actes des assises du tourisme 2012
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Actes des Assises du Tourisme 2012 « L'échange entre les divers acteurs, sur leur vécu, les labels et leur structuration», « L’intérêt manifeste des participants, la volonté régionale exprimée par le Président Bourquin », « L’appui sur des exemples de dynamiques locales et ancrées », « De vrais professionnels et intervenants dans les ateliers, l’interactivité des échanges » : autant de témoignages d’intérêt soulignant la réussite des sixièmes Assises régionales du tourisme.TRANSCRIPT

6 emes Assises du tourisme en Languedoc‐Roussillon
La Région au rendez‐vous de ses ambitions
6 décembre 2012, Abbaye de Fontfroide

ACTES DES SIXIÈMES ASSISES RÉGIONALES DU TOURISME
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La Région Languedoc‐Roussillon au rendez‐vous de ses ambitions : plus de 500 participants le 6 décembre 2012
aux Assises régionales du Tourisme à l’Abbaye de Fontfroide, dans l’Aude.
« L'échange entre les divers acteurs, sur leur vécu, les labels et leur structuration», « L’intérêt manifeste des participants, la volonté régionale exprimée par le Président Bourquin », « L’appui sur des exemples de dynamiques locales et ancrées », « De vrais professionnels et intervenants dans les ateliers, l’interactivité des échanges » : autant de témoignages d’intérêt soulignant la réussite des sixièmes Assises régionales du tourisme.
Christian BOURQUIN : « La marque Sud de France est le moteur de l’action »
La Région a tenu ses promesses. Née pour les vins, la marque Sud de France se décline dans chaque secteur de l’économie touristique, tourisme associatif, culturel et patrimonial, de nature, oenotourisme, tourisme de plaisance maritime et fluviale.
Ce sont 78 millions d’euros investis en 2011 pour adapter l’offre touristique aux évolutions des clientèles et de la concurrence. La Région accompagne les maîtres d’ouvrage sur la montée en gamme de l’offre touristique par l’investissement sur de grands équipements.

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Le financement des investissements est passé de 39% en 2011 à 44% en 2013 du budget total de la Région, hauteur inégalée dans une collectivité. C’est en investissant que l’on sortira de la crise, et non par l’austérité.
La promotion de la marque Sud de France est au cœur de la politique régionale
La construction de l’économie touristique sur un tourisme de qualité se fait dans un lien direct avec les très petites entreprises. L’objectif est de passer de 800 entreprises labellisées Qualité Sud de France à 2 500, ce qui marque la transformation du tourisme régional.
Ceci implique de travailler à la formation de tous les acteurs, comme en témoignent l’ouverture du lycée George Frêche à Montpellier, le futur lycée Emile Combes à Argelès, le CFA multi‐sites des métiers du tourisme.
E‐tourisme et m‐tourisme : les nouvelles technologies au service du secteur touristique
La Région investit sur des outils technologiques évolutifs et les met à disposition des prestataires touristiques qui s’engagent dans une démarche qualité.
Le métaportail Internet va remplacer au printemps 2013 le portail actuel qui accueille déjà 1,4 millions de visiteurs par an. Il permettra d’entrer dans l’univers Sud de France par une porte unique, et de naviguer au gré des envies sur les interfaces produits et destinations.
Son positionnement stratégique est de valoriser l’offre régionale à travers les sites incontournables du Languedoc‐Roussillon et de faciliter l’accès à l’offre touristique par une réservation en trois clics.
Deux cibles marketing, deux axes qualité Sud de France sont définis.
Première cible : les catégories socioprofessionnelles à fort pouvoir d’achat et susceptibles de consommer hors saison estivale ; pour elles, les valeurs de séduction, d’évasion, de l’humain sont développées.
Deuxième cible : la clientèle plus traditionnelle, qui vient surtout l’été ; l’accès à l’offre touristique est pratique, rapide, ludique, permettant à chaque page de retrouver du séjour, de l’hébergement et de réserver, comme de mettre à jour le carnet de voyage en liaison avec l’application mobile.
C’est une réelle évolution, avec une ergonomie très moderne conçue pour les usages tactiles, des visuels de qualité qui donnent envie de réserver, un agenda, un carnet de voyage, le lien direct avec les réseaux sociaux. Dans le menu figurent quatre items : « à découvrir », « à voir », « à faire » et « votre séjour » permettant la réservation directe, avec des repères Qualité, Cercle Prestige, Club Business.

