit être payé sur-le-champ.

La quantité minimum d’un ingrédient ou d’un mélange d’ingrédients (supplément/moulée) pou vant être mélangée correctement dans une RTM est de 1 kg, et la quantité optimale serait de 2 à 3 kg.

TENDANCES

La grosseur des troupeaux augmente d’une année à l’autre. Les fermes sont de plus en plus grosses. Le troupeau moyen aux États-Unis est mainte-

nant de 167 vaches par ferme (Hoard’s Dairyman, mars 2010). Au Canada, il est de 74 vaches et, au Québec, il est de 56 vaches par ferme (Agricul-ture et agroalimentaire Canada). Avec des tendances comme celles-là, il n’est pas surprenant de voir les fermes s’équiper différemment pour réduire les coûts d’alimentation. Ce

que les États-Unis ont pris comme tendance ne s’applique peut-être pas directement chez nous. Vos troupeaux sont plus petits que ceux des Améri cains. Il faut donc travailler avec la grosseur de troupeau du Québec pour choisir les bonnes options d’alimentation. Un producteur américain qui mélange une ration pour 2 000 vaches peut sûrement utiliser un équipement lourd pour faire la tâche. Au Québec, le même équipement lourd peut faire le travail, mais avec quelle précision? Il est plus normal de voir ce type d’équipement à l’œuvre dans les troupeaux de 150 vaches et plus.

Qu’en est-il pour la moyenne des troupeaux du Québec? Un mélange d’ingrédients répond par faitement à cette situation. Un mélange d’in-grédients est en fait une moulée complète ou un supplément. Il n’y a que les mots qui changent. D’après plusieurs sondages faits au Canada et aux États-Unis, il est démontré que c’est encore la moulée complète qui répond très bien aux besoins des petits comme des grands troupeaux. Il n’est pas rare de voir des troupeaux de très grande taille, de 6 000 à 10 000 vaches, alimentés à la moulée complète. Bien sûr, ils ont plusieurs sortes de moulées pour différents groupes. Alors, quelle est la meilleure option chez vous? À vous de voir avec votre conseiller.

CONCLUSION

Quand vous achetez un produit chez Lactech, vous obtenez le service avec ce produit. On tend parfois à oublier cette partie, mais elle est impor-tante pour chaque entreprise. Nos gens sont là pour s’assurer des meilleures performances possibles chez vous. Pas besoin de payer pour faire analyser vos intrants, fourrages ou ingrédients, ni pour les conseils du représentant. Vous profitez de la solide équipe derrière lui, dont le support de Shur-Gain, des chercheurs de partout dans le monde et des fermes de recherche de la compa-gnie. Vous n’avez pas à prendre de risques chez vous! Nous faisons les essais dans nos installations pour nous assurer que vous profitiez de produits et programmes qui ont déjà fait leurs preuves. Discutez de toutes ces options avec votre conseiller Lactech et vous augmenterez vos performances économiques.

Aux États-Unis, il n’est pas rare de voir des

troupeaux de 6 000 à 10 000 vaches alimentés

à la moulée complète.

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SECTION LACTECH

Octobre.10 33Une société de et

Une société de et

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SECTION LACTECH

34 Octobre.10 Une société de et

Dans un premier temps, voyons la technique proposée pour parvenir aux résultats souhaités. Premièrement, comme pour tous bons fourrages, on doit s’assurer de récolter une plante jeune, soit au stade végétatif préépiaison pour les graminées et au stade préfloraison pour les légumineuses. Afin de pouvoir réduire le temps de séchage à quel ques heures tout en obtenant un pourcentage de matière sèche adéquat pour une conservation sans problème, il est nécessaire de faucher tôt en début de journée, préférablement entre 7 h 30 et 10 h 30. Il est également impératif que le temps soit ensoleillé et séchant ou venteux lors de la coupe.

La faucheuse elle-même pourra aussi nécessiter quelques ajustements. La hauteur de coupe recom-mandée doit s’approcher de quatre pouces afin de faciliter le séchage, puisque cela permettra à l’andain de reposer sur les tiges coupées et non directement sur le sol pour ainsi améliorer la cir-culation de l’air. Aussi, les andains devront être à la pleine largeur de la faucheuse et sans aucun conditionnement ou conditionnement léger dans

le cas des légumineuses. Les andains plus larges et moins épais contribueront à un séchage rapide. Le fait de ne faire aucun ou un léger condition-nement évitera de briser les stomates, essentiels dans ce processus d’ensilage en une journée. En effet, les stomates permettent de faire tripler la vitesse de séchage durant les trois premières heures après la coupe en évacuant l’eau hors de la plante.

Pour ce qui est du râtelage, il est souhaitable de le faire immédiatement avant la récolte. En suivant rigoureusement cette méthode, il sera possible d’obtenir un fourrage dont l’énergie peut atteindre jusqu’à 1,6 Enl/kg alors qu’un fourrage récolté de façon conventionnelle se situe plutôt entre 1,2 et 1,4 Enl/kg.

L’explication scientifique derrière cette théorie est relativement simple. La technique de fauche a permis à la plante de continuer à vivre. Les sto-mates, qui sont les « poumons » de la plante, sont la porte d’entrée du dioxyde de carbone (CO2) ainsi que la porte de sortie de l’oxygène (O), deux éléments indispensables au processus de photo-

Geneviève ArseneaultÉTUDIANTE 4E ANNÉE

EN AGROÉCONOMIE

Au cours des années 2008 et 2009, la récolte des fourrages fut problématique dans certaines régions du Québec en raison des aléas de Dame Nature. Les producteurs avertis savent très bien que la qualité des fourrages ne peut être négligée dans l’optique d’aug-menter le lait fourrager de leurs troupeaux et ainsi avoir une meilleure efficacité alimen-taire. Une technique relativement intéressante s’est donc imposée récemment. Il s’agit de récolter l’ensilage d’herbes en une seule journée. L’objectif ultime est d’obtenir un fourrage très énergétique, appétant pour les vaches, et ce, en une seule journée.

