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Agent. Le virus chikungunya (CHK) est un arbovirus ( Alphavirus de la famille des Togaviridae ) ; à ARN, thermosensible, isolé au Tanganyika en 1953 En Swahili, CHK signifie «marcher courbé». Souche africaine et souche asiatique. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
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Agent
Le virus chikungunya (CHK) est un arbovirus (Alphavirus de la famille des Togaviridae) ; à ARN, thermosensible, isolé au Tanganyika en 1953
En Swahili, CHK signifie «marcher courbé». Souche africaine et souche asiatique. Le génome du virus comprend 14 500 nucléotides et
des variantes. Les Alphavirus comprennent 28 virus, dont les virus
Chikungunya, O’Nyong Nyong, Ross River, Sindbis, Mayaro.
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Agent
5 familles d’arbovirus 537 arbovirus et apparentés recensés, dont
168 en Afrique, 91 en Amérique du nord et 137 en Amérique du sud.
110 sont pathogènes pour l’homme. 40 sont cause de maladies animales
identifiées.
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Réservoir
Principalement représenté par les singes. En période épidémique, le seul réservoir est
l’homme. Études à La Réunion et Mayotte sur le
réservoir animal.
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Modes de contamination
Zone urbaine : transmission d’homme à homme par l’intermédiaire de moustiques du genre Aedes notamment (Aedes aegypti, albopictus…).
Culex et Anophele ont également été identifiés comme vecteurs.
Réunion : Aedes albopictus, diurne avec pics d’activité en début et en fin de journée. Exophile, anthropophile, peut également piquer à l'intérieur des habitations, ainsi que la nuit, s'il est dérangé dans ses sites de repos : feuillages, couverts végétaux
En milieu naturel africain, la maladie passe du singe au singe par le biais des moustiques Aedes furcifer et africanus
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Aedes albopictus
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Epidémiologie générale des arboviroses
Les arbovirus affectent alternativement un vertébré et un arthropode.
L’arthropode demeure infestant toute sa vie. Dans certains cas, une transmission verticale, d’une génération à la suivante est possible chez l’arthropode.
La transmission verticale du CHK n’a pas été démontrée à La Réunion.
Tout changement climatique ou toute modification d’environnement est susceptible d’entraîner d’importantes répercussions sur le fonctionnement d’un foyer d’arbovirose et le déclenchement d’une épidémie.
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Physiopathologie des infections arbovirales
Injection de salive lors de la piqûre d’un arthropode infestant, le vertébré réceptif développe une infection arbovirale.
Le virus se réplique à proximité du point d’inoculation, puis dans les ganglions lymphatiques correspondants : phase de virémie.
Dissémination dans l’organisme jusqu’aux organes cibles. L’infection entraîne une réponse immune à la fois humorale et
cellulaire. La diversité des formes cliniques observées et de leur gravité
ne reçoit à ce jour aucune explication probante. Des études sur leur corrélation avec les charges virales et
certains groupes HLA vont débuter.
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Epidémiologie du CHK
Afrique : Transvaal (1957 à 1974), Ouganda, R.D Congo , Nigeria, Ghana, Zimbabwe
Enquêtes sérologiques : Sénégal, Burkina Faso, République centrafricaine, Cameroun, Guinée portugaise.
Asie : Philippines, Malaisie, Cambodge, sud de l’Inde, Pakistan.
Le CHK ne s'est jamais transmis en dehors des zones tropicales, bien que son vecteur ait envahi la planète
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Epidémie à La Réunion (30 mars 2006)
Cas estimés : 230 000 (30 % de la population), 174 certificats de décès.
Patients âgés de plus de 10 jours : 105 signalements de cas graves (nécessitant le maintien d'au moins une fonction vitale en réanimation) dont 38 décès. Co-morbidité(s) chez 73 patients.
Nouveaux-nés âgés de moins de 10 jours : 36 formes graves, 1 décès.