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« Mon Sud de France » est l’application mobile pour tablette et smartphone.
L’application bénéficie de la géo‐localisation et d’une cartographie dynamique. Conçue de manière collégiale en complémentarité avec le métaportail, elle en partage les pictogrammes simples et les codes couleur.
Application au design innovant et à l’architecture intuitive, elle accompagne le visiteur tout comme l’ambassadeur, habitant du Languedoc‐Roussillon. « Mon Sud de France » met à disposition un concentré des offres qualitatives régionales à travers différents labels, en priorité Qualité Sud de France.
Agnès JULLIAN : « Passer d’une économie de cueillette à une véritable industrie du tourisme »
Avec 7 milliards d’euros de chiffres d'affaires ‐ 15% du PIB ‐, plus de quinze mille établissements d’hôtellerie et de restauration, le Languedoc‐Roussillon est la 4ème région touristique de France. Ce sont 282 300 nuitées par jour en moyenne, provenant d’une clientèle à 30% internationale, 60 000 emplois salariés et non salariés non délocalisables, un chiffre d’affaires en progression de 4,5% entre 2009 et 2011.
Pourtant, les résultats de la saison touristique 2012 donnent l’alerte. Pour la première fois, la fréquentation globale stagne, le chiffre d’affaires de nombreux établissements baisse. C’est net pour l’hôtellerie traditionnelle, la location de meublés, où les besoins de requalification sont importants.
Néanmoins, les établissements qui montent en gamme, renouvellent leurs hébergements, proposent de nouveaux services et un accueil de qualité à la clientèle étrangère, sont soucieux de l’intégration paysagère de leur bâtiment, résistent à la crise ou améliorent leurs résultats. Ainsi trente professionnels régionaux de l’hôtellerie de plein air ont décroché leur cinquième étoile et le chiffre d’affaires de cette filière a gagné en moyenne 10% entre 2009 et 2011.
Les résidences de tourisme qui offrent des services de type hôtelier ‐ piscines, salles de sport, accueil personnalisé ‐ satisfont la demande d’autonomie et de confort de la clientèle et améliorent également leurs résultats.
Qu’il s’agisse de la mer, de la montagne, de l’espace rural, les établissements et les opérateurs offrant des prestations de grande qualité et visant le haut de gamme s’en sortent mieux que les autres.
C’est pourquoi il faut poursuivre la montée en gamme des projets touristiques, passer d’une « économie de cueillette » à une véritable industrie du tourisme répondant aux attentes de la clientèle et centrée sur la qualité.
La Région accompagne la destination Sud de France Languedoc‐Roussillon dans la montée en gamme de son offre, la structuration de filières touristiques attractives et la promotion de ses principaux atouts pour enclencher un changement réel du tourisme régional. Elle soutient les Grands Sites, et les Grands Sites en Projet, les Parcs Naturels Régionaux, territoires touristiques d’excellence engagés dans une démarche de développement durable.
Elle conjugue ses interventions pour rendre visible et promouvoir de façon renforcée la marque Sud de France Languedoc‐Roussillon sur les marchés français et étrangers à haute contribution économique.

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Présentation du Manuel d’ingénierie touristique
« Croiser quatre regards : le client, le territoire, le site, les partenaires » : le manuel d’ingénierie touristique
Répondre aux interrogations des porteurs de projets, optimiser les chances de réussite des projets touristiques, c’est le but du manuel d’ingénierie touristique réalisé par la Région Languedoc‐Roussillon en partenariat avec la Caisse des Dépôts.
Etayé d’exemples, de témoignages, de repères méthodologiques, le manuel d’ingénierie touristique décline l’engrenage, outil méthodologique de base, symbolisant l’effet d’entrainement et l’équilibre à trouver entre quatre axes de travail.
L’approche marketing place le client au cœur du processus, le lien étroit avec le territoire et le respect du site donnent sens au projet, les partenaires conduisent à la synthèse technique, économique et financière.
Concevoir, réaliser, évaluer, adapter, le suivi de ces quatre étapes est une clé de réussite du projet. C’est sur la phase de conception, lorsque tout est possible, et qui se termine par la prise de décision de faire ou de ne pas faire, que se concentre le manuel.
Regarder comment le marché fonctionne, quelles sont les dernières tendances de consommation, pour situer le projet dans son contexte de marché, de concurrence. Puis définir un cœur de cible, choisir un positionnement qui sera l’âme du projet, travailler sur les couples produits‐marchés, se préoccuper le plus tôt possible de la politique tarifaire et de distribution. Et tout au long, écrire ses objectifs, ses contraintes, dans un tableau de bord, évaluer pour adapter, évoluer. Voilà les étapes à suivre.
L’ancrage territorial consiste à regarder les projets et dynamiques du territoire, pour définir le projet dans son contexte afin qu’il trouve sa place dans le territoire : à qui parler du projet, comment en parler, examiner les rentabilités élargies dans leur contribution au territoire au delà de la rentabilité économique, puis envisager la mutualisation.
Le respect du site doit conjuguer une approche environnementale, architecturale, paysagère. Il s'agit de travailler le duo site‐projet, la dimension réglementaire. La conception doit être durable et réversible. Aujourd’hui où les évolutions sont rapides, dès la phase de conception inventer les bâtiments de demain, pour les faire évoluer avec les évolutions de clientèles.
Le regard des partenaires appelle à préciser le modèle économique, aborder la rentabilité du projet, mettre en regard les objectifs et les effets, connaître les financements associés, définir le mode de gestion et le plan d’affaires, nouer le dialogue avec les investisseurs, et définir sa communication.

