actualités en médecine nucléaire pédiatrique pédiatrie 02

6
Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie Par exemple, lorsque le clinicien s’interroge sur le diagnostic ou le pronostic devant la durée inhabituelle d’une algodystrophie, la mesure des phénomènes observés au temps vasculaire, puis tissulaire et enfin métabolique donne des renseignements précieux. En néphrologie, les données chiffrées ont un intérêt considérable pour guider le choix vers une solution médicale ou chirurgicale. C’est le cas de la scintigraphie rénale au DMSA ou au MAG 3 99m Tc qui, en mesurant la fonction de chacun des deux reins, est un élément déterminant de la conduite thérapeutique. C’est particulièrement vrai avec le MAG 3, pour les uropathies obstructives asymptomatiques, dépistées lors de l’échographie anténatale. En effet, à côté de la fonction rénale proprement dite, la cinétique d’excrétion urinaire, éventuellement sensibilisée par l’injection de furosémide, est visualisée et mesurée [42]. Parce qu’il s’appuie sur des données chiffrées qui permettent de mesurer l’évolution de la fonction, l’examen est indiqué non seulement lors du bilan diagnostique, mais encore dans le suivi y compris postopératoire [34]. L’image quantitative joue également un rôle important dans le cadre de la surveillance des transplantations d’organes ou d’affections susceptibles de s’accompagner de complications fonctionnelles. Par exemple, la précision des données quantitatives s’ajoutant à l’amélioration de la qualité de l’image sous multiples incidences, voire la tomographie d’émission, elle-même quantitative, devraient amener à réfléchir davantage sur la place de l’exploration fonctionnelle pulmonaire régionale dans les schémas diagnostiques chez l’enfant [6]. TESTS PHARMACOLOGIQUES Les tests pharmacologiques sont utilisés plus largement. La recherche de muqueuse gastrique ectopique associée à un diverticule de Meckel ou à certaines malformations digestives s’appuie sur la capacité de la muqueuse ectopique de capter l e pertechnétate 99m Tc. Un déficit de cette fonction cellulaire fait perdre en sensibilité diagnostique. C’est pourquoi sont proposés des tests de stimulation pharmacologique [10], soit par la pentagastrine, soit par les antihistaminiques H2 (cimétidine, ranitidine).

Upload: entredosmundos

Post on 27-Oct-2015

20 views

Category:

Documents


2 download

TRANSCRIPT

Page 1: Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie 02

Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie

Par exemple, lorsque le clinicien s’interrogesur le diagnostic ou le pronostic devant ladurée inhabituelle d’une algodystrophie, lamesure des phénomènes observés au tempsvasculaire, puis tissulaire et enfinmétabolique donne des renseignementsprécieux.En néphrologie, les données chiffrées ont unintérêt considérable pour guider le choixvers une solution médicale ou chirurgicale.C’est le cas de la scintigraphie rénale auDMSA ou au MAG 3 99m Tc qui, enmesurant la fonction de chacun des deuxreins, est un élément déterminant de laconduite thérapeutique. C’est particulièrementvrai avec le MAG 3, pour lesuropathies obstructives asymptomatiques,dépistées lors de l’échographie anténatale.En effet, à côté de la fonction rénaleproprement dite, la cinétique d’excrétionurinaire, éventuellement sensibilisée parl’injection de furosémide, est visualisée etmesurée [42]. Parce qu’il s’appuie sur desdonnées chiffrées qui permettent de mesurerl’évolution de la fonction, l’examen estindiqué non seulement lors du bilandiagnostique, mais encore dans le suivi ycompris postopératoire [34].L’image quantitative joue également un rôleimportant dans le cadre de la surveillancedes transplantations d’organes oud’affections susceptibles de s’accompagnerde complications fonctionnelles. Parexemple, la précision des donnéesquantitatives s’ajoutant à l’amélioration dela qualité de l’image sous multiplesincidences, voire la tomographie d’émission,elle-même quantitative, devraient amener àréfléchir davantage sur la place del’exploration fonctionnelle pulmonairerégionale dans les schémas diagnostiqueschez l’enfant [6].TESTS PHARMACOLOGIQUESLes tests pharmacologiques sont utilisés pluslargement. La recherche de muqueusegastrique ectopique associée à un diverticulede Meckel ou à certaines malformationsdigestives s’appuie sur la capacité de lamuqueuse ectopique de capter l epertechnétate 99m Tc. Un déficit de cettefonction cellulaire fait perdre en sensibilitédiagnostique. C’est pourquoi sont proposésdes tests de stimulation pharmacologique [10],soit par la pentagastrine, soit par lesantihistaminiques H2 (cimétidine, ranitidine).La première augmente la captation cellulaire,les seconds inhibent la sécrétion des cellulespariétales tout en maintenant la captation de99m Tc, ce qui a pour effet d’augmenter laconcentration locale de traceur. Lacombinaison des deux types de stimulationest, en général, évitée, car les anti-H2