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Nombre de cas de chikungunya par semaine à La Réunion
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
40000
45000
50000
S9
S11
S13
S15
S17
S19
S21
S23
S25
S27
S29
S31
S33
S35
S37
S39
S41
S43
S45
S47
S49
S51 S
1
S3
S5
S7
S9
S11
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AVIRONS
BRAS-PANON
ENTRE-DEUX
ETANG-SALE
PETITE-ILE
PLAINE-DES-PALMISTES
PORT
POSSESSION
ST-ANDRE
ST-BENOIT
ST-DENIS
ST-JOSEPH
ST-LEU
ST-LOUIS
ST-PAUL
ST-PIERREST-PHILIPPE
STE-MARIE
STE-ROSE
STE-SUZANNE
SALAZIE
TAMPON
TROIS-BASSINS
CILAOS
Taux d’attaque cumulés par communes : semaines 2005/52, à 2006/12
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Réunion, 1er janvier – 26 mars 2006. Caractéristiques individuelles des décès pour lesquels le chk est mentionné comme cause immédiate ou associée sur les certificats de décès.
Caractéristiques Décès hôpital Décès domicile Total
Nombre total 100 74 174
Age médian en années[extrêmes]
79[0-98]
77[30-102]
78[0-102]
Sexe ratio M/F 0,94 1,61 1,18
Partie I du certificat :Cause initiale ou immédiate
56 50 106
Partie II du certificat :Co-morbidité
44 24 68
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Dans la zone Océan indien
Maurice (1.2 millions hab.) : 2 553 cas notifiés au 1er mars 2006.
Seychelles (80 000 hab.) : 4 650 cas notifiés au 1er mars 2006
Mayotte : (200 000 hab.) : 6 000 cas notifiés au 19 mars 2006
Comores : pas de données, mais cas importés en France.
Madagascar (18 millions hab.) : 2 cas exportés en Guyane.
Inde : Andhra Pradesh, 139 décès depuis décembre 2005, Etat d'Orissa en alerte.
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Principaux aspects cliniques des arboviroses humaines Le tropisme des virus explique les principaux aspects
cliniques observés. Tous les arbovirus présentent un neurotropisme peu décrit dans la littérature médicale. 3 grands tableaux cliniques sont observés:
Syndromes aigus fébriles (dengue-like) alphavirus : Chikungunya, O’Nyong Nyong, Ross
River , Sundbis, Mayaro, flavivirus : dengues, West Nile bunyavirus : Bwamba, Bunyamwera, Tataguine,… phlébovirus : Vallée du Rift
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Principaux aspects cliniques des arboviroses humaines Syndromes encéphalitiques flavivirus : encéphalite japonaise , West Nile,
encéphalites à tiques d’Eurasie tempérée alphavirus : encéphalites équines américaines,
Chikungunya (découverte à La Réunion) Syndromes hémorragiques flavivirus : dengues, Fièvre Jaune, forêt de Kyasanur,
Omsk, phlébovirus : Fièvre de la Vallée du Rift, nairovirus : Crimée-Congo.
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Forme classique
Arbovirose algo-éruptive avec syndrome dengue like, classiquement décrite comme bénigne, d’évolution aiguë ou sub-aiguë.
Incubation 4 à 7 jours, fièvre élevée brutale, arthralgies intenses des extrémités (poignets, chevilles, phalanges), myalgies, céphalées, éruption maculo-papuleuse.
Hémorragies bénignes (gingivorragies). Infections asymptomatiques et immunité
acquise durable.
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Signes cliniques : réseau sentinelle de la Réunion
Répartition par signes cliniques, épidémie de chikungunya, la Réunion à partir du 01/01/2006
1746
1727
1108
959
530
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Fièvre
Arthralgies
Céphalées
Myalgies
Eruption
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Formes émergentes de l’adulte
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Hépatites graves ou fulminantes
15 patients (10 hommes, 5 femmes ), âge moyen : 51 ans (27-84), transaminases : ASAT: 200 N (30N- 600N ), ALAT: 100 N (25N- 300N ), TP: 23% (10-41), Facteur V: 24% ( 6-49).
Encéphalopathie hépatique : 10 patients, éthylisme chronique : 10 patients.