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Trois films illustrent des messages forts du manuel d’ingénierie touristique :
Le ciblage des clientèles, avec les caves Byrrh à Thuir,
L’intégration paysagère avec le belvédère de Blandas sur le cirque de Navacelles, Grand Site en projet réalisé par la communauté de communes du Pays Viganais, permettant de faire découvrir la nature à travers trois circuits.
L’articulation public et privé, avec la rénovation de l ’Ensolelhade à la Grande Motte accompagnée par la Région Languedoc‐Roussillon et la Caisse des Dépôts, où la synergie entre le propriétaire, le porteur de projet et le financeur a permis la transformation d’un centre de vacances vieillissant et son adaptation aux attentes des clients.
Débat avec les participants
Emmanuel DUVAL, d’ATOUT FRANCE souligne la nécessité d’accompagner les porteurs de projet.
Serge PALLARES, Président de l’Union des Villes Portuaires de Languedoc‐Roussillon, questionne la Caisse des Dépôts quant à son niveau d’implication dans les projets.
La sollicitation publique de la Caisse des Dépôts est un point fort pour entrer dans la phase de négociation, explique Brice PAQUET, Directeur Régional adjoint de la Caisse des Dépôts Languedoc‐Roussillon. Sur la partie immobilière, il y a toujours dissociation entre la partie portage immobilier et la partie gestion.
La Caisse des Dépôts est à même d’aider les porteurs de projets, sur la partie investissement, en étant toujours actionnaire minoritaire, entre 34 et 49%, sous réserve qu’il s’agisse de projets structurants, porteurs d’emplois et ancrés dans le territoire.
Pour avoir un investisseur, il faut avoir une cohérence avec le territoire, avec le marché, avec un opérateur en capacité de générer un niveau de résultat permettant de rémunérer les investisseurs ; c'est‐à‐dire un gestionnaire reconnu, ayant les compétences et les capacités de gérer, permettant au projet d’être rentable. Les subventions servent à améliorer le plan d’affaires, mais elles sont marginales dans l’opération, le projet doit se suffire à lui‐même.

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Atelier 1 : le Tourisme de nature, une opportunité pour le changement d'image de la destination Sud de France Languedoc‐Roussillon
Le tourisme de nature, un déterminant de séjour, une priorité pour la Région
Les activités de découverte de la nature, sportives ou non, sont transversales à toutes les filières : le tourisme de nature est aussi littoral et de montagne. Les opérateurs de Languedoc‐Roussillon proposent une offre très riche de produits et de prestations, itinérants et de séjours, combinent les activités de pleine nature, dans une complémentarité de pratiques et sur une longue période de l’année.
Des structures jeunes, de petites tailles (79% ont moins de 5 salariés), proposant plusieurs activités (60% terrestres, 25 % liées à l’eau, avec une forte représentation dans l’Hérault 33% suivi des Pyrénées Orientales 24,5%), une prédominance de contrats saisonniers, dix réseaux par filière et par territoire, telle est la physionomie de la filière régionale mise en évidence par LR‐SET dans une enquête auprès de 1 000 établissements du Languedoc‐Roussillon.
Le plan d’action régional vise à structurer la
filière. Il conjugue l’appel à projets finançant des investissements de projets tourisme de nature, la labellisation des Activités de Pleine Nature (APN), l’inscription des Opérations Grand Site dans une logique de développement économique, l’observatoire de la filière nature en 2013, les partenariats régionaux (LR‐SET, ATACA).
Une filière structurée et mature, des réseaux bien engagés dans les démarches de labellisation
Des instances de concertation et de mutualisation efficientes, les CDESI, Commissions Départementales des Espaces, Sites et Itinéraires, fixent des zones limitées selon les pratiques et sensibilités des milieux, permettent une gestion fine de la cohabitation des usages en espaces sensibles.
Structurer un réseau à partir d’un produit itinérant complet, observer et mesurer l’impact économique, suivre la satisfaction des clients : ce sont trois entrées à conjuguer pour une action de qualité, témoigne Christian BROCHIER, Président de l’association « Sur le chemin de Stevenson ». Il convient cependant d’être attentif au nombre des observatoires, parfois trop nombreux, à plusieurs niveaux de territoires, souligne l’ADT de l’Aude : les données collectées doivent être mises en cohérence.
La marque « Accueil du Parc » est présentée comme un véritable atout pour les activités de pleine nature et de découverte des milieux naturels et pour les actions en faveur du développement des activités hors saison, par les représentants des PNR de La Narbonnaise, des Pyrénées Catalanes et du Haut‐Languedoc.
Développer les clientèles locales, nationales et internationales sur toute l’année, tel est l’objectif du réseau Occigène, créé pour fédérer les prestataires labellisés Qualité Hérault. Rassemblant 29 prestataires APN, il accompagne (et intègre) maintenant des prestataires en cours de labellisation Qualité Hérault, témoigne Thomas BOUTIN.