antagonisent l’effet de la pentagastrine.Le diagnostic d’hypertension artérielle

Page 2: Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie 02

rénovasculaire couple de plus en plussouvent la scintigraphie au MAG 3 ou auDTPA avec le néphrogramme (c’est-à-dire lacourbe de captation-excrétion du traceur) etle captopril. Ce médicament, en inhibant laconversion de l’angiotensine 1 enangiotensine 2, lève la vasoconstriction del’artère efférente. Il en résulte une baisse depression dans la chambre glomérulaire etune diminution de la filtration d’autant plusmarquée que le captopril conjugue ses effetssystémiques (baisse tensionnelle) etintrarénaux (baisse de la pression defiltration). Le débit sanguin rénal, le débitde filtration glomérulaire et le débit de fluxtubulaire diminuent. La quantificationfonctionnelle assure une interprétationprécise des différences relevées sans et souscaptopril, avec le traceur de filtrationglomérulaire qu’est le DTPA 99m Tc ou avecle traceur de sécrétion tubulaire qu’est leMAG 3. Pour ce dernier, le ralentissementdu transit intratubulaire se traduit par unretard du pic de radioactivité maximale dutraceur, une augmentation de la radioactivitérésiduelle, et un allongement de son tempsde transit moyen intraparenchymateux.Enfin, le test au Lasilixt, couplé à lascintigraphie au MAG 3, est courammentpratiqué pour évaluer les uropathiespotentiellement obstructives [45].

Maturationet interprétationdes examenschez l’enfantLes fonctions de chaque organe possèdentleurs propres caractéristiques de maturationqui sont, au fur et à mesure des découvertes,de mieux en mieux connues et intégrées envue d’une interprétation plus précise.Comme en radiologie où la maturation dusquelette sert à élaborer l’âge osseux, uneréflexion sur un âge osseux fonctionnel [16]

s’est prolongée par la réalisation d’un atlasde scintigraphie osseuse [20]. Mais alors quele cartilage de croissance est radiologiquementtransparent, il est, en scintigraphie,hyperperfusé, en hyperactivité métaboliqueet, par conséquent, hyperfixant. Aussi, lorsd’ostéomyélite aiguë, particulièrement chezle nouveau-né et le nourrisson dont lesquelette est richement perfusé, desphénomènes compressifs ou obstructifs surle lit vasculaire peuvent-ils induire uneréduction des flux sanguins. Il en résulte unediminution localisée de la captation osseusedu traceur. Les caméras actuelles sontcapables de détecter chacun de cesphénomènes. L’interprétation s’appuie doncnon seulement sur la recherche desclassiques hyperfixations pathologiques,mais encore des plages froides.En pathologie rénale, l’évaluation desrésultats des scintigraphies du nouveau-né