L’ENSILAGEen un jour

SECTION LACTECH

Page 35: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

Octobre.10 35Une société de et

synthèse. Lorsque les stomates sont ouverts, cela permet d’évacuer l’eau hors de la plante plus rapi-dement, permettant ainsi de réduire les pertes d’éléments nutritifs et, du même coup, de diminuer le temps de séchage au champ (Fournier, 2007).

La perte des ces éléments nutritifs diminue la rapi-dité de fermentation de l’ensilage, la qualité de la conservation ainsi que le contenu nutritif de l’ensi-lage. Il faut donc minimiser ces pertes le plus possible. Lorsque les stomates s’ouvrent à la lumière du jour, cela permet la continuation de la photo-synthèse. De cette façon, la plante continue d’em-ma gasiner des réserves d’énergie qui permettront d’obtenir un fourrage avec un haut niveau d’énergie. Les légumineuses offrent un bon potentiel de réus-site puisqu’elles ont davantage de stomates que les graminées à cause de leurs feuilles plus nombreuses. Lorsque les stomates sont fermés, la perte d’eau est moindre puisque la cuticule cireuse empêche l’eau

de s’évaporer. Voilà pourquoi un temps ensoleillé s’avère nécessaire.

Cette technique permettra d’améliorer le chantier de récolte en diminuant la durée de séchage qui peut s’avérer difficile entre les précipitations esti-vales. De plus, l’ensilage récolté atteindra un excel-lent niveau d’énergie dont la consommation par les ruminants sera maximale, vous permettant ainsi d’atteindre les objectifs que vous vous serez fixés.

Bibliographie

Les références proviennent de Jean-Louis Vignola, T.P., Centre de services agricoles de Victoriaville et d’Alain Fournier, agr., M. Sc., Centre de services agricoles de Nicolet, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Fournier, Alain (2007), Ensilage en un jour, c’est possible, Le Bulletin des agriculteurs, mai 2007.

Mythe ouréalité???

Page 36: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

36 Octobre.10 Une société de et

Jonathan Lévesque, T.P.

CONSEILLER EN PRODUCTION

LAITIÈRE

LACTECH S.E.C.

Une ferme ambitieuse

qui se démarque

���������������

Depuis que son père, André, lui a

transféré l’entreprise en 1997, Claude

l’a fait progresser à la vitesse « grand

V », la faisant passer de 37 kilos-jour

de quota à 147. Toujours en 1997, la

ferme possédait 323 acres et c’est

maintenant 446 acres de terres

qu’elle cultive, surtout réparties en

maïs ensilage, maïs humide et en

prairies de luzerne. La traite des ani-

maux s’effectue à l’aide de 2 robots

de traite, le premier ayant été installé

en 2007 et le second en 2010. Par

contre, 25 vaches, logées dans l’an-

cienne partie de l’étable, sont tou-

jours traites de façon plus traditionnelle. Actuelle-

ment, la ferme trait 95 vaches avec une moyenne de

34,7 litres et 3,2 traites par jour.

LA MÉCANISATION DE L’ENTREPRISE

Au départ, les robots de traite n’étaient pas la solu-

tion envisagée. Claude et Sandra voulaient convertir

la stabulation attachée en une stabulation libre avec

un salon de traite, le tout afin de prévenir d’éventuels

problèmes de genoux reliés à la traite des vaches.

Avant d’entreprendre tout projet d’envergure, les

propriétaires prennent toujours le temps de visiter

plusieurs entreprises et de s’informer. Ils sont partis

à la découverte de plusieurs fermes du Québec, sur-

tout celles avec des salles de traite ou des robots. En

rencontrant les gestionnaires des fermes qu’il visi-

tait, Claude a vite conclu que la solution qui collait

le plus à la mentalité et la philosophie de son entre-

prise était le robot de traite. Deux points ont fait

pencher la balance : le transfert des animaux aux

robots était plus simple et, surtout, la charge de tra-

vail de la main-d’œuvre était davantage réduite.

En plus des 2 robots de traite, la ferme possède un

nourrisseur à veaux double, un robot Juno qui

pousse l’ensilage en avant des vaches à chaque heure

et un convoyeur-nourrisseur. Pour le futur, l’achat

d’un distributeur de concentrés Cosmik est envi sagé

Depuis 1997, la Ferme Roclan, de Saint-Michel-de-Bellechasse, propriété de Claude Rochefort

et Sandra Gaumond, a su évoluer de belle façon en misant sur la productivité laitière tout en

mécanisant l’entreprise pour réduire les besoins en main-d’œuvre. L’entreprise a pris de l’am-

pleur et se positionne maintenant dans la cour des grandes fermes laitières.

CLIENT : FERME ROCLAN

de SAINT-MICHEL-DE-BELLECHASSE

Claude Rochefort et sandra gaumond

SECTION LACTECH

-----sssssssslélééééaaarrrrrnnnnnnn--- àààààààààà lalalalalalalaaaala dédédéédééééédédéééééédédécococococococoouvuvuvuvvuvuvverererererrrerererrerrerteteteteteeteteeeee dedededededde plplplplppppppppp uususususuususieieieeeieieeeeeeiieurururuururru ss fefefefeermrmrmrmrmrmmeseeseese dududududuuddd QuQuQuQuQuuuQ ébébébééé ececececee ,, sususuuurrrrr----

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dans la cour des grande

Page 37: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

Octobre.10 37Une société de et

SECTION LACTECH

afin d’améliorer la période de transition aux vêlages.