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Le passage des marques locales à la marque Sud de France : une attente très forte.
Il faut transformer l’essai pour une meilleure mise en tourisme et accroître la visibilité régionale. Les activités de pleine nature sont devenues des composantes à part entière des produits touristiques, souligne Didier ASTRE. Le réseau Pleine nature Pays Cathare est né de la Haute Vallée de l’Aude autour de la nécessité de se regrouper pour négocier des conventions de lâchés d’eaux et de partage des usages avec EDF.
D’abord centré sur les activités d’eaux‐vives, le réseau s’est étendu à tout le département et à toutes les activités ; tous ses opérateurs sont labellisés de la marque Pays Cathare et un cahier des charges spécifique APN a été établi en partenariat. Cette intégration a permis la montée en qualité et en professionnalisme du réseau, un décloisonnement et des produits inter‐filières, une reconnaissance institutionnelle.
La marque Pays Cathare déclinée pour les APN, la démarche Qualité Hérault, la marque « Accueil PNR » pour les prestations de pleine nature : toutes représentent une étape dans la promotion et la qualification de l’offre en région. L’enjeu est maintenant, avec la marque Sud de France, de transformer l’essai pour une meilleure mise en tourisme de la destination.
Accompagner dans la durée les très petites entreprises de la filière APN
C’est un des moyens pour donner au tourisme de nature une place réelle dans l’économie régionale. Les situations de tension et de précarité (maîtrise foncière pour l’accès aux sites de pratiques, lâchés d’eau) impriment une certaine fragilité aux produits touristiques, et donc aux entreprises, témoigne Didier ASTRE.
Ainsi, la délimitation des périodes estivales de lâchés d’eau ne permettent pas aux prestataires d’eaux‐vives d’allonger la saison.
Des entreprises aux bases souvent fragiles, confrontées en permanence à un environnement complexe (réglementation, sécurité, formation,
convention d’usages…), expriment des besoins de mutualiser, d’échanger et de capitaliser les expériences à l’échelle régionale : leur démarche de développement doit être accompagnée, et prendre assise sur des actions de recherche et développement.
LR‐SET est la pépinière des métiers du sport, explique Catherine BERGER, directrice, elle accompagne dans la durée 110 entreprises dont plus de 25% APN par la formation, l’appui à la structuration et à la démarche qualité Sud de France, et assure un rôle de veille sur la réglementation. L’articulation entre tourisme et éducation sportive est importante pour les populations permanentes et concoure à consolider les emplois.
Inscrire l’action dans le long terme, poursuivre la structuration de la filière
Thomas BOUTIN constate qu’il est difficile en région Languedoc‐Roussillon de vendre des séjours itinérants en vélo par manque d’hébergements adaptés : la notoriété des sites reste insuffisante pour vendre des séjours sportifs à l’international. Les difficultés de mobilité sont pointées par un participant : pour passer d’un site à l’autre, retourner au point de départ, un maillage entre transports en commun et activités de pleine nature est nécessaire.
Une première idée est d’installer des camps de base pour les pratiques à la journée, avec des lieux d’accueil et de départ des activités qui structurent les pratiques. Une deuxième idée est de favoriser des espaces concentrés de pratiques et de protection, avec des pôles forts bien aménagés, bien structurés.
La Région favorise l’hébergement de qualité avec des projets proches des grands sites, s’appuyant
sur des investisseurs privés.
Un cluster pourrait être créé sur une filière pleine nature, souligne Catherine BERGER en citant la filière du surf en Aquitaine.

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Un cluster rassemble les fabricants de voile comme les laboratoires recherche ‐ développement et des clubs de pratiquants. L’ADT de l’Aude se prononce pour des pôles régionaux de pleine nature, des sites « locomotives » proposant plusieurs activités avec des aménagements exemplaires, accroissant la visibilité de l’offre régionale encore dispersée.
Poursuivre la structuration de la filière tourisme de nature par des aménagements structurants et des investissements, pour déclencher un effet levier et augmenter la visibilité des activités de pleine nature, voici la conclusion de cet atelier très riche d’interventions et de propositions.
Atelier 2 : L’Oenotourisme, au‐delà de la dégustation
Promouvoir une offre de qualité, sur toute la gamme de produits et de clientèles
Promouvoir l’oenotourisme, attirer l’ensemble des clientèles, aller vers l’excellence, voici trois axes clés de la politique régionale, souligne Magali VERGNES. L’appel à projets Oenotourisme, d'une enveloppe d’un million et demi d’euros, et le lancement de « Mon Sud de France » sont des moyens privilégiés pour inciter à travailler en partenariat et promouvoir les projets.
Des initiatives s’attachent à répondre aux attentes d’une clientèle à haute contribution et valoriser le tissu viticole local. Fruit d’une collaboration entre Nicolas BONFILS, vigneron, et Karl O'HANLON, professionnel du tourisme, le pôle oenotouristique du Château des Carasses associe des prestations d’hébergement et de restauration haut de gamme et l’accompagnement de clients en découverte de la région : chaque semaine, des vignerons locaux viennent y faire découvrir leur vin.
Au Château Le Bouis, Frédérique OLIVIE fait partager son aventure vigneronne à travers des cours de cuisine, des balades gourmandes au cœur des vignes qui complètent son offre d’hébergement et de restauration. L’offre doit être étoffée par un partage de sa passion avec le client, souligne t‐ elle.
L’oenotourisme doit promouvoir une large gamme de produits, s'adresser aux différentes clientèles, y compris familiales.
La Région souhaite positionner Sud de France Languedoc‐Roussillon comme une destination nature d’excellence autour de deux spécificités, l’insolite/l’aventure et le bien‐être/le ressourcement. Il s’agit de faire émerger une offre touristique nouvelle, innovante et surtout génératrice de retombées économiques et d'emplois.
L’appel à projets tourisme de nature, lancé le 15 mars 2012, vise à faire émerger des produits touristiques d’excellence emblématiques de la destination Sud de France Languedoc‐Roussillon.
La Région Languedoc Roussillon a travaillé à la labellisation des activités de Pleine Nature dès 2013 en lien avec les acteurs du tourisme et de la filière APN. En parallèle, l’Observatoire Régional du Tourisme met en place un dispositif méthodologique d’observation et de calcul d’impacts propre à la filière.
Le Languedoc‐Roussillon compte 134 sites classés « Loi 1930 » dont sept Opérations Grands Sites (OGS Camargue Gardoise, Cité de Carcassonne, Cirque de Navacelles, Gorges du Gardon, Gorges du Tarn et de la Jonte, Vallée du Salagou ‐ Cirque de Mourèze et Minerve en cours de structuration) et trois sites déjà labellisés (Pont du Gard, Saint‐Guilhem‐le‐Désert et Gorges de l’Hérault, Massif du Canigó), ce qui en fait la première région de France en nombre de sites classés.
La Région a consacré 5 millions d’euros depuis 2005, en investissant notamment sur de gros aménagements.