Page 3: Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie 02

et du nourrisson ne peut faire l’économie deconnaissances en physiologie de lamaturation [12]. En effet, rien ne ressembleplus à la scintigraphie d’une insuffisancerénale que celle d’un nouveau-né. Pourtant,dès la 36e semaine de gestation, le nombredes néphrons est le même que chez l’adulte,soit environ 1 million par rein. Mais lafiltration glomérulaire et le flux rénalplasmatique sont bas à cet âge. Par la suite,les tubules proximaux deviennent pluscontournés, l’anse de Henle s’allonge et lafonction tubulaire se mature plus vite que lafonction glomérulaire, dans le premier mois.Puis, la clairance glomérulaire passe de30 mL par minute par 1,73 m_ à la naissanceà 80 % de la valeur adulte vers l’âge de 2ans. La fonction tubulaire est mature avantcet âge de 2 ans. Le suivi doit tenir comptede cette évolution pour ne pas prendre leseffets de la maturation pour l’améliorationd’une situation pathologique.De la même façon, la distribution trèsparticulière du traceur u t i l i s é entomoscintigraphie cérébrale (SPECT à la5-isopopryl-iodo-amphétamine, au HMPAOou au bicisate) chez les nouveau-nés et lesnourrissons doit être connue pour éviter deserreurs d’interprétation. À la naissance,l’essentiel se situe dans les régions centralesdu cerveau, principalement les noyaux gris.La c a p t a t i o n c o r t i c a l e s e r é v è l eprogressivement, au fur et à mesure que lavie de relation avec le monde extérieurs’installe. Parallèlement à la stimulationphysiologique par la lumière, le cortexoccipital s’active avec le cortex pariétal(sensorimoteur), dans les 6 mois qui suivent.Mais il faut attendre l’âge de 1 à 2 ans pourtrouver la distribution corticale homogènede l’enfant plus grand et de l’adulte, enparticulier au niveau frontal [22].

ConclusionLa pédiatrie nucléaire est une jeunesurspécialité qui, dopée par les progrès desdétecteurs et une amélioration desimplantations des services de médecinenucléaire sur la carte sanitaire, connaît unremarquable essor favorisé par l’innocuité, ladiversité et la qualité des nouveaux traceurs.Parce qu’elle est au carrefour de la biologie, dela pharmacologie et de l’imagerie, elle apporteun regard étonnamment sensible et originalsur les pathologies de l’enfant, grâce à sadouble dimension, fonctionnelle etquantitative. Aussi de nouveaux champsd’indications s’ouvrent-ils, amenant à unemodification de certaines stratégies de prise encharge, du diagnostic au suivi. Les progrès sepoursuivent avec la mise au point de nouveauxradiopharmaceutiques, de nouveaux détecteurset l’amélioration projetée de l’accessibilité de latomographie par émission de positrons.