La ration du troupeau est composée de 20 kg d’ensilage de maïs, de 18 kg d’ensilage de luzerne, de 1,7 kg de suppléments, de 3,6 kilos de maïs humide et de 3,8 kilos de moulée au robot.Lors des travaux de construction pour le premier

robot de traite en 2007, un agrandissement de 110 pieds par 61 pieds a été nécessaire. Le tout dernier agrandissement, de 128 pieds par 61, date de cet été lors de l’installation du deuxième robot de traite. Un fait intéressant à noter : dans tous les pro-jets de construction ou de rénovation dont la ferme a été l’objet, très peu de travaux ont été confiés à des entreprises extérieures. Claude étant très manuel, il est de tous les travaux qui se déroulent, du coulage de béton à la finition intérieure. Le tout lui permet de réaliser ses nombreux projets à moindre coût.LES HONNEURS

La ferme s’est vue décerner le lauréat « Or » au Concours des PME de la Banque Nationale, catégo-rie entreprise agricole, pour la région de Québec et Chaudière-Appalaches et celui de bronze au niveau

régional en 2006. Ces prix sont remis à des entre-prises agricoles du Québec qui se démarquent par leur efficacité.

LES OBJECTIFSClaude et sa conjointe Sandra ont toujours pour prin cipe de produire du lait à moindre coût. C’est pourquoi ils visent un quota de 170 kilos de ma tières grasses par jour, d’augmenter leur efficacité générale et d’augmenter la qualité des fourrages servis aux animaux en préconisant des plantes très performantes et en effectuant des rotations régulières des prairies. De plus, ils veulent continuer à servir une ration très riche en ensilage de maïs. Mais au sommet de tous les objectifs, le plus important demeure d’augmenter le lait produit par UTP (unité travail personne) à environ 525 000 litres.Sandra et Claude tiennent à souligner que l’en-

treprise a évolué grâce à l’appui des parents de Claude, mais aussi en raison du travail, de l’achar-nement et de l’efficacité de ses 2 employés, Réal Labranche et Jonathan Bolduc, et de leurs trois enfants – Émile (9 ans), Julien (8 ans) et Ann-Frédérique (5 ans) – qui mettent tant de bonheur dans leurs journées.

Les employés, Jonathan Bolduc et Réal Labranche, ce dernier travaillant à

la ferme depuis plus de 25 ans.

Page 38: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

38 Octobre.10 Une société de et

Pour le producteur laitier, la bataille contre la mammite est continuelle. La recherche nous montre qu’en plus des 150 $ de perte économique en lait perdu, en traitement antibio-tique, en réduction de production et en temps passé à gérer ce problème, il y a aussi un effet sur la reproduction.

Plusieurs études soutiennent les effets néfastes de la mammite, dont une étude de l’Université du Tennes-see. Cette dernière avait pour but de démontrer la relation entre la mammite et la reproduction dans un troupeau de 758 vaches. Les données sur la repro-duction ont été analysées sur une période de 10 ans.

Le tableau qui suit montre les résultats de cette étude. Les vaches avec une mammite clinique ont montré des jours ouverts plus élevés et un plus grand nombre de services par conception que les vaches avec une mammite subclinique ou pas de mammite. De plus, les vaches avec des infections subcliniques qui sont devenues cliniques pendant la période de saillie ont été les plus affectées, comme le démontre le Tableau 1.

D’autres études indiquent que les vaches déve-loppant une mammite à n’importe quelle période de la lactation montrent une augmen tation du nombre d’avortements entre 42 et 180 jours après la saillie et que les vaches ayant eu un cas de mammite avant la première insémination étaient plus sujettes à perdre leur gestation.

Pour améliorer la reproduction, la régie de la mam-mite devrait être de la plus haute importance dans votre entreprise. Avec ces recherches, il a été démon-tré qu’abaisser le nombre de cas de mammites dans le troupeau va augmenter la productivité, mais aussi la performance reproductive.

Le lien entre

REPRODUCTION

et SANTÉ

DU PIS

Texte tiré de :Dairy Cattle Reproduction

Council, juillet 2010.

Adapté par :Daniel Fournier, agr.

DIRECTEUR SERVICES

TECHNIQUES POLYGASTRIQUES

SHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC

Tableau 1. Effets de la mammite sur les paramètres de reproduction entre le premier service et la gestation confirmée

Groupe Nombre de vaches

Jours au premier service

Jours ouverts

Services par conception

Pas de mammite ou mammite après gestation 326 67,8 85,4 1,6

Mammite subclinique 11 61,2 90,9 2,1

Mammite subclinique en clinique

6 93,9 196 4,3

Mammite clinique 35 70,6 143,6 3

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SECTION LACTECH

Octobre.10 39Une société de et

Après avoir amélioré le logement, la ventilation et la charge de travail, ils voulaient améliorer les performances du troupeau. En 2009, ils ont donc fait un tube (Ag Bag) pour l’ensilage de maïs. Les vaches sont alimentées à l’ensilage de balles rondes, à l’ensilage de maïs et à la moulée complète. Le troupeau compte aujourd’hui 100 têtes pour 54 kilos de quota. La moyenne du troupeau, tou-jours en augmentation, est à 8 700 kg, à 4,05 % de gras et 3,4 % de protéine. Son âge moyen est de 5 ans et 2 mois.

Les objectifs de Steve sont très clairs : faire du lait économique, continuer à augmenter sa produc-tion et améliorer sa génétique. Steve travaille sur la génétique depuis son arrivée à temps plein dans l’entreprise. En 2004, il a commencé l’enre gistrement des animaux et l’insémination

est utilisée à 100 %. Dans les dernières années, il a fait l’acquisition de vaches avec un bon pedigree qu’il a croisées à Shottle, Bolton, Sanchez et Bacon.

Un transfert qui a réussi et un nouvel actionnaire plein d’ambition contribuent aux succès de cette entreprise. Lactech vous félicite!

ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH !

Ce ne sont pas les projets qui manquent à la Ferme Hosteve! Propriété de Michel et Steve Desrochers, la ferme a su se moderniser au fil des générations. La ferme est située à Saint-Flavien, dans Lotbinière. C’est en 2003 que les gros projets débutent alors que Steve commence à travailler à temps plein sur l’entreprise familiale. En 2004, ils ont construit une vacherie à ventilation tunnel de 50 pieds par 70 ainsi qu’une pouponnière à veaux. En 2006, ils ont relevé le plafond de l’ancienne étable afin que le soigneur distributeur de concentrés nouvellement acquis puisse alimenter tous les animaux en stabulation entravée. En 2009, ils construirent un appentis avec raclette pour accueillir dans des logettes 22 taures alimentées à la balle ronde. En 7 ans, ils ont acheté 35 kilos de quota en plus des 5 kilos de la relève.

FERME HOSTEVE

Claudia Chabot, technologueCONSEILLÈRE

EN PRODUCTION LAITIÈRE

LACTECH S.E.C.

Page 40: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

40 Octobre.10 Une société de et

La dernière année a été très chargée pour la Ferme Duboicel, propriété de Marcel, Serge et Dominic Dubois. L’objectif du nouveau projet de cette entreprise située à Issoudun était d’avoir plus d’espace pour les vaches en lactation, d’habituer les taures de 12 mois et plus à la logette et de diminuer la charge de travail en ramenant les taures sur le site principal. L’agrandissement de 120 pieds par 168 en stabulation libre sur lattes compte 3 rangées de logettes de chaque côté avec

matelas. Deux cents têtes peuvent y être logées en cinq groupes.

Félicitations aux propriétaires pour la réalisa-tion de ce beau projet.

ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH !

Claudia Chabot, technologueCONSEILLÈRE

EN PRODUCTION LAITIÈRE

LACTECH S.E.C.

DuboicelFerme

Bonjour Monsieur Ti-Mé!Q : Nous avons fait cette année des fourrages de très bonne qualité. Quels sont tes conseils pour faire un bon balancement de ration et une bonne stratégie d’alimentation pour le prochain hiver?R : Wow! Extraordinaire! Superbe! Mais quel été! Du jamais vu! J’en ai profité au max. J’ai pris de bonnes vacances et fait beaucoup de plages. J’ai fait plusieurs tours : le tour de la Gaspésie, le tour de la Beauce, le tour du Lac-Saint-Jean, le tour de l’Abitibi, c’est-tu assez beau le Québec!

Pis entre mes tours, j’ai fait mes foins. Si vous manquiez de fibre, venez me voir, j’en ai trop!

Pour répondre à votre question, deux choses : ouverture et flexibilité. Ouverture parce que vous devez être ouvert lorsqu’on vous propose de nouvelles stratégies d’alimentation, on doit être prêt à faire les choses différemment, parfois contraires à la tendance popu-laire. Flexibilité, parce que si vous vous donnez de la flexibilité et du choix dans les ingré-dients qui composent la ration, c’est à ce moment que vous aurez la ration la mieux

balancée et la plus économique.

Travailler avec une meunerie comme Lactech vous donne de la flexibilité et un gros choix d’ingrédients. Travailler avec le programme Newton de Shur-Gain vous donne la meilleure combinaison pour avoir une ration économique bien balancée.

Bon, je retourne à mes tours. Il fait tellement beau que j’ai oublié de faire un tour très important : le tour d’étable. Faudrait que j’en fasse au moins un dans l’été.

Bye, Ti-Mé

LE COURRIER

à Ti-Mé

Page 41: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

Octobre.10 41Une société de et

ÇA BOUGE CHEZ LES CLIENTS LACTECH !

Philippe DubéREPRÉSENTANT DES VENTES

LACTECH S.E.C.

Jérôme Émond, copropriétaire avec ses parents Linda Théberge et Christian Émond, ont réalisé un important projet le printemps dernier. Ils ont fait construire une nouvelle vacherie afin d’avoir plus d’espace pour traire les vaches et leur donner plus de confort. Ainsi, ils prévoient augmenter leur production pour ensuite acheter 30 kilos de quota supplémentaire dans le but d’inclure un autre membre de la famille dans l’entreprise. Alors que l’entreprise détenait auparavant 45 kilos de quota, elle en possède maintenant 60 et vise à atteindre les 80 dans le futur.

Le nouveau bâtiment compte 70 stalles attachées pour les vaches en lactation et une nouvelle lai-terie. Les logettes sont divisées en 2 rangées, soit une qui mesure 54 pouces de large par 72 pouces de long et l’autre fait 54 pouces de large par 70 pouces de long. Toutes les logettes sont munies de tapis de caoutchouc avec sous-tapis, de dres-seurs et d’abreuvoirs à haut débit. La mangeoire

est faite en céramique et est munie d’un muret pour faciliter la gestion des refus. Toujours dans le but de donner du confort, une ventilation tunnel a été installée. De plus, un deuxième silo-tour a été ajouté pour suffire aux besoins d’un troupeau plus gros et de faire moins de petites balles de foin sec. La distribution des concentrés se fait main-tenant avec un distributeur automatique faisant 5 passages par jour. L’ancien bâtiment a pour nouvelle vocation le logement des sujets de rem-placement. Peu de modifications y ont été faites, les logettes attachées étant restées les mêmes, mais des enclos pour les veaux ont été ajoutés.

Le 12 septembre dernier, la ferme a ouvert ses portes dans le cadre de la journée organisée par l’UPA.

Félicitations à la famille Émond pour cette belle réalisation.

FERME PRÉS ET MONTSde Pohénégamook

Nouvelle vacherie pour la

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42 Octobre.10

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)

Une société de et

CLUB BAS-SAINT-LAURENTCACOUNAFerme Figali inc. HO Figali Glodwyn Julia T.B. Figali Hammer Patsy T.B. 86

SAINT-ARSÈNEFerme Agribar inc. HO Agribar Amo Karina T.B.Ferme Danoise (2002) inc. HO Casteljoie Noyan Sam T.B.Ferme Denis St-Pierre enr. HO Malcali Burns Pivane T.B. 1er veauFerme Villajoie inc. HO Val Des Plourde Karene T.B.