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Caves ouvertes au public, séjours packagés aux contenus divers (découverte, séminaires, formation, participation aux vendanges...), croisières en bateau et vins, golf et vigne, valorisation des produits du terroir, les exemples cités lors de l’atelier sont nombreux.
Attention au troisième jour ! Il faut travailler la qualité et la diversité de l’offre
Bien souvent, l’oenotourisme ne fait pas assez de tourisme ! D'après André DEYRIEUX, il est encore trop marqué par les visites de caves. La découverte de la cave correspond à 3% des visiteurs. Au bout de 2 jours, il faut faire autre chose. Europe centrale, Grèce, Chili, Géorgie, les pays sont nombreux à offrir des prestations œnotouristiques de qualité. Il est important d’imaginer des produits packagés à la fois plus variés et ambassadeurs du territoire.
La région Languedoc‐Roussillon doit valoriser ses réalités de terrain, construire et formaliser sa propre singularité. Dans sa diversité de gammes, la qualité et l'esprit des produits forment les deux pierres angulaires : qualité de l'accueil, professionnalisme des prestations, attention au client, authenticité, singularité des produits.
C’est faire parler les vins, valoriser le savoir faire, parler du territoire, du patrimoine. La formation est nécessaire pour apprendre aux vignerons à parler de la réalité du monde viticole, remarque le propriétaire d’un domaine de la région de Perpignan.
Les sites touristiques ont besoin de connaître les pratiques viticoles, renchérit une animatrice de site. Disposer des connaissances de base sur les cépages, sur la culture de la vigne, est précieux pour que les prescripteurs soient en mesure d’expliquer aux visiteurs les caractères du territoire.
Peu de visiteurs viennent pour le vin, continue t‐elle, la majeure partie d’entre eux découvre le vin par les restaurants. Aussi la valeur ajoutée est réelle quand le restaurateur sait parler du vin. Les nouvelles technologies peuvent constituer un relais puissant, signale Frédérique OLIVIE, flash codes et applications permettent d’écouter le vigneron parler de son vin et de son terroir. C’est l’ensemble du monde touristique qui devrait être initié à la conduite de la vigne, constate t‐on, de même que les viticulteurs devraient pleinement s’ouvrir aux différents réseaux.
Mieux intégrer les réseaux qui valorisent l’économie et le patrimoine de la région
L’oenotourisme, c’est la rencontre entre le monde viticole et le monde du tourisme sur un territoire. Les réseaux territoriaux existent à trois échelles : celle du terroir (ou échelle de l’intercommunalité), entre les terroirs (échelle des AOC et de la Région), entre les régions qui se spécialisent dans l'oenotourisme. Le Languedoc‐Roussillon doit prendre en compte l'Alsace, la Bourgogne, les pays européens. Des programmes et initiatives interrégionales sont évoqués, comme le projet Odysséa, soutenu par l’Europe.
« Pensez à intégrer dans votre démarche les réseaux performants dans la diffusion des produits œnotouristiques » suggère la représentante du Syndicat des agences de voyage, rappelant le régime légal des agents de voyage dès que le séjour excède une nuit. « Associez davantage les guides, à l’instar de la Catalogne » complète la Présidente de l’association des guides du pays Cathare.
Les réseaux professionnels sont des vecteurs clés de développement de l’oenotourisme par le partenariat qu’ils établissent avec les médias spécialisés, tel WineLR présenté par un de ses promoteurs, et les médias en général, en œuvrant à un meilleur référencement du Languedoc‐Roussillon.
Éviter de multiplier les labels, s’appuyer sur la marque Sud de France
Le référencement de l’oenotourisme en Languedoc‐Roussillon doit en effet progresser, sa lisibilité est faible et les offres, éclatées. Il convient de se regrouper pour donner une lisibilité à l’offre, investir la marque Sud de France.