Références ä

Page 4: Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie 02

Pédiatrie Actualités en médecine nucléaire pédiatrique 4-150-A-305

Références[1] Archambaud F, Bonnin F, Guillet J, Olivier P, Wartski M,Wioland M. Concertation clinique en pédiatrie nucléaire.Med Nucl 2003 (à paraître)[2] Askienazy S. The practice of nuclear medicine in commonmarket countries. Semin Nucl Med 1993 ; 23 : 73-86[3] Becker W. How will we teach and practice nuclear medicinein the next decade in Europe? Semin Nucl Med 2000 ;30 : 214-219[4] Billeaud C, Guillet J, Laval M, Basse-Cathalinat B, DucassouD, DubreuilhMet al. Évaluation de la fonction cérébraledunouveau-né par les méthodes isotopiques. In : Blanc M,ThoulonJMéd.Médecinepérinatale. Paris : Arnette,1984:384-389[5] Bouissou F, Danet B, Meguira B, Martinez S, Guiraud R,Barthe P. Scintigraphie rénale qualitative à l’acide dimercaptosuccinique marqué chez l’enfant. Presse Méd 1998 ;17 : 791-794[6] Ciofetta G. Lung scintigraphy in the assessment of recurrentbronchitis and pneumonia in children. Q J Nucl Med1997 ; 4 : 292-301[7] Conolly L, Treves ST, Davis RT, Zimmerman RE. Paediatricapplications of pinhole magnification imaging. J Nucl Med1999 ; 40 : 1896-1901[8] Conway JJ, Collins M, Tanz RR, Radkowski MA, AnnandapaE, Hernandez R et al. The role of bone scintigraphy indetecting child abuse. Semin NuclMed1993 ; 23 : 321-333[9] Coze C, Siles S, Camilleri S, Bernard JL, Mundler O. Apportde la scintigraphie à la méta-iodobenzylguanidine dans laprise en charge des neuroblastomes. Méd Nucl 2001 ; 25 :213-219[10] Ford PV, Bartold SP, Fink-Bennett DM, Jolles PR, Lull RJ,Maurer AM et al. Procedure guideline for gastrointestinalbleeding and Meckel’s diverticulum scintigraphy. J NuclMed 1999 ; 40 : 1226-1232[11] Giammarile F, Chauvot P. Le traitement du neuroblastomepar radiothérapie métabolique. Méd Nucl 2001 ; 25 :221-225[12] GordonI.Theeffect ofnormalinfantmaturationonnuclearmedicine studies. Nucl Med Commun 1993 ; 14 : 827-829[13] Gottschalk A. The early years with Hal Anger. Semin NuclMed 1996 ; 26 : 171-179[14] Gottschalk A, Hoffer PB, Potchen EJ. Diagnostic nuclearmedicine. Baltimore : Williams and Wilkins, 1979[15] Guillet J, Basse-Cathalinat B, Soubiran F, Guillet G, BlanquetP. Étude isotopique in vivodela fonction thyroïdienneenpédiatrie :99mTc,123Iou131I ?AnnPédiatr1981;18:621-626[16] Guillet J, Guillet C, Blanquet P. Évaluation radioisotopiquede la croissance et de la maturation osseuse. Ann Pédiatr1982 ; 19 : 189-192[17] Guillet J, GuilletG,Basse-Cathalinat B.Dosimétrieenpédiatrienucléaire. Vers une banalisation des explorations chezl’enfant ? Rev Pédiatr 1981 ; 17 : 153-158[18] Guillet J, Role C, Joussein M. Cinéoesogastroscintigraphieet reflux gastro-oesophagien de l’enfant : 15 ans d’expérience.Méd Nucl 1996 ; 20 : 125-137[19] Guillet J, Role C, Joussein M, Basse-Cathalinat B, DucassouD, Attouche Y et al. Nuclear medicine and thyroid inpaediatrics1981-1998: 270 children. What has changed?Eur J Nucl Med 1999 ; 26 : 1176[20] Hahn K, Fisher S, Gordon I, Guillet J, Piepsz A, Roca I,Wioland M. Atlas of bone scintigraphy in the developingpaediatric skeleton. Berlin : Springer-Verlag, 1993[21] KatayamaH.Adversereactions to contrastmedia.Whatarethe risk factors? Invest Radiol 1990 ; 25 (suppl 1) : S16-S17[22] Kuji I, Sumiya H, Niida Y, Ikeda E, Tsuti I, Tonami H, . Agerelatedchangesin the cerebral distribution of99mTc-ECDfrom infancy to adulthood. J Nucl Med 1999 ; 40 :1816-1823[23] Laugier A, Truong L. Annuaire de la cancérologie/radiothérapieet des imageries médicales en France. Paris :Centre Antoine Béclère, 1989-1998[24] Ljung B.Thechild in diagnostic nuclear medicine. Eur J NuclMed 1997 ; 24 : 683-690[25] Maisey MN, Hawkes DJ, Lukawiecki-Videlingum AM. Synergisticimaging. Eur J Nucl Med 1992 ; 19 : 1002-1005[26] Mandell GA. Nuclear medicine in paediatric orthopedics.Semin Nucl Med 1998, 28 : 95-115[27] Ohta H, Yamamoto H, Kojima N, Todo G, Masahiko NII. Acase of cortical blindnessdetectedbybrain perfusion spect.Clin Nucl Med 2001 ; 26 : 729[28] Piepsz A, Hahn K, Roca I, Ciofetta G, Toth G, Gordon I et al.A radiopharmaceutical schedule for imaging in paediatrics(Paediatric Task group of the European association ofnuclear medicine). Eur J Nucl Med 1990 ; 17 : 127-129[29] Piepsz A, Tamminen-Moebius T, Reiners C. Five year studyof medical or surgical treatment in children with severe