CLUB BEAUCEAUDETFerme Lison inc. HO Lison Patry Jasper T.B. 87 Lison Radis Goldwyn T.B. 86 LISON MATILDA EMPIRE EX 3ELaurier & Thérèse Boucher HO Aurizon Bella Scotty T.B. 86 Aurizon Coquina Lomax T.B. 87 Aurizon Loubella Liberator T.B. 87 Aurizon Florie Titanic T.B. 1er veau AGROMI VIELI LEADER EX DESNETTE PATSY DUNDEE EX 91 2E

BEAUCEVILLEFerme Mariluc (2008) inc. HO Mariluc Lheros Dora T.B. 87 Mariluc Morty Leticia T.B. 86 Mariluc Talent Laxent T.B. 88 Mariluc Titanic Ladiva T.B. 88

COURCELLESFerme Goutel inc. HO Goutel Carilie Best Model T.B. 88 Goutel Miroutie Scoop T.B. Lesperron Mr Sam Magnifique T.B. 87 Goutel Maritia Dolman T.B. 1er veau

LAC-DROLETFerme Ludgine HO Ludgine Facade Black King T.B. LUDGINE FAVORTIE INQUIRER EX

PIOPOLISFerme Lasavane HO Lasavane Retica Jubilation T.B. Lasavane Stefia Goldwyn T.B.

SAINT-CÔME-LINIÈREFerme Roquet inc. HO Roquet Counselor Jojotte T.B. Roquet Prodige Mandolin T.B. 87 Lookout Victoria Dundee T.B. 1er veau ROQUET GITANNE CHAMPION EX SWISSKESS CHAMPION ERLA EX 3E ROQUET SAPINETTE LHEROS EX 4E ROQUET SAFIR TITANIC EX 2EFerme Transit 87 inc. HO Clemarquet Maxile Goldwyn T.B. Noelidase Stormatic Inovanie T.B. 86

SAINT-ELZÉARB. Lehoux & Fils inc. HO Lehoux B Goldwyn Ruby T.B. 89 Lehoux Fenomene T.B. 87 Lehoux Goldwyn Fanty T.B. 87 Lehoux Goldwyn Felica T.B. 88 Lehoux Baxter Fatima T.B. 1er veau Lehoux Goldwyn Cynthia T.B. 87 1er veau Lehoux Lucky Moment T.B. 1er veau Lehoux Lyndon Fionna T.B. 1er veau LEHOUX AEROWOOD FANNY EX 3E LEHOUX AEROCERF FRANCINE EX 3EFerme Duverger SENC HO Duverger Goldwyn Nicole T.B. 86 Rubinson Loretta Mailing T.B. Winterbay Jedore Explode T.B. 87Ferme H. Marcoux & Fils inc. HO Marcon Buckeye Bluehot T.B. Marcon Jordan Goldrine T.B. 86Jean-René L’Heureux HO Georgique Goldwyn Soldore T.B. Georgique Goldwyn Sosie T.B. 87 Georgique More Smokkie T.B. 87 Georgique Mrsam Soliste T.B. 87 Jolibois Delicieuse Goldwyn T.B. Etoc Goldwyn Jody T.B. 1er veau Gouldhaven Georgique Camden LO T.B. 1er veauLait Porc M.C. inc. HO Editorial Chapter Dashna T.B. 87 Editorial Classic Magalie T.B. Editorial Lucky Cerena T.B. Forest Dundee Uriel Dawn T.B. Hardy Jasper Vanille T.B. 87 Editorial Bolton Cibella T.B. 1er veau Editorial Durrant Asansha T.B. 1er veau Island Samuelo Bianca T.B. 87

SAINT-GEORGESFerme Réal Roy & Fils inc. HO Realoise Java Willy T.B.Martin & Renaud Boutin inc. HO Sartigan Champion Reelle T.B. Sartigan Derry Roklou T.B. 87 Sartigan Garrison Riclair T.B. 86 Sartigan Garrison Sagesse T.B. Sartigan Gilbert Swt Sunkiss T.B. 88 Sartigan Goldwyn Legere T.B. 89 Sartigan Redman Ruka T.B. 86 Sartigan Dolman Rykarda T.B. 1er veau Sartigan Goldwyn Raula T.B. 1er veau Sartigan Mr Burns Rucette T.B. 1er veau SARTIGAN IGNITER RIGUA EX SARTIGAN STORM DAKOTA EX 4E SARTIGAN INQUIRER SWT SUPERLE EX 91 2E SARTIGAN MAESTRO RECRUE EX 3E SARTIGAN STORMATIC NUAGE EX 94 3E SARTIGAN TERRASON RUZEE EX 3E SARTIGAN JENUS SATINEE EX 91 2E

SAINT-JEAN-DE-LA-LANDEFerme Bertrand Boutin & Fils HO Bergitte Adolph Marsy T.B. Bergitte Allen Rona T.B. 86 Bergitte Givenchy Holey T.B. 87 Bergitte Talent Mirette T.B. 86 LAUREAT VIVIANNE AEROLINE EX 4E

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SECTION LACTECH

Octobre.10 43

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)

Une société de et

SAINT-JOSEPHFerme Duclicher inc. HO Duclicher Buckeye Cassandra T.B. Duclicher Lucky Star Carmen T.B. 87 Duclicher Bolton Lausine T.B. 1er veauFerme Lessard & Fils inc. HO Louidgi Morty Lamaria T.B. 87 Louidgi Fortune Lili T.B. 1er veau Louidgi Reme Justine Red T.B. 1er veau Louidgi Thunder Loriana T.B. 1er veauFerme Patroy & Fils inc. HO Patroy Goldwyn Lola T.B. 86 Patroy September Kathy T.B.Ferme Royala inc. HO Royala Milkstar Belli T.B. Royala Titanic Isabelle T.B. 87

SAINT-LUDGERFerme Decel inc. HO Decebe Hammer Lisabella T.B.