Prise de paracétamol : 8 patients (1 à 4 gr/j pendant 1 à 7 jours), paracétamolémies aux taux thérapeutiques
Ponctions biopsies hépatiques chez 3 patients : RT-PCR du parenchyme hépatique 2 fois positives et 1 fois négative
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Hépatites graves ou fulminantes
Évolution favorable chez 10 patients et défavorable chez 5 Facteurs aggravants : éthylisme chronique (10 cas),
hépatopathie chronique sous-jacente (1 cas), consommation de paracétamol (8 cas), association alcool + paracétamol (7 cas).
4 patients non buveurs et ne consommant pas de paracétamol. Physiopathologie
cytochrome P 450 activé par l’alcool, dégrade le paracétamol en un métabolite toxique ;
prise régulière d’alcool abaisse le seuil de toxicité du paracétamol de 10 gr à 5 gr ;
toxicité du paracétamol est majorée lors de l’arrêt ou diminution consommation d’alcool.
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Formes neurologiques graves de l’adulte Myélo-méningo-encéphalites 1 décès sur 8.
Diagnostic par RT-PCR ou IgM dans le LCR et par élimination des autres étiologies.
Polyradiculonévrites (Syndrome de Guillain-Barré) 1 cas avec bonne récupération fonctionnelle, 3 autres cas en service de neurologie.
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Atteintes ophtalmiques
Atteinte muqueuse : hémorragie, hyperhémie, picotements oculaires ; œil irrité ou sec,
Atteinte neurologique : baisse de l’acuité visuelle de prés, par trouble de l’accommodation ; diplopie par paralysie oculomotrice
Aggravation de pathologies patentes (réactivation d’une uvéite, sclérite).
Pas de kératite, de rétinite, d’hypertonie oculaire et de glaucome, de neuropathie rétrobulbaire.
Il semble donc que ce soit par le biais de l’atteinte neurologique que le virus agisse sur l’œil et la vision.
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Atteintes dermatologiques
60 à 80 %. De gênants à graves, sources de complications esthétiques très « affichantes ».
Prurit inaugural et précéder l’éruption. Souvent contemporain de l’éruption et s’aggrave progressivement. Localisé ou diffus, agaçant ou féroce et insomniant, lésions de grattage. Rapidement régressif.
Douleurs réellement cutanées, distinctes des arthralgies, en regard des articulations atteintes ou plus diffuses, d’intensité variable, rendant impossible le moindre contact.
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Atteintes dermatologiques (coll. Dr. Lamey, Fitte, Rhaman,
Malyi)
- Éruption : 3 à 8 jours après la fièvre. - Morbilliforme plus que maculo-papuleuse, régressive en
quelques jours, avec desquamation furfuracée du corps et en lambeau (mains). Fréquemment prurigineuse.
- Enanthème constant en cas d’éruption, associé aux gingivorragies. L’érythème palmaire (plantaire) fréquent comme dans toutes les arboviroses.
- Kératodermie palmo-plantaire, éruptions dysidrosiques, formes oedémateuses avec pré-décollement épidermique, un purpura, des formes vésiculeuses profuses, bulleuses, des ulcérations aphtoïdes buccales bipolaires, inguino-scotales
- Exacerbation de dermatose préexistante (psoriasis quasi purpurique), hyperpigmentation, nouures – érythème noueux.
- Formes graves : bulleuses extensives «Lyell-like», complications liées aux traitements, (photo-onycholyse).
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Atteinte rénale spécifique ?
Plusieurs mécanismes : Fonctionnel : fièvre, déshydratation, troubles
digestifs, décompensation d’une insuffisance rénale chronique chez des patients vasculaires et polymédiqués)
Iatrogène, hémodynamique ou immuno-allergique (AINS…)
Spécifique indirect (rhabdomyolyse, précipitation tubulaire, néphropathie à immuns-complexes) ou direct (atteinte tubulo-intertitielle et effet cytopathogène direct, mise en évidence du virus in situ ?
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Décompensations d’états pathologiques antérieurs
Insuffisance rénale, respiratoire, cardiaque, diabète…
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Formes émergentes de l’enfant et du nouveau-né
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Méningo-encéphalites néonatales
90% des CHIK maternels pendant la grossesse sont sans conséquences immédiates cliniquement évidentes pour le n-né,
L’accouchement en période de virémie maternelle est à haut risque pour le n-né,
Les formes asymptomatiques ou paucisymptomatiques existent et restent à évaluer,
Séquelles liées, soit au neurotropisme du virus, soit aux complications (CIVD), d’où la nécessité d’étudier le devenir des nouveau-nés infectés
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Signes cliniques chez le nouveau-né
Fièvre, douleurs importantes se traduisant par des troubles du comportement (prostration), troubles de la déglutition avec refus du sein ou du biberon, éruptions cutanées diverses, gonflement des articulations.