Page 5: Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie 02

vesico-ureteralrefluxdimercaptosuccinic acid findings.EurJ Pediatr 1998 : 157 : 753-758[30] Pintelon H, Jonkers MH, Piepsz A. Paediatric nuclear medicineprocedures: routine sedation or management ofanxiety? Nucl Med Commun 1994 ; 15 : 664-665[31] Rushton HG. The evaluation of acute pyelonephritis andrenal scarring with technetium - 99m dimercaptosuccinicacid renal scintigraphy: evolvingconceptsandfuture directions.Pediatr Nephrol 1997 ; 11 : 108-120[32] Sacquepee L, Sentets C, Role C, Guillet J. Pédiatrienucléaire : avantages et inconvénients. Le Manipulateur1999 ; 134 : 67-76[33] Sarikaya I, Sarikaya A, Holder LE. The role of single photonemission computed tomography in bone imaging. Recentdevelopments in skeletal scintigraphy. Semin Nucl Med2001 ; 31 : 3-16[34] Schiepers C, Mesotten L, Proesmans W, Vereecken R, VerbruggenA,DeRooM.Surgical correction of vesicoureteralreflux: 5-years follow-up with 99mTc-DMSA scintigraphy.Nucl Med Commun 2001 ; 22 : 217-224[35] Shulkin BL. PET applications in paediatrics. Q J Nucl Med1997 ; 41 : 281-291[36] Skafianakis GN, Ezzudins H, Sanchez JE, Eidson M, ClevelandW. Pertechnetate scintigraphy in primary congenitalhypothyroidism. J Nucl Med 1999 ; 40 : 799-804[37] Smith T, Gordon I. An update of radiopharmaceuticalschedules in children. Nucl Med Commun 1998 ; 19 :1023-1036[38] Stockland E, Hellstrom M, Jakobsson B, Jodal U, LundgrenP, Sixt R. Early 99m Tc dimercaptosuccinic acid (DMSA)scintigraphy in symptomatic first time urinary tracti Infection.Acta Paediatr 1996 ; 85 : 430-436[39] Tellier P. Le naufrage de la médecine nucléaire. J Int Méd1984 ; 10 : 11-19[40] Tranquart F, Saliba E, Barantin L, Lanneau M, Simmer L,GuilloteauDet al.D2receptor imaging in neonates using I123 Iodobenzamide brain spect. Clin Nucl Med 1999 ; 26 :36-40[41] Tranquart F, Saliba E, Prunier C, Baulieu F, Besnard JC,Guilloteau D et al. TEMP cérébrale chez l’enfant. Méd Nucl2001 ; 25 : 245-252[42] Treves ST. Pediatric nuclear medicine.NewYork : Springer-Verlag, 1995[43] Treves ST, Mitchell KD, Habboush IH. Three dimensionalimage alignment, registration and fusion. Q J Nucl Med1998 ; 42 : 83-92[44] Wallin L, Helin I, Bajc M. Follow-up of acute pyelonephritisin children by 99m Tc DMSA scintigraphy - quantitativeand qualitative assessment. Clin Nucl Med 2001 ; 26 :423-432[45] Wong DC, Rossleigh MA, Farnsworth RH. Diuretic renographywith the addition of quantitative gravity - assisteddrainage in infants and children. J Nucl Med 2000 ; 41 :1030-1036[46] WynchankS,MannMD,Guillet J.Gastro-esophagealrefluxin children and nuclear medicine. Presse Méd 1995 ; 24 :1595-1597[47] Yamaguchi K, Katayama H, Takashima T, Kozuka T, Seez P,Matsuura K. Prediction of severe adverse reactions to ionicand non ionic contrast media in Japan: evaluation of pretesting.Areportfromthejapanesecommitteeonthesafetyof contrast media. Radiology 1991 ; 178 : 363-367

4-150-A-30 Actualités en médecine nucléaire pédiatrique Pédiatrie6