SAINTE-MARIEFerme Corimel inc. HO Bisman Affinity Starminy T.B.Ferme L. Bisson & Fils inc. HO Duboise Sept Lhea T.B. 88 Huntshaven Riprock Validate T.B. Squibbland Raspberry Burns T.B. 1er veauFerme Marijo inc. HO Beaugilet Blitz Lilove T.B.Les Fermes Turmel inc. HO Beaucoise Devoted Quadrille T.B. Beaucoise Drake Sexie T.B. Beaucoise First Class Katar T.B. 88 Beaucoise Fortune Nevada T.B. 89 Beaucoise Kernel Gerthrude T.B. Beaucoise Mr Sam Dubye T.B. 86 Beaucoise Mr Burns Elysabeth T.B. 1er veau Beaucoise Roumare Recital T.B. 1er veau BEAUCOISE STORMATIC QUEENCY EX

SAINT-SIMON-LES-MINES/SAINT-ÉPHREM/SAINT-ALBERTFerme Berlyngo inc., HO DROLIE JASPER ARLETTA EX 91Ferme Maroch & Fils inc. et Maxime Rondeau

CLUB BOIS-FRANCSKINNEAR’S MILLSFerme Carmarq HO Carmarq FA Reggie T.B. Carmarq Florese Morty T.B.Ferme Normaline inc. HO Normaline Talent Molly T.B.

LAURIERVILLEDomaine Tournesol inc. HO Autournesol Fiesta Stormat T.B.Ferme JC Martel SENC HO Holstel Danaya Lheros T.B. 87 Holstel Danette Lomax T.B.Ferme Roland Caron inc. HO Savaron Stormatic Spirit T.B. GAVIGNE BELL LHEROS EX

LYSTERFerme Fleur du Jour inc. HO Fleurdujour Raison Samuelo T.B. 86 Fleurdujour Rayon Milkstar T.B. Fleurdujour Rosalie Titanic T.B. 86 Fleurdujour Rose Saga T.B.

NOTRE-DAME-DE-HAMFerme Moriange inc. HO Moriange Manager Vinia T.B.

SAINT-JEAN-DE-BRÉBEUFFerme G.D.F. Côté inc. HO Gasfran Freelance Gigi T.B.

SAINT-PIERRE-DE-BROUGHTONFerme J.M. Roy & Fils inc. HO Roi Goldwyn Lolita T.B. 88

SAINTE-PRAXÈDEFerme Remavie SENC HO Remavie Celebration Medy T.B. Remavie Loury Dixie T.B.

THETFORD MINESFerme Léo Couture & Fils HO Mich Salto Rosaline 4 T.B. Recour Fleo Goldwyn T.B. Jalroyal Fbi Marina T.B. 1er veau

CLUB CENTRE-DU-QUÉBECSAINTE-SOPHIE-DE-LÉVRARDFerme Jacmo inc. HO Jacmo Mauffie Goldwyn T.B. 86

CLUB DORCHESTERSAINT-BERNARDFerme More Milk inc. HO Larivière Eloise T.B. Lehoux Dundee Cream T.B. 88 Moremilk Goldwyn Raffy T.B. Larivière Gallo T.B. Larivière Gazania T.B. 87 Bernais Baxter Wendy T.B. 86 1er veau Bernais Toystory Marilou T.B. 1er veau Lehoux Mleader Abigail T.B. 1er veauFerme St-Bernard inc. HO Pouette Redman Nikita T.B. 86 Bergeverte Dolman July T.B. 1er veau Oley-View Advent Marley-ET T.B. 1er veau Pouette Finest Banshee T.B. 1er veau Pouette Wildman Laubandra T.B. 86 1er veau POUETTE CHAMPION DANIA EX ROQUET PETACE LEDUC EX BAUVREUIL EMPEROR SARAH EX 2E

SAINT-BERNARD/SAINT-ISIDOREFerme St-Bernard inc. et HO Bergeverte Dolman July T.B. 1er veauFerme Bergeverte Holstein inc.

SAINTE-CLAIREFerme G.M.R. SENC HO LITTLE RIVER ALLEN ROBERTA EX 92Ferme Guymont inc. HO Guymont Kite Perly T.B. 87 Guymont Mick Trevi T.B. 86 Vioris Gw Ladina T.B.

SAINT-ISIDOREFerme Arolène inc. HO Limbra Mailman Trillium T.B. 87 Mystique Dundee Etoile T.B. 88 VT-Pond-View-I Durham Lassie T.B. 1er veau COBEQUID LINJET JAZZ EX WENDON DUNDEE DIVINA EX 91Ferme Gerca inc. HO Gerca Cyra Caleb T.B. Ferme Lignette inc. HO Bergeverte Jasper Juno T.B. 1er veau Bergeverte Modest Jackie T.B. 87 1er veau

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Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)

Une société de et

CLUB DORCHESTER (SUITE)SAINT-ISIDOREFerme Luck Privé inc. HO Prive Freelance Blanche T.B. PRIVE CHAMPION SAMY EX 91 2EFerme Pelchat Holstein inc. HO Pelchat September Mollie T.B. Pelchat Titanic Nadine T.B. 88 Pouliot Raviole F B I T.B.Ferme Rosaire Blais & Fils inc. HO Rosblais Bacculum Annette T.B. Rosblais Lheros Solina T.B. 86 Rosblais September Cornie T.B. 88 Rosblais Talent Claudia T.B. 88 Rosblais Bolton Gigi T.B. 87 1er veau

SAINTE-MARIEFerme Duhamel SENC HO Jeanmar Titanic Donna T.B. 87 Duhamel Promotion Rosanne T.B. 1er veau