Il semble que l'impossibilité de téter soit en rapport avec une arthrite temporo-maxillaire.
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Formes émergentes de la femme enceinte Transmission maternofoetale : connue pour le
West Nile, l’encéphalite est et nord-américaine (depuis 1953 et 1959), le virus Getah chez les mammifères.
Etude sur toutes les naissances depuis fin septembre 2005 recense 151 infections de femmes enceintes par le chikungunya, au-delà de 22 semaines d’aménorrhée, sur 3192 grossesses (5 %), dont 33 infections per-partum.
Il n’a pas été observé de malformations physiques.
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Diagnostic spécifique
RT-PCR en phase virémique (J moins 1 à J 7)
IgM à partir du 4-5e jour, persistance pendant plusieurs semaines ou mois
IgG à partir du 15e jour, persistance pendant plusieurs années.
Possibilité faux-positifs avec les IgM de la dengue, par stimulation polyclonale.
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Cinétique des marqueurs
InoculationSignescliniques
J-2 à J-4 J0 J4-J7 J15
IgM
IgG
ARN viral
Incubation
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Diagnostic non spécifique
Phase aiguë : lymphopénie importante, toutes les sous-populations lymphocytaires.
Durée courte chez l’enfant, variable chez l’adulte. Diminution plus modérée du chiffre des plaquettes chez
les enfants de moins de 2 ans. Mécanisme de ces cytopénies ? Diminution de la
production, diminution de la durée de vie, stimulation de l’apoptose ? Lien avec l’expression clinique de cette virose ?
Absence d’anémie. C-Réactive Protéine le plus souvent < à 50 mg/litre. Élévation des transaminases.
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Prévention
Pas de vaccin. Les essais menés en 2000 par l'Armée américaine, n'ont pas eu de suite. La recherche est actuellement reprise en France.
Au niveau individuel, la prévention passe préférentiellement par l’utilisation de moyens de protection physiques (vêtements, moustiquaires…).
Utilisation de répulsifs est recommandée avec des précautions à respecter chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 12 ans (dans ce cas, il est indispensable de prendre conseil auprès d’un médecin ou d’un pharmacien).
Chez le nouveau-né < 3 mois, n’utiliser aucun produit répulsif et utiliser les moustiquaires imprégnées.
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Prévention
Niveau communautaire :actions de lutte contre le vecteur diurne et urbain doivent être mises en œuvre
Réduction du nombre de gîtes larvaires par suppression de toutes les réserves d'eau stagnante dans et à proximité des maisons et, lorsque cette suppression n’est pas possible, par application de traitements larvicides, dont le biopesticide : Bacillus thuringiensis israelensis.
En zone infectée, lutte contre le vecteur adulte grâce à l’épandage aérien d’insecticide à visée
Adulticide (organophosphorés ou pyréthrinoïdes de synthèse).
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Traitement
Pas de traitement anti-viral spécifique (recherches en cours).
Le traitement uniquement symptomatique : antalgiques non salicylés, dont le paracétamol en première intention, anti-inflammatoires non stéroïdiens dans le respect des contre-indications (enfant de moins de 3 mois, grossesse).
Certains traitements empiriques (chloroquine), n'ont pas fait la preuve de leur efficacité.
Traitement en milieu de réanimation pour les formes les plus graves : ventilation mécanique, épuration extra-rénale, amines pressives
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Conclusion
Le CHK est une maladie émergente à La Réunion, qui avait déjà connu des épidémies de dengue (1978, 2004).
Des formes cliniques émergentes y sont décrites qui ne permettent plus de retenir le caractère bénin de la maladie.
De plus, le caractère récidivant des arthropathies, dont la physiopathologie n'est pas élucidée, est un fait marquant de l'infection à CHK.