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Certes, les acteurs de l'oenotourisme sont en concurrence. Mais la complémentarité est aujourd'hui plus intéressante à valoriser que le jeu du retranchement sectoriel. Arriver à travailler ensemble entre acteurs même concurrents, c’est le postulat de base pour progresser et réussir, souligne un intervenant.
Karl O'HANLON remarque l’intérêt d’une ossature commune facilitant la collaboration, citant l’exemple en Sicile d’une même carte distribuée partout, répondant à une charte signalétique en lien avec une application numérique. Ainsi la création d’une référence commune permet de fédérer, de créer une unité.
Magali VERGNES présente un exemple remarquable sur le Grand Narbonne : le cheminement d’une action d’abord portée par des viticulteurs, bénéficiant d’un accompagnement formation‐action, s’élargissant pour fédérer les offices de tourisme et définir une stratégie marketing de territoire, se concrétisant par une offre variée et packagée mixant la détente et la gastronomie, et l’accompagnement des porteurs de projets engagés dans une démarche qualité. Le label Vignobles et Découvertes prolonge cette démarche, il est attribué au territoire pour 3 ans.
Mais attention à ne pas multiplier les labels, ils doivent s’articuler autour du territoire régional, c’est le sens de la marque Sud de France.
Il est nécessaire de travailler le sens des produits, leur donner un esprit fort, construire ensemble une gamme étendue de produits diversifiés... et de qualité, pour donner, ensuite, plus de visibilité à cette offre structurée et singulière.
Deux propositions concrètes sont formulées : éditer une carte régionale unique de l'oenotourisme présentant l'ensemble et la diversité des initiatives, mieux utiliser les nouvelles technologies de la communication.
C’est le sens de la création de l’application « Mon Sud de France », souligne Magali VERGNES.
Les clés de la réussite ... des territoires et des entreprises, citées par les participants
Il nous faut construire la destination œnotouristique Languedoc‐Roussillon, telle est la conclusion de l’atelier. Ceci implique une action conjuguée. Il est proposé de promouvoir l’animation touristique, inventer une fonction d’animateur local de l'oenotourisme, pour encourager les synergies et accompagner les innovations.
Travailler de façon collective en s'appuyant sur des énergies individuelles volontaristes, s'engager de façon mutuelle dans des partenariats entre professionnels et collectivités. Le faire dans la durée ‐ les "coups" médiatiques ont moins de résultats probants qu'un travail régulier et pérenne ‐.
Investir, investir, investir. Dans des produits et dans l'immatériel : les relations locales, la formation, l'image, les hommes et les femmes sur qui reposent les prestations. S'inscrire dans une démarche d'amélioration continue, quel que soit le niveau de gamme et de qualité, et progresser ensemble.
Ne pas copier les autres, cela n'apporte aucune valeur ajoutée, mais innover, être ambitieux car nous avons les atouts, et rechercher ce qui nous distingue. L'oenotourisme doit aller au delà de la dégustation, inventer des activités, imaginer de nouveaux produits qui marqueront la singularité du Languedoc Roussillon.
Les deux piliers du Programme Régional
Oenotourisme
1. Appui à la structuration de l’offre • Labellisation Qualité Sud de France • Accompagnement des investissements en
entreprise viticole et touristique • Professionnalisation des acteurs • Structuration des démarches territoriales
et de l’offre en évènements œnotouristiques
2. Construction d’une destination et d’une offre
œnotouristique Sud de France Languedoc‐Roussillon
• Déclinaison régionale du label de l’Etat « Vignobles et Découvertes »
• Promotion et commercialisation de la destination « Œnotourisme Sud de France ».