SAINT-ODILONFerme Bilowic SENC HO Langevin Throne Liza T.B. Pierstein Drake Marie T.B. 86Ferme Carhol SENC HO Carhol Caramel Maestro T.B. 86 Carhol Roughneck Mantha T.B. Carhol Firelight Briel T.B. 1er veau Carhol Shot Tower Majorie T.B. 1er veauFerme Claude & HO Beckelm Modest Envy T.B.Jacques Maheux Comestar Dundee Louiza T.B. Eastside Hi Class Alabama T.B. BIRKENTREE LEE MABELY EX 4EFerme Franguimel inc. HO Franguimel Goldwyn Petyle T.B. 87 Franguimel Rikler Mandy T.B. 87 Roquet Integrity Delilas T.B. 86 Bofran Bolton Marissa T.B. 1er veau Franguimel Bolton Liliane T.B. 1er veau Franguimel Goldwyn Nemo T.B. 1er veauFerme Jateau inc. HO Jateau Akipe T.B. 88 Jateau Emerson Laury T.B. COMESTAR LAMIRIA EX

SCOTTFerme Adélard Poulin HO Bourgival Allen Shayne T.B. 89& Fils inc. Delepinette Damyou Samuelo T.B. 89 Delepinette Greby Goldwyn T.B. Delepinette Rizia Dundee T.B. 88 Delepinette Shania F B I T.B. Guayclair Goldwyn Tilouanne T.B. 89 Delepinette Galy Dillon T.B. 1er veau Delepinette Katou Goldwyn T.B. 86 1er veau Delepinette Ryana Shottle T.B. 86 1er veau Delepinette Rytia Toystory T.B. 86 1er veau DELEPINETTE DAMY STORM EX 91 DELEPINETTE MELODIE ALLEN EX DELEPINETTE GRATTY ALLEN EX 2EFerme Cléoli inc. HO Cleoli Goldwyn Anabel T.B. 86 Cleoli Goldwyn Cigogne T.B. 86 Cleoli Silverstone Ellane T.B. Cleoli Titanic Pala T.B. 88 Guayclair Goldwyn Tilouanne T.B. 89

SCOTT (SUITE)Ferme Cléoli inc. Cleoli Dolman Butinne T.B. 1er veau Cleoli Monument Marelle T.B. 1er veau CLEOLI GOLDWYN OCTAVIENNE EX CLEOLI STORM REANNE EX 91 CLEOLI BEATLES CIGOGNE EX 3E

CLUB LÉVIS-BELLECHASSEARMAGHFerme de mon Rêve inc. HO Juneau Light Mr Burns T.B. 1er veau

BUCKLANDFerme Kemneur HO Duvent F B I Fosseptik T.B.

L’ANGE-GARDIENFerme des Petits Prés enr. HO Petitspres Feline Goldwyn T.B. 87

SAINT-ÉTIENNEFerme Gaétan Routhier HO Dusoleil Goldwyn Emeraude T.B. 86

SAINT-GERVAISFerme Guimo JE Rapid Bay Sc Routine-ET T.B. 87 HURONIA RBR NORMA EX 91

SAINT-HENRIFerme Cléanne inc. HO Cleanne Modest Estelline T.B.

SAINT-JEAN, ÎLE D’ORLÉANSFerme du Mitan enr. HO Mitan Abeille Modest T.B. Mitan Biche Kite T.B. MITAN WOUP INCOME EX

SAINT-LAMBERTFerme Duhibou inc. HO Applecrest Bambam Victory T.B. Applecrest Samuelo Audrey T.B. 86 Applecrest September Babine T.B. Duhibou Dundee Mystere T.B. 86 Duhibou Samuelo Portefolio T.B. 89 Duhibou Shottle Maybeline T.B. Duhibou Damion Fiction T.B. 86 1er veau Duhibou Dolman Styliste T.B. 1er veau Duhibou Fortune Coqueluche T.B. 86 1er veau APPLECREST TERRASON PATZY EX LIMBRA TRIBUTE ROCHELLE EX APPLECREST S B A AVRIL EX 93 4E APPLECREST TERRASON BABETTE EX 2E FARMAMARC LAURIER MARO EX 3E

SAINT-PIERRE, ÎLE D’ORLÉANSRoger Maranda HO Roemax Samuelo Fureur T.B. 86 Roemax Tribute Kany T.B. 87

SAINTE-SABINEFerme Sabinière 1999 inc. HO Sabinière Tresor Catyriedara T.B. Sabinière Zone Nelaban T.B. 88

Page 45: Agri-Nouvelles - octobre 2010

SECTION LACTECH

Octobre.10 45

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)

Une société de et

SAINT-TITE-DES-CAPSFerme Fernand Boivin inc. HO Goeland Pagewire Christie T.B. 87 Goeland Blizzard Tia Maria T.B. 1er veau

CLUB LOTBINIÈREFORTIERVILLEFerme Rondelaine inc. HO Rondelaine Baxter Laetitia T.B. 86 1er veau Rondelaine Cheeto Camelia T.B. 1er veau RONDELAINE LEADER EMY EX 3E

FORTIERVILLE/PLESSISVILLEDany-Pierre Rondeau HO Rondelaine Roy Inkcara T.B. 1er veauet Pierre Caron

FORTIERVILLE/SAINTE-CLAIRE/SAINT-PATRICEDany-Pierre Rondeau, HO Regancrest-Bh Daphane-ET T.B. 86 1er veauFerme Maryclerc inc. etOlivier Leclerc

ISSOUDUNFerme Aminik inc. HO Aminik Malice Salto T.B.

PARISVILLEMathieu Blanchet HO Parisette Roy Elodie T.B. Ferme Barond inc. HO Birondale Jujube Harrison T.B. 86

SAINT-AGAPITFerme des Crêtes SENC AY Des Crêtes Solem T.B.Ferme Gaimo enr. HO Gaimo Titanic Blinka T.B.Ferme Michelet SENC HO Michelet Bomboule Bridgestone T.B. Michelet Siflet Victor T.B. 87

SAINT-ANTOINE-DE-TILLYFerme Ro-An inc. HO Roaninc Blit Anie T.B. Roaninc Talent Fanie T.B. 86

SAINT-APOLLINAIREFerme Apolli inc. HO APOLLI INQUIRER RODINA EX 3EFerme Bagatelle HO Bagaferme Amo Mambou T.B.