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Atelier 3 : Destinations portuaires, un vrai enjeu de développement
Le tourisme portuaire ne connaît pas la crise ! Croisière, plaisance, fluvial : un enjeu fort de développement régional
Le littoral détermine fortement le choix d’une destination touristique. Disposant de 66 ports, dont 21 maritimes, le Languedoc‐Roussillon a des atouts clés. Avec 28 000 anneaux, soit 15% de la capacité nationale et une demande en attente de 5 000 anneaux, un chiffre d’affaires de 64 millions d’euros, les marges d’évolution sont importantes : les ports ne connaissent pas de baisse de chiffre d’affaires. Les destinations portuaires, ce sont aussi les ports fluviaux, qui représentent également un bel enjeu du développement du territoire.
En lien avec la démarche du Parlement de la Mer, la stratégie régionale s’attache à structurer la filière, faire monter l’offre en gamme, conforter les investissements, développer les articulations entre les villes‐ports et leur avant‐pays, entre les ports de la Méditerranée, faire venir une clientèle à haute contribution, expose Didier CODORNIOU.
L’action régionale conjugue les entrées pour faire connaître les ports du Languedoc Roussillon et développer leur attractivité : parc marin présidé par Christian BOURQUIN, protocole signé entre la Région et la Fédération Française des Ports de Plaisance, convention pour le développement du port de Sète, en tant que grand projet régional.
Jouer gagnant pour que les ports deviennent des destinations touristiques !
Cinq points clés sont soulignés dans l’atelier.
Faire monter l’offre en gamme pour augmenter son attractivité
Replacer la croisière au cœur de l’activité du port de Sète, effectuer les aménagements pour recevoir de grands bateaux (230 mètres) au centre de la ville : l’enjeu sur la croisière est fort, avec un potentiel de plusieurs dizaines de milliers de passagers, expose Marc CHEVALLIER. Sète doit être le port d’entrée maritime du tourisme en Languedoc Roussillon. Pour développer, il faut se faire connaître : ainsi la Région et le port de Sète ont conduit un travail structurant et accueilli l’assemblée générale de Med Cruise en 2012 à Montpellier‐Sète. Les armateurs ont compris le potentiel du port de Sète pour l’accueil des croisiéristes : de 24 escales en 2012, ce sont 34 escales qui sont programmées pour 2013. La plaisance y représente 500 anneaux, l’objectif est de passer à 1 000 places dans les 2 ans, puis 1 600, 2 000, et développer l’offre à quai pour la grande plaisance, grâce aux atouts de Sète : un port en eau profonde, la présence de quais.
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Capacité d’accueil du parking, 12 autocars de tourisme
Lors des escales, le tiers des croisiéristes part en visite avec un tour operator, les 2/3 restent sur place. De nombreux passagers anglophones demandent à aller dans les châteaux, visiter les vignobles, acheter du vin. Un accueil en langue anglaise est nécessaire. Il n’y a pas assez de taxis au pied des bateaux pour prendre les passagers qui veulent visiter de façon indépendante Montpellier et Nîmes. Les commerces devraient pouvoir être ouverts le dimanche.

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Il faut améliorer la qualité de l’offre ; elle se situe à tous les niveaux, c’est une éducation, une prise de conscience générale qui est nécessaire.
Pour Tomàs GALLART, il faut aller chercher les clientèles et les bateaux de passage, être présent sur les salons nautiques de Dusseldorf, sur ceux du centre de l’Europe, développer une combinaison d’offres.
Palamos, 18 000 habitants, et le double en été, est un port commercial, de pêche et de plaisance de Catalogne. Il reçoit 38 transatlantiques à l’année pour des escales de 6 à 8 heures, offre 1400 anneaux pour la plaisance et accueille 15 000 plongeurs à l’année. Estartit, port voisin, propose une offre complémentaire de 950 anneaux et 55 500 plongées à l’année pour la Costa Brava.
Augmenter le nombre des anneaux et renforcer les services (taxis, commerces) est essentiel pour que le développement de la plaisance s’appuie sur un pôle touristique de qualité.
Intégrer la vocation touristique dans l’aménagement portuaire
Les ports rentrent enfin dans le développement touristique, souligne Serge PALLARES. Intégrer la vocation touristique dans l’aménagement portuaire, c’est rénover les ports qui datent de 40 ans, renforcer la capacité de recevoir les cars, développer la piétonisation, s’attacher à la propreté, avoir des conventions avec les pêcheurs pour un partage de l’espace public, refaire les quais. L’espace public est le fil rouge pour les projets touristiques portuaires, il fédère plusieurs fonctions clé, desserte, promenade, fonction commerciale.
Le port est un outil touristique, économique, il a un impact fort sur l’environnement et doit le maîtriser, d’où l’action « ports propres ». La qualité de l’environnement devient une préoccupation majeure.
Port Saint Jean a été élu port environnemental, continue Frédéric LACAS, Vice‐Président de l’agglomération de Béziers, Maire de Sérignan. Le label Eco‐port, l’opportunité de grand site représentent des atouts qui doivent être complétés par des services. La clientèle est à 70% de proximité, elle devient en effet de plus en plus exigeante sur la qualité des installations, la sécurité, la disponibilité des personnels, les services : il faut investir et créer des offres nouvelles de services pour pérenniser les clientèles de proximité, c’est le premier axe de travail des ports de Languedoc Roussillon.
Développer les liens avec le territoire, connecter les ports avec les avant‐pays
Gruissan
Le projet Odyssea s’attache à structurer une offre touristique bien positionnée à destination des plaisanciers et des clientèles du littoral. Structurer des itinéraires touristiques, packager des offres touristiques et innover dans les mobilités douces et les technologies, mailler Gruissan avec les 38 communes de l’agglomération narbonnaise est l’ambition et l’expérimentation régionale du programme Odyssea.
Une prestataire de voyages, autocariste sur Avignon, évoque une situation de no man’s land en matière de transport portuaires. La desserte est un véritable élément d‘attractivité pour faire venir des clientèles étrangères, une approche globale est nécessaire.