SAINT-BERNARDFerme Laurier Labrecque HO Fajobec Blaster Cidaly T.B.& Fils inc.

SAINTE-AGATHEFerme de la Route inc. HO Jacobs Adolph Lance T.B. 87 Cobequid Roy Tongue Twister T.B. 1er veau De La Route Margo Stormatic T.B. 1er veau

SAINTE-CROIXMichel Cameron HO Jacobs Champion Imax T.B. Rejano Monday Cristina T.B.

SAINT-ÉDOUARDRichard Gagné HO Fdg Manager Baby T.B. Fdg September Clara T.B. 87

SAINT-ÉDOUARD (SUITE)Ferme Guimondale inc. HO Guimondale Blitz Surprise T.B. 86Ferme Juste»O»Lait HO Bergicel Mailing Tignace T.B. Bergicel Mandelin Wimi T.B.

SAINTE-FRANÇOISEMibois inc. HO Mibois Azale September T.B. 86 Mibois Cajou Aerocerf T.B. 86 Mibois Lucy Astronomical T.B. 88 Mibois Windy Allen T.B. 88 Mibois Anna Modest T.B. 1er veau

SAINT-FLAVIENFerme Hosteve SENC HO Hosteve Hamri More T.B.Ferme O.P. Turgeon inc. HO Herbolait Cristal September T.B. 87 Turgeoise Fisk Eudorane T.B. Turgeoise Samuelo Velma T.B.Ferme Pat-d’Ours inc. HO Assomption Morty Cora T.B. 87 Lystel Cameo Talent T.B. 88 Pat-D’ours Drake Sydney T.B. FLUVIAL ALLEN LOLYNET EX 2ESimon Côté HO Bercote Blitzen Roseline T.B. 87 Bercote Salto Olympia T.B. Bercote Goldwyn Briana T.B. 1er veau

SAINT-GILLESFerme Benoit Champagne & HO Fydbec Evan Merchant T.B. 86Fils inc. Fydbec Jessico Axiome T.B. Fydbec Miette Goldwyn T.B. 1er veauFerme G. F. Jolicoeur & HO G F F Deniel Income T.B.Fils inc. G F F Faulla Emperor T.B. 87

SAINT-PATRICEFerme Parkhurst inc. HO Parkhurst Jolt Conny T.B. 87 Parkhurst Roy Candle T.B. 87 Parkhurst Goldwyn Cany T.B. 87 1er veauFerme Parkhurst inc. HO Rondelaine Goldwyn Indy T.B. 1er veauet Claudia Chabot GLENHAVEN CHAMPION CHARLOTTE EX

SAINT-SYLVESTREFerme Joselito inc. HO Joselito Salto Conny T.B. Joselito Desire Amande T.B. 87 Joselito Goldwyn Yanka T.B. 86 1er veauFerme Riter SENC HO Riter Dundee Raviolie T.B. Riter Final Cut Barie T.B. Riter Final Cut Cascade T.B. 87 Riter Goldwyn Belle T.B. 86 Riter September Robine T.B. 87 Riter Bolton Destine T.B. 1er veau Riter Leader Nuage T.B. 1er veau Riter Starfire Mangamie T.B. 1er veau

VILLEROYFerme du Long Chemin SENC AY Long Chemin Kelly Syreine T.B. Long Chemin Gla Nureine T.B. 88

Page 46: Agri-Nouvelles - octobre 2010

46 Octobre.10

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(COMPILATION DES CLASSIFICATIONS POUR LA PÉRIODE DU 1ER MAI AU 31 JUILLET 2010)

Une société de et

CLUB MONTMAGNY- KAMOURASKA-L’ISLET

SAINT-ALEXANDREFerme Claudie 2006 inc. HO Claudie Aerocerf Mae T.B. 87 Claudie Aerocerf Marguerite T.B.

SAINT-ANDRÉFerme Ricet enr. HO Cherry Crest Burning Red Hot T.B. Delange Stormatic Rosia T.B. Plourde Goldwyn Pipra T.B. Ricet Duplex Pouletta T.B. 86 Ricet Stormatic Pamela T.B. 1er veau

SAINTE-HÉLÈNEFerme sous l’Ombre inc. HO Souslombre Cee Man Toupie T.B. 87 Souslombre Dundee Falaise T.B. Souslombre Dundee Spiral T.B. Souslombre Garrison Witney T.B. Silky Bolton Kate T.B. 1er veau

CLUB PORTNEUFCAP-SANTÉFerme Artis inc. HO Artis Jerry Vega T.B.

DESCHAMBAULTFerme l’Estran SENC JE Estran Conn Rally T.B. 87

NEUVILLEFerme Jurica SENC HO Jurica Concord Eva T.B. 87 Jurica Buckeye Olympe T.B. 1er veau JURICA STORMATIC OLIVIA EX 2E

SAINT-AUGUSTINFerme Racette inc. HO Fleuve Aginette Income T.B. 86 Fleuve Tania Lheros T.B. 87 Louisette Coquette T.B. PROULADE MIRA TRIUMPHANT EX

SAINT-BASILEFerme Ducret inc. HO Delepinette Lunou Redman T.B. 87

CLUB SHERBROOKEBURYFerme Lesperron inc. HO Lesperron Bradley Delhi T.B. 86 Lesperron Goldwyn Darly T.B. Lesperron Toystory Shine T.B. Lesperron Splendina Shottle T.B. 1er veau LESPERRON REGGIE DESIRA EX 91 4E

CLUB SAINT-MAURICE – MASKINONGÉSAINT-LÉON-LE-GRANDDanastar Holstein SENC HO Comestar Less Modest T.B. Comestar Mandine Goldwyn T.B.

SOLUTIONS DES JEUXSOLUTION DU MOT CACHÉ :ASSOCIATIONS

SOLUTION DE L’ÉNIGME :L’horizon

RÉPONSES DU SUDOKU412856973

976231548

853974126

781629435

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