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Le plaisancier veut découvrir en premier lieu la gastronomie, et en second lieu l’histoire, la culture, le patrimoine. D’où le raisonnement sur un rayon d’une heure autour du port. L’office de Tourisme de Gruissan gère le port, fédère 250 viticulteurs et 300 ou 400 producteurs de produits locaux, expose Jean‐Claude MERIC, son directeur. La destination existe parce qu’elle s’appuie sur un avant pays fort, l’articulation se fait dans la vente des produits locaux lors de l’escale.
Fédérer les acteurs économiques et touristiques
Le plus difficile est d’arriver à fédérer l’ensemble des acteurs. Pour accompagner la montée en compétences des opérateurs, la Région a noué un partenariat très fort avec l’Union des Villes Portuaires du Languedoc‐Roussillon. La Charte Sud de France Nautique sera une approche intégrée des bonnes pratiques d’aménagement et de développement des ports, d’accueil et d’organisation du tourisme nautique. Elle comprend quatre volets : environnement‐ urbanisme, développement économique, social‐sociétal et culture‐patrimoine pour une destination portuaire fortement intégrée et connectée avec son avant pays.
Les professionnels du tourisme sont des acteurs clés de la qualité et du développement, leur professionnalisation, leur formation est un réel enjeu, évoque en écho un responsable du Lycée de la mer Paul Bousquet à Sète.
Mettre en réseau les destinations portuaires de la Méditerranée
Nouer un partenariat fort entre les villes portuaires qui jalonnent le bassin de navigation du Languedoc‐Roussillon à la Catalogne, mettre en réseau les ports pour faciliter la navigation des plaisanciers en libérant des places, travailler de meilleures offres d’accueil et de tarifs, valoriser la spécificité de chaque port en irriguant les avant pays : telle est l’ambition rappelée de la démarche Odyssea portée par l’Europe sur le bassin méditerranéen.
Le partenariat est à nouer entre les opérateurs économiques et touristiques des villes portuaires comme entre les échelons politiques que sont la Région et la Generalidad de Catalogne, complète Tomàs GALLART.
Rapprocher les gens de la mer et la faire découvrir, jouer l’échelon de la Méditerranée, mettre en réseau les acteurs et les ports : ce seront les messages forts des deux rendez‐vous clés prévus pour 2013.
Le lancement officiel du Parlement de la Mer, instance de dialogue et de mise en réseau des acteurs de la mer créée par la Région, au service du développement maritime du Languedoc‐Roussillon.
Les Assises internationales de l'économie maritime, la plus grande manifestation européenne, les 3 et 4 décembre 2013 à Montpellier et Sète.
En conclusion La réorganisation profonde du tourisme en région, finalisée en septembre 2011, est une réussite : les acteurs publics et privés de l'économie touristique sont désormais mis en ordre de bataille. En témoigne la mobilisation pleine et entière observée durant la manifestation des 6ème Assises régionales du Tourisme, axée autour du thème fort de l'ingénierie et de l'investissement.
Le pilotage de la politique touristique a été repositionné au sein de la Direction régionale du Tourisme, avec un budget et un effectif doublés. Outil prospectif majeur, l’Observatoire régional du tourisme a été intégré à cette nouvelle Direction.
La démarche régionale pour la valorisation
touristique de la plaisance
• Expérimentation du modèle Odyssea sur Gruissan et le Grand Narbonne
• Charte Sud de France Nautique pour des modèles économiques innovants sur les destinations de plaisance
• Développement de la plaisance dans le port de Sète
• Labellisation Qualité Sud de France des activités sportives nautiques (littoral)
• Observatoire de la filière Plaisance
• Réflexion autour du potentiel d’emploi et de formation

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La promotion, la communication et la mission Qualité Sud de France ont été confiées à la SEM Sud de France Développement. Ce rattachement a mutualisé et optimisé les moyens, notamment par un plan marketing unique « destination produits » et une promotion plus offensive sur les marchés étrangers, en particulier via les Maisons de la Région à l’international.
Conformément à ses engagements, la Région a créé une vaste structure de concertation des acteurs régionaux du Tourisme : le Conseil Consultatif du Tourisme, composé de plus de 70 membres et largement ouvert sur l’extérieur.
Cette structure est l’assemblée générale du Comité Régional du Tourisme : elle permet aux acteurs socio‐professionnels de pouvoir s'exprimer, débattre et faire des propositions concrètes, lors de commissions régulières et groupes de travail thématiques.
C'est une histoire annuelle des Assises régionales qui démarre. La manifestation 2013 sera consacrée au thème de l'emploi‐formation : les acteurs du tourisme en région pourront faire remonter leurs propositions via le Conseil Consultatif du Tourisme (voir blog dédié http://www.crtir.org/site/) durant l'année.
La Région remercie tous les participants pour leur implication, qu’elle souhaite constante tout au long de l’année, notamment via le Conseil Consultatif du Tourisme, afin que les Assises 2013 soient organisées de la façon la plus collaborative possible